ISSN 1977-0936

Journal officiel

de l’Union européenne

C 384

European flag  

Édition de langue française

Communications et informations

62e année
12 novembre 2019


Sommaire

page

 

II   Communications

 

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Commission européenne

2019/C 384/01

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire M.9062 — Fortress Investment Group/Air Investment Valencia/JV) ( 1 )

1


 

IV   Informations

 

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Conseil

2019/C 384/02

Avis à l’attention des personnes faisant l’objet des mesures restrictives prévues par la décision (PESC) 2017/2074, modifiée par la décision (PESC) 2019/1893 du Conseil, et par le règlement (UE) 2017/2063, mis en œuvre par le règlement d’exécution (UE) 2019/1891 du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Venezuela

2

2019/C 384/03

Avis à l’attention des personnes concernées auxquelles s’appliquent les mesures restrictives prévues par la décision (PESC) 2017/2074 du Conseil et le règlement (UE) 2017/2063 du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Venezuela

3

 

Commission européenne

2019/C 384/04

Taux de change de l'euro — 11 novembre 2019

4

 

Cour des comptes européenne

2019/C 384/05

Rapport spécial no 19/2019 INEA: des avantages certains, mais un MIE à améliorer

5


 

V   Avis

 

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

 

Commission européenne

2019/C 384/06

Notification préalable d’une concentration (Affaire M.9399 — Remondis/ALFA Rohstoffhandel München/Geiger Beteiligung/Durmin Beteiligung/Garching Hochbrück) Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée ( 1 )

6

2019/C 384/07

Notification préalable d’une concentration (Affaire M.9557 — Swisscom/AMAG Group/Zürich Insurance Group/autoSense) Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée ( 1 )

8

 

AUTRES ACTES

 

Commission européenne

2019/C 384/08

Publication du document unique modifié à la suite de la demande d’approbation d’une modification mineure conformément à l’article 53, paragraphe 2, deuxième alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil

10

2019/C 384/09

Publication du document unique modifié à la suite de la demande d’approbation d’une modification mineure conformément à l’article 53, paragraphe 2, deuxième alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil

16

2019/C 384/10

Publication du document unique modifié à la suite de la demande d’approbation d’une modification mineure conformément à l’article 53, paragraphe 2, deuxième alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil

19


 


 

(1)   Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE.

FR

 


II Communications

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Commission européenne

12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/1


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire M.9062 — Fortress Investment Group/Air Investment Valencia/JV)

(Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)

(2019/C 384/01)

Le 23.7.2019, la Commission a décidé de ne pas s’opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché intérieur. Cette décision se fonde sur l’article 6, paragraphe 1, point b), du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1). Le texte intégral de la décision n’est disponible qu’en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d’affaires qu’il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la DG Concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l’entreprise, du numéro de l’affaire, de la date ou du secteur d’activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/homepage.html?locale=fr), qui offre un accès en ligne au droit de l’Union européenne, sous le numéro de document 32019M9062.


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.


IV Informations

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Conseil

12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/2


Avis à l’attention des personnes faisant l’objet des mesures restrictives prévues par la décision (PESC) 2017/2074, modifiée par la décision (PESC) 2019/1893 du Conseil, et par le règlement (UE) 2017/2063, mis en œuvre par le règlement d’exécution (UE) 2019/1891 du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Venezuela

(2019/C 384/02)

Les informations figurant ci-après sont portées à l’attention des personnes visées à l’annexe I de la décision (PESC) 2017/2074 du Conseil (1), modifiée par la décision (PESC) 2019/1893 du Conseil (2), et à l’annexe IV du règlement (UE) 2017/2063 du Conseil (3), mis en œuvre par le règlement d’exécution (UE) 2019/1891 du Conseil (4) concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Venezuela.

Le Conseil de l’Union européenne, après avoir réexaminé la liste des personnes désignées, a décidé que les personnes figurant dans les annexes susmentionnées devaient continuer de figurer sur la liste des personnes soumises aux mesures restrictives prévues par la décision (PESC) 2017/2074 et par le règlement (UE) 2017/2063 concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Venezuela. Les motifs justifiant l’inscription des personnes concernées sur cette liste sont indiqués en regard des mentions correspondantes dans les annexes en question.

L’attention des personnes concernées est attirée sur le fait qu’il est possible de présenter aux autorités compétentes de l’État membre concerné (ou des États membres concernés), selon les indications figurant sur les sites internet mentionnés à l’annexe III du règlement (UE) 2017/2063 concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Venezuela, une demande visant à obtenir l’autorisation d’utiliser des fonds gelés pour répondre à des besoins fondamentaux ou procéder à certains paiements (voir article 9 du règlement).

Les personnes concernées peuvent adresser au Conseil une demande de réexamen de la décision par laquelle leur nom a été inclus dans la liste précitée, en y joignant les pièces justificatives requises. Toute demande en ce sens doit être envoyée avant le 23 août 2020 à l’adresse suivante:

Conseil de l’Union européenne

Secrétariat général

RELEX.1.C

Rue de la Loi, 175

1048 Bruxelles

BELGIQUE

Courriel: sanctions@consilium.europa.eu

Les éventuelles observations reçues seront prises en compte aux fins du réexamen périodique de la liste des personnes et entités désignées, effectué par le Conseil, conformément à l’article 13 de la décision (PESC) 2017/2074 et à l’article 17, paragraphe 4, du règlement (UE) 2017/2063.

L’attention des personnes concernées est également attirée sur le fait qu’il est possible de contester la décision du Conseil devant le Tribunal de l’Union européenne, dans les conditions prévues à l’article 275, deuxième alinéa, et à l’article 263, quatrième et sixième alinéas, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.


(1)  JO L 295 du 14.11.2017, p. 60.

(2)  JO L 291 du 12.11.2019, p. 42.

(3)  JO L 295 du 14.11.2017, p. 21.

(4)  JO L 291 du 12.11.2019, p. 13.


12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/3


Avis à l’attention des personnes concernées auxquelles s’appliquent les mesures restrictives prévues par la décision (PESC) 2017/2074 du Conseil et le règlement (UE) 2017/2063 du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Venezuela

(2019/C 384/03)

L’attention des personnes concernées est attirée sur les informations ci-après, conformément à l’article 16 du règlement (UE) 2018/1725 du Parlement européen et du Conseil (1).

Les bases juridiques du traitement des données sont la décision (PESC) 2017/2074 du Conseil (2), modifiée par la décision (PESC) 2019/1893 du Conseil (3), et le règlement (UE) 2017/2063 du Conseil (4), mis en œuvre par le règlement d’exécution (UE) 2019/1891 du Conseil (5).

