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Document 52011PC0665
Proposal for a REGULATION OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL establishing the Connecting Europe Facility
Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant le mécanisme pour l'interconnexion en Europe
Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant le mécanisme pour l'interconnexion en Europe
/* COM/2011/0665 final - 2011/0302 (COD) */
Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant le mécanisme pour l'interconnexion en Europe /* COM/2011/0665 final - 2011/0302 (COD) */
EXPOSÉ DES MOTIFS 1. CONTEXTE DE LA PROPOSITION Le 29 juin 2011, la
Commission européenne a adopté une proposition relative au prochain cadre
financier pluriannuel pour la période 2014‑2020[1]: «Un budget pour la
stratégie Europe 2020». Elle y propose la création d'un nouvel instrument
intégré pour investir dans les priorités de l'UE en matière d'infrastructures
dans les secteurs des transports, de l'énergie et des télécommunications,
baptisé le «mécanisme pour l'interconnexion en Europe» (ci-après le «MIE»). L'existence de réseaux
intelligents, durables et totalement interconnectés dans les domaines des
transports, de l'énergie et de la technologie numérique est une condition sine
qua non de l'achèvement du marché unique européen. Par ailleurs, les investissements
dans des infrastructures essentielles dotées d'une forte valeur ajoutée
européenne peuvent doper la compétitivité de l'Europe dans un contexte
économique difficile caractérisé par une croissance faible et un climat de
rigueur budgétaire. Enfin, les investissements dans les infrastructures
permettront également à l'UE d'atteindre les objectifs en matière de croissance
durable exposés dans la stratégie Europe 2020, ainsi que les objectifs «20-20-20»
fixés dans les domaines de l'énergie et du climat[2]. Le présent règlement établit
les dispositions régissant le MIE. Il s'appuie sur les travaux réalisés pour
préparer la révision du cadre d'action dans l'ensemble des trois secteurs
concernés (transports, énergie et télécommunications) pour le prochain cadre
financier pluriannuel (2014-2020). Comme le prévoit l'article 170 du TFUE,
de nouvelles orientations sont proposées pour chaque secteur conformément au
MIE. Par conséquent, les orientations révisées pour les transports, l'énergie
et les télécommunications, d'une part, et le MIE, d'autre part, forment un seul
paquet réglementaire cohérent. Ces dix dernières années, les dépenses d'infrastructure en
Europe ont globalement diminué. La crise économique et financière a toutefois
suscité un regain d'intérêt pour la nécessité d'investir dans les
infrastructures. Pendant la crise économique, des investissements ciblés sur la
rénovation ou la construction d'infrastructures ont constitué un élément
important des plans d'encouragement et de relance à l'échelle de l'UE et des
États membres, et ont permis de soutenir la demande globale tout en
garantissant un retour à long terme sur les dépenses effectuées. Qui plus est,
la crise a révélé que les infrastructures revêtent une importance cruciale pour
l'avenir économique de l'Europe. Comme l'indique le rapport Monti[3], un marché unique
véritablement intégré ne serait pas possible sans une interconnexion continue
entre tous ses composants. Les connexions des réseaux de transport, les réseaux
électriques et les réseaux à haut débit sont indispensables à un espace
économique intégré et fonctionnant bien, ainsi qu'à sa cohésion sociale et
territoriale. Pourtant, même si l'intégration réglementaire dans l'UE et
l'intégration des marchés progressent, comme en témoignent l'adoption et
l'entrée en vigueur récentes du troisième paquet de libéralisation dans le
secteur de l'énergie, l'interconnexion physique transfrontalière accuse
toujours un retard de développement. Il manque des liaisons, notamment dans les
nouveaux États membres, ce qui crée des fractures entre les régions centrales
et les régions périphériques de l'Union européenne et entrave la poursuite du
développement des échanges au sein de l'UE et la croissance de nouveaux
secteurs économiques, tels que le commerce en ligne. Des besoins d'investissement
considérables ont été recensés. Dans le secteur de l'énergie, la proposition de
règlement concernant des orientations pour la mise en œuvre des priorités en
matière d'infrastructures énergétiques dans l'UE (ci-après les «orientations
pour les infrastructures énergétiques transeuropéennes») définit douze
corridors et domaines prioritaires, quatre pour chacun des secteurs: transport
d'électricité et de gaz, déploiement des réseaux intelligents, autoroutes de
l'électricité et réseau transfrontalier de transport du dioxyde de carbone. Le
système énergétique de l'Europe devrait nécessiter des investissements
s'élevant à environ 1 000 milliards d'EUR d'ici à 2020. Sur ce
montant, on estime que des investissements d'environ 200 milliards d'EUR
seront requis pour les seuls réseaux d'électricité et de gaz d'intérêt
européen, dont 100 milliards d'EUR devraient être
apportés par le marché seul, alors que les 100 milliards d'EUR restants
nécessiteront une intervention publique pour mobiliser les investissements
nécessaires. Dans le secteur des transports,
un «réseau central» a été défini à l'échelle européenne sur la base d'une
méthodologie de planification paneuropéenne. Ce réseau central composé de
corridors, qui permet de transporter des marchandises et des passagers très
efficacement et en produisant peu d'émissions, exploite largement les
infrastructures existantes. En achevant les liaisons manquantes, en réduisant
les goulets d'étranglement et en utilisant des services plus efficaces dans le
cadre de combinaisons multimodales, il prendra en charge la plus grande partie
des flux de transport du marché unique.
Pour pouvoir répondre à la demande en matière de transports, le coût du
développement des infrastructures de l'UE a été estimé à plus de 1 500 milliards
d'EUR pour 2010-2030 pour l'intégralité des réseaux de transport des États
membres de l'UE. L'achèvement des réseaux transeuropéens de transport
nécessitera environ 500 milliards d'EUR d'ici à 2020, dont 250 milliards
d'EUR seraient requis pour finaliser les liaisons manquantes et éliminer les
goulets d'étranglement sur le réseau central. En ce qui concerne les réseaux des
télécommunications, l'un des objectifs clés consiste à éliminer les goulets
d'étranglement (numériques) qui entravent l'achèvement du marché unique
numérique. Cela exige une amélioration globale de l'ensemble du réseau à haut
débit et la mise en place de plateformes d'infrastructures de services
numériques permettant un déploiement numérique cohérent des services publics
européens. En effet, ces réseaux, tant physiques qu'axés sur les services, sont
des vecteurs essentiels de croissance intelligente. Dans le cadre de la
stratégie numérique, chaque Européen devrait avoir accès au haut débit de base
d'ici à 2013 et au haut débit rapide et ultrarapide d'ici à 2020. En
septembre 2010, la Commission a défini les mesures nécessaires pour
susciter jusqu'à 270 milliards d'EUR d'investissements requis pour mettre
le haut débit ultrarapide à la disposition de tous les ménages et de toutes les
entreprises d'Europe d'ici à 2020. Dans les circonstances actuelles, une
partie de ces besoins d'investissement sera assurée par le secteur privé. Les
besoins d'investissement nécessaires à la réalisation de ces objectifs sont
estimés à près de 270 milliards d'EUR. Toutefois,
en l'absence d'intervention de l'Union, les investissements du secteur privé ne
devraient pas dépasser 50 milliards d'EUR pour la période allant jusqu'à 2020, ce qui se traduirait par un déficit
d'investissement de près de 220 milliards d'EUR.
Les investissements dans les infrastructures numériques présentent des
avantages sociaux dépassant largement les incitations du secteur privé à
investir, une intervention publique ciblée s'impose donc pour stimuler le
marché. Certes, le marché et les
budgets nationaux devraient, par l'intermédiaire de mécanismes adéquats en
matière d'investissements et de fixation des prix, jouer un rôle important dans
la mise à disposition des infrastructures requises mais les analyses effectuées
par les services de la Commission pour préparer le présent règlement ont révélé
que certains investissements dans les infrastructures ne pourront pas avoir
lieu ou seront réalisés bien après 2020 en cas d'inaction de la part de
l'UE. Une contribution significative prélevée sur le budget de l'UE dans le
prochain cadre financier pluriannuel s'avère donc nécessaire pour garantir la
réalisation effective des priorités de l'UE en matière d'infrastructures. Afin de renforcer l'incidence des ressources budgétaires de
l'UE, la Commission propose d'avoir recours de manière plus systématique aux
instruments financiers novateurs pour offrir une solution alternative au
financement classique par subventions et remédier aux déficits de financement
en faveur d'investissements stratégiques. L'une des caractéristiques
importantes des instruments financiers novateurs est qu'ils créent un effet
multiplicateur plus puissant pour le budget de l'UE que les instruments
classiques, en facilitant et en attirant d'autres financements publics et
privés pour des projets présentant un intérêt pour l'UE. Ils démultiplient
l'investissement et, par conséquent, renforcent l'impact du budget de l'UE. Sur la base de l'expérience acquise avec les instruments
financiers dans le cadre financier actuel mis en place en coopération avec la
Banque européenne d'investissement (BEI), tels que l'instrument de garantie de
prêts pour les projets relatifs aux réseaux transeuropéens de transport (GPTT),
la Commission propose de mettre en œuvre une grande partie de ses interventions
dans le cadre du MIE à travers des instruments financiers. L’initiative
relative aux emprunts obligataires pour le financement de projets dans le cadre
d'Europe 2020[4]
sera utilisée, notamment, pour garantir les ressources d'investissements en
faveur de projets d'infrastructure d'intérêt stratégique essentiel pour l'UE. 2. RÉSULTATS DES CONSULTATIONS DES PARTIES INTÉRESSÉES ET
DES ANALYSES D'IMPACT 2.1 Consultations et avis
d'experts Le présent règlement s'appuie
sur des consultations approfondies qui ont été menées auprès des parties
intéressées, des institutions et organes de l'UE, des États membres, des
pouvoirs régionaux et locaux, des partenaires sociaux et économiques, des
experts universitaires et des institutions internationales. Les conclusions des
évaluations à mi-parcours des programmes 2007-2013 ainsi que toute une série
d'études et d'avis d'experts sont venus alimenter ces consultations. Pour les trois secteurs concernés, les contributions des
parties intéressées ont permis de soulever, entre autres, les points ci-après. Les participants aux consultations se sont accordés à
reconnaître que le développement des infrastructures dotées d'une valeur
ajoutée européenne requiert un soutien renforcé de l'UE. Les parties intéressées ont plaidé pour que les financements
de l'UE produisent un effet de levier plus important en faveur des objectifs en
matière de réseaux transeuropéens, par exemple au moyen d'une plus grande
coordination entre différents instruments financiers, à savoir le Fonds de
cohésion et le Fonds européen de développement régional (FEDER), les programmes
des réseaux transeuropéens et les interventions de la BEI. Les parties intéressées considèrent que l'élargissement de la
panoplie d'instruments financiers disponibles constitue un moyen de mieux
ajuster le soutien en fonction des besoins spécifiques d'un projet, de
structurer efficacement les projets et d'attirer de nouveaux investisseurs.
L'initiative envisagée relative aux emprunts obligataires pour le financement
de projets est particulièrement adaptée à des investissements plus importants
au titre du MIE. 2.2 Analyse d'impact La présente proposition de
règlement a fait l'objet d'une analyse d'impact relative aux options
envisageables pour la mise en œuvre du MIE en tant qu'initiative politique,
c'est-à-dire les options concernant la définition des modalités de
fonctionnement du MIE. L'analyse d'impact est partie de l'objectif principal du
MIE tel que proposé dans le cadre financier pluriannuel et dans la communication
«Un budget pour la stratégie Europe 2020»[5],
à savoir accélérer le développement des infrastructures dont l'UE a besoin pour
atteindre les objectifs fixés dans la stratégie Europe 2020 ainsi que les
objectifs «20-20-20» en matière d'énergie et de lutte contre le changement
climatique. Elle a été alimentée par les résultats des consultations menées
auprès des parties intéressées et par ceux des études d'évaluation des
programmes de l'UE actuels soutenant financièrement le développement du RTE. L'évaluation des incidences des
options envisageables était principalement axée sur la réalisation, de la
manière la plus efficace, la plus efficiente et la plus cohérente, de deux
objectifs spécifiques principaux: 1) augmenter l'effet de levier
des fonds de l'UE, en définissant des formes, des méthodes et des règles de
financement qui permettent d'amplifier au maximum l'effet de levier en attirant
des investissements privés et publics en faveur de projets dotés d'une
dimension européenne et en rapport avec le marché unique, notamment pour les
réseaux prioritaires qui doivent être mis en œuvre d'ici à 2020 et dans
les cas où la valeur ajoutée européenne est la plus manifeste, y compris, le
cas échéant, les projets qui peuvent être réalisés dans des pays tiers; 2) faciliter le respect des
délais impartis pour la réalisation de projets cofinancés par l'UE, en
définissant des mécanismes de suivi et d'évaluation qui récompensent les
performances et sanctionnent l'utilisation inefficace des fonds de l'UE. Parallèlement, l'évaluation des
options devait tenir compte de deux objectifs généraux associés que poursuit
l'Union: d'une part, la réalisation des objectifs sectoriels dans le domaine
des infrastructures tels que visés aux articles 170 et 171 du TFUE,
et d'autre part, la simplification des règles relatives aux fonds de l'UE en
exploitant les synergies dans et entre les secteurs. La Commission s'est
fermement engagée à poursuivre ces deux objectifs[6]. Ceux-ci n'étant toutefois
pas entièrement compatibles, l'un des principes clés appliqués lors de
l'évaluation des options relatives à la définition des règles de fonctionnement
du MIE consistait à trouver le juste équilibre entre la cohérence avec les
objectifs sectoriels et l'optimisation des synergies. Neuf options principales ont été initialement envisagées,
partant du principal motif sur lequel repose la décision de la Commission de
proposer l'établissement du mécanisme pour l'interconnexion en Europe, à savoir
l'exploitation des synergies sectorielles pour simplifier le cadre de
financement actuellement en place dans l'UE. Les options stratégiques
s'appuyaient sur des combinaisons de scénarios correspondant à trois hypothèses
de base pour la simplification des règles financières (harmonisation minimale,
maximale ou variable/à la carte des règles sectorielles) dans les deux domaines
d'intervention correspondant aux deux objectifs spécifiques principaux
susmentionnés (démultiplication des investissements et mise en œuvre du
programme). Les options proposées couvraient
donc un très large spectre. À un extrême se trouvait l'option caractérisée par
une harmonisation minimale de la démultiplication des investissements et de la
mise en œuvre du programme, qui correspond à une situation dans laquelle
seraient établies, pour chaque secteur, des règles et des structures
spécifiques totalement distinctes pour l'octroi d'un concours financier de l'UE
au titre du MIE. À l'autre extrême se trouvait l'option caractérisée par une
harmonisation maximale de la démultiplication des investissements et des règles
de mise en œuvre du programme, qui correspond à une situation dans laquelle les
règles financières et les structures de gestion du programme pour l'utilisation
de fonds au titre du MIE seraient, pour l'essentiel, communes aux trois
secteurs. Entre ces deux extrêmes se trouvaient les autres options qui
envisageaient des situations dans lesquelles les secteurs partageraient
certaines règles et structures communes alors que d'autres règles demeureraient
distinctes et d'ordre sectoriel (combinaison d'une harmonisation maximale ou
variable des règles dans un domaine d'intervention politique et d'une
harmonisation variable ou minimale des règles sectorielles dans un autre
domaine). L'évaluation des incidences de ces
différentes options, au regard de la réalisation des objectifs mentionnés
précédemment, a abouti à la conclusion que deux des options envisagées
constitueraient le meilleur moyen de faire en sorte que le MIE, par ses
modalités de fonctionnement, favorise l'accélération du développement des
infrastructures présentant un intérêt pour l'UE: - l'option caractérisée par une
harmonisation variable des règles (c'est-à-dire qu'un certain nombre de règles
seraient communes et que d'autres règles demeureraient spécifiques aux
secteurs, tant en matière de démultiplication des investissements que de mise
en œuvre du programme) constituerait la meilleure option du point de vue de la
cohérence avec l'ensemble des objectifs de l'UE pertinents; - alors que l'option qui pourrait
s'avérer plus efficace du point de vue des coûts consisterait en une
harmonisation variable des règles relatives à la démultiplication des
investissements associée à une harmonisation maximale des règles relatives à la
mise en œuvre du programme. La deuxième option pourrait
toutefois avoir une incidence négative à plus long terme en ce qui concerne la
capacité à répondre aux spécificités sectorielles, notamment en matière de
programmation des fonds, et pourrait, à terme, annuler les économies
initialement réalisées. Il a donc été finalement conclu qu'un certain degré de
souplesse en ce qui concerne les secteurs, également lors de la définition des
règles du MIE en matière de mise en œuvre du programme, constituerait la
meilleure option pour permettre d'atteindre les objectifs du MIE. Les dispositions relatives à l'utilisation des fonds au
titre du MIE qui sont prévues dans le présent règlement ont été élaborées sur
la base des considérations et des conclusions contenues dans l'analyse d'impact
susmentionnée. 2.3 Valeur ajoutée
européenne du MIE Les consultations des parties intéressées et l'analyse
d'impact ont souligné que la valeur ajoutée du MIE en tant que cadre commun de
financement serait quadruple: (1)
Un cadre commun se traduirait par une simplification du cadre juridique
de l'UE en ce qui concerne le financement des infrastructures RTE. Il
permettrait également de garantir une approche cohérente du financement des
projets de l'Union dans les trois secteurs. (2)
Parallèlement, l'existence d'un fonds et d'un cadre financier de l'UE
uniques pour les infrastructures permettrait d'assurer une approche cohérente
et transparente du financement de l'UE, qui offrirait une certaine sécurité et
recèlerait ainsi un potentiel énorme pour attirer plus de financements du
secteur privé. Des instruments financiers seraient disponibles de manière
centralisée et coordonnée, suscitant et renforçant l'efficacité des relations
avec les investisseurs privés et les institutions financières partenaires. (3)
En outre, l'interdépendance progressivement croissante entre les
secteurs, les réseaux et les projets d'infrastructure économique permettrait de
réaliser des économies d'échelle. Un cadre intégré de financement des
infrastructures de l'UE pourrait permettre d'exploiter les synergies
intersectorielles lors de la phase de développement et de mise en œuvre des
projets, permettant ainsi de réduire les coûts et/ou de renforcer l'efficacité
de l'exploitation et d'améliorer les rendements. (4)
Enfin, un cadre commun se fonde sur les leçons tirées d'expériences
passées et sur l'échange de meilleures pratiques entre les secteurs, permettant
ainsi d'améliorer l'efficience et l'efficacité du financement de l'UE dans tous
les secteurs. 3. ÉLÉMENTS JURIDIQUES DE LA PROPOSITION Les réseaux transeuropéens sont
couverts par l'article 170 du TFUE, qui dispose que «l'Union contribue à
l'établissement et au développement de réseaux transeuropéens dans les secteurs
des infrastructures du transport, des télécommunications et de l'énergie». Le
droit de l'UE d'agir dans le domaine du financement des infrastructures est
inscrit à l'article 171 du TFUE, qui prévoit que l'Union «peut soutenir
des projets d'intérêt commun soutenus par les États membres (…), en particulier
sous forme d'études de faisabilité, de garanties d'emprunt ou de bonifications
d'intérêts». L'article 172 du TFUE dispose que «les orientations et les
autres mesures visées à l'article 171, paragraphe 1, sont arrêtées
par le Parlement européen et le Conseil, statuant conformément à la procédure
législative ordinaire et après consultation du Comité économique et social et
du Comité des régions». Dans sa communication relative
au réexamen du budget de l'UE, la Commission a souligné l'importance que revêt
l'utilisation du budget de l'UE afin de «combler les lacunes laissées par la dynamique
des processus décisionnels nationaux, en s'attaquant aux défis transfrontières
dans le domaine des infrastructures, de la mobilité, de la cohésion
territoriale (…) - lacunes qui pourraient, dans le cas contraire, porter
préjudice aux intérêts de l'Union dans son ensemble»[7]. Lorsqu'ils planifient et
financent des infrastructures, les États membres ont tendance à donner la
priorité à des projets significatifs sur le plan national, qui peuvent ne pas
toujours être les mêmes que les projets transfrontaliers porteurs d'une plus
grande valeur ajoutée pour les particuliers au niveau de l'UE dans son ensemble[8]. Les dépenses globales de
l'UE et des États membres devraient être effectuées de manière efficiente,
garantir une échelle suffisante des investissements et promouvoir les
synergies. L'instrument législatif et le
type de mesures (financement) sont tous deux définis dans le TFUE, qui prévoit
la base juridique du MIE et dispose que les missions, les objectifs
prioritaires et l'organisation des réseaux transeuropéens peuvent être définis
dans des règlements. 4. INCIDENCE BUDGÉTAIRE La proposition de la Commission
relative au prochain cadre financier pluriannuel prévoit un montant de 50 milliards
d'EUR[9]
pour 2014-2020, dont 10 milliards d'EUR sont réservés au sein du Fonds de
cohésion pour les infrastructures de transport. MIE || 40 milliards d'EUR · Énergie || 9,1 milliards d'EUR · Transports || 21,7 milliards d'EUR · Télécommunications/Numérique || 9,2 milliards d'EUR Montants réservés au sein du Fonds de cohésion pour les infrastructures de transport || 10 milliards d'EUR Total || 50 milliards d'EUR L'expérience acquise avec le cadre financier actuel montre
que de nombreux États membres, qui sont éligibles au Fonds de cohésion,
éprouvent des difficultés à concevoir et à mettre en œuvre des projets
transfrontaliers complexes liés aux infrastructures de transport. Par
conséquent, pour le prochain cadre financier pluriannuel, la Commission
propose, d'une part, que le Fonds de cohésion continue à soutenir les États
membres dont le revenu national brut (RNB) par habitant est inférieur à 90 %
de la moyenne de l'UE-27 en réalisant des investissements dans les domaines des
réseaux transeuropéens de transport et de l'environnement, mais aussi, d'autre
part, qu'une partie de la dotation du Fonds de cohésion (10 milliards
d'EUR) soit utilisée pour financer des projets relatifs au réseau central de
transport dans les États membres éligibles au Fonds de cohésion au titre du
mécanisme pour l'interconnexion en Europe. 5. RÉSUMÉ DU RÈGLEMENT 5.1 Un cadre unique pour
investir dans les priorités de l'UE en matière d'infrastructures Les expériences acquises en matière de financement des
infrastructures dans les cadres RTE, le PERE, les fonds structurels et le Fonds
de cohésion montrent que l'UE est à même d'apporter une valeur ajoutée aux
infrastructures. Les parties intéressées s'accordent à reconnaître que, dans un
scénario de statu quo, l'Europe pourrait ne pas être capable de mobiliser à
temps les investissements nécessaires pour moderniser ses réseaux
d'infrastructures et établir les liaisons manquantes. Au lendemain de la crise financière, les budgets publics des
États membres doivent faire face à l'assainissement nécessaire des finances
publiques. Les dépenses d'investissement ont souvent fait l'objet de réductions
drastiques, certaines dépenses liées à des projets d'investissement dans les
infrastructures ayant été suspendues ou retardées. Parallèlement, les
perspectives d'accroissement des investissements provenant de sources privées
sont incertaines. Outre les contraintes financières, des obstacles
réglementaires retardent ou entravent, eux aussi, la mise en œuvre des projets
d'infrastructure requis. Dans ce contexte, le cadre actuel de financement des
infrastructures de l'UE ne semble pas apte à apporter une réponse efficace. Le
financement est fragmenté entre un trop grand nombre de programmes, ce qui
empêche la pleine exploitation des synergies entre les programmes et les
secteurs. Lorsqu'elle a élaboré sa nouvelle stratégie de financement
des infrastructures, la Commission a poursuivi les objectifs suivants: ·
garantir la mise en œuvre rapide et rentable des grandes
infrastructures de réseaux prioritaires dans les secteurs de l'énergie, des
transports et des TIC, recensées dans le paquet sur les infrastructures
énergétiques, le livre blanc relatif à un système de transport compétitif et
économe en ressources[10]
et la stratégie numérique pour l'Europe; ·
maximiser les synergies entre les programmes dans les secteurs de
l'énergie, des transports et des TIC, de manière à ce que le financement
corresponde à une stratégie cohérente et que les projets soient sélectionnés
sur la base de critères clairs et harmonisés; ·
renforcer la capacité des fonds de l'UE à exercer un effet de
levier sur d'autres fonds publics ou privés afin que le volume total des
ressources mobilisées puisse répondre aux besoins d'investissement
prévisionnels jusqu'à 2020; ·
veiller à ce que la procédure de sélection, de suivi et de
contrôle des projets soit optimale afin que le financement de l'UE soit bien
ciblé, ait un effet maximal et soit dépensé de la manière la plus efficace. L'utilisation d'une base juridique commune pour l'octroi
d'un soutien financier dans trois secteurs distincts dont les cadres d'action
sont différents est justifiée par la possibilité d'exploiter les synergies
entre les secteurs, découlant de problèmes communs concernant le financement de
la mise en œuvre d'objectifs politiques par ailleurs sensiblement différents.
La valeur ajoutée d'un cadre commun serait triple. L'existence d'un cadre commun entraînerait une
simplification du cadre juridique de l'UE en ce qui concerne le financement des
infrastructures RTE. Elle permettrait également de garantir une approche
cohérente du financement de projets de l'Union dans les trois secteurs. Comme
souligné précédemment, le cadre financier de l'UE en matière d'infrastructures
tel qu'il existe aujourd'hui est assez complexe, en raison principalement de la
quantité et du caractère hétérogène des textes juridiques en vigueur dans l'UE.
La simplification des règles est l'un des mots clés de la nouvelle approche
proposée par la Commission en matière de dépenses budgétaires de l'UE. Parallèlement, l'établissement d'un cadre financier et d'un
fonds de l'UE uniques pour les infrastructures permettrait d'assurer une
approche cohérente et transparente du financement de l'UE, qui offrirait une
certaine sécurité et recèlerait ainsi un énorme potentiel d'attraction de
financements du secteur privé. Des instruments financiers seraient disponibles
de manière centralisée et coordonnée, suscitant et renforçant l'efficacité des
relations avec les investisseurs privés et les institutions financières
partenaires. En outre, l'interdépendance progressivement croissante entre
les secteurs, les réseaux et les projets d'infrastructure économique
permettrait de réaliser des économies d'échelle. Au sein d'un cadre intégré de
financement des infrastructures de l'UE, les synergies intersectorielles lors
de la phase de développement et de mise en œuvre des projets pourraient être
exploitées, ce qui permettrait de réduire les coûts et/ou de renforcer
l'efficacité de l'exploitation et d'améliorer le rendement. Enfin, l'existence d'un cadre commun favoriserait l'échange
de leçons tirées d'expériences passées et de meilleures pratiques entre les
secteurs, ce qui améliorerait l'efficience et l'efficacité des financements de
l'UE dans tous les secteurs. 5.2 Mesures de
simplification et cohérence avec les règles existantes La simplification des règles est l'un des mots clés de la
nouvelle approche proposée par la Commission en matière de dépenses budgétaires
de l'UE. L'existence d'un cadre commun pour le MIE entraîne une
simplification du cadre juridique de l'UE en ce qui concerne le financement des
infrastructures RTE. Un texte juridique unique couvre le financement de projets
de l'UE liés aux réseaux de transport et d'énergie et aux réseaux numériques. Bien que ces secteurs soient hétérogènes sur les plans
technologique, financier et réglementaire, leurs points communs sont
suffisamment nombreux pour permettre une réelle amélioration en ce qui concerne
les différents instruments existants. Parallèlement, la proposition énonce des
règles spécifiques qui sont nécessaires pour soutenir l'objectif global du MIE:
accélérer et mieux diriger le flux des deniers publics de l'UE vers
d'importants projets d'infrastructure présentant un intérêt pour l'UE. Le texte dans sa forme
actuelle introduit des mesures de simplification en ce qui concerne notamment
les points suivants: ·
alignement des indicateurs sur les objectifs de la stratégie
Europe 2020; ·
souplesse en ce qui concerne les dotations budgétaires; ·
gestion centralisée pour les trois secteurs, en ayant
éventuellement recours à une agence exécutive pour la mise en œuvre; ·
instruments de financement communs; ·
critères d'attribution communs; ·
conditions communes de l'assistance financière; ·
visibilité unique grâce à des programmes de travail annuels
communs (élément important pour les secteurs) et à un comité commun (élément
important pour les États membres). Par ailleurs, une
cohérence totale avec les règlements financiers actuel et futur a été garantie.
