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Document 52015DC0610

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS Programme de travail de la Commission pour 2016 L'heure n'est plus à une gestion conventionnelle

COM/2015/0610 final

Strasbourg, le 27.10.2015

COM(2015) 610 final

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS


Programme de travail de la Commission pour 2016

L'heure n'est plus à une gestion conventionnelle


Il y a un an, la Commission a pris un nouveau départ. À partir des orientations politiques 1 , nous avons défini les priorités de la Commission et nous nous sommes engagés à nous concentrer sur les grands enjeux, sur lesquels les citoyens attendent de l’Europe qu’elle fasse la différence. Nous avons décidé de changer notre mode de fonctionnement, de faire preuve d’ouverture et de répondre de nos actes. Et nous avons invité le Parlement européen et le Conseil à coopérer avec nous pour induire ce changement. Obtenir ensemble des résultats dans les domaines qui importent vraiment est, en effet, la seule manière de faire en sorte que les Européens aient de nouveau confiance dans le fait que notre Union est là pour les servir.

Les citoyens jugeront l’Union européenne sur sa capacité de faire face aux grands défis qui se posent à nos sociétés aujourd’hui: l’emploi, la croissance, le retard d’investissement. Les réfugiés en quête de protection, fuyant l’instabilité et la guerre. Les changements climatiques et la pression sur les ressources naturelles. Les inégalités, l’intolérance et le sentiment d’insécurité dans certaines parties de nos communautés. La réalité de l’interdépendance mondiale et notre manque de confiance en l’Europe et dans le rôle qu’elle peut jouer dans l’émergence d’un nouvel ordre mondial.

Les dix priorités définies dans le «programme pour l’emploi, la croissance, l’équité et le changement démocratique» – qui constitue à la fois la lettre de mission de la Commission Juncker et la base sur laquelle nous avons été élus – visent à relever ces défis. Les événements marquants de l’année écoulée – avec la relance plus lente que prévue de nos économies et la nécessité de rétablir la stabilité de l’économie grecque, la pression migratoire à nos frontières extérieures, nourrie par l’insécurité régnant dans notre voisinage, les attaques terroristes contre Charlie Hebdo et ailleurs sur le territoire européen – n’ont fait que renforcer notre détermination à conserver ces priorités au premier plan, à faire d’autres choses et à les faire autrement.

Faire d’autres choses

L’année dernière, nous avons dit que nous ferions d’autres choses et que nous nous concentrerions sur les grands enjeux. Depuis lors, nous avons exposé notre vision, et les mesures concrètes qu’il convient de prendre, dans le plan d’investissement, le marché unique numérique, l’union de l’énergie, le programme européen en matière de sécurité, le programme européen en matière de migration, l’union des marchés des capitaux, le plan d’action pour une fiscalité des entreprises juste et efficace, la nouvelle stratégie en matière de commerce et nos propositions les plus récentes visant à approfondir et renforcer notre Union économique et monétaire. Nous présentons cette semaine notre stratégie pour le marché unique des biens et les services 2 et, d’ici la fin de l’année, nos plans pour une économie circulaire durable, pour la mobilité de la main-d’œuvre et pour une meilleure gestion de nos frontières extérieures viendront compléter ce tableau. Le nouveau «programme pour une meilleure réglementation» de la Commission sous-tend l’ensemble de ces actions.

À la suite d’un dialogue permanent avec le Parlement européen et le Conseil amorcé par le discours sur l’état de l’Union prononcé par le président le 9 septembre 3 , le présent programme de travail expose les initiatives clés que nous prendrons dans les douze mois à venir pour honorer ces engagements 4 . Tout ne peut pas être accompli en un an, mais nos engagements représentent un programme législatif substantiel et un cadre pour les actions ultérieures qui seront incluses dans de futurs programmes de travail, dont les travaux préparatoires, notamment sous la forme d’évaluations, de consultations et d’analyses d’impact, débuteront en 2016.

Nous avons donné la priorité aux modifications législatives qui, si elles sont adoptées rapidement, peuvent avoir un impact direct sur l’emploi et la croissance, sur notre environnement et notre bien-être social, sur notre sécurité et notre manière d’aborder un monde interconnecté.

Le Parlement européen, élu directement, et le Conseil, constitué de ministres de chaque gouvernement national, qui sont les colégislateurs de l’Union, ont adopté avec une rapidité sans précédent les propositions de la Commission relatives au Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI), à la modification du budget européen pour 2015 visant à renforcer le soutien financier dans le cadre de la crise des réfugiés, à une enveloppe de 35 milliards d’euros pour l’emploi et à la croissance en Grèce, et aux décisions d’urgence en vue de la relocalisation dans l’UE de réfugiés ayant besoin d’une protection internationale. Un tel effort conjoint pour parvenir à des résultats rapides dans les domaines où il est le plus important de prendre des décisions, et d’agir promptement, ne devrait plus être l’exception mais bien la norme.

Ainsi, avant d’élaborer le présent programme de travail, la Commission a mené des discussions intensives et constructives avec les partenaires institutionnels pour établir un consensus sur ce que devraient être les priorités. Les meilleures propositions ne changeront rien si elles restent sur la table des négociations pendant des années sans qu’un accord ne se dégage. C’est aussi pour cette raison que nous avons recensé certaines propositions existantes qui méritent d’être adoptées rapidement par les colégislateurs 5 , et que nous comptons retirer un certain nombre de propositions antérieures de la Commission qui ne sont plus pertinentes ou ont été bloquées, ou dont le niveau d’ambition ne correspond plus aux besoins actuels, afin de libérer de l’espace pour les débats à consacrer aux propositions prioritaires qui ont de bonnes chances d’être adoptées 6 .

Faire les choses différemment

De nouveaux défis exigent des réponses nouvelles et ambitieuses, mais nous devons rester tout aussi ambitieux face aux défis présents et surtout vérifier que, lorsqu’une réponse à l’échelon européen se justifie, elle concourt avec une efficacité optimale à la réalisation de nos objectifs communs. Ce sont les résultats qui importent, et pas les bonnes intentions. L’engagement de la Commission à améliorer la réglementation passe par l’examen des éléments de preuve et consiste à faire en sorte que, lorsque l’UE intervient, elle change réellement les choses de façon positive sur le terrain. Nous devons donc constamment veiller à ce que notre législation et nos programmes de dépenses soient efficaces et restent adaptés à leur finalité.

Dans de nombreux domaines, une approche commune au niveau européen est indispensable si nous voulons atteindre nos objectifs ambitieux – un niveau élevé de protection de l’environnement, des normes élevées dans le domaine social et en matière d’emploi, la sécurité de l’approvisionnement en énergie, une prospérité économique profitable pour tous, une politique en matière de migration qui reflète nos valeurs communes. Mais des règles désuètes, trop lourdes ou d’application trop complexe en pratique ne permettront pas d’atteindre les objectifs qu’elles poursuivent.

Vérifier que nos règles sont bien adaptées à la réalisation de nos ambitions dans ces domaines n’est pas une formalité qu’il faut craindre, mais une chance de les améliorer – une occasion de nous assurer que, dans des domaines tels que la législation en matière de santé et de sécurité, les règles sont applicables et seront bien appliquées, de sorte que les normes élevées que nous nous sommes fixées sont réellement appliquées sur chaque lieu de travail, dans l’intérêt des travailleurs de l’ensemble de l’Union.

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’inclure, dans ce programme de travail, nos plans de réexamen de la législation existante dans des domaines essentiels, et de nous assurer que celle-ci est toujours de nature à faire réellement la différence sur le terrain 7 . D’autre part, nous proposons d’abroger certaines réglementations qui ont perdu de leur pertinence 8 . Dans le même esprit, afin d’informer les citoyens et les entreprises, nous attirons l’attention sur les nouveaux instruments législatifs de l’UE qui s’appliqueront pour la première fois dans le courant de l’année prochaine 9 .

Surveiller l’application de la législation européenne et, si nécessaire, assurer sa mise en œuvre correcte est l’une des responsabilités majeures de la Commission, qui n’a toutefois pas toujours reçu l’attention politique qu’elle mérite. Nous avons entrepris de changer cela et de renforcer les activités de contrôle de l’application dans les domaines les plus importants, par exemple à propos de nos règles communes en matière d’asile, dont la bonne application est essentielle si l’on veut maintenir la confiance dans l’espace Schengen sans frontières intérieures. L’application de nos règles communes européennes sur le terrain suppose d’agir en partenariat étroit avec des acteurs intervenant à tous les niveaux – national, régional et local.

Nous sommes déterminés à mobiliser tous les instruments à notre disposition pour atteindre nos objectifs. À un moment où les ressources doivent satisfaire des besoins plus considérables que jamais, le budget de l’Union doit être axé sur les résultats. Le réexamen à mi-parcours du cadre financier pluriannuel sera l’occasion de réfléchir aux moyens de mieux cibler les financements sur les priorités qui s’imposent à nous, comme les dimensions intérieure et extérieure de la crise des réfugiés. La Commission proposera en outre une stratégie relative à «un budget européen axé sur les résultats» pour faire en sorte que les financements futurs soient davantage axés sur l’obtention de résultats. Des efforts supplémentaires peuvent être faits pour faciliter le recours à des instruments financiers innovants, et il existe de nombreuses possibilités de simplification (notamment dans les domaines de l’agriculture, des fonds structurels et d’investissement et du renforcement des efforts de recherche), d’amélioration des performances, et de mesures établissant un lien entre l’efficacité des fonds et une bonne gouvernance économique.

Pour la deuxième année de son mandat, le principe guidant l’action de la Commission reste clair: être très visible sur les grands enjeux et plus efficace dans la manière d’y répondre 10 , et rester plus discrète sur les questions de moindre importance qui ne nécessitent pas d’action commune de l’Union. Avec ce programme de travail, organisé autour des dix priorités définies par le président Juncker au début de notre mandat, nous réaffirmons notre engagement à collaborer avec nos partenaires du Parlement européen et du Conseil pour obtenir les résultats que les Européens attendent. Compte tenu des défis auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui, l’heure n’est plus à une gestion conventionnelle.

***

1.    Un nouvel élan pour l’emploi, la croissance et l’investissement

L’histoire montre que les Européens ont une aptitude intrinsèque à travailler dur, à innover, à créer et à vendre leurs idées au reste du monde. Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller les talents et le potentiel de toute une génération. La Commission continuera à aider les États membres dans leurs efforts pour remettre les gens au travail. Nous avons engagé par anticipation un milliard d’euros pour accélérer la mise en œuvre de l’initiative pour l’emploi des jeunes, dont le but est d’aider jusqu’à 650 000 jeunes à trouver un emploi, un apprentissage, un stage ou une formation continue dans l’ensemble de l’Europe. Nous avons proposé, à l’intention des États membres, des orientations visant à favoriser le retour à l’emploi des chômeurs de longue durée.

Il faut que nous donnions aux Européens les moyens de s’adapter aux besoins d’un monde en évolution rapide, et à ceux des marchés du travail émergents. Notre stratégie pour des compétences nouvelles pour l’Europe promouvra l’investissement dans le capital humain tout au long de la vie, qu’il s’agisse de formation professionnelle, d’enseignement supérieur ou de compétences numériques et en matière de hautes technologies, ou encore du savoir-être que chaque personne doit acquérir pour s’engager activement dans des lieux de travail et des sociétés en mutation. Afin d’accroître la participation des femmes au marché du travail, une attention particulière sera accordée à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour les familles qui travaillent. La directive sur la présence des femmes dans les conseils des sociétés devrait être adoptée en 2016 et la Commission poursuivra ses travaux pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes.

Nous souhaitons en outre voir les entreprises européennes tirer le meilleur parti des possibilités qu’offre le marché unique pour croître et se poser en concurrentes à l’échelle mondiale. Pour y parvenir, elles ont besoin de moyens de financement stables, d’un environnement économique sain et d’infrastructures modernes. Le plan d’investissement pour l’Europe fonctionne à présent. Le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) est opérationnel et mobilise des investissements de haute qualité afin de stimuler davantage l’économie européenne, y compris dans le domaine de la recherche. Nous nous emploierons désormais à améliorer le climat d’investissement et à approfondir le marché unique pour qu’il profite davantage aux Européens, que les entreprises aient moins d’obstacles à franchir et que l’innovation bénéficie d’un environnement propice.

Nous devons nous attacher dès à présent à assurer la pérennité future de l’Europe. Nous présenterons une nouvelle approche visant à garantir la croissance économique et la viabilité sociale et environnementale au-delà de l’horizon 2020, en tenant compte du réexamen de la stratégie Europe 2020 et de la mise en œuvre interne et externe des objectifs de développement durable des Nations unies.

Il est essentiel d’optimiser l’utilisation des ressources pour faire en sorte que la croissance soit verte et inclusive. À partir de l’année prochaine, nous allons mettre en œuvre un plan d’action visant à créer un marché unique pour la réutilisation des matériaux et des ressources, qui soutiendra la transition d’une économie linéaire à une économie circulaire. Il faudra agir dans toutes les parties du cycle économique, de l’approvisionnement au recyclage en passant par la production, la consommation et la gestion des déchets, et faire preuve d’innovation pour exploiter les débouchés commerciaux d’une manière compatible avec les impératifs d’efficacité économique et de respect de l’environnement.

