ISSN 1977-0936 |
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Journal officiel de l'Union européenne |
C 373 |
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Édition de langue française |
Communications et informations |
58e année |
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IV Informations |
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INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE |
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Cour des comptes |
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2015/C 373/01 |
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2015/C 373/02 |
FR |
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IV Informations
INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE
Cour des comptes
10.11.2015 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 373/1 |
Conformément aux dispositions de l’article 287, paragraphes 1 et 4, du TFUE, ainsi que de l'article 148, paragraphe 1, et de l'article 162, paragraphe 1, du règlement (UE, Euratom) no 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l'Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil, ainsi que des articles 43, 48 et 60 du règlement (CE) no 215/2008 du Conseil du 18 février 2008 portant règlement financier applicable au 10e Fonds européen de développement, modifié par le règlement (UE) no 567/2014
la Cour des comptes de l'Union européenne, en sa réunion du 10 septembre 2015, a adopté ses
RAPPORTS ANNUELS
relatifs à l'exercice 2014.
Les rapports, accompagnés des réponses des institutions aux observations de la Cour, ont été transmis aux autorités responsables de la décharge et aux autres institutions.
Les membres de la Cour des comptes sont:
Vítor Manuel da SILVA CALDEIRA (président), Igors LUDBORŽS, Jan KINŠT, Kersti KALJULAID, Karel PINXTEN, Henri GRETHEN, Szabolcs FAZAKAS, Louis GALEA, Ladislav BALKO, Augustyn KUBIK, Milan Martin CVIKL, Rasa BUDBERGYTĖ, Lazaros S. LAZAROU, Hans Gustaf WESSBERG, Pietro RUSSO, Ville ITÄLÄ, Kevin CARDIFF, Baudilio TOMÉ MUGURUZA, Iliana IVANOVA, George PUFAN, Neven MATES, Alex BRENNINKMEIJER, Danièle LAMARQUE, Nikolaos MILIONIS, Phil WYNN OWEN, Klaus-Heiner LEHNE, Oskar HERICS et Bettina JAKOBSEN.
RAPPORT ANNUEL SUR L'EXÉCUTION DU BUDGET
(2015/C 373/01)
TABLE DES MATIÈRES
Introduction générale | 7 |
Chapitre 1 |
— Déclaration d'assurance et informations à l'appui de celle-ci | 9 |
Chapitre 2 |
— Gestion budgétaire et financière | 65 |
Chapitre 3 |
— Le budget de l'UE: obtenir des résultats | 83 |
Chapitre 4 |
— Recettes | 127 |
Chapitre 5 |
— Compétitivité pour la croissance et l'emploi | 147 |
Chapitre 6 |
— Cohésion économique, sociale et territoriale | 165 |
Chapitre 7 |
— Ressources naturelles | 213 |
Chapitre 8 |
— L'Europe dans le monde | 261 |
Chapitre 9 |
— Administration | 275 |
INTRODUCTION GÉNÉRALE
0.1. |
La Cour des comptes européenne est établie par le traité pour assurer le contrôle des finances de l'Union européenne (UE). En sa qualité d’auditeur externe de l’UE, notre institution joue le rôle de gardienne indépendante des intérêts financiers des citoyens de l'Union et contribue à améliorer la gestion financière de cette dernière. De plus amples informations concernant nos travaux figurent dans notre rapport annuel d'activité, qui peut être consulté sur notre site web (www.eca.europa.eu), de même que nos rapports spéciaux sur les programmes de dépenses et les recettes de l’UE et nos avis sur la réglementation nouvelle ou modifiée. |
0.2. |
Le présent document constitue notre 38e rapport annuel sur l'exécution du budget de l'UE et couvre l'exercice 2014. Les activités relevant des Fonds européens de développement font l’objet d’un rapport annuel distinct. |
0.3. |
Le budget général de l'UE est adopté chaque année par le Conseil et le Parlement européen. Notre rapport annuel, ainsi que nos rapports spéciaux, servent de base à la procédure de décharge, dans le cadre de laquelle le Parlement européen détermine, sur recommandation du Conseil, si la Commission a assumé de manière satisfaisante ses responsabilités en matière d'exécution budgétaire. Nous transmettons notre rapport annuel aux parlements nationaux en même temps qu’au Parlement européen et au Conseil. |
0.4. |
La déclaration d'assurance concernant la fiabilité des comptes consolidés de l’UE, ainsi que la légalité et la régularité des opérations (la «régularité des opérations» dans la suite du texte), constitue l'élément central de notre rapport. Nous complétons cette déclaration par des appréciations spécifiques portant sur chaque domaine majeur de l'activité de l'UE. |
0.5. |
Pour accroître l'utilité de notre rapport, nous avons structuré les chapitres suivant les rubriques du cadre financier pluriannuel (CFP). Entré en vigueur en 2014, ce cadre sert à déterminer le volume et la répartition des dépenses de l'UE jusqu'en 2020. Cela devrait permettre aux lecteurs de relier plus facilement nos constatations aux données budgétaires et comptables concernées. |
0.6. |
Les différentes rubriques du CFP ne faisant pas l'objet d'états financiers distincts, les conclusions relatives aux appréciations spécifiques ne constituent pas des opinions d'audit. Ces chapitres présentent par contre des questions importantes spécifiques à chaque rubrique du CFP. |
0.7. |
Le rapport de cette année est structuré de la manière suivante:
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0.8. |
Les réponses de la Commission (ou celles d’autres institutions et organismes de l'Union, le cas échéant) à nos observations figurent dans le présent rapport, et nous tenons compte de la réponse correspondante de l’entité auditée lorsque nous exposons nos constatations et nos conclusions. Toutefois, il nous revient, en notre qualité d'auditeur externe, de communiquer nos constatations, d’en tirer des conclusions et, ainsi, de fournir une évaluation indépendante et impartiale de la fiabilité des comptes ainsi que de la régularité des opérations. |
(1) Nous ne fournissons pas d'appréciation spécifique pour les dépenses relevant des rubriques 3 (Sécurité et citoyenneté) et 6 (Compensation) du CFP.
CHAPITRE 1
Déclaration d'assurance et informations à l'appui de celle-ci
TABLE DES MATIÈRES
La déclaration d'assurance fournie par la Cour au Parlement européen et au Conseil — Rapport de l'auditeur indépendant |
I-XII |
Introduction |
1.1-1.3 |
Les dépenses de l'UE sont un outil majeur pour la réalisation des objectifs politiques |
1.1-1.3 |
Constatations d'audit relatives à l'exercice 2014 |
1.4-1.58 |
Les comptes n'étaient pas affectés par des anomalies significatives |
1.4-1.8 |
Régularité des opérations: même s'ils sont stables, nos résultats d'audit globaux font apparaître un niveau significatif d'erreur |
1.9-1.29 |
Il existe de nombreux types de mesures correctrices, avec différents impacts |
1.30-1.44 |
Le rapport de synthèse de la Commission confirme l'impact significatif des erreurs sur les opérations |
1.45-1.57 |
Nous communiquons les cas de fraude présumée à l'OLAF |
1.58 |
Conclusions |
1.59-1.66 |
Annexe 1.1 — |
Approche et méthodologie d'audit |
Annexe 1.2 — |
Suivi des observations des années antérieures concernant la fiabilité des comptes |
Annexe 1.3 — |
Extraits des comptes consolidés relatifs à l'exercice 2014 |
Annexe 1.4 — |
Niveau d'erreur estimatif (erreur la plus probable, EPP) — Données historiques non ajustées de 2009 à 2013 |
Annexe 1.5 — |
Fréquence des erreurs détectées dans l'échantillon d'audit relatif à l'exercice 2014 |
LA DÉCLARATION D'ASSURANCE FOURNIE PAR LA COUR AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL — RAPPORT DE L'AUDITEUR INDÉPENDANT |
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Responsabilité de la direction |
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Responsabilité de l'auditeur |
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Fiabilité des comptes |
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Opinion sur la fiabilité des comptes |
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Légalité et régularité des opérations sous-jacentes aux comptes |
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Recettes |
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Opinion sur la légalité et la régularité des recettes sous-jacentes aux comptes |
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Paiements |
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Justification de l'opinion défavorable sur la légalité et la régularité des paiements sous-jacents aux comptes |
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Opinion défavorable sur la légalité et la régularité des paiements sous-jacents aux comptes |
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Autres informations |
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10 septembre 2015 |
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Vítor Manuel da SILVA CALDEIRA |
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Président |
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Cour des comptes européenne |
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12, rue Alcide De Gasperi, 1615 Luxembourg, LUXEMBOURG |
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INTRODUCTION |
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Les dépenses de l'UE sont un outil majeur pour la réalisation des objectifs politiques |
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Graphique 1.1 — Part que représentent les dépenses de l'UE de 2014 dans le total des dépenses publiques de chaque État membre
Sources: Dépenses de l'Union européenne (données comptables de la Commission européenne, compilées par la Cour des comptes européenne); Dépenses totales des administrations publiques des États membres (Eurostat — Statistiques des administrations publiques — Principaux agrégats des administrations publiques, y compris recettes et dépenses — Dépenses totales des administrations publiques 2014) (http://ec.europa.eu/eurostat/web/government-finance-statistics/data/database). Voir annexe 1.5 pour l'explication des codes des pays. |
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CONSTATATIONS D'AUDIT RELATIVES À L'EXERCICE 2014 |
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Les comptes n'étaient pas affectés par des anomalies significatives |
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Problèmes affectant les comptes |
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1.8. |
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Régularité des opérations: même s'ils sont stables, nos résultats d'audit globaux font apparaître un niveau significatif d'erreur |
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Tableau 1.1 — Synthèse des résultats d'audit relatifs à la régularité des opérations pour l'exercice 2014
Chapitre du rapport annuel Rubrique du CFP Population auditée (milliards d'euros) Niveau d'erreur estimatif pour 2014 (%) Intervalle de confiance (%) Niveau d'erreur estimatif pour 2013 (%) Limite inférieure du taux d'erreur (LIE) Limite supérieure du taux d'erreur (LSE) 5. Compétitivité Rubrique 1a 13,0 5,6 3,1 8,1 4,0 6. Cohésion Rubrique 1b 55,7 5,7 3,1 8,2 5,3 7. Ressources naturelles Rubrique 2 57,5 3,6 2,7 4,6 4,4 8. L'Europe dans le monde Rubrique 4 7,4 2,7 0,9 4,4 2,1 9. Administration Rubrique 5 8,8 0,5 0,1 0,9 1,1 Autres (59)
Rubriques 3 et 6, et autres dépenses 2,1 — — — —
Total
144,5
4,4
3,3
5,4
4,5
Recettes
143,9
0
0
0
0
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Graphique 1.2 — Niveau d'erreur estimatif (erreur la plus probable ou EPP) (2012-2014) (12)
Source: Cour des comptes européenne. |
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Nous avons actualisé notre approche d'audit… |
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… et la structure de notre rapport annuel |
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Graphique 1.3 — Nouveau classement des résultats d'audit concernant l'exercice 2013, sur la base de la structure du rapport annuel 2014 et compte tenu de l'approche actualisée relative à la quantification des erreurs en matière de marchés publics
Source: Cour des comptes européenne, après avoir pris en considération les modifications de la structure du rapport annuel et l'approche actualisée pour la quantification des infractions graves en matière de marchés publics. |
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Graphique 1.4 — Contribution au niveau d'erreur estimatif global relatif à 2014, par rubrique du CFP
Source: Cour des comptes européenne. |
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1.18. |
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Graphique 1.5 — Contribution au niveau d'erreur estimatif global, par type d'erreur
Source: Cour des comptes européenne. |
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Il existe un lien étroit entre les types de dépenses et les niveaux d'erreur |
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Graphique 1.6 — Lien entre le type d'opération, le risque et le niveau d'erreur estimatif affectant les opérations de l'UE (période 2013-2014)
Source: Cour des comptes européenne. |
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Les résultats dans les différents domaines de dépenses révèlent des types d'erreur distincts |
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Encadré 1.1 — Exemple d'erreurs affectant des coûts remboursés pour un projet relevant de la rubrique 3 (Sécurité et citoyenneté) du CFP Nous avons échantillonné un paiement effectué par la Commission à un bénéficiaire agissant en tant que coordonnateur d'un projet de collaboration relevant du programme «Droits fondamentaux et citoyenneté». Le bénéficiaire, un organisme public, a détaché deux agents permanents (fonctionnaires) à temps partiel au projet et a facturé une partie de leur traitement dans la déclaration de coûts du projet. Les agents détachés doivent représenter des coûts supplémentaires, qui ne peuvent être justifiés que s'ils découlent effectivement de l'engagement d'autres agents pour remplacer les fonctionnaires dans leurs activités habituelles. Étant donné que le bénéficiaire n'a pas procédé au remplacement des fonctionnaires concernés, ces coûts sont inéligibles. En tout, les coûts inéligibles déclarés par le bénéficiaire ont représenté 58 000 euros, sur des coûts totaux déclarés qui s'élevaient à 2 37 000 euros. Nous avons détecté des coûts inéligibles remboursés par la Commission dans huit des 25 projets échantillonnés relevant de la rubrique 3 du CFP. |
