|
ISSN 1977-0936 |
||
|
Journal officiel de l'Union européenne |
C 357 |
|
|
||
|
Édition de langue française |
Communications et informations |
61e année |
|
Sommaire |
page |
|
|
|
IV Informations |
|
|
|
INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE |
|
|
|
Cour des comptes |
|
|
2018/C 357/01 |
||
|
2018/C 357/02 |
© Union européenne, 2018.Toute utilisation ou reproduction de photos ou d'autres éléments non protégés par le droit d'auteur de l'Union européenne nécessite l'autorisation expresse du titulaire du droit d'auteur.
|
FR |
|
IV Informations
INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE
Cour des comptes
|
4.10.2018 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 357/1 |
Conformément aux dispositions de l’article 287, paragraphes 1 et 4, du TFUE, ainsi que de l’article 148, paragraphe 1, et de l’article 162, paragraphe 1, du règlement (UE, Euratom) no 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil, ainsi que des articles 43, 48 et 60 du règlement (CE) no 215/2008 du Conseil du 18 février 2008 portant règlement financier applicable au 10e Fonds européen de développement, modifié par le règlement (UE) no 567/2014,
la Cour des comptes de l’Union européenne, en sa réunion du 12 juillet 2018, a adopté ses
RAPPORTS ANNUELS
relatifs à l’exercice 2017.
Les rapports, accompagnés des réponses des institutions aux observations de la Cour, ont été transmis aux autorités responsables de la décharge et aux autres institutions.
Les membres de la Cour des comptes sont:
Klaus-Heiner LEHNE (Président), Henri GRETHEN, Ladislav BALKO, Lazaros S. LAZAROU, Pietro RUSSO, Baudilio TOMÉ MUGURUZA, Iliana IVANOVA, George PUFAN, Neven MATES, Alex BRENNINKMEIJER, Danièle LAMARQUE, Nikolaos MILIONIS, Phil WYNN OWEN, Oskar HERICS, Bettina JAKOBSEN, Janusz WOJCIECHOWSKI, Samo JEREB, Jan GREGOR, Mihails KOZLOVS, Rimantas ŠADŽIUS, Leo BRINCAT, João FIGUEIREDO, Juhan PARTS, Ildikó GÁLL-PELCZ, Eva LINDSTRÖM, Tony MURPHY, Hannu TAKKULA et Annemie TURTELBOOM.
RAPPORT ANNUEL SUR L’EXÉCUTION DU BUDGET
(2018/C 357/01)
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction générale | 7 |
|
Chapitre 1 |
— Déclaration d’assurance et informations à l’appui de celle-ci | 9 |
|
Chapitre 2 |
— Gestion budgétaire et financière | 45 |
|
Chapitre 3 |
— Le budget de l’UE: obtenir des résultats | 81 |
|
Chapitre 4 |
— Recettes | 167 |
|
Chapitre 5 |
— Compétitivité pour la croissance et l’emploi | 181 |
|
Chapitre 6 |
— Cohésion économique, sociale et territoriale | 201 |
|
Chapitre 7 |
— Ressources naturelles | 245 |
|
Chapitre 8 |
— Sécurité et citoyenneté | 279 |
|
Chapitre 9 |
— L’Europe dans le monde | 291 |
|
Chapitre 10 |
— Administration | 305 |
INTRODUCTION GÉNÉRALE
0.1.
La Cour des comptes européenne a été créée en tant qu'institution par le traité sur l'Union européenne (1). Le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (2) définit son rôle d'auditeur externe des finances de l'Union. À ce titre, notre institution joue le rôle de gardienne indépendante des intérêts financiers de l'ensemble des citoyens de l'UE, notamment en contribuant à améliorer la gestion financière de celle-ci. De plus amples informations concernant nos travaux figurent dans nos rapports annuels d'activité, nos rapports spéciaux, nos analyses panoramiques et nos avis sur la réglementation nouvelle ou actualisée de l'UE ou sur d'autres décisions ayant des implications pour la gestion financière (3).
0.2.
Ce 41e rapport annuel sur l'exécution du budget de l'UE couvre l'exercice 2017. Les Fonds européens de développement font l'objet d'un rapport annuel distinct.
0.3.
Le budget général de l'UE est adopté chaque année par le Conseil et le Parlement européen. Notre rapport annuel ainsi que nos rapports spéciaux servent de base à la procédure de décharge, dans le cadre de laquelle le Parlement détermine, sur recommandation du Conseil, si la Commission a assumé de manière satisfaisante ses responsabilités budgétaires. Nous transmettons notre rapport annuel aux parlements nationaux, au Parlement européen et au Conseil au moment de sa publication.
0.4.
La déclaration d'assurance concernant la fiabilité des comptes consolidés de l'UE, ainsi que la légalité et la régularité des opérations (la «régularité des opérations»), constitue l'élément central de notre rapport. Cette déclaration est complétée par des appréciations spécifiques pour chaque domaine majeur de l'activité de l'UE.
0.5.
Le rapport de cette année est structuré de la manière suivante:|
— |
le chapitre 1 contient la déclaration d'assurance et un résumé des résultats de nos travaux relatifs à la fiabilité des comptes ainsi qu'à la régularité des opérations, |
|
— |
le chapitre 2 fait état de notre analyse de la gestion budgétaire et financière, |
|
— |
cette année, le chapitre 3 porte sur l'utilisation, par la Commission, des informations sur la performance; il présente les principaux résultats des rapports spéciaux que nous avons consacrés à la performance en 2017 et analyse la mise en œuvre, par la Commission, des recommandations que nous avons formulées dans des rapports spéciaux publiés en 2014, |
|
— |
le chapitre 4 fait état de nos constatations concernant les recettes de l'UE, |
|
— |
les chapitres 5 à 10 présentent, pour les principales rubriques du cadre financier pluriannuel (CFP) (4) actuel, les résultats de nos tests concernant la régularité des opérations, ainsi que notre examen des rapports annuels d'activité de la Commission, d'autres éléments de ses systèmes de contrôle interne et d'autres dispositions en matière de gouvernance. |
0.6.
Les différentes rubriques du CFP ne faisant pas l'objet d'états financiers distincts, les conclusions de chaque chapitre ne constituent pas une opinion d'audit. Les chapitres décrivent par contre des questions importantes, spécifiques à chaque rubrique du CFP.
0.7.
La présentation de nos observations se veut claire et concise. Nous ne pouvons pas toujours éviter l'emploi d'un jargon spécifique à l'UE, à ses politiques et à son budget, ou à la comptabilité et à l'audit. Un glossaire comportant des définitions et des explications de la plupart de ces termes spécifiques a été publié sur notre site web (5). Les termes définis dans le glossaire apparaissent en italique lors de leur première occurrence dans les différents chapitres.
0.8.
Les réponses de la Commission (ou celles d'autres institutions et organismes de l'Union, le cas échéant) aux observations de la Cour figurent dans le présent rapport et sont également à prendre en considération. Toutefois, il nous revient, en tant qu'auditeur externe, de communiquer nos constatations et de tirer les conclusions qui s'imposent afin de fournir une évaluation indépendante et impartiale de la fiabilité des comptes et de la régularité des opérations.
(1) Article 13 du traité sur l'Union européenne, également appelé traité de Maastricht (JO C 191 du 29.7.1992, p. 1). Cependant, la Cour des comptes européenne a initialement été instituée par le traité de Bruxelles en tant que nouvel organe communautaire chargé de la fonction d'audit externe (JO L 359 du 31.12.1977, p. 1).
(2) Articles 285 à 287 (JO C 326 du 26.10.2012, p. 169-171).
(3) Disponible sur notre site web www.eca.europa.eu.
(4) Le chapitre 8 est consacré à la rubrique 3 (Sécurité et citoyenneté) du CFP, et le chapitre 9 à sa rubrique 4 (L'Europe dans le monde). L'analyse des rubriques 3 et 4 ne comporte pas de niveau d'erreur estimatif. Nous ne fournissons pas d'appréciation spécifique pour les dépenses relevant de la rubrique 6 (Compensations) ou celles hors CFP.
(5) https://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/GLOSSARY_AR_2017/GLOSSARY_AR_2017_FR.pdf
CHAPITRE 1
Déclaration d’assurance et informations à l’appui de celle-ci
TABLE DES MATIÈRES
| Déclaration d’assurance fournie par la Cour au Parlement européen et au Conseil — Rapport de l’auditeur indépendant | I-XXXI |
| Introduction | 1.1-1.5 |
| Le rôle de la Cour des comptes européenne | 1.1-1.3 |
| Les dépenses de l’UE sont un outil majeur pour la réalisation des objectifs politiques | 1.4-1.5 |
| Constatations d’audit relatives à l’exercice 2017 | 1.6-1.46 |
| Les comptes ne comportaient pas d’anomalies significatives | 1.6-1.8 |
| Éléments clés de l’audit | 1.9 |
| Régularité des opérations | 1.10 |
| Notre audit couvre les dépenses acceptées par la Commission en 2017 | 1.11-1.15 |
| Nos résultats d’audit pour l’exercice 2017 montrent que les erreurs sont circonscrites à des domaines spécifiques du budget de l’UE | 1.16 |
| Les conditions de décaissement des fonds de l’UE ont un impact sur le risque d’erreur | 1.17-1.29 |
| L’estimation du niveau d’erreur par la Commission correspond à la valeur minimale de la fourchette que nous avons calculée | 1.30-1.34 |
| Les différents éléments constitutifs de l’estimation faite par la Commission ne correspondent pas toujours à nos constatations | 1.35-1.36 |
| Les corrections et recouvrements futurs ont une incidence considérable sur le montant à risque à la clôture | 1.37-1.38 |
| L’estimation des corrections et recouvrements faite par la Commission est fondée sur une moyenne historique ajustée | 1.39-1.41 |
| Il faut davantage distinguer l’impact des mesures préventives de celui des mesures correctrices | 1.42-1.46 |
| Nous communiquons les cas de fraude présumée à l’OLAF | 1.47-1.51 |
| Conclusions | 1.52-1.54 |
| Résultats d’audit | 1.53-1.54 |
|
Annexe 1.1 — |
Approche et méthodologie d’audit |
|
DÉCLARATION D’ASSURANCE FOURNIE PAR LA COUR AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL — RAPPORT DE L’AUDITEUR INDÉPENDANT |
|||||||||||||||
|
Opinion |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Fiabilité des comptes |
|||||||||||||||
|
Opinion sur la fiabilité des comptes |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Légalité et régularité des opérations sous-jacentes aux comptes |
|||||||||||||||
|
Recettes |
|||||||||||||||
|
Opinion sur la légalité et la régularité des recettes sous-jacentes aux comptes |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Paiements |
|||||||||||||||
|
Opinion avec réserve sur la légalité et la régularité des paiements sous-jacents aux comptes |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Justification de l’opinion |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Justification de l’opinion avec réserve sur la légalité et la régularité des paiements sous-jacents aux comptes |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Éléments clés de l’audit |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Nous avons évalué le traitement comptable de la garantie du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) pour les portefeuilles d’instruments de fonds propres |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Nous avons évalué les engagements au titre du régime de pensions et des autres avantages du personnel |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Nous avons évalué les charges à payer présentées dans les comptes |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Nous avons évalué l’impact potentiel du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne sur les comptes 2017 |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Autres informations |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Responsabilités de la direction |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
Responsabilité de l’auditeur en matière d’audit des comptes consolidés et des opérations sous-jacentes |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
12 juillet 2018 |
|||||||||||||||
|
Klaus-Heiner LEHNE |
|||||||||||||||
|
Président |
|||||||||||||||
|
Cour des comptes européenne |
|||||||||||||||
|
12, rue Alcide De Gasperi, Luxembourg, LUXEMBOURG |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||||||
|
Le rôle de la Cour des comptes européenne |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Les dépenses de l’UE sont un outil majeur pour la réalisation des objectifs politiques |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.1 – Part que représentent les dépenses de l’UE de 2017 dans les dépenses publiques ainsi que dans le revenu national brut (RNB)
|
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.2 – Ventilation des paiements de 2017 par rubrique du CFP
Rubrique 1a du CFP — Compétitivité pour la croissance et l’emploi (ci-après «Compétitivité») Rubrique 1b du CFP — Cohésion économique, sociale et territoriale (ci-après «Cohésion») Rubrique 2 du CFP — Ressources naturelles Rubrique 3 du CFP — Sécurité et citoyenneté Rubrique 4 du CFP — L’Europe dans le monde Rubrique 5 du CFP — Administration Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
CONSTATATIONS D’AUDIT RELATIVES À L’EXERCICE 2017 |
|||||||||||||||
|
Les comptes ne comportaient pas d’anomalies significatives |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Éléments clés de l’audit |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Régularité des opérations |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Notre audit couvre les dépenses acceptées par la Commission en 2017 |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.3 – Comparaison entre la population que nous avons auditée pour l’exercice 2017 et le budget 2017 de l’UE, ventilés par rubrique du CFP
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.4 – Vue d’ensemble de la population que nous avons auditée pour l’exercice 2017, ventilée par rubrique du CFP
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
Nos résultats d’audit pour l’exercice 2017 montrent que les erreurs sont circonscrites à des domaines spécifiques du budget de l’UE |
|||||||||||||||
|
1.16. |
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.5 – Niveau d’erreur estimatif (de 2015 à 2017)
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
Les conditions de décaissement des fonds de l’UE ont un impact sur le risque d’erreur |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.6 – Les paiements de 2017 fondés sur des droits sont exempts d’erreur significative
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
Les paiements fondés sur des droits sont exempts d’erreur significative |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.7 – Répartition, par rubrique du CFP, des dépenses du budget de l’UE fondées sur des remboursements et sur des droits
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
Les dépenses fondées sur des remboursements continuent de présenter un niveau d’erreur significatif |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.8 – Contribution de chaque rubrique du CFP au niveau d’erreur estimatif relatif à 2017 pour les dépenses fondées sur des remboursements (%)
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
Nous avons constaté que les dépenses relevant des rubriques Compétitivité, Cohésion et Ressources naturelles présentent un niveau significatif d’erreur |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Les erreurs d’éligibilité restent celles qui contribuent le plus au niveau d’erreur estimatif pour les dépenses fondées sur des remboursements |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.9 – Ventilation, par type d’erreur, du niveau d’erreur estimatif pour les dépenses fondées sur des remboursements
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
L’estimation du niveau d’erreur par la Commission correspond à la valeur minimale de la fourchette que nous avons calculée |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.10 – Liens entre le montant à risque au moment du paiement et le montant à risque au moment de la déclaration/le montant global à risque à la clôture
Source: Commission, Rapport annuel 2016 sur la gestion et la performance du budget de l’UE, p. 71. |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.11 – Comparaison entre l’estimation du montant à risque au moment du paiement faite par la Commission et notre estimation
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
Les différents éléments constitutifs de l’estimation faite par la Commission ne correspondent pas toujours à nos constatations |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
1.36. |
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Les corrections et recouvrements futurs ont une incidence considérable sur le montant à risque à la clôture |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Encadré 1.12 – Estimation, par la Commission, des corrections et recouvrements futurs, ainsi que des montants à risque
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
L’estimation des corrections et recouvrements faite par la Commission est fondée sur une moyenne historique ajustée |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Il faut davantage distinguer l’impact des mesures préventives de celui des mesures correctrices |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||
|
NOUS COMMUNIQUONS LES CAS DE FRAUDE PRÉSUMÉE À L’OLAF |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
CONCLUSIONS |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
Résultats d’audit |
|||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||||||
(1) Les états financiers consolidés comprennent le bilan, le compte de résultat, l’état des flux de trésorerie, l’état de variation de l’actif net, ainsi qu’une synthèse des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives (y compris l’information sectorielle).
(2) Les états sur l’exécution budgétaire comprennent également des notes explicatives.
(3) Elles ont représenté 46,7 milliards d’euros. Nous fournissons des informations supplémentaires aux points 1.19 à 1.21 de notre rapport annuel 2017.
(4) Ils ont représenté 53,5 milliards d’euros. Nous fournissons des informations supplémentaires au point 1.18 de notre rapport annuel 2017.
(5) Règlement (UE) 2015/1017 du Parlement européen et du Conseil du 25 juin 2015 sur le Fonds européen pour les investissements stratégiques, la plateforme européenne de conseil en investissement et le portail européen de projets d’investissement et modifiant les règlements (UE) n o 1291/2013 et (UE) n o 1316/2013 — le Fonds européen pour les investissements stratégiques (JO L 169 du 1.7.2015, p. 1) (ci-après le «règlement EFSI»).
(6) La garantie a été portée à un maximum de 26 milliards d’euros, conformément au règlement EFSI modifié de décembre 2017 [à savoir le règlement (UE) 2017/2396 du Parlement européen et du Conseil du 13 décembre 2017 modifiant les règlements (UE) n o 1316/2013 et (UE) 2015/1017 (JO L 345 du 27.12.2017, p. 34) et à l’accord EFSI modifié en mars 2018.
(7) Voir rapport annuel 2015, points 1.12 à 1.16.
(8) La structure de gouvernance du mécanisme de l’EFSI peut sembler indiquer que ce dernier fait l’objet d’un contrôle conjoint, comme ce pourrait être le cas de l’utilisation et de l’affectation de la garantie de l’UE. Or la Commission est d’avis que le consentement unanime n’est pas requis pour des décisions sur les activités les plus pertinentes concernant le produit de fonds propres du volet «PME» ou l’initiative EFSI prise dans son ensemble. C’est pourquoi le comptable de la Commission a estimé, en conclusion, qu’aucun contrôle conjoint ne saurait exister.
(9) Voir la norme comptable internationale pour le secteur public (IPSAS) 25 sur les avantages du personnel. Pour le PSEO, l’obligation au titre de prestations définies reflète la valeur actualisée des paiements futurs attendus que l’UE sera tenue d’effectuer pour éteindre l’obligation au titre des pensions résultant des services rendus par les membres du personnel au cours de la période actuelle et des périodes antérieures.
(10) Ces 101 milliards d’euros se composent de 64 milliards d’euros de charges à payer figurant au passif du bilan et de 37 milliards d’euros qui réduisent la valeur des préfinancements figurant à l’actif du bilan.
(11) Voir glossaire: bonne gestion financière.
(12) Voir deuxième partie des chapitres 5, 6 et 7.
(13) Voir chapitre 3.
(14) Voir comptes annuels consolidés 2017 de l’UE, États sur l’exécution budgétaire et notes annexes, 4.3 CFP: Exécution des crédits de paiement.
(15) Les comptes consolidés comprennent:
|
a) |
les états financiers consolidés incluant le bilan (de l’actif et du passif en fin d’exercice), le compte de résultat (dans lequel sont comptabilisés les produits et les charges de l’exercice), l’état des flux de trésorerie (qui indique comment les changements dans les comptes influent sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie), l’état de variation de l’actif net, ainsi que les notes annexées aux états financiers; |
|
b) |
les états sur l’exécution budgétaire, qui couvrent les recettes et les dépenses de l’exercice, ainsi que les notes qui s’y rapportent. |
(16) Règlement (UE, Euratom) no 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1), tel que modifié.
(17) Voir la ligne directrice de pratique recommandée 2 de l’IPSASB (International Public Sector Accounting Standards Board, Conseil des normes comptables internationales du secteur public) intitulée «Financial Statement Discussion and Analysis» (Examen et analyse des états financiers).
(18) À la suite de l’établissement en 2015 de la norme internationale d’audit ISA 701, les auditeurs sont tenus de communiquer des informations sur les éléments clés de l’audit.
(19) Les dépenses fondées sur des droits incluent celles de fonctionnement.
(20) Ces chiffres n’ont pas été publiés dans l’encadré 1.6 du rapport annuel 2016.
(21) L’article 317 du TFUE comporte, entre autres, les dispositions ci-après.
La Commission exécute le budget en coopération avec les États membres, conformément aux dispositions des règlements pris en exécution de l’article 322, sous sa propre responsabilité et dans la limite des crédits alloués, conformément au principe de la bonne gestion financière. Les États membres coopèrent avec la Commission pour faire en sorte que les crédits soient utilisés conformément aux principes de la bonne gestion financière.
(22) http://ec.europa.eu/budget/biblio/media/2018package_en.cfm
(23) Voir rapport spécial no 27/2016 intitulé «La gouvernance à la Commission européenne est-elle conforme aux meilleures pratiques?», recommandation no 2, point f).
(24) «Orientations sur le contenu du RAA, Section 2.1 — Gestion financière et contrôle interne»; «Ligne directrice — Principales notions et définitions relatives à la détermination des taux d’erreur, des montants à risque et du montant estimatif des futures corrections»; «Guide de l’utilisateur pour les rapports BO en vue de l’élaboration des RAA 2017».
(25) À titre d’exemple, voir rapport annuel 2013, points 1.13 à 1.15; rapport annuel 2014, points 1.43 et 1.44; rapport annuel 2015, note de bas de page 35. Notre examen des corrections financières et recouvrements enregistrés en 2017 a révélé l’existence de certaines erreurs de classification et de saisie.
ANNEXE 1.1
APPROCHE ET MÉTHODOLOGIE D’AUDIT
|
1. |
Notre approche d’audit est présentée dans le manuel d’audit financier et d’audit de conformité, disponible sur notre site internet (1) Nous utilisons un modèle d’assurance pour planifier nos travaux. Dans ce cadre, nous prenons en considération le risque que des erreurs surviennent (risque inhérent) et le risque que des erreurs ne soient pas prévenues ou détectées et corrigées (risque de non-contrôle). |
PARTIE 1 — Notre stratégie pour 2018-2020 concernant la déclaration d’assurance
|
2. |
L’un des principaux objectifs de notre stratégie pour 2018-2020 vise à accroître la valeur ajoutée de notre déclaration d’assurance, au moyen d’évaluations plus qualitatives de la gestion financière de l’UE, du renforcement des rapports sur la performance, ainsi que de l’amélioration des informations sur l’action de l’UE dans les États membres et les régions. |
|
3. |
L’approche que nous utilisons actuellement pour évaluer si les opérations sous-jacentes aux comptes sont conformes aux règles de l’UE consiste à se fonder essentiellement sur la réalisation de tests directs relatifs à la conformité sur un vaste échantillon représentatif d’opérations sélectionnées de façon aléatoire. Nos derniers rapports annuels font état d’améliorations dans les systèmes de gestion et de contrôle et dans la disponibilité des informations sur la légalité et la régularité fournies par nos entités auditées. |
|
4. |
Compte tenu de ces évolutions, pour nos déclarations d’assurance sur les exercices de la période 2018-2020, nous nous efforcerons de mieux utiliser les informations sur la légalité et la régularité fournies par nos entités auditées dans les domaines où cela est réalisable. Notre but ultime est d’évoluer vers une approche d’attestation dans les prochaines années (2). Dans le cadre de ce type d’approche, les auditeurs recueillent suffisamment d’éléments probants appropriés afin d’aboutir à une conclusion sur l’assurance exprimée par l’entité responsable. Dans la pratique, cela signifie que nous examinons et réexécutons les travaux réalisés par nos entités auditées, dans les domaines où nous pouvons tirer une assurance des informations sur la légalité et la régularité fournies par celles-ci. |
|
5. |
En 2017, nous avons modifié notre approche d’audit pour la rubrique 1b du CFP (Cohésion économique, sociale et territoriale), afin de tenir compte des changements apportés à la conception des systèmes de contrôle pour la période de programmation 2014-2020. Notre objectif est non seulement de contribuer à la déclaration d’assurance 2017, mais aussi de formuler une conclusion sur la fiabilité du principal indicateur de légalité et de régularité communiqué par la Commission pour ce domaine, à savoir le risque d’erreur résiduel (3). |
|
6. |
Nous avons inclus dans notre population tous les paiements qui concernent les décisions de clôture (par lesquelles la Commission accepte les comptes) prises par la Commission en 2017 pour les programmes opérationnels de la période 2014-2020. La Commission prend ces décisions pour apurer les dépenses exposées entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016 et inscrites dans les comptes financiers certifiés présentés par les États membres au plus tard le 15 février 2017. Dans le cadre de futurs audits, nous testerons les paiements intermédiaires relatifs aux programmes de la période 2014-2020 et enregistrés dans les comptes 2017. |
PARTIE 2 — Approche et méthodologie d’audit pour la fiabilité des comptes
|
7. |
Nous examinons les comptes consolidés de l’UE afin de déterminer leur fiabilité. Ces derniers comprennent:
|
|
8. |
Les comptes consolidés doivent présenter correctement, dans tous leurs aspects significatifs:
|
|
9. |
Lors de nos travaux d’audit, nous:
|
PARTIE 3 — Approche et méthodologie d’audit concernant la régularité des opérations
|
10. |
L’audit de la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes comporte la réalisation de tests pour vérifier si elles sont conformes aux textes législatifs et réglementaires applicables. |
|
11. |
Lors de nos travaux d’audit, nous examinons si nous pouvons utiliser de façon efficiente les contrôles portant sur la régularité réalisés précédemment par des tiers. Conformément aux normes d’audit, si nous souhaitons utiliser les résultats de ces contrôles, nous évaluons l’indépendance et les compétences de ces tiers, ainsi que l’étendue et le caractère adéquat de leurs travaux. |
Comment contrôlons-nous les opérations?
