ISSN 1977-0693 doi:10.3000/19770693.L_2012.087.fra |
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Journal officiel de l'Union européenne |
L 87 |
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Édition de langue française |
Législation |
55e année |
Sommaire |
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II Actes non législatifs |
page |
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RÈGLEMENTS |
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DÉCISIONS |
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FR |
Les actes dont les titres sont imprimés en caractères maigres sont des actes de gestion courante pris dans le cadre de la politique agricole et ayant généralement une durée de validité limitée. Les actes dont les titres sont imprimés en caractères gras et précédés d'un astérisque sont tous les autres actes. |
II Actes non législatifs
RÈGLEMENTS
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/1 |
RÈGLEMENT D’EXÉCUTION (UE) No 263/2012 DU CONSEIL
du 23 mars 2012
mettant en œuvre l’article 11, paragraphe 1, du règlement (UE) no 753/2011 concernant des mesures restrictives instituées à l’encontre de certains groupes et de certaines personnes, entreprises ou entités au regard de la situation en Afghanistan
LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
vu le règlement (UE) no 753/2011 (1), et notamment son article 11, paragraphe 1,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 1er août 2011, le Conseil a adopté le règlement (UE) no 753/2011. |
(2) |
Le 29 novembre 2011, le 6 janvier 2012, le 13 février 2012, le 1er mars 2012 et le 16 mars 2012, le comité mis en place conformément au paragraphe 30 de la résolution 1988 (2011) du Conseil de sécurité des Nation unies a mis à jour la liste des personnes, groupes, entreprises et entités faisant l’objet de mesures restrictives. |
(3) |
Il y a lieu de modifier en conséquence l’annexe I du règlement (UE) no 753/2011, |
A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:
Article premier
L’annexe I du règlement (UE) no 753/2011 est remplacée par le texte figurant à l’annexe du présent règlement.
Article 2
Le présent règlement entre en vigueur le jour de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 199 du 2.8.2011, p. 1.
ANNEXE
«ANNEXE
LISTE DES PERSONNES PHYSIQUES ET MORALES, DES GROUPES, DES ENTREPRISES ET DES ENTITÉS VISÉS À L'ARTICLE 4
A. |
Personnes physiques associées aux Taliban
|
B. |
Entités et autres groupes et entreprises associés aux Taliban.» |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/26 |
RÈGLEMENT (UE) No 264/2012 DU CONSEIL
du 23 mars 2012
modifiant le règlement (UE) no 359/2011 concernant des mesures restrictives à l'encontre de certaines personnes, entités et organismes au regard de la situation en Iran
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et notamment son article 215, paragraphe 2,
vu la décision 2010/413/PESC du Conseil du 26 juillet 2010 concernant des mesures restrictives à l'encontre de l'Iran (1), et notamment son article 1er,
vu la proposition présentée conjointement par le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et par la Commission européenne,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le règlement (UE) no 961/2010 du Conseil du 25 octobre 2010 concernant l'adoption de mesures restrictives à l'encontre de l'Iran (2) interdit la vente, la fourniture, le transfert et l'exportation, de l'Union vers l'Iran, d'équipements susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne. |
(2) |
Les mesures adoptées dans le règlement (UE) no 961/2010 traduisent les inquiétudes du Conseil quant à la nature du programme nucléaire iranien, tandis que celles adoptées dans le règlement (UE) no 359/2011 (3) témoignent de ses préoccupations à l'égard de la situation des droits de l'homme en Iran. |
(3) |
L'interdiction de la vente, de la fourniture, du transfert et de l'exportation d'équipements susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne, une mesure visant avant tout à apaiser les craintes du Conseil relatives à la détérioration de la situation des droits de l'homme en Iran, devrait, à ce titre, être incluse dans le règlement (UE) no 359/2011. Il convient dès lors de modifier le règlement (UE) no 359/2011 en conséquence. |
(4) |
Parallèlement, le règlement (UE) no 961/2010 sera remplacé par un nouveau règlement consolidé qui ne comprendra pas la mesure en question visant à prévenir la répression interne. |
(5) |
Compte tenu de la gravité de la situation des droits de l'homme en Iran, la décision 2012/168/PESC du 23 mars 2012 modifiant la décision 2011/235/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de certaines personnes et entités au regard de la situation en Iran (4) prévoit une mesure supplémentaire, à savoir l'interdiction d'exporter des équipements destinés à être utilisés pour la surveillance des télécommunications par le régime iranien. |
(6) |
Cette mesure entre dans le champ d'application du traité et, de ce fait, une action réglementaire au niveau de l'Union est nécessaire pour en assurer la mise en œuvre, notamment afin de garantir son application uniforme par les opérateurs économiques de tous les États membres. |
(7) |
Compte tenu de la gravité de la situation des droits de l'homme en Iran et conformément à la décision 2011/235/PESC, il convient d'inclure d'autres personnes dans la liste des personnes physiques et morales, des entités et des organismes faisant l'objet de mesures restrictives figurant à l'annexe I du règlement (UE) no 359/2011. |
(8) |
L'annexe II du règlement (CE) no 359/2011, qui fournit la liste des autorités compétentes chargées de tâches spécifiques liées à la mise en œuvre dudit règlement, devrait également être actualisée sur la base des informations les plus récentes fournies par les États membres au regard de l'identification des autorités compétentes. |
(9) |
Pour garantir l'efficacité des mesures prévues par le présent règlement, celui-ci doit entrer en vigueur le jour de sa publication, |
A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:
Article premier
Le règlement (UE) no 359/2011 est modifié comme suit:
1) |
Les articles suivants sont insérés: "Article premier bis Il est interdit:
Article premier ter 1. Il est interdit de vendre, de fournir, de transférer ou d'exporter, directement ou indirectement, des équipements, des technologies ou des logiciels énumérés à l'annexe IV, originaires ou non de l'Union européenne, à toute personne, toute entité ou tout organisme en Iran ou aux fins d'une utilisation en Iran, sauf autorisation préalable de l'autorité compétente de l'État membre concerné, indiquée sur les sites internet dont la liste figure à l'annexe II. 2. Les autorités compétentes des États membres, indiquées sur les sites internet dont la liste figure à l'annexe II, n'accordent aucune autorisation au titre du paragraphe 1 si elles sont fondées à croire que les équipements, technologies ou logiciels en question sont destinés à être utilisés pour la surveillance ou l'interception, par le régime iranien, ses organismes, entreprises et agences publics ou par toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur leurs ordres, d'internet ou des communications téléphoniques en Iran. 3. L'annexe IV ne comprend que des équipements, technologies et logiciels susceptibles d'être utilisés pour la surveillance ou l'interception d'internet ou des communications téléphoniques. 4. L'État membre concerné informe les autres États membres et la Commission de toute autorisation octroyée en vertu du présent article dans un délai de quatre semaines suivant l'autorisation. Article premier quater 1. Il est interdit:
sauf autorisation préalable de l'autorité compétente de l'État membre concerné, indiquée sur les sites internet dont la liste figure à l'annexe II, sur la base énoncée à l'article 1er ter, paragraphe 2. 2. Aux fins du paragraphe 1, point c), on entend par "services de surveillance ou d'interception des télécommunications ou d'internet", les services qui permettent, notamment, en recourant aux équipements, technologies ou logiciels visés à l'annexe IV, l'accès aux communications envoyées et reçues par une personne et aux données afférentes aux appels et la fourniture de ces communications et de ces données aux fins de leur extraction, de leur décodage, de leur enregistrement, de leur traitement, de leur analyse et de leur stockage ou de toute autre activité connexe.". |
2) |
Les personnes inscrites sur la liste figurant à l'annexe I du présent règlement sont ajoutées à la liste figurant à l'annexe I. |
3) |
Le texte figurant dans l'annexe II du présent règlement est ajouté en tant qu'annexe III. |
4) |
Le texte figurant dans l'annexe III du présent règlement est ajouté en tant qu'annexe IV. |
5) |
L'annexe II est remplacée par le texte figurant à l'annexe IV du présent règlement. |
Article 2
Le présent règlement entre en vigueur le jour de sa publication au Journal officiel de l'Union européenne.
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 195 du 27.7.2010, p. 39.
(2) JO L 281 du 27.10.2010, p. 1.
(3) JO L 100 du 14.4.2011, p. 1.
(4) Voir page 85 du présent Journal officiel.
ANNEXE I
Liste des personnes visées à l'article 1er, point 2
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs |
Date d'inscription |
1. |
ZARGHAMI Ezzatollah |
|
En tant que directeur de la radio-télévision de la République islamique d'Iran (IRIB), il est responsable de toutes les décisions de programmation. L'IRIB a diffusé les aveux de détenus obtenus sous la contrainte ainsi qu'une série de simulacres de procès en août 2009 et décembre 2011. Il s'agit là d'une violation manifeste des dispositions internationales garantissant le droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
2. |
TAGHIPOUR Reza |
Lieu de naissance: Maragheh (Iran). Date de naissance: 1957. |
Ministre de l'information et des communications. En tant que ministre de l'information, il est l'un des hauts fonctionnaires en charge de la censure et du contrôle des activités Internet et des communications de tous types (notamment la téléphonie mobile). Lors d'interrogatoires de prisonniers politiques, il a été fait usage des données, communications et courriers privés de ces personnes. À plusieurs occasions depuis la dernière élection présidentielle et lors de manifestations de rue, les lignes de téléphonie mobile et les messageries ont été coupées, les chaînes de télévision par satellite ont été brouillées et les services Internet ont été suspendus ou du moins ralentis au niveau local. |
23.3.2012 |
3. |
KAZEMI Toraj |
|
En tant que colonel de la police des technologies et des communications, il a annoncé récemment le lancement d'une campagne de recrutement de pirates informatiques gouvernementaux en vue de mieux contrôler l'information sur Internet et de faire du tort aux sites "nuisibles". |
23.3.2012 |
4. |
LARIJANI Sadeq |
Lieu de naissance: Najaf (Iraq). Date de naissance: 1960 ou août 1961. |
En tant que chef du pouvoir judiciaire, il est tenu d'approuver et de signer toutes les condamnations du type qisas (réparations), hodoud (crimes envers Dieu) et ta'zirat (crimes envers l'État). Cela inclut les condamnations à mort, les flagellations et les amputations. À cet égard, Sadeq Larijani a personnellement signé plusieurs condamnations à mort, contrevenant ainsi aux normes internationales, y compris des condamnations par lapidation (seize personnes sont actuellement condamnées à une peine de ce type), des exécutions par strangulation (pendaison), des exécutions d'adolescents et des exécutions publiques telles que des pendaisons de prisonniers depuis des ponts en présence de milliers de personnes. Il a également autorisé des condamnations sous forme de châtiments corporels tels que des amputations et l'injection d'acide dans les yeux des personnes condamnées. Depuis que Sadeq Larijani a pris ses fonctions, le nombre d'arrestations arbitraires de figures politiques, de militants des droits de l'homme et de personnes issues de minorités a augmenté de façon considérable. Les exécutions se sont aussi multipliées depuis 2009. Sadeq Larijani porte en outre la responsabilité des manquements généralisés observés dans les procédures judiciaires iraniennes quant au respect du droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
5. |
MIRHEJAZI Ali |
|
Chef adjoint du Bureau du Guide suprême et chef de la sécurité. Fait partie du cercle des fidèles du Guide suprême et est responsable de l'instauration de la suppression des manifestations mise en œuvre depuis 2009. |
23.3.2012 |
6. |
SAEEDI Ali |
|
Représentant du Guide chez les Pasdaran depuis 1995 après avoir fait toute sa carrière au sein de l'institution militaire, plus précisément dans les services de renseignement des Pasdaran. Cette fonction officielle fait de lui la courroie de transmission indispensable entre les ordres provenant du Bureau du Guide et l'appareil de répression des Pasdaran. |
23.3.2012 |
7. |
RAMIN Mohammad-Ali |
Lieu de naissance: Dezful (Iran). Date de naissance: 1954. |
Principal responsable de la censure en tant que vice-ministre en charge de la presse jusqu'en décembre 2010; il a été directement responsable de la fermeture de nombreux organes de presse réformateurs (Etemad, Etemad-e Melli, Shargh, etc.), de la fermeture du syndicat indépendant de la presse et de l'intimidation ou l'arrestation de journalistes. |
23.3.2012 |
8. |
MORTAZAVI Seyyed Solat |
Lieu de naissance: Meibod (Iran). Date de naissance: 1967. |
Vice-ministre de l'intérieur en charge des affaires politiques. Responsable de la répression exercée contre les personnes qui défendent leurs droits légitimes, dont la liberté d'expression. |
23.3.2012 |
9. |
REZVANI Gholomani |
|
Vice-gouverneur de Rasht. Responsable de graves violations du droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
10. |
SHARIFI Malek Ajdar |
|
Chef du pouvoir judiciaire en Azerbaïdjan oriental. Responsable de graves violations du droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
11. |
ELAHI Mousa Khalil |
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Procureur de Tabriz. Responsable de graves violations des droits de l'homme (droit à un procès équitable). |
23.3.2012 |
12. |
FAHRADI Ali |
|
Procureur de Karaj. S'est rendu coupable d'une grave violation des droits de l'homme en requérant la peine de mort contre un adolescent. |
23.3.2012 |
13. |
REZVANMANESH Ali |
|
Procureur. S'est rendu coupable d'une grave violation des droits de l'homme en requérant la peine de mort contre un adolescent. |
23.3.2012 |
14. |
RAMEZANI Gholamhosein |
|
Commandant des services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC). Responsable de graves violations des droits de l'homme à l'égard de personnes qui défendent leurs droits légitimes, dont la liberté d'expression. Dirige le service responsable de l'arrestation et de la torture de blogueurs/journalistes. |
23.3.2012 |
15. |
SADEGHI Mohamed |
|
Colonel et responsable adjoint du service de renseignement technique et de cyber-renseignement de l'IRGC. Responsable de l'arrestation et de la torture de blogueurs/journalistes. |
23.3.2012 |
16. |
JAFARI Reza |
|
Chef des poursuites judiciaires spéciales relatives à la cybercriminalité. En charge des arrestations, des détentions et des poursuites en justice de blogueurs et de journalistes. |
23.3.2012 |
17. |
RESHTE-AHMADI Bahram |
|
Procureur adjoint à Téhéran. Dirige le centre de poursuites judiciaires d'Evin. Responsable de dénis de droits (droit de visite et autres droits de prisonniers, notamment) à l'égard de militants des droits de l'homme et de prisonniers politiques. |
23.3.2012 |
ANNEXE II
Le texte suivant est ajouté en tant qu'annexe III du règlement (UE) no 359/2011:
"ANNEXE III
Matériel susceptible d'être utilisé à des fins de répression interne visé à l'article 1er bis
1. |
Armes à feu, munitions et leurs accessoires suivants:
|
2. |
Bombes et grenades non visées par la liste commune des équipements militaires. |
3. |
Véhicules suivants:
|
4. |
Substances explosives et matériel connexe, comme suit:
|
5. |
Matériel de protection non visé au point ML 13 de la liste commune des équipements militaires, comme suit:
|
6. |
Simulateurs, autres que ceux visés au point ML 14 de la liste commune des équipements militaires, pour l'entraînement à l'utilisation d'armes à feu et logiciels spécialement conçus à cette fin. |
7. |
Appareils de vision nocturne et d'image thermique, et tubes intensificateurs d'image, autres que ceux visés par la liste commune des équipements militaires. |
8. |
Barbelé rasoir. |
9. |
Couteaux militaires, couteaux de combat et baïonnettes dont la lame a une longueur supérieure à 10 cm. |
10. |
Matériel spécialement conçu pour la production des articles énumérés dans la présente liste. |
11. |
Technologie spécifique pour le développement, la production ou l'utilisation des articles énumérés dans la présente liste." |
ANNEXE III
Le texte suivant est ajouté en tant qu'annexe IV du règlement (UE) no 359/2011:
"ANNEXE IV
Équipements, technologies et logiciels visés aux articles 1er ter et 1er quater
Note générale
Nonobstant son contenu, la présente annexe ne s'applique pas aux:
a) |
équipements, technologies ou logiciels qui sont énumérés à l'annexe I du règlement (CE) no 428/2009 du Conseil (1) ou dans la liste commune des équipements militaires; ou |
b) |
logiciels qui sont conçus pour être installés par l'utilisateur sans assistance ultérieure importante de la part du fournisseur et qui sont couramment à la disposition du public en étant vendus directement sur stock à des points de vente au détail, sans restriction, que cette vente soit effectuée:
|
c) |
logiciels qui se trouvent dans le domaine public. |
Les catégories A, B, C, D et E se réfèrent aux catégories visées dans le règlement (CE) no 428/2009.
