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Document 52016AR1214

Avis du Comité européen des régions — Programme d’appui à la réforme structurelle pour la période 2017-2020

JO C 240 du 1.7.2016, p. 49–61 (BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, HR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)

1.7.2016   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 240/49


Avis du Comité européen des régions — Programme d’appui à la réforme structurelle pour la période 2017-2020

(2016/C 240/09)

Rapporteure:

Mme Olga ZRIHEN (BE/PSE), membre du Parlement wallon

Texte de référence:

Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant le programme d’appui à la réforme structurelle pour la période 2017-2020 et modifiant les règlements (UE) no 1303/2013 et (UE) no 1305/2013

COM(2015) 701 final

I.   RECOMMANDATIONS D’AMENDEMENTS

Amendement 1

Considérant 4

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Les réformes constituent, de par leur nature, des processus complexes qui font intervenir toute une chaîne de connaissances et de compétences très spécialisées. S’attaquer aux réformes structurelles dans divers domaines de l’action publique n’est pas chose aisée, étant donné que les effets bénéfiques de ces réformes sont souvent longs à se manifester. Aussi une conception et une mise en œuvre rapides et efficientes sont-elles cruciales, aussi bien pour les économies frappées par la crise que pour celles qui souffrent de faiblesses structurelles. Dans ce contexte, la fourniture par l’Union d’un appui prenant la forme d’une assistance technique a été déterminante pour soutenir l’ajustement économique de la Grèce et de Chypre au cours de ces dernières années.

Les réformes constituent, de par leur nature, des processus complexes qui requièrent de la volonté politique, une capacité de dialogue et de partenariat multiniveaux, des ressources budgétaires et administratives, et font intervenir toute une chaîne de connaissances et de compétences très spécialisées. S’attaquer aux réformes structurelles dans divers domaines de l’action publique n’est pas chose aisée, étant donné que les effets bénéfiques de ces réformes sont souvent longs à se manifester. Aussi une conception et une mise en œuvre rapides et efficientes sont-elles cruciales, aussi bien pour les économies frappées par la crise que pour celles qui souffrent de faiblesses structurelles. Dans ce contexte, la fourniture par l’Union d’un appui prenant la forme d’une assistance technique devra tirer les enseignements des programmes ayant visé à soutenir l’ajustement économique de la Grèce et de Chypre au cours de ces dernières années. L’appropriation des réformes structurelles sur le terrain, notamment grâce aux collectivités territoriales et aux partenaires sociaux, est une condition essentielle pour la réussite du programme.

Exposé des motifs

Le rapport spécial no 19/2015 de la Cour des comptes européenne (1) sur l’assistance technique fournie à la Grèce offre quelques enseignements utiles sur les améliorations possibles en matière d’assistance technique pour améliorer l’ajustement économique d’un État membre bénéficiaire.

Amendement 2

Considérant 5

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Les États membres peuvent bénéficier d’un appui pour remédier aux difficultés qu’ils rencontrent en matière de conception et de mise en œuvre des réformes structurelles. Ces difficultés peuvent être dues à divers facteurs, notamment à des capacités administratives et institutionnelles limitées ou à une application et à une mise en œuvre inadéquates de la législation de l’Union.

Les États membres peuvent bénéficier d’un appui pour remédier aux difficultés qu’ils rencontrent en matière de conception et de mise en œuvre des réformes structurelles. Ces difficultés peuvent être dues à divers facteurs, notamment à des capacités administratives et institutionnelles limitées aux différents niveaux de gouvernement ou à une application et à une mise en œuvre inadéquates de la législation de l’Union.

Amendement 3

Considérant 6

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

L’Union possède une expérience de longue date en ce qui concerne la fourniture d’un appui spécifique dans le domaine du renforcement des capacités aux administrations nationales et à d’autres autorités des États membres et la réalisation d’actions similaires dans certains secteurs (par exemple, la fiscalité, la douane, le soutien aux petites et moyennes entreprises), de même qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de la politique de cohésion. Il convient de tirer parti de l’expérience acquise par l’Union en matière d’assistance aux autorités nationales chargées de réaliser des réformes afin de renforcer la capacité de l’Union à fournir son appui aux États membres . Des mesures de grande ampleur et intégrées sont en effet nécessaires pour apporter un soutien aux États membres qui entreprennent des réformes propices à la croissance et sollicitent l’appui de l’Union à cet effet.

Il convient de tirer parti de l’expérience acquise par l’Union en matière d’assistance aux autorités nationales et/ou infranationales chargées de réaliser des réformes dans le domaine du renforcement des capacités des administrations nationales, de celles des collectivités territoriales et d’autres autorités des États membres, et des actions similaires dans certains secteurs (par exemple, la fiscalité, la douane, le soutien aux petites et moyennes entreprises). Des mesures de soutien aux États membres qui entreprennent des réformes propices à la croissance durable, au bien-être social, à l’accessibilité des soins de santé et à l’éducation, et qui sollicitent l’appui de l’Union à cet effet , peuvent dès lors être nécessaires si elles ne sont pas déjà éligibles à d’autres programmes d’assistance technique . Ces mesures de soutien seront basées sur une approche intégrée qui tiendra compte des liens entre les différents domaines des réformes structurelles et de la capacité de travailler en partenariat entre tous les niveaux de gouvernement — dans le respect du cadre institutionnel propre à chaque État membre et impliquant également toutes les parties prenantes.