|
12. |
Pour chaque rubrique du CFP pour laquelle nous fournissons une appréciation spécifique (chapitres 5, 6, 7 et 10), nous testons un échantillon représentatif d’opérations afin d’estimer la part que représentent les opérations irrégulières dans l’ensemble de la population. |
|
13. |
Pour chaque opération sélectionnée, nous déterminons si la demande de paiement ou le paiement a été effectué(e) pour la destination approuvée dans le budget et prévue par la législation. Nous examinons comment le montant de la demande ou du paiement a été calculé (pour les demandes plus importantes, en nous basant sur une sélection représentative de l’ensemble des éléments de l’opération). Cela signifie que la Cour suit le cheminement de l’opération depuis les comptes budgétaires jusqu’au bénéficiaire final (par exemple l’exploitant agricole ou l’organisateur d’une formation ou d’un projet d’aide au développement), en effectuant des tests de conformité à chaque niveau. |
|
14. |
Lorsque nous effectuons des tests sur les opérations liées aux recettes, notre examen relatif aux ressources propres fondées sur la taxe sur la valeur ajoutée et sur le RNB porte au départ sur les agrégats macroéconomiques qui constituent la base de leur calcul. Nous examinons les contrôles effectués par la Commission concernant ces contributions des États membres jusqu’à ce qu’elles soient perçues et enregistrées dans les comptes consolidés. Pour les ressources propres traditionnelles, nous examinons les comptes des autorités douanières et les flux des droits, également jusqu’à ce que ces derniers soient perçus et enregistrés par la Commission. |
|
15. |
En ce qui concerne les dépenses, nous examinons les paiements au moment où les dépenses ont été effectuées, enregistrées et acceptées. Cela s’applique pour toutes les catégories de paiements (y compris ceux correspondant à l’acquisition d’actifs). Nous n’examinons pas les avances au moment où elles sont versées, mais plutôt au moment où:
|
|
16. |
Notre échantillon d’audit est conçu de manière à permettre d’estimer le niveau d’erreur concernant les dépenses prises dans leur ensemble et non les opérations individuelles (par exemple un projet particulier). Nous utilisons la méthode du sondage en unités monétaires (MUS ou monetary unit sampling) pour sélectionner des déclarations ou des paiements et, à un niveau inférieur, des éléments individuels d’une opération (par exemple les factures liées à un projet ou les parcelles figurant dans une demande introduite par un agriculteur). Il ne faut pas considérer que les taux d’erreur relevés pour ces éléments représentent une conclusion relative aux opérations correspondantes, mais plutôt qu’ils contribuent directement au niveau d’erreur global concernant les dépenses de l’UE prises dans leur ensemble. |
|
17. |
Nous ne contrôlons pas d’opérations dans tous les États membres, pays et régions bénéficiaires pour une année donnée. Il se peut que nous désignions de façon nominative certains États membres, pays et/ou régions bénéficiaires, mais cela ne signifie pas que les exemples ne se produisent pas ailleurs. Ces exemples ne constituent pas une base permettant de tirer des conclusions sur les États membres, pays et/ou régions bénéficiaires spécifiquement concernés. |
|
18. |
Notre approche ne vise pas à collecter des données sur la fréquence d’erreur au sein de la population prise dans son ensemble. Les chiffres présentés concernant le nombre d’erreurs détectées dans une rubrique du CFP ou dans des dépenses gérées par une DG ou effectuées dans un État membre donné ne doivent donc pas être considérés comme une indication de la fréquence d’erreur dans les opérations financées par l’UE ou dans les différents États membres. Dans l’approche suivie pour notre échantillonnage, nous appliquons une pondération différente aux diverses opérations, en fonction de la valeur de la dépense concernée et de l’intensité de nos travaux d’audit. Cette pondération disparaît dans les informations sur la fréquence, qui donnent autant de poids au développement rural qu’aux aides directes dans le domaine des ressources naturelles, et autant de poids aux dépenses relevant du Fonds social européen qu’aux paiements relevant de la politique régionale et de la politique de cohésion. |
Comment évaluons-nous et présentons-nous les résultats des tests sur les opérations?
|
19. |
Une erreur peut concerner l’intégralité ou une partie du montant concerné par une opération individuelle. Nous vérifions si les différentes erreurs sont quantifiables ou non quantifiables, c’est-à-dire s’il est possible de mesurer la part du montant examiné qui est concernée par l’erreur. Les erreurs qui sont détectées et corrigées indépendamment de nos vérifications et avant celles-ci sont exclues du calcul et de la fréquence de l’erreur, étant donné que leur détection et leur correction démontrent que les systèmes de contrôle ont fonctionné efficacement. |
|
20. |
Nos critères pour la quantification des erreurs en matière de marchés publics sont décrits dans le document intitulé «Non-respect des règles en matière de marchés publics — Types d’irrégularités et base de la quantification» (4). |
|
21. |
Il se peut que notre méthode de quantification diffère de celle appliquée par la Commission ou les États membres dans le cadre de leurs décisions sur les mesures à prendre en cas de mauvaise application des règles en matière de marchés publics. |
Niveau d’erreur estimatif
|
22. |
Nous estimons le taux d’«erreur le plus probable» (EPP), et ce, pour la plupart des rubriques du CFP, ainsi que pour l’ensemble des dépenses budgétaires. L’EPP ne tient compte que des erreurs quantifiables et est exprimée sous la forme d’un pourcentage. Les violations quantifiables de règlements, de règles, de dispositions contractuelles ou de conditions d’octroi de subvention en vigueur sont des exemples d’erreurs. Nous calculons également la limite inférieure (LIE) et la limite supérieure (LSE) du taux d’erreur. |
|
23. |
Le niveau de 2 % sert de seuil de signification en vue de la formulation de notre opinion. Nous tenons également compte de la nature et du contexte des erreurs, ainsi que des montants concernés par celles-ci. |
Comment examinons-nous les systèmes et faisons-nous part des résultats?
|
24. |
La Commission, les autres institutions et organes de l’UE, les autorités des États membres ainsi que les pays et régions bénéficiaires mettent en place des systèmes pour gérer les risques budgétaires et superviser/garantir la régularité des opérations. Il est utile d’examiner ces systèmes pour recenser les points à améliorer. |
|
25. |
Dans chaque rubrique du CFP, y compris les recettes, de nombreux systèmes sont utilisés. Chaque année, nous sélectionnons un échantillon de systèmes à évaluer et présentons les résultats, ainsi que des recommandations d’amélioration. |
Comment aboutissons-nous aux opinions que nous formulons dans la déclaration d’assurance?
|
26. |
Nous planifions nos travaux afin d’obtenir suffisamment d’éléments probants pertinents et fiables pour formuler notre opinion concernant la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes consolidés de l’UE. Nous faisons état de ces travaux aux chapitres 4 à 10. Notre opinion figure dans la déclaration d’assurance. Nos travaux nous permettent d’aboutir à une opinion éclairée par laquelle nous indiquons si les erreurs touchant la population sont supérieures ou inférieures au seuil de signification. |
|
27. |
Lorsque nous relevons un niveau significatif d’erreur et déterminons son impact sur notre opinion d’audit, nous devons établir si les erreurs ou l’absence d’éléments probants sont «généralisées». Ce faisant, nous appliquons les orientations énoncées dans la norme ISSAI 1705 (en les étendant afin de les appliquer aux questions de légalité et de régularité, conformément à notre mandat). Lorsque les erreurs sont significatives et généralisées, nous émettons une opinion défavorable. |
|
28. |
Une erreur ou une absence d’éléments probants sont considérées comme «généralisées» si, selon le jugement de l’auditeur, elles remplissent l’une des conditions suivantes: elles ne sont pas circonscrites à des éléments, comptes ou rubriques spécifiques des états financiers (c’est-à-dire qu’elles sont répandues dans les comptes ou dans les opérations testées); ou, si elles sont circonscrites à des éléments, comptes ou rubriques spécifiques, elles concernent ou pourraient concerner une part substantielle des états financiers ou ont trait à des informations fondamentales pour la compréhension, par l’utilisateur, des états financiers. |
|
29. |
D’après notre meilleure estimation possible, le montant global des dépenses de 2017 présente un niveau d’erreur de 2,4 %. Nous n’avons pas considéré que les erreurs sont généralisées, étant donné qu’elles sont circonscrites à un type spécifique de dépenses et ne concernent que certains domaines de dépenses. Le niveau d’erreur estimatif constaté pour les différentes rubriques du CFP varie, comme indiqué aux chapitres 5 à 7 et 10. |
Présomption de fraude
|
30. |
Si nous avons des raisons de soupçonner une activité frauduleuse, nous en informons l’Office de lutte antifraude de l’UE (OLAF), qui est alors chargé de mener les enquêtes appropriées. Nous communiquons plusieurs cas à l’OLAF chaque année. |
PARTIE 4 — Lien entre les opinions d’audit sur la fiabilité des comptes et sur la régularité des opérations
|
31. |
Nous avons formulé:
|
|
32. |
Nous effectuons nos travaux et formulons nos opinions conformément aux normes internationales d’audit et aux codes de déontologie de l’IFAC, ainsi qu’aux normes internationales des institutions supérieures de contrôle, établies par l’Intosai. |
|
33. |
En vertu de ces normes, lorsque les auditeurs formulent des opinions d’audit à la fois sur la fiabilité des comptes et sur la régularité des opérations sous-jacentes à ces derniers, une opinion modifiée sur la régularité des opérations ne donne pas, en soi, lieu à une opinion modifiée sur la fiabilité des comptes. Les états financiers sur lesquels nous exprimons une opinion font état de l’existence d’un problème significatif de violation des règles relatives aux dépenses imputées au budget de l’UE. Dès lors, nous avons décidé que l’existence d’un niveau significatif d’erreur concernant la régularité ne constitue pas, en soi, une raison pour que l’opinion distincte que nous formulons sur la fiabilité des comptes soit modifiée. |
(1) https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/AuditMethodology.aspx
(2) Voir norme ISSAI 4000, paragraphe 40.
(3) Voir document d’information intitulé: The ECA’s modified approach to the Statement of Assurance audits in Cohesion available on our website (https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/DocItem.aspx?did=44 524).
(4) http://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/Guideline_procurement/Quantification_of_public_procurement_errors.pdf
CHAPITRE 2
Gestion budgétaire et financière
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 2.1-2.2 |
| La gestion budgétaire en 2017 | 2.3-2.12 |
| Par rapport au budget, le niveau des engagements a été élevé, tandis que celui des paiements est resté faible au cours de la quatrième année du CFP | 2.3-2.5 |
| Les engagements budgétaires restant à liquider ont dépassé le montant record enregistré l’année passée | 2.6-2.8 |
| Les instruments spéciaux et la marge globale pour les paiements jouent un grand rôle dans la flexibilité | 2.9-2.12 |
| Questions de gestion financière liées au budget 2017 | 2.13-2.45 |
| Les États membres continuent d’éprouver des difficultés à utiliser les ressources disponibles des Fonds ESI | 2.13-2.19 |
| Les États membres ont soumis leurs déclarations finales relatives aux Fonds structurels pour le CFP 2007-2013 | 2.20-2.22 |
| Pour l’aide en faveur des pays tiers, d’autres modèles de financement sont davantage utilisés | 2.23-2.27 |
| Les financements accordés par l’UE en faveur d’instruments financiers ont considérablement augmenté | 2.28-2.41 |
| Les instruments financiers relevant de la gestion partagée posent des problèmes | 2.29-2.35 |
| Le Fonds européen pour les investissements stratégiques a gagné en importance | 2.36-2.39 |
| Le Fonds européen pour le développement durable a été institué | 2.40-2.41 |
| L’exposition du budget de l’UE reste significative | 2.42-2.45 |
| Risques et défis pour le futur budget de l’UE | 2.46-2.51 |
| Un arriéré de paiements anormal risque d’apparaître | 2.47 |
| Le financement des engagements restant à liquider du CFP 2014-2020 constitue un problème pour le prochain CFP | 2.48-2.49 |
| Le Royaume-Uni quitte l’Union européenne | 2.50 |
| Le déficit d’obligation de rendre compte pourrait s’aggraver | 2.51 |
| Conclusions et recommandations | 2.52-2.62 |
| Conclusions | 2.52-2.61 |
| Recommandations | 2.62 |
|
Annexe 2.1 — |
Principaux points d’intérêt dans les budgets rectificatifs |
|
Annexe 2.2 — |
Augmentation des montants consacrés aux instruments spéciaux |
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
LA GESTION BUDGÉTAIRE EN 2017 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Par rapport au budget, le niveau des engagements a été élevé, tandis que celui des paiements est resté faible au cours de la quatrième année du CFP |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.1 – L’exécution budgétaire en 2017
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les engagements budgétaires restant à liquider ont dépassé le montant record enregistré l’année passée |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.2 – Engagements restant à liquider, engagements et paiements (y compris les projections) jusqu’à la fin du CFP actuel
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les instruments spéciaux et la marge globale pour les paiements jouent un grand rôle dans la flexibilité |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.3 – Marge globale pour les paiements
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
QUESTIONS DE GESTION FINANCIÈRE LIÉES AU BUDGET 2017 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les États membres continuent d’éprouver des difficultés à utiliser les ressources disponibles des Fonds ESI |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.5 – Taux d’absorption, par État membre, à la fin de 2017 et à la fin de 2010
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.6 – Résultats de notre enquête
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les États membres ont soumis leurs déclarations finales relatives aux Fonds structurels pour le CFP 2007-2013 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.7 – Engagements restant à liquider fin 2017 pour les Fonds structurels relevant du CFP 2007-2013
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.8 – Montant des dégagements relatifs aux Fonds structurels, par État membre, pour la période allant de 2011 à 2017
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Pour l’aide en faveur des pays tiers, d’autres modèles de financement sont davantage utilisés |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.9 – Principales informations sur les fonds fiduciaires
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.10 – Principales informations sur la facilité en faveur des réfugiés en Turquie
Sources:
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les financements accordés par l’UE en faveur d’instruments financiers ont considérablement augmenté |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.11 – Aide provenant du budget de l’UE en faveur d’instruments financiers
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les instruments financiers relevant de la gestion partagée posent des problèmes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La clôture de la période 2007-2013 a fait apparaître des inexactitudes et une double comptabilisation |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.12 – Montants versés aux États membres et utilisés par ceux-ci dans le cadre des instruments financiers relevant de la gestion partagée (situation au 31 mars 2017)
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Peu de décaissements en faveur des bénéficiaires finals ont été effectués en provenance d’instruments financiers relevant de la gestion partagée dans le cadre du CFP 2014-2020 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.13 – Les instruments financiers relevant de la gestion partagée pour le CFP 2014-2020 (situation au 31 décembre 2016)
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le Fonds européen pour les investissements stratégiques a gagné en importance |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.14 – Ventilation par État membre des financements octroyés au titre de l’EFSI (en millions d’euros)
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le Fonds européen pour le développement durable a été institué |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
L’exposition du budget de l’UE reste significative |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2.15 – Exposition du budget de l’UE aux garanties (situation fin 2017)
Remarques:
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
RISQUES ET DÉFIS POUR LE FUTUR BUDGET DE L’UE |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Un arriéré de paiements anormal risque d’apparaître |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le financement des engagements restant à liquider du CFP 2014-2020 constitue un problème pour le prochain CFP |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le Royaume-Uni quitte l’Union européenne |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le déficit d’obligation de rendre compte pourrait s’aggraver |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Conclusions |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte en partie la recommandation. Elle fournira des informations sur la clôture conformément à la législation en vigueur. La législation actuelle n’impose pas aux États membres de communiquer des informations sur les montants qui leur appartiennent. Conformément à la recommandation no 2, telle qu’acceptée, du rapport spécial no 4/2017 sur la protection du budget de l’Union, la Commission communiquera l’information sur le résultat final de la clôture pour la période de programmation dans le cadre du rapport annuel d’activités des différentes directions générales. Cette communication indiquera, par programme opérationnel, le montant éligible à la clôture, y compris pour les instruments financiers si l’information est disponible. Elle contiendra également des informations sur les recouvrements par programme opérationnel, le cas échéant. |
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte partiellement cette recommandation. Conformément au nouveau règlement financier adopté par le colégislateur, la Commission va évaluer chaque année la viabilité des passifs éventuels supportés par le budget de l’Union découlant d’opérations financières. Ces informations accompagneront le projet de budget à compter de 2021. |
||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. Elle a exposé les propositions pour le cadre financier pluriannuel 2021-2027 au Parlement européen et au Conseil. Un élément important de ces propositions est la stabilité et la prévisibilité du plafond des paiements. La Commission estime que le plafond des paiements proposé sera suffisant pour couvrir les engagements restant à liquider (RAL) avant 2021 et les paiements pour les nouveaux engagements de la période 2021-2027 dans les limites fixées par le plafond pour les ressources propres, conformément à la décision en vigueur sur les ressources propres. En outre, la proposition de la Commission relative à un règlement portant dispositions communes pour la période 2021-2027 prévoit deux mécanismes principaux qui favorisent une exécution dans de meilleurs délais: une règle de dégagement «n+2» associée à un niveau de préfinancement qui a été réduit à des tranches annuelles de 0,5 % sur la base du soutien total des Fonds au niveau du programme. Par ailleurs, la Commission propose aux colégislateurs de réduire les niveaux de préfinancements annuels pour les programmes de la période 2014-2020. |
||||||||||||||||||||||||||||||||
(1) Il s’agit du document de réflexion intitulé Future financing of the EU, Final report and recommendations of the High Level Group on Own Resources, janvier 2017.
(2) Il s’agit du document d’information intitulé «L’avenir des finances de l’UE: réformer le fonctionnement du budget de l’UE» de février 2018 (ci-après le «document d’information sur l’avenir des finances de l’UE»), et de celui relatif à la proposition de cadre financier pluriannuel 2021-2027 présentée par la Commission, de juillet 2018.
(3) La proposition devait être présentée pour la fin de 2017 — voir article 25 du «règlement CFP», à savoir le règlement (UE, Euratom) no 1311/2013 du Conseil du 2 décembre 2013 fixant le cadre financier pluriannuel pour la période 2014-2020 (JO L 347 du 20.12.2013, p. 884).
(4) Nous excluons les reports et les recettes affectées, parce qu’ils ne font pas partie du budget adopté et qu’ils sont régis par des règles différentes, qui faussent le résultat. Pour de plus amples informations, voir les parties A4 et A5 du rapport de la Commission européenne sur la gestion budgétaire et financière pour l’exercice 2017.
(5) Hors reports et recettes affectées. Voir note de bas de page 4.
(6) Voir rapport annuel 2016, réponse de la Commission au point 2.14.
(7) Voir note 2.2 relative aux états sur l’exécution budgétaire dans les comptes annuels consolidés de l’UE pour l’exercice 2017 (ci-après les «comptes 2017 de l’UE»).
(8) Sur la base des résultats existants à la fin de 2017 ainsi que du CFP (compte tenu de l’ajustement technique pour 2017), nous avons formulé l’hypothèse prudente selon laquelle 98 % des crédits d’engagement seront convertis en engagements. Nous nous sommes appuyés sur l’estimation la plus récente des dégagements calculée par la Commission et nous sommes partis de l’hypothèse que 99 % des crédits de paiement deviendront des paiements, en excluant les paiements liés aux instruments spéciaux, conformément à l’hypothèse avancée par la Commission. Nous n’avons pas tenu compte de l’utilisation de la marge globale pour les paiements (MGP). Cependant, la MGP peut contribuer à réduire les engagements restant à liquider jusqu’en 2020 (voir points 2.9 et 2.10). Les recettes affectées et les reports n’ont pas été inclus dans les projections pour la période 2018-2020, étant donné qu’ils ont peu d’impact sur celles-ci et qu’ils sont difficiles à calculer.
(9) Document COM(2016) 603 final — Communication de la Commission au Parlement européen et au Conseil — «Réexamen/révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel 2014-2020 — Un budget de l’UE axé sur les résultats». Nous avons répondu à cette communication de la Commission par la publication de notre document d’information intitulé «Budget de l’UE: l’heure de la réforme a-t-elle sonné?» en novembre 2016.
(10) Règlement (UE, Euratom) 2017/1123 du Conseil du 20 juin 2017 modifiant le règlement (UE, Euratom) no 1311/2013 fixant le cadre financier pluriannuel pour la période 2014-2020 (JO L 163 du 24.6.2017, p. 1).
(11) La MGP permet le report de crédits de paiement inutilisés aux années ultérieures.
(12) La réserve d’aide d’urgence, le Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE), l’instrument de flexibilité et le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) — voir articles 9 à 12 du règlement CFP. Voir aussi rapport annuel 2016, points 2.8 à 2.10.
(13) Voir article 5 du règlement CFP.
(14) Sur la base des ajustements techniques concernant le cadre financier et des estimations de la Cour des comptes européenne pour 2017.
(15) Voir rapport annuel 2014, point 2.8, et rapport annuel 2016, point 2.8, sous b).
(16) L’absorption est le montant versé par la Commission à un État membre au titre du cofinancement de projets dans le cadre d’un ou de plusieurs programmes opérationnels relevant des Fonds ESI. Le taux d’absorption représente le rapport entre les montants versés et les dépenses prévues correspondantes de l’UE.
(17) La quatrième année du CFP actuel.
(18) L’année correspondante du CFP précédent.
(19) La Commission a expliqué les raisons qu’elle estime à l’origine du problème dans plusieurs documents: son analyse de l’exécution budgétaire des Fonds structurels et d’investissement européens en 2016, son réexamen/sa révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel 2014-2020, les documents de travail de ses services COM(2016) 603 final et SWD(2016) 299 final, et ses réponses aux questions écrites adressées aux commissaires Oettinger, Creţu et Thyssen sur la procédure de décharge 2016.
(20) La Croatie, l’Espagne, l’Italie, Malte, la Slovaquie et la Slovénie.
(21) Voir rapport spécial no 1/2018 intitulé «Assistance conjointe à la préparation de projets dans les régions européennes (initiative Jaspers) — il est temps de mieux cibler les actions».
(22) Rapport spécial no 36/2016 intitulé «Une évaluation des modalités de clôture des programmes de cohésion et de développement rural pour la période 2007-2013», et rapport spécial no 17/2018 intitulé «Les actions engagées par la Commission et les États membres dans les dernières années des programmes de la période 2007-2013 visaient bien à améliorer l’absorption, mais n’étaient pas suffisamment centrées sur les résultats».
(23) Le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion.
(24) À l’exception de la Croatie, qui bénéficiait d’un délai prolongé au 31 mars 2018.
(25) Voir rapport annuel 2016, point 2.13.
(26) Les noms complets de ces différents fonds fiduciaires sont respectivement: «fonds fiduciaire de l’UE pour la République centrafricaine», «fonds fiduciaire régional de l’Union européenne en réponse à la crise syrienne», «fonds fiduciaire d’urgence de l’UE en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique» et «fonds fiduciaire de l’UE en faveur de la Colombie».
(27) Rapport spécial no 11/2017 intitulé «Le fonds fiduciaire Bêkou de l’Union européenne pour la République centrafricaine: un début chargé d’espoir malgré quelques insuffisances».
(28) Voir rapport annuel 2016, chapitre 2, recommandation no 4.
(29) Rapport intitulé Summary of data on the progress made in financing and implementing financial engineering instruments reported by the managing authorities in accordance with Article 67(2)(j) of Council Regulation (EC) No 1083/2006 — Programming period 2007-2013 — Situation as at 31 March 2017 (at closure).
(30) Ces montants restent disponibles pour les États membres. Voir l’article 78, paragraphe 7, du règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil.
(31) Voir rapport annuel 2016, point 6.25.
(32) Ces ressources proviennent de prêts décaissés et remboursés, d’investissements réalisés ou de soldes restants après avoir honoré toutes les garanties.
(33) Rapport spécial no 19/2016 intitulé «Instruments financiers et exécution du budget de l’UE: quels enseignements tirer de la période de programmation 2007-2013?».
(34) Règlement (UE) 2017/2396 du Parlement européen et du Conseil du 13 décembre 2017 modifiant les règlements (UE) no 1316/2013 et (UE) 2015/1017 en vue de prolonger la durée d’existence du Fonds européen pour les investissements stratégiques et d’introduire des améliorations techniques concernant ce Fonds et la plateforme européenne de conseil en investissement (JO L 345 du 27.12.2017, p. 34).
(35) Le considérant 21 du règlement (UE) 2017/2396 dispose que le financement proviendra du budget de l’UE, avec un transfert depuis le mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), ainsi que depuis les recettes et remboursements au titre de l’instrument de prêt du MIE et du Fonds Marguerite.
(36) Voir note 4.1 des comptes 2017 de l’UE.
(37) Y compris à partir de remboursements provenant soit de l’EFSI lui-même (525 millions d’euros), soit d’autres instruments financiers (150 millions d’euros de l’instrument de prêt du MIE et du Fonds Marguerite).
(38) Voir rapport de fin d’exercice de la BEI sur les opérations relevant du Fonds européen pour les investissements stratégiques — Volets «Infrastructures et innovation» et «PME» — Annexe II de l’accord sur l’EFSI — date du rapport: 31 décembre 2017.
(39) Règlement (UE) 2017/1601 du Parlement européen et du Conseil du 26 septembre 2017 instituant le Fonds européen pour le développement durable (FEDD), la garantie FEDD et le fonds de garantie FEDD (JO L 249 du 27.9.2017, p. 1).
(40) Article 11, sous e), du règlement (UE) 2017/1601 du 26 septembre 2017 instituant le Fonds européen pour le développement durable (FEDD), la garantie FEDD et le fonds de garantie FEDD.
(41) Les passifs éventuels sont des obligations éventuelles qui dépendent de la survenance d’événements futurs. Les principaux passifs éventuels du budget de l’UE sont: les garanties du mandat de prêt extérieur de la BEI; les garanties de l’EFSI; l’assistance financière: l’assistance macrofinancière (AMF), le mécanisme européen de stabilisation financière (MESF), l’aide à la balance des paiements (BDP), les prêts Euratom; les garanties accordées pour les instruments financiers de l’UE (essentiellement Horizon 2020, le mécanisme de financement avec partage des risques, le mécanisme pour l’interconnexion en Europe); la garantie FEDD.
(42) COM(2016) 605 — Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union et modifiant le règlement (CE) no 2012/2002, les règlements (UE) no 1296/2013, (UE) no 1301/2013, (UE) no 1303/2013, (UE) no 1304/2013, (UE) no 1305/2013, (UE) no 1306/2013, (UE) no 1307/2013, (UE) no 1308/2013, (UE) no 1309/2013, (UE) no 1316/2013, (UE) no 223/2014, (UE) no 283/2014, (UE) no 652/2014 du Parlement européen et du Conseil et la décision no 541/2014/UE du Parlement européen et du Conseil.
(43) L’évaluation actuarielle du passif au titre des pensions représente la valeur actualisée des paiements futurs attendus. Elle est calculée en utilisant le taux d’actualisation pertinent conformément à la méthodologie définie dans la norme IPSAS 25. Pour de plus amples informations sur ce calcul, voir la note 2.9 des comptes 2017 de l’UE.
(44) Voir le bilan des comptes 2017 de l’UE.
(45) Voir note de bas de page du bilan des comptes 2017 de l’UE.
(46) Voir rapport annuel 2016, points 2.36 à 2.38.
(47) Article 3, paragraphe 2, deuxième alinéa, de la décision 2014/335/UE, Euratom du Conseil du 26 mai 2014 relative au système des ressources propres de l’Union européenne (JO L 168 du 7.6.2014, p. 105).
(48) Article 9 de l’accord interinstitutionnel du 2 décembre 2013 entre le Parlement européen, le Conseil et la Commission sur la discipline budgétaire, la coopération en matière budgétaire et la bonne gestion financière.