Le responsable du traitement des données est le service RELEX.1.C au sein de la direction générale Affaires étrangères, élargissement et protection civile - RELEX du secrétariat général du Conseil (SGC), qui peut être contacté à l’adresse suivante:

Conseil de l’Union européenne

Secrétariat général

RELEX.1.C

Rue de la Loi 175

1048 Bruxelles

BELGIQUE

Courriel: sanctions@consilium.europa.eu

La déléguée à la protection des données du SGC peut être contactée à l’adresse électronique suivante:

Déléguée à la protection des données

data.protection@consilium.europa.eu

Les finalités du traitement des données sont l’établissement et l’actualisation de la liste des personnes faisant l’objet des mesures restrictives prévues par la décision (PESC) 2017/2074, modifiée par la décision (PESC) 2019/1893, et par le règlement (UE) 2017/2063, mis en œuvre par le règlement d’exécution (UE) 2019/1891.

Les personnes concernées sont les personnes physiques qui satisfont aux critères d’inscription sur la liste fixés dans la décision (PESC) 2017/2074 et le règlement (UE) 2017/2063.

Les données à caractère personnel qui sont recueillies comprennent les données nécessaires à l’identification correcte de la personne en question, l’énoncé des motifs et toute autre donnée connexe.

Au besoin, les données à caractère personnel recueillies peuvent être communiquées au Service européen pour l’action extérieure et à la Commission.

Sans préjudice des limitations prévues à l’article 25 du règlement (UE) 2018/1725, l’exercice des droits des personnes concernées, par exemple le droit d’accès, le droit de rectification ou le droit d’opposition, sera régi par les dispositions de ce même règlement.

Les données à caractère personnel seront conservées pendant cinq ans à compter du moment où la personne concernée a été retirée de la liste des personnes faisant l’objet des mesures restrictives ou à compter de l’expiration de la mesure, ou pendant la durée de la procédure judiciaire au cas où celle-ci aurait commencé.

Sans préjudice de tout recours juridictionnel, administratif ou non juridictionnel, les personnes concernées peuvent introduire une réclamation auprès du Contrôleur européen de la protection des données, conformément au règlement (UE) 2018/1725 (edps@edps.europa.eu).


(1)  JO L 295 du 21.11.2018, p. 39.

(2)  JO L 295 du 14.11.2017, p. 60.

(3)  JO L 291 du 12.11.2019, p. 42.

(4)  JO L 295 du 14.11.2017, p. 21.

(5)  JO L 291 du 12.11.2019, p. 13.


Commission européenne

12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/4


Taux de change de l'euro (1)

11 novembre 2019

(2019/C 384/04)

1 euro =


 

Monnaie

Taux de change

USD

dollar des États-Unis

1,1041

JPY

yen japonais

120,29

DKK

couronne danoise

7,4722

GBP

livre sterling

0,85743

SEK

couronne suédoise

10,7085

CHF

franc suisse

1,0972

ISK

couronne islandaise

137,70

NOK

couronne norvégienne

10,0910

BGN

lev bulgare

1,9558

CZK

couronne tchèque

25,510

HUF

forint hongrois

334,35

PLN

zloty polonais

4,2737

RON

leu roumain

4,7643

TRY

livre turque

6,3722

AUD

dollar australien

1,6105

CAD

dollar canadien

1,4607

HKD

dollar de Hong Kong

8,6422

NZD

dollar néo-zélandais

1,7348

SGD

dollar de Singapour

1,5025

KRW

won sud-coréen

1 288,00

ZAR

rand sud-africain

16,4150

CNY

yuan ren-min-bi chinois

7,7404

HRK

kuna croate

7,4391

IDR

rupiah indonésienne

15 540,68

MYR

ringgit malais

4,5749

PHP

peso philippin

56,138

RUB

rouble russe

70,5319

THB

baht thaïlandais

33,493

BRL

real brésilien

4,5949

MXN

peso mexicain

21,1057

INR

roupie indienne

78,9905


(1)  Source: taux de change de référence publié par la Banque centrale européenne.


Cour des comptes européenne

12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/5


Rapport spécial no 19/2019

«INEA: des avantages certains, mais un MIE à améliorer»

(2019/C 384/05)

La Cour des comptes européenne vous informe que son rapport spécial no 19/2019 «INEA: des avantages certains, mais un MIE à améliorer» vient d’être publié.

Le rapport peut être consulté ou téléchargé sur le site internet de la Cour des comptes européenne (http://eca.europa.eu).


V Avis

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

Commission européenne

12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/6


Notification préalable d’une concentration

(Affaire M.9399 — Remondis/ALFA Rohstoffhandel München/Geiger Beteiligung/Durmin Beteiligung/Garching Hochbrück)

Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée

(Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)

(2019/C 384/06)

1.   

Le 31 octobre 2019, la Commission a reçu notification, conformément à l’article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d’un projet de concentration.

Cette notification concerne les entreprises suivantes:

ALFA Rohstoffhandel München GmbH («Alfa», Allemagne), contrôlée par Remondis («Remondis Group», Allemagne), elle-même contrôlée en dernier ressort par Rethmann SE & Co. KG (Allemagne),

Geiger GmbH & Co. KG («Geiger», Allemagne),

Durmin Entsorgung und Logistik GmbH («Durmin», Allemagne), contrôlée conjointement par Dettmer Group KG (Allemagne) et Remineral Rohstoffverwertung & Entsorgung GmbH & Co. KG (Allemagne),

Garching Hochbrück Vermögensverwaltung GmbH («Garching Hochbrück», Allemagne), contrôlée conjointement par Geiger et Durmin.

Alfa, Geiger et Durmin acquièrent, au sens de l’article 3, paragraphe 1, point b), et de l’article 3, paragraphe 4, du règlement sur les concentrations, le contrôle en commun de Garching Hochbrück et, par conséquent, de sa filiale RM Recycling München GmbH & Co. KG («RM Recycling», Allemagne).

La concentration est réalisée par achat d’actions.

2.   

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

Alfa est spécialisée dans la collecte et la vente de ferraille et de déchets non métalliques,

Geiger fournit des services et des produits liés aux infrastructures, à l’immobilier et à l’environnement, notamment la collecte et l’élimination des déchets de construction,

Durmin est active dans la collecte et le traitement des déchets minéraux,

Garching Hochbrück, par l’intermédiaire de sa filiale RM Recycling, est spécialisée dans la collecte et le traitement de la ferraille et d’autres déchets industriels et non industriels dangereux et non dangereux.

3.   

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l’opération notifiée pourrait entrer dans le champ d’application du règlement sur les concentrations.

Conformément à la communication de la Commission relative à une procédure simplifiée du traitement de certaines opérations de concentration en application du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (2), il convient de noter que ce cas est susceptible d’être traité selon la procédure définie par ladite communication.

4.   

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur ce projet de concentration.

Ces observations devront lui parvenir au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Il y a lieu de toujours préciser la mention suivante:

M.9399 — Remondis/ALFA Rohstoffhandel München/Geiger Beteiligung/Durmin Beteiligung/Garching Hochbrück

Ces observations peuvent être envoyées par courrier électronique, par télécopieur ou par courrier postal. Veuillez utiliser les coordonnées ci-dessous:

Courriel: COMP-MERGER-REGISTRY@ec.europa.eu

Fax +32 22964301

Adresse postale:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

1049 Bruxelles

BELGIQUE


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1 (le «règlement sur les concentrations»).

(2)  JO C 366 du 14.12.2013, p. 5.