Amendement 4

Considérant 8

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

L’appui au titre du programme devrait être apporté par la Commission à la demande d’un État membre, dans des domaines tels que le budget et la fiscalité, la fonction publique, les réformes institutionnelles et administratives, le système judiciaire, la lutte contre la fraude, la corruption et le blanchiment de capitaux, l’environnement des entreprises, le développement du secteur privé, l’investissement, la concurrence, la passation des marchés publics, les processus de privatisation, l’accès au financement, l’investissement, le commerce, le développement durable, l’innovation, l’éducation et la formation, les politiques du marché du travail, la santé publique, l’asile, les politiques migratoires, l’agriculture et le développement rural ainsi que les politiques relatives au secteur financier.

L’appui au titre du programme devrait être apporté par la Commission à la demande d’un État membre, dans des domaines s’inscrivant dans le champ des compétences partagées entre l’Union et les États membres et qui ne font pas déjà l’objet de programmes d’assistance technique, tels que la capacité administrative de la fonction publique, le système judiciaire et l’état de droit, la fiscalité , la lutte contre la fraude, la corruption et le blanchiment de capitaux, l’environnement des entreprises, le développement du secteur privé, l’investissement, la concurrence, la passation des marchés publics, les processus de privatisation ou de (re)nationalisation ou de (re)municipalisation, l’accès au financement, l’investissement, le commerce, le développement durable, l’innovation, l’éducation et la formation, les politiques du marché du travail, la santé publique, ainsi que les politiques relatives au secteur financier. L’État membre qui souhaite bénéficier du programme doit impliquer les autorités locales et régionales, ainsi que les partenaires sociaux, la société civile et d’autres parties prenantes, dans la préparation de la demande, en s’inspirant du code de conduite sur le partenariat en vigueur dans le contexte de la politique de cohésion .

Exposé des motifs

Il n’est pas concevable que des fonds européens financent une assistance technique dans des domaines qui ne relèvent pas des compétences partagées entre l’Union et les États membres. Le principe de partenariat assurera que l’assistance technique fournie par le programme soit efficace grâce à son appropriation sur le terrain.

Amendement 5

Considérant 10

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Au terme d’un dialogue avec l’État membre ayant sollicité cet appui, mené notamment dans le contexte du semestre européen, la Commission devrait analyser la demande, en tenant compte des principes de transparence, d’égalité de traitement et de bonne gestion financière, et déterminer l’appui à fournir en se fondant sur l’urgence, sur l’ampleur et la gravité des problèmes recensés, sur les besoins d’assistance pour les domaines d’action envisagés, sur une analyse des indicateurs socio-économiques et sur la capacité administrative générale de cet État membre. La Commission devrait également, en concertation étroite avec l’État membre concerné, déterminer les domaines prioritaires, l’ampleur des mesures d’appui à prévoir et la contribution financière globale nécessaire pour cet appui, en tenant compte des actions et des mesures existantes financées par des Fonds de l’Union ou par d’autres programmes de cette dernière.

Au terme d’un dialogue avec l’État membre ayant sollicité cet appui, mené notamment dans le contexte du semestre européen, la Commission devrait analyser la demande, en tenant compte des principes de subsidiarité, de transparence, d’égalité de traitement, de partenariat et de bonne gestion financière, et déterminer l’appui à fournir en se fondant sur l’urgence, sur l’ampleur et la gravité des problèmes recensés, sur les besoins d’assistance pour les domaines d’action envisagés, sur une analyse des indicateurs socioéconomiques et sur la capacité administrative générale de cet État membre. En vue de l’entrée en vigueur du programme, l’Union se dotera d’un document stratégique unique pour l’amélioration de la capacité institutionnelle et administrative des autorités publiques à tous les niveaux de gouvernement, fixant de façon transparente et équitable les critères qui seront adoptés pour déterminer l’ordre de priorité des interventions du programme et de l’allocation des ressources disponibles, ainsi que les critères et mécanismes de coordination des interventions au niveau de l’Union, national, régional et local. La Commission devrait également, en concertation étroite avec l’État membre concerné, déterminer les domaines prioritaires, l’ampleur des mesures d’appui à prévoir et la contribution financière globale nécessaire pour cet appui, en tenant compte des actions et des mesures existantes financées par des Fonds de l’Union ou par d’autres programmes de cette dernière ; ce faisant, la Commission et l’État membre concerné tiendront compte de la division des pouvoirs existant entre les différents niveaux de gouvernement, qui prévoit un rôle souvent important pour les autorités locales et régionales, et du fait qu’une partie des recommandations spécifiques par pays sont adressées aux autorités locales et régionales.