Les exceptions prévues sont dûment autorisées par les textes juridiques
afférents ou par la jurisprudence. 5.3 Accorder une plus
grande importance aux instruments financiers Le MIE viendra compléter le
soutien direct de l'UE avec des instruments financiers afin d'optimiser
l'impact des financements. Les effets de levier importants des instruments
financiers (qui pourraient par exemple atteindre de 15 pour 1 à 20 pour 1)
permettront de faciliter l'accès aux capitaux pour répondre aux besoins
considérables en matière d'investissements. Ajouté à l'absorption réussie de
l'aide directe de l'UE, comme ce fut le cas dans le plan européen pour la
relance économique (PERE) et le programme RTE-T, le recours accru aux
instruments financiers contribuera sensiblement à atténuer les risques pour les
promoteurs de projets et donc à garantir la mise en œuvre de projets d'intérêt
commun. La tâche consiste par ailleurs
à construire un environnement qui stimule les investissements privés et à
élaborer des instruments qui attireront les investisseurs en infrastructures
spécialisés. Pour être le plus efficace possible, ces instruments doivent avoir
pour objectif d'atténuer les risques en diversifiant la panoplie de projets
potentiels. Pour que la diversification soit optimale, il faut cibler des
secteurs multiples dans un large éventail de pays. La meilleure façon d'y
parvenir est d'agir au niveau européen, via des corridors bien définis et dans
des domaines d'investissement ciblés. Par
conséquent, la plupart des instruments financiers devraient être communs à tous
les secteurs. Il n'est cependant pas exclu que
certains instruments financiers puissent être mis au point pour couvrir les
besoins propres à un secteur donné. Sur la base des analyses
effectuées au cours de la phase préparatoire du présent règlement, les services
de la Commission estiment que, alors que le concours financier en faveur des
réseaux à haut débit reposerait essentiellement sur des instruments financiers,
le volume des ressources budgétaires de l'UE requises pour les instruments
financiers ne devrait pas dépasser 2 milliards d'EUR pour le secteur des
transports et 1 milliard d'EUR pour celui de l'énergie. Ces estimations ne doivent pas être considérées
comme des plafonds contraignants étant donné que le volume de financement de
l'UE octroyé aux instruments financiers sera adapté chaque année sur la base
d'une évaluation de la réserve de projets réalisée par des intermédiaires
financiers (par exemple, la BEI dans le cas d'emprunts obligataires destinés au
financement de projets). 5.4 Le mécanisme pour
l'interconnexion en Europe dans le contexte du prochain cadre financier pluriannuel
Le mécanisme pour l'interconnexion en Europe constituera un
élément essentiel d'un agenda européen pour la croissance axé sur
l'augmentation du potentiel de croissance à long terme de l'UE. Le mécanisme
sera coordonné avec les autres interventions au titre du budget de l'UE tels
que le programme «Horizon 2020», le Fonds de cohésion et les fonds
structurels. En ce qui concerne la coordination avec «Horizon 2020»,
il est nécessaire de garantir les complémentarités tout en évitant les
éventuels chevauchements. Il importe également, lors de la coordination entre
le MIE et «Horizon 2020», de veiller à ce que la chaîne de recherche et
d'innovation aboutissant au déploiement d'infrastructures ne soit pas
interrompue. Cela s'avère particulièrement essentiel au moment où des progrès
technologiques significatifs dans les domaines des transports, de l'énergie et
des TIC seront nécessaires pour aider l'UE à atteindre les ambitieux objectifs
fixés dans la stratégie Europe 2020. Tout soutien aux activités de recherche
et d'innovation à travers des instruments financiers sera mis en œuvre par des
instruments financiers liés au programme «Horizon 2020». En ce qui concerne le lien avec le Fonds de cohésion et les
fonds structurels, le cadre stratégique commun en matière de politique de
cohésion ainsi que les contrats de partenariat avec les États membres seront
étroitement coordonnés avec les cadres d'action dans les secteurs des
transports, de l'énergie et des télécommunications. Les orientations
sectorielles s'appuieront sur le Fonds de cohésion et les fonds structurels
pour mettre en place les infrastructures locales et régionales et les relier
aux infrastructures prioritaires de l'UE, afin d'assurer des connexions entre
tous les Européens, où qu'ils se trouvent dans l'Union. Par ailleurs, le mécanisme pour
l'interconnexion en Europe sera géré de façon centralisée et bénéficiera de
crédits du Fonds de cohésion réservés au secteur des transports (10 milliards
d'EUR en prix de 2011). Pour ce qui est de la dotation de 10 milliards
d'EUR, la priorité maximale sera donnée aux projets respectant les dotations
nationales au titre du Fonds de cohésion. En outre, ce montant de 10 milliards
d'EUR sera réservé aux États membres susceptibles de bénéficier d'un
financement par le Fonds de cohésion, et les taux de cofinancement du budget de
l'UE seront fixés au même niveau que le Fonds de cohésion. 2011/0302 (COD) Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant le mécanisme pour l'interconnexion en Europe LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L'UNION
EUROPÉENNE, vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et
notamment son article 172, vu la proposition de la Commission européenne[11], après transmission de la proposition aux parlements
nationaux, vu l'avis du Comité économique et social européen[12], vu l'avis du Comité des régions[13], statuant conformément à la procédure législative ordinaire, considérant ce qui suit: (1)
L'établissement du mécanisme pour l'interconnexion en Europe
devrait permettre d'exploiter au mieux le potentiel de croissance par la
création de synergies entre les politiques en matière de transports, d'énergie
et de télécommunications et leur mise en œuvre, renforçant ainsi l'efficacité
de l'intervention de l'Union. (2)
Pour être pleinement opérationnel, le marché unique a besoin
d'infrastructures modernes et hautement performantes interconnectant l'Europe,
en particulier dans les domaines des transports, de l'énergie et des
télécommunications. Ces interconnexions
favorables à la croissance permettraient d'améliorer l'accès au marché
intérieur et, par conséquent, de contribuer à une économie de marché plus
compétitive conformément aux objectifs de la stratégie Europe 2020[14]. (3)
La création du mécanisme pour l'interconnexion en Europe vise à
accélérer les investissements dans le domaine des réseaux transeuropéens et à
mobiliser les financements provenant tant du secteur public que du secteur
privé. (4)
La mise en place de réseaux d'infrastructures efficaces dans les
domaines des transports et de l'énergie constitue l'une des 12 actions
clés recensées par la Commission dans sa communication sur l'Acte pour le
marché unique[15]. (5)
La Commission s'est engagée à intégrer la problématique du changement
climatique dans les programmes de dépenses de l'Union et à consacrer au
moins 20 % du budget de l'Union aux objectifs en rapport avec le
climat. Il importe de veiller à ce que
l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à ce dernier ainsi que
la prévention et la gestion des risques soient encouragées lors de la
préparation, de la conception et de la réalisation des projets d'intérêt
commun. Les investissements dans les
infrastructures qui sont couverts par le présent règlement devraient contribuer
à favoriser le passage vers une économie et une société à faibles émissions de
carbone et résilientes face au changement climatique et aux catastrophes. (6)
Le Parlement européen, dans sa résolution du 8 juin 2011 «Investir
dans l'avenir: un nouveau cadre financier pluriannuel (CFP) pour une Europe
compétitive, durable et inclusive», insiste sur le fait qu'il est important
d'assurer la mise en œuvre rapide de la stratégie numérique de l'Union et de
persévérer dans les efforts déployés pour atteindre d'ici à 2020 la cible
qu'elle s'est fixée, à savoir fournir à tous les Européens un accès à
l'internet à haut débit, y compris dans les régions les moins développées[16].
Le Parlement a également souligné que les investissements dans des
infrastructures de transport efficaces jouent un rôle fondamental pour l'Europe
dans la défense de sa compétitivité et qu'ils ouvrent la voie à une croissance
économique à long terme d'après-crise, et que les réseaux transeuropéens de
transport (RTE-T) sont essentiels pour garantir le bon fonctionnement du marché
intérieur et qu'ils apportent une valeur ajoutée européenne importante. Le Parlement a déclaré qu'il était persuadé que les
RTE-T devraient dès lors figurer au premier rang des priorités du prochain CFP,
lequel devra en outre prévoir une augmentation des crédits affectés aux RTE-T. Par ailleurs, le Parlement a souligné la nécessité
de maximiser l'impact du financement européen et les perspectives offertes par
le Fonds de cohésion, les fonds structurels et les instruments financiers pour
financer les projets d'infrastructures énergétiques nationales et
transfrontalières prioritaires en Europe; il a également souligné la nécessité
d'affecter des fonds substantiels du budget de l'Union à des instruments
financiers dans ce domaine. (7)
Le 28 mars 2011, la Commission a adopté le Livre blanc intitulé
«Feuille de route pour un espace européen unique des transports - Vers un
système de transport compétitif et économe en ressources»[17].
Ce livre blanc a pour objectif de réduire de 60 % au moins, d'ici
à 2050, les émissions de gaz à effet de serre provenant des transports par
rapport à 1990. En ce qui concerne les
infrastructures, le livre blanc vise à mettre en place un «réseau central»
RTE-T multimodal totalement fonctionnel et d'envergure européenne d'ici à 2030. Il vise également à optimiser les performances des
chaînes logistiques multimodales, notamment en recourant davantage à des modes
de transport plus économes en énergie. Il fixe
donc les objectifs suivants à atteindre pour les politiques RTE-T: en ce qui concerne les transports routiers de marchandises
sur des distances supérieures à 300 km, faire passer 30 % du fret
vers d'autres modes de transport d'ici à 2030, et plus de 50 % d'ici
à 2050; la longueur du réseau ferroviaire
à grande vitesse actuel devrait tripler d'ici à 2030 et pour 2050, la
majeure partie du transport de passagers à moyenne distance devrait s'effectuer
par train; pour 2050, tous les aéroports
du réseau central devraient être connectés au réseau ferroviaire; tous les ports maritimes devraient être reliés au
système de transport ferroviaire de marchandises et, selon les possibilités, au
système de navigation intérieure. (8)
Dans sa résolution du 6 juillet 2010 sur un avenir durable pour les
transports[18],
le Parlement européen a souligné qu'une politique des transports efficace nécessite
un cadre financier adapté aux défis à relever et qu'il convient dès lors de
revoir à la hausse les moyens actuellement affectés au transport et à la
mobilité; il a en outre jugé nécessaire la
création d'un mécanisme destiné à coordonner l'utilisation des différentes
sources de financement pour les transports, des crédits disponibles au titre de
la politique de cohésion ainsi que des partenariats public-privé (PPP) ou
d'autres instruments financiers, telles que les garanties. (9)
Dans ses conclusions du 11 juin 2009 relatives au réexamen des
politiques RTE-T[19],
le Conseil «Transports, télécommunications et énergie» a réaffirmé qu'il est
nécessaire de continuer d'investir dans les infrastructures de transport afin
d'assurer le développement satisfaisant du RTE-T dans tous les modes de
transport, en tant que base du marché intérieur et de la compétitivité, de la
cohésion économique, sociale et territoriale de l'Union et de sa liaison avec
les pays voisins, en se concentrant sur la valeur ajoutée européenne. Le Conseil a souligné qu'il convient que la
Communauté mette à disposition les ressources financières nécessaires pour
stimuler les investissements dans des projets RTE-T et, notamment, qu'il est
nécessaire de veiller à ce que les contraintes institutionnelles propres au
cadre de programmation financière n'empêchent pas le budget RTE-T d'apporter
les financements appropriés aux projets prioritaires comportant d'importants
tronçons transfrontières et dont la mise en œuvre s'étendrait au-delà de 2013. De l'avis du Conseil, il convient, quand les
circonstances s'y prêtent, de développer davantage et de soutenir les approches
reposant sur un partenariat entre le secteur public et le secteur privé. (10)
Sur la base des objectifs fixés par le livre blanc, les orientations du
RTE-T, telles que définies par le règlement (UE) n° XXX/2012 du
Parlement européen et du Conseil du …[20],
recensent les infrastructures du réseau transeuropéen de transport, précisent
les exigences à satisfaire dans ce cadre et définissent des mesures pour leur
mise en œuvre. Ces orientations prévoient
notamment l'achèvement du réseau central pour 2030. (11)
Après analyse des plans relatifs aux infrastructures de transport soumis
par les États membres, la Commission estime que les besoins d'investissement
dans le domaine des transports s'élèvent à 500 milliards d'EUR pour
l'ensemble du réseau RTE-T pour la période 2014-2020, dont environ 250 milliards
d'EUR devront être investis dans le réseau central RTE-T. Vu les ressources
disponibles à l'échelle de l'Union, il est nécessaire de se concentrer sur les
projets présentant la plus grande valeur ajoutée européenne si l'on veut
obtenir les résultats souhaités. Les aides
devraient donc être plus particulièrement destinées au réseau central (en
particulier aux corridors du réseau central) et aux projets d'intérêt commun
dans le domaine des systèmes de gestion du trafic (notamment les systèmes de
gestion du trafic aérien issus de SESAR, qui requièrent des ressources
budgétaires de l'Union pour un montant d'environ 3 milliards d'EUR). (12)
Dans le cadre du réexamen des politiques de RTE-T lancé en février 2009,
un groupe spécialisé d'experts a été créé pour assister la Commission et
examiner la question de la stratégie et des perspectives de financement pour le
RTE-T. Le groupe d'experts n° 5 s'est appuyé sur l'expérience d'experts
extérieurs issus de divers milieux: gestionnaires
d'infrastructures, concepteurs d'infrastructures, représentants des autorités
nationales, régionales et locales, experts en environnement, universitaires et
représentants du secteur privé. Le rapport
final du groupe d'experts n° 5[21],
qui a été adopté en juillet 2010, contient 40 recommandations, dont
certaines ont été prises en considération lors de l'élaboration de la présente
proposition. (13)
L'expérience acquise avec le cadre financier actuel révèle que de
nombreux États membres, qui sont susceptibles de bénéficier d'une aide au titre
du Fonds de cohésion, sont confrontés à des obstacles significatifs en ce qui
concerne la réalisation, dans les délais, de projets transfrontaliers complexes
dans le domaine des infrastructures de transport présentant une forte valeur
ajoutée de l'Union. Par conséquent, afin d'améliorer la mise en œuvre des
projets liés aux transports, notamment les projets transfrontaliers dotés d'une
forte valeur ajoutée de l'Union, une partie de la dotation du Fonds de cohésion
(10 milliards d'EUR[22])
devrait être transférée pour financer des projets relatifs au réseau central de
transport dans les États membres éligibles au Fonds de cohésion au titre du
mécanisme pour l'interconnexion en Europe. La Commission devrait aider les
États membres éligibles au Fonds de cohésion à constituer une réserve appropriée de projets afin de donner la
priorité maximale aux dotations nationales dans le cadre du Fonds de cohésion. (14)
Dans sa communication intitulée «Priorités en matière
d'infrastructures énergétiques pour 2020 et au-delà - Schéma directeur
pour un réseau énergétique européen intégré» et adoptée en novembre 2010[23], la Commission a recensé
les corridors prioritaires nécessaires pour permettre à l'Union de réaliser,
d'ici à 2020, ses objectifs ambitieux dans les domaines de l'énergie et du
climat (achever le marché intérieur de l'énergie, garantir la sécurité
d'approvisionnement et faciliter l'intégration des sources d'énergie
renouvelables), et pour permettre de préparer les réseaux pour poursuivre la
décarbonisation du système énergétique au-delà de 2020. (15)
L'Union, pour réaliser les objectifs de sa politique de l'énergie et du
climat en termes de compétitivité, de durabilité et de sécurité
d'approvisionnement d'une manière efficace par rapport aux coûts, doit réaliser
des investissements considérables pour moderniser et étendre ses
infrastructures énergétiques et développer les interconnexions transfrontalières
de ses réseaux. Les besoins d'investissement
dans les infrastructures énergétiques jusqu'à 2020 sont estimés à 1 000 milliards
d'EUR, dont 200 milliards d'EUR environ seront investis dans des
infrastructures de transport et de stockage de gaz et d'électricité jugées
d'intérêt européen. En ce qui concerne les
projets d'intérêt européen, environ 100 milliards d'EUR risquent de ne pas
pouvoir être débloqués en raison d'obstacles liés à l'octroi d'autorisations, à
la réglementation et au financement. (16)
Il faut radicalement changer la manière dont les infrastructures
énergétiques sont financées au niveau de l'UE pour pouvoir faire face au besoin
urgent de construire les infrastructures énergétiques de demain et à la hausse
significative des volumes d'investissement par rapport aux tendances passées. Dans ses conclusions[24], le Conseil «Transports,
télécommunications et énergie» du 28 février 2011 a indiqué qu'il
considérait les corridors de l'énergie comme des priorités pour l'UE. (17)
Le Conseil européen du 4 février 2011[25] a invité la Commission à
rationaliser et à améliorer les procédures d'autorisation et à favoriser la
mise en place d'un cadre réglementaire attractif pour les investissements. Le Conseil européen a souligné que les coûts élevés
des investissements dans les infrastructures devraient être pris en charge pour
l'essentiel par le marché, ces coûts étant ensuite récupérés par la
tarification. Le Conseil européen a reconnu
qu'un financement public était nécessaire pour des projets qui se
justifieraient du point de vue de la sécurité de l'approvisionnement ou de la
solidarité, mais pour lesquels il ne serait pas possible de trouver un
financement suffisant sur le marché. (18)
Le règlement (UE) n° XXX/2012 du Parlement européen et du
Conseil du … («orientations pour les infrastructures énergétiques
transeuropéennes»)[26]
définit des priorités en matière d'infrastructures énergétiques
transeuropéennes qu'il convient de mettre en œuvre d'ici à 2020 si l'Union
veut atteindre ses objectifs en matière de politique de l'énergie et du climat. Il fixe des règles pour recenser les projets
d'intérêt commun nécessaires à la mise en œuvre de ces priorités, il établit
des mesures dans le domaine de l'octroi d'autorisations, de la participation du
secteur public et de la réglementation pour accélérer et/ou faciliter la
réalisation de ces projets, et prévoit également des critères d'admissibilité
générale de ces projets à un concours financier de l'Union. (19)
Les infrastructures des télécommunications sont de plus en plus basées
sur l'internet et constituées de réseaux à haut débit et de services numériques
étroitement liés. L'internet devient la
plateforme dominante pour communiquer, offrir des services et faire des
affaires. Par conséquent, la disponibilité à
l'échelle transeuropéenne d'un accès rapide à l'internet et de services
numériques est indispensable à la croissance économique et au marché unique. (20)
Les réseaux internet en fibre optique modernes constituent une
infrastructure essentielle pour l'avenir en termes de connectivité des
entreprises européennes, notamment les PME qui désirent utiliser l'informatique
en nuage pour accroître la rentabilité. (21)
La stratégie Europe 2020[27]
prône la mise en œuvre de la stratégie numérique pour l'Europe[28] qui établit un cadre
juridique stable pour stimuler les investissements dans une infrastructure
internet à haut débit ouverte et compétitive, ainsi que dans les services
connexes. Le Conseil européen de juin 2010
a approuvé la stratégie numérique pour l'Europe et a demandé à toutes les
institutions de s'employer à la mettre en œuvre intégralement[29]. (22)
Le 31 mai 2010, le Conseil a conclu que l'Europe
devrait affecter les ressources nécessaires à la mise en place d'un marché
numérique unique, basé sur un internet rapide et ultrarapide et des applications
interopérables; il a également reconnu qu'il sera important d'investir de
manière efficace et compétitive dans les réseaux à haut débit de nouvelle
génération, et ce dans l'intérêt de l'innovation, du choix offert aux
consommateurs et de la compétitivité de l'Union européenne, et que ces
investissements contribueraient à une plus grande qualité de vie sous la forme
de meilleurs soins de santé, de transports plus sûrs, de nouvelles possibilités
de communication et d'un accès plus aisé aux biens et aux services, en
particulier par-delà les frontières[30]. (23)
Les mesures visant à encourager le secteur privé à investir dans des
réseaux à haut débit très rapides s'avèrent être plus faibles que les avantages
pour la société dans son ensemble. La
réalisation de l'objectif inscrit dans la stratégie numérique consistant à
fournir à tous les foyers et entreprises d'Europe un accès à l'internet rapide
nécessitera des investissements dont le montant pourrait atteindre 270 milliards
d'EUR. Toutefois, en l'absence d'intervention
de l'Union, les investissements du secteur privé ne devraient pas dépasser 50 milliards
d'EUR pour la période allant jusqu'à 2020. Le
déficit d'investissement qui en résulte constituerait un obstacle majeur à la
fourniture des infrastructures, alors que, parallèlement, l'achèvement du
marché unique numérique repose sur la connexion de tous les Européens par
l'intermédiaire des infrastructures de demain. (24)
Il est nécessaire de mettre au point des réseaux puissants et
cohérents à l'échelle de l'UE pour exécuter par voie numérique des actions
d'utilité publique, en impliquant des acteurs du secteur public et de la
société civile à l'échelon national et régional. À cette fin, il est essentiel
de veiller au financement européen structuré des coûts liés à la conception du
système et des logiciels, ainsi qu'à la maintenance d'un pivot solide pour ces
réseaux, de sorte que les budgets des opérateurs nationaux ne doivent supporter
que les coûts encourus à l'intérieur des différents pays. (25)
Plusieurs modalités de mise en œuvre sont nécessaires et requièrent des
taux de financement différents pour renforcer l'efficacité et l'impact de
l'aide financière apportée par l'Union, encourager les investissements du
secteur privé et répondre aux exigences particulières de chaque projet. (26)
Dans le domaine des télécommunications, certaines plateformes de
services centrales assurant l'interopérabilité transeuropéenne nécessiteront un
taux de financement européen plus élevé, notamment lors de la phase de
démarrage, tout en respectant le principe de cofinancement. (27)
Pour garantir l'interopérabilité transfrontalière lors du déploiement de
projets d'infrastructure à grande échelle, notamment au niveau des services
centraux, il se peut que la Commission, les États membres et/ou les bénéficiaires
doivent simultanément acquérir et installer du matériel. En pareil cas, il peut s'avérer nécessaire d'octroyer un soutien
financier de l'Union à des acquisitions effectuées par des fournisseurs
d'infrastructures dans les États membres, que ce soit en leur nom ou en
coopération avec la Commission. Les
dispositions permettent également l'approvisionnement auprès de plusieurs
fournisseurs, qui peut s'avérer utile, entre autres, pour prévoir des modalités
multilingues, garantir la sécurité d'approvisionnement et/ou réaliser la
redondance du réseau requise pour supprimer toute indisponibilité du réseau
d'infrastructures potentiellement due à un point unique de défaillance. (28)
Dans le secteur des services génériques dans des domaines d'intérêt
général (en tant que services centraux) les répercussions des défaillances du
marché sont souvent très perceptibles. En
effet, les domaines à financer concernent la prestation de services publics
(déploiement et interopérabilité à grande échelle de la santé en ligne, de
l'identité électronique et de la passation électronique des marchés publics) et
ne sont donc, par définition, pas de nature commerciale à l'origine. En outre, si seuls les services centraux
bénéficient d'un financement, le défi consisterait à concevoir, au niveau
national et régional, des mesures qui constitueraient de véritables incitations
au déploiement de services d'intérêt public. En
effet, à l'échelon national, les incitations à relier les systèmes nationaux
aux systèmes centraux (et donc à développer les conditions pour
l'interopérabilité et les services transfrontaliers) sont faibles et les
investisseurs privés ne permettraient pas de garantir, à eux seuls, le
déploiement des services dans des cadres interopérables. (29)
Les orientations relatives aux infrastructures numériques, telles
qu'elles sont définies dans le règlement (UE) n° XXX/2012 du
Parlement européen et du Conseil du …[31]
[orientations INFSO], inventorient les procédures et les critères de
financement, ainsi que les différentes catégories d'investissements. (30)
Le futur programme-cadre pour la recherche et l'innovation,
«Horizon 2020», se concentrera, entre autres, sur les défis sociétaux (les
transports intelligents, verts et intégrés, les énergies sûres, propres et
efficaces, les services de santé et les services administratifs liés aux
technologies de l'information et des communications, et le développement
durable) afin de répondre directement aux défis recensés dans la stratégie
Europe 2020 en soutenant des activités couvrant le spectre entier depuis
la recherche jusqu'à la mise sur le marché. Horizon 2020
soutiendra toutes les étapes de la chaîne d'innovation, notamment les activités
plus proches du marché, y compris les instruments financiers novateurs. Afin d'amplifier l'impact du financement de l'Union
et de garantir la cohérence, le mécanisme pour l'interconnexion en Europe
développera des synergies étroites avec Horizon 2020. (31)
L'Union européenne et un grand nombre d'États membres sont déjà parties
à la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes
handicapées, et les États membres restants sont en voie de la ratifier. Lors de la mise en œuvre des projets concernés, il
importe de prendre en considération l'accessibilité des personnes handicapées,
visée à l'article 9 de la Convention, dans les spécifications des projets. (32)
Les instruments financiers à mettre en œuvre au titre du présent
règlement devraient concorder avec les règles établies au titre VIII du
règlement (UE) n° XXX/2012 [nouveau règlement financier] et dans
l'acte délégué, et être conformes aux règles sur les meilleures pratiques
applicables aux instruments financiers[32]. (33)
Les mesures budgétaires dans de nombreux États membres inciteront, si ce
n'est déjà le cas, les pouvoirs publics à réexaminer leurs programmes
d'investissement dans les infrastructures. Dans
ce contexte, les PPP ont été considérés comme un moyen efficace de mener à
terme des projets d'infrastructure garantissant la réalisation d'objectifs tels
que la lutte contre le changement climatique, la
promotion des sources alternatives d'énergie ainsi que l'efficacité énergétique
et l'utilisation rationnelle des ressources, la promotion d'un transport
durable et le déploiement de réseaux à haut débit. La
Commission, dans sa communication sur le développement des PPP du 19 novembre
2009[33],
s'est engagée à améliorer l'accès aux sources de financement pour les PPP en
élargissant la portée des instruments financiers actuellement en place. (34)
Bien que la majeure partie des investissements réalisés au titre
de la stratégie Europe 2020 puisse être apportée par les marchés et au
moyen de mesures réglementaires, des interventions du secteur public et un
concours de l'Union au moyen de subventions et d'instruments financiers
novateurs seront nécessaires pour relever le défi du financement. Les instruments financiers devraient être utilisés
pour répondre à des besoins particuliers de marché, conformément aux objectifs
du MIE, et ne devraient pas supplanter les financements privés. Avant de décider de recourir à des instruments
financiers, la Commission devrait effectuer des évaluations ex ante de ces
instruments. (35)
Le réexamen du budget de l'UE[34]
a révélé que, pour les projets présentant un potentiel commercial à long terme,
il conviendrait d'avoir recours aux fonds de l'Union dans le cadre de
partenariats avec les secteurs privé et bancaire, notamment la Banque
européenne d'investissement (BEI) et les établissements financiers publics des
États membres, mais aussi avec d'autres institutions financières
internationales et le secteur financier privé. (36)
Dans sa stratégie Europe 2020, la Commission s'est engagée à
mobiliser les instruments financiers de l'Union dans le cadre d'une stratégie
de financement solide mutualisant les financements publics et privés nationaux
et de l'Union pour les infrastructures. Cette
proposition repose sur l'idée que, dans de nombreux cas, les instruments
financiers sont susceptibles de répondre plus efficacement aux situations
d'investissement non optimales et aux imperfections du marché que les
subventions. (37)
Le mécanisme pour l'interconnexion en Europe devrait proposer des
instruments financiers pour promouvoir la contribution substantielle des
investisseurs privés et des institutions financières aux investissements dans
les infrastructures. Pour rendre les instruments
financiers suffisamment attrayants pour le secteur privé, il faudrait les
concevoir et les mettre en œuvre en tenant dûment compte de la simplification
et de la réduction des charges administratives, tout en gardant à l'esprit la
marge de manœuvre nécessaire pour pouvoir répondre avec souplesse aux besoins
de financement recensés. Ces instruments
devraient être conçus sur la base de l'expérience acquise lors de la mise en
œuvre des instruments financiers du cadre financier pluriannuel 2007‑2013,
tels que l'instrument de garantie de prêts pour les projets RTE-T (GPTT), le
mécanisme de financement avec partage des risques (MFPR) et le Fonds
européen 2020 pour l'énergie, le changement climatique et les
infrastructures («fonds Marguerite»). (38)
Alors que la plupart des instruments financiers devraient être communs à
tous les secteurs, certains d'entre eux peuvent être spécifiques à un secteur
donné. Selon les estimations des services de
la Commission, le concours financier en faveur des réseaux à haut débit reposerait
essentiellement sur les instruments financiers mais le volume des ressources
budgétaires de l'Union requises pour les instruments financiers ne devrait pas
dépasser 2 milliards d'EUR pour le secteur des transports et 1 milliard
d'EUR pour celui de l'énergie. (39)
Afin de veiller à la diversification sectorielle des
bénéficiaires d'instruments financiers et d'encourager la diversification
géographique progressive dans tous les États membres, la Commission, en
partenariat avec la BEI et au moyen d'initiatives conjointes telles que le
Centre européen d'expertise en PPP (EPEC) et Jaspers, devrait aider les États
membres à constituer une réserve appropriée de
projets pour lesquels on pourrait envisager un financement. (40)
En ce qui concerne les conditions applicables aux instruments
financiers, il pourrait être nécessaire de prévoir des exigences
supplémentaires dans les programmes de travail, par exemple pour garantir le
caractère concurrentiel des marchés au vu de l'évolution des politiques de
l'Union, des progrès technologiques et d'autres facteurs pouvant s'avérer
pertinents. (41)
Le principal objectif de la programmation pluriannuelle pour l'octroi
d'une aide au titre du MIE devrait être le soutien des priorités de l'Union par
la mise à disposition des ressources financières nécessaires et la cohérence et
la continuité de l'action conjointe de l'Union et des États membres. Pour les propositions soumises à la suite de la
mise en œuvre du premier programme de travail pluriannuel dans le secteur des
transports, l'éligibilité des coûts devrait commencer à partir du 1er janvier
2014 pour garantir la continuité des projets déjà couverts par le
règlement (CE) n° 680/2007 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin
2007 déterminant les règles générales pour l'octroi d'un concours financier
communautaire dans le domaine des réseaux transeuropéens de transport et
d'énergie[35]. (42)
Étant donné l'importance du budget nécessaire pour la mise en
œuvre de certains projets d'infrastructure, il devrait être possible de
fractionner en tranches annuelles les engagements budgétaires relatifs à l'aide
financière octroyée à certaines actions. (43)
Des évaluations à mi-parcours et ex post devraient être réalisées
par la Commission afin d'apprécier l'efficacité et l'efficience du financement
et son incidence sur les objectifs globaux du MIE et les priorités de la
stratégie Europe 2020. (44)
Sur la base des orientations spécifiques à chaque secteur définies dans
des règlements distincts, une liste de domaines prioritaires auxquels devrait
s'appliquer le présent règlement a été dressée et figure à l'annexe. Afin de tenir compte d'éventuels changements
touchant les priorités politiques et les capacités technologiques, ainsi que
les flux de trafic, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir
d'adopter des actes conformément à l'article 290 du traité sur le
fonctionnement de l'Union européenne en ce qui concerne l'adoption des
modifications de l'annexe. Il est
particulièrement important que la Commission procède aux consultations
appropriées pendant ses travaux préparatoires, y compris auprès des experts. Il convient que la Commission, lorsqu'elle prépare
et élabore des actes délégués, veille à ce que tous les documents utiles soient
transmis en temps voulu, de façon appropriée et simultanée, au Parlement européen
et au Conseil. (45)
Il y a lieu de conférer à la Commission des compétences d'exécution afin