(49) Voir recommandation no 2 au point 2.47 de notre rapport annuel 2015, ainsi que notre document d’information sur l’avenir des finances de l’UE.
(50) Projet d’accord sur le retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique, 19 mars 2018.
(51) Voir notre analyse panoramique de 2014 intitulée «Analyse panoramique des dispositifs de l’UE en matière d’obligation de rendre compte et d’audit public: lacunes, doubles emplois et défis à relever», le point 2.4 de notre rapport annuel 2015, ainsi que les points 2.29 à 2.31, 2.43, 2.46 et l’encadré 2.8 de notre rapport annuel 2016.
(52) Encadré 4 du document de réflexion de la Commission sur l’avenir des finances de l’UE.
(53) Voir points 28, 29, ainsi que 39 à 44 de notre document d’information sur l’avenir des finances de l’UE.
(54) Tels que l’Agence européenne de défense (AED), l’éventuel Fonds monétaire européen (FME), le Mécanisme européen de stabilité (MES) et les activités de la BEI non liées au budget de l’UE.
(55) Ce chiffre n’inclut pas 1,2 milliard d’euros d’instruments mixtes.
(56) Sur la base de l’enveloppe financière actuelle — COM(2018) 600.
ANNEXE 2.1
PRINCIPAUX POINTS D’INTÉRÊT DANS LES BUDGETS RECTIFICATIFS
|
Budgets rectificatifs |
Explication |
Valeur en milliards d’euros |
Effet sur le budget 2017 |
|
1/2017 |
Trois États membres ont bénéficié d'une aide à la suite de catastrophes majeures ou régionales, grâce à la mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne: a) Royaume-Uni: 60,3 millions d’euros; b) Chypre: 7,3 millions d’euros; et c) Portugal: 3,9 millions d’euros. |
0,07 |
Augmentation des engagements |
|
2/2017 |
L’excédent de 2016 a été restitué aux États membres sous la forme d’une réduction de leurs contributions annuelles. |
6,40 |
Diminution des recettes |
|
3/2017 |
L’initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ), lancée en 2013 en réaction au taux de chômage élevé chez les jeunes dans l’ensemble de l’UE, a été renforcée. |
0,50 |
Augmentation des engagements |
|
4/2017 |
L’Italie a bénéficié d’une assistance via le Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE), à la suite d’une série de tremblements de terre survenus entre août 2016 et janvier 2017. |
1,20 |
Augmentation des engagements |
|
5/2017 |
Le fonds de garantie du Fonds européen pour le développement durable (FEDD) a été créé. |
0,30 |
Augmentation des engagements |
|
6/2017 |
Les crédits de paiement du budget initial ont été revus à la baisse. Cette opération a eu pour corollaire de réduire d’autant les contributions des États membres. |
0,06 |
Diminution des engagements |
|
7,70 |
Diminution des paiements |
||
|
Source: Note A 2.1 du rapport sur la gestion budgétaire et financière de la Commission pour l’exercice 2017. |
|||
ANNEXE 2.2
AUGMENTATION DES MONTANTS CONSACRÉS AUX INSTRUMENTS SPÉCIAUX
Montants disponibles des instruments spéciaux avant et après l’augmentation
|
(millions d’euros) |
|||||||
|
Avant l’augmentation |
|
|
|
|
|
|
|
|
Année |
|
Instrument de flexibilité |
Réserve d’aide d’urgence |
FEM |
FSUE |
|
Total |
|
2017 |
|
530 |
315 |
169 |
563 |
|
1 577 |
|
2018 |
|
541 |
322 |
172 |
574 |
|
1 609 |
|
2019 |
|
552 |
328 |
176 |
586 |
|
1 642 |
|
2020 |
|
563 |
335 |
179 |
598 |
|
1 675 |
|
Total |
|
2 186 |
1 300 |
696 |
2 321 |
|
6 503 |
|
Après l’augmentation |
|
|
|
|
|
|
|
|
Année |
|
Instrument de flexibilité |
Réserve d’aide d’urgence |
FEM |
FSUE |
|
Total |
|
2017 |
|
676 |
338 |
169 |
563 |
|
1 746 |
|
2018 |
|
689 |
344 |
172 |
574 |
|
1 779 |
|
2019 |
|
703 |
351 |
176 |
586 |
|
1 816 |
|
2020 |
|
717 |
359 |
179 |
598 |
|
1 853 |
|
Total |
|
2 785 |
1 392 |
696 |
2 321 |
|
7 194 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Différence |
|
599 |
92 |
— |
— |
|
691 |
|
Montant total disponible pour une utilisation pendant la période 2018-2020 (*1) |
|
5 997 |
|||||
|
Remarque: FEM: Fonds européen d’ajustement à la mondialisation; FSUE: Fonds de solidarité de l’Union européenne. Source: Cour des comptes européenne, sur la base d’informations fournies par la Commission. |
|||||||
(*1) La différence entre 7 194 millions d’euros et 5 997 millions d’euros correspond au montant utilisé en 2017.
CHAPITRE 3
Le budget de l’UE: obtenir des résultats
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 3.1 |
| Première partie — La Commission utilise-t-elle les informations sur la performance de manière appropriée dans le processus décisionnel? | 3.2-3.36 |
| Section A — La mesure dans laquelle la Commission peut utiliser les informations sur la performance est parfois limitée | 3.6-3.13 |
| Section B — Le système de mesure de la performance de la Commission permet de disposer de grandes quantités de données, mais pas toujours en temps utile | 3.14-3.18 |
| Section C — La Commission utilise les informations sur la performance pour gérer les programmes et les politiques mais ne prend pas toujours les mesures appropriées lorsque les objectifs ne sont pas atteints | 3.19-3.26 |
| Section D — Dans ses rapports sur la performance, la Commission n’explique guère comment elle utilise les informations en la matière | 3.27-3.31 |
| Section E — De nouveaux progrès sont attendus à mesure que la culture de la performance continue à se développer | 3.32-3.36 |
| Deuxième partie — Résultats des audits de la performance de la Cour: les conclusions et recommandations ayant le plus grand impact | 3.37-3.67 |
| Introduction | 3.37 |
| Sous-rubriques 1a «Compétitivité pour la croissance et l’emploi» et 1b «Cohésion économique, sociale et territoriale» | 3.38-3.44 |
| Rubrique 2 «Croissance durable et ressources naturelles» | 3.45-3.48 |
| Rubriques 3 «Sécurité et citoyenneté» et 4 «L’Europe dans le monde» | 3.49-3.58 |
| Rubrique 5 «Administration» et domaine prioritaire «Bon fonctionnement du marché unique et pérennité de l’union monétaire» | 3.59-3.67 |
| Troisième partie — Suivi des recommandations | 3.68-3.78 |
| Conclusions et recommandations | 3.79-3.85 |
| Conclusions | 3.79-3.83 |
| Recommandations | 3.84-3.85 |
|
Annexe 3.1 — |
Bilan de la mise en œuvre des recommandations pour chaque rapport sélectionné |
|
Annexe 3.2 — |
Principales améliorations et insuffisances non corrigées pour chaque rapport sélectionné |
|
Annexe 3.3 — |
Recommandations adressées aux États membres |
|
Annexe 3.4 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour les questions de performance |
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
PREMIÈRE PARTIE — LA COMMISSION UTILISE-T-ELLE LES INFORMATIONS SUR LA PERFORMANCE DE MANIÈRE APPROPRIÉE DANS LE PROCESSUS DÉCISIONNEL? |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Étendue |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Section A — La mesure dans laquelle la Commission peut utiliser les informations sur la performance est parfois limitée |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La relative rigidité du cadre financier pluriannuel de l’UE ne favorise pas l’utilisation des informations sur la performance |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Plusieurs cadres stratégiques coexistent en parallèle |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.1 — Quatre cadres stratégiques pour l’Union européenne (applicables en parallèle)
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.2 — Résultats de l’enquête — Clarté des objectifs
Source: Enquête de la Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Section B — Le système de mesure de la performance de la Commission permet de disposer de grandes quantités de données, mais pas toujours en temps utile |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les managers disposent de grandes quantités d’informations sur la performance |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.3 — Les principaux processus décisionnels de la Commission
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.16. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les systèmes de mesure de la performance pourraient être développés davantage |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.4 — Résultats de l’enquête — Cadre d’informations sur la performance
Source: Enquête de la Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Section C — La Commission utilise les informations sur la performance pour gérer les programmes et les politiques mais ne prend pas toujours les mesures appropriées lorsque les objectifs ne sont pas atteints |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission utilise les informations sur la performance dont elle dispose pour gérer ses activités |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.5 — Principaux rapports sur la performance établis par la Commission et ses DG (24)
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.6 — Public et usage auxquels les principaux rapports sur la performance sont destinés
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La non-réalisation des objectifs n’entraîne pas toujours des mesures correctrices |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.7 — Que se produit-il lorsque les objectifs sont atteints ou dépassés?
Source: Enquête de la Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.8 — Que se produit-il lorsque les objectifs ne sont pas atteints?
Source: Enquête de la Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Section D — Dans ses rapports sur la performance, la Commission n’explique guère comment elle utilise les informations en la matière |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.29. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Section E — De nouveaux progrès sont attendus à mesure que la culture de la performance continue à se développer |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.32. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.9 — Difficultés en matière d’utilisation des informations sur la performance citées par les six services consultés
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.10 — Résultats de l’enquête — Culture de la performance
Source: Enquête de la Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.11 — Dernière question de l’enquête: Que faudrait-il changer selon vous pour que les informations sur la performance soient mieux utilisées au sein de votre DG?
Source: Enquête de la Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
DEUXIÈME PARTIE — RÉSULTATS DES AUDITS DE LA PERFORMANCE DE LA COUR: LES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS AYANT LE PLUS GRAND IMPACT |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Introduction |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.12 — Un nombre élevé de rapports spéciaux évaluant la mise en œuvre des principes de bonne gestion financière
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.13 — Les recommandations portent sur un large éventail de sujets
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.14 — Nos entités auditées acceptent la grande majorité de nos recommandations
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Sous-rubriques 1a «Compétitivité pour la croissance et l’emploi» et 1b «Cohésion économique, sociale et territoriale» |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| i) Rapport spécial no 2/2017 — Négociation, par la Commission, des accords de partenariat et des programmes relevant de la cohésion pour la période 2014-2020 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.40. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| ii) Rapport spécial no 5/2017 — Chômage des jeunes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.42. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| iii) Rapport spécial no 15/2017 — Les conditions ex ante et la réserve de performance dans le domaine de la cohésion |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.44. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Rubrique 2 «Croissance durable et ressources naturelles» |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| i) Rapport spécial no 16/2017 — Programmation du développement rural |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| ii) Rapport spécial no 10/2017 — Renouvellement des générations |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| iii) Rapport spécial no 21/2017 — Mesures de verdissement |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Rubriques 3 «Sécurité et citoyenneté» et 4 «L’Europe dans le monde» |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| i) Rapport spécial no 3/2017 — Tunisie |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.51. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| ii) Rapport spécial no 6/2017 — L’approche dite «des points d’accès» |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.53. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| iii) Rapport spécial no 11/2017 — Le fonds fiduciaire Bêkou |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.56. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| iv) Rapport spécial no 22/2017 — Les missions d’observation électorale |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.58. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Rubrique 5 «Administration» et domaine prioritaire «Bon fonctionnement du marché unique et pérennité de l’union monétaire» |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| i) Rapport spécial no 17/2017 — L’intervention de la Commission dans la crise financière grecque |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.63. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| ii) Rapport spécial no 23/2017 — Conseil de résolution unique |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
TROISIÈME PARTIE — SUIVI DES RECOMMANDATIONS |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
A. Étendue et approche: une nouvelle méthode |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
B. Quelles suites la Commission a-t-elle données à nos recommandations? |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3.15 — Mise en œuvre des recommandations formulées dans nos audits de la performance de 2014
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Conclusions |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
3.81. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les DG et la Commission ne sont pas tenues d’expliquer dans leurs rapports sur la performance comment les informations sur la performance ont été utilisées aux fins de la prise de décision. Néanmoins, les fiches de programmes et les rapports des DG concernant la performance comportent souvent certaines informations, limitées, à cet égard. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les managers des DG avec lesquels nous nous sommes entretenus ont fait état d’un certain nombre de difficultés qui les empêchent d’utiliser davantage les informations sur la performance pour obtenir de meilleurs résultats. Les résultats de notre enquête confirment qu’il existe un vrai besoin de formation à l’utilisation des informations sur la performance, ainsi que de diffusion plus efficace des connaissances et des bonnes pratiques. Plusieurs des actions que la Commission mène pour devenir une institution davantage axée sur la performance peuvent être considérées comme les prémices d’une stratégie plus vaste visant à opérer un changement culturel de taille. Avec le temps, ce changement culturel devrait permettre à la Commission et au budget de l’UE d’être toujours plus focalisés sur l’obtention des résultats et la production de l’impact recherché. |
La Commission estime qu’elle dispose déjà d’une culture de la performance bien développée et elle a pris une série de mesures ces dernières années pour renforcer encore cette culture (56). Voir aussi, au point 3.32, les exemples, cités par la Cour, de mesures prises par la Commission pour renforcer la culture de la performance, et la réponse de la Commission au point 3.36. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Elle convient que l’approche en matière d’exécution du budget de l’UE devrait être aussi cohérente et rationalisée que possible et que la clarté et la transparence sont essentielles pour atteindre des résultats. La Commission estime que ses propositions pour le prochain cadre financier pluriannuel et les programmes sectoriels qui s’y rapportent constituent un cadre cohérent pour le budget à venir. Ces propositions visent à contribuer aux priorités politiques convenues par les dirigeants européens à Bratislava et à Rome. Elles s’appuient sur les contributions d’un large éventail de parties prenantes dans toute l’Europe. La décision finale sur ce cadre sera prise par le Conseil statuant à l’unanimité, avec l’approbation du Parlement européen. La Cour mentionne d’autres «cadres stratégiques» susceptibles d’agir sur l’exécution du budget pour la période postérieure à 2020. Parmi ceux-ci figurent les priorités politiques de la prochaine Commission et le programme stratégique du Conseil européen. Ces cadres sont élaborés conformément aux prérogatives des institutions telles que définies dans le traité. La Commission tiendra son rôle — avec les autres institutions — en veillant à une approche cohérente de l’exécution du prochain cadre financier pluriannuel. Elle estime en outre que le cadre pour le budget à venir devrait être suffisamment souple pour être apte à réagir efficacement face à des besoins imprévus à mesure qu’ils apparaissent. Il s’agit là d’une conséquence naturelle et inévitable de l’environnement complexe dans lequel est exécuté le budget de l’UE. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les propositions pour les futurs programmes financiers dans le cadre financier pluriannuel contiennent des objectifs précis et mesurables et des indicateurs qui serviront à suivre et gérer la performance de ces programmes tout au long de la période. La décision finale sur la conception de ces programmes reviendra au Parlement européen et au Conseil conformément à la procédure législative ordinaire. La Commission rendra compte des progrès accomplis dans les différents rapports sur la performance. En outre, elle étudiera, avec les autres institutions et les parties prenantes, la possibilité de compléter ces indicateurs et objectifs au niveau des programmes par des objectifs mesurables de haut niveau qui sont liés aux priorités politiques. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Elle continuera de rendre compte des progrès réalisés et présentera des propositions le cas échéant. Les rapports annuels d’activités et les fiches de programmes procurent chaque année les dernières informations disponibles sur la performance pour tous les indicateurs de performance concernant le budget de l’UE. Le rapport annuel sur la gestion et la performance du budget de l’UE est une synthèse qui renvoie à d’autres rapports, plus détaillés, sur la performance. Il ne vise pas à rendre compte de manière détaillée de l’ensemble des indicateurs de performance. La Commission fait observer que les rapports élaborés par la Commission sur la performance reposent en partie sur la qualité et la disponibilité, en temps utile, des informations transmises par les États membres et d’autres acteurs. Comme le reconnaît la Cour au point 3.81 (1), certaines contraintes pèsent sur les mesures de suivi qui peuvent être prises lorsque les objectifs ne sont pas atteints. La responsabilité de la performance budgétaire et des mesures de suivi est partagée entre tous les acteurs qui participent à l’exécution du budget de l’Union et ne relèvent donc pas du contrôle direct ou exclusif de la Commission. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Cette recommandation sera mise en œuvre au moyen d’instructions destinées aux services sur l’élaboration des différents rapports sur la performance. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. Elle constate qu’en raison des décalages dans le temps inhérents à la collecte d’informations détaillées sur la performance concernant les programmes financiers, la principale occasion de tirer des enseignements de ces informations réside dans la conception du cadre législatif pour les prochains programmes financiers. L’examen des dépenses qui accompagne la proposition de la Commission sur le prochain cadre financier pluriannuel et les analyses d’impact publiées avec les propositions pour les prochains programmes financiers renvoient dans une large mesure aux résultats de l’évaluation, aux conclusions issues de l’audit et à d’autres sources d’informations sur la performance, et expliquent comment ces enseignements sont pris en compte lors de la conception des programmes à venir. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Il existe au sein de ses services une culture de la performance bien développée. Comme il a été reconnu dans le présent chapitre, des efforts considérables ont été accomplis ces dernières années (par exemple, la réforme du cycle de planification stratégique et de programmation, les évaluations à mi-parcours des programmes de dépenses 2014-2020 ou la préparation des programmes de dépenses 2021-2027) afin d’accroître la focalisation sur la performance tant au niveau politique qu’au niveau des services. La Commission est déterminée à continuer à promouvoir la culture de la performance, en tenant dûment compte de sa responsabilité parallèle en matière de bonne gestion financière du budget de l’UE. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(1) Article 317 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
(2) Instructions for the Strategic Plan 2016-2020 and Management Plan 2016, 20 novembre 2015, document Ares (2015)5332669: voir section 1, paragraphe 1.1.
(3) http://ec.europa.eu/budget/budget4results/index_en.cfm
(4) https://ec.europa.eu/info/files/better-regulation-guidelines_en
(5) Par exemple, le Vérificateur général du Canada, le Contrôleur et auditeur général de Nouvelle-Zélande, l’institution supérieure de contrôle des États-Unis (Government Accountability Office), et celle du Royaume-Uni (National Audit Office).
(6) Les DG Agriculture et développement rural (AGRI), Réseaux de communication, contenu et technologies (CNECT), Coopération internationale et développement (DEVCO), Éducation, jeunesse, sport et culture (EAC), Emploi, affaires sociales et inclusion (EMPL) et le secrétariat général.
(7) Le Parlement européen et le Conseil.
(8) Voir OCDE, direction de la gouvernance publique, Budgeting and Performance in the European Union — A review in the context of EU Budget Focused on Results, point 3.2.4 (http://www.oecd-ilibrary.org/governance/budgeting-and-performance-in-the-european-union_budget-17-5jfnx7fj38r2?crawler=true).
(9) Voir par exemple Faculté de droit de l’Université de Saint-Gall, Working Paper No 2015-04 — What can performance information do to legislators? A Budget Decision Experiment with Legislators, document de recherche en droit et économie, septembre 2014 (https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2494772).
(10) Voir «Réexamen/révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel 2014-2020 — Un budget de l’UE axé sur les résultats.», COM(2016) 603 final du 14 septembre 2016, p. 14 (http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/?fuseaction=list&n=10&adv=0&coteId=1&year=2016&number=603&language=fr).
(11) Voir par exemple notre rapport spécial no 15/2017 «Les conditions ex ante et la réserve de performance dans le domaine de la cohésion: des instruments innovants mais pas encore efficaces», ainsi que notre rapport spécial no 16/2017 «La programmation du développement rural doit être moins complexe et davantage axée sur les résultats» (https://www.eca.europa.eu).
(12) Voir document COM(2016) 603 final.
(13) Nous avons déjà examiné cette question dans nos rapports annuels 2016 (points 3.18 et 3.19), 2015 (points 3.18 à 3.21) et 2014 (points 3.7 à 3.12).
(14) Voir également les réponses de la Commission aux points 3.18 et 3.19 du rapport annuel 2016 de la Cour, aux points 3.18 à 3.21 du rapport annuel 2015 de la Cour et aux points 3.7 à 3.12 du rapport annuel 2014 de la Cour.
(15) Dans le cadre du Semestre européen, la DG EAC collabore également avec les DG Affaires économiques et financières (ECFIN) et Emploi, affaires sociales et inclusion (EMPL) dans le domaine de l’éducation, pour recenser les défis et formuler des conclusions et des recommandations aux fins de l’élaboration des rapports annuels par État membre.
(16) Voir «Évaluation de la stratégie de l’UE pour la jeunesse et de la recommandation du Conseil sur la mobilité des jeunes volontaires dans l’UE — Rapport final», résumé, p. 9: «[…] les objectifs et priorités de la stratégie de l’UE en faveur de la jeunesse étaient, de façon générale, pertinents par rapport aux objectifs de la stratégie Europe 2020. Néanmoins, cela est principalement dû à la large couverture thématique du cadre de coopération jeunesse, plutôt qu’aux efforts pour aligner les deux stratégies. Les deux stratégies étaient souvent perçues par les parties prenantes interrogées comme des approches séparées, chacune avec ses propres objectifs, plutôt que comme faisant partie d’un plan intégré à long terme de l’UE».
(17) Nous n’avons toutefois pas analysé dans quelle mesure ils étaient utilisés ni leur utilité.
(18) Rapport annuel relatif à l’exercice 2016, chapitre 3, «Le budget de l’UE: obtenir des résultats», points 3.13 à 3.51.
(19) En ce qui concerne la disponibilité des informations en temps utile, nous avions fait état de problèmes concernant Horizon 2020 aux points 3.31 et 3.51 à 3.53 du rapport annuel 2015.
(20) Dans le même ordre d’idée, l’institution supérieure de contrôle des États-Unis a constaté, dans différents rapports, que les agences fédérales peuvent mettre en œuvre toute une série de pratiques susceptibles de renforcer ou de faciliter l’utilisation d’informations sur la performance (pour détecter des problèmes et prendre des mesures correctrices, pour élaborer une stratégie et allouer des ressources, pour reconnaître et récompenser la bonne performance ou pour repérer et partager des approches efficaces) de manière à obtenir de meilleurs résultats. Voir les rapports de l’ISC des États-Unis disponibles aux adresses suivantes: https://www.gao.gov/assets/250/247701.pdf; https://www.gao.gov/new.items/d081026t.pdf; https://www.gao.gov/assets/130/123413.pdf; https://www.gao.gov/assets/670/666187.pdf
(21) Voir rapports annuels 2015 (points 3.62 et 3.63) et 2014 (points 3.71 à 3.73).
(22) Voir rapports annuels 2015 (recommandation no 1) et 2014 (recommandation no 2).
(23) Voir également rapport annuel 2016, Chapitre 3 — «Le budget de l’UE: obtenir des résultats», première partie, section 1 «Le cadre pour la communication d’informations sur la performance».
(24) Définition des termes utilisés: un indicateur est une caractéristique ou une propriété qui est mesurée régulièrement pour évaluer le degré de réalisation d’un objectif; un indicateur de résultat mesure les changements immédiats pour les destinataires directs dès la fin de leur participation à une intervention; un indicateur d’impact mesure les conséquences à plus long terme qui peuvent être observées un certain temps après l’achèvement d’une intervention.
(25) Voir l’annexe 10 (en particulier les pages 457 à 459) du rapport annuel d’activité 2016 de la DG DEVCO.
(26) Depuis la réforme du cycle de planification stratégique et de programmation en 2016, les rapports annuels d’activité comprennent des informations sur l’exécution du programme de travail de la Commission. On y trouve en effet des informations sur les indicateurs de réalisation qui figuraient autrefois dans les plans de gestion annuels des DG.
(27) https://ec.europa.eu/info/publications/annual-activity-reports-2016_en. Cette page web commune propose des liens vers les pages où figurent les rapports annuels d’activité de chaque DG. Elle a été consultée par 2 700 visiteurs uniques entre la date de publication des rapports annuels d’activité 2016 et le 30 janvier 2018. Les pages où figurent les différents rapports annuels d’activité ont enregistré 7 509 consultations uniques en 2017. Cependant, les rapports annuels d’activité 2016 ont également pu être publiés sur d’autres sites web. Aucune donnée n’est disponible sur le nombre de visiteurs et de pages consultées enregistré sur ces derniers.
(28) Ce point de vue corrobore celui exprimé par l’ISC du Canada, selon laquelle «[il] ne suffit pas que l’information sur le rendement soit dûment exploitée: on doit percevoir qu’elle l’est» («Mise en œuvre de la gestion axée sur les résultats: leçons tirées de la documentation», point 22 «Démontrer l’utilisation de l’information sur le rendement»
(http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/meth_gde_f_10225.html).
(29) Voir les instructions relatives à l’élaboration des rapports annuels d’activité 2017, p. 3.
(30) Le plan stratégique, le plan de gestion et le rapport annuel d’activité.
(31) Dans son plan stratégique 2016-2020, la DG indique par exemple que la conception et l’élaboration stratégiques globales de la politique agricole commune se fondent sur des études économiques et stratégiques, des évaluations et des analyses d’impact (voir plan stratégique 2016-2020 de la DG AGRI, p. 5).
(32) Voir page 26 du rapport annuel d’activité 2016 de la DG CNECT, où il est indiqué que la plupart des objectifs du plan d’action précédent avaient été atteints et que ce plan avait montré qu’il importait de disposer d’objectifs européens communs en matière d’administration en ligne.
(33) http://ec.europa.eu/budget/library/biblio/documents/2017/DB2017_WD01_en.pdf
(34) Dans cette partie du document, les DG analysent les amendements budgétaires, les activités à venir, les effets à produire et les programmes de travail prévus pour les deux années suivantes.
(35) Voir les fiches de programmes 2017, p. 44.
(36) Voir le plan de gestion 2017 de la DG EAC, objectif spécifique 1.1, p. 10.
(37) Voir le plan stratégique 2016-2020 de la DG EAC, p. 10.
(38) Voir notre avis no 1/2017 sur la proposition de révision du règlement financier (https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/DocItem.aspx?did=40627) [ainsi que le texte du règlement financier révisé, en particulier les articles 124 et suivants et 180 et suivants].
(39) Voir document SWD(2018) 171 final.
En ce qui concerne la nécessité d’une définition universellement admise de la valeur ajoutée européenne, voir notre document d’information «L’avenir des finances de l’UE: réformer le fonctionnement du budget de l’UE» de février 2018, points 7 et 8 (https://www.eca.europa.eu).