Exposé des motifs

Le principe de partenariat est un pilier de la gouvernance en matière de Fonds européens structurels et d’investissement, desquels doivent provenir les fonds nécessaires pour financer le programme d’appui aux réformes structurelles. Il est donc cohérent d’appliquer également, par analogie, le principe de partenariat au programme d’appui aux réformes structurelles.

Amendement 6

Considérant 11

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Les communications de la Commission intitulées «Le réexamen du budget de l’Union européenne» (2) et «Un budget pour la stratégie Europe 2020» (3) soulignent qu’il est important de concentrer le financement sur des actions ayant une valeur ajoutée européenne manifeste, c’est-à-dire dans les cas où l’intervention de l’Union peut apporter une valeur ajoutée par rapport à l’action isolée de chaque État membre. Compte tenu de cet élément, les mesures d’appui prises au titre du programme devraient garantir la complémentarité et les synergies avec d’autres programmes et politiques menés à l’échelon national, à l’échelle de l’Union et au niveau international. Les actions menées dans le cadre du programme devraient permettre de concevoir et de mettre en œuvre des solutions à des problèmes nationaux ayant une incidence au niveau transfrontière ou à l’échelle de l’Union et aboutir à une mise en œuvre cohérente et uniforme du droit de l’Union. Elles devraient en outre contribuer à renforcer la confiance et à encourager la coopération avec la Commission et entre les États membres. L’Union, de surcroît, est mieux placée que les États membres pour constituer une plateforme permettant la diffusion et l’échange de bonnes pratiques émanant de pairs et pour mobiliser les compétences existantes.

Les communications de la Commission intitulées «Le réexamen du budget de l’Union européenne» (4) et «Un budget pour la stratégie Europe 2020» (5) soulignent qu’il est important de concentrer le financement sur des actions ayant une valeur ajoutée européenne manifeste, c’est-à-dire dans les cas où l’intervention de l’Union peut apporter une valeur ajoutée par rapport à l’action isolée de chaque État membre. Compte tenu de cet élément, les mesures d’appui prises au titre du programme devraient garantir la complémentarité et les synergies avec d’autres programmes et politiques menés à l’échelon national, régional et local, à l’échelle de l’Union et au niveau international. Les actions menées dans le cadre du programme devraient permettre de concevoir et de mettre en œuvre des solutions à des problèmes nationaux ayant une incidence au niveau transfrontière ou à l’échelle de l’Union et aboutir à une mise en œuvre cohérente et uniforme du droit de l’Union. Elles devraient en outre contribuer à renforcer la confiance et à encourager la coopération avec la Commission et entre les États membres. L’Union, de surcroît, est mieux placée que les États membres pour constituer une plateforme permettant la diffusion et l’échange de bonnes pratiques émanant de pairs et pour mobiliser les compétences existantes , afin de mettre au point des solutions adaptées à la situation spécifique des États membres demandeurs .

Amendement 7

Considérant 21

Texte proposé par la Commission

Amendement du CDR

Aux fins de l’adaptation de la liste des indicateurs mesurant la réalisation des objectifs du programme à la lumière de l’expérience acquise au cours de sa mise en œuvre, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d’adopter des actes conformément à l’article 290 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en ce qui concerne la modification de cette liste. Il importe particulièrement que la Commission procède aux consultations appropriées durant son travail préparatoire, y compris au niveau des experts . Il convient que, lorsqu’elle prépare et élabore des actes délégués, la Commission veille à ce que les documents pertinents soient transmis simultanément, en temps utile et de façon appropriée, au Parlement européen et au Conseil.

Aux fins de l’adaptation de la liste des indicateurs mesurant la réalisation des objectifs du programme à la lumière de l’expérience acquise au cours de sa mise en œuvre, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d’adopter des actes conformément à l’article 290 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en ce qui concerne la modification de cette liste. Il importe particulièrement que la Commission procède aux consultations appropriées durant son travail préparatoire, impliquant, conformément au principe de partenariat, les collectivités territoriales, les partenaires sociaux et les acteurs de la société civile concernés. Il convient que, lorsqu’elle prépare et élabore des actes délégués, la Commission veille à ce que les documents pertinents soient transmis simultanément, en temps utile et de façon appropriée, au Comité des régions, au Parlement européen et au Conseil.

Amendement 8

Article 3, paragraphe 1

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Le programme finance des actions ayant une valeur ajoutée européenne. À cet effet, la Commission veille à ce que les actions sélectionnées en vue d’un financement soient susceptibles de produire des résultats ayant une valeur ajoutée européenne et contrôle l’existence effective d’une telle valeur.

