ISSN 1977-0936 doi:10.3000/19770936.C_2012.344.fra |
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Journal officiel de l'Union européenne |
C 344 |
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Édition de langue française |
Communications et informations |
55e année |
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IV Informations |
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INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE |
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Cour des comptes |
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2012/C 344/01 |
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2012/C 344/02 |
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IV Informations
INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE
Cour des comptes
12.11.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 344/1 |
Conformément aux dispositions de l’article 287, paragraphes 1 et 4, du TFUE, ainsi que des articles 129 et 143 du règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil du 25 juin 2002 portant règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes, modifié en dernier lieu par le règlement (UE, Euratom) no 1081/2010 du Parlement européen et du Conseil, ainsi que des articles 139 et 156 du règlement (CE) no 215/2008 du Conseil du 18 février 2008 portant règlement financier applicable au 10e Fonds européen de développement,
la Cour des comptes de l'Union européenne, en sa réunion du 6 septembre 2012, a adopté ses
RAPPORTS ANNUELS
relatifs à l'exercice 2011.
Les rapports, accompagnés des réponses des institutions aux observations de la Cour, ont été transmis aux autorités responsables de la décharge et aux autres institutions.
Les membres de la Cour des comptes sont:
Vítor Manuel da SILVA CALDEIRA (Président), David BOSTOCK, Ioannis SARMAS, Igors LUDBORŽS, Jan KINŠT, Kersti KALJULAID, Karel PINXTEN, Ovidiu ISPIR, Nadejda SANDOLOVA, Michel CRETIN, Harald NOACK, Henri GRETHEN, Szabolcs FAZAKAS, Louis GALEA, Ladislav BALKO, Augustyn KUBIK, Milan Martin CVIKL, Rasa BUDBERGYTĖ, Lazaros S. LAZAROU, Gijs DE VRIES, Harald WÖGERBAUER, Hans Gustaf WESSBERG, Henrik OTBO, Pietro RUSSO, Ville ITÄLÄ, Kevin CARDIFF, Baudilio TOMÉ MUGURUZA.
RAPPORT ANNUEL SUR L'EXÉCUTION DU BUDGET
2012/C 344/01
TABLE DES MATIÈRES
Introduction générale
Chapitre 1— |
Déclaration d'assurance et informations à l'appui de celle-ci |
Chapitre 2— |
Recettes |
Chapitre 3— |
Agriculture: soutien du marché et aides directes |
Chapitre 4— |
Développement rural, environnement, pêche et santé |
Chapitre 5— |
Politique régionale, énergie et transports |
Chapitre 6— |
Emploi et affaires sociales |
Chapitre 7— |
Relations extérieures, aide extérieure et élargissement |
Chapitre 8— |
Recherche et autres politiques internes |
Chapitre 9— |
Dépenses administratives et autres |
Chapitre 10— |
Le budget de l'UE: obtenir des résultats |
INTRODUCTION GÉNÉRALE
0.1. |
La Cour des comptes européenne est l'institution établie par le traité pour assurer le contrôle des finances de l'Union européenne (UE). En sa qualité d’auditeur externe de l’UE, elle joue le rôle de gardienne indépendante des intérêts financiers des citoyens de l'Union et contribue à améliorer la gestion financière de cette dernière. De plus amples informations concernant la Cour figurent dans son rapport annuel d'activité, qui peut être consulté sur son site web (www.eca.europa.eu), de même que les rapports spéciaux sur les programmes de dépenses et les recettes de l’UE et les avis sur la réglementation nouvelle ou modifiée. |
0.2. |
Le présent document constitue le 35e rapport annuel de la Cour sur l'exécution du budget de l'UE et couvre l'exercice 2011. Les activités relevant des Fonds européens de développement font l'objet d'un rapport annuel distinct. |
0.3. |
Le budget général de l'UE est adopté chaque année par le Conseil et le Parlement européen. Le rapport annuel de la Cour, ainsi que les rapports spéciaux, servent de base à la procédure de décharge, dans le cadre de laquelle le Parlement européen examine si la Commission a assumé de manière satisfaisante ses responsabilités en matière d'exécution budgétaire. La Cour transmet son rapport annuel aux parlements nationaux en même temps qu’au Parlement européen et au Conseil. |
0.4. |
La déclaration d'assurance de la Cour (la DAS) concernant la fiabilité des comptes annuels de l’UE, ainsi que la légalité et la régularité des opérations (la «régularité des opérations» dans la suite du texte), constitue l'élément central de ce rapport. Elle figure en tête du rapport, dont la plupart des éléments qui suivent portent sur les travaux d'audit sous-jacents à la déclaration d'assurance. |
0.5. |
Le rapport est structuré de la manière suivante:
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0.6. |
La structure des appréciations spécifiques a été modifiée. Dans le rapport de cette année, le chapitre précédemment consacré à l’agriculture et aux ressources naturelles a été remplacé par deux appréciations spécifiques et les chapitres correspondants, à savoir:
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0.7. |
En outre, le chapitre consacré au groupe de politiques Cohésion, énergie et transports a été remplacé par deux appréciations spécifiques et les chapitres correspondants, à savoir:
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0.8. |
Les appréciations spécifiques sont principalement fondées sur les résultats des tests effectués par la Cour concernant la régularité des opérations, sur une évaluation de l’efficacité des principaux systèmes de contrôle et de surveillance régissant les recettes ou les dépenses en question, ainsi que sur un examen de la fiabilité des prises de position de la Commission. |
0.9. |
Comme pour les exercices précédents, le rapport annuel contient des observations relatives au rapport de synthèse de la Commission, dans lequel cette dernière indique qu’elle assume la responsabilité politique de la gestion du budget de l’UE: voir points 1.24 à 1.30. Dans son rapport de synthèse pour l'exercice 2011, la Commission a choisi de formuler des observations critiques relatives à l'incidence que pourraient avoir, sur les estimations des erreurs, les méthodes d'audit actuelles de la Cour et les changements qu'il est prévu d'y apporter pour 2012 et les exercices suivants. |
0.10. |
La Cour considère que ces observations sont inexactes et prématurées. En outre, elle souligne que de tels changements au niveau de sa méthodologie et de son approche d'audit reflètent l'évolution de son environnement d'audit, y compris la manière dont les entités auditées gèrent leurs dépenses. Comme à son habitude, la Cour expliquera comme il se doit tout changement d'ordre méthodologique et les effets en découlant, de manière transparente et en temps utile. |
0.11. |
Les réponses de la Commission aux observations de la Cour — ou celles d’autres institutions et organismes de l'Union, le cas échéant — figurent dans le document. La Cour, lorsqu'elle expose ses constatations et ses conclusions, tient compte de la réponse correspondante de l’entité auditée. Toutefois, il lui revient, en sa qualité d'auditeur externe, de communiquer ses constatations, d’en tirer des conclusions et, ainsi, de fournir une évaluation indépendante et impartiale de la fiabilité des comptes ainsi que de la régularité des opérations. |
CHAPITRE 1
Déclaration d’assurance et informations à l’appui de celle-ci
TABLE DES MATIÈRES
La déclaration d'assurance fournie par la Cour au Parlement européen et au Conseil — rapport d’audit indépendant
Introduction
Constatations d’audit relatives à l’exercice 2011
Fiabilité des comptes
Régularité des opérations
Synthèse des appréciations spécifiques dans le cadre de la DAS
Comparaison avec les résultats de l’exercice/des exercices précédent(s)
Fiabilité des prises de position de la Commission
Introduction
Rapports annuels d’activité et déclarations des directeurs généraux
Rapport de synthèse de la Commission
Gestion budgétaire
Crédits budgétaires pour engagements et pour paiements
Utilisation des crédits de paiement en fin d’exercice
Engagements budgétaires restant à liquider («RAL»)
LA DÉCLARATION D’ASSURANCE FOURNIE PAR LA COUR AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL — RAPPORT D’AUDIT INDÉPENDANT |
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Fiabilité des comptes |
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Légalité et régularité des opérations sous-jacentes aux comptes |
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Recettes |
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Engagements |
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Paiements |
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Le 6 septembre 2012. |
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Vítor Manuel da SILVA CALDEIRA Président |
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INTRODUCTION |
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CONSTATATIONS D’AUDIT RELATIVES À L’EXERCICE 2011 |
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Fiabilité des comptes |
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Régularité des opérations |
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Synthèse des appréciations spécifiques dans le cadre de la DAS |
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Tableau 1.1 — Paiements en 2011 par chapitre du rapport annuel
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Tableau 1.2 — Synthèse des constatations relatives à la régularité des opérations pour l'exercice 2011
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Comparaison avec les résultats de l’exercice/des exercices précédent(s) |
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1.14. |
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Dans les groupes de politiques Politique régionale, énergie et transports, ainsi qu’Emploi et affaires sociales (par rapport à l’ancien groupe de politiques Cohésion, énergie et transports), le taux d’erreur le plus probable estimé par la Cour a diminué. |
La Commission observe que, pour la troisième année consécutive, le niveau d’erreur reste largement inférieur aux niveaux relevés par la Cour durant la période 2006-2008. Cette évolution positive résulte du renforcement des dispositions de contrôle de la période de programmation 2007-2013 et de la politique rigoureuse en matière d’interruptions et de suspensions qu’elle applique lorsque des déficiences sont constatées, conformément à son plan d’action de 2008. Comme le montre le tableau 1.3, le taux d’erreur le plus probable, cumulé pour les domaines «Politique régionale», «Transports», «Énergie» et «Emploi et affaires sociales», a aussi fortement diminué par rapport à 2010, passant de 7,7 à 5,1 %. |
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Dans les autres groupes de politiques (Relations extérieures, aide extérieure et élargissement, ainsi que Dépenses administratives et autres), le taux d’erreur le plus probable estimé par la Cour est resté stable (voir tableau 1.3 ). |
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Tableau 1.3 — Comparaison des résultats d'audit relatifs à 2010 et à 2011
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Fiabilité des prises de position de la Commission |
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Introduction |
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Rapports annuels d’activité et déclarations des directeurs généraux (14) |
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Réserves formulées pour un nombre croissant de paiements |
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Tableau 1.4 — Réserves formulées par les directions générales de la Commission pour 2011
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Estimation de taux d’erreur résiduels par la Commission |
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Rapport de synthèse de la Commission |
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1.28. |
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GESTION BUDGÉTAIRE |
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Crédits budgétaires pour engagements et pour paiements |
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Utilisation des crédits de paiement en fin d’exercice |
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Engagements budgétaires restant à liquider («RAL») |
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(1) Les états financiers consolidés comprennent le bilan, le compte de résultat économique, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation de l’actif net, ainsi qu’une synthèse des principales politiques comptables et d’autres notes explicatives (y compris l’information sectorielle).
(2) Les états consolidés sur l'exécution du budget comprennent les états consolidés sur l’exécution du budget, ainsi qu’une synthèse des principes budgétaires et d’autres notes explicatives.
(3) Les règles comptables adoptées par le comptable de la Commission sont fondées sur les normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS), publiées par la Fédération internationale des experts-comptables, ou, à défaut, sur les normes comptables internationales (IAS)/normes internationales d'information financière (IFRS) publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB). Conformément aux dispositions du règlement financier, les états financiers consolidés relatifs à l'exercice 2011 ont été établis (comme ils le sont depuis l'exercice 2005) sur la base des règles comptables adoptées par le comptable de la Commission, qui adaptent les principes de la comptabilité d'exercice au contexte spécifique de l’Union européenne, tandis que les états consolidés sur l'exécution du budget continuent d'être principalement fondés sur les mouvements de trésorerie.
(4) La déclaration d’assurance est généralement désignée par l’acronyme «DAS».
(5) Voir article 287 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
(6) Le règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil du 25 juin 2002 portant règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes (JO L 248 du 16.9.2002, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (UE, Euratom) no 1081/2010 du Parlement européen et du Conseil (JO L 311 du 26.11.2010, p. 9), dispose que les comptes consolidés définitifs sont transmis avant le 31 juillet suivant l'exercice clos (voir article 129).
(7) Voir les points 2.9 et 2.13 pour l’étendue de l’audit portant sur les recettes.
(8) Paiements intermédiaires et finals fondés sur les déclarations de dépenses encourues au niveau des bénéficiaires finals (voir points 3.9, 4.9, 5.27 et 6.12).
(9) Contrairement aux années précédentes, le calcul du taux d'erreur le plus probable a tenu compte des cas de non-respect des obligations en matière de conditionnalité par des bénéficiaires de paiements au titre de la PAC. Les erreurs détectées représentent environ 0,1 % du taux d'erreur le plus probable estimé par la Cour pour les paiements pris dans leur ensemble (voir points 3.9, deuxième tiret, 3.13, 4.9, deuxième tiret, ainsi que 4.16 à 4.18).