(40) Voir rapport annuel 2016, chapitre 3, conclusion no 1, «Possibilités d’amélioration du cadre pour la communication d’informations sur la performance», recommandation no 1, «rationaliser la communication d’informations sur la performance» et réponses de la Commission.
(41) Voir le rapport de l’OCDE, point 1.2.4, note de bas de page no 8.
(42) Rapport de la Commission au Parlement européen et au Conseil sur l’évaluation des finances de l’Union fondée sur les résultats obtenus [COM(2015) 313 final du 26.6.2015, p. 5 et 6]. Ce type de rapport a depuis été combiné avec le résumé des RAA requis en vertu de l’article 66, paragraphe 9, du règlement financier et incorporé dans le rapport annuel sur la gestion et la performance.
(43) Un tel changement culturel pourrait nécessiter une évolution au fil du temps dans plusieurs domaines, qui s’inscrirait dans un processus de gestion du changement. Il peut s’agir de faire évoluer les comportements du management et du reste du personnel, de mettre en place des incitations à mieux utiliser les informations sur la performance, d’asseoir la prise de décision sur des données et/ou des éléments probants, ainsi que d’opérer des changements au niveau de la communication interne, des ressources et outils, et des valeurs.
(44) Voir la synthèse du document intitulé «Budgeting and Performance in the European Union: A review by the OECD in the context of the EU budget focused on results» (Budgétisation et performance dans l’Union européenne: étude de l’OCDE dans le contexte du budget de l’UE axé sur les résultats), Revue de l’OCDE sur la gestion budgétaire, vol. 2017/1.
(45) https://www.eca.europa.eu
(46) À savoir les rubriques 1a (Compétitivité pour la croissance et l’emploi), 1b (Cohésion économique, sociale et territoriale), 2 (Croissance durable: ressources naturelles), 3 (Sécurité et citoyenneté), 4 (L’Europe dans le monde) et 5 (Administration).
(47) Le rapport spécial no 2/2017 «Négociation, par la Commission, des accords de partenariat et des programmes relevant de la cohésion pour la période 2014-2020: les dépenses ciblent davantage les priorités d’Europe 2020, mais les dispositifs destinés à mesurer la performance sont de plus en plus complexes», le rapport spécial no 4/2017 «Protection du budget de l’UE contre les dépenses irrégulières: la Commission a recouru davantage aux mesures préventives et aux corrections financières dans le domaine de la cohésion au cours de la période 2007-2013», qui ne comportait pas de conclusions ou recommandations relatives à la performance, le rapport spécial no 5/2017 «Chômage des jeunes: les politiques de l’UE ont-elles changé le cours des choses?», le rapport spécial no 12/2017 «Mise en œuvre de la directive sur l’eau potable: la qualité et l’accessibilité de l’eau se sont améliorées en Bulgarie, en Hongrie et en Roumanie mais des investissements considérables demeurent nécessaires», le rapport spécial no 13/2017 «Un système européen de gestion du trafic ferroviaire unique: ce choix politique se concrétisera-t-il un jour?», le rapport spécial no 15/2017 «Les conditions ex ante et la réserve de performance dans le domaine de la cohésion: des instruments innovants mais pas encore efficaces», et le rapport spécial no 18/2017 «Le ciel unique européen: un changement d’ordre culturel, mais pas de véritable unification».
(48) Le rapport spécial no 1/2017 «Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel du réseau Natura 2000», le rapport spécial no 7/2017 «Nouveau rôle des organismes de certification concernant les dépenses de la PAC: une avancée vers un modèle de contrôle unique, malgré d’importantes faiblesses à surmonter», le rapport spécial no 8/2017 «Contrôle des pêches de l’UE: des efforts supplémentaires sont nécessaires», le rapport spécial no 10/2017 «Le soutien de l’UE en faveur des jeunes agriculteurs devrait être mieux ciblé pour favoriser un renouvellement efficace des générations», le rapport spécial no 16/2017 «La programmation du développement rural doit être moins complexe et davantage axée sur les résultats», et le rapport spécial no 21/2017 «Le verdissement: complexité accrue du régime d’aide au revenu et encore aucun bénéfice pour l’environnement».
(49) Le rapport spécial no 3/2017 «L’aide de l’UE en faveur de la Tunisie», le rapport spécial no 6/2017 «Réponse de l’UE à la crise des réfugiés: l’approche dite “des points d’accès”», le rapport spécial no 9/2017 «Soutien de l’Union européenne à la lutte contre la traite des êtres humains en Asie du Sud et du Sud-Est», le rapport spécial no 11/2017 «Le fonds fiduciaire Bêkou de l’Union européenne pour la République centrafricaine: un début chargé d’espoir malgré quelques insuffisances» et le rapport spécial no 22/2017 «Missions d’observation électorale — Recommandations mieux suivies, mais surveillance de leur mise en œuvre à améliorer».
(50) Le rapport spécial no 17/2017 «L’intervention de la Commission dans la crise financière grecque», le rapport spécial no 19/2017 «Procédures d’importation: les intérêts financiers de l’UE pâtissent d’insuffisances au niveau du cadre juridique et d’une mise en œuvre inefficace», le rapport spécial no 20/2017 «Instruments de garantie de prêts financés par l’Union européenne: des résultats positifs, mais un ciblage des bénéficiaires et une coordination avec les dispositifs nationaux à améliorer» et le rapport spécial no 23/2017 «Conseil de résolution unique — L’ambitieux chantier de l’union bancaire a commencé mais est loin d’être terminé».
(51) Les domaines d’audit couverts par sept rapports spéciaux (nos 3/2014, 5/2014, 6/2014, 11/2014, 14/2014, 17/2014 et 19/2014) font l’objet de nouveaux audits, planifiés ou en cours.
(52) Parmi ces recommandations, 32 concernaient les États membres et deux concernaient le Conseil ou le Parlement. Pour la dernière, les éléments probants étaient insuffisants.
(53) Nous avons adressé une recommandation aux États membres (dans le rapport spécial no 9/2014), quatre à la Commission et aux États membres (une dans le rapport spécial no 15/2014, deux dans le rapport spécial no 22/2014 et une dans le rapport spécial no 23/2014) et une à la Commission et au Service européen pour l’action extérieure (dans le rapport spécial no 13/2014).
(54) La recommandation no 3, lettre a), du rapport spécial no 9/2014, concernant le fait que les bénéficiaires ne devraient pas pouvoir présenter régulièrement un programme de promotion ciblant les mêmes pays, la recommandation no 1, lettre c), du rapport spécial no 12/2014, invitant à assurer la mise en œuvre effective des programmes opérationnels dans le but de cerner les difficultés de manière rapide et dynamique, et la recommandation no 4.2 du rapport spécial no 18/2014, suggérant de modifier le système de suivi.
(55) Au sujet de la recommandation no 3, lettre b), du rapport spécial no 20/2014, la Commission a répondu que les résultats des projets de commerce électronique pouvaient être influencés par des facteurs externes qui ne sont pas connus à l’avance et que, par conséquent, il serait difficile d’établir un lien entre les résultats et les paiements du Fonds européen de développement régional en faveur de projets de commerce électronique.
(56) Voir synthèse du document intitulé «Budgeting and Performance in the European Union: A review by the OECD in the context of the EU budget focused on results» (Budgétisation et performance dans l’Union européenne: étude de l’OCDE dans le contexte du budget de l’UE axé sur les résultats), Revue de l’OCDE sur la gestion budgétaire, vol. 2017/1.
(57) Par la Commission et toutes les parties prenantes de l’UE.
(58) Le cycle budgétaire du CFP s’étend présentement sur une période de sept ans. La durée la plus appropriée pour le cadre financier fait actuellement débat; voir «The next Multiannual Financial Framework (MFF) and its Duration», département thématique des affaires budgétaires, direction générale des politiques internes, Parlement européen, PE603.798 — octobre 2017.
(59) Voir encadré 3.11.
(60) Voir encadré 3.13.
(61) Le rapport annuel 2016 sur la gestion et la performance du budget de l’UE est disponible sur EUR-Lex à l’adresse suivante: http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX%3A52017DC0351. Le rapport relatif à l’exercice 2016 a été téléchargé à 4 040 reprises depuis le site EUR-Lex entre le 30 juin 2017 et le 29 janvier 2018.
ANNEXE 3.1
BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS POUR CHAQUE RAPPORT SÉLECTIONNÉ
|
No |
RS |
Titre du rapport |
No |
Point du RS |
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre à pratiquement tous égards |
Mise en œuvre à certains égards |
Non mise en œuvre |
Impossible à vérifier |
|
1 |
RS no 4/2014 |
L'intégration dans la PAC des objectifs de la politique de l'UE dans le domaine de l'eau: une réussite partielle |
1 |
Point 84, recommandation no 1 |
|
|
x |
|
|
|
2 |
Point 85, recommandation no 2, 1er tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
3 |
Point 85, recommandation no 2, 2e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
4 |
Point 85, recommandation no 2, 3e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
5 |
Point 85, recommandation no 2, 4e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
6 |
Point 85, recommandation no 2, 5e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
7 |
Point 86, recommandation no 3, 1ère partie |
|
|
x |
|
|
|||
|
8 |
Point 86, recommandation no 3, 2e partie |
|
|
|
|
x |
|||
|
9 |
Point 87, 1ère partie |
|
|
x |
|
|
|||
|
10 |
Point 87, 2e partie |
|
|
|
|
x |
|||
|
2 |
RS no 8/2014 |
La Commission a-t-elle géré de manière efficace l'intégration des aides couplées dans le régime de paiement unique? |
1 |
Point 64, recommandation no 1 |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 66, recommandation no 2 |
|
x |
|
|
|
|||
|
3 |
Point 69, recommandation no 3 |
|
x |
|
|
|
|||
|
4 |
Point 71, recommandation no 4 |
|
x |
|
|
|
|||
|
3 |
RS no 9/2014 |
Le soutien de l'Union européenne à l'investissement et à la promotion dans le secteur vitivinicole est-il bien géré et ses effets sur la compétitivité des vins de l'UE sont-ils démontrés? |
1 |
Point 84, recommandation no 1 |
|
|
x |
|
|
|
2 |
Point 85, recommandation no 2 |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 86, recommandation no 3, lettre a) |
|
|
x |
|
|
|||
|
4 |
Point 86, recommandation no 3, lettre b) |
|
|
|
x |
|
|||
|
5 |
Point 87, recommandation no 4 |
|
x |
|
|
|
|||
|
6 |
Point 88, recommandation no 5, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|||
|
7 |
Point 88, recommandation no 5, lettre b) |
|
|
|
|
x |
|||
|
8 |
Point 89, recommandation no 6 |
x |
|
|
|
|
|||
|
9 |
Point 90, recommandation no 7 |
|
|
x |
|
|
|||
|
4 |
RS no 10/2014 |
L'efficacité du soutien à l'aquaculture apporté par le Fonds européen pour la pêche |
1 |
Point 78, recommandation no 1, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 78, recommandation no 1, lettre b) |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 78, recommandation no 1, lettre c) |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 78, recommandation no 1, lettre d) |
x |
|
|
|
|
|||
|
5 |
Point 78, recommandation no 1, lettre e) |
x |
|
|
|
|
|||
|
6 |
Point 78, recommandation no 2, lettre a) |
|
|
|
|
x |
|||
|
7 |
Point 78, recommandation no 2, lettre b) |
|
|
|
|
x |
|||
|
8 |
Point 78, recommandation no 2, lettre c) |
|
|
|
|
x |
|||
|
9 |
Point 78, recommandation no 2, lettre d) |
|
|
|
|
x |
|||
|
5 |
RS no 22/2014 |
Maîtriser le coût des subventions de l'UE allouées à des projets de développement rural pour respecter le principe d'économie |
1 |
Point 110 |
|
x |
|
|
|
|
2 |
Point 111 |
x |
|
|
|
|
|||
|
6 |
RS no 23/2014 |
Erreurs dans les dépenses de développement rural: causes et mesures prises pour y remédier |
1 |
Point 97, recommandation no 1 |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 98, recommandation no 2 |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 99, recommandation no 3 |
|
|
x |
|
|
|||
|
7 |
RS no 24/2014 |
L'aide de l'UE à la prévention et à la réparation des dommages causés aux forêts par les incendies et les catastrophes naturelles est-elle bien gérée? |
1 |
Point 78, recommandation EM no 1, 1er tiret |
|
|
|
|
x |
|
2 |
Point 78, recommandation EM no 1, 2e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
3 |
Point 78, recommandation COM no 1, 1er tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 78, recommandation COM no 1, 2e tiret |
|
|
x |
|
|
|||
|
5 |
Point 79, recommandation EM no 2, 1er tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
6 |
Point 79, recommandation EM no 2, 2e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
7 |
Point 79, recommandation EM no 2, 3e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
8 |
Point 79, recommandation COM no 2, 1er tiret |
|
x |
|
|
|
|||
|
9 |
Point 79, recommandation COM no 2, 2e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
10 |
Point 80, recommandation EM no 3, 1er tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
11 |
Point 80, recommandation EM no 3, 2e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
12 |
Point 80, recommandation EM no 3, 3e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
13 |
Point 81, recommandation EM no 4 |
|
|
|
|
x |
|||
|
14 |
Point 81, recommandation COM no 4 |
|
|
x |
|
|
|||
|
8 |
RS no 1/2014 |
Efficacité des projets soutenus par l'UE dans le domaine du transport public urbain |
1 |
Point 57, recommandation no 1 |
|
|
x |
|
|
|
2 |
Point 57, recommandation no 2 |
|
|
x |
|
|
|||
|
3 |
Point 57, recommandation no 3 |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 57, recommandation no 4 |
x |
|
|
|
|
|||
|
5 |
Point 57, recommandation no 5 |
|
x |
|
|
|
|||
|
9 |
RS no 7/2014 |
Le FEDER a-t-il contribué avec succès au développement de pépinières d'entreprises? |
1 |
Point 82, recommandation no 1, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 82, recommandation no 1, lettre b) |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 82, recommandation no 1, lettre c) |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 82, recommandation no 1, lettre d) |
|
|
x |
|
|
|||
|
5 |
Point 82, recommandation no 1, lettre e) |
|
|
|
|
x |
|||
|
6 |
Point 82, recommandation no 1, lettre f) |
|
|
x |
|
|
|||
|
7 |
Point 84, recommandation no 2, lettre a) |
|
|
|
x |
|
|||
|
8 |
Point 84, recommandation no 2, lettre b) |
|
|
|
x |
|
|||
|
9 |
Point 84, recommandation no 2, lettre c) |
|
|
|
x |
|
|||
|
10 |
Point 84, recommandation no 2, lettre d) |
|
|
|
x |
|
|||
|
11 |
Point 85, recommandation no 3, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|||
|
12 |
Point 85, recommandation no 3, lettre b) |
x |
|
|
|
|
|||
|
10 |
RS no 12/2014 |
Le FEDER finance-t-il efficacement les projets destinés à promouvoir directement la biodiversité dans le cadre de la «stratégie de l'UE en matière de biodiversité à l'horizon 2020»? |
1 |
Point 42, recommandation no 1, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 42, recommandation no 1, lettre b) |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 42, recommandation no 1, lettre c) |
|
|
x |
|
|
|||
|
4 |
Point 45, recommandation no 2, lettre a) |
|
|
x |
|
|
|||
|
5 |
Point 45, recommandation no 2, lettre b) |
x |
|
|
|
|
|||
|
6 |
Point 45, recommandation no 2, lettre c) |
x |
|
|
|
|
|||
|
7 |
Point 45, 2e partie |
|
x |
|
|
|
|||
|
11 |
RS no 20/2014 |
Le soutien du FEDER aux PME dans le domaine du commerce électronique a-t-il été efficace? |
1 |
Point 68, recommandation no 1, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 68, recommandation no 1, lettre b) |
|
x |
|
|
|
|||
|
3 |
Point 68, recommandation no 1, lettre c) |
|
|
x |
|
|
|||
|
4 |
Point 68, recommandation COM no 2, 1ère partie |
x |
|
|
|
|
|||
|
5 |
Point 68, recommandation EM no 2, lettre a) |
|
|
|
|
x |
|||
|
6 |
Point 68, recommandation EM no 2, lettre b) |
|
|
|
|
x |
|||
|
7 |
Point 68, recommandation EM no 2, lettre c) |
|
|
|
|
x |
|||
|
8 |
Point 68, recommandation EM no 2, lettre d) |
|
|
|
|
x |
|||
|
9 |
Point 68, recommandation no 3, lettre a) |
|
x |
|
|
|
|||
|
10 |
Point 68, recommandation no 3, lettre b) |
|
|
|
x |
|
|||
|
11 |
Point 68, recommandation no 3, lettre c) |
x |
|
|
|
|
|||
|
12 |
RS no 21/2014 |
Infrastructures aéroportuaires financées par l'UE: des investissements peu rentables |
1 |
Point 71 |
|
|
x |
|
|
|
2 |
Point 72 |
|
|
|
|
x |
|||
|
13 |
RS no 13/2014 |
L'aide à la réhabilitation apportée par l'UE à la suite du tremblement de terre en Haïti |
1 |
Point 68, recommandation no 1 |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 68, recommandation no 2, 1er tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 68, recommandation no 2, 2e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 68, recommandation no 2, 3e tiret |
|
|
x |
|
|
|||
|
5 |
Point 68, recommandation no 3, 1er tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
6 |
Point 68, recommandation no 3, 2e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
7 |
Point 68, recommandation no 3, 3e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
8 |
Point 68, recommandation no 4 |
x |
|
|
|
|
|||
|
14 |
RS no 16/2014 |
L'efficacité des financements mixtes combinant des subventions octroyées au titre des facilités d'investissement régionales et des prêts accordés par des institutions financières en vue de soutenir les politiques extérieures de l'UE |
1 |
Point 57, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 57, lettre b) |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 57, lettre c) |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 57, lettre d) |
x |
|
|
|
|
|||
|
5 |
Point 58 |
x |
|
|
|
|
|||
|
6 |
Point 59, lettre a) |
x |
|
|
|
|
|||
|
7 |
Point 59, lettre b) |
x |
|
|
|
|
|||
|
8 |
Point 59, lettre c) |
x |
|
|
|
|
|||
|
9 |
Point 60 |
x |
|
|
|
|
|||
|
15 |
RS no 18/2014 |
Les systèmes d'évaluation et de suivi axé sur les résultats d'EuropeAid |
1 |
Point 70, recommandation no 1 |
|
x |
|
|
|
|
2 |
Point 70, recommandation no 2, 1er tiret |
|
x |
|
|
|
|||
|
3 |
Point 70, recommandation no 2, 2e tiret |
|
x |
|
|
|
|||
|
4 |
Point 70, recommandation no 2, 3e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
5 |
Point 70, recommandation no 3, 1er tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
6 |
Point 70, recommandation no 3, 2e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
7 |
Point 70, recommandation no 4, 1er tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
8 |
Point 70, recommandation no 4, 2e tiret |
|
|
x |
|
|
|||
|
9 |
Point 70, recommandation no 4, 3e tiret |
|
x |
|
|
|
|||
|
10 |
Point 70, recommandation no 5, 1er tiret |
|
x |
|
|
|
|||
|
11 |
Point 70, recommandation no 5, 2e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
16 |
RS no 2/2014 |
Les régimes commerciaux préférentiels sont-ils gérés de manière appropriée? |
1 |
Point 110, recommandation no 1 |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 110, recommandation no 2 |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 110, recommandation no 3 |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 110, recommandation no 4 |
|
x |
|
|
|
|||
|
17 |
RS no 15/2014 |
Le Fonds pour les frontières extérieures a encouragé la solidarité financière, mais il doit apporter davantage de valeur ajoutée européenne et ses résultats doivent être mieux mesurés |
1 |
Point 78, recommandation no 1, 1er tiret |
x |
|
|
|
|
|
2 |
Point 78, recommandation no 1, 2e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
3 |
Point 78, recommandation no 1, 3e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
4 |
Point 78, recommandation no 1, 4e tiret |
|
x |
|
|
|
|||
|
5 |
Point 78, recommandation no 2, 1er tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
6 |
Point 78, recommandation no 2, 2e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
7 |
Point 78, recommandation no 2, 3e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
8 |
Point 78, recommandation no 2, 4e tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
9 |
Point 80, recommandation no 3 |
x |
|
|
|
|
|||
|
10 |
Point 80, recommandation no 4, 1er tiret |
|
|
|
|
x |
|||
|
11 |
Point 80, recommandation no 4, 2e tiret |
x |
|
|
|
|
|||
|
12 |
Point 81, recommandation no 5 |
|
|
|
|
x |
|||
|
13 |
Point 81, recommandation no 6 |
|
|
|
|
x |
|||
|
14 |
Point 83, recommandation no 7 |
x |
|
|
|
|
|||
|
15 |
Point 83, recommandation no 8 |
|
|
|
|
x |
|||
|
Total 2017 |
|
135 |
58 |
17 |
19 |
6 |
35 |
||
|
Total examiné pour 2017 |
|
100 |
58 % |
17 % |
19 % |
6 % |
|
||
RÉPONSES DE LA COMMISSION
RS no 4/2014: L’intégration dans la PAC des objectifs de la politique de l’UE dans le domaine de l’eau: une réussite partielle
Réponse au point 86, recommandation no 3, 1re partie: Convenant que l’évaluation du second cycle de plans de gestion des bassins hydrographiques (PGBH) était encore en suspens, la Commission compte toujours présenter son rapport en la matière bien avant l’échéance légale de décembre 2018. Néanmoins, sur la base d’une évaluation ad hoc des parties pertinentes, les informations fournies dans ces PGBH ont effectivement servi à garantir le respect des conditions ex ante sur l’eau dans les programmes de développement rural. Par conséquent, la Commission considère que les conditions minimales concernant la mise en œuvre de la DCE ont été définies avant l’engagement des crédits de développement rural, à savoir la fixation du prix de l’eau et une série de critères d’éligibilité pour les investissements dans des systèmes d’irrigation. La Commission estime donc que la recommandation est mise en œuvre en ce qui concerne la politique de développement rural.
Réponse au point 87, 1re partie: La Commission confirme que les travaux relatifs aux lignes directrices sur l’analyse des incidences des PDR au moyen des évaluations à présenter dans les rapports annuels 2019 sont en cours.
En font partie deux indicateurs d’impact visant à évaluer les pressions exercées sur l’eau par les pratiques agricoles.
Ces indicateurs seront eux-mêmes évalués dans le cadre des évaluations ex post des PDR 2014-2020, pour lesquelles des lignes directrices seront fournies.
RS no 8/2014: «La Commission a-t-elle géré de manière efficace l’intégration des aides couplées dans le régime de paiement unique?»,
Réponse au point 66, recommandation no 2: S’agissant de l’apurement de conformité de la Commission: à la suite de la constatation, la Commission a changé d’approche pour mettre davantage l’accent sur l’audit et la validation des calculs centraux et des contrôles internes appliqués. Tous les audits lancés ou à lancer à partir du second semestre de 2017 relèvent de cette nouvelle approche. Trois audits ont déjà été menés à bien (SE, IT et UK — Écosse). Le rapport d’audit NAC/2017/002/SE a été transmis à la Cour le 20 avril 2018. Le rapport d’audit pour l’Italie devrait être envoyé ce mois-ci encore.
Réponse au point 69, recommandation no 3: Conformément à la législation de l’UE, il incombe aux États membres de procéder aux recouvrements auprès des bénéficiaires. En outre, les États membres rendent compte de ces recouvrements au niveau du bénéficiaire et sans préciser les motifs de l’irrégularité constatée ayant conduit au lancement du recouvrement (il est possible que plusieurs cas de non-conformité concernent le même bénéficiaire au titre de différentes mesures de soutien). La Commission applique des corrections financières en cas de manque de diligence lors de l’exécution du recouvrement. Ces corrections sont fondées sur l’analyse de la gestion, par les États membres, des procédures de recouvrement, consignées conformément aux exigences légales, c’est-à-dire au niveau du bénéficiaire, sans ventilation selon le motif du paiement indu. La Cour est invitée à prendre en compte le cadre fixé dans la législation applicable.
Réponse au point 71, recommandation no 4: Les critères d’agrément des organismes payeurs sont établis sans être accompagnés d’une liste énumérant tous les types de contrôles à effectuer. Le libellé de ces critères d’agrément a un caractère très général, sans aucune référence à une quelconque mesure de soutien. Parallèlement, il est clairement prévu dans la législation de l’UE que les organismes payeurs doivent s’assurer que «les montants à payer aux bénéficiaires sont bien conformes à la réglementation de l’Union» [point 1, lettre A) i), de l’annexe I du règlement (UE) no 907/2014]. La Commission considère que le système en place est solide et donne de bons résultats, compte tenu également du très faible taux d’erreur pour les paiements directs (qui est inférieur au seuil de signification dans le rapport annuel 2016 de la Cour). En ce qui concerne les travaux des organismes de certification, la Commission estime en outre que les orientations actuelles relatives aux obligations des organismes de certification sont claires et exhaustives, de sorte que le cadre fourni est suffisant. Les orientations de la Commission ne peuvent être trop directives, étant donné que les organismes de certification sont des auditeurs qualifiés et que, conformément aux normes d’audit internationalement acceptées, ils doivent utiliser leurs capacités de jugement professionnelles pour réaliser le travail de certification.
RS no 09/2014: Le soutien de l’Union européenne à l’investissement et à la promotion dans le secteur vitivinicole est-il bien géré et ses effets sur la compétitivité des vins de l’UE sont-ils démontrés?
Réponse au point 86, recommandation no 3 a): La Commission estime qu’une fois que l’exploitant a bénéficié du soutien d’une opération de promotion sur le marché d’un pays tiers pour une période de trois voire cinq ans, l’exploitant n’est plus admissible au bénéfice de l’aide pour la même opération sur le même marché, même pour une période de programmation ultérieure. Ce principe a été clairement expliqué dans une lettre envoyée à un État membre en janvier et a fait l'objet d'échanges au sein du comité relatif au vin en mars de cette année.
RS no 22/2014: Maîtriser le coût des subventions de l'UE allouées à des projets de développement rural pour respecter le principe d'économie
Réponse au point 110: La Commission considère cette recommandation comme mise en œuvre. La Commission a décrit les différents cas dans lesquels les points en question sont examinés avec les États membres ainsi que les modifications récentes du règlement d’exécution (UE) no 809/2014. À la demande des États membres, le document d’orientation sur les contrôles et les sanctions sera mis à jour dans le courant de l’année 2018.