12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/8


Notification préalable d’une concentration

(Affaire M.9557 — Swisscom/AMAG Group/Zürich Insurance Group/autoSense)

Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée

(Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)

(2019/C 384/07)

1.   

Le 31 octobre 2019, la Commission a reçu notification, conformément à l’article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d’un projet de concentration.

Cette notification concerne les entreprises suivantes:

Swisscom (Schweiz) AG («Swisscom», Suisse), appartenant à Swisscom AG,

AMAG Import AG («AMAG», Suisse), appartenant à AMAG Group AG,

Zürich Versicherungs-Gesellschaft AG («Zurich», Suisse), appartenant à Zurich Insurance Group AG,

autoSense AG («autoSense», Suisse), actuellement contrôlée par Swisscom et AMAG.

Swisscom, AMAG et Zurich acquièrent, au sens de l’article 3, paragraphe 1, point b), et de l’article 3, paragraphe 4, du règlement sur les concentrations, le contrôle en commun d’autoSense.

La concentration est réalisée par achat d’actions.

2.   

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

Swisscom: prestataire suisse de services de télécommunication,

AMAG: importateur et concessionnaire automobile suisse proposant également des services connexes tels que le crédit-bail et l’entretien,

Zurich: compagnie d’assurances diversifiée établie en Suisse et présente sur les marchés internationaux et locaux,

autoSense: fournisseur de produits et prestataire de services dans le domaine des voitures connectées établi en Suisse.

3.   

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l’opération notifiée pourrait entrer dans le champ d’application du règlement sur les concentrations.

Conformément à la communication de la Commission relative à une procédure simplifiée du traitement de certaines opérations de concentration en application du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (2), il convient de noter que ce cas est susceptible d’être traité selon la procédure définie par ladite communication.

4.   

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur ce projet de concentration.

Ces observations devront lui parvenir au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Il y a lieu de toujours préciser la mention suivante:

Affaire M.9557 — Swisscom/AMAG Group/Zürich Insurance Group/autoSense

Ces observations peuvent être envoyées par courrier électronique, par télécopieur ou par courrier postal. Veuillez utiliser les coordonnées ci-dessous:

Courriel: COMP-MERGER-REGISTRY@ec.europa.eu

Fax +32 22964301

Adresse postale:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

1049 Bruxelles

BELGIQUE


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1 (le «règlement sur les concentrations»).

(2)  JO C 366 du 14.12.2013, p. 5.


AUTRES ACTES

Commission européenne

12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/10


Publication du document unique modifié à la suite de la demande d’approbation d’une modification mineure conformément à l’article 53, paragraphe 2, deuxième alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil

(2019/C 384/08)

La Commission européenne a approuvé cette demande de modification mineure conformément à l’article 6, paragraphe 2, troisième alinéa, du règlement délégué (UE) no 664/2014 de la Commission (1).

La demande d’approbation de cette modification mineure peut être consultée dans la base de données DOOR de la Commission.

DOCUMENT UNIQUE

«WEST COUNTRY BEEF»

No UE: PGI-GB-0668-AM02 — 1.8.2018

AOP ( ) IGP (X)

1.   Dénomination(s)

«West Country Beef»

2.   État membre ou pays tiers

Royaume-Uni

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire

3.1.   Type de produit

Classe 1.1. Viande (et abats) frais

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1

«West Country Beef» est la dénomination donnée aux carcasses, quartiers ou morceaux de bœuf issus de bovins nés et élevés dans la région anglaise du West Country et abattus conformément aux normes «Meat South West» (MSW) ou à des normes équivalentes, dans des abattoirs agréés situés dans la région du West Country ou en dehors de cette région. Ces établissements agréés auront été inspectés par un organisme indépendant en vue de garantir une traçabilité intégrale du produit et son authenticité. Les établissements seront agréés par Meat South West pour la transformation des produits «West Country Beef».

Tous les animaux sont élevés dans le respect des normes strictes qui ont été convenues en matière d’élevage et de bien-être des animaux, garantissant ainsi leur sécurité.

Les exigences minimales suivantes doivent être respectées:

les bovins doivent être nés et avoir été élevés et finis dans la région du West Country;

les bovins doivent avoir été nourris à base de fourrage;

l’ensemble de la législation en vigueur doit être respecté;

l’établissement doit disposer et avoir connaissance de tous les codes de bonnes pratiques applicables;

la santé et le bien-être du bétail doivent être garantis dans le respect des cinq libertés («The Five Freedoms»);

des systèmes permettant une traçabilité complète doivent avoir été mis en place;

les éleveurs et le personnel responsable du bétail doivent être qualifiés;

la sécurité et le bien-être des animaux doivent être garantis au cours du transport, de la vente et avant l’abattage;

l’abattage doit avoir lieu dans un établissement agréé offrant une traçabilité complète tout au long de la procédure afin de garantir l’authenticité du produit.

Les exploitations agricoles et établissements de transformation sont inspectés par des organismes indépendants selon un protocole d’inspection préétabli.

Pour être conforme aux exigences caractérisant les produits «West Country Beef», les producteurs sont tenus de prouver aux inspecteurs que les bovins sont nés et ont été élevés et finis dans la région du West Country. Un registre alimentaire doit être tenu, et il faut être en mesure de prouver que le régime alimentaire des bovins a été composé d’au moins 70 % de fourrage. Pour être conforme aux exigences, le bétail doit avoir pacagé pendant six mois au minimum.

Le régime alimentaire spécifique à base d’herbe améliore la composition chimique des muscles bovins (voir tableau 1 ci-dessous) et les qualités organoleptiques de la viande, par rapport à des bovins dont le régime alimentaire est à base d’aliments concentrés.

Tableau 1

Composition en acides gras (mg/100 g de muscle) et teneur en vitamine E (mg/kg) du muscle lombaire bovin

 

Concentrés

ensilage

Herbe

18:2 (2)

210

87

76

18:3 (3)

8,1

48,7

35,6

EPA (4)

2,6

19,7

19,2

DHA (5)

0,5

5,1

2,8

18:2/18:3

27,2

1,8

2,1

Vitamine E

1,4

3,3

4,2

Il en résulte une viande généralement plus savoureuse, offrant une excellente expérience sensorielle. Les tissus adipeux intramusculaires qui marbrent naturellement la viande ajoutent du goût et de la succulence. La couleur de la graisse varie de blanc à jaune, mais le régime alimentaire spécifique favorise la couleur crème. La couleur de la viande varie du rose au rouge foncé, la maturation rendant la viande encore plus foncée.

La durée de finition des bovins est de soixante jours au minimum. Chez la majeure partie du bétail, la finition survient naturellement, et l’âge et le poids varient en fonction des races (un poids de finition compris entre 200 et 500 kg de poids mort est idéal).

