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Document 52011SC1139
COMMISSION STAFF WORKING PAPER EXECUTIVE SUMMARY OF THE IMPACT ASSESSMENT
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RESUME DE L'ANALYSE D'IMPACT
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RESUME DE L'ANALYSE D'IMPACT
/* SEC/2011/1139 final */
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RESUME DE L'ANALYSE D'IMPACT /* SEC/2011/1139 final */
{COM(2011)611
final} {COM(2011)612
final} RÉSUMÉ Le présent document résume l’analyse d’impact des propositions
de règlement portant dispositions sur le Fonds européen de développement
régional (FEDER), le Fonds de cohésion et l’objectif «Coopération territoriale
européenne». Il s’inscrit dans un ensemble d’analyses d’impact qui comprend
également l’analyse d’impact de la proposition de règlement portant
dispositions communes relatives au Fonds européen de développement régional, au
Fonds social européen, au Fonds de cohésion, au Fonds européen agricole pour le
développement rural et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la
pêche relevant du Cadre stratégique commun, portant dispositions générales
applicables au Fonds européen de développement régional, au Fonds social
européen et au Fonds de cohésion, et abrogeant le règlement (CE)
n° 1083/2006 (le règlement portant dispositions communes), et l’analyse d’impact
de la proposition de règlement relatif au FSE.
1.
Définition du problème
La politique régionale européenne a un rôle important à jouer
dans la mobilisation des ressources locales et le développement du potentiel
endogène. Toutefois, comme l’a souligné le réexamen du budget, «le budget de
l’UE devrait être utilisé pour financer les biens publics de l’UE, les actions
que les États membres et les régions ne peuvent pas financer eux-mêmes, ou dans
les domaines où il peut garantir de meilleurs résultats». L’AI se concentre exclusivement sur les trois domaines dans
lesquels l’expérience a démontré la nécessité de procéder à des modifications.
1.1.
Soutien aux entreprises
Le soutien aux entreprises au titre de la politique de
cohésion a produit des résultats significatifs. Des données concrètes montrent
que, durant la période 2000-2006, la politique de cohésion a contribué à créer
au moins 1 million d’emplois bruts dans le cadre des projets soutenus.
Néanmoins, cette politique ne se concentre pas assez sur les PME et
l’innovation. Les PME souffrent particulièrement des difficultés d’accès au
financement sur le marché de l’investissement. Les raisons de soutenir les
grandes entreprises sont différentes, car celles-ci ne connaissent généralement
pas ce problème. Les faits montrent que l’aide directe aux PME est plus
efficace, tandis que «pour les grandes entreprises, l’éviction de
l’investissement privé peut l’emporter sur les effets positifs». Le financement
d’investissements productifs de grandes entreprises qui auraient pu se passer d’une
intervention publique a suscité des critiques selon lesquelles ces fonds
bénéficient à des entreprises qui n’en ont pas vraiment besoin et évincent
l’investissement privé au lieu d’apporter une valeur ajoutée. Les priorités de l’appui aux entreprises varient selon les
États membres: certains mettent nettement l’accent sur le soutien aux
investissements, tandis que d’autres préfèrent intervertir plus indirectement,
sur l’innovation par exemple. Dans d’autres États encore, le soutien apporté en
dehors du domaine de l’innovation continue toutefois de jouer un rôle de premier
plan. L’actuel champ d’intervention du FEDER est défini de manière trop large
et permet d’accorder une aide générale aux entreprises pour stimuler
l’entrepreneuriat dans tous les secteurs, qu’il existe ou non une défaillance
du marché dans le secteur concerné et indépendamment de la contribution dudit
secteur à la croissance et à l’emploi. En conséquence, les principaux problèmes liés à l’actuel champ
d’action du FEDER sont la portée trop générale de l’aide aux entreprises et la
nécessité d’optimiser l’efficacité et la valeur ajoutée de l’aide aux
entreprises.
1.2.
