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Document 52012SC0205
COMMISSION STAFF WORKING DOCUMENT EXECUTIVE SUMMARY OF THE IMPACT ASSESSMENT Accompanying the document Proposal for a Directive of the European Parliament and of the Council on the collective management of copyright and related rights and multi-territorial licensing of rights in musical works for online uses in the internal market
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/* /2012/0205 final */
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION
RESUME DE L'ANALYSE D'IMPACT
Accompagnant le document:
Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil
concernant la gestion collective des droits d'auteur et des droits voisins et la concession
de licences multiterritoriales de droits portant sur des oeuvres musicales en vue de leur
utilisation en ligne dans le marché intérieur
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RESUME DE L'ANALYSE D'IMPACT Accompagnant le document: Proposition de directive du Parlement européen et du
Conseil concernant la gestion collective des droits
d'auteur et des droits voisins et la concession de licences multiterritoriales
de droits portant sur des œuvres musicales en vue de leur utilisation en ligne
dans le marché intérieur 1. Introduction Les industries de la création contribuent de manière
significative au PIB, à l'emploi et à la croissance dans l'UE. La distribution
des biens et services protégés par le droit d’auteur (des livres, des films, de
la musique enregistrée…), exige la concession de licences de droits par
différents titulaires de droits (par exemple, les auteurs, les artistes
interprètes ou exécutants ou les producteurs). Les sociétés de gestion
collective sont souvent indispensables pour faciliter la concession de licences
de ces droits, notamment lorsqu'il n'est pas possible ou pratique que les
titulaires concèdent directement des licences. Le rôle des sociétés de gestion
collective est également essentiel aux yeux de nombreux utilisateurs
commerciaux, qu'ils soient actifs dans les formes d'exploitation
traditionnelles (par exemple, la radiodiffusion, la retransmission par câble)
ou dans les nouvelles formes d’exploitation (par exemple, les services de
téléchargement et de diffusion en mode continu). En outre, ces sociétés jouent
un rôle clé dans la protection et la promotion de la diversité des expressions
culturelles, en permettant aux répertoires les plus restreints et les moins
connus d'accéder au marché. La gestion collective des droits a une dimension de marché
unique. Même lorsque des sociétés de gestion collective concèdent des licences
limitées à leur propre territoire, ces licences couvrent normalement les
titulaires de droits de ce pays et les titulaires de droits d'autres États
membres de l'UE. En ce qui concerne les utilisations en ligne, les sociétés de
gestion collective sont de plus en plus sollicitées pour concéder des licences
couvrant plusieurs États membres, voire tous. La mesure dans laquelle les différents titulaires de droits
et secteurs recourent à la gestion collective varie, essentiellement en
fonction de la préférence des titulaires de droits et des besoins et pratiques
des différents secteurs. Ce sont les auteurs, en particulier ceux d'œuvres
musicales (compositeurs et paroliers), qui y recourent le plus. 2. Définition du problème L'analyse d'impact fait ressortir deux types de problèmes:
ceux concernant le fonctionnement des sociétés de gestion collective en général
(quelle que soit la catégorie de titulaires de droits qu'elles représentent ou
la catégorie de droits qu'elles gèrent) et ceux propres à la fourniture de
licences multiterritoriales pour l'exploitation en ligne des œuvres musicales.