Les "équipements, technologies et logiciels" visés à l'article 1er ter sont les suivants:
A. |
Liste des équipements
|
B. |
Non utilisé |
C. |
Non utilisé |
D. |
"Logiciel" pour le "développement", la "production" ou l'"utilisation" de l'équipement spécifié au point A. |
E. |
"Technologies" pour le "développement", la "production" ou l'"utilisation" de l'équipement spécifié au point A. |
Les équipements, technologies et logiciels figurant dans ces catégories entrent dans le champ d'application de la présente annexe uniquement s'ils sont couverts par la description générale des "systèmes d'interception et de surveillance des communications téléphoniques, satellitaires et par internet".
Aux fins de la présente annexe, on entend par "surveillance", l'acquisition, l'extraction, le décodage, l'enregistrement, le traitement, l'analyse et l'archivage du contenu d'appels ou de données relatives à un réseau."
(1) Règlement (CE) no 428/2009 du Conseil du 5 mai 2009 instituant un régime communautaire de contrôle des exportations, des transferts, du courtage et du transit de biens à double usage (JO L 134 du 29.5.2009, p. 1).
(2) IMSI est le sigle pour "International Mobile Subscriber Identity" (identité internationale d'abonné mobile). C'est le code d'identification unique de chaque appareil téléphonique mobile, qui est intégré dans la carte SIM et permet d'identifier celle-ci via les réseaux GSM et UMTS.
(3) MSISDN est le sigle pour "Mobile Subscriber Integrated Services Digital Network Number" (numéro de réseau numérique à intégration de services de l'abonné mobile). C'est un numéro identifiant de façon unique un abonnement à un réseau mobile GSM ou UMTS. Pour simplifier, c'est le numéro de téléphone attribué à la carte SIM d'un téléphone mobile, qui identifie donc un abonné mobile aussi bien que l'IMSI, mais dont le but est de permettre l'acheminement des appels.
(4) IMEI est le sigle pour "International Mobile Equipment Identity" (identité internationale de l'équipement mobile). C'est un numéro, d'ordinaire unique, permettant d'identifier les téléphones mobiles GSM, WCDMA et IDEN, ainsi que certains téléphones satellitaires. Il est généralement imprimé à l'intérieur du compartiment de la batterie du téléphone. L'interception (écoute téléphonique) peut être spécifiée au moyen du numéro IMEI, ainsi que par l'IMSI et le MSISDN.
(5) TMSI est le sigle pour "Temporary Mobile Subscriber Identity" (identité temporaire d'abonné mobile). C'est l'identité qui est la plus communément transmise entre le téléphone mobile et le réseau.
(6) SMS est le sigle pour Short Message System (service de messages courts).
(7) GSM est le sigle pour "Global System for Mobile Communications" (système mondial de communications mobiles).
(8) GPS est le sigle pour "Global Positioning System" (système de positionnement à capacité globale).
(9) GPRS est le sigle pour "General Package Radio Service" (service général de radiocommunication par paquets).
(10) UMTS est le sigle pour "Universal Mobile Telecommunication System" (système universel de télécommunications mobiles).
(11) CDMA est le sigle pour "Code Division Multiple Access" (accès multiple par différence de code).
(12) PSTN est le sigle pour "Public Switch Telephone Network" (réseau téléphonique public commuté).
(13) DHCP est le sigle pour "Dynamic Host Configuration Protocol" (protocole de configuration dynamique d'hôte).
(14) SMTP est le sigle pour "Simple Mail Transfer Protocol" (protocole de transfert de courrier simple).
(15) GTP est le sigle pour "GPRS Tunneling Protocol" (protocole tunnel GPRS).
ANNEXE IV
L'annexe II du règlement (UE) no 359/2011 est remplacée par le texte suivant:
"ANNEXE II
Sites internet pour information sur les autorités compétentes et adresse à utiliser pour les notifications à la Commission européenne
BELGIQUE
http://www.diplomatie.be/eusanctions
BULGARIE
http://www.mfa.bg/en/pages/view/5519
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
http://www.mfcr.cz/mezinarodnisankce
DANEMARK
http://um.dk/da/politik-og-diplomati/retsorden/sanktioner/
ALLEMAGNE
http://www.bmwi.de/BMWi/Navigation/Aussenwirtschaft/Aussenwirtschaftsrecht/embargos.html
ESTONIE
http://www.vm.ee/est/kat_622/
IRLANDE
http://www.dfa.ie/home/index.aspx?id=28519
GRÈCE
http://www1.mfa.gr/en/foreign-policy/global-issues/international-sanctions.html
ESPAGNE
http://www.maec.es/es/MenuPpal/Asuntos/Sanciones%20Internacionales/Paginas/Sanciones_%20Internacionales.aspx
FRANCE
http://www.diplomatie.gouv.fr/autorites-sanctions/
ITALIE
http://www.esteri.it/MAE/IT/Politica_Europea/Deroghe.htm
CHYPRE
http://www.mfa.gov.cy/sanctions
LETTONIE
http://www.mfa.gov.lv/en/security/4539
LITUANIE
http://www.urm.lt/sanctions
LUXEMBOURG
http://www.mae.lu/sanctions
HONGRIE
http://www.kulugyminiszterium.hu/kum/hu/bal/Kulpolitikank/nemzetkozi_szankciok/
MALTE
http://www.doi.gov.mt/EN/bodies/boards/sanctions_monitoring.asp
PAYS-BAS
http://www.rijksoverheid.nl/onderwerpen/internationale-vrede-en-veiligheid/sancties
AUTRICHE
http://www.bmeia.gv.at/view.php3?f_id=12750&LNG=en&version=
POLOGNE
http://www.msz.gov.pl
PORTUGAL
http://www.min-nestrangeiros.pt
ROUMANIE
http://www.mae.ro/node/1548
SLOVÉNIE
http://www.mzz.gov.si/si/zunanja_politika_in_mednarodno_pravo/zunanja_politika/mednarodna_varnost/omejevalni_ukrepi/
SLOVAQUIE
http://www.foreign.gov.sk
FINLANDE
http://formin.finland.fi/kvyhteistyo/pakotteet
SUÈDE
http://www.ud.se/sanktioner
ROYAUME-UNI
www.fco.gov.uk/competentauthorities
Adresse pour les notifications à la Commission européenne:
Commission européenne |
Service des instruments de politique étrangère (FPI) |
Bureau: EEAS 02/309 |
B-1049 Bruxelles |
E-mail: relex-sanctions@ec.europa.eu" |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/37 |
RÈGLEMENT D'EXÉCUTION (UE) No 265/2012 DU CONSEIL
du 23 mars 2012
mettant en œuvre l'article 8 bis, paragraphe 1, du règlement (CE) no 765/2006 concernant des mesures restrictives à l'encontre de la Biélorussie
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne,
vu le règlement (CE) no 765/2006 (1), et notamment son article 8 bis, paragraphe 1,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 18 mai 2006, le Conseil a adopté le règlement (CE) no 765/2006. |
(2) |
Compte tenu de la gravité de la situation en Biélorussie, il convient d'ajouter certaines personnes et entités à la liste des personnes physiques ou morales, entités ou organismes faisant l'objet de mesures restrictives, qui figure à l'annexe I B du règlement (CE) no 765/2006. |
(3) |
Il convient de mettre à jour les informations concernant une personne inscrite sur la liste qui figure à l'annexe I B du règlement (CE) no 765/2006. |
(4) |
Il convient de modifier l'annexe I B du règlement (CE) no 765/2006 en conséquence, |
A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:
Article premier
L'annexe I B du règlement (CE) no 765/2006 est modifiée conformément à l'annexe I du présent règlement.
Article 2
Les personnes et entités visées à l'annexe II du présent règlement sont ajoutées à l'annexe I B du règlement (CE) no 765/2006.
Article 3
Le présent règlement entre vigueur le jour de sa publication au Journal officiel de l'Union européenne.
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 134 du 20.5.2006, p. 1.
ANNEXE I
Les mentions concernant la personne indiquée ci-après sont remplacées par les suivantes:
|
Nom Transcription du nom biélorusse Transcription du nom russe |
Nom en biélorusse |
Nom en russe |
Date et lieu de naissance |
Fonction |
||||||||||||||||
1. |
Mazouka Anzhalika Mikhailauna Mazovko, Anzhelika Mikhailovna (Mazovka Anzhelika Mikhailovna) |
Мазоўка Анжалiка Мiхайлаўна |
Мазовкo Анжелика Михайловна (Мазовкa Анжелика Михайловна) |
|
Juge au tribunal d'arrondissement de Sovetski (Minsk). En 2010-2011, elle a condamné des représentants de la société civile ayant participé à des manifestations pacifiques à des amendes ou à des peines d'emprisonnement dans les cas suivants:
A infligé à plusieurs reprises des peines d'emprisonnement à des personnes ayant participé à des manifestations pacifiques et, par voie de conséquence, a une responsabilité dans la répression exercée à l'encontre de la société civile et de l'opposition démocratique en Biélorussie. |
ANNEXE II
Personnes et entités visées à l'article 2
Personnes
|
Nom Transcription du nom biélorusse Transcription du nom russe |
Nom en biélorusse |
Nom en russe |
Date et lieu de naissance |
Fonction |
1. |
Chyzh, Iury Aliaksandravich (Chyzh, Yury Aliaksandravich) Chizh, Iuri Aleksandrovich (Chizh, Yuri Aleksandrovich) |
ЧЫЖ, Юрый Аляксандравiч |
ЧИЖ, Юрий Александрович |
Né le: 28.3.1963 à Soboli, Bierezowskij Rajon, Brestkaja Oblast (Соболи, Березовский район, Брестская область) No de passeport: SP 0008543 (validité actuelle douteuse) |
Iury Chyzh fournit un soutien financier au régime Lukashenko par le biais de sa société holding LLC Triple, qui est active dans de nombreux secteurs de l'économie biélorusse, notamment des activités résultant de l'attribution de marchés et concessions publics par le régime. Les fonctions exercées par M. Chyzh dans le monde du sport (président du conseil d'administration du club de football FC Dynamo Minsk et président de la fédération biélorusse de lutte, notamment) confirment qu'il est associé au régime. |
2. |
Anatoly Ternavsky |
Анатолий Тернавский |
|
Né en 1950 |
Personne proche des membres de la famille du président Lukashenko; sponsor du club sportif du président. Les activités commerciales de M. Ternavsky dans le secteur du pétrole et des produits pétroliers témoignent des liens étroits qu'il entretient avec le régime, compte tenu du monopole d'État dans le secteur du raffinage pétrolier et du fait que seules quelques personnes sont autorisées à exercer des activités dans le secteur pétrolier. Sa société Univest-M est l'une des deux principales sociétés privées exportatrices de pétrole en Biélorussie. |
3. |
Zhuk Alena Siamionauna (Zhuk Alena Syamionauna) Zhuk Elena Semenovna (Zhuk Yelena Semyonovna) |
Жук Алена Сямёнаўна |
Жук Елена Семеновна |
|
Juge au tribunal d'arrondissement de Vitsebsk (Pervomaïski). A condamné, le 24 février 2012, M. Syarhei Kavalenka, considéré comme un prisonnier politique depuis le début de février 2012, à une peine de deux ans et un mois de prison pour avoir violé la période probatoire à laquelle il était soumis. Mme Zhuk est directement responsable de la violation des droits de l'homme d'une personne, puisqu'elle a privé M. Syarhei Kavalenka de son droit à un procès équitable. M. Syarhei Kavalenka avait étéprécédemment condamné à une peine conditionnelle pour avoir arboré, à Vitsebsk, un drapeau historique interdit de couleur blanc-rouge-blanc. La peine ensuite prononcée par Mme Alena Zhuk est excessivement sévère par rapport à la nature de l'infraction commise et non conforme au code pénal biélorusse. Elle a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
4. |
Lutau Dzmitry Mikhailavich Lutov Dmitri Mikhailovich (Lutov Dmitry Mikhailovich) |
Лутаў Дзмiтрый Мiхайлавiч |
Лутов Дмитрий Михайлович |
|
Procureur au procès de M. Syarhei Kavalenka, qui a été condamné à une peine de deux ans et un mois de prison pour avoir violé la période probatoire à laquelle il était soumis. M. Syarhei Kavalenka avait été précédemment condamné à une peine conditionnelle pour avoir accroché un drapeau de couleur blanc-rouge-blanc, symbole du mouvement d'opposition, à un arbre de Noël à Vitsebsk. La peine ensuite prononcée par la juge chargée de l'affaire est excessivement sévère par rapport à la nature de l'infraction commise et non conforme au code pénal biélorusse. M. Lutau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
5. |
Atabekau Khazalbek Bakhtibekavich Atabekov Khazalbek Bakhtibekovich |
Атабекаў Хазалбек Бактiбекавiч |
Атабеков Хазалбек Баxтибекович (Атабеков Кхазалбек Баxтибекович) |
|
Colonel, commandant d'une brigade spéciale des troupes intérieures d'Uruchie, dans la banlieue de Minsk. A dirigé l'unité placée sous ses ordres lors de la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk, lors de laquelle il a été fait un usage excessif de la force. M. Atabekau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
6. |
Charnyshou Aleh Chernyshev Oleg A. |
Чарнышоў Алег |
Черышев Олег А |
|
Colonel, responsable de la division antiterrorsite de l'unité "Alpha" du KGB. A personnellement participé à des traitements inhumains et dégradants infligés à desmilitants de l'opposition au centre de détention du KGB situé à Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. M. Charnyshou a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
7. |
Arlau Aliaksey (Arlau Aliaksei) Arlau Aliaksandr Uladzimiravich Orlov Aleksei (Orlov Alexey) Orlov Aleksandr Vladimirovich (Orlov Alexandr Vladimirovich) |
Apлaў Аляксей Apлaў Аляксандр Уладзiмiравiч |
Opлов Алексей Opлов Александр Владимирович |
|
Colonel, chef du centre de détention du KGB située à Minsk. Est personnellement responsable de traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants infligés aux personnes détenues dans les semaines et les mois qui ont suivi la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. M. Arlau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
8. |
Sanko Ivan Ivanavich Sanko Ivan Ivanovich |
Санько Iван Iванавiч |
Санько Иван Иванович |
|
Commandant, enquêteur principal du KGB. A dirigé des enquêtes lors desquelles des preuves falsifiées ont notamment été utilisées contre des militants de l'opposition au centre de détention du KGB de Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. M. Sanko a agi en violation manifeste des droits de l'homme en privant des personnes de leur droit à un procès équitable et en violation des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
9. |
Traulka Pavel Traulko Pavel |
Траулька Павел |
Траулько Павел |
|
Lieutenant-colonel, ancien agent des services du contre-espionnage militaire du KGB (actuellement chef du service de presse de la commission d'enquête de Biélorussie récemment créée). A falsifié des preuves et a eu recours à la menace pour extorquer des aveux à des militants de l'opposition au centre de détention du KGB de Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. Est directementresponsable du recours à des traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants et du déni du droit à un procès équitable. M. Traulka a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
10. |
Sukhau Dzmitri Viachaslavavich (Sukhau Dzimitry Vyachyaslavavich) Sukhov Dmitri Vyacheslavovich (Sukhov Dmitry Viacheslavovich) |
Сухаў Дзмiтрi Вячаслававiч |
Сухов Дмитрий Вячеславович |
|
Lieutenant-colonel, agent des services du contre-espionnage militaire du KGB. A falsifié des preuves contre des militants de l'opposition et a eu recours à la menace pour leur extorquer des aveux au centre de détention du KGB de Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. Est directement responsable de la violation des droits fondamentaux de prisonniers politiques et de militants de l'opposition par un usage excessif de la force contre ces personnes. M. Sukhau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
