Choose the experimental features you want to try

This document is an excerpt from the EUR-Lex website

Document 52012AR1669

    Avis du Comité des régions sur le «Mécanisme pour l'interconnexion en Europe»

    JO C 277 du 13.9.2012, p. 125–136 (BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)

    13.9.2012   

    FR

    Journal officiel de l'Union européenne

    C 277/125


    Avis du Comité des régions sur le «Mécanisme pour l'interconnexion en Europe»

    2012/C 277/12

    LE COMITÉ DES RÉGIONS

    rappelle l'importance de la politique européenne dans le domaine des transports, de l'énergie et des télécommunications en tant qu'outil essentiel pour accroître la compétitivité des villes et des régions et pour contribuer à la réalisation de la cohésion économique, sociale et territoriale de l'UE;

    soutient la création du nouveau mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE) à titre de cadre juridique commun et instrument de financement unique commun aux secteurs des transports, de l'énergie et des télécommunications;

    se félicite de l'accent mis sur le parachèvement des liaisons manquantes, la suppression des goulets d'étranglement et la fourniture de connexions transfrontalières appropriées ainsi que de l'introduction d'instruments de financement innovants pour faire en sorte que les dépenses publiques de l'UE aient un effet de levier maximal et apportent une valeur ajoutée supérieure pour les citoyens;

    appelle à une mise en œuvre réalisée en étroite coopération avec les États membres, les collectivités locales et régionales et les acteurs sur le terrain, conformément au principe de subsidiarité;

    est d'avis que la mise en œuvre du MIE devrait également être conforme tant aux objectifs de la stratégie Europe 2020 qu'à ceux de la politique de cohésion, et assurer leur pleine complémentarité et cohérence avec les fonds de la politique de cohésion;

    insiste sur le fait que les fonds doivent être équitablement répartis entre tous les États membres et les régions de l'UE en tenant compte des spécificités territoriales de l'UE;

    souhaite que la Commission européenne précise clairement que la dotation de 10 milliards d'euros qui doit être transférée du fonds de cohésion est conforme aux dispositions du règlement y afférent, notamment aux quotas s'appliquant aux États membres.

    Rapporteur

    Ivan ŽAGAR (SI/PPE), Maire de Slovenska Bistrica

    Texte de référence

     

    Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant le mécanisme pour l'interconnexion en Europe"

    COM(2011) 665 final/3 – 2011/0302 (COD)

     

    Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant la décision no 1639/2006/CE établissant un programme-cadre pour l’innovation et la compétitivité (2007-2013) et le règlement (CE) no 680/2007, déterminant les règles générales pour l'octroi d'un concours financier communautaire dans le domaine des réseaux transeuropéens de transport et d'énergie

    COM (2011)659 final/2 – 2011/0301 (COD)

    I.   RECOMMANDATIONS POLITIQUES

    LE COMITE DES RÉGIONS

    Appréciation générale

    1.

    rappelle que la politique européenne des transports, des télécommunications et des infrastructures numériques devrait être conçue comme un outil essentiel pour accroître la compétitivité des villes et des régions, la libre circulation des biens et des personnes, l'intégration dans le marché unique et la cohésion économique, sociale et territoriale de l'UE ainsi que sa connexion au reste du monde;

    2.

    se félicite du rôle potentiel que peut jouer le mécanisme pour l'interconnexion en Europe dans la relance de la croissance et de l'emploi et le développement de la compétitivité (1) de l'Europe et cautionne l'accent mis par la Commission sur le parachèvement des liaisons manquantes, la suppression des goulets d'étranglement et la fourniture de connexions transfrontalières appropriées;

    3.

    soutient la création du nouvel instrument appelé mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE), pour servir de cadre juridique commun et d'instrument de financement pour les secteurs des transports, de l'énergie et des télécommunications;

    4.

    recommande une mise en œuvre réalisée en étroite coopération avec les États membres, les collectivités locales et régionales et les acteurs sur le terrain, conformément au principe de subsidiarité;

    5.

    appelle à une approche plus transparente, cohérente et simplifiée du financement de l'UE, qui soit susceptible d'attirer le financement du secteur privé nécessaire de nos jours pour parvenir à la réalisation des objectifs de l'UE;

    6.

    est d'avis que la mise en œuvre du MIE devrait également contribuer au renforcement des objectifs de cohésion économique, sociale et territoriale mais en liaison avec les fonds qui en relèvent, de manière à ce qu'ils soient complémentaires et cohérents les uns par rapport aux autres;

    7.

    salue les propositions de la Commission de réserver 10 milliards d'euros du Fonds de cohésion au MIE pour soutenir la mise en œuvre coordonnée des projets relatifs aux infrastructures de transport du réseau central RTE-T au sein des États membres bénéficiant du Fonds de cohésion; souligne la nécessité de respecter le plus possible les dotations nationales prévues dans le cadre du Fonds de cohésion afin de garantir des conditions de soutien financier favorables, telles que prévues par le Fonds de cohésion, pour tous les types de projets éligibles, y compris les projets routiers transfrontaliers;