Un avenir durable suppose aussi de prévoir et d’atténuer les menaces qui pèsent sur la conservation d’un environnement sain. La Commission continuera à aider les États membres à relever le défi de la résistance aux agents antimicrobiens et à contribuer aux efforts déployés au niveau mondial pour lutter contre cette menace. Pour améliorer le fonctionnement du marché unique des produits de santé, nous allons également entamer des travaux préparatoires et renforcer les consultations sur l’évaluation des technologies de la santé. Nous mènerons à terme les travaux préparatoires complexes déjà en cours pour protéger les Européens contre les dangers des perturbateurs endocriniens 11 , et y donnerons suite. Notre réexamen de la législation sur la sécurité et l’hygiène au travail, y compris en ce qui concerne les agents cancérogènes et mutagènes, permettra de rendre plus efficace et efficient un cadre européen modernisé pour la protection des travailleurs.

2.    Un marché unique numérique connecté

Une économie numérique prospère peut contribuer à développer des marchés et créer de nouvelles sources d’emploi. L’Europe peut jouer un rôle de premier plan dans ce domaine si nous parvenons à remédier à la fragmentation, à améliorer l’offre dont bénéficient les consommateurs européens et à ouvrir de nouvelles perspectives aux entreprises. C’est la raison pour laquelle la Commission a proposé en mai 2015 la stratégie pour le marché unique numérique. Notre objectif est de présenter toutes les propositions nécessaires avant la fin de l’année 2016, pour que l’Union puisse se doter d’un marché unique numérique pleinement opérationnel au cours du mandat de la présente Commission.

En décembre, nous présenterons notre vision d’une approche plus moderne et plus européenne du droit d’auteur, afin de tenir compte de la révolution numérique. Nous présenterons aussi des propositions sur les droits des contrats numériques. D’autres initiatives dans les domaines du droit d’auteur, du blocage géographique, de la libre circulation des données, de l’informatique en nuage et de la TVA applicable au commerce électronique seront présentées dans le courant de l’année 2016.

À la suite de l’accord intervenu sur les propositions «continent connecté», dont la suppression des frais d’itinérance d’ici à 2017, nous travaillons à une révision complète du cadre réglementaire des télécommunications. À la suite des examens respectifs effectués dans le cadre du programme REFIT, nous allons réviser la directive sur les services de médias audiovisuels, la directive «satellite et câble» et le règlement relatif à la coopération en matière de protection des consommateurs, pour faire en sorte que le système soit à la hauteur des attentes des citoyens. Nous coopérerons avec les colégislateurs pour parvenir d’ici à la fin de l’année à un accord sur la réforme de la protection des données et sur la directive concernant la sécurité des réseaux et de l’information – deux éléments essentiels pour instaurer la confiance et la sécurité dans le marché unique numérique en pleine croissance.

Notre objectif ambitieux est et reste 12 de mettre fin à la fragmentation nationale en ce qui concerne la réglementation des télécommunications, la législation relative au droit d’auteur et à la protection des données, la gestion des fréquences et l’application du droit de la concurrence, en tenant pleinement compte de la diversité culturelle. En créant un marché unique numérique connecté, nous pouvons générer jusqu’à 250 milliards d’euros de croissance supplémentaire en Europe au cours du mandat de cette Commission, et créer ainsi des centaines de milliers de nouveaux emplois, au profit notamment des jeunes au chômage, et une société de la connaissance dynamique.

3.    Une Union plus résiliente sur le plan de l’énergie, dotée d’une politique visionnaire en matière de changement climatique

Dans le cadre de notre stratégie pour l’union de l’énergie, la Commission a défini les actions clés nécessaires pour assurer l’approvisionnement énergétique de l’Europe et réduire la dépendance à l’égard des importations, pour intégrer les marchés nationaux de l’énergie, faire de l’efficacité énergétique une priorité, décarboniser l’économie et promouvoir la recherche, l’innovation et la compétitivité. En 2016, nous présenterons la majeure partie des éléments prévus dans la feuille de route de l’union de l’énergie. Nous ferons rapport sur les progrès accomplis et sur ce qui reste à faire dans un rapport régulier sur l’état de l’union de l’énergie.

L’Union européenne étant un des principaux acteurs des négociations de Paris sur le climat, la mise en œuvre du paquet «climat et énergie à l’horizon 2030» sera l’une des grandes priorités l’an prochain pour faire en sorte que les objectifs soient atteints. En 2016, la Commission mettra sur la table une proposition de répartition de l’effort pour les secteurs non couverts par le système d’échange de quotas d’émission (SEQE), tels que la construction, l’agriculture et la décarbonisation des transports. Nous promouvrons la mise en place de systèmes de péage routier non discriminatoires fondés sur les principes du pollueur-payeur et de l’utilisateur-payeur, ainsi que les efforts visant à instaurer un espace européen unique des transports, favorisant une utilisation plus efficiente de l’infrastructure routière existante et une utilisation plus souple du parc de véhicules. Afin d’accélérer la transition énergétique, la Commission proposera également des initiatives portant sur une nouvelle organisation du marché de l’énergie, sur la réalisation de l’objectif fixé pour 2030 en matière d’interconnexion électrique (capacité de transfert de 15 % de l’électricité produite vers les pays voisins), sur la sécurité d’approvisionnement en énergie, sur les énergies renouvelables et sur l’efficacité énergétique. Enfin, nous mettrons sur pied une stratégie intégrée pour la recherche, l’innovation et la compétitivité dans le cadre de l’union de l’énergie, afin d’exploiter le potentiel d’emploi et de croissance de l’économie à faible intensité de carbone.

4.    Un marché intérieur plus approfondi et plus équitable, doté d’une base industrielle renforcée

Le marché unique est un atout précieux pour l’Europe, voire son meilleur atout. Il permet aux personnes, aux produits, aux services et aux capitaux de circuler plus librement. Il élargit le choix qui s’offre aux consommateurs et les fait profiter de prix plus bas. Il permet de choisir librement le pays où l’on veut vivre, travailler et étudier. Il ouvre des possibilités aux professionnels et aux entreprises en réduisant la bureaucratie qu’ils devraient supporter pour leurs activités transfrontières si le marché unique n’existait pas. Il est le fondement de la compétitivité de nos entreprises européennes.

En adoptant cette semaine la stratégie pour le marché unique, nous avons insisté sur la nécessité de consolider ces atouts et de continuer à libérer tout le potentiel de notre marché intérieur, en l’adaptant à l’évolution des conditions économiques et en en faisant un tremplin pour aider nos entreprises et nos secteurs d’activité à prospérer dans une économie mondialisée. Nous allons à présent nous concentrer sur des mesures concrètes, qu’il s’agisse de soutenir la croissance des entreprises en phase de démarrage, de libérer le potentiel qu’offrent les nouveaux modèles économiques issus de l’économie collaborative, ou de faciliter la fourniture transfrontière de services, de moderniser notre système de normes ou de faire en sorte que l’on applique correctement et fasse respecter la législation relative au marché unique dans la pratique. Nous nous emploierons à supprimer les obstacles juridiques et techniques qui s’opposent à l’accès au marché du transport routier, et à renforcer le contrôle de l’application de la législation sociale en vigueur. Nous nous attachons à aider les PME et les entreprises en phase de démarrage à se développer en nous attaquant aux obstacles réglementaires et en facilitant l’accès au financement. Nous présenterons une nouvelle initiative concernant les procédures de restructuration préventive et visant à donner une deuxième chance aux entrepreneurs après une faillite.

Mettre en œuvre l’union des marchés des capitaux (UMC) est un élément essentiel de ces travaux, car la réalisation d’un marché unique des capitaux, des financements et de l’épargne jouera un rôle essentiel dans la suppression des goulets d’étranglement en matière d’investissement et dans le soutien à la croissance des entreprises au sein du marché unique. Il sera important que les colégislateurs se mettent rapidement d’accord sur la proposition de la Commission en matière de titrisation. Plus tard dans l’année, la Commission présentera également une proposition de réforme de la directive «prospectus», pour que les petites entreprises puissent plus facilement se faire coter en bourse et accéder aux financements de marché, ainsi que d’autres mesures visant à faciliter la création de fonds de capital-risque et à développer une nouvelle culture du capital-risque afin de créer des perspectives pour l’entreprenariat.

Pour aider les Européens à tirer le meilleur parti des possibilités d’emploi au sein du marché unique, nous avons déjà proposé des mesures visant à renforcer le portail européen sur la mobilité de l’emploi (portail EURES) et la coopération entre les services de l’emploi. Les propositions en faveur de la mobilité de la main-d’œuvre que nous présenterons d’ici à la fin de l’année comprendront des mesures destinées à lutter contre les abus grâce à une meilleure application et à une meilleure coordination des systèmes de sécurité sociale, et nous présenterons une révision ciblée de la directive sur le détachement des travailleurs afin de lutter contre les pratiques déloyales entraînant un dumping social et la fuite des cerveaux, en assurant une égalité de salaire pour un travail égal dans un même lieu de travail.

Nous veillerons aussi tout particulièrement à améliorer l’accès à une série de biens et de services pour les personnes handicapées.

En 2016, nous examinerons également de plus près une sélection limitée de secteurs, soit en raison de leur potentiel de croissance, soit parce qu’ils sont confrontés à des défis spécifiques. Nous présenterons une stratégie en vue d’exploiter tous les avantages qu’offrent les programmes spatiaux européens tels que Galileo et Copernicus pour l’économie de l’Europe et pour ses citoyens. Nous allons élaborer et mettre en œuvre un plan d’action européen visant mettre que notre marché de la défense en mesure de faire face aux besoins futurs en matière de sécurité. Nous assurerons le suivi de la stratégie en matière d’aviation, qui sera présentée dans le courant de l’année. Et compte tenu de l’évolution de la situation dans le secteur agricole, nous présenterons, pour l’an prochain déjà, notre rapport sur le fonctionnement du marché du lait.

La Commission présentera un plan d’action sur la TVA qui prévoira de nouvelles étapes vers un régime définitif efficace et à l’épreuve de la fraude, ainsi que des initiatives sur les taux de TVA et le commerce électronique dans le cadre du marché unique numérique. Nous avons aussi l’intention de retirer un certain nombre de propositions en matière de TVA qui sont déjà sur la table mais qui ont peu progressé au sein du Conseil ou qui se sont vu vider de manière inacceptable de leur important potentiel de simplification, comme dans le cas de la déclaration de TVA standard.

Nous voulons aussi progresser davantage vers une fiscalité des entreprises équitable, efficace et propice à la croissance, fondée sur le principe que les entreprises devraient payer des impôts dans le pays où elles réalisent leurs bénéfices. Nous présenterons un ensemble de mesures visant à renforcer la transparence du système d’imposition des sociétés et la lutte contre l’évasion fiscale, notamment par la mise en œuvre de normes internationales relatives à l’érosion de la base d’imposition et au transfert de bénéfices. Nous avons l’intention de retirer la proposition concernant une assiette commune consolidée pour l’impôt sur les sociétés, qui est bloquée, et de la remplacer par des propositions en vue d’une approche progressive, en commençant par dégager un accord sur une assiette fiscale obligatoire. Cela permettra d’améliorer le marché unique pour les entreprises, tout en comblant les lacunes et en veillant à ce que chaque entreprise paie sa juste part de l’impôt.

5.    Une Union économique et monétaire plus approfondie et plus équitable

La Commission vient de présenter les éléments clés de la première phase de la procédure visant à compléter l’Union économique et monétaire (UEM), exposés dans le rapport des cinq présidents. 13 . Nous avons proposé une approche renouvelée du semestre européen et une panoplie plus efficace d’instruments de gouvernance économique, notamment la mise en place de conseils nationaux de la compétitivité et d’un comité budgétaire européen consultatif. Nous proposons d’établir un meilleur dialogue entre la Commission et le Parlement européen afin d’améliorer la responsabilité démocratique de notre système de gouvernance économique. Nous appelons également à une représentation plus unifiée de la zone euro au sein des organisations internationales (notamment le FMI). D’ici à la fin de l’année, nous présenterons un système européen de garantie des dépôts fondé sur un mécanisme de réassurance et définirons comment réduire encore les risques et garantir des conditions de concurrence équitables dans le secteur bancaire.

Ces mesures représentent un important pas en avant vers une UEM plus résistante et plus prospère. Dans ce contexte, le semestre européen 2016 mettra également davantage l’accent sur la situation économique et budgétaire dans l’ensemble de la zone euro, renforcera l’importance accordée aux performances des États membres dans le domaine social et en matière d’emploi et favorisera la convergence, notamment en éliminant les obstacles nationaux à l’investissement.

La mise en place d’un socle européen de droits sociaux contribuera à cet objectif. La Commission adoptera deux axes de travail complémentaires: le premier consistera à moderniser la législation en vigueur en matière de politique sociale et à combler ses lacunes afin de prendre en compte l’environnement de travail actuel et de veiller à ce que les nouveaux modèles de travail maintiennent un juste équilibre dans les relations entre les employeurs et les travailleurs; le second permettra de déterminer des critères sociaux, relatifs notamment au concept de flexicurité, qui seront fondés sur les meilleures pratiques dans les États membres en vue d’une convergence accrue, surtout dans la zone euro, en ce qui concerne le fonctionnement du marché du travail, les compétences et la protection sociale.

