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Document 52015TA1217(01)

    Synthèse des résultats des audits annuels de la Cour concernant les entreprises communes européennes du secteur de la recherche pour l’exercice 2014

    JO C 422 du 17.12.2015, p. 1–8 (BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, HR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)

    17.12.2015   

    FR

    Journal officiel de l'Union européenne

    C 422/1


    Synthèse des résultats des audits annuels de la Cour concernant les entreprises communes européennes du secteur de la recherche pour l’exercice 2014

    (2015/C 422/01)

    TABLE DES MATIÈRES

     

    Points

    Page

    Introduction

    1-7

    2

    Informations à l’appui des opinions de la Cour

    8-11

    3

    Résultats des audits

    12-24

    3

    Opinions sur la fiabilité des comptes

    12

    3

    Opinions sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes

    13-15

    3

    Paragraphes d’observations sur la contribution de l’UE aux coûts du projet ITER

    16

    4

    Commentaires ne remettant pas en cause les opinions de la Cour

    17-22

    4

    Gestion budgétaire et financière

    18

    4

    Contrôles internes

    19-20

    5

    Suivi et communication des résultats de la recherche

    21

    5

    Deuxième évaluation intermédiaire par la Commission

    22

    5

    Conclusions

    23-24

    5

    ANNEXE I —

    Recettes (budgets prévisionnels, droits constatés et montants perçus) et tableaux des effectifs des entreprises communes

    6

    ANNEXE II —

    Commentaires formulés par la Cour pour 2014

    8

    INTRODUCTION

    1.

    Conformément aux dispositions de l’article 287 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, la Cour a contrôlé les comptes annuels pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes à ces comptes, pour huit entreprises communes européennes du secteur de la recherche (1):

    Fusion for Energy (F4E — ITER et le développement de l’énergie de fusion),

    Clean Sky (technologies de transport aérien propres),

    Artemis (systèmes informatiques embarqués) (2),

    IMI (initiative en matière de médicaments innovants),

    ENIAC (nanoélectronique) (3),

    PCH (piles à combustible et hydrogène),

    SESAR (programme de recherche sur la gestion du trafic aérien dans le ciel unique européen),

    ECSEL (composants et systèmes électroniques) (4).

    2.

    Outre l’Union européenne (représentée par la Commission), les entreprises communes comptent parmi leurs membres divers partenaires du secteur public et du secteur privé, qui contribuent au financement de leurs activités. Les entreprises communes peuvent prendre la forme de partenariats bipartites entre la Commission européenne et des entreprises, ou tripartites, avec la participation des États membres également (5). Elles jouent un rôle important dans la mise en œuvre de politiques de recherche dans des domaines spécifiques.

    3.

    Comme les années précédentes, la Cour a contrôlé la légalité et la régularité des opérations. Cependant, 2014 a été la première année au cours de laquelle les comptes annuels de deux entreprises communes [F4E (ITER) et SESAR] ont été vérifiés par un auditeur externe (cabinet d’audit) indépendant, conformément aux dispositions de l’article 208, paragraphe 4, du règlement financier de l’Union européenne et de l’article 107, paragraphe 1, du nouveau règlement financier-cadre pour les agences et autres organismes. Pour formuler son opinion sur ces comptes, la Cour a examiné les travaux d’audit réalisés par l’auditeur externe indépendant et les mesures prises en réponse aux conclusions de ce dernier. Pour les autres entreprises communes, la Cour a réalisé ses propres travaux d’audit relatifs aux comptes annuels.

    4.

    La présente synthèse offre une vue d’ensemble des résultats des audits annuels réalisés par la Cour sur les entreprises communes pour l’exercice 2014. Elle vise à faciliter l’analyse et la mise en perspective des rapports spécifiques de la Cour sur les comptes annuels des entreprises communes relatifs à l’exercice 2014. Les opinions et commentaires de la Cour, ainsi que les réponses des entreprises communes, figurent dans les rapports annuels spécifiques (ci-après «RAS») publiés. Cette synthèse ne constitue pas une opinion ou un rapport d’audit.

    5.

