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Document 62002CJ0009
Judgment of the Court (Fifth Chamber) of 11 March 2004.#Hughes de Lasteyrie du Saillant v Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie.#Reference for a preliminary ruling: Conseil d'État - France.#Freedom of establishment - Article 52 of the EC Treaty (now, after amendment, Article 43 EC) - Tax legislation - Transfer of residence for tax purposes to another Member State - Methods of taxing increased value of securities.#Case C-9/02.
Arrêt de la Cour (cinquième chambre) du 11 mars 2004.
Hughes de Lasteyrie du Saillant contre Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie.
Demande de décision préjudicielle: Conseil d'État - France.
Liberté d'établissement - Article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE) - Législation fiscale - Transfert du domicile fiscal dans un autre État membre - Modalités d'imposition des plus-values de valeurs mobilières.
Affaire C-9/02.
Arrêt de la Cour (cinquième chambre) du 11 mars 2004.
Hughes de Lasteyrie du Saillant contre Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie.
Demande de décision préjudicielle: Conseil d'État - France.
Liberté d'établissement - Article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE) - Législation fiscale - Transfert du domicile fiscal dans un autre État membre - Modalités d'imposition des plus-values de valeurs mobilières.
Affaire C-9/02.
Recueil de jurisprudence 2004 I-02409
ECLI identifier: ECLI:EU:C:2004:138
«Liberté d'établissement – Article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE) – Législation fiscale – Transfert du domicile fiscal dans un autre État membre – Modalités d'imposition des plus-values de valeurs mobilières»
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(Traité CE, art. 52 (devenu, après modification, art. 43 CE))
ARRÊT DE LA COUR (cinquième chambre)
11 mars 2004(1)
«Liberté d'établissement – Article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE) – Législation fiscale – Transfert du domicile fiscal dans un autre État membre – Modalités d'imposition des plus-values de valeurs mobilières»
Dans l'affaire C-9/02, ayant pour objet une demande adressée à la Cour, en application de l'article 234 CE, par le Conseil d'État (France) et tendant à obtenir, dans le litige pendant devant cette juridiction entre Hughes de Lasteyrie du Saillantet
Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, une décision à titre préjudiciel sur l'interprétation de l'article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE),LA COUR (cinquième chambre),,
considérant les observations écrites présentées:
ayant entendu les observations orales de M. de Lasteyrie du Saillant, représenté par Mes E. Ginter et B. Michaud, avocat, du gouvernement français, représenté par MM. P. Boussaroque et J.-L. Gautier, en qualité d'agent, du gouvernement néerlandais, représenté par Mme S. Terstal, en qualité d'agent, et de la Commission, représentée par MM. R. Lyal et C. Giolito, à l'audience du 13 février 2003,
ayant entendu l'avocat général en ses conclusions à l'audience du 13 mars 2003,
rend le présent
Par ces motifs,
LA COUR (cinquième chambre),
statuant sur la question à elle soumise par le Conseil d’État, par décision du 14 décembre 2001, dit pour droit: Le principe de la liberté d’établissement posé par l’article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE) doit être interprété en ce sens qu’il s’oppose à ce qu’un État membre institue, à des fins de prévention d’un risque d’évasion fiscale, un mécanisme d’imposition des plus-values non encore réalisées, tel que celui prévu à l’article 167 bis du code général des impôts français, en cas de transfert du domicile fiscal d’un contribuable hors de cet État.
Timmermans |
La Pergola |
von Bahr |
Le greffier |
Le président |
R. Grass |
V. Skouris |