Nous allons poursuivre ces travaux dans le cadre d’un dialogue renforcé avec le Parlement européen, les États membres, les parlements nationaux et les partenaires sociaux. Pour préparer la transition de la phase 1 à la phase 2 de l’achèvement de l’UEM et élaborer le livre blanc de la Commission prévu pour le printemps 2017, la Commission lancera une consultation de grande envergure et un débat dans l’ensemble de l’UE. Nous nous appuierons également sur les données analytiques fournies par un groupe d’experts de haut niveau qui sera mis sur pied en 2016. Le Parlement européen sera étroitement associé à l’ensemble de ces travaux préparatoires.

6.     Un accord de libre-échange raisonnable et équilibré avec les États-Unis

Le commerce international et les investissements sont des moteurs essentiels de la reprise économique en Europe. L’UE est particulièrement bien placée pour veiller à ce que les chances offertes par la mondialisation bénéficient bel et bien aux citoyens européens, en toute transparence et de manière responsable sur les plans social et environnemental. Grâce à une politique commerciale active, nous serons assurés d’être reliés aux nouveaux centres de la croissance mondiale et de faire partie des nouvelles chaînes de valeur numériques et internationales. Cela offrira des opportunités pour nos entreprises et créera des emplois de qualité sans transiger sur nos valeurs ou normes européennes.

L’accord de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) avec les États-Unis reste une priorité fondamentale pour 2016. Nous nous sommes engagés à négocier un accord équitable et équilibré avec les États-Unis, avec une nouvelle approche solide en matière de protection des investissements. Nous avons l’intention de renforcer la coopération avec la région Asie-Pacifique, dans le cadre par exemple des négociations de l’accord de libre-échange (ALE) entre l’UE et le Japon et d’un accord d’investissement entre l’UE et la Chine, en demandant l’autorisation de négocier des ALE avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande et en entamant des négociations de libre-échange avec les Philippines et l’Indonésie dès que les conditions seront réunies. Cet ambitieux programme d’accords bilatéraux sur les échanges commerciaux, qui englobe déjà 27 partenaires de négociation, vient compléter le système multilatéral de l’Organisation mondiale du commerce, qui reste au cœur de l’approche de l’UE.

En 2016, l’objectif de la Commission est de voir l’application provisoire d’un certain nombre de nouveaux accords, dont ceux conclus avec le Canada et avec plusieurs régions de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Nous suivrons attentivement les accords existants tels que ceux conclus avec les pays du voisinage oriental de l’UE. Des travaux seront entamés en vue de moderniser quelques-uns de nos accords existants à la lumière des nouvelles réalités économiques, notamment avec des pays comme la Turquie, le Mexique et le Chili.

Avec la nouvelle stratégie en matière de commerce et d’investissement que nous avons présentée au début de ce mois, nous avons pour objectif d’actualiser les outils de la politique commerciale et de l’orienter davantage vers les services, le commerce numérique, la mobilité, l’accès aux ressources naturelles, l’innovation et d’autres moteurs de l’emploi et de la croissance. Nous axerons davantage notre travail sur la mise en œuvre et le contrôle de l’application, afin de veiller à ce que les possibilités créées par les accords commerciaux débouchent sur de véritables résultats, tout en accordant une attention particulière aux PME et en aidant les travailleurs à s’adapter au changement. Nous nous attacherons également à faire avancer les travaux que nous menons en vue de renforcer la transparence de nos négociations commerciales à l’égard des parties prenantes et des citoyens.

7.    Un espace de justice et de droits fondamentaux basé sur la confiance mutuelle

Le terrorisme et la radicalisation, le crime organisé et la cybercriminalité menacent la sécurité des Européens et, possédant par nature un caractère transnational, ils nécessitent une réaction de l’UE. La Commission se concentrera sur la mise en œuvre du programme européen en matière de sécurité, avec des propositions telles que la révision de la décision-cadre sur la lutte contre le terrorisme, de manière à s’attaquer au phénomène des combattants terroristes étrangers, ainsi qu’une proposition relative à la lutte contre la fraude et la contrefaçon des moyens de paiement autres que les espèces. Les travaux se poursuivront en vue de revoir le cadre législatif pour le contrôle des armes à feu. Nous accorderons une attention accrue au développement de la coopération opérationnelle et des outils qui soutiennent la confiance mutuelle indispensable à l’efficacité de la coopération transfrontière des services répressifs, dans le respect total des droits fondamentaux.

La réforme des règles en matière de protection des données (règlement et directive) et la proposition relative au système européen de dossiers passagers devraient être adoptées par les colégislateurs d’ici à la fin de l’année. La Commission a l’intention de conclure avec les États-Unis un accord solide sur le transfert de données à caractère personnel à des fins répressives, qui fournira les garanties nécessaires et proposera notamment une voie de recours pour les personnes physiques. À la lumière de la jurisprudence récente, nous nous emploierons à établir un nouveau cadre garantissant une protection adéquate des données à caractère personnel conservées par les entreprises aux États-Unis.

En 2016, il sera important que les colégislateurs fassent progresser le Parquet européen et la réforme d’Europol. La Commission entend également faire avancer les travaux visant à clarifier les conditions d’accès à la justice en matière d’environnement.

La Commission poursuivra également ses travaux en vue de l’adhésion de l’UE à la convention européenne des droits de l’homme, en tenant pleinement compte de l’avis de la Cour de justice 14 .

8.    Vers une nouvelle politique migratoire

La priorité la plus urgente de l’Union à cette heure est de faire face à la crise des réfugiés et de gérer la pression migratoire à nos frontières extérieures. Vu la situation d’instabilité, de guerre et de pauvreté qui existe dans notre voisinage, cette question devra rester au premier rang des priorités politiques au cours des quelques prochaines années.

Le programme européen en matière de migration, que nous avons lancé en mai 2015, prévoit une approche globale de la gestion des migrations reposant sur les principes de solidarité et de responsabilité. Deux mécanismes d’urgence sont déjà opérationnels pour la relocalisation de 160 000 personnes requérant une protection internationale, qui seront transférées des États membres les plus touchés vers d’autres États membres de l’UE. Chaque jour, les opérations conjointes Poseidon et Triton de l’agence Frontex portent secours à des naufragés en Méditerranée. Des équipes d’appui à la gestion des flux migratoires intervenant dans les zones de crise («hotspots») aident désormais les autorités nationales en Grèce et en Italie pour l’identification et l’enregistrement des nouveaux arrivants et pour le traitement de leur dossier. Les efforts se sont intensifiés pour neutraliser les passeurs et démanteler les organisations de traite des êtres humains. Des mesures sont prises pour renvoyer un nombre accru de personnes ne nécessitant pas une protection internationale.

L’UE a déjà mobilisé 4 milliards d’euros pour l’assistance humanitaire, l’aide au développement, l’assistance économique et de stabilisation aux Syriens dans leur pays ainsi qu’aux réfugiés et aux communautés qui les ont accueillis au Liban, en Jordanie, en Iraq, en Turquie et en Égypte. Un montant supplémentaire de 1,8 milliard d’euros sera alloué à la création d’un «fonds d’affectation spéciale d’urgence pour la stabilité et la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique». Il est fondamental de renforcer et d’approfondir la coopération avec les pays tiers d’origine et de transit pour mieux gérer les flux migratoires, et notamment conjuguer les efforts pour fournir, dans les pays tiers, une assistance au nombre croissant de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur du pays.

La crise a montré qu’au-delà de ces mesures immédiates, nous devons repenser fondamentalement le mode de gestion de nos frontières extérieures communes ainsi que notre cadre européen en matière d’asile. Dans le courant de l’année, la Commission présentera des propositions concernant un corps européen de garde-frontières et de garde-côtes, s’appuyant sur un renforcement notable de l’agence Frontex.

Nous réviserons notre régime d’asile commun de manière à remédier aux lacunes et aux faiblesses détectées dans le système de Dublin et à renforcer le rôle du Bureau européen d’appui en matière d’asile. Nous insisterons pour que le plan d’action en matière de retour soit pleinement et rapidement mis en œuvre, et qu’un accord se dégage sur les propositions relatives à la mise en œuvre du programme européen en matière de migration. Nous présenterons également des propositions relatives à un système structuré en matière de réinstallation afin que les personnes nécessitant une protection puissent passer en toute sécurité dans l’UE, sans risquer leur vie dans les mains des trafiquants, avec de meilleurs mécanismes de protection dans les régions voisines.

Enfin, pour répondre aux enjeux démographiques et aux besoins du marché de l’emploi à venir pour l’Europe, nous présenterons une nouvelle approche sur la migration légale, comprenant notamment des mesures destinées à améliorer la directive «carte bleue».

9.     Une Europe plus forte sur la scène internationale

Dans un monde de plus en plus connecté, contesté et complexe marqué par des mutations dynamiques, la cohérence de l’action extérieure de l’UE et notre capacité à faire usage de tous les instruments disponibles d’une manière concertée pour atteindre nos objectifs et renforcer nos politiques internes prennent une importance d’autant plus grande. Les défis tels que la migration, l’accès à l’énergie et à d’autres ressources et le changement climatique font apparaître la nécessité d’une véritable dimension extérieure pour pouvoir obtenir des résultats sur les grands objectifs de politique interne et pour permettre à l’UE de profiter des possibilités qui s’offrent à elle de promouvoir, dans le reste du monde, ses valeurs telles que la démocratie, les droits de l’homme, l’égalité et la solidarité, ainsi que l’histoire et la culture européenne. La Commission apportera dès lors une aide substantielle pour soutenir l’action de la haute représentante et vice-présidente sur une nouvelle stratégie globale concernant les questions de politique étrangère et de sécurité.

Pour faire face à des crises aiguës telles que les conflits en Syrie, en Libye et en Ukraine, la Commission continuera à prendre des initiatives pour appuyer des acteurs internationaux comme les Nations unies et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, en recourant à toute la gamme des politiques, des financements et des autres outils à sa disposition. Nous allons examiner et perfectionner nos instruments afin de renforcer la sécurité et le développement dans les pays partenaires, et proposer des mesures visant à les aider à améliorer la gouvernance du secteur sécuritaire et le renforcement des capacités.

À l’issue de la consultation publique en cours, nous présenterons un nouveau cadre d’action post-Cotonou régissant les relations avec les États et régions d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. La politique de développement de la Commission, de même que la nouvelle stratégie en matière de commerce et d’investissement, auront également pour effet de favoriser le développement économique, d’appuyer la protection sociale et environnementale, de défendre les droits de l’homme, de lutter contre la corruption et d’améliorer la gestion des flux migratoires tout en s’attaquant à leurs causes profondes.

La Commission poursuivra ses efforts pour concrétiser davantage la perspective d’adhésion des pays candidats. Dans ce contexte, nous renforcerons notre partenariat avec la Turquie, grâce notamment à la mise en œuvre du plan d’action sur les migrations et à la modernisation de l’Union douanière. La nouvelle politique européenne de voisinage fournira un cadre plus ciblé et taillé sur mesure destiné à soutenir la stabilisation et le développement démocratique des pays du voisinage oriental et méridional.

Nous prêterons également main-forte à la haute représentante et vice-présidente pour approfondir les relations bilatérales avec les principaux partenaires de l’UE. Des approches stratégiques sur mesure devront être actualisées de manière régulière, à commencer par la politique de l’UE à l’égard la Chine par exemple. Après l’aboutissement des négociations sur le nucléaire avec l’Iran, il serait possible d’envisager un cadre renouvelé de l’engagement de l’UE avec ce pays, sous réserve de la mise en œuvre intégrale de l’accord.

10. Une Union du changement démocratique

La Commission travaillera en partenariat avec le Parlement européen et le Conseil pour veiller à ce que les négociations relatives à un nouvel accord interinstitutionnel sur l’amélioration de la réglementation puissent s’achever d’ici à la fin de l’année, afin de renforcer notre engagement commun en faveur d’une meilleure réglementation en tant qu’outil pour de meilleurs résultats, d’accroître la transparence concernant le mode d’adoption des décisions européennes et de doter les trois institutions des moyens nécessaires pour mieux travailler ensemble à l’avenir.

En 2016, nous présenterons notre proposition d’accord interinstitutionnel relatif à un registre de transparence obligatoire pour les représentants d’intérêts qui cherchent à influer sur l’élaboration des politiques au sein du Parlement européen, du Conseil et de la Commission.

L’an dernier, nous avons intensifié l’engagement de la Commission et le dialogue avec les parlements nationaux, tant au niveau des réunions et des échanges de vues avec les commissions parlementaires qu’au moyen d’un engagement renouvelé en faveur du dialogue politique sur les projets de propositions. Nous avons l’intention de poursuivre dans cette voie en 2016, avec des mesures supplémentaires pour faire en sorte que les parlements nationaux fassent clairement entendre leur voix dans l’élaboration des politiques européennes.

Enfin, nous continuerons à développer nos «dialogues avec les citoyens», qui permettent aux membres de la Commission d’écouter directement les citoyens dans leurs régions et de répondre aux questions qui leur importent le plus.

