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Document 52013TA1213(06)

    Rapport sur les comptes annuels de l’Office communautaire des variétés végétales relatifs à l’exercice 2012, accompagné des réponses de l'Office

    JO C 365 du 13.12.2013, p. 37–42 (BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, HR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)

    13.12.2013   

    FR

    Journal officiel de l'Union européenne

    C 365/37


    RAPPORT

    sur les comptes annuels de l’Office communautaire des variétés végétales relatifs à l’exercice 2012, accompagné des réponses de l'Office

    2013/C 365/06

    INTRODUCTION

    1.

    L'Office communautaire des variétés végétales (ci-après «l’Office» ou «l’OCVV»), sis à Angers, a été créé en vertu du règlement (CE) no 2100/94 du Conseil (1). L'Office a pour principale mission d'enregistrer et d'examiner les demandes d'octroi de la protection de la propriété industrielle pour les variétés végétales au niveau de l’Union, ainsi que de faire exécuter les examens techniques nécessaires par les offices compétents des États membres (2).

    INFORMATIONS À L’APPUI DE LA DÉCLARATION D’ASSURANCE

    2.

    L’approche d’audit choisie par la Cour repose sur des procédures d’audit analytiques, des tests directs des opérations et une évaluation des contrôles clés des systèmes de contrôle et de surveillance de l’Office. À cela s'ajoutent des éléments probants obtenus grâce aux travaux d'autres auditeurs (le cas échéant), ainsi qu’une analyse des prises de position de la direction.

    DÉCLARATION D'ASSURANCE

    3.

    Conformément aux dispositions de l’article 287 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), la Cour a contrôlé:

    a)

    les comptes annuels de l’Office, constitués des états financiers (3) et des états sur l’exécution du budget (4) pour l’exercice clos le 31 décembre 2012;

    b)

    la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes à ces comptes.

    Responsabilité de la direction

    4.

    En vertu des articles 33 et 43 du règlement (CE, Euratom) no 2343/2002 de la Commission (5), la direction est responsable de l'établissement et de la présentation fidèle des comptes annuels de l’Office, ainsi que de la légalité et de la régularité des opérations sous-jacentes:

    a)

    s'agissant des comptes annuels de l’Office, la responsabilité de la direction comprend la conception, la mise en œuvre et le maintien d'un système de contrôle interne pertinent pour l'établissement et la présentation fidèle d'états financiers exempts d'anomalies significatives, qu'elles résultent d'une fraude ou d'une erreur; le choix et l'application de méthodes comptables appropriées, sur la base des règles comptables adoptées par le comptable de la Commission (6); l'établissement d'estimations comptables raisonnables au regard de la situation du moment. Le directeur approuve les comptes annuels de l’Office après que le comptable de celui-ci les a établis sur la base de toutes les informations disponibles, et qu'il a rédigé une note, accompagnant les comptes annuels, dans laquelle il déclare, entre autres, qu'il a obtenu une assurance raisonnable que ces comptes présentent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’Office;

    b)

    s'agissant de la légalité et de la régularité des opérations sous-jacentes, ainsi que de la conformité au principe de bonne gestion financière, la responsabilité de la direction consiste à assurer la conception, la mise en œuvre et le maintien d'un système de contrôle interne efficace et efficient, comprenant une surveillance adéquate et des mesures appropriées pour prévenir les irrégularités et les fraudes, ainsi que, le cas échéant, des poursuites judiciaires en vue de recouvrer les montants indûment versés ou utilisés.

    Responsabilité de l’auditeur

    5.

    La responsabilité de la Cour consiste à fournir au Parlement européen et au Conseil (7), sur la base de son audit, une déclaration d'assurance concernant la fiabilité des comptes annuels de l’Office, ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes. La Cour conduit son audit conformément aux normes internationales d’audit et aux codes de déontologie de l'IFAC, ainsi qu’aux normes internationales des institutions supérieures de contrôle, établies par l’Intosai. En vertu de ces normes, la Cour est tenue de programmer et d'effectuer ses travaux d'audit de manière à pouvoir déterminer avec une assurance raisonnable si les comptes annuels sont exempts d'anomalies significatives et si les opérations sous-jacentes à ces comptes sont légales et régulières.

    6.