11. |
Alinikau Siarhei Aliaksandravich (Alinikau Siarhey Alyaksandravich) Aleinikov Sergei Aleksandrovich |
Алиникаў Сяргей Аляксандравич |
Алeйникoв Сергей Aлександрович |
|
Commandant, chef de l'unité opérationnelle de la colonie pénitentiaire IK-17, située à Shklov. A exercé des pressions sur des prisonniers politiques en les privant de leur droit à la correspondance et de leur droit de visite; a donné des ordres pour qu'ils soient soumis à un régime plus sévère et à des fouilles, et a eu recours à la menace afin de leur extorquer des aveux. Est directement responsable de la violation des droits de l'homme de prisonniers politiques et de militants de l'opposition par un usage excessif de la force contre ces personnes. M. Alinikau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
12. |
Shamionau Vadzim Iharavich Shamenov Vadim Igorevich (Shamyonov Vadim Igorevich) |
Шамёнаў Вадзiм Iгаравiч |
Шамёнов Вадим Игоревич |
|
Capitaine, chef de l'unité opérationnelle de la colonie pénitentiaire IK-17, située à Shklov. A exercé des pressions sur des prisonniers politiques en les privant de leur droit à la correspondance et a eu recours à la menace afin de leur extorquer des aveux. Estdirectement responsable de la violation des droits de l'homme de prisonniers politiques et de militants de l'opposition par le recours à des traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants. M. Shamionau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
Entités
|
Nom Transcription du nom biélorusse Transcription du nom russe |
Nom en biélorusse |
Nom en russe |
Informations d'identification |
Motifs |
1. |
LLC Delovaya Set |
ООО Деловая сеть |
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|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
2. |
CJSC Sistema investicii i inovacii |
ЗАО Системы инвестиций и инноваций |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
3. |
PUC Sen-Ko |
ЧУП Сен-Ко |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
4. |
PUC BT Invest |
ЧУП БТ Инвест |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
5. |
The Spirit and Vodka Company Aquadiv |
Малиновщизненский спиртоводочный завод Аквадив |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
6. |
Beltekh Holding |
Белтех Холдинг |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
7. |
Spetspriborservice |
Спецприборсервис |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
8. |
Tekhnosoyuzpribor |
Техносоюзприбор |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
9. |
LLC Triple |
ООО ТРАЙПЛ |
|
Pobediteley Avenue 51/2, Room 15 220035 Minsk Республика Беларусь, 220035 Минск, проспект Победителей, дом 51, корпус 2, помещение 15 |
Société holding détenue par M. Iury Chyzh. Ce dernier fournit un soutien financier au régime Lukashenko, notamment via sa société holding LLC Triple. |
10. |
JLLC Neftekhimtrading |
СООО НефтеХимТрейдинг |
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Enregistrée en 2002 à Minsk |
Filiale de LLC Triple |
11. |
CJSC Askargoterminal |
ЗАО Аскарготерминал |
|
|
Filiale de LLC Triple |
12. |
LLC Triple Metal Trade |
ООО Трайплметаллтрейд |
|
|
Filiale de LLC Triple |
13. |
JSC Berezovsky KSI |
ОАО Березовский комбинат силикатных изделий |
|
|
Filiale de LLC Triple |
14. |
JV LLC Triple-Techno |
СП ООО Трайпл-Техно |
|
|
Filiale de LLC Triple |
15. |
JLLC Variant |
СООО Вариант |
|
|
Filiale de LLC Triple |
16. |
JLLC Triple-Dekor |
СООО Трайпл-Декор |
|
|
Filiale de LLC Triple |
17. |
JCJSC QuartzMelProm |
СЗАО Кварцмелпром |
|
|
Filiale de LLC Triple |
18. |
JCJSC Altersolutions |
СЗАО Альтерсолюшнс |
|
|
Filiale de LLC Triple |
19. |
JCJSC Prostoremarket |
СЗАО Простомаркет |
|
|
Filiale de LLC Triple |
20. |
JLLC AquaTriple |
СП ООО Акватрайпл |
|
|
Filiale de LLC Triple |
21. |
LLC Rakowski browar |
ООО Ракаўскi бровар |
|
|
Filiale de LLC Triple |
22. |
MSSFC Logoysk |
ГСОК Логойск |
|
|
Filiale de LLC Triple |
23. |
Triple-Agro ACC |
Трайпл-Агро |
|
|
Filiale de LLC Triple |
24. |
CJCS Dinamo-Minsk |
ЗАО ФК Динамо-Минск |
|
|
Filiale de LLC Triple |
25. |
JLLC Triplepharm |
СООО Трайплфарм |
|
|
Filiale de LLC Triple |
26. |
LLC Triple-Veles |
ООО Трайплфарм |
|
|
Filiale de LLC Triple |
27. |
Univest-M |
Юнивест |
|
|
Entité contrôlée par M. Anatoly Ternavsky |
28. |
FLLC Unis Oil |
ИООО Юнис Ойл |
|
|
Filiale de Univest-M |
29. |
JLLC UnivestStroyInvest |
СООО ЮнивестСтройИнвест |
|
|
Filiale de Univest-M |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/45 |
RÈGLEMENT D'EXÉCUTION (UE) No 266/2012 DU CONSEIL
du 23 mars 2012
mettant en œuvre l'article 32, paragraphe 1, du règlement (UE) no 36/2012 concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Syrie
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le règlement (UE) no 36/2012 du Conseil du 18 janvier 2012 concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Syrie (1), et notamment son article 32, paragraphe 1,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 18 janvier 2012, le Conseil a adopté le règlement (UE) no 36/2012. |
(2) |
Compte tenu de la gravité de la situation en Syrie et conformément à la décision d'exécution 2012/172/PESC du Conseil (2) mettant en œuvre la décision 2011/782/PESC (3) du Conseil concernant des mesures restrictives à l'encontre de la Syrie, il convient d'ajouter d'autres personnes et entités à la liste des personnes physiques et morales, entités ou organismes faisant l'objet de mesures restrictives qui figure à l'annexe II du règlement (UE) no 36/2012. |
(3) |
En outre, il convient de modifier les mentions concernant certaines personnes et une entité inscrites sur la liste des personnes physiques et morales, entités ou organismes faisant l'objet de mesures restrictives figurant à l'annexe II du règlement (UE) no 36/2012, |
A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:
Article premier
Les personnes et entités dont la liste figure à l'annexe I du présent règlement sont ajoutées à la liste figurant à l'annexe II du règlement (UE) no 36/2012.
Article 2
À l'annexe II du règlement (UE) no 36/2012, les mentions concernant les personnes et une entité inscrites sur la liste figurant à l'annexe II du présent règlement sont remplacées par les mentions figurant à l'annexe II du présent règlement.
Article 3
Le présent règlement entre en vigueur le jour de sa publication au Journal officiel de l'Union européenne.
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 16 du 19.1.2012, p. 1.
(2) Voir page 103 du présent Journal officiel.
(3) JO L 319 du 2.12.2011, p. 56.
ANNEXE I
Personnes et entités visées à l'article 1er
A. Personnes
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs |
Date d'inscription |
1. |
Anisa Al-Assad (alias Anisah Al-Assad) |
Née en 1934 Nom de jeune fille: Makhlouf |
Mère du président Al-Assad. Étant donné la relation personnelle étroite et la relation financière indissociable qu'elle entretient avec le président syrien, Bashar Al-Assad, elle profite du régime syrien et y est associée. |
23.3.2012 |
2. |
Bushra Al-Assad (alias Bushra Shawkat) |
Née le: 24.10.1960 |
Sœur de Bashar Al-Assad et épouse de Asif Shawkat, vice-chef d'état-major chargé de la sécurité et de la reconnaissance. Étant donné la relation personnelle étroite et la relation financière indissociable qu'elle entretient avec le président syrien, Bashar Al-Assad, et d'autres personnages clés du régime syrien, elle profite du régime syrien et y est associée. |
23.3.2012 |
3. |
Asma Al-Assad (alias Asma Fawaz Al Akhras) |
Née le: 11.8.1975 Lieu de naissance: Londres, Royaume-Uni Numéro de passeport: 707512830 expire le 22.9.2020 Nom de jeune fille: Al Akhras |
Épouse de Bashar Al-Assad. Étant donné la relation personnelle étroite et la relation financière indissociable qu'elle entretient avec le président syrien, Bashar Al-Assad, elle profite du régime syrien et y est associée. |
23.3.2012 |
4. |
Manal Al-Assad (alias Manal Al Ahmad) |
Née le: 2.2.1970 Lieu de naissance: Damas Numéro de passeport (syrien): 0000000914 Nom de jeune fille: Al Akhras |
Épouse de Maher Al-Assad; en tant que telle, elle profite du régime, auquel elle est étroitement associée. |
23.3.2012 |
5. |
Imad Mohammad Deeb Khamis |
Né le: 1.7.1961 Lieu de naissance: près de Damas |
Ministre de l'électricité. Responsable de l'utilisation des coupures d'électricité comme méthode de répression. |
23.3.2012 |
6. |
Omar Ibrahim Ghalawanji |
Né en 1954 Lieu de naissance: Tartous |
Ministre de l'administration locale. Responsable des autorités locales et par conséquent de la répression menée par les autorités locales contre la population civile. |
23.3.2012 |
7. |
Joseph Suwaid |
Né en 1958 Lieu de naissance: Damas |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
8. |
Ghiath Jeraatli |
Né en 1950 Lieu de naissance: Salamiya |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
9. |
Hussein Mahmoud Farzat |
Né en 1957 Lieu de naissance: Hama |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
10. |
Yousef Suleiman Al-Ahmad |
Né en 1956 Lieu de naissance: Hasaka |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
11. |
Hassan al-Sari |
Né en 1953 Lieu de naissance: Hama |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
12. |
Mazen al-Tabba |
Né le: 1.1.1958 Lieu de naissance: Damas No de passeport (syrien): 004415063 expire le 6.5.2015 |
Partenaire en affaires avec Ihab Makhlouf et Nizar al-Assad (sanctionné le 23.8.2011); co-propriétaire, avec Rami Makhlouf, de la société de change Al-Diyar lil-Saraafa qui soutient la politique de la Banque centrale syrienne. |
23.3.2012 |
B. Entités
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs |
Date d'inscription |
||||||||
1. |
Syrian Petroleum company |
|
Société pétrolière d'État. Apporte un soutien financier au régime syrien |
23.3.2012 |
||||||||
2. |
Mahrukat Company (Entreprise syrienne en charge du stockage et de la distribution des produits pétroliers) |
|
Société pétrolière d'État. Apporte un soutien financier au régime syrien |
23.3.2012 |
ANNEXE II
Personnes et entité visées à l'article 2
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs justifiant l'inscription |
Date d'inscription |
|||||
1. |
Tarif Akhras |
Né le 2 juin 1951 à Homs, Syrie. Passeport syrien no 0000092405 |
Homme d'affaires important bénéficiant du régime et soutenant celui-ci. Fondateur du groupe Akhras (matières premières, commerce, transformation et logistique) et ancien président de la Chambre de commerce d'Homs. Relations professionnelles étroites avec la famille du président Al-Assad. Membre du conseil d'administration de la fédération des chambres de commerce syriennes. A fourni des locaux industriels et d'habitation pour servir de camps de détention improvisés, ainsi qu'un appui logistique au régime (autobus et véhicules de transport de chars). |
2.9.2011 |
|||||
2. |
Issam Anbouba |
Né en 1952 à Homs, en Syrie |
Président de Anbouba for Agricultural Industries Co. Apporte un soutien financier au régime syrien. |
2.9.2011 |
|||||
3. |
Ra'if Al-Quwatly (alias Ri'af Al-Quwatli alias Raeef Al-Kouatly) |
|
Partenaire d'affaires de Maher Al-Assad et chargé de la gestion de certains de ses intérêts; source de financement pour le régime. |
23.6.2011 |
|||||
4. |
Bassam Sabbagh |
Né le 24 août 1959 à Damas. Adresse: Kasaa, Anwar al Attar Street, al Midani building, Damas. Passeport syrien no 004326765 délivré le 2 novembre 2008, valable jusqu'en novembre 2014. |
Conseiller juridique et financier et gestionnaire des affaires de Rami Makhlouf et de Khaldoun Makhlouf. Associé à Bachar Al-Assad dans le financement d'un projet immobilier à Lattaquié. Fournit un soutien financier au régime. |
14.11.2011 |
|||||
5. |
Mohamed Hamcho |
Né le 20 mai 1966; passeport no 002954347 |
Homme d'affaires syrien et agent local de plusieurs sociétés étrangères; associé de Maher Al-Assad, dont il gère une partie des intérêts économiques et financiers; finance à ce titre le régime. |
23.5.2011 |
|||||
6. |
El-Tel Co. (El-Tel Middle East Company) |
|
Fabrication et fourniture de pylônes pour lignes électriques et télécommunications et d'autres équipements pour le compte de l'armée. |
23.9.2011 |
|||||
7. |
Rami Makhlouf |
Né le 10 juillet 1969 à Damas, passeport no 454224 |
Homme d'affaires syrien; cousin du président Bachar Al-Assad; contrôle le fonds d'investissement Al Mahreq, Bena Properties, Cham Holding Syriatel, Souruh Company et fournit à ce titre financement et soutien au régime. |
9.5.2011 |
|||||
8. |
Ihab (alias Ehab alias Iehab) Makhlouf |
Né le 21 janvier 1973 à Damas; passeport no 002848852 |
Président de Syriatel, qui verse 50% de ses bénéfices au gouvernement syrien par l'intermédiaire de son contrat de licence à ce titre. |
23.5.2011 |
DÉCISIONS
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/49 |
DÉCISION 2012/166/PESC DU CONSEIL
du 23 mars 2012
visant à soutenir les activités de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l'UE contre la prolifération des armes de destruction massive
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l'Union européenne, et notamment son article 26, paragraphe 2,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 12 décembre 2003, le Conseil européen a adopté la stratégie de l'UE contre la prolifération des armes de destruction massive (ci-après la «stratégie de l'UE»), dont le chapitre III comporte une liste de mesures destinées à lutter contre cette prolifération. |
(2) |
La stratégie de l'UE met en évidence le rôle déterminant que jouent la convention sur les armes chimiques (ci-après dénommée «CAC») et l'OIAC en faveur d'un monde exempt d'armes chimiques. Dans le cadre de sa stratégie, l'Union s'est engagée à œuvrer en faveur de l'adhésion universelle aux principaux traités et accords en matière de désarmement et de non-prolifération, au nombre desquels figure la CAC. Les objectifs de la stratégie de l'UE sont complémentaires des objectifs visés par l'OIAC, dans le cadre des compétences de cette dernière en ce qui concerne la mise en œuvre de la CAC. |
(3) |
Le 22 novembre 2004, le Conseil a adopté l'action commune 2004/797/PESC concernant le soutien aux activités de l'OIAC dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l'Union européenne contre la prolifération des armes de destruction massive (1); ladite action commune étant venue à expiration, le Conseil a adopté l'action commune 2005/913/PESC (2), qui à son tour fut suivie par l'action commune 2007/185/PESC (3). L'action commune 2007/185/PESC fut suivie par la décision 2009/569/PESC (4), qui a expiré le 3 décembre 2011. |
(4) |
L'UE doit continuer à fournir à l'OIAC une aide soutenue et ciblée dans le cadre de la mise en œuvre active du chapitre III de la stratégie de l'UE. Il est nécessaire de prévoir de nouvelles activités visant à favoriser la pleine mise en œuvre de la CAC ainsi que des activités destinées à renforcer la préparation des États parties à la CAC (ci-après les «États parties») à prévenir des attaques impliquant des produits chimiques toxiques et à y répondre, la coopération internationale dans le domaine des activités chimiques et la capacité de l'OIAC à s'adapter à l'évolution de la situation en matière scientifique et technologique. Il convient que les mesures visant à universaliser la CAC soient maintenues, adaptées et ciblées sur les États non-parties à la CAC, dont le nombre diminue, |
