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Document 91997E001955

    QUESTION ECRITE no 1955/97 de Leonie van BLADEL au Conseil. Déplacement, dans l'Union européenne, de Zoran Djindjic, dirigeant de l'opposition yougoslave

    JO C 82 du 17.3.1998, p. 21 (ES, DA, DE, EL, EN, FR, IT, NL, PT, FI, SV)

    European Parliament's website

    91997E1955

    QUESTION ECRITE no 1955/97 de Leonie van BLADEL au Conseil. Déplacement, dans l'Union européenne, de Zoran Djindjic, dirigeant de l'opposition yougoslave

    Journal officiel n° C 082 du 17/03/1998 p. 0021


    QUESTION ÉCRITE E-1955/97 posée par Leonie van Bladel (UPE) au Conseil (5 juin 1997)

    Objet: Déplacement, dans l'Union européenne, de Zoran Djindjic, dirigeant de l'opposition yougoslave

    L'Union européenne a déclaré, par le passé, vouloir encourager l'évolution démocratique en République fédérale de Yougoslavie.

    Le Conseil voudrait-il dès lors répondre aux questions suivantes:

    1. Comment se fait-il que les Pays-Bas n'ont pas accueilli comme il se devait un dirigeant de l'opposition aussi important que Zoran Djindjic, l'actuel maire de Belgrade, alors que celui-ci passait par leur territoire à son retour de Suède le 22 avril dernier?

    2. Pourquoi n'a-t-on pas tiré parti de cette occasion pour s'informer sur les derniers développements politiques et démocratiques à Belgrade?

    3. Pourquoi a-t-on laissé échapper cette occasion d'évoquer avec l'un des principaux dirigeants de l'opposition yougoslave la question d'un soutien, efficace, au processus démocratique?

    4. Pourquoi ce dirigeant de l'opposition n'a-t-il pas eu droit, alors que le ministère des Affaires étrangères était au courant de sa venue, aux égards diplomatiques d'usage pendant son court séjour aux Pays-Bas et pourquoi aucun responsable n'était-il présent à son arrivée à l'aéroport de Schiphol, où finalement une équipe d'opérateurs de prises de vues de la NOS lui a offert de le véhiculer et lui a réservé une chambre d'hôtel?

    5. Cette attitude est-elle compatible avec la ligne adoptée par l'Union européenne, sachant que d'autres États membres - l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Autriche, la Suède et le Danemark - et les États-Unis ont réservé à Zoran Djindjic un accueil correspondant à son rang?

    Réponse (16 octobre 1997)

    L'Honorable Parlementaire n'ignore pas qu'à de nombreuses reprises l'Union européenne a exprimé son soutien au processus de démocratisation de la République fédérale de Yougoslavie et à l'opposition démocratique dans ce pays.

    En ce qui concerne la visite de M. Djindjic, la présidence n'a été avertie que 12 jours avant son arrivée du fait qu'il avait l'intention de faire escale à Amsterdam le 2 avril 1997, en se rendant aux États-Unis. Et ce n'est que 7 jours avant cette date que la présidence a appris qu'il arriverait le 2 avril en début de soirée et repartirait le 3 avril en début de matinée.

    Le ministre, le directeur politique, son adjoint et le coordinateur pour la Yougoslavie étant tous à l'étranger le 2 avril en raison d'obligations liées à la présidence, M. Djindjic a été informé le 27 mars qu'il ne serait pas possible d'organiser la réunion qu'il avait demandée.

    La présidence aurait été heureuse de recevoir M. Djindjic comme il se doit, si une réunion avait préalablement été organisée, comme il convient, en consultation mutuelle.

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