    8.

    estime que les projets relevant du MIE devraient être conformes aux priorités établies pour une croissance intelligente, inclusive et durable, en d'autres termes aux objectifs de la stratégie Europe 2020;

    9.

    souligne la difficulté pour de nombreux États membres de développer par eux-mêmes des projets d'infrastructures de transports transfrontaliers complexes, alors qu'il existe entre les différents programmes de financement et secteurs politiques au niveau de l'UE une masse critique en termes de demandes de synergies accrues, qui doivent faire en sorte que les dépenses publiques à forte valeur ajoutée pour les citoyens de l'UE aient un effet de levier maximal;

    Cadre juridique

    MIE - Contexte général

    10.

    soutient la création du nouveau mécanisme pour l'interconnexion en Europe, le MIE, à titre de cadre juridique commun et instrument de financement unique commun aux secteurs des transports, de l'énergie et des télécommunications;

    11.

    souligne qu'il faudrait, dans les projets relatifs à ce secteur, considérer leurs interconnexions avec d'autres formes de transport dans le cadre de plates-formes, tels que le transport aérien, le métro, etc. Il est nécessaire de fournir un accès au réseau et aux services à large bande rapides, en particulier pour les zones qui ne sont pas attractives sur le plan commercial, telles que les zones rurales à faible densité de population, dans lesquelles les technologies de l'information et des communications (TIC) peuvent rendre plus aisée la fourniture de services publics et contribuer à la préservation de la population rurale et à la cohésion territoriale;

    12.

    souhaite que le traitement réservé aux régions présentant un taux de développement différent soit clarifié de manière à ce qu'il reflète les spécificités territoriales de l'UE, notamment des régions qui souffrent de handicaps naturels ou démographiques graves et permanents et de celles relevant de la dimension ultrapériphérique et qu'il couvre les régions européennes de manière équilibrée;

    Objectifs sectoriels

    13.

    soutient les efforts en faveur de la promotion de systèmes de transports propres et durables, en particulier le transport ferroviaire et maritime, qui sont des moyens de transport efficaces et compétitifs devant pouvoir bénéficier d'une infrastructure appropriée et de services organisés. Pour assurer un fonctionnement harmonieux de ces moyens de transport durables, il est également nécessaire de développer les nœuds logistiques intérieurs, capables d'optimiser l'échange intermodal et l'efficacité du système dans son ensemble;

    14.

    estime qu'il y a lieu de prendre en compte la situation spécifique des différents territoires de l'UE – y compris les régions situées dans les nouveaux États membres, dont l'infrastructure reste encore peu développée et dont la dotation financière est insuffisante, notamment là où cela génère une importante valeur ajoutée au niveau régional, comme c'est le cas des transports frontaliers;

    15.

    souligne la nécessité de promouvoir l'interconnexion des réseaux d'énergie et le fonctionnement du marché intérieur de l'énergie dans l'UE, ainsi que d'ériger son indépendance en matière d'énergie au rang des priorités essentielles du mécanisme à l'examen, et insiste sur la nécessité de soutenir la sécurité de l'approvisionnement;

    16.

    souligne le caractère essentiel des investissements dans le réseau de télécommunications à large bande et les plates-formes d'infrastructures pour les services numériques en vue de la mise en œuvre de la stratégie numérique de l'UE et des objectifs de la stratégie Europe 2020, de même que pour assurer la fourniture des services publics européens;

    Questions budgétaires

    17.

    accueille favorablement la création de l'instrument MIE et sa dotation financière qui ne devra pas être remise en cause si l'on veut sauvegarder son efficacité et son effet de levier sur les autres sources de financements publics et privés. Met cependant en garde contre toute initiative qui pourrait porter atteinte aux Fonds structurels;

    18.

    est préoccupé, eu égard à la situation des marchés financiers, par l'impact attendu et l'effet de levier escompté des mesures de financement au titre du MIE sur le financement régional et local public planifié pour les investissements dans les infrastructures;

    19.

    insiste sur le fait que les fonds doivent être équitablement répartis entre tous les États membres et les régions de l'UE et tenir compte de la qualité et de la valeur ajoutée qu'apportent les projets financés par le MIE dans le domaine des réseaux de transports, d'énergie et de télécommunications, aux régions les plus vulnérables y compris celles qui souffrent de handicaps naturels ou géographiques permanents, aux îles et aux régions à très faible densité de population et aux régions transfrontalières et de montagne, en veillant comme il se doit à l'efficacité et à l'effet de levier des projets proposés;

    20.

    demande à la Commission européenne de préciser clairement que la dotation de 10 milliards d'euros qui doit être transférée du Fonds de cohésion, est conforme aux dispositions du règlement y afférent, notamment aux quotas s'appliquant aux États membres;

    21.