    Les recettes prévisionnelles inscrites au budget (6) des entreprises communes pour 2014 s’élevaient au total à 1,9 milliard d’euros (2,2 milliards d’euros en 2013), soit 1,6 % du budget général de l’UE pour 2014 (1,7 % en 2013). Sur les montants perçus, 1  224 millions d’euros (686 millions d’euros en 2013) provenaient du budget général de l’UE et 204 millions d’euros (134 millions d’euros en 2013) des partenaires industriels et des membres des entreprises communes. La hausse des montants perçus s’explique essentiellement par l’augmentation en 2014 des contributions apportées par la Commission et par l’État d’accueil d’ITER à l’entreprise commune F4E.

    6.

    Les entreprises communes emploient 432 (414 en 2013) agents permanents et temporaires, ce qui représente moins d’1 % du nombre total d’agents de l’UE autorisé par le budget général de l’Union (voir annexe I pour plus de détails).

    7.

    Si le risque financier associé aux entreprises communes reste limité au regard du budget total de l’UE, le risque qui pèse sur la réputation de l’Union est en revanche élevé: les entreprises communes constituent un rouage essentiel à la mise en œuvre de la stratégie de l’UE en matière de recherche, et leur statut de partenariats public-privé leur donne par nature une forte visibilité auprès des industries avec lesquelles elles coopèrent.

    INFORMATIONS À L’APPUI DES OPINIONS DE LA COUR

    8.

    En ce qui concerne les deux entreprises communes contrôlées par un auditeur externe indépendant, la Cour a examiné les travaux des cabinets privés conformément aux normes d’audit internationales. Elle a tenu compte de ces travaux pour formuler son opinion sur la fiabilité des comptes dans ses RAS.

    9.

    En s’appuyant sur les travaux des cabinets d’audit privés, la Cour a obtenu une assurance appropriée pour formuler ses propres opinions d’audit sur la fiabilité des comptes.

    10.

    En ce qui concerne le contrôle de la légalité et de la régularité des opérations, dont la Cour reste exclusivement responsable, l’approche d’audit choisie par celle-ci comprend des procédures d’audit analytiques, des tests sur les opérations au niveau de l’entreprise commune et une évaluation des contrôles clés des systèmes de contrôle et de surveillance. À cela s’ajoutent des éléments probants obtenus grâce aux travaux d’autres auditeurs ainsi qu’une analyse des prises de position de la direction et des rapports annuels d’activité. En 2014, l’audit a continué d’être ciblé plus particulièrement sur les audits ex post.

    11.

    En ce qui concerne les six autres entreprises communes, la Cour a continué de contrôler la fiabilité des comptes ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes.

    RÉSULTATS DES AUDITS

    Opinions sur la fiabilité des comptes

    12.

    Les comptes définitifs de toutes les entreprises communes présentent fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de celles-ci au 31 décembre 2014 ainsi que les résultats de leurs opérations et les flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux dispositions des réglementations financières applicables et aux règles comptables adoptées par le comptable de la Commission.

    Opinions sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes

    13.

    La Cour estime que les opérations sous-jacentes aux comptes annuels relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2014 sont légales et régulières dans tous leurs aspects significatifs pour cinq (F4E, Clean Sky, PCH, IMI et SESAR) des huit entreprises communes.

    14.

    Dans le cas des entreprises communes Artemis et ENIAC, l’audit des déclarations de coûts relatives aux projets a été délégué aux autorités de financement nationales dans le cadre des accords administratifs en vigueur. Les entreprises communes Artemis et ENIAC ont reçu des rapports d’audit émanant des autorités de financement nationales, mais n’ont pas systématiquement évalué la qualité de ces audits. La Cour a procédé à une évaluation des stratégies d’audit (y compris les rapports d’audit) de trois autorités de financement nationales. Les méthodes utilisées n’ont pas permis aux entreprises communes de calculer un taux d’erreur pondéré fiable, ni un taux d’erreur résiduel. Par conséquent, la Cour a estimé que les informations disponibles sur la mise en œuvre de la stratégie d’audit ex post des entreprises communes Artemis et ENIAC n’étaient pas suffisantes pour lui permettre de conclure que cet outil de contrôle essentiel fonctionne de façon efficace (7). C’est pourquoi la Cour a émis une opinion avec réserve (8).