(10) Livre blanc «Réforme de la Commission», COM(2000) 200 final du 5 avril 2000.
(11) Résolution du Parlement européen du 19 janvier 2000 contenant ses observations sur les suites à donner au second rapport du comité d’experts indépendants sur la réforme de la Commission (JO C 304 du 24.10.2000, p. 135).
(12) Les standards de contrôle interne de la Commission s’appuient largement sur les principes du COSO. Le COSO est une organisation bénévole du secteur privé dont le but est d’améliorer la qualité de la gestion et des informations financières grâce à l’éthique d’entreprise, à des contrôles internes efficaces et au gouvernement d’entreprise.
(13) Les termes «directeur général» sont utilisés dans un sens large pour désigner les personnes responsables. En réalité, les 48 déclarations ont été signées par un secrétaire général, 36 directeurs généraux, sept directeurs et quatre chefs de service.
(14) Les aspects des rapports annuels d’activité qui concernent la performance sont traités dans le chapitre 10.
(15) Voir points 3.40 et 3.41, 4.48 à 4.50, 5.67 à 5.69, 6.24 à 6.26, ainsi que 7.25.
(16) Voir points 1.32 à 1.50 du rapport annuel de la Cour relatif à l’exercice 2009.
(17) Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil et à la Cour des comptes — synthèse des réalisations de la Commission en matière de gestion pour l’année 2011, COM(2012) 281 final du 6 juin 2012.
(18) Les DG responsables de l’aide extérieure ne fournissent aucune information sur la qualité globale de la gestion financière, mais aucune réserve n’a été formulée à cet égard (voir point 7.25, ainsi que les points 52 et 53 du rapport annuel 2011 sur les FED).
(19) Voir avis no 6/2010 de la Cour des comptes européenne sur une proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil portant règlement financier applicable au budget général de l’Union européenne (JO C 334 du 10.12.2010, p. 1).
(20) Ce montant inclut les crédits pour engagements reportés de 2010, qui représentent 259 millions d’euros, ainsi qu’une augmentation globale de 284 millions d’euros des crédits pour engagements, qui résulte des sept budgets rectificatifs approuvés au cours de l’exercice 2011. Il ne tient pas compte des recettes affectées qui, en 2011, ont représenté 6,2 milliards d’euros pour les engagements et 6,7 milliards d’euros pour les paiements. Les recettes affectées sont utilisées pour financer des dépenses spécifiques [voir article 18 du règlement financier, à savoir le règlement (CE, Euratom) no 1605/2002]. Ces recettes comprennent, entre autres, les remboursements provenant du recouvrement de montants versés par erreur et réaffectés à leur ligne budgétaire d'origine, les contributions des membres de l'AELE en renforcement de certaines lignes budgétaires et les recettes provenant de tiers, lorsque des conventions impliquant une contribution financière aux activités de l’UE ont été conclues.
(21) Montants disponibles pour les engagements en 2011, ainsi que pour les exercices futurs.
(22) Ce montant inclut les crédits pour paiements reportés de 2010, qui représentent 1 582 millions d’euros, ainsi qu’une augmentation globale de 200 millions d’euros des crédits pour paiements, qui résulte des sept budgets rectificatifs approuvés au cours de l’exercice 2011.
(23) Montants disponibles pour les paiements en 2011.
(24) En 2011, les crédits pour engagements et les crédits pour paiements ont augmenté, respectivement, de 0,6 milliard d’euros (0,4 %) et de 3,6 milliards d’euros (2,9 %) par rapport à 2010.
(25) L’excédent budgétaire est le résultat de l’exécution du budget. Cependant, il ne s’agit pas d’une réserve pouvant être cumulée et utilisée au cours des exercices suivants pour financer les dépenses.
(26) S’agissant du FSE, la sous-utilisation des crédits en 2010 (voir point 1.41 du rapport annuel 2010 de la Cour) a entraîné des paiements supplémentaires en 2011. Ces derniers, ajoutés à ceux consécutifs à la multiplication des demandes de paiements vers la fin de l’année, ont fait passer les paiements réels à un montant correspondant à 114 % du budget initial. Les demandes de paiement supplémentaires pour le FSE ont été essentiellement couvertes par des virements de crédits du FEDER et du FC. Or l’arrivée imprévue de demandes de paiement au titre du FEDER et du FC vers la fin de l’année a eu pour effet de contredire les prévisions et d’augmenter le montant des paiements effectifs. Ce dernier a atteint un niveau tellement élevé que des paiements supplémentaires auraient pu être effectués au titre de ces fonds, si les crédits avaient été disponibles – voir également le rapport sur la gestion budgétaire et financière accompagnant les comptes des Communautés pour l’exercice 2011, p. 42-45.
(27) Pourcentages élevés de paiements en décembre, par rapport au nombre de paiements réellement effectués pendant l’année: titre 06 — Mobilité et transports: 26 % (295 millions d’euros), titre 17 — Santé et protection des consommateurs: 44 % (266 millions d’euros), titre 19 — Relations extérieures: 31 % (1 016 millions d’euros), titre 21 — Développement et relations avec les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique: 27 % (403 millions d’euros), titre 22 — Élargissement: 28 % (264 millions d’euros) et titre 32 — Énergie: 23 % (219 millions d’euros).
(28) Les engagements budgétaires restant à liquider sont généralement désignés par l’acronyme «RAL».
(29) Les engagements budgétaires restant à liquider sont une conséquence directe des crédits dissociés (voir la note 30 de bas de page), puisque plusieurs années sont nécessaires pour réaliser les programmes de dépenses et que les engagements contractés les années antérieures restent à liquider jusqu’à ce que les paiements correspondants soient effectués.
(30) Le budget distingue deux types de crédits: les crédits non dissociés et les crédits dissociés. Les crédits non dissociés servent à financer les opérations à caractère annuel, par exemple les dépenses administratives. Les crédits dissociés ont été mis en place pour gérer les opérations pluriannuelles, les paiements correspondants pouvant être effectués l'année de l'engagement et les années suivantes. Les crédits dissociés sont principalement utilisés pour les Fonds structurels et pour le Fonds de cohésion.
(31) S’agissant du domaine de la cohésion, les engagements représentaient un montant total de 261 milliards d’euros (voir comptes de 2006) dans le cadre financier 2000-2006 et un montant total de 348 milliards d’euros (voir comptes de 2011) dans le cadre financier 2007-2013, soit une augmentation de 33 %.
(32) S'agissant du domaine de la cohésion, voir le rapport sur la gestion budgétaire et financière accompagnant les comptes des Communautés pour l’exercice 2011, pp. 28 et 42-45.
(33) La règle du dégagement d’office (règle n + 2/n + 3) facilite la liquidation des RAL. Cette règle prévoit le dégagement automatique de la totalité des fonds qui n'auraient pas été déboursés ou couverts par une demande de paiement dans les deux/trois ans suivant l'année de l'affectation. Dans le cadre de la troisième «série de mesures de simplification», la règle n + 2/n + 3 a été modifiée en dernier lieu pour les engagements de 2007 relatifs au domaine de la cohésion [voir règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil (JO L 210 du 31.7.2006, p. 26), modifié par le règlement (UE) no 539/2010 du Parlement européen et du Conseil (JO L 158 du 24.6.2010, p. 1)].
(34) Voir points 6.8, ainsi que 6.26 à 6.28 du rapport annuel 2008 de la Cour. De plus amples détails sont disponibles dans le rapport de la Commission sur la gestion budgétaire et financière accompagnant les comptes des Communautés pour l’exercice 2008, p. 42, et l'analyse, par la Commission, de l'exécution budgétaire des Fonds structurels et du Fonds de cohésion en 2008, p. 5 et pp. 13-17.
(35) JO C 139 du 14.6.2006, p. 1. Voir également l’article 3 de la décision 2007/436/CE, Euratom du Conseil du 7 juin 2007 relative au système des ressources propres des Communautés européennes (JO L 163 du 23.6.2007, p. 17).
(36) Les titres 14 et 24 à 31 de la section III du budget général, qui portent principalement sur les dépenses administratives, sont inclus dans la section du chapitre 9 consacrée à la Commission européenne.
(37) Les dépenses administratives ne sont pas reprises dans les groupes de politiques mais présentées séparément dans une rubrique ad hoc, ce qui donne lieu à des différences par rapport aux montants mentionnés aux chapitres 3 à 9.
(38) Dans le rapport annuel 2010, les groupes de politiques Agriculture: soutien du marché et aides directes, ainsi que Développement rural, environnement, pêche et santé formaient un seul groupe. C'était également le cas des groupes de politiques Emploi et affaires sociales, ainsi que Politique régionale, énergie et transports. Les résultats agrégés pour 2011, fondés sur la structure précédente, sont présentés dans le tableau 1.3 .
(39) Les systèmes sont classés comme «partiellement efficaces» lorsqu'il est estimé que certains dispositifs de contrôle fonctionnent de manière adéquate alors que ce n'est pas le cas pour d'autres. Pris dans leur ensemble, ils pourraient par conséquent ne pas permettre de maintenir à un niveau acceptable les erreurs affectant les opérations sous-jacentes. Pour de plus amples informations, voir section intitulée «Étendue et approche de l'audit» des chapitres 2 à 9.
(40) La fréquence des erreurs représente la proportion de l'échantillon affectée par des erreurs quantifiables ou non quantifiables. Les pourcentages sont arrondis.
(41) Dépenses remboursées (voir point 3.9).
(42) Dépenses remboursées (voir point 4.9).
(43) Dépenses remboursées (voir point 5.27).
(44) Dépenses remboursées (voir point 6.12).
(45) La différence entre les paiements en 2011 (129 395 millions d'euros — voir tableau 1.1 ) et le montant total pour l'ensemble de la population auditée dans le cadre de la régularité des opérations correspond aux avances versées pour les groupes de politiques Agriculture: soutien du marché et aides directes (8 millions d'euros) Développement rural, environnement, pêche et santé (565 millions d'euros), Politique régionale, énergie et transports (1 469 millions d'euros), ainsi qu'Emploi et affaires sociales (128 millions d'euros) (voir points 3.9, 4.9, 5.27 et 6.12).
(46) Contrairement aux années précédentes, le calcul du taux d'erreur le plus probable a tenu compte des cas de non-respect des obligations en matière de conditionnalité. Les erreurs détectées représentent environ 0,2 % du taux global d'erreur le plus probable (voir points 3.9, deuxième tiret, et 3.13).
(47) Contrairement aux années précédentes, le calcul du taux d'erreur le plus probable a tenu compte des cas de non-respect des obligations en matière de conditionnalité. Les erreurs détectées représentent environ 0,2 % du taux global d'erreur le plus probable (voir points 4.9, deuxième tiret, ainsi que 4.16 à 4.18).
(48) Contrairement aux années précédentes, le calcul du taux d'erreur le plus probable a tenu compte des cas de non-respect des règles en matière de conditionnalité par des bénéficiaires de paiements au titre de la PAC. Les erreurs détectées représentent environ 0,1 % du taux d'erreur le plus probable estimé par la Cour pour les paiements pris dans leur ensemble (voir également notes 9 et 10 de bas de page).
(49) L'audit a comporté l'examen, au niveau de la Commission, d'un échantillon d'ordres de recouvrement concernant tous les types de recettes (voir points 2.8, 2.9 et 2.13).
(50) Contrairement aux années précédentes, le calcul du taux d'erreur le plus probable a tenu compte des cas de non-respect des obligations en matière de conditionnalité (voir points 3.9, 3.13, 4.9 et 4.16 à 4.18). Les erreurs détectées représentent environ 0,2 % du taux global d'erreur le plus probable.
(51) Contrairement aux années précédentes, le calcul du taux d'erreur le plus probable a tenu compte des cas de non-respect des obligations en matière de conditionnalité par des bénéficiaires de paiements au titre de la PAC. Les erreurs détectées représentent environ 0,1 % du taux d'erreur le plus probable estimé par la Cour pour les paiements pris dans leur ensemble (voir également note 1 de bas de page).
(52) Pour une liste complète des DG/services de la Commission, veuillez consulter la page http://publications.europa.eu/code/fr/fr-390600.htm.
(53) Source: comptes consolidés 2011.
(54) Source: rapports annuels d'activité 2011. La DG REGIO et l'agence REA ont mentionné des montants minimal et maximal. Seul ce dernier a été pris en considération.