    fait valoir que les règles d'éligibilité devraient être élargies pour tenir compte des coûts administratifs;

    Formes de financement et dispositions financières

    22.

    est favorable à une approche plus transparente, plus cohérente et plus simple du financement de l'UE afin d'attirer les financements du secteur privé et demande par conséquent que les coûts administratifs soient ajoutés aux dépenses éligibles afin de rendre plus efficace la réalisation des objectifs, et souligne que de nouvelles sources de financement ne devraient en aucun cas remplacer les financements traditionnels de l'UE mais plutôt les compléter;

    23.

    se félicite de l'introduction d'instruments de financement innovants, en particulier du projet de recourir aux emprunts obligataires en vue d'attirer les investisseurs privés et de stimuler les partenariats public-privé dans l'UE. Compte tenu de la situation sur les marchés financiers, il conviendrait que la Commission européenne se porte garante pour ces obligations.

    24.

    demande à la Commission de prévoir des mesures de renforcement des capacités pour l'utilisation d'instruments de financement innovants, afin de soutenir la participation des collectivités publiques qui ne disposent pas de l'expertise requise, en particulier au niveau régional et local; se félicite de l'adoption le 6 juillet 2012 du règlement qui lance la phase pilote en 2012 et 2013 de l'initiative de l'UE relative aux emprunts obligataires pour le financement de projets qui vise à mobiliser jusqu'à 4,5 milliards d'euros de fonds du secteur privé pour financer des projets d'infrastructures clefs (2); si cette phase pilote s'avère réussie, approuve l'idée de la prolonger par une phase opérationnelle sur la période 2014-2020 au titre du mécanisme de l'UE pour l'interconnexion en Europe;

    Subventions

    25.

    accueille favorablement les programmes de travail en ce qu'ils peuvent donner lieu à des subventions en cas de mesures particulières;

    26.

    fait valoir que l'éligibilité des dépenses, telle que définie dans le cadre du MIE, peut être un frein à la mise en œuvre des projets; demande par conséquent de modifier ce point pour ce qui est des dates et des types particuliers de dépenses éligibles, comme les coûts de préparation, la TVA non récupérable, l'achat de terrains, par exemple;

    27.

    est préoccupé par le fait que toutes les propositions de subventions doivent être approuvées uniquement par les États membres. Aussi, le Comité des régions demande-t-il que les collectivités locales et régionales participent à la procédure de sélection le cas échéant, et ce en fonction de leurs compétences juridiques;

    28.

    souligne qu'étant donné la situation à laquelle les collectivités locales et régionales font face actuellement, les bénéficiaires ne seront pas en mesure de démarrer leurs travaux en temps voulu. Par conséquent, les dispositions relatives aux annulations de projets ne doivent pas être trop restrictives, et devraient dès lors accorder un délai de trois ans au lieu du délai de deux ans proposé par la Commission européenne;

    Marchés publics

    29.

    rappelle que les 10 milliards d'euros réservés du Fonds de cohésion seront gérés selon le mode de gestion directe et non selon l'approche du «premier arrivé, premier servi»; souligne que l'approche du «premier arrivé, premier servi» risque d'accentuer les déséquilibres entre les pays relevant de la politique de cohésion de l'UE qui sont confrontés à de plus grandes difficultés en ce qui concerne leurs situations administratives, humaines et financières cela pourrait devenir un obstacle pour certains États membres et régions, les empêchant de présenter des projets parvenus à maturité;

    30.

    propose que les règles d'éligibilité pour les dépenses concernant la dotation de 10 milliards d'euros qui sera transférée du Fonds de cohésion doivent s'aligner sur la réglementation applicable à ce dernier;

    Instruments financiers

    31.

    demande, sans préjudice de la question de la compétence, que le principe de subsidiarité soit respecté dans le cadre de l'octroi des aides financières aux projets se situant à un niveau inférieur à celui des réseaux transeuropéens;

    Programmation, mise en œuvre et contrôle

    32.

    soutient les programmes de travail pluriannuels qui doivent être communiqués à toutes les parties concernées. Conformément aux principes de gouvernance à plusieurs niveaux, la préparation des programmes de travail devrait associer les partenaires à tous les niveaux;

    Gouvernance à plusieurs niveaux

    33.

    souligne que les collectivités locales et régionales sont juridiquement compétentes pour de nombreux domaines couverts par le MIE et qu'elles sont directement touchées par les mesures proposées pour le financement des infrastructures des réseaux transeuropéens de transports, d'énergie et des télécommunications; il est par conséquent impératif que les principes de la gouvernance à plusieurs niveaux soient respectés afin de garantir un développement territorial équilibré;

    34.

    estime que la proposition relative au MIE ne semble pas aborder la question du respect du principe de subsidiarité (3); rappelle que du fait de leur échelle et de leurs effets, les projets relevant du MIE peuvent comporter une dimension transnationale et doivent dès lors être réalisés au niveau le plus approprié: européen, national, régional ou local;