La viande sera ensuite conditionnée par réfrigération pendant au moins dix jours. Ce procédé, appelé maturation, débute à compter de l’abattage. Au cours de la maturation, les enzymes naturellement présentes dans la viande dégradent les tissus conjonctifs, améliorant ainsi la tendreté de la viande et rendant sa dégustation plus agréable. Pour les morceaux traditionnellement soumis à une méthode de cuisson lente, tels que la poitrine ou le jarret, il n’y a pas de durée de maturation minimale. La durée de maturation peut être réduite par l’utilisation de la stimulation électrique en haute tension, étant donné que celle-ci diminue les risques de contracture au froid, ou de la technique de suspension pelvienne, qui attendrit la viande. Les informations relatives aux températures, procédés et durées sont consignées afin de garantir la réfrigération et la maturation correctes des carcasses.

Les spécifications en matière de classement des carcasses (fondées sur le système EUROP) garantissant une qualité optimale à la dégustation sont les suivantes:

Le niveau de conformation des carcasses doit être -O ou supérieur, avec une teneur en graisse comprise entre 2 et 4H.

Image 1

Après l’abattage, les produits «West Country Beef» sont commercialisés sous plusieurs formes:

carcasse entière, à l’exclusion des abats non comestibles, de la peau, de la tête et des pieds;

demi-carcasse: moitié de la carcasse découpée dans le sens de la longueur;

quartier arrière/quartier avant: demi-carcasse séparée entre les 10e et 11e côtes à partir de l’extrémité antérieure (ou de manière similaire sur demande);

coupes primaires: obtenues en divisant les (demi-)carcasses en morceaux de plus petite taille reconnaissables (pour satisfaire aux préférences des consommateurs). Ces découpes peuvent être présentées avec os ou désossées et dans un emballage de protection;

abats comestibles récoltés avant classement.

Les produits «West Country Beef» peuvent être vendus frais (réfrigérés) ou surgelés.

3.3.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale) et matières premières (uniquement pour les produits transformés)

Le bétail peut être nourri avec des compléments pendant les périodes de sevrage et de finition. Dans ce cas, les détails des ingrédients et des achats sont consignés par l’exploitant et contrôlés par les inspecteurs qualité. Le moment où l’animal est nourri avec les compléments précités est déterminé sur la base de facteurs tels que le bien-être des animaux et la date de mise sur le marché.

Les compléments peuvent représenter au maximum 30 % de l’alimentation des bovins, 70 % devant être du fourrage. Les compléments alimentaires doivent uniquement être utilisés en cas de nécessité, comme par exemple durant les mois d’hiver ou pendant les périodes de sevrage et de finition.

3.4.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée

Tous les animaux sont élevés dans le respect des normes strictes qui ont été convenues en matière d’élevage et de bien-être des animaux, garantissant ainsi leur sécurité.

Les exigences minimales suivantes doivent être respectées:

les bovins doivent être nés et avoir été élevés et finis dans la région du West Country;

les bovins doivent avoir été nourris à base de fourrage;

l’ensemble de la législation en vigueur doit être respecté;

l’établissement doit disposer et avoir connaissance de tous les codes de bonnes pratiques applicables;

la santé et le bien-être du bétail doivent être garantis dans le respect des cinq libertés («The Five Freedoms»);

des systèmes permettant une traçabilité complète doivent avoir été mis en place;

les éleveurs et le personnel responsable du bétail doivent être qualifiés;

la sécurité et le bien-être des animaux doivent être garantis au cours du transport, de la vente et avant l’abattage;

l’abattage doit avoir lieu dans un établissement agréé offrant une traçabilité complète tout au long de la procédure afin de garantir l’authenticité du produit.

3.5.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc., du produit auquel la dénomination fait référence

3.6.   Règles spécifiques applicables à l’étiquetage du produit auquel la dénomination fait référence

4.   Description succincte de la délimitation de l’aire géographique

L’aire géographique comprend six comtés: Cornouailles, Devon, Dorset, Gloucestershire, Somerset et Wiltshire, qui, ensemble, constituent la région anglaise du West Country.

5.   Lien avec l’aire géographique

Spécificité de l’aire géographique:

Le lien entre la viande bovine «West Country Beef» et l’aire géographique est fondé sur une qualité donnée et sur d’autres caractéristiques du produit.

La région anglaise du West Country peut être décrite comme une péninsule couverte d’herbages. La distinction qui s’est faite entre exploitation fourragère et terres arables résulte en partie de la présence de différents types de sol. La région du West Country possède une proportion élevée de sols bruns et à gley qui permettent de faire pousser de l’herbe, mais qui ne sont pas particulièrement adaptés à la culture. Les terres arables présentent une proportion plus élevée de sols argileux et sablonneux, plus faciles à drainer. En outre, la région du West Country enregistre les températures moyenne, minimale et maximale les plus élevées du Royaume-Uni.

La région du West Country est la plus grande et la plus agricole d’Angleterre. Elle jouit de l’un des environnements les plus riches du Royaume-Uni. Représentant quelque 24 % de la production de viande bovine et 21 % de la production de viande ovine en Angleterre, ses exploitations agricoles ont contribué à la création et au maintien du paysage et du patrimoine de la région. La forte densité de bétail a favorisé le développement d’un important secteur de transformation de la viande, qui crée de précieuses possibilités d’emploi dans la région.

Les températures élevées et douces qui caractérisent la région du West Country ainsi que ses précipitations équitablement réparties tout au long de l’année et ses sols qui captent et conservent l’humidité garantissent une exploitation quasi annuelle d’herbe et de cultures fourragères. L’herbe pousse pendant plus de 300 jours par an dans une grande partie de la région. Cette croissance tout au long de l’année, caractéristique de la région du West Country, explique pourquoi l’élevage du bétail y est prédominant. Par ailleurs, la région du West Country est constituée à plus de 25 % de parcs nationaux et de zones d’une exceptionnelle beauté naturelle (AONB), et plus de 57 % des prairies abondamment fleuries du Royaume-Uni s’y trouvent. Des recherches entreprises par l’université de Bristol indiquent que le goût de la viande issue de bovins élevés en pâturage est plus intense et apprécié que celui de la viande issue de bovins au régime alimentaire à base d’aliments concentrés.

Spécificité du produit:

L’herbe fraîche et l’herbe ensilée sont très utilisées dans la région du West Country. Cette tendance a un effet caractéristique sur la qualité et la valeur nutritive (en termes de composition en acides gras, de teneur en vitamine E et de qualité gustative) de la viande. Ces éléments ont été clairement démontrés lors d’expériences scientifiques. Ces dernières ont mis au jour une différence en termes de composition en acides gras entre la viande bovine issue d’animaux au régime alimentaire à base de céréales (aliments concentrés), et celle issue d’animaux au régime alimentaire à base d’herbe (voir tableau 1). Les bovins nourris d’ensilage d’herbe présentaient une teneur plus élevée en graisse dans les muscles, et le profil de leurs acides gras était considérablement différent. L’acide linoléique et son produit (l’acide arachidonique), qui sont tous deux des acides gras n-6 (oméga-6), étaient présents en quantités plus importantes dans les muscles des bœufs nourris avec des aliments concentrés; l’acide linolénique et ses produits (l’acide eicosapentaénoïque et l’acide docosahexaénoïque), qui sont tous des acides gras n-3 (oméga-3), étaient présents en quantités plus importantes dans les muscles des bœufs nourris avec de l’ensilage d’herbe et de l’herbe fraîche. Le rapport entre les acides gras n-6 et les acides gras n-3 était beaucoup plus élevé chez les animaux nourris avec des aliments concentrés. Le rapport recommandé pour la consommation humaine est de 4 ou moins, valeur facilement atteinte pour la viande des bœufs nourris à l’herbe, mais pas pour la viande des bœufs nourris avec des aliments concentrés. Un rapport simple permettant de distinguer les bœufs nourris à l’herbe des bœufs nourris avec des aliments concentrés est 18:2/18:3, ce qui correspond à environ 2 pour les bœufs nourris à l’herbe, et à environ 27 pour les bœufs nourris avec des aliments concentrés (voir tableau 1).