Le programme finance des actions d’assistance technique ayant , conformément au principe de subsidiarité, une valeur ajoutée européenne , s’inscrivant dans le champ des compétences partagées entre l’Union et les États membres et ne faisant pas déjà l’objet de programmes d’assistance technique . À cet effet, la Commission veille à ce que les actions sélectionnées en vue d’un financement soient susceptibles de produire des résultats ayant une valeur ajoutée européenne et contrôle l’existence effective d’une telle valeur.

Exposé des motifs

Le financement par des moyens du budget de l’Union européenne d’actions nationales pour lesquelles l’Union européenne ne dispose pas de compétences serait contraire à l’esprit du principe de subsidiarité

Amendement 9

Article 3, paragraphe 2

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Les actions et activités couvertes par le programme garantissent l’existence d’une valeur ajoutée européenne résultant notamment:

Les actions et activités couvertes par le programme garantissent l’existence d’une valeur ajoutée européenne résultant notamment:

a)

de l’élaboration et de la mise en œuvre de solutions qui permettent de régler des problèmes nationaux ayant une incidence transfrontière ou au niveau de l’Union;

a)

de l’élaboration et de la mise en œuvre de solutions qui permettent de régler des problèmes ayant une incidence transfrontière ou au niveau de l’Union;

b)

de leur complémentarité et de leur synergie avec d’autres programmes et politiques de l’Union aux niveaux national, international et de l’Union;

b)

de leur complémentarité et de leur synergie avec d’autres programmes et politiques de l’Union aux niveaux national, régional, local , international et de l’Union;

c)

de leur contribution à l’application uniforme et cohérente du droit de l’Union;

c)

de leur contribution à l’application uniforme et cohérente du droit de l’Union;

d)

de leur contribution à l’échange de bonnes pratiques et à la mise en place d’une plateforme et d’un réseau d’expertise au niveau de l’Union;

d)

de leur contribution à l’échange de bonnes pratiques et à la mise en place d’une plateforme et d’un réseau d’expertise au niveau de l’Union.

e)

de la promotion d’une confiance mutuelle entre les États membres bénéficiaires et la Commission et d’une coopération entre les États membres.

 

Exposé des motifs

La confiance entre les États membres et la Commission est un principe général et une condition du fonctionnement de l’Union européenne, qui ne peut être réduite à la mise en œuvre de ce programme.

Amendement 10

Article 4

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Le programme a pour objectif général de contribuer aux réformes institutionnelles, administratives et structurelles des États membres en apportant un appui aux autorités nationales pour la mise en œuvre de mesures qui visent à réformer les institutions, la gouvernance, l’administration et les secteurs économique et social en réaction à des difficultés économiques et sociales, en vue de renforcer la compétitivité, la croissance, l’emploi et l’investissement, en particulier dans le contexte de processus de gouvernance économique, et notamment au moyen d’une assistance à l’utilisation efficiente et efficace des Fonds de l’Union.

Le programme a pour objectif général de contribuer aux réformes structurelles des États membres qui constituent une valeur ajoutée européenne dans des domaines d’action relevant de compétences partagées entre l’Union européenne et les États membres et qui ne font pas déjà l’objet de programmes d’assistance technique, en apportant un appui aux autorités publiques d’un État membre pour disposer de la capacité administrative nécessaire à la conception et à la mise en œuvre de mesures qui visent à réformer les secteurs économique et social en réaction à des difficultés économiques et sociales, en vue de renforcer la compétitivité, la croissance durable , l’emploi, l’investissement et la cohésion économique, sociale et territoriale , notamment au moyen d’une assistance à l’utilisation efficiente et efficace des Fonds de l’Union qui implique tous les niveaux de gouvernement .

Exposé des motifs

Précision conformément aux amendements législatifs proposés à l’article 3, paragraphes 1 et 2, et au considérant 9.

Amendement 11

Article 5, paragraphe 1

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Aux fins de la réalisation de l’objectif général énoncé à l’article 4, le programme poursuit les objectifs spécifiques suivants:

Aux fins de la réalisation de l’objectif général énoncé à l’article 4, le programme poursuit les objectifs spécifiques suivants:

a)

assister les autorités nationales dans leurs initiatives visant à concevoir leurs réformes en fonction des priorités, compte tenu des conditions initiales et des incidences socioéconomiques escomptées;

a)

assister les autorités publiques dans leurs initiatives visant à concevoir leurs réformes en fonction des priorités, compte tenu des conditions initiales et des incidences socioéconomiques escomptées;

b)

aider les autorités nationales à renforcer leur capacité de formuler, d’élaborer et de mettre en œuvre leurs politiques et stratégies de réforme et à suivre une approche intégrée garantissant la cohérence entre les objectifs et les moyens dans les différents secteurs;

b)

aider les autorités publiques à renforcer leur capacité de formuler, d’élaborer et de mettre en œuvre leurs politiques et stratégies de réforme et à suivre une approche intégrée garantissant la cohérence entre les objectifs et les moyens dans les différents secteurs;

c)

soutenir les autorités nationales dans leurs efforts visant à définir et à mettre en œuvre des processus et des méthodes appropriés en prenant en compte les bonnes pratiques et les enseignements tirés par d’autres pays confrontés à des situations similaires ;

c)

soutenir les autorités publiques dans leurs efforts visant à définir et à mettre en œuvre des processus et des méthodes appropriés en prenant en compte les bonnes pratiques et les enseignements tirés par d’autres pays confrontés à des situations présentant des similarités ;

d)

aider les autorités nationales à accroître l’efficience et l’efficacité de la gestion des ressources humaines, si nécessaire, par la définition de responsabilités claires et le renforcement des connaissances et des compétences professionnelles.