    35.

    souligne la nécessité d'associer les collectivités régionales et locales et les autres parties prenantes concernées au processus de prise de décision et de planification dans les États membres en ce qui a trait à la liste indicative des projets susceptibles de bénéficier d'un financement au titre du MIE;

    36.

    insiste sur la nécessité d'informer les collectivités locales et régionales aussitôt que possible des propositions relatives au MIE et de les soutenir activement afin qu'elles participent à la préparation des projets et aux stratégies territoriales de développement. Il est également essentiel que tous les acteurs concernés de chaque région coopèrent à l'élaboration et à la mise en œuvre des futurs projets MIE;

    37.

    estime qu'il faut prévoir des mesures stratégiques visant à encourager les collectivités régionales et nationales à préparer des listes de propositions d'investissements dans les domaines de l'énergie et des télécommunications d'ici à la fin de l'année 2012, car ce serait la seule façon de procurer suffisamment de temps aux États membres pour documenter leurs projets;

    Gestion et mise en œuvre

    38.

    souligne que les nouvelles technologies (telles que les infrastructures pour les carburants de substitution) présentent des barrières à l'entrée plus élevées que les infrastructures traditionnelles telles que la route et le rail et que dès lors les subventions devraient être autorisées jusqu'à 50 % au lieu de 20 %;

    39.

    souligne que la mise en œuvre du MIE par l'agence exécutive de la Commission européenne, qui en sera l'organe de gestion, devrait s'effectuer en étroite coopération avec les autres autorités publiques concernées. Il conviendrait d'éviter que la création et le fonctionnement de l'agence n'entraînent des coûts supplémentaires;

    40.

    souligne qu'il faut définir des règles régissant les fonds du MIE, pour les cas où des partenaires des différents États membres ne seraient pas en mesure de se mettre d'accord sur la mise en œuvre d'un projet donné;

    41.

    en conséquence, suggère que la Commission européenne évalue l'utilité du Groupement européen de coopération territoriale (GECT) afin de faire face aux éventuelles difficultés que soulèverait la mise en œuvre de projets transfrontaliers en raison de l'existence de législations nationales différentes et de la combinaison de différentes sources de financement établies par les diverses réglementations;

    Compatibilité avec d'autres politiques de l'UE - politique de cohésion

    42.

    souligne la nécessité de garantir une bonne compatibilité entre les projets financés au titre des Fonds structurels et du Fonds de cohésion et ceux financés par le MIE ainsi que l'effet escompté du MIE sur les projets de plus petite échelle;

    43.

    demande à la Commission de prévoir des mesures claires garantissant la coordination et la compatibilité entre les différentes règles s'appliquant aux Fonds structurels, notamment en ce qui concerne l'élaboration d'un cadre stratégique commun et les contrats de partenariat et en ce qui a trait aux règles d'éligibilité et au possible chevauchement des projets financés;

    44.

    attire l'attention sur l'impact du MIE sur l'aménagement territorial et les stratégies de développement régional et local et soutient les mesures de renforcement des capacités pour aider les collectivités régionales et locales à mieux se préparer à présenter des projets aboutis en vue d'une demande de financement au titre du MIE;

    45.

    insiste sur l'approbation en temps utile des programmes opérationnels et des réglementations pour la période de programmation 2014 – 2020 afin que la mise en œuvre des projets puisse démarrer au début de l'année 2014;

    Dispositions générales et finales

    46.

    est favorable à la proposition de la Commission d'avancer sur la voie d'une approche plus orientée vers les résultats en fixant des objectifs clairs et mesurables et des indicateurs de résultats convenus à l'avance. Il conviendrait de définir quelques indicateurs clairs et fiables qui devraient être généraux, justes, proportionnels et basés sur le principe de l'égalité de traitement. Les instruments de planification stratégique devraient par conséquent être mis à la disposition des collectivités locales et régionales afin d'éviter que l'établissement de rapports ne représente une charge administrative supplémentaire, ajoutant qu'une évaluation incluant l'impact sur la cohésion économique, sociale et territoriale est nécessaire;

    47.

    demande que les États membres recourent davantage à l'assistance technique disponible pour les programmes opérationnels afin d'améliorer les capacités des organismes locaux et régionaux et les autres participants à utiliser les fonds de l'UE. Dans le cadre du MIE, il est particulièrement important que les États membres les moins développés puissent également élaborer des projets de qualité grâce aux ressources de cette assistance technique et être candidats sur un pied d'égalité avec les autres États membres lorsqu'ils participent à un appel à propositions pour un cofinancement de l'UE;

    48.

    demande plus de précisions concernant la documentation nécessaire à la préparation des projets, l'élaboration des projets proprement dite, le lancement des procédures et la soumission des candidatures de chaque participant (répartition des tâches entre les organismes nationaux et les collectivités régionales et locales) dans le cadre du MIE.

