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Document 91997E003948

    QUESTION ECRITE no 3948/97 de Johannes SWOBODA au Conseil. Initiative visant la résolution du problème du Kosovo

    JO C 196 du 22.6.1998, p. 41 (ES, DA, DE, EL, EN, FR, IT, NL, PT, FI, SV)

    European Parliament's website

    91997E3948

    QUESTION ECRITE no 3948/97 de Johannes SWOBODA au Conseil. Initiative visant la résolution du problème du Kosovo

    Journal officiel n° C 196 du 22/06/1998 p. 0041


    QUESTION ÉCRITE E-3948/97 posée par Johannes Swoboda (PSE) au Conseil (15 décembre 1997)

    Objet: Initiative visant la résolution du problème du Kosovo

    La France et l'Allemagne ont lancé une initiative visant à résoudre le problème du Kosovo.

    Dans quelle mesure cette initiative a-t-elle fait l'objet d'une concertation avec le Conseil et comment les différentes parties concernées ont-elles réagi?

    Réponse (7 avril 1998)

    1. La France et l'Allemagne ont informé le Conseil de leur initiative, en joignant la lettre qu'elles ont envoyée au Président Milosevic, à la suite de consultations avec les autres membres de l'Union européenne et du Groupe de contact. Dans leur lettre, ces deux États précisaient qu'il fallait voir dans leur initiative une démarche visant à trouver une solution aux problèmes du Kosovo et à mettre un terme à l'isolement international de la République fédérale de Yougoslavie, et ce dans l'intérêt de la stabilité tant de la région que de l'Europe. Malheureusement, comme nombre d'autres initiatives prises par la communauté internationale, celle-ci ne semble pas avoir trouvé d'écho pour l'instant.

    2. Pour sa part, le Conseil suit de près la situation au Kosovo. Son Président a fait une déclaration à ce sujet devant le Parlement lors de la session plénière du 11 mars 1998 et ne manquera pas d'informer le Parlement dans les enceintes appropriées de l'évolution de cette situation.

    3. Le Conseil a récemment adopté une série de mesures destinées à exercer une pression sur Belgrade pour trouver un règlement pacifique au problème du Kosovo. Ces mesures comprennent un embargo sur les armes, le refus de fournir du matériel susceptible d'être utilisé à des fins de répression interne ou de terrorisme, un moratoire sur les crédits à l'exportation et l'interdiction de délivrer des visas à un certain nombre de personnalités serbes ayant des attributions bien définies en matière de sécurité au Kosovo.

    Cette décision, prise à la suite des discussions des Ministres des Affaires étrangères du 13 mars dernier, montre que l'Union européenne prend très au sérieux les récents événements qui se sont produits au Kosovo. L'Union européenne a l'intention de maintenir la pression sur les autorités de Belgrade pour les amener à engager un dialogue véritable sans conditions préalables. Elle attend des autorités de Belgrade et des dirigeants de la communauté de souche albanaise du Kosovo qu'ils assument leurs responsabilités car l'intérêt de la République fédérale de Yougoslavie, y compris le Kosovo, et la stabilité de la région en dépendent.

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