ANNEXE 1.1
APPROCHE ET MÉTHODOLOGIE D’AUDIT
PARTIE 1 — Approche et méthodologie d'audit pour la fiabilité des comptes (audit financier)
1. |
Pour évaluer si les comptes consolidés, constitués des états financiers consolidés et des états consolidés sur l’exécution du budget (1), présentent fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de l’Union européenne, ainsi que les résultats des opérations et les flux de trésorerie à la fin de l’exercice, les principaux critères d'appréciation sont les suivants: a) la légalité et la régularité: les comptes sont établis conformément aux normes et les crédits budgétaires sont disponibles; b) l’intégralité: toutes les opérations de recettes et de dépenses ainsi que tous les éléments d’actif et de passif (y compris les éléments hors bilan) se rapportant à la période considérée sont comptabilisés; c) la réalité des opérations et l’existence des éléments d’actif et de passif: les opérations de recettes et de dépenses reposent sur un fait générateur qui concerne l’entité et la période en cause; les éléments d’actif ou de passif existent à la date d’établissement du bilan et constituent le patrimoine de l’entité; d) la mesure et la valeur: les opérations de recettes et de dépenses ainsi que les éléments d’actif ou de passif sont comptabilisés à leur juste valeur, compte tenu du principe de prudence; e) la présentation des informations: les opérations de recettes et de dépenses, ainsi que les éléments d’actif ou de passif sont présentés et décrits conformément aux règles et conventions comptables applicables, ainsi qu’au principe de transparence. |
2. |
L'audit comprend les éléments de base ci-après:
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PARTIE 2 — Approche et méthodologie d'audit concernant la régularité des opérations (audit de conformité)
3. |
L'approche choisie par la Cour pour contrôler la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes repose sur:
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4. |
À cela s'ajoutent des éléments probants obtenus grâce aux travaux d'autres auditeurs (le cas échéant), ainsi qu’une analyse des prises de position de la Commission. |
Comment la Cour contrôle-t-elle les opérations?
5. |
Les tests directs des opérations pour chaque appréciation spécifique (chapitres 2 à 9) sont effectués sur la base d'un échantillon représentatif des ordres de recouvrement (dans le cas des recettes) et des paiements propres à un groupe de politiques donné (2). Cette méthode fournit une estimation statistique de la mesure dans laquelle les opérations de la population concernée sont irrégulières. |
6. |
Pour déterminer la taille des échantillons nécessaires pour obtenir un résultat fiable, la Cour utilise un modèle d'assurance en matière d'audit. À cet effet, elle évalue notamment le risque d'erreur affectant les opérations (risque inhérent) et le risque que les systèmes ne permettent pas de prévenir ou de détecter et corriger ces erreurs (risque de non-contrôle). |
7. |
Les tests des opérations supposent un examen détaillé de chaque opération sélectionnée sur la base des échantillons, ainsi qu'une vérification pour déterminer si la demande ou le paiement a été correctement calculé(e) et si elle/s’il est conforme aux règles et règlements applicables en la matière. La Cour tire un échantillon d'opérations enregistrées dans les comptes budgétaires, suit le cheminement du paiement jusqu'au niveau du bénéficiaire final (par exemple exploitant agricole, organisateur de la formation ou promoteur du projet d'aide au développement) et effectue des tests de conformité à chaque niveau. Lorsque l'opération (peu importe le niveau) est calculée de manière incorrecte ou n'est pas conforme aux dispositions réglementaires ou contractuelles, on considère qu'elle contient une erreur. |
Comment la Cour évalue-t-elle et présente-t-elle les résultats des tests des opérations?
8. |
Diverses raisons peuvent expliquer les erreurs affectant les opérations. Ces erreurs peuvent prendre différentes formes suivant la nature de l'infraction et la règle spécifique ou l'obligation contractuelle transgressées. Les erreurs affectant les différentes opérations n’ont pas toujours une incidence sur le montant total payé. |
9. |
La Cour classe les erreurs de la manière suivante:
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10. |
La passation de marchés publics est un domaine dans lequel la Cour trouve souvent un nombre significatif d’erreurs. Les législations, tant de l’UE que nationales, sur les marchés publics consistent essentiellement en une série d’obligations procédurales. Pour veiller au respect du principe fondamental de la concurrence prévu par le traité, les marchés doivent être annoncés, les offres doivent être évaluées en fonction de critères définis, les marchés ne peuvent être artificiellement fractionnés pour que les montants en cause soient inférieurs aux seuils de passation, etc. |
11. |
Aux fins de l’audit, la Cour attribue une valeur au non-respect d’une obligation procédurale. La Cour:
La méthode de quantification de la Cour peut différer de celle appliquée par la Commission ou les États membres dans le cadre de leur décision sur les mesures à prendre en cas de mauvaise application des règles en matière de marchés publics. |
12. |
La Cour exprime la fréquence d'erreurs en déterminant la proportion d'opérations de l'échantillon affectées par des erreurs quantifiables et non quantifiables. Par la suite, elle obtient une indication de l’ampleur probable des erreurs dans le groupe de politiques pris dans son ensemble. Lorsqu'il existe une erreur significative, les annexes X.1 des chapitres 2 à 9 le précisent. |
13. |
Sur la base des erreurs qu’elle a quantifiées, la Cour applique des techniques statistiques standard afin d’estimer le taux d'erreur le plus probable (EPP) pour chaque appréciation spécifique et pour les dépenses au titre du budget dans son ensemble. Le taux d’erreur le plus probable correspond à la moyenne pondérée des taux d’erreur en pourcentage trouvés dans l’échantillon (6). La Cour estime également, toujours à l’aide de techniques statistiques standard et avec un degré de confiance de 95 %, la fourchette à l’intérieur de laquelle se situe le taux d’erreur affectant la population pour chaque appréciation spécifique (et pour les dépenses dans leur ensemble). Il s’agit de l’intervalle entre la limite inférieure (LIE) et la limite supérieure (LSE) du taux d’erreur (7) (voir l’illustration ci-après).
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14. |
Le pourcentage de la zone grisée sous la courbe indique la probabilité que le taux d’erreur affectant réellement la population se situe entre la LIE et la LSE. |
15. |
Lorsqu’elle planifie ses travaux d’audit, la Cour veille à lancer des procédures qui lui permettent de comparer le taux d’erreur estimé dans la population par rapport à un seuil de signification de 2 % établi à ce stade. La Cour apprécie ses résultats d’audit en fonction de ce seuil de signification et tient compte de la nature et du contexte des erreurs, ainsi que des montants affectés par celles-ci, pour formuler son opinion d’audit. |
Comment la Cour évalue-t-elle les systèmes et fait-elle part des résultats?
16. |
Les systèmes de contrôle et de surveillance sont mis en place par la Commission, ainsi que par les États membres et les pays bénéficiaires en cas de gestion partagée ou décentralisée pour gérer les risques budgétaires, entre autres celui concernant la régularité des opérations. L'évaluation des systèmes de manière à déterminer s'ils sont efficaces pour garantir la régularité constitue dès lors une étape clé du processus d'audit qui est particulièrement utile en vue de la formulation de recommandations d'amélioration. |
17. |
Chaque groupe de politiques, de même que les recettes, est régi par plusieurs systèmes différents. C'est pourquoi la Cour sélectionne habituellement un échantillon de systèmes à examiner chaque année. Les résultats de l’évaluation des systèmes sont présentés sous la forme d’un tableau intitulé «Résultats de l’examen des systèmes», qui figure dans les annexes X.2 des chapitres 2 à 9. S'agissant de la capacité à atténuer le risque d'erreur affectant les opérations, les systèmes peuvent être classés comme efficaces, partiellement efficaces (lorsque des insuffisances affectent l'efficacité sur le plan opérationnel) ou inefficaces (lorsque les insuffisances sont généralisées et, dès lors, compromettent totalement l'efficacité sur le plan opérationnel). |
18. |
Lorsqu'elle dispose d’éléments probants à l'appui, la Cour présente en outre une évaluation globale des systèmes pour le groupe de politiques en cause (laquelle figure également dans les annexes X.2 des chapitres 2 à 9), tenant compte à la fois de l'évaluation des systèmes sélectionnés et des résultats des tests des opérations. |
Comment la Cour évalue-t-elle les prises de position de la Commission et fait-elle part des résultats?
19. |
Conformément aux normes internationales d’audit, la Cour reçoit une lettre de déclaration de la Commission dans laquelle celle-ci confirme s’être acquittée de ses responsabilités et avoir communiqué toutes les informations susceptibles d’intéresser l’auditeur. La Commission confirme notamment avoir communiqué toutes les informations concernant l'évaluation du risque de fraude, tous les cas de fraude ou de fraude présumée dont elle a connaissance et tous les cas notables de non-respect des lois et règlements. |
20. |
Par ailleurs, il est tenu compte, aux chapitres 2 à 9, des rapports annuels d’activité des directions générales concernées. Celles-ci rendent compte de la réalisation des objectifs politiques et de la mesure dans laquelle les systèmes de contrôle et de surveillance en place garantissent la régularité des opérations et la bonne utilisation des ressources. Chacun de ces rapports annuels d'activité est accompagné d'une déclaration du directeur général portant, entre autres, sur la mesure dans laquelle les ressources ont été utilisées aux fins prévues et les procédures de contrôle garantissent la régularité des opérations (8). |
21. |
La Cour évalue les rapports annuels d'activité et les déclarations correspondantes afin de déterminer dans quelle mesure ils présentent une image fidèle de la gestion financière du point de vue de la régularité des opérations et recensent les mesures nécessaires pour remédier aux éventuelles faiblesses importantes constatées dans les contrôles. La Cour rend compte des résultats de cette évaluation dans la section «Efficacité des systèmes» des chapitres 2 à 9 (9). |
Comment la Cour aboutit-elle aux opinions qu’elle formule dans la déclaration d’assurance?
22. |
La Cour formule ses opinions concernant la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes de l’Union européenne, qui figurent dans la déclaration d’assurance, en s’appuyant sur l'ensemble de ses travaux d'audit dont il est fait état aux chapitres 2 à 9 du rapport et sur une évaluation du caractère diffus de l’erreur. L’examen des résultats des tests portant sur les opérations relatives aux dépenses est essentiel. Dans l’ensemble, le montant global des dépenses de 2011 est affecté par un taux d’erreur de 3,9 %, d’après la meilleure estimation possible effectuée par la Cour. La Cour estime, avec un degré de confiance de 95 %, que le taux d’erreur affectant la population se situe entre 3,0 % et 4,8 %. Le taux d’erreur estimé pour les différents domaines politiques varie, comme indiqué aux chapitres 3 à 9. La Cour a considéré que l’erreur était généralisée — touchant la plupart des domaines de dépenses. La Cour formule une opinion globale sur la régularité des engagements sur la base d’un échantillon complémentaire, représentatif de l’ensemble du budget. |
Irrégularité ou fraude
23. |
Dans leur immense majorité, les erreurs découlent d'une mauvaise application ou d'une compréhension erronée des règles souvent complexes des régimes de dépenses de l'UE. Si la Cour a des raisons de soupçonner une activité frauduleuse, elle en informe l'OLAF, l'office de lutte antifraude de l'Union, qui est chargé de mener les enquêtes appropriées dans un tel cas. En fait, la Cour signale à l’OLAF quelque quatre cas par an sur la base de ses travaux d’audit. |
(1) Y compris les notes explicatives.
(2) En outre, un échantillon horizontal représentatif des engagements est sélectionné et fait l’objet de tests de conformité avec les règles et règlements applicables en la matière.
(3) Il existe essentiellement deux systèmes de passation de marchés: en fonction de l’offre la moins élevée ou de l’offre la plus avantageuse.
(4) Exemples d’erreur quantifiable: concurrence restreinte ou inexistante (sauf si cela est explicitement autorisé par le cadre juridique) dans le marché principal ou dans un marché complémentaire; évaluation incorrecte des offres qui a une incidence sur le résultat de l’appel d'offres; modification importante de l’objet du marché; fractionnement du marché en plusieurs contrats pour différents sites de construction ayant la même finalité économique.
En règle générale, la Cour applique une approche différente lorsque les institutions de l’UE ont mal appliqué les règles de passation de marchés, au motif que les marchés concernés restent généralement valables. Ces erreurs ne sont pas quantifiées dans la DAS.
(5) Exemples d’erreur non quantifiable: évaluation incorrecte des offres sans incidence sur le résultat de l’appel d'offres, insuffisances affectant la procédure d’appel d’offres ou le cahier des charges sur le plan de la forme, non-respect d’aspects formels des exigences en matière de transparence.
(6) , où i est le numéro de séquence des opérations dans l’échantillon.
(7) et
, où t est le facteur de distribution t, n est la taille de l’échantillon et s est l’écart type des erreurs en pourcentage.
(8) De plus amples informations sur ces procédures, ainsi que des liens vers les derniers rapports sont disponibles à l'adresse suivante
http://ec.europa.eu/atwork/synthesis/index_fr.htm
(9) Les années précédentes, les résultats de cette évaluation étaient présentés dans une section spécifique intitulée «Fiabilité des prises de position de la Commission».