Encadré 1.1 — Exemple d’erreurs affectant des coûts remboursés pour un projet relevant de la rubrique 3 (Sécurité et citoyenneté) du CFP La Commission était bien consciente des difficultés rencontrées par les organismes publics pour respecter les règles d’éligibilité applicables aux frais de personnel pour lesdits organismes (recours à d’autres personnels pour remplacer les fonctionnaires dans leurs activités habituelles). C’est pourquoi, à compter de 2011, elle a modifié les règles d’éligibilité applicables au personnel des organismes publics, en ayant recours à la flexibilité prévue à cet égard par les modalités d’exécution du règlement financier. Il en résulte que les coûts inéligibles décelés par la Cour dans le cadre de la subvention en question (frais liés au personnel non remplacé d’organismes publics) seraient désormais considérés comme éligibles. |
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Il existe de nombreux types de mesures correctrices, avec différents impacts |
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Mesures correctrices |
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Il existe un large éventail de mesures correctrices |
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Graphique 1.7 — Classement des mesures correctrices mises en œuvre en 2014
Source: Note no 6 accompagnant les comptes consolidés de l'UE relatifs à l'exercice 2014 et les données sous-jacentes. En ce qui concerne la cohésion, le classement des montants sous «Corrections exclues avant le paiement» et sous «Retraits» est fondé sur une analyse des corrections significatives effectuées pendant l'exercice 2014. |
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L'impact des mesures correctrices est en grande partie présent au moment où la dépense est approuvée par la Commission |
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Les décisions de conformité donnent lieu à des recettes affectées qui financent les dépenses agricoles |
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Plus des deux tiers des «corrections financières» enregistrées pour la rubrique «Cohésion» en 2014 consistent en un remplacement par de nouvelles dépenses… |
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… tandis que les corrections nettes sont plus rares |
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La Commission et les États membres ont eu recours à l'ensemble de ces types de mesures correctrices en 2014 |
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Encadré 1.2 — Exemple d'amélioration des systèmes de gestion et de contrôle — Grèce: assainissement du SIPA La Commission a pris des mesures pour insister sur la nécessité d'améliorer le SIPA utilisé pour fonder les paiements agricoles comme dans le cadre du régime de paiement unique (RPU — le plus important régime de dépenses de l'UE). Ce processus a connu plusieurs étapes et a eu pour impact de faire passer le nombre de pâturages permanents «éligibles» dans le SIPA grec de 3,6 millions d'hectares en 2012 à 1,5 million d'hectares en octobre 2014. Pendant plusieurs années, les déclarations irrégulières de «pâturages permanents» inéligibles à l'aide de l'UE ont été l'un des principaux éléments qui ont contribué à notre niveau d'erreur estimatif dans le domaine des ressources naturelles. Nous avons tenu compte de l'impact des corrections affectant les paiements individuels effectués en faveur des bénéficiaires finals et échantillonnés pour le FEAGA et pour le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader). De plus, le rejet de nombreuses déclarations inéligibles par l'organisme payeur a conduit à leur retrait des dépenses parmi lesquelles nous avons sélectionné notre échantillon. |
Encadré 1.2 — Exemple d’amélioration des systèmes de gestion et de contrôle — Grèce: assainissement du SIPA La Cour fournit, au chapitre 7, d’autres exemples de l’incidence positive des plans d’action. De tels plans d’action sont mis en œuvre chaque fois que cela est jugé nécessaire. La Commission suit attentivement leur mise en œuvre et fait état des mesures correctrices dans le rapport annuel d’activités de la direction générale de l’agriculture et du développement rural. Le SIPA empêche les bénéficiaires de déclarer des terres qui n’existent pas ou ne répondent pas aux conditions d’éligibilité ou qui ont déjà été déclarées par un autre bénéficiaire. Lorsqu’il est mis en œuvre correctement, cet outil s’avère très efficace pour réduire les erreurs. Il couvre 75 % des dépenses de la PAC. Comme l’indique le rapport annuel d’activités 2014 de la direction générale de l’agriculture et du développement rural, les taux d’erreur pour les paiements liés aux superficies sont plus faibles que pour les autres mesures. |
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Encadré 1.3 — Exemple de corrections résultant des procédures d'apurement de conformité (30) – La décision de conformité no 47 et son impact sur les agriculteurs français En 2014, la France a accepté une correction de 1,1 milliard d'euros (984 millions d'euros pour le FEAGA et 94 millions d'euros pour le Feader) (31). Les autorités nationales ont annoncé que cette correction n'aurait aucun impact sur les agriculteurs et que le montant serait couvert par le budget national. Dans des rapports annuels précédents, nous avons indiqué que ces pratiques n'incitent pas les bénéficiaires à éliminer les erreurs (32). La correction résultait essentiellement de faiblesses affectant le SIPA-SIG (695 millions d'euros), ainsi que d'un dépassement du plafond des droits qui a donné lieu à un paiement indu aux agriculteurs (141 millions d'euros). Un autre élément, moins important, à l'origine de cette correction concernait des violations de l'obligation en matière de conditionnalité relative à la notification en temps utile des mouvements d'animaux (123 millions d'euros). Tous ces éléments ont trait à des paiements effectués de 2009 à 2013. Il n'a été procédé à aucune correction pour l'exercice 2014 et les dépassements du plafond des droits et les surfaces inéligibles enregistrées dans le SIPA en France contribuent à raison de 0,3 point de pourcentage à notre niveau d'erreur estimatif relatif à 2014 pour la rubrique «Ressources naturelles». |
Encadré 1.3 — Exemple de corrections résultant des procédures d’apurement de conformité — La décision de conformité no 47 et son impact sur les agriculteurs français Dans le contexte de la gestion partagée, il incombe aux États membres de veiller au bon fonctionnement des systèmes de contrôle. Le remboursement de la correction financière de 1,1 milliard d’euros au budget de l’UE s’effectuera en 3 tranches annuelles (2015, 2016 et 2017). La Commission tient à souligner que compte tenu de la nature de la procédure d’apurement de conformité qui s’applique ex post, après l’apurement des comptes de l’exercice et à l’issue d’une phase contradictoire permettant à l’État membre concerné de présenter ses arguments et ses calculs, il est très rare qu’une correction financière puisse être adoptée dès l’année qui suit la dépense en question. Une procédure d’apurement de conformité est en cours qui protégera le budget de l’UE pour 2014. |
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Encadré 1.4 — Exemple de corrections qui ont donné lieu à des dépenses supplémentaires: le FSE en Roumanie Nous avons mentionné des actions correctrices en Roumanie dans nos rapports annuels 2012 et 2013. Pour l'exercice 2013, nous avions pu réduire notre niveau d'erreur estimatif concernant un certain nombre de projets roumains relevant du Fonds social européen (FSE), du fait que les autorités nationales avaient déterminé l'impact des corrections au niveau des projets. Cela a encore été le cas en 2014. Des erreurs dues à des problèmes non couverts par les corrections affectent encore plusieurs projets que nous avons examinés. Dans son rapport annuel d'activité 2014, la direction générale de l'emploi, des affaires sociales et de l'inclusion (DG EMPL) indique qu'elle continue de suivre la mise en œuvre du plan d'action convenu. L'application des corrections financières ne signifie pas nécessairement que la Roumanie recevra moins de financements de l'UE, car les États membres peuvent choisir de déclarer un montant plus élevé de dépenses (33). |
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Dans les informations présentées par la Commission sur les mesures correctrices, l'impact variable de celles-ci n'est pas toujours quantifié |
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Des améliorations supplémentaires permettraient d'effectuer une meilleure analyse |
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Le rapport de synthèse de la Commission confirme l'impact significatif des erreurs sur les opérations |
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Chaque année, les directeurs généraux établissent des rapports sur la régularité |
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Encadré 1.5 — Réserves formulées dans les rapports annuels d'activité 2014 |
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En 2014, les directeurs généraux ont formulé en tout 20 réserves quantifiées, contre 17 en 2013. Cette augmentation du nombre global de réserves résulte de: |
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Le montant des dépenses assorties d'une réserve a diminué, passant de 2,4 milliards d'euros en 2013 à 2,3 milliards d'euros en 2014 (43). |
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La Commission reconnaît que les dépenses sont affectées par un niveau significatif d'erreur… |
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… mais elle renvoie à l'impact estimé des futures corrections |
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Cependant, l'exactitude et la cohérence des chiffres posent problème |
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Les directions générales impliquées dans la gestion partagée ont ajusté les données fournies par les autorités nationales |
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La plupart des directions générales impliquées dans les gestions directe et indirecte ont appliqué de façon cohérente la nouvelle méthodologie pour estimer les montants à risque |
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La Commission a amélioré le calcul de la capacité de correction |
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Autres problèmes abordés dans le rapport de synthèse |
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Nous communiquons les cas de fraude présumée à l'OLAF |
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1.58. |
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La Commission souligne qu’il est difficile de prouver la création artificielle de conditions dans le cadre juridique existant, tel qu’interprété par la Cour de justice de l’Union européenne. Voir aussi les réponses et les observations à l’encadré 7.4. |
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CONCLUSIONS |
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Résultats d'audit |
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Erreurs et corrections |
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Rapports annuels d'activité et rapport de synthèse |
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(1) Les états financiers consolidés comprennent le bilan, le compte de résultat, l'état des flux de trésorerie, l'état de variation de l'actif net ainsi qu'une synthèse des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives (y compris l'information sectorielle).
(2) Les états agrégés sur l'exécution du budget comprennent les états agrégés sur l'exécution du budget proprement dits et des notes explicatives.
(3) Ces rubriques sont couvertes par les chapitres 5 à 8 du présent rapport annuel.
(4) Principes définis comme suit à l'article 30, paragraphe 2, du règlement (UE, Euratom) no 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l'Union (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1):
«Le principe d'économie prescrit que les moyens mis en œuvre par l'institution dans le cadre de la réalisation de ses activités sont rendus disponibles en temps utile, dans les quantités et qualités appropriées et au meilleur prix.
Le principe d'efficience vise le meilleur rapport entre les moyens mis en œuvre et les résultats obtenus.
Le principe d'efficacité vise l'atteinte des objectifs spécifiques fixés et l'obtention des résultats escomptés.»
(5) Les comptes consolidés comprennent:
a) |
les états financiers consolidés incluant le bilan (de l'actif et du passif en fin d'exercice), le compte de résultat (dans lequel sont comptabilisés les produits et les charges de l'exercice), l'état des flux de trésorerie (qui indique comment les changements dans les comptes affectent la trésorerie et les équivalents de trésorerie), l'état de variation de l'actif net, ainsi que les notes qui s'y rapportent; |
b) |
les états sur l'exécution du budget, qui couvrent de manière agrégée les recettes et les dépenses de l'exercice, ainsi que les notes qui s'y rapportent. |
(6) La Cour a reçu les comptes provisoires, ainsi que la lettre de déclaration du comptable, le 31 mars 2015, à savoir le jour de l'expiration du délai de présentation fixé par le règlement financier [voir article 147 du règlement (UE, Euratom) no 966/2012]. Elle a reçu les comptes définitifs huit jours avant le 31 juillet, qui est la date d'expiration du délai pour leur présentation fixé par l'article 148. Le 1er septembre 2015, la Commission a transmis à la Cour la version révisée de son document accompagnant les comptes et intitulé «États financiers — Discussion et analyse».