d)

aider les autorités publiques à accroître l’efficience et l’efficacité de la gestion des ressources humaines, si nécessaire, par la définition de responsabilités claires et le renforcement des connaissances et des compétences professionnelles , notamment dans le cadre des éventuelles conventions collectives de travail (CCT) définies par le processus de concertation sociale national et/ou régional ;

 

e)

aider les autorités publiques à renforcer leur capacité de travailler en partenariat entre elles, ainsi qu’avec les parties prenantes, notamment les partenaires sociaux et les acteurs économiques privés.

La poursuite de ces objectifs se fait en étroite coopération avec les États membres bénéficiaires.

La poursuite de ces objectifs se fait sur requête des États membres bénéficiaires , et en étroite coopération avec eux ainsi qu’avec les autorités locales et régionales, suivant la division des pouvoirs et des compétences en vigueur dans chaque État membre et les recommandations spécifiques par pays adressées aux autorités locales et régionales.

Exposé des motifs

Les réformes structurelles ne sont pas l’apanage des autorités nationales — a fortiori dans les États membres à structure fédérale. Plusieurs recommandations spécifiques par pays sont en effet adressées aux autorités régionales et locales. Par ailleurs, il n’est pas inutile de préciser que le programme n’intervient que sur requête des États membres bénéficiaires.

Amendement 12

Article 5, paragraphe 2

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Les objectifs spécifiques énoncés au paragraphe 1 se rapportent à des domaines d’action ayant trait à la compétitivité, à la croissance, à l’emploi et à l’investissement, et notamment:

Les objectifs spécifiques énoncés au paragraphe 1 se rapportent à des domaines d’action ayant trait à la compétitivité, à la croissance durable , à l’emploi, à l’investissement et à la cohésion économique, sociale et territoriale et s’inscrivant dans le cadre des objectifs de la stratégie Europe 2020, et notamment:

a)

à la gestion des finances publiques, au processus budgétaire, à la gestion de la dette et à l’administration des recettes;

a)

à la gestion des finances publiques, au processus budgétaire, à la gestion de la dette et à l’administration des recettes;

b)

à la réforme institutionnelle et à un fonctionnement de l’administration publique efficient et axé sur la notion de service , au respect de l’état de droit, à la réforme du système judiciaire et au renforcement de la lutte contre la fraude, la corruption et le blanchiment de capitaux;

b)

à un fonctionnement de l’administration publique efficient et axé sur la notion d’intérêt général , au respect de l’état de droit, à la réforme du système judiciaire et au renforcement de la lutte contre la fraude, la corruption et le blanchiment de capitaux;

c)

à l’environnement des entreprises, au développement du secteur privé, à l’investissement, aux processus de privatisation, au commerce et aux investissements directs étrangers, à la concurrence et à la passation des marchés publics, au développement sectoriel durable et au soutien à l’innovation;

c)

à l’environnement des entreprises, au développement du secteur privé, aux processus de privatisation ou de (re)nationalisation ou de (re)municipalisation, à l’investissement, à la concurrence et à la passation des marchés publics, au développement sectoriel durable et au soutien à l’innovation;

d)

à l’éducation et à la formation, aux politiques du marché du travail, à l’inclusion sociale, aux systèmes de sécurité sociale et de protection sociale, aux systèmes de santé publique et de soins de santé et aux politiques en matière d’asile, de migration et de gestion des frontières ;

d)

à l’éducation et à la formation, aux politiques du marché du travail, à l’inclusion sociale et à lutte contre la pauvreté , aux systèmes de sécurité sociale et de protection sociale, aux systèmes de santé publique et de soins de santé;

e)

aux politiques en faveur du secteur agricole et du développement durable des zones rurales;

e)

aux politiques relatives au secteur financier et à l’accès au financement.

f)

aux politiques relatives au secteur financier et à l’accès au financement.

 

Exposé des motifs

Suppression de domaines politiques qui font déjà l’objet de programmes d’assistance technique et mise en conformité avec l’article 345 du TFUE qui consacre la neutralité du droit de l’Union au regard des régimes de propriété. Accessoirement, la crise a montré que les autorités publiques pouvaient aussi être amenées à devoir renationaliser, au moins temporairement, certaines activités économiques.