    II.   RECOMMANDATIONS D'AMENDEMENTS

    COM(2011) 665 final/3

    Amendement 1

    Ajouter un nouveau considérant après le considérant 2

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

     

    Exposé des motifs

    La cohésion sociale et territoriale de l'Europe dépendra en grande partie de la capacité de l'UE à équilibrer les territoires et à les maintenir parfaitement en communication. L'articulation du territoire européen au moyen de grands réseaux de transport durables du point de vue environnemental doit tenir compte, d'une part, de la nécessité de relier les zones déjà développées: les axes de communication doivent servir d'épines dorsales qui stimuleront les territoires plus défavorisés d'un point de vue socio-économique. D'autre part, la mise en œuvre de mécanismes pour l'interconnexion en Europe doit également jouer un rôle clé dans l'aménagement du territoire et dans l'équilibre interrégional.

    Amendement 2

    Article 3(a)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    contribuer à une croissance intelligente, durable et inclusive en développant des réseaux transeuropéens modernes et hautement performants, procurant ainsi à l'ensemble de l'Union européenne des avantages en termes de compétitivité et de cohésion économique, sociale et territoriale au sein du marché unique et créant un environnement plus favorable aux investissements privés et publics par la combinaison d'instruments financiers et d'une aide directe de l'Union, et en exploitant les synergies entre les secteurs. La réalisation de cet objectif sera appréciée en mesurant le volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun, et notamment le volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun menés à bien au moyen des instruments financiers prévus par le présent règlement.

    contribuer à une croissance intelligente, durable et inclusive en développant des réseaux transeuropéens modernes et hautement performants, procurant ainsi à l'ensemble de l'Union européenne des avantages en termes de compétitivité et de cohésion économique, sociale et territoriale au sein du marché unique et créant un environnement plus favorable aux investissements privés et publics par la combinaison d'instruments financiers et d'une aide directe de l'Union, et en exploitant les synergies entre les secteurs. La réalisation de cet objectif sera appréciée en mesurant le volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun, et notamment le volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun menés à bien au moyen des instruments financiers prévus par le présent règlement.

    […]

    […]

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 12.

    Amendement 3

    Article 5(2)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    La dotation financière du mécanisme pour l'interconnexion en Europe peut couvrir les dépenses en rapport avec les activités de préparation, de suivi, de contrôle, d'audit et d'évaluation qui sont nécessaires à la gestion du programme et à la réalisation de ses objectifs, et notamment les études, les réunions d'experts, dans la mesure où elles concernent les objectifs généraux du présent règlement, les dépenses afférentes aux réseaux informatiques spécialement destinés à l'échange et au traitement d'informations, ainsi que toutes les autres dépenses d'assistance technique et administrative encourues par la Commission pour assurer la gestion du programme.

    La dotation financière du mécanisme pour l'interconnexion en Europe peut couvrir les dépenses en rapport avec les activités de préparation, de suivi, de contrôle, d'audit, d'évaluation qui sont nécessaires à la gestion du programme et à la réalisation de ses objectifs, et notamment les études, les réunions d'experts, dans la mesure où elles concernent les objectifs généraux du présent règlement, les dépenses afférentes aux réseaux informatiques spécialement destinés à l'échange et au traitement d'informations, ainsi que toutes les autres dépenses d'assistance technique et administrative encourues par la Commission pour assurer la gestion du programme.

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 22

    Amendement 4

    Article 7(2)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Dans le domaine des transports, seules les actions qui contribuent à des projets d'intérêt commun conformément au règlement (UE) no XXX/2012 [orientations du RTE-T] et les actions de soutien du programme peuvent bénéficier d'un soutien financier de l'Union sous forme de passations de marchés et d'instruments financiers au titre du présent règlement. Seules les actions suivantes peuvent bénéficier d'une aide financière de l'Union sous forme de subventions au titre du présent règlement:

    Dans le domaine des transports, seules les actions qui contribuent à des projets d'intérêt commun conformément au règlement (UE) no XXX/2012 [orientations du RTE-T] et les actions de soutien du programme peuvent bénéficier d'un soutien financier de l'Union sous forme de passations de marchés et d'instruments financiers au titre du présent règlement. Seules les actions suivantes peuvent bénéficier d'une aide financière de l'Union sous forme de subventions au titre du présent règlement:

    (a)

    les actions mettant en œuvre le réseau central conformément au chapitre III du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T], y compris le déploiement de nouvelles technologies et l'innovation conformément à l'article 39 du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (a)

    les actions mettant en œuvre le réseau central conformément au chapitre III du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T], y compris le déploiement de nouvelles technologies et l'innovation conformément à l'article 39 du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (b)

    les études réalisées pour des projets d'intérêt commun, telles que définies à l'article 8, paragraphe 1, points b) et c), du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (c)

    les actions en soutien aux projets d'intérêt commun, telles que définies à l'article 8, paragraphe 1, points a) et d), du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (c)

    les études réalisées pour des projets d'intérêt commun, telles que définies à l'article 8, paragraphe 1, points b) et c), du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (d)

    les actions en soutien aux systèmes de gestion du trafic conformément à l'article 37 du règlement (UE) no XXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (d)

    les actions en soutien aux projets d'intérêt commun, telles que définies à l'article 8, paragraphe 1, points a) et d), du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (e)

    les actions en soutien aux services de fret conformément à l'article 38 du règlement (UE) no XXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (e)

    les actions en soutien aux systèmes de gestion du trafic conformément à l'article 37 du règlement (UE) no XXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (f)

    les actions visant à réduire les nuisances sonores causées par le fret ferroviaire en transformant le matériel roulant existant;

