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Respect des obligations par les États du pavillon
La présente directive vise à ce que les États membres de l’Union Européenne assument avec plus d’efficacité et de cohérence leurs responsabilités en tant qu’États du pavillon. Elle tend, par ailleurs, à renforcer la sécurité maritime et à prévenir la pollution engendrée par les navires battant pavillon d’un État membre.
ACTE
Directive 2009/21/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 concernant le respect des obligations des États du pavillon.
SYNTHÈSE
La présente directive établit un cadre juridique afin d'améliorer la performance des États membres en tant qu’États de pavillon.
Champ d’application
La présente directive s’applique à l’administration * de l’État membre du pavillon battu par le navire *.
Autorisation d’exploitation des navires battant pavillon d’un État membre
Tout État membre doit vérifier, avant de délivrer une autorisation d’exploitation, qu’un navire autorisé à battre son pavillon est bien conforme aux règles et règlementations internationales en la matière. Il doit, en particulier, contrôler les antécédents du navire en matière de sécurité. Si nécessaire, l’État du pavillon précédent peut être consulté dans le cas où le navire devrait encore régler des anomalies ou des problèmes de sécurité. Dans ce cas l’État membre sollicité doit fournir rapidement les informations détaillées qui lui sont demandées.
Immobilisation d’un navire battant pavillon d’un Etat membre
Lorsqu’un navire battant pavillon de l’État membre concerné est immobilisé par l’État du port, l’administration est chargée de coordonner les procédures de mises en conformité de celui-ci avec les conventions de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) (EN).
Mesures d’accompagnement
Les États membres doivent doivent s'assurer que les informations suivantes sont disponibles et accessibles à tout moment:
Audit de l’État de pavillon
Les État membres doivent assurer que leurs administrations respectives sont soumises, selon une périodicité minimale de 7 ans, à un audit de l’Organisation maritime internationale (OMI). Les résultats de l’audit sont rendus publics dans le respect de la législation nationale en matière de confidentialité. Cette disposition reste d’application jusqu'à l’entrée en vigueur d’un système obligatoire de l’OMI.
Gestion de la qualité et évaluation interne
Les État membres devront avoir mis en place au plus tard le 17 juin 2012 un système de gestion de la qualité pour ce qui est de la partie opérationnelle des activités de leurs administrations liées à leur qualité d’État de pavillon.
Les État membres qui seraient sur la liste noire ou bien, pendant deux années consécutives, sur la liste grise, publiée dans le dernier rapport annuel du mémorandum de Paris, doivent remettre à la Commission un rapport sur leurs performances en tant qu’État de pavillon. Ce rapport doit parvenir à la Commission dans les 4 mois suivant la publication du rapport du mémorandum. Il doit contenir des informations sur les raisons de l’immobilisation des navires ou de leur inscription sur la liste noire ou grise.
Rapports
La Commission remettra tous les 5 ans, à partir du 17 juin 2012 au Parlement européen et au Conseil un rapport sur l’application de la présente directive.
Procédure de comité
Le comité pour la sécurité maritime et la prévention de la pollution des navires (COSS) assiste la Commission.
Contexte
La présente directive répond à la nécessité d’un transport maritime plus sûr et plus respectueux de l’environnement. Elle se fonde sur le cadre juridique, développé au niveau international par l’OMI dans le domaine de la sécurité maritime et de la protection de l’environnement contre la pollution maritime.
Termes-clés de l'acte
Références
Acte |
Entrée en vigueur |
Délai de transposition dans les États membres |
Journal officiel |
Directive 2009/21/CE |
29.5.2009 |
17.6.2009 |
JO L 131 du 28.5.2009 |
Dernière modification le: 07.11.2009