RS no 23/2014: Erreurs dans les dépenses de développement rural: causes et mesures prises pour y remédier
Réponse au point 99, recommandation no 3: La Commission s’est engagée à analyser les moyens envisageables pour améliorer la performance de l’ensemble de la politique de développement rural. Des réflexions ont déjà été lancées à cet égard dans le contexte de l’élaboration de la communication de la Commission relative à la modernisation et à la simplification de la PAC.
RS no 24/2014: L'aide à la prévention et à la réparation des dommages causés aux forêts par les incendies et les catastrophes naturelles est-elle bien gérée?
Réponse au point 78, recommandation no 1, Commission, premier tiret: La Commission convient que la mise en œuvre de cette recommandation est en cours. La Commission a entamé une consultation avec le groupe d’experts de la Commission sur les incendies de forêts afin de définir des critères communs. Étant donné que les types de forêts, la vulnérabilité au feu, les conditions géographiques et climatiques ainsi que les niveaux de risque d’incendie varient fortement au sein de l’UE, il s’agit d’une démarche conjointe qui réunit différents services de la Commission et les États membres concernés. Des résultats semblent pouvoir être attendus pour la fin de l’année 2018. La DG ENV, en collaboration avec le JRC, est responsable de cette question, étant donné qu’elle assume le rôle de chef de file au sein du groupe d’experts sur les incendies de forêts.
Réponse au point 79, recommandation no 2, Commission, premier tiret: La Commission considère cette recommandation comme mise en œuvre. Les actions menées par la Commission, y compris, entre autres, les audits de conformité en cours portant sur les systèmes de contrôle des États membres ainsi que le suivi des plans d’action concernant les faiblesses recensées, sont considérées comme efficaces. Ces actions visent à remédier aux problèmes déjà relevés liés à l'exécution des mesures et leur mise en œuvre se poursuivra jusqu’à la fin de la période de programmation actuelle. L’évaluation définitive de l’efficacité de ces mesures n’est par conséquent pas encore possible.
Réponse au point 81, recommandation no 4, Commission: Le rapport annuel de mise en œuvre relatif aux programmes de développement rural, qui sera présenté en 2019, inclura des informations supplémentaires sur la mise en œuvre de la mesure en fonction des objectifs spécifiques.
La communication «L’avenir de l’alimentation et de l’agriculture» [COM (2017) 713 final] expose en outre les prochaines étapes en ce qui concerne le cadre commun de suivi et d’évaluation de la PAC.
ANNEXE 3.2
PRINCIPALES AMÉLIORATIONS ET INSUFFISANCES NON CORRIGÉES POUR CHAQUE RAPPORT SÉLECTIONNÉ
|
No |
RS |
Titre du rapport |
Améliorations |
Faiblesses |
|
1 |
RS no 4/2014 |
L'intégration dans la PAC des objectifs de la politique de l'UE dans le domaine de l'eau: une réussite partielle (ressources naturelles) |
À la suite d'un accord interinstitutionnel, la Commission a entrepris les premières démarches pour incorporer les dispositions des directives dans la réglementation existante applicable à l'instrument. La Commission a inclus certaines mesures concernant les objectifs de la politique de l'eau dans les programmes de développement rural existants. |
À l'heure actuelle, l'intégration effective des dispositions des deux directives est toujours au stade de la planification. Les mesures de développement rural existantes ne répondent qu'à une partie des objectifs de la politique de l'eau. Aucun nouvel instrument (comme proposé par les auditeurs dans le RS) n'a été mis en place par la Commission. |
|
Des conditions ex ante et plusieurs conditions préalables à remplir pour être éligible à l'aide ont été introduites dans les plans de développement rural. |
Les versions finales approuvées des deuxièmes plans de gestion des bassins hydrographiques sont retardées et encore en suspens. L'intégration plus poussée de mécanismes appropriés dans le domaine du développement rural est toujours en suspens. |
|||
|
Des cadres communs de suivi et d'évaluation améliorés ont été mis en place afin de fournir de meilleures données pour la mesure des pressions exercées sur l'eau par les pratiques agricoles. |
Des améliorations effectives de l'évaluation des pressions exercées sur l'eau par les pratiques agricoles se font attendre et des lacunes ont déjà été constatées dans les pratiques des États membres en matière de communication d'informations. |
|||
|
2 |
RS no 8/2014 |
La Commission a-t-elle géré de manière efficace l'intégration des aides couplées dans le régime de paiement unique? (ressources naturelles) |
La Commission a émis un grand nombre de notes d'orientation, intensifié les contacts bilatéraux avec les États membres et assuré un suivi et un contrôle réguliers de la mise en œuvre des régimes de paiement direct au niveau des États membres. |
Le cadre juridique actuel des régimes de paiement direct est devenu plus complexe que le précédent. De ce fait, les États membres ont eu du mal à l'appliquer correctement pour l'année de demande 2015. |
|
La Commission a renforcé son suivi et sa supervision et accéléré les procédures d'apurement de conformité. |
Certains États membres n'ont pas communiqué à temps les informations de base à la Commission dans le cadre des nouveaux régimes de paiement direct, ce qui a affaibli sa capacité de suivi. Ses propres audits relatifs aux droits au paiement pourraient être améliorés. |
|||
|
La Commission a intensifié son suivi et ses audits. |
Aucune donnée n'est disponible au niveau de la Commission sur les recouvrements à effectuer au niveau des États membres aux fins de la correction des droits au paiement au titre du RPB/RPU attribués indûment et des paiements calculés de manière incorrecte. |
|||
|
La Commission a également intensifié son contrôle et ses audits ainsi que son suivi des travaux des organismes de certification. |
Les critères d'agrément des organismes payeurs ne font nullement référence à l'exactitude et à la validité des droits au paiement. Par ailleurs, la méthodologie et les lignes directrices de la Commission régissant les travaux des organismes de certification relatifs aux droits au paiement sont incomplètes. |
|||
|
3 |
RS no 9/2014 |
Le soutien de l'Union européenne à l'investissement et à la promotion dans le secteur vitivinicole est-il bien géré et ses effets sur la compétitivité des vins de l'UE sont-ils démontrés? (ressources naturelles) |
La Commission a de nouveau confirmé au cours de l'audit de suivi qu'elle surveillait régulièrement dans quelle mesure l'aide était absorbée, comme elle l'avait déjà indiqué dans sa réponse au RS no 9/2014 de la Cour. Il ne s'agit cependant là que d'une première étape sur la voie de la mise en œuvre de la recommandation de la Cour. |
L'analyse d'impact et l'évaluation de la cohérence des instruments de la PAC font toujours défaut. Les premiers résultats sont attendus avant le 31 décembre 2018. L'examen de la nécessité d'un programme supplémentaire d'aide à l'investissement, en particulier pour le secteur vitivinicole, reste à réaliser. |
|
La Commission a mis en place des dispositions et des procédures pour contrôler et documenter le caractère raisonnable des coûts et la viabilité financière des projets. La Commission audite la conformité des systèmes de gestion et de contrôle et leur efficacité. |
NÉANT |
|||
|
Clarification de certaines exigences (concernant la durée, les prorogations ou encore les critères de succès) et octroi de la priorité aux nouveaux bénéficiaires et aux nouveaux marchés. |
Les clarifications apportées et les priorités définies par la Commission ne peuvent améliorer la situation qu'en partie car elles n'empêchent pas d'accorder un soutien à long terme (jusqu'à cinq ans) aux mêmes bénéficiaires sur les mêmes marchés cibles dans les pays tiers. La Commission, qui a rejeté cette recommandation, n'entend pas en mettre en œuvre tous les aspects. De ce fait, les risques mis au jour dans le RS no 9/2014 de la Cour persistent. |
|||
|
NÉANT |
Dans le rapport spécial no 9/2014, la Cour a constaté que la mesure de promotion n'est ni bien conçue ni mise en œuvre de manière efficiente. Les actions de promotion sont souvent utilisées pour consolider des marchés plutôt que pour en gagner de nouveaux ou en reconquérir d'anciens. Le besoin de consolider un marché est constant pour un producteur de vin qui compte maintenir sa part de marché. Cela soulève la question de savoir si les actions de promotion peuvent avoir un effet durable sans que les producteurs ne deviennent exagérément et continuellement dépendants de l'aide de l'UE. En outre, aider une marque commerciale déjà bien connue à assurer sa publicité ne correspond pas à l'objectif premier de la mesure, qui est plutôt de soutenir le marché du vin. La Commission n'ayant pas agi pour mettre en œuvre la recommandation invitant à limiter le champ d'application de la mesure concernant les conditions d'éligibilité en matière de publicité en faveur des marques, le risque que les frais de fonctionnement courants des bénéficiaires soient financés par le budget de l'Union, souligné dans le RS no 9/2014, persiste. |
|||
|
La Commission a instauré des dispositions et des procédures visant à clarifier les exigences relatives à l'éligibilité. |
D'une manière générale, il reste possible de soutenir la publicité en faveur de marques au moyen de financements de l'UE, ce qui ne correspond pas à l'objectif premier de la mesure, comme cela est indiqué dans le rapport. |
|||
|
La Commission a précisé les dispositions et instauré des procédures pour veiller à ce que les frais annexes soient justifiés et limités, comme la Cour l'avait recommandé dans le rapport. |
NÉANT |
|||
|
La Commission a amélioré les dispositions relatives au suivi pour les États membres, conformément à la recommandation de la Cour. |
NÉANT |
|||
|
Les États membres ont présenté des rapports d'exécution montrant l'état d'avancement de la mise en œuvre de leurs programmes. |
L'évaluation globale et les ajustements de la politique qui pourraient en découler font toujours défaut. |
|||
|
4 |
RS no 10/2014 |
L'efficacité du soutien à l'aquaculture apporté par le Fonds européen pour la pêche (ressources naturelles) |
L'inclusion d'objectifs réalistes et appropriés dans les plans stratégiques nationaux pluriannuels et les PO a été vérifiée par la Commission avant l'approbation de ces derniers. |
NÉANT |
|
Le document d'orientation émis par la Commission contribue à une meilleure compréhension des exigences environnementales et des bonnes pratiques par les parties prenantes de l'aquaculture. |
NÉANT |
|||
|
Pour la nouvelle période de programmation, la Commission a veillé à ce que tous les États membres établissent des plans stratégiques nationaux pluriannuels appropriés pour l'aquaculture préalablement aux PO. |
NÉANT |
|||
|
La Commission agit de différentes manières pour encourager la simplification des procédures administratives et la mise en œuvre d'une planification de l'espace pertinente. Plus particulièrement, les séminaires permettent un échange de points de vue et de bonnes pratiques sur ces sujets. |
NÉANT |
|||
|
La comparabilité entre les données collectées par Eurostat et celles issues du cadre pour la collecte des données s'est améliorée. Cependant, aucun progrès n'a été accompli en ce qui concerne l'exactitude et l'exhaustivité des données compilées par la Commission. |
NÉANT |
|||
|
5 |
RS no 22/2014 |
Maîtriser le coût des subventions de l'UE allouées à des projets de développement rural pour respecter le principe d'économie (ressources naturelles) |
La Commission a élaboré en coopération avec les États membres un document d'orientation sur les règles en matière de contrôle et de pénalité dans le domaine du développement rural (Guidance Document on Control and Penalty rules in Rural Development), qui comprend, en annexe 1, une liste de vérification des bonnes pratiques ciblant les principaux domaines de risques, conformément à la recommandation de la Cour. Les États membres y ont eu accès trois mois avant la date prévue initialement (en décembre 2014 au lieu de mars 2015). Le réseau européen de développement rural (REDR) organise des formations sur des questions connexes et publie sur son site web tous les documents afférents à ces sessions, ainsi que les bonnes pratiques. |
Étant donné que le document d'orientation n'est pas contraignant et que ses dispositions ne sont pas obligatoires, la Commission n'est pas en mesure de savoir combien d'États membres/de régions l'utilisent pour améliorer leurs systèmes de contrôle. Au total, entre février 2015 et janvier 2016, le REDR n'a organisé que trois sessions de formation sur le caractère raisonnable des coûts et les options de coûts simplifiés. Avec 118 programmes de développement rural (PDR), le risque existe que la Commission ait besoin d'en faire plus pour s'assurer que chaque État membre et/ou région ait la possibilité de participer ou participe à ces sessions de formation. La plateforme d'échange de bonnes pratiques du REDR pourrait être améliorée en ajoutant des exemples de bonnes procédures administratives telles que celles sur le caractère raisonnable des coûts. |
|
La Commission vérifie les systèmes de contrôle à l'aide de la liste des risques connus et, le cas échéant, demande aux États membres de prendre des mesures correctrices. Le caractère raisonnable des coûts est vérifié dans le cadre de l'audit de conformité pour chaque dossier de l'échantillon de l'unité H4 (DG AGRI), ainsi que dans celui du contrôle clé no 7 (contrôles clés et secondaires) concernant les mesures de développement rural de la période 2014-2020. La Commission vérifie le caractère raisonnable des coûts lors des contrôles effectués sur les différents dossiers dans le cadre des audits de conformité (liste de vérification pour les tests de conformité). |
|
|||
|
6 |
RS no 23/2014 |
Erreurs dans les dépenses de développement rural: causes et mesures prises pour y remédier (ressources naturelles) |
La Commission a mis en place divers instruments afin de traiter les causes profondes des erreurs (plans d'action dans les États membres, documents d'orientation, séminaires avec des représentants des autorités de gestion et des organismes payeurs de tous les États membres et diffusion des formations par l'intermédiaire du REDR). |
NÉANT |
|
La Commission recourt à diverses mesures (suivi, formation, diffusion d'informations et réalisation de ses activités d'audit dans les États membres) pour réduire le risque de reproduire les faiblesses et erreurs du passé. |
Les rapports d'exécution que les États membres doivent transmettre pour le 30 juin 2017[1] donneront à la Commission l'occasion d'obtenir une vue plus détaillée et actualisée de la mise en œuvre des PDR. |
|||
|
La Commission a déjà demandé aux États membres d'accroître la portée de leurs contrôles administratifs, pour qu'ils couvrent des engagements pouvant être vérifiés sur la base de documents probants. |
La Commission s'est engagée à évaluer la conception stratégique et la nécessité ou non de maintenir chaque mesure d'aide sur la base des résultats de la mise en œuvre de la période de programmation 2014-2020, avant l'élaboration des propositions pour la prochaine période de programmation. |
|||
|
7 |
RS no 24/2014 |
L'aide de l'UE à la prévention et à la réparation des dommages causés aux forêts par les incendies et les catastrophes naturelles est-elle bien gérée? (ressources naturelles) |
La Commission a mis en place des outils appropriés dans le cadre du processus d'approbation des PDR (à savoir une stratégie améliorée, des fiches de mesure de la Commission, des listes de vérification et des processus de communication). Grâce à ces outils, elle peut agir en temps utile et les États peuvent procéder aux ajustements requis pour corriger les faiblesses en ce qui concerne la description et la justification des actions préventives nécessaires. |
NÉANT |
|
Un ensemble complet de critères applicables à tous les États membres est toujours en cours d'élaboration, mais la Commission demande aux États membres participants de fonder leurs mesures d'aide sur des évaluations des risques au niveau national et des plans forestiers et/ou de gestion des catastrophes adaptés à la situation spécifique de chacun d'entre eux. Il apparaît dans l'application RAD que la Commission s'est engagée à mettre en œuvre cette recommandation pour la fin 2018 au plus tard. |
L'ensemble de critères de base applicables à l'échelle de l'UE, appelé de ses vœux par la Cour dans sa recommandation, est toujours en suspens et/ou en cours d'élaboration. |
|||
|
La Commission a évalué les systèmes de contrôle des États membres lors de l'approbation de leurs PDR pour la période 2014-2020 et elle réalise des audits de conformité. |
L'évaluation de l'efficacité des actions n'a toujours pas été réalisée, étant donné que la plupart des projets financés au titre de la nouvelle période de programmation n'ont encore été ni menés à terme ni audités. |
|||
|
La Commission a diffusé des lignes directrices pour veiller à ce que les États membres lient leurs interventions aux objectifs stratégiques définis dans leurs plans de protection des forêts, tels que la prévention des incendies et des catastrophes naturelles. |
NÉANT |
|||
|
Adaptation de l'indicateur «surface bénéficiant d'une aide» pour les mesures préventives. |
La Commission a confirmé dans l'application RAD que sa mise en œuvre ne pourra être achevée qu'en 2019. Le risque existe donc que les faiblesses du suivi signalées dans le RS no 24/2014 subsistent lors de la période 2014-2020, si les nouveaux outils proposés n'ont pas encore permis d'améliorer le cadre de suivi pour cette aide spécifique, comme la Cour le craignait dans les conclusions (point 81) du RS no 24/2014. |
|||
|
8 |
RS no 1/2014 |
Efficacité des projets soutenus par l'UE dans le domaine du transport public urbain (cohésion) |
Obligation de définir des indicateurs de réalisation et d'impact par objectif spécifique/priorité d'investissement/axe prioritaire, ce qui implique que des outils de gestion soient mis en place pour contrôler l'impact général des projets relevant de l'objectif spécifique ou de l'axe prioritaire concerné. |
Il est possible que la Commission ait demandé des indicateurs de résultat pour les projets de transport urbain au cours du processus de négociation, mais les indicateurs de résultat prédéfinis n'étant pas obligatoires dans le cadre du FEDER, les PO comptant des projets de transport urbain n'en sont pas tous assortis.Il n'y a pas d'indicateurs au niveau des projets eux-mêmes, ni d'indicateurs relatifs à la qualité des services ou au degré de satisfaction des usagers, sachant que la réalisation d'enquêtes de satisfaction auprès de ces derniers n'est ni systématique ni obligatoire. |
|
Le fait que, pour la période 2014-2020, les grands principes de l'élaboration des analyses coûts-avantages soient, pour la première fois, également transposés dans un acte juridique[1] (le guide de l'analyse coûts-avantages) et que cela leur confère un caractère obligatoire, constitue une amélioration notable. Une autre amélioration pourrait résider dans les évaluations réalisées dans le secteur des transports pour la période 2014-2020, pour autant qu'elles couvrent aussi les avantages mentionnés dans notre recommandation. |
En tout état de cause, ni les taux d'utilisation ni les avantages ne sont inclus dans les conventions de subvention ou mesurés pour chaque projet. Compte tenu de l'absence d'indicateurs de résultat prédéfinis, par secteur, dans le règlement relatif au FEDER, il n'existe toujours pas de normes unifiées pour mesurer la performance du transport urbain lors de la période de programmation 2014-2020. |
|||
|
La production d'une estimation du nombre d'usagers escomptés est à présent une obligation légale. Ces estimations sont systématiquement évaluées par des experts IQR/Jaspers. |
NÉANT |
|||
|
La nouvelle législation, y compris les conditions ex ante entrées en vigueur, porte sur les éléments essentiels, et ceux-ci sont pris en considération et analysés par les experts chargés d'évaluer les demandes. |
NÉANT |
|||
|
Le fait que, pour la période 2014-2020, les grands principes de l'élaboration des analyses coûts-avantages figurent, pour la première fois, dans des actes juridiques (règlement délégué no 480/2014 et règlement d'exécution 2015/207 de la Commission) et non plus seulement dans des orientations, constitue une amélioration notable. Au cours de la période de programmation actuelle, une approche plus systématique est appliquée à l'égard de la mesure de la performance au niveau des PO, avec l'obligation de définir des indicateurs de réalisation et de résultat pour les priorités d'investissement et les objectifs spécifiques. |
Aucune mesure n'est encore effectuée au niveau des projets, alors que cela était demandé dans les recommandations. Compte tenu de l'absence d'indicateurs de résultat prédéfinis, par secteur, dans le règlement relatif au FEDER, il n'existe toujours pas de normes unifiées pour mesurer la performance du transport urbain lors de la période de programmation 2014-2020. |
|||
|
9 |
RS no 7/2014 |
Le FEDER a-t-il contribué avec succès au développement de pépinières d'entreprises? (cohésion) |
Les pépinières d'entreprises cofinancées par l'UE seront dorénavant créées suivant des plans d'activité précis et réalistes, dans lesquels une attention particulière sera portée à la viabilité de leurs activités non lucratives d'incubation. |
NÉANT |
|
Le cofinancement par l'UE est à présent subordonné au fait que le personnel des pépinières d'entreprises dispose des qualifications appropriées. |
NÉANT |
|||
|
Les pépinières d'entreprises ne peuvent bénéficier d'un cofinancement de l'UE que si leurs clients proposent des projets d'entreprise innovants et à fort potentiel de croissance. |
NÉANT |
|||
|
La Commission a informé au moins plusieurs États membres de la teneur du RS no 7/2014 de la Cour et des recommandations qui y figurent. Certains PO contiennent des dispositions concernant la nécessité de prêter attention aux programmes d'incubation et d'accompagner les PME durant les premières années de leur existence, ainsi que l'obligation de leur proposer un soutien en matière de faisabilité, des programmes de tutorat et des formations. |
Rien n'atteste que le processus d'incubation commence toujours avec un programme d'incubation détaillé et sur mesure, dont la mise en œuvre fait l'objet d'un suivi, et que la réalisation des objectifs opérationnels est toujours évaluée. Il n'existe toujours pas de lignes directrices exhaustives établies à l'intention des États membres, précisant explicitement toutes les conditions applicables au cofinancement de pépinières d'entreprises par l'UE, comme cela avait été recommandé par la Cour, et devant être intégrées dans tous les PO nationaux dans lesquels il est envisagé de soutenir ces pépinières. |
|||
|
Les pépinières d'entreprises peuvent aussi offrir leurs services à des entreprises non résidentes, bien qu'uniquement dans les pays cités par la Commission à titre d'exemples; cela renforce l'incidence des services d'incubation sur les entreprises locales et augmente les possibilités de réseautage. |
Le fait de proposer des services d'incubation à des entreprises non résidentes ne constitue toujours pas une condition de cofinancement, par l'UE, des pépinières d'entreprises dans tous les États membres. Il n'existe toujours pas de lignes directrices exhaustives établies à l'intention des États membres, précisant explicitement toutes les conditions applicables au cofinancement de pépinières d'entreprises par l'UE, comme cela avait été recommandé par la Cour, et devant être intégrées dans tous les PO nationaux dans lesquels il est envisagé de soutenir ces pépinières. |
|||
|
La Commission recommande qu'un système de surveillance fondé également sur les données opérationnelles produites par les clients bénéficiant d'une aide soit mis en place par les pépinières d'entreprises cofinancées par l'Union. |
La mise en place de ces systèmes de surveillance ne constitue pas une condition préalable au cofinancement, mais elle est demandée sur une base volontaire. |
|||
|
Les connaissances de la Commission sont tenues à jour. |
NÉANT |
|||
|
Les connaissances et l'expérience des pépinières d'entreprises sont partagées par la Commission avec les États membres. |
NÉANT |
|||
|
10 |
RS no 12/2014 |
Le FEDER finance-t-il efficacement les projets destinés à promouvoir directement la biodiversité dans le cadre de la «stratégie de l'UE en matière de biodiversité à l'horizon 2020»? (cohésion) |
Le cadre méthodologique pour la cartographie et l'évaluation des écosystèmes et de leurs services a été finalisé par la Commission et l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). La Commission a également publié des orientations, des rapports et des études pour aider les États membres. |
NÉANT |
|
Dans le cadre du processus d'adoption des accords de partenariat, la Commission a évalué la complémentarité des actions visant à promouvoir la biodiversité, et différentes DG ont apporté leur contribution. |
NÉANT |
|||
|
Dans l'ensemble, le suivi s'est amélioré grâce à une meilleure logique d'intervention et à un usage plus cohérent des indicateurs. |
La Commission n'assure pas un suivi détaillé des PO. Compte tenu du mode de gestion, cette tâche continue à relever de la responsabilité des États membres. |
|||
|
La Commission a informé les États membres, lors des réunions du groupe de travail, de la recommandation de la Cour invitant à assurer le suivi de projets préparatoires en vue d'élaborer une politique de protection active, notamment pour ce qui concerne la mise en œuvre effective de plans de protection et de gestion spécifiques pour les habitats et les espèces. |
La Commission examine la question des projets préparatoires avec les États membres, mais celle-ci n'est pas suffisamment prise en considération dans les documents d'orientation. |
|||
|
Les programmes opérationnels prévoient à présent des procédures pour évaluer les modifications de l'environnement affectant les habitats et les espèces à la suite des interventions. |
NÉANT |
|||
|
La Commission a recommandé aux États membres d'appliquer les règles du FEDER en interaction avec les autres sources de financement de l'UE dans le cadre d'orientations et de discussions sur la mise en œuvre des projets de biodiversité, dans le contexte des groupes de travail sur la biodiversité. |
NÉANT |
|||
|
Un mécanisme de traçabilité des dépenses de l'UE en faveur de la biodiversité utilisant les codes de dépenses appropriés a été mis en place. |
Il est encore trop tôt pour évaluer l'intégralité du processus et, partant, la précision du mécanisme. |
|||
|
11 |
RS no 20/2014 |
Le soutien du FEDER aux PME dans le domaine du commerce électronique a-t-il été efficace? (cohésion) |
Une logique d'intervention plus rigoureuse a été mise en place dans les PO; elle prévoit l'utilisation d'indicateurs de réalisation et de résultat, dont certains sont communs et ont été définis au niveau de l'UE. |
NÉANT |
|
La mise en place de systèmes de suivi, y compris de systèmes d'information permettant de collecter et d'agréger des données aux fins des indicateurs, constitue une obligation. Pour autant qu'ils fonctionnent correctement, ils devraient permette à la Commission d'obtenir des États membres des informations fiables et cohérentes concernant l'avancement des PO, non seulement sur le plan financier, mais également du point de vue de la performance. Les progrès accomplis pour atteindre les valeurs cibles définies sont à présent plus susceptibles d'être mesurés en temps utile et donc d'être comparés dans le temps. |
Des orientations supplémentaires doivent être émises et des vérifications, effectuées au niveau des États membres pour s'assurer que les systèmes de surveillance et d'information mis en place fournissent, en temps utile, des données fiables sur l'état d'avancement et la performance des PO. |
|||
|
Des indicateurs spécifiques aux programmes relevant de l'objectif thématique (OT) 2 permettent, le cas échéant, de mesurer les réalisations et les résultats des interventions en faveur du développement du commerce électronique au titre de ces programmes. |
Comme elle l'avait annoncé, la Commission n'a pas proposé d'indicateurs standard concernant les objectifs stratégiques de l'UE en matière de commerce électronique. |
