Choose the experimental features you want to try

This document is an excerpt from the EUR-Lex website

Document 62023CN0285

    Affaire C-285/23, Linte: Demande de décision préjudicielle présentée par l’Ekonomisko lietu tiesa (Lettonie) le 3 mai 2023 — procédure pénale contre A, B, C, Z, F, AS Latgales Invest Holding, SIA Meteor HOLDING, METEOR Kettenfabrik GmbH, SIA Tool Industry, AS Ditton pievadķēžu rūpnīca

    JO C 271 du 31.7.2023, p. 15–16 (BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, GA, HR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)

    31.7.2023   

    FR

    Journal officiel de l'Union européenne

    C 271/15


    Demande de décision préjudicielle présentée par l’Ekonomisko lietu tiesa (Lettonie) le 3 mai 2023 — procédure pénale contre A, B, C, Z, F, AS Latgales Invest Holding, SIA Meteor HOLDING, METEOR Kettenfabrik GmbH, SIA Tool Industry, AS Ditton pievadķēžu rūpnīca

    (Affaire C-285/23, Linte (1))

    (2023/C 271/20)

    Langues de procédure: le letton

    Juridiction de renvoi

    Ekonomisko lietu tiesa (Lettonie)

    Parties à la procédure au principal

    A, B, C, Z, F, AS Latgales Invest Holding, SIA METEOR HOLDING SIA, METEOR Kettenfabrik GmbH, SIA Tool Industry, AS Ditton pievadķēžu rūpnīca

    Partie intervenante: Latvijas Investīciju un attīstības aģentūra

    Questions préjudicielles

    1)

    L’article 24, paragraphe 1, de la directive 2014/41/UE du Parlement européen et du Conseil, du 3 avril 2014, concernant la décision d’enquête européenne en matière pénale (2) doit-il être interprété en ce sens que l’audition d’une personne poursuivie par vidéoconférence comprend également la participation de cette personne poursuivie à un procès pénal dans un autre État membre par vidéoconférence depuis son État membre de résidence?

    2)

    L’article 8, paragraphe 1, de la directive (UE) 2016/343 du Parlement européen et du Conseil, du 9 mars 2016, portant renforcement de certains aspects de la présomption d’innocence et du droit d’assister à son procès dans le cadre des procédures pénales (3), doit-il être interprété en ce sens que le droit de la personne poursuivie à une procédure orale peut également être garanti par la participation de cette personne au procès pénal dans un autre État membre par vidéoconférence à partir de son État membre de résidence?

    3)

    La participation d’une personne poursuivie à un procès dans un autre État membre par vidéoconférence depuis son État membre de résidence est-elle équivalente à sa présence physique à une audience devant la juridiction d’un État membre saisie de l’affaire?

    4)

    En cas de réponse affirmative à la première et/ou à la deuxième question, la vidéoconférence doit-elle être organisée uniquement par l’intermédiaire des autorités compétentes de l’État membre?

    5)

    En cas de réponse négative à la quatrième question, la juridiction d’un État membre saisie de l’affaire peut-elle contacter directement la personne poursuivie se trouvant dans un autre État membre et lui transmettre un lien de connexion à une vidéoconférence?

    6)

    L’organisation d’une vidéoconférence sans le concours des autorités compétentes d’un État membre n’est-elle pas contraire au maintien de l’espace unique de liberté, de sécurité et de justice de l’Union européenne?


    (1)  Le nom de la présente affaire est un nom fictif. Il ne correspond au nom réel d’aucune partie à la procédure.

    (2)  JO 2014, L 130, p. 1.

    (3)  JO 2016, L 65, p. 1.


    Top