Soutien à l’investissement dans les infrastructures
Le principal problème relevé au niveau du financement des
infrastructures de transport dans l’actuelle politique de cohésion est l’incapacité
à assurer une concentration suffisante sur les priorités de l’Union. Les fonds
alloués au titre de la politique de cohésion ont certes été concentrés sur les
priorités définies dans les lignes directrices relatives au réseau
transeuropéen de transport (RTE-T), mais pas nécessairement sur celles
initialement considérées comme présentant la plus forte valeur ajoutée
européenne. L’enjeu de la politique de cohésion sera d’apporter, jusqu’en 2020,
une contribution effective aux besoins d’investissement dans les infrastructures
de base du RTE-T (30 milliards d’euros) dans les pays bénéficiaires du
Fonds de cohésion. Il est également important d’améliorer la coordination des
différents instruments de l’Union intervenant dans le financement du RTE-T.
Jusqu’ici, le programme RTE-T s’est concentré sur des mesures connexes telles
que le financement d’études de faisabilité et le Fonds de cohésion a axé son
intervention sur les investissements dans les infrastructures. La question de
la coordination est devenue particulièrement pertinente du fait que le champ
d’action du Fonds de cohésion, tel que défini par le traité, couvre les
investissements matériels dans le RTE-T, qui seront également financés par le
nouveau mécanisme pour l’interconnexion en Europe (Connecting Europe Facility,
CEF).
1.3.
Coopération territoriale
La valeur ajoutée de la coopération territoriale
européenne réside dans le fait qu’elle permet de mener les actions conjointes
requises pour répondre à des enjeux qui, de plus en plus, dépassent les
frontières nationales et régionales: ·
problèmes transfrontaliers; ·
échange de bonnes pratiques; ·
coopération visant des économies d’échelle ou une masse critique; ·
coopération destinée à améliorer la gouvernance; ·
coopération en matière de sécurité et de stabilité aux frontières
extérieures de l’Union, et relations mutuellement bénéfiques. L’objectif de coopération territoriale européenne est financé
par le FEDER. Il est doté d’un budget total de 8,7 milliards d’euros,
soit 2,5 % de l’enveloppe allouée à la politique de cohésion pour
2007-2013. Malgré leur capacité d’intervention dans les domaines
susmentionnés, les programmes relevant de la coopération territoriale
européenne peuvent encore être améliorés du point de vue: ·
de l’absence de priorités stratégiques, qui se traduit par des
stratégies d’intervention très générales qui rendent difficile la réalisation d’objectifs
concrets clairement définis; ·
de l’absence de coordination en vue de trouver l’équilibre entre
les exigences des règlements de l’Union et les cadres juridiques des États
membres impliqués.
1.4.
Justification de l’action de l’Union européenne
L’action
de l’Union se justifie à la fois par les objectifs énoncés à l’article 174
du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) et par le principe
de subsidiarité. La qualité pour agir émane de l’article 3 du traité sur
l’Union européenne, qui dispose que «[l’Union] promeut la cohésion économique,
sociale et territoriale, et la solidarité entre les États membres», ainsi que de l’article 175 TFUE qui prévoit
explicitement que l’Union recourt aux Fonds structurels à cet effet, et à
l’article 177 TFUE qui définit le rôle du Fonds de cohésion.
2.
Objectifs
L’objectif général est défini à l’article 176 du
TFUE, qui dispose que le FEDER «est destiné à contribuer à la correction des
principaux déséquilibres régionaux dans l’Union par une participation au
développement et à l’ajustement structurel des régions en retard de
développement et à la reconversion des régions industrielles en déclin». En
vertu de l’article 177 TFUE, l’objectif du Fonds de cohésion est de
financer des «projets dans le domaine de l’environnement et dans celui des
réseaux transeuropéens en matière d’infrastructure des transports». Étant donné l’étendue de la présente AI, les objectifs spécifiques
sont de veiller à ce que les fonds du FEDER et du Fonds de cohésion soient
dépensés:
de manière
efficace;
de manière
efficiente;
de manière à
créer une forte valeur ajoutée européenne.
Les objectifs opérationnels, liés aux différents
aspects examinés, sont les suivants:
soutien aux
entreprises: veiller à ce que l’aide à l’investissement apportée aux
entreprises favorise une croissance durable et l’emploi et à ce que
l’appui à l’innovation contribue au développement du potentiel local et
régional;
investissements
dans les infrastructures: veiller à une focalisation suffisante sur les
priorités européennes;
coopération
territoriale: veiller à une focalisation suffisante sur les priorités
européennes et à la possibilité, pour les États membres et les régions, de
choisir des objectifs thématiques.
3.
