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Document 52014IR4460

    Avis du Comité des régions — Reconnecter l’Europe avec ses citoyens: communiquer mieux et davantage au niveau local

    JO C 19 du 21.1.2015, p. 40–44 (BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, HR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)

    21.1.2015   

    FR

    Journal officiel de l'Union européenne

    C 19/40


    Avis du Comité des régions — Reconnecter l’Europe avec ses citoyens: communiquer mieux et davantage au niveau local

    (2015/C 019/09)

    Rapporteur:

    M. Christophe ROUILLON (FR/PSE), maire de Coulaines

    I.   RECOMMANDATIONS POLITIQUES

    LE COMITÉ DES RÉGIONS,

    Principes généraux

    1.

    souligne que la défiance envers les institutions et la politique en général, la montée des votes anti-UE lors des élections européennes des 22-25 mai 2014 et un taux d’abstention historiquement élevé constituent un nouvel avertissement dont il faut tirer rapidement toutes les conséquences;

    2.

    insiste sur le fait que réconcilier les citoyens avec l’Union européenne et stimuler leur engagement européen constituent un enjeu à la fois politique, démocratique et de communication qui doit être relevé dans le cadre d’un effort conjoint à tous les échelons de la gouvernance de l’Union et dans les territoires;

    3.

    souligne qu’il est de la responsabilité des institutions européennes de proposer une voie nouvelle de communication en partenariat sur le projet européen pour renforcer l’adhésion citoyenne à l’Union européenne; ce processus décentralisé et créatif doit voir les institutions s’accorder sur un concept de communication fédérateur qui valorise l’Union européenne, son identité, sa raison d’être, ses valeurs et les résultats concrets de ses politiques dans la vie des citoyens; le concept de communication doit être mis à l’écoute des préoccupations des citoyens;

    4.

    fait remarquer que les régions et les villes ont une tradition et une expertise avérées de consultation et de dialogue avec les citoyens qui reposent notamment sur des mécanismes participatifs qui sont des atouts majeurs pour la communication institutionnelle de l’Union européenne;

    Le principe de gouvernance à multiniveaux et la communication de l’Union européenne

    5.

    réitère que pour rapprocher l’Union européenne de ses citoyens il convient de mettre en place les conditions d’une amélioration des processus de prise de décision et d’un dialogue plus démocratique, plus transparent entre les citoyens et les institutions aux niveaux local, régional, national et européen;

    6.

    se félicite des initiatives visant à améliorer les conditions de la participation civique et démocratique au niveau de l’Union européenne, telles que l’initiative citoyenne européenne, et déplore la réduction du budget pour le programme «L’Europe pour les citoyens» dans le nouveau cadre financier pluriannuel;

    7.

    comme indiqué dans la résolution adoptée à l’occasion du 20e anniversaire du CdR et dans sa Charte pour la gouvernance à multiniveaux en Europe, insiste pour que l’action de l’Union européenne soit plus proche des préoccupations des citoyens et apporte une réelle valeur ajoutée, en accord avec les principes de subsidiarité et de proportionnalité;

    8.

    est convaincu que les autorités locales et régionales devraient se voir accorder plus de responsabilité en tant que partenaires de premier plan pour la mise en œuvre d’une communication visant à jeter des ponts entre les citoyens et l’Europe. Les membres du CdR et les représentants politiques régionaux et locaux doivent être, dans leurs circonscriptions respectives, des acteurs importants de l’intégration européenne et, auprès des institutions européennes, des porte-paroles de leurs opinions publiques locales. Réciproquement, il incombe aux pouvoirs locaux et régionaux, et notamment aux élus, d’informer au moyen d’actions de sensibilisation exhaustives l’ensemble des citoyens des interventions de l’Union européenne sur leur propre territoire, comme le prévoient d’ailleurs les règles régissant la communication relative aux Fonds structurels. Pour qu’ils puissent pleinement assumer ces responsabilités mutuelles, il serait souhaitable qu’une place leur soit réservée dans le protocole des manifestations locales et européennes;

    9.