Amendement 13

Article 7, paragraphe 2

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Tenant compte des principes de transparence, d’égalité de traitement et de bonne gestion financière, et après avoir engagé un dialogue avec l’État membre concerné, notamment dans le contexte du semestre européen, la Commission analyse la demande d’appui visée au paragraphe 1 eu égard à l’urgence, à l’ampleur et à la gravité des problèmes recensés, aux besoins d’assistance pour les domaines d’action concernés, à l’analyse des indicateurs socioéconomiques et à la capacité administrative générale de l’État membre. Tenant compte des actions et des mesures existantes financées par des Fonds de l’Union ou d’autres programmes de l’Union, la Commission, en étroite concertation avec l’État membre concerné, détermine les domaines prioritaires en vue d’un appui, l’ampleur des mesures d’appui à prévoir, ainsi que la contribution financière globale nécessaire pour cet appui.

Tenant compte des principes de subsidiarité, de transparence, d’égalité de traitement , de partenariat et de bonne gestion financière, et après avoir engagé un dialogue avec les autorités publiques compétentes de l’État membre concerné, notamment dans le contexte du semestre européen, la Commission analyse la demande d’appui visée au paragraphe 1 eu égard à l’urgence, à l’ampleur et à la gravité des problèmes recensés, aux besoins d’assistance pour les domaines d’action concernés, à l’analyse des indicateurs socioéconomiques et à la capacité administrative générale de l’État membre. Tenant compte des actions et des mesures existantes financées par des Fonds de l’Union ou d’autres programmes de l’Union, et dans le contexte établi par le document stratégique unique de l’Union pour l’amélioration de la capacité institutionnelle et administrative des autorités publiques à tous les niveaux de gouvernement, fixant de façon transparente et équitable les critères qui seront adoptés pour déterminer l’ordre de priorité des interventions du programme et l’allocation des ressources disponibles, ainsi que les critères et mécanismes de coordination des interventions au niveau de l’Union, national, régional et local, la Commission, en étroite concertation avec l’État membre concerné, détermine les domaines prioritaires en vue d’un appui, l’ampleur des mesures d’appui à prévoir, ainsi que la contribution financière globale nécessaire pour cet appui.

Amendement 14

Article 8, paragraphe 2

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

L’État membre bénéficiaire, en coordination avec la Commission, peut conclure un partenariat avec un ou plusieurs autres États membres , qui agissent en tant que partenaires en matière de réformes pour des domaines spécifiques. Un partenaire en matière de réformes contribue, en coordination avec la Commission, à l’élaboration de la stratégie et des feuilles de route concernant les réformes, à la conception d’un appui de qualité élevée ou à la supervision de la mise en œuvre de la stratégie et des projets.

L’État membre bénéficiaire, en coordination avec la Commission, peut conclure un partenariat avec un ou plusieurs autres États membres et, si besoin, renforcer ce ou ces partenariats avec le niveau de pouvoir le plus pertinent concernant l’application et la mise en œuvre de la réforme, afin d’agir en tant que partenaires en matière de réformes pour des domaines spécifiques. Un partenaire en matière de réformes contribue, en coordination avec la Commission, à l’élaboration de la stratégie et des feuilles de route concernant les réformes, à la conception d’un appui de qualité élevée ou à la supervision de la mise en œuvre de la stratégie et des projets.

Amendement 15

Article 12, paragraphe 3

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Des subventions peuvent être accordées aux autorités nationales des États membres, au Groupe de la Banque européenne d’investissement, aux organisations internationales, aux entités publiques et/ou privées et à des entités légalement constituées dans:

Des subventions peuvent être accordées aux autorités publiques des États membres, au Groupe de la Banque européenne d’investissement, aux organisations internationales, aux entités publiques et/ou privées et à des entités légalement constituées dans:

a)

les États membres; et/ou

a)

les États membres; et/ou

b)

les pays de l’Association européenne de libre-échange qui sont parties à l’accord sur l’Espace économique européen, dans le respect des conditions énoncées dans ledit accord.

b)

les pays de l’Association européenne de libre-échange qui sont parties à l’accord sur l’Espace économique européen, dans le respect des conditions énoncées dans ledit accord.

Le taux de cofinancement prévu pour les subventions s’élève à un maximum de 100 % des coûts éligibles, sans préjudice des principes de cofinancement et de non-profit.

Le taux de cofinancement prévu pour les subventions s’élève à un maximum de 100 % des coûts éligibles, sans préjudice des principes de cofinancement et de non-profit.