Options
Les différentes options envisagées dans l’analyse d’impact
visent à résoudre le problème du champ d’intervention eu égard aux objectifs
définis. Elles reflètent diverses possibilités, d’une adaptation modérée des
dispositions actuelles à des changements plus radicaux.
3.1.1.
Option 1: Statu quo
·
Le FEDER conserverait un champ d’intervention large axé sur les
investissements productifs et le développement du potentiel endogène. ·
Une aide directe serait octroyée principalement, mais pas
exclusivement, aux PME.
3.1.2.
Option 2: Soutien aux grandes entreprises plus ciblé sur la R–D,
l’innovation et les technologies de base essentielles
·
Les investissements productifs généraux destinés à créer et à
sauvegarder des emplois seraient limités aux PME. ·
Les grandes et les petites entreprises bénéficieraient d’un appui
au développement du potentiel endogène reposant sur un soutien au développement
régional et local, ainsi qu’à la recherche et à l’innovation.
3.1.3.
Option 3: Les grandes entreprises ne bénéficient d’aucune
subvention et les PME ne peuvent recourir qu’aux prêts et au financement par
fonds propres
·
L’aide aux investissements productifs ne s’appuierait plus sur
des subventions mais sur des instruments de financement novateurs.
3.2.
Champ d’application du soutien aux infrastructures au titre du
FEDER et du Fonds de cohésion
3.2.1.
Option 1: Statu quo
·
Le FEDER et le Fonds de cohésion continueraient à financer des
infrastructures essentielles dans toutes les régions de l’Union, en concentrant
les fonds dans les régions moins développées. Seuls les États membres pauvres
pourraient prétendre à des financements au titre du Fonds de cohésion. ·
Dans les régions moins développées, l’accent serait placé sur les
projets prioritaires d’intérêt européen définis par le nouveau cadre RTE-T et
sur les infrastructures secondaires. ·
Le programme RTE-T continuerait à financer des projets
d’infrastructure présentant une forte valeur ajoutée européenne dans les
régions développées, en se concentrant notamment sur des interventions connexes
(études de faisabilité, par exemple). ·
Les programmes opérationnels nationaux couvriraient les
investissements dans les infrastructures, les priorités étant définies à
l’échelle nationale.
3.2.2.
Option 2: Renforcement de la focalisation sur les priorités
européennes dans le contexte des projets majeurs d’investissement dans les
infrastructures dans les régions moins développées, et sur le mécanisme pour
l’interconnexion en Europe dans les régions plus développées
Le Fonds de
cohésion financerait des investissements dans les infrastructures relevant
des priorités européennes stratégiques. Seuls les États membres plus
pauvres pourraient y prétendre.
Le FEDER
ciblerait des projets d’intérêt national ou régional.
Les projets
majeurs d’investissement dans les infrastructures seraient couverts par
les programmes nationaux, et l’alignement des investissements sur les
priorités de l’Union serait assuré par une liste contraignante de projets
d’investissement stratégiques à réaliser d’ici 2020. Ces projets seraient
sélectionnés et négociés avec les États membres et inclus dans les
contrats de partenariat. Des fonds seraient réservés à ces projets.
Des
conditions préalables en matière de planification stratégique viendraient
compléter l’accent mis sur les investissements stratégiques dans les
transports durables.
Les
investissements d’importance nationale et régionale seraient hiérarchisés
en fonction de leur contribution à la durabilité et au réseau.
Le mécanisme
pour l’interconnexion en Europe (CEF) compléterait les investissements de
la politique de cohésion dans l’infrastructure matérielle, et pas
seulement les investissements connexes. Le CEF financerait des projets
d’infrastructure présentant une forte valeur ajoutée européenne. Une
partie du budget du Fonds de cohésion serait réservée au CEF
(10 milliards d’euros).
3.2.3.
Option 3: Renforcement de la focalisation sur l’infrastructure
nationale grâce au Fonds de cohésion
Le Fonds de
cohésion financerait des investissements dans des infrastructures relevant
des priorités stratégiques européennes concernant le RTE-T de base et
global.
Le FEDER
ciblerait des projets d’intérêt national ou régional.
Comme pour
l’option 2, les projets majeurs d’investissement dans les
infrastructures seraient couverts par les programmes nationaux.