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
1. Aux fins de l'application immédiate et concrète de certains éléments de la stratégie de l'UE, l'Union apporte son soutien aux activités menées par l'OIAC, les objectifs étant les suivants:
— |
renforcer la capacité des États parties à respecter leurs obligations au titre de la CAC, |
— |
renforcer la préparation des États parties à prévenir des attaques chimiques et à y répondre, |
— |
renforcer la coopération internationale dans le domaine des activités chimiques, |
— |
améliorer la capacité de l'OIAC à s'adapter à l'évolution de la situation en matière scientifique et technologique, |
— |
promouvoir l'universalité en encourageant les États non-parties à adhérer à la CAC. |
2. Dans ce cadre, les activités des projets de l'OIAC bénéficiant d'un soutien de l'Union, qui sont conformes aux mesures prévues par la stratégie de l'UE, sont les suivantes:
|
Projet I: mise en œuvre à l'échelle nationale, vérification et universalité Activités:
|
|
Projet II: coopération internationale Activités:
|
|
Projet III: visites des installations de destruction d'armes chimiques par des représentants du conseil exécutif de l'OIAC et des observateurs Activité:
|
|
Projet IV: sciences et technologies Activités:
|
|
Projet V: préparation des États parties à prévenir des attaques chimiques et à y répondre Activités:
|
|
Projet VI: programme pour l'Afrique Activités:
Une description détaillée des activités de l'OIAC bénéficiant d'un soutien de l'Union susvisées figure à l'annexe de la présente décision. |
Article 2
1. Le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (ci-après dénommé «le haut représentant») est chargé de la mise en œuvre de la présente décision.
2. La mise en œuvre technique des projets visés à l'article 1er, paragraphe 2, est confiée au secrétariat technique de l'OIAC (ci-après «secrétariat technique»). Il exécute cette tâche sous la responsabilité et le contrôle du haut représentant. À cette fin, celui-ci conclut les accords nécessaires avec le secrétariat technique.
Article 3
1. Le montant de référence financière pour l'exécution des projets visés à l'article 1er, paragraphe 2, est de 2 140 000 EUR.
2. La gestion des dépenses financées par le montant indiqué au paragraphe 1 s'effectue selon les procédures et règles applicables au budget général de l'Union.
3. La Commission supervise la bonne gestion des dépenses visées au paragraphe 1. Elle conclut à cet effet une convention de financement avec le secrétariat technique. La convention prévoit que le secrétariat technique veille à ce que la contribution de l'Union bénéficie d'une visibilité adaptée à son importance.
4. La Commission s'efforce de conclure la convention de financement visée au paragraphe 3, le plus tôt possible après le 23 mars 2012. Elle informe le Conseil des difficultés éventuellement rencontrées dans cette démarche et de la date de la conclusion de la convention.
Article 4
Le haut représentant rend compte au Conseil de la mise en œuvre de la présente décision, sur la base de rapports périodiques établis par le secrétariat technique. Les rapports du haut représentant constituent la base de l'évaluation effectuée par le Conseil. La Commission fournit des informations sur les aspects financiers des projets visés à l'article 1er, paragraphe 2.
Article 5
1. La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption.
2. Elle expire vingt-quatre mois après la date de la conclusion de la convention de financement visée à l'article 3, paragraphe 3. Toutefois, elle expire six mois après son entrée en vigueur si ladite convention de financement n'est pas conclue dans ce délai.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 349 du 25.11.2004, p. 63.
(2) JO L 331 du 17.12.2005, p. 34.
(3) JO L 85 du 27.3.2007, p. 10
(4) JO L 197 du 29.7.2009, p. 96.
ANNEXE
Soutien de l'Union aux activités de l'OIAC dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l'UE contre la prolifération des armes de destruction massive
Projet I: mise en œuvre à l'échelle nationale, vérification et universalité
Finalité:
Renforcer la capacité des États parties à s'acquitter des obligations qui leur incombent au titre de la CAC et encourager les États non-parties à la CAC à mieux comprendre les avantages de l'adhésion à la CAC et d'une participation plus active aux activités de l'OIAC.
Objectifs:
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Objectif 1 – les États parties progressent en vue:
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— |
Objectif 2 – les États non-parties à la CAC participent davantage aux activités de l'OIAC et comprennent mieux la CAC et ses avantages. |
Résultats:
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Résultat 1
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— |
Résultat 2
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Activités:
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Visites bilatérales d'assistance technique: les États parties recevront un soutien sous la forme de visites d'assistance technique conçues cas par cas et menées de manière à aider ces pays, d'une façon ciblée, à respecter les exigences formulées dans les demandes présentées par les États parties. Ce soutien couvre des actions de sensibilisation et d'information dans le cadre d'ateliers nationaux de sensibilisation, des cours de formation spécialisée, une assistance à l'élaboration de la législation nationale d'application et des mesures connexes, ainsi que des questions liées à l'industrie qui relèvent de l'article VI de la CAC. En fonction de l'objectif poursuivi, ces visites comprendront un travail de coordination faisant intervenir, selon le cas, le service d'appui à l'application, qui relève du secrétariat technique, le cabinet du conseiller juridique, le service des déclarations et le service de vérification industrielle. |
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Formation des agents des douanes aux aspects techniques du régime des transferts prévu par la CAC: un soutien aux agents des douanes a été fourni au titre de l'action commune 2005/913/PESC, de l'action commune 2007/185/PESC et de la décision 2009/569/PESC. Sur la base de l'expérience acquise, des informations seront communiquées aux agents des douanes, dans le cadre de cours de formation, en vue d'améliorer la collecte et la transmission, aux autorités nationales, des données relatives aux importations et aux exportations des produits chimiques inscrits aux tableaux de la CAC. Les cours de formation organisés à l'échelle régionale et sous-régionale comprendront des démonstrations et des exercices pratiques. Un cours régional aura lieu dans la région d'Amérique latine et des Caraïbes et un cours sous-régional aura lieu en Asie. Ces cours seront dispensés par le service d'appui à l'application du secrétariat technique, avec l'expertise technique du service des déclarations. |
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Aides non remboursables en faveur des autorités nationales: souvent, les autorités nationales des États parties en développement ont des difficultés à s'acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de la CAC parce qu'elles ne disposent pas du matériel de bureau de base (ordinateurs de bureau, imprimantes, logiciels, photocopieuses, etc.). Si elles reçoivent ce matériel, elles pourront faire preuve d'une plus grande efficacité et d'un professionnalisme accru dans la mise en œuvre de la CAC. La mise à disposition d'un tel matériel servira également à les inciter à s'investir plus activement dans cette mise en œuvre, surtout si elle est subordonnée à la réalisation d'un certain nombre d'objectifs prédéfinis. Ces objectifs seront définis cas par cas et en consultation avec les États parties concernés. |
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Outil de formation en ligne destiné aux autorités nationales et aux parties prenantes concernées: afin de tirer le plus grand parti possible des possibilités de formation en présentiel, les éléments de base et génériques de la formation destinée aux autorités nationales prévue par l'OIAC seront mis à disposition des États parties sous format électronique et traduits dans toutes les langues officielles de l'OIAC (à savoir l'arabe, le chinois, l'anglais, le français, l'espagnol et le russe). Par conséquent, sur la base des supports existants au sein du secrétariat technique, cinq modules de formation en ligne seront mis au point en recourant aux services d'un prestataire commercial. Les présentations actuellement utilisées, qui deviendront des outils de formation en ligne, sont les suivantes:
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Actions d'information auprès des États non-parties à la CAC: les représentants des États non-parties à la CAC susceptibles d'influencer les mesures prises à l'échelle nationale en vue de l'adhésion/de la ratification, ainsi que ceux qui sont directement concernés par les questions se rapportant à la CAC, seront parrainés afin qu'ils participent à différents programmes organisés par la division de la coopération internationale et de l'assistance. Ces programmes incluront des ateliers régionaux pour les autorités nationales des États parties ainsi que des ateliers régionaux pour les autorités douanières. Au besoin, des membres du personnel de la division des relations extérieures du secrétariat technique seront également parrainés, afin qu'ils assistent à ces réunions et qu'ils puissent nouer les contacts nécessaires et dialoguer avec les participants parrainés venus des États non-parties à la CAC. En outre, au besoin, des visites et des arrangements sur mesure associant les États non-parties à la CAC sont également envisagés dans le cadre de ce soutien aux États non-parties à la CAC. |
|
Exercices relatifs aux enquêtes sur des allégations d'emploi: depuis l'entrée en vigueur de la CAC, le secrétariat technique, en coopération souvent avec des États parties, a mené, dans le cadre des articles IX et X de la CAC, un certain nombre d'exercices comprenant à la fois des enquêtes sur des allégations d'emploi et des inspections par mise en demeure. Bien que nombre d'enseignements tirés de ces dernières s'appliquent également aux premières, et inversement, un bilan global n'a jamais été dressé. Dans un tel bilan global, les enseignements tirés par le passé et les rapports d'évaluation relatifs aux enquêtes sur des allégations d'emploi et aux inspections par mise en demeure (tant dans le cadre d'exercices de simulation que d'exercices sur le terrain) seront analysés, et un atelier réunissant des experts ayant participé à ces exercices sera organisé afin de permettre l'échange de bonnes pratiques et de faciliter les exercices à venir, notamment dans le cadre des enquêtes sur des allégations d'emploi. |
Projet II: coopération internationale
Finalités:
— |
améliorer le développement économique et technologique par la coopération internationale dans le domaine de la chimie afin de mener des activités à des fins non interdites par la CAC, |
— |
promouvoir la mission de l'OIAC et les objectifs de la CAC par une participation accrue des États parties aux initiatives de coopération internationale pour l'utilisation de la chimie à des fins pacifiques. |
Objectifs:
— |
objectif 1 – renforcer la capacité des laboratoires bénéficiant d'un financement public dans les États parties dont l'économie est en développement ou en transition à mettre en œuvre la CAC dans le domaine de l'utilisation de la chimie à des fins pacifiques, |
— |
objectif 2 – aider les États parties dont l'économie est en développement ou en transition à améliorer, au sein des petites et moyennes entreprises du secteur chimique, les approches en matière de gestion de la sécurité chimique. |
Résultats:
— |
résultat 1 – renforcement de la compétence technique des laboratoires bénéficiant d'un financement public, dans les États parties dont l'économie est en développement ou en transition, aux fins de l'analyse des produits chimiques concernés par la mise en œuvre de la CAC à l'échelle nationale, ainsi que de l'application de la chimie à des fins pacifiques au moyen de méthodes analytiques modernes, notamment la chromatographie en phase gazeuse (CPG) et la chromatographie en phase gazeuse/spectrométrie de masse (CPG/SM), |
— |
résultat 2 – amélioration des compétences et des connaissances du personnel des petites et moyennes entreprises, des représentants des groupements industriels ainsi que des autorités nationales ou des institutions publiques des États parties dont l'économie est en développement ou en transition, en ce qui concerne les pratiques de gestion de la sécurité des processus. |
Activités:
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Cours de développement des compétences analytiques: Pendant ce cours de deux semaines, les participants recevront une formation théorique et acquerront une expérience pratique dans le domaine de la CPG et de la CPG/SM. Les principales matières traitées seront le matériel, la validation et l'optimisation du système, le dépannage, la préparation des échantillons prélevés dans l'environnement et l'analyse de ces échantillons par CPG ou par CPG/SM à la recherche de produits chimiques relevant de la CAC. Une formation pratique intensive sera également dispensée aux participants sur la préparation de différentes matrices d'échantillons à analyser par CPG avec des détecteurs sélectifs d'éléments et par CPG/SM en mode d'impact électronique et d'ionisation chimique. Enfin, différentes procédures d'extraction, de nettoyage et de dérivatisation seront présentées aux participants. Le cours sera mis en œuvre avec le soutien de VERIFIN, institution renommée choisie à l'issue d'un processus d'appel d'offres transparent, avec laquelle l'OIAC a conclu un accord pour une durée de cinq ans. |
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Actions d'information auprès des entreprises – atelier consacré à la CAC et à la sécurité des procédés chimiques: Cet atelier de deux jours et demi portera notamment sur les questions de sûreté et de sécurité dans l'industrie chimique, les stratégies de gestion chimique, la gestion de la sûreté des procédés chimiques, les meilleures pratiques de l'industrie et une introduction à l'initiative «Responsible Care®» (Attitude responsable). Un aperçu de la CAC et des programmes de coopération internationale sera également présenté lors de la session d'ouverture. Un séminaire régional se tiendra dans la région d'Amérique latine et des Caraïbes et, si nécessaire, la traduction vers l'espagnol sera assurée. |
Projet III: visite des installations de destruction d'armes chimiques par des représentants du conseil exécutif de l'OIAC et des observateurs
Finalité:
Promouvoir et assurer l'élimination des stocks d'armes chimiques et des installations de fabrication de ces armes soumis aux mesures de vérification prévues par la CAC.