    15.

    L’entreprise commune ECSEL a repris les projets des entreprises communes Artemis et ENIAC. Les accords administratifs conclus avec les autorités de financement nationales des États membres par les entreprises communes Artemis et ENIAC restent d’application après la fusion de celles-ci pour former l’entreprise commune ECSEL (9). En raison de la situation décrite au point 14, la Cour a émis, également dans le cas de l’entreprise commune ECSEL, une opinion avec réserve en ce qui concerne des projets lancés par les entreprises communes Artemis et ENIAC.

    Paragraphes d’observations sur la contribution de l’UE aux coûts du projet ITER  (10)

    16.

    S’agissant de l’entreprise commune F4E, la contribution de l’UE à la phase de construction du projet ITER a été fixée par le Conseil en 2010 (11) à un montant de 6,6 milliards d’euros. Il existe un risque important que ce montant augmente, essentiellement en raison des modifications de la portée des éléments livrables du projet ainsi que du calendrier actuel, qui est considéré comme irréaliste. D’après les dernières estimations, le déficit du projet devrait s’élever à 428 millions d’euros d’ici l’achèvement de la phase de construction. Au moment de l’audit (mars 2015), l’entreprise commune estimait que la phase de construction du projet serait retardée d’au moins quarante-trois mois. Eu égard à ce risque, l’entreprise commune met en place, au niveau des marchés, un système permettant de suivre régulièrement les variations de coûts, mais elle n’a pas encore actualisé l’estimation de sa contribution au projet ITER au-delà de la phase de construction. Toutefois, l’entreprise commune travaille actuellement à la mise en œuvre d’un plan d’action pour faire face aux principales contraintes qui affectent le développement du projet.

    Commentaires ne remettant pas en cause les opinions de la Cour

    17.

    La Cour a émis, pour l’ensemble des entreprises communes, 55 commentaires (comme en 2013) mettant en lumière des points importants. L’annexe II en fournit une vue d’ensemble. Une synthèse des commentaires récurrents est présentée ci-après.

    Gestion budgétaire et financière

    18.

    Les commentaires figurant sous cet intitulé portent plus particulièrement sur trois aspects:

    le taux d’exécution budgétaire: le taux d’utilisation des crédits d’engagement oscille entre 90 et 100 % (sauf dans le cas des entreprises communes Artemis et ENIAC, pour lesquelles ce taux est, respectivement, de 38 % et de 43 %, ce qui reflète l’exécution sur six mois de crédits adoptés pour une année entière). Le taux d’utilisation des crédits de paiement oscille entre 74 et 100 %. Il s’élève à 74 % dans le cas des entreprises communes PCH et IMI et à 80 % pour l’entreprise commune SESAR, et s’explique essentiellement par des retards dans le financement de projets;

    les appels à propositions et la mise en œuvre des projets: à l’exception de l’entreprise commune Artemis, pour laquelle le taux final de crédits engagés pour les appels à propositions ne s’élève qu’à 48 % (contre 49 % au 31 décembre 2013) du budget total disponible pour couvrir les dépenses opérationnelles pendant toute la durée d’existence de l’entreprise commune, les entreprises communes ont atteint un taux se situant entre 90 et 100 %;

    les institutions et organismes sont tenus d’établir chaque année un rapport sur la gestion budgétaire et financière (12). Les informations transmises par les entreprises communes dans ce rapport n’étaient guère harmonisées et étaient souvent incomplètes. La Commission devrait fournir des orientations sur la nature et le contenu du rapport.

    Contrôles internes

    19.

    Les audits ex post constituent pour les entreprises communes un outil essentiel pour veiller à l’éligibilité et à l’exactitude des coûts déclarés par les bénéficiaires et/ou les partenaires. À l’exception de l’entreprise commune ECSEL, toutes (13) ont adopté une stratégie d’audit ex post et cinq d’entre elles ont confié la réalisation des audits ex post à des cabinets d’audit externes indépendants. Dans trois cas (voir points 14 et 15), la Cour a émis une opinion avec réserve justifiée par une mise en œuvre inadéquate de la stratégie d’audit ex post.

    20.

