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Document 52010XC0921(03)

    Publication d’une demande au titre de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) n ° 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

    JO C 253 du 21.9.2010, p. 6–11 (BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)

    21.9.2010   

    FR

    Journal officiel de l'Union européenne

    C 253/6


    Publication d’une demande au titre de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

    2010/C 253/04

    La présente publication confère un droit d'opposition au sens de l'article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil (1). Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à compter de la date de la présente publication.

    DOCUMENT UNIQUE

    RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

    «KARP ZATORSKI»

    No CE: PL-PDO-005-0401-26.04.2007

    IGP ( ) AOP ( X )

    1.   Dénomination:

    «Karp zatorski»

    2.   État membre ou pays tiers:

    Pologne

    3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire:

    3.1.   Type de produit:

    Classe 1.7:

    poissons, mollusques, crustacés frais et produits dérivés.

    3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1:

    Le produit «karp zatorski» (Cyprinus carpio) est une forme hybride issue du croisement de la lignée pure de la souche locale (Zator) avec l'une des lignées pures suivantes: hongroise, yougoslave, israélienne (Dor-70) et carpe cuir. La carpe «karp zatorski» est un poisson présenté vivant, vendu frais et non transformé. L'élevage de la carpe «karp zatorski» se pratique exclusivement dans des étangs à carpes en terre, en suivant la méthode de grossissement en deux ans pratiquée à Zator.

    Aspect extérieur:

    —   poids des carpes de consommation: de 1 100 à 1 800 g

    —   couleur de la robe: olivâtre à bleue-olivâtre

    —   écaillure: écailles miroitantes («miroir») disposées par touches, en bande latérale, ou localisées sous la dorsale.

    Composition chimique de la chair:

    —   matière sèche: 22,50 %

    —   cendres brutes: 1,23 %

    —   protéines: 19,25 %

    —   graisses brutes: 1,55 %

    3.3.   Matières premières (uniquement pour les produits transformés):

    3.4.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d'origine animale):

    Les poissons vivent principalement sur l'écosystème des étangs. Grâce à la productivité importante des étangs à carpes de l'aire géographique concernée, l'alimentation des poissons s'appuie sur des aliments d'origine naturelle qu'ils trouvent sur place. Les carpes bénéficient, à toutes les étapes de la production, d'un complément de nourriture à base exclusivement de céréales naturelles (blé, orge, triticale, maïs) issues pour 70 % au moins de la zone définie au point 4, et affichant, grâce aux conditions pédoclimatiques spécifiques, des valeurs qualitatives élevées et de très bonnes caractéristiques sanitaires. Au moment de l'achat des céréales, une attention particulière est accordée à la qualité et à la teneur en eau, qui ne peut dépasser 11 %. Le recours à des aliments issus d'autres zones que celle de production de la carpe «karp zatorski», qui n'est pas systématique, intervient uniquement lorsque l'offre disponible dans l'aire géographique définie au point 4 se révèle insuffisante. Alimentation artificielle et compléments nutritifs sont exclus.

    3.5.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée:

    Toutes les étapes du cycle de production de la carpe «karp zatorski» doivent avoir lieu dans l'aire géographique définie au point 4. Les poissons issus d'un croisement de la lignée pure de la souche locale (Zator) avec d'autres lignées pures [hongroise, yougoslave, israélienne (Dor-70) et carpe cuir] ont une croissance plus rapide, sont plus résistants aux maladies, présentent une chair de meilleure qualité et sont particulièrement bien adaptés aux conditions naturelles régnant dans l'aire délimitée au point 4. Le cycle de production s'appuie tout entier sur la méthode de grossissement locale, qui se distingue des autres par une durée d'élevage ramenée à deux ans. Le cycle de production de la carpe «karp zatorski» se décompose en 5 étapes:

    1.   Fraie

    Les poissons reproducteurs sont choisis parmi les plus beaux spécimens de l'espèce. La fraie a lieu dans des frayères naturelles en terre (étangs de pose), mais la reproduction artificielle en écloserie est autorisée. Les larves issues de l'éclosion peuplent des étangs d'alevinage ou nourriceries, à distinguer des étangs d'élevage des estivaux.

    2.   Alevinage

    Les larves sont prélevées des étangs de pose et déversées dans des étangs dévolus à l'élevage des alevins estivaux. Il est impératif de maintenir une densité importante dans ces étangs. La mise en charge porte la densité à 200 000 larves/ha. Le prélèvement intervient lorsque le poids des alevins s'établit entre 2 et 4 g.

