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Document 52006TA1219(10)
Report on the annual accounts of the European Centre for Disease Prevention and Control for the financial year 2005 together with the Centre's replies
Rapport sur les comptes annuels du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies relatifs à l'exercice 2005, accompagné des réponses du Centre
Rapport sur les comptes annuels du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies relatifs à l'exercice 2005, accompagné des réponses du Centre
JO C 312 du 19.12.2006, p. 54–59
(ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, SK, SL, FI, SV)
19.12.2006 |
FR |
Journal officiel de l’Union européenne |
C 312/54 |
RAPPORT
sur les comptes annuels du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies relatifs à l'exercice 2005, accompagné des réponses du Centre
(2006/C 312/10)
TABLE DES MATIÈRES
1-2 |
INTRODUCTION |
3-6 |
DÉCLARATION D'ASSURANCE |
7-12 |
OBSERVATIONS |
Tableaux 1 à 4
Réponses du Centre
INTRODUCTION
1. |
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ci-après «le Centre») a été créé par le règlement (CE) no 851/2004 du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 (1). Ses principales missions sont de réunir et de diffuser les informations en matière de prévention et de contrôle des maladies humaines ainsi que de rendre des avis scientifiques à ce sujet. Il doit également coordonner les réseaux européens opérant dans ce domaine. Le Centre est devenu autonome à partir du second semestre de 2005 (2). |
2. |
Le tableau 1 présente de manière synthétique les compétences et les activités du Centre. Des informations clés, extraites des états financiers élaborés par le Centre pour l'exercice 2005, sont présentées dans les tableaux 2, 3 et 4. |
DÉCLARATION D'ASSURANCE
3. |
La présente déclaration est adressée au Parlement européen et au Conseil, en vertu de l'article 185, paragraphe 2, du règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil (3); elle a été formulée à la suite de l'examen des comptes du Centre, conformément aux dispositions de l'article 248 du traité instituant la Communauté européenne. |
4. |
Conformément à l'article 23 du règlement (CE) no 851/2004, les comptes du Centre pour l'exercice clos le 31 décembre 2005 ont été établis par le directeur et transmis à la Cour (4). Celle-ci est tenue de fournir une déclaration sur la fiabilité de ces comptes ainsi que sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes. |
5. |
La Cour a conduit son audit conformément à ses politiques et à ses normes en la matière. Celles-ci s'appuient sur les normes internationales d'audit adaptées au contexte communautaire. L'audit a été planifié et réalisé en vue d'obtenir une assurance raisonnable que les comptes sont fiables et que les opérations sous-jacentes sont légales et régulières. |
6. |
La Cour a ainsi obtenu une base raisonnable pour étayer la déclaration ci-après. |
Fiabilité des comptesLes comptes du Centre pour l'exercice clos le 31 décembre 2005 sont fiables dans tous leurs aspects significatifs.Légalité et régularité des opérations sous-jacentesLes opérations sous-jacentes aux comptes annuels du Centre sont, dans leur ensemble, légales et régulières.Les observations ci-après ne remettent pas en cause la déclaration de la Cour.