    La Cour relève que l’entreprise commune F4E a accompli des progrès considérables, mais qu’elle traitait encore un certain nombre de points essentiels au moment de l’audit (mars 2015). Elle doit encore renforcer le caractère concurrentiel des procédures de marchés, qui sont fondamentales pour sa mise en œuvre du projet ITER. Pour ce qui est des subventions, la moyenne était d’une seule proposition par appel, comme en 2013 et en 2012.

    Suivi et communication des résultats de la recherche

    21.

    Les modalités du suivi et de la communication des résultats de la recherche sont définies dans le septième programme-cadre (7e PC), qui prévoit un système de suivi et de communication d’informations concernant la protection, la diffusion et le transfert des résultats de la recherche. Les entreprises communes ont intégré dans les conventions de subvention signées avec les membres et d’autres bénéficiaires des dispositions spécifiques régissant les droits de propriété intellectuelle et la diffusion des résultats et activités de recherche. Les entreprises communes effectuent un suivi de l’application de ces dispositions à différentes étapes des projets financés et des progrès considérables ont été accomplis en 2014. Afin de satisfaire aux exigences du programme «Horizon 2020» et de mieux contribuer à la diffusion des résultats de la recherche dans le cadre du 7e PC, la coopération entre les entreprises communes et la Commission doit toutefois être renforcée dans toute la mesure du possible, particulièrement en ce qui concerne l’intégration plus poussée de certaines données des entreprises communes dans les systèmes de la Commission.

    Deuxième évaluation intermédiaire par la Commission

    22.

    La deuxième évaluation intermédiaire a été réalisée par la Commission durant l’année 2013 et s’est prolongée jusque début 2014. Elle a consisté à évaluer la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la qualité de la recherche de l’ensemble des entreprises communes (à l’exception de l’entreprise commune F4E). Toutes mettent actuellement en œuvre les plans d’action adoptés à la suite de ces rapports.

    CONCLUSIONS

    23.

    Toutes les entreprises communes ont présenté des comptes fiables, mais la Cour a émis une opinion avec réserve sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes 2014 de trois d’entre elles.

    24.

    Les procédures peuvent être améliorées, en particulier la mise en œuvre de la stratégie d’audit ex post, la coopération avec la Commission concernant l’intégration des résultats de la recherche et, dans le cas de l’entreprise commune F4E, les mécanismes de contrôle des coûts.


    (1)  Deux entreprises communes ont été créées en 2014: EC Bio-industries et Shift2Rail (S2R). Étant donné qu’en 2014 la Commission n’avait pas encore accordé à ces entreprises communes leur autonomie financière, la Cour n’a pas audité leurs comptes annuels.

    (2)  Le 27 juin 2014, les entreprises communes Artemis et ENIAC ont fusionné pour créer l’entreprise commune ECSEL. En raison de cette fusion, l’audit de la Cour sur l’entreprise commune Artemis couvre la période allant du 1er janvier au 26 juin 2014.

    (3)  Le 27 juin 2014, les entreprises communes ENIAC et Artemis ont fusionné pour créer l’entreprise commune ECSEL. En raison de cette fusion, l’audit de la Cour sur l’entreprise commune ENIAC couvre la période allant du 1er janvier au 26 juin 2014.

    (4)  L’entreprise commune ECSEL se substitue et succède aux entreprises communes ENIAC et Artemis, dont les activités ont été officiellement clôturées le 26 juin 2014. L’audit de la Cour sur l’entreprise commune ECSEL couvre donc la période allant du 27 juin au 31 décembre 2014.

    (5)  Les entreprises communes bipartites sont Clean Sky, IMI, PCH et SESAR. Les entreprises communes tripartites sont Artemis, ENIAC et ECSEL. Les membres de l’entreprise commune Fusion for Energy (F4E — ITER) sont l’Euratom, représentée par la Commission européenne, les États membres de l’Euratom et d’autres pays qui ont conclu, dans le domaine de la fusion nucléaire contrôlée, un accord de coopération avec l’Euratom et qui ont exprimé le souhait de devenir membres (au 31 décembre 2014: la Suisse).

    (6)  Les recettes prévisionnelles correspondent aux crédits d’engagement (budget définitif).