de garantir l'application de conditions uniformes lors de la mise en œuvre du
présent règlement en ce qui concerne les programmes de travail pluriannuels et
annuels. Il convient que ces compétences
soient exercées conformément au règlement (UE) n° 182/2011 du
Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 établissant les
règles et principes généraux relatifs aux modalités de contrôle par les États
membres de l'exercice des compétences d'exécution par la Commission[36]. (46)
Il convient dès lors d'abroger le règlement (CE) n° 2236/95
du Conseil du 18 septembre 1995 déterminant les règles générales pour
l'octroi d'un concours financier communautaire dans le domaine des réseaux
transeuropéens[37],
et le règlement (CE) n° 680/2007 du Parlement européen et du Conseil
du 20 juin 2007 déterminant les règles générales pour l'octroi d'un
concours financier communautaire dans le domaine des réseaux transeuropéens de
transport et d'énergie. (47)
Les intérêts financiers de l'Union devraient être protégés par
l'application de mesures proportionnées tout au long du cycle de la dépense, y
compris la prévention et la détection des irrégularités, ainsi que les enquêtes
correspondantes, la récupération des fonds perdus, indûment versés ou mal
employés et, le cas échéant, les sanctions. (48)
Certains projets d'infrastructure présentant un intérêt pour l'Union
pourraient nécessiter d'établir une liaison avec des pays voisins, des pays en
phase de préadhésion ou d'autres pays tiers, et les traverser. Le mécanisme pour l'interconnexion en Europe
devrait prévoir des moyens simplifiés pour relier les infrastructures
concernées et les financer, afin de garantir la cohérence entre les instruments
internes et externes du budget de l'UE. (49)
Étant donné que les objectifs de l'action envisagée, et notamment
le développement et le financement coordonnés des réseaux transeuropéens, ne
peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les États membres et
peuvent donc, en raison de la nécessité de coordonner ces objectifs, être mieux
réalisés au niveau de l'Union, l'Union peut prendre des mesures, conformément
au principe de subsidiarité consacré à l'article 5 du traité sur l'Union
européenne. Conformément au principe de proportionnalité tel qu'énoncé audit
article, le présent règlement n'excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre
ces objectifs, ONT ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT: TITRE I
DISPOSITIONS COMMUNES CHAPITRE I
LE MÉCANISME POUR L'INTERCONNEXION EN EUROPE Article premier
Objet Le présent règlement établit le mécanisme pour
l'interconnexion en Europe et fixe les conditions, méthodes et procédures pour
l'octroi d'un concours financier de l'Union aux réseaux transeuropéens afin de
soutenir des projets réalisés dans le domaine des infrastructures du transport,
des télécommunications et de l'énergie. Article 2
Définitions Aux fins du présent règlement, on entend par: (1)
«projet d'intérêt commun»: un projet défini dans le règlement (UE)
n° XXXX/2012 du Parlement européen et du Conseil du … [à compléter après
adoption: date d'adoption et intitulé complet] [orientations du RTE-T][38], le règlement (UE)
n° XXXX/2012 du Parlement européen et du Conseil du … [à compléter après
adoption: date d'adoption et intitulé complet] [orientations pour les
infrastructures énergétiques transeuropéennes][39],
ou le règlement (UE) n° XXXX/2012 du Parlement européen et du Conseil
du … [à compléter après adoption: date d'adoption et intitulé complet]
[orientations INFSO][40]; (2)
«tronçon transfrontalier»: le tronçon assurant la continuité d'un projet
d'intérêt commun entre au moins deux États membres ou entre un État membre et
un pays voisin; (3)
«travaux»: selon le cas, l'achat, la fourniture et le déploiement des
composants, des systèmes et des services, y compris des logiciels, la
réalisation des activités de développement, de construction et d'installation
relatives à un projet, la réception des installations et le lancement d'un
projet; (4)
«études»: les activités nécessaires à la préparation de la mise en œuvre
d'un projet, telles que les études préparatoires, de faisabilité, d'évaluation,
d'essais et de validation, y compris sous la forme de logiciels, et toute autre
mesure d'appui technique, y compris les actions préalables nécessaires à la
définition et au développement d'un projet ainsi qu'à la prise de décision
quant à son financement, telles que les actions de reconnaissance sur les sites
concernés et la préparation du montage financier; (5)
«actions de soutien du programme»: les mesures d'accompagnement nécessaires
à la mise en œuvre du mécanisme pour l'interconnexion en Europe et les
orientations spécifiques à chaque secteur, telles que les services (notamment
l'assistance technique), ainsi que les activités de préparation, de
faisabilité, de coordination, de suivi, de contrôle, d'audit et d'évaluation
qui sont directement nécessaires à la gestion du mécanisme pour
l'interconnexion en Europe et à la réalisation de ses objectifs, et notamment
les études, les réunions, les actions d'information, la cartographie des
infrastructures, les actions de jumelage, de diffusion, de sensibilisation et
de communication, les dépenses afférentes aux réseaux informatiques
spécialement destinés à l'échange d'informations ainsi que toutes les autres
dépenses d'assistance technique et administrative qui peuvent être requises
pour assurer la gestion du mécanisme ou la mise en œuvre des orientations
spécifiques à chaque secteur; (6)
«action»: toute activité nécessaire à la mise en œuvre d'un projet
d'intérêt commun et indépendante financièrement, techniquement ou dans le
temps; (7)
«coûts éligibles»: les coûts éligibles tels que définis dans le
règlement (UE) n° XXXX/2012 de la Commission [nouveau règlement
financier]; (8)
«bénéficiaire»: un État membre, une organisation internationale, une entreprise
ou un organisme des secteurs public ou privé ayant été sélectionné(e) en vue
d'un soutien financier au titre du présent règlement et conformément aux
modalités spécifiées dans chaque programme de travail; (9)
«organe d'exécution»: une entreprise ou un organisme des secteurs public
ou privé qui est désigné(e) par un bénéficiaire, lorsque ce dernier est un État
membre ou une organisation internationale, pour mettre en œuvre l'action. Cette
désignation est décidée par le bénéficiaire sous sa propre responsabilité et,
dans les cas où elle requiert l'attribution d'un marché, dans le respect des
règles en vigueur en matière de marchés publics; (10)
«réseau central»: les infrastructures de transport recensées
conformément au chapitre III du règlement (UE) n° XXXX/2012
[orientations du RTE-T]; (11)
«corridors du réseau central»: un instrument facilitant la mise en œuvre
coordonnée du réseau central tel que prévu au chapitre IV du
règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations du RTE-T] et figurant à
l'annexe I du présent règlement; (12)
«goulet d'étranglement»: un obstacle physique entraînant une défaillance
du système qui affecte la continuité des flux longue distance. De tels
obstacles peuvent être surmontés par des nouvelles infrastructures (ponts ou
tunnels), qui permettent de résoudre des problèmes comme, par exemple, la
déclivité, le rayon de virage, le gabarit. La nécessité de moderniser certaines
infrastructures existantes n'est pas considérée comme un goulet d'étranglement; (13)
«priorité»: en matière d'infrastructures énergétiques, l'une des
priorités de 1 à 8 et de 10 à 12 figurant à l'annexe I
du règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations
pour les infrastructures énergétiques transeuropéennes]; (14)
«infrastructures énergétiques»: les infrastructures définies à
l'article 2 du règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations pour les
infrastructures énergétiques transeuropéennes]; (15)
«réseaux à haut débit»: les réseaux d'accès filaires et sans fil (y
compris par satellite), les infrastructures auxiliaires et les réseaux centraux
capables de fournir une connectivité à très grande vitesse, tels que définis à
l'article 3 du règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations INFSO]; (16)
«infrastructures de services numériques»: les services en réseau fournis
par des moyens électroniques, généralement via l'internet, qui permettent de
disposer de services interopérables transeuropéens d'intérêt général et qui
créent des conditions favorables pour les particuliers, les entreprises ou les
pouvoirs publics, tels que définis à l'article 3 du règlement (UE)
n° XXX/2012 [orientations INFSO]; (17)
«plateformes de services centrales»: les services figurant à l'annexe du
règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations INFSO]; (18)
«services génériques»: les services figurant à l'annexe du
règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations INFSO]; (19)
«exploitation et maintenance des services»: veiller à la continuité du
fonctionnement de certaines infrastructures de services numériques, comme
précisé à l'annexe du règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations
INFSO]; (20)
«autorités réglementaires nationales»: les instances définies à
l'article 3 de la directive 2002/21/CE du Parlement européen et du
Conseil du 7 mars 2002 relative à un cadre réglementaire commun pour les
réseaux et services de communications électroniques (directive «cadre»)[41]. Article 3
Objectifs généraux Le mécanisme pour l'interconnexion en Europe permet de
préparer et de mettre en œuvre des projets d'intérêt commun dans le cadre de la
politique en matière de réseaux transeuropéens dans les secteurs de l'énergie,
des transports et des télécommunications. Le
mécanisme pour l'interconnexion en Europe soutient notamment la mise en œuvre
de projets visant à développer et à construire de nouvelles infrastructures ou
à moderniser des infrastructures existantes dans les domaines des transports,
de l'énergie et des télécommunications. À cette fin, le mécanisme pour
l'interconnexion en Europe poursuit les objectifs suivants: (a)
contribuer à une croissance intelligente, durable et inclusive en
développant des réseaux transeuropéens modernes et hautement performants,
procurant ainsi à l'ensemble de l'Union européenne des avantages en termes de
compétitivité et de cohésion économique, sociale et territoriale au sein du
marché unique et créant un environnement plus favorable aux investissements
privés et publics par la combinaison d'instruments financiers et d'une aide
directe de l'Union, et en exploitant les synergies entre les secteurs. La
réalisation de cet objectif sera appréciée en mesurant le volume des
investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun, et
notamment le volume des investissements publics et privés dans des projets
d'intérêt commun menés à bien au moyen des instruments financiers prévus par le
présent règlement. (b)
permettre à l'Union européenne d'atteindre ses objectifs consistant,
d'ici à 2020, à réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre[42], à accroître de 20 %
l'efficacité énergétique et à parvenir à 20 % d'énergies renouvelables dans sa
consommation d'énergie finale, tout en assurant une plus grande solidarité
entre les États membres. Article 4
Objectifs sectoriels particuliers 1. Outre les objectifs généraux énoncés à
l'article 3, le mécanisme pour l'interconnexion en Europe contribue à la
réalisation des objectifs sectoriels suivants. (a)
Dans le domaine des transports, le mécanisme pour l'interconnexion en
Europe soutient des projets d'intérêt commun poursuivant les objectifs énoncés
ci-après, qui sont précisés à l'article 4 du règlement (UE)
n° XXXX/2012 [orientations du RTE-T]: (i) supprimer les goulets d'étranglement et établir les
liaisons manquantes. La réalisation de cet objectif sera appréciée en fonction
du nombre de connexions transfrontalières créées ou améliorées et du nombre de
goulets d'étranglement éliminés sur des axes de transport ayant bénéficié du MIE; (ii) garantir des transports durables et efficaces à long
terme. La réalisation de cet objectif sera appréciée en fonction de la longueur
du réseau ferroviaire conventionnel dans l'UE-27 et de la longueur du réseau
ferroviaire à grande vitesse dans l'UE-27; (iii) optimiser l'intégration et l'interconnexion des modes
de transport et renforcer l'interopérabilité des services de transport. La
réalisation de cet objectif sera appréciée en fonction du nombre de ports et
d'aéroports connectés au réseau ferroviaire. (b)
Dans le domaine de l'énergie, le mécanisme pour l'interconnexion en
Europe soutient des projets d'intérêt commun poursuivant les objectifs énoncés
ci-après, qui sont précisés dans le règlement (UE) n° XXXX/2012: (i) promouvoir une intégration plus poussée du marché
intérieur de l'énergie et l'interopérabilité des réseaux d'électricité et de
gaz à travers les frontières, en veillant notamment à ce qu'aucun État membre
ne soit isolé du réseau européen. La réalisation de cet objectif sera appréciée
en fonction du nombre de projets permettant réellement d'interconnecter les
réseaux des États membres et d'éliminer les goulets d'étranglement internes; (ii) renforcer la sécurité d'approvisionnement de l'Union.
La réalisation de cet objectif sera appréciée en fonction des progrès accomplis
en matière de résilience du système et de sûreté du fonctionnement du système,
ainsi que du nombre de projets permettant de diversifier les sources
d'approvisionnement, les partenaires fournisseurs et les voies d'approvisionnement. (iii) contribuer au développement durable et à la
protection de l'environnement, en facilitant notamment l'intégration des
sources d'énergie renouvelables au réseau de distribution et en développant les
réseaux de transport du dioxyde de carbone. La réalisation de cet objectif sera
appréciée en fonction du volume d'énergies renouvelables transporté vers des
centres de consommation et sites de stockage majeurs, et du volume total
d'émissions de CO2 évitées grâce à la mise en place de projets ayant
bénéficié du MIE. (c)
Dans le domaine des réseaux de télécommunications, le mécanisme pour
l'interconnexion en Europe prévoit des actions destinées à soutenir des projets
d'intérêt commun poursuivant les objectifs énoncés ci-après, qui sont précisés
dans le règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations INFSO]: (i) accélérer le déploiement des réseaux à haut débit
rapide et ultrarapide et leur adoption, notamment par les petites et les
moyennes entreprises (PME). La réalisation de cet objectif sera appréciée en
fonction du niveau de couverture des réseaux à haut débit et des réseaux
ultrarapides et du nombre de ménages abonnés à des connexions supérieures à 100 Mbps; (ii) favoriser l'interconnexion et l'interopérabilité des
services publics nationaux en ligne ainsi que l'accès à ces réseaux. La
réalisation de cet objectif sera appréciée en fonction du pourcentage de
particuliers et d'entreprises utilisant des services publics en ligne et du
degré de disponibilité de tels services à travers les frontières. Article 5
Budget 1.
La dotation financière pour la mise en œuvre du mécanisme pour
l'interconnexion en Europe s'élève à 50 000 000 000 EUR[43]
pour la période 2014‑2020. Ce montant est réparti entre les secteurs
visés à l'article 3 comme suit: (a) transports: 31 694 000 000 EUR,
dont 10 000 000 000 EUR sont transférés à partir du Fonds
de cohésion pour être dépensés conformément au présent règlement dans les États
membres susceptibles de bénéficier d'un financement au titre du Fonds de
cohésion; (b) énergie: 9 121 000 000 EUR; (c) télécommunications: 9 185 000 000 EUR. 2.
La dotation financière du mécanisme pour l'interconnexion en Europe peut
couvrir les dépenses en rapport avec les activités de préparation, de suivi, de
contrôle, d'audit et d'évaluation qui sont nécessaires à la gestion du
programme et à la réalisation de ses objectifs, et notamment les études, les
réunions d'experts, dans la mesure où elles concernent les objectifs généraux
du présent règlement, les dépenses afférentes aux réseaux informatiques
spécialement destinés à l'échange et au traitement d'informations, ainsi que
toutes les autres dépenses d'assistance technique et administrative encourues
par la Commission pour assurer la gestion du programme. La dotation financière peut également couvrir les dépenses d'assistance
technique et administrative nécessaires pour assurer la transition entre le
programme et les mesures adoptées en vertu du règlement (CE) n° 680/2007[44].
Si nécessaire, des crédits peuvent être inscrits au budget après 2020 pour
couvrir des dépenses similaires, afin de permettre la gestion des actions non
encore achevées au 31 décembre 2020. 3.
À la suite de l'évaluation à mi‑parcours réalisée conformément à
l'article 26, paragraphe 1, la Commission peut procéder à des
transferts de crédits entre les secteurs à partir de la dotation définie au
paragraphe 1, à l'exception du montant de 10 000 000 000 EUR
transféré à partir du Fonds de cohésion pour financer des projets réalisés dans
le secteur des transports dans les États membres susceptibles de bénéficier
d'un financement au titre du Fonds de cohésion. CHAPITRE II
FORMES DE FINANCEMENT ET DISPOSITIONS FINANCIÈRES Article 6
Formes de l'aide financière 1. Le mécanisme pour l'interconnexion en
Europe est mis en œuvre au moyen de l'une ou plusieurs des formes d'aide
financière prévues par le règlement (UE) n° XXX/2012 [nouveau
règlement financier], et notamment de subventions, de passations de marchés et
d'instruments financiers. 2. La Commission peut
confier une partie de la mise en œuvre du mécanisme pour l'interconnexion
en Europe aux organismes visés à l'article 55,
paragraphe 1, point c), du règlement (UE) n° XXXX/2012
[nouveau règlement financier]. Article 7
Admissibilité et conditions de l'assistance financière 1. Seules les actions qui contribuent à des
projets d'intérêt commun conformément au règlement (UE) n° XXX/2012
[orientations du RTE-T], au règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations
du RTE-E], au règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations pour les
infrastructures énergétiques transeuropéennes] et au règlement (UE)
n° XXX/2012 [orientations INFSO], ainsi que les actions de soutien du
programme peuvent bénéficier d'un soutien financier de l'UE sous forme de
subventions, d'instruments financiers et de passations de marchés. 2. Dans le domaine des transports, seules les
actions qui contribuent à des projets d'intérêt commun conformément au
règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations du RTE-T] et les actions de
soutien du programme peuvent bénéficier d'un soutien financier de l'Union sous
forme de passations de marchés et d'instruments financiers au titre du présent
règlement. Seules les actions suivantes peuvent bénéficier d'une aide
financière de l'Union sous forme de subventions au titre du présent règlement: (a)
les actions mettant en œuvre le réseau central conformément au
chapitre III du règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations du
RTE-T], y compris le déploiement de nouvelles technologies et l'innovation
conformément à l'article 39 du règlement (UE) n° XXXX/2012
[orientations du RTE-T]; (b)
les études réalisées pour des projets d'intérêt commun, telles que
définies à l'article 8, paragraphe 1, points b) et c), du
règlement (UE) n° XXXX/2012 [orientations du RTE-T]; (c)
les actions en soutien aux projets d'intérêt commun, telles que définies
à l'article 8, paragraphe 1, points a) et d), du règlement
(UE) n° XXXX/2012 [orientations du RTE-T]; (d)
les actions en soutien aux systèmes de gestion du trafic conformément à
l'article 37 du règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations du
RTE-T]; (e)
les actions en soutien aux services de fret conformément à
l'article 38 du règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations du
RTE-T]; (f)
les actions visant à réduire les nuisances sonores causées par le fret
ferroviaire en transformant le matériel roulant existant; (g)
les actions de soutien du programme. Les actions dans le domaine des transports relatives à un
tronçon transfrontalier ou à une partie d'un tel tronçon peuvent bénéficier
d'un concours financier de l'Union s'il existe, entre les États membres
concernés ou entre les États membres et les pays tiers concernés, un accord
écrit portant sur l'achèvement du tronçon transfrontalier concerné. À titre
exceptionnel, lorsqu'un projet est nécessaire pour établir une liaison avec le
réseau d'un État membre voisin ou d'un pays tiers sans qu'il faille pour autant
traverser la frontière, l'accord écrit visé ci-dessus n'est pas exigé. Le financement par subventions de projets dont les sources de
revenus sont pour l'essentiel basées sur les utilisateurs est prioritairement
disponible en vue de la préparation de projet, notamment de l'évaluation des
PPP. 3. Dans le domaine de l'énergie, les
conditions particulières d'admissibilité des actions mettant en œuvre des
projets d'intérêt commun à un concours financier de l'Union sous forme
d'instruments financiers et de subventions au titre du présent règlement
figurent à l'article 15 du règlement (UE) n° XXXX/2012
[orientations pour les infrastructures énergétiques transeuropéennes]. 4. Dans le domaine des télécommunications,
toutes les actions mettant en œuvre les projets d'intérêt commun et les actions
de soutien du programme énoncées à l'annexe du règlement (UE)
n° XXXX/2012 [orientations INFSO] peuvent bénéficier d'un concours
financier de l'Union sous forme de subventions, de passations de marchés et
d'instruments financiers au titre du présent règlement. CHAPITRE III
SUBVENTIONS Article 8
Formes de subventions et coûts éligibles 1. Les subventions relevant du présent
règlement peuvent prendre l'une des formes prévues à l'article XXX du
règlement (UE) n° XXX/2012 [nouveau
règlement financier]. Les programmes de travail établissent les formes de subventions
qui peuvent être utilisées pour financer les actions concernées. 2. Les dépenses peuvent être éligibles à
compter de la date de soumission de la demande de concours financier. [Les
dépenses afférentes aux actions résultant de projets figurant dans le premier
programme pluriannuel peuvent être éligibles à partir du 1er janvier
2014]. 3. Seules les dépenses encourues dans les
États membres peuvent être éligibles, sauf dans les cas où le projet d'intérêt
commun concerne le territoire de pays tiers et où l'action est indispensable
pour réaliser les objectifs du projet en question. 4. Le coût des équipements et des
infrastructures qui est considéré comme une dépense en capital par le
bénéficiaire peut être éligible jusqu'à son intégralité. 5. Les dépenses afférentes aux études
environnementales sur la protection de l'environnement et sur la conformité
avec l'acquis de l'Union peuvent être éligibles. 6. Les dépenses afférentes à l'achat de
terrains sont un coût non éligible. 7. La TVA est un coût non éligible. 8. Les règles relatives à l'éligibilité des
dépenses encourues par les bénéficiaires s'appliquent mutatis mutandis aux
dépenses encourues par les organes d'exécution. Article 9
Conditions de participation 1. Les propositions peuvent être soumises par
un(e) ou plusieurs États membres, organisations internationales, entreprises
communes, ou entreprises ou organismes publics ou privés établi(e)s dans un
État membre. 2. À cette fin, les propositions peuvent être
soumises par des entités qui sont dépourvues de la personnalité juridique au
regard du droit national, pour autant que leurs représentants aient la capacité
de prendre des engagements juridiques pour le compte de l'entité et offrent une
garantie de protection des intérêts financiers de l'Union équivalente à celle
offerte par des personnes morales. 3. Les propositions soumises par des personnes
physiques ne sont pas admissibles. 4. Lorsque cela est nécessaire pour la réalisation
des objectifs d'un projet d'intérêt commun donné, les pays tiers et les entités
établies dans des pays tiers peuvent participer à des actions contribuant aux
projets d'intérêt commun. Ils ne peuvent pas bénéficier d'un financement au titre du présent
règlement, sauf lorsque cela est indispensable pour réaliser les objectifs d'un
projet d'intérêt commun donné. Lorsque cela est nécessaire pour une mise en œuvre plus efficace
des actions pertinentes contribuant aux projets d'intérêt commun dans les pays
tiers conformément au règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations du
RTE-T], au règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations du RTE-E], au
règlement (UE) n° XXX/2012 [orientations pour les infrastructures
énergétiques transeuropéennes] et au règlement (UE) n° XXX/2012
[orientations INFSO], le financement accordé en vertu du présent règlement peut
être regroupé avec un financement couvert par d'autres règlements pertinents de
l'Union. Dans ce cas, la Commission peut arrêter, par la voie d'un acte
d'exécution, un ensemble unique de règles d'application pour la mise en œuvre. 5. L'accord des États membres concernés par
l'action accompagne toutes les demandes de subvention sauf dans le secteur des
télécommunications et dans celui des transports pour ce qui est de la gestion
du trafic aérien. 6. Les programmes de travail pluriannuels et
annuels peuvent prévoir des règles supplémentaires concernant la soumission des
propositions. Article 10
Taux de financement 1. Sauf dans les cas visés à
l'article XXX du règlement (UE) n° XXXX/2012 [nouveau règlement
financier], les propositions sont sélectionnées au terme d'un appel à
propositions s'appuyant sur les programmes de travail visés à l'article 17.
2. Dans le domaine des transports: (a)
en ce qui concerne les subventions pour des études, le montant du
concours financier de l'Union ne dépasse pas 50 % des coûts éligibles; (b)
en ce qui concerne les subventions pour des travaux: (i) rail et voies navigables: le montant du concours
financier de l'Union ne dépasse pas 20% du coût éligible; le taux de
financement peut être porté à 30 % pour des actions relatives aux goulets
d'étrangement; le taux de financement peut être porté à 40 % pour des
actions relatives aux tronçons transfrontaliers; (ii) desserte des ports et des aéroports par les
transports terrestres, actions visant à réduire les nuisances sonores causées
par le fret ferroviaire en transformant le matériel roulant existant, et
développement des ports et des plateformes multimodales: le montant du concours
financier de l'Union ne dépasse pas 20 % du coût éligible. (c)
en ce qui concerne les subventions pour des systèmes et services de
gestion du trafic: (i) système européen de gestion du trafic ferroviaire
(ERTMS): le montant du concours financier de l'Union ne dépasse pas 50% du coût
éligible; (ii) systèmes de gestion du trafic, services de fret,
aires de stationnement sécurisées le long des routes du réseau central, et
actions en soutien au développement des autoroutes de la mer: le montant du
concours financier de l'Union ne dépasse pas 20 % du coût éligible. 3. Dans le domaine de l'énergie: (a)
le montant du concours financier de l'Union ne dépasse pas 50 % du
coût éligible des études et/ou des travaux; (b)
les taux de cofinancement peuvent être portés à un maximum de 80 %
pour des actions qui s'appuient sur les éléments de preuve visés à
l'article 15, paragraphe 2, point a), du règlement (UE)
n° XXXX/2012 [orientations pour les infrastructures énergétiques
transeuropéennes], garantissent un degré élevé de sécurité d'approvisionnement
à l'échelle régionale ou de l'UE, renforcent la solidarité de l'Union ou
proposent des solutions hautement innovantes. 4. Dans le domaine des télécommunications: (a)
actions dans le domaine des réseaux à haut débit: le montant du concours
financier de l'Union ne dépasse pas 50% du coût éligible; (b)
actions dans le domaine des services génériques: le montant du concours
financier de l'Union ne dépasse pas 75 % des coûts éligibles; (c)
les plateformes de services centrales sont généralement financées dans
le cadre de marchés. Dans des cas exceptionnels, elles peuvent être financées
par une subvention couvrant jusqu'à 100 % des coûts éligibles, sans
préjudice du principe de cofinancement; (d)
actions de soutien du programme, y compris la cartographie des
infrastructures, les actions de jumelage et l'assistance technique: le montant
du concours financier de l'Union ne dépasse pas 75% des coûts éligibles; 5. les taux de cofinancement susmentionnés
peuvent être relevés d'un maximum de 10 points de pourcentage pour des
actions qui possèdent des synergies intersectorielles, atteignent les objectifs
en matière d'atténuation du changement climatique, renforcent la résilience
face au changement climatique ou réduisent les émissions de gaz à effet de
serre. Cette augmentation ne s'applique pas aux taux de cofinancement visés à
l'article 11. 6. Le montant de l'aide financière à octroyer
aux actions sélectionnées sera modulé sur la base de l'analyse coûts-bénéfices
de chaque projet, de la disponibilité des ressources budgétaires et de la
nécessité d'optimiser l'effet de levier du financement de l'UE. Article 11
Appels spécifiques pour les fonds transférés à partir du Fonds de cohésion dans
le domaine des transports 1. En ce qui concerne le montant de 10 000 000 000 EUR
transféré à partir du Fonds de cohésion [article XX du règlement
n° XXX] et à dépenser dans les États membres susceptibles de bénéficier
d'un financement au titre du Fonds de cohésion, des appels spécifiques sont
lancés pour les projets mettant en œuvre le réseau central exclusivement dans
les États membres susceptibles de bénéficier d'un financement au titre du Fonds
de cohésion. 2. Les règles applicables au secteur des
transports en vertu du présent règlement s'appliquent aux appels spécifiques
susmentionnés. Lors de la mise en œuvre de ces appels, la priorité maximale est
donnée aux projets qui respectent les dotations nationales dans le cadre du
Fonds de cohésion. 3. Par dérogation à l'article 10, et en
ce qui concerne le montant de 10 000 000 000 EUR transféré
à partir du Fonds de cohésion [article XX du règlement n° XXX] et à
dépenser dans les États membres susceptibles de bénéficier d'un financement au
titre du Fonds de cohésion, les taux de financement maximaux sont ceux
applicables au Fonds de cohésion visés à l'article 22 et à l'article 110,
paragraphe 3, du règlement (UE) n° XXX/2012 portant dispositions
communes relatives au Fonds européen de développement régional, au Fonds social
européen, au Fonds de cohésion, au Fonds européen agricole pour le
développement rural et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la
pêche relevant du Cadre stratégique commun, portant dispositions générales
applicables au Fonds européen de développement régional, au Fonds social
européen et au Fonds de cohésion, et abrogeant le règlement (CE) n° 1083/2006[45], pour les actions
suivantes: (a)
en ce qui concerne les subventions pour des études; (b)
en ce qui concerne les subventions pour des travaux: (i) rail et voies navigables; (ii) actions en soutien aux tronçons routiers
transfrontaliers; (iii) desserte des ports et des aéroports par les
transports terrestres, développement des plateformes multimodales et des ports; (c)
en ce qui concerne les subventions pour des systèmes et services de
gestion du trafic: (i) système européen de gestion du trafic ferroviaire
(ERTMS); (ii) systèmes de gestion du trafic. Article 12
Annulation, réduction, suspension et cessation de la subvention 1. La Commission annule, sauf dans des cas
dûment justifiés, le concours financier accordé pour des actions qui n'ont pas
démarré dans l'année qui suit la date de commencement de l'action fixée dans
les conditions régissant l'octroi du concours. 2. La Commission peut suspendre, réduire,
récupérer ou mettre un terme au concours financier conformément aux conditions
fixées dans le règlement (UE) n° XXX/2012 [nouveau règlement
financier], à savoir: (a)
en cas d'irrégularité commise dans la mise en œuvre de l'action, au
regard des dispositions du droit de l'Union; (b)
en cas de non-respect des conditions régissant l'octroi de la subvention,
en particulier si une modification importante ayant une incidence sur la nature
d'un projet ou d'une action a été apportée sans l'approbation de la Commission, (c)
à la suite d'une évaluation de l'avancement du projet, notamment en cas
de retards importants dans la mise en œuvre de l'action. 3. La Commission peut demander le
remboursement du concours financier accordé si, dans les deux ans qui suivent
la date d'achèvement de l'action fixée dans les conditions régissant l'octroi
du concours, la mise en œuvre de l'action bénéficiant de ce concours n'a pas
été achevée. 4. Avant que la Commission ne prenne l'une des
décisions prévues aux paragraphes 1, 2 et 3, elle procède à un examen
du dossier et en informe les bénéficiaires concernés afin qu'ils puissent présenter
leurs observations dans un délai déterminé. CHAPITRE
IV PASSATION
DE Marchés Article 13
Passation de marchés 1. Les procédures de passation de marchés
publics lancées par la Commission ou par l'un des organismes visés à
l'article 6, paragraphe 2, en son nom propre ou conjointement avec
des États membres: (a)
peuvent prévoir des conditions particulières telles que le lieu
d'exécution des activités faisant l'objet du marché, dans des cas dûment
justifiés par les objectifs des actions et pour autant que ces conditions
respectent les principes régissant les marchés publics; (b)
peuvent autoriser l'attribution de plusieurs marchés dans le cadre d'une
même procédure («approvisionnement auprès de plusieurs fournisseurs»). 2. Dans les cas dûment justifiés et lorsque la
mise en œuvre des actions l'exige, le paragraphe 1 peut aussi s'appliquer
aux procédures de passation de marchés réalisées par les bénéficiaires de
subventions. CHAPITRE V
INSTRUMENTS FINANCIERS Article 14
Types d'instruments financiers 1. Les instruments financiers établis
conformément au titre VIII du règlement (UE) n° XXXX/2012
[nouveau règlement financier 2012] peuvent être utilisés afin de faciliter
l'accès au financement des entités mettant en œuvre des actions contribuant à
des projets d'intérêt commun tels que définis dans le règlement (UE)
n° XXXX/2012, le règlement (UE) n° XXXX/2012 et le
règlement (UE) n° XXXX/2012, et à la réalisation de leurs objectifs.