(7) Voir la ligne directrice de pratique recommandée 2 de l'IPSASB (International Public Sector Accounting Standards Board, Conseil des normes comptables internationales du secteur public) intitulée Financial Statements Discussion and Analysis («États financiers — Discussion et analyse»).
(8) Y compris la présentation consolidée des actifs et des passifs courants et non courants, ainsi que la présentation simplifiée des informations sectorielles.
(9) Dans sa note no 6 accompagnant les comptes 2015, la Commission tient compte des décisions prises par la Cour de justice de l'Union européenne en juin 2015, relatives à l'annulation de décisions de correction financière portant sur un montant de 457 millions d'euros. Dans la note no 2.10 intitulée «Provisions», ces décisions sont déjà traitées comme des événements postérieurs à la date de clôture du bilan (arrêts de la Cour du 24 juin 2015 dans les affaires jointes C-549/12 P et C-54/13 P annulant deux décisions de la Commission portant sur un montant de 94 millions d'euros concernant des programmes au titre du Fonds européen de développement régional (FEDER) en Allemagne, ainsi que dans l'affaire C-263/13 P annulant trois décisions de la Commission portant sur 363 millions d'euros concernant des programmes au titre du FEDER en Espagne). Ces décisions ont affecté des dépenses relevant des programmes opérationnels de la période 1994-1999.
(10) Il n'est pas approprié de comparer les corrections «à la source» apportées aux demandes qui n'ont donné lieu à aucun paiement ou qui ont abouti à un paiement réduit par rapport au niveau des paiements finals.
(11) Le niveau d'erreur estimatif mentionné dans le rapport annuel 2013 était de 4,7 %. Le niveau d'erreur estimatif comparable présenté ici est inférieur de 0,2 point de pourcentage parce que nous avons actualisé notre quantification des erreurs en matière de marchés publics (voir points 1.13 et 1.14).
(12) Le niveau d'erreur estimatif pour les exercices 2012 et 2013 a été ajusté pour tenir compte de l'approche actualisée concernant la quantification des erreurs graves en matière de marchés publics (voir point 1.13).
(13) Les points 1.20 à 1.22 comportent une analyse complémentaire de ces différents risques.
(14) Les paiements au titre de l'appui budgétaire direct permettent de soutenir le budget général d'un État ou le budget qu'il alloue à une politique ou à un objectif spécifique (voir aussi points 8.7 et 8.8).
(15) Voir aussi rapport annuel 2013, point 1.21.
(16) Gestion directe (exécution budgétaire assurée directement par la Commission européenne), gestion indirecte (exécution budgétaire confiée à des pays tiers partenaires, à des organisations internationales, etc.) et gestion partagée (exécution budgétaire partagée entre la Commission et les États membres).
(17) Évaluées en suivant la même approche pour les deux années (voir points 1.13 et 1.14).
(18) Ce chiffre de comparaison tient compte à la fois du nouveau classement des lignes budgétaires destiné à assurer la correspondance entre les chapitres et les rubriques du CFP, ainsi que de l'approche actualisée relative aux erreurs en matière de marchés publics. Voir aussi graphique 1.3 .
(19) La plupart des dépenses de 2013 traitées dans le chapitre «Relations extérieures, aide extérieure et élargissement» restent couvertes par le chapitre consacré à la rubrique du CFP intitulée «L'Europe dans le monde», mais une petite partie est à présent reprise dans le chapitre «Cohésion économique, sociale et territoriale» (voir aussi graphique 1.3 ).
(20) Voir note 1 de bas de page du tableau 1.1 .
(21) Agence européenne pour le renforcement de la coopération judiciaire, Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne, Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d'information à grande échelle au sein de l'espace de liberté, de sécurité et de justice, Bureau européen d'appui en matière d'asile, Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, Autorité européenne de sécurité des aliments, Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, Collège européen de police, Office européen de police, Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne.
(22) Ce chiffre de comparaison tient compte de l'approche actualisée relative aux erreurs en matière de marchés publics. Voir aussi points 1.13 et 1.14.
(23) Il s'agit essentiellement de dépenses couvertes par les chapitres 7 et 8, mais également d'une partie des dépenses qui relèvent des chapitres 5 et 6. Le niveau d'erreur extrapolé pour les dépenses en gestion partagée est fondé sur l'examen de 687 opérations (tirées d'une population de 113 milliards d'euros). L'extrapolation pour les autres types de dépenses opérationnelles s'appuie sur l'examen de 497 opérations (tirées d'une population de 23 milliards d'euros).
(24) Voir rapport annuel 2012, points 1.19 à 1.37.
(25) En ce qui concerne le FEDER et le Fonds de cohésion, les corrections «à la source» déclarées mises en œuvre en 2014 représentent 430 millions d'euros. Parmi celles-ci, 75 % avaient déjà été appliquées au cours des années précédentes.
(26) À titre d'exemple, si un organisme payeur agricole fait l'objet d'une correction financière de 5 % et effectue en faveur des agriculteurs des paiements représentant 100 millions d'euros, la Commission lui remboursera 95 millions d'euros, mais elle enregistrera des dépenses à hauteur de 100 millions d'euros, compensées par des recettes affectées de 5 millions d'euros.
(27) Sous la forme soit d'une réduction des paiements, soit d'un flux de trésorerie retournant au budget de l'UE et donnant lieu à des recettes affectées (voir graphique 2.2 ).
(28) Après la clôture des programmes.
(29) En cas de désaccord entre les États membres et la Commission [voir rapport annuel 2012, point 1.25 b)].
(30) Il s'agit d'une procédure pluriannuelle qui permet le recouvrement de montants versés aux États membres si ces paiements ont été effectués en violation des règles de l'UE ou si des faiblesses affectent les systèmes de gestion et de contrôle de l'État membre. Voir aussi point 7.59.
(31) Par la suite, la France a interjeté appel devant la Cour de justice de l'Union européenne contre la décision imposant la correction financière.
(32) Voir rapport annuel 2012, points 1.26 et 1.32.
(33) Ce qui conduirait dans la pratique à une réduction du taux de cofinancement de l'UE.
(34) Voir rapport annuel 2013, points 1.13 à 1.15.
(35) Le rapport de synthèse et les rapports annuels d'activité de la Commission sont disponibles sur le site web de celle-ci; le rapport de synthèse sur la page suivante: http://ec.europa.eu/atwork/planning-and-preparing/synthesis-report/index_fr.htm; les rapports annuels d'activité sur la page suivante: http://ec.europa.eu/atwork/synthesis/aar/index_en.htm.
(36) Voir rapport de synthèse, notes 10 et 13 de bas de page, p. 13 et 14.
(37) Réserve concernant le programme d'appui stratégique en matière de technologies de l'information et de la communication des pays participant au programme-cadre pour l'innovation et la compétitivité (PIC), en raison du taux d'erreur résiduel supérieur à 2 % (2,94 %).
(38) Réserve concernant la gestion indirecte par les pays bénéficiaires, en raison du taux d'erreur résiduel supérieur à 2 % (2,67 %).
(39) Les problèmes relevés dans le rapport annuel 2013 ont donné lieu à une nouvelle réserve émise pour des raisons de réputation à la DG NEAR [ancienne direction générale de l'élargissement (DG ELARG), voir rapport annuel 2013, point 7.16].
(40) Réserve concernant les dépenses en matière de politique étrangère et de sécurité commune (PESC), en raison d'un taux d'erreur résiduel supérieur à 2 % (2,13 %).
(41) La direction générale de la politique régionale et urbaine (DG REGIO) a divisé sa réserve récurrente concernant le FEDER/le Fonds de cohésion (FC)/l'instrument d'aide de préadhésion (IAP) en deux réserves: l'une concernant le FEDER/FC et l'autre relative à l'IAP.
(42) La direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire (DG SANTE) a levé sa réserve relative aux programmes d'éradication et de surveillance des maladies animales dans le domaine politique des denrées alimentaires et des aliments pour animaux.
(43) Voir rapport de synthèse, annexe 2.
(44) Rapport concernant la décharge sur l'exécution du budget général de l'Union européenne pour l'exercice 2013, section III — Commission et agences exécutives 2014/2075(DEC) (A8-0101/2015).
(45) Instructions permanentes pour les rapports annuels d'activité 2014 [SEC(2014) 553].
(46) Il s'agit du taux d'erreur détecté ou estimé au moment où les paiements ont été effectués (et non du taux d'erreur résiduel), à savoir sans ajustement relatif aux erreurs corrigées ex post. Le taux d'erreur est calculé de manière pondérée pour la direction générale prise dans son ensemble.
(47) Le montant à risque correspond à la valeur associée à la part des dépenses réputée non conforme aux exigences réglementaires et contractuelles en vigueur, après application des contrôles destinés à atténuer les risques de non-conformité. Si aucun taux d'erreur spécifique n'est disponible pour plusieurs catégories de dépenses ou systèmes de contrôle, le taux d'erreur moyen et le montant à risque seraient présentés sous la forme d'une fourchette, en supposant que le taux d'erreur affectant les catégories de dépenses ou les systèmes de contrôle concernés se situe entre 0 % et 2 %.
(48) Voir rapport de synthèse, tableau 1.
(49) Voir aussi point 1.55.
(50) Voir rapport de synthèse, section 2.4, p. 15.
(51) Voir rapport de synthèse, section 2.3, p. 9.
(52) Dans le domaine de la cohésion, le taux d'erreur moyen a été ajusté comme suit: de 1,8 % communiqué par les autorités d'audit à 2,6 % pour le FEDER/FC, et de 1,9 % à 2,8 % pour le FSE. Dans le domaine de l'agriculture, les taux d'erreur communiqués par les organismes payeurs ont été ajustés de 0,55 % à 2,54 % pour les paiements directs et de 1,52 % à 5,09 % pour le développement rural.
(53) Cet ajustement concerne la DG DEVCO. La Commission a adapté l'estimation de la future capacité de correction en conséquence.
(54) L'impact de ces ajustements était significatif: dans le cas de la DG REGIO, par exemple, l'élimination des corrections «ex ante» a eu pour effet de réduire l'estimation de la capacité de correction de 153 millions d'euros pour la porter à 1,2 milliard d'euros.
(55) Pour huit DG présentant une seule estimation du montant à risque, la capacité de correction estimée est plus élevée que cette dernière. Parmi les directions générales qui communiquent des estimations maximale et minimale du montant à risque, quatre DG présentent un niveau estimatif de corrections futures supérieur à l'estimation minimale, tandis qu'une DG fournit un niveau estimatif de corrections futures supérieur à l'estimation maximale.
(56) Instructions permanentes pour les rapports annuels d'activité 2014, p. 33.
(57) Voir rapport de synthèse, section 3.1, p. 18 et 19.
(58) Au cours de l'année civile 2014, nous avons communiqué 16 cas à l'OLAF (qui concernaient à la fois les exercices 2013 et 2014), contre 14 en 2013. Plusieurs d'entre eux découlaient de travaux qui n'étaient pas liés à la déclaration d'assurance.
(59) Nous ne consacrons pas d'appréciation spécifique ou de chapitre distinct aux dépenses des rubriques 3 (Sécurité et citoyenneté) et 6 (Compensations) du CFP, ni aux autres dépenses (instruments spéciaux en dehors du CFP 2014-2020 comme la réserve pour aides d'urgence, le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation, le Fonds de solidarité de l'Union européenne et l'instrument de flexibilité). Toutefois, les travaux concernant ces domaines contribuent à notre conclusion générale sur les dépenses relatives à l'exercice 2014.
Source: Cour des comptes européenne.