    L'audit comprend la mise en œuvre de procédures en vue d’obtenir des éléments probants relatifs aux montants et aux informations qui figurent dans les comptes, ainsi qu'à la légalité et à la régularité des opérations sous-jacentes. Le choix des procédures s'appuie sur le jugement de l’auditeur, qui se fonde sur une appréciation du risque que des anomalies significatives affectent les comptes et, s’agissant des opérations sous-jacentes, du risque de non-respect, dans une mesure significative, des obligations prévues par le cadre juridique de l’Union européenne, que cela soit dû à des fraudes ou à des erreurs. Lorsqu'il apprécie ces risques, l’auditeur examine les contrôles internes pertinents pour élaborer les comptes et assurer la fidélité de leur présentation, ainsi que les systèmes de contrôle et de surveillance visant à assurer la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes, et il conçoit des procédures d'audit adaptées aux circonstances. L’audit comprend également l’appréciation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées et de la vraisemblance des estimations comptables, ainsi que l’évaluation de la présentation générale des comptes.

    7.

    La Cour estime que les informations probantes obtenues sont suffisantes et appropriées pour étayer sa déclaration d’assurance.

    Opinion sur la fiabilité des comptes

    8.

    La Cour estime que les comptes annuels de l’Office présentent fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de celui-ci au 31 décembre 2012, ainsi que les résultats de ses opérations et les flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux dispositions de son règlement financier et aux règles comptables adoptées par le comptable de la Commission.

    Opinion sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes

    9.

    La Cour estime que les opérations sous-jacentes aux comptes annuels relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2012 sont légales et régulières dans tous leurs aspects significatifs.

    10.

    Les commentaires ci-après ne remettent pas en cause les opinions de la Cour.

    COMMENTAIRES SUR LES CONTRÔLES INTERNES

    11.

    L’OCVV a procédé à une vérification physique de ses actifs en décembre 2012. Aucun rapport de vérification physique n’a toutefois été établi. Il est donc impossible de vérifier l’exactitude des enregistrements comptables correspondants.

    AUTRES COMMENTAIRES

    12.

    Les procédures de recrutement présentaient des faiblesses significatives en matière de transparence et de traitement équitable des candidats: les coefficients de pondération et les seuils n’étaient pas toujours appliqués, aucune méthode d’évaluation cohérente n’était utilisée tout au long des différentes procédures de recrutement et les avis de vacance ne mentionnaient pas la possibilité d’un recours.

    SUIVI DES COMMENTAIRES DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE

    13.

    L’annexe I donne une vue d’ensemble des mesures correctrices prises en réponse aux commentaires formulés l’année dernière par la Cour.

    Le présent rapport a été adopté par la Chambre IV, présidée par M. Louis GALEA, Membre de la Cour des comptes, à Luxembourg en sa réunion du 15 juillet 2013.

    Par la Cour des comptes

    Vítor Manuel da SILVA CALDEIRA

    Président


    (1)  JO L 227 du 1.9.1994, p. 1.

    (2)  L’annexe II présente, de manière synthétique et à titre d’information, les compétences et activités de l’Office.

    (3)  Les états financiers comprennent le bilan, le compte de résultat économique, le tableau des flux de trésorerie, l’état des variations de l’actif net, ainsi qu’une synthèse des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.

    (4)  Les états sur l'exécution du budget comprennent le compte de résultat de l’exécution budgétaire et son annexe.

    (5)  JO L 357 du 31.12.2002, p. 72.

    (6)  Les règles comptables adoptées par le comptable de la Commission sont fondées sur les normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS), publiées par la Fédération internationale des experts-comptables ou, le cas échéant, sur les normes comptables internationales (IAS)/normes internationales d’information financière (IFRS) publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB).

    (7)  Article 185, paragraphe 2, du règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil (JO L 248 du 16.9.2002, p. 1).


    ANNEXE I

    Suivi des commentaires de l’année précédente

    Exercice

    Commentaires de la Cour

    Mise en œuvre des mesures correctrices

    (Terminée / En cours / En attente / Sans objet)

    2011

    Ce taux élevé de report et d’annulation des crédits est contraire au principe budgétaire d’annualité.

    Terminée

    2011

    Des insuffisances ont été relevées en ce qui concerne quatre engagements juridiques contractés avant les engagements budgétaires correspondants (18 791 euros). Les dates des bons de commandes sont souvent antérieures aux dates d’approbation des engagements budgétaires.

    Terminée

    2011

    L’Office n’a pas adopté les règles d'application du statut régissant le recrutement et l’emploi d’agents contractuels et l’occupation temporaire des postes d’encadrement.