L’herbe, qu’elle soit fraîche ou ensilée, constitue une source d’acide α-linolénique susceptible d’être convertie par l’animal en acides gras polyinsaturés à longues chaînes n-3 (oméga-3) (AGPI), nutriments précieux dans le régime alimentaire humain. L’herbe contient également de la vitamine E, et tant les acides gras n-3 que la vitamine E sont présents à des concentrations plus élevées dans la viande issue de bœufs nourris à l’herbe. Ces nutriments influent également sur le goût de la viande.

Il a ainsi été démontré que les régimes à base d’herbe et de fourrage d’herbe produisent dans les muscles un profil d’acides gras caractéristique qui les différencie des régimes à base d’aliments concentrés. Des valeurs d’environ 1,0 % d’acide linolénique, 0,5 % d’acide eicosapentaénoïque et 0,1 % d’acide docosahexaénoïque sont représentatives des bœufs nourris à l’herbe. Il s’agit des pourcentages des acides gras présents; c’est ainsi que la composition en acides gras est souvent présentée. Ces conclusions valorisent les produits «West Country Beef». La vitamine E, présente naturellement dans l’herbe, se retrouve dans les tissus musculaires et adipeux des bovins. La teneur en vitamine E des muscles des bœufs nourris à l’ensilage d’herbe était au moins deux fois supérieure à celles des bœufs nourris avec des aliments concentrés (voir tableau 1). Cela permet à la viande de conserver sa couleur rouge vif pendant deux jours supplémentaires une fois qu’elle est exposée pour la vente au détail.

Des études britanniques sont parvenues à la conclusion que le goût de la viande issue de bœufs nourris à l’herbe durant la période de finition était meilleur que celui de la viande issue de bœufs nourris aux céréales. Le goût de la viande issue de bœufs nourris à l’herbe a obtenu une meilleure note que celui de la viande issue de bœufs nourris avec des aliments concentrés. La note pour les goûts anormaux était la plus élevée pour la viande issue de bœufs nourris avec des aliments concentrés.

Le rapport indépendant commandé par Meat South West et duquel proviennent les conclusions exposées ci-dessus propose un résumé indiquant que les caractéristiques particulières sont un faible rapport entre acides gras n-6 et acides gras n-3, et une teneur élevée en vitamine E.

Rapport 18:2/18:3 inférieur à 4.

Vitamine E > 3,0 mg/kg pour le muscle lombaire.

La région anglaise du West Country, étant donné son climat, sa topographie, sa géologie et l’abondante production d’herbe qui en découlent, confère des qualités particulières aux bovins qui y sont élevés et, par conséquent, à la viande issue de ces animaux. Sur ses terres agricoles pousse principalement de l’herbe, qui est très adaptée pour l’élevage bovin et qui peut également entrer dans la composition de compléments alimentaires.

Des études scientifiques objectives tendent à démontrer que les bœufs élevés et dont la viande est transformée dans la région anglaise du West Country présentent des qualités inhérentes à cette zone géographique, du fait de la plus grande disponibilité d’herbe et de l’importance de son rôle dans le régime alimentaire des bovins, conduisant à des concentrations plus élevées en AGPI n-3 et en vitamine E dans la viande.

La croissance de l’herbe dépend du type de sol, de la température, des précipitations et de l’ensoleillement. La topographie est un autre facteur qu’il importe de prendre en considération, étant donné que la croissance de l’herbe diminue avec l’altitude. Le climat plus favorable dont jouit la région du West Country augmente le nombre de jours de croissance de l’herbe par rapport à d’autres régions. L’herbe y pousse pendant plus de 220 jours par an, voire pendant plus de 300 jours par an pour certaines de ses zones, ce qui est unique en Grande-Bretagne. Par conséquent, les bovins issus de la région du West Country ont plus aisément accès à l’herbe et aux produits fourragers que ceux élevés dans la plupart des autres régions de Grande-Bretagne ou de l’Union européenne.

On retrouve cette qualité chez les bœufs nés, élevés et finis dans la région anglaise du West Country, où les animaux ont accès à de l’herbe fraîche plus longtemps que dans d’autres régions en raison du climat chaud et humide, et où les systèmes d’élevage reposent sur la production de grandes quantités d’herbe. Les changements climatiques à venir favoriseront probablement encore davantage l’exploitation fourragère qu’à l’heure actuelle.

Meat South West évalue la contribution totale du secteur de la viande rouge à l’économie de la région du West Country à 3 milliards de GBP par an et estime que ce secteur génère 28 000 emplois. Le maintien de l’élevage de bétail est un élément essentiel pour la protection de l’environnement et du patrimoine de la région. En effet, c’est cet environnement particulier qui se trouve à la base des caractéristiques propres aux produits «West Country Beef», étant donné que les animaux dont cette viande est issue sont élevés dans la région.

Historiquement, les races bovines les plus courantes dans la région sont «South Devon» et «Ruby Red». Cependant, de nombreuses races indigènes et continentales sont également bien adaptées au paysage local et peuvent aisément y être élevées et se nourrir des fourrages de la région. Ainsi, les produits «West Country Beef» peuvent être obtenus à partir de n’importe quelle race de bovins. La diversité des paysages permet une stratification du secteur de l’élevage dans la région. Les hauts plateaux de l’Exmoor, du Dartmoor et du Bodmin Moor constituent des lieux de reproduction et d’estivage pour les troupeaux de bovins traditionnels, et les plaines et régions côtières, où l’herbe pousse pendant la plus grande partie de l’année, constituent des pâturages de finition idéaux.

Référence à la publication du cahier des charges

(article 6, paragraphe 1, deuxième alinéa, du présent règlement)

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/762878/west-country-beef-pgi-spec.pdf


(1)  JO L 179 du 19.6.2014, p. 17.

(2)  Linoléique.

(3)  Linolénique.

(4)  Eicosapentaénoïque.

(5)  Docosahexaénoïque.


12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/16


Publication du document unique modifié à la suite de la demande d’approbation d’une modification mineure conformément à l’article 53, paragraphe 2, deuxième alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil

(2019/C 384/09)

La Commission européenne a approuvé cette demande de modification mineure conformément à l’article 6, paragraphe 2, troisième alinéa, du règlement délégué (UE) no 664/2014 de la Commission (1).

La demande d’approbation de cette modification mineure peut être consultée dans la base de données DOOR de la Commission.