ANNEXE 1.1
APPROCHE ET MÉTHODOLOGIE D'AUDIT
1. |
Notre approche d'audit est présentée dans le manuel d'audit financier et d'audit de conformité, disponible sur notre site web. Nous utilisons un modèle d'assurance pour planifier nos travaux. Dans ce cadre, nous prenons en considération le risque que des erreurs surviennent (risque inhérent) et le risque que des erreurs ne soient pas prévenues ou détectées et corrigées (risque de non-contrôle). |
Partie 1 — Approche et méthodologie d'audit pour la fiabilité des comptes
2. |
Les comptes consolidés comprennent:
Les comptes consolidés doivent présenter correctement, dans tous leurs aspects significatifs:
Notre audit consiste en:
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Partie 2 — Approche et méthodologie d'audit concernant la régularité des opérations
3. |
L'audit de la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes comprend des tests directs sur les opérations (voir tableau 1.1 ). Nous nous assurons qu'elles sont conformes aux textes législatifs et réglementaires applicables. |
Comment contrôlons-nous les opérations?
4. |
Pour chaque appréciation spécifique (chapitres 4 à 9), nous effectuons des tests directs sur les opérations, sur la base d'un échantillon représentatif. Nos tests fournissent une estimation de la mesure dans laquelle les opérations de la population concernée sont irrégulières. |
5. |
Les tests sur les opérations supposent un examen de chaque opération sélectionnée. Nous déterminons si la demande de paiement ou le paiement a été effectué(e) pour la destination approuvée dans le budget et prévue par la réglementation applicable. Nous examinons le calcul du montant de la demande ou du paiement (pour les demandes portant sur un montant plus élevé, en nous basant sur une sélection représentative des éléments sur lesquels la subvention est fondée). Cela signifie que nous suivons le cheminement de l'opération depuis les comptes budgétaires jusqu'au niveau du bénéficiaire final (par exemple un agriculteur, l'organisateur d'une formation ou le promoteur d'un projet d'aide au développement). Nous effectuons des tests de conformité à chaque niveau. Nous considérons qu'il y a une erreur lorsque l'opération (à n'importe quel niveau):
|
6. |
En ce qui concerne les recettes, notre examen relatif aux ressources propres fondées sur la taxe sur la valeur ajoutée et sur le revenu national brut porte au départ sur les agrégats macroéconomiques pertinents qui constituent la base de leur calcul. Nous examinons les systèmes de contrôle utilisés par la Commission pour traiter ces agrégats jusqu'à ce que les contributions des États membres soient perçues et enregistrées dans les comptes consolidés. Pour les ressources propres traditionnelles, nous examinons les comptes des autorités douanières et les flux des droits jusqu'à la perception des montants correspondants par la Commission et leur inscription dans les comptes. |
7. |
En ce qui concerne les dépenses, nous examinons les paiements au moment où les dépenses ont été effectuées, enregistrées et acceptées (les «paiements comptabilisés en charges»). Cet examen porte sur toutes les catégories de paiements (y compris ceux correspondant à l'acquisition d'actifs). Nous n'examinons pas les avances au moment où elles sont versées, mais au moment où:
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8. |
Notre échantillon d'audit est conçu de manière à permettre d'estimer le niveau d'erreur qui affecte la population auditée prise dans son ensemble. Nous examinons les demandes ou les paiements qui portent sur un montant plus élevé en sélectionnant, par la méthode du sondage en unités monétaires (MUS ou monetary unit sampling), les éléments à auditer (par exemple les factures liées à un projet, les parcelles figurant dans la demande introduite par un agriculteur, voir point 5) dans les opérations individuelles. Dès lors, si des éléments examinés font partie d'un projet ou figurent dans la demande introduite par un agriculteur, le taux d'erreur relevé pour ces éléments ne constitue pas le taux d'erreur affectant le projet audité ou la demande de l'agriculteur, mais il contribue à l'évaluation globale des dépenses de l'UE. |
9. |
Nous ne contrôlons pas des opérations dans tous les États membres, pays et/ou régions bénéficiaires chaque année. Les exemples fournis dans le rapport annuel sont présentés à titre d'illustration et montrent les erreurs les plus typiques mises au jour. La désignation nominative de certains États membres, pays et/ou régions bénéficiaires ne signifie pas que les exemples donnés ne se produisent pas ailleurs. Ces exemples ne constituent pas une base permettant de tirer des conclusions sur les États membres, pays et/ou régions bénéficiaires concernés. |
10. |
Notre approche ne vise pas à collecter des données sur la fréquence d'erreur au sein de la population. Les chiffres relatifs à la fréquence d'erreur ne doivent donc pas être considérés comme une indication de la fréquence d'erreur dans les opérations financées par l'UE ou dans les différents États membres. Dans l'approche suivie pour son échantillonnage, la Cour applique une pondération différente aux diverses opérations en fonction de la valeur de la dépense concernée et de l'intensité des travaux d'audit. Cette pondération disparaît dans un tableau des fréquences, qui donne dès lors autant de poids au développement rural qu'aux aides directes dans le domaine des ressources naturelles, et autant de poids aux dépenses relevant du Fonds social qu'aux paiements relevant de la politique régionale et de la politique de cohésion dans le chapitre «Cohésion». La fréquence relative d'erreur dans les échantillons constitués dans les différents États membres ne peut servir d'indicateur du niveau d'erreur relatif dans ces pays. |
Comment évaluons-nous et présentons-nous les résultats des tests sur les opérations?
11. |
Diverses raisons peuvent expliquer les erreurs affectant les opérations. Ces erreurs peuvent prendre différentes formes suivant la nature de l'infraction et la règle spécifique ou l'obligation contractuelle transgressée. Les différentes opérations peuvent être intégralement ou partiellement affectées par une erreur. Les erreurs qui sont détectées et corrigées indépendamment de nos vérifications et avant celles-ci sont exclues du calcul et de la fréquence de l'erreur. Elles démontrent en effet que les systèmes de contrôle ont fonctionné efficacement. Nous vérifions si les différentes erreurs sont quantifiables ou non quantifiables. Nous tenons compte de la mesure dans laquelle il est possible de mesurer la part du montant contrôlé qui est affectée par une erreur. |
12. |
Beaucoup d'erreurs surviennent lors de l'application des règles en matière de marchés publics. Pour être conformes aux principes fondamentaux de la concurrence prévus par les textes législatifs et réglementaires de l'UE, les marchés de valeur élevée doivent être annoncés. Les offres doivent être évaluées en fonction de critères définis. Les marchés ne peuvent être artificiellement fractionnés pour que les montants en cause soient inférieurs aux seuils applicables (1). |
13. |
Nos critères pour la quantification des erreurs en matière de marchés publics sont décrits dans le document intitulé «Non-respect des règles en matière de marchés publics — Types d'irrégularités et base de la quantification» (2). |
14. |
Il se peut que notre méthode de quantification diffère de celle appliquée par la Commission ou les États membres dans le cadre de leurs décisions sur les mesures à prendre en cas de mauvaise application des règles en matière de marchés publics. |
Niveau d'erreur estimatif (erreur la plus probable)
15. |
Nous estimons le niveau d'erreur en utilisant le taux d'erreur le plus probable (EPP), et ce, pour chaque rubrique du CFP ainsi que pour l'ensemble des dépenses budgétaires. Seules les erreurs quantifiables sont prises en compte dans le calcul. Le taux d'erreur le plus probable est une estimation statistique du pourcentage probable de l'erreur affectant la population. Des violations quantifiables de règlements, de règles, de dispositions contractuelles ou de conditions d'octroi de subvention en vigueur sont des exemples d'erreurs. Nous estimons également la limite inférieure (LIE) et la limite supérieure (LSE) du taux d'erreur (voir l'illustration ci-après).
|
16. |
Le pourcentage de la zone colorée sous la courbe indique la probabilité que le niveau d'erreur affectant la population se situe entre la LIE et la LSE. |
17. |
Nous planifions nos travaux sur la base d'un seuil de signification de 2 %. Pour formuler notre opinion, nous nous servons de ce seuil de signification et tenons également compte de la nature et du contexte des erreurs, ainsi que des montants affectés par celles-ci. |
Comment examinons-nous les systèmes et faisons-nous part des résultats?
18. |
La Commission, ainsi que les autres institutions et organes de l'UE, les autorités des États membres, les pays et/ou les régions bénéficiaires mettent en place des systèmes. Ceux-ci sont utilisés pour gérer les risques budgétaires, entre autres celui concernant la régularité des opérations. L'examen des systèmes de contrôle est particulièrement utile en vue de la formulation de recommandations d'amélioration. |
19. |
Dans chaque rubrique du CFP, y compris les recettes, de nombreux systèmes sont utilisés. Chaque année, nous sélectionnons un échantillon de systèmes à évaluer. Lorsque nous présentons les résultats, nous formulons également des recommandations d'amélioration. |
Comment aboutissons-nous aux opinions que nous formulons dans la déclaration d'assurance?
20. |
Nous formulons notre opinion concernant la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes consolidés de l'Union européenne en nous appuyant sur l'ensemble de nos travaux d'audit dont il est fait état aux chapitres 4 à 9. Notre opinion figure dans la déclaration d'assurance. Lorsque nous établissons notre opinion, nous examinons si les erreurs sont généralisées. Nos travaux nous permettent d'aboutir à une opinion éclairée par laquelle nous indiquons si les erreurs affectant la population sont supérieures ou inférieures aux seuils de signification. Le montant global des dépenses de 2014 est affecté par un niveau d'erreur de 4,4 %, d'après notre meilleure estimation possible. Nous pouvons affirmer, avec un degré de confiance de plus de 95 %, que le niveau d'erreur affectant la population auditée est significatif. Le niveau d'erreur estimatif constaté dans les différentes rubriques du CFP varie, comme indiqué aux chapitres 4 à 9. Nous avons considéré que l'erreur était généralisée, puisqu'elle affecte la plupart des domaines de dépenses. |
Présomption de fraude
21. |
Si nous avons des raisons de soupçonner une activité frauduleuse, nous en informons l'OLAF, qui est alors chargé de mener les enquêtes appropriées. Nous communiquons plusieurs cas à l'OLAF chaque année. |
Partie 3 — Lien entre les opinions d'audit sur la fiabilité des comptes et sur la régularité des opérations
22. |
Nous avons formulé:
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23. |
Nous effectuons nos travaux et formulons nos opinions conformément aux normes internationales d'audit et aux codes de déontologie de l'IFAC, ainsi qu'aux normes internationales des institutions supérieures de contrôle, établies par l'Intosai. |
24. |
Ces normes prévoient également le cas de figure où les auditeurs formulent des opinions d'audit sur la fiabilité des comptes et sur la régularité des opérations qui leur sont sous-jacentes. Ces mêmes normes précisent qu'une opinion modifiée sur la régularité des opérations ne donne pas, en soi, lieu à une opinion modifiée sur la fiabilité des comptes. Les états financiers sur lesquels nous exprimons une opinion, notamment la note no 6, font état de l'existence d'un problème significatif de violation des règles relatives aux dépenses imputées au budget de l'UE. Dès lors, nous avons décidé que l'existence d'un niveau significatif d'erreur affectant la régularité ne constitue pas en soi une raison pour que l'opinion distincte que nous formulons sur la fiabilité des comptes soit modifiée. |
(1) Voir aussi les points 6.30 à 6.35 et le rapport spécial no 10/2015 «Les efforts déployés pour remédier aux problèmes liés aux marchés publics dans le cadre des dépenses de cohésion de l'UE doivent être intensifiés».