Ces problèmes sont reliés entre eux puisque les problèmes d'octroi de licences
découlent, dans une large mesure, de l'incapacité des titulaires de droits à
accéder à l'information et à exercer un contrôle effectif sur certaines
sociétés. En ce sens, le deuxième problème (octroi des licences) ne pourra être
résolu que si le premier l'est. 2.1. Le fonctionnement général des sociétés de
gestion collective Un acquis considérable en matière de droit d'auteur a été constitué
au fil des années pour faciliter le fonctionnement du marché unique. Cet acquis
traite presque exclusivement de la définition des droits, des limitations et
des exceptions, ainsi que des dispositions s'y rapportant. La gestion des
droits est à peine abordée dans les directives sur le droit d'auteur, dont
aucune n'encadre le fonctionnement des sociétés de gestion collective. La Cour
de justice de l'Union européenne (CJUE) et la Commission ont établi, sur la
base du droit de la concurrence, des principes importants de leur gouvernance
et de leur transparence , mais ceux-ci ne sont pas appliqués de manière
uniforme et appropriée dans l'UE. Les méthodes de réglementation de la gestion collective des
droits varient d'un État membre à l'autre et, au cours des dernières années, de
nombreux éléments ont révélé que le contrôle du fonctionnement d’un certain
nombre de sociétés de gestion collective était insuffisant. Les titulaires de
droits, notamment les titulaires non nationaux, ne sont pas pleinement informés
des activités de leurs sociétés et ne sont pas en mesure d'exercer un contrôle
satisfaisant sur elles, en particulier en ce qui concerne la perception, le
traitement et la distribution des redevances. Une mauvaise gestion financière a
également été constatée dans certaines sociétés; des redevances dues à des
titulaires de droits s'accumulent sans qu'il y ait beaucoup de vérifications
et/ou sont mal gérées. Parmi les associations d'auteurs, les éditeurs, les
utilisateurs commerciaux et les consommateurs consultés, nombreux sont ceux à
penser que des mesures spécifiques doivent être prises dans les domaines de la
gouvernance et de la transparence, tandis que les sociétés de gestion
collective considèrent que l’auto-régulation suffit. Pour les titulaires de droits, le manque d'efficacité des
sociétés de gestion collective est synonyme d'occasions manquées (octroi de
licences) et de fortes déductions sur leurs redevances. Pour les utilisateurs,
le manque de transparence et de responsabilisation conduit à des services de
moindre qualité et, dans certains cas, à des licences plus coûteuses. 2.2. La concession de licences
multiterritoriales pour l’exploitation en ligne des œuvres musicales Les prestataires de services en ligne doivent souvent
obtenir des licences multiterritoriales pour un répertoire musical agrégé ou
entier afin de lancer leurs services. Actuellement, ils doivent combiner un
certain nombre de licences multiterritoriales (octroyées par des sociétés de
gestion collective et des agents d'éditeurs de musique) avec des licences
territoriales (octroyées par des sociétés de gestion collective), ce qui est
contraignant et limite souvent le champ d'application territorial des services
en ligne. Plusieurs des parties prenantes consultées, notamment des utilisateurs
commerciaux, des éditeurs et des producteurs de disques, se plaignent de cette
situation et préconisent une amélioration dans l’octroi des licences
multiterritoriales pour l’exploitation en ligne des œuvres musicales. Si plusieurs facteurs contribuent à la fragmentation
territoriale des services de musique en ligne (les décisions commerciales des
prestataires de services par exemple), les modalités d’octroi de licences
jouent un rôle important à cet égard. La concession de licences de droits d'auteur
pour l'utilisation en ligne d'œuvres musicales, en vue notamment de couvrir
l'intégralité du répertoire («agrégation»), s'avère difficile, longue et
coûteuse[1]
pour les utilisateurs commerciaux (en particulier ceux de petite taille et les
nouveaux). Elle n'est pas adaptée à un marché qui évolue très rapidement. Cet
aspect est important pour les utilisateurs commerciaux qui comptent sur une
agrégation du répertoire et une simplification de l'autorisation et de l'octroi
de licences des droits. De nombreuses sociétés ne sont pas équipées pour gérer
l'octroi de licences multiterritoriales en ligne, qui est difficile et coûteux
(gérer un répertoire sur de multiples juridictions, interagir avec des
prestataires de services multiterritoriaux et de grande envergure, et traiter
les données sur l’utilisation dans différentes juridictions). Entrer sur le
marché sans les capacités et les ressources techniques nécessaires entraîne
d’autres problèmes (erreur ou doublon dans la facturation, retards importants
dans la facturation des utilisateurs et dans les paiements aux titulaires de
droits). En outre, l'octroi de licences multiterritoriales fait l’objet d’une
insécurité juridique en ce qui concerne l'application de l'acquis, ainsi que la
possibilité pour les sociétés de gestion collective d'offrir des licences
couvrant plusieurs pays de l'UE et/ou à des preneurs établis dans d'autres
États membres. En conséquence, certains prestataires peuvent choisir de
lancer leurs services dans un seul État membre, ou dans quelques-uns, ce qui
les prive du nombre de consommateurs plus important offert par le marché unique
du numérique. À l'inverse, certains prestataires peuvent choisir de lancer
leurs services sur la base d'un seul grand répertoire, qui peut être obtenu au
moyen d'un plus petit nombre de licences. Ce choix serait nuisible aux
répertoires locaux et aux répertoires de niche et à la diversité culturelle. En
conséquence, les consommateurs bénéficient d'un accès inégal au large éventail
et aux différents types de services de musique offerts sur le territoire de
l'UE. Et les titulaires de droits ne voient pas leurs revenus augmenter grâce à
des consommateurs qui accèdent à leurs œuvres par l’intermédiaire de nouveaux
services et dans tout le marché unique. 3. subsidiarité La mise en œuvre
d'une action européenne se justifie par la nature transnationale du problème.