Les instruments financiers sont fondés sur des évaluations ex ante des
imperfections du marché ou des situations d'investissement non optimales et sur
les besoins d'investissement. 2. Les instruments financiers établis en vertu
du règlement (CE) n° 680/2007 peuvent, le cas échéant, être combinés
aux instruments créés dans le cadre du mécanisme pour l'interconnexion en
Europe. 3. Les instruments financiers suivants peuvent
être utilisés: (a) des instruments de capitaux propres, tels que des fonds
d'investissement privilégiant la fourniture de capitaux à risque pour des
actions contribuant à des projets d'intérêt commun; (b) des prêts et/ou des garanties facilités par des
instruments de partage des risques, y compris des mécanismes de rehaussement
des emprunts obligataires destinés au financement de projets, émis par un
organisme financier sur ses ressources propres avec une contribution de l'Union
au provisionnement et/ou à la dotation de capital. (c) tout autre instrument financier. Article 15
Conditions d'octroi d'une aide financière au moyen d'instruments financiers 1. Les actions bénéficiant d'un soutien au
moyen d'instruments financiers sont sélectionnées selon le principe du «premier
arrivé, premier servi» et favorisent la diversification sectorielle
conformément aux articles 3 et 4, ainsi que la diversification
géographique progressive dans tous les États membres. 2. L'Union, tout État membre et d'autres
investisseurs peuvent apporter une contribution financière supplémentaire aux
contributions reçues via les instruments financiers, à condition que la
Commission approuve tout changement des critères d'admissibilité des actions
et/ou de la stratégie d'investissement de l'instrument, qui peut se révéler
nécessaire en raison de la contribution supplémentaire. 3. Les instruments financiers visent à
préserver la valeur des actifs fournis par le budget de l'Union. Ils peuvent
générer des rendements acceptables pour atteindre les objectifs d'autres
partenaires ou investisseurs. 4. Les instruments financiers peuvent être
conjugués à des subventions financées sur le budget de l'Union, y compris en
vertu du présent règlement. 5. Les programmes de travail peuvent établir
des conditions supplémentaires selon les besoins spécifiques des secteurs. 6. Conformément à l'article 18,
paragraphe 2, du règlement (UE) n° XXXX/2012 [nouveau règlement
financier], les recettes et les remboursements générés par un instrument
financier sont affectés à cet instrument financier. En ce qui concerne les
instruments financiers déjà mis en place dans le cadre financier pluriannuel
pour la période 2007-2013, les recettes et les remboursements générés par
des opérations ayant commencé au cours de cette période sont affectés à
l'instrument financier concerné pour la période 2014-2020. Article 16
Actions dans les pays tiers Les actions réalisées dans des pays tiers peuvent bénéficier
d'un soutien au titre des instruments financiers si celui-ci s'avère nécessaire
pour la mise en œuvre d'un projet d'intérêt commun. CHAPITRE VI
PROGRAMMATION, MISE EN ŒUVRE ET CONTRÔLE Article 17
Programmes de travail pluriannuels et/ou annuels 1. La Commission adopte des programmes de
travail pluriannuels et annuels pour chaque secteur. Elle peut également
adopter des programmes de travail pluriannuels et annuels qui couvrent
plusieurs secteurs. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la
procédure d'examen visée à l'article 24, paragraphe 2. 2. Le programme de travail pluriannuel est
examiné au moins à mi-parcours. Si nécessaire, la Commission révise le
programme de travail pluriannuel par la voie d'actes d'exécution. Ces actes
d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à
l'article 24, paragraphe 2. 3. Un programme de travail pluriannuel dans le
domaine des transports est adopté pour les projets d'intérêt commun figurant à
la partie I de l'annexe du présent règlement. Le montant de l'enveloppe financière est compris dans une
fourchette de 80 à 85 % des ressources budgétaires visées à
l'article 5, paragraphe 1, point a). 4. Les programmes de travail pluriannuels dans
les domaines de l'énergie et des télécommunications définissent l'orientation
stratégique en matière de projets d'intérêt commun et peuvent inclure des
projets spécifiques d'intérêt commun. 5. Les programmes de travail annuels pour
chaque secteur (transports, énergie et télécommunications) sont adoptés pour
les projets d'intérêt commun non inclus dans les programmes de travail
pluriannuels. 6. Statuant conformément à la procédure visée
au paragraphe 1, la Commission, lorsqu'elle établit les programmes de
travail pluriannuels et annuels pour chaque secteur, définit les critères de
sélection et d'attribution conformément aux objectifs et priorités énoncés dans
les règlements suivants: (a) pour les transports: règlement (UE) n° XXXX/2012
[orientations du RTE-T]; (b) pour l'énergie: règlement (UE) n° XXXX/2012
[orientations pour les infrastructures énergétiques transeuropéennes]; (c) pour les télécommunications: règlement (UE)
n° XXXX/2012 [orientations INFSO]. 7. Les programmes de travail sont coordonnés
afin de permettre l'exploitation des synergies entre les secteurs des
transports, de l'énergie et des télécommunications, notamment dans des domaines
tels que les réseaux d'énergie intelligents, la mobilité électrique, les
systèmes de transport intelligents et durables, ou les droits de passage communs.
Des appels à propositions multisectoriels peuvent être arrêtés. Article 18
Versements annuels Les engagements budgétaires peuvent être fractionnés en
versements annuels. Dans ce cas, la Commission engage, chaque année, les
versements annuels en tenant compte de l'avancement des actions bénéficiant
d'un concours financier, des besoins prévisionnels et des disponibilités
budgétaires. L'échéancier indicatif couvrant l'engagement des différents
versements annuels est communiqué aux bénéficiaires de subventions et, s'il
s'applique aux instruments financiers, aux institutions financières concernées. Article 19
Report des crédits annuels Les crédits non utilisés à la fin de l'exercice financier
pour lequel ils ont été inscrits sont reportés automatiquement d'une année. [Article 20
Actes délégués Le pouvoir d'adopter des actes délégués est conféré à la
Commission conformément à l'article 25 en ce qui concerne l'adjonction ou
la modification des listes figurant à l'annexe.] Article 21
Responsabilité des bénéficiaires et des États membres Les bénéficiaires et les États membres mettent tout en œuvre
pour exécuter, dans leur domaine de responsabilité et sans préjudice des
obligations des bénéficiaires en vertu des conditions régissant l'octroi des
subventions, les projets d'intérêt commun qui bénéficient d'un concours
financier de l'Union accordé dans le cadre du présent règlement. En ce qui concerne les projets relatifs aux secteurs des
transports et de l'énergie, les États membres effectuent un suivi technique et
un contrôle financier des actions en étroite coopération avec la Commission et
certifient la réalité et la conformité des dépenses encourues au titre de
projets ou de parties de projets. Les États membres peuvent demander la
participation de la Commission lors de contrôles sur place. Pour ce qui est notamment du domaine des télécommunications,
les autorités réglementaires nationales mettent tout en œuvre pour assurer la
sécurité juridique requise et les conditions d'investissement facilitant la
mise en œuvre des projets qui bénéficient d'un concours financier de l'Union en
vertu du présent règlement. Les États membres tiennent en permanence la Commission
informée de l'état d'avancement des projets d'intérêt commun et des
investissements réalisés à cette fin, y compris le montant du soutien accordé à
la réalisation des objectifs en matière de changement climatique; s'il y a
lieu, ils le font au moyen de systèmes d'information technique et géographique
interactifs, et notamment du système TENtec dans le cas des réseaux
transeuropéens de transport. Article 22
Respect des politiques et du droit de l'Union Seules les actions respectant le droit de l'Union et
conformes aux politiques concernées de l'Union sont financées au titre du
présent règlement. Article 23
Protection des intérêts financiers de l'Union 1. Lorsque des actions financées dans le cadre
du présent règlement sont mises en œuvre, la Commission prend les mesures
appropriées pour veiller à ce que les intérêts financiers de l'Union soient
protégés grâce à l'application de mesures préventives contre la fraude, la
corruption et toute autre activité illégale, à des contrôles efficaces et,
lorsque des irrégularités sont constatées, à la récupération des montants
indûment versés et, le cas échéant, à l'application de sanctions efficaces,
proportionnées et dissuasives. 2. La Commission ou ses représentants et la
Cour des comptes exercent le pouvoir de contrôle, sur pièces et sur place, sur
tous les bénéficiaires de subventions, les organes d'exécution, les contractants
et sous-contractants qui ont bénéficié de fonds de l'Union. 3. L'Office européen de lutte antifraude
(OLAF) est autorisé à procéder à des contrôles et vérifications sur place
auprès des opérateurs économiques concernés, directement ou indirectement, par
un tel financement, conformément aux procédures établies par le règlement
(Euratom, CE) n° 2185/96 du Conseil du 11 novembre 1996 relatif aux
contrôles et vérifications sur place effectués par la Commission pour la
protection des intérêts financiers des Communautés européennes contre les
fraudes et autres irrégularités[46],
en vue d'établir l'existence d'une fraude, d'un acte de corruption ou de toute
autre activité illégale affectant les intérêts financiers de l'Union
européenne, liée à une convention de subvention, à une décision d'octroi ou à
un contrat concernant un financement de l'Union. 4. Sans préjudice des paragraphes précédents,
les accords de coopération avec des pays tiers et des organisations
internationales, les conventions de subvention, les décisions d'octroi et les
contrats résultant de la mise en œuvre du présent règlement prévoient
expressément que la Commission, la Cour des comptes et l'OLAF sont autorisés à
procéder à de tels audits et à de tels contrôles et vérifications sur place. TITRE
II
DISPOSITIONS GÉNÉRALES ET FINALES Article 24
Comités 1. La Commission est assistée par un comité de
coordination du mécanisme. Il s'agit d'un comité au sens du règlement (UE)
n° 182/2011. 2. Dans les cas où il est fait référence au
présent paragraphe, l'article 5 du règlement (UE) n° 182/2011
s'applique. 3. Afin de garantir la cohérence et de veiller
à ce que les synergies soient recensées et exploitées entre les secteurs, le
comité s'efforce d'avoir une vision horizontale de tous les programmes de travail
visés à l'article 18. Article 25
Exercice de la délégation 1. Le pouvoir d'adopter des actes délégués est
conféré à la Commission sous réserve des conditions fixées par le présent
article. 2. Le pouvoir d'adopter des actes délégués
visé à l'article 20 est accordé à la Commission pour une durée
indéterminée à partir de la date d'entrée en vigueur du présent règlement. 3. La délégation de pouvoirs visée à
l'article 20 peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen ou
par le Conseil. La décision de révocation met un terme à la délégation du
pouvoir spécifié dans cette décision. La révocation prend effet le jour suivant
celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de
l'Union européenne ou à une date ultérieure qui y est précisée. Elle
ne porte en rien atteinte à la validité des actes délégués déjà en vigueur. 4. Aussitôt qu'elle adopte un acte délégué, la
Commission le notifie simultanément au Parlement européen et au Conseil. 5. Tout acte délégué adopté conformément à
l'article 20 n'entre en vigueur que s'il n'a donné lieu à aucune objection
du Parlement européen ou du Conseil pendant une période de deux mois suivant sa
notification à ces deux institutions, ou si, avant l'expiration de ce délai, le
Parlement européen et le Conseil ont tous les deux informé la Commission de
leur intention de ne pas formuler d'objections. Ce délai est prolongé de deux
mois à l'initiative du Parlement européen ou du Conseil. Article 26
Évaluation 1. Au plus tard à la mi-2018, la Commission
élabore un rapport d'évaluation sur la réalisation des objectifs de toutes les
mesures (du point de vue des résultats et des incidences) et sur l'efficacité
de l'utilisation des ressources et sa valeur ajoutée européenne, en vue d'une
décision concernant la reconduction, la modification ou la suspension des
mesures. L'évaluation examine en outre les possibilités de simplification, la
cohérence interne et externe, la pertinence de tous les objectifs, ainsi que la
contribution des mesures aux priorités de l'Union en termes de croissance
intelligente, durable et inclusive. Elle tient compte des résultats des
évaluations relatives aux incidences à long terme des mesures précédentes. 2. La Commission effectue une évaluation ex
post en étroite coopération avec les États membres et les bénéficiaires.
L'évaluation ex post examine l'efficacité et l'efficience du mécanisme pour
l'interconnexion en Europe et son incidence sur la cohésion économique, sociale
et territoriale, ainsi que sa contribution aux priorités de l'Union en termes
de croissance intelligente, durable et inclusive, et l'ampleur et les résultats
de l'aide utilisée pour réaliser les objectifs en matière de changement
climatique. L'évaluation ex post contribue à la prise d'une décision concernant
une éventuelle reconduction, modification ou suspension d'une mesure
ultérieure. 3. Les évaluations tiennent compte des progrès
réalisés au regard des indicateurs de performance visés aux articles 3
et 4. 4. La Commission communique les conclusions de
cette évaluation au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions. 5. La Commission et les États membres,
assistés des autres bénéficiaires éventuels, peuvent procéder à une évaluation
des modalités de réalisation des projets ainsi que de l'incidence de leur mise
en œuvre, afin d'apprécier si les objectifs fixés, y compris en matière de
protection de l'environnement, ont été atteints. 6. La Commission peut demander à un État
membre bénéficiaire concerné par un projet d'intérêt commun de présenter une
évaluation spécifique des actions et des projets liés financés en vertu du
présent règlement ou, le cas échéant, de lui fournir les informations et
l'assistance nécessaires pour procéder à l'évaluation de ces projets. Article 27
Information, communication et publicité 1. Les bénéficiaires et, le cas échéant, les
États membres concernés veillent à ce qu'une publicité adéquate entoure le
concours accordé au titre du présent règlement afin de faire connaître à
l'opinion publique le rôle joué par l'Union dans la réalisation des projets. 2. La Commission met en œuvre des actions
d'information et de communication sur les projets et les résultats du mécanisme
pour l'interconnexion en Europe. Par ailleurs, le budget alloué aux actions de communication
en vertu du présent règlement couvre également les actions de communication
interne sur les priorités politiques de l'Union[47]. Article 28
Dispositions transitoires Le présent règlement n'affecte ni la poursuite ni la
modification, y compris la suppression totale ou partielle, des projets
concernés jusqu'à leur achèvement, ou d'un concours financier octroyé par la
Commission sur la base du règlement (CE) n° 2236/95 et du
règlement (CE) n° 680/2007, ou de toute autre législation applicable
à cette intervention au 31 décembre 2013, qui continuent de s'appliquer
aux actions concernées jusqu'à leur achèvement. Article 29
Abrogation Sans préjudice des dispositions de l'article 28 du
présent règlement, le règlement (CE) n° 680/2007 est abrogé à compter
du 1er janvier 2014. Article 30
Entrée en vigueur Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour
suivant celui de sa publication au Journal officiel de l'Union européenne. Il s'applique à compter du 1er janvier 2014. Le présent règlement est obligatoire dans tous ses
éléments et directement applicable dans tout État membre. Fait à Bruxelles, le […] Par le Parlement européen Par
le Conseil Le président Le
président ANNEXE PARTIE I: LISTE
DES PROJETS RELATIFS AU RÉSEAU CENTRAL PRÉSÉLECTIONNÉS DANS LE DOMAINE DES
TRANSPORTS a) Priorités horizontales Gestion et services innovants || Ciel unique européen - SESAR Gestion et services innovants || Systèmes de gestion du trafic pour le transport par route, par rail et par voies navigables (ITS, ERTMS et RIS) Gestion et services innovants || Ports et aéroports du réseau central Corridors du réseau central 1. Corridor
Baltique – Adriatique
Helsinki – Tallinn – Riga – Kaunas –
Varsovie – Katowice
Gdynia – Katowice
Katowice – Ostrava – Brno – Vienne
Katowice – Žilina – Bratislava – Vienne
Vienne – Graz – Klagenfurt – Villach – Udine – Venise – Bologne – Ravenne
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Helsinki – Tallinn || Ports, autoroutes de la mer || Interconnexions portuaires, développement (plus poussé) de plateformes multimodales et de leurs interconnexions, autoroutes de la mer (y compris services de brise-glace) Tallinn – Riga – Kaunas – Varsovie || Rail || Études (détaillées) concernant une nouvelle ligne à écartement UIC totalement interopérable; travaux à entamer avant 2020; desserte ferroviaire des aéroports/ports Gdynia – Katowice || Rail || Modernisation Gdynia, Gdansk || Ports || Interconnexions portuaires, développement (plus poussé) de plateformes multimodales Varsovie – Katowice || Rail || Modernisation Katowice – Ostrava – Brno – Vienne & Katowice – Žilina – Bratislava – Vienne || Rail || Modernisation, en particulier des tronçons transfrontaliers PL-CZ, PL-SK et SK-AT; développement (plus poussé) de plateformes multimodales Vienne – Graz – Klagenfurt – Udine – Venise – Ravenne || Rail || Modernisation et travaux en cours; développement (plus poussé) de plateformes multimodales Trieste, Venise, Ravenne || Ports || Interconnexions portuaires, développement (plus poussé) de plateformes multimodales 2. Varsovie –
Berlin – Amsterdam/Rotterdam – Felixstowe – Midlands
Frontière BY – Varsovie – Poznań –
Francfort-sur-l'Oder – Berlin – Hanovre – Osnabrück – Enschede – Utrecht –
Amsterdam/Rotterdam – Felixstowe – Birmingham/Manchester – Liverpool
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Frontière BY – Varsovie – Poznań – Frontière DE || Rail || Modernisation de la ligne existante, études concernant une ligne à grande vitesse Frontière PL – Berlin – Hanovre – Amsterdam/Rotterdam || Rail || Modernisation de plusieurs tronçons (Amsterdam – Utrecht – Arnhem; Hanovre – Berlin) Canaux ouest-allemands, Mittellandkanal, Hanovre – Magdebourg – Berlin || Voies navigables || Modernisation Écluses d'Amsterdam || Voies navigables || Études en cours Felixstowe – Midlands || Rail, port, plateformes multimodales || Interconnexions portuaires et plateformes multimodales 3. Corridor méditerranéen
Algésiras – Madrid – Tarragone
Séville – Valence – Tarragone
Tarragone – Barcelone – Perpignan – Lyon – Turin – Milan – Venise – Ljubljana –
Budapest – Frontière UA
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Algésiras – Madrid || Rail || Études en cours, travaux à entamer avant 2015 et à achever d'ici à 2020 Séville – Antequera – Grenade – Almería – Carthagène – Murcie – Alicante – Valence || Rail || Études et travaux Valence – Tarragone – Barcelone || Rail || Construction prévue entre 2014 et 2020 Barcelone || Port || Interconnexions ferroviaires avec le port et l'aéroport Barcelone – Perpignan || Rail || Tronçon transfrontalier, travaux en cours, nouvelle ligne à achever d'ici à 2015, modernisation de la ligne existante Perpignan – Montpellier || Rail || Contournement de Nîmes – Montpellier opérationnel en 2017, Montpellier – Perpignan en 2020 Lyon – Turin || Rail || Tronçon transfrontalier, travaux du tunnel de base à entamer avant 2020; études concernant les voies d'accès Milan – Brescia || Rail || En partie modernisation, en partie nouvelle ligne à grande vitesse Brescia – Venise – Trieste || Rail || Travaux à entamer avant 2014 sur plusieurs tronçons Milan – Mantoue – Venise – Trieste || Voies navigables || Études, modernisation, travaux Trieste – Divača || Rail || Études et modernisation partielle en cours; tronçon transfrontalier à ne réaliser qu'après 2020 Koper – Divača – Ljubljana – Maribor || Rail || Études et modernisation/nouvelle ligne en partie Nœud de Ljubljana || Rail || Nœud de Ljubljana, y compris plateformes multimodales; desserte ferroviaire de l'aéroport Maribor – Zalalövö || Rail || Tronçon transfrontalier: études, travaux à entamer avant 2020 Boba – Szekesferhervar || Rail || Modernisation Budapest – Miskolc – Frontière UA || Rail || Modernisation 4.