(2) Voir le lien suivant: http://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/Guideline_procurement/Quantification_of_public_procurement.pdf
ANNEXE 1.2
SUIVI DES OBSERVATIONS DES ANNÉES ANTÉRIEURES CONCERNANT LA FIABILITÉ DES COMPTES
Observations des années précédentes |
Analyse, par la Cour, des progrès accomplis |
Réponse de la Commission |
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En ce qui concerne les préfinancements, les dettes à court terme et la séparation des exercices correspondante, nous avons relevé, depuis l'exercice 2007, des erreurs comptables dont l'impact financier global est non significatif, mais la fréquence élevée. Cela montre la nécessité d'apporter encore des améliorations au niveau de certaines directions générales. |
La Commission a poursuivi ses efforts pour améliorer la précision de ses données comptables. Notre examen des échantillons représentatifs de préfinancements et de factures/déclarations de coûts nous a à nouveau permis de relever des erreurs dont l'impact financier global est non significatif, mais la fréquence, élevée. |
La Commission reconnaît qu’il est toujours possible de procéder à des améliorations. Toutefois, elle souligne que les préfinancements et les factures ont été correctement pris en compte au cours des huit années qui précèdent. |
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En ce qui concerne la comptabilisation des préfinancements, nous avons constaté que plusieurs directions générales continuaient d'enregistrer des estimations dans les comptes, même lorsqu'elles disposaient d'une base adéquate pour apurer les préfinancements correspondants. Nous avons également relevé qu'il conviendrait d'améliorer, d'harmoniser et d'automatiser les procédures de séparation des exercices dans plusieurs directions générales. |
Plusieurs directions générales n'ont pas encore apuré en temps utile les préfinancements ni mis en œuvre des procédures suffisamment appropriées pour calculer la mesure dans laquelle des préfinancements ont été utilisés. Elles n'ont pas non plus effectué de distinction entre préfinancements courants et non courants. |
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||||||
La Commission a inclus pour la première fois les instruments d'ingénierie financière dans les comptes de 2010 et les avances pour d'autres régimes d'aide dans ceux de 2011. Dans les deux cas, l'estimation des soldes restants est fondée sur l'hypothèse que les fonds sont utilisés de façon uniforme pendant toute la période de fonctionnement. La Commission doit continuer de vérifier si cette hypothèse reste valable. |
L'estimation des soldes restants continue d'être fondée sur l'hypothèse que les fonds sont utilisés de façon uniforme pendant toute la période de fonctionnement, en tenant compte, le cas échéant, des informations fournies par les États membres pour les instruments financiers relevant de la gestion partagée. Dans le cas des instruments financiers relevant de la gestion partagée (auparavant appelés «instruments d'ingénierie financière»), la période de fonctionnement repose sur une prolongation présumée du 31 décembre 2015 jusqu'au 31 mars 2017, fondée sur une nouvelle interprétation des lignes directrices relatives à la clôture des programmes correspondants. Le peu d'informations disponibles sur l'utilisation des avances pour les instruments financiers relevant de la gestion partagée et pour d'autres régimes d'aide peut avoir un impact sur leur évaluation à la fin de l'exercice et donner lieu à des ajustements significatifs à la clôture de la période de programmation 2007-2013. Il importe que les DG concernées vérifient l'utilisation de ces fonds. |
|
||||||
|
|
|
||||||
Le comptable a affiné la présentation des informations sur les recouvrements et les corrections financières dans la note no 6 annexée aux états financiers. Celle-ci est maintenant présentée de façon plus ciblée et moins dispersée, mais elle comporte également des informations qui ne proviennent pas du système comptable. Il conviendrait plutôt de faire figurer ces dernières dans le rapport sur la protection du budget de l'UE à présenter aux autorités budgétaires en septembre de chaque année en vertu de l'article 150, paragraphe 4, du règlement financier (UE, Euratom) no 966/2012. |
La Commission a encore amélioré la présentation de la note no 6. En ce qui concerne la cohésion, celle-ci fait à présent état de la mesure dans laquelle les corrections sont effectuées avant l'enregistrement des dépenses («à la source»), pendant leur mise en œuvre ou à la clôture. |
|
||||||
Ni la note no 6 ni le rapport susmentionné sur la protection du budget de l'UE ne présentent de façon synthétique l'impact variable des différents ajustements correcteurs. |
La note décrit à présent (mais ne quantifie pas toujours) l'impact des mesures correctrices sur le budget de l'UE. Nous avons constaté que la note no 6 n'opère encore aucune distinction entre:
|
Dans la mesure du possible et compte tenu du rapport coûts/avantages, la séparation des informations évoquée par la Cour est désormais incorporée dans la communication annuelle sur la protection du budget de l’UE. |
||||||
|
Dans la note no 6 accompagnant les comptes 2015, la Commission tient compte des décisions prises par la Cour de justice de l'Union européenne en juin 2015, relatives à l'annulation de décisions de correction financière portant sur un montant de 457 millions d'euros. |
Les affaires mentionnées par la Cour concernent la période de programmation 1994-1999 et des décisions prises entre 2008 et 2010. Les arrêts rendus sont le reflet des questions procédurales découlant du règlement (CE) no 1083/2006. La Commission en analyse actuellement l’incidence. |
||||||
|
La note comporte encore des informations qui ne proviennent pas du système comptable. La Commission analyse actuellement la situation afin d'instaurer de nouvelles procédures pour enregistrer ces opérations dans les systèmes de comptabilité conventionnels. |
Comme le reconnaît la Cour, la Commission étudie la possibilité de nouvelles procédures; cependant, il convient de tenir compte des contraintes du système réglementaire en place et des informations disponibles qui en découlent. |
||||||
Pour assurer l'exactitude des montants présentés, la Commission devrait mettre en place des procédures qui lui permettent d'obtenir des États membres une confirmation du calendrier, de l'origine et du montant des mécanismes correcteurs. |
Les procédures en place ne sont pas encore efficaces. |
La Commission examinera en collaboration avec les États membres les moyens d’améliorer encore les systèmes d’information existants en tenant compte des suggestions de la Cour. |
ANNEXE 1.3
EXTRAITS DES COMPTES CONSOLIDÉS RELATIFS À L'EXERCICE 2014 (1)
Tableau 1 — Bilan (2)
(millions d'euros) |
||
|
31.12.2014 |
31.12.2013 |
Actifs non courants |
|
|
Immobilisations incorporelles |
282 |
237 |
Immobilisations corporelles |
7 937 |
6 104 |
Investissements comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence |
409 |
349 |
Actifs financiers |
56 438 |
59 844 |
Préfinancement |
18 358 |
38 072 |
Créances à recevoir issues d'opérations avec contrepartie directe et créances recouvrables issues d'opérations sans contrepartie directe |
1 198 |
498 |
|
84 623 |
1 05 104 |
Actifs courants |
|
|
Actifs financiers |
11 811 |
5 571 |
Préfinancement |
34 237 |
21 367 |
Créances à recevoir issues d'opérations avec contrepartie directe et créances recouvrables issues d'opérations sans contrepartie directe |
14 380 |
13 182 |
Stocks |
128 |
128 |
Liquidités et équivalents |
17 545 |
9 510 |
|
78 101 |
49 758 |
Total de l'actif |
1 62 724 |
1 54 862 |
|
|
|
Passifs non courants |
|
|
Retraites et autres avantages du personnel |
(58 616) |
(46 818) |
Provisions |
(1 537) |
(1 323) |
Dettes financières |
(51 851) |
(56 369) |
|
(1 12 005) |
(1 04 510) |
Passifs courants |
|
|
Provisions |
(745) |
(545) |
Dettes financières |
(8 828) |
(3 163) |
Dettes |
(43 180) |
(36 213) |
Charges à payer et produits à reporter |
(55 973) |
(56 282) |
|
(1 08 726) |
(96 204) |
Total du passif |
(2 20 730) |
(2 00 714) |
|
|
|
Actif net |
(58 006) |
(45 852) |
|
|
|
Réserves |
4 435 |
4 073 |
Montants à réclamer aux États membres |
(62 441) |
(49 925) |
|
|
|
Actif net |
(58 006) |
(45 852) |
Tableau 2 — Compte de résultat (3)
(millions d'euros) |
||
|
2014 |
2013 (reclassés) |
Recettes Produits des opérations sans contrepartie directe |
|
|
Ressources RNB |
1 04 688 |
1 10 194 |
Ressources propres traditionnelles |
17 137 |
15 467 |
Ressources TVA |
17 462 |
14 019 |
Amendes |
2 297 |
2 757 |
Récupération de dépenses |
3 418 |
1 777 |
Autres |
5 623 |
4 045 |
Total |
1 50 625 |
1 48 259 |
|
|
|
Recettes des opérations avec contrepartie directe |
|
|
Produits financiers |
2 298 |
1 991 |
Autres |
1 066 |
1 443 |
Total |
3 364 |
3 434 |
|
1 53 989 |
1 51 693 |
|
|
|
Dépenses (4) |
|
|
Mises en œuvre par les États membres |
|
|
Fonds européen agricole de garantie |
(44 465) |
(45 067) |
Fonds européen agricole pour le développement rural et autres instruments de développement rural |
(14 046) |
(13 585) |
Fonds européen de développement régional et Fonds de cohésion |
(43 345) |
(47 767) |
Fonds social européen |
(12 651) |
(12 126) |
Autres |
(2 307) |
(1 525) |
Mises en œuvre par la Commission et par les agences exécutives |
(15 311) |
(12 519) |
Mises en œuvre par d'autres agences et organes de l'UE |
(1 025) |
(656) |
Mises en œuvre par des pays tiers et des organisations internationales |
(2 770) |
(2 465) |
Mises en œuvre par d'autres entités |
(1 799) |
(1 694) |
Frais de personnel et retraites |
(9 662) |
(9 058) |
Changements d'hypothèses actuarielles pour les avantages du personnel |
(9 170) |
(2 033) |
Coûts financiers |
(2 926) |
(2 383) |
Part du déficit net des entités associées et coentreprises |
(640) |
(608) |
Autres charges |
(5 152) |
(4 572) |
|
(1 65 269) |
(1 56 058) |
|
|
|
Résultat économique de l'exercice |
(11 280) |
(4 365) |
Tableau 3 — État des flux de trésorerie (5)
(millions d'euros) |
||
|
2014 |
2013 |
Résultat économique de l'exercice |
(11 280) |
(4 365) |
|
|
|
Activités d'exploitation |
|
|
Amortissements |
61 |
48 |
Dépréciations |
408 |
401 |
(Augmentation)/diminution des prêts |
(1 298) |
20 |
(Augmentation)/diminution des préfinancements |
6 844 |
(1 695) |
(Augmentation)/diminution des créances à recevoir issues d'opérations avec contrepartie directe et des créances recouvrables issues d'opérations sans contrepartie directe |
(1 898) |
923 |
(Augmentation)/diminution des stocks |
— |
10 |
Augmentation/(diminution) du passif lié aux retraites et avantages du personnel |
11 798 |
4 315 |
Augmentation/(diminution) des provisions |
414 |
(196) |
Augmentation/(diminution) des dettes financières |
1 146 |
(330) |
Augmentation/(diminution) des autres dettes |
6 967 |
14 655 |
Augmentation/(diminution) des charges à payer et des produits à reporter |
(309) |
(12 154) |
Excédent budgétaire de l'exercice précédent comptabilisé comme produit hors trésorerie |
(1 005) |
(1 023) |
Autres mouvements hors trésorerie |
130 |
(50) |
|
|
|
Activités d'investissement |
|
|
(Augmentation)/diminution des immobilisations incorporelles et corporelles |
(2 347) |
(624) |
(Augmentation)/diminution des investissements comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence |
(60) |
43 |
(Augmentation)/diminution des actifs financiers disponibles à la vente |
(1 536) |
(1 142) |
|
|
|
Flux de trésorerie nets |
8 035 |
(1 164) |
|
|
|
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie |
8 035 |
(1 164) |
Valeurs disponibles en début d'exercice |
9 510 |
10 674 |
Valeurs disponibles en fin d'exercice |
17 545 |
9 510 |
Tableau 4 — État de variation de l'actif net (6)
(millions d'euros) |
|||||
|
Réserves (A) |
Montants à réclamer aux États membres (B) |
Actif net = (A) + (B) |
||
Réserve de juste valeur |
Autres réserves |
Excédent/ (déficit) cumulé |
Résultat économique de l'exercice |
||
Solde au 31 décembre 2012 |
150 |
3 911 |
(39 148) |
(5 329) |
(40 416) |
Variations de la réserve du Fonds de garantie |
— |
46 |
(46) |
— |
— |
Variations de la juste valeur |
(51) |
— |
— |
— |
(51) |
Autre |
— |
12 |
(9) |
— |
3 |
Affectation du résultat économique 2012 |
— |
5 |
(5 334) |
5 329 |
— |
Résultat budgétaire 2012 crédité aux États membres |
— |
— |
(1 023) |
— |
(1 023) |
Résultat économique de l'exercice |
— |
— |
— |
(4 365) |
(4 365) |
Solde au 31 décembre 2013 |
99 |
3 974 |
(45 560) |
(4 365) |
(45 852) |
Variations de la réserve du Fonds de garantie |
— |
247 |
(247) |
— |
— |
Variations de la juste valeur |
139 |
— |
— |
— |
139 |
Autre |
— |
(24) |
16 |
— |
(8) |
Affectation du résultat économique 2013 |
— |
(0) |
(4 365) |
4 365 |
— |
Résultat budgétaire 2013 crédité aux États membres |
— |
— |
(1 005) |
— |
(1 005) |
Résultat économique de l'exercice |
— |
— |
— |
(11 280) |
(11 280) |
Solde au 31 décembre 2014 |
238 |
4 197 |
(51 161) |
(11 280) |
(58 006) |
Tableau 5 — Résultat de l'exécution du budget de l'UE (7)
(millions d'euros) |
||
|
2014 |
2013 |
Recettes de l'exercice |
1 43 940 |
1 49 504 |
Paiements sur crédits budgétaires de l'exercice |
(1 41 193) |
(1 47 567) |
Crédits de paiement reportés à l'exercice N + 1 |
(1 787) |
(1 329) |
Annulation de crédits de paiement inutilisés reportés de l'exercice N – 1 |
25 |
34 |
Évolution des recettes affectées |
336 |
403 |
Différences de change de l'exercice |
110 |
(42) |
Résultat de l'exécution du budget (8) |
1 432 |
1 002 |
Tableau 6 — Rapprochement entre le résultat économique et le résultat de l'exécution du budget (9)
(millions d'euros) |
||
|
2014 |
2013 |
Résultat économique de l'exercice |
(11 280) |
(4 365) |
Recettes |
||
Droits constatés en cours d'exercice mais non encore recouvrés |
(6 573) |
(2 071) |
Droits constatés au cours des exercices antérieurs et recouvrés au cours de l'exercice |
4 809 |
3 357 |
Produits à recevoir (nets) |
(4 877) |
(134) |
Dépenses |
||
Charges à reporter (nettes) |
9 223 |
3 216 |
Charges de l'exercice précédent payées au cours de l'exercice |
(821) |
(1 123) |
Effet net des préfinancements |
457 |
(902) |
Crédits de paiement reportés à l'exercice suivant |
(1 979) |
(1 528) |
Paiements effectués sur crédits reportés et annulation de crédits de paiement inutilisés |
1 858 |
1 538 |
Variation des provisions |
12 164 |
4 136 |
Autre |
(1 719) |
(1 027) |
Résultat économique agences + CECA |
170 |
(93) |
Résultat de l'exécution du budget pour l'exercice |
1 432 |
1 002 |
(1) Le lecteur est invité à consulter le texte complet des comptes consolidés de l'Union européenne relatifs à l'exercice 2014, qui comprennent les états financiers consolidés et les notes explicatives, ainsi que les états agrégés sur l'exécution du budget et les notes explicatives.