ANNEXE 1.2
SUIVI DES OBSERVATIONS DES ANNÉES ANTÉRIEURES CONCERNANT LA FIABILITÉ DES COMPTES
Observations des années antérieures |
Analyse, par la Cour, des progrès accomplis |
Réponse de la Commission |
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S’agissant des préfinancements, des dettes à court terme et de la séparation des exercices correspondante, la Cour a relevé, depuis l’exercice 2007, des erreurs comptables dont l’incidence financière globale est non significative mais la fréquence élevée. Cela montre la nécessité d'améliorer encore les données comptables de base au niveau de certaines directions générales. |
La Commission a poursuivi ses efforts pour améliorer la précision de ses données comptables grâce aux actions qui sont en cours, comme le projet sur la qualité comptable et la validation des systèmes locaux. L’audit, par la Cour, d’échantillons représentatifs de préfinancements et de factures/déclarations de coûts a une fois encore permis de relever des erreurs dont l’incidence financière globale n’est pas significative, mais la fréquence élevée. La Commission doit donc poursuivre ses efforts pour améliorer les données comptables de base au niveau de certaines directions générales. |
La Commission poursuivra ses efforts pour améliorer encore la qualité des données comptables. En outre, les systèmes locaux sont continuellement mis à jour afin de répondre aux exigences comptables. |
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S’agissant de la comptabilisation des préfinancements, la Cour a également relevé les problèmes suivants:
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Malgré les efforts consentis par les services du comptable pour améliorer la situation, la Cour a constaté que plusieurs directions générales continuaient d’enregistrer des estimations dans les comptes, même lorsqu’elles disposent d’une base adéquate pour apurer les préfinancements correspondants. Le problème lié aux instruments d’ingénierie financière a déjà été traité dans les comptes de 2010, après réception d’informations transmises par les États membres sur une base volontaire. La Commission a également proposé de modifier le cadre juridique existant et a formulé des propositions appropriées pour la période postérieure à 2013 afin de rendre obligatoire la transmission des informations nécessaires. S’agissant des avances versées aux États membres pour d’autres régimes d’aide, ainsi que pour contribuer au Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, un actif correspondant de 2 512 millions d’euros a pour la première fois été comptabilisé dans les comptes consolidés de 2011. Avant 2011, les États membres ne fournissaient à la Commission aucune donnée qui aurait permis d’effectuer une estimation fiable. Les informations disponibles à présent montrent que ces montants n’auraient pas été significatifs. À l’exception des avances pour les régimes d’aide relevant du Fonds européen agricole pour le développement rural, la détermination des montants inutilisés comptabilisés au titre des instruments d’ingénierie financière et des autres régimes d’aide susmentionnés est fondée sur les montants versés par la Commission, ainsi que sur une estimation, sur une base linéaire, des montants inutilisés. Le manque de données sur les montants effectivement utilisés réduit considérablement l’utilité de ces informations aux fins de la gestion. |
Les services comptables ont élaboré une série de lignes directrices sur l’apurement des préfinancements qui sera diffusée dès que le réexamen du règlement financier sera terminé. La base juridique régissant les instruments d’ingénierie financière et les montants prépayés dans le cadre des aides d’État, qui comprend une annexe à l’état des dépenses, a été mise en œuvre [modification du règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil du 13 décembre 2011]. À la suite de cette modification, la Commission européenne dispose d’une base juridique pour demander aux États membres les informations nécessaires. Les informations susmentionnées seront utilisées à des fins comptables lors de la clôture des comptes de 2012. La valeur des montants non payés aux bénéficiaires finals est fondée sur une estimation prorata temporis. Étant donné que la DG Politique régionale opère dans la sixième année d’une période de programmation qui en compte sept, il n’est pas conseillé de changer la méthodologie. Néanmoins, il devrait en être autrement pour la prochaine période de programmation, pour autant que les États membres l’acceptent dans le cadre du nouveau règlement financier. Dès l’entrée en vigueur de la base juridique pour la nouvelle période de programmation des Fonds structurels, la Commission sera en droit d’obtenir des informations sur les montants effectivement utilisés, qui seront exploitées pour l’élaboration des comptes annuels. Ces nouvelles exigences devraient également améliorer les informations de gestion. La méthode suivie par la Commission pour les comptes 2011 présente le meilleur rapport coût/efficacité et a déjà été appliquée dans les comptes 2010. |
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En outre, comme cela a déjà été indiqué dans le rapport annuel 2009 de la Cour, plusieurs directions générales n’ont pas respecté l’obligation d’enregistrer les factures et les déclarations de coûts dans un délai de cinq jours ouvrables après leur réception. |
Malgré les améliorations constatées concernant le temps pris pour enregistrer les nouvelles déclarations de coûts, certaines directions générales ne respectent toujours pas pleinement l’obligation d’enregistrer les factures et les déclarations de coûts sans retard. |
Les services de la Commission poursuivront leurs efforts en ce sens. À cet effet, les systèmes locaux sont continuellement mis à jour; par exemple, les déclarations de coûts que reçoivent la DG Agriculture et développement rural et la DG Politique régionale sont traitées dans les délais. |
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Dans son rapport annuel 2010, la Cour indiquait qu’en raison de l’utilisation accrue des préfinancements dans le budget de l’UE et de nouveaux types d’instruments financiers, la Commission devait, sans délai, revoir la règle comptable applicable afin de fournir des orientations appropriées sur la comptabilisation et l’apurement des préfinancements. |
La règle comptable applicable a été actualisée en 2012, afin de tenir compte de la nécessité de comptabiliser en tant qu’actif les montants non utilisés des contributions aux instruments d’ingénierie financière et des avances versées pour d’autres régimes d’aide. |
Les services mettent en œuvre les règles compte tenu des instruments financiers et des paiements liés aux aides d’État (voir réponse ci-dessus). |
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Comme la Cour l’avait déjà indiqué dans son rapport annuel 2007, la Commission avait pris des mesures afin de fournir davantage d’informations sur les mécanismes correcteurs appliqués au budget de l’UE, et d’en améliorer la qualité. Toutefois, ces informations n’étaient pas encore totalement fiables, parce que la Commission ne recevait toujours pas d’informations fiables des États membres. |
Bien que des faiblesses affectent encore la fiabilité et l’intégralité des données présentées par les États membres, notamment dans le domaine de la cohésion, certaines améliorations ont été constatées au fil des ans. Début 2011, la Commission a commencé un audit des systèmes de recouvrement mis en place par les États membres dans le domaine de la cohésion. Les contrôles effectués sur place par la Commission ont montré que les systèmes d'enregistrement et de communication des données n'étaient pas encore entièrement fiables dans tous les États membres visités. C’est pourquoi les données fournies par les États membres dans le domaine de la cohésion ne sont pas présentées dans les notes aux états financiers 2011. |
En ce qui concerne l’agriculture, la Commission a comptabilisé les créances à recouvrer au niveau des États membres et la réduction de valeur correspondante, ainsi que les montants recouvrés par les États membres dans les comptes de 2011. S’agissant de la cohésion, même si les données sur les recouvrements communiquées par les États membres sont plus fiables que celles de la période précédente, la Commission convient qu’elles devraient encore être améliorées. À cet égard, cette dernière a lancé au début de 2011 un audit, fondé sur une analyse des risques, portant sur les systèmes de recouvrement des États membres, sur la base des informations transmises chaque année au 31 mars, dans le but d’améliorer la communication des corrections financières nationales à la Commission et de garantir que celle-ci est exhaustive et exacte et qu’elle s’effectue en temps utile. Les premiers résultats ont été mentionnés dans les rapports annuels d’activités 2011 des directions générales chargées des actions structurelles. |
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En outre, il conviendrait d’examiner dans quelle mesure les lignes directrices relatives aux informations financières doivent être précisées en ce qui concerne le contenu de celles-ci et la façon de les traiter. |
Les instructions du comptable fournissent aux ordonnateurs délégués des orientations sur les données à transmettre. L’audit de la Cour a permis de constater des améliorations dans la mise en œuvre de ces orientations. Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la qualité des données présentées. |
La Commission poursuivra ses efforts en vue d’améliorer encore la qualité des données présentées. |
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Pour la première fois dans son rapport annuel 2009, la Cour avait critiqué le fait que, dans certains domaines de dépenses, la Commission ne fournit pas systématiquement des informations permettant de rapprocher l’exercice au cours duquel le paiement concerné est effectué, celui pendant lequel l’erreur correspondante est mise au jour et celui où la correction financière qui en résulte est présentée dans les notes annexes aux comptes. |
La Commission ne présente toujours pas d’informations permettant de rapprocher les paiements, les erreurs, les recouvrements et les corrections financières. La Cour maintient sa position selon laquelle, chaque fois que cela est possible, il convient d’effectuer ce type de rapprochement. En outre, il faut établir clairement un lien entre les montants figurant dans les rapports annuels d’activité, notamment pour déterminer le taux d’erreur résiduel, et les informations sur les recouvrements/corrections financières présentées dans les comptes. |
Elle prend acte des demandes formulées par la Cour tout en soulignant qu’il est rarement possible de procéder de la sorte. Dans le domaine de la gestion partagée, les corrections financières ne visent pas à récupérer des montants correspondant à des dépenses irrégulières (ce qui relève de la responsabilité des États membres), mais à protéger le budget de l’Union contre de telles irrégularités. Il n’est dès lors pas correct d’établir un lien entre les taux d’erreur d’une année donnée et les corrections financières et recouvrements présentés dans les comptes annuels de la même année. Par ailleurs, le décalage dans le temps entre, d’une part, les corrections financières et les recouvrements effectifs et, d’autre part, les taux d’erreur empêchent un tel rapprochement. Cette dernière observation n’est pas seulement applicable à la gestion partagée, mais aussi à la gestion directe, pour laquelle l’émission d’ordres de recouvrement a lieu à l’issue de la période de subventionnement (pluriannuel) ou n’a pas lieu parce que le bénéficiaire a présenté une déclaration de coûts corrigée. La Commission rappelle que les dépenses sont contrôlées plusieurs années après l’année du paiement, principalement à la clôture du programme. En outre, la correction financière peut résulter de la détection d’insuffisances dans les systèmes de contrôle des États membres, auquel cas il n’y a pas de lien direct avec les paiements. En conséquence, il n’est ni possible ni pertinent de rapprocher l’exercice au cours duquel le paiement concerné est effectué et celui où la correction financière est présentée dans les notes annexes aux comptes. De plus, la prévention, la détection et la correction des erreurs et irrégularités incombent en premier lieu aux États membres dans le domaine de la gestion partagée. Pour ce qui est de l’agriculture, tous les montants présentés dans les différents tableaux de la note 6 peuvent être rapprochés soit avec les données disponibles au niveau de la Commission soit avec les déclarations de l’État membre. Concernant la politique régionale, l’établissement d’un lien entre les montants utilisés pour déterminer le taux d’erreur résiduel dans le rapport annuel d’activités et les informations présentées dans les comptes provisoires est possible pour les informations de l’année précédente et celles fournies par les États membres avant le délai réglementaire du 31 mars, qui est aussi la date-limite pour l’élaboration des comptes provisoires. La Commission a incité les États membres à communiquer les corrections dès que possible avant le 31 mars, pour éviter ce problème de calendrier. |