Objectifs:
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objectif 1 – les États parties sont en mesure de suivre les progrès réalisés pour parvenir à une destruction complète des stocks d'armes chimiques et peuvent recenser et résoudre les problèmes existants de manière que la destruction ait lieu dans les meilleurs délais, |
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objectif 2 – les États parties ont davantage l'assurance que des démarches tangibles et concrètes sont entreprises aux fins de la destruction complète des stocks d'armes chimiques par leurs détenteurs. |
Résultats:
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résultat 1 – les États parties comprennent mieux les problèmes et les difficultés techniques liés à la destruction des armes chimiques, |
— |
résultat 2 – les États parties ont davantage l'assurance que des démarches tangibles et concrètes sont entreprises aux fins de la destruction complète des stocks d'armes chimiques. |
Activité:
Visite des installations de destruction d'armes chimiques: À ce jour, cinq visites ont eu lieu: trois aux États-Unis d'Amérique, dans les installations de destruction d'armes chimiques d'Anniston, Alabama (octobre 2007); de Pueblo, Colorado et d'Umatilla, Oregon (mai-juin 2009), et de Tooele et de Pueblo (février-mars 2011) et deux visites dans la Fédération de Russie, à Shchuchye, dans la région de Kourgansk (septembre 2008) et à Potchep, région de Briansk Oblast (septembre 2010). Les visites menées jusqu'ici se sont révélées utiles pour répondre aux questions ou préoccupations relatives au programme que met en œuvre un État partie détenteur d'armes chimiques pour s'acquitter de ses obligations en matière de destruction d'armes chimiques en respectant les délais prolongés fixés. Si le délai final prolongé pour la destruction n'est pas respecté, il est prévu que, à la suite d'une nouvelle décision de la conférence des États parties, les États parties concernés continueront d'accueillir de telles visites de leurs installations opérationnelles de destruction d'armes chimiques et des installations en cours de construction jusqu'à ce que la destruction soit achevée.
Projet IV: sciences et technologies
Finalité:
Permettre au directeur général de l'OIAC de donner des conseils et de faire des recommandations à la conférence des États parties, au conseil exécutif de l'OIAC ou aux États parties dans les domaines scientifiques et technologiques relevant de la CAC.
Objectifs:
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objectif des réunions des groupes de travail temporaires du conseil scientifique consultatif: permettre au directeur général de donner des conseils spécifiques aux organes décisionnels de l'OIAC et aux États parties dans les domaines scientifiques et technologiques relevant de la CAC, |
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objectif de l'atelier scientifique et technologique international de l'OIAC/UICPA: aider le conseil scientifique consultatif à préparer la rédaction de son rapport à la troisième conférence d'examen. |
Résultats:
— |
résultat 1 – conseils et recommandations dans les domaines scientifiques et technologiques relevant de la CAC élaborés par le conseil scientifique consultatif et transmis aux États parties, |
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Résultat 2 les États parties reçoivent des informations actualisées et sont mieux informés dans les domaines scientifiques et technologiques relevant de la CAC, |
— |
résultat 3 – les États parties reçoivent une assistance pour évaluer l'incidence éventuelle des avancées scientifiques et technologiques sur la mise en œuvre de la CAC. |
Activités:
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Réunions des groupes de travail du conseil scientifique consultatif: Deux réunions du groupe de travail temporaire sur la convergence de la chimie et de la biologie et deux réunions d'un groupe de travail temporaire sur la formation et les actions d'information se tiendront en 2012-2013. L'objectif du groupe de travail temporaire sur la convergence de la chimie et de la biologie est d'étudier de manière plus poussée la convergence de la chimie et de la biologie, et ses implications éventuelles pour la CAC, comme l'a recommandé le conseil scientifique consultatif lors de sa 16e session. Le groupe de travail temporaire évaluera ces implications et fera des recommandations au conseil scientifique consultatif. L'évaluation et les recommandations du groupe de travail temporaire seront utilisées par le conseil scientifique consultatif, dans le rapport qu'il transmettra à la troisième conférence d'examen. L'objectif des réunions du groupe de travail temporaire sur la formation et les actions d'information, qui doit être créé, sera axé sur la manière de nouer le dialogue avec la communauté scientifique et d'établir et de renforcer les relations entre l'OIAC et la communauté scientifique. |
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Cofinancement de l'atelier scientifique et technologique international de l'OIAC et l'UICPA: L'objectif de l'atelier est d'examiner les tendances et les avancées dans le domaine de la chimie, de l'ingénierie chimique, des sciences de la vie et des disciplines connexes en vue d'évaluer dans quelle mesure elles ont une incidence sur la mise en œuvre de la CAC. Le rapport qui sera élaboré lors de l'atelier aidera le conseil scientifique consultatif à rédiger son propre rapport contenant son évaluation de l'impact de l'évolution scientifique et technologique sur l'application de la CAC. Ce rapport sera fourni, en tant que contribution du directeur général, à la troisième conférence d'examen de la CAC, qui se tiendra en 2013. L'atelier scientifique et technologique international de l'OIAC/UICPA contribuera utilement à l'élaboration du rapport du conseil scientifique consultatif en vue de la troisième conférence d'examen. |
Projet V: état de préparation des États parties en vue de prévenir les attaques chimiques et d'y répondre
Finalité:
Contribuer à accroître la capacité des États parties à prévenir un attentat terroriste perpétré au moyen d'armes chimiques, à s'y préparer et à y répondre, et à améliorer leur réponse aux demandes d'assistance en cas d'utilisation ou de menace d'utilisation de produits chimiques.
Objectifs:
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objectifs des ateliers régionaux:
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objectifs des exercices de simulation et du module d'exercices:
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objectifs de l'OIAC en tant qu'instance chargée de renforcer la sécurité dans les usines chimiques:
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Résultats:
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résultats des ateliers régionaux:
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résultats de l'exercice de simulation et des modules d'exercices:
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résultats de l'OIAC en tant qu'instance chargée de renforcer la sécurité dans les usines chimiques:
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Activités:
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Ateliers régionaux – article X de la CAC et questions liées à la coopération régionale dans le domaine de l'assistance et de l'intervention d'urgence: Les ateliers régionaux visent à encourager les échanges de vues et l'analyse de diverses questions liées à l'assistance et à la protection, l'accent étant mis en particulier sur des thèmes tels que les droits et obligations des États parties au titre de l'article X de la CAC, la présentation de déclarations sur les programmes de protection, l'importance des propositions d'assistance formulées par les États parties, l'analyse des points faibles et des difficultés liés à l'article X de la CAC, ainsi qu'un aperçu des activités d'assistance et de protection dans la région. Les États parties présenteront des exposés afin de partager leurs expériences et les enseignements tirés. Deux ateliers régionaux se tiendront dans un avenir proche dans les régions asiatique, d'Amérique latine et des Caraïbes et seront organisés par le service d'assistance et de protection. |
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Exercices de simulation et module d'exercices: Cette activité vise à développer les capacités des États parties en matière de prévention d'un attentat terroriste perpétré avec des armes chimiques, de préparation et de réponse à cet attentat. Un attentat perpétré contre une usine, une installation chimique ou un transport de produits chimiques avec rejet de produits chimiques toxiques constituera le scénario de base des exercices. Les spécificités du scénario à utiliser pendant l'exercice de simulation seront adaptées aux circonstances et aux besoins de l'État partie accueillant l'exercice de simulation. Il inclura un inventaire des responsabilités nationales et un examen des procédures existantes ainsi qu'un exercice de visite commentée de l'usine/l'installation sélectionnée à l'échelle nationale pour l'exercice avant la conduite de l'exercice de simulation avec la participation d'acteurs régionaux et internationaux. L'exercice permettra d'examiner la prise de décisions entre gouvernements, l'échange d'informations et la fourniture d'une assistance entre les organisations nationales et internationales concernées. Deux exercices de simulation seront menés dans deux régions différentes. Un module détaillé pour la préparation et la conduite d'exercices de simulation concernant des attentats perpétrés avec des produits chimiques toxiques, auxquels participeront des entités nationales, régionales et internationales, sera également élaboré. L'activité sera organisée et coordonnée par le bureau des projets spéciaux. |
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OIAC en tant qu'instance chargée de renforcer la sécurité dans les usines chimiques: Au cours de la première phase de l'activité, on procèdera à l'analyse des éventuels rôles et fonctions de l'OIAC et des synergies qu'elle établit avec les parties intéressées dans le domaine de la sécurité chimique. Un événement aura lieu pour discuter des meilleures pratiques dans le domaine de la sécurité et de la sûreté chimiques et pour les diffuser. Cet événement est destiné à favoriser la discussion et l'analyse concernant les questions et les expériences pratiques liées au renforcement de la sécurité dans les installations chimiques. L'expérience des autres partenaires internationaux pour ce qui est de promouvoir la sécurité chimique, et plus généralement, d'aider les États à renforcer leur capacité en ce qui concerne la prévention des menaces liées aux armes de destruction massive et aux matériels connexes et l'état de préparation en la matière sera transmise aux bénéficiaires. L'événement permettra également de recenser les possibilités et les exigences en matière de mesures de suivi pour poursuivre le processus de renforcement de la sécurité chimique, et pour promouvoir l'OIAC en tant que lieu d'échanges sur cette question. Un des résultats du projet concernera une série de propositions pratiques sur la manière de promouvoir l'OIAC en tant qu'instance pour la coopération et la coordination dans le domaine de la sécurité chimique. L'activité sera organisée et coordonnée par le bureau des projets spéciaux. |
Projet VI: programme pour l'Afrique
Finalité:
Renforcer la capacité des États parties africains à respecter leurs obligations au titre de la CAC.
Objectifs:
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Objectif 1 – les États parties africains progressent en vue:
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Objectif 2
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Objectif 3
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Résultats:
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résultat 1 Les autorités nationales des États parties africains sont mieux à même d'élaborer la législation nationale d'application et sont en mesure de soumettre une législation pour adoption.