    (f)

    les actions en soutien aux services de fret conformément à l'article 38 du règlement (UE) no XXX/2012 [orientations du RTE-T];

    (g)

    les actions de soutien du programme.

    (g)

    les actions visant à réduire les nuisances sonores causées par le fret ferroviaire en transformant le matériel roulant existant;

     

    (h)

    les actions de soutien du programme.

    […]

    […]

    Amendement 5

    Article 7(4)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Dans le domaine des télécommunications, toutes les actions mettant en œuvre les projets d'intérêt commun et les actions de soutien du programme énoncées à l'annexe du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations INFSO] peuvent bénéficier d'un concours financier de l'Union sous forme de subventions, de passations de marchés et d'instruments financiers au titre du présent règlement.

    Dans le domaine des télécommunications, toutes les actions mettant en œuvre les projets d'intérêt commun et les actions de soutien du programme énoncées à l'annexe du règlement (UE) no XXXX/2012 [orientations INFSO] peuvent bénéficier d'un concours financier de l'Union sous forme de subventions, de passations de marchés et d'instruments financiers au titre du présent règlement.

     

    Exposé des motifs

    L'article 2 (8) de la proposition de règlement prévoit clairement que les pouvoirs publics aussi sont susceptibles d'être les bénéficiaires (directs) d'un soutien financier. Il convient de se féliciter de cette disposition. Les États membres et les régions devraient également pouvoir bénéficier des moyens disponibles pour appuyer financièrement les programmes de soutien des réseaux à haut débit.

    Amendement 6

    Article 8(2)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Les dépenses peuvent être éligibles à compter de la date de soumission de la demande de concours financier. [Les dépenses afférentes aux actions résultant de projets figurant dans le premier programme pluriannuel peuvent être éligibles à partir du 1er janvier 2014].

    Les dépenses peuvent être éligibles à compter de la date de soumission de la demande de concours financier. [Les dépenses afférentes aux actions résultant de projets figurant dans le premier programme pluriannuel peuvent être éligibles à partir du 1er janvier 2014].

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 26.

    Amendement 7

    Article 8(6)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Les dépenses afférentes à l'achat de terrains sont un coût non éligible.

    Les dépenses afférentes à l'achat de terrains sont un coût éligible .

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 26

    Amendement 8

    Article 8(7)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    La TVA est un coût non éligible.

    La TVA est un coût éligible.

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 26.

    Amendement 9

    Article 9(1)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Les propositions peuvent être soumises par un(e) ou plusieurs États membres, organisations internationales, entreprises communes, ou entreprises ou organismes publics ou privés établi(e)s dans un État membre.

    Les propositions peuvent être soumises par un(e) ou plusieurs États membres, organisations internationales, entreprises communes, , ou entreprises ou organismes publics ou privés établi(e)s dans un État membre.

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 27.

    Amendement 10

    Article 10(2)-(b)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    en ce qui concerne les subventions pour des travaux:

    (i)

    rail et voies navigables: le montant du concours financier de l'Union ne dépasse pas 20 % du coûtéligible; le taux de financement peut être porté à 30 % pour des actions relatives aux goulets d'étrangement; le taux de financement peut être porté à 40 % pour des actions relatives aux tronçons transfrontaliers;

    en ce qui concerne les subventions pour des travaux:

    (i)

    rail et voies navigables: le montant du concours financier de l'Union ne dépasse pas 20 % du coûtéligible; le taux de financement peut être porté à 30 % pour des actions relatives aux goulets d'étrangement; le taux de financement peut être porté à 40 % pour des actions relatives aux tronçons transfrontaliers ;

    […]

    […]