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S’agissant du domaine de la cohésion, des corrections d’un montant total de 2,5 milliards d’euros devaient encore être appliquées fin 2010 (c’est-à-dire «encaissées» moyennant la perception, par la Commission, d’un remboursement ou le versement par cette dernière d’un paiement sur la base d’une demande de laquelle l’État membre a déduit les dépenses inéligibles). La procédure de clôture en cours pour la période de programmation 2000-2006 expliquait le faible taux d’exécution, de 71 %. Les demandes de paiement reçues fin 2010 n’avaient pas encore été autorisées, ce qui signifiait que les corrections financières correspondantes ne pouvaient être prises en considération dans les chiffres sur la mise en œuvre relatifs à 2010. |
Fin 2011, des corrections d’un montant de 2,5 milliards d’euros devaient encore être appliquées (taux d’exécution de 72 %). Le montant, ainsi que le taux d’exécution sont restés à un niveau similaire à celui de l’an dernier, du fait que des demandes de paiement reçues fin 2010 n’ont pas encore pu être ordonnancées. |
La clôture des programmes constitue une procédure complexe au cours de laquelle de nombreux documents présentés par l’État membre sont vérifiés et des informations complémentaires peuvent être demandées par la Commission afin d’obtenir la preuve que l’État membre a bien déduit les corrections financières décidées, notamment pour les programmes opérationnels complexes, ce qui diffère encore le calcul du solde définitif à payer. En outre, la Commission ne reconnaît l’application d’une correction financière que lorsque l’ordonnateur autorise dûment le paiement final, ce processus intervenant tout à la fin de la chaîne de vérification. S’agissant de la cohésion, le montant des corrections acceptées par les États membres mais restant à appliquer se rapporte aux programmes 2000-2006; il se reflète dans les demandes de paiement final transmises à la Commission mais pas encore autorisées en raison du processus de clôture au cours duquel cette dernière doit évaluer la cohérence et l’exhaustivité des informations communiquées. La Cour a recommandé à la Commission d’adopter cette approche prudente qui consiste à ne pas signaler ces corrections comme étant appliquées jusqu’à ce que les paiements finaux soient autorisés. |
||||||
Les notes explicatives accompagnant les comptes consolidés contiennent des informations sur le fait que les services de la Commission ou les États membres pourraient corriger ultérieurement certains paiements. Cependant, malgré les demandes réitérées depuis 2005 par la Cour, les montants et les domaines de dépenses susceptibles de faire l’objet de procédures de vérification et d’apurement des comptes supplémentaires ne sont toujours pas mis en évidence dans les notes. |
Les montants soumis à des procédures de vérification et d’apurement supplémentaires ne sont pas encore indiqués dans les notes accompagnant les comptes consolidés (contrairement aux montants quantifiables des recouvrements potentiels). |
Le règlement financier habilite la Commission à effectuer des contrôles ex post sur toutes les dépenses plusieurs années après qu’elles ont été effectuées. Les comptes ne devraient pas laisser entendre que, dans la perspective de vérifications ultérieures, l’acceptation des dépenses en question reste en suspens. Autrement, toutes les dépenses budgétaires seraient considérées comme provisoires jusqu’à ce qu’un contrôle ex post soit réalisé ou que le délai de prescription soit écoulé. Lorsque les montants des recouvrements potentiels sont quantifiables, ils sont indiqués dans la note 6 accompagnant les comptes consolidés. Dans le domaine de l’agriculture, une décision d’apurement financier est arrêtée environ six mois après la fin de l’exercice considéré; en vertu de cette décision, la Commission détermine le montant des dépenses reconnues à charge du budget de l’UE pour ledit exercice. Cette fonction remplie par la décision d’apurement financier n’est pas mise en question par le fait que des corrections financières pourraient être imposées ultérieurement aux États membres par le biais de décisions de conformité. Le montant des dépenses qui est susceptible d’être exclu du financement de l’UE en vertu de décisions de conformité ultérieures est indiqué dans une note annexe aux états financiers. |
||||||
|
|
|
||||||
Les accords prévoyant le transfert à l’Union de la propriété de tous les biens créés, mis au point ou acquis dans le cadre du programme Galileo n’ont pas encore été pleinement mis en œuvre. Toutes les dépenses encourues depuis 2003 ayant été considérées comme des dépenses de recherche, cela n’a eu aucune incidence sur le bilan au 31 décembre 2010. La Commission devrait toutefois veiller à ce que toutes les informations soient disponibles au moment du transfert, pour assurer valablement la préservation des actifs. |
La Commission travaille en collaboration avec l'Agence spatiale européenne pour s'assurer qu'au moment du transfert, toutes les données comptables et techniques nécessaires seront disponibles en vue d'une transition sans heurt. Ce transfert est prévu à la fin de la phase de validation en orbite (au plus tôt fin 2012). Dans l’intervalle, la Commission a comptabilisé, en 2011, un montant de 219 millions d’euros en tant qu’immobilisations en cours relatives au projet Galileo. Ce montant correspond aux coûts supportés par la Commission depuis le 22 octobre 2011, date à laquelle les deux premiers satellites du système ont été lancés avec succès. Avant cette date, la Commission estimait que le projet était encore en phase de recherche et que tous les coûts encourus étaient des charges. L’examen de la Cour a cependant fait apparaître des insuffisances non significatives au niveau de la procédure de séparation des exercices permettant d'établir le montant des immobilisations en cours. |
La Commission estime que les montants comptabilisés au bilan sont raisonnablement précis et fiables. Les méthodes et procédures comptables appliquées pour évaluer les actifs du programme Galileo sont pleinement conformes aux règles comptables de l’UE et aux normes IPSAS. L’évaluation de ces actifs a été réalisée avec l’aide d’experts comptables externes indépendants, sur la base de données fournies par l’Agence spatiale européenne (ESA). La Commission a effectué les contrôles nécessaires afin d’obtenir une assurance raisonnable quant à la fiabilité des résultats. |
||||||
Dans son rapport annuel 2010, la Cour attirait l’attention sur la réserve formulée par le directeur général responsable, dans son rapport annuel d’activité 2010, concernant la fiabilité des informations financières transmises par l’Agence spatiale européenne. |
Dans son rapport annuel d’activité 2011, le directeur général responsable a maintenu sa réserve et en a étendu la portée. |
La Commission va poursuivre l’audit des rapports financiers fournis par l’ESA tout en encourageant et soutenant cette dernière pour qu’elle mette en œuvre ses actions visant à améliorer encore la qualité de l’information financière transmise à la Commission. Une évaluation externe des systèmes de contrôle de l’Agence spatiale européenne, finalisée en 2012, a donné des résultats satisfaisants. Au vu des actions en cours, la Commission escompte une solution prochaine à ces problèmes, ce qui permettra de limiter cette réserve et, à terme, de la lever. |
ANNEXE 1.3
EXTRAITS DES COMPTES CONSOLIDÉS RELATIFS À L'EXERCICE 2011 (1)
Tableau 1 — Bilan (2)
(en millions d'euros) |
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31.12.2011 |
31.12.2010 |
Actifs non courants: |
||
Immobilisations incorporelles |
149 |
108 |
Immobilisations corporelles |
5 071 |
4 813 |
Immobilisations financières: |
||
Placements comptabilisés selon la méthode de mise en équivalence |
374 |
492 |
Immobilisations financières: actifs disponibles à la vente |
2 272 |
2 063 |
Immobilisations financières: prêts à long terme |
41 400 |
11 640 |
Créances non courantes |
289 |
40 |
Préfinancements à long terme |
44 723 |
44 118 |
|
94 278 |
63 274 |
Actifs courants: |
||
Stocks |
94 |
91 |
Placements à court terme: |
||
Immobilisations financières: actifs disponibles à la vente |
3 619 |
2 331 |
Créances courantes: |
||
Immobilisations financières: prêts à court terme |
102 |
2 170 |
Autres créances |
9 477 |
11 331 |
Préfinancements à court terme |
11 007 |
10 078 |
Valeurs disponibles |
18 935 |
22 063 |
|
43 234 |
48 064 |
Total actif |
137 512 |
111 338 |
Passifs non courants |
||
Droits à pension et autres avantages du personnel |
(34 835) |
(37 172) |
Provisions à long terme |
(1 495) |
(1 317) |
Dettes financières à long terme |
(41 179) |
(11 445) |
Autres dettes à long terme |
(2 059) |
(2 104) |
|
(79 568) |
(52 038) |
Passifs courants: |
||
Provisions à court terme |
(270) |
(214) |
Dettes financières à court terme |
(51) |
(2 004) |
Comptes créditeurs |
(91 473) |
(84 529) |
|
(91 794) |
(86 747) |
Total passif |
(171 362) |
(138 785) |
Actif net |
(33 850) |
(27 447) |
Réserves |
3 608 |
3 484 |
Montants à appeler auprès des États membres |
(37 458) |
(30 931) |
Actif net |
(33 850) |
(27 447) |
Tableau 2 — Compte de résultat économique (3)
(en millions d'euros) |
||
|
2011 |
2010 |
Produits opérationnels |
||
Ressources propres et contributions reçues |
124 677 |
122 328 |
Autres produits opérationnels |
5 376 |
8 188 |
|
130 053 |
130 516 |
Dépenses opérationnelles |
||
Frais administratifs |
(8 976) |
(8 614) |
Charges d'exploitation |
(123 778) |
(103 764) |
|
(132 754) |
(112 378) |
(Déficit)/Excédent des activités liées à l'exploitation |
(2 701) |
18 138 |
Produits financiers |
1 491 |
1 178 |
Charges financières |
(1 355) |
(661) |
Variations du passif lié aux droits à pension et aux autres avantages du personnel |
1 212 |
(1 003) |
Part du déficit net des coentreprises et des entités associées |
(436) |
(420) |
Résultat économique de l'exercice |
(1 789) |
17 232 |
Tableau 3 — Tableau des flux de trésorerie (4)
(en millions d'euros) |
||
|
2011 |
2010 |
Résultat économique de l'exercice |
(1 789) |
17 232 |
Activités d'exploitation |
||
Amortissements |
33 |
28 |
Dépréciations |
361 |
358 |
(Augmentation)/diminution des prêts à long terme |
(29 760) |
(876) |
(Augmentation)/diminution des préfinancements à long terme |
(605) |
(2 574) |
(Augmentation)/diminution des créances non courantes |
(249) |
15 |
(Augmentation)/diminution des stocks |
(3) |
(14) |
(Augmentation)/diminution des préfinancements à court terme |
(929) |
(642) |
(Augmentation)/diminution des créances courantes |
3 922 |
(4 543) |
Augmentation/(diminution) des provisions à long terme |
178 |
(152) |
Augmentation/(diminution) des dettes financières à long terme |
29 734 |
886 |
Augmentation/(diminution) des autres dettes à long terme |
(45) |
(74) |
Augmentation/(diminution) des provisions à court terme |
56 |
1 |
Augmentation/(diminution) des dettes financières à court terme |
(1 953) |
1 964 |
Augmentation/(diminution) des comptes créditeurs |
6 944 |
(9 355) |
Excédent budgétaire de l’exercice précédent comptabilisé comme produit hors trésorerie |
(4 539) |
(2 254) |
Autres mouvements hors trésorerie |
(75) |
(149) |
Augmentation/(diminution) du passif lié aux droits à pension et aux avantages du personnel |
(2 337) |
(70) |
Activités d’investissement |
||
(Augmentation)/diminution des immobilisations corporelles et incorporelles |
(693) |
(374) |
(Augmentation)/diminution des immobilisations financières |
(91) |
(176) |
(Augmentation)/diminution des placements à court terme |
(1 288) |
(540) |
Flux de trésorerie nets |
(3 128) |
(1 309) |
Augmentation/(diminution) nette des valeurs disponibles |
(3 128) |
(1 309) |
Valeurs disponibles en début d'exercice |
22 063 |
23 372 |
Valeurs disponibles en fin d'exercice |
18 935 |
22 063 |
Tableau 4 — État des variations de l'actif net (5)
(en millions d'euros) |
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|
Réserves (A) |
Montants à appeler auprès des États membres (B) |
Actif net = (A) + (B) |
||
Réserve de juste valeur |
Autres réserves |
Excédent/(déficit) cumulé |
Résultat économique de l'exercice |
||
Solde au 31 décembre 2009 |
69 |
3 254 |
(52 488) |
6 887 |
(42 278) |
Variations de la réserve du Fonds de garantie |
|
273 |
(273) |
|
0 |
Variations de la juste valeur |
(130) |
|
|
|
(130) |
Autres |
|
4 |
(21) |
|
(17) |
Affectation du résultat économique 2009 |
|
14 |
6 873 |
(6 887) |
0 |
Résultat budgétaire 2009 crédité aux États membres |
|
|
(2 254) |
|
(2 254) |
Résultat économique de l'exercice |
|
|
|
17 232 |
17 232 |
Solde au 31 décembre 2010 |
(61) |
3 545 |
(48 163) |
17 232 |
(27 447) |
Variations de la réserve du Fonds de garantie |
|
165 |
(165) |
|
0 |
Variations de la juste valeur |
(47) |
|
|
|
(47) |
Autres |
|
2 |
(30) |
|
(28) |
Affectation du résultat économique 2010 |
|
4 |
17 228 |
(17 232) |
0 |
Résultat budgétaire 2010 crédité aux États membres |
|
|
(4 539) |
|
(4 539) |
Résultat économique de l'exercice |
|
|
|
(1 789) |
(1 789) |
Solde au 31 décembre 2011 |
(108) |
3 716 |
(35 669) |
(1 789) |
(33 850) |
Tableau 5 — Résultat de l'exécution du budget de l'UE (6)
(en millions d'euros) |
||
Union européenne |
2011 |
2010 |
Recettes de l'exercice |
130 000 |
127 795 |
Paiements sur crédits de l'exercice |
(128 043) |
(121 213) |
Crédits de paiement reportés à l'exercice N + 1 |
(1 019) |
(2 797) |
Annulation de crédits de paiement inutilisés reportés de l'exercice N – 1 |
457 |
741 |
Différences de change de l'exercice |
97 |
23 |
Résultat de l'exécution du budget de l'exercice (7) |
1 492 |
4 549 |
(1) Le lecteur est invité à consulter le texte complet des comptes consolidés de l'Union européenne relatifs à l'exercice 2011, qui comprennent les états financiers consolidés et les notes explicatives, ainsi que les rapports consolidés sur l'exécution du budget et les notes explicatives.