(2) Le bilan est présenté ici de la même manière que dans les comptes consolidés de l'Union européenne.
(3) Le compte de résultat est présenté ici de la même manière que dans les comptes consolidés de l'Union européenne.
(4) Mises en œuvre par les États membres: gestion partagée; mises en œuvre par la Commission et par les agences exécutives: gestion directe; mises en œuvre par d'autres agences et organes de l'UE, par des pays tiers, par des organisations internationales et par d'autres entités: gestion indirecte.
(5) L'état des flux de trésorerie est présenté ici de la même manière que dans les comptes consolidés de l'Union européenne.
(6) L'état de variation de l'actif net est présenté ici de la même manière que dans les comptes consolidés de l'Union européenne.
(7) Le résultat de l'exécution du budget de l'UE est présenté ici de la même manière que dans les comptes consolidés de l'Union européenne.
(8) Y compris le résultat des pays de l'AELE, soit (3) millions d'euros en 2014 et (4) millions d'euros en 2013.
(9) Le rapprochement entre le résultat économique et le résultat de l'exécution du budget est présenté ici de la même manière que dans les comptes consolidés de l'Union européenne.
ANNEXE 1.4
NIVEAU D'ERREUR ESTIMATIF (ERREUR LA PLUS PROBABLE, EPP) — DONNÉES HISTORIQUES NON AJUSTÉES DE 2009 À 2013
Ce graphique comporte les niveaux d'erreur estimatifs, historiques et non ajustés, tels qu'ils ont été publiés dans les graphiques 1.1 et les tableaux 1.2 des rapports annuels 2009 à 2013 (voir point 1.14).
ANNEXE 1.5
FRÉQUENCE DES ERREURS DÉTECTÉES DANS L'ÉCHANTILLON D'AUDIT RELATIF À L'EXERCICE 2014
Fréquence des erreurs détectées dans l'échantillon d'audit relatif à l'exercice 2014, par direction générale et par institution (uniquement en ce qui concerne les dépenses)
Commission européenne, directions générales Autres institutions et organes (tous les types de gestion) |
Nombre total d'opérations examinées |
Nombre d'opérations affectées par une ou plusieurs erreurs |
Nombre d'opérations affectées par: |
|||||
d'autres problèmes de conformité et des erreurs non quantifiables |
des erreurs quantifiables |
des erreurs quantifiables inférieures à 20 % |
des erreurs quantifiables de 20 % à 80 % |
des erreurs quantifiables de 80 % à 100 % |
||||
Commission européenne: |
|
|||||||
AGRI |
DG Agriculture et développement rural |
345 |
172 |
46 |
126 |
107 |
13 |
6 |
EMPL |
DG Emploi, affaires sociales et inclusion |
178 |
62 |
32 |
30 |
18 |
7 |
5 |
REGIO |
DG Politique régionale et urbaine |
161 |
75 |
50 |
25 |
10 |
10 |
5 |
DEVCO |
DG Coopération internationale et développement |
102 |
31 |
12 |
19 |
14 |
4 |
1 |
RTD |
DG Recherche et innovation |
54 |
37 |
12 |
25 |
18 |
6 |
1 |
PMO |
Office de gestion et de liquidation des droits individuels |
58 |
7 |
3 |
4 |
4 |
0 |
0 |
ECHO |
DG Aide humanitaire et protection civile |
37 |
6 |
0 |
6 |
6 |
0 |
0 |
NEAR |
DG Voisinage et négociations d'élargissement |
23 |
4 |
2 |
2 |
2 |
0 |
0 |
CNECT |
DG Réseaux de communication, contenu et technologies |
20 |
9 |
2 |
7 |
6 |
1 |
0 |
EAC |
DG Éducation et culture |
20 |
5 |
0 |
5 |
4 |
1 |
0 |
ERCEA |
Agence exécutive du Conseil européen de la recherche |
14 |
10 |
7 |
3 |
3 |
0 |
0 |
EACEA |
Agence exécutive «Éducation, audiovisuel et culture» |
12 |
5 |
1 |
4 |
4 |
0 |
0 |
MARE |
DG Affaires maritimes et pêche |
12 |
4 |
2 |
2 |
1 |
1 |
0 |
HOME |
DG Migration et affaires intérieures |
11 |
5 |
0 |
5 |
4 |
1 |
0 |
JRC |
Centre commun de recherche |
11 |
2 |
1 |
1 |
0 |
0 |
1 |
REA |
Agence exécutive pour la recherche |
9 |
5 |
2 |
3 |
2 |
1 |
0 |
GROW |
DG Marché intérieur, industrie, entrepreneuriat et PME |
8 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
0 |
OIB |
Office «Infrastructures et logistique» — Bruxelles |
7 |
3 |
3 |
0 |
0 |
0 |
0 |
ENER |
DG Énergie |
6 |
3 |
1 |
2 |
2 |
0 |
0 |
MOVE |
DG Mobilité et transports |
6 |
2 |
0 |
2 |
1 |
1 |
0 |
DIGIT |
DG Informatique |
5 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
SANTE |
DG Santé et sécurité alimentaire |
5 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
JUST |
DG Justice et consommateurs |
4 |
1 |
0 |
1 |
0 |
1 |
0 |
FPI |
Service des instruments de politique étrangère |
4 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
COMM |
DG Communication |
3 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
ECFIN |
DG Affaires économiques et financières |
3 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
CLIMA |
DG Action pour le climat |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
FISMA |
DG Stabilité financière, services financiers et union des marchés des capitaux |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
HR |
DG Ressources humaines et sécurité |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
TAXUD |
DG Fiscalité et union douanière |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
BUDG |
DG Budget |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
ENV |
DG Environnement |
1 |
1 |
0 |
1 |
0 |
1 |
0 |
ESTAT |
DG Eurostat |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Sous-total Commission européenne |
1 129 |
453 |
177 |
276 |
209 |
48 |
19 |
|
Autres institutions et organes |
|
|||||||
Parlement européen |
28 |
3 |
0 |
3 |
3 |
0 |
0 |
|
Service européen pour l'action extérieure |
11 |
5 |
2 |
3 |
3 |
0 |
0 |
|
Conseil de l'Union européenne |
7 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
0 |
|
Cour de justice de l'Union européenne |
4 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Cour des comptes européenne |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Autres organes |
3 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Sous-total autres institutions et organes |
55 |
9 |
2 |
7 |
7 |
0 |
0 |
|
Total |
1 184 |
462 |
179 |
283 |
216 |
48 |
19 |
Fréquence, par État membre, des erreurs détectées dans l'échantillon d'audit relatif à l'exercice 2014 (rubriques 1b et 2 du CFP)
État membre (gestion partagée) |
Rubrique 1b du CFP — «Cohésion» |
Rubrique 2 du CFP — «Ressources naturelles» |
Gestion partagée Rubriques 1b, «Cohésion», et 2, «Ressources naturelles», du CFP (total) |
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Fonds européen de développement régional/Fonds de cohésion (FEDER/FC) |
Fonds social européen (FSE) |
Soutien du marché et aides directes |
Développement rural, environnement, action pour le climat et pêche |
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Nombre d'opérations |
Nombre d'erreurs |
Nombre d'opérations affectées par: |
Nombre d'opérations |
Nombre d'erreurs |
Nombre d'opérations affectées par: |
Nombre d'opérations |
Nombre d'erreurs |
Nombre d'opérations affectées par: |
Nombre d'opérations |
Nombre d'erreurs |
Nombre d'opérations affectées par: |
Nombre d'opérations |
Nombre d'erreurs |
Nombre d'opérations affectées par: |
||||||||||||||||||||||
d'autres problèmes de conformité et des erreurs non quantifiables |
des erreurs quantifiables |
des erreurs quantifiables inférieures à 20 % |
des erreurs quantifiables de 20 % à 80 % |
des erreurs quantifiables de 80 % à 100 % |
d'autres problèmes de conformité et des erreurs non quantifiables |
des erreurs quantifiables |
des erreurs quantifiables inférieures à 20 % |
des erreurs quantifiables de 20 % à 80 % |
des erreurs quantifiables de 80 % à 100 % |
d'autres problèmes de conformité et des erreurs non quantifiables |
des erreurs quantifiables |
des erreurs quantifiables inférieures à 20 % |
des erreurs quantifiables de 20 % à 80 % |
des erreurs quantifiables de 80 % à 100 % |
d'autres problèmes de conformité et des erreurs non quantifiables |
des erreurs quantifiables |
des erreurs quantifiables inférieures à 20 % |
des erreurs quantifiables de 20 % à 80 % |
des erreurs quantifiables de 80 % à 100 % |
d'autres problèmes de conformité et des erreurs non quantifiables |
des erreurs quantifiables |
des erreurs quantifiables inférieures à 20 % |
des erreurs quantifiables de 20 % à 80 % |
des erreurs quantifiables de 80 % à 100 % |
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(1) |
(2) |
(3) |
(4) |
(5) |
(6) |
(7) |
(1) |
(2) |
(3) |
(4) |
(5) |
(6) |
(7) |
(1) |
(2) |
(3) |
(4) |
(5) |
(6) |
(7) |
(1) |
(2) |
(3) |
(4) |
(5) |
(6) |
(7) |
(1) |
(2) |
(3) |
(4) |
(5) |
(6) |
(7) |
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BE |
Belgique |
7 |
4 |
3 |
1 |
1 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
4 |
4 |
0 |
4 |
4 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
11 |
8 |
3 |
5 |
5 |
0 |
0 |
BG |
Bulgarie |
|
|
|
|
|
|
|
8 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
5 |
2 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
13 |
2 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
CZ |
République tchèque |
18 |
8 |
5 |
3 |
1 |
1 |
1 |
14 |
2 |
1 |
1 |
1 |
0 |
0 |
4 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
5 |
4 |
2 |
2 |
1 |
0 |
1 |
41 |
16 |
8 |
8 |
5 |
1 |
2 |
DK |
Danemark |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
8 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
DE |
Allemagne |
8 |
7 |
5 |
2 |
2 |
0 |
0 |
14 |
6 |
3 |
3 |
2 |
0 |
1 |
20 |
5 |
0 |
5 |
5 |
0 |
0 |
15 |
8 |
1 |
7 |
6 |
0 |
1 |
57 |
26 |
9 |
17 |
15 |
0 |
2 |
EE |
Estonie |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
4 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
IE |
Irlande |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 |
3 |
0 |
3 |
3 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
4 |
3 |
0 |
3 |
3 |
0 |
0 |
EL |
Grèce |
13 |
3 |
2 |
1 |
0 |
1 |
0 |
20 |
4 |
0 |
4 |
0 |
1 |
3 |
12 |
3 |
0 |
3 |
1 |
2 |
0 |
10 |
3 |
2 |
1 |
0 |
1 |
0 |
55 |
13 |
4 |
9 |
1 |
5 |
3 |
ES |
Espagne |
7 |
3 |
3 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
28 |
10 |
2 |
8 |
5 |
3 |
0 |
12 |
3 |
1 |
2 |
1 |
1 |
0 |
47 |
16 |
6 |
10 |
6 |
4 |
0 |
FR |
France |
|
|
|
|
|
|
|
7 |
2 |
1 |
1 |
1 |
0 |
0 |
35 |
30 |
0 |
30 |
30 |
0 |
0 |
9 |
6 |
4 |
2 |
2 |
0 |
0 |
51 |
38 |
5 |
33 |
33 |
0 |
0 |
HR |
Croatie |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
|
|
|
IT |
Italie |
8 |
5 |
4 |
1 |
0 |
1 |
0 |
20 |
10 |
7 |
3 |
1 |
2 |
0 |
16 |
8 |
1 |
7 |
6 |
1 |
0 |
16 |
12 |
10 |
2 |
2 |
0 |
0 |
60 |
35 |
22 |
13 |
9 |
4 |
0 |
CY |
Chypre |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LV |
Lettonie |
7 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
12 |
2 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
LT |
Lituanie |
7 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5 |
3 |
1 |
2 |
0 |
1 |
1 |
12 |
4 |
2 |
2 |
0 |
1 |
1 |
LU |
Luxembourg |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
HU |
Hongrie |
12 |
6 |
3 |
3 |
1 |
2 |
0 |
7 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
8 |
3 |
1 |
2 |
2 |
0 |
0 |
5 |
2 |
0 |
2 |
1 |
1 |
0 |
32 |
11 |
4 |
7 |
4 |
3 |
0 |
MT |
Malte |
4 |
2 |
1 |
1 |
0 |
0 |
1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
4 |
2 |
1 |
1 |
0 |
0 |
1 |
NL |
Pays-Bas |
|
|
|
|
|
|
|
7 |
6 |
4 |
2 |
2 |
0 |
0 |
4 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
5 |
5 |
4 |
1 |
1 |
0 |
0 |
16 |
13 |
8 |
5 |
5 |
0 |
0 |
AT |
Autriche |
|
|
|
|
|
|
|
7 |
5 |
4 |
1 |
0 |
1 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
10 |
2 |
0 |
2 |
2 |
0 |
0 |
17 |
7 |
4 |
3 |
2 |
1 |
0 |
PL |
Pologne |
34 |
20 |
16 |
4 |
2 |
1 |
1 |
21 |
3 |
1 |
2 |
2 |
0 |
0 |
12 |
5 |
1 |
4 |
3 |
1 |
0 |
20 |
9 |
6 |
3 |
2 |
0 |
1 |