***

L’Union européenne est à un tournant crucial. Nous sommes confrontés à des défis sans précédent: la crise des réfugiés, le chômage et les écarts en matière d’emploi et de croissance, la nécessité d’approfondir notre Union économique et monétaire, le changement climatique, l’instabilité dans notre voisinage oriental et méridional et la recherche d’un accord équitable pour le Royaume-Uni au sein d’une Union européenne attachée aux quatre libertés qui fondent le marché unique et aux valeurs partagées par ses 28 États membres.

L’heure n’est donc plus à une gestion conventionnelle, c’est la raison pour laquelle la Commission s’engage, dans le présent programme de travail, à une action audacieuse, ciblée et pragmatique qui nous permettra de relever ces défis et d’en sortir renforcés, dans un esprit européen de solidarité et de responsabilité. Nous comptons sur nos partenaires au Parlement européen et au Conseil pour qu’ils s’engagent avec nous afin d’obtenir rapidement les résultats que les Européens attendent de leur Union.

(1)

http://ec.europa.eu/priorities/docs/pg_fr.pdf

(2)

COM(2015) 550 du 28.10.2015.

(3)

  http://ec.europa.eu/priorities/soteu .

Voir aussi la lettre d’intention signée par le président et le premier vice-président de la Commission et adressée aux présidents du Parlement européen et du Conseil. Sur cette base, des réunions ont eu lieu entre le président et le Coreper le 10 septembre, le premier vice-président a discuté avec le Conseil «Affaires générales» le 13 octobre, la Commission a rencontré la Conférence des présidents des commissions le 6 octobre; enfin, le président et le premier vice-président ont rencontré la Conférence des présidents le 20 octobre.

(4)

Annexe I.

(5)

Annexe III.

(6)

Annexe IV.

(7)

Annexe II.

(8)

Annexe V.

(9)

Annexe VI.

(10)

Dans ce contexte, la Commission concentrera son travail de communication en 2016 sur les priorités de la Commission, sur la base de l’action de communication institutionnelle en 2016 au titre du cadre financier pluriannuel 2014-2020 [C(2015) 7346 du 27.10.2015].

(11)

 Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui, à certaines doses, peuvent interférer avec le système hormonal des mammifères.

(12)

http://ec.europa.eu/priorities/docs/pg_fr.pdf

(13)

http://ec.europa.eu/priorities/economic-monetary-union/docs/5-presidents-report_fr.pdf

(14)

JO C 65 du 23.2.2015, p. 2.

Top

Strasbourg, le 27.10.2015

COM(2015) 610 final

ANNEXE

à la

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS


Programme de travail de la Commission pour 2016

L'heure n'est plus à une gestion conventionnelle


Annexe I: nouvelles initiatives

Intitulé

Type d’initiative

Description de la portée et des objectifs

Un nouvel élan pour l’emploi, la croissance et l’investissement

1.

Stratégie pour des compétences nouvelles en Europe

Législative/non législative

Ce programme vise à promouvoir le développement des compétences, y compris la reconnaissance mutuelle des qualifications, à soutenir la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, et à exploiter pleinement le potentiel d'emploi dans le secteur numérique.

2.

Un nouvel élan pour les parents qui travaillent

Législative/non législative

Une série de mesures législatives et non législatives pour mieux relever les défis touchant à l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle auxquels les parents qui travaillent sont confrontés et favoriser la présence des femmes sur le marché du travail.

3.

Paquet «économie circulaire»

Législative/non législative

L’objectif est de résoudre les problèmes économiques et environnementaux par une utilisation des ressources aussi efficiente que possible, en couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur (y compris la consommation durable, la production durable et la gestion durable des déchets) et par l'innovation, de façon à permettre le développement de nouveaux marchés et modèles d’entreprise. Le paquet consistera en un vaste plan d'action, qui comprendra des mesures de suivi des progrès concrets ainsi qu'une proposition en matière de déchets dotée d'objectifs à long terme.

4.

Examen du cadre financier pluriannuel (CFP) (2014-2020)

Législative/non législative

L'examen à mi-parcours du CFP étudiera les façons de mieux cibler le financement sur les priorités auxquelles l'UE est confrontée. Cet examen explorera aussi les façons de continuer à axer le budget de l'UE sur les résultats et de simplifier les règles en vigueur (REFIT), p. ex. pour les Fonds structurels et d’investissement européens («Fonds ESI») et la politique agricole commune (PAC), et étudiera les possibilités de simplification accrue dans le cadre du financement au titre d’Horizon 2020. 

5.

Prochaines étapes pour un avenir européen durable

Non législative

Cette initiative définira une nouvelle approche pour garantir la croissance économique et la durabilité sociale et environnementale de l'Europe au-delà de l’horizon 2020, en tenant compte de l'examen de la stratégie Europe 2020 et de la mise en œuvre interne et externe des objectifs de développement durable des Nations unies.

Un marché unique numérique connecté

6.

Mise en œuvre du marché unique numérique connecté

Législative/non législative

La stratégie relative au marché unique numérique définie en mai 2015 sera mise en œuvre par trois séries d’actions: 1) une communication sur les droits d'auteur et une proposition législative sur la portabilité, suivie de propositions législatives sur les droits d’auteur et l'examen de la directive «câble et satellite» (REFIT), des propositions législatives sur les droits des contrats numériques, le géoblocage et la TVA pour le commerce électronique (REFIT), ainsi que l'examen du règlement relatif à la coopération en matière de protection des consommateurs (REFIT); 2) l'examen du cadre réglementaire du secteur des télécommunications (REFIT) et de la directive sur les services de médias audiovisuels (REFIT), et 3) une proposition législative sur la libre circulation des données.

Une Union plus résiliente sur le plan de l’énergie, dotée d’une politique visionnaire en matière de changement climatique

7.

Paquet «union de l'Énergie»

Législative/non législative

Dans le prolongement de la stratégie cadre, le paquet comprend les éléments suivants: des propositions législatives relatives à l’organisation du marché de l’électricité et au cadre réglementaire, y compris l'examen de l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACER), et la révision du règlement sur la sécurité de l’approvisionnement en électricité; la révision du règlement sur la sécurité de l’approvisionnement en gaz et de la décision sur les accords intergouvernementaux; une décision sur la répartition de l’effort et l'intégration du secteur «Utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie» (LULUCF) dans le cadre d'action en matière de climat à l’horizon 2030; un paquet sur les énergies renouvelables (REFIT), y compris des critères de durabilité pour la biomasse, et un paquet de mesures concernant l’efficacité énergétique, notamment l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments (REFIT).

Un marché intérieur plus approfondi et plus équitable, doté d’une base industrielle renforcée

8.

Paquet «mobilité des travailleurs»

Législative/non législative

Cette initiative se compose d'une communication sur la mobilité de la main-d’œuvre, de la révision ciblée de la directive sur le détachement de travailleurs et de la révision des règlements sur la coordination de la sécurité sociale.

9.

Mise en œuvre de la stratégie relative au marché unique

Législative/non législative

La stratégie relative au marché unique sera mise en œuvre par les mesures suivantes: des orientations sur la façon dont le droit de l'Union s'applique aux modèles d'entreprise de l'économie collaborative; des mesures pour aider les PME et les jeunes entreprises à se développer; des initiatives sur la réglementation des professions; une initiative législative définissant une nouvelle approche en matière de défaillances et d’insolvabilité des entreprises; des initiatives législatives visant à faciliter la prestation transfrontalière de services, à s'attaquer aux obstacles réglementaires pour les services aux entreprises et les services du bâtiment principaux et à lutter contre la discrimination fondée sur la nationalité ou le lieu de résidence; l'examen du cadre européen en matière de protection des droits de propriété intellectuelle (REFIT); des mesures en matière de normalisation, y compris les normes de service; des propositions pour des instruments d'information sur le marché et une procédure de notification améliorée dans le cadre de la directive sur les services; un plan d'action pour sensibiliser aux principes de la reconnaissance mutuelle dans le secteur des marchandises.

10.

Plan d’action européen de la défense

Législative/non législative

Le but est d’obtenir un cadre juridique et politique pour garantir que le marché européen, la base industrielle et le socle de compétences seront en mesure de fournir les capacités militaires prioritaires dont les États membres pourront avoir besoin pour répondre aux futurs besoins en matière de sécurité.

11.

Plan d’action sur la TVA

Législative/non législative

Le plan d'action vise à mettre en œuvre des régimes de TVA efficients et étanches à la fraude. Il comprendra des initiatives sur les taux de TVA (REFIT) et une proposition sur la TVA pour le commerce électronique (REFIT) dans le cadre de la stratégie relative au marché unique numérique, ainsi qu'une communication définissant le régime définitif de TVA (REFIT).

12.

Paquet «fiscalité des entreprises»

Législative/non législative

Dans le prolongement de la communication intitulée Un système d'imposition des sociétés juste et efficace au sein de l'Union européenne: cinq domaines d'action prioritaires, ce paquet comprend une série de mesures pour améliorer la transparence du système d'imposition de sociétés et lutter contre l'évasion fiscale, notamment en mettant en œuvre des normes internationales relatives à l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices, ainsi qu'une stratégie graduelle débutant par une assiette commune obligatoire (REFIT) ainsi que le retrait de la proposition concernant une assiette commune consolidée pour l'impôt sur les sociétés (ACCIS).

13.

Une stratégie spatiale pour l’Europe

Non législative

La stratégie coordonnera les différents axes des activités spatiales de l'UE et comprendra notamment une feuille de route pour des mesures concrètes permettant des applications sectorielles ciblées et développant les programmes spatiaux de l'Union, au profit de l'économie, des autorités publiques et de la société dans son ensemble.

Une Union économique et monétaire plus approfondie et plus équitable

14.

Pilier de droits sociaux

Législative/non législative

Cette initiative permettra de combler les lacunes de la législation existante et de déterminer des principes communs et des critères de référence en vue d'obtenir à terme une plus grande convergence des performances dans le domaine social et dans celui de l'emploi.

15.

Système européen de garantie des dépôts bancaires – achèvement de l'Union bancaire

Législative/non législative

À la suite du rapport des cinq présidents, la proposition définira des mesures visant à créer un système européen de garantie des dépôts bancaires basé sur un mécanisme de réassurance. Une communication définira de nouvelles mesures pour achever l'Union bancaire.

Commerce: Un accord de libre-échange raisonnable et équilibré avec les États-Unis

16.

Mise en œuvre de la stratégie relative au marché unique

Législative/non législative

Dans le contexte de la stratégie «Le commerce pour tous», qui promeut un commerce plus efficace et transparent et des politiques d'investissement fondées sur des valeurs, la Commission poursuivra les négociations du partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) avec les États-Unis et avancera les travaux au sein de l'OMC, établira une coopération stratégique avec l'Asie et garantira que les APE sont mis en œuvre de manière satisfaisante.

Un Espace de justice et de droits fondamentaux basé sur la confiance mutuelle

17.

Mise en œuvre du programme européen en matière de sécurité

Législative/non législative

Mesures visant à mettre en œuvre le programme européen en matière de sécurité, y compris une proposition de modification de la décision-cadre sur le terrorisme, des règles améliorées sur les armes à feu et une proposition relative à la lutte contre la fraude et la contrefaçon des moyens de paiement autres que les espèces

Vers une nouvelle politique migratoire

18.

Meilleure gestion de la migration

Législative/non législative

L’initiative comporte deux volets: 1) la migration légale: une communication et de nouvelles mesures législatives, y compris l’extension de l'approche de la «carte bleue»; 2) le droit d’asile et les réfugiés: une proposition pour un système structuré en matière de réinstallation des réfugiés et la révision du système de Dublin en matière d’asile.

19.

Paquet «gestion des frontières»

Législative/non législative

L’objectif est d'avancer vers la création d'un corps européen de gardes-frontières et de gardes-côtes, en prenant comme base une agence Frontex renforcée.

Une Europe plus forte sur la scène internationale

20.

Cadre post-Cotonou

Non législative

Nouveau cadre politique pour régir les relations avec les pays et régions ACP

21.

Renforcement des capacités dans le domaine de la sécurité

Législative/non législative

Ce paquet porte sur la réforme du secteur de la sécurité et un éventuel nouvel instrument spécifique pour le renforcement des capacités à l’appui de la sécurité et du développement dans les pays tiers.

22.

Contribution de la Commission à la stratégie mondiale

Non législative

La Commission contribuera activement à la stratégie globale de l'UE en matière de politique étrangère et de sécurité, sous la responsabilité du vice-président/haut représentant, afin que l'action extérieure de l'UE soit orientée plus précisément.



Une Union du changement démocratique

23.

Proposition d'accord interinstitutionnel (AII) relatif à un registre de transparence obligatoire

Non législative

La proposition d’AII avec le Parlement européen et le Conseil vise à renforcer les normes en matière d'ouverture et d'obligation de rendre compte, en rendant le registre de transparence obligatoire pour tous les représentants d’intérêts qui cherchent à influer sur l’élaboration des politiques dans l'une quelconque des trois institutions.