|||
|
Elle a fourni des conseils aux autorités de gestion sur la définition des critères de sélection dans les projets TIC. La mise en place des PO est, dans son ensemble, davantage axée sur la performance. En outre, la Commission a pris des mesures susceptibles d'entraîner la réduction des obstacles à l'activité commerciale électronique transfrontalière et visant à permettre aux entreprises de commerce électronique d'exploiter les possibilités offertes par le marché unique. |
NÉANT |
|||
|
Pour ce qui est du suivi de l'impact, des plans d'évaluation ont été réclamés aux autorités de gestion. |
La Commission n'a pas exigé qu'un minimum d'indicateurs de résultat assortis de valeurs cibles soient inclus dans les conventions de subvention. |
|||
|
Pour la période de programmation 2014-2020, la Commission a demandé de mettre en place des systèmes de surveillance ainsi que de contrôle aux niveaux des PO et des États membres. L'objectif est qu'elle puisse elle-même s'appuyer sur ces différents niveaux et y adjoindre son propre ensemble de contrôles, afin d'obtenir une assurance suffisante quant à la qualité et à la cohérence des données saisies dans ce système de surveillance. |
NÉANT |
|||
|
NÉANT |
Aucun mécanisme n'a été mis en place pour garantir que les paiements soient subordonnés à la performance et qu'ils puissent être ajustés dans l'éventualité de performances particulièrement insuffisantes. |
|||
|
12 |
RS no 21/2014 |
Infrastructures aéroportuaires financées par l'UE: des investissements peu rentables (cohésion) |
L'existence de conditions ex ante depuis le début de la période de programmation 2014-2020 et le renforcement de l'analyse coûts-avantages et de ses grands principes sont à présent inscrits dans des actes juridiques. |
Il existe un risque accru que les États membres profitent de l'occasion offerte par la révision du règlement général d'exemption par catégorie (RGEC) pour octroyer des fonds publics à des aéroports plus petits et financièrement non viables. |
|
13 |
RS no 13/2014 |
L'aide à la réhabilitation apportée par l'UE à la suite du tremblement de terre en Haïti (actions extérieures) |
Mise en œuvre appropriée des lignes directrices sur l'appui budgétaire publiées en septembre 2012 établissant, dans le cadre de la gestion des risques, le suivi de la mise en œuvre des mesures d'atténuation et un système d'alerte précoce. |
NÉANT |
|
Adoption et mise en œuvre du plan d'action 2013-2020 pour la résilience des pays exposés aux crises, soulignant l'importance des liens entre l'aide d'urgence, la réhabilitation et le développement (LARD) et définissant les objectifs et les mandats des DG ECHO et DEVCO. |
NÉANT |
|||
|
Le cadre humanitaire et de développement commun intègre la notion de résilience et la stratégie LARD dans la programmation, la définition et la mise en œuvre des activités de coopération des acteurs de l'UE. À titre d'exemple, les stratégies de transition et les parallèles entre l'aide humanitaire et la coopération au développement ont été conçus de manière appropriée pour Haïti. |
NÉANT |
|||
|
La DG ECHO et EuropeAid ont adapté leurs outils humanitaires en incluant un chapitre sur les stratégies de sortie et le lien entre l'aide d'urgence, la réhabilitation et le développement. |
Dans la pratique, les stratégies de sortie et de transition ne sont ni formalisées ni documentées. À titre d'exemple, les critères de sortie ne sont pas déterminés, les effectifs minimaux pour assurer la transition ne sont pas constitués, aucun processus de communication n'est prévu et les indicateurs sur la base desquels la décision de sortie doit être prise ne sont pas mentionnés. |
|||
|
Les nouvelles lignes directrices sur l'appui budgétaire émises en septembre 2012 (pas de modification en 2017) prévoient des contrats d'appui à la consolidation de l'État, avec la possibilité pour les pays d'obtenir une aide au renforcement des capacités centrée sur les fonctions essentielles en matière de gestion des finances publiques (GFP). |
NÉANT |
|||
|
Le plan d'action pour la réforme de la gestion des finances publiques exigé dans les contrats d'appui à la consolidation de l'État constitue la base du suivi des réformes de la GFP, lequel est fondé sur des critères temporels dont il est régulièrement rendu compte lors de l'examen de l'éligibilité des dossiers de versement. |
NÉANT |
|||
|
Des perspectives à plus court terme en matière de réforme de la GFP, visant à protéger les fonds de l'UE contre le gaspillage, les pertes et l'inefficacité, ont été ajoutées dans le tableau de suivi de la GFP, dans les lignes directrices sur l'appui budgétaire. En ce qui concerne Haïti, les participants au dialogue tripartite (parlement, gouvernement et société civile) ont publié une déclaration dans laquelle ils appellent à la mise en place de réformes à court terme afin de protéger les fonds de l'UE. |
NÉANT |
|||
|
Le modèle de procédures de continuité des activités a été mis à jour et prévoit à présent des dispositions pour le redéploiement du personnel d'intervention. |
NÉANT |
|||
|
14 |
RS no 16/2014 |
L'efficacité des financements mixtes combinant des subventions octroyées au titre des facilités d'investissement régionales et des prêts accordés par des institutions financières en vue de soutenir les politiques extérieures de l'UE (actions extérieures) |
De nouvelles lignes directrices sur les opérations de financement mixte ont été adoptées et le formulaire de demande correspondant a été élaboré. Le personnel est régulièrement formé à leur application. |
NÉANT |
|
Le rôle des services de la Commission, et notamment des délégations de l'UE, est clairement précisé dans les lignes directrices. |
NÉANT |
|||
|
L'exhaustivité des informations, ainsi que le degré de maturité et la valeur ajoutée des projets de financement mixte sont assurés grâce à la nouvelle procédure de demande. |
NÉANT |
|||
|
L'étape de l'approbation provisoire des projets a été éliminée et la durée du processus d'approbation a donc été raccourcie. |
NÉANT |
|||
|
Dans le nouveau modèle de conventions de délégation ou de subvention avec des organisations évaluées selon l'analyse des quatre piliers (Pillar Assessed Grant or delegation Agreements — PAGoDA), l'échéancier des paiements est adapté de sorte que les préfinancements versés tiennent compte des engagements de la période précédente. |
NÉANT |
|||
|
Parallèlement au modèle PAGoDA, la Commission applique un cadre de mesure des résultats fondé sur des indicateurs pour assurer le suivi des subventions de l'UE. |
NÉANT |
|||
|
Le rôle de la délégation de l'UE est clairement décrit dans les lignes directrices. |
NÉANT |
|||
|
La méthodologie ROM a été rédigée et est appliquée dans le cadre d'un projet pilote. |
NÉANT |
|||
|
Avec le nouveau processus d'approbation et le modèle PAGoDA, la visibilité est assurée dans le formulaire de demande et dans le contrat correspondant. |
NÉANT |
|||
|
15 |
RS no 18/2014 |
Les systèmes d'évaluation et de suivi axé sur les résultats d'EuropeAid (actions extérieures) |
Le module informatique EVAL fournit des informations instantanées sur les ressources financières nécessaires aux évaluations.Le module ROM fournit des informations sur les projets qu'il est possible d'évaluer dans les limites des budgets alloués aux contractants.Les outils d'aide à l'affectation du personnel tels que l'évaluation de la charge de travail dans les délégations (WLAD), l'évaluation de la charge de travail dans les services centraux (WLAHQ) et OPTIMUS permettent d'évaluer régulièrement les besoins en ressources humaines et de proposer les ajustements appropriés. |
La manière dont l'allocation des ressources humaines, notamment entre les activités ROM et les évaluations, a été assurée à l'aide des outils WLAD, WLAHQ ou OPTIMUS n'a pas été clairement démontrée. Aucune information n'est disponible sur le personnel concerné, comme cela est précisé dans le rapport de la Cour. |
|
Des critères de sélection clairs ont été définis pour les évaluations, dans le souci d'assurer une couverture adéquate des projets pertinents. La complémentarité entre le système ROM et les évaluations est prise en considération au stade de la planification et lors de l'élaboration des modules informatiques EVAL et ROM. |
La manière dont les critères de sélection ont été appliqués n'a pas été suffisamment documentée lors de l'élaboration des différents plans d'évaluation (exemples) par les délégations et au niveau des services centraux. |
|||
|
Des mesures importantes ont été prises par la DG DEVCO pour améliorer son système de supervision des évaluations et d'établissement de rapports en la matière (analyse des évaluations de projets de 2015, déploiement du module informatique EVAL et signature du contrat ESS). |
Le contrat ESS, qui n'a été attribué qu'en décembre 2016, est toujours en phase initiale. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour mettre en œuvre la recommandation de la Cour dans son intégralité, notamment en ce qui concerne l'analyse des causes de retard des évaluations et les mesures adoptées pour y remédier. Manque d'efficacité dans la communication, par les délégations, des plans de suivi et d'évaluation. |
|||
|
La supervision des activités d'évaluation est en voie d'être sensiblement améliorée par la mise en œuvre du contrat ESS, signé en décembre 2016. Le module informatique EVAL a été déployé en septembre 2016 et son utilisation a été rendue obligatoire par la DG DEVCO. |
NÉANT |
|||
|
Des lignes directrices complètes et actualisées sont disponibles pour l'assurance qualité du suivi axé sur les résultats et des évaluations. Les modules informatiques EVAL et ROM comportent des fonctionnalités qui permettent de mettre en œuvre un processus complet d'assurance qualité. Il existe des exemples bien documentés de travail minutieux effectué par la DG DEVCO et ses contractants externes pour veiller à la qualité des rapports ROM. La mise en œuvre du contrat ESS, qui prévoit une amélioration de la grille d'évaluation de la qualité, a démarré; la documentation correspondante est fournie dans le rapport initial. |
NÉANT |
|||
|
Il existe des cas où la DG DEVCO a fourni une assurance qualité poussée pour des rapports ROM et d'évaluation. Le système d'assurance qualité s'est amélioré, même si la contribution du contrat ESS à cette amélioration reste à démontrer. Les rapports ROM font l'objet d'un contrôle systématique réalisé par un contractant externe et approuvé par la DG DEVCO. Pour ce qui est des évaluations, le nouvel outil informatique EVAL prévoit un contrôle d'assurance qualité obligatoire pour les rapports. |
NÉANT |
|||
|
Le train de mesures «Mieux légiférer» et les instructions relatives aux documents d'action réaffirment la nécessité de définir des objectifs SMART et des indicateurs RACER, assortis de valeurs de référence et de valeurs cibles. En pratique, la DG DEVCO a déployé des efforts pour réexaminer les documents d'action relatifs aux programmes afin d'en assurer la conformité avec les lignes directrices susmentionnées et la recommandation de la Cour. |
NÉANT |
|||
|
La DG DEVCO a amélioré son système d'évaluation en définissant clairement les critères de sélection et en assurant une couverture raisonnable des projets et des programmes (voir recommandation no 4, 3e tiret). Les nouveaux documents d'action établissent un lien entre les objectifs généraux et les impacts escomptés, et des exemples dans lesquels des indicateurs clairs ont été définis sont disponibles. Le cadre d'évaluation de l'impact a été défini avec l'adoption, en mars 2015, du cadre de résultats de l'UE pour le développement et la coopération internationale, conformément au programme pour le changement. |
Aucun dispositif de collecte systématique de données sur les résultats des programmes pendant au moins trois ans après leur achèvement n'a encore été mis en place pour démontrer clairement l'impact et la durabilité des résultats obtenus. L'augmentation de la proportion d'évaluations ex post, qui permettent de mettre en évidence les effets à long terme, tels que l'impact, reste à démontrer. Des faiblesses dans les données concernant les résultats en matière de développement et dans les dispositifs visant à tirer les leçons de l'expérience acquise ont été signalées à la DG DEVCO en octobre 2016 (dans le cadre d'un examen des évaluations stratégiques). |
|||
|
L'IPC 19 a affiché une nette augmentation en 2014 par rapport à l'année précédente et une tendance à la hausse en 2016 aussi. Par ailleurs, l'amélioration des critères de sélection des projets à évaluer permet d'assurer une meilleure représentativité dans la population et d'obtenir une plus grande valeur ajoutée avec des ressources limitées. La Commission a réalisé une analyse et a conclu qu'une augmentation du nombre d'évaluations ex post n'améliorerait pas nécessairement la qualité des informations sur les résultats et qu'elle aurait un coût, sachant que les ressources disponibles pour les évaluations sont limitées. La DG DEVCO a amélioré ses critères de sélection des projets à évaluer, et la proportion des projets traités a augmenté pour tous les types d'évaluations (intermédiaires, finales et ex post). |
La DG DEVCO n'a pas été en mesure de démontrer que le nombre d'évaluations ex post avait augmenté, mais des améliorations ont été obtenues par d'autres moyens. |
|||
|
Un examen des évaluations stratégiques de la DG DEVCO couvrant la période 2006-2016 a été réalisé à titre de contribution à la mise à jour de la politique de l'UE en matière de coopération au développement (rapport final publié en octobre 2016). Dans certains cas, une période de suivi d'un an semble suffisante pour constater que la mise en œuvre a donné des résultats positifs. Il arrive aussi que des évaluations stratégiques de suivi spécifique soient prévues ou que les recommandations fassent l'objet d'un suivi après plus d'un an. Grâce à la création d'une task force et à la nouvelle dynamique insufflée par la mise en place de l'unité de gestion des connaissances de la DG DEVCO, des améliorations constantes devraient se matérialiser dans les années à venir. |
Il n'existe pas de dispositif systématique de suivi des plans d'action élaborés à la suite des recommandations des évaluations stratégiques pendant plus d'un an pour ce qui concerne la fiche contradictoire. Le module informatique EVAL ne comporte pas encore d'évaluations stratégiques. |
|||
|
Un module informatique (EVAL) qui sert à la fois de base de données et d'outil de gestion a été développé par la DG DEVCO pour donner suite aux dispositions de la recommandation de la Cour. |
NÉANT |
|||
|
16 |
RS no 2/2014 |
Les régimes commerciaux préférentiels sont-ils gérés de manière appropriée? (ressources propres) |
La DG TRADE a établi une version révisée du manuel d'évaluation de l'impact sur le développement durable. En ce qui concerne la DG TRADE, des analyses d'impact et des évaluations de l'impact sur le développement durable ont été réalisées pour tous les grands accords commerciaux. |
NÉANT |
|
La DG TRADE a conclu un nouveau protocole d'accord avec Eurostat et un arrangement administratif avec le JRC concernant un GTAP pour l'UE. Eurostat participe activement au groupe de pilotage interservices sur les évaluations de l'impact sur le développement durable. |
NÉANT |
|||
|
La DG TRADE a actualisé ses plans d'évaluation et réalise des évaluations ex post de manière plus systématique, comprenant une estimation des recettes sacrifiées. |
NÉANT |
|||
|
La DG TRADE a produit deux rapports sur les effets du régime. |
L'examen à mi-parcours du système de préférences généralisées devant être présenté aux autorités législatives, conformément à la réglementation (article 40 du règlement no 978/2012), ne devrait être prêt que pour la fin juin 2018. |
|||
|
17 |
RS no 15/2014 |
Le Fonds pour les frontières extérieures a encouragé la solidarité financière, mais il doit apporter davantage de valeur ajoutée européenne et ses résultats doivent être mieux mesurés (croissance intelligente et inclusive) |
Des actes juridiques prévoyant des indicateurs pertinents et mesurables ont été adoptés. Des règles et orientations visant à assurer une utilisation et une approche uniformes ont été établies. |
Certains rapports et documents doivent encore être finalisés et adoptés. |
|
Des ateliers destinés aux États membres et d'autres formes de coopération consulaire ont été organisés. |
La Commission devrait continuer à collaborer avec les États membres pour terminer la mise en place de centres communs de traitement des demandes. |
|||
|
Une plateforme permettant d'échanger des documents et des informations régulièrement et en temps utile a été mise sur pied. La coopération et la consultation ont été améliorées et affinées. |
NÉANT |
|||
|
Diverses activités ont été organisées en vue de renforcer les capacités administratives. |
Le partage des bonnes pratiques entre les États membres améliorerait la mise en œuvre du FAMI et du FSI. |
RÉPONSES DE LA COMMISSION
RS no 4/2014: L’intégration dans la PAC des objectifs de la politique de l’UE dans le domaine de l’eau: une réussite partielle
Les versions finales approuvées du second cycle de plans de gestion des bassins hydrographiques sont retardées et encore en suspens. L'intégration plus poussée des mécanismes dans le développement rural est toujours en suspens.
Réponse: Convenant que l’évaluation du second cycle de plans de gestion des bassins hydrographiques (PGBH) était encore en suspens, la Commission compte toujours présenter son rapport en la matière bien avant l’échéance légale de décembre 2018. Toutefois, sur la base d’une évaluation ad hoc des parties pertinentes, les informations fournies dans ces PGBH ont effectivement servi à garantir le respect des conditions ex ante sur l’eau dans les programmes de développement rural. Par conséquent, la Commission considère que les conditions minimales concernant la mise en œuvre de la DCE ont été définies avant l’engagement des crédits de développement rural, à savoir la fixation du prix de l’eau et une série de critères d’éligibilité pour les investissements dans des systèmes d’irrigation. La Commission estime donc que la recommandation est mise en œuvre en ce qui concerne la politique de développement rural.
L’évaluation des pressions exercées sur l’eau par les pratiques agricoles n'a pas encore fait l'objet d'améliorations effectives et des lacunes ont déjà été recensées dans les rapports effectivement établis par les États membres.
Réponse: La Commission confirme que les travaux relatifs aux lignes directrices sur l’analyse des incidences des PDR au moyen des évaluations à présenter dans les rapports annuels 2019 sont en cours.
En font partie deux indicateurs d’impact visant à évaluer les pressions exercées sur l’eau par les pratiques agricoles.
Ces indicateurs seront eux-mêmes évalués dans le cadre des évaluations ex post des PDR 2014-2020, pour lesquelles des lignes directrices seront fournies.
RS no 8/2014: La Commission a-t-elle géré de manière efficace l’intégration des aides couplées dans le régime de paiement unique?
Certains États membres n’ont pas communiqué en temps utile à la Commission les informations de base relatives aux nouveaux régimes de paiements directs, ce qui a réduit ses capacités de suivi. Ses propres audits relatifs aux droits au paiement montrent que des améliorations sont encore possibles.
Réponse: À la suite de la constatation, la Commission a changé d’approche pour mettre davantage l’accent sur l’audit et la validation des calculs centraux et des contrôles internes appliqués. Tous les audits lancés ou à lancer à partir du second semestre de 2017 relèvent de cette nouvelle approche. Trois audits ont déjà été menés à bien (SE, IT et UK — Écosse). Le rapport d’audit NAC/2017/002/SE a été transmis à la Cour le 20 avril 2018. Le rapport d’audit pour l’Italie devrait être envoyé ce mois-ci encore.
Aucune donnée n’est disponible au niveau de la Commission sur les recouvrements à effectuer au niveau des États membres en ce qui concerne la correction de l'allocation erronée de droits au paiement du RPU/RPB et du calcul erroné de paiements.
Réponse: Conformément à la législation de l’UE, il incombe aux États membres de procéder aux recouvrements auprès des bénéficiaires. En outre, les États membres rendent compte de ces recouvrements au niveau du bénéficiaire et sans préciser les motifs de l’irrégularité constatée ayant conduit au lancement du recouvrement (il est possible que plusieurs cas de non-conformité concernent le même bénéficiaire au titre de différentes mesures de soutien). La Commission applique des corrections financières en cas de manque de diligence lors de l’exécution du recouvrement. Ces corrections sont fondées sur l’analyse de la gestion, par les États membres, des procédures de recouvrement, consignées conformément aux exigences légales, c’est-à-dire au niveau du bénéficiaire, sans ventilation selon le motif du paiement indu. La Cour est invitée à prendre en compte le cadre fixé dans la législation applicable.
Les critères d’agrément des organismes payeurs ne font pas référence à l’exactitude et à la validité des droits au paiement. De plus, les méthodes et les orientations de la Commission qui guident les travaux des organismes de certification concernant les droits au paiement sont incomplètes.
Réponse: Les critères d’agrément des organismes payeurs sont établis sans être accompagnés d’une liste énumérant tous les types de contrôles à effectuer. Le libellé de ces critères d’agrément a un caractère très général, sans aucune référence à une quelconque mesure de soutien. Parallèlement, il est clairement prévu dans la législation de l’UE que les organismes payeurs doivent s’assurer que «les montants à payer aux bénéficiaires sont bien conformes à la réglementation de l’Union» [point 1, lettre A) i), de l’annexe I du règlement (UE) no 907/2014]. La Commission considère que le système en place est solide et donne de bons résultats, compte tenu également du très faible taux d’erreur pour les paiements directs (qui est inférieur au seuil de signification dans le rapport annuel 2016 de la Cour). En ce qui concerne les travaux des organismes de certification, la Commission estime en outre que les orientations actuelles relatives aux obligations des organismes de certification sont claires et exhaustives, de sorte que le cadre fourni est suffisant.
Les orientations de la Commission ne peuvent être trop directives, étant donné que les organismes de certification sont des auditeurs qualifiés et que, conformément aux normes d’audit internationalement acceptées, ils doivent utiliser leurs capacités de jugement professionnelles pour réaliser le travail de certification.
RS no 9/2014: Le soutien de l’Union européenne à l’investissement et à la promotion dans le secteur vitivinicole est-il bien géré et ses effets sur la compétitivité des vins de l’UE sont-ils démontrés?
L’introduction par la Commission de clarifications et de priorités ne peut améliorer la situation que partiellement, étant donné qu’elles n’empêchent pas l'octroi d'un soutien à long terme (jusqu’à cinq ans) à des bénéficiaires identiques sur les mêmes marchés cibles de pays tiers.
Ayant rejeté la recommandation, la Commission n’a pas l’intention de la mettre pleinement en œuvre. Les risques mis en évidence par la Cour dans le RS no 9/2014 subsistent donc.
Réponse: La Commission estime qu’une fois que l’exploitant a bénéficié du soutien d’une opération de promotion sur le marché d’un pays tiers pour une période de trois voire cinq ans, l’exploitant n’est plus admissible au bénéfice de l’aide pour la même opération sur le même marché, même pour une période de programmation ultérieure. Ce principe a été clairement expliqué dans une lettre envoyée à un État membre en janvier et a fait l'objet d'échanges au sein du comité relatif au vin en mars de cette année.
RS no 22/2014: Maîtriser le coût des subventions de l'UE allouées à des projets de développement rural pour respecter le principe d'économie
Les orientations ne constituant pas un document contraignant, la Commission ne peut pas savoir combien d’États membres ou régions les ont effectivement appliquées afin d’améliorer leurs systèmes de contrôle.
Au total, entre février 2015 et janvier 2016, seules trois sessions de formation ont été organisées par le REDR en ce qui concerne le caractère raisonnable des coûts et des options de coûts simplifiés. Avec 118 PDR, le risque existe que la Commission soit amenée à devoir intensifier ses efforts en vue d'assurer que chaque État membre ou région a eu la possibilité de participer ou a effectivement participé à de telles formations.
La plateforme de partage des bonnes pratiques du REDR pourrait être développée en y ajoutant des exemples de bonnes procédures administratives telles que celles portant sur le caractère raisonnable des coûts.
Réponse: La Commission considère cette recommandation comme mise en œuvre. La Commission a décrit les différents cas dans lesquels les points en question sont examinés avec les États membres ainsi que les modifications récentes du règlement d’exécution (UE) no 809/2014. À la demande des États membres, le document d’orientation sur les contrôles et les sanctions sera mis à jour dans le courant de l’année 2018.
RS no 23/2014: Erreurs dans les dépenses de développement rural: causes et mesures prises pour y remédier
Les rapports de mise en œuvre que doivent transmettre les États membres au plus tard le 30 juin 2017 fourniront à la Commission l’occasion d’obtenir une vue plus détaillée et actualisée de la mise en œuvre des PDR.
Réponse: Le rapport annuel de mise en œuvre relatif aux programmes de développement rural, qui sera présenté en 2019, inclura des informations supplémentaires sur la mise en œuvre des PDR.
La Commission s’est engagée à évaluer la conception de la politique et la nécessité de maintenir chacune des mesures de soutien sur la base des résultats de la mise en œuvre de la période de programmation 2014-2020, avant de faire des propositions pour la prochaine période de programmation.
Réponse: La Commission s’est engagée à analyser les moyens envisageables pour améliorer la performance de l’ensemble de la politique de développement rural. Des réflexions ont déjà été lancées à cet égard dans le contexte de l’élaboration de la communication de la Commission relative à la modernisation et à la simplification de la PAC.
RS no 24/2014: L'aide à la prévention et à la réparation des dommages causés aux forêts par les incendies et les catastrophes naturelles est-elle bien gérée?
La mise en place d’un ensemble de critères de base à l’échelle de l’UE, recommandée par la Cour, n’a pas été achevée/est en cours.
Réponse: La Commission convient que la mise en œuvre de cette recommandation est en cours. La Commission a entamé une consultation avec le groupe d’experts de la Commission sur les incendies de forêts afin de définir des critères communs. Étant donné que les types de forêts, la vulnérabilité au feu, les conditions géographiques et climatiques ainsi que les niveaux de risque d’incendie varient fortement au sein de l’UE, il s’agit d’une démarche conjointe qui réunit différents services de la Commission et les États membres concernés. Des résultats semblent pouvoir être attendus pour la fin de l’année 2018. La DG ENV, en collaboration avec le JRC, est responsable de cette question, étant donné qu’elle assume le rôle de chef de file au sein du groupe d’experts sur les incendies de forêts.
L'évaluation de l’efficacité des actions est toujours en suspens en raison du fait que la plupart des projets financés dans le cadre de la nouvelle période de programmation n’ont pas encore été finalisés ou audités.
Réponse: La Commission considère cette recommandation comme mise en œuvre. Les actions menées par la Commission, y compris, entre autres, les audits de conformité en cours portant sur les systèmes de contrôle des États membres ainsi que le suivi des plans d’action concernant les faiblesses recensées, sont considérées comme efficaces. Ces actions visent à remédier aux problèmes déjà relevés liés à l'exécution des mesures et leur mise en œuvre se poursuivra jusqu’à la fin de la période de programmation actuelle. L’évaluation définitive de l’efficacité de ces mesures n’est par conséquent pas encore possible.
La Commission a confirmé dans RAD que sa mise en œuvre «ne pourra être achevée qu'en 2019».