OBSERVATIONS
7. |
L'exécution budgétaire pour l'exercice 2005 est caractérisée par un taux d'engagement faible (84 %) et un taux de report significatif, s'élevant globalement à 35 % et à près de 90 % pour les dépenses opérationnelles. Cette situation est due en partie aux problèmes inhérents à la période de démarrage du Centre. Le Centre devrait à l'avenir se montrer attentif au risque de mobiliser inutilement des ressources, notamment par une programmation rigoureuse de ses activités. |
8. |
La Cour note l'absence d'introduction de la gestion par activités alors que le règlement financier du Centre en prévoit la mise en place, à l'instar de ce qui a été appliqué au budget général dans une perspective de meilleur suivi de la performance. À cet égard, la réalisation des objectifs du Centre ne doit pas être réduite à l'exécution d'une série de tâches. Elle doit s'apprécier en termes de contribution aux buts fixés dans son règlement de base. Le programme de travail du Centre doit, en principe, exprimer cette contribution en termes opérationnels et mesurables. |
9. |
Les demandes de versement de subventions adressées à la Commission doivent être justifiées par une prévision des besoins de trésorerie (5). Le Centre ne dispose pas de système permettant de telles prévisions. |
10. |
Le règlement financier du Centre prévoit que l'ordonnateur doit procéder à un engagement budgétaire avant de conclure un engagement juridique vis-à-vis de tiers. Or, les dépenses du Centre en 2005 n'ont pas fait l'objet d'un engagement budgétaire préalable à l'engagement juridique. Au cours de la même période, tous les paiements du Centre ont été effectués par le comptable sans ordres de paiement émis par l'ordonnateur (6). |
11. |
En contradiction avec les dispositions réglementaires, la comptabilité du Centre n'a pas été tenue en partie double durant l'année 2005, ce qui crée des risques d'erreurs. |
12. |
La documentation des procédures de sélection du personnel présente des lacunes: absence de formalisation des décisions relatives à la nomination et à la composition des comités de sélection ainsi que de rapport final des comités de sélection sur leurs travaux. Le Centre devrait être particulièrement attentif à la rigueur de ses procédures de sélection en une période où il recrute son personnel de base. |
Le présent rapport a été adopté par la Cour des comptes à Luxembourg en sa réunion du 28 septembre 2006.
Par la Cour des comptes
Hubert WEBER
Président
(1) JO L 142 du 30.4.2004, p. 1.
(2) Le paiement des salaires a continué d'être assuré par la Commission sur la base d'une délégation de pouvoirs donnée par le directeur.
(3) JO L 248 du 16.9.2002, p. 1.
(4) Ces comptes ont été établis le 29 juin 2006 et reçus par la Cour le 4 juillet 2006.
(5) Article 50 du règlement financier du Centre.
(6) Article 66 du règlement financier du Centre.
Tableau 1
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
Domaines de compétences communautaires découlant du traité |
Compétences du Centre telles que spécifiées dans le règlement (CE) no 851/2004 |
Gouvernance |
Ressources à la disposition du Centre |
Produits et services fournis en 2005 |
|||||||||||||||||||||||||||||
Un niveau élevé de protection de la santé humaine est assuré dans la définition et la mise en œuvre de toutes les politiques et actions de la Communauté. L'action de la Communauté, qui complète les politiques nationales, est axée sur l'amélioration de la santé publique et la prévention des maladies et des causes de danger pour la santé humaine. Cette action comprend également la lutte contre les grands fléaux, en favorisant la recherche sur leurs causes, leur transmission et leur prévention, ainsi que l'information et l'éducation en matière de santé (article 152 du traité). |
Objectifs Renforcer les défenses de l'Europe contre les maladies infectieuses, plus particulièrement, déceler, évaluer et communiquer les menaces actuelles et émergentes que des maladies transmissibles représentent pour la santé. En conséquence, le Centre gère des réseaux de surveillance spécialisés, rend des avis scientifiques, gère le système d'alerte précoce et de réaction et fournit une assistance et une formation scientifiques et techniques. |
Tâches
|
1) Conseil d'administration Un membre désigné par chacun des États membres, deux membres désignés par le Parlement européen et trois membres représentant la Commission. Le Conseil adopte le programme et le budget annuels du Centre et suit leur exécution. 2) Directeur Nommé par le conseil d'administration sur la base d'une liste de candidats proposés par la Commission. 3) Forum consultatif Un représentant de chaque État membre et trois représentants de la Commission sans droit de vote. Le forum a pour tâche d'assurer l'excellence scientifique et l'indépendance des activités et des avis du Centre. 4) Auditeur externe Cour des comptes 5) Autorité de décharge Parlement sur recommandation du Conseil |
Budget définitif pour 2005 4,85 millions d'euros, dont la subvention communautaire correspondant à 98 % Effectifs Postes prévus au tableau des effectifs: 29 dont occupés: 22 plus 20 autres emplois Total des effectifs: 42 dont effectuant des tâches opérationnelles: 17 administratives: 25 |
|
||||||||||||||||||||||||||||
Source: Informations fournies par le Centre. |
CENTRE EUROPÉEN DE PRÉVENTION ET DE CONTRÔLE DES MALADIES
Source: Données du Centre. Ces tableaux présentent sous une forme synthétique les données fournies par le Centre dans ses comptes annuels.