Hambourg/Rostock – Burgas/Frontière TR – Le Pirée – Nicosie
Hambourg/Rostock – Berlin – Prague –
Brno – Bratislava – Budapest – Arad – Timişoara – Sofia
Sofia – Burgas/Frontière TR
Sofia – Thessalonique – Le Pirée – Limassol – Nicosie Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Dresde – Prague || Rail || Études concernant une ligne à grande vitesse Prague || Rail || Modernisation, contournement pour le fret et desserte de l'aéroport Hambourg – Dresde – Prague – Pardubice || Voies navigables || Modernisation de l'Elbe Écluses de Děčín || Voies navigables || Études Breclav – Bratislava || Rail || Tronçon transfrontalier, modernisation Bratislava – Hegyeshalom || Rail || Tronçon transfrontalier, modernisation Budapest – Arad – Timişoara – Calafat || Rail || Modernisation presque achevée en HU, en cours en RO Vidin – Sofia – Burgas/Frontière TR Sofia – Thessalonique – Athènes/Le Pirée || Rail || Études et travaux concernant Vidin – Sofia – Thessalonique; modernisation de Sofia – Burgas/Frontière TR Athènes/Le Pirée – Limassol || Autoroute de la mer || Capacité portuaire et liaisons avec l'arrière-pays Limassol – Nicosie || Ports, plateformes multimodales || Modernisation de la connexion intermodale 5. Helsinki – La
Valette
Helsinki – Turku – Stockholm – Malmö
– Copenhague – Fehmarn – Hambourg – Hanovre
Brême – Hanovre – Nuremberg – Munich – Brenner – Vérone – Bologne – Rome –
Naples – Bari
Naples – Bari – La Valette
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Kotka/Hamina – Helsinki || Port, rail || Liaisons entre port et arrière-pays, modernisation des liaisons ferroviaires Helsinki || Rail || Desserte ferroviaire de l'aéroport Frontière RU – Helsinki || Rail || Travaux en cours Turku – Stockholm || Ports, autoroutes de la mer || Liaisons entre port et arrière-pays, services de brise-glace Stockholm – Malmö (Triangle nordique) || Rail || Travaux en cours sur des tronçons précis Fehmarn || Rail || Études en cours, travaux de construction de la liaison fixe du Fehmarn Belt prévus entre 2014 et 2020 Copenhague – Hambourg via Fehmarn: voies d'accès || Rail || Voies d'accès DK à achever d'ici à 2020, voies d'accès DE à achever en 2 étapes (2020-2027) Hambourg/Brême – Hanovre || Rail || Travaux à entamer avant 2020 Munich – Wörgl || Rail || Accès au tunnel de base du Brenner et tronçon transfrontalier: études Tunnel de base du Brenner || Rail || Études et travaux Fortezza – Vérone || Rail || Études et travaux Naples – Bari || Rail || Études et travaux Naples – Reggio Calabria || Rail || Modernisation Messine – Palerme || Rail || Modernisation (tronçons restants) Palerme – La Valette || Ports, autoroutes de la mer || Liaisons entre port et arrière-pays La Valette – Marsaxlokk || Port, aéroport || Systèmes de gestion du trafic à installer, modernisation de la connexion intermodale 6. Gênes –
Rotterdam
Gênes – Milan/Novara –
Simplon/Lötschberg/Gothard – Bâle – Mannheim – Cologne
Cologne– Düsseldorf – Rotterdam/Amsterdam
Cologne – Liège – Bruxelles – Zeebrugge
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Gênes – Milan/Novara – Frontière CH || Rail || Études; travaux à entamer avant 2020 Bâle – Rotterdam/Amsterdam/Anvers || Voies navigables || Modernisation Karlsruhe – Bâle || Rail || Travaux à achever d'ici à la fin de 2020 Francfort – Mannheim || Rail || Études en cours Zevenaar – Emmerich – Oberhausen || Rail || Travaux à achever d'ici à 2017 Zeebrugge || Port || Écluses: études en cours 7. Lisbonne –
Strasbourg
Sines/Lisbonne – Madrid – Valladolid
Lisbonne – Aveiro – Porto
Aveiro – Valladolid – Vitoria – Bordeaux – Paris – Mannheim/Strasbourg
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Liaison ferroviaire à grande vitesse Sines/Lisbonne – Madrid || Rail, ports || Études et travaux en cours, modernisation de la connexion intermodale des ports de Sines/Lisbonne Liaison ferroviaire à grande vitesse Porto – Lisbonne || Rail || Études en cours Liaison ferroviaire Aveiro – ES || Rail || Tronçon transfrontalier: travaux en cours Liaison ferroviaire Bergara – Saint-Sébastien – Bayonne || Rail || Achèvement en ES prévu d'ici à 2016, en FR d'ici à 2020 Bayonne – Bordeaux || Rail || Consultation publique en cours Tours – Bordeaux || Rail || Travaux en cours Paris || Rail || Contournement par le sud à grande vitesse Baudrecourt – Mannheim || Rail || Modernisation Baudrecourt – Strasbourg || Rail || Travaux en cours, à achever d'ici à 2016 8. Dublin –
Londres – Paris – Bruxelles
Belfast – Dublin – Holyhead –
Birmingham Glasgow/Édimbourg – Birmingham Birmingham – Londres – Lille – Bruxelles
Dublin/Cork/Southampton – Le Havre – Paris
Londres – Douvres – Calais – Paris Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Dublin – Belfast || Rail || Modernisation; interconnexions avec le DART (Dublin) Glasgow – Édimbourg || Rail || Modernisation Grande vitesse 2 || Rail || Études Swansea – Cardiff – Bristol – Londres || Rail || Modernisation Dublin, Cork, Southampton, Le Havre || Ports || Liaisons avec l'arrière-pays Le Havre – Paris || Voies navigables || Modernisation Le Havre – Paris || Rail || Études Calais – Paris || Rail || Études préliminaires 9. Amsterdam –
Bâle/Lyon – Marseille
Amsterdam – Rotterdam – Anvers –
Bruxelles – Luxembourg
Luxembourg – Dijon – Lyon
Luxembourg – Strasbourg – Bâle
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Meuse || Voies navigables || Modernisation Canal Albert || Voies navigables || Modernisation Terneuzen || Maritime || Écluses: études en cours Terneuzen – Gand || Voies navigables || Études, modernisation Anvers || Maritime, port || Écluses: études en cours; port: liaisons avec l'arrière-pays Canal Seine – Escaut || Voies navigables || Conception achevée, procédure de dialogue compétitif lancée, achèvement global prévu d'ici à 2018 Modernisation des voies navigables en Wallonie || Voies navigables || Études, modernisation Bruxelles – Luxembourg – Strasbourg || Rail || Travaux en cours Strasbourg – Mulhouse – Bâle || Rail || Modernisation Liaisons ferroviaires Luxembourg – Dijon – Lyon (TGV Rhin – Rhône) || Rail || Études et travaux Lyon || Rail || Contournement par l'est: études et travaux Canal Saône – Moselle/Rhin || Voies navigables || Études préliminaires en cours Rhône || Voies navigables || Modernisation 10. Corridor
Strasbourg – Danube
Strasbourg – Stuttgart – Munich –
Wels/Linz
Strasbourg – Mannheim – Francfort – Würzburg – Nuremberg – Ratisbonne – Passau
– Wels/Linz
Wels/Linz – Vienne – Budapest – Arad – Brašov – Bucarest – Constanţa –
Sulina
Tronçons présélectionnés || Mode || Description/dates Liaison ferroviaire Strasbourg – Kehl Appenweier || Rail || Travaux d'interconnexion d'Appenweier Karlsruhe – Stuttgart – Munich || Rail || Études et travaux en cours Munich – Mühldorf – Freilassing – Salzbourg || Rail || Études et travaux en cours Salzbourg – Wels || Rail || Études Nuremberg – Ratisbonne – Passau – Wels || Rail || Études; travaux partiellement en cours Liaison ferroviaire Wels – Vienne || Rail || Achèvement prévu d'ici à 2017 Vienne – Budapest || Rail || Études concernant la grande vitesse en HU Arad – Brašov – Bucarest – Constanţa || Rail || Modernisation de tronçons précis; études concernant la grande vitesse Main – Canal Main-Danube – Danube || Voies navigables || Études et travaux sur plusieurs tronçons et goulets d'étranglement; ports fluviaux: liaisons avec l'arrière-pays Constanţa || Port || Liaisons avec l'arrière-pays b) Autres tronçons
du réseau central Sofia – Frontière ARYM || Transfrontalier || Rail || Études en cours Sofia – Frontière RS || Transfrontalier || Rail || Études en cours Timişoara – Frontière RS || Transfrontalier || Rail || Études en cours Munich – Prague || Transfrontalier || Rail || Études Nuremberg – Prague || Transfrontalier || Rail || Études Wrocław – Dresde || Transfrontalier || Rail || Modernisation Wrocław – Prague || Transfrontalier || Rail || Études Graz – Maribor – Pragersko || Transfrontalier || Rail || Études Corridor de Botnie: Lulea – Oulu || Transfrontalier || Rail || Études et travaux Nord-ouest de l'Espagne et Portugal || Goulet d'étranglement || Rail || Travaux en cours Francfort – Fulda – Erfurt – Berlin || Goulet d'étranglement || Rail || Études Halle – Leipzig – Nuremberg || Goulet d'étranglement || Rail || Travaux en cours, à achever d'ici à 2017 Egnathia || Goulet d'étranglement || Rail || Études en cours Voies navigables Dunkerque – Lille || Goulet d'étranglement || Voies navigables || Études en cours Doublement de la LGV Paris – Lyon || Goulet d'étranglement || Rail || Études préliminaires en cours Sundsvall – Umea – Lulea || Goulet d'étranglement || Rail || Études et travaux Malmö – Göteborg || Autre réseau central || Rail || Travaux Botnie – Kiruna – Frontière NO || Autre réseau central || Rail || Études et travaux Liaison ferroviaire Shannon – Cork – Dublin || Autre réseau central || Rail || Études en cours Liaison ferroviaire vers Wilhelmshaven et Bremerhaven || Autre réseau central || Rail || Études en cours Zilina – Frontière UA || Autre réseau central || Rail || Modernisation Ventspils – Riga – Frontière RU || Autre réseau central || Rail || Modernisation Klaipeda – Kaunas – Vilnius – Frontière BY || Autre réseau central || Rail || Modernisation, desserte aéroportuaire Katowice – Wrocław – Frontière DE || Autre réseau central || Rail || Modernisation Marseille – Toulon – Nice – Frontière IT || Autre réseau central || Rail || Études concernant la grande vitesse Bordeaux – Toulouse || Autre réseau central || Rail || Études concernant la grande vitesse Tampere – Oulu || Autre réseau central || Rail || Modernisation de tronçons Pampelune – Saragosse – Sagonte || Autre réseau central || Rail || Études et travaux PARTIE II: LISTE
DES CORRIDORS ET DOMAINES PRIORITAIRES EN MATIÈRE D'INFRASTRUCTURES
ÉNERGÉTIQUES a) Corridors prioritaires || Objectif || États membres concernés 1. Réseau énergétique des mers septentrionales («REMS») || Développer un réseau d'électricité intégré en mer du Nord, en mer d'Irlande, dans la Manche et en mer Baltique, ainsi que dans les mers voisines, pour transporter l'électricité provenant de sources d'énergie renouvelables en mer vers les centres de consommation et de stockage et accroître les échanges transfrontaliers d'électricité. || Allemagne, Belgique, Danemark, France, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède 2. Interconnexions électriques nord-sud dans le sud-ouest de l'Europe («INS Électricité Ouest») || Développer les interconnexions entre États membres de la région et avec des pays tiers méditerranéens, notamment pour intégrer l'électricité provenant de sources d'énergie renouvelables || Allemagne, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni 3. Interconnexions gazières nord-sud en Europe occidentale («INS Gaz Ouest») || Accroître les capacités d'interconnexion pour les flux de gaz nord-sud en Europe occidentale afin de diversifier davantage les voies d'approvisionnement et d'accroître la facilité de livraison de gaz à court terme || Allemagne, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni 4. Interconnexions électriques nord-sud en Europe centrale et orientale et en Europe du sud-est («INS Électricité Est») || Renforcer les interconnexions et les lignes internes nord-sud et est-ouest pour achever le marché intérieur et intégrer la production à partir de sources d'énergie renouvelables || Allemagne, Autriche, Bulgarie, Chypre, Grèce, Hongrie, Italie, Pologne, Roumanie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie 5. Interconnexions gazières nord-sud en Europe centrale et orientale et en Europe du sud-est («INS Gaz Est») || Renforcer les interconnexions gazières régionales entre la région de la mer Baltique, la mer Adriatique et la mer Égée et la mer Noire, notamment pour accroître la diversification et la sécurité de l'approvisionnement en gaz || Allemagne, Autriche, Bulgarie, Chypre, Grèce, Hongrie, Italie, Pologne, Roumanie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie 6. Plan d'interconnexion des marchés énergétiques de la région de la mer Baltique pour l'électricité («PIMEB Électricité») || Développer les interconnexions entre États membres dans la région de la mer Baltique et renforcer en conséquence les infrastructures de réseau internes pour mettre fin à l'isolement des États baltes et favoriser l'intégration des marchés dans la région || Allemagne, Danemark, Estonie, Finlande, Lettonie, Lituanie, Pologne, Suède 7. Plan d'interconnexion des marchés énergétiques de la région de la mer Baltique pour le gaz («PIMEB Gaz») || Rompre l'isolement des trois États baltes et de la Finlande en mettant fin à la dépendance vis-à-vis d'un fournisseur unique et en favorisant la diversification des approvisionnements dans la région de la mer Baltique || Allemagne, Danemark, Estonie, Finlande, Lettonie, Lituanie, Pologne, Suède 8. Corridor sud pour le gaz («CSG») || Transporter du gaz du bassin de la mer Caspienne, d'Asie centrale, du Moyen-Orient et de la Méditerranée orientale vers l'Union pour accroître la diversification de l'approvisionnement en gaz || Allemagne, Autriche, Bulgarie, Chypre, France, Grèce, Hongrie, Italie, Pologne, Roumanie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie b) Domaines prioritaires || Objectif || États membres concernés Déploiement de réseaux intelligents || Accélérer l'adoption de technologies de réseau intelligent dans l'Union pour intégrer efficacement le comportement et les actions de tous les utilisateurs connectés au réseau électrique || Tous Autoroutes de l'électricité || Développer les premières autoroutes de l'électricité jusqu'en 2020, en vue d'établir un système d'autoroutes de l'électricité dans l'Union || Tous Réseau transfrontalier de transport du dioxyde de carbone || Préparer la construction d'infrastructures de transport du dioxyde de carbone entre les États membres en vue du déploiement du captage et du stockage du dioxyde de carbone || Tous PARTIE III:
LISTE DES PRIORITÉS ET DOMAINES D'INTERVENTION PRÉSÉLECTIONNÉS DANS LE DOMAINE
DES TÉLÉCOMMUNICATIONS a) Priorités
horizontales Gestion, cartographie et services innovants || Mesures d'assistance technique et de reproduction de projets, le cas échéant de déploiement et de gouvernance, comprenant la planification et les études de faisabilité des projets et investissements. Cartographie des infrastructures à haut débit paneuropéennes afin de réaliser une étude physique et une documentation détaillées des sites pertinents, ainsi qu'une analyse des droits de passage, une évaluation des possibilités de modernisation des infrastructures existantes, etc. Analyse de l'impact environnemental, compte tenu de la nécessité d'atténuer le changement climatique et de s'y adapter, et de la résilience aux catastrophes. Actions de soutien et autres mesures de support technique || Actions nécessaires pour préparer la réalisation de projets d'intérêt commun ou d'actions contribuant à ces projets, y compris études préparatoires, de faisabilité, d'évaluation et de validation, et toute autre mesure de support technique, y compris actions préalables à la définition et au développement complets d'une action. b) Réseaux à haut
débit L'intervention dans le domaine du haut débit contribue à une
croissance intelligente et inclusive par la constitution d'un portefeuille de
projets en matière de haut débit, équilibré et diversifié du point de vue
géographique, comprenant des projets de connexion à 30 Mbps et 100 Mbps
ou plus, ainsi que des projets en zone urbaine, suburbaine et rurale, afin
d'atteindre un niveau satisfaisant de connectivité dans tous les États membres. Caractéristiques de l'intervention || Description L'intervention dans le domaine du haut débit doit comprendre: || des investissements dans les réseaux à haut débit permettant d'atteindre l'objectif, inscrit dans la stratégie numérique pour l'Europe, d'une couverture universelle à 30 Mbps d'ici à 2020; ou des investissements dans les réseaux à haut débit permettant d'atteindre l'objectif, inscrit dans la stratégie numérique pour l'Europe, d'au moins 50 % des foyers abonnés à du haut débit supérieur à 100 Mbps d'ici à 2020. L'intervention dans le domaine des réseaux à haut débit doit comprendre en particulier un ou plusieurs des éléments suivants: || le déploiement d'infrastructures physiques passives ou d'infrastructures physiques passives et actives combinées et des éléments d'infrastructures auxiliaires, assorti des services nécessaires à l'exploitation de telles infrastructures; les installations et services associés, tels que le câblage de bâtiment, les antennes, tours et autres constructions de soutènement, gaines, conduites, pylônes, trous de visite et boîtiers; l'exploitation des synergies potentielles entre le déploiement des réseaux à haut débit et les autres réseaux de services publics (énergie, transports, eau, égouts, etc.), en particulier les réseaux intelligents de distribution d'électricité. c) Infrastructures
de services numériques En matière d'infrastructures de services numériques, les
domaines d'intervention ci-après bénéficient d'un soutien. Service numérique || Description Réseau fédérateur transeuropéen à grande vitesse pour les administrations publiques || Infrastructure transeuropéenne publique de services fédérateurs, fournissant une connectivité à grande vitesse entre les institutions publiques dans des domaines comme l'administration publique, la culture, l'éducation et la santé. Fourniture transfrontalière de services administratifs en ligne || Plateformes interactives normalisées, transfrontalières et conviviales générant des gains d'efficacité dans tous les secteurs économiques et le secteur public et contribuant au marché unique. Ces plateformes doivent permettre la passation électronique de marchés, la prise en charge des services de santé en ligne, des comptes rendus d'activité normalisés, de l'échange électronique d'informations judiciaires, des services administratifs en ligne destinés aux entreprises comme l'enregistrement transeuropéen en ligne des sociétés. Accès aux informations du secteur public et services multilingues || Numérisation des grandes collections de ressources culturelles européennes et promotion de leur réutilisation par des tiers. Libre accès à toutes les informations du secteur public pouvant être divulguées, et leur réutilisation, dans l'UE d'ici à 2020. Permettre à toute entreprise dans l'UE d'offrir des services en ligne dans sa propre langue, qui soient accessibles et utilisables sans discontinuité dans n'importe quelle langue de l'UE. Sécurité et sûreté || Installations, bases de données et logiciels informatiques partagés pour les Centres pour un internet plus sûr dans les États membres, ainsi que les activités d'arrière-guichet pour consigner les signalements de matériel pornographique illicite. Infrastructures de service sensibles, y compris les canaux et plateformes de communication mise au point et déployés pour renforcer la capacité de l'UE en matière de préparation, de partage d'informations, de coordination et de réaction. Application de solutions relevant des technologies de l'information et des communications pour les réseaux énergétiques intelligents et la fourniture de services énergétiques intelligents || Technologies modernes de l'information et des communications dans le domaine des services énergétiques intelligents pour répondre aux besoins des citoyens (qui peuvent être des producteurs comme des consommateurs d'énergie), des fournisseurs d'énergie et des pouvoirs publics. FICHE
FINANCIÈRE LÉGISLATIVE
1.
CADRE
DE LA PROPOSITION/DE L'INITIATIVE
1.1.
Dénomination de la proposition/de l'initiative
Règlement du
Parlement européen et du Conseil établissant le mécanisme pour l'interconnexion
en Europe
1.2.
Domaine(s) politique(s) concerné(s) dans la structure ABM/ABB[48]
06 Mobilité
et transports 32 Énergie 09 Société
de l'information et médias 13 Politique
régionale
1.3.
Nature de la proposition/de l'initiative
X La proposition/l'initiative porte sur une action nouvelle ¨ La proposition/l'initiative porte sur une action
nouvelle suite à un projet pilote/une action préparatoire[49] ¨ La proposition/l'initiative est relative à la
prolongation d'une action existante ¨ La proposition/l'initiative porte sur une action
réorientée vers une nouvelle action
1.4.
Objectifs
1.4.1.
Objectif(s) stratégique(s) pluriannuel(s) de la Commission visé(s) par
la proposition/l'initiative
Rubrique 1 Croissance
intelligente et inclusive Le mécanisme
pour l'interconnexion en Europe (MIE) poursuit les objectifs généraux suivants
dans les secteurs de l'énergie, des transports et des télécommunications: a) contribuer à
une croissance intelligente, durable et inclusive en développant des réseaux
transeuropéens modernes et hautement performants, procurant ainsi à l'ensemble
de l'Union européenne des avantages en termes de compétitivité et de cohésion
économique, sociale et territoriale au sein du marché unique et créant un
environnement plus favorable aux investissements privés et publics par la
combinaison d'instruments financiers et d'une aide directe de l'Union, et en
exploitant les synergies entre les secteurs. b) permettre à
l'Union européenne d'atteindre ses objectifs consistant, d'ici à 2020, à
réduire de 20 %
les émissions de gaz à effet de serre, d'accroître de 20 % l'efficacité énergétique et de
parvenir à 20 %
d'énergies renouvelables dans sa consommation d'énergie finale, tout en
assurant une plus grande solidarité entre les États membres.
1.4.2.
Objectif(s) spécifique(s) et activité(s) ABM/ABB concernée(s)
Le MIE poursuit les objectifs spécifiques suivants dans les secteurs de
l'énergie, des transports et des télécommunications: 1. Dans le domaine des transports: a) supprimer les goulets d'étranglement et établir les liaisons
manquantes; b) garantir des transports durables et efficaces à long terme; c) optimiser l'intégration et l'interconnexion des modes de
transport et renforcer l'interopérabilité, la sécurité et la sûreté des
services de transport. 2. Dans le domaine de l'énergie: a) promouvoir une intégration plus poussée du marché intérieur de
l'énergie et l'interopérabilité des réseaux d'électricité et de gaz à travers
les frontières, en veillant notamment à ce qu'aucun État membre ne soit isolé
du réseau européen; b) renforcer la sécurité d'approvisionnement de l'Union; c) contribuer au développement durable et à la protection de
l'environnement, en facilitant notamment l'intégration des sources d'énergie
renouvelables au réseau de distribution et en développant les réseaux de
transport de dioxyde de carbone. 3. Dans le domaine des réseaux de télécommunications: a) accélérer le déploiement des réseaux à haut débit rapide et ultrarapide
et leur adoption, notamment par les petites et les moyennes entreprises (PME); b) favoriser l'interconnexion et l'interopérabilité des services
publics nationaux en ligne ainsi que l'accès à ces réseaux. Activité(s)
ABM/ABB concernée(s) 06 03 32 03 09 03 13 14
1.4.3.
Résultat(s) et incidence(s) attendu(s)
Préciser les effets que la
proposition/l'initiative devrait avoir sur les bénéficiaires/la population
visée. Incidences
socio-économiques et environnementales globales: Réussir à mettre
en œuvre le MIE permettra d'accélérer le développement dans l'UE
d'infrastructures très performantes dans les domaines des transports, de
l'énergie et des technologies de l'information et des communications, de
contribuer ainsi à la réalisation des objectifs fixés dans la stratégie
Europe 2020 en matière d'énergie et de lutte contre le changement
climatique, et de garantir une compétitivité durable de l'UE. Les règles de fonctionnement régies par le MIE
faciliteront la réalisation d'actions et démultiplieront l'effet de levier des
contributions financières de l'UE en attirant des investissements publics et
privés en faveur de projets. Par ailleurs, grâce aux instruments financiers mis
en place avec la contribution de l'UE, les infrastructures d'intérêt européen
apparaîtront comme un investissement attrayant pour les investisseurs
institutionnels en Europe et hors d'Europe. Incidences
sectorielles: Transports: La réalisation
rapide des corridors du réseau central transeuropéen contribuera à une
meilleure couverture de l'Union par les infrastructures de transport, et
favorisera le transfert modal et la co-modalité. Des systèmes innovants
d'information et de gestion, qui feront partie du réseau, étayeront les
fonctions logistiques, l'intégration intermodale et le fonctionnement durable
en vue d'établir des chaînes de transport compétitives en fonction des besoins
des usagers. L'efficacité du système de transport sera accrue par une réduction
importante des encombrements et des temps de parcours. Énergie: Développement et
mise en place de corridors et de zones prioritaires en matière
d'infrastructures énergétiques facilitant: - le
déploiement à grande échelle des énergies renouvelables, - l'optimisation
du transport au niveau de l'UE, - la
sécurité d'approvisionnement. Télécommunications: - plus
large diffusion de l'accès Internet à haut débit, - mise à
disposition d'infrastructures de services numériques interopérables, notamment
de services intelligents de distribution d'électricité, - mobilisation
d'investissements privés et de nouveaux investissements publics dans les
infrastructures numériques. En ce qui
concerne les TIC, selon une étude de l'OCDE, une augmentation de 10 % du taux de
pénétration du haut débit une année donnée est censée entraîner une
augmentation de 1,5 %
de la productivité du travail au cours des cinq années suivantes[50]. Selon une
méta-étude réalisée pour la Commission européenne, la généralisation du haut
débit ultrarapide à toute l'Europe créerait environ 3,99 millions
d'emplois dans les 27 États membres de l'UE. Cette analyse montre
également que le niveau moyen de croissance du PIB due aux investissements dans
le haut débit est de 7,03 %.
Cela équivaudrait à une augmentation du PIB de l'UE-27 de 862,47 milliards EUR.
En outre, selon une autre étude de l'OCDE[51],
les gouvernements qui financent entièrement un réseau national FTTH point à
point en accès ouvert peuvent réaliser un retour sur investissement dans un
délai de dix ans.
1.4.4.
Aperçu des jalons et des objectifs
Transports: Objectif général 1 || Contribuer à une croissance intelligente, durable et inclusive Indicateur || Situation actuelle || Jalon 2017 || Objectif à long terme 2020 Volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun || || 280 milliards EUR d'investissements réalisés dans l'ensemble du RTE-T, dont 140 dans le réseau central || 500 milliards EUR d'investissements réalisés dans l'ensemble du RTE-T, dont 250 dans le réseau central Volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun réalisés à l'aide des instruments financiers au titre du présent règlement || || 15 milliards EUR d'investissements privés réalisés dans l'ensemble du RTE-T || 40 milliards EUR d'investissements privés réalisés dans l'ensemble du RTE-T Objectif général 2 || Permettre à l'UE d'atteindre les objectifs 20-20-20 Indicateur || Situation actuelle || Jalon 2017 || Objectif à long terme Réduction des émissions de gaz à effet de serre || (*) || (*) || (*) Accroissement de l'efficacité énergétique || (*) || (*) || (*) Proportion d'énergies renouvelables || (*) || (*) || (*) (*)
Données indisponibles car la méthode doit encore être mise au point. Objectif spécifique 1 – Transports || Supprimer les goulets d'étranglement et établir les liaisons manquantes Indicateur || Dernier résultat connu || Jalon 2017 || Objectif Nombre de liaisons transfrontalières nouvelles et améliorées || Chemins de fer: 36 (à améliorer) || 6 || 14 Nombre de goulets d'étranglement supprimés sur les axes de transport || Chemins de fer: 30 (à améliorer) Voies navigables: 14 || 4 1 || 10 3 Objectif spécifique 2 – Transports || Garantir des transports durables et efficaces à long terme Indicateur || Dernier résultat connu || Jalon 2017 || Objectif 2020 Longueur du réseau ferroviaire conventionnel RTE-T dans l'UE-27 (en km) || 81 230 (2005) || 74 071 || 71 490 Longueur du réseau ferroviaire à grande vitesse RTE-T dans l'UE-27 (en km) || 10 733 (2010) || 20 022 || 23 198 Réduction des émissions de gaz à effet de serre || (*) || (*) || (*) Accroissement de l'efficacité énergétique || (*) || (*) || (*) (*)
Données indisponibles car la méthode doit encore être mise au point. Objectif spécifique 3 – Transports || Optimiser l'intégration et l'interconnexion des modes de transport et renforcer l'interopérabilité des services de transport Indicateur || Dernier résultat connu (connexions existant déjà) || Jalon 2017 || Objectif Nombre de ports (sur un total de 82) connectés au réseau ferroviaire || 27 || 41 || 54 Nombre d'aéroports (sur un total de 37) connectés au réseau ferroviaire || 12 || 18 || 24 Énergie: Objectif général 1 || Contribuer à une croissance intelligente, durable et inclusive Indicateur || Situation actuelle || Jalon 2017 || Objectif à long terme Volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun || 0 || 200 milliards || 200 milliards Volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun financés au titre du MIE || 0 || 30-60 milliards || 30-60 milliards Objectif général 2 || Permettre à l'UE d'atteindre les objectifs 20-20-20 Indicateur || Situation actuelle || Jalon 2017 || Objectif à long terme Réduction des émissions de gaz à effet de serre || (*) || (*) || (*) Accroissement de l'efficacité énergétique || Économies d'énergie d'environ 6 % par rapport au statu quo || Économies d'énergie de 14 % par rapport au statu quo || Économies d'énergie de 20 % Proportion d'énergies renouvelables || 10 % de SER dans la consommation d'énergie finale || 15 % de SER dans la consommation d'énergie finale || 20 % de SER dans la consommation d'énergie finale (*) Des
données seront disponibles après application de la méthode définie dans les
lignes directrices sur les infrastructures énergétiques. Objectif spécifique 1 – Énergie || Promouvoir une intégration plus poussée du marché intérieur de l'énergie et l'interopérabilité des réseaux d'électricité et de gaz à travers les frontières Indicateur || Dernier résultat connu || Jalon 2017 || Objectif Nombre de projets permettant réellement d'interconnecter les réseaux des États membres et d'éliminer les goulets d'étranglement internes || (*) || (*) || (*) (*) Des
données seront disponibles après application de la méthode définie dans les
lignes directrices sur les infrastructures énergétiques. Objectif spécifique 2 – Énergie || Renforcer la sécurité d'approvisionnement de l'Union Indicateur || Dernier résultat connu || Jalon 2017 || Objectif Progrès accomplis en matière de robustesse du système || Gaz: N-1 (9 États membres n'atteignent pas N-1) || Gaz: N-1 est atteint par toute l'UE-27 || Gaz: N-1 est atteint par toute l'UE-27 à 100 % Sûreté de fonctionnement du système || (*) || (*) || (*) Nombre de projets permettant de diversifier les sources, contreparties et voies d'approvisionnement || 3 grandes sources d'approvisionnement de l'UE en gaz en plus du gaz naturel liquéfié (GNL) || || Au moins 5 sources importantes d'approvisionnement de l'UE en gaz en plus du gaz naturel liquéfié (GNL) (*) Des
données seront disponibles après application de la méthode définie dans les
lignes directrices sur les infrastructures énergétiques. Objectif spécifique 3 – Énergie || Contribuer au développement durable et à la protection de l'environnement Indicateur || Dernier résultat connu || Jalon 2017 || Objectif Volume d'énergies renouvelables transporté vers les grands centres de consommation et sites de stockage || (*) || (*) || (*) Volume total des émissions de CO2 évitées par la réalisation de projets ayant bénéficié du MIE || (*) || (*) || (*) (*) Des
données seront disponibles après application de la méthode définie dans les lignes
directrices sur les infrastructures énergétiques. Télécommunications: Objectif général 1 || Contribuer à une croissance intelligente, durable et inclusive Indicateur || Situation actuelle || Jalon 2017 || Objectif à long terme Volume des investissements dans l'Internet à haut débit rapide et ultrarapide[52] || || || Investissements privés projetés entre 2011 et 2020: jusqu'à 50 milliards EUR (Investissements nécessaires jusqu'en 2020: 270 milliards EUR) Volume des investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun, en faveur de l'Internet à haut débit rapide et ultrarapide, financés au titre du MIE[53] || 0 || 16,4 milliards EUR || 2020: 45,5 milliards EUR[54] Objectif spécifique 1 – TIC || Accélérer le déploiement des réseaux à haut débit rapide et ultrarapide et leur adoption Indicateur || Dernier résultat connu || Jalon 2017 || Objectif Taux de couverture du haut débit rapide (≥30 Mbps) || Décembre 2010: 28,7 % des foyers || 2017: 60% || 2020: 100% Taux d'abonnement à du haut débit supérieur à 100 Mbps || Décembre 2010: <1% || 2017: 20% || 2020: 50% Objectif spécifique 2 – TIC || Interconnexion et interopérabilité des services publics nationaux en ligne ainsi qu'accès à ces réseaux Indicateur || Dernier résultat connu || Jalon 2017 || Objectif Pourcentage de particuliers et d'entreprises utilisant des services publics en ligne[55] || 2010: 41,2 % des particuliers et 75,7 % des entreprises || 2017: 50 % des particuliers et 85 % des entreprises || 2020: 60 % des particuliers et 100 % des entreprises Disponibilité des services publics transfrontaliers[56] || n. d. || 80 % || 2020: 100 %
1.4.5.
Indicateurs de résultats et d'incidences
Préciser les indicateurs
permettant de suivre la réalisation de la proposition/de l'initiative. L'efficacité du
MIE est appréciée sur la base des indicateurs généraux de performance
suivants: a) La réalisation
de l'objectif général (a) sera appréciée en mesurant le volume des
investissements publics et privés dans des projets d'intérêt commun, et
notamment le volume des investissements publics et privés dans des projets
d'intérêt commun mis en place au moyen des instruments financiers prévus par le
règlement MIE. b) La
réalisation de l'objectif général (b) sera appréciée en mesurant la réduction
des émissions de gaz à effet de serre, l'accroissement de l'efficacité
énergétique et la proportion d'énergies renouvelables dans la consommation
d'énergie finale d'ici à 2020. L'efficacité du MIE est également appréciée sur
la base des indicateurs de performance sectoriels suivants: 1. Dans le
domaine des transports: a) La
réalisation de l'objectif spécifique (a) sera appréciée en comptant le nombre
de liaisons transfrontalières nouvelles et améliorées et le nombre de goulets
d'étranglement supprimés sur les voies ferrées et voies navigables du RTE-T
ayant bénéficié du MIE. b) La
réalisation de l'objectif spécifique (b) sera appréciée en mesurant la longueur
du réseau ferroviaire conventionnel et du réseau ferroviaire à grande vitesse
dans l'UE-27. c) La
réalisation de l'objectif spécifique (c) sera appréciée en comptant le nombre
de ports et d'aéroports connectés au réseau ferroviaire. 2. Dans le
domaine de l'énergie: a) La
réalisation de l'objectif spécifique (a) sera appréciée en comptant le nombre
de projets permettant réellement d'interconnecter les réseaux des États membres
et d'éliminer les goulets d'étranglement internes. b) La
réalisation de l'objectif spécifique (b) sera appréciée en mesurant les progrès
accomplis en matière de robustesse et de sûreté de fonctionnement du système
ainsi que de diversification des sources, contreparties et voies d'approvisionnement. c) La
réalisation de l'objectif spécifique (c) sera appréciée en mesurant le volume
d'énergies renouvelables transporté vers les grands centres de consommation et
sites de stockage et le volume total des émissions de CO2 évitées
par la réalisation de projets ayant bénéficié du MIE. 3. Dans le
domaine des télécommunications: a) La
réalisation de l'objectif spécifique (a) sera appréciée en mesurant le taux de
couverture du haut débit rapide et ultrarapide et en comptant le nombre de
foyers abonnés à du haut débit supérieur à 100 Mbps. b) La
réalisation de l'objectif spécifique (b) sera appréciée en mesurant le
pourcentage de particuliers et d'entreprises utilisant des services publics en
ligne et le degré de disponibilité de tels services à travers les frontières.
1.5.
Justification(s) de la proposition/de l'initiative
1.5.1.
Besoin(s) à satisfaire à court ou à long terme
Voir l'exposé
des motifs sur les besoins Population
ciblée: toute l'UE
1.5.2.