Pour toutes les sociétés de gestion collective, une part significative des
perceptions découle de répertoires non nationaux lorsqu’elles représentent les
droits de titulaires étrangers. Afin de protéger les intérêts des titulaires de
droits de l’UE, tous les flux des redevances, notamment transfrontières,
doivent être transparents et comptabilisés. Il est également dans l'intérêt des
utilisateurs commerciaux dans l'ensemble de l'UE que les sociétés de gestion
collective fonctionnent de manière efficiente. Cet objectif ne pourra être
atteint que si des règles de base communes régissent la perception et la
distribution des redevances de manière cohérente dans l'ensemble de l'UE. Faciliter la
concession de licences multiterritoriales pour l’utilisation d'œuvres musicales
dans les services en ligne et l'agrégation des répertoires constitue une
question transfrontière par nature, dont il est évident qu'elle peut être mieux
résolue au niveau de l’UE. Un cadre européen garantirait que les utilisateurs,
les titulaires de droits et les consommateurs puissent bénéficier des
possibilités offertes par le marché unique du numérique. 4. Objectifs L'objectif de l'initiative est d'assurer la contribution de
la gestion collective des droits au développement du marché unique, en
instaurant un cadre cohérent et efficace de gouvernance et de transparence pour
la gestion collective des droits et en améliorant l'offre des licences
multiterritoriales pour les œuvres musicales. Les consommateurs bénéficieront
ainsi d'un meilleur accès à un éventail plus large de biens et de services
culturels. Les utilisateurs commerciaux profiteront du meilleur fonctionnement
et de la transparence accrue des sociétés de gestion collective et, dans
l’environnement en ligne, d'un cadre qui facilite l'accès aux licences pour la
fourniture de services de musique dans l'ensemble de l'UE. Les titulaires de
droits maximiseront leurs bénéfices car ils pourront faire la promotion de
leurs œuvres à une plus grande échelle. La diversité culturelle sera favorisée
par la disponibilité d’un répertoire vaste et varié. Par conséquent, les
citoyens européens auront accès à davantage de contenus et de services, y
compris à travers les frontières. 5. Options relatives à la transparence et au contrôle dans
les sociétés de gestion collective 5.1. Options Quatre options ont été analysées, y compris l’option «statu
quo». L'option A2 (meilleure application de la législation) ne contient aucune
intervention législative et se fonde exclusivement sur l'application des règles
existantes dans l’UE et dans les États membres. L’option A3 (codification des
principes existants) prévoit la codification des règles existantes de l'UE et
la formulation de recommandations non contraignantes en ce qui concerne la
gestion collective des droits. L'option A4 (cadre de gouvernance et de
transparence) permet de compléter l’option A3 par des règles basées sur des
principes qui «comblent les lacunes» et spécifiquement adaptées à la nature de
la gestion collective des droits (transparence des opérations financières et
participation des titulaires de droits dans le processus décisionnel). La
sous-option A4a permet de combiner l’intervention réglementaire avec l'autorégulation
du secteur. La sous-option A4b prévoit une législation plus complète, en créant
un cadre juridique exhaustif pour toutes les sociétés de gestion collective en
Europe. 5.2. Incidences Une meilleure
application de la législation permettrait d’améliorer la surveillance
réglementaire des sociétés de gestion collective, mais les problèmes de
gouvernance ne seraient résolus que dans une certaine mesure et, en
conséquence, le contrôle exercé par les titulaires de droits sur les sociétés
de gestion collective ne serait pas sensiblement plus performant. L’option A3
serait plus efficace car elle permettrait de créer un cadre de base en matière
de gouvernance et de transparence, mais elle n'améliorerait pas la qualité dans
des domaines clés tels que la gestion financière. L'option A4 permettrait aux
titulaires de droits d'accéder à des informations de référence détaillées et