    estime qu’il y a lieu d’éviter la fragmentation et la multiplication des canaux, des priorités, des ressources et des styles de communication pour arriver à une meilleure coordination des stratégies, des activités de la communication des institutions et des organes de l’Union européenne;

    10.

    fait également observer qu’il est nécessaire de faire converger les politiques spécifiques de marque de chacune des institutions européennes afin de favoriser une vision d’ensemble du projet européen par les citoyens et qu’il est tout aussi nécessaire de «traduire», à l’intention des citoyens, le langage et la terminologie propres à l’Union européenne et de favoriser, au moyen de matériels d’information clairs, une meilleure compréhension des structures institutionnelles de l’Union européenne;

    11.

    juge nécessaire que les institutions de l’Union européenne poursuivent leurs efforts en vue de professionnaliser et de valoriser leurs politiques de communication et de participation. La communication doit être en phase avec les intérêts des citoyens et ne pas se limiter à des campagnes institutionnelles et de dernière minute à la veille des élections européennes. Par exemple, le travail réalisé par le Parlement européen avec le concours des partis politiques pendant la campagne électorale européenne devrait servir de modèle dans le cadre de la communication quotidienne de l’Union européenne;

    Le « Plan de communication 2015-2019: reconnecter l’Europe avec ses citoyens »

    12.

    appelle à ce que les institutions de l’Union européenne s’engagent en commun sur un «Plan de communication 2015-2019: reconnecter l’Europe avec ses citoyens» à l’horizon des prochaines élections européennes en se fixant, autour d’axes stratégiques et d’initiatives de communication coordonnées et décentralisées, des objectifs, chiffrés et mesurables, de mobilisation et de sensibilisation des opinions publiques au projet européen;

    13.

    souligne que ce plan devrait abandonner l’approche descendante traditionnelle qui consiste à expliquer et «vendre» l’Europe. L’émergence d’un dialogue, avec et entre les citoyens, permettra une communication bidirectionnelle et un retour d’information en provenance du terrain;

    14.

    propose de parvenir d’ici mai 2019 à ce qu’une majorité de citoyens interrogés estime dans les enquêtes «Eurobaromètre standard» que «leur voix compte en Europe», qu’ils «comprennent les principaux processus de décision et les grandes politiques de l’Union européenne», qu’ils soient «bien informés sur les questions européennes» et qu’ils aient «une image positive de l’Union européenne» (1);

    Contenu et « narrative » du Plan de communication 2015-2019: reconnecter l’Europe avec ses citoyens

    15.

    considère que le contenu de la communication de l’Union européenne devrait être adapté aux conditions générales culturelles, sociales et économiques qui prévalent à l’échelon local et tenir compte des enjeux nationaux; estime qu’il serait plus pertinent et opérationnel «d’européaniser» les sphères locales, régionales et nationales existantes plutôt que de s’efforcer de créer de manière uniforme une sphère publique européenne;

    16.

    recommande de s’adresser, de manière ciblée et adaptée à leurs besoins et à leurs intérêts, aux citoyens et notamment aux jeunes, à la population croissante des personnes âgées, ainsi qu’aux habitants des espaces ruraux et périurbains;

    17.

    fait particulièrement valoir que les jeunes constituent un groupe-cible qui revêt la même importance quelle que soit la région considérée. Les jeunes qui participent activement aux programmes de mobilité de l’Union européenne, aux échanges scolaires, à des semestres à l’étranger ou encore à des rencontres internationales de la jeunesse et à des partenariats scolaires, sont les ambassadeurs de l’Union européenne de demain; demande donc d’offrir au plus grand nombre possible d’entre eux la possibilité de participer à des programmes et à des partenariats européens, dans le cadre par exemple du programme Erasmus+ qu’il conviendrait de faire davantage connaître dans les régions;

    18.

    juge indispensable pour le succès du plan de communication 2015-2019 de créer des outils publicitaires qui serviraient à impliquer et à motiver les citoyens européens et développeraient l’aspect émotionnel lié au fait d’être et de se sentir européen. Dans cette optique, il est à noter que de nombreuses administrations locales et régionales disposent de plateformes Web/sociales qui peuvent s’avérer très utiles pour approcher les citoyens et obtenir leur implication dans le projet européen.