Top

Strasbourg, le 27.10.2015

COM(2015) 610 final

ANNEXE

à la

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS


Programme de travail de la Commission pour 2016

L'heure n'est plus à une gestion conventionnelle


Annexe II: initiatives REFIT 1  

REFIT est le programme de la Commission européenne pour une réglementation affûtée et performante qui vise à rendre la législation de l'UE plus simple et à réduire les coûts induits par la réglementation sans compromettre les objectifs stratégiques. Il contribue ainsi à la mise en place d'un cadre réglementaire clair, stable et prévisible, favorable à la croissance et à l'emploi.

Titre

Type d’initiative 2

Description du champ d'application et des objectifs

Un nouvel élan pour l’emploi, la croissance et l’investissement

1.

REACH

Législative / évaluation

Les actions comprennent un règlement d'exécution de la Commission relatif à la simplification de la procédure d'autorisation REACH, un règlement d'exécution de la Commission relatif à la transparence et à la répartition des coûts en matière de forums d'échange d'information sur les substances (FEIS) dans le cadre de REACH et le lancement d'une évaluation à mener à bien en 2017 eu égard à l'obligation faite à la Commission, en vertu de l'article 117, paragraphe 4, du règlement (CE) n° 1907/2006, de publier un rapport au plus tard le 1er juin 2017 sur la mise en œuvre de REACH.

2.

Formulaire type pour le document unique de marché européen et formulaires types pour la passation de marchés publics

Législative

Règlement d'exécution de la Commission établissant le formulaire type pour le document unique de marché européen (formulaire introduit par la nouvelle directive sur la passation de marchés publics pour éviter de devoir réintroduire de manière répétée les mêmes informations lors de la soumission de chaque offre). Règlement d'exécution de la Commission - mise à jour des formulaires types pour les avis de marché dans le cadre de la passation de marchés publics

3.

Ascenseurs (directive 95/16/CE)

Évaluation

L'évaluation portera sur le champ d'application ainsi que sur les exigences essentielles en matière de santé et de sécurité et leurs liens avec la procédure d'évaluation de la conformité.

4.

Aides d'État: communication de la Commission relative à une procédure simplifiée de traitement de certains types d'aides d'État («communication relative à une procédure simplifiée») (2009/C136/03)

Évaluation

Cette évaluation a pour objectif de prendre en compte l'évolution des législations en matière d'aides d'État, des pratiques décisionnelles et de l'expérience acquise dans l'application de la procédure simplifiée. Elle mettra également en évidence de nouvelles possibilités de simplification administrative/procédurale.

Une Union plus résiliente sur le plan de l’énergie, dotée d’une politique visionnaire en matière de changement climatique

5.

Révision ciblée du règlement délégué (UE) n° 639/2014 de la Commission (surfaces d'intérêt écologique)

Législative

Acte délégué/d'exécution révisé qui s'inscrit dans le prolongement des travaux de la Commission visant à évaluer l'expérience acquise lors de la mise en œuvre des surfaces d'intérêt écologique (SIE) dans le règlement délégué (UE) n° 639/2014 de la Commission après la première année d'application. S'inscrit dans l'exercice de simplification de la PAC.

6.

Législation de l'UE relative à la nature

Suivi de l'évaluation

Suivi du bilan de qualité de la directive 2009/147/CEE concernant la conservation des oiseaux sauvages et de la directive 92/43/CEE concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages

7.

Règlement relatif au registre européen des rejets et des transferts de polluants (E-PRTR)

Suivi de l'évaluation

Cette initiative ferait suite à une évaluation menée dans le cadre du programme REFIT de la Commission et à un rapport concernant la mise en œuvre du règlement E-PRTR pour la période 2010 à 2013.

8.

Directive sur la qualité des carburants

Suivi de l'évaluation

Cette initiative ferait suite aux résultats de l'évaluation REFIT.

9.

Initiative relative aux rapports sur l'environnement

Évaluation

Bilan de qualité visant à mettre en évidence les possibilités de simplification et d'allègement des obligations d'établissement de rapports relevant de la législation environnementale de l'UE, l'objectif ultime étant de créer un système de surveillance réglementaire plus moderne, plus efficiente et plus efficace.

10.

Initiative relative à l'obligation d'établissement de rapports dans le cadre de l'Union de l'énergie

Évaluation

Bilan de qualité / évaluations dans le domaine de la politique énergétique et climatique visant à évaluer la cohérence et la charge administrative des obligations en matière d'établissement de rapports.

Un marché intérieur plus approfondi et plus équitable, doté d’une base industrielle renforcée

11.

Révision de la directive «prospectus»

Législative

S'inscrit dans le cadre de l'Union des marchés de capitaux; fait suite à l'évaluation REFIT de la directive «prospectus»

12.

Révision des règlements relatifs aux fonds de capital-risque européens (EuVECA) et aux fonds d'entrepreneuriat social européens (EuSEF)

Législative

Révision législative du règlement n° 345/2013 relatif aux fonds de capital-risque européens (EuVECA) et du règlement n° 346/2013 relatif aux fonds d'entrepreneuriat social européens (EuSEF) visant à améliorer le recours à ces fonds dans le cadre de l'Union des marchés de capitaux sans réduire le niveau de protection des investisseurs. Ces fonds de capital-risque existent depuis 2013, mais seul un petit nombre de fonds EuVECA et EuSEF ont été créés à ce jour.

13.

Nomenclature tarifaire et statistique et tarif douanier commun (règlement (CEE) n° 2658/87 du Conseil du 23 juillet 1987) - refonte

Législative

L'objectif de la refonte est d'aligner la législation existante sur le traité de Lisbonne. La Commission simplifiera et réduira par ailleurs la charge réglementaire en renforçant la clarté et en améliorant la lisibilité du règlement.

14.

Accises applicables au tabac (directive 2011/64/UE du Conseil) - révision

Législative

Initiative visant à tenir compte des résultats d'une évaluation REFIT de la directive 2011/64/UE du Conseil du 21 juin 2011 concernant la structure et les taux des accises applicables aux tabacs manufacturés.

15.

Installations de réception portuaires (directive 2000/59/CE) – révision

Législative

Initiative visant à adapter la directive aux modifications importantes apportées à la convention MARPOL. En adaptant cette directive, la révision assure également le suivi des résultats de l'évaluation REFIT effectuée en 2015.

16.

Législation relative à la sécurité et à l'hygiène au travail

Suivi de l'évaluation / Législative

Suivi de l'évaluation REFIT de la directive 89/391/CEE du Conseil du 12 juin 1989 concernant la mise en œuvre de mesures visant à promouvoir l'amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail, ainsi que de 23 directives dérivées visant à renforcer son efficacité et son efficience

17.

Législation alimentaire

Suivi de l'évaluation

Suivi du bilan de qualité relatif à la législation alimentaire générale

18.

Suivi du rapport sur la révision de la législation financière

Suivi

La Commission cherche à mettre en évidence les éventuelles incohérences et lacunes de la réglementation financière, ainsi que les charges administratives superflues et les facteurs qui ont une incidence négative sur la croissance et les investissements à long terme. À la suite du présent appel à contributions, les services de la Commission feront rapport, d’ici la fin du premier semestre 2016, sur les principales conclusions et les prochaines étapes.

19.

Directive relative aux conglomérats financiers

Évaluation

La directive relative aux conglomérats financiers (directive 2011/89/UE modifiant la directive 2002/89/CE) a pour objectif de garantir une surveillance complémentaire des entités financières faisant partie de conglomérats financiers, c'est-à-dire de groupes ayant des agréments tant dans le secteur bancaire que dans le secteur de l'assurance, cette surveillance étant axée essentiellement sur les risques potentiels liés au double emploi des fonds propres (utilisation multiple de fonds propres) et sur les «risques de groupes» (risques de contagion, complexité de la gestion, concentration des risques et conflits d'intérêts). L'évaluation déterminera si la directive peut être considérée comme étant adaptée aux besoins.

20.

Allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires

Évaluation / Législative

Cette évaluation vise à déterminer si les exigences actuelles en matière de profils nutritionnels et d'allégations portant sur substances botaniques sont adaptées à l'objectif poursuivi.

21.

Bilan de qualité concernant la législation maritime

Évaluation

Le bilan de qualité portera sur la législation relative aux responsabilités de l'État du pavillon, au contrôle par l'État du port et au système de suivi du trafic des navires et d'information et sur la directive sur les formalités déclaratives.

22.

Gens de mer (directive 2008/106/CE et directive 2005/45/CE)

Évaluation

La directive 2008/106/CE fixe des normes minimales en matière de formation, de délivrance des brevets et de veille pour les des gens de mer travaillant à bord des navires de la Communauté. La directive 2005/45/CE concerne la reconnaissance mutuelle des brevets des gens de mer délivrés par les États membres (directive modifiant la directive 2001/25/CE).

23.

Directive relative à la déclaration écrite (91/533/CE)

Évaluation

Directive 91/533/CEE du Conseil du 14 octobre 1991 relative à l'obligation de l'employeur d'informer le travailleur des conditions applicables au contrat ou à la relation de travail.

24.

Pesticides: législation portant sur la fixation des limites maximales de résidus et sur la mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques

Évaluation

L'objectif est de lancer une évaluation du règlement (CE) n° 1107/2009 et le règlement (CE) n° 396/2005 et de respecter les obligations qui incombent à la Commission au titre du règlement (CE) n° 1107/2009 (article 82 et article 62, paragraphe 5) et du règlement (CE) n° 396/2005 (article 47), notamment en ce qui concerne l'élaboration de rapports destinés au Parlement européen et au Conseil.

25.

Directive sur l’assurance automobile

Évaluation

Évaluation de la directive 2009/103/CE, qui vise à aider les résidents de l'UE impliqués dans un accident de la circulation dans un autre pays de l'UE. Conformément à la directive, les personnes ayant souscrit à une assurance automobile, obligatoire dans tous les États membres de l'UE, sont couvertes sur l'ensemble du territoire de l'UE.

Une Union économique et monétaire plus approfondie et plus équitable

26.

Paquet «statistiques»

Législative / non législative

Le paquet prévoit l'intégration des statistiques sociales, l'intégration des statistiques d'entreprises (FRIBS) et le règlement-cadre relatif aux statistiques agricoles

Un espace de justice et de droits fondamentaux basé sur la confiance mutuelle

27.

Décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale (Règlement Bruxelles II bis)

Législative

Cette initiative s'inscrit dans le prolongement d'une appréciation de l'application du règlement (CE) n° 2201/2003 relatif à la compétence, la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale.

(1)

Cette annexe répertorie les nouvelles initiatives qui seront lancées en 2016 qui ne figurent pas encore à l'annexe I. Tous les éléments ont été ajoutés à ceux qui figurent dans la dernière version du tableau de bord REFIT. http://ec.europa.eu/smart-regulation/better_regulation/key_docs_en.htm

(2)

Ce type d'initiative est indiqué à titre indicatif et pourrait changer, notamment à l'issue du processus d'analyse d'impact. Le tableau mentionne «suivi de l'évaluation» pour les dossiers pour lesquels une évaluation REFIT est encore en cours et pour lesquels, bien qu'un certain type d'action de suivi soit prévu pour 2016, la portée et la nature de celui-ci sont encore très incertains à ce stade. En 2016, les feuilles de route / analyses d'impact initiales seront publiées afin d'informer le public de toute action de suivi envisagée et permettre aux parties prenantes de donner leur avis: http://ec.europa.eu/smart-regulation/roadmaps/index_fr.htm

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Programme de travail de la Commission pour 2016

L'heure n'est plus à une gestion conventionnelle


Annexe III: propositions prioritaires en attente

Objet

Intitulé intégral

Référence

Un nouvel élan pour l’emploi, la croissance et l’investissement

1.

Intégration des chômeurs de longue durée

Proposition de RECOMMANDATION DU CONSEIL relative à l’intégration des chômeurs de longue durée sur le marché du travail

2015/0219 (NLE)

2.

EURES

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif à un réseau européen des services de l'emploi, à l'accès des travailleurs aux services de mobilité et à la poursuite de l'intégration des marchés du travail

2014/0002 (COD)

3.

Présence des femmes dans les conseils des sociétés

Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relative à un meilleur équilibre hommes-femmes parmi les administrateurs non exécutifs des sociétés cotées en bourse et à des mesures connexes

2012/0299 (COD)

Un marché unique numérique connecté

4.

Sécurité des réseaux et de l'information (SRI)

Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de sécurité des réseaux et de l’information dans l’Union

2013/0027/COD

Une Union plus résiliente sur le plan de l’énergie, dotée d’une politique visionnaire en matière de changement climatique

5.

Réduction des émissions nationales (PEN)

Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL concernant la réduction des émissions nationales de certains polluants atmosphériques et modifiant la directive 2003/35/CE

2013/0443/COD

Un marché intérieur plus approfondi et plus équitable, doté d’une base industrielle renforcée

6.

Coopération renforcée dans le domaine de la taxe sur les transactions financières

Proposition de DIRECTIVE DU CONSEIL mettant en œuvre une coopération renforcée dans le domaine de la taxe sur les transactions financières

2013/0045/CNS

7.