    3.   Élevage et hivernage des alevins d'automne

    La mise en charge des étangs d'alevinage intervient au mois de juillet; elle se pratique en général avec des alevins d'été, mais il arrive que les larves prélevées dans les étangs de pose y soient directement déversées. Dans les étangs d'alevinage, les poissons se nourrissent des céréales décrites au point 3.4. Au début, elles leur sont proposées sous forme de farines fines puis seront concassées de plus en plus grossièrement au fur et à mesure que les alevins grandissent. L'apport alimentaire se fait trois fois par semaine jusqu'à la fin du mois de septembre. À l'issue de la première saison, les poissons doivent avoir atteint un poids oscillant entre 60 et 150 g. Les alevins d'automne sont alors transférés dans des bassins qui leur sont réservés et où ils passeront l'hiver. Il est important de surveiller les étangs quotidiennement.

    4.   Mise en charge des étangs pour l'obtention des carpes de consommation

    Au printemps, les poissons sont prélevés des étangs d'alevinage pour charger les étangs d'où sortiront les carpes de consommation. Ils sont nourris selon un plan fixe de mai à septembre. La fréquence à laquelle les poissons sont nourris et les quantités reçues atteignent leur maximum aux mois de juin, juillet et août. Le prélèvement intervient au mois d'octobre. Les poissons sont prélevés et déversés dans des bassins spécialement conçus pour le transport. Une fois transférés, les poissons sont triés en fonction de leur taille, pesés et acheminés vers des bassins d'entreposage spécialisés. Il s'agit de cuves d'une profondeur allant de 1,7 à 2 m, dépourvues de végétation aquatique et disposant d'un bon débit et d'une bonne oxygénation. Grâce à ce dispositif, la chair de la carpe «karp zatorski» est dépourvue de tout goût de vase.

    5.   Prélèvement des carpes des bassins d'entreposage

    En décembre (peu avant les fêtes), les carpes sont prélevées des bassins d'entreposage et acheminées vers les points de vente, où elles sont placées dans des bassins spéciaux oxygénés.

    3.6.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc.:

    3.7.   Règles spécifiques d’étiquetage:

    L'appellation «karp zatorski» est utilisée aux fins de la commercialisation des poissons vivants: lors de la livraison en gros de poissons dans des cuves de transport au moyen de véhicules motorisés, l'appellation doit figurer sur les factures, sur les bons de livraison, sur les documents d'expédition et éventuellement sur la cuve ou sur le véhicule. Dans les points de vente au détail, les poissons vivants sont conservés dans des cuves spéciales oxygénées sur lesquelles la mention «karp zatorski» est apposée de manière visible.

    4.   Description succincte de la délimitation de l’aire géographique:

    L'aire de production de la carpe «karp zatorski» correspond au territoire de trois communes situées dans la partie occidentale de la voïvodie de Petite Pologne: Zator et Przeciszów, situées toutes deux dans la circonscription d'Oświęcim (Auschwitz) et Spytkowice située pour sa part dans la circonscription de Wadowice. Cette zone couvre 134 km2, sachant que la majeure partie de la production provient du territoire communal de Zator.

    5.   Lien avec l’aire géographique:

    5.1.   Spécificité de l’aire géographique:

    Facteurs naturels

    Eaux de surface

    L'aire de production de la carpe «karp zatorski» se caractérise par la densité du réseau hydrographique: aux rivières déjà nombreuses s'ajoute un maillage dense de petits canaux de drainage et de circulation de l'eau entre les différents étangs. Les étangs piscicoles occupent environ 22 % de la surface du territoire communal de Zator. Ils se caractérisent par une productivité naturelle élevée, autrement dit, par un fort accroissement de la biomasse. Les étangs à carpes situés dans l'aire géographique en question offrent une alimentation naturelle abondante aux poissons: zooplancton, phytoplancton et benthos. La multitude de bassins et la complexité de leur agencement sur le site correspondant à l'aire géographique définie au point 4, a valu à cet endroit le nom de «vallée des carpes».

    Eaux souterraines

    L'aire de production de la carpe «karp zatorski» se situe dans la région hydrogéologique correspondant aux contreforts des Carpates (ou Basses-Carpates). La nappe phréatique se trouve à une profondeur comprise entre 5 et 10 m. L'épaisseur moyenne de l'aquifère est de 4,8 m, le coefficient d'infiltration de 244 mm/24 heures. Les eaux concernées sont de grande qualité (classe IB).

    Climat

    L'aire de production de la carpe «karp zatorski» se situe dans la zone climatique d'Europe centrale, dans la partie la plus basse de sa variante carpatique, marquée par des températures plus chaudes. C'est en effet à cet endroit que le climat continental et le climat océanique se rencontrent. Les montagnes toutes proches influencent également les données climatiques. La période de végétation (moyenne journalière supérieure à 5 °C) s'établit à 224 jours, la période de croissance intense (moyenne journalière supérieure à 10 °C), s'étend du début avril à la mi-octobre, et le risque de gelées blanches est écarté 172 jours par an.