Amendement 16

Article 13

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

La Commission et les États membres bénéficiaires, dans le cadre de leurs responsabilités respectives, encouragent les synergies et veillent à une coordination efficace entre le programme et d’autres programmes et instruments de l’Union, et notamment avec les mesures financées par les Fonds de l’Union. À cette fin:

La Commission et les États membres bénéficiaires, dans le cadre de leurs responsabilités respectives, encouragent les synergies et veillent à une coordination efficace entre le programme et d’autres programmes et instruments de l’Union, et notamment avec les mesures financées par les Fonds de l’Union , sur la base du document stratégique unique mentionné à l’article 7 . À cette fin:

a)

ils garantissent la complémentarité et les synergies entre les différents instruments aux niveaux national et de l’Union, notamment pour ce qui est des mesures financées par les Fonds de l’Union, tant lors de la phase de planification que durant la mise en œuvre;

a)

ils garantissent la complémentarité et les synergies entre les différents instruments aux niveaux national , régional et local et de l’Union, notamment pour ce qui est des mesures financées par les Fonds de l’Union, tant lors de la phase de planification que durant la mise en œuvre;

b)

ils optimisent les mécanismes de coordination afin d’éviter les doubles emplois;

b)

ils optimisent les mécanismes de coordination afin d’éviter les doubles emplois;

c)

ils veillent à ce que les responsables de la mise en œuvre aux niveaux national et de l’Union collaborent étroitement en vue d’actions d’appui cohérentes et rationalisées.

c)

ils veillent à ce que les responsables de la mise en œuvre aux niveaux national , régional et local et de l’Union collaborent étroitement en vue d’actions d’appui cohérentes et rationalisées.

[…]

[…]

Amendement 17

Article 15

Texte proposé par la Commission

Amendement du CdR

Suivi et évaluation

Suivi et évaluation

1.   La Commission supervise la mise en œuvre des actions financées par le programme et mesure la réalisation des objectifs spécifiques visés à l’article 5, paragraphe 1, conformément aux indicateurs énoncés en annexe.

1.   La Commission supervise la mise en œuvre des actions financées par le programme et mesure la réalisation des objectifs spécifiques visés à l’article 5, paragraphe 1, conformément aux indicateurs énoncés en annexe.

La Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l’article 16 en ce qui concerne les modifications à apporter à la liste des indicateurs figurant en annexe.

La Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l’article 16 en ce qui concerne les modifications à apporter à la liste des indicateurs figurant en annexe.

2.   La Commission transmet au Parlement européen et au Conseil un rapport d’évaluation intermédiaire pour la mi-2019 au plus tard et un rapport d’évaluation ex post pour la fin décembre 2021 au plus tard.

2.   La Commission transmet au Parlement européen, au Conseil ainsi qu’aux comités consultatifs un rapport d’évaluation intermédiaire pour la mi-2019 au plus tard et un rapport d’évaluation ex post pour la fin décembre 2021 au plus tard.

3.   Le rapport d’évaluation intermédiaire comporte des informations sur la réalisation des objectifs du programme, l’efficience de l’utilisation des ressources et la valeur ajoutée européenne du programme, ainsi que sur la question de savoir si le financement dans les domaines couverts par le programme doit être adapté ou prolongé après 2020. Il examine également dans quelle mesure tous les objectifs et toutes les actions restent pertinents. Le rapport d’évaluation ex post comporte des informations sur les incidences à plus long terme du programme.

3.   Le rapport d’évaluation intermédiaire comporte des informations sur la réalisation des objectifs du programme, l’efficience de l’utilisation des ressources et la valeur ajoutée européenne du programme, ainsi que sur la question de savoir si le financement dans les domaines couverts par le programme doit être adapté, prolongé après 2020 ou arrêté . Il examine également dans quelle mesure tous les objectifs et toutes les actions restent pertinents. Le rapport d’évaluation ex post comporte des informations sur les incidences à plus long terme du programme.

II.   RECOMMANDATIONS POLITIQUES

LE COMITÉ EUROPÉEN DES RÉGIONS

1.

approuve le principe de ce programme de soutien qui vise à fournir, sur une base volontaire et à la demande, de l’assistance technique à des réformes structurelles dans les États membres, dans des domaines d’action relevant de compétences partagées entre l’Union européenne et les États membres; estime qu’un préalable au succès de ce programme réside dans une coordination efficace avec les programmes d’assistance technique existants au niveau de l’Union européenne et des États membres bénéficiaires et dans une participation active des collectivités régionales et locales au sein même de cette coordination, visant à doter le programme d’une perspective plus territoriale;

2.

considère que l’amélioration de la capacité administrative des niveaux de gouvernement national, régional et local des États membres demandeurs doit être l’objectif central de ce programme de soutien et qu’elle doit devenir également un paramètre pour la révision en cours de la stratégie Europe 2020;

3.

demande que le programme soit basé sur un document stratégique unique de l’Union pour l’amélioration de la capacité institutionnelle et administrative des autorités publiques à tous les niveaux de gouvernement; invite la Commission à proposer ce document unique, qui doit, entre autres, fixer de façon transparente et équitable les critères qui seront adoptés pour déterminer l’ordre de priorité des interventions du programme et l’allocation des ressources disponibles, ainsi que les critères et mécanismes de coordination des interventions existantes, tant au niveau de l’Union, y compris du programme, qu’aux niveaux national, régional et local, en respectant pleinement les principes de subsidiarité et de proportionnalité et en préservant l’autonomie et la spécificité des différents échelons territoriaux. Sur cette base, des documents uniques du même type seront établis, pour les États membres bénéficiaires, en coopération avec l’État membre et dans le respect du principe de partenariat;

