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Document C2005/031/46

    Affaire T-416/04: Recours introduit le 18 octobre 2004 contre le Conseil de l'Union européenne par Anna Kontouli

    JO C 31 du 5.2.2005, p. 23–23 (ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, IT, LV, LT, HU, NL, PL, PT, SK, SL, FI, SV)

    5.2.2005   

    FR

    Journal officiel de l'Union européenne

    C 31/23


    Recours introduit le 18 octobre 2004 contre le Conseil de l'Union européenne par Anna Kontouli

    (Affaire T-416/04)

    (2005/C 31/46)

    Langue de procédure: l'anglais

    Le Tribunal de première instance des Communautés européennes a été saisi le 18 octobre 2004 d'un recours dirigé contre le Conseil de l'Union européenne par Mme Anna Kontouli, représentée par Me V. Arkitidis, élisant domicile à Luxembourg.

    La partie requérante conclut à ce qu'il plaise au Tribunal:

    annuler la décision du Conseil du 16 juillet 2004 rejetant la réclamation introduite par la requérante conformément à l'article 90, paragraphe 2 du statut et ayant pour objet la fixation du coefficient correcteur adéquat pour sa pension;

    condamner le Conseil à lui verser une somme égale à la différence entre les sommes qu'elle a perçues jusqu'à présent au titre de sa pension et celles qui auraient dû lui être versées s'il lui avait été appliqué le coefficient correcteur en vigueur au Royaume-Uni depuis que ses droits à pension ont été établis le 1er mai 2003; cette différence doit être majorée d'intérêts de retard d'un montant égal au taux d'intérêt fixé par la Banque centrale européenne pour ses opérations de refinancement, augmenté de 2 %;

    condamner le Conseil à lui verser des dommages et intérêts d'un montant de 100 000 euros en raison des importants préjudices extra contractuel et moral qu'elle a subis dans le cadre de la procédure administrative précontentieuse ainsi que ses divers échanges écrits et oraux avec les services du Conseil et

    condamner le Conseil de l'Union européenne aux dépens.

    Moyens et principaux arguments:

    La requérante est une ancienne fonctionnaire du Conseil qui perçoit une pension d'invalidité depuis le 1er mai 2003. Après qu'elle ait quitté les services du Conseil, la requérante a informé ce dernier qu'elle avait fixé sa résidence permanente au Royaume-Uni; le Conseil a alors initialement appliqué à la pension perçue par la requérante le coefficient correcteur pour ce pays. Considérant toutefois que la requérante avait fourni des informations contradictoires sur son lieu de résidence, le Conseil a suspendu l'application à la requérante du coefficient correcteur pour le Royaume-Uni en lui appliquant d'abord le coefficient pour la Belgique et ensuite, celui pour la Grèce, son lieu d'origine initial. La requérante a introduit une réclamation qui a été rejetée par la décision litigieuse du 16 juillet 2004.

    La requérante fait valoir au soutien de sa requête qu'elle réside légalement et de manière permanente au Royaume-Uni depuis le 1er mai 2003. Elle est d'avis qu'en statuant différemment, le Conseil a enfreint l'article 82, paragraphe 1 du statut et commis une erreur manifeste d'appréciation. Elle soutient également que le Conseil n'a pas motivé sa décision de manière adéquate et a méconnu le principe général de sécurité juridique en ne répondant pas à ses attentes légitimes. La requérante allègue en outre que le Conseil a enfreint le principe de bonne administration et le devoir de sollicitude qu'il avait à son égard. Enfin, la requérante fait valoir qu'elle a été profondément affectée par l'attitude générale de l'institution défenderesse vis à vis d'elle et par le fait que sa fille a dû abandonner ses études de doctorat en Grèce pour s'établir au Royaume-Uni et y travailler pour l'aider financièrement. La requérante demande à la Cour de lui accorder une compensation pour ce préjudice moral.


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