DOCUMENT UNIQUE

«MEL DOS AÇORES»

No UE: PDO-PT-0268-AM01 — 2.1.2019

AOP (X) IGP ( )

1.   Dénomination(s)

«Mel dos Açores»

2.   État membre ou pays tiers

Portugal

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire

3.1.   Type de produit

Classe 1.4. Autres produits d’origine animale (œufs, miel, produits laitiers sauf beurre, etc.)

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1

Le «Mel dos Açores» est un miel de nectar produit dans l’archipel des Açores conformément au cahier des charges correspondant.

Le «Mel dos Açores» peut être classé comme miel de pittospore ondulé (mel de incenso) ou miel toutes fleurs (mel multiflora). Le miel de pittospore ondulé est un miel produit par les abeilles à partir du nectar des fleurs de l’espèce Pittosporum undulatum. Le miel toutes fleurs est un miel issu du mélange de nectars de plusieurs espèces de fleurs.

Les caractéristiques spécifiques du «Mel dos Açores» sont les suivantes:

eau: 18 % au maximum,

teneur en saccharose: 10 % au maximum; 15 % au maximum pour le miel de pittospore ondulé,

indice diastasique (échelle de Schade): 3 au minimum.

Le miel de pittospore ondulé présente les caractéristiques suivantes:

le miel de pittospore ondulé est obtenu à partir du nectar provenant principalement du Pittosporum undulatum Vent., dont la floraison s’étend de février à avril. L’époque de floraison peut varier,

le miel de pittospore ondulé possède de faibles valeurs d’acidité et de conductivité électrique; il présente des valeurs très faibles d’indice diastasique et plus élevées de saccharose,

couleur: c’est un miel très clair (parfois presque incolore) qui peut avoir une tonalité ambrée claire, de 50 au maximum sur l’échelle de Pfund,

odeur: délicate et parfumée,

goût: très sucré avec une sapidité typique,

la caractéristique essentielle qui définit ce miel réside dans sa composante pollinique, dans laquelle le pollen du Pittosporum undulatum Vent. représente plus de 30 %. Il est normalement accompagné de pollens d’Eucalyptus spp. et d’autres espèces dans une moindre mesure.

Le miel toutes fleurs présente les caractéristiques suivantes:

il provient du nectar produit par différentes espèces: Pittosporum undulatum Vent., Eucalyptus spp., Metrosideros excelsa Gaertner, Acacia spp., Trifolium spp., Castanea sativa Mill., Rubus spp., etc.,

couleur: la couleur de ce miel varie entre l’ambre clair et l’ambre foncé, de 114 au maximum sur l’échelle de Pfund,

goût: riche et parfumé, renvoyant à la flore variée dont ce miel est issu.

3.3.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale) et matières premières (uniquement pour les produits transformés)

Après la récolte, il convient de laisser à l’intérieur de la ruche suffisamment de miel pour que les abeilles puissent survivre aux conditions climatiques.

L’apport massif ou systématique d’aliments artificiels aux colonies d’abeilles productrices du «Mel dos Açores» n’est pas autorisé. Font exception les situations ponctuelles de pénurie alimentaire ou de stimulation démographique, dans le cadre desquelles les apiculteurs peuvent alimenter les abeilles en respectant les conditions suivantes:

sirop élaboré à raison de deux mesures de miel ou de sucre roux pour une mesure d’eau,

l’apport d’aliments artificiels s’effectue toujours en l’absence de hausses et cesse une semaine avant leur mise en place. Les cheptels apicoles doivent être parfaitement assainis.

3.4.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée

Production de miel.

3.5.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc., du produit auquel la dénomination fait référence

Le «Mel dos Açores» ne peut être commercialisé qu’après conditionnement et étiquetage.

Il doit être exempt de matières organiques et inorganiques étrangères à sa composition, sans signe indiquant un début de fermentation ou une effervescence ni signe indiquant qu’il a été chauffé.

3.6.   Règles spécifiques applicables à l’étiquetage du produit auquel la dénomination fait référence

Le conditionnement porte les indications suivantes:

Désignation du produit: «MEL DOS AÇORES — DOP» [«MEL DOS AÇORES — AOP»] ou «MEL DOS AÇORES — DENOMINAÇÃO DE ORIGEM PROTEGIDA» [«MEL DOS AÇORES — APPELLATION D’ORIGINE PROTÉGÉE»];

type de miel: pittospore ondulé ou toutes fleurs;

marque de certification distinctive de l’entité chargée du contrôle.

L’étiquette ne peut comporter de mentions susceptibles de suggérer la présence d’une prédominance florale autre que pittospore ondulé ou toutes fleurs.

4.   Description succincte de la délimitation de l’aire géographique

Archipel des Açores.

5.   Lien avec l’aire géographique

L’archipel des Açores, compte tenu de sa localisation, présente un climat tempéré océanique, avec de petites variations thermiques et une humidité relative élevée. Il possède des sols à texture franche, fragio-sablonneuse et fragio-argilique, riches en matière organique et en potassium.

Ces caractéristiques édaphoclimatiques permettent l’apparition spontanée du pittospore ondulé (Pittosporum undulatum) sur toutes les îles des Açores, en particulier dans les zones de basse à moyenne altitude, occupant les talus, zones incultes, forêts denses, grottes et haies de protection. Elles permettent également l’existence d’une flore mellifère riche et variée dans toutes les îles de l’archipel, notamment dans les zones de basse à moyenne altitude. Parmi ces espèces, qui ont une forte capacité d’attraction des insectes pollinisateurs, se détachent l’eucalyptus, le métrosidère, le châtaignier, le trèfle et le mûrier.

Cette flore confère au «Mel dos Açores» les caractéristiques spécifiques visées au point 3.2.

Référence à la publication du cahier des charges

(article 6, paragraphe 1, deuxième alinéa, du présent règlement)

https://tradicional.dgadr.gov.pt/images/prod_imagens/mel/docs/CE_MEL_ACORES_jul_2019.pdf


(1)  JO L 179 du 19.6.2014, p. 17.


12.11.2019   

FR

Journal officiel de l’Union européenne

C 384/19


Publication du document unique modifié à la suite de la demande d’approbation d’une modification mineure conformément à l’article 53, paragraphe 2, deuxième alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil

(2019/C 384/10)

La Commission européenne a approuvé cette modification mineure conformément à l’article 6, paragraphe 2, troisième alinéa, du règlement délégué (UE) no 664/2014 de la Commission (1).

La demande d’approbation de cette modification mineure peut être consultée dans la base de données DOOR de la Commission.

