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Document C2006/108/59
Case F-22/06: Action brought on 6 March 2006 — Vienne and Others v European Parliament
Affaire F-22/06: Recours introduit le 6 mars 2006 — Vienne e.a./Parlement européen
Affaire F-22/06: Recours introduit le 6 mars 2006 — Vienne e.a./Parlement européen
JO C 108 du 6.5.2006, p. 32–32
(ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, IT, LV, LT, HU, NL, PL, PT, SK, SL, FI, SV)
6.5.2006 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 108/32 |
Recours introduit le 6 mars 2006 — Vienne e.a./Parlement européen
(Affaire F-22/06)
(2006/C 108/59)
Langue de procédure: le français
Parties
Parties requérantes: Philippe Vienne (Bascharage, Luxembourg) et autres [représentants: G. Bounéou et F. Frabetti, avocats]
Partie défenderesse: Parlement européen
Conclusions de la partie requérante
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annuler la décision explicite du 14 novembre 2005 par laquelle le Parlement européen refuse aux requérants l'assistance au titre de l'article 24 du statut; |
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condamner le Parlement européen à la réparation solidaire des dommages subis de ce fait par les requérants; |
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condamner le Parlement européen aux dépens. |
Moyens et principaux arguments
Les requérants, tous fonctionnaires ou agents du Parlement européen, avaient demandé le transfert de leurs droits à pension acquis en Belgique vers le système Communautaire, conformément aux dispositions d'une loi belge adoptée en 1991. En 2003, la Belgique a adopté une nouvelle loi qui, selon les requérants, prévoit des conditions plus favorables pour ce type de nouveaux transferts. Toutefois, les requérants, ayant déjà procédé au transfert de leurs droits, ne pouvaient pas bénéficier des dispositions de la loi de 2003.
Les requérants ont donc introduit une demande visant à obtenir l'assistance prévue par l'article 24 du statut. Le Parlement européen, qui n'entendait pas assister ses fonctionnaires et agents temporaires à obtenir lesdits transferts, a rejeté leur demande par décision du 14 novembre 2005.
Par leur recours, les requérants attaquent cette décision, qu'ils qualifient de refus d'assistance en violation de l'article 24 du statut. Outre ce dernier article, ils invoquent à l'appui de leurs prétentions la violation du devoir de sollicitude, du principe de non-discrimination, de l'interdiction du procédé arbitraire, de l'obligation de motivation, de la confiance légitime, de la règle «patere legem quam ipse fecisti» ainsi qu'un abus de pouvoir.