Cadre de l'UE en matière de titrisation

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant des règles communes en matière de titrisation ainsi qu'un cadre européen pour les opérations de titrisation simples, transparentes et standardisées, et modifiant les directives 2009/65/CE, 2009/138/CE, 2011/61/UE et les règlements (CE) n° 1060/2009 et (UE) n° 648/2012

2015/0226/COD

8.

Services portuaires

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant un cadre pour l'accès au marché des services portuaires et la transparence financière des ports

2013/0157/COD

Une Union économique et monétaire plus approfondie et plus équitable

9.

Plateforme européenne sur le travail non déclaré

Proposition de DÉCISION DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant une plateforme européenne dans l’objectif de renforcer la coopération visant à prévenir et à décourager le travail non déclaré

2014/0124/COD

Un espace de justice et de droits fondamentaux basé sur la confiance mutuelle

10.

Réforme de la réglementation en matière de protection des données

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (règlement général sur la protection des données)

Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel par les autorités compétentes à des fins de prévention et de détection des infractions pénales, d’enquêtes et de poursuites en la matière ou d'exécution de sanctions pénales, et à la libre circulation de ces données

2012/0010, 0011/COD

11.

Parquet européen

Proposition de RÈGLEMENT DU CONSEIL portant création du Parquet européen

2013/0255/APP

12.

Agence de l'Union européenne pour la coopération et la formation des services répressifs (Europol)

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif à l'Agence de l'Union européenne pour la coopération et la formation des services répressifs (Europol) et abrogeant les décisions 2009/371/JAI et 2005/681/JAI

2013/0091/COD

13.

Dossiers passagers (PNR) dans l'UE

Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relative à l’utilisation des données des dossiers passagers pour la prévention et la détection des infractions terroristes et des formes graves de criminalité, ainsi que pour les enquêtes et les poursuites en la matière

2011/0023/COD

14.

Lutte contre la discrimination

Proposition de DIRECTIVE DU CONSEIL relative à la mise en œuvre du principe de l'égalité de traitement entre les personnes sans distinction de religion ou de convictions, de handicap, d'âge ou d'orientation sexuelle

2008/0140/CNS

Vers une nouvelle politique migratoire

15.

Programme de relocalisation permanent

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant un mécanisme de crise concernant la relocalisation et modifiant le règlement (UE) n° 604/2013 du Parlement et du Conseil du 26 juin 2013 établissant les critères et mécanismes de détermination de l’État membre responsable de l’examen d’une demande de protection internationale introduite dans l’un des États membres par un ressortissant de pays tiers ou un apatride

2015/0208/COD

16.

Liste de l'UE relative aux pays d'origine sûrs

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant une liste commune de l'Union de pays d’origine sûrs aux fins de la directive 2013/32/UE du Parlement européen et du Conseil relative à des procédures communes pour l’octroi et le retrait de la protection internationale, et modifiant la directive 2013/32/UE

2015/0211/COD

Une Union du changement démocratique

17.

Organismes génétiquement modifiés (OGM)

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant le règlement (CE) n° 1829/2003 en ce qui concerne la possibilité pour les États membres de restreindre ou d’interdire sur leur territoire l’utilisation de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux génétiquement modifiés

2015/0093/COD

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Annexe IV: liste des retraits ou des modifications de propositions en attente

La Commission a l'intention de retirer les propositions énumérées ci-dessous dans un délai de six mois (d'ici au mois d'avril 2016). Les retraits pour des motifs autres que l'obsolescence, ainsi que les modifications, sont indiqués en caractères gras

Référence COM/interinstitutionnelle

Intitulé

Motifs du retrait/de la modification

Affaires économiques et financières, fiscalité et douanes

1.

COM/2007/0746

Proposition de RÈGLEMENT DU CONSEIL portant modalités d'application de la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée en ce qui concerne le traitement des services d’assurance et des services financiers

Cette proposition remonte à 2007 et aucun accord n'est prévu (aucune présidence du Conseil n'a poursuivi l'examen récemment).

2.

COM/2007/0747

2007/0267/CNS

Proposition de DIRECTIVE DU CONSEIL modifiant la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée en ce qui concerne le traitement des services d’assurance et des services financiers

Cette proposition remonte à 2007 et aucun accord n'est prévu (aucune présidence du Conseil n'a poursuivi l'examen récemment).

3.

COM/2013/0721

2013/0343/CNS

Proposition de DIRECTIVE DU CONSEIL modifiant la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée en ce qui concerne une déclaration de TVA normalisée

Les négociations ont abouti à un projet de compromis qui a totalement dénaturé la proposition de la Commission sur le fond. En particulier, les dernières évolutions se sont écartées des objectifs de simplification, d'harmonisation et de réduction substantielle de la charge administrative fixés dans la proposition de la Commission.

4.

COM/2011/0594

2011/0261/CNS

Proposition de DIRECTIVE DU CONSEIL établissant un système commun de taxe sur les transactions financières et modifiant la directive 2008/7/CE

Cette proposition a été remplacée par une proposition correspondante datant de 2013, dans le cadre de la procédure de coopération renforcée.

5.

COM/2011/0738

2011/0334/CNS

Proposition de RÈGLEMENT DU CONSEIL relatif aux modalités et à la procédure de mise à disposition de la ressource propre fondée sur la taxe sur les transactions financières

Le Conseil européen de février 2013, lorsqu'il a statué sur le paquet 2014-2020, a «invité les États membres participants à examiner si cette taxe (c'est-à-dire la taxe sur les transactions financières) pourrait servir de base à une nouvelle ressource propre». Il convient de noter que le groupe de haut niveau sur les ressources propres a été chargé de procéder à «un réexamen général du système des ressources propres en tenant compte des objectifs généraux de simplicité, de transparence, d'équité et de responsabilité démocratique». Étant donné que le règlement «mise à disposition» était basé sur la proposition de la Commission de juin 2011 concernant une nouvelle décision «ressources propres», qui n'a pas été retenue en ce qui concerne ce point, la proposition de règlement «mise à disposition» n'a plus lieu d'être. Dès lors, la Commission a l'intention de la retirer. Toute proposition éventuelle de la Commission concernant une ressource propre fondée sur la taxe sur les transactions financières devrait à nouveau être accompagnée d'un règlement «mise à disposition» correspondant.

6.

COM/2011/0121

2011/0058/CNS

Proposition de DIRECTIVE DU CONSEIL concernant une assiette commune consolidée pour l’impôt sur les sociétés (ACCIS)

Comme annoncé dans la communication intitulée «Un système d'imposition des sociétés juste et efficace au sein de l'Union européenne: cinq domaines d'action prioritaires» [COM(2015) 302], la Commission relance les travaux selon une nouvelle approche par étapes. La proposition existante sera retirée en parallèle.

7.

COM/1998/0637

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL sur la représentation et la prise de position de la Communauté au niveau international dans le contexte de l'Union économique et monétaire

Cette proposition a été retirée [C(2015) 8001] et remplacée par une nouvelle proposition le 21 octobre 2015 [COM(2015) 603].

Affaires étrangères et politique de sécurité

8.

COM/2007/0141

2007/0049/APP

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL ET DE LA COMMISSION concernant la conclusion du protocole à l'accord de partenariat et de coopération entre les Communautés européennes et leurs États membres, d'une part, et le Turkménistan, d'autre part, pour tenir compte de l'adhésion de la République de Bulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne

Obsolète: ce protocole d'adaptation devait être adopté pour tenir compte de l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie, mais il n'a jamais été finalisé et il a ensuite été décidé de proposer une décision englobant toutes les adhésions à l'UE qui ont eu lieu depuis 2004.

9.

COM/2007/0144

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL relative à la signature et à l'application provisoire d'un protocole à l'accord de partenariat et de coopération entre les Communautés européennes et leurs États membres, d'une part, et le Turkménistan, d'autre part, pour tenir compte de l'adhésion de la République de Bulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne

Obsolète: ce protocole d'adaptation devait être adopté pour tenir compte de l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie, mais il n'a jamais été finalisé et il a ensuite été décidé de proposer une décision englobant toutes les adhésions à l'UE qui ont eu lieu depuis 2004.

10.

COM/2004/808

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL relative à la signature, au nom de la Communauté européenne, et à l'application provisoire de certaines dispositions d'un accord euro-méditerranéen d'association entre la Communauté européenne et ses États membres, d'une part, et la République arabe syrienne, d'autre part

Cet accord ne sera pas finalisé et entre-temps les textes juridiques de 2004 et 2008 sont devenus caducs.

11.

COM/2008/853

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL relative à la signature, au nom de la Communauté européenne, et à l'application provisoire de certaines dispositions d'un accord euro-méditerranéen d'association entre la Communauté européenne et ses États membres, d'une part, et la République arabe syrienne, d'autre part

Cet accord ne sera pas finalisé et entre-temps les textes juridiques de 2004 et 2008 sont devenus caducs.

Commerce

12.

COM/2008/0522

2008/0169/APP

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL concluant l’accord établissant un cadre pour un accord de partenariat économique entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et les États partenaires de la Communauté d’Afrique de l'Est, d’autre part

Cet accord ne sera pas finalisé car il a été rendu caduc par un accord plus large, qui a été négocié après 2007 et paraphé en 2014.

13.

COM/2008/0565

2008/0177/APP

Proposition de DECISION DU CONSEIL concluant l’accord de partenariat économique intérimaire entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et les États de l’APE CDAA, d’autre part

Cet accord ne sera pas finalisé, car il a été rendu caduc par un accord plus large, qui a été négocié après 2007 et paraphé en 2014.

14.

COM/2012/0593

2012/0287/NLE

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL relative à la position à adopter au nom de l’Union européenne au sein du comité de coopération institué par l’accord de partenariat et de coopération établissant un partenariat entre les Communautés européennes et leurs États membres, d'une part, et la Fédération de Russie, d'autre part, du 24 juin 1994, en ce qui concerne l'établissement d'une liste d'arbitres

Obsolète: le 13 décembre 2012, la Russie a officiellement refusé d'établir une liste d'arbitres pour concrétiser le système de règlement des différends faisant partie de l'accord de partenariat et de coopération. L'UE a recours aux clauses générales de l'OMC.

Transports

15.

COM/2014/0083

2014/0042/NLE

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL relative à la position à adopter au nom de l’Union européenne au sein de l’Organisation maritime internationale lors de la 66e session du comité de la protection du milieu marin concernant l’adoption de modifications à l’annexe VI de la convention MARPOL relatives au report d'introduction des normes d’émissions de NOx du IIIe pilier

Bien que la position de la Commission, telle qu'elle est consignée dans la proposition de décision, reste valable, cette proposition est devenue caduque, car la 66e session du comité de la protection du milieu marin a déjà eu lieu (31 mars - 4 avril 2014).

16.

COM/2013/484

2013/0226/COD

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant le règlement (CE) n° 1365/2006 relatif aux statistiques des transports de marchandises par voies navigables intérieures, en ce qui concerne l’attribution de pouvoirs délégués et de compétences d’exécution à la Commission en vue de l’adoption de certaines mesures

Si la proposition n'est pas approuvée dans les six mois, il y aura lieu de la retirer.

17.

COM/2013/0611

2013/0297/COD

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant le règlement (CE) n° 91/2003 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 relatif aux statistiques des transports par chemin de fer, en ce qui concerne la collecte de données sur les marchandises, les voyageurs et les accidents

Si la proposition n'est pas approuvée dans les six mois, il y aura lieu de la retirer.

Migration, affaires intérieures et citoyenneté

18.

COM/2013/0095

2013/0057/COD

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL portant création d’un système d’entrée/sortie pour l’enregistrement des entrées et sorties des ressortissants de pays tiers franchissant les frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (paquet «frontières intelligentes»)

La Commission a annoncé, dans son «Agenda européen en matière de migration» [COM(2015) 240], son intention de présenter une proposition modifiée en 2016.

19.

COM/2013/0097

2013/0059/COD

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL portant création d’un programme d’enregistrement des voyageurs (paquet «frontières intelligentes»)

La Commission a annoncé, dans son «Agenda européen en matière de migration» [COM(2015) 240], son intention de présenter une proposition modifiée en 2016.

20.

COM/2013/0096

2013/0060/COD

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant le règlement (CE) n° 562/2006 en ce qui concerne l’utilisation du système d’entrée/sortie (EES) et le programme d’enregistrement des voyageurs (RTP) (paquet «frontières intelligentes»)

La Commission a annoncé, dans son «Agenda européen en matière de migration» [COM(2015) 240], son intention de présenter une proposition modifiée en 2016.

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Annexe V: Liste des abrogations envisagées

Domaine d’action

Titre

Motifs de l’abrogation

1.

Agriculture

Mesure horizontale déclarant obsolètes certains actes caducs concernant la politique agricole commune

L’objectif de cette mesure est de déclarer officiellement obsolètes les actes qui ont épuisé leurs effets mais ne peuvent pas être abrogés en l’absence de base juridique.

2.

Environnement

Directive 91/692/CEE du Conseil du 23 décembre 1991 visant à la standardisation et à la rationalisation des rapports relatifs à la mise en œuvre de certaines directives concernant l’environnement

La Commission a l’intention de préparer, en 2016, une communication qui présentera la stratégie et le niveau d’ambition à adopter pour le bilan de qualité portant sur les obligations de suivi et de déclaration dans le domaine de la politique de l’environnement et rendra compte de certaines mesures précoces prises dans ce domaine, notamment l’état des travaux sur la directive relative à la standardisation des rapports, y compris son éventuelle abrogation.