    Exposé des motifs

    Dans certains pays comme l'Espagne, il y a lieu de déployer davantage d'efforts pour atteindre les normes d'interopérabilité ferroviaire européenne, en raison de la situation de départ, notamment un écartement des voies et un système d'électrification différents. Dans ce contexte, il est jugé indispensable de privilégier des actions qui permettent le démarrage effectif de l'interopérabilité, à savoir l'entrée en action de nouveaux opérateurs, issus du tissu des entreprises de transport et de logistique, devant utiliser les réseaux qui se créent, la fourniture du matériel roulant idoine, etc. C'est pourquoi, l'on estime que la mise en œuvre, déjà avancée dans le temps, de solutions techniques telles que le «troisième rail» (trois rails par traverse permettant deux écartements) sur des tracés existants, créera des services de transports interopérables sans devoir attendre l'achèvement des corridors conçus spécifiquement pour ces normes, ce qui signifierait un démarrage effectif de ces services pas avant 2020. De telles mesures devraient être considérées comme des actions d'«ensemencement» visant à réaliser la pleine interopérabilité des corridors créés et prévus à plus long terme; il convient dès lors de leur donner priorité dans les instruments de financement. Une option possible serait de placer ces actions au même rang que les tronçons transfrontaliers. De toute façon, cette proposition est conforme au paragraphe 18 des recommandations, puisque dans le domaine ferroviaire, en raison de l'écartement différent des rails, l'Espagne fait partie des régions «les plus vulnérables et (…) confrontées aux problèmes les plus graves». Elle est également en conformité avec le paragraphe 26, étant donné qu'en matière de réseau ferroviaire conventionnel, l'Espagne, en raison de son écartement différent des rails, fait partie du groupe des «régions en retard de développement».

    Amendement 11

    Article 10(4)(a)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    actions dans le domaine des réseaux à haut débit: le montant du concours financier de l'Union ne dépasse pas 50 % du coût éligible;

    actions dans le domaine des réseaux à haut débit: le montant du concours financier de l'Union ne dépasse pas  % du coût éligible;

    Exposé des motifs

    Le déploiement de réseaux à haut débit dans les territoires à faible densité de population requiert un investissement financier importante, et l'intérêt des acteurs économiques à étendre leurs activités commerciales dans ces territoires est faible, voire nulle. Compte tenu du taux de cofinancement qui est proposé, il sera donc difficile pour le secteur des communications électroniques de réaliser les objectifs établis par l'agenda numérique pour l'Europe en ce qui concerne la fourniture de l'accès au haut débit.

    Amendement 12

    Article 10(5)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    les taux de cofinancement susmentionnés peuvent être relevés d'un maximum de 10 points de pourcentage pour des actions qui possèdent des synergies intersectorielles, atteignent les objectifs en matière d'atténuation du changement climatique, renforcent la résilience face au changement climatique ou réduisent les émissions de gaz à effet de serre. Cette augmentation ne s'applique pas aux taux de cofinancement visés à l'article 11.

    les taux de cofinancement susmentionnés peuvent être relevés d'un maximum de 10 points de pourcentage pour des actions qui possèdent des synergies intersectorielles, atteignent les objectifs en matière d'atténuation du changement climatique, renforcent la résilience face au changement climatique ou réduisent les émissions de gaz à effet de serre, . Cette augmentation ne s'applique pas aux taux de cofinancement visés à l'article 11.

    Exposé des motifs

    Il est jugé nécessaire d'établir un traitement différencié tant pour les régions moins développées que pour les régions souffrant de handicaps démographiques et naturels graves et permanents, puisque tous ces critères concernent le développement régional et que par conséquent, ils doivent être pris en compte de manière égale lors de l'évaluation des niveaux de cofinancement. Dans le même ordre d'idées, la Commission européenne a inclus à juste titre dans sa proposition de règlement relatif au Fonds européen de développement régional pour la prochaine période de programmation, des dispositions spécifiques visant à accorder une attention particulière aux difficultés spécifiques des régions présentant ce genre de caractéristiques territoriales sur la base de l'article 174 du TFUE.

    Amendement 13

    Article 11(2)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Les règles applicables au secteur des transports en vertu du présent règlement s'appliquent aux appels spécifiques susmentionnés. Lors de la mise en œuvre de ces appels, la priorité maximale est donnée aux projets qui respectent les dotations nationales dans le cadre du Fonds de cohésion.

    Les règles applicables au secteur des transports en vertu du présent règlement s'appliquent aux appels spécifiques susmentionnés. Lors de la mise en œuvre de ces appels, les dotations nationales dans le cadre du Fonds de cohésion .

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 7.

    Amendement 14

    Article 12(1)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    La Commission annule, sauf dans des cas dûment justifiés, le concours financier accordé pour des actions qui n'ont pas démarré dans l'année qui suit la date de commencement de l'action fixée dans les conditions régissant l'octroi du concours.

    La Commission annule, sauf dans des cas dûment justifiés, le concours financier accordé pour des actions qui n'ont pas démarré qui suivent la date de commencement de l'action fixée dans les conditions régissant l'octroi du concours.

    Exposé des motifs

    Cela offrira une plus grande souplesse, qui est nécessaire pour aider les bénéficiaires à surmonter les contraintes liées à la mise en œuvre.

    Amendement 15

    Article 12(2c)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    à la suite d'une évaluation de l'avancement du projet, notamment en cas de retards importants dans la mise en œuvre de l'action.

    à la suite d'une évaluation de l'avancement du projet, notamment en cas de retards importants dans la mise en œuvre de l'action.