Tableau 2
Exécution budgétaire pour l'exercice 2005
(1000 euros) |
||||||||
Recettes |
Dépenses |
|||||||
Provenance des recettes |
Recettes inscrites au budget définitif de l'exercice |
Recettes perçues |
Affectation des dépenses |
Crédits du budget définitif |
||||
inscrits |
engagés |
payés |
reportés |
annulés |
||||
Subventions communautaires (1) |
4 852 |
3 402 |
Titre I Personnel |
2 531 |
2 282 |
1 895 |
362 |
274 |
|
|
|
Titre II Fonctionnement |
1 238 |
1 174 |
638 |
535 |
65 |
|
|
|
Titre III Activités opérationnelles |
1 083 |
610 |
70 |
541 |
472 |
Total |
4 852 |
3 402 |
Total |
4 852 |
4 066 |
2 603 |
1 438 |
811 |
Tableau 3
Compte de résultat économique pour l'exercice 2005
(1000 euros) |
|
|
2005 |
Recettes d'exploitation |
|
Subventions communautaires |
2 646 |
Autres subventions/recettes |
0 |
Total (a) |
2 646 |
Dépenses d'exploitation |
|
Personnel |
171 |
Fonctionnement |
1 185 |
Opérations |
326 |
Total (b) |
1 682 |
Résultat d'exploitation (c = a – b) |
964 |
Autres produits (d) |
0 |
Autres charges (e) |
11 |
Résultat économique (f = c + d – e) |
953 |
Tableau 4
Bilan au 31 décembre 2005
(1000 euros) |
|
|
2005 |
Actif |
|
Immobilisations |
245 |
Créances |
320 |
Trésorerie |
2 059 |
Total |
2 624 |
Passif |
|
Excédent cumulé/déficit |
0 |
Résultat économique de l'exercice |
953 |
Dettes à court terme |
1 671 |
Total |
2 624 |
(1) Y inclus les crédits gérés sous la responsabilité de la Commission.
RÉPONSES DU CENTRE
7. |
Les principales causes du niveau relativement faible de l’exécution budgétaire et du taux élevé de report élevé des crédits étaient liées à la phase de démarrage du Centre. Le Centre progresse rapidement et se concentre sur la planification de la meilleure utilisation possible des fonds qui lui ont été attribués au cours de 2006. |
8. |
La base de la planification par activités a été établie au cours du second semestre de 2005. En 2006, le Centre met graduellement en place les systèmes et les processus de rapport nécessaires à l’établissement d’une gestion par activités fiable et transparente. |
9. |
Le Centre ne disposait pas d’un système adéquat de surveillance des besoins en trésorerie au cours de 2005 pour des motifs liés à sa phase de démarrage. À compter de février 2006, des prévisions de base sur les besoins en trésorerie ont été introduites, et les prévisions du flux des trésoreries seront encore affinées au fur et à mesure de la mise au point des systèmes de rapport par le Centre. |
10. |
La situation décrite par la Cour était initialement provoquée par l’absence d’outils TIC appropriés à la disposition du Centre. La mise en place d’un système financier a été préparée pour 2005 et est devenue pleinement opérationnelle au début de 2006. Aucun ordre de paiement automatisé n’a pu être produit en 2005 en raison de l’absence d’un système budgétaire TIC. Néanmoins, les paiements n’ont été traités qu’après l’assurance de la mise en place des informations, autorisations et signatures pertinentes. À partir de 2006, les ordres de paiement ont été systématiquement traités et approuvés pour l’ensemble des paiements. |
11. |
Au cours de la période de démarrage de 2005, le Centre ne disposait pas d’un système comptable informatisé. Au cours de 2006, le Centre a installé tous les logiciels nécessaires et utilise à présent un système comptable intégralement informatisé. |
12. |
À la suite des remarques de la Cour, les procédures de recrutement sont désormais bien plus documentées et considérablement formalisées. Une solide capacité en ressources humaines pour le recrutement figure en tête des priorités afin de garantir la transparence et la rigueur du processus de recrutement au cours de la phase de croissance du Centre. |