Les
investissements du CEF seraient réservés aux États membres plus développés
et axés sur le financement de projets d’infrastructure présentant une
forte valeur ajoutée européenne.
Le Fonds de
cohésion financerait des projets dans les États membres moins développés
et serait donc complémentaire du CEF sur le plan géographique. Il n’y
aurait pas de transfert de 10 milliards d’euros du Fonds de cohésion
au CEF.
3.3.
Coopération territoriale
3.3.1.
Option 1: Statu quo
·
Les priorités des programmes de coopération continueraient à être
définies de manière générale. ·
Aucun lien formel ne serait établi entre les programmes de
coopération et les programmes relevant des objectifs de convergence ou de
compétitivité.
3.3.2.
Option 2: Concentration thématique et renforcement des liens avec
d’autres programmes
·
La coopération transfrontalière et transnationale s’articulerait
autour d’un nombre limité d’objectifs thématiques. ·
Les aspects relatifs à la coopération feraient partie intégrante
du cadre stratégique global.
3.3.3.
Option 3: Intégration de la coopération dans les programmes
régionaux
·
Il n’y aurait plus de programmes de coopération territoriale
distincts. ·
Les activités de coopération s’inscriraient dans le cadre des
programmes régionaux existants, qui incluraient la possibilité de mener des
actions de coopération.
4.
Comparaison entre les options
Champ d’application du soutien aux entreprises au titre du
FEDER En cas de statu quo, un champ d’intervention relativement
large permettrait aux États membres de choisir les domaines d’intervention les
plus adaptés aux enjeux auxquels ils doivent répondre, la majeure partie du
soutien allant aux PME et à la RDTI. Toutefois, les grandes entreprises
continueraient de bénéficier d’aides à l’investissement, ce qui pourrait
entraîner l’éviction des investissements privés par le financement public. Dans le cadre de l’option 2, le soutien aux grandes
entreprises se limiterait à des investissements spécifiques destinés à
favoriser le développement du potentiel endogène de la région, notamment dans les
domaines de l’innovation, des nouvelles technologies et de la recherche, ainsi
que de la coopération et des initiatives communes entre les grandes
entreprises, les PME et les institutions. Cette option permettrait également de
renforcer le rôle des instruments non fondés sur des subventions, notamment en
lien avec le soutien à l’investissement, qui est généralement associé à des
risques moindres et à une perte sèche plus élevée que les investissements dans
les activités innovantes et à haut risque. Ces mesures réduiraient les pertes
sèches, mais aussi la liberté d’action des États membres. Interdire l’accès des grandes entreprises aux subventions,
comme le prévoit l’option 3, permettrait d’accroître l’efficacité du
financement et l’effet de levier. Une telle mesure pourrait toutefois avoir un
effet dissuasif concernant les activités d’innovation et de recherche
nécessaires à la réalisation des grands objectifs de l’Union, car l’aide non
remboursable est plus efficace pour les projets innovants, à forte intensité de
R-D et sans visées commerciales directes. L’abandon des aides non remboursables
au profit des aides remboursables pour les grandes entreprises pourrait
également entraîner une hausse importante des frais administratifs pour les
autorités de gestion. L’option 2 est l’option privilégiée, car elle
permettrait d’améliorer l’efficacité de l’aide, de contribuer au développement
du potentiel local et régional et de favoriser la croissance et la création
d’emplois. Champ d’application du soutien aux infrastructures au titre
du FEDER et du Fonds de cohésion En cas de statu quo, les avantages résultant du financement d’infrastructures
par l’Union perdureraient. Toutefois, la focalisation sur les priorités
européennes en matière de réseau ne serait pas optimale, et les investissements
dans des infrastructures dans les régions plus riches entraîneraient des pertes
d’efficacité. En l’absence de coordination entre la politique de cohésion et le
CEF, le financement de l’Union consacré à l’infrastructure resterait fragmenté.