(2) La présentation du bilan est identique à celle des comptes consolidés de l'Union européenne.
(3) La présentation du compte de résultat économique est identique à celle des comptes consolidés de l'Union européenne.
(4) La présentation des flux de trésorerie est identique à celle des comptes consolidés de l'Union européenne.
(5) La présentation de l'état des variations de l'actif net est identique à celle des comptes consolidés de l'Union européenne.
(6) La présentation du résultat de l'exécution du budget de l'UE est identique à celle des comptes consolidés de l'Union européenne.
(7) Y compris les montants des pays AELE, soit (5) millions d'euros en 2011 et 9 millions d'euros en 2010.
CHAPITRE 2
Recettes
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Caractéristiques des recettes
Étendue et approche de l'audit
Ressources propres traditionnelles
Ressources propres TVA et RNB
Régularité des opérations
Ressources propres traditionnelles
Ressources propres TVA et RNB
Autres recettes
Efficacité des systèmes
Ressources propres traditionnelles
Ressources propres TVA
Ressources propres RNB
Réserves générales et spécifiques
Vérification des inventaires RNB
Autres recettes: amendes et pénalités
Recouvrement forcé
Notation financière minimale des institutions financières émettant des garanties
Conclusions et recommandations
Conclusions
Recommandations
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INTRODUCTION |
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Tableau 2.1 — Recettes — Informations principales pour 2011
Source: Comptes annuels de l’Union européenne relatifs à l'exercice 2011. |
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Caractéristiques des recettes |
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Étendue et approche de l'audit |
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Ressources propres traditionnelles |
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Ressources propres TVA et RNB |
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RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
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Ressources propres traditionnelles |
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Ressources propres TVA et RNB |
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Autres recettes |
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EFFICACITÉ DES SYSTÈMES |
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Ressources propres traditionnelles |
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Une surveillance douanière partiellement efficace au niveau national accroît le risque que les montants de RPT perçus soient incorrects. |
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Ressources propres TVA |
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Tableau 2.2 — Réserves concernant la TVA au 31 décembre 2011
Source: Cour des comptes européenne. |
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Ressources propres RNB |
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Réserves générales et spécifiques |
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Vérification des inventaires RNB |
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Autres recettes: amendes et pénalités |
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Recouvrement forcé |
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Notation financière minimale des institutions financières émettant des garanties |
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CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS |
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Conclusions |
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2.36. |
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Recommandations |
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2.37. |
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2.38. |
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La Commission continuera à vérifier que les États membres ont mis en place des cadres de contrôle appropriés pour protéger les intérêts financiers de l'UE dans le domaine des ressources propres traditionnelles. |
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La Commission continuera de vérifier que la comptabilité B est correctement utilisée et que les systèmes comptables permettent aux États membres de disposer d'une comptabilité A complète et correcte. |
(1) Décision 2007/436/CE, Euratom du Conseil du 7 juin 2007 relative au système des ressources propres des Communautés européennes (JO L 163 du 23.6.2007, p. 17), ainsi que le règlement (CE, Euratom) no 1150/2000 du Conseil du 22 mai 2000 portant application de la décision 2007/436/CE, Euratom relative au système des ressources propres des Communautés européennes (JO L 130 du 31.5.2000, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE, Euratom) no 105/2009 (JO L 36 du 5.2.2009, p. 1).
(2) Lorsque des droits ou des cotisations restent impayés et qu’aucune garantie n’a été fournie ou qu’ils sont couverts par des garanties, mais font l’objet de contestations, les États membres peuvent en suspendre la mise à disposition en les inscrivant dans cette comptabilité séparée.
(3) Article 4 de la décision 2007/436/CE. Cette réduction s'est élevée à quelque 4 milliards d'euros en 2011. Les 52 millions d'euros mentionnés au tableau 2.1 représentent l'effet des différences de change.
(4) Article 2, paragraphes 4 et 5, de la décision 2007/436/CE. La réduction d'un million d'euros de la contribution fondée sur le RNB figurant au tableau 2.1 correspond à l'effet des différences de change.
(5) On entend par ordre de recouvrement la procédure suivant laquelle l'ordonnateur enregistre un droit de la Commission afin de récupérer le montant dû.
(6) Voir point 2.16 du rapport annuel relatif à 2010.
(7) La Belgique, l'Allemagne, l'Espagne et les Pays-Bas.
(8) La Cour estime le taux d'erreur à partir d'un échantillon statistique représentatif. Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible (le «taux d'erreur le plus probable»). La Cour estime, avec un degré de confiance de 95 %, que le taux d'erreur affectant la population se situe entre 0,0 % et 2,4 % [c'est-à-dire, respectivement, les limites inférieure (LIE) et supérieure (LSE) du taux d'erreur].
(9) En 2006, la Commission a constaté qu'un État membre avait utilisé des orthophotos dépassées et a calculé un taux d'erreur de 1,34 % en incluant par erreur des régions qui n’étaient pas concernées par ce problème. La Cour estime que le taux d'erreur correct était de 1,91 %, ce qui donne un écart de 9 millions d'euros.
(10) En France.
(11) En Allemagne et en Espagne. En outre, les contrôles des procédures de domiciliation effectués par la Commission elle-même ont permis de mettre au jour des faiblesses affectant les systèmes dans 11 des 21 États membres visités en 2011.
(12) En Espagne et en France.
(13) En Allemagne et en France.
(14) En Espagne et en France.
(15) Point 2.15: la Belgique.
(16) Voir site web de la Cour: http://eca.europa.eu.
(17) Ce montant correspond à une augmentation de 8 millions d’euros et à une baisse de 96 millions d’euros.
(18) L'article 10, paragraphe 7, du règlement (CE, Euratom) no 1150/2000 tel qu'il a été modifié dispose qu'après le 30 septembre de la quatrième année suivant un exercice donné, les modifications éventuelles du PNB/RNB ne sont plus prises en compte, sauf sur les points notifiés avant cette échéance, soit par la Commission, soit par l'État membre. Ces points sont connus sous le nom de «réserves». Une réserve générale couvre la totalité des données d'un État membre.
(19) Une réserve spécifique porte sur des éléments distincts du RNB (PNB jusqu’en 2001, RNB depuis lors), comme la valeur ajoutée brute d'activités sélectionnées, la dépense totale de consommation finale ou l'excédent brut d'exploitation et revenu mixte.
(20) Elles concernaient la Grèce et le Royaume-Uni et portaient sur des aspects méthodologiques ou liés à l'établissement des données RNB.
(21) Articles 84, 85 et 85 bis du règlement (CE, Euratom) no 2342/2002 de la Commission du 23 décembre 2002 établissant les modalités d'exécution du règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil portant règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes (JO L 357 du 31.12.2002, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE, Euratom) no 478/2007 (JO L 111 du 28.4.2007, p. 13).
(22) Environ 240 millions sur 13 milliards d’euros.
(23) Règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil du 25 juin 2002 portant règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes (JO L 248 du 16.9.2002, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (UE, Euratom) no 1081/2010 du Parlement européen et du Conseil (JO L 311 du 26.11.2010, p. 9).
(24) Pour les raisons mentionnées aux points 2.13 et 2.14, cette conclusion ne comporte pas d'évaluation de la qualité des données TVA et RNB communiquées à la Commission par les États membres.
ANNEXE 2.1
RÉSULTATS DES TESTS DES OPÉRATIONS POUR LES RECETTES
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2011 |
2010 |
2009 |
2008 |
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RPT |
TVA/RNB, corrections dans le cadre du titre 1 du budget |
Autres recettes |
Total |
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TAILLE ET COMPOSITION DE L'ÉCHANTILLON |
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Total des opérations (dont): |
7 |
42 |
6 |
55 |
55 |
62 |
60 |
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Ordres de recouvrement |
7 |
42 |
6 |
55 |
55 |
62 |
60 |
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Proportion (nombre) d'opérations testées considérées comme: |
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Exemptes d'erreur |
100 % |
(7) |
100 % |
(42) |
83 % |
(5) |
98 % |
(54) |
100 % |
95 % |
100 % |
Affectées par une ou plusieurs erreurs |
0 % |
(0) |
0 % |
(0) |
17 % |
(1) |
2 % |
(1) |
0 % |
5 % |
0 % |
ESTIMATION DE L'INCIDENCE DES ERREURS QUANTIFIABLES |
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Taux d'erreur le plus probable |
0,8 % |
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Limite supérieure du taux d'erreur (LSE) |
2,4 % |
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Limite inférieure du taux d'erreur (LIE) |
0,0 % |
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(1) Pour donner une meilleure idée des domaines présentant des profils de risque différents au sein du groupe de politiques, l'échantillon a été divisé en segments.
(2) Les nombres entre parenthèses représentent les nombres réels d'opérations.
ANNEXE 2.2
RÉSULTATS DE L'EXAMEN DES SYSTÈMES POUR LES RECETTES
Évaluation des systèmes examinés
Systèmes concernés |
Contrôles réalisés par la Commission dans les États membres |
Calculs/contrôles sur pièces et gestion des recettes assurés par la Commission |
Gestion des réserves assurée par la Commission |
Contrôles internes clés dans les États membres audités |
Évaluation globale |
RPT |
Efficaces |
Efficaces |
s.o. |
Partiellement efficaces |
Efficaces |
TVA/RNB |
Efficaces |
Efficaces |
Efficaces |
s.o. |
Efficaces |
Correction en faveur du Royaume-Uni |
s.o. |
Efficaces |
s.o. |
s.o. |
Efficaces |
Amendes et pénalités |
s.o. |
Efficaces |
s.o. |
s.o. |
Efficaces |
ANNEXE 2.3
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LES RECETTES
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
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2009 |
S'agissant des ressources propres RNB, la Cour a recommandé à la Commission (point 2.38 du rapport annuel 2009) de: |
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La Commission estime que son approche (contrôles documentaires des questionnaires RNB, vérification des inventaires RNB sur la base du GIAQ et vérification directe en complément) est appropriée pour une évaluation finale du RNB des États membres. Dans ce contexte, les systèmes de contrôle et de surveillance (SCS) sont d'essence organisationnelle et ne donnent pas d'indications spécifiques sur la fiabilité des comptes, qui dépend principalement des sources et méthodes statistiques employées, même si les SCS peuvent contribuer à atténuer le risque d'erreurs dans les comptes nationaux. La Commission poursuivra son travail d'élaboration d'orientations sur les SCS pour la compilation des comptes nationaux par les États membres, en tenant compte des observations faites par la Cour. |
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2009 et 2008 |
La Cour a fréquemment fait état d'une utilisation incorrecte de la comptabilité B (par exemple au point 2.20 du rapport annuel 2009 et au point 4.14 du rapport annuel 2008). |
La Commission examine la comptabilité B chaque année et constate encore que son utilisation est incorrecte. |
La Commission continuera de vérifier que la comptabilité B est correctement utilisée et que les systèmes comptables permettent aux États membres de disposer d'une comptabilité A complète et correcte. |
CHAPITRE 3
Agriculture: soutien du marché et aides directes
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Caractéristiques du domaine politique
Étendue et approche de l’audit
Régularité des opérations
Conditionnalité
Efficacité des systèmes
Systèmes des États membres relatifs à la régularité des opérations
Procédures administratives et de contrôle visant à garantir l’exactitude des paiements, ainsi que la qualité des bases de données correspondantes
Systèmes de contrôle fondés sur des contrôles physiques sur place
Procédures destinées à assurer le recouvrement de l’indu
Système de surveillance et prise de position de la Commission
Évaluation du bon fonctionnement des systèmes de gestion et de contrôle effectuée par la Commission
Prise de position de la DG Agriculture et développement rural (DG AGRI) — Rapport annuel d’activité
Conclusions et recommandations
Conclusions
Recommandations
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INTRODUCTION |
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Tableau 3.1 — Agriculture: soutien du marché et aides directes — Informations principales pour 2011
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Caractéristiques du domaine politique |
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Étendue et approche de l’audit |
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3.9. |
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RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
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Surdéclaration de surfaces (exemple d’erreur concernant la précision) Dans un État membre, les parcelles de référence classées comme pâturages permanents sont considérées comme intégralement éligibles, même si elles sont en grande partie couvertes par des rochers ou par des buissons denses qui rendent la surface correspondante inéligible. La Cour a constaté des surdéclarations de 28 % et 36 %, respectivement, affectant deux opérations réalisées dans cet État membre. |