Le risque existe donc que les lacunes recensées dans le RS no 24/2014 en ce qui concerne le suivi persistent au cours de la période 2014-2020 si les nouveaux outils de suivi proposés ne constituent pas encore une amélioration du cadre de suivi relatif à cette aide spécifique, comme le craint la Cour dans les conclusions (point 81) du rapport spécial no 24/2014.
Réponse: Le rapport annuel de mise en œuvre relatif aux programmes de développement rural, qui sera présenté en 2019, inclura des informations supplémentaires sur la mise en œuvre de la mesure en fonction des objectifs spécifiques.
RS no 1/2014: Efficacité des projets soutenus par l'UE dans le domaine du transport public urbain
La Commission aurait pu, au cours du processus de négociation, demander la mise en place d'indicateurs de résultats pour les projets de transport urbain. Cependant, comme le FEDER ne comporte pas d’indicateurs de résultats prédéfinis obligatoires, tous les PO comprenant des projets de transport urbain n'ont pas défini d'indicateurs de ce type.
Il n’existe pas d’indicateurs au niveau des projets eux-mêmes et aucun indicateur ne porte sur la qualité des services et le niveau de satisfaction des usagers, le recours à des enquêtes de satisfaction des usagers n’étant ni systématique ni obligatoire.
Réponse: Les indicateurs de résultats inclus dans les programmes de la période 2014-2020 ont été sélectionnés en prenant en considération les problèmes à traiter par le programme, la direction devant être prise par chaque changement souhaité et la situation visée (cible). Il est donc possible que, lorsque l’objectif général d’interventions complexes, comme des investissements limités dans les transports urbains, résidait dans l’efficacité énergétique ou la diminution des émissions de particules, les autorités de gestion n’ont pas retenu d’indicateur de résultats se référant directement à l’utilisation des transports en commun, car cela n'aurait pas été pertinent par rapport aux objectifs du programme. Cela a aussi contribué à limiter les charges administratives liées aux demandes de cofinancement.
Lorsqu'un financement est demandé à l’UE, tous les projets disposent de leurs propres indicateurs. Les modalités de leur inclusion sont laissées à la discrétion des États membres et dépendent des approches nationales. Les demandes relatives aux projets mettent en évidence de nombreuses informations sur les résultats escomptés des projets (réductions des émissions de gaz à effet de serre et amélioration de la qualité de l’air au niveau local, réduction de la congestion automobile, réduction du temps de déplacement et du nombre d'accidents ainsi que d'autres effets externes dans le secteur des transports).
La Commission estime que les actions au niveau de l’UE sont proportionnelles. Une «enquête de satisfaction des usagers» est dès lors recommandée pour les projets où, sur la base d'estimations de la demande et d'une analyse coûts/bénéfices, on constate un réel besoin de suivre ces aspects afin de garantir une utilisation optimale des infrastructures et la viabilité économique du projet. Pour les projets qui ont trait, par exemple, à la modernisation de services de tramway sur des itinéraires déjà existants et dans le cas desquels la demande est déjà suffisante, le recours à une enquête de satisfaction des usagers pourrait être perçu comme excessif.
En tout état de cause, ni les taux d’utilisation ni les bénéfices ne sont inclus dans les conventions de subvention ou mesurés par projet.
Compte tenu de l'absence d’indicateurs de résultats prédéfinis dans le règlement FEDER, par secteur, il n’existe toujours pas de normes unifiées pour mesurer la performance des transports urbains pour la période de programmation 2014-2020.
Réponse: Les obligations de suivi qui incombent aux États membres se réfèrent aux axes prioritaires. Les modalités de ce suivi sont laissées à l’appréciation des États membres, étant donné que les informations peuvent être recueillies soit auprès des bénéficiaires soit au moyen d'évaluations des incidences, demandées par les autorités de gestion. Dans le cas particulier des projets de transport public, la deuxième solution peut se révéler plus efficace, notamment s’il y a plusieurs projets financés par l’UE dans la même ville.
Il n’existe toujours pas de modalités de mesure au niveau des projets individuels, ce qui est cependant demandé par les recommandations.
Compte tenu de l'absence d’indicateurs de résultats prédéfinis dans le règlement FEDER, par secteur, il n’existe toujours pas de normes unifiées pour mesurer la performance des transports urbains pour la période de programmation 2014-2020.
Réponse: Le système de suivi a été conçu de manière à permettre une évaluation au niveau des programmes. Un ensemble d’indicateurs préalablement définis a été inclus dans la base juridique afin de mesurer les progrès accomplis en termes de réalisations, mais les organes législatifs n'ont rien décidé de tel en ce qui concerne les indicateurs de résultats. Des indicateurs de résultats auraient cependant pu être proposés en tant qu'indicateurs de résultats spécifiques aux programmes, mais ils n’étaient pas cumulables au niveau de l’UE en raison de leurs définitions différentes. Cette approche apparaît proportionnée, compte tenu du fait que la mesure des résultats des projets de transport urbain peut varier d’une ville à l’autre, même au sein d’un État membre.
RS no 7/2014: Le FEDER a-t-il contribué avec succès au développement de pépinières d'entreprises?
Rien ne démontre que le processus d’incubation commence toujours par l'établissement d'un programme d’incubation détaillé et spécifique dont la mise en œuvre fait l’objet d’un suivi et que la réalisation des objectifs de l'entreprise est toujours évaluée.
Il n’existe pas encore de lignes directrices détaillées, adressées aux États membres, exigeant explicitement que toutes les conditions requises pour le cofinancement par l’UE de pépinières d’entreprises, telles que définies dans les recommandations de la Cour, soient intégrées dans tous les PO nationaux qui envisagent le recours à de telles pépinières.
Réponse: Le rapport spécial no 7/2014 et les recommandations qui y figurent ont été portés à la connaissance des États membres. La Commission a indiqué que certains programmes opérationnels devraient inclure des dispositions sur la nécessité de prêter attention aux programmes d'incubation, sur la nécessité d’accompagner les PME dans leurs premières années d’existence et sur l’obligation de faire bénéficier les jeunes pousses d'une aide à la faisabilité, de programmes de mentorat et d'un appui en matière d’apprentissage.
Dans le cadre de la gestion partagée, la Commission assure le suivi de la mise en œuvre des programmes, mais pas celui des projets individuels. Il incombe aux autorités nationales de sélectionner, aux fins de l'octroi d'un soutien, les projets qui contribuent au mieux à la réalisation des objectifs du programme concerné et de demander au bénéficiaire potentiel la mise au point d’un programme d’incubation détaillé et spécifique pour chaque entreprise cliente. Il importe donc d'imposer aux bénéficiaires dans les conventions de subvention des obligations contractuelles appropriées garantissant que les réalisations et résultats escomptés seront atteints par les opérations sélectionnées.
La Commission a élaboré un ensemble complet de guides thématiques liés à la mise en œuvre de l’objectif thématique 1 concernant le renforcement de la recherche et de l’innovation, portant notamment sur les sujets suivants: l’innovation dans les services, les industries de la création, associer les universités à la croissance régionale, les pépinières d'entreprises innovantes, associer croissance intelligente et croissance durable dans le cadre des stratégies de spécialisation intelligente. Ils ont été largement promus par la Commission et sont disponibles à l’adresse suivante: http://s3platform.jrc.ec.europa.eu/s3pguide.
La consultation de ces guides thématiques a également été suggérée dans les orientations sur les conditions ex ante relatives aux Fonds structurels et d’investissement européens, partie II, et la Commission l'a recommandée dans le cadre du rôle consultatif qu'elle assure au sein des comités de suivi des programmes opérationnels pertinents.
La possibilité d'offrir des services d'incubation à des sociétés non résidentes ne fait toujours pas partie des conditions régissant le cofinancement par l’UE des pépinières d’entreprises dans tous les États membres.
Il n’existe pas encore de lignes directrices détaillées, adressées aux États membres, exigeant explicitement que toutes les conditions requises pour le cofinancement par l’UE de pépinières d’entreprises, telles que définies dans les recommandations de la Cour, soient intégrées dans tous les PO nationaux qui envisagent le recours à de telles pépinières.
Réponse: La Commission estime que les pépinières d’entreprises peuvent aussi offrir leurs services à des sociétés non résidentes, mais seulement dans les États membres mentionnés par la Commission en guise d'exemples, permettant ainsi que le soutien à l'incubation ait une incidence plus importante sur les entreprises locales et augmentant aussi les possibilités de mise en réseau.
La mise en place de ces systèmes de suivi ne conditionne pas le cofinancement, mais est demandée sur une base volontaire.
Réponse: Dans le cadre de la gestion partagée des Fonds structurels, il n’existe pas de base juridique permettant à la Commission d’exiger expressément l'intégration de cet élément dans la procédure de conception. La Commission recommande qu'un système de suivi fondé notamment sur des données produites par les clients bénéficiant des aides soit mis en place par les pépinières d’entreprises qui obtiennent un cofinancement de l’UE.
RS no 12/2014: Le FEDER finance-t-il efficacement les projets destinés à promouvoir directement la biodiversité dans le cadre de la «stratégie de l'UE en matière de biodiversité à l'horizon 2020»?
La Commission n'assure pas un suivi approfondi des PO. Compte tenu du mode de gestion, cela demeure une compétence des États membres.
Réponse: La Commission assure le suivi de la mise en œuvre des programmes opérationnels par les moyens que lui confère la réglementation concernée: comité de suivi, rapports annuels et rapport final de mise en œuvre, réunion de réexamen annuel.
La Commission examine avec l’État membre les questions qui se posent concernant les projets préparatoires, mais cela n’est pas suffisamment pris en considération dans les documents d’orientation.
Réponse: La Commission souligne que les documents d’orientation ont été publiés avant le rapport spécial, dans la perspective de la préparation des programmes opérationnels dans les États membres. La Commission veillera à ce que la question soit dûment prise en compte dans les documents d’orientation relatifs au cadre financier pluriannuel postérieur à 2020.
Il est encore trop tôt pour évaluer l’ensemble du processus et, par conséquent, la précision du mécanisme.
Réponse: Des données financières relatives aux différentes catégories de dépenses, qui incluent la pondération liée à la biodiversité, sont accessibles au public dans le catalogue du portail des données ouvertes des Fonds structurels et d’investissement européens (Fonds ESI). Il n’est pas possible de procéder à une analyse ex post, et donc d’évaluer la précision de la méthode de suivi de la biodiversité, tant qu'une grande partie du budget n'a pas été exécutée.
RS no 20/2014: Le soutien du FEDER aux PME dans le domaine du commerce électronique a-t-il été efficace?
D’autres orientations et vérifications doivent avoir lieu au niveau des États membres pour assurer que les systèmes de suivi et d’information existants fournissent des données fiables et à jour sur les progrès et les performances des PO.
Réponse: Pour la période de programmation 2014-2020, en vertu de l’article 50 du règlement portant dispositions communes (RDC), les États membres sont tenus de présenter un rapport annuel sur la mise en œuvre de chaque programme. Ces rapports comprennent notamment des informations concernant des indicateurs communs, des indicateurs spécifiques du programme et des valeurs cibles quantifiées. La Commission procède à une évaluation approfondie des informations fournies dans ces rapports, et en cas de préoccupations concernant la fiabilité et l’actualité des données fournies, les rapports sont renvoyés à l’État membre pour modification.
La Commission et les États membres procèdent en outre à des audits portant sur la fiabilité des données en matière de performance. Des données non fiables seront considérées comme une lacune du système de gestion et de contrôle et pourront donner lieu à des corrections financières. En 2017, la Commission a réalisé 9 audits concernant la fiabilité des données. Comme la mise en œuvre vient de commencer, les audits de la Commission se sont concentrés sur la mise en place des systèmes de saisie et de communication des données relatives à la performance. Ces audits peuvent dès lors être considérés comme des mesures de la Commission prises à titre préventif et renforçant les capacités. Les autorités d’audit rendront aussi compte des lacunes apparaissant dans la fiabilité des données de performance dans le cadre de leurs travaux et de l'assurance annuelle qu'elles fournissent, une fois que la mise en œuvre aura progressé.
La Commission, comme cela a été annoncé, n’a pas proposé d'indicateurs types pour les objectifs stratégiques de l’UE en matière de commerce électronique.
Réponse: Au cours de la période 2014-2020, l’utilisation d'«indicateurs communs» est devenue obligatoire lorsque cela était pertinent. Le développement du commerce électronique au sein des PME n’est que l’un des types d’intervention possibles dans le cadre de l'évolution des technologies de l’information et des communications (TIC). Le soutien limité accordé par les États membres à ce type d’intervention au cours de la période de programmation précédente ne justifiait pas la mise au point d’un «indicateur commun» dans ce domaine. Pour la période postérieure à 2020, la Commission examinera les moyens d’améliorer les indicateurs des programmes, et en particulier le développement d'«indicateurs communs». Les programmes opérationnels qui financent le développement du commerce électronique dans les PME étaient cependant libres de fixer des indicateurs spécifiques pertinents pour leurs interventions. Les indicateurs, dans le cadre des programmes opérationnels, ont été négociés et, au bout du compte, adoptés par la Commission.
La Commission n’a pas exigé qu’un ensemble minimal d’indicateurs solides, assortis de valeurs cibles, soit défini dans les conventions de subvention.
Réponse: Dans le cadre de la gestion partagée, la Commission assure le suivi de la mise en œuvre des programmes, mais pas celui des projets individuels. Il incombe aux autorités nationales de sélectionner, aux fins de l'octroi d'un soutien, les projets qui contribuent au mieux aux objectifs du programme concerné. Il importe donc d'imposer aux bénéficiaires dans les conventions de subvention des obligations contractuelles appropriées garantissant que les réalisations et résultats escomptés seront atteints par les opérations sélectionnées, de façon à ce que les indicateurs cibles soient atteints au niveau de la priorité/du programme opérationnel.
RS no 21/2014: Infrastructures aéroportuaires financées par l’UE: des investissements peu rentables
Il existe un risque accru que, avec la révision du RGEC, les États membres saisissent l’occasion d’utiliser des fonds publics pour de petits aéroports, financièrement non viables.
Réponse: La Commission estime que les modifications apportées à la législation relative aux aides d’État n’ont pas d’effet direct sur la manière dont le cofinancement de l’UE est accordé au titre de la politique de cohésion.
RS no 18/2014: Les systèmes d'évaluation et de suivi axé sur les résultats d'EuropeAid
Il y a un manque d’informations sur la manière dont les critères de sélection ont été appliqués lors de l’établissement des plans d’évaluation individuels (exemples) par les délégations et au niveau du siège.
Réponse: La Commission est d’accord avec cette analyse et prend actuellement des mesures en vue d’améliorer cet aspect de la planification de l’évaluation.
Le marché relatif à l’ESS, qui a été attribué en décembre 2016, en est encore à une phase de démarrage. Par conséquent, des efforts sont encore nécessaires pour mettre pleinement en œuvre la recommandation de la Cour, notamment en ce qui concerne l’analyse des causes des retards dans les évaluations et les mesures prises pour y remédier.
Manque d’efficacité dans la fourniture de MEP par les délégations.
Réponse: Les travaux relatifs au marché ESS en sont en effet encore à leur phase initiale. Il a été procédé à une analyse plus approfondie et des mesures correctrices ont déjà été prises, comme cela a déjà été indiqué: la coopération fructueuse entre les délégations de l'UE et les unités du siège a permis de rassembler 85 OEP (qui remplacent les MEP) pour 2018, avec un taux de réponse de 91 % pour 93 délégations contactées. La fonction d’encodage des OEP est déjà disponible dans EVAL depuis la fin du mois de mars 2018. L'ensemble des OEP de 2018 sera encodé par l'ESS dans EVAL; les OEP de 2019 seront encodés directement par les délégations et les unités. Cette nouvelle fonction facilitera l’analyse et le suivi des évaluations effectuées par les délégations et les unités au siège de la Commission.
Un mécanisme systématique de collecte de données relatives aux résultats des programmes pour une période d’au moins trois ans à compter de leur achèvement n’est toujours pas en place afin de démontrer clairement l’impact et la durabilité des résultats obtenus.
Une augmentation du nombre des évaluations ex post, qui sont nécessaires pour mettre en évidence les résultats à long terme, tels que l'impact des programmes, doit encore être démontrée.
Des lacunes ont été signalées à la DG DEVCO en octobre 2016 en ce qui concerne les données relatives aux résultats en matière de développement ainsi que les mécanismes permettant de tirer des enseignements des projets précédents («Examen des évaluations stratégiques»).
Réponse: La Commission n’a pas accepté cette recommandation initialement et ne l'accepte toujours pas.
En ce qui concerne l’augmentation du nombre des évaluations ex post, la Commission estime que l’évaluation ex post systématique des programmes n'est pas rentable si l'on considère l’utilité des informations fournies. Les informations sur les résultats à long terme des interventions sont intégrées dans les évaluations stratégiques effectuées par la Commission, qui fournissent une meilleure vue d’ensemble des effets des interventions dans une zone géographique ou thématique déterminée.
Les évaluations sont conformes aux exigences de la nouvelle communication de 2013 «Renforcer les fondements de la réglementation intelligente — Améliorer l’évaluation» [COM (2013) 686 final] et des lignes directrices pour une meilleure réglementation du19 mai 2015, dont les objectifs sont, notamment, de promouvoir la «culture de l’évaluation» au sein de la Commission, d’appliquer le principe «évaluer avant d'agir» comme indiqué dans la politique d’évaluation commune du SEAE et de la DG DEVCO ainsi que d’accroître la transparence du processus d’évaluation et l’exploitation de leurs résultats. En 2016, la Commission a continué à mettre l’accent sur l’amélioration de la planification et de la mise en œuvre de l’évaluation des projets: deux outils principaux ont été mis en production (plans de suivi et d’évaluation et module d’évaluation) et un contrat a été passé pour la mise sur pied d'une équipe extérieure devant assurer le service d’appui.
La DG DEVCO n'a pas démontré que les évaluations ex post avaient été plus nombreuses, même si des améliorations ont été obtenues par d’autres moyens.
Réponse: Dans sa réponse initiale, la Commission a accepté cette recommandation, pour autant qu’une analyse plus approfondie fasse apparaître qu'une augmentation des évaluations ex post était efficace et utile. L’analyse effectuée amène à conclure qu’une augmentation du nombre d'évaluations ex post ne conduirait pas nécessairement à être mieux informé sur les résultats, dans la mesure où il est possible que cette information n'arrive pas au moment le plus approprié pour la prise de décision, alors qu'elle représente un coût certain.
Conformément à la recommandation de la Cour, et à la suite de l'analyse précitée, la Commission a convenu qu’une amélioration de la justification des évaluations des projets et des programmes était nécessaire: une sélection à chaque phase — à mi-parcours, en fin de parcours et ex post — dans le cadre global d’un programme national, en prenant également en considération les autres instruments de compte rendu et les objectifs des évaluations (équilibre entre responsabilité et apprentissage). Des mesures ont été prises à cet égard.
Les informations sur les résultats à long terme des interventions sont intégrées dans les évaluations stratégiques effectuées par la DG DEVCO, qui fournissent une meilleure vue d’ensemble des effets des interventions dans une zone géographique donnée ou en rapport avec un thème déterminé.
Il n’existe pas de mécanisme systématique de suivi des plans d'action relatifs aux recommandations issues des évaluations stratégiques pour une période supérieure à un an en ce qui concerne la fiche contradictoire.
Le module informatique EVAL n’inclut pas encore d'évaluations stratégiques.
Réponse: S'il est vrai que la fiche contradictoire ne fait l'objet — sauf exceptions — d'un suivi qu’après un an, la Commission tient à souligner que le suivi et l’adoption des résultats de l’évaluation constituent un processus à long terme qui va au-delà de l’instrument formel que constitue la fiche contradictoire. Cela inclut une participation aux processus de programmation et de prise de décision, dans lesquels les informations relatives à l'évaluation devraient être intégrées.
ANNEXE 3.3
RECOMMANDATIONS ADRESSÉES AUX ÉTATS MEMBRES
|
No du rapport spécial |
Intitulé du rapport spécial |
Numéro et domaine / résumé de la recommandation |
||||||||||
|
1/2017 |
Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel du réseau Natura 2000 |
|
||||||||||
|
2/2017 |
Négociation, par la Commission, des accords de partenariat et des programmes relevant de la cohésion pour la période 2014-2020: les dépenses ciblent davantage les priorités d’Europe 2020 mais les dispositifs destinés à mesurer la performance sont de plus en plus complexes |
|
||||||||||
|
3/2017 |
Chômage des jeunes: les politiques de l’UE ont-elles changé le cours des choses? |
|
||||||||||
|
6/2017 |
Réponse de l’UE à la crise des réfugiés: l’approche dite «des points d’accès» |
|
||||||||||
|
8/2017 |
Contrôle des pêches de l’UE: des efforts supplémentaires sont nécessaires |
|
||||||||||
|
10/2017 |
Le soutien de l’UE en faveur des jeunes agriculteurs devrait être mieux ciblé pour favoriser un renouvellement efficace des générations |
|
||||||||||
|
12/2017 |
Mise en œuvre de la directive sur l’eau potable: la qualité et l’accessibilité de l’eau se sont améliorées en Bulgarie, en Hongrie et en Roumanie mais des investissements considérables demeurent nécessaires |
|
||||||||||
|
13/2017 |
Un système européen de gestion du trafic ferroviaire unique: ce choix politique se concrétisera-t-il un jour? |
|
||||||||||
|
16/2017 |
La programmation du développement rural doit être moins complexe et davantage axée sur les résultats |
|
||||||||||
|
18/2017 |
Le ciel unique européen: un changement d’ordre culturel, mais pas de véritable unification |
|
||||||||||
|
19/2017 |
Procédures d’importation: les intérêts financiers de l’UE pâtissent d’insuffisances au niveau du cadre juridique et d’une mise en œuvre inefficace |
|
ANNEXE 3.4
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT CONCERNANT LES QUESTIONS DE PERFORMANCE
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
||||||||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
Sans objet |
Éléments probants insuffisants |
|||||||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
||||||||||||
|
2014 |
Recommandation no 1: la stratégie et le cadre financier pluriannuel de l'UE doivent être mieux alignés, notamment en ce qui concerne la période couverte et les priorités. Cela contribuerait à la mise place de mécanismes de suivi et d'établissement de rapports adéquats et la Commission pourrait ainsi plus facilement rendre compte de manière efficace de la contribution du budget de l'UE à la stratégie de l'Union. La Commission devrait présenter des propositions appropriées au législateur en ce sens. |
|
|
|
X |
|
|
|
|||||
|
Recommandation no 2: les objectifs politiques de haut niveau de la stratégie de l'UE doivent être traduits en éléments opérationnels utiles pour les responsables. Pour la stratégie qui succédera à Europe 2020, la Commission devrait proposer au législateur:
|
|
|
|
|
|
X |
|
||||||
|
Recommandation no 3: l'attention accordée aux résultats devrait être renforcée dans les meilleurs délais. La Commission devrait proposer au législateur:
|
|
|
|
|
|
X |
|
||||||
CHAPITRE 4
Recettes
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 4.1-4.4 |
| Brève description des recettes | 4.2-4.3 |
| Étendue et approche de l’audit | 4.4 |
| Régularité des opérations | 4.5 |
| Examen des rapports annuels d’activité et d’autres éléments des systèmes de contrôle interne | 4.6-4.20 |
| Le nombre de réserves RNB et TVA, ainsi que de points ouverts concernant les RPT, reste globalement inchangé | 4.7-4.8 |
| La Commission a continué à mettre en œuvre son plan pluriannuel de vérification du RNB et a progressé dans son évaluation de l’impact de la mondialisation sur les comptes nationaux | 4.9-4.11 |
| La gestion des ressources propres traditionnelles par les États membres comporte des faiblesses | 4.12-4.16 |
| Un contrôle insuffisant des flux d’importation a contribué à une extrême lenteur du processus visant à préserver efficacement les recettes de l’UE | 4.17 |
| Les vérifications concernant la ressource propre fondée sur la TVA présentent des faiblesses | 4.18-4.19 |
| Rapports annuels d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance | 4.20 |
| Conclusion et recommandations | 4.21-4.23 |
| Conclusion | 4.21 |
| Recommandations | 4.22-4.23 |
|
Annexe 4.1 — |
Résultats des tests sur les opérations pour les recettes |
|
Annexe 4.2 — |
Nombre de réserves RNB et TVA en suspens, ainsi que de points ouverts concernant les RPT au 31.12.2017, par État Membre |
|
Annexe 4.3 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour les recettes |
|
|
|
||||||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Encadré 4.1 – Recettes — Répartition en 2017
(milliards d’euros)
Montant total des recettes pour 2017
(1)
139,7
Source: Comptes consolidés de l’Union européenne relatifs à l’exercice 2017. |
|||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||
|
Brève description des recettes |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Étendue et approche de l’audit |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
EXAMEN DES RAPPORTS ANNUELS D’ACTIVITÉ ET D’AUTRES ÉLÉMENTS DES SYSTÈMES DE CONTRÔLE INTERNE |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Le nombre de réserves RNB et TVA, ainsi que de points ouverts concernant les RPT, reste globalement inchangé |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||
|
La Commission a continué à mettre en œuvre son plan pluriannuel de vérification du RNB et a progressé dans son évaluation de l’impact de la mondialisation sur les comptes nationaux |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||
|
La gestion des ressources propres traditionnelles par les États membres comporte des faiblesses |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Un contrôle insuffisant des flux d’importation a contribué à une extrême lenteur du processus visant à préserver efficacement les recettes de l’UE |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Encadré 4.2 — Sous-évaluation des importations de textiles et de chaussures en provenance de Chine: des pertes de RPT d’un montant estimatif élevé ont été subies parce que le Royaume-Uni n’avait pas satisfait à la demande d’introduire des profils de risque |
Encadré 4.2 — Sous-évaluation des importations de textiles et de chaussures en provenance de Chine: des pertes de RPT d’un montant estimatif élevé ont été subies parce que le Royaume-Uni n’avait pas satisfait à la demande d’introduire des profils de risque |
||||||||||||||||||
|
Dès 2007, la Commission a informé les États membres du risque de fraude lié à l’importation de textiles et de chaussures en provenance de Chine. En 2011, elle les a invités à introduire des profils de risque pour ces importations. Les autres États membres ont satisfait à cette demande. Une grande quantité de ces importations irrégulières a dès lors été détournée vers le Royaume-Uni. |
Après réception du rapport de l’OLAF publié en mars 2017, la Commission a pris des mesures rigoureuses et immédiates pour déterminer l’ampleur des pertes de RPT subies en priant instamment le Royaume-Uni d’agir sans délai pour prévenir de nouvelles pertes et de mettre à disposition le montant estimatif de RPT non acquitté du fait de l'absence de mesures des autorités britanniques. Outre les deux contrôles de RPT qu’elle a effectués en mai et novembre 2017, la DG Budget a envoyé deux lettres d’avertissement au Royaume-Uni, les 24 mars et 28 juillet 2017. À la suite de ces avertissements répétés, la Commission a engagé une procédure d’infraction contre le Royaume-Uni en mars 2018. |
||||||||||||||||||
|
De 2015 à 2017, l’OLAF a réalisé une enquête sur l’évaluation, par le Royaume-Uni, des importations de textiles et de chaussures en provenance de Chine. Cette enquête a permis de conclure que la sous-évaluation de ces importations avait entraîné des pertes de RPT pouvant atteindre 1,6 milliard d’euros pour la période 2013-2016. |
|
||||||||||||||||||
|
En 2017, la DG Budget a mené deux inspections au Royaume-Uni et a affirmé que le pays n’avait pas pris de mesures suffisantes pour limiter le risque de sous-évaluation de ces importations. |
|
||||||||||||||||||
|
Enfin, en mars 2018, la Commission a engagé une procédure d’infraction contre le Royaume-Uni en envoyant une lettre de mise en demeure, parce que l’État membre en cause n’avait pas mis en œuvre de mesures appropriées pour réduire le risque de fraude douanière par sous-évaluation et refusait de mettre les droits de douane éludés à la disposition du budget de l’UE. |
|
||||||||||||||||||
|
Le montant estimatif des RPT éludées s’élève à 2,2 milliards d’euros pour la période 2013-2017, et des intérêts de retard pourraient y être appliqués. La sous-évaluation de ces importations pourrait également se répercuter sur le calcul des ressources propres fondées sur le RNB et sur la TVA, ainsi que sur les contributions de chacun des autres États membres. |
|
||||||||||||||||||
|
Les vérifications concernant la ressource propre fondée sur la TVA présentent des faiblesses |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Rapports annuels d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS |
|||||||||||||||||||
|
Conclusion |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||
|
Ressources propres traditionnelles |
|||||||||||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. En application du code des douanes de l’Union (CDU), la Commission compte obtenir, d’ici à la fin de 2020, des données plus détaillées sur les importations. Cela permettra également une plus large utilisation des techniques d'exploration de données afin d’aider les États membres à améliorer leurs activités de contrôle. Par ailleurs, l’OLAF a pris de nouvelles mesures d’enquête à cet égard, qui sont toujours en cours dans un certain nombre d’États membres. En ce qui concerne les enquêtes clôturées, en plus du cas des sous-évaluations au Royaume-Uni et des mesures prises en matière de sous-évaluation en 2017 en général, le rapport 2017 de l’OLAF contient de plus amples précisions à cet égard. |
||||||||||||||||||
|
Ressource propre fondée sur la TVA |
|||||||||||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. Elle accepte de réexaminer le cadre de contrôle en vigueur relatif au calcul du taux moyen pondéré (TMP). À cette fin, la Commission harmonisera davantage encore la documentation relative à ses travaux et appliquera une check-list destinée à vérifier le TMP pour la TVA harmonisée. La Commission accepte également de réexaminer cas par cas l’incidence d’une réserve RNB sur l’assiette de la TVA et de mettre à jour les réserves TVA en fonction du résultat de ce réexamen. |
||||||||||||||||||
(1) La contribution initiale est calculée sur la base des prévisions relatives au RNB. Les écarts entre les données RNB prévisionnelles et définitives donnent lieu à des ajustements au cours des années suivantes. Ils influent sur la répartition des ressources propres entre les États membres, et non sur le montant total perçu.