3.

Environnement

«Questionnaire sur les eaux» (décision 95/337/CEE de la Commission)

Il s’agit d’une décision d’exécution fondée sur la directive relative à la standardisation des rapports, qui pourrait être abrogée en 2016. La Commission a l’intention de préparer, en 2016, une communication qui présentera la stratégie et le niveau d’ambition à adopter pour le bilan de qualité portant sur les obligations de suivi et de déclaration dans le domaine de la politique de l’environnement et rendra compte de certaines mesures précoces prises dans ce domaine, notamment l’état des travaux sur la directive relative à la standardisation des rapports, y compris son éventuelle abrogation.

4.

Affaires intérieures

Décision 2008/602/CE de la Commission du 17 juin 2008 définissant l’architecture physique ainsi que les caractéristiques des interfaces nationales et de l’infrastructure de communication entre le système central d’information sur les visas et les interfaces nationales pour la phase de développement (notifiée sous le numéro C(2008) 2693) (JO L 194 du 23.7.2008, p. 3)

Cet acte est devenu obsolète, le développement du système d’information sur les visas (VIS) ayant été achevé et le système étant opérationnel depuis octobre 2011.

5.

Affaires intérieures

Décision 2006/752/CE de la Commission du 3 novembre 2006 établissant les sites pour le système d’information sur les visas pendant la phase de développement (JO L 305 du 4.11.2006, p. 13)

Cet acte est devenu obsolète, le développement du système d’information sur les visas (VIS) ayant été achevé et le système étant opérationnel depuis octobre 2011.

6.

Affaires intérieures

Règlement (CE) nº 189/2008 du Conseil du 18 février 2008 relatif aux essais du système d’information Schengen de deuxième génération (SIS II) (JO L 57 du 1.3.2008, p. 1)

Ce règlement concernait les essais menés sur le SIS II central avant la mise en service du système en question. Son contenu, devenu obsolète, est inadapté pour mener des essais sur le système opérationnel.

7.

Affaires intérieures

Décision 2008/173/CE du Conseil du 18 février 2008 relative aux essais du système d’information Schengen de deuxième génération (SIS II) (JO L 57 du 1.3.2008, p. 14, rectifié au JO L 24 du 28.1.2009, p. 24)

Ce règlement concernait les essais menés sur le SIS II central avant la mise en service du système en question. Son contenu, devenu obsolète, est inadapté pour mener des essais sur le système opérationnel.

8.

Affaires intérieures

Règlement (CE) nº 1295/2003 du Conseil du 15 juillet 2003 relatif à des mesures visant à faciliter les procédures de demande et de délivrance de visas pour les membres de la famille olympique participant aux jeux Olympiques et/ou Paralympiques de 2004 à Athènes (Schengen)

Cet acte est devenu obsolète car son application était limitée dans le temps (jeux Olympiques d’Athènes).

9.

Affaires intérieures

Règlement (CE) nº 2046/2005 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2005 relatif à des mesures visant à faciliter les procédures de demande et de délivrance de visas pour les membres de la famille olympique participant aux jeux Olympiques et/ou Paralympiques d’hiver de 2006 à Turin (Schengen)

Cet acte est devenu obsolète car son application était limitée dans le temps (jeux Olympiques de Turin).

10.

Affaires intérieures

Acquis de Schengen - Décision du Comité exécutif du 7 octobre 1997 concernant la participation de la Norvège et de l’Islande aux frais d’installation et de fonctionnement du C.SIS [SCH/Com-ex (97) 18]

Le financement du SIS II central et la contribution des pays associés à l’eu-LISA reposent sur l’accord d’association et le règlement portant création de l’eu-LISA.

11.

Affaires intérieures

Acquis de Schengen - Décision du Comité exécutif du 7 octobre 1997 concernant le développement du SIS [SCH/Com-ex (97) 24]

Cet acte est devenu obsolète car le développement du SIS II est achevé et celui-ci est entré en service le 9 avril 2013.

12.

Affaires intérieures

Acquis de Schengen - Décision du Comité exécutif du 16 septembre 1998 concernant la transmission du Manuel commun aux candidats à l’adhésion à l’UE [SCH/Com-ex (98) 35 rév. 2]

Cet acte est devenu obsolète car le manuel commun (classé «restreint») a été aboli lors de l’adoption du code frontières Schengen, qui est un règlement publié au JO.

13.

Affaires intérieures

Acquis de Schengen - Décision du Comité exécutif du 16 septembre 1998 concernant la création d’une commission ad hoc Grèce [SCH/Com-ex (98) 43 rév.]

Cet acte est devenu obsolète dès l’entrée de la Grèce dans l’espace Schengen.

14.

Affaires maritimes et pêche

Règlement (UE) nº 1242/2012 du Conseil du 18 décembre 2012 fixant, pour la campagne de pêche 2013, les prix d’orientation et les prix à la production de l’Union pour certains produits de la pêche conformément au règlement (CE) nº 104/2000

Malgré l’absence d’une clause de suppression automatique, cet acte n’est de facto plus en vigueur car il concerne des actions révolues.

15.

Affaires maritimes et pêche

Règlement (CE) nº 645/2008 du Conseil du 8 juillet 2008 portant ouverture et mode de gestion de contingents tarifaires communautaires autonomes lors de l’importation de certains produits de la pêche aux îles Canaries

Malgré l’absence d’une clause de suppression automatique, cet acte n’est de facto plus en vigueur car il concerne des actions révolues. Il a été remplacé par le règlement (UE) nº 1412/2013 du Conseil du 17 décembre 2013 portant ouverture et mode de gestion de contingents tarifaires autonomes de l’Union pour l’importation de certains produits de la pêche aux îles Canaries de 2014 à 2020.

16.

Affaires maritimes et pêche

Règlement (UE) nº 1388/2011 du Conseil du 16 décembre 2011 fixant, pour la campagne de pêche 2012, les prix d’orientation et les prix à la production de l’Union pour certains produits de la pêche conformément au règlement (CE) nº 104/2000

Malgré l’absence d’une clause de suppression automatique, cet acte n’est de facto plus en vigueur car il concerne des actions révolues.

17.

Affaires maritimes et pêche

Règlement (CEE) nº 110/76 du Conseil du 19 janvier 1976 établissant, dans le secteur des produits de la pêche, les règles générales relatives à l’octroi des restitutions à l’exportation et les critères de fixation de leur montant

Malgré l’absence d’une clause de suppression automatique, cet acte n’est de facto plus en vigueur car il concerne des actions révolues.

18.

Affaires maritimes et pêche

Règlement (CE) nº 1299/2008 du Conseil du 9 décembre 2008 fixant, pour la campagne de pêche 2009, les prix d’orientation et les prix à la production communautaire pour certains produits de la pêche conformément au règlement (CE) nº 104/2000

Malgré l’absence d’une clause de suppression automatique, cet acte n’est de facto plus en vigueur car il concerne des actions révolues.

19.

Affaires maritimes et pêche

Règlement (CE) nº 2326/2003 du Conseil du 19 décembre 2003 fixant, pour la campagne de pêche 2004, les prix d’orientation et les prix à la production communautaire pour certains produits de la pêche conformément au règlement (CE) nº 104/2000

Malgré l’absence d’une clause de suppression automatique, cet acte n’est de facto plus en vigueur car il concerne des actions révolues.

20.

Statistiques

Règlement (CE) nº 48/2004 du Parlement européen et du Conseil du 5 décembre 2003 relatif à la production de statistiques communautaires annuelles de l’industrie sidérurgique pour les années de référence 2003-2009

Cet acte est devenu obsolète, les données concernées n’étant plus collectées. L’initiative formelle d’abroger le règlement sur les statistiques de l’acier sera prise par la proposition de règlement sur les statistiques sur les entreprises, dont l’adoption est prévue au quatrième trimestre 2016.

21.

Transports

Règlement (CEE) nº 1101/89 du Conseil relatif à l’assainissement structurel dans la navigation intérieure

Ce règlement du Conseil a pris fin le 28 avril 1999 (voir le considérant 1 du règlement (CE) du Conseil nº 718/1999).

22.

Transports

Règlement (CE) nº 2812/94 de la Commission modifiant le règlement (CEE) nº 1101/89 du Conseil en ce qui concerne les conditions qui s’appliquent à la mise en service de capacités nouvelles dans la navigation intérieure

Ce règlement modifie le règlement (CEE) nº 1101/89, qui a pris fin le 28 avril 1999.

23.

Transports

Règlement (CE) nº 685/2001 du Parlement européen et du Conseil du 4 avril 2001 concernant la répartition entre les États membres des autorisations reçues dans le cadre des accords établissant certaines conditions pour le transport de marchandises par route et la promotion du transport combiné entre la Communauté européenne et la République de Bulgarie et entre la Communauté européenne et la République de Hongrie

Ce règlement est à présent superflu puisque la Bulgarie et la Hongrie sont membres de l’UE (et, de ce fait, ne sont plus soumises à un système d’autorisation concernant le marché du transport routier).

24.

Transports

Règlement (CEE) nº 2158/93 de la Commission concernant l’application des amendements à la convention internationale de 1974 sur la sauvegarde de la vie humaine en mer ainsi qu’à la convention internationale de 1973 sur la prévention de la pollution par les navires aux fins du règlement (CEE) nº 613/91 du Conseil

Ce règlement de la Commission n’est plus applicable car il vise un instrument (le règlement nº 613/91 du Conseil) qui a été abrogé par le règlement (CE) nº 789/2004 relatif au changement de registre des navires de charge et navires à passagers).

25.

Transports

Règlement (CE) n° 3298/94 de la Commission arrêtant les modalités des procédures relatives au système de droits de transit (écopoints) pour les camions de marchandises en transit à travers l’Autriche

Le système des écopoints, destiné à réduire l’incidence du transit des camions de marchandises sur l’environnement, a été rendu obsolète par l’introduction, le 1er janvier 2004, d’un péage pour les poids lourds («Maut») sur les autoroutes et voies rapides autrichiennes, et n’est plus appliqué par l’Autriche. La base légale des écopoints est donc également devenue obsolète et peut donc être abrogée.

26.

Transports

Règlement (CE) nº 2888/2000 du Parlement européen et du Conseil sur la répartition des autorisations pour les poids lourds circulant en Suisse

Ce règlement relatif aux autorisations, qui fixe la répartition, entre les États membres de l’UE, des contingents accordés à la Communauté par la Suisse pour les années 2001 à 2004, n’est plus appliqué. L’accès au marché du transport routier est à présent régi par l’accord UE-Suisse.

27.

Transports

Règlement (CE) nº 103/2007 de la Commission concernant la prolongation de la période transitoire visée à l’article 53, paragraphe 4, du règlement (CE) nº 1592/2002

La période de transition a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2007; ce règlement est par conséquent devenu obsolète.

28.

Fiscalité

Règlement (CE) nº 2579/98 de la Commission du 30 novembre 1998 fixant la liste des produits textiles pour lesquels aucune preuve de l’origine n’est exigée lors de leur mise en libre pratique dans la Communauté

Ce règlement de la Commission était un acte d’exécution du règlement (CE) nº 1541/98 du Conseil, lequel a été abrogé en 2011.

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Strasbourg, le 27.10.2015

COM(2015) 610 final

ANNEXE

à la

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS


Programme de travail de la Commission pour 2016

L'heure n'est plus à une gestion conventionnelle


Annexe VI: textes législatifs devenant applicables en 2016

De plus amples informations sur les actes délégués et les actes d'exécution devenant applicables en 2016 seront fournies à l'adresse suivante: http://ec.europa.eu/atwork/key-documents/index_fr.htm

En ce qui concerne la/les date(s) de mise en application, un astérisque (*) signifie qu'en plus de la date indiquée, d'autres dates peuvent également s'appliquer à d'autres parties de l'acte législatif.

Titre

Domaine

Date de mise en application

1.

Directive 2014/48/UE du Conseil du 24 mars 2014 modifiant la directive 2003/48/CE en matière de fiscalité des revenus de l'épargne sous forme de paiements d'intérêts

Fiscalité

1er janvier 2016

2.

Directive 2009/138/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l'accès aux activités de l'assurance et de la réassurance et leur exercice (solvabilité II) (Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)

Services financiers

1er janvier 2016*

3.

Directive 2014/61/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 relative à des mesures visant à réduire le coût du déploiement de réseaux de communications électroniques à haut débit

Économie et société numériques

1er janvier 2016

4.

Règlement (UE) n° 806/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2014 établissant des règles et une procédure uniformes pour la résolution des établissements de crédit et de certaines entreprises d’investissement dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique, et modifiant le règlement (UE) n° 1093/2010

Stabilité financière

1er janvier 2016*

5.

Règlement (UE) n° 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) n° 922/72, (CEE) n° 234/79, (CE) n° 1037/2001 et (CE) n° 1234/2007 du Conseil

Agriculture et développement rural

1er janvier 2016*

6.

Règlement (UE) n° 167/2013 du Parlement européen et du Conseil du 5 février 2013 relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules agricoles et forestiers

Marché intérieur

1er janvier 2016*

7.