Valeur ajoutée de l'intervention de l'UE (voir aussi le point 2.3
de l'exposé des motifs)
Le 29 juin 2011,
la Commission a adopté une communication intitulée «Un budget pour la stratégie
Europe 2020» (communication relative au CFP) qui constitue sa position
principale en matière de finances de l'Union pour la période 2014-2020. La
communication est axée sur les financements prioritaires au niveau de l'UE qui
apportent une réelle valeur ajoutée aux citoyens de l'UE. Les programmes et
instruments inclus dans le CFP ont été revus afin de garantir que leurs
résultats et leurs incidences font avancer les priorités stratégiques clés de
l'UE. En particulier, le CFP a été modernisé par la réaffectation des
ressources aux domaines prioritaires, parmi lesquels les infrastructures
paneuropéennes. La communication
relative au CFP a souligné le fait que, pour être pleinement opérationnel, le
marché unique exige des infrastructures modernes et très performantes
interconnectant l'Europe, en particulier dans les domaines des transports, de
l'énergie et des TIC. Cela suppose des investissements considérables, du
secteur public comme du secteur privé. On estime qu'environ 200
milliards EUR sont nécessaires pour achever les réseaux transeuropéens
dans le secteur de l'énergie rien qu'au niveau du transport, que 500 milliards EUR
doivent être investis dans le réseau transeuropéen de transport, et que plus de
250 milliards EUR doivent l'être dans les TIC pour la période 2014-2020. Tout en
reconnaissant que le marché peut et devrait réaliser la majeure partie des
investissements nécessaires, la communication relative au CFP a souligné la
valeur ajoutée de l'Union dans l’obtention de financements en faveur des
projets transfrontaliers paneuropéens qui relient le centre et la périphérie,
au bénéfice de tous. L'expérience a montré que mettre l'accent sur la planification
nationale ne donne pas une priorité suffisamment élevée aux investissements
transfrontaliers multinationaux permettant d'équiper le marché unique des
infrastructures dont il a besoin. En outre, suite à la crise économique et
financière, les contraintes qui pèsent sur les sources publiques et privées de
financement suscitent une grande incertitude quant à la mesure dans laquelle
les investissements nécessaires seraient fournis. Les plus susceptibles d'être
touchés sont, en particulier, les projets d'intérêt transeuropéen, qui
supposent des investissements particulièrement élevés et à long terme, en
raison de leur complexité technique inhérente plus élevée ainsi que des besoins
de coordination transfrontalière. Pour combler cette lacune, des solutions
complémentaires doivent être trouvées pour débloquer le capital privé et
restaurer des flux de financement stables à travers le marché des capitaux et
bancaire. Les fonds de l'UE devraient accompagner la dynamique du marché, en
fournissant des mesures incitatives plutôt qu'en remplaçant la participation du
marché au financement des infrastructures. Comme l'a également souligné la
communication relative au réexamen du budget, le budget de l'UE serait le plus
apte à combler les lacunes laissées par les États membres. À cette fin, le
MIE met à disposition des financements de l'UE en faveur de projets présentant
une véritable valeur ajoutée européenne, à savoir des projets transfrontaliers,
des projets relatifs aux goulets d'étranglement ou des projets bénéficiant à
toute l'UE. Compte tenu de
l’importance des investissements nécessaires, des instruments de financement de
l'UE, en particulier des instruments financiers novateurs, permettraient de
favoriser l'implication requise du secteur privé, afin d’accélérer le
développement des infrastructures paneuropéennes.
1.5.3.
Leçons tirées d'expériences similaires
Dans le cadre
financier pluriannuel 2007-2013, le financement d'infrastructures dans le
domaine des transports, de l'énergie et des télécommunications était prévu dans
un certain nombre de programmes, notamment le programme RTE-T, le programme
RTE-E, le programme d'appui TIC au PIC, le Fonds de cohésion, le FEDER, le
programme énergétique européen pour la relance et Marco Polo. Les évaluations ex
post de ces programmes ont montré que, dans les trois secteurs concernés,
l'aide financière fournie par l'UE a joué un rôle de soutien important en
stimulant le développement des infrastructures. Cependant, elles ont également
souligné le fait que les politiques antérieures en matière de financement RTE
n'ont pas suffi à corriger les défaillances du marché/de la réglementation qui
déterminent la situation actuelle, ni à procurer une rentabilité accrue. Le développement
des infrastructures a souffert du morcellement des programmes et instruments de
financement, ainsi que de la grande diversité des conditions de financement
actuelles, entre les trois secteurs d'infrastructures concernés et dans chacun
d'eux, ce qui provoque des chevauchements, des lacunes dans le financement et
une exploitation insuffisante des synergies. Les différentes règles
d’éligibilité et de gestion, le recoupement des objectifs ainsi que les
priorités peu ou pas coordonnées compliquent la mise en œuvre et réduisent
l'efficacité de l'aide financière. La disponibilité de sources de financement
différentes dans les mêmes secteurs conduit également au phénomène d'«achat de
fonds» par lequel on cherche à soumettre de nouveau une proposition de projet
dès lors qu'elle n'est pas acceptée dans l'un des programmes. Par ailleurs, le
soutien aux infrastructures à l'échelle de l'UE dans les secteurs concernés
pourrait être amélioré en: - se concentrant
sur des projets dotés d'une vraie valeur ajoutée européenne, à savoir des
projets transfrontaliers, des projets relatifs aux goulets d'étranglement ou
des projets bénéficiant à toute l'UE par l'exploitation des synergies entre
deux ou trois secteurs, - améliorant
l'effet de levier des financements de l'UE: les taux effectifs de cofinancement
sont souvent trop faibles pour déclencher le développement de projets, - encourageant
une participation accrue du secteur privé par le recours à d'instruments
financiers, en plus des subventions, ce qui a été particulièrement efficace
pour le MFPR par exemple, - simplifiant
les règles et procédures de financement. Le MIE regroupe
les instruments de financement pour les trois secteurs, ce qui permet de mieux
remédier à l'inconvénient susmentionné du morcellement, de définir clairement
les priorités de financement, d'offrir des taux de financement mieux ciblés et
d'élargir la panoplie d'instruments de financement disponibles en instaurant de
nouveaux instruments financiers afin d'encourager une augmentation des
financements issus du secteur privé.
1.5.4.
Compatibilité et synergie éventuelle avec d'autres instruments
appropriés
Cohérence
interne du MIE: Le règlement
établissant le MIE doit établir un équilibre entre, d'une part, la nécessité de
simplifier et d'harmoniser les règles et conditions de financement et, d'autre
part, le respect des objectifs visés par les politiques sectorielles. Le règlement
établissant le MIE définit les conditions, méthodes et procédures d'octroi d'un
concours financier de l'Union aux réseaux transeuropéens, pour lesquels des
orientations sectorielles individuelles seront adoptées sous la forme de
règlements du Parlement européen et du Conseil. Une cohérence
totale avec les RF actuel et futur a été respectée. Toute exception est dûment
autorisée par les textes juridiques. Synergie avec
d’autres instruments pertinents: L'initiative
proposée est entièrement compatible avec la communication de 2011 relative au
CFP et avec le document qui l'accompagne. La stratégie Europe 2020, le
réexamen du budget de l'UE, l'Acte pour le marché unique et la communication
relative au CFP fournissent le cadre de l'initiative proposée, dont les
objectifs reflètent les objectifs des politiques horizontales susmentionnées.
Le Fonds de cohésion et le FEDER resteront disponibles pour le financement de
réseaux centraux et globaux d'infrastructures de transport, de réseaux TIC et
de réseaux de distribution d'énergie en gestion décentralisée.
1.6.
Durée et incidence financière
X Proposition/initiative à durée limitée ·
X Proposition/initiative en vigueur du 1.1.2014 au 31.12.2020 ·
X Impact financier de 2014 à 2030 ¨ Proposition/initiative
à durée illimitée ·
Mise en œuvre avec une période de montée en puissance de AAAA
jusqu'en AAAA, ·
puis un fonctionnement en rythme de croisière au-delà.
1.7.
Mode(s) de gestion prévu(s)[57]
X Gestion centralisée directe par la Commission X Gestion centralisée indirecte par délégation de tâches
d’exécution à: ·
X des agences exécutives ·
X des organismes créés par les Communautés[58] ·
X des organismes publics nationaux/organismes avec mission de
service public ·
¨ des personnes
chargées de l'exécution d'actions spécifiques en vertu du titre V du
traité sur l'Union européenne, identifiées dans l'acte de base concerné au sens
de l'article 49 du règlement financier ¨ Gestion
partagée avec les États membres ¨ Gestion
décentralisée avec des pays tiers X Gestion conjointe avec des organisations
internationales (à préciser ci-dessous) Si plusieurs modes de gestion
sont indiqués, veuillez donner des précisions dans la partie «Remarques». Remarques Des subventions (pour tous
les secteurs ou certains d'entre eux, sous réserve de décisions ultérieures)
seront mises en œuvre par la ou les agences exécutives existantes ou futures. D'autres tâches peuvent être
confiées à la BEI, au FEI, à d'autres institutions financières, à des
organisations internationales (Eurocontrol, par exemple), à des organismes avec
mission de service public, ou à des organismes visés par l'article 185 du
RF (par exemple ACER) (articles 200 et 201 révisés du RF).
2.
MESURES
DE GESTION
2.1.
Dispositions en matière de suivi et de compte rendu
Préciser la fréquence et les
conditions de ces dispositions. Le suivi du
programme en cours sera réalisé sur la base d'une évaluation intermédiaire du
règlement établissant le MIE, comprenant un examen des performances. En outre,
des réexamens à mi-parcours des programmes de travail pluriannuels seront
réalisés. Une évaluation ex
post, effectuée en étroite collaboration avec les États membres et les
bénéficiaires, permettra d'étudier l'efficacité et l'efficience du MIE et son
incidence sur la cohésion économique, sociale et territoriale, ainsi que sa
contribution aux priorités de l'Union en termes de croissance intelligente,
durable et inclusive. La proposition
relative au MIE prévoit également la possibilité de procéder à une évaluation
des modalités de réalisation des projets ainsi que de l'incidence de leur mise
en œuvre, afin d'apprécier si les objectifs prévus, y compris en matière de
protection de l'environnement, ont été atteints. Sur le plan des
actions, les bénéficiaires fourniront régulièrement, et selon les modalités des
accords/décisions, des rapports sur les actions à mettre en œuvre. Le règlement
établissant le MIE prévoit en outre la possibilité de demander aux États
membres de présenter des évaluations spécifiques des actions et des projets liés.
2.2.
Système de gestion et de contrôle
2.2.1.
Risque(s) identifié(s)
- retards dans
la réalisation des projets - éventuelle
mauvaise gestion du concours financier de l'UE par les bénéficiaires - pénétration
insuffisante des instruments financiers sur le marché - évolution des
conditions du marché dans le temps
2.2.2.
Moyen(s) de contrôle prévu(s)
Le MIE sera
essentiellement mise en œuvre par gestion centralisée directe et indirecte de
la Commission. Des cas de gestion conjointe pourraient être envisagés. En ce
qui concerne les subventions, les principaux éléments du système de contrôle
interne sont les procédures de sélection et d'évaluation des propositions de
subvention (contrôles ex ante), les contrôles techniques et des
transactions financières durant la gestion des projets, sur la base des comptes
rendus et des audits ex post des bénéficiaires. En ce qui
concerne les méthodes de contrôle des subventions, aucun changement majeur
n'est envisagé. D'après notre estimation, le MIE présentera des
caractéristiques de risque comparables et il sera appliqué la même stratégie de
contrôle. Nous estimons donc que le niveau escompté de non-conformité sera
conforme à l'expérience acquise par l'AE RTE-T en matière de gestion des
projets RTE-T, à savoir: La méthode
d'échantillonnage utilisée pour les contrôles est en partie aléatoire, en
partie basée sur le risque. Le taux d'erreurs détectées (ajustements financiers
recommandés en % des paiements effectués) était inférieur à 1 % en 2009 et 2010.
Cela peut, dans une certaine mesure, s'expliquer par le partage de
connaissances avec le circuit financier ex ante (séance consacrée aux
leçons tirées des audits de 2008 et 2009 et des techniques de prévention des
fraudes). En raison de la taille limitée de l'échantillon et de la méthode
combinée aléatoire/risque, le taux d'erreurs ne peut toutefois pas être
extrapolé à tous les projets gérés par l'AE RTE-T. Les accords et
décisions de mise en œuvre des actions dans le cadre du MIE prévoiront une
supervision et un contrôle financier par la Commission, ou tout représentant
autorisé par elle, ainsi que des audits effectués par la Cour des comptes et
des contrôles sur place effectués par l'Office européen de lutte antifraude
(OLAF), conformément aux procédures prévues dans le règlement (CE, Euratom) n° 2185/96
du 11 novembre 1996 relatif aux contrôles et vérifications sur place
effectués par la Commission pour la protection des intérêts financiers des
Communautés européennes contre les fraudes et autres irrégularités, et le
règlement (CE) n° 1073/1999 du Parlement européen et du Conseil du 25 mai
1999 relatif aux enquêtes effectuées par l'Office européen de lutte antifraude
(OLAF). En ce qui
concerne la mise en œuvre des instruments financiers, toute convention avec une
entité à laquelle des tâches ont été confiées ou avec d'autres institutions
financières concernées, prévoit expressément que la Commission et la Cour des
comptes disposent d'un pouvoir de contrôle, sur pièces, sur place et sur les
informations, même conservées sur un support électronique, concernant tous les
tiers ayant bénéficié de fonds de l'Union.
2.2.3.
Nature et intensité des contrôles
Résumé des contrôles || Montant en MEUR || Nombre de bénéficiaires: transactions (% du total) || Intensité du contrôle * (évaluation 1-4) || Couverture (% de la valeur) Gestion des actions depuis l'évaluation jusqu'aux audits ex post || 371** || 1) suivi global de tous les projets: 100 % || 1 || 100 % 2) audit des projets sélectionnés: 5 % || 4 || 10 % (**) Approximation basée sur les éléments suivants: 9,9 MEUR
x 7 x 6, où: ·
9,9 MEUR correspond aux coûts administratifs annuels de l'AE
RTE-T pour 8 000 MEUR de crédits opérationnels ·
7 correspond au nombre d'années du CFP ·
6 correspond au multiplicateur pour atteindre la dotation du MIE,
d'un montant de 50 000 MEUR
2.3.
Mesures de prévention des fraudes et irrégularités
Préciser les mesures de
prévention et de protection existantes ou envisagées. La Commission
veillera à ce que, lors de la mise en œuvre d'actions financées au titre du
présent règlement, les intérêts financiers de l'Union soient protégés par
l'application de mesures préventives contre la fraude, la corruption et toute
autre activité illégale, par des contrôles effectifs et par la récupération des
montants indûment versés, ainsi que, si des irrégularités sont constatées, par
l'application de sanctions effectives, proportionnées et dissuasives,
conformément au règlement (CE, Euratom) n° 2988/95, au règlement (CE,
Euratom) n° 2185/96 et au règlement (CE) n° 1073/1999 du Parlement
européen et du Conseil. La Commission ou
ses représentants et la Cour des comptes exerceront le pouvoir de contrôle, sur
pièces et sur place, sur tous les bénéficiaires de subventions, les
contractants et sous-contractants qui ont bénéficié de fonds de l'Union. L'Office
européen de lutte antifraude (OLAF) est autorisé à procéder à des contrôles et
vérifications sur place auprès des opérateurs économiques concernés,
directement ou indirectement, par un tel financement, conformément aux
procédures établies par le règlement (Euratom, CE) n° 2185/96 en vue
d'établir l'existence d'une fraude, d'un acte de corruption ou de toute autre
activité illégale affectant les intérêts financiers de l'Union européenne, liée
à une convention de subvention, à une décision d'octroi ou à un contrat
concernant un financement de l'Union. Les DG INFSO,
MOVE et ENER ont adopté, ou adopteront d'ici à 2013, des stratégies antifraude
et des plans d'action correspondants au niveau DG qui couvrent l'intégralité du
cycle de la dépense, compte tenu de la proportionnalité et du rapport
coût/bénéfice des mesures à mettre en œuvre, et permettent une évaluation des
risques du programme. Les trois DG
veilleront à ce que leur approche de la gestion du risque de fraude vise
à recenser les domaines où il y a un risque de fraude, compte tenu d'une
analyse coût/bénéfice sectorielle au niveau DG et à l'aide des travaux de
l'OLAF en matière de prévention des fraudes et d'analyse des risques. Les conventions
de subvention et les marchés publics seront établis sur la base de modèles
types qui définiront les mesures antifraude d'application générale. Une formation
sur la gestion des subventions sera organisée pour le personnel responsable des
projets. En ce qui
concerne les instruments financiers, les institutions financières qui
participent à l'exécution d'opérations financières réalisées au titre d'un
instrument financier devront respecter les normes applicables en matière de
prévention du blanchiment de capitaux et de lutte contre le terrorisme. Elles
ne peuvent être établies dans des territoires dont les juridictions ne
coopèrent pas avec l'Union pour l'application des normes fiscales convenues au
niveau international.
3.
INCIDENCE
FINANCIÈRE ESTIMÉE DE LA PROPOSITION/DE L'INITIATIVE
(en prix courants)
3.1.
Rubrique(s) du cadre financier pluriannuel et ligne(s) budgétaire(s) de
dépenses concernée(s)
·
Lignes budgétaires existantes Dans l'ordre des rubriques du cadre financier pluriannuel
et des lignes budgétaires. Rubrique du cadre financier pluriannuel || Ligne budgétaire || Nature de la dépense || Participation Numéro Description: Réseau transeuropéen de transport || CD/CND[59] || de pays de l'AELE[60] || de pays candidats[61] || de pays tiers || au sens de l'article 18, paragraphe 1, point a) bis, du règlement financier 1 || 06 03 03 || CD || NON || NON || NON || NON 1 || 06 01 04 31 || CND || NON || NON || NON || NON Rubrique du cadre financier pluriannuel || Ligne budgétaire || Nature de la dépense || Participation Numéro Description: Réseau transeuropéen d'énergie || CD/CDN[62] || de pays de l'AELE[63] || de pays candidats[64] || de pays tiers || au sens de l'article 18, paragraphe 1, point a) bis, du règlement financier 1 || 32 03 02 (RTE-E) || CD || NON || NON || NON || NON 1 || 32 01 04 XX || CND || NON || NON || NON || NON Rubrique du cadre financier pluriannuel || Ligne budgétaire || Nature de la dépense || Participation Numéro Description: programme-cadre pour la compétitivité et l'innovation – PAS-TIC || CD/CND[65] || de pays de l'AELE[66] || de pays candidats[67] || de pays tiers || au sens de l'article 18, paragraphe 1, point a) bis, du règlement financier 1 || 09 03 XX || CD || NON || NON || NON || NON 1 || 09 01 04 XX || CND || NON || NON || NON || NON Rubrique du cadre financier pluriannuel || Ligne budgétaire || Nature de la dépense || Participation Numéro Description: Fonds de cohésion || CD/CDN[68] || de pays de l'AELE[69] || de pays candidats[70] || de pays tiers || au sens de l'article 18, paragraphe 1, point a) bis, du règlement financier 1 || 13 04 02 || CD || NON || NON || NON || NON 1 || 13 01 04 XX || CND || NON || NON || NON || NON ·
Nouvelles lignes budgétaires dont la création est demandée Dans l'ordre des rubriques du cadre financier pluriannuel et des
lignes budgétaires. Rubrique du cadre financier pluriannuel || Ligne budgétaire || Nature de la dépense || Participation Numéro [Rubrique……………...……………………………………………………………….] || CD/CND || de pays AELE || de pays candidats || de pays tiers || au sens de l'article 18, paragraphe 1, point a) bis, du règlement financier || [XX.YY.YY.YY] || || OUI/NON || OUI/NON || OUI/NON || OUI/NON Une ligne budgétaire unique est envisagée concernant
le mécanisme pour l'interconnexion en Europe, mais il en sera décidé
ultérieurement.
3.2.
Incidence estimée sur les dépenses
3.2.1.
Synthèse de l'incidence estimée sur les dépenses
En millions d'euros (à la 3e décimale) Rubrique du cadre financier pluriannuel: || Numéro 1 || Rubrique: Croissance intelligente et inclusive DG: MOVE || || || Année N[71] 2014 || Année N+1 2015 || Année N+2 2016 || Année N+3 2017 || Année N+4 2018 || Année N+5 2019 || Année N+6 2020 || > 2020 || TOTAL Crédits opérationnels || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 06 03 03 || Engagements || (1) || 2427,3 || 2687,5 || 3183,2 || 3471,8 || 4000,5 || 4315,2 || 4401,9 || || 24487,4 Paiements || (2) || 0 || 2099,7 || 2299,7 || 2449,7 || 2599,7 || 2799,7 || 2999,7 || 9239,2 || 24487,4 Crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes opérationnels[72] || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 06 01 04 31(*) || || (3) || 12,7 || 17,5 || 17,8 || 18,2 || 18,5 || 18,8 || 19,1 || || 122,6 TOTAL des crédits pour la DG MOVE || Engagements || =1+1a +3 || 2440,0 || 2705,0 || 3201,0 || 3490,0 || 4019,0 || 4334,0 || 4421,0 || 0,0 || 24610,0 Paiements || =2+2a+3 || 12,7 || 2117,2 || 2317,5 || 2467,9 || 2618,2 || 2818,5 || 3018,8 || 9239,2 || 24610,0 (*) Ces chiffres concernent la subvention octroyée à
l'agence exécutive RTE-T et couvrent la gestion de la partie transport du MIE
et la clôture du soutien financier aux projets d'intérêt commun du réseau
transeuropéen de transport à partir des programmes précédents. Ils découlent de
l'hypothèse d'un portefeuille de 500 projets. DG: REGIO || || || Année N[73] 2014 || Année N+1 2015 || Année N+2 2016 || Année N+3 2017 || Année N+4 2018 || Année N+5 2019 || Année N+6 2020 || > 2020 || TOTAL Crédits opérationnels || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 13 04 02 || Engagements || (1) || 1477,9 || 1511,9 || 1544,3 || 1587,4 || 1648,9 || 1693,9 || 1774 || || 11238,3 Paiements || (2) || 0,0 || 972,9 || 1102,6 || 1236,5 || 1291,7 || 1373,2 || 1551,3 || 3710,1 || 11238,3 Crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes opérationnels[74] || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 13 01 04 XX (**) || || (3) || 5,1 || 5,4 || 5,6 || 5,9 || 6,2 || 6,6 || 6,6 || || 41,4 TOTAL des crédits pour la DG REGIO || Engagements || =1+1a +3 || 1483,0 || 1517,4 || 1549,9 || 1593,3 || 1655,1 || 1700,4 || 1780,6 || || 11279,7 Paiements || =2+2a+3 || 5,1 || 978,3 || 1108,3 || 1242,4 || 1297,9 || 1379,7 || 1557,9 || 3710,1 || 11279,7 (**) Montant supplémentaire pour couvrir la
subvention octroyée à l'agence exécutive RTE-T (nouvelle ligne budgétaire à
créer) dans l'hypothèse où ces montants seraient délégués à l'agence exécutive
RTE-T. Les règles applicables en vertu du présent règlement pour les réseaux
transeuropéens de transport s'appliquent. Des appels spécifiques seront lancés
pour des projets de mise en œuvre du réseau central exclusivement dans les
États membres éligibles à un financement par le Fonds de cohésion. Ils
découlent de l'hypothèse d'un portefeuille d'environ 160 projets. DG: ENER || || || Année N[75] 2014 || Année N+1 2015 || Année N+2 2016 || Année N+3 2017 || Année N+4 2018 || Année N+5 2019 || Année N+6 2020 || > 2020 || TOTAL Crédits opérationnels || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 32 03 02 || Engagements || (1) || 1029,522 || 1333,022 || 1139,022 || 1319,022 || 1495,022 || 1759,022 || 2271,022 || 0 || 10345,654 Paiements || (2) || 452,542 || 915,785 || 1174,822 || 1264,782 || 1353,262 || 1568,942 || 1921,382 || 1694,137 || 10345,654 Crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes opérationnels[76] || Numéro de ligne budgétaire 32 01 XX (***) || || (3) || 3,478 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 0 || 15,346 || || || || || || || || || || || TOTAL des crédits pour la DG ENER || Engagements || =1+1a +3 || 1033 || 1335 || 1141 || 1321 || 1497 || 1761 || 2273 || 0 || 10361 Paiements || =2+2a+3 || 456,02 || 917,763 || 1176,8 || 1266,76 || 1355,24 || 1570,92 || 1923,36 || 1694,137 || 10361 (***) Ces crédits comprennent les dépenses des coordinateurs
de l'UE. De plus, sous réserve d'une nouvelle décision, il pourrait être
fait appel à l'ACRE pour l'exécution de tâches définies dans les dispositions
du règlement sur les orientations pour les infrastructures énergétiques
transeuropéennes. DG: INFSO || || || Année N[77] 2014 || Année N+1 2015 || Année N+2 2016 || Année N+3 2017 || Année N+4 2018 || Année N+5 2019 || Année N+6 2020 || > 2020 || TOTAL Crédits opérationnels || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 09 03 XX || Engagements || (1) || 679,000 || 843,800 || 1302,600 || 1621,400 || 1734,200 || 2003,000 || 2284,000 || 0 || 10468,000 Paiements || (2) || 454,000 || 683,800 || 1262,600 || 1581,400 || 1719,200 || 2003,000 || 2258,000 || 506,000 || 10468,000 Crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes opérationnels[78] || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 09 01 04 XX || || (3) || 2,000 || 2,200 || 2,400 || 2,600 || 2,800 || 3,000 || 3,000 || 0 || 18,000 TOTAL des crédits pour la DG INFSO || Engagements || =1+1a +3 || 681,000 || 846,000 || 1305,000 || 1624,000 || 1737,000 || 2006,000 || 2287,000 || 0 || 10486,000 Paiements || =2+2a+3 || 456,000 || 686,000 || 1265,000 || 1584,000 || 1722,000 || 2006,000 || 2261,000 || 506,000 || 10486,000 TOTAL des crédits opérationnels (*) || Engagements || (4) || 4135,822 || 4864,322 || 5624,822 || 6412,222 || 7229,722 || 8077,222 || 8956,922 || 0,000 || 45301,054 Paiements || (5) || 906,542 || 3699,285 || 4737,122 || 5295,882 || 5672,162 || 6371,642 || 7179,082 || 11439,34 || 45301,054 TOTAL des crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes spécifiques (*) || (6) || 18,178 || 21,678 || 22,178 || 22,778 || 23,278 || 23,778 || 24,078 || 0 || 155,946 TOTAL des crédits pour la RUBRIQUE 1 (*) du cadre financier pluriannuel || Engagements || =4+6 || 4154,000 || 4886,000 || 5647,000 || 6435,000 || 7253,000 || 8101,000 || 8981,000 || 0,000 || 45457,000 Paiements || =5+6 || 924,720 || 3720,963 || 4759,300 || 5318,660 || 5695,440 || 6395,420 || 7203,160 || 11439,337 || 45457,000 (*) À
l'exclusion des crédits provenant de la DG REGIO (Fonds de cohésion). TOTAL des crédits opérationnels (**) || Engagements || (4) || 5613,722 || 6376,222 || 7169,122 || 7999,622 || 8878,622 || 9771,122 || 10730,922 || 0,000 || 56539,354 Paiements || (5) || 906,542 || 4672,185 || 5839,722 || 6532,382 || 6963,862 || 7744,842 || 8730,382 || 15149,44 || 56539,354 TOTAL des crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes spécifiques (**) || (6) || 23,278 || 27,078 || 27,778 || 28,678 || 29,478 || 30,378 || 30,678 || 0 || 197,346 TOTAL des crédits pour la RUBRIQUE 1 (**) du cadre financier pluriannuel || Engagements || =4+6 || 5637,000 || 6403,300 || 7196,900 || 8028,300 || 8908,100 || 9801,500 || 10761,600 || 0,000 || 56736,700 Paiements || =5+6 || 929,820 || 4699,263 || 5867,500 || 6561,060 || 6993,340 || 7775,220 || 8761,060 || 15149,437 || 56736,700 (**) Y
compris les crédits provenant de la DG REGIO (Fonds de cohésion). Si plusieurs rubriques sont concernées par la proposition/l'initiative:
(néant) TOTAL des crédits opérationnels || Engagements || (4) || || || || || || || || || Paiements || (5) || || || || || || || || || TOTAL des crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes spécifiques || (6) || || || || || || || || || TOTAL des crédits pour les RUBRIQUES 1 à 4 du cadre financier pluriannuel (Montant de référence) || Engagements || =4+6 || || || || || || || || || Paiements || =5+6 || || || || || || || || || Rubrique du cadre financier pluriannuel: || 5 || Dépenses administratives En millions d'euros (à la 3e décimale) || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL DG: MOVE || Ressources humaines || 4,198 || 4,516 || 4,771 || 5,089 || 5,280 || 5,280 || 5,280 || 34,414 Autres dépenses administratives || 1,100 || 1,110 || 1,120 || 1,230 || 1,240 || 1,250 || 1,260 || 8,310 TOTAL DG MOVE || Crédits || 5,298 || 5,626 || 5,891 || 6,319 || 6,520 || 6,530 || 42,724 || 42,724 DG: ENER (*) || Ressources humaines || 5,406 || 6,233 || 7,123 || 7,315 || 7,315 || 7,506 || 7,506 || 48,404 Autres dépenses administratives || 0,171 || 0,171 || 0,171 || 0,471 || 0,171 || 0,171 || 0,471 || 1,797 TOTAL DG ENER || || 5,577 || 6,404 || 7,294 || 7,786 || 7,486 || 7,677 || 7,977 || 50,201 DG: INFSO (*) || Ressources humaines || 11,117 || 12,451 || 14,484 || 15,310 || 16,263 || 17,025 || 17,279 || 103,929 Autres dépenses administratives || 0,200 || 0,210 || 0,220 || 0,230 || 0,240 || 0,250 || 0,260 || 1,610 TOTAL DG INFSO || Crédits || 11,317 || 12,661 || 14,704 || 15,540 || 16,503 || 17,275 || 17,539 || 105,539 (*) La DG ENER et la DG INFSO envisagent aussi
d'externaliser (partiellement) la mise en œuvre du MIE et de la confier à des
agences. Les montants et les imputations seront ajustés si nécessaire en
fonction des résultats du processus d'externalisation. TOTAL des crédits pour la RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || (Total engagements = Total paiements) || 22,192 || 24,691 || 27,889 || 29,645 || 30,509 || 31,482 || 32,056 || 198,464 En millions d'euros (à la 3e décimale) || || || Année 2014[79] || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || > 2020 || TOTAL TOTAL des crédits pour les RUBRIQUES 1 à 5 (*) du cadre financier pluriannuel || Engagements || 4176,192 || 4910,691 || 5674,889 || 6464,645 || 7283,509 || 8132,482 || 9013,056 || 0,000 || 45655,464 Paiements || 946,912 || 3745,654 || 4787,189 || 5348,305 || 5725,949 || 6426,902 || 7235,216 || 11439,337 || 45655,464 (*) À l'exclusion des crédits provenant de la DG REGIO
(Fonds de cohésion). || || || Année 2014[80] || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || > 2020 || TOTAL TOTAL des crédits pour les RUBRIQUES 1 à 5 (**) du cadre financier pluriannuel || Engagements || 5659,192 || 6427,991 || 2327,889 || 8057,945 || 8057,945 || 9832,982 || 10793,656 || 0,000 || 56935,164 Paiements || 952,012 || 4723,954 || 5895,389 || 6590,705 || 7023,849 || 7806,702 || 8793,116 || 15149,437 || 56935,164 (**) Y compris les crédits provenant de la DG REGIO (Fonds
de cohésion).