    19.

    réitère la nécessité de mettre en exergue des données factuelles concernant la portée et l’influence des politiques de l’Union européenne sur la vie quotidienne des citoyens;

    20.

    rappelle l’importance du multilinguisme; demande, dès lors, que les informations soient disponibles dans toutes les langues officielles de l’Union européenne;

    21.

    encourage les institutions de l’Union européenne à fournir des informations en vue de contrer les rumeurs et les fausses informations visant à discréditer l’Europe en falsifiant les faits; invite les représentants politiques à tous les niveaux à contrer directement le «Brussels-bashing» dénué de fondement, surtout lorsqu’il est pratiqué par des gouvernements et des partis politiques nationaux pour des raisons de politique intérieure; souhaite valoriser les hommes et les femmes qui font l’Europe au quotidien et s’efforcer de mettre en place un débat sur les questions européennes basé sur une information objective et exacte;

    22.

    soutient la démarche consistant à stimuler un «Récit de l’Europe» qui permettrait une réflexion dans l’opinion publique européenne sur les fondamentaux historiques, culturels, philosophiques et sociologiques de l’intégration européenne, sans laisser de côté le coût de la non-Europe mais sans être pour autant ni imposé du haut vers le bas ni canalisé vers un exercice de légitimation a posteriori des politiques de l’Union européenne;

    23.

    souligne à cet effet l’importance d’utiliser, au niveau local, régional, national et européen des secteurs d’activité innovants, européanisés et encore sous-estimés et sous-utilisés comme le sport pour renforcer le «récit de l’Europe», en s’appuyant sur une narrative commune et une approche pédagogique;

    24.

    propose de fortifier ce «Récit de l’Europe» par la réalisation de moyens de communication (clip, applications pour équipements portables, BD, etc.) relatant le parcours d’une famille à travers les grands événements de l’Europe et de faire figurer sur les billets de banque de la zone euro des personnalités incarnant les valeurs de l’Union européenne; propose également de créer à l’intention des acteurs du monde culturel et des intellectuels qui contribuent à l’élaboration d’un tel «nouveau récit» des plateformes et des conditions qui favorisent leur mise en réseau et leurs échanges;

    L’organisation du plan de communication 2015-2019: reconnecter l’Europe avec ses citoyens, et le rôle des communicateurs

    25.

    demande de réunir chaque trimestre le Groupe interinstitutionnel d’information (IGI) sous la coprésidence du Parlement européen, du Conseil des ministres et de la Commission, dans le cadre d’un mandat clair, pour formuler, mettre en œuvre et évaluer des priorités stratégiques communes et mieux répondre aux besoins de chaque institution en matière de communication; recommande également d’activer le groupe «Information» du Conseil afin qu’il mette en place dans chaque État membre des structures de coordination entre responsables nationaux et infranationaux de la communication sur l’Union européenne;

    26.

    estime que le Parlement européen a démontré la pertinence d’une campagne d’information centralisée à l’occasion des élections européennes de 2014, à laquelle le Comité des régions s’est largement associé, mais fait observer que les opérations de communication à l’échelle du continent nécessitent de développer les coopérations décentralisées avec les régions et les communes, la société civile et les médias; note à cet égard la refonte de la politique de communication de la Commission européenne, laquelle devrait contribuer à développer ces coopérations;

    27.

    propose que les institutions de l’Union européenne organisent, sur cinq ans, 500 «Dialogues citoyens» en veillant à quadriller l’ensemble du territoire de l’Europe et en évitant de ne se réunir que dans les grandes métropoles; souligne que ces rencontres citoyennes devraient associer systématiquement les bureaux d’information du Parlement européen, les représentations de la Commission, le Comité des régions et les collectivités territoriales qui disposent des ressources, de l’expérience et de la connaissance des spécificités locales nécessaires; ces dialogues citoyens devraient se tenir dans des lieux symboliques et traiter d’une politique sectorielle de l’Union européenne, des dossiers brulants pour une population ou une région. Les responsables politiques régionaux et locaux, en particulier les membres du CdR et les parlementaires européens, seraient sollicités pour les animer et en assurer un suivi concret; il serait utile que cette initiative soit coordonnée avec le Réseau des centres d’information «Europe Direct», mis en place par la Commission européenne, qui est présent dans tous les États membres et dispose d’une expérience en matière de diffusion du projet européen au niveau régional et local;