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 28.

    Amendement 16

    Article 12(3)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    La Commission peut demander le remboursement du concours financier accordé si, dans les deux ans qui suivent la date d'achèvement de l'action fixée dans les conditions régissant l'octroi du concours, la mise en œuvre de l'action bénéficiant de ce concours n'a pas été achevée.

    La Commission peut demander le remboursement du concours financier accordé si, dans les ans qui suivent la date d'achèvement de l'action fixée dans les conditions régissant l'octroi du concours, la mise en œuvre de l'action bénéficiant de ce concours n'a pas été achevée.

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 28.

    Amendement 17

    Article 12(4)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Avant que la Commission ne prenne l'une des décisions prévues aux paragraphes 1, 2 et 3, elle procède à un examen du dossier et en informe les bénéficiaires concernés afin qu'ils puissent présenter leurs observations dans un délai déterminé.

    Avant que la Commission ne prenne l'une des décisions prévues aux paragraphes 1, 2 et 3, elle procède à un examen du dossier et en informe les bénéficiaires concernés afin qu'ils puissent présenter leurs observations dans un délai .

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 28.

    Amendement 18

    Article 17(1)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    La Commission adopte des programmes de travail pluriannuels et annuels pour chaque secteur. Elle peut également adopter des programmes de travail pluriannuels et annuels qui couvrent plusieurs secteurs. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 24, paragraphe 2.

    La Commission adopte des programmes de travail pluriannuels et annuels pour chaque secteur. . Elle peut également adopter des programmes de travail pluriannuels et annuels qui couvrent plusieurs secteurs. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 24, paragraphe 2.

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 32

    Amendement 19

    Article 17 (nouveau paragraphe 8)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

     

    Exposé des motifs

    Les nouvelles technologies (telles que les infrastructures pour les carburants de substitution) présentent des barrières à l'entrée plus élevées que les infrastructures traditionnelles telles que la route et le rail. Elles sont intégrées dans les nouvelles orientations du RTE-T, mais ne sont pas assorties de clauses de financement dans le MIE. Ces projets sont plus difficiles à financer. En revanche, ils favorisent l'indépendance pétrolière et l'objectif du livre blanc sur les transports qui est de réduire de moitié le nombre de véhicules utilisant un carburant classique dans les villes d'ici 2030. Dès lors, nous estimons qu'il n'est pas cohérent de limiter les subventions accordées à l'innovation dans les transports à 20 %, le plus faible des modes possibles.

    Amendement 20

    Article 17 (nouveau paragraphe 9)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

     

    Amendement 21

    Article 26 (1)

    Texte proposé par la Commission

    Amendement

    Au plus tard à la mi-2018, la Commission élabore un rapport d'évaluation sur la réalisation des objectifs de toutes les mesures (du point de vue des résultats et des incidences) et sur l'efficacité de l'utilisation des ressources et sa valeur ajoutée européenne, en vue d'une décision concernant la reconduction, la modification ou la suspension des mesures. L'évaluation examine en outre les possibilités de simplification, la cohérence interne et externe, la pertinence de tous les objectifs, ainsi que la contribution des mesures aux priorités de l'Union en termes de croissance intelligente, durable et inclusive. Elle tient compte des résultats des évaluations relatives aux incidences à long terme des mesures précédentes.

    Au plus tard à la mi-2018, la Commission élabore un rapport d'évaluation sur la réalisation des objectifs de toutes les mesures (du point de vue des résultats et des incidences) et sur l'efficacité de l'utilisation des ressources et sa valeur ajoutée européenne, en vue d'une décision concernant la reconduction, la modification ou la suspension des mesures. L'évaluation examine en outre les possibilités de simplification, la cohérence interne et externe, la pertinence de tous les objectifs, ainsi que la contribution des mesures aux priorités de l'Union en termes de croissance intelligente, durable et inclusive, . Elle tient compte des résultats des évaluations relatives aux incidences à long terme des mesures précédentes.

    Exposé des motifs

    Voir paragraphe 46.

    Bruxelles, le 19 juillet 2012.

    La présidente du Comité des régions

    Mercedes BRESSO


    (1)  Ce rôle a été mis en exergue dans les conclusions du Conseil européen des 28 et 29 juin 2012 (page 11, «Contribution des politiques européennes à la croissance et à l'emploi»).

    (2)  Règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant la décision no 1639/2006/CE établissant un programme-cadre pour l'innovation et la compétitivité (2007-2013) et le règlement (CE) no 680/2007 déterminant les règles générales pour l'octroi d'un concours financier communautaire dans le domaine des réseaux transeuropéens de transport et d'énergie.

    (3)  L'avis du CdR sur le MIE tient compte de la consultation du Réseau de monitorage de la subsidiarité du Comité des régions. Le rapport de cette consultation est disponible sur le site web du CdR, à l'adresse suivante: http://extranet.cor.europa.eu/subsidiarity/Pages/default.aspx .


    Top