    (7)  En 2014, les entreprises communes Artemis et ENIAC ont lancé un plan d’action conjoint afin de modérer cette opinion avec réserve. Ce plan comporte des visites auprès des autorités de financement nationales ainsi qu’un examen de leurs systèmes.

    (8)  La Cour formule une opinion avec réserve lorsque l’auditeur conclut, après avoir recueilli des éléments probants suffisants et appropriés, que les anomalies ou les cas de non-conformité sont significatifs, mais que leurs incidences sur les comptes annuels ou sur les opérations sous-jacentes ne sont pas généralisées. Elle procède de même lorsque l’auditeur n’est pas en mesure de recueillir des éléments probants suffisants et appropriés sur lesquels fonder son opinion, et que les incidences éventuelles de cette situation sur les comptes annuels ou sur les opérations sous-jacentes sont significatives, mais non généralisées (comme indiqué aux points 14 et 15). Les incidences généralisées sont celles qui, selon le jugement de l’auditeur, ne sont pas circonscrites à des éléments, comptes ou postes spécifiques, ou celles qui représentent ou peuvent représenter, si elles sont circonscrites à des éléments, comptes ou postes spécifiques, une partie importante des états financiers.

    (9)  L’entreprise commune ECSEL poursuit la mise en œuvre du plan d’action conjoint lancé par les entreprises communes Artemis et ENIAC en 2014 afin de modérer cette opinion avec réserve.

    (10)  Un paragraphe d’observations sert à attirer l’attention du lecteur sur un point concernant lequel les comptes ne comportent pas d’anomalie significative, mais qui revêt une importance telle qu’il est fondamental pour permettre aux utilisateurs de comprendre les comptes.

    (11)  Conclusions du Conseil sur l’état d’avancement d’ITER du 7 juillet 2010 (réf. 11902/10).

    (12)  Article 142 du règlement (UE, Euratom) no 966/2012 (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1), article 93 du règlement délégué (UE) no 1271/2013 de la Commission (JO L 328 du 7.12.2013, p. 42) et article 39 du règlement délégué (UE) no 110/2014 de la Commission (JO L 38 du 7.2.2014, p. 2).

    (13)  L’entreprise commune ECSEL n’a pas encore adopté de stratégie d’audit ex post pour ses propres projets.


    ANNEXE I

    Recettes (recettes prévisionnelles, droits constatés et montants perçus) et tableaux des effectifs des entreprises communes

    ENTREPRISE COMMUNE

    DG de tutelle

    Domaine politique

    2014

    2013

    Recettes prévisionnelles (1)

    Droits constatés (2)

    Montants perçus (3)

    Emplois prévus au tableau des effectifs (4)  (5)

    Recettes prévisionnelles (1)

    Droits constatés (2)

    Montants perçus (3)

    Emplois prévus au tableau des effectifs (4)

    1

    ARTEMIS (jusqu’au 26 juin 2014)

    DG Réseaux de communication, contenu et technologies

    Recherche

    2 2 24  000

    8 63  193

    2 0 1 00  000

    (15)

    3 2 6 43  708

    3 2 6 47  545

    2 0 1 23  350

    15

    2

    CLEAN SKY

    DG Recherche et innovation

    Recherche

    22 9 2 41  764

    18 9 3 16  793

    9 8 5 85  400

    37

    30 6 0 43  097

    22 7 0 00  428

    12 4 6 13  566

    24

    3

    ENIAC (jusqu’au 26 juin 2014)

    DG Réseaux de communication, contenu et technologies

    Recherche

    2 7 20  633

    1 0 22  580

    5 4 1 44  250

    (15)