    Sols

    L'aire de production de la carpe «karp zatorski» présente une grande variété de sols: sols bruns et pseudo-podzoliques, alluvions fluviaux, sols argileux, sols à terre noire ainsi que sols tourbeux et marécageux.

    Zones rurales protégées

    La zone d'élevage de la carpe «karp zatorski» se caractérise en particulier par la qualité de l'air, ainsi que l'abondance de la faune et de la flore, variées et riches en spécimens rares. Les richesses de cet environnement naturel ont conduit l'OTOP [Ogólnopolskie Towarzystwo Ochrony Ptaków (société protectrice des oiseaux polonaise)], sur la base des critères mis en place par Birdlife International, à proposer l'inscription de cette zone — Doliny Dolnej Skawy (PL 125) (vallées de la Basse Skawa) — au sein du réseau Natura 2000 en tant que zone bénéficiant d'une protection spécifique dans le cadre du réseau écologique. Ce système joue un rôle majeur dans la protection des réserves naturelles de l'Union européenne.

    Le facteur humain

    Les débuts de la pêche et de l'élevage de carpes à Zator remontent au tournant des XIe et XIIe siècles. C'est depuis cette époque que s'est développée une économie fondée, dans un premier temps, sur la pêche, puis sur la pisciculture. C'est le plus vieux centre de ce type de la région. La densité du réseau hydrographique (avec les rivières Soła, Skawa et la Haute Vistule), les conditions pédologiques favorables à la plantation des quatre principales espèces de céréales à la base de l'alimentation des carpes, la douceur du climat et la possibilité d'acheminer les poissons par voie fluviale vers Cracovie et ses environs ont favorisé l'essor de la pisciculture. Les étangs ont été creusés en chapelet le long des berges. Ils se remplissent et se vident par gravitation, et peuvent notamment être asséchés. La pisciculture connaît un essor flagrant au lendemain du premier conflit mondial. Les étangs détruits durant la guerre sont restaurés, de nouvelles technologies introduites, le commerce du poisson par des acheteurs modestes est réglementé, tandis que la première poissonnerie est ouverte à Cracovie. En 1946, le Trésor de Zator est confié à l'Université Jagellon, ce qui conduit à la création d'un Institut zootechnique chargé du perfectionnement des performances de la carpe.

    L'aire géographique décrite au point 4 sert de théâtre à l'élevage d'une lignée indigène, maintenue depuis 1955 comme lignée inbred et jamais commercialisée. Les carpiculteurs locaux et les scientifiques, sur la base de leurs observations, travaux de recherche et de leur expérience, ont mis au point un croisement entre la lignée pure de la souche locale avec d'autres lignées parmi les plus adaptées aux conditions régnant dans cette zone. À partir de 1946 a été progressivement introduite une méthode d'élevage de la carpe fondée sur un système biennal permettant, la première année, de faire passer le poids des poissons de 60 à 150 g avec un taux de survie de 86 %. Cette méthode, qui s'appuie sur la richesse de l'alimentation qui se trouve naturellement dans les eaux de cette zone, a permis de réduire à deux ans le cycle d'élevage de la carpe. On obtient ainsi des carpes pesant entre 1 100 et 1 800 g grâce au fort potentiel de croissance des poissons durant la seconde année du cycle de production. La majeure partie des activités liées à la production de la carpe «karp zatorski» s'effectuent à la main, d'où l'importance de l'expérience et du savoir-faire du personnel. Au fil des ans et de l'expérience acquise, les carpiculteurs acquièrent la faculté d'effectuer les différentes tâches du processus de production, comme opérer une sélection dans le bassin parmi les 200 000 larves présentes par hectare pour réduire la densité du cheptel de sortie, ce qui permet de réduire le risque de propagation de maladies, de limiter les pertes, et d'optimiser l'alimentation naturelle. Il leur faut aussi savoir réduire les aliments à base de céréales à la grosseur adéquate et adapter le dosage en fonction du poids des poissons.

    5.2.   Spécificité du produit:

    Les traits caractéristiques de la carpe «karp zatorski» qui en font un produit d'exception sont les suivants:

    forme râblée,

    coefficient de conversion (poids d'aliment/gain de poids): 2,2-2,4,

    croissance rapide,

    rendement en chair: 61-64 %,

    coefficient de condition de Fulton: 3,9-5,0,

    chair à la saveur délicate, dépourvue de toute odeur de vase et dont l'odeur rappelle le poisson frais,

    indice d'alimentation pour les céréales: 5,

    taux de survie: 86 %,

    résistance aux maladies supérieure à la moyenne.

    Deux années de grossissement sont nécessaires pour obtenir un tel produit.