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résultat 2
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résultat 3
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Activités:
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Visites bilatérales d'assistance technique: Les États parties africains recevront un soutien sous la forme de visites d'assistance technique conçues cas par cas et menées de manière à aider ces pays, d'une façon ciblée, à respecter les exigences formulées dans les demandes présentées par les États parties. Ce soutien couvre des actions de sensibilisation et d'information dans le cadre d'ateliers nationaux de sensibilisation, des cours de formation spécialisée, une assistance à l'élaboration de la législation nationale d'application et des mesures connexes, ainsi que des questions liées à l'industrie qui relèvent de l'article VI de la CAC. En fonction de l'objectif poursuivi, ces visites comprendront un travail de coordination faisant intervenir selon le cas, le service d'appui à l'application qui relève du secrétariat technique, le cabinet du conseiller juridique, le service des déclarations et le service de vérification industrielle. |
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Formation des agents des douanes aux aspects techniques du régime des transferts prévu par la CAC: Un soutien aux agents des douanes a été fourni au titre de l'action commune 2005/913/PESC, de l'action commune 2007/185/PESC et de la décision 2009/569/PESC. Sur la base de l'expérience acquise, des informations seront communiquées aux agents des douanes, dans le cadre de cours de formation, en vue d'améliorer la collecte et la transmission aux autorités nationales des données relatives aux importations et aux exportations des produits chimiques inscrits aux tableaux de la CAC. Les cours de formation organisés à l'échelle sous-régionale dans les États parties africains comprendront des démonstrations et des exercices pratiques. Ces cours seront dispensés par le service d'appui à l'application, avec l'expertise technique du service des déclarations. |
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Actions d'information auprès des entreprises – atelier consacré à la CAC et à la sécurité des procédés chimiques: cet atelier de deux jours et demi portera notamment sur les questions de sûreté et de sécurité dans l'industrie chimique, les stratégies de gestion chimique; la gestion de la sûreté des procédés chimiques, les meilleures pratiques de l'industrie, et une introduction à Responsible Care® (Attitude responsable). Un aperçu de la CAC et des programmes de coopération internationaux sera également présenté lors de la session d'ouverture. Une traduction en français sera assurée. |
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Cours de développement des compétences analytiques: Pendant ce cours de deux semaines, les participants des États parties africains recevront une formation théorique et acquerront une expérience pratique dans le domaine de la CPG et de la CPG/SM. Les principales matières traitées seront le matériel; la validation et l'optimisation du système; le dépannage; la préparation des échantillons prélevés dans l'environnement; et l'analyse de ces échantillons par la CPG et par la CPG/SM à la recherche de produits chimiques relevant de la CAC. Une formation pratique intensive sera dispensée aux participants sur la préparation de différentes matrices d'échantillons à analyser par CPG avec des détecteurs sélectifs d'éléments et par CPG/SM en mode d'impact électronique et d'ionisation chimique. Enfin, différentes procédures d'extraction, de nettoyage et de dérivatisation seront présentées aux participants. Le cours sera mis en œuvre avec le soutien de VERIFIN, institution renommée choisie à l'issue d'un processus d'appels d'offre transparent, avec laquelle l'OIAC a conclu un accord pour une durée de cinq ans. Le cours se déroulera en anglais. |
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Atelier régional – article X de la CAC et questions liées à la coopération régionale dans le domaine de l'assistance et de l'intervention d'urgence: L'atelier régional pour les États parties africains vise à encourager les échanges de vues et l'analyse de diverses questions liées à l'assistance et à la protection, l'accent étant mis en particulier sur des thèmes tels que les droits et obligations des États parties au titre de l'article X de la CAC, la présentation de déclarations sur les programmes de protection, l'importance des propositions d'assistance formulées par les États parties, l'analyse des points faibles et des difficultés liés à l'article X de la CAC, ainsi qu'un aperçu des activités d'assistance et de protection dans la région. Les États parties présenteront des exposés afin de partager leurs expériences et les enseignements tirés. L'activité sera organisée par le service d'assistance et de protection. |
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Projet régional de renforcement des capacités à long terme dans le domaine de l'assistance et de la protection: Le principal objectif de cette activité sera d'élaborer un système d'intervention national/régional en cas d'urgence liée aux armes chimiques, de former les instructeurs du personnel de première intervention et les spécialistes associés à ce domaine et de les aider à créer leur équipe d'intervention nationale/régionale. Cette équipe d'intervention fera partie d'un réseau régional qui pourra réagir face à un scénario d'urgence. Un projet de renforcement des capacités à long terme pour les États parties africains situés dans les sous-régions d'Afrique australe ou centrale sera mis en œuvre (en français pour l'Afrique centrale; en anglais pour l'Afrique australe). |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/60 |
DÉCISION D’EXÉCUTION 2012/167/PESC DU CONSEIL
du 23 mars 2012
mettant en œuvre la décision 2011/486/PESC concernant des mesures restrictives instituées à l’encontre de certaines personnes, et de certains groupes, entreprises et entités au regard de la situation en Afghanistan
LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l’Union européenne, et notamment son article 31, paragraphe 2,
vu la décision 2011/486/PESC (1), et notamment son article 5,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 1er août 2011, le Conseil a adopté la décision 2011/486/PESC. |
(2) |
Le 29 novembre 2011, le 6 janvier 2012, le 13 février 2012, le 1er mars 2012 et le 16 mars 2012, le comité mis en place conformément au paragraphe 30 de la résolution 1988 (2011) du Conseil de sécurité des Nations unies a mis à jour la liste des personnes, groupes, entreprises et entités faisant l’objet de mesures restrictives. |
(3) |
Il y a lieu de modifier en conséquence l’annexe de la décision 2011/486/PESC, |
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
L’annexe de la décision 2011/486/PESC est remplacée par le texte figurant à l’annexe de la présente décision.
Article 2
La présente décision entre en vigueur à la date de son adoption.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 199 du 2.8.2011, p. 57.
ANNEXE
«ANNEXE
LISTE DES PERSONNES PHYSIQUES ET MORALES, DES GROUPES, DES ENTREPRISES ET DES ENTITÉS VISÉS À L'ARTICLE 1
A. |
Personnes physiques associées aux Taliban
|
B. |
Entités et autres groupes et entreprises associés aux Taliban.» |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/85 |
DÉCISION 2012/168/PESC DU CONSEIL
du 23 mars 2012
modifiant la décision 2011/235/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de certaines personnes et entités au regard de la situation en Iran
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l'Union européenne, et notamment son article 29,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 12 avril 2011, le Conseil a adopté la décision 2011/235/PESC (1). |
(2) |
Sur la base d'un réexamen de la décision 2011/235/PESC, il convient de proroger les mesures restrictives jusqu'au 13 avril 2013. |
(3) |
Par ailleurs, compte tenu de la gravité de la situation des droits de l'homme en Iran, il convient d'inscrire d'autres personnes sur la liste des personnes et entités faisant l'objet de mesures restrictives qui figure à l'annexe de la décision 2011/235/PESC. |
(4) |
Dans ce contexte, il convient de noter que, conformément au considérant 4 de la décision 2011/235/PESC, les personnes visées par les mesures restrictives peuvent également inclure des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), de la force Basij et du Ansar-e Hezbollah. |
(5) |
En outre, il y a lieu d'interdire la vente, la fourniture, le transfert ou l'exportation d'équipements ou de logiciels principalement destinés à être utilisés pour la surveillance ou l'interception, par le régime iranien, des communications Internet et téléphoniques via des réseaux mobiles ou fixes en Iran. |
(6) |
De plus, compte tenu de ses objectifs, l'interdiction frappant la fourniture, la vente ou le transfert d'équipements susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne devrait figurer dans la décision 2011/235/PESC. Parallèlement, la décision 2010/413/PESC du 26 juillet 2010 concernant des mesures restrictives à l'encontre de l'Iran (2) devrait être modifiée afin de ne plus inclure cette interdiction. |
(7) |
Il y a lieu de modifier en conséquence la décision 2011/235/PESC, |
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
La décision 2011/235/PESC du Conseil est modifiée comme suit:
1) |
Les articles suivants sont insérés: "Article 2 bis Sont interdits la vente, la fourniture, le transfert ou l'exportation d'équipements ou de logiciels principalement destinés à être utilisés pour la surveillance ou l'interception, par le régime iranien ou pour le compte de celui-ci, des communications Internet et téléphoniques via des réseaux mobiles ou fixes en Iran, ainsi que la fourniture d'une assistance en vue d'installer, d'exploiter ou de mettre à jour ces équipements ou logiciels. L'Union prend les mesures nécessaires pour déterminer à quels articles la présente disposition doit s'appliquer. Article 2 ter 1. Sont interdits la vente, la fourniture, le transfert ou l'exportation à l'Iran, que ce soit par les ressortissants des États membres ou depuis le territoire des États membres ou au moyen de navires ou d'aéronefs de leur pavillon, d'équipements susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne, qu'ils proviennent ou non de leur territoire. 2. Il est également interdit:
|
2) |
L'article suivant est inséré: "Article 4 bis Il est interdit de participer, sciemment et volontairement, à des activités ayant pour objet ou pour effet de contourner les mesures visées aux articles 2 bis et 2 ter.". |
3) |
L'article 6 est remplacé par le texte suivant: "Article 6 1. La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption. 2. La présente décision est applicable jusqu'au 13 avril 2013. Elle fait l'objet d'un suivi constant. Elle est prorogée, ou modifiée, le cas échéant, si le Conseil estime que ses objectifs n'ont pas été atteints.". |
Article 2
Les personnes énumérées à l'annexe de la présente décision sont ajoutées sur la liste figurant à l'annexe de la décision 2011/235/PESC.
Article 3
La présente décision entre en vigueur à la date de son adoption.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 100 du 14.4.2011, p. 51.
(2) JO L 195 du 27.7.2010, p. 39.
ANNEXE
Liste des personnes visées à l'article 2
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs |
Date d'inscription |
1. |
ZARGHAMI Ezzatollah |
|
En tant que directeur de la radio-télévision de la République islamique d'Iran (IRIB), il est responsable de toutes les décisions de programmation. L'IRIB a diffusé les aveux de détenus obtenus sous la contrainte ainsi qu'une série de simulacres de procès en août 2009 et décembre 2011. Il s'agit là d'une violation manifeste des dispositions internationales garantissant le droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
2. |
TAGHIPOUR Reza |
Lieu de naissance: Maragheh (Iran). Date de naissance: 1957. |
Ministre de l'information et des communications. En tant que ministre de l'information, il est l'un des hauts fonctionnaires en charge de la censure et du contrôle des activités Internet et des communications de tous types (notamment la téléphonie mobile). Lors d'interrogatoires de prisonniers politiques, il a été fait usage des données, communications et courriers privés de ces personnes. À plusieurs occasions depuis la dernière élection présidentielle et lors de manifestations de rue, les lignes de téléphonie mobile et les messageries ont été coupées, les chaînes de télévision par satellite ont été brouillées et les services Internet ont été suspendus ou du moins ralentis au niveau local. |
23.3.2012 |
3. |
KAZEMI Toraj |
|
En tant que colonel de la police des technologies et des communications, il a annoncé récemment le lancement d'une campagne de recrutement de pirates informatiques gouvernementaux en vue de mieux contrôler l'information sur Internet et de faire du tort aux sites "nuisibles". |
23.3.2012 |
4. |
LARIJANI Sadeq |
Lieu de naissance: Najaf (Iraq). Date de naissance: 1960 ou août 1961. |
En tant que chef du pouvoir judiciaire, il est tenu d'approuver et de signer toutes les condamnations du type qisas (réparations), hodoud (crimes envers Dieu) et ta'zirat (crimes envers l'État). Cela inclut les condamnations à mort, les flagellations et les amputations. À cet égard, Sadeq Larijani a personnellement signé plusieurs condamnations à mort, contrevenant ainsi aux normes internationales, y compris des condamnations par lapidation (seize personnes sont actuellement condamnées à une peine de ce type), des exécutions par strangulation (pendaison), des exécutions d'adolescents et des exécutions publiques telles que des pendaisons de prisonniers depuis des ponts en présence de milliers de personnes. Il a également autorisé des condamnations sous forme de châtiments corporels tels que des amputations et l'injection d'acide dans les yeux des personnes condamnées. Depuis que Sadeq Larijani a pris ses fonctions, le nombre d'arrestations arbitraires de figures politiques, de militants des droits de l'homme et de personnes issues de minorités a augmenté de façon considérable. Les exécutions se sont aussi multipliées depuis 2009. Sadeq Larijani porte en outre la responsabilité des manquements généralisés observés dans les procédures judiciaires iraniennes quant au respect du droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
5. |
MIRHEJAZI Ali |
|
Chef adjoint du Bureau du Guide suprême et chef de la sécurité. Fait partie du cercle des fidèles du Guide suprême et est responsable de l'instauration de la suppression des manifestations mise en œuvre depuis 2009. |
23.3.2012 |
6. |
SAEEDI Ali |
|
Représentant du Guide chez les Pasdaran depuis 1995 après avoir fait toute sa carrière au sein de l'institution militaire, plus précisément dans les services de renseignement des Pasdaran. Cette fonction officielle fait de lui la courroie de transmission indispensable entre les ordres provenant du Bureau du Guide et l'appareil de répression des Pasdaran. |
23.3.2012 |
7. |
RAMIN Mohammad-Ali |
Lieu de naissance: Dezful (Iran). Date de naissance: 1954. |
Principal responsable de la censure en tant que vice-ministre en charge de la presse jusqu'en décembre 2010; il a été directement responsable de la fermeture de nombreux organes de presse réformateurs (Etemad, Etemad-e Melli, Shargh, etc.), de la fermeture du syndicat indépendant de la presse et de l'intimidation ou l'arrestation de journalistes. |
23.3.2012 |
8. |
MORTAZAVI Seyyed Solat |
Lieu de naissance: Meibod (Iran). Date de naissance: 1967. |
Vice-ministre de l'intérieur en charge des affaires politiques. Responsable de la répression exercée contre les personnes qui défendent leurs droits légitimes, dont la liberté d'expression. |
23.3.2012 |
9. |
REZVANI Gholomani |
|
Vice-gouverneur de Rasht. Responsable de graves violations du droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
10. |
SHARIFI Malek Ajdar |
|
Chef du pouvoir judiciaire en Azerbaïdjan oriental. Responsable de graves violations du droit à un procès équitable. |
23.3.2012 |
11. |
ELAHI Mousa Khalil |
|
Procureur de Tabriz. Responsable de graves violations des droits de l'homme (droit à un procès équitable). |
23.3.2012 |
12. |
FAHRADI Ali |
|
Procureur de Karaj. S'est rendu coupable d'une grave violation des droits de l'homme en requérant la peine de mort contre un adolescent. |
23.3.2012 |
13. |
REZVANMANESH Ali |
|
Procureur. S'est rendu coupable d'une grave violation des droits de l'homme en requérant la peine de mort contre un adolescent. |
23.3.2012 |
14. |
RAMEZANI Gholamhosein |
|
Commandant des services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC). Responsable de graves violations des droits de l'homme à l'égard de personnes qui défendent leurs droits légitimes, dont la liberté d'expression. Dirige le service responsable de l'arrestation et de la torture de blogueurs/journalistes. |
23.3.2012 |
15. |
SADEGHI Mohamed |
|
Colonel et responsable adjoint du service de renseignement technique et de cyber-renseignement de l'IRGC. Responsable de l'arrestation et de la torture de blogueurs/journalistes. |
23.3.2012 |
16. |
JAFARI Reza |
|
Chef des poursuites judiciaires spéciales relatives à la cybercriminalité. En charge des arrestations, des détentions et des poursuites en justice de blogueurs et de journalistes. |
23.3.2012 |
17. |
RESHTE-AHMADI Bahram |
|
Procureur adjoint à Téhéran. Dirige le centre de poursuites judiciaires d'Evin. Responsable de dénis de droits (droit de visite et autres droits de prisonniers, notamment) à l'égard de militants des droits de l'homme et de prisonniers politiques. |
23.3.2012 |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/90 |
DÉCISION 2012/169/PESC DU CONSEIL
du 23 mars 2012
modifiant la décision 2010/413/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de l'Iran
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l'Union européenne, et notamment son article 29,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 26 juillet 2010, le Conseil a adopté la décision 2010/413/PESC (1). |
(2) |
Le 12 avril 2011, le Conseil a adopté la décision 2011/235/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de certaines personnes et entités au regard de la situation en Iran (2). |
(3) |
Les mesures prévues par la décision 2010/413/PESC reflètent la préoccupation du Conseil quant à la nature du programme nucléaire iranien, tandis que celles prévues par la décision 2011/235/PESC reflètent la préoccupation du Conseil concernant la détérioration de la situation des droits de l'homme en Iran. |
(4) |
Compte tenu de ses objectifs, la décision 2011/235/PESC incluera l'interdiction de la fourniture, de la vente ou du transfert d'équipements susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne. Ladite décision sera donc modifiée en conséquence. |
(5) |
Dans le même temps, la décision 2010/413/PESC ne devrait plus inclure l'interdiction de la fourniture, de la vente ou du transfert d'équipements susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne, et elle devrait être modifiée en conséquence. |
(6) |
Il conviendrait également de préciser que les restrictions à l'admission et le gel des fonds et des ressources économiques sont applicables aux personnes agissant pour le compte de l'IRGC ou de l'IRISL, |
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article 1er
La décision 2010/413/PESC est modifiée comme suit:
1) |
À l'article 1er, paragraphe 1, le point c) est remplacé par le texte suivant:
|
2) |
À l'article 19, paragraphe 1, le point b) est remplacé par le texte suivant:
|
3) |
À l'article 20, paragraphe 1, le point b) est remplacé par le texte suivant:
|
Article 2
La présente décision entre en vigueur à la date de son adoption.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 195 du 27.7.2010, p. 39.