    28.

    appelle de ses vœux que le déplacement d’un commissaire européen soit organisé chaque année dans chacune des 277 régions d’Europe pour écouter nos concitoyens et pour valoriser l’action de l’Union européenne;

    29.

    Il conviendrait que les membres du Parlement européen et du Comité des régions participent chaque année à l’initiative «Back to school», comme le font tous les ans les fonctionnaires de la Commission européenne.

    30.

    se félicite des campagnes de communication «pilotes» lancées au deuxième semestre 2014 par la Commission européenne à l’échelle de six États membres qui pourraient constituer un autre pilier du plan de communication 2015-2019 de l’Union européenne en tant que campagnes de proximité démontrant les effets concrets des politiques et de la législation européenne; propose de l’élargir aux autres États membres, d’y associer les régions et les villes, et d’y ajouter un volet interactif;

    31.

    appelle à ce que les services de communication institutionnelle dans les États membres (représentations de la Commission européenne, bureaux d’information du Parlement européen, centres d’information «Europe Direct», autorités de gestion responsables de la mise en œuvre générale des Fonds européens) coopèrent plus activement avec les pouvoirs locaux et régionaux et leurs associations nationales et fournissent des informations pertinentes sur les travaux du Comité des régions sur la législation dans le cadre du processus décisionnel de l’Union européenne afin de valoriser l’importance et les effets des politiques européennes au niveau local et d’encourager les activités destinées à recueillir les doutes et les préoccupations des citoyens et de permettre à ces derniers d’exprimer leurs préoccupations;

    32.

    demande à ces services de communication situés dans les États membres de dresser un inventaire des initiatives publiques et privées de participation citoyenne pour lancer des messages par leur truchement et parvenir ainsi à une interactivité des messages et à une plus grande répercussion au niveau local. Pour ce faire, il est recommandé de créer des réseaux et de les intégrer dans le plan de communication en tant qu’outils essentiels de diffusion;

    33.

    fait remarquer que les collectivités locales et régionales disposent souvent de leurs propres médias largement diffusés et susceptibles d’être utilisés pour communiquer et susciter un débat sur des informations européennes adaptées au contexte local. L’Union européenne pourrait transmettre à ces quelque 1 00  000 collectivités locales des supports de communication clefs en main et sans jargon (articles pour les magazines d’information, schémas, clips, etc.). Les associations territoriales nationales et les délégations nationales du CdR constituent le bon point d’entrée pour établir le contact avec ce groupe cible d’autorités infranationales;

    34.

    rappelle que les collectivités locales sont responsables de la mise en œuvre d’une part très significative de la législation européenne. Il est dès lors essentiel de leur assurer les meilleures possibilités de participation possibles au processus législatif européen. Or, la récente proposition conjointe de la Commission européenne et du Parlement européen d’obliger les collectivités locales et les associations de collectivités locales à s’inscrire au registre des lobbyistes limite significativement ces possibilités de participation. Le Comité des régions en appelle dès lors à revenir sur cet aspect de la proposition et à exempter, au même titre que les régions, les collectivités locales et les associations de collectivités locales de l’obligation d’enregistrement;

    35.

    demande à la Commission de renforcer les obligations de communication liées à l’attribution de subventions européennes aux collectivités européennes (taille des panneaux, emplacement, logos de l’Union européenne sur les supports de communication, etc.). La mention «Cofinancé par l’Union européenne» devrait remplacer les sigles de type FEDER, FEADER, FSE, incompréhensibles par l’homme de la rue; estime que les efforts déployés par certaines régions visant à fusionner les budgets de communication des différents programmes des Fonds structurels et d’investissement européens et à les mettre au service de campagnes plus efficaces devraient servir de modèle; recommande également de rechercher des synergies (grâce au portail «europa.eu») entre les différents projets en ligne (2) de la Commission européenne, des États, du Parlement, du CdR, qui s’appuient tous sur des cartes interactives présentant les projets soutenus par l’Union européenne au niveau local;