DOCUMENT UNIQUE

«LONDON CURE SMOKED SALMON»

No UE: PGI-GB-01350-AM01 — 24.4.2019

AOP ( ) IGP (X)

1.   Dénomination(s)

«London Cure Smoked Salmon»

2.   État membre ou pays tiers

Royaume-Uni

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire

3.1.   Type de produit

Classe 1.7. Poissons, mollusques, crustacés frais et produits dérivés

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1

«London Cure Smoked Salmon» est le nom donné à du saumon salé et fumé en utilisant exclusivement une combinaison de sel gemme et de fumée de chêne. Tant le saumon sauvage que le saumon d’élevage de qualité supérieure peuvent être soumis au procédé London Cure. Pour ce qui est du saumon d’élevage, le procédé London Cure utilise traditionnellement uniquement du saumon de qualité supérieure en provenance d’Écosse. Le saumon de qualité supérieure est un produit de premier choix sans vice ni défaut important. Le produit doit avoir une peau intacte et luisante et sans perte significative d’écailles. Il ne doit pas y avoir de plaies ouvertes ni de meurtrissures/dommages à l’abdomen ou à la masse musculaire. Il ne doit pas y avoir de taches de mélanine dans la masse musculaire. La membrane abdominale doit être ferme et intacte. Le poisson doit avoir une forme naturellement fuselée. Le saumon est d’une couleur rose orangée régulière et a une texture lisse et brillante. Lorsqu’il est fumé, son arôme est équilibré à parts égales entre le parfum de fumée et celui de saumon sans qu’aucun des deux ne domine l’autre. En ce qui concerne le saumon sauvage, lui aussi traditionnellement en provenance d’Écosse, le poisson doit être rigor mortis (c’est-à-dire qu’il doit être très ferme, ce qui montre qu’il est fraîchement pêché), avoir les branchies rouges, les écailles et les yeux brillants. La couleur du saumon sauvage varie du rose cendré au rosé et il possède une texture onctueuse plus dense et plus lourde que le saumon d’élevage. Une fois fumé, il dégage un arôme équilibré de fumée et de poisson.

La dénomination «London Cure» peut s’appliquer au poisson entier, aux flancs non parés, aux flancs parés et aux tranches coupées dans la longueur du poisson (coupe «banquet») ou dans sa largeur («D-cut» ou coupe scandinave). Les poissons ne sont soumis à aucune limite minimale ou maximale de taille. La saveur du «London Cure Smoked Salmon» est douce et délicate. L’objectif du procédé «London Cure» est de renforcer subtilement la saveur du saumon de la plus haute qualité en utilisant uniquement du sel gemme et une fumée légère garantissant que le goût prédominant est celui du saumon.

3.3.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale) et matières premières (uniquement pour les produits transformés)

Matières premières — saumon frais entier.

3.4.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée

Filetage manuel du saumon cru avant fumage

Le saumon entier est partagé en deux filets avant que le processus de salaison n’ait lieu. Le saumon est découpé à la main pour obtenir un filet de saumon de meilleure qualité qui ne soit pas «cassé». Des petits trous de forme circulaire traditionnelle (de 1 à 3 pouces) sont découpés à la main dans la peau car il est considéré que cela favorise la pénétration du sel et de la fumée au cours des étapes suivantes du processus. Lors du fumage du «London Cure Smoked Salmon», il est essentiel de laisser la cage thoracique et les arêtes épipleurales. Comme lorsque l’on cuit de la viande avec les os, on obtient un meilleur produit si le fumage est effectué avec les arêtes.

Le processus de salaison à sec

Avant d’être fumé, le saumon doit être salé – ainsi commence le processus de salaison. Les filets de saumon frais sont placés sur des grilles de salage et saupoudrés de sel gemme pour une durée pouvant aller jusqu’à 24 heures selon leur taille. Au cours de cette période, ils perdent du poids. Ce processus aboutit à un produit ayant une teneur en sel de 3 à 4 % uniquement, ce qui permet de sentir le goût du saumon.

Le processus de fumage et de séchage

Une fois que les filets ont été salés, ils sont rincés et placés dans le séchoir, où ils peuvent être accrochés ou posés sur des grilles. Le poisson est fumé et séché à l’air libre pendant une durée maximale de treize heures dans la fumée de chêne. Les filets salés perdent encore du poids durant ce processus. Une croûte dure appelée pellicule se forme sous le flux d’air chaud. Avant le tranchage, les arêtes épipleurales et la pellicule sont retirés à la main.

3.5.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc., du produit auquel la dénomination fait référence

Le saumon est ensuite découpé en fonction des exigences du consommateur. Tous les produits «London Cure Smoked Salmon» sont tranchés à la main pour obtenir un produit de qualité élevée et constante. Découpées à la main, les tranches sont légèrement inégales: le tranchage manuel aboutit à une surface de produit plus importante de sorte qu’il s’en dégage davantage d’arôme par rapport à un produit tranché en machine et trop lisse.

3.6.   Règles spécifiques applicables à l’étiquetage du produit auquel la dénomination fait référence

4.   Description succincte de la délimitation de l’aire géographique

Les arrondissements londoniens de Tower Hamlets, de Hackney et de Newham.

5.   Lien avec l’aire géographique

Le fumage du saumon à Londres a débuté à la fin des années 1800, lorsque les immigrants juifs d’Europe de l’Est installés dans l’East End de Londres l’ont adopté comme méthode de conservation du poisson à une époque où la réfrigération était élémentaire. Le fumage du poisson était une pratique courante en Europe de l’Est afin de se préparer aux longs hivers. Le poisson était fumé et salé pour rester comestible pendant de longues périodes. Les immigrants au Royaume-Uni ont perpétué cette tradition. Le fumage à froid de saumon est un processus exigeant un certain savoir-faire: le saumon est salé dans le sel puis exposé à une fumée froide directe, loin de toute source de chaleur directe. Initialement destiné à fournir à la population immigrée un produit qui lui était familier, le saumon fumé écossais est rapidement devenu populaire auprès de la communauté indigène et est finalement devenu une spécialité gastronomique britannique traditionnelle. La population juive du Royaume-Uni est passée de 46 000 en 1880 à environ 250 000 en 1919. Les Juifs vivaient principalement dans les grandes villes industrielles, notamment Londres, Manchester et Leeds. À Londres, les Juifs vivaient principalement dans les quartiers de Spitalfields et de Whitechapel, à proximité des docks. Lorsque les Juifs sont arrivés d’Europe de l’Est, ils ont apporté avec eux leurs traditions culinaires et du fait de la nécessité de leur fournir des produits alimentaires traditionnels, les premiers fumoirs ont vu le jour dans l’East End londonien.

À l’origine, les fumeurs de l’Est londonien importaient du saumon de la Baltique, sans se rendre compte qu’il était possible de se procurer du saumon sauvage chaque été en Écosse. Après avoir découvert le poisson écossais sur le marché de Billingsgate, ils se sont rendu compte qu’il serait plus facile d’utiliser le poisson indigène et le goût du produit fini a été considéré comme supérieur. La qualité du saumon écossais, combinée à la fumée légère du procédé London Cure, a joué un rôle central dans la popularité croissante du saumon fumé au sein de la communauté au sens large. La fumée légère à laquelle est soumis le «London Cure Smoked Salmon» a permis aux chefs de le faire figurer à leurs menus et il est devenu extrêmement populaire dans tout le monde occidental. Historiquement, le saumon sauvage d’Écosse a été envoyé au marché de Billingsgate au moins à partir du 19e siècle. Le saumon écossais jouit d’une réputation mondiale d’excellence et le procédé London Cure s’appuie sur des matières premières exceptionnelles pour produire un saumon fumé de qualité supérieure. Le saumon est un poisson prisé historiquement pour sa saveur exceptionnelle et les Juifs ont appliqué à ce poisson plus luxueux les recettes de salaison qu’ils avaient utilisées avec d’autres poissons tels que le hareng. La texture lisse, soyeuse, la chair délicate et le goût salé subtil ont fait du «London Cure Smoked Salmon» un mets raffiné qui est toujours apprécié aujourd’hui.