(2) JO L 100 du 14.4.2011, p. 51.
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/92 |
DÉCISION 2012/170/PESC DU CONSEIL
du 23 mars 2012
modifiant la décision 2010/573/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre des dirigeants de la région de Transnistrie (République de Moldavie)
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l'Union européenne, et notamment son article 29,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 27 septembre 2010, le Conseil a adopté la décision 2010/573/PESC (1). |
(2) |
Afin de faire avancer le règlement politique du conflit en Transnistrie et de rétablir la libre circulation des personnes de part et d'autre de la frontière administrative de la région de Transnistrie, il conviendrait de proroger jusqu'au 30 septembre 2012 la suspension des mesures restrictives visées à l'annexe I de la décision 2010/573/PESC. À l'issue de cette période, le Conseil devrait réexaminer lesdites mesures restrictives à la lumière de l'évolution de la situation dans les deux domaines susvisés. |
(3) |
Afin de faire avancer le règlement des problèmes qui subsistent en ce qui concerne les établissements scolaires où l'enseignement est dispensé en alphabet latin, il conviendrait de proroger jusqu'au 30 septembre 2012 la suspension des mesures restrictives visées à l'annexe II de la décision 2010/573/PESC. À l'issue de cette période, le Conseil devrait réexaminer lesdites mesures restrictives en vue de s'assurer que les conditions d'un retour effectif et durable à un fonctionnement normal des établissements scolaires où l'enseignement est dispensé en alphabet latin dans la région de Transnistrie sont remplies, c'est-à-dire la suppression des restrictions que les autorités de facto de la Transnistrie font peser sur l'enregistrement de ceux-ci, la mise en place de conditions de fonctionnement satisfaisantes pour tous ces établissements et la viabilité de telles conditions de fonctionnement dans le temps. |
(4) |
Il convient de mettre à jour les informations relatives à certaines personnes inscrites sur les listes qui figurent aux annexes I et II de la décision 2010/573/PESC. |
(5) |
Il y a lieu de modifier la décision 2010/573/PESC en conséquence, |
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
À l'article 4 de la décision 2010/573/PESC, le paragraphe 3, est remplacé par le texte suivant:
"3. Les mesures restrictives prévues dans la présente décision sont suspendues jusqu'au 30 septembre 2012. À l'issue de cette période, le Conseil réexamine lesdites mesures restrictives.".
Article 2
1. L'annexe I de la décision 2010/573/PESC est modifiée conformément à l'annexe I de la présente décision.
2. L'annexe II de la décision 2010/573/PESC est modifiée conformément à l'annexe II de la présente décision.
Article 3
La présente décision entre en vigueur à la date de son adoption.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 253 du 28.9.2010, p. 54.
ANNEXE I
Les mentions concernant les personnes indiquées ci-dessous sont remplacées par les suivantes:
1. |
SMIRNOV, Igor Nikolaevitch, ancien "président", né le 23 octobre 1941 à Khabarovsk, Fédération de Russie, passeport russe no 50No0337530. |
2. |
SMIRNOV, Vladimir Igorevitch, fils de l'ancien "président" et ancien "président du Comité national des douanes", né le 3 avril 1961 à Kupiansk, Kharkovskaïa Oblast ou Novaïa Kakhovka, Khersonskaïa Oblast, Ukraine, passeport russe no 50No00337016. |
3. |
KHAJEEV, Stanislav Galimovitch, ancien "ministre de la défense", né le 28 décembre 1941 à Tcheliabinsk, Fédération de Russie. |
4. |
ANTIOUFEEV, Vladimir Yourievitch, alias CHEVTSOV, Vadim, ancien "ministre de la sûreté de l'État", né en 1951 à Novossibirsk, Fédération de Russie, passeport russe. |
5. |
KOROLIOV, Alexandr Ivanovitch, ancien "vice-président", né le 24 octobre 1958 à Wroclaw, Pologne, passeport russe. |
6. |
KRASNOSELSKY, Vadim Nikolaevitch, ancien "ministre de l'intérieur", né le 14 avril 1970 à Dauriya, Zabaikalski Rayon, Tchitinskaïa Oblast, Fédération de Russie. |
7. |
ATAMANIUK, Vladimir, ancien "ministre adjoint de la défense". |
ANNEXE II
Les mentions concernant les personnes indiquées ci-dessous sont remplacées par les suivantes:
1. |
MAZUR, Igor Leonidovitch, ancien "chef de l'administration de Dubosari Rayon", né le 29 janvier 1967 à Dubosari, République de Moldavie. |
2. |
PLATONOV, Youri Mikhailovitch, connu sous le nom de Youri PLATONOV, ancien "chef de l'administration de Rîbnita Rayon et de la ville de Rîbnita", né le 16 janvier 1948 à Klimkovo, Poddorski Rayon, Novgorodskaïa Oblast, passeport russe no 51 No0527002, délivré par l'ambassade de Russie à Chisinau le 4 mai 2001. |
3. |
KOGUT, Vetcheslav Vasyilevitch, ancien "chef de l'administration de Bender", né le 16 février 1950 à Taraclia, Ciadir-Lunga Rayon, République de Moldavie. |
4. |
KOSTIRKO, Viktor Ivanovitch, ancien "chef de l'administration de Tiraspol", né le 24 mai 1948 à Komsomolsk na Amoure, Khabarovsky Kray, Fédération de Russie. |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/95 |
DÉCISION D'EXÉCUTION 2012/171/PESC DU CONSEIL
du 23 mars 2012
mettant en œuvre la décision 2010/639/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de la Biélorussie
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l'Union européenne, et notamment son article 31, paragraphe 2,
vu la décision 2010/639/PESC (1), et notamment son article 4, paragraphe 1,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 25 octobre 2010, le Conseil a adopté la décision 2010/639/PESC. |
(2) |
Compte tenu de la gravité de la situation en Biélorussie, il convient d'ajouter d'autres personnes et entités à la liste des personnes et entités faisant l'objet de mesures restrictives, qui figure à l'annexe V de la décision 2010/639/PESC. |
(3) |
Il convient de mettre à jour les informations concernant une personne inscrite sur la liste qui figure à l'annexe V de la décision 2010/639/PESC. |
(4) |
Il convient de modifier l'annexe V de la décision 2010/639/PESC en conséquence, |
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
L'annexe V de la décision 2010/639/PESC est modifiée conformément à l'annexe I de la présente décision.
Article 2
Les personnes et entités dont le nom figure à l'annexe II de la présente décision sont ajoutées à l'annexe V de la décision 2010/639/PESC.
Article 3
La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 280 du 26.10.2010, p. 18.
ANNEXE I
Les mentions concernant la personne indiquée ci-dessous sont remplacées par les suivantes:
|
Nom Transcription du nom biélorusse Transcription du nom russe |
Nom en biélorusse |
Nom en russe |
Date et lieu de naissance |
Fonction |
||||||||||||||||
1. |
Mazouka Anzhalika Mikhailauna Mazovko, Anzhelika Mikhailovna (Mazovka Anzhelika Mikhailovna) |
Мазоўка Анжалiка Мiхайлаўна |
Мазовкo Анжелика Михайловна (Мазовкa Анжелика Михайловна) |
|
Juge au tribunal d'arrondissement de Sovetski (Minsk). En 2010-2011, elle a condamné des représentants de la société civile ayant participé à des manifestations pacifiques à des amendes ou à des peines d'emprisonnement dans les cas suivants:
A infligé à plusieurs reprises des peines d'emprisonnement à des personnes ayant participé à des manifestations pacifiques et, par voie de conséquence, a une responsabilité dans la répression exercée à l'encontre de la société civile et de l'opposition démocratique en Biélorussie. |
ANNEXE II
Personnes et entités visées à l'article 2
Personnes
|
Nom Transcription du nom biélorusse Transcription du nom russe |
Nom en biélorusse |
Nom en russe |
Date et lieu de naissance |
Fonction |
1. |
Chyzh, Iury Aliaksandravich (Chyzh, Yury Aliaksandravich) Chizh, Iuri Aleksandrovich (Chizh, Yuri Aleksandrovich) |
ЧЫЖ, Юрый Аляксандравiч |
ЧИЖ, Юрий Александрович |
Né le: 28.3.1963 à Soboli, Bierezowskij Rajon, Brestkaja Oblast (Соболи, Березовский район, Брестская область) No de passeport: SP 0008543 (validité actuelle douteuse) |
Iury Chyzh fournit un soutien financier au régime Lukashenko par le biais de sa société holding LLC Triple, qui est active dans de nombreux secteurs de l'économie biélorusse, notamment des activités résultant de l'attribution de marchés et concessions publics par le régime. Les fonctions exercées par M. Chyzh dans le monde du sport (président du conseil d'administration du club de football FC Dynamo Minsk et président de la fédération biélorusse de lutte, notamment) confirment qu'il est associé au régime. |
2. |
Anatoly Ternavsky |
Анатолий Тернавский |
|
Né en 1950 |
Personne proche des membres de la famille du président Lukashenko; sponsor du club sportif du président. Les activités commerciales de M. Ternavsky dans le secteur du pétrole et des produits pétroliers témoignent des liens étroits qu'il entretient avec le régime, compte tenu du monopole d'État dans le secteur du raffinage pétrolier et du fait que seules quelques personnes sont autorisées à exercer des activités dans le secteur pétrolier. Sa société Univest-M est l'une des deux principales sociétés privées exportatrices de pétrole en Biélorussie. |
3. |
Zhuk Alena Siamionauna (Zhuk Alena Syamionauna) Zhuk Elena Semenovna (Zhuk Yelena Semyonovna) |
Жук Алена Сямёнаўна |
Жук Елена Семеновна |
|
Juge au tribunal d'arrondissement de Vitsebsk (Pervomaïski). A condamné, le 24 février 2012, M. Syarhei Kavalenka, considéré comme un prisonnier politique depuis le début de février 2012, à une peine de deux ans et un mois de prison pour avoir violé la période probatoire à laquelle il était soumis. Mme Zhuk est directement responsable de la violation des droits de l'homme d'une personne, puisqu'elle a privé M. Syarhei Kavalenka de son droit à un procès équitable. M. Syarhei Kavalenka avait étéprécédemment condamné à une peine conditionnelle pour avoir arboré, à Vitsebsk, un drapeau historique interdit de couleur blanc-rouge-blanc. La peine ensuite prononcée par Mme Alena Zhuk est excessivement sévère par rapport à la nature de l'infraction commise et non conforme au code pénal biélorusse. Elle a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
4. |
Lutau Dzmitry Mikhailavich Lutov Dmitri Mikhailovich (Lutov Dmitry Mikhailovich) |
Лутаў Дзмiтрый Мiхайлавiч |
Лутов Дмитрий Михайлович |
|
Procureur au procès de M. Syarhei Kavalenka, qui a été condamné à une peine de deux ans et un mois de prison pour avoir violé la période probatoire à laquelle il était soumis. M. Syarhei Kavalenka avait été précédemment condamné à une peine conditionnelle pour avoir accroché un drapeau de couleur blanc-rouge-blanc, symbole du mouvement d'opposition, à un arbre de Noël à Vitsebsk. La peine ensuite prononcée par la juge chargée de l'affaire est excessivement sévère par rapport à la nature de l'infraction commise et non conforme au code pénal biélorusse. M. Lutau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
5. |
Atabekau Khazalbek Bakhtibekavich Atabekov Khazalbek Bakhtibekovich |
Атабекаў Хазалбек Бактiбекавiч |
Атабеков Хазалбек Баxтибекович (Атабеков Кхазалбек Баxтибекович) |
|
Colonel, commandant d'une brigade spéciale des troupes intérieures d'Uruchie, dans la banlieue de Minsk. A dirigé l'unité placée sous ses ordres lors de la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk, lors de laquelle il a été fait un usage excessif de la force. M. Atabekau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
6. |
Charnyshou Aleh Chernyshev Oleg A. |
Чарнышоў Алег |
Черышев Олег А |
|
Colonel, responsable de la division antiterrorsite de l'unité "Alpha" du KGB. A personnellement participé à des traitements inhumains et dégradants infligés à desmilitants de l'opposition au centre de détention du KGB situé à Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. M. Charnyshou a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
7. |
Arlau Aliaksey (Arlau Aliaksei) Arlau Aliaksandr Uladzimiravich Orlov Aleksei (Orlov Alexey) Orlov Aleksandr Vladimirovich (Orlov Alexandr Vladimirovich) |
Apлaў Аляксей Apлaў Аляксандр Уладзiмiравiч |
Opлов Алексей Opлов Александр Владимирович |
|
Colonel, chef du centre de détention du KGB située à Minsk. Est personnellement responsable de traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants infligés aux personnes détenues dans les semaines et les mois qui ont suivi la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. M. Arlau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
8. |
Sanko Ivan Ivanavich Sanko Ivan Ivanovich |
Санько Iван Iванавiч |
Санько Иван Иванович |
|
Commandant, enquêteur principal du KGB. A dirigé des enquêtes lors desquelles des preuves falsifiées ont notamment été utilisées contre des militants de l'opposition au centre de détention du KGB de Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. M. Sanko a agi en violation manifeste des droits de l'homme en privant des personnes de leur droit à un procès équitable et en violation des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
9. |
Traulka Pavel Traulko Pavel |
Траулька Павел |
Траулько Павел |
|
Lieutenant-colonel, ancien agent des services du contre-espionnage militaire du KGB (actuellement chef du service de presse de la commission d'enquête de Biélorussie récemment créée). A falsifié des preuves et a eu recours à la menace pour extorquer des aveux à des militants de l'opposition au centre de détention du KGB de Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. Est directementresponsable du recours à des traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants et du déni du droit à un procès équitable. M. Traulka a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