3.2.2.
Incidence estimée sur les crédits opérationnels
·
¨ La
proposition/l'initiative n'engendre pas l'utilisation de crédits opérationnels ·
X La proposition/l'initiative engendre l'utilisation de
crédits opérationnels, comme expliqué ci-après: Crédits d'engagement en millions d'euros (à la 3e décimale) Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'incidence (cf. point 1.6) || TOTAL || RÉALISATIONS || Type de réalisation[81] || Coût moyen de la réalisation || Nbre de réalisations || Coût || Nbre de réalisations || Coût || Nbre de réalisations || Coût || Nbre de réalisations || Coût || Nbre de réalisations || Coût || Nbre de réalisations || Coût || Nbre de réalisations || Coût || Nbre total de réalisations || Coût total || OBJECTIFS SPÉCIFIQUES[82] réseaux de transport || - Réalisation || Il est prévu de fournir 150 milliards EUR d'investissements sur le total estimé de 237 618,21 millions EUR indiqué dans la liste des projets d'infrastructures de transport présélectionnés figurant à la partie 1 de l'annexe au règlement MIE. || || - les 2 256,9 millions EUR apportés par l'UE au titre d'instruments financiers engendreront 40 milliards EUR d'investissements, - les 11 238,3 millions EUR apportés par l'UE au titre du Fonds de cohésion engendreront 11,5 milliards EUR d'investissements, - les 22 230,5 millions EUR restants apportés par l'UE engendreront 98,5 milliards EUR d'investissements (sur la base d'un taux moyen de cofinancement de 20 %). || En millions € || Investissements estimés pour les projets présélectionnés énumérés à la partie 1 de l'annexe au règlement MIE Priorités horizontales || 47.500,00 dont SESAR || 30.000,00 1. Corridor Baltique – Adriatique || 13.353,20 2. Varsovie – Berlin – Amsterdam/Rotterdam – Felixstowe – Midlands || 5.673,00 3. Corridor méditerranéen || 37.690,00 4. Hambourg/Rostock – Burgas/Frontière TR – Le Pirée – Nicosie || 8.037,60 5. Helsinki – La Valette || 31.936,00 6. Gênes – Rotterdam || 15.622,50 7. Lisbonne – Strasbourg || 17.170,00 8. Dublin – Londres – Paris – Bruxelles || 4.582,00 9. Amsterdam – Bâle/Lyon – Marseille || 12.551,30 10. Corridor Strasbourg – Danube || 15.939,40 Autres tronçons du réseau central || 27.563,21 Total || 237.618,21 Le détail des chiffres par corridor sera
fourni lors de la planification et de la réalisation du programme. || OBJECTIFS SPÉCIFIQUES réseaux d'énergie - Réalisation || Réalisation des 11 corridors et domaines prioritaires à 940,514 millions EUR par corridor en moyenne || || OBJECTIFS SPÉCIFIQUES réseaux de télécommunications[83] - Réalisation || Infrastructures de services numériques mises au point et déployées en Europe || Au titre du MIE, il est prévu d'apporter un soutien aux infrastructures de services numériques suivantes: · Identification et authentification électroniques interopérables en Europe · Plateforme centrale d'interconnexion des registres du commerce européens · Procédures électroniques de création et de gestion d'entreprise dans un autre pays européen · Services transfrontaliers interopérables de passation électronique de marchés · Services transfrontaliers interopérables de justice en ligne · Services transfrontaliers interopérables de santé en ligne · Infrastructures de services pour un internet plus sûr · Infrastructures d'informations sensibles · Accès aux ressources numériques du patrimoine européen · Accès aux informations réutilisables du secteur public · Accès multilingue aux services en ligne · Réseau fédérateur transeuropéen à grande vitesse pour les administrations publiques · Application de solutions relevant des technologies de l'information et des communications pour les réseaux énergétiques intelligents et la fourniture de services énergétiques intelligents || 2446,000 - Réalisation || Milliers de foyers connectés à Internet en haut débit || 0.18 || 1827 || 321,000 || 3573 || 627,800 || 5547 || 974,600 || 6269 || 1101,400 || 8031 || 1411,200 || 9276 || 1630,000 || 11126 || 1955,000 || 45649 || 8021,000 || Sous-total pour l'objectif spécifique Télécommunications || || 679,000 || || 843,800 || || 1 302,600 || || 1 621,400 || || 1 734,200 || || 2 003,000 || || 2 284,000 || || 10 468,000 || COÛT TOTAL || || || || || || || || || || || || || || || || 56 539,354 || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || || ||
3.2.3.
Incidence estimée sur les crédits de nature administrative
3.2.3.1.
Synthèse
·
¨ La
proposition/l'initiative n'engendre pas l'utilisation de crédits de nature
administrative. ·
X La proposition/l'initiative engendre l'utilisation de
crédits de nature administrative, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) DG MOVE || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Ressources humaines || 4,198 || 4,516 || 4,771 || 5,089 || 5,280 || 5,280 || 5,280 || 34,414 Autres dépenses administratives || 1,100 || 1,110 || 1,120 || 1,230 || 1,240 || 1,250 || 1,260 || 8,310 Sous-total RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 5,298 || 5,626 || 5,891 || 6,319 || 6,520 || 6,530 || 6.54 || 42,724 Hors RUBRIQUE 5[84] du cadre financier pluriannuel (*) || || || || || || || || Ressources humaines || || || || || || || || Autres dépenses de nature administrative 06 01 04 31 || 12,7 || 17,5 || 17,8 || 18,2 || 18,5 || 18,8 || 19,1 || 122,6 Autres dépenses de nature administrative 13 01 04 XX || 5,1 || 5,4 || 5,6 || 5,9 || 6,2 || 6,6 || 6,6 || 41,4 Sous-total hors RUBRIQUE 5 (**) du cadre financier pluriannuel || 12,7 || 17,5 || 17,8 || 18,2 || 18,5 || 18,8 || 19,1 || 122,6 Sous-total hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 17,8 || 22,9 || 23,4 || 24,1 || 24,7 || 25,4 || 25,7 || 164,0 TOTAL MOVE(**) || 17,998 || 23,126 || 23,691 || 24,519 || 25,02 || 25,33 || 25,64 || 165,324 TOTAL MOVE || 23,098 || 28,526 || 29,291 || 30,419 || 31,22 || 31,93 || 32,24 || 206,724 (*) Dans l'hypothèse où les parties Transports et Fonds de
cohésion sont déléguées à l'AE RTE-T. (**) À l'exclusion du Fonds de cohésion 13 01 04 XX. En millions d'euros (à la 3e décimale) DG ENER || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RUBRIQUE 5 (*) du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Ressources humaines || 5,406 || 6,233 || 7,123 || 7,315 || 7,315 || 7,506 || 7,506 || 48,404 Autres dépenses administratives || 0,171 || 0,171 || 0,171 || 0,471 || 0,171 || 0,171 || 0,471 || 1,797 Sous-total RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 5,577 || 6,404 || 7,294 || 7,786 || 7,486 || 7,677 || 7,977 || 50,201 Hors RUBRIQUE 5[85] du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Ressources humaines || || || || || || || || Autres dépenses de nature administrative (**) || 3,478 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 15,346 Sous-total hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 3,478 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 15,346 TOTAL ENER || 9,055 || 8,382 || 9,272 || 9,764 || 9,464 || 9,655 || 9,955 || 65,547 (*) La DG
ENER envisage d'externaliser (partiellement) la mise en œuvre du MIE et de la
confier à des agences. Les montants et les imputations seront ajustés si
nécessaire en fonction des résultats du processus d'externalisation. (**) Ces crédits comprennent les dépenses des
coordinateurs de l'UE. De plus, sous réserve d'une nouvelle décision, il
pourrait être fait appel à l'ACRE pour l'exécution de tâches définies dans les
dispositions du règlement sur les orientations pour les infrastructures
énergétiques transeuropéennes. En millions d'euros (à la 3e décimale) DG INFSO || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RUBRIQUE 5 (*) du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Ressources humaines || 11,117 || 12,451 || 14,484 || 15,310 || 16,263 || 17,025 || 17,279 || 103,929 Autres dépenses administratives || 0,2 || 0,21 || 0,22 || 0,23 || 0,24 || 0,25 || 0,26 || 1,61 Sous-total RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 11,317 || 12,661 || 14,704 || 15,540 || 16,503 || 17,275 || 17,539 || 105,539 Hors RUBRIQUE 5[86] du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Ressources humaines || || || || || || || || Autres dépenses de nature administrative || 2 || 2,2 || 2,4 || 2,6 || 2,8 || 3 || 3 || 18 Sous-total hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 2 || 2,2 || 2,4 || 2,6 || 2,8 || 3 || 3 || 18 TOTAL INFSO || 13,317 || 14,861 || 17,104 || 18,140 || 19,303 || 20,275 || 20,539 || 123,539 (*) La DG
INFSO envisage d'externaliser (partiellement) la mise en œuvre du MIE et de la
confier à des agences. Les montants et les imputations seront ajustés si
nécessaire en fonction des résultats du processus d'externalisation. TOTAL des crédits de nature administrative de la rubrique 5 du CFP || 22,192 || 24,691 || 27,889 || 29,645 || 30,509 || 31,482 || 32,056 || 198,464 TOTAL des crédits de nature administrative de la rubrique 5 du CFP (*) || 18,178 || 21,678 || 22,178 || 22,778 || 23,278 || 23,778 || 24,078 || 155,946 TOTAL des crédits de nature administrative hors rubrique 5 du CFP || 23,278 || 27,078 || 27,778 || 28,678 || 29,478 || 30,378 || 30,678 || 197,346 TOTAL des crédits de nature administrative (*) || 40,37 || 46,369 || 50,067 || 52,423 || 53,787 || 55,26 || 56,134 || 354,410 TOTAL des crédits de nature administrative || 45,47 || 51,769 || 55,667 || 58,323 || 59,987 || 61,86 || 62,734 || 395,810 (*) À l'exclusion du Fonds de cohésion 13 01 04 XX.
3.2.3.2.
Besoins estimés en ressources humaines
·
¨ La
proposition/l'initiative n'engendre pas l'utilisation de ressources humaines ·
X La proposition/l'initiative engendre l'utilisation de
ressources humaines, comme expliqué ci-après: Estimation à exprimer en équivalent temps plein DG MOVE || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 Emplois du tableau des effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 06 01 01 01 (au siège et dans les bureaux de représentation de la Commission) || 26 || 28 || 29 || 31 || 32 || 32 || 32 XX 01 01 02 (en délégation) || || || || || || || 06 01 05 01 (recherche indirecte) || || || || || || || 10 01 05 01 (recherche directe) || || || || || || || Personnel externe (en équivalent temps plein: ETP)[87] 06 01 02 01 (AC, END et INT de l'enveloppe globale) || 14 || 15 || 17 || 18 || 19 || 19 || 19 XX 01 02 02 (AC, AL, END, INT et JED dans les délégations) || || || || || || || XX 01 04 yy[88] || || || || || || || || || || || || || || || 06 01 05 02 (AC, END et INT sur recherche indirecte) || || || || || || || 10 01 05 02 (AC, END et INT sur recherche directe) || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || TOTAL MOVE || 40 || 43 || 46 || 49 || 51 || 51 || 51 XX est le domaine politique ou titre concerné. Les besoins en ressources
humaines seront couverts par les effectifs de la DG déjà affectés à la gestion
de l'action et/ou redéployés en interne au sein de la DG, complétés le cas
échéant par toute dotation additionnelle qui pourrait être allouée à la DG
gestionnaire dans le cadre de la procédure d'allocation annuelle et à la
lumière des contraintes budgétaires existantes. Les montants et les imputations
seront ajustés en fonction des résultats du processus d'externalisation
envisagé. Description des tâches à
effectuer: Fonctionnaires et agents temporaires || Élaboration de politiques et de stratégie, gestion et contrôle de programme, sélection de projets, coordination et liaison avec toutes les parties prenantes au niveau du programme [ministères, autres DG, institutions européennes, banques internationales (par exemple, la BEI)], supervision et contrôle des agences associées (personnel externe). Personnel externe || Gérer le système d'information TENtec: collecte de données techniques, financières et géographiques pour l'analyse, la gestion et la prise de décisions en rapport avec le programme. Estimation à exprimer en équivalent temps plein DG ENER || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 Emplois du tableau des effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 32 01 01 01 (au siège et dans les bureaux de représentation de la Commission) || 34 || 39 || 45 || 45 || 45 || 46 || 46 XX 01 01 02 (en délégation) || || || || || || || XX 01 05 01 (recherche indirecte) || || || || || || || 10 01 05 01 (recherche directe) || || || || || || || Personnel externe (en équivalent temps plein: ETP)[89] 32 01 02 01 (AC, END et INT de l'enveloppe globale) || 17 || 20 || 22 || 25 || 25 || 26 || 26 XX 01 02 02 (AC, AL, END, INT et JED dans les délégations) || || || || || || || XX 01 04 yy[90] || - au siège[91] || || || || || || || - en délégation || || || || || || || XX 01 05 02 (AC, END et INT sur recherche indirecte) || || || || || || || 10 01 05 02 (AC, END et INT sur recherche directe) || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || TOTAL ENER || 51 || 59 || 67 || 70 || 70 || 72 || 72 XX est le domaine politique ou titre concerné. Les besoins en ressources
humaines seront couverts par les effectifs de la DG déjà affectés à la gestion
de l'action et/ou redéployés en interne au sein de la DG, complétés le cas
échéant par toute dotation additionnelle qui pourrait être allouée à la DG
gestionnaire dans le cadre de la procédure d'allocation annuelle et à la
lumière des contraintes budgétaires existantes. Les montants et les imputations
seront ajustés en fonction des résultats du processus d'externalisation
envisagé. Description des tâches à
effectuer: Fonctionnaires et agents temporaires || - Soutien aux enceintes régionales et thématiques pour le recensement de projets d'intérêt commun - Processus de sélection - Gestion des appels à propositions annuels et sélection des projets pouvant bénéficier d'un concours financier de l'UE - Gestion financière et de projet - Évaluations Personnel externe || - Soutien aux enceintes régionales et thématiques pour le recensement de projets d'intérêt commun - Processus de sélection - Gestion des appels à propositions annuels et sélection des projets pouvant bénéficier d'un concours financier de l'UE - Gestion financière et de projet - Évaluations Estimation à exprimer en équivalent temps plein DG INFSO || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 Emplois du tableau des effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 09 01 01 01 (au siège et dans les bureaux de représentation de la Commission) || 83 || 93 || 108 || 114 || 121 || 127 || 129 XX 01 01 02 (en délégation) || || || || || || || XX 01 05 01 (recherche indirecte) || || || || || || || 10 01 05 01 (recherche directe) || || || || || || || Personnel externe (en équivalent temps plein: ETP)[92] 09 01 02 01 (AC, END et INT de l'enveloppe globale) || 9 || 10 || 12 || 13 || 14 || 14 || 14 XX 01 02 02 (AC, AL, END, INT et JED dans les délégations) || || || || || || || XX 01 04 yy[93] || - au siège[94] || || || || || || || - en délégation || || || || || || || XX 01 05 02 (AC, END et INT sur recherche indirecte) || || || || || || || 10 01 05 02 (AC, END et INT sur recherche directe) || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || TOTAL || 92 || 103 || 120 || 127 || 135 || 141 || 143 XX est le domaine politique ou titre concerné. Les besoins en ressources
humaines seront couverts par les effectifs de la DG déjà affectés à la gestion
de l'action et/ou redéployés en interne au sein de la DG, complétés le cas
échéant par toute dotation additionnelle qui pourrait être allouée à la DG
gestionnaire dans le cadre de la procédure d'allocation annuelle et à la
lumière des contraintes budgétaires existantes. Les montants et les imputations
seront ajustés en fonction des résultats du processus d'externalisation
envisagé. Description des tâches à
effectuer: Fonctionnaires et agents temporaires || Coordination des politiques et stratégies, gestion de programme, de projet et des subventions Personnel externe || Gestion des projets et subventions Total des besoins estimés en ressources humaines || 183 || 205 || 233 || 246 || 256 || 264 || 266
3.2.4.
Compatibilité avec le cadre financier pluriannuel 2014-2020
·
X La proposition/l'initiative est compatible avec le cadre
financier pluriannuel 2014-2020. ·
¨ La
proposition/l'initiative nécessite une reprogrammation de la rubrique concernée
du cadre financier pluriannuel. Expliquez la reprogrammation requise, en précisant les
lignes budgétaires concernées et les montants correspondants. n.a. ·
¨ La
proposition/l'initiative nécessite le recours à l'instrument de flexibilité ou
la révision du cadre financier pluriannuel[95]. Expliquez le besoin, en précisant les rubriques et
lignes budgétaires concernées et les montants correspondants. n.a.
3.2.5.
Participation de tiers au financement
·
X La proposition/l'initiative ne prévoit pas de cofinancement
par des tierces parties. ·
La proposition/l'initiative prévoit un cofinancement estimé
ci-après: Crédits en millions d'euros (à la 3e décimale) || Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || Insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'incidence (cf. point 1.6) || Total Préciser l'organisme de cofinancement || || || || || || || || TOTAL des crédits cofinancés || || || || || || || ||
3.3.
Incidence estimée sur les recettes
·
¨ La
proposition/l'initiative est sans incidence financière sur les recettes. ·
X La proposition/l'initiative a une incidence financière
décrite ci-après: –
¨ sur les ressources
propres –
X sur les recettes diverses En millions d'euros (à la 3e décimale) Ligne budgétaire de recette: || Montants inscrits pour l'exercice en cours || Impact de la proposition/l'initiative[96] Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || Insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'incidence (cf. point 1.6) Article …………. || || || || || || || || Pour les recettes diverses qui
seront «affectées», préciser la(les) ligne(s) budgétaire(s) de dépense
concernée(s). à déterminer
(les recettes générées par les instruments financiers seront réutilisées
pendant la durée du programme, et finalement encaissées à titre de recettes,
ainsi que le montant principal à la fin du programme.) Préciser la méthode de calcul de
l'effet sur les recettes. ANNEXE 1
à la FICHE FINANCIÈRE LÉGISLATIVE Titre
de la proposition/de l'initiative: Règlement du Parlement européen et du Conseil établissant le
mécanisme pour l'interconnexion en Europe
MOVE…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.
NOMBRE et COÛT des RESSOURCES HUMAINES ESTIMÉES NÉCESSAIRES 2.
COÛT des AUTRES DÉPENSES de NATURE ADMINISTRATIVE 3.
MÉTHODES de CALCUL utilisées
pour l'estimation des COÛTS 3.1.
Pour les ressources humaines 3.2.
Pour les autres dépenses de nature administrative La présente annexe accompagne la fiche financière
législative lors du lancement de la consultation interservices. Les tableaux de données servent à alimenter les
tableaux contenus dans la fiche financière législative. Ils
restent un document strictement interne à la Commission. 1.
Nombre et coût des ressources humaines estimées nécessaires ¨ La proposition/l'initiative
n'engendre pas l'utilisation de ressources humaines X La proposition/l'initiative
engendre l'utilisation de ressources humaines, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || TOTAL ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 06 01 01 01 (au siège et dans les Bureaux de représentation de la Commission) || AD || 26 || 3302 || 28 || 3556 || 29 || 3683 || 31 || 3937 || 32 || 4064 || || AST || || || || || || || || || || || || XX 01 01 02 (en délégation) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[97] 06 01 02 01 (l'enveloppe globale) || AC || 14 || 896 || 15 || 960 || 17 || 1088 || 18 || 1152 || 19 || 1216 || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 02 02 (en délégation) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total - RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || 40 || 4198 || 43 || 4516 || 46 || 4771 || 49 || 5089 || 51 || 5280 || || 34,414 XX est le domaine politique ou titre concerné Année 2019: ETP: 51 crédits: 5,280 Année 2020: ETP: 51 crédits: 5,280 En millions d'euros (à la 3e décimale) Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'impact || TOTAL ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) XX 01 05 01 (Recherche indirecte) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || 10 01 05 01 (Recherche directe) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[98] XX 01 04 yy Sous-plafond de personnel externe financé sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA») || - au siège || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || - en délégation || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 05 01 (Recherche indirecte) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || 10 01 05 02 (Recherche directe) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total – Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || || || || || || TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || || || || || || Les besoins en ressources
humaines seront couverts par les effectifs de la DG déjà affectés à la gestion
de l’action et/ou redéployés en interne au sein de la DG, complétés le cas
échéant par toute dotation additionnelle qui pourrait être allouée à la DG
gestionnaire dans le cadre de la procédure d’allocation annuelle et à la
lumière des contraintes budgétaires existantes. Les montants et les imputations
seront ajustés en fonction des résultats du processus d'externalisation
envisagé. 2.
Coût des autres dépenses de nature administrative ¨ La
proposition/l'initiative n’engendre pas l’utilisation de crédits de nature
administrative X La proposition/l'initiative engendre l'utilisation
de crédits de nature administrative, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Au siège: || || || || || || || || 06 01 02 11 01 - Missions et représentation || 0,2 || 0,21 || 0,22 || 0,23 || 0,24 || 0,25 || 0,26 || 1,61 06 01 02 11 02 - Conférences et réunions || 0,5 || 0,5 || 0,5 || 0,5 || 0,5 || 0,5 || 0,5 || 3,5 XX 01 02 11 03 – Réunions de comités[99] || || || || || || || || 06 01 02 11 04 - Études et consultations || 0,4 || 0,4 || 0,4 || 0,5 || 0,5 || 0,5 || 0,5 || 3,2 XX 01 02 11 05 – Systèmes d'information et de gestion || || || || || || || || XX 01 02 11 06 — Perfectionnement professionnel || || || || || || || || XX 01 03 01 03 – Équipement et mobilier || || || || || || || || XX 01 03 01 04 – Services et autres dépenses de fonctionnement || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || En délégation: || || || || || || || || XX 01 02 12 01 – Frais de mission, de conférence et de représentation || || || || || || || || XX 01 02 12 02 – Perfectionnement professionnel des fonctionnaires || || || || || || || || XX 01 03 02 01 – Frais d'acquisition et de location et frais connexes || || || || || || || || XX 01 03 02 02 - Équipement, mobilier, fournitures et prestations de services || || || || || || || || Sous-total RUBRIQUE 5 (*) du cadre financier pluriannuel || 1,1 || 1,11 || 1,12 || 1,23 || 1,24 || 1,25 || 1,26 || 8,31 XX est le domaine politique ou titre concerné En millions d'euros (à la 3e décimale) || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || 06 01 04 31 – dépenses d'assistance technique et administrative hors personnel externe, sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA») || 12,7 || 17,5 || 17,8 || 18,2 || 18,5 || 18,8 || 19,1 || 122,6 - au siège || || || || || || || || - en délégation || || || || || || || || XX 01 05 03 – autres dépenses de gestion pour la recherche indirecte || || || || || || || || 10 01 05 03 – autres dépenses de gestion pour la recherche directe || || || || || || || || Autre ligne budgétaire 13 01 04 XX || 5,1 || 5,4 || 5,6 || 5,9 || 6,2 || 6,6 || 6,7 || 41,4 Sous-total hors RUBRIQUE 5 (*) du cadre financier pluriannuel || 12,7 || 17,5 || 17,8 || 18,2 || 18,5 || 18,8 || 19,1 || 122,6 Sous-total hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 17,8 || 22,9 || 23,4 || 24,1 || 24,7 || 25,4 || 25,8 || 164,1 XX est le domaine politique ou titre concerné TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 (*) du cadre financier pluriannuel || 13,8 || 18,61 || 18,92 || 19,43 || 19,74 || 20,05 || 20,36 || 130,91 TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 18,9 || 24,01 || 24,52 || 25,33 || 25,94 || 26,65 || 27,06 || 172,41 (*) à
l'exclusion du Fonds de cohésion Les besoins en crédits de nature administrative seront
couverts par les crédits déjà affectés à la gestion de l'action et/ou
réaffectés, complétés le cas échéant par toute dotation additionnelle qui
pourrait être allouée à la DG gestionnaire dans le cadre de la procédure
d'allocation annuelle et à la lumière des contraintes budgétaires existantes. 3.
Méthodes de calcul utilisées pour l'estimation des coûts 3.1.
Pour les ressources humaines Détailler par catégorie de personnel la méthode de
calcul utilisée (hypothèses, coûts moyens,…) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Rappel: Les coûts moyens par catégorie de personnel au Siège sont disponibles sur BudgWeb, à l'adresse suivante: http://www.cc.cec/budg/pre/legalbasis/pre-040-020_preparation_fr.html#forms Pour les fonctionnaires et agents temporaires Les hypothèses relatives aux coûts de personnel sont basées sur les besoins actuels et sur une estimation réaliste des besoins pour les années à venir. Pour le personnel externe Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Pour les fonctionnaires et agents temporaires Pour le personnel externe 3.2.
Pour les autres dépenses de nature administrative Détailler par ligne budgétaire la méthode de calcul
utilisée: hypothèses sous-jacentes (par ex.: nombre de réunions par an, coûts moyens,
etc.) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Les calculs sont fondés sur une extrapolation de la situation actuelle en ce qui concerne les frais de mission (personnel et coordinateurs européens), de réunion et de conférence (par exemple, le comité sur les orientations du RTE-T, la conférence annuelle du RTE-T et la nécessité de réaliser différentes études). Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Les calculs sont fondés sur une extrapolation des coûts actuels de l'AE RTE-T. Ils incluent les dépenses relatives à l'équipement informatique (système TENtec) d'un montant annuel de 300 000 EUR. TENtec est le système d'information actuellement utilisé par la DG MOVE pour le programme RTE-T. Il s'agit d'un système entièrement adapté aux besoins du programme et aligné sur les procédures de la Commission européenne. Il permet de stocker et de gérer des données techniques, financières et historiques pour l'analyse, la gestion et le processus de décision politique concernant les programmes du RTE-T. Il permet de gérer les flux de travaux nécessaires à la publication de décisions de la Commission, le cycle de sélection de nouveaux projets, y compris la soumission et la réception des propositions, et les interfaces en ligne requises. Il offre également un soutien à l'AE RTE-T en ce qui concerne sa mission de mise en œuvre du programme (réception des propositions, évaluation et négociation, et suivi). Le système étant de plus en plus axé sur l'élaboration des politiques et le contrôle, il ne peut pas être externalisé conformément à la législation de la Commission. Par exemple, les données techniques et géographiques pour les nouvelles orientations du RTE-T ont été collectées par le système directement auprès des ministères des transports. Le sous-système intégré du SIG a ensuite généré les cartes prêtes à être incluses dans les orientations. Il s'agit là d'un outil efficace qui a déjà été mis au point pour un usage interne et dont l'accès est ouvert aux ministères nationaux pour la collecte et le partage de données. Ce système est également utilisé par les responsables de la DG REGIO et de la DG ENV, ainsi que par la direction A dans le cadre de la politique européenne de voisinage. En tant que système pleinement opérationnel, il peut facilement répondre aux besoins de la DG MOVE à la suite de l'adoption du MIE. Il permet de réaliser des économies d'échelle dans la mesure où il ne faut aucun contractant externe pour couvrir les tâches liées aux prescriptions en matière de données, à la planification et à la présentation de rapports. En outre, le système peut être adapté pour couvrir des besoins supplémentaires découlant de l'établissement du MIE. Ce système s'inscrit dans le droit fil de l'approche prônée par le Secrétariat général qui vise à réduire le nombre de progiciels utilisés au sein de la Commission. Les montants inscrits au budget sont nécessaires pour la maintenance et le développement de cet outil, ainsi que pour l'acquisition de nouveau matériel informatique. La DG ENER n'envisage pas d'utiliser le système d'information TENtec. Un outil informatique distinct sera déployé pour répondre aux besoins de la DG ENER. ANNEXE 2
à la FICHE FINANCIÈRE LÉGISLATIVE Titre
de la proposition/de l'initiative: Règlement du Parlement européen et du Conseil établissant le
mécanisme pour l'interconnexion en Europe ENER……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.
NOMBRE et COÛT des RESSOURCES HUMAINES ESTIMÉES NÉCESSAIRES 2.
COÛT des AUTRES DÉPENSES de NATURE ADMINISTRATIVE 3.
MÉTHODES de CALCUL utilisées
pour l'estimation des COÛTS 3.1.
Pour les ressources humaines 3.2.
Pour les autres dépenses de nature administrative La présente annexe accompagne la fiche financière
législative lors du lancement de la consultation interservices. Les tableaux de données servent à alimenter les
tableaux contenus dans la fiche financière législative. Ils restent un document strictement interne à la
Commission. 1.