Surdéclaration de surfaces (exemple d’erreur concernant la précision) La Commission est consciente des problèmes liés à l’éligibilité des surfaces classées en pâturage dans cet État membre. Les autorités nationales, qui avaient été invitées à prendre des mesures sur ce point, ont présenté en novembre 2010 un plan d’amélioration du SIPA qui inclut notamment des mesures pour l’application concrète d’un coefficient d’éligibilité aux parcelles classées en pâturage et pour garantir une actualisation systématique du SIPA sur la base des résultats des contrôles sur place. La Commission continuera de suivre la mise en œuvre de ce plan par les autorités nationales. |
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Infraction aux règles de passation des marchés publics (exemple d’erreur concernant l’éligibilité) Une action de promotion visant à encourager la consommation de lait a été attribuée à un opérateur du marché national sans que l’appel d’offres correspondant ait été publié à l’échelle de l’UE comme l’exigent la législation nationale et celle de l’Union. L’accès à ce marché a donc été restreint, au détriment des opérateurs potentiels des autres États membres, ce qui constitue un manquement grave aux règles applicables en matière de passation de marchés publics et rend irrégulier le versement de l’aide. |
Infraction aux règles de passation des marchés publics (exemple d’erreur concernant l’éligibilité) La Commission observe que l’État membre concerné ne partage pas l’avis de la Cour. Elle appréciera s’il y a lieu de poursuivre l’affaire et de quelle façon, si nécessaire dans le cadre de la procédure d'apurement de conformité, en tenant compte aussi du principe de proportionnalité. |
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Demande d’aide pour des animaux inexistants (exemple d’erreur concernant la réalité des opérations) Un agriculteur a reçu une prime spéciale pour 150 ovins. La Cour a toutefois découvert que le bénéficiaire n’en possédait aucun. Le paiement correspondant était donc irrégulier. |
Demande d’aide pour des animaux inexistants (exemple d’erreur concernant la réalité des opérations) Les autorités nationales procèdent actuellement à la récupération des paiements indûment versés, qui sera suivie de près par la Commission. De plus, une procédure d’apurement sera lancée afin de vérifier la conformité du système de gestion et de contrôle des États membres. |
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Exemple 3.2 — Erreur non quantifiable Dans un État membre, la valeur totale des droits octroyés et enregistrés dans la base de données du SIGC dépassait le plafond fixé par la législation de l’UE (16). |
Exemple 3.2 — Exemple d’erreur non quantifiable La Commission note que les États membres ont réduit leurs paiements aux agriculteurs et ont de la sorte respecté le plafond fixé par le règlement (CE) no 73/2009 du Conseil pour le total des aides directes. La Commission appréciera les informations fournies par la Cour et décidera d’un éventuel suivi sur cette base. |
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Conditionnalité |
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EFFICACITÉ DES SYSTÈMES |
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Systèmes des États membres relatifs à la régularité des opérations |
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Procédures administratives et de contrôle visant à garantir l’exactitude des paiements, ainsi que la qualité des bases de données correspondantes |
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Exemple 3.3 — Application erronée de la notion d’erreur manifeste En Roumanie, la notion d’erreur manifeste était systématiquement mal appliquée. Dans un grand nombre de cas, des parcelles ayant fait l’objet de surdéclarations ou de déclarations en double sont remplacées par des parcelles situées à d’autres endroits et de taille ou de forme différente. Les remplacements de ce type ne peuvent pas être considérés comme des corrections d’erreurs manifestes (22). |
Exemple 3.3 — Application erronée de la notion d’erreur manifeste Depuis 2010, les autorités roumaines ont mis en place un SIPA basé sur le web (IAP en ligne) qui améliore la localisation des parcelles. Concernant la référence aux observations de la Cour concernant la Roumanie dans son rapport annuel 2008 (point 5.38), et comme elle l’avait déjà déclaré dans sa réponse d’alors, la Commission ne partage pas l’avis de la Cour des comptes sur l’application de la notion d'erreur manifeste en cas de mauvaise localisation des parcelles. |
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3.20. |
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Exemple 3.4 — Données incorrectes dans le SIPA Dans deux États membres (23) [Italie (Lombardie) et Espagne (Galice)], la Cour a relevé des cas où des parcelles de référence consacrées aux pâturages permanents étaient enregistrées dans le SIPA comme étant intégralement éligibles, alors qu’elles étaient totalement ou partiellement couvertes de forêt dense ou présentaient d’autres causes d’inéligibilité. La Cour a également observé que les données du SIPA n’étaient pas actualisées en fonction des résultats des contrôles sur place effectués par les organismes payeurs [Hongrie, Italie (Lombardie) et Espagne (Galice)]. |
Exemple 3.4 — Données incorrectes dans le SIPA Selon les autorités italiennes, le problème a été corrigé dès 2011. La Commission assurera le suivi dans le cadre de la procédure d’apurement de conformité des comptes. La Commission est consciente des problèmes liés à l’éligibilité des surfaces classées en pâturage en Espagne. Les autorités nationales, qui avaient été invitées à prendre des mesures sur ce point, ont présenté en novembre 2010 un plan d’amélioration du SIPA qui inclut notamment des mesures pour l’application concrète d’un coefficient d’éligibilité aux parcelles classées en pâturage et pour garantir une actualisation systématique du SIPA sur la base des résultats des contrôles sur place. La Commission continuera de suivre la mise en œuvre de ce plan par les autorités nationales. La Commission a également relevé en Hongrie plusieurs cas où le SIPA n’avait pas été mis à jour sur la base des contrôles sur place et elle a invité par lettre les autorités hongroises à prendre des mesures pour y remédier. |
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Exemple 3.5 — Activation incorrecte de droits En Autriche, lorsque le nombre d’hectares détenus par un demandeur qui déclare des zones de pâturages alpins n’est pas suffisant pour permettre l’activation de tous ses droits, les autorités nationales, enfreignant ainsi la législation de l’UE, adaptent le nombre de droits du demandeur au nombre d’hectares et en majorent la valeur en proportion (24). |
Exemple 3.5 — Activation incorrecte de droits Voir la réponse au point 3.21. |
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Systèmes de contrôle fondés sur des contrôles physiques sur place |
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Procédures destinées à assurer le recouvrement de l’indu |
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Système de surveillance et prise de position de la Commission |
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Évaluation du bon fonctionnement des systèmes de gestion et de contrôle effectuée par la Commission |
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Exigences de base en matière d’audit pour les organismes de certification |
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Nouvelle procédure de renforcement de l’assurance |
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3.38. |
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Exemple 3.6 — Insuffisances affectant les travaux des organismes de certification En Bulgarie, l’organisme de certification a sous-traité la réexécution des contrôles sur place à un prestataire de services. Pour plusieurs contrôles réexécutés par la Cour, il s’est avéré que celui-ci avait mal évalué l’éligibilité des terres. De plus, l’organisme de certification n’a pas relevé que l’organisme payeur n’avait pas procédé à la compensation, pourtant exigée par la législation de l’UE, entre les excédents de surface constatés sur une parcelle et les déficits constatés sur une autre parcelle. Une autre déficience non mise au jour par l’organisme de certification résidait dans le fait que, lorsque deux agriculteurs déclaraient la même zone (déclarations multiples), l’organisme payeur remplaçait la surface déclarée par l’un des agriculteurs par une surface équivalente non déclarée, située dans une autre partie de la parcelle de référence, ce qui constitue une infraction à la législation de l’UE. En Roumanie, l’organisme payeur a mis en attente tous les paiements sélectionnés par l’organisme de certification et lui a présenté des simulations de paiements fondées sur des listes de parcelles excluant toutes les parcelles inéligibles. Une fois l’audit achevé et les simulations de paiements validées par l’organisme de certification, l’organisme payeur a toutefois ajouté des parcelles à la liste en appliquant indûment la notion d’erreur manifeste (34), si bien qu’il a versé des montants plus élevés que ceux qu’avait validés l’organisme de certification. Ainsi, celui-ci a émis une opinion sans réserve quant à la légalité et à la régularité des paiements malgré les insuffisances constatées par la Cour. |
Exemple 3.6 — Insuffisances affectant les travaux des organismes de certification Voir la réponse au point 3.39. |
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Prise de position de la DG Agriculture et développement rural (DG AGRI) — Rapport annuel d’activité |
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CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS |
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Conclusions |
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Recommandations |
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La Commission a conscience de ce problème et elle a présenté des propositions visant à clarifier les conditions d’éligibilité dans le cadre des travaux actuels sur la réforme de la PAC à l’horizon 2020. Pour la période en cours, lorsque la Commission détecte de telles lacunes, des recommandations sont adressées à l’État membre concerné en vue d'une rectification et des corrections financières sont imposées au moyen des procédures d'apurement de conformité pour protéger les intérêts financiers de l'UE. |
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La Commission est d’accord avec la Cour et elle recommande systématiquement aux États membres de perfectionner leurs systèmes de contrôle et de les mettre en œuvre plus vigoureusement. Par ailleurs, les services de la Commission ont relevé des insuffisances similaires dans la qualité des contrôles sur place, lesquelles font l'objet d'un suivi dans le cadre des procédures d'apurement de conformité afin d'assurer une couverture appropriée du risque pour le budget de l’UE. |
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La Commission considère comme appropriées les exigences en matière de structure globale et d’information appliquées à l’examen des contrôles sur place par les organismes de certification. En conséquence, il n’est pas prévu d’apporter de modification aux lignes directrices adressées aux organismes de certification pour l'exercice 2012. La Commission continuera néanmoins à surveiller la qualité du travail de ces organismes de certification. Toutefois, les organismes de certification ne sont actuellement pas tenus d’émettre une opinion sur la légalité et la régularité des opérations. S’ils peuvent le faire, c’est uniquement sur une base volontaire. Les propositions de la Commission relatives au règlement financier et au règlement horizontal relatif au financement, à la gestion et au suivi de la PAC imposent toutes deux aux organismes de certification (38), et cela dès le début de la nouvelle période de programmation, d’émettre une opinion sur la légalité et la régularité des transactions. |
(1) Article 39 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
(2) Règlement (CE) no 1290/2005 du Conseil du 21 juin 2005 relatif au financement de la politique agricole commune (JO L 209 du 11.8.2005, p. 1).
(3) À l’exception de certaines mesures, telles que les actions de promotion et le programme en faveur de la consommation de fruits à l’école, qui sont cofinancés.
(4) Le nombre et la valeur des droits pour chaque agriculteur ont été calculés par les autorités nationales suivant l’un des modèles prévus par la législation de l’UE.
(5) Bulgarie, République tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Pologne, Roumanie et Slovaquie.
(6) Articles 4 à 6 du règlement (CE) no 73/2009 du Conseil (JO L 30 du 31.1.2009, p. 16).
(7) Si les normes en matière de BCAE visées à l’annexe III du règlement (CE) no 73/2009 sont applicables dans l’ensemble des États membres, les ERMG visées à l’annexe II de ce règlement ne sont obligatoires que dans l’EU-15. S’agissant de l’EU-10, les ERMG sont progressivement mises en œuvre depuis 2009 et jusqu’en 2013 et, s’agissant de l’EU-2, elles le seront entre 2012 et 2014.
(8) Conformément aux articles 70 et 71 du règlement (CE) no 1122/2009 de la Commission (JO L 316 du 2.12.2009, p. 65), le niveau de réduction pour non-respect des ERMG ou des BCAE peut varier entre 1 et 5 % en cas de négligence et peut entraîner le retrait total de l’aide en cas de non-conformité intentionnelle.
(9) Prévention de l’empiétement de végétation indésirable, maintien des terrasses, entretien des oliveraies, respect de la densité minimale du bétail ou des obligations en matière de fauchage.
(10) ERMG no 4 relative à la directive «nitrates».
(11) Les obligations en matière de conditionnalité sont des exigences légales fondamentales que tous les bénéficiaires de paiements directs doivent respecter; elles constituent les conditions de base et, dans bien des cas, les seules conditions à remplir pour avoir droit au versement du montant intégral des paiements directs. C’est pourquoi la Cour a décidé de traiter comme des erreurs les cas de non-respect de ces exigences.
(12) L’erreur associée à chaque infraction est quantifiée sur la base du système national de réduction des paiements.
(13) Le règlement (CE) no 1122/2009 dispose que, si la différence constatée entre la surface déclarée et la surface déterminée dépasse 3 % ou deux hectares, le montant de l’aide est calculé sur la base de la surface déterminée, après déduction du double de la surface déclarée irrégulièrement. Si l’écart dépasse 20 %, aucune aide n’est accordée pour le groupe de cultures concerné. Les primes à l’animal sont soumises à des dispositions similaires.
(14) Voir points 3.34 et 3.35.
(15) La Cour estime le taux d’erreur à partir d’un échantillon statistique représentatif. Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible (le «taux d’erreur le plus probable»). La Cour estime, avec un degré de confiance de 95 %, que le taux d’erreur affectant la population se situe entre 1,1 % et 4,7 % [c’est-à-dire, respectivement, les limites inférieure (LIE) et supérieure (LSE) du taux d’erreur].