    En cours


    ANNEXE II

    Office communautaire des variétés végétales (Angers)

    Compétences et activités

    Domaines de compétence de l’Union selon le traité

    (extraits de l'article 36 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne)

    Libre circulation des marchandises

    De telles interdictions ou restrictions [la protection de la propriété industrielle et commerciale] ne doivent cependant constituer ni un moyen de discrimination arbitraire ni une restriction déguisée dans le commerce entre les États membres.

    Compétences de l’Office

    (règlement (CE) no 2100/94 du Conseil et plan stratégique 2010-2015)

    Objectifs

    Appliquer le régime de protection des obtentions végétales au niveau de l’Union en tant que forme unique et exclusive de protection de la propriété industrielle pour les variétés végétales au niveau de l’Union.

    Stimuler l'innovation dans le domaine des variétés végétales en traitant les demandes de protection communautaire des obtentions végétales le plus efficacement possible à un coût raisonnable, tout en offrant des principes directeurs et une assistance dans l’exercice de ces droits au bénéfice des parties prenantes.

    Tâches

    Décider du rejet ou de l'octroi des demandes de protection des obtentions végétales au niveau de l’Union

    se prononcer sur les objections

    se prononcer sur les recours

    décider de la nullité ou de la déchéance de la protection des obtentions végétales au niveau de l’Union européenne.

    Gouvernance

    Le Président

    Il dirige l'Office. Il est nommé par le Conseil sur la base d'une liste de candidats proposés par la Commission après avis du conseil d'administration.

    Le conseil d’administration

    Il surveille les travaux de l'Office et peut établir des règles concernant les méthodes de travail. Il se compose d'un représentant de chaque État membre et d'un représentant de la Commission, ainsi que de leurs suppléants.

    Les décisions dans le cadre de la procédure d'octroi d'une protection communautaire sont prises par des comités composés de trois membres du personnel de l'Office et par la chambre de recours en cas de recours.

    Contrôle de la légalité des actes de l'Office

    Contrôle, par la Commission, de la légalité des actes du Président de l'Office pour lesquels la législation de l’Union ne prévoit aucun contrôle de la légalité par un autre organe, ainsi que des actes du conseil d'administration concernant le budget de l'Office.

    Contrôle externe

    Cour des comptes européenne.

    Autorité de décharge

    Conseil d'administration.

    Moyens mis à la disposition de l'Office en 2012 (2011)

    Budget définitif

    14,3 (14,4) millions d’euros

    Effectifs au 31 décembre 2012

    Nombre d'emplois prévus au tableau des effectifs: 46 (46)

    dont pourvus: 45 (45).

    Total des effectifs: 45 (45), dont assumant des tâches:

    opérationnelles: 17,5 (17,5)

    administratives: 21,5 (21,5)

    mixtes: 6 (6)

    Produits et services fournis en 2012 (2011)

    Demandes reçues: 2 868(3 184)

    Titres octroyés: 2 640(2 584)

    Titres de l’Union en vigueur au 31 décembre 2012: 20 362(18 907)

    Coopération internationale dans le domaine de la protection des variétés végétales

    Contribution à l'application de la protection des obtentions végétales.

    Contacts et coopération avec les organisations suivantes: Commission européenne (DG Santé et consommateurs et comités permanents), UPOV (1), Ciopora (2), ESA (3), OAPI (4), OCDE (5), MAFF (6) (Japon).

    Source: Informations transmises par l’Office.


    (1)  Union internationale pour la protection des obtentions végétales.

    (2)  Communauté internationale des obtenteurs de plantes ornementales et fruitières de reproduction asexuée.

    (3)  Association européenne des semences.

    (4)  Organisation africaine de la propriété intellectuelle.

    (5)  Organisation de coopération et de développement économiques.

    (6)  Ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation (Japon).

    Source: Informations transmises par l’Office.


    RÉPONSES DE L’OFFICE

    11.

    Des documents de vérification (fiches inventaires) ont été fournies pour les vérifications physiques réalisées en décembre 2012. À l’avenir, le format des documents sera élaboré conformément aux demandes de la Cour.

    12.

    L’OCVV prend acte des conclusions de la Cour et a modifié le Guide à l’intention des comités de sélection en conséquence. Néanmoins, l’OCVV est d’avis que dans les concours examinés par la Cour, les candidats ont été traités de manière équitable et égalitaire.


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