10. |
Sukhau Dzmitri Viachaslavavich (Sukhau Dzimitry Vyachyaslavavich) Sukhov Dmitri Vyacheslavovich (Sukhov Dmitry Viacheslavovich) |
Сухаў Дзмiтрi Вячаслававiч |
Сухов Дмитрий Вячеславович |
|
Lieutenant-colonel, agent des services du contre-espionnage militaire du KGB. A falsifié des preuves contre des militants de l'opposition et a eu recours à la menace pour leur extorquer des aveux au centre de détention du KGB de Minsk, après la répression de la manifestation contre les résultats de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010 à Minsk. Est directement responsable de la violation des droits fondamentaux de prisonniers politiques et de militants de l'opposition par un usage excessif de la force contre ces personnes. M. Sukhau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
11. |
Alinikau Siarhei Aliaksandravich (Alinikau Siarhey Alyaksandravich) Aleinikov Sergei Aleksandrovich |
Алиникаў Сяргей Аляксандравич |
Алeйникoв Сергей Aлександрович |
|
Commandant, chef de l'unité opérationnelle de la colonie pénitentiaire IK-17, située à Shklov. A exercé des pressions sur des prisonniers politiques en les privant de leur droit à la correspondance et de leur droit de visite; a donné des ordres pour qu'ils soient soumis à un régime plus sévère et à des fouilles, et a eu recours à la menace afin de leur extorquer des aveux. Est directement responsable de la violation des droits de l'homme de prisonniers politiques et de militants de l'opposition par un usage excessif de la force contre ces personnes. M. Alinikau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
12. |
Shamionau Vadzim Iharavich Shamenov Vadim Igorevich (Shamyonov Vadim Igorevich) |
Шамёнаў Вадзiм Iгаравiч |
Шамёнов Вадим Игоревич |
|
Capitaine, chef de l'unité opérationnelle de la colonie pénitentiaire IK-17, située à Shklov. A exercé des pressions sur des prisonniers politiques en les privant de leur droit à la correspondance et a eu recours à la menace afin de leur extorquer des aveux. Estdirectement responsable de la violation des droits de l'homme de prisonniers politiques et de militants de l'opposition par le recours à des traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants. M. Shamionau a agi en violation directe des engagements internationaux de la Biélorussie dans le domaine des droits de l'homme. |
Entités
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Nom Transcription du nom biélorusse Transcription du nom russe |
Nom en biélorusse |
Nom en russe |
Informations d'identification |
Motifs |
1. |
LLC Delovaya Set |
ООО Деловая сеть |
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Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
2. |
CJSC Sistema investicii i inovacii |
ЗАО Системы инвестиций и инноваций |
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Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
3. |
PUC Sen-Ko |
ЧУП Сен-Ко |
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|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
4. |
PUC BT Invest |
ЧУП БТ Инвест |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
5. |
The Spirit and Vodka Company Aquadiv |
Малиновщизненский спиртоводочный завод Аквадив |
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|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
6. |
Beltekh Holding |
Белтех Холдинг |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
7. |
Spetspriborservice |
Спецприборсервис |
|
|
Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
8. |
Tekhnosoyuzpribor |
Техносоюзприбор |
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Entité contrôlée par M. Vladimir Peftiev |
9. |
LLC Triple |
ООО ТРАЙПЛ |
|
Pobediteley Avenue 51/2, Room 15 220035 Minsk Республика Беларусь, 220035 Минск, проспект Победителей, дом 51, корпус 2, помещение 15 |
Société holding détenue par M. Iury Chyzh. Ce dernier fournit un soutien financier au régime Lukashenko, notamment via sa société holding LLC Triple. |
10. |
JLLC Neftekhimtrading |
СООО НефтеХимТрейдинг |
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Enregistrée en 2002 à Minsk |
Filiale de LLC Triple |
11. |
CJSC Askargoterminal |
ЗАО Аскарготерминал |
|
|
Filiale de LLC Triple |
12. |
LLC Triple Metal Trade |
ООО Трайплметаллтрейд |
|
|
Filiale de LLC Triple |
13. |
JSC Berezovsky KSI |
ОАО Березовский комбинат силикатных изделий |
|
|
Filiale de LLC Triple |
14. |
JV LLC Triple-Techno |
СП ООО Трайпл-Техно |
|
|
Filiale de LLC Triple |
15. |
JLLC Variant |
СООО Вариант |
|
|
Filiale de LLC Triple |
16. |
JLLC Triple-Dekor |
СООО Трайпл-Декор |
|
|
Filiale de LLC Triple |
17. |
JCJSC QuartzMelProm |
СЗАО Кварцмелпром |
|
|
Filiale de LLC Triple |
18. |
JCJSC Altersolutions |
СЗАО Альтерсолюшнс |
|
|
Filiale de LLC Triple |
19. |
JCJSC Prostoremarket |
СЗАО Простомаркет |
|
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Filiale de LLC Triple |
20. |
JLLC AquaTriple |
СП ООО Акватрайпл |
|
|
Filiale de LLC Triple |
21. |
LLC Rakowski browar |
ООО Ракаўскi бровар |
|
|
Filiale de LLC Triple |
22. |
MSSFC Logoysk |
ГСОК Логойск |
|
|
Filiale de LLC Triple |
23. |
Triple-Agro ACC |
Трайпл-Агро |
|
|
Filiale de LLC Triple |
24. |
CJCS Dinamo-Minsk |
ЗАО ФК Динамо-Минск |
|
|
Filiale de LLC Triple |
25. |
JLLC Triplepharm |
СООО Трайплфарм |
|
|
Filiale de LLC Triple |
26. |
LLC Triple-Veles |
ООО Трайплфарм |
|
|
Filiale de LLC Triple |
27. |
Univest-M |
Юнивест |
|
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Entité contrôlée par M. Anatoly Ternavsky |
28. |
FLLC Unis Oil |
ИООО Юнис Ойл |
|
|
Filiale de Univest-M |
29. |
JLLC UnivestStroyInvest |
СООО ЮнивестСтройИнвест |
|
|
Filiale de Univest-M |
24.3.2012 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
L 87/103 |
DÉCISION D'EXÉCUTION 2012/172/PESC DU CONSEIL
du 23 mars 2012
mettant en œuvre la décision 2011/782/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de la Syrie
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l'Union européenne,
vu la décision 2011/782/PESC du 1er décembre 2011 concernant des mesures restrictives à l'encontre de la Syrie (1), et notamment son article 21, paragraphe 1,
considérant ce qui suit:
(1) |
Le 1er décembre 2011, le Conseil a adopté la décision 2011/782/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de la Syrie. |
(2) |
Compte tenu de la gravité de la situation en Syrie, il convient d'ajouter d'autres personnes et entités à la liste des personnes et entités faisant l'objet de mesures restrictives qui figure à l'annexe I de la décision 2011/782/PESC. |
(3) |
Il convient de modifier les mentions concernant certaines personnes et une entité qui figurent à l'annexe I de la décision 2011/782/PESC, |
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
Les personnes et entités dont le nom figure à l'annexe I de la présente décision sont ajoutées à la liste figurant à l'annexe I de la décision 2011/782/PESC.
Article 2
À l'annexe I de la décision 2011/782/PESC, les mentions concernant les personnes et une entité inscrites sur la liste qui figure à l'annexe II de la présente décision sont remplacées par les mentions figurant à l'annexe II de la présente décision.
Article 3
La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption.
Fait à Bruxelles, le 23 mars 2012.
Par le Conseil
La présidente
C. ASHTON
(1) JO L 319 du 2.12.2011, p. 56.
ANNEXE I
Personnes et entités visées à l'article 1er
A. Personnes
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs |
Date d'inscription |
1. |
Anisa Al-Assad (alias Anisah Al-Assad) |
Née en 1934 Nom de jeune fille: Makhlouf |
Mère du président Al-Assad. Étant donné la relation personnelle étroite et la relation financière indissociable qu'elle entretient avec le président syrien, Bashar Al-Assad, elle profite du régime syrien et y est associée. |
23.3.2012 |
2. |
Bushra Al-Assad (alias Bushra Shawkat) |
Née le: 24.10.1960 |
Sœur de Bashar Al-Assad et épouse de Asif Shawkat, vice-chef d'état-major chargé de la sécurité et de la reconnaissance. Étant donné la relation personnelle étroite et la relation financière indissociable qu'elle entretient avec le président syrien, Bashar Al-Assad, et d'autres personnages clés du régime syrien, elle profite du régime syrien et y est associée. |
23.3.2012 |
3. |
Asma Al-Assad (alias Asma Fawaz Al Akhras) |
Née le: 11.8.1975 Lieu de naissance: Londres, Royaume-Uni Numéro de passeport: 707512830 expire le 22.9.2020 Nom de jeune fille: Al Akhras |
Épouse de Bashar Al-Assad. Étant donné la relation personnelle étroite et la relation financière indissociable qu'elle entretient avec le président syrien, Bashar Al-Assad, elle profite du régime syrien et y est associée. |
23.3.2012 |
4. |
Manal Al-Assad (alias Manal Al Ahmad) |
Née le: 2.2.1970 Lieu de naissance: Damas Numéro de passeport (syrien): 0000000914 Nom de jeune fille: Al Akhras |
Épouse de Maher Al-Assad; en tant que telle, elle profite du régime, auquel elle est étroitement associée. |
23.3.2012 |
5. |
Imad Mohammad Deeb Khamis |
Né le: 1.7.1961 Lieu de naissance: près de Damas |
Ministre de l'électricité. Responsable de l'utilisation des coupures d'électricité comme méthode de répression. |
23.3.2012 |
6. |
Omar Ibrahim Ghalawanji |
Né en 1954 Lieu de naissance: Tartous |
Ministre de l'administration locale. Responsable des autorités locales et par conséquent de la répression menée par les autorités locales contre la population civile. |
23.3.2012 |
7. |
Joseph Suwaid |
Né en 1958 Lieu de naissance: Damas |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
8. |
Ghiath Jeraatli |
Né en 1950 Lieu de naissance: Salamiya |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
9. |
Hussein Mahmoud Farzat |
Né en 1957 Lieu de naissance: Hama |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
10. |
Yousef Suleiman Al-Ahmad |
Né en 1956 Lieu de naissance: Hasaka |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
11. |
Hassan al-Sari |
Né en 1953 Lieu de naissance: Hama |
Ministre d'État; en tant que tel, est étroitement associé à la politique du régime. |
23.3.2012 |
12. |
Mazen al-Tabba |
Né le: 1.1.1958 Lieu de naissance: Damas No de passeport (syrien): 004415063 expire le 6.5.2015 |
Partenaire en affaires avec Ihab Makhlouf et Nizar al-Assad (sanctionné le 23.8.2011); co-propriétaire, avec Rami Makhlouf, de la société de change Al-Diyar lil-Saraafa qui soutient la politique de la Banque centrale syrienne. |
23.3.2012 |
B. Entités
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs |
Date d'inscription |
||||||||
1. |
Syrian Petroleum company |
|
Société pétrolière d'État. Apporte un soutien financier au régime syrien |
23.3.2012 |
||||||||
2. |
Mahrukat Company (Entreprise syrienne en charge du stockage et de la distribution des produits pétroliers) |
|
Société pétrolière d'État. Apporte un soutien financier au régime syrien |
23.3.2012 |
ANNEXE II
Personnes et entité visées à l'article 2
|
Nom |
Informations d'identification |
Motifs justifiant l'inscription |
Date d'inscription |
|||||
1. |
Tarif Akhras |
Né le 2 juin 1951 à Homs, Syrie. Passeport syrien no 0000092405 |
Homme d'affaires important bénéficiant du régime et soutenant celui-ci. Fondateur du groupe Akhras (matières premières, commerce, transformation et logistique) et ancien président de la Chambre de commerce d'Homs. Relations professionnelles étroites avec la famille du président Al-Assad. Membre du conseil d'administration de la fédération des chambres de commerce syriennes. A fourni des locaux industriels et d'habitation pour servir de camps de détention improvisés, ainsi qu'un appui logistique au régime (autobus et véhicules de transport de chars). |
2.9.2011 |
|||||
2. |
Issam Anbouba |
Né en 1952 à Homs, en Syrie |
Président de Anbouba for Agricultural Industries Co. Apporte un soutien financier au régime syrien. |
2.9.2011 |
|||||
3. |
Ra'if Al-Quwatly (alias Ri'af Al-Quwatli alias Raeef Al-Kouatly) |
|
Partenaire d'affaires de Maher Al-Assad et chargé de la gestion de certains de ses intérêts; source de financement pour le régime. |
23.6.2011 |
|||||
4. |
Bassam Sabbagh |
Né le 24 août 1959 à Damas. Adresse: Kasaa, Anwar al Attar Street, al Midani building, Damas. Passeport syrien no 004326765 délivré le 2 novembre 2008, valable jusqu'en novembre 2014. |
Conseiller juridique et financier et gestionnaire des affaires de Rami Makhlouf et de Khaldoun Makhlouf. Associé à Bachar Al-Assad dans le financement d'un projet immobilier à Lattaquié. Fournit un soutien financier au régime. |
14.11.2011 |
|||||
5. |
Mohamed Hamcho |
Né le 20 mai 1966; passeport no 002954347 |
Homme d'affaires syrien et agent local de plusieurs sociétés étrangères; associé de Maher Al-Assad, dont il gère une partie des intérêts économiques et financiers; finance à ce titre le régime. |
23.5.2011 |
|||||
6. |
El-Tel Co. (El-Tel Middle East Company) |
|
Fabrication et fourniture de pylônes pour lignes électriques et télécommunications et d'autres équipements pour le compte de l'armée. |
23.9.2011 |
|||||
7. |
Rami Makhlouf |
Né le 10 juillet 1969 à Damas, passeport no 454224 |
Homme d'affaires syrien; cousin du président Bachar Al-Assad; contrôle le fonds d'investissement Al Mahreq, Bena Properties, Cham Holding Syriatel, Souruh Company et fournit à ce titre financement et soutien au régime. |
9.5.2011 |
|||||
8. |
Ihab (alias Ehab alias Iehab) Makhlouf |
Né le 21 janvier 1973 à Damas; passeport no 002848852 |
Président de Syriatel, qui verse 50% de ses bénéfices au gouvernement syrien par l'intermédiaire de son contrat de licence à ce titre. |
23.5.2011 |