précises sur les performances des sociétés, notamment des informations
financières, et garantirait la participation effective des titulaires de droits
au processus décisionnel. La sous-option A4a et la sous-option A4b pourraient
produire des résultats similaires, mais l'expérience passée soulève des doutes
quant à l'efficacité de la sous-option A4a, tandis que la sous-option A4b ne laisserait
aucune marge de manœuvre aux États membres pour réglementer le fonctionnement
des sociétés de gestion collective. 5.3. Coûts L'option A2 n'engendrerait pas de coûts de conformité pour
les sociétés de gestion collective puisqu'elle ne suppose pas d'intervention
législative. La charge reposerait sur la Commission et les autorités nationales
chargées de l'application de la législation. L'option A3 nécessiterait la mise
en place de mécanismes de résolution des litiges pour les titulaires de droits
et les utilisateurs (les coûts réels varieraient en fonction de la nature du
mécanisme choisi). Les coûts de l’option A4, qui est l'option privilégiée,
seraient relativement plus élevés puisqu'elle combine l’option A3 avec des
éléments complémentaires. La plupart des coûts supplémentaires de l'option A4
seraient liés à l’application de nouvelles règles relatives à la gestion des
fonds (aucune donnée n’est disponible pour en estimer le coût) et à
l’information financière et à l'audit (leur coût annuel est estimé à environ
4,1 millions d'euros en moyenne pour toutes les sociétés de gestion
collective de l'UE). Toutefois, le coût de l'option A4 doit être mis en rapport
avec les gains d’efficacité que cette option permet. Les coûts de la
sous-option A4a dépendent de la portée des règles convenues entre les parties
prenantes. La sous-option A4b entraînerait les coûts de mise en conformité les
plus élevés. 6. Options relatives à la fourniture de licences
multiterritoriales pour l’utilisation en ligne des œuvres musicales 6.1. Options Cinq options ont été analysées, y compris l’option «statu
quo». L'option B2 (passeport européen de licence) favorise l'agrégation des
répertoires pour l'utilisation en ligne des œuvres musicales au niveau de l’UE,
ainsi que la concession de licences de droits à travers des infrastructures de
licences multiterritoriales efficaces et réactives. Pour ce faire, elle exige
que les sociétés de gestion collective souhaitant obtenir une licence pour les
droits en ligne d'œuvres musicales sur une base multiterritoriale respectent un
ensemble prédéfini de conditions destinées à garantir des capacités suffisantes
en matière de traitement des données et de facturation, la conformité avec
certaines normes en matière de transparence concernant les titulaires de droits
et les utilisateurs et des moyens pour recourir à un mécanisme de résolution
des litiges. Le droit d'ajouter un répertoire à une «entité disposant d'un
passeport» permet d'assurer que tous les titulaires de droits peuvent voir
leurs droits accordés sur une base multiterritoriale. L'option B3 (octroi direct de licences parallèles) donne la
possibilité aux titulaires de droits d'octroyer des licences directement aux
utilisateurs, parallèlement à leur affiliation à une société de gestion
collective. Pour ce faire, les mandats des sociétés de gestion collective
deviennent non exclusifs et le titulaire de droits ne doit donc plus retirer
ses droits d'une société pour concéder des licences lui-même. L’option B4 (extension de l'octroi collectif des licences et
principe du pays d'origine) présume que chaque société de gestion collective
d'auteurs a le pouvoir de concéder des licences générales pour l'utilisation en
ligne couvrant l'intégralité du répertoire, sous réserve que les titulaires de
droits (et d'autres sociétés) puissent se retirer de telles licences. Cette
règle est liée au principe du pays d'origine de manière que la ou les licences
soient obtenues conformément à la législation d'un seul État membre. L'option B5 (portail centralisé) permet aux sociétés de
gestion collective de mettre en commun leurs répertoires sur un portail central
en vue de la concession de licences multiterritoriales. Cette option permet la
