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Document 62007CJ0009

    Arrêt de la Cour (septième chambre) du 27 septembre 2007.
    Commission des Communautés européennes contre République française.
    Manquement d'État - Directive 2002/74/CE - Protection des travailleurs salariés en cas d'insolvabilité de l'employeur - Non-transposition dans le délai prescrit.
    Affaire C-9/07.

    Recueil de jurisprudence 2007 I-00121*

    ECLI identifier: ECLI:EU:C:2007:560





    Arrêt de la Cour (septième chambre) du 27 septembre 2007 – Commission / France

    (affaire C‑9/07)

    «Manquement d’État – Directive 2002/74/CE – Protection des travailleurs salariés en cas d’insolvabilité de l’employeur – Non-transposition dans le délai prescrit»

    1.                     Recours en manquement - Examen du bien-fondé par la Cour - Situation à prendre en considération - Situation à l'expiration du délai fixé par l'avis motivé (Art. 226 CE) (cf. point 8)

    2.                     États membres - Obligations - Exécution des directives - Manquement - Justification tirée de l'ordre interne – Inadmissibilité (Art. 226 CE) (cf. point 9)

    Objet

    Manquement d'État - Défaut d'avoir pris, dans le délai prévu, les dispositions nécessaires pour se conformer à la directive 2002/74/CE du Parlement européen et du Conseil, du 23 septembre 2002, modifiant la directive 80/987/CEE du Conseil concernant le rapprochement des législations des États membres relatives à la protection des travailleurs salariés en cas d'insolvabilité de l'employeur (JO L 270, p. 10).

    Dispositif

    1)

    En n’ayant pas adopté les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la directive 2002/74/CE du Parlement européen et du Conseil, du 23 septembre 2002, modifiant la directive 80/987/CEE du Conseil concernant le rapprochement des législations des États membres relatives à la protection des travailleurs salariés en cas d’insolvabilité de l’employeur, la République française a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de cette directive.

    2)

    La République française est condamnée aux dépens.

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