Dans le cadre de l’option 2, la focalisation sur les
priorités européennes, le CEF, ainsi que l’enveloppe de 10 milliards
d’euros provenant du Fonds de cohésion permettraient de concentrer les fonds
sur les projets prioritaires de l’Union. Cette option réduirait néanmoins la
liberté d’action des États membres et des régions. Dans le cadre de l’option 3, les investissements dans les
infrastructures continueraient d’être principalement axés sur les régions de
convergence dont les besoins en matière d’infrastructures de base sont les plus
importants. Le principal avantage de cette option réside dans le fait qu’elle
laisserait toute latitude aux pays relevant du Fonds de cohésion pour répondre
aux priorités régionales et nationales. Son inconvénient majeur est la
concentration insuffisante du Fonds de cohésion sur le projet RTE-T de base. L’option 2 est l’option privilégiée au regard de la
valeur ajoutée européenne qu’elle apporte et de la coordination entre le CEF et
le Fonds de cohésion. Coopération territoriale Le statu quo laisserait une plus grande marge de manœuvre pour
le choix du domaine d’intervention des programmes relevant de l’objectif de
coopération territoriale. Il se caractérise toutefois par une absence globale
de priorités stratégiques et une définition imprécise des réalisations
attendues dans le cadre des programmes. Il serait par ailleurs difficile
d’assurer la complémentarité avec les autres programmes de l’Union. L’option 2 permettrait un meilleur alignement des
programmes de coopération sur la stratégie Europe 2020. Elle entraînerait
une amélioration de la logique d’intervention dans le cadre des programmes
grâce à la définition des objectifs du programme, des réalisations et résultats
escomptés. Les synergies avec les programmes opérationnels régionaux seraient
également renforcées. En revanche, cette option pourrait réduire la flexibilité
au niveau de la conception du programme. L’option 3 permettrait d’accroître les synergies et
d’insuffler une dimension européenne aux programmes régionaux. Elle ne
permettrait toutefois pas d’étendre la coopération au-delà de projets
spécifiques et ne favoriserait pas le développement à long terme d’une
stratégie intégrée pour un territoire transfrontalier ou transnational. La
dimension européenne risquerait d’être négligée dans la programmation. L’élaboration
de projets conjoints serait plus difficile en l’absence d’une structure de
soutien. L’option 2 est l’option privilégiée car elle est
plus axée sur les priorités européennes, clarifie la logique d’intervention des
programmes et augmente la valeur ajoutée.
5.
Suivi et évaluation
Les systèmes de suivi et d’évaluation de la politique de
cohésion seront renforcés par rapport à la situation actuelle, et accorderont
une attention accrue aux résultats et à l’alignement sur la stratégie
Europe 2020. Cela devrait se traduire concrètement par les mesures
suivantes: ·
Les programmes préciseraient clairement les changements
recherchés, leur contribution aux objectifs de la stratégie Europe 2020,
et les incidences de l’affectation des ressources à des interventions
spécifiques (réalisations) sur les changements (résultats). L’évolution serait
exprimée par des indicateurs de réalisations et de résultats. Un ensemble
d’indicateurs communs, alignés sur les objectifs de la stratégie
Europe 2020, seraient utilisés le cas échéant. ·
Chaque programme inclurait un cadre de performance qui fixerait
des objectifs intermédiaires quantifiés («étapes») pour chaque axe prioritaire,
à partir d’un nombre restreint d’indicateurs relatifs au programme, afin de
fournir une indication précise des progrès réalisés sur la voie des
priorités de la stratégie Europe 2020. ·
Les étapes correspondant au cadre de performance seraient
proposées par l’État membre et approuvées par la Commission et les États
membres. ·
Le contrat de partenariat inclurait un résumé des étapes fixées,
de la méthode et des principes clés. Les performances des programmes
opérationnels seraient contrôlées régulièrement, sur la base des indicateurs
relatifs au programme. Les rapports annuels de mise en œuvre compareraient les
objectifs et les réalisations et analyseraient les raisons pour lesquelles les
objectifs ont été dépassés ou, au contraire, n’ont pas été atteints. Les
comités de suivi examineraient toute modification ou toute autre initiative
nécessaire pour s’assurer que le programme reste sur la bonne voie. Les
résultats seraient contrôlés et notifiés à mesure que les données seraient
disponibles, puis seraient examinés lors des réunions des comités de suivi et
des réunions annuelles de réexamen. Deux examens formels des progrès
accomplis au regard des étapes fixées dans le cadre de performance sont prévus.
La Commission devrait entreprendre, en 2017, un premier examen des progrès
réalisés au regard des étapes définies, sur la base des rapports annuels de
mise en œuvre relatifs à l’absorption des fonds et aux réalisations. Un
deuxième examen aurait lieu en 2019.