Alors qu’il se trouvait à son apogée, pendant la période d’avant-guerre, le fumage du saumon était pratiqué par neuf entreprises dans tout l’East End londonien. Différent des autres types de salaison (à cette époque, l’Écosse fumait des poissons tels que les kippers avec une fumée épaisse), le procédé London Cure est un procédé doux et délicat conçu pour que le consommateur puisse sentir la qualité et la fraîcheur du poisson grâce au recours à une fumée légère et contrôlée.

Spécificité du produit

La spécificité du «London Cure Smoked Salmon» peut être attribuée au procédé de fumage léger. La méthode d’obtention «London Cure» fume le saumon pour le conserver sans laisser un goût fumé très prononcé. Depuis ses origines, elle a permis de conserver le poisson tout en préservant sa qualité et sa fraîcheur. Aujourd’hui, par cette qualité et cette fraîcheur, le «London Cure Smoked Salmon» se distingue des autres saumons fumés produits à la chaîne. Il est essentiel d’utiliser du saumon de la plus haute qualité qui arrive au fumoir idéalement dans les 48 heures suivant la récolte (avec un maximum de 5 jours). Le poisson est nettoyé, coupé en deux et paré entièrement à la main.

Les filets de saumon sont ensuite salés à la main en laissant les arêtes pour renforcer la saveur. Des années d’expérience garantissent l’apport d’une quantité de fumée rigoureusement maîtrisée – une combinaison parfaite de séchage à l’air libre et de déshumidification avec des quantités précises de fumée produite par la combustion par friction de grumes de chêne. Étant donné qu’il est transformé à la main, il convient de veiller à ce que la pellicule caoutchouteuse du «London Cure Smoked Salmon» soit toujours enlevée (sauf lorsqu’il est vendu non paré) et lorsqu’il est découpé en tranches, celles-ci sont séparées par des feuilles de cellophane perforée pour permettre au saumon de respirer et de le retirer facilement de l’emballage sans déchirer les tranches délicates. À tous les stades du processus, le «London Cure Smoked Salmon» est évalué et réévalué par des employés qualifiés afin de garantir que seul le saumon fumé de la plus haute qualité est livré aux clients. L’attention au détail dans le procédé artisanal implique que le produit fini soit frais sans un goût fumé trop prononcé.

Le savoir-faire dans le fumage et le tranchage du saumon est depuis longtemps établi dans l’East End londonien et ces compétences artisanales se sont transmises sur quatre générations. Les connaissances accumulées au fil des années dans le fumage du saumon dans l’est de Londres permettent d’élaborer un produit d’une qualité élevée et homogène au niveau tant de sa consistance que de son apparence.

Les saumons sont tous coupés en deux, étêtés, découpés en filets et entaillés (des petits trous de forme circulaire sont découpés dans la peau du saumon), le tout à la main, ce qui exige une habileté exceptionnelle dans le maniement du couteau. Une fois le saumon découpé et les filets levés, ces derniers doivent être inspectés pour s’assurer que tous sont conformes aux exigences requises. L’inspecteur doit vérifier tous les filets pour s’assurer de l’absence de taches de sang ou d’indicateurs cancéreux. Les filets défectueux sont rejetés dès le départ. Chaque filet est ensuite salé à la main – la personne qui applique le sel doit veiller à saupoudrer sur chaque poisson la quantité exacte de sel et s’assurer que la durée pendant laquelle le saumon est salé soit adaptée à la taille de chaque filet. La chair du poisson devient rigide et ferme à mesure qu’elle sèche. Étant donné le peu de changement physique dans l’apparence du saumon, seule l’expérience du chef d’équipe garantit que la bonne quantité de sel est utilisée pendant la durée appropriée. Un excès de sel ou une durée de salaison excessive aboutit à une augmentation de la teneur en sel dans le produit fini. Lors du salage, les poissons sont regroupés par taille et par poids pour garantir que tous les poissons auront à la fin une teneur en sel appropriée. Le saumon trop salé ou insuffisamment salé est rejeté. Une fois fumé pendant la durée nécessaire, le flanc fumé du saumon est paré à la main, et la personne réalisant le parage doit s’assurer que la pellicule est totalement éliminée car du fait de sa texture dure et caoutchouteuse, elle n’est pas agréable à consommer. Les 32 arêtes épipleurales sont ensuite retirées prestement à la main au moyen de pinces pour arêtes de poisson. Pour y parvenir, l’arrête épipleurale doit être soigneusement retirée le long de son propre axe (et non verticalement), afin de ne pas endommager la chair délicate du saumon. Le saumon est ensuite découpé à la main pour produire une surface inégale qui libère davantage de saveur. Grâce à leur œil exercé et à leur dextérité dans le maniement du couteau, les opérateurs qui découpent le saumon sont capables de le trancher selon une épaisseur et un poids déterminés, offrant ainsi un produit uniforme au consommateur. Le tranchage peut se faire aussi bien dans le sens de la longueur de la tête à la queue (coupe «banquet») que dans le sens de la largeur («D-cut» ou coupe scandinave). Le contrôle qualité, qui se présente sous la forme d’une inspection visuelle, consiste en un examen de chaque tranche de saumon fumé avant qu’elle quitte l’usine pour garantir qu’elle est exempte de tout défaut (sans qu’il reste de peau, de pellicule, ou d’arête).

Les caractéristiques du «London Cure Smoked Salmon» sont liées à l’aire géographique et s’appuient sur la tradition, la réputation, le processus de fumage (quasiment inchangé depuis 1905) et le savoir-faire des personnes qui prennent part à ce processus. Ce savoir-faire s’est transmis de génération en génération.

Jusqu’à la moitié des années 1970, il restait environ une douzaine de fumeurs de saumon dans l’East End londonien. En notre qualité de derniers représentants de ces fumeurs utilisant le procédé London Cure, nous suivons l’approche traditionnelle pour fabriquer le «London Cure Smoked Salmon», en conservant toutes les compétences traditionnelles liées au fumage du saumon, et nous souhaitons préserver les compétences artisanales avant qu’elles ne soient définitivement perdues.

La présente demande vise à préserver les méthodes traditionnelles de fumage du saumon, la réputation du procédé London Cure, les compétences des personnes qui produisent le saumon et la recette du «London Cure Smoked Salmon» elle-même, qui est restée inchangée depuis 1905.

Référence à la publication du cahier des charges

(article 6, paragraphe 1, deuxième alinéa, du présent règlement)

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/796386/protected-food-name-london-cure-smoked-salmon-product-specification-amendment-april2019.pdf


(1)  JO L 179 du 19.6.2014, p. 17.