création d'une organisation paneuropéenne disposant d'un monopole de facto et
pose a priori des problèmes de concurrence. Les incidences de cette option
n'ont donc pas été analysées. 6.2. Incidences L'option B2
entraînerait l'agrégation des répertoires dans les entités qui concèdent les
licences et permettrait à toutes les sociétés de gestion collective de concéder
des licences pour leur répertoire sur une base multiterritoriale par
l'intermédiaire de ces entités. L'option B3 permettrait aux titulaires de
droits de concéder directement des licences parallèles, flexibles et adaptées à
des services en ligne, et de bénéficier de meilleurs services de gestion. Mais
elle risquerait également de créer un système d'octroi de licences à deux
niveaux, qui classerait le répertoire plus restreint, local ou de niche au
niveau inférieur, ce qui aurait une influence négative sur la diversité
culturelle. L’option B4 placerait en principe toutes les sociétés locales en
position d'administrer les droits pour l'intégralité du répertoire sur une base
multiterritoriale, sans garantir que ces sociétés de gestion collective sont en
mesure de fournir des licences appropriées aux utilisateurs ou que les droits
des titulaires sont gérés correctement. En outre, les sociétés de gestion
collective et les titulaires de droits qui concèdent déjà des licences
multiterritoriales pourraient se retirer des sociétés locales (engendrant
d'autres morcellements). 6.3. Coûts L’option B2 entraînerait des coûts pour ces «entités
disposant d'un passeport», mais les services de gestion des droits fournis
deviendraient plus efficaces. Seules les entités les mieux placées pour couvrir
ces coûts seraient censées les supporter, tandis que les autres sociétés
pourraient utiliser leurs services. L'option B3 serait l'option la moins
coûteuse car sa seule exigence serait que les mandats des sociétés de gestion
collective deviennent non exclusifs. L'option B4 obligerait les États membres à
renforcer la surveillance des sociétés concédant des licences étendues et
entraînerait des coûts pour les sociétés de gestion collective (notification
des États membres et changement de leurs statuts afin de protéger les droits
des titulaires «non représentés») et pour les titulaires de droits et les
sociétés qui devraient se retirer pour mener leurs propres activités de
concession de licences multiterritoriales. 7. Choix de la stratégie Un cadre de gouvernance et de transparence (option A4)
combiné avec le passeport européen de licence (option B2) constitue le moyen le
plus approprié de réaliser les objectifs. 8. Choix de l'instrument Il convient de noter qu'une directive garantit le mieux
l'application de normes efficaces et cohérentes en matière de gouvernance et de
transparence dans l'ensemble de l'UE, tout en permettant aux États membres
d'adapter leur système juridique existant. Elle permet également différents
degrés d'harmonisation en fonction des aspects spécifiques abordés, ce qui est
particulièrement important compte tenu des domaines à la fois différents et
connexes qui seront réglementés. 9. Suivi et évaluation La Commission organisera, immédiatement après l'adoption de
la proposition, des ateliers de transposition avec des représentants des États
membres afin de les aider dans le processus de transposition et de faciliter
les échanges d’informations. À moyen et à long terme, la Commission se concentrera sur le
suivi, sur la base d'une série d'indicateurs bien définie, des effets directs,
tels que l’amélioration de la transparence et de la gouvernance dans les
sociétés de gestion collective et la facilité d'obtention de licences
multiterritoriales. Une première évaluation globale pourrait avoir lieu cinq ans
après la date de transposition. [1] Ces
difficultés sont propres à ce domaine, en partie parce que les autres secteurs
et titulaires de droits ont beaucoup moins recours à la gestion collective pour
la concession de licences de droits en ligne et en partie en raison de la
manière dont la gestion des droits sur les œuvres musicales a évolué en Europe.