    17 2 6 96  508

    17 2 6 08  748

    3 6 5 29  216

    15

    4

    FUSION FOR ENERGY

    DG Recherche et innovation

    Recherche

    1  16 8 8 25  456

    1  16 8 8 25  456

    72 0 9 17  805

    262

    1  29 7 0 13  166

    1  29 6 9 52  709

    24 5 0 02  495

    262

    5

    PILES À COMBUSTIBLE ET HYDROGÈNE — PCH

    DG Recherche et innovation

    Recherche

    11 2 9 19  000

    10 8 3 84  000

    6 9 3 79  993

    26

    7 4 4 82  039

    7 3 6 72  484

    5 6 3 93  265

    20

    6

    INITIATIVE EN MATIÈRE DE MÉDICAMENTS INNOVANTS — IMI

    DG Recherche et innovation

    Recherche

    22 3 2 94  603

    20 7 4 33  859

    16 5 6 27  993

    37

    25 5 7 15  919

    25 4 4 35  104

    12 5 8 29  159

    36

    7

    SESAR

    DG Mobilité et transports

    Recherche

    1 3 1 19  600

    1 3 0 46  425

    9 4 7 53  384

    42

    8 4 2 22  608

    6 4 0 66  631

    7 7 5 35  515

    42

    8

    ECSEL (à partir du 27 juin 2014)

    DG Réseaux de communication, contenu et technologies

    Recherche

    15 8 2 45  086

    15 8 3 18  481

    4 60  000

    28

    s.o.

    s.o.

    s.o.

    s.o.

     

    Total

     

     

    1  91 0 5 90  142

    1  84 7 2 10  787

    1  22 3 9 67  872

    432

    2  22 2 8 17  045

    2  12 1 3 82  649

    68 6 0 26  566

    414


    (1)  Les recettes prévisionnelles correspondent aux crédits d’engagement (budget définitif).

    (2)  Les droits constatés correspondent aux engagements autorisés.

    (3)  Les montants perçus correspondent aux contributions en espèces versées par la Commission européenne pendant l’année.

    (4)  Budget définitif.

    (5)  Le 27 juin 2014, les entreprises communes Artemis et ENIAC ont fusionné pour créer l’entreprise commune ECSEL. Ensemble, ces deux entreprises communes avaient un effectif de 30 emplois, qui sont devenus 28 emplois affectés à l’entreprise commune ECSEL. Au 31 décembre 2014, l’ensemble des entreprises communes employaient donc 432 agents.


    ANNEXE II

    Commentaires formulés par la Cour pour 2014

     

    ENTREPRISE COMMUNE

    Gestion budgétaire et financière

    Contrôles clés des systèmes de contrôle et de surveillance de l’entreprise commune

    Autres observations et suivi des observations antérieures

    Exécution du budget et financement pluriannuel

    Présentation des comptes

    Appels à propositions

    Accord-cadre multilatéral

    Systèmes de contrôle interne et systèmes comptables

    Marchés opérationnels et subventions

    Mise en œuvre de la stratégie d’audit ex post

    Fonction d’audit interne et service d’audit interne de la Commission

    Cadre juridique

    Suivi et communication des résultats de la recherche

    Droits de propriété intellectuelle et politique industrielle

    Conflit d’intérêts

    Deuxième évaluation intermédiaire par la Commission

    Contribution de l’UE à la phase de construction du projet ITER

    Autres

    1

    ARTEMIS

    x

     

    x

     

     

     

    x (1)

    x

    x

     

     

    x

     

     

     

    2

    CLEAN SKY

    x

     

     

     

    x

     

     

    x

    x

    x

     

    x

    x

     

     

    3

    ENIAC

    x

     

    x

     

     

     

    x (1)

     

    x

     

     

     

     

     

     

    4

    FUSION FOR ENERGY

    x

    x

     

     

    x

    x

     

     

    x

     

    x

    x

     

    x (1)

    x

    5

    PILES À COMBUSTIBLE ET HYDROGÈNE — PCH

    x

     

    x

     

    x

     

     

    x

    x

    x

     

    x

    x

     

     

    6

    INITIATIVE EN MATIÈRE DE MÉDICAMENTS INNOVANTS — IMI

    x

     

     

     

    x

     

     

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    x

     

    x

    x

     

     

    7

    SESAR

    x

     

     

    x

     

     

     

    x

    x

    x

     

    x

    x

     

     

    8

    ECSEL

    x

     

     

     

    x

     

    x (1)

    x

    x

    x

     

    x

     

     

     

     

    Sous-total

    8

    1

    3

    1

    5

    1

    3

    6

    8

    5

    1

    7

    4

    1

    1

     

    Total

    13

    9

    33


    (1)  Ces commentaires figurent dans la section du rapport consacrée à l’opinion de la Cour.


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