Nombre et coût des ressources humaines estimées nécessaires ¨ La proposition/l'initiative
n'engendre pas l'utilisation de ressources humaines X La proposition/l'initiative
engendre l'utilisation de ressources humaines, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 32 01 01 01 (au siège et dans les Bureaux de représentation de la Commission) || AD || 34 || 4,318 || 39 || 4,953 || 45 || 5,715 || 45 || 5,715 || 45 || 5,715 || 46 || 5,842 AST || || || || || || || || || || || || XX 01 01 02 (en délégation) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[100] 32 01 02 01 (l'enveloppe globale) || AC || 17 || 1,088 || 20 || 1,280 || 22 || 1,408 || 25 || 1,600 || 25 || 1,600 || 26 || 1,664 INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 02 02 (en délégation) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total - RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || 51 || 5,406 || 59 || 6,233 || 67 || 7,123 || 70 || 7,315 || 70 || 7,315 || 72 || 7,506 XX est le domaine politique ou titre concerné RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année 2020 || Total || || || || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 32 01 01 01 (au siège et dans les Bureaux de représentation de la Commission) || AD || 46 || 5,842 || 300 || 38,10 || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || XX 01 01 02 (en délégation) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[101] 32 01 02 01 (l'enveloppe globale) || AC || 26 || 1,664 || 161 || 10,304 || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 02 02 (en délégation) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total - RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || 72 || 7,506 || 461 || 48,404 || || || || || || || || En millions d'euros (à la 3e décimale) Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'impact || TOTAL ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) XX 01 05 01 (Recherche indirecte) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || 10 01 05 01 (Recherche directe) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[102] XX 01 04 yy Sous-plafond de personnel externe financé sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA») || - au siège || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || - en délégation || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 05 01 (Recherche indirecte) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || 10 01 05 02 (Recherche directe) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total – Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || || || || || 0 || 0 || || Année N 2014 || Année N+1 2015 || Année N+2 2016 || Année N+3 2017 || Année N+4 2018 || Année N+5 2019 TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || 51 || 5,406 || 59 || 6,233 || 67 || 7,123 || 70 || 7,315 || 70 || 7,315 || 72 || 7,506 || || Année N+6 2020 || Total || || || || || || || || TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || 72 || 7,506 || 461 || 48,404 || || || || || || || || Les besoins en ressources
humaines seront couverts par les effectifs de la DG déjà affectés à la gestion
de l’action et/ou redéployés en interne au sein de la DG, complétés le cas
échéant par toute dotation additionnelle qui pourrait être allouée à la DG
gestionnaire dans le cadre de la procédure d’allocation annuelle et à la
lumière des contraintes budgétaires existantes. Les montants et les imputations
seront ajustés en fonction des résultats du processus d'externalisation
envisagé. 2.
Coût des autres dépenses de nature administrative ¨ La
proposition/l'initiative n’engendre pas l’utilisation de crédits de nature
administrative X La proposition/l'initiative engendre l'utilisation
de crédits de nature administrative, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) || Année N 2014 || Année N+1 2015 || Année N+2 2016 || Année N+3 2017 || Année N+4 2018 || Année N+5 2019 || Année N+6 2020 || TOTAL RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Au siège: || || || || || || || || 32 01 02 11 01 - Missions et représentation || 0,144 || 0,144 || 0,144 || 0,144 || 0,144 || 0,144 || 0,144 || 1,008 XX 01 02 11 02 - Conférences et réunions || || || || || || || || 32 01 02 11 03 – Réunions de comités[103] || 0,027 || 0,027 || 0,027 || 0,027 || 0,027 || 0,027 || 0,027 || 0,189 XX 01 02 11 04 - Études et consultations || || || || 0,3 || || || 0,3 || XX 01 02 11 05 – Systèmes d'information et de gestion || || || || || || || || XX 01 02 11 06 — Perfectionnement professionnel || || || || || || || || XX 01 03 01 03 – Équipement et mobilier || || || || || || || || XX 01 03 01 04 – Services et autres dépenses de fonctionnement || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || En délégation: || || || || || || || || XX 01 02 12 01 – Frais de mission, de conférence et de représentation || || || || || || || || XX 01 02 12 02 – Perfectionnement professionnel des fonctionnaires || || || || || || || || XX 01 03 02 01 – Frais d'acquisition et de location et frais connexes || || || || || || || || XX 01 03 02 02 - Équipement, mobilier, fournitures et prestations de services || || || || || || || || Sous-total - RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 0,171 || 0,171 || 0,171 || 0,471 || 0,171 || 0,171 || 0,471 || 1,797 XX est le domaine politique ou titre concerné En millions d'euros (à la 3e décimale) || Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || Année N+4 || Année N+5 || Année N+6 || TOTAL Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || 32 01 04 XX – dépenses d'assistance technique et administrative hors personnel externe, sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA») (*) || 3,478 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 15,346 || || || || || || || || - au siège || || || || || || || || - en délégation || || || || || || || || XX 01 05 03 – autres dépenses de gestion pour la recherche indirecte || || || || || || || || 10 01 05 03 – autres dépenses de gestion pour la recherche directe || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || Sous-total hors RUBRIQUE 5 (*) du cadre financier pluriannuel || 3,478 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 1,978 || 15,346 XX est le domaine politique ou titre concerné TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 (*) du cadre financier pluriannuel || 3,649 || 2,149 || 2,149 || 2,449 || 2,149 || 2,149 || 2,449 || 17,143 (*) Ces crédits comprennent les
dépenses des coordinateurs de l'UE. De plus, sous réserve d'une nouvelle
décision, il pourrait être fait appel à l'ACRE pour l'exécution de tâches
définies dans les dispositions du règlement sur les orientations pour les
infrastructures énergétiques transeuropéennes. Les
besoins en crédits de nature administrative seront couverts par les crédits
déjà affectés à la gestion de l'action et/ou réaffectés, complétés le cas
échéant par toute dotation additionnelle qui pourrait être allouée à la DG
gestionnaire dans le cadre de la procédure d'allocation annuelle et à la
lumière des contraintes budgétaires existantes. 3.
Méthodes de calcul utilisées pour l'estimation des coûts 3.1.
Pour les ressources humaines Détailler par catégorie de personnel la méthode de
calcul utilisée (hypothèses, coûts moyens,…) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Rappel: Les coûts moyens par catégorie de personnel au Siège sont disponibles sur BudgWeb, à l'adresse suivante: http://www.cc.cec/budg/pre/legalbasis/pre-040-020_preparation_fr.html#forms Pour les fonctionnaires et agents temporaires Les calculs pour le personnel ont été fondés sur l'expérience et les données disponibles issues de a) la gestion du plan européen pour la relance économique; b) la gestion et le suivi des groupes thématiques et régionaux établis; c) les activités antérieures des coordinateurs européens. a) Le programme PEER sur l'électricité et le gaz, doté d'un budget global de 2,3 milliards d'EUR, a été géré par 15 ETP par an, sur une période de 3-4 ans. Dans le nouveau cadre, le budget affecté chaque année sera compris entre 1 et 2 milliards d'EUR; une moyenne de 8 chefs de projet a été estimée nécessaire chaque année, chacun d’entre eux étant employé pour une période de trois ans (= durée moyenne des projets), et en supposant que sur la période concernée, les synergies entre les projets et l'expérience du personnel puissent être exploitées. En outre, 2 ETP sont calculés par an pour la gestion financière et la fourniture de conseils juridiques. À partir de 2021, des effectifs seront nécessaires pour gérer les projets restants jusqu'à la fin de 2023. b) L'expérience a montré que, pour chaque groupe régional ou thématique établi, 3 personnes au moins sont nécessaires pour une gestion efficace. Si l'on estime à 11 le nombre de forums, 33 ETP sont nécessaires chaque année. 3 ETP supplémentaires sont nécessaires pour la formulation de politiques et le soutien horizontal, ce qui porte le total à 36 ETP. c) 10 coordinateurs européens devraient travailler sur une période de 3,5 années pour chaque projet. Chaque coordinateur sera épaulé par 1 ETP du personnel de la Commission, soit l’équivalent de 5 ETP par coordinateur de l'UE par an. [Les coordinateurs (2 500 EUR en indemnité mensuelle) et leurs frais administratifs sont inclus dans les dépenses de nature administrative hors rubrique 5]. Les coûts moyens par catégorie de personnel ont été estimés d'après le site BudgWeb, et une moyenne de 1/3 d'agents contractuels à 2/3 de fonctionnaires est appliquée. Pour le personnel externe Voir les explications ci-dessus. Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Pour les fonctionnaires et agents temporaires Pour le personnel externe 3.2.
Pour les autres dépenses de nature administrative Détailler par ligne budgétaire la méthode de calcul
utilisée: hypothèses sous-jacentes (par ex.: nombre de réunions par an, coûts moyens,
etc.) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Missions*: 3 x par an pour des visites sur place d'environ 150 projets/décisions x 2 personnes pendant sept ans + 4 réunions de groupes régionaux/thématiques en dehors de Bruxelles x 4 personnes par an = (3*2*150+4*4*7)* 1000 EUR = 1.012.000 EUR/7 ans ≈ 144.000 EUR par an. Comités: Le représentant de chaque État membre pour l'énergie, 1 participation au comité par an: 27x1000 EUR = 27.000 EUR par an Études: Une étude de suivi pour l'évaluation à mi-parcours et une étude de suivi pour l'évaluation finale à 300.000 EUR chacune: 2*300.000=600.000 EUR * Coûts par mission par personne estimés à 1000 EUR en classe économique et à 2000 EUR en classe affaires Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Systèmes d'information et de gestion: On estime que des services dans le domaine des systèmes d'information géographique seront nécessaires; leurs coûts sont estimés à 500.000 EUR par an en cas d'externalisation. Ces tâches pourraient éventuellement être effectuées par du personnel interne. On s'attend par ailleurs à ce que des services informatiques pour les programmes de gestion de projet soient nécessaires: leur coût est estimé à 300.000 EUR par an. La DG ENER ne peut pas utiliser le même système d'information que la DG MOVE étant donné que la gestion des subventions en faveur de projets dans le domaine de l'énergie implique certaines exigences différentes de celles fixées pour les projets dans le domaine des transports. Par exemple, contrairement au domaine des transports, les bénéficiaires ne sont pas des entités publiques mais des entités privées, ce qui signifie que les risques sont différents et qu'ils requièrent d'autres outils de gestion. Pour gérer le nouveau programme RTE-E, la DG ENER utilisera les données du SIG provenant de sources existantes: la Commission, le REGRT pour l'électricité, le REGRT pour le gaz, ainsi que les promoteurs de projets. Néanmoins, un budget sera toujours nécessaire pour pouvoir mener à bien les exercices d'intégration de données nécessaires à la planification complète du réseau. Tâches liées à la prise de décision concernant la répartition des coûts des projets/les analyses coûts-bénéfices: Sous réserve d'une décision ultérieure, certaines tâches liées à la prise de décision concernant la répartition des coûts des projets et les contributions aux analyses coûts-bénéfices peuvent être réalisées par l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACRE) ou par les REGRT suivant les règles applicables. Missions: - pour l'adoption d'une liste régionale: 4 réunions à Bruxelles avec la Commission et les REGRT par an x 2 personnes = 4*2*1000 EUR = 8000 EUR par an - pour la participation aux forums régionaux: 2 réunions par an par forum régional (dont le nombre est estimé à 8) x 2 personnes = 2*2*8x1000 EUR = 32000 EUR par an Total pour les missions par an: 8.000 EUR + 32.000 EUR = 40.000 EUR par an Études: Développement d'un modèle de réseau pour l'imputation des coûts = 1,5 million d'EUR en 2014 Coûts pour les coordinateurs de l'UE 10 coordinateurs européens devraient travailler sur une période de 3,5 ans pour chaque projet, ce qui équivaut à 5 coordinateurs actifs par an, avec un traitement mensuel de 2500 EUR. 5* 2500 EUR*12 = 150.000 EUR par an. Missions Missions pour coordinateur et assistant: 2 missions par mois, classe affaire = 2*2*12*2000=96.000 EUR * 5 coordinateurs = 480.000 EUR par an Total: 150.000 EUR + 480.000 EUR = 630.000 EUR par an ANNEXE 3
à la FICHE FINANCIÈRE LÉGISLATIVE Titre
de la proposition/de l'initiative: Règlement du Parlement européen et du Conseil établissant le
mécanisme pour l'interconnexion en Europe
INFSO……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.
NOMBRE et COÛT des RESSOURCES HUMAINES ESTIMÉES NÉCESSAIRES 2.
COÛT des AUTRES DÉPENSES de NATURE ADMINISTRATIVE 3.
MÉTHODES de CALCUL utilisées
pour l'estimation des COÛTS 3.1.
Pour les ressources humaines 3.2.
Pour les autres dépenses de nature administrative La présente annexe accompagne la fiche financière
législative lors du lancement de la consultation interservices. Les tableaux de données servent à alimenter les
tableaux contenus dans la fiche financière législative. Ils restent un document strictement interne à la
Commission. 1.
Nombre et coût des ressources humaines estimées nécessaires ¨ La proposition/l'initiative
n'engendre pas l'utilisation de ressources humaines X La proposition/l'initiative
engendre l'utilisation de ressources humaines, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 09 01 01 01 (au siège et dans les Bureaux de représentation de la Commission) || AD || 55 || 6,985 || 62 || 7,874 || 72 || 9,144 || 76 || 9,652 || 81 || 10,287 || 85 || 10,795 AST || 28 || 3,556 || 31 || 3,937 || 36 || 4,572 || 38 || 4,826 || 40 || 5,080 || 42 || 5,334 XX 01 01 02 (en délégation) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[104] 09 01 02 01 (l'enveloppe globale) || AC || 9 || 0,576 || 10 || 0,640 || 12 || 0,768 || 13 || 0,832 || 14 || 0,896 || 14 || 0,896 INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 02 02 (en délégation) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total - RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || 92 || 11,117 || 103 || 12,451 || 120 || 14,484 || 127 || 15,310 || 135 || 16,263 || 141 || 17,025 RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année 2020 || TOTAL || || || || ETP || Crédits || ETP || Crédits || || || || || || || || Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) 09 01 01 01 (au siège et dans les Bureaux de représentation de la Commission) || AD || 86 || 10,922 || 517 || 65,617 || || || || || || || || AST || 43 || 5,461 || 258 || 32,808 || || || || || || || || XX 01 01 02 (en délégation) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[105] 09 01 02 01 (l'enveloppe globale) || AC || 14 || 0,896 || 86 || 5,504 || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 02 02 (en délégation) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total - RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || 143 || 17,279 || 861 || 103,929 || || || || || || || || En millions d'euros (à la 3e décimale) Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'impact || TOTAL ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits || ETP || Crédits Emplois du Tableau des Effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) XX 01 05 01 (Recherche indirecte) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || 10 01 05 01 (Recherche directe) || AD || || || || || || || || || || || || AST || || || || || || || || || || || || Personnel externe[106] XX 01 04 yy Sous-plafond de personnel externe financé sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA») || - au siège || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || - en délégation || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || JED || || || || || || || || || || || || AL || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || XX 01 05 01 (Recherche indirecte) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || 10 01 05 02 (Recherche directe) || AC || || || || || || || || || || || || INT || || || || || || || || || || || || END || || || || || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || || || || || || Sous-total – Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || || || || || || TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || || || || || || Les besoins en ressources humaines seront couverts par les
effectifs de la DG déjà affectés à la gestion de l’action et/ou redéployés en
interne au sein de la DG, complétés le cas échéant par toute dotation
additionnelle qui pourrait être allouée à la DG gestionnaire dans le cadre de
la procédure d’allocation annuelle et à la lumière des contraintes budgétaires
existantes. Les montants et les imputations seront ajustés en fonction des
résultats du processus d'externalisation envisagé. 2.
Coût des autres dépenses de nature administrative ¨ La
proposition/l'initiative n’engendre pas l’utilisation de crédits de nature
administrative X La proposition/l'initiative engendre l'utilisation
de crédits de nature administrative, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Au siège: || || || || || || || || 09 01 02 11 01 - Missions et représentation || 0,050 || 0,055 || 0,060 || 0,060 || 0,065 || 0,070 || 0,070 || 0,430 09 01 02 11 02 - Conférences et réunions || 0,100 || 0,100 || 0,100 || 0,110 || 0,110 || 0,110 || 0,120 || 0,750 09 01 02 11 03 – Réunions de comités[107] || 0,050 || 0,055 || 0,060 || 0,060 || 0,065 || 0,070 || 0,070 || 0,430 09 01 02 11 04 - Études et consultations || || || || || || || || 09 01 02 11 05 – Systèmes d'information et de gestion || || || || || || || || 09 01 02 11 06 — Perfectionnement professionnel || || || || || || || || XX 01 03 01 03 – Équipement et mobilier || || || || || || || || XX 01 03 01 04 – Services et autres dépenses de fonctionnement || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || En délégation: || || || || || || || || XX 01 02 12 01 – Frais de mission, de conférence et de représentation || || || || || || || || XX 01 02 12 02 – Perfectionnement professionnel des fonctionnaires || || || || || || || || XX 01 03 02 01 – Frais d'acquisition et de location et frais connexes || || || || || || || || XX 01 03 02 02 - Équipement, mobilier, fournitures et prestations de services || || || || || || || || Sous-total - RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 0,200 || 0,210 || 0,220 || 0,230 || 0,240 || 0,250 || 0,260 || 1,610 En millions d'euros (à la 3e décimale) || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || 09 01 04 yy – dépenses d'assistance technique et administrative hors personnel externe, sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA») || || || || || || || || - au siège || 2,000 || 2,200 || 2,400 || 2,600 || 2,800 || 3,000 || 3,000 || 18,000 - en délégation || || || || || || || || XX 01 05 03 – autres dépenses de gestion pour la recherche indirecte || || || || || || || || 10 01 05 03 – autres dépenses de gestion pour la recherche directe || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || Sous-total hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 2,000 || 2,200 || 2,400 || 2,600 || 2,800 || 3,000 || 3,000 || 18,000 XX est le domaine politique ou titre concerné TOTAL RUBRIQUE 5 et hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 2,200 || 2,410 || 2,620 || 2,830 || 3,040 || 3,250 || 3,260 || 19,610 Les besoins en crédits de nature administrative seront
couverts par les crédits déjà affectés à la gestion de l'action et/ou
réaffectés, complétés le cas échéant par toute dotation additionnelle qui
pourrait être allouée à la DG gestionnaire dans le cadre de la procédure
d'allocation annuelle et à la lumière des contraintes budgétaires existantes. 3.
Méthodes de calcul utilisées pour l'estimation des coûts 3.1.
Pour les ressources humaines Détailler par catégorie de personnel la méthode de
calcul utilisée (hypothèses, coûts moyens,…) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Rappel: Les coûts moyens par catégorie de personnel au Siège sont disponibles sur BudgWeb, à l'adresse suivante: http://www.cc.cec/budg/pre/legalbasis/pre-040-020_preparation_fr.html#forms Pour les fonctionnaires et agents temporaires Les chiffres sont basés sur des prévisions des besoins en personnel, elles-mêmes basées sur une longue expérience en matière de mise en œuvre de programmes tels que les programmes-cadres et le CIP. Les chiffres correspondent aussi à un exercice de classement interne récemment réalisé à la DG INFSO: de façon empirique, on estime que 1,5 personne gère 40 millions d'EUR sous forme de subventions, sur trois années. Vient s'ajouter à cela le personnel pour la politique/stratégie, le soutien horizontal et la gestion des instruments financiers en coopération avec des institutions financières comme la BEI. Pour le personnel externe Les besoins en personnel INFSO sont calculés en supposant un taux de 90% de postes inscrits au tableau des effectifs et de 10 % pour le personnel externe. Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Pour les fonctionnaires et agents temporaires Pour le personnel externe 3.2.
Pour les autres dépenses de nature administrative Détailler par ligne budgétaire la méthode de calcul
utilisée: hypothèses sous-jacentes (par ex.: nombre de réunions par an, coûts moyens,
etc.) RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Missions: Coût moyen de 650 EUR par mission, en supposant dans un premier temps 6,5 missions par mois, et une augmentation modérée progressive sur toute la période couverte par le programme. Comités: Estimation de trois réunions de comité par an avec 27 représentants nationaux à un coût moyen de 600 EUR par représentant, et une augmentation modérée progressive sur toute la période couverte par le programme. Réunions et conférences: Estimation initiale de 100 experts par an à un coût moyen de 600 EUR par expert, plus une somme forfaitaire pour des conférences ad hoc dans l'UE, et une augmentation modérée progressive sur toute la période couverte par le programme. Hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel Estimation de 50 experts évaluateurs à un coût moyen de 4000 EUR par expert évaluateur au début du programme, coût qui sera augmenté progressivement sur toute la période couverte par le programme en fonction de l'augmentation du budget opérationnel. [1] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions «Un budget pour la stratégie Europe 2020»,
COM(2011) 500 final du 29.6.2011. [2] 20 %
de réduction des émissions de gaz à effet de serre, 20 % d'énergies
renouvelables dans la consommation d'énergie finale de l'UE et une amélioration
de l'efficacité énergétique de 20 % d'ici à 2020. [3] «Une
nouvelle stratégie pour le marché unique au service de l'économie et de la
société européennes». Rapport au président de la Commission européenne José
Manuel Barroso présenté par Mario Monti, 9 mai 2010, p. 64-65. [4] Document
COM(2011) xxx relatif au lancement de la phase pilote pour l'initiative
relative aux emprunts obligataires pour le financement de projets dans le cadre
d'Europe 2020. [5] COM(2011) 500. [6] Communication
de la Commission relative au réexamen du budget de l'UE [COM(2010) 700],
communication de la Commission sur une réglementation intelligente [COM(2010) 543]
et communication de la Commission sur un budget pour la stratégie Europe 2020
[COM(2011) 500]. [7] COM(2010)
700, p. 5. [8] Voir
les rapports d'analyse d'impact des orientations révisées du RTE-T [SEC(2011)xxx],
des orientations révisées du RTE-E [SEC(2011)xxx], et des orientations des
e-TEN [SEC(2011)xxx]. [9] Tous
les chiffres sont exprimés en prix constants pour l'année 2011. Les
montants correspondants exprimés en prix courants figurent dans la fiche
financière législative. [10] COM(2011) 144. [11] JO
C du [x.x.xxxx], p. [x]. [12] JO
C du [x.x.xxxx], p. [x]. [13] JO
C du [x.x.xxxx], p. [x]. [14] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions «Une stratégie numérique pour
l'Europe», COM(2010) 245 final/2 du 26.8.2010. [15] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions «L'Acte pour le marché unique - Douze
leviers pour stimuler la croissance et renforcer la confiance - "Ensemble
pour une nouvelle croissance"», COM(2011) 206 final du 13.4.2011. [16] Résolution du Parlement
européen [2010/2211(INI)]. [17] «Feuille
de route pour un espace européen unique des transports», COM(2011) 144. [18] Résolution
du Parlement européen [2009/2096(INI)]. [19] Document
n° 10850/09 du Conseil. [20] JO
L du [x.x.xxxx], p. [x]. [21] http://ec.europa.eu/transport/infrastructure/ten-t-policy/review/doc/expert-groups/expert_group_5_final_report.pdf [22] En
prix de 2011. [23] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions «Priorités en matière
d'infrastructures énergétiques pour 2020 et au-delà - Schéma directeur pour un
réseau énergétique européen intégré», COM(2010) 677 final du 17.11.2010. [24] Document
n° 6950/11 du Conseil. [25] Document
EUCO 2/1/11. [26] JO
L du [x.x.xxxx], p. [x]. [27] COM(2010)
2020 final du 3.3.2010. [28] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions «Une stratégie numérique pour
l'Europe», COM(2010) 245 final/2 du 26.8.2010. [29] Conclusions du Conseil
européen sur une nouvelle stratégie européenne pour la croissance et l'emploi -
Achever et mettre en œuvre la stratégie Europe 2020 du 17 juin 2010. [30] Conclusions du Conseil sur
la stratégie numérique pour l'Europe, 3 017e réunion du Conseil
«Transports, télécommunications et énergie», Bruxelles, le 31 mai 2010. [31] JO
L du [x.x.xxxx], p. [x]. [32] COM(2011) XXX,
Un cadre pour la nouvelle génération d'instruments financiers. [33] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions, «Mobilisation des investissements
privés et publics en vue d'une relance de l'économie et d'une transformation
structurelle à long terme: développement des partenariats public-privé», COM(2009) 615
final. [34] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen, au Comité des régions et aux Parlements nationaux - «Le
réexamen du budget de l'UE», COM(2011) 700 final du 19.10.2010. [35] JO
L 162 du 22.6.2007, p. 1. [36] JO
L 55 du 28.2.2011, p. 13. [37] JO
L 228 du 23.9.1995, p. 1. [38] JO
L du [x.x.xxxx], p. [x]. [39] JO
L du [x.x.xxxx], p. [x]. [40] JO
L du [x.x.xxxx], p. [x]. [41] JO
L 108 du 24.4.2002, p. 33. [42] Si
les conditions le permettent, réduire jusqu'à 30 %. [43] Tous les chiffres sont exprimés en prix
constants pour l'année 2011. Les montants correspondants, exprimés en prix
courants, figurent dans la fiche financière législative. [44] Règlement (CE)
n° 680/2007 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2007
déterminant les règles générales pour l'octroi d'un concours financier
communautaire dans le domaine des réseaux transeuropéens de transport et
d'énergie (JO L 162 du 22.6.2007, p. 1). [45] COM(2011) 615
final. [46] JO
L 292 du 15.11.1996, p. 2. [47] Communication
de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et
social européen et au Comité des régions, «Un budget pour la stratégie
Europe 2020 – PARTIE II: fiches thématiques», COM(2011) 500
final du 29.6.2011, p. 7. [48] ABM:
Activity-Based Management (gestion par activités) – ABB: Activity-Based
Budgeting (établissement du budget par activités). [49] Tel(le)
que visé(e) à l'article 49, paragraphe 6, point a) ou b), du
règlement financier. [50] Roman
Friedrich, Karim Sabbagh, Bahjat El-Darwiche, and Milind Singh (2009): Digital
Highways. The Role of Government in 21st Century Infrastructure. Booz
& Company. [51] OCDE
(2010), OECD Information Technology Outlook 2010, Publication OCDE. Disponible
sur http://dx.doi.org/10.1787/it_outlook-2010-en Accès le 17 mai 2011 [52] Il
s'agit d'une prévision des investissements effectués indépendamment et sans
intervention du MIE. [53] Il
s'agit d'une prévision de ce qui peut être atteint à l'aide du MIE. [54] En
supposant qu'un investissement de 6,5 milliards EUR au titre du MIE
entraîne des investissements privés et (d'autres) investissements publics
multipliés par 7. [55] Établi
à partir du nombre de particuliers et d'entreprises utilisant des services
administratifs en ligne. [56] Les
services publics transfrontaliers ne peuvent pas encore être quantifiés car la
liste de ces services est toujours en cours d'élaboration par les États membres
(action n° 91 de la stratégie numérique, devant être achevée d'ici à la
fin de 2011). [57] Les
explications sur les modes de gestion ainsi que les références au règlement
financier sont disponibles sur le site BudgWeb: http://www.cc.cec/budg/man/budgmanag/budgmanag_fr.html [58] Tels
que visés à l'article 185 du règlement financier. [59] CD
= Crédits Dissociés / CND = Crédits Non Dissociés. [60] AELE:
Association Européenne de Libre-Échange. [61] Pays
candidats et, le cas échéant, pays candidats potentiels des Balkans
occidentaux. [62] CD
= Crédits Dissociés / CND = Crédits Non Dissociés. [63] AELE:
Association Européenne de Libre-Échange. [64] Pays
candidats et, le cas échéant, pays candidats potentiels des Balkans
occidentaux. [65] CD
= Crédits Dissociés / CND = Crédits Non Dissociés. [66] AELE:
Association Européenne de Libre-Échange. [67] Pays
candidats et, le cas échéant, pays candidats potentiels des Balkans
occidentaux. [68] CD
= Crédits Dissociés / CND = Crédits Non Dissociés. [69] AELE:
Association Européenne de Libre-Échange. [70] Pays
candidats et, le cas échéant, pays candidats potentiels des Balkans occidentaux. [71] L'année
N est l'année du début de la mise en œuvre de la proposition/de l'initiative. [72] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche indirecte,
recherche directe. [73] L'année
N est l'année du début de la mise en œuvre de la proposition/de l'initiative. [74] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche
indirecte, recherche directe. [75] L'année
N est l'année du début de la mise en œuvre de la proposition/de l'initiative. [76] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche
indirecte, recherche directe. [77] L'année
N est l'année du début de la mise en œuvre de la proposition/de l'initiative. [78] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche
indirecte, recherche directe. [79] L'année
N est l'année du début de la mise en œuvre de la proposition/de l'initiative. [80] L'année
N est l'année du début de la mise en œuvre de la proposition/de l'initiative. [81] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [82] Tel
que décrit dans la partie 1.4.2. «Objectif(s) spécifique(s)» [83] La
répartition définitive des ressources budgétaires dépensées entre instruments
financiers et subventions dépendra de l'adoption des instruments financiers par
le marché. [84] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche
indirecte, recherche directe. [85] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche
indirecte, recherche directe. [86] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche
indirecte, recherche directe. [87] AC
= Agent Contractuel; INT= intérimaire; JED= Jeune Expert en Délégation; AL =
Agent Local; END = Expert National Détaché. [88] Sous-plafond
de personnel externe sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA»). [89] AC
= Agent Contractuel; INT= intérimaire; JED= Jeune Expert en Délégation; AL =
Agent Local; END = Expert National Détaché. [90] Sous-plafond
de personnel externe sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA»). [91] Essentiellement
pour les Fonds structurels, le Fonds européen agricole pour le développement
rural (Feader) et le Fonds européen pour la pêche (FEP). [92] AC
= Agent Contractuel; INT= intérimaire; JED=Jeune Expert en Délégation; AL =
Agent Local; END = Expert National Détaché. [93] Sous-plafond
de personnel externe sur crédits opérationnels (anciennes lignes «BA»). [94] Essentiellement
pour les Fonds structurels, le Fonds européen agricole pour le développement
rural (Feader) et le Fonds européen pour la pêche (FEP). [95] Voir
points 19 et 24 de l'accord interinstitutionnel. [96] En
ce qui concerne les ressources propres traditionnelles (droits de douane,
cotisations sur le sucre), les montants indiqués doivent être des montants
nets, c'est-à-dire des montants bruts après déduction de 25 % de frais de perception. [97] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [98] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [99] Préciser
le type de comité ainsi que le groupe auquel il appartient. [100] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [101] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [102] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [103] Préciser
le type de comité ainsi que le groupe auquel il appartient. [104] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [105] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [106] AC
= agent contractuel; INT= intérimaire; JED= jeune expert en délégation; AL =
agent local; END = expert national détaché. [107] Préciser
le type de comité ainsi que le groupe auquel il appartient.