    36.

    recommande une utilisation renforcée et accrue des outils de communication en ligne et des médias sociaux en tant qu’outils clefs du plan de communication 2015-2019; se félicite des initiatives visant à développer des méthodes novatrices de participation en ligne et de collecte des contributions des citoyens dans plusieurs États membres et souligne un énorme potentiel multiplicateur dont disposent les responsables politiques locaux et régionaux étant donné leur portée sur les réseaux sociaux;

    Moyens et ressources du plan de communication 2015-2019

    37.

    s’oppose à la diminution des ressources dont disposent les institutions européennes pour leur communication pour la période 2014-2020;

    38.

    propose que 20 % du budget de communication de l’Union européenne soit décentralisé au plan national et local, notamment vers les centres d’information «Europe Direct» — Maison de l’Europe afin de les renforcer et qu’ils mettent en place des coopérations structurelles avec les partenaires locaux ou régionaux et touchent un plus large public;

    39.

    propose un renforcement des campagnes publicitaires pour valoriser l’action de l’Europe et mieux faire comprendre ses mécanismes de décision; propose de conclure des accords de partenariat avec 500 télévisions, radios locales et médias écrits pour organiser des débats et donner la parole à ceux qui vivent et bâtissent l’Europe au quotidien; souligne que de tels accords de partenariat doivent prévoir une totale indépendance éditoriale des rédacteurs et des radiodiffuseurs; considère que les institutions européennes devraient soutenir les efforts du Comité des régions dans l’information et la sensibilisation des journalistes locaux et régionaux en organisant des activités régulières;

    40.

    recommande l’élaboration de nouveaux modèles pour le cofinancement des stratégies de communication de l’Union européenne, en lieu et place du programme de partenariat de gestion qui a été arrêté en 2013; souligne que la structure élaborée devrait également permettre les partenariats directs avec les collectivités locales et régionales dans les États membres; fait observer que les projets pilotes de partenariat stratégique, mis récemment en place entre représentations de la Commission et autorités régionales, pourraient servir de modèle et être appliqués à plus grande échelle à condition qu’ils comprennent des engagements financiers réciproques;

    41.

    propose de conclure 500 partenariats stratégiques budgétisés entre les représentations de la Commission et les autorités régionales et locales dans le cadre du «Plan de communication 2015-2019: reconnecter l’Europe avec ses citoyens»;

    42.

    souligne l’utilité des réseaux structurés, tels que la conférence annuelle EuroPCom du CdR qui réunit chaque année à Bruxelles plus de 700 communicants institutionnels, et des actions de soutien renforçant les capacités de communication des autorités locales, régionales et nationales; propose de rassembler d’ici 2019 au moins 5  000 municipalités, villes et régions «Amies de l’Europe» dans ce réseau afin de mobiliser, former et assister les responsables de la communication dans les États membres;

    43.

    encourage les représentations institutionnelles de la Commission et du Parlement dans les États membres à organiser en région, à Bruxelles et à Strasbourg, des réunions avec les communicateurs publics et les agents des administrations publiques locales et régionales;

    44.

    recommande d’évaluer l’impact du plan de communication 2015-2019 de l’Union européenne ainsi que de réaliser plus d’enquêtes Eurobaromètre régionales qui soient déclinées au plan local et régional et de mettre en place une méthodologie commune afin de mesurer l’impact des communications sur l’Union européenne au niveau local, en utilisant l’expertise des autorités décentralisées et leur compréhension des opinions publiques.

    Bruxelles, le 3 décembre 2014.

    Le Président du Comité des régions

    Michel LEBRUN


    (1)  Eurobaromètre Standard 81 de juin 2014.

    (2)  Sites web, portails, bases de données et d’autres outils en ligne.


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