4.

souligne que, sur la base de la division des pouvoirs et des compétences en vigueur dans chaque État membre, ainsi que des recommandations spécifiques par pays souvent adressées aux autorités locales et régionales, le programme doit être accessible aux autorités locales et régionales; invite la Commission à s’assurer que tel est bien le cas, en vérifiant par exemple que, lorsque les demandes d’assistance technique introduites par les autorités nationales portent sur les domaines de compétence des autorités régionales ou locales, ces dernières aient été impliquées dans la conception du projet de réforme structurelle en question, dans le respect du contexte institutionnel de chaque pays;

5.

estime que la proposition de règlement semble conforme au principe de subsidiarité si l’assistance technique est fournie dans des domaines qui relèvent des compétences partagées entre l’Union et les États membres (voir amendements au considérant 6, à l’article 3, paragraphe 1, et à l’article 4). Comme la proposition est fondée sur un mécanisme volontaire, elle ne soulève pas de question en matière de proportionnalité;

6.

estime essentiel que le programme soit coordonné efficacement avec les programmes et instruments de l’Union européenne qui cofinancent l’assistance technique dans le cadre des Fonds structurels (article 59 du règlement no 1303/2013 et objectif thématique no 11), du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), du Fonds «Asile, migration et intégration» (AMIF), du Fonds pour la sécurité intérieure (FSI), ainsi que des programmes sectoriels de l’Union européenne (mécanisme pour l’interconnexion en Europe, «Horizon 2020», «L’Europe pour les citoyens», «Justice» et «Droits, égalité et citoyenneté»);

7.

insiste sur le fait que le financement du programme par le transfert de moyens budgétés pour l’assistance technique au titre des Fonds européens structurels et d’investissement ne peut qu’être une solution transitoire. S’oppose par ailleurs à ce que ces modalités de financement ouvrent la voie à un assujettissement de la politique de cohésion à l’exercice du «Semestre européen» dans la mesure où la politique de cohésion dispose d’une légitimité propre consacrée dans les traités européens;

8.

souligne qu’il n’existe pas de recette universelle pour les réformes structurelles et que les bonnes pratiques ne peuvent qu’inspirer la recherche de solutions adaptées aux différents contextes et aux spécificités régionales et locales des États membres demandeurs;

9.

encourage l’échange de bonnes pratiques entre les États membres dans le cadre de la mise en œuvre de réformes structurelles, et préconise que les partenariats entre États membres, dans le contexte du programme, soient renforcés par le biais de la participation des collectivités territoriales présentant des similarités socioéconomiques ou géographiques, ou soumises à des réformes structurelles présentant un caractère transfrontalier;

10.

rappelle qu’un niveau élevé d’appropriation sur le terrain des reformes structurelles par les collectivités territoriales, les partenaires sociaux et les acteurs de la société civile concernés est une condition essentielle pour le succès du programme et pour que celui-ci contribue à accroître la confiance et promouvoir la coopération entre l’État membre demandeur, la Commission et les autres États membres;

11.

demande qu’au travers de l’appui aux réformes structurelles, une attention systématique soit portée aux objectifs de développement durable, d’inclusion sociale, d’accessibilité des soins de santé, d’emploi et de formation, en concordance avec les objectifs de la stratégie Europe 2020. Le CdR demande à ce titre que les évaluations du programme de soutien réalisées par la Commission prennent en compte des indicateurs autres que le PIB (6);

12.

estime que les cofinancements des États membres au titre du programme de soutien relèvent de la clause de réforme structurelle du pacte de stabilité et de croissance (7);

13.

souligne que le programme doit être considéré comme un programme pilote; recommande qu’une évaluation du dispositif soit réalisée en temps utile avant le début de la prochaine période de programmation financière commençant en 2021, afin de définir s’il est opportun de le rendre permanent ou pas, et, dans l’affirmative, si la création d’un fonds à ressources propres dédié à l’appui aux réformes structurelles est nécessaire, réalisable et souhaitable.

Bruxelles, le 7 avril 2016.

Le président du Comité européen des régions

Markku MARKKULA


(1)  http://www.eca.europa.eu/en/Pages/DocItem.aspx?did=35302

(2)  COM(2010) 700 final du 19 octobre 2010.

(3)  COM(2011) 500 final du 29 juin 2011.

(4)  COM(2010) 700 final du 19 octobre 2010.

(5)  COM(2011) 500 final du 29 juin 2011.

(6)  Voir l’avis du CdR sur les «Indicateurs de développement territorial — au-delà du PIB», adopté le 10 février 2016.

(7)  Voir l’avis du CdR sur le thème «Utiliser au mieux la flexibilité offerte par les règles existantes du pacte de stabilité et de croissance», adopté le 9 juillet 2015.


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