    5.3.   Lien causal entre l’aire géographique et la qualité ou les caractéristiques du produit (pour les AOP), ou une qualité spécifique, la réputation ou une autre caractéristique du produit (pour les IGP):

    La qualité exceptionnelle de la carpe «karp zatorski» est intrinsèquement liée à l'environnement naturel propre à l'aire géographique définie au point 4. La carpe «karp zatorski» doit sa qualité non seulement aux propriétés exceptionnelles du milieu naturel, mais également à la tradition locale et à la technique de grossissement et d'élevage. C'est l'interaction de ces différents facteurs qui seule permet d'obtenir des carpes présentant les caractéristiques décrites au point 5.2.

    Les facteurs naturels décrits au point 5.1 favorisent l'apparition en quantité suffisante, dans les étangs piscicoles, d'une alimentation naturelle de grande qualité. En outre, les conditions pédoclimatiques présentes sur la zone de production sont propices à la culture de quatre céréales de base. En particulier, grâce à la forte productivité des étangs, la survie des carpes dépend de l'alimentation présente naturellement, sans qu'il soit besoin de recourir à de la nourriture ou des compléments nutritifs artificiels. Grâce à cette forte productivité biologique des étangs qui permet de renoncer aux aliments artificiels contenant des hydrocarbures et fermentant donc facilement, l'apparition d'agents pathogènes susceptibles de provoquer des maladies reste limitée. Cela influe sur la vitalité de la carpe «karp zatorski», ainsi que sur les caractéristiques organoleptiques exceptionnelles du produit, notamment son odeur de poisson frais et sa saveur délicate. Les propriétés de l'aire géographique mentionnées supra ont également une incidence décisive sur l'obtention de poissons caractérisés par un bon indice de conversion et une bonne proportion de chair consommable, comme en atteste la valeur élevée du coefficient de condition évoqué au point 5.2. La production de la carpe «karp zatorski» est étroitement liée à son lieu d'origine, marqué par la proximité naturelle de cours d'eau et de masses d'eau: la rivière avec ses affluents fait que cette zone bénéficie en abondance de l'eau indispensable à l'aquaculture. La topologie a permis la constitution de ce réseau d'étangs si grand et si fonctionnel. Les sols qui accueillent les bassins, les conditions climatiques, notamment la longue période de végétation, ainsi que la qualité de l'alimentation naturelle, présente en abondance, influent directement sur le rendement naturel des étangs (c'est-à-dire la quantité de poisson que l'on peut produire par hectare sans nourrir les poissons), élevé puisqu'il oscille entre 150 et 300 kg/ha.

    La carpe «karp zatorski» doit sa qualité et ses propriétés non seulement à l'environnement naturel, auquel celles-ci sont intimement liées, mais également à la tradition et aux techniques d'élevage que l'on observe dans cette zone. Les carpiculteurs locaux, secondés de scientifiques, forts de leur expérience, ont, au fil de leurs observations et de leurs travaux, sélectionné les carpes les mieux adaptées aux conditions naturelles régnant dans cette zone. C'est ainsi qu'est entretenue la lignée pure «karp zatorski» qui est croisée avec d'autres lignées pures [carpe hongroise, yougoslave, israélienne (Dor-70) et carpe cuir]. Les produits de croisement ainsi obtenus se distinguent par de fortes caractéristiques productives telles qu'une capacité élevée de survie et une bonne conversion alimentaire se traduisant par des coefficients alimentaires bas. Les effets d'hétérosis font qu'ils croissent plus vite, sont plus résistants aux maladies, ont une proportion élevée de chair consommable et sont particulièrement bien adaptés aux conditions naturelles locales. L'application d'une méthode de grossissement spécifique, propre à Zator, adaptée aux conditions environnementales de l'aire géographique définie au point 4 garantit l'obtention d'un produit présentant les caractéristiques décrites au point 5.2. En réduisant la durée du grossissement à deux ans, on obtient une carpe jeune, de grande qualité gustative, aux propriétés organoleptiques remarquables, présentant une chair moins grasse que celle des poissons commercialisés à un âge plus avancé, obtenus au terme d'un cycle de production généralement plus long. C'est la jeunesse de la carpe «karp zatorski» qui fait la délicatesse de son goût et qui la distingue des carpes produites ailleurs. C'est à elle également que l'on doit la qualité de la chair et ses propriétés organoleptiques, si appréciées des consommateurs. Les propriétés de la carpe «karp zatorski» sont reconnues des consommateurs, comme en atteste le prix, de 10 à 15 % supérieur à celui des carpes issues d'autres aires géographiques.

    Référence à la publication du cahier des charges:

    [Article 5, paragraphe 7, du règlement (CE) no 510/2006]

    http://www.minrol.gov.pl/index.php?/pol/Jakosc-zywnosci/Produkty-regionalne-i-tradycyjne/Wnioski-przeslane-do-UE-od-kwietnia-2006-roku


    (1)  JO L 93 du 31.3.2006, p. 12.


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