87 |
37 |
24 |
13 |
9 |
2 |
2 |
PT |
Portugal |
11 |
3 |
2 |
1 |
1 |
0 |
0 |
15 |
9 |
5 |
4 |
3 |
1 |
0 |
4 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
15 |
7 |
5 |
2 |
1 |
1 |
0 |
45 |
19 |
12 |
7 |
5 |
2 |
0 |
RO |
Roumanie |
7 |
2 |
0 |
2 |
0 |
1 |
1 |
8 |
4 |
2 |
2 |
0 |
1 |
1 |
|
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|
|
5 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
20 |
7 |
3 |
4 |
0 |
2 |
2 |
SI |
Slovénie |
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SK |
Slovaquie |
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7 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
4 |
4 |
0 |
4 |
4 |
0 |
0 |
5 |
3 |
0 |
3 |
3 |
0 |
0 |
16 |
8 |
1 |
7 |
7 |
0 |
0 |
SF |
Finlande |
|
|
|
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|
|
|
7 |
4 |
1 |
3 |
2 |
1 |
0 |
4 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
0 |
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11 |
5 |
1 |
4 |
3 |
1 |
0 |
SE |
Suède |
7 |
5 |
1 |
4 |
2 |
2 |
0 |
8 |
4 |
2 |
2 |
2 |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
5 |
2 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
20 |
11 |
5 |
6 |
4 |
2 |
0 |
UK |
Royaume-Uni |
7 |
5 |
3 |
2 |
0 |
1 |
1 |
|
|
|
|
|
|
|
12 |
9 |
0 |
9 |
9 |
0 |
0 |
21 |
9 |
1 |
8 |
4 |
2 |
2 |
40 |
23 |
4 |
19 |
13 |
3 |
3 |
Coopération transfrontalière |
4 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
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|
|
4 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Total |
161 |
75 |
50 |
25 |
10 |
10 |
5 |
170 |
60 |
32 |
28 |
16 |
7 |
5 |
183 |
93 |
5 |
88 |
81 |
7 |
0 |
173 |
82 |
43 |
39 |
26 |
7 |
6 |
687 |
310 |
130 |
180 |
133 |
31 |
16 |
|
Nous tenons compte des mesures correctrices et cela a un impact sur les différentes constatations présentées dans le tableau (voir aussi point 1.32). Nous n'examinons pas des opérations dans tous les États membres, pays et/ou régions bénéficiaires chaque année. Les cellules où ne figure aucune donnée (les «cellules vides») indiquent qu'aucune opération n'a été examinée. Notre approche ne vise pas à collecter des données sur la fréquence d'erreur au sein de la population. Les chiffres relatifs à la fréquence d'erreur ne doivent donc pas être considérés comme une indication de la fréquence d'erreur dans les opérations financées par l'UE ou dans les différents États membres. La fréquence relative d'erreur dans les échantillons constitués dans les différents États membres ne peut servir d'indicateur du niveau d'erreur relatif dans ces pays. |
CHAPITRE 2
Gestion budgétaire et financière
TABLE DES MATIÈRES
Introduction | 2.1-2.3 |
Observations | 2.4-2.26 |
Le budget 2014 pour les crédits de paiement était le second plus élevé jamais adopté | 2.4 |
Pour l'exercice 2014, le montant des crédits de paiement et celui des paiements étaient plus élevés que ceux prévus dans le CFP | 2.5-2.9 |
Malgré cela, les demandes de paiement en souffrance ont connu une légère augmentation… | 2.10 |
… tandis que le niveau des engagements pris était nettement inférieur aux limites globales | 2.11 |
Le résultat de l'exécution du budget pour 2014 correspondait à un excédent… | 2.12 |
… tandis que le résultat économique correspondait à un déficit | 2.13 |
Selon les prévisions, la réduction des engagements restant à liquider devrait être temporaire | 2.14-2.16 |
L'absorption des Fonds structurels et d'investissement européens (Fonds ESI) pluriannuels présente un arriéré significati | 2.17-2.19 |
La Commission a présenté un échéancier de paiement destiné à «ramener le budget de l'Union sur la voie de la viabilité» | 2.20-2.22 |
Les montants inutilisés détenus sur les instruments financiers relevant de la gestion partagée restent élevés… | 2.23 |
… tout comme les liquidités détenues sur les instruments financiers relevant de la gestion indirecte | 2.24-2.26 |
Conclusions et recommandations | 2.27-2.30 |
Conclusions relatives à l'exercice 2014 | 2.27-2.29 |
Recommandations | 2.30 |
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INTRODUCTION |
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OBSERVATIONS |
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Le budget 2014 pour les crédits de paiement était le second plus élevé jamais adopté |
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Graphique 2.1 — Évolution des budgets et des paiements de 2010 à 2014 (milliards d'euros)
Source: comptes annuels consolidés de l'Union européenne — Exercices 2010 à 2014. |
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Pour l'exercice 2014, le montant des crédits de paiement et celui des paiements étaient plus élevés que ceux prévus dans le CFP |
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Graphique 2.2 — Crédits de paiement et paiements effectués en 2014 (milliards d'euros)
Source: comptes annuels consolidés de l'Union européenne — exercice 2014, «États agrégés sur l'exécution du budget et notes explicatives», tableaux 5.1 et 5.3. |
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Malgré cela, les demandes de paiement en souffrance ont connu une légère augmentation… |
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||||||||||||||
… tandis que le niveau des engagements pris était nettement inférieur aux limites globales |
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Le résultat de l'exécution du budget pour 2014 correspondait à un excédent… |
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||||||||||||||
… tandis que le résultat économique correspondait à un déficit |
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Selon les prévisions, la réduction des engagements restant à liquider devrait être temporaire |
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Graphique 2.3 — Évolution du montant cumulé des engagements restant à liquider dans la rubrique 1b du CFP (milliards d'euros)
Source: rapports sur la gestion budgétaire et financière pour les exercices 2007 à 2014. |
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L'absorption des Fonds structurels et d'investissement européens (Fonds ESI) pluriannuels présente un arriéré significatif |
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Graphique 2.4 — Taux d'absorption (%) et totaux relatifs aux Fonds ESI dans le cadre du CFP pour la période 2007-2013, au 31 décembre 2014
Source: calcul de la Cour des comptes européenne, fondé sur les données comptables de la Commission. |
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Graphique 2.5 — Pourcentage que représentent les engagements restant à liquider des Fonds ESI au 31 décembre 2014 par rapport au total des dépenses publiques de chaque État membre en 2014
Source: Cour des comptes européenne, sur la base d'informations fournies par la Commission. |
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||||||||||||||
La Commission a présenté un échéancier de paiement destiné à «ramener le budget de l'Union sur la voie de la viabilité» |
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Les montants inutilisés détenus sur les instruments financiers relevant de la gestion partagée restent élevés… |
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|
Voir aussi la réponse à la recommandation no 5. |
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… tout comme les liquidités détenues sur les instruments financiers relevant de la gestion indirecte |
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CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS |
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Conclusions relatives à l'exercice 2014 |
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Recommandations |
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2.30. |
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La Commission accepte la recommandation et prend les mesures demandées. Il importe d’établir une distinction entre les engagements restant à liquider (RAL) résultant du décalage dans le temps entre les engagements et les paiements pour les programmes pluriannuels (le RAL «normal») et le RAL découlant de l’«arriéré anormal» engendré par la pénurie de crédits de paiement qui s’est déclarée ces dernières années. L’échéancier de paiement convenu avec le Parlement européen et le Conseil se consacre pleinement à cet arriéré anormal, qui devrait être progressivement éliminé d’ici à la fin de 2016. Cette action n’éliminera pas le RAL normal, étant donné qu’il y aura toujours de nouveaux engagements qui donneront lieu à des paiements au cours d’exercices ultérieurs, ce qui constitue une situation normale dans une programmation pluriannuelle. La Commission considère que l’«échéancier de paiement» définit une perspective à long terme pour réduire l’arriéré des paiements et le RAL anormal (voir réponse au point 2.21). |
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|
La Commission accepte cette recommandation. Elle a déjà pris les mesures suivantes:
Instauration, en novembre 2014, d’une task force interne sur l’amélioration de la mise en œuvre chargée d’évaluer la situation dans huit États membres, de recenser les goulets d’étranglement faisant obstacle à la mise en œuvre et de définir des plans d’action concrets visant à écarter ces risques potentiels de dégagements et d’assurer le suivi de leur mise en œuvre. En outre, la DG Politique régionale et urbaine a mis en place, en 2013, un centre de compétence «renforcement des capacités administratives», chargé de définir et de mettre en œuvre des actions ciblées visant à remédier aux déficiences et goulets d’étranglement administratifs qui nuisent à un usage efficace et efficient des Fonds ESI dans les États membres et les régions. |
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|
La Commission accepte cette recommandation. La Commission fait face à des contraintes pour accélérer la clôture pour la période 2007-2013. Elle estime que la principale mesure pour réduire le RAL de la période 2007-2013 réside dans l’approbation des crédits demandés dans le projet de budget 2016, en vue d’une résorption progressive de l’arriéré anormal des demandes en souffrance en 2016. |
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La Commission accepte cette recommandation et met en œuvre la mesure demandée en étudiant la meilleure façon d’établir une prévision de trésorerie à long terme et d’en assurer la diffusion. |
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La Commission accepte cette recommandation et prend les mesures demandées. À la clôture, les crédits disponibles dans les instruments financiers qui n’ont pas été utilisés pour au moins un premier cycle d’investissements/de garanties seront perdus pour l’État membre concerné. Pour la période 2014-2020, des règles plus claires et plus souples ont été établies qui permettent un meilleur ciblage des instruments (évaluation ex ante) et des paiements par tranches. Par ailleurs, un certain nombre d’initiatives sont prises pour faciliter la mise en œuvre de ces instruments, comme les instruments prêts à l’emploi et la plate-forme d’assistance technique «Fi-Compass», prodiguant des conseils d’ordre général, prévoyant des formations et permettant des échanges d’expériences entre autorités de gestion. (Voir la réponse au point 2.23 et à la recommandation no 2). |
(1) Règlement (UE, Euratom) no 1311/2013 du Conseil (JO L 347 du 20.12.2013, p. 884).