(16) Le dépassement était supérieur à 280 millions d’euros, mais, en l’absence d’informations pertinentes concernant la base d’octroi des droits, la Cour n’a pas pu quantifier l’incidence de cette erreur sur le budget de l’UE.
(17) Quatorze des 22 cas concernaient le paiement audité, tandis que les huit cas restants n’affectent que des paiements futurs.
(18) Les infractions les plus fréquentes concernant la conditionnalité se rapportent à l’insuffisance, voire à l’absence totale, de la capacité de stockage de nitrates d’origine animale, au dépassement de la quantité maximale autorisée de nitrates par hectare et à l’absence de dossiers sur le bilan des éléments nutritifs.
(19) Ces constatations, excepté celles qui concernent les droits, s’appliquent également aux mesures de développement rural liées aux surfaces et aux animaux relevant du SIGC.
(20) Articles 28 et 29 du règlement (CE) no 1122/2009.
(21) Par exemple, erreur d’écriture, incohérence entre les données graphiques et alphanumériques contenues dans la demande, erreurs de lecture de cartes, etc.
(22) Dans son rapport annuel relatif à 2008 (point 5.38), la Cour avait déjà observé qu’en Roumanie 5 500 agriculteurs avaient bénéficié de 2,2 millions d’euros d’aides de l’UE au titre du RPUS par suite de l’application erronée de la notion d’erreur manifeste.
(23) La Cour a déjà formulé cette observation pour l’Espagne dans ses rapports annuels relatifs à 2008 (point 5.36), à 2009 (point 3.38) et à 2010 (point 3.31), ainsi que pour l’Italie dans son rapport annuel relatif à 2009 (point 3.38).
(24) La Cour a déjà signalé ce problème dans son rapport annuel relatif à 2006 (point 5.23).
(25) La législation de l’UE dispose que les droits au paiement qui n’ont pas été activés pendant deux années consécutives reviennent dans la réserve nationale. Voir l’article 42 du règlement (CE) no 73/2009.
(26) La Cour a déjà signalé cette situation dans son rapport annuel relatif à 2008 (point 5.37).
(27) Aucun rapport d’organisme de certification n’a été reçu pour les deux organismes payeurs roumains.
(28) Les lignes directrices de la Commission prévoient l’examen d’un échantillon comprenant au moins 20 rapports de contrôle pour les aides à la surface relevant du SIGC et d’un deuxième échantillon de 20 rapports pour les primes à l’animal relevant du SIGC.
(29) Une concordance parfaite entre les échantillons aléatoires sélectionnés et ceux notifiés dans les statistiques constitue un préalable indispensable à une évaluation valable du taux d’erreur résiduel dans les paiements effectués.
(30) Voir également le rapport annuel relatif à 2010, point 3.46.
(31) Le rapport de l’un des organismes de certification concernés indique que les statistiques relatives aux contrôles pour l’Allemagne (Bavière) ont fait l’objet de six réajustements en réponse à des demandes d’éclaircissement de la Commission. La dernière version a été reçue le 7 novembre 2011.
(32) Pour l’exercice 2011, seuls le Luxembourg, la Bulgarie et la Roumanie ont décidé d’appliquer la procédure de renforcement de l’assurance.
(33) AGRI/D(2010) 248617Rév1 – Partie A – Stratégie d’audit et AGRI/D(2010) 251540Rév1 – Partie B – Notifications.
(34) Voir aussi l’exemple 3.3.
(35) Rapports sur l’apurement des comptes AA/2011/15 (Portugal), point 3.2; AA/2011/09 (Finlande), point 3.2.1; AA/2011/05 (Allemagne, Mecklembourg-Poméranie occidentale), point 6.2; AA/2011/12 (Italie, Émilie-Romagne), point 3.4.2; AA/2010/16 (Roumanie), point 3.3; AA/2011/17 (Slovénie), point 3.2; AA/2011/06 (Espagne, Navarre), point 3.4, et AA/2011/07 (Espagne, Castille et León), point 3.4.
(36) Par exemple, rapports sur l’apurement des comptes AA/2011/01 (Bulgarie), point 3.3; AA/2010/15 (Portugal), point 3.3; AA/2011/12 (Italie), point 3.2; AA/2011/06 (Espagne), point 3.2, et AA/2011/13 (Lituanie), point 3.3.
(37) Article 56, paragraphe 2, du SEC(2011) 1153.
(38) Article 9 de la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif au financement, à la gestion et au suivi de la politique agricole commune [COM(2011) 628 final].
(39) Montant total des dépenses administratives du titre 05.
(40) Dont 1,5 million d’euros relevant de la gestion centralisée (ligne budgétaire 05 02 20 02).
(41) L’audit des dépenses administratives est présenté au chapitre 9.
Source: Comptes annuels de l’Union européenne relatifs à l’exercice 2011.
ANNEXE 3.1
RÉSULTATS DES TESTS DES OPÉRATIONS POUR LE GROUPE DE POLITIQUES AGRICULTURE: SOUTIEN DU MARCHÉ ET AIDES DIRECTES
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2011 |
2010 |
2009 |
2008 |
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TAILLE ET COMPOSITION DE L’ÉCHANTILLON |
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Nombre total d’opérations (dont): |
180 |
146 |
148 |
151 |
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Avances |
0 |
0 |
0 |
0 |
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Paiements intermédiaires/finals |
180 |
146 |
148 |
151 |
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RÉSULTATS DES TESTS (1) |
|||||
Proportion (nombre) d’opérations testées considérées comme: |
|||||
Exemptes d’erreur |
61 % |
(110) |
73 % |
76 % |
72 % |
Affectées par une ou plusieurs erreurs |
39 % |
(70) |
27 % |
24 % |
28 % |
Analyse des opérations affectées par une erreur |
|||||
Analyse selon le type d’erreur |
|||||
Erreurs non quantifiables: |
14 % |
(10) |
26 % |
31 % |
29 % |
Erreurs quantifiables: |
86 % |
(60) |
74 % |
69 % |
71 % |
Éligibilité |
23 % |
(14) |
3 % |
13 % |
10 % |
Réalité des opérations |
2 % |
(1) |
0 % |
0 % |
0 % |
Précision |
75 % |
(45) |
97 % |
87 % |
90 % |
ESTIMATION DE L’INCIDENCE DES ERREURS QUANTIFIABLES |
|||||
Taux d’erreur le plus probable |
2,9 % |
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Limite supérieure du taux d’erreur (LSE) |
4,7 % |
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Limite inférieure du taux d’erreur (LIE) |
1,1 % |
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(1) Les nombres entre parenthèses représentent les nombres réels d’opérations.
ANNEXE 3.2
RÉSULTATS DE L’EXAMEN DES SYSTÈMES POUR LE GROUPE DE POLITIQUES AGRICULTURE: SOUTIEN DU MARCHÉ ET AIDES DIRECTES
Évaluation des systèmes de contrôle et de surveillance sélectionnés — FEAGA
État membre (organisme payeur) |
Régime |
Dépenses relevant du SIGC [pour connaître les plafonds nationaux, voir l’annexe VIII du règlement (CE) no 73/2009] (en milliers d’euros) |
Procédures administratives et de contrôle visant à garantir l’exactitude des paiements, ainsi que la qualité des bases de données correspondantes |
Méthodologie du contrôle sur place, sélection, réalisation, contrôle de la qualité et communication des différents résultats |
Procédures de recouvrement de l’indu |
Évaluation globale |
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Autriche |
RPU |
745 235 |
Partiellement efficaces 1, 9 |
Efficaces |
Efficaces |
Partiellement efficaces |
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Danemark |
RPU |
1 030 478 |
Partiellement efficaces 1, 4, 7, 8 |
Partiellement efficaces b |
Partiellement efficaces A |
Partiellement efficaces |
||||||||||||||||||||||||||||
Finlande |
RPU |
565 520 |
Partiellement efficaces 3, 5, 7, 8 |
Partiellement efficaces b, c |
Efficaces |
Partiellement efficaces |
||||||||||||||||||||||||||||
Hongrie |
RPUS |
1 073 824 |
Partiellement efficaces 2, 6, 9 |
Partiellement efficaces a, b |
Partiellement efficaces B |
Partiellement efficaces |
||||||||||||||||||||||||||||
Italie (Lombardie) |
RPU |
4 227 177 |
Partiellement efficaces 2, 5, 8 |
Efficaces |
Efficaces |
Partiellement efficaces |
||||||||||||||||||||||||||||
Espagne (Galice) |
RPU |
5 108 650 |
Partiellement efficaces 1, 2, 3, 4 |
Partiellement efficaces b, c |
Efficaces |
Partiellement efficaces |
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ANNEXE 3.3
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LE FEAGA
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse par la Cour des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
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2009 |
S’agissant du SIGC, la Cour a conclu que d’importantes améliorations étaient nécessaires, particulièrement pour trois des huit organismes payeurs audités (Chypre, Grèce et Malte) (point 3.72). |
Dans les trois organismes payeurs, les mesures correctrices suivantes ont été prises:
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La Cour a estimé qu’il fallait revoir les orientations de la Commission relatives aux travaux qui doivent être exécutés par les organismes de certification, s’agissant de la nature, de la portée et des obligations en matière de communication, notamment pour ce qui concerne les tâches liées à la validation des statistiques des États membres relatives aux contrôles et aux inspections (point 3.75). |
La Commission a proposé un nouveau système de validation des statistiques des États membres relatives aux contrôles et aux inspections à compter de 2010, à savoir une «procédure de renforcement de l’assurance» (voir points 3.34 et 3.35). Lors de ses audits de deux organismes payeurs (parmi les trois qui ont décidé d’appliquer cette procédure), la Cour a montré que, par suite de défauts de conception et d’erreurs de mise en œuvre, ces contrôles ne pouvaient apporter aucune assurance, ou seulement une assurance très limitée, pour les deux organismes payeurs audités (voir points 3.36 et suivants). |
La Commission ne partage pas le point de vue selon lequel le «renforcement de la procédure d’assurance» serait compromis par des insuffisances conceptuelles. La Commission a également vérifié le travail réalisé par les organismes de certification au niveau des statistiques sur les contrôles des deux organismes payeurs concernés et elle reconnaît elle aussi que seul un degré d’assurance limité peut être obtenu dans ces deux cas particuliers. |
|||||||
2009 et 2008 |
La Cour a recommandé de remédier aux déficiences systémiques mises en évidence. À cet égard, s’agissant des déficiences qui affectaient le RPU et le RPUS et qu’il fallait corriger dans les plus brefs délais, les mesures suivantes étaient nécessaires [point 3.73 (1)]: |
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2009 et 2008 |
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2008 |
La Cour, se fondant sur le niveau d’erreur relevé dans le cadre des tests des opérations et de son évaluation des systèmes, a réaffirmé que, d’une manière générale, le SIGC était un système de contrôle efficace lorsqu’il s’agit de limiter le risque d’erreur ou de dépenses irrégulières. L’audit a néanmoins permis de constater que d’importantes améliorations étaient nécessaires pour les organismes payeurs sélectionnés dans trois États membres [Royaume-Uni (Écosse), Bulgarie et Roumanie] (point 5.64). |
La Commission a pris les mesures correctrices suivantes:
|
Les plans d’action pour la Roumanie et la Bulgarie ont été finalisés en novembre 2011 et février 2011 respectivement. |
(1) Des recommandations similaires ont été formulées au point 5.65 du rapport annuel 2008.
CHAPITRE 4
Développement rural, environnement, pêche et santé
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Caractéristiques du groupe de politiques
Développement rural
Environnement et action pour le climat, Affaires maritimes et pêche, ainsi que Santé et protection des consommateurs
Étendue et approche de l'audit
Régularité des opérations
Développement rural
Conditionnalité
Environnement et action pour le climat, Affaires maritimes et pêche, ainsi que Santé et protection des consommateurs
Efficacité des systèmes
Développement rural
Systèmes des États membres concernant la régularité des opérations
Le système d’apurement des comptes et les prises de position de la Commission
Environnement et action pour le climat, Affaires maritimes et pêche, ainsi que Santé et protection des consommateurs
Système de contrôle interne de la DG Affaires maritimes et pêche (DG MARE)
Prises de position des autres DG — rapports annuels d’activité (RAA)
Conclusions et recommandations
Conclusions
Recommandations
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INTRODUCTION |
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Tableau 4.1 — Développement rural, Environnement, Pêche et Santé — informations principales pour 2011
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Caractéristiques du groupe de politiques |
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Développement rural |
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Environnement et action pour le climat, Affaires maritimes et pêche, ainsi que Santé et protection des consommateurs |
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Étendue et approche de l'audit |
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4.9. |
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