Règlement (UE) n° 168/2013 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2013 relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules à deux ou trois roues et des quadricycles

Marché intérieur

1er janvier 2016*

8.

Règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement et modifiant le règlement (UE) n° 648/2012

Services financiers

1er janvier 2016*

9.

Règlement (UE) n° 660/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 modifiant le règlement (CE) n° 1013/2006 concernant les transferts de déchets

Environnement

1er janvier 2016*

10.

Règlement (UE, Euratom) n° 1141/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif au statut et au financement des partis politiques européens et des fondations politiques européennes

Affaires institutionnelles

1er janvier 2016*

11.

Règlement (UE) n° 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires

Agriculture et développement rural

4 janvier 2016*

12.

Règlement (UE) n° 524/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au règlement en ligne des litiges de consommation et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2009/22/CE (règlement relatif au RLLC)

Consommateurs

9 janvier 2016*

13.

Directive 2013/53/UE du Parlement européen et du Conseil du 20 novembre 2013 relative aux bateaux de plaisance et aux véhicules nautiques à moteur et abrogeant la directive 94/25/CE

Marché intérieur

18 janvier 2016

14.

Directive 2013/55/UE du Parlement européen et du Conseil du 20 novembre 2013 modifiant la directive 2005/36/CE relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles et le règlement (UE) n° 1024/2012 concernant la coopération administrative par l’intermédiaire du système d’information du marché intérieur ( «règlement IMI»)

Marché intérieur

18 janvier 2016

15.

Directive 2014/64/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 modifiant la directive 64/432/CEE du Conseil en ce qui concerne les bases de données informatisées qui font partie des réseaux de surveillance dans les États membres

Sécurité alimentaire

18 janvier 2016

16.

Directive (UE) 2015/254 du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2015 abrogeant la directive 93/5/CEE du Conseil concernant l'assistance des États membres à la Commission et leur coopération en matière d'examen scientifique des questions relatives aux denrées alimentaires

Sécurité alimentaire

29 février 2016

17.

Décision (UE) 2015/137 du Conseil du 26 janvier 2015 portant renouvellement du mandat du vice-président de l'Office de l'harmonisation dans le marché intérieur (marques, dessins et modèles) et de deux présidents de chambres de recours de l'Office de l'harmonisation dans le marché intérieur (marques, dessins et modèles)

Marché intérieur

1er mars 2016*

18.

Règlement (UE) n° 165/2014 du Parlement Européen et du Conseil du 4 février 2014 relatif aux tachygraphes dans les transports routiers, abrogeant le règlement (CEE) n° 3821/85 du Conseil concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route et modifiant le règlement (CE) n° 561/2006 du Parlement européen et du Conseil relatif à l’harmonisation de certaines dispositions de la législation sociale dans le domaine des transports par route

Transports

2 mars 2016*

19.

Directive 2014/91/UE du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 modifiant la directive 2009/65/CE portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et administratives concernant certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), pour ce qui est des fonctions de dépositaire, des politiques de rémunération et des sanctions

Services financiers

18 mars 2016

20.

Directive 2014/17/UE du Parlement européen et du Conseil du 4 février 2014 sur les contrats de crédit aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage résidentiel et modifiant les directives 2008/48/CE et 2013/36/UE et le règlement (UE) n° 1093/2010

Services financiers

21 mars 2016

21.

Directive 2014/26/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 concernant la gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins et l’octroi de licences multiterritoriales de droits sur des œuvres musicales en vue de leur utilisation en ligne dans le marché intérieur

Économie et société numériques

10 avril 2016

22.

Directive 2014/23/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur l’attribution de contrats de concession

Marché intérieur

18 avril 2016

23.

Directive 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur la passation des marchés publics et abrogeant la directive 2004/18/CE

Marché intérieur

18 avril 2016

24.

Directive 2014/25/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à la passation de marchés par des entités opérant dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services postaux et abrogeant la directive 2004/17/CE

Marché intérieur

18 avril 2016

25.

Directive 2014/33/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant les ascenseurs et les composants de sécurité pour ascenseurs

Marché intérieur

19 avril 2016

26.

Directive 2014/28/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché et le contrôle des explosifs à usage civil (refonte)

Marché intérieur

20 avril 2016

27.

Directive 2014/29/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché des récipients à pression simples

Marché intérieur

20 avril 2016

28.

Directive 2014/30/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la compatibilité électromagnétique (refonte)

Marché intérieur

20 avril 2016

29.

Directive 2014/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché des instruments de pesage à fonctionnement non automatique

Marché intérieur

20 avril 2016

30.

Directive 2014/32/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché d’instruments de mesure (refonte)

Marché intérieur

20 avril 2016

31.

Directive 2014/34/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant les appareils et les systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphères explosibles (refonte)

Marché intérieur

20 avril 2016

32.

Directive 2014/35/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché du matériel électrique destiné à être employé dans certaines limites de tension

Marché intérieur

20 avril 2016

33.

Règlement (UE) n° 952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 établissant le code des douanes de l'Union

Fiscalité

1er mai 2016*

34.

Directive 2014/40/UE du Parlement européen et du Conseil du 3 avril 2014 relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres en matière de fabrication, de présentation et de vente des produits du tabac et des produits connexes, et abrogeant la directive 2001/37/CE

Santé

20 mai 2016

35.

Directive 2014/54/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relative à des mesures facilitant l'exercice des droits conférés aux travailleurs dans le contexte de la libre circulation des travailleurs

Emploi

21 mai 2016

36.

Directive 2014/62/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 relative à la protection pénale de l'euro et des autres monnaies contre la contrefaçon, et remplaçant la décision-cadre 2000/383/JAI du Conseil

Lutte antifraude

23 mai 2016

37.

Règlement (UE) 2015/751 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2015 relatif aux commissions d'interchange pour les opérations de paiement liées à une carte

Services financiers

9 juin 2016*

38.

Directive 2014/53/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relative à l'harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché d'équipements radioélectriques et abrogeant la directive 1999/5/CE

Marché intérieur

13 juin 2016

39.

Règlement (UE) n° 598/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif à l’établissement de règles et de procédures concernant l’introduction de restrictions d’exploitation liées au bruit dans les aéroports de l’Union, dans le cadre d’une approche équilibrée, et abrogeant la directive 2002/30/CE

Environnement

13 juin 2016

40.

Directive 2014/56/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 modifiant la directive 2006/43/CE concernant les contrôles légaux des comptes annuels et des comptes consolidés

Marché intérieur

17 juin 2016

41.

Règlement (UE) n° 537/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux exigences spécifiques applicables au contrôle légal des comptes des entités d'intérêt public et abrogeant la décision 2005/909/CE de la Commission

Marché intérieur

17 juin 2016*

42.

Directive 2014/67/UE du Parlement Européen et du Conseil du 15 mai 2014 relative à l'exécution de la directive 96/71/CE concernant le détachement de travailleurs effectué dans le cadre d'une prestation de services et modifiant le règlement (UE) n° 1024/2012 concernant la coopération administrative par l'intermédiaire du système d'information du marché intérieur («règlement IMI»)

Emploi

18 juin 2016

43.

Règlement (UE) 2015/848 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2015 relatif aux procédures d'insolvabilité

Justice

26 juin 2016*

44.

Directive 2013/64/UE du Conseil du 17 décembre 2013 modifiant les directives 91/271/CEE et 1999/74/CE du Conseil, et les directives 2000/60/CE, 2006/7/CE, 2006/25/CE et 2011/24/UE du Parlement européen et de Conseil, suite à la modification du statut de Mayotte à l'égard de l'Union européenne

Politique régionale

30 juin 2016*

45.

Directive 2013/35/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques (champs électromagnétiques) (vingtième directive particulière au sens de l’article 16, paragraphe 1, de la directive 89/391/CEE) et abrogeant la directive 2004/40/CE

Emploi

1er juillet 2016

46.

Règlement (UE) n° 540/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 concernant le niveau sonore des véhicules à moteur et des systèmes de silencieux de remplacement, et modifiant la directive 2007/46/CE et abrogeant la directive 70/157/CEE

Marché intérieur

1er juillet 2016*

47.

Règlement (UE) n° 910/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur et abrogeant la directive 1999/93/CE

Marché intérieur

1er juillet 2016*

48.

Directive 2014/57/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relative aux sanctions pénales applicables aux abus de marché (directive relative aux abus de marché)

Marché intérieur

3 juillet 2016

49.

Directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments financiers et modifiant la directive 2002/92/CE et la directive 2011/61/UE

Services financiers

3 juillet 2016

50.

Règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché (règlement relatif aux abus de marché) et abrogeant la directive 2003/6/CE du Parlement européen et du Conseil et les directives 2003/124/CE, 2003/125/CE et 2004/72/CE de la Commission

Marché intérieur

3 juillet 2016*

51.

Règlement (UE) n° 655/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 portant création d’une procédure d’ordonnance européenne de saisie conservatoire des comptes bancaires, destinée à faciliter le recouvrement transfrontière de créances en matière civile et commerciale

Justice

18 juillet 2016 (article 50 uniquement; pour le reste du règlement, 18 janvier 2016)

52.

Directive 2014/68/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché des équipements sous pression

Marché intérieur

19 juillet 2016*

53.

Règlement (UE) n° 609/2013 du Parlement européen et du Conseil du 12 juin 2013 concernant les denrées alimentaires destinées aux nourrissons et aux enfants en bas âge, les denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales et les substituts de la ration journalière totale pour contrôle du poids et abrogeant la directive 92/52/CEE du Conseil, les directives 96/8/CE, 1999/21/CE, 2006/125/CE et 2006/141/CE de la Commission, la directive 2009/39/CE du Parlement européen et du Conseil et les règlements (CE) n° 41/2009 et (CE) n° 953/2009 de la Commission

Sécurité alimentaire

20 juillet 2016*

54.

Directive 2014/89/UE du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 établissant un cadre pour la planification de l’espace maritime

Affaires maritimes

18 septembre 2016

55.

Directive 2014/90/UE du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 relative aux équipements marins et abrogeant la directive 96/98/CE du Conseil

Transports

18 septembre 2016

56.

Directive 2014/92/UE du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 sur la comparabilité des frais liés aux comptes de paiement, le changement de compte de paiement et l’accès à un compte de paiement assorti de prestations de base

Services financiers

18 septembre 2016

57.

Directive 2014/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 établissant les conditions d’entrée et de séjour des ressortissants de pays tiers aux fins d’un emploi en tant que travailleur saisonnier

Affaires intérieures

30 septembre 2016

58.

Décision (PESC) 2015/1763 du Conseil du 1er octobre 2015 concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Burundi

Affaires extérieures

3 octobre 2016

59.

Directive 2014/42/UE du Parlement européen et du Conseil du 3 avril 2014 concernant le gel et la confiscation des instruments et des produits du crime dans l'Union européenne

Justice

4 octobre 2016

60.

Directive 2014/94/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs

Énergie

18 novembre 2016

61.

Directive (UE) 2015/720 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2015 modifiant la directive 94/62/CE en ce qui concerne la réduction de la consommation de sacs en plastique légers

Environnement

27 novembre 2016

62.

Directive 2013/48/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2013 relative au droit d’accès à un avocat dans le cadre des procédures pénales et des procédures relatives au mandat d’arrêt européen, au droit d’informer un tiers dès la privation de liberté et au droit des personnes privées de liberté de communiquer avec des tiers et avec les autorités consulaires

Justice

27 novembre 2016

63.

Directive 2014/66/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 établissant les conditions d'entrée et de séjour des ressortissants de pays tiers dans le cadre d'un transfert temporaire intragroupe

Affaires intérieures

29 novembre 2016

64.

Directive 2014/95/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 modifiant la directive 2013/34/UE en ce qui concerne la publication d'informations non financières et d'informations relatives à la diversité par certaines grandes entreprises et certains groupes

Marché intérieur

6 décembre 2016

65.

Règlement (UE) n° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, modifiant les règlements (CE) n° 1924/2006 et (CE) n° 1925/2006 du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 87/250/CEE de la Commission, la directive 90/496/CEE du Conseil, la directive 1999/10/CE de la Commission, la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil, les directives 2002/67/CE et 2008/5/CE de la Commission et le règlement (CE) n° 608/2004 de la Commission

Consommateurs

13 décembre 2016*

66.

Directive 2014/104/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 novembre 2014 relative à certaines règles régissant les actions en dommages et intérêts en droit national pour les infractions aux dispositions du droit de la concurrence des États membres et de l'Union européenne

Concurrence

27 décembre 2016

67.

Directive 2014/112/UE du Conseil du 19 décembre 2014 portant application de l'accord européen concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail dans le secteur de la navigation intérieure, conclu par l'Union européenne de la navigation fluviale (UENF), l'Organisation européenne des bateliers (OEB) et la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF)

Emploi

31 décembre 2016

68.

Règlement (UE) n° 1286/2014 du Parlement européen et du Conseil du 26 novembre 2014 sur les documents d’informations clés relatifs aux produits d’investissement packagés de détail et fondés sur l’assurance

Services financiers

31 décembre 2016*

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