(2) Les montants sont exprimés en prix courants.
(3) L'article 5 du règlement (UE, Euratom) no 1311/2013 dispose que la Commission doit ajuster à la hausse les plafonds des paiements pour un exercice donné d'un montant correspondant à la différence entre les paiements exécutés et le plafond des paiements fixés par le CFP pour l'exercice précédent. Ces ajustements annuels ne peuvent excéder les montants maximaux de 7, 9 et 10 milliards d'euros (aux prix de 2011) pour, respectivement, les exercices 2018, 2019 et 2020.
(4) Article 17 du règlement financier, à savoir le règlement (UE, Euratom) no 966/2012 du Parlement européen et du Conseil (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1).
(5) Y compris 350 millions d'euros pour les instruments spéciaux.
(6) Règlement (UE, Euratom) no 1311/2013.
(7) Y compris 350 millions d'euros pour les instruments spéciaux.
(8) Trois de ces budgets rectificatifs concernaient des ajustements techniques et deux avaient une incidence nette relativement faible (moins de 0,1 milliard d'euros) sur les engagements budgétaires.
(9) Cette marge a été instaurée par l'article 13 du règlement (UE, Euratom) no 1311/2013 fixant le CFP pour la période 2014-2020.
(10) La décision (UE) 2015/435 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2014 relative à la mobilisation de la marge pour imprévus (JO L 72 du 14.3.2015, p. 4) dispose, à son article 2, que «la Commission est invitée à présenter sans tarder une proposition concernant le montant restant de 350 millions d'euros».
(11) Les crédits reportés sont des fonds inutilisés au cours d'un exercice donné et virés vers le budget de l'exercice suivant.
(12) Les recettes affectées sont des recettes destinées à des activités spécifiques. Les recettes affectées proviennent essentiellement de pénalités et d'autres recouvrements dans le domaine de l'agriculture (3,6 milliards d'euros) et des contributions de tiers, y compris des pays de l'AELE et des pays candidats à l'adhésion (3,0 milliards d'euros).
(13) Ce montant est supérieur au budget définitif voté figurant au graphique 2.1 , car il inclut les crédits reportés et les recettes affectées.
(14) Voir tableau 5.3 du CFP: exécution des crédits de paiement (p. 126 des comptes).
(15) Note no 2.12 à la page 66 des comptes.
(16) Dans son «Analyse de l'exécution budgétaire des Fonds structurels et d'investissement européens en 2014», la Commission formule le commentaire suivant: «Parmi les demandes de paiement qui ont été présentées pendant les deux derniers mois de l'année et qui portaient sur 23,4 milliards d'euros, quelque 92 % (représentant 21,5 milliards d'euros) ne sont arrivées qu'en décembre et des demandes équivalant à environ 19 milliards d'euros ont été présentées après le 15 décembre. Comme les années précédentes, cette concentration élevée de demandes de paiement à la toute fin de l'année résulte, dans une certaine mesure, de l'obligation de dégagement automatique, étant donné que 2014 était le dernier exercice caractérisé par un nombre maximal de dégagements dus à la règle n+2.»
(17) Y compris un montant net de 50 millions d'euros provenant des budgets rectificatifs nos 3, 4 et 6.
(18) Un total de 345 programmes sur 645 ont été approuvés.
(19) Le plafond du CFP sera également relevé de 4,5 milliards d'euros en 2016 et de 0,1 milliard d'euros en 2017.
(20) Voir tableau 5 de l' annexe 1.3 , à la page 108 des comptes.
(21) En principe, un déficit peut apparaître si les recettes perçues sont inférieures aux paiements effectués. Dans la pratique, aucun déficit n'est apparu depuis 1986.
(22) Voir note no 2.6.1.1 à la page 59 des comptes.
(23) Voir note no 2.9 accompagnant les comptes.
(24) Il s'agit de crédits d'engagement qui ont été ordonnancés, mais qui ne sont pas encore devenus des paiements.
(25) Les fonds figurant dans la rubrique 1b, «Cohésion économique, sociale et territoriale» sont le Fonds social européen, le Fonds européen de développement régional et le Fonds de cohésion.
(26) Les Fonds ESI comportent le Fonds social européen (FSE), le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Fonds de cohésion (FC), le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) ainsi que le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP).
(27) Les axes 2 et 6 du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) ont été exclus des montants consacrés aux Fonds ESI, parce qu'il s'agit de mesures annuelles qui n'affectent pas le taux d'absorption des États membres.
(28) Le décaissement maximal autorisé avant la clôture est de 95 % de la dotation totale.
(29) La République tchèque, l'Espagne, l'Italie, la Pologne et la Roumanie représentent 54,9 milliards d'euros des 93,5 milliards d'euros d'engagements inutilisés des Fonds ESI.
(30) Ce montant cumulé susceptible d'être demandé aux Fonds de l'UE est constitué de paiements que la Commission doit effectuer. Les États membres devront présenter des dépenses équivalentes à ce montant et au cofinancement national.
(31) La part des recettes affectées dans le total des engagements (994 milliards d'euros) et dans le total des paiements (888 milliards d'euros) a été, dans les deux cas, de 24 milliards d'euros.
(32) «États financiers — Discussion et analyse», document accompagnant les comptes, p. 25. L'échéancier de paiement peut être consulté à l'adresse internet suivante: http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2014_2019/documents/budg/dv/2015_elements_payment_plan_/2015_elements_payment_plan_en.pdf
(33) Rapport annuel 2013, points 1.48 et 1.49, par exemple.
(34) Voir rapport annuel 2013, point 1.50.
(35) Les derniers chiffres disponibles concernent la fin de l'exercice 2013 et sont présentés dans le rapport de la Commission, daté de septembre 2014, qui constitue une synthèse des données relatives aux progrès accomplis en termes de financement et de mise en œuvre des instruments relevant de l'ingénierie financière et communiquées par les autorités de gestion conformément à l'article 67, paragraphe 2, point j), du règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil.
(36) Voir points 6.49 et 6.50 ainsi que rapport annuel 2013, point 1.48.
(37) Paiements d'intérêts et remboursements de prêts, de dividendes et de capital.
(38) Le principal instrument de la coopération économique et financière dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen.
(39) Voir rapport annuel 2013, point 1.49.
(40) Décision no 466/2014/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 accordant une garantie de l'Union européenne à la Banque européenne d'investissement en cas de pertes résultant d'opérations de financement en faveur de projets menés hors de l'Union (JO L 135 du 8.5.2014, p. 1).
CHAPITRE 3
Le budget de l'UE: obtenir des résultats
TABLE DES MATIÈRES
Introduction |
3.1-3.2 |
Première partie — La stratégie Europe 2020 ainsi que le suivi et les rapports de la Commission |
3.3-3.34 |
La période couverte par la stratégie Europe 2020 ne coïncide pas avec le cycle budgétaire de l'UE |
3.7-3.12 |
Les priorités, les grands objectifs et les initiatives phares de la stratégie Europe 2020, ainsi que les objectifs thématiques, ne constituent pas des objectifs opérationnels |
3.13-3.25 |
À ce jour, la Commission n’a pas rendu compte de manière exhaustive de la contribution du budget de l'UE à la réalisation des objectifs de la stratégie Europe 2020 |
3.26-3.34 |
Deuxième partie — Prise en considération des objectifs de la stratégie Europe 2020 dans les accords de partenariat et les programmes des États membres |
3.35-3.65 |
Les avantages potentiels liés au regroupement des cinq Fonds structurels et d'investissement européens n'ont pas été pleinement exploités |
3.39-3.43 |
Au niveau des accords de partenariat et des programmes, la stratégie Europe 2020 n’est pas traduite de manière systématique en valeurs cibles opérationnelles au travers des objectifs thématiques |
3.44-3.48 |
La mise en place d'indicateurs communs pour chaque Fonds est une étape importante, mais ceux-ci présentent des limites sur le plan de la conception |
3.49-3.56 |
L’attention portée aux résultats devrait être encore renforcée, en particulier dans les accords de partenariat |
3.57-3.60 |
Le cadre de performance présente des faiblesses au niveau de la conception |
3.61-3.65 |
Troisième partie — Les rapports de la Commission sur la performance |
3.66-3.75 |
Les orientations centrales ont été améliorées, mais il reste des faiblesses à corriger |
3.68-3.70 |
La planification et l'établissement de rapports en matière de performance au niveau des directions générales peuvent encore être améliorés |
3.71-3.75 |
Quatrième partie — Résultats de nos travaux en matière d'audit de la performance |
3.76-3.86 |
Nous avons constaté que les résultats n’étaient pas suffisamment au centre des préoccupations |
3.79-3.82 |
Les projets susceptibles de produire un impact maximal n’ont pas toujours été sélectionnés |
3.83-3.86 |
Conclusion et recommandations |
3.87-3.97 |
Conclusion relative à l'exercice 2014 |
3.87-3.95 |
Recommandations |
3.96-3.97 |
Annexe 3.1 — |
Rapports spéciaux adoptés par la Cour des comptes européenne en 2014 |
Annexe 3.2 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour les questions de performance |
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INTRODUCTION |
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Encadré 3.1 — La performance au niveau de l'UE La performance au niveau de l'UE est évaluée sur la base des principes de bonne gestion financière (économie, efficience et efficacité) (2), et concerne:
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PREMIÈRE PARTIE — LA STRATÉGIE EUROPE 2020 AINSI QUE LE SUIVI ET LES RAPPORTS DE LA COMMISSION |
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La période couverte par la stratégie Europe 2020 ne coïncide pas avec le cycle budgétaire de l'UE |
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Les priorités, les grands objectifs et les initiatives phares de la stratégie Europe 2020, ainsi que les objectifs thématiques, ne constituent pas des objectifs opérationnels |
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Trois priorités, cinq grands objectifs et sept initiatives phares |
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