(2) L’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède bénéficient d’un taux d’appel réduit pour la TVA, à savoir 0,15 %, tandis que le taux d’appel pour les autres États membres s’élève à 0,3 %.
(3) Ceux-ci proviennent, pour l’essentiel, de remboursements de sommes inutilisées, effectués par divers fonds relevant des domaines de la cohésion et des ressources naturelles (6,6 milliards d’euros), et de l’apurement des comptes du Fonds européen agricole de garantie (1,3 milliard d’euros).
(4) Un ordre de recouvrement est un document dans lequel la Commission enregistre les montants qui lui sont dus.
(5) Nous avons fondé notre audit sur les données RNB convenues et sur l’assiette harmonisée de la TVA établie par les États membres. Nous n’avons pas testé directement les statistiques et les données fournies par la Commission et par les États membres.
(6) Notre audit est fondé sur des données figurant dans les systèmes de comptabilisation des RPT des États membres visités. Nous n’avons pas été en mesure de contrôler les importations qui n’ont pas été déclarées ou qui ont échappé à la surveillance des douanes.
(7) Ces trois États membres ont été sélectionnés compte tenu de l’importance de leur contribution.
(8) Règlement (UE, Euratom) no 609/2014 du Conseil du 26 mai 2014 relatif aux modalités et à la procédure de mise à disposition des ressources propres traditionnelles, de la ressource propre fondée sur la TVA et de la ressource propre fondée sur le RNB et aux mesures visant à faire face aux besoins de trésorerie (JO L 168 du 7.6.2014, p. 39) et règlement (UE, Euratom) no 608/2014 du Conseil du 26 mai 2014 portant mesures d’exécution du système des ressources propres de l’Union européenne (JO L 168 du 7.6.2014, p. 29).
(9) Le SEC (système européen des comptes nationaux et régionaux) 2010 est le cadre comptable de l’Union européenne compatible au niveau international. Il permet de fournir une description systématique et détaillée d’une économie. Voir règlement (UE) no 549/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au système européen des comptes nationaux et régionaux dans l’Union européenne (JO L 174 du 26.6.2013, p. 1).
(10) Voir article 5 du règlement (CE, Euratom) no 1287/2003 du Conseil du 15 juillet 2003 relatif à l’harmonisation du revenu national brut aux prix du marché («règlement RNB») (JO L 181 du 19.7.2003, p. 1).
(11) Réserves émises lorsqu’une étape particulière d’un processus est concernée. La Commission a formulé ces réserves afin de pouvoir terminer la vérification en cours tout en préservant la possibilité de réviser les données RNB des États membres.
(12) Voir rapport annuel 2016, points 4.10 à 4.13 et point 4.23.
(13) Voir rapport annuel 2016, point 4.15; rapport annuel 2015, point 4.18; rapport annuel 2014, point 4.22; rapport annuel 2013, point 2.16, et rapport annuel 2012, points 2.32 et 2.33.
(14) Voir rapport spécial no 19/2017 «Procédures d’importation: les intérêts financiers de l’UE pâtissent d’insuffisances au niveau du cadre juridique et d’une mise en œuvre inefficace», en particulier points VI à IX.
(15) En mars 2018, nous avons lancé un audit sur la question de savoir si l’UE agit de manière à relever les défis posés par le commerce électronique, du point de vue de la TVA et des droits de douane.
(16) Ceci constitue la principale mesure coercitive que la Commission peut prendre lorsque les États membres n’appliquent pas le droit de l’UE.
(17) Règlement (CEE, Euratom) no 1553/89 du Conseil du 29 mai 1989 concernant le régime uniforme définitif de perception des ressources propres provenant de la taxe sur la valeur ajoutée (JO L 155 du 7.6.1989, p. 9).
(18) Cette question a donné lieu à un traitement comptable conforme aux règles comptables de l’UE. Ainsi, le montant des RPT n’a pas été comptabilisé en tant que créance dans les états financiers pour 2017 (voir annexes aux comptes consolidés de l’Union européenne, note 2.6.1.1).
(1) Ce montant correspond aux recettes budgétaires effectives de l’UE. Le montant de 136,2 milliards d’euros présenté dans le compte de résultat est calculé selon les règles de la comptabilité d’exercice.
ANNEXE 4.1
RÉSULTATS DES TESTS SUR LES OPÉRATIONS POUR LES RECETTES
|
|
2017 |
2016 |
|
|
|
|||
|
TAILLE ET COMPOSITION DE L’ÉCHANTILLON |
|||
|
|
|||
|
Nombre total d’opérations |
55 |
55 |
|
|
|
|||
|
ESTIMATION DE L’IMPACT DES ERREURS QUANTIFIABLES |
|||
|
|
|
|
|
|
Niveau d’erreur estimatif |
0,0 % |
0,0 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Limite supérieure du niveau d’erreur (LSE) |
0,0 % |
|
|
|
Limite inférieure du niveau d’erreur (LIE) |
0,0 % |
|
ANNEXE 4.2
NOMBRE DE RÉSERVES RNB (1) ET TVA EN SUSPENS, AINSI QUE DE POINTS OUVERTS CONCERNANT LES RPT AU 31.12.2017, PAR ÉTAT MEMBRE
|
État membre |
Réserves RNB (situation au 31.12.2017) |
Réserves TVA (situation au 31.12.2017) |
«Points ouverts» concernant les RPT (situation au 31.12.2017) |
|
Belgique |
0 |
3 |
30 |
|
Bulgarie |
0 |
4 |
4 |
|
République tchèque |
0 |
0 |
3 |
|
Danemark |
0 |
6 |
17 |
|
Allemagne |
0 |
7 |
13 |
|
Estonie |
0 |
1 |
0 |
|
Irlande |
0 |
12 |
11 |
|
Grèce |
5 |
9 |
25 |
|
Espagne |
0 |
6 |
30 |
|
France |
0 |
5 |
20 |
|
Croatie |
2 |
1 |
2 |
|
Italie |
0 |
5 |
20 |
|
Chypre |
0 |
1 |
3 |
|
Lettonie |
0 |
1 |
1 |
|
Lituanie |
0 |
0 |
5 |
|
Luxembourg |
0 |
4 |
2 |
|
Hongrie |
0 |
0 |
12 |
|
Malte |
0 |
0 |
2 |
|
Pays-Bas |
0 |
5 |
53 |
|
Autriche |
0 |
4 |
5 |
|
Pologne |
0 |
1 |
12 |
|
Portugal |
0 |
0 |
16 |
|
Roumanie |
0 |
2 |
20 |
|
Slovénie |
0 |
0 |
4 |
|
Slovaquie |
0 |
0 |
6 |
|
Finlande |
0 |
4 |
9 |
|
Suède |
0 |
4 |
2 |
|
Royaume-Uni |
0 |
7 |
27 |
|
TOTAL au 31.12.2017 |
7 |
92 |
354 |
|
TOTAL au 31.12.2016 |
2 |
95 |
335 |
|
Source: Cour des comptes européenne. |
|||
(1) Seules les réserves RNB spécifiques à des opérations (couvrant l’établissement de certaines composantes des comptes nationaux dans un État membre) sont reprises dans ce tableau. Des réserves RNB spécifiques à des processus (voir point 4.10) concernant l’établissement des données depuis 2010 restent également en suspens pour tous les États membres (exception faite de la Croatie, pour laquelle ces réserves concernent la période qui a commencé en 2013).
ANNEXE 4.3
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LES RECETTES
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
|||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
Sans objet |
Éléments probants insuffisants |
||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
|||||||
|
2014 |
recommandation no 1: prendre des mesures au cours du prochain cycle de vérification pour réduire le nombre d’années qui feront l’objet de réserves à la fin du cycle; |
|
X |
|
|
|
|
La Commission prend acte du fait que le nombre d’années qui feront l’objet de réserves à la fin du cycle de vérification peut être élevé. Dans le prolongement de l’émission de réserves, la Commission a commencé, au cours du présent cycle, à définir à un stade précoce des points d’action sur l’amélioration de la qualité des données RNB. Cela devrait contribuer à réduire l’incidence des réserves à venir sur le montant des contributions à verser au budget de l’UE. |
|
recommandation no 2: prendre des mesures pour atténuer les effets des révisions présentées par les États membres; |
|
X |
|
|
|
|
Les autorités statistiques nationales conviennent sur une base volontaire d’une politique de révision commune et s’engagent à mettre celle-ci progressivement en œuvre afin de procurer des statistiques plus cohérentes aux utilisateurs. Les lignes directrices convenues précisent que les États membres devront communiquer les résultats des prochaines révisions de benchmark respectivement en 2019 et en 2024. En ce qui concerne le RNB aux fins des ressources propres, la Commission demande aux États membres de fournir les données de qualité les plus récentes. |
|
|
recommandation no 3: améliorer les orientations actuelles concernant les contrôles après dédouanement et encourager les États membres à les mettre en œuvre; |
|
X |
|
|
|
|
La Commission a mis en place un groupe de projet d’États membres, qui continuera à recenser les actions nécessaires pour parvenir à une approche commune et à mettre à disposition des orientations supplémentaires. Le groupe a cependant conclu que ce sujet dépassait le cadre du guide de l’audit douanier, notamment sous l’angle des implications juridiques. |
|
|
recommandation no 4: s’assurer que les États membres disposent de systèmes comptables appropriés pour l’enregistrement d'éléments dans la comptabilité B et les encourager à améliorer la gestion des éléments figurant dans ces comptes, par exemple en examinant ceux-ci régulièrement afin de garantir que les éléments plus anciens sont correctement actualisés ou mis en non-valeur. |
|
X |
|
|
|
|
La Commission continuera à examiner la comptabilité B lors de chaque contrôle des RPT qu’elle effectuera et elle s’assurera que les États membres disposent de systèmes comptables appropriés et que les éléments plus anciens sont mis en non-valeur ou que leur maintien dans la comptabilité B est justifié. |
|
CHAPITRE 5
Compétitivité pour la croissance et l’emploi
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 5.1-5.6 |
| Brève description de la sous-rubrique Compétitivité pour la croissance et l'emploi | 5.2-5.5 |
| Étendue et approche de l'audit | 5.6 |
| Première partie — Régularité des opérations | 5.7-5.30 |
| Surdéclaration de coûts, notamment par les nouveaux bénéficiaires et les PME | 5.12 |
| La plupart des erreurs non quantifiables concernent l'enregistrement du temps de travail et des retards dans le versement des fonds | 5.13 |
| Horizon 2020: les règles relatives à la déclaration des frais de personnel restent susceptibles de donner lieu à des erreurs | 5.14-5.16 |
| Mécanisme pour l'interconnexion en Europe: définitions de «contrats de sous-traitance» et de «coûts supportés» en lien avec ces derniers sujettes à interprétation | 5.17 |
| Recherche: suivi des audits mieux coordonné, mais suivi des projets encore à améliorer | 5.18-5.19 |
| Erasmus+: la stratégie de contrôle est appropriée, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la gestion des subventions au sein de l'EACEA | 5.20-5.22 |
| Les rapports annuels d'activité fournissent une appréciation correcte de la gestion financière, avec une meilleure méthode de calcul des montants à risque | 5.23-5.25 |
| Examen des informations fournies par l'entité auditée sur la régularité des opérations | 5.26-5.30 |
| Conclusion et recommandations | 5.31-5.34 |
| Conclusion | 5.31-5.32 |
| Recommandations | 5.33-5.34 |
| Deuxième partie — Problèmes de performance dans le domaine de la recherche et de l'innovation | 5.35-5.37 |
| La plupart des projets ont conduit aux réalisations et résultats escomptés | 5.37 |
|
Annexe 5.1 — |
Résultats des tests sur les opérations pour la sous-rubrique Compétitivité pour la croissance et l'emploi |
|
Annexe 5.2 — |
Aperçu des erreurs dont l'impact est supérieur à 20 % pour la sous-rubrique Compétitivité pour la croissance et l'emploi |
|
Annexe 5.3 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour la sous-rubrique Compétitivité pour la croissance et l'emploi |
|
|
|
||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 5.1 — Sous-rubrique du cadre financier pluriannuel — Compétitivité pour la croissance et l'emploi — Répartition en 2017
|
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
Brève description de la sous-rubrique Compétitivité pour la croissance et l'emploi |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
Étendue et approche de l'audit |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
PREMIÈRE PARTIE — RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 5.2 — La plupart des erreurs concernent des frais de personnel directs inéligibles
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Surdéclaration de coûts, notamment par les nouveaux participants et les PME |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 5.3 — Déclaration, par une PME, de frais de personnel erronés et de coûts supportés par un tiers Nous avons contrôlé une PME active dans le secteur laitier. Celle-ci avait récemment participé pour la première fois à des projets du 7e PC, quatre en l'occurrence. Le bénéficiaire avait appliqué une méthode erronée pour calculer les taux horaires. Il avait estimé les coûts de 2016 à partir des données de 2014. Les taux horaires pour les propriétaires de la PME ont été surestimés. En outre, pour trois des six membres du personnel audités, le registre des absences et les relevés du temps de travail présentaient des différences qui ont entraîné une surdéclaration des heures travaillées. Enfin, les employés qui avaient travaillé pour le projet ne faisaient pas partie du personnel de l'entreprise signataire de la convention de subvention, mais bien de celui de sa société sœur. Cette dernière ne figurait pas dans la convention de subvention en tant que tiers. Tous les coûts ont donc dû être déclarés inéligibles. |
|
||||||||||
|
La plupart des erreurs non quantifiables concernent l'enregistrement du temps de travail et des retards dans le versement des fonds |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Horizon 2020: les règles relatives à la déclaration des frais de personnel restent susceptibles de donner lieu à des erreurs |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 5.4 — La méthode du coût horaire mensuel entraîne une surestimation des coûts Nous avons audité un bénéficiaire qui applique la méthode du coût horaire mensuel et avons constaté que celle-ci l'amenait systématiquement à surestimer ses frais de personnel et lui permettait de déclarer un salaire correspondant à un plein temps pour un employé qui n'était que partiellement affecté au projet UE. L'employé concerné avait perçu un salaire annuel de 162 500 euros et travaillé 2 400 heures productives sur l'année, dont 1 788 consacrées au projet européen. La méthode du coût horaire mensuel a permis au bénéficiaire d'imputer au projet UE la totalité des 162 500 euros de salaire de l'employé, alors que celui-ci n'a consacré que 75 % de son temps de travail productif à ce projet. |
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Mécanisme pour l'interconnexion en Europe: définitions de «contrats de sous-traitance» et de «coûts supportés» en lien avec ces derniers sujettes à interprétation |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Recherche: suivi des audits mieux coordonné, mais suivi des projets encore à améliorer |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Erasmus+: la stratégie de contrôle est appropriée, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la gestion des subventions au sein de l'EACEA |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
Les rapports annuels d'activité fournissent une appréciation correcte de la gestion financière, avec une meilleure méthode de calcul des montants à risque |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Examen des informations fournies par l'entité auditée sur la régularité des opérations |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS |
|||||||||||
|
Conclusion |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. Elle étudiera comment clarifier les lignes directrices (modèle de convention de subvention annoté) sur la base des constatations issues des audits et continuera à mettre à jour la liste des problèmes rencontrés dans certains pays. |
||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. Elle renforcera la communication avec les bénéficiaires et améliorera les informations mises à leur disposition. |
||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. |
||||||||||
|
DEUXIÈME PARTIE — PROBLÈMES DE PERFORMANCE DANS LE DOMAINE DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
La plupart des projets ont conduit aux réalisations et résultats escomptés |
|||||||||||
|
|
||||||||||
(1) Le septième programme-cadre de recherche et de développement technologique (2007-2013).
(2) Le programme-cadre pour la recherche et l'innovation 2014-2020 (Horizon 2020).
(3) Nous calculons le niveau d'erreur à partir d'un échantillon statistique représentatif. Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible. Nous pouvons affirmer, avec un degré de confiance de 95 %, que la population présente un niveau d'erreur estimatif compris entre 2,2 % et 6,2 % (respectivement, les limites inférieure et supérieure du niveau d'erreur).
(4) Les erreurs représentaient de 4,9 % à 16,9 % du montant examiné et concernaient des projets relevant des programmes suivants: le Fonds de recherche du charbon et de l'acier (deux cas), le programme pour l'innovation et la compétitivité (un cas), Erasmus+ (un cas) et le programme RTE-T (un cas).
(5) 13 opérations comportaient à la fois des erreurs quantifiables et des erreurs non quantifiables.
(6) Voir également le rapport annuel 2012, points 8.18 et 8.42 (recommandation no 2), ainsi que le rapport annuel 2013, point 8.12.
(7) Rapport annuel 2016, point 5.13, rapport annuel 2014, point 5.12, et document d'information de la Cour de mars 2018 intitulé «Contribution à la simplification du programme de recherche de l'Union européenne après Horizon 2020».
(8) Rapport annuel 2016, point 5.16.
(9) Les bénéficiaires doivent veiller à ce que:
|
— |
le nombre total d'heures travaillées déclarées au titre des subventions UE et Euratom par personne et par an ne soit PAS supérieur au nombre annuel d'heures productives utilisé pour calculer le coût horaire, |
|
— |
le montant total des frais de personnel déclarés (en vue d'un remboursement sur la base des coûts réels) au titre des subventions UE et Euratom par personne et par an ne soit PAS supérieur au montant total des frais de personnel comptabilisés dans les comptes du bénéficiaire (pour la personne et l'année en cause). |
(10) «H2020 Programme — Guidance on List of issues applicable to particular countries».
(11) Plusieurs bonus existant en France et en Espagne n'étaient abordés que dans les orientations concernant la France.
(12) Un contrat de sous-traitance est un marché public prévoyant l'exécution, par un tiers, de tâches prévues dans le cadre de ce marché. Il doit être approuvé par la Commission, ce qui n'est pas le cas des autres contrats.
(13) Rapport annuel 2016, point 5.27.
(14) Directions générales de la recherche et de l'innovation (DG RTD) ainsi que de l'éducation, de la jeunesse, du sport et de la culture (DG EAC), Agence exécutive «Éducation, audiovisuel et culture» (EACEA) et Agence exécutive pour la recherche (REA).
(15) La Commission annonce un taux d'erreur représentatif pluriannuel de 4,95 % pour les dépenses du 7e PC. Les taux d'erreur résiduels, qu'elle ne calcule qu'au niveau de chaque DG concernée, varient entre 2,79 % et 3,55 %.
(16) Il s'agit de taux pluriannuels couvrant aussi des dépenses antérieures à octobre 2016 (et donc à la période couverte par notre audit).
(17) Plus de 50 organismes nationaux participent à la mise en œuvre d'Erasmus+. Nous avons opéré notre sélection de manière à obtenir une combinaison de petits et de grands organismes et à couvrir tant l'EU-15 que les nouveaux États membres.
(18) Nos évaluations de la performance ont porté sur des projets en collaboration associant plusieurs participants. Les opérations telles que les versements d'indemnités de mobilité aux chercheurs en ont été exclues.
(19) Conformément à la définition harmonisée des opérations sous-jacentes (pour des informations plus détaillées, voir annexe 1.1 , point 15).
ANNEXE 5.1
RÉSULTATS DES TESTS SUR LES OPÉRATIONS POUR LA SOUS-RUBRIQUE COMPÉTITIVITÉ POUR LA CROISSANCE ET L'EMPLOI
|
|
2017 |
2016 |
|
|
|
|||
|
TAILLE ET COMPOSITION DE L'ÉCHANTILLON |
|||
|
|
|||
|
Nombre total d'opérations |
130 |
150 |
|
|
|
|||
|
ESTIMATION DE L'IMPACT DES ERREURS QUANTIFIABLES |
|||
|
|
|
|
|
|
Niveau d'erreur estimatif |
4,2 % |
4,1 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Limite supérieure du niveau d'erreur (LSE) |
6,2 % |
|
|
|
Limite inférieure du niveau d'erreur (LIE) |
2,2 % |
|
ANNEXE 5.2
APERÇU DES ERREURS DONT L'IMPACT REPRÉSENTE PLUS DE 20 % POUR LA SOUS-RUBRIQUE COMPÉTITIVITÉ POUR LA CROISSANCE ET L'EMPLOI
En appliquant la méthodologie générale d'audit exposée à l' annexe 1.1 , nous avons procédé à des tests sur un échantillon statistique représentatif d'opérations afin d'estimer le niveau d'irrégularité dans la population pour cette sous-rubrique du CFP. Les erreurs que nous avons détectées ne constituent une liste exhaustive ni des différentes erreurs commises ni des types d'erreurs présentés dans l' encadré 5.2 . Les erreurs dont l'impact dépasse 20 % du montant de l'opération examinée sont décrites ci-après, en sus de celles mentionnées dans l' encadré 5.3 . Ces huit erreurs représentent plus de 61 % du niveau d'erreur estimatif global pour la sous-rubrique Compétitivité pour la croissance et l'emploi.
Projets relevant du septième programme-cadre pour la recherche
Exemple no 1 — Frais de personnel inéligibles ou non étayés par les éléments probants requis
Le bénéficiaire (un établissement d'enseignement supérieur extérieur à l'UE), participant à un projet conçu pour révolutionner la construction, la gestion et l'entretien des tunnels, a déclaré des frais de personnel pour une période durant laquelle le salarié concerné n'était en fait pas employé à son service, ainsi que des frais de personnel non étayés par des relevés du temps de travail valables. Les coûts inéligibles représentaient 85,4 % du total des coûts examinés.
Exemple no 2 — Déclaration de frais de personnel inéligibles et calcul erroné des coûts horaires
Les frais de personnel que le bénéficiaire (une PME de l'UE fournissant des services d'ingénierie) a déclarés en vue d'un remboursement comprenaient des coûts relatifs à une personne qui n'était pas employée par lui, mais propriétaire d'une société qui lui fournissait des services. Pour une autre personne, des frais de personnel ont été remboursés pour une période préalable à son recrutement. Nous avons également constaté que le taux horaire appliqué pour calculer les coûts salariaux était erroné. Les coûts inéligibles représentaient 35,9 % du total des coûts examinés.
Exemple no 3 — Frais de personnel et coûts de sous-traitance inéligibles
Le bénéficiaire (une organisation à but non lucratif extérieure à l'UE participant à un projet de recherche dans le domaine des technologies de l'information et des communications favorisant le vieillissement actif en bonne santé) a déclaré des frais de personnel pour plusieurs personnes qui n'avaient jamais été employées à son service ou qui ne l'étaient pas au cours des périodes concernées. De plus, le bénéficiaire a déclaré des coûts facturés par un sous-traitant à une filiale du bénéficiaire. Les coûts inéligibles représentaient 84,2 % du total des coûts examinés.
Exemple no 4 — Frais de personnel calculés de manière incorrecte et autres coûts non liés au projet
Le bénéficiaire (un organisme public d'un État membre de l'UE participant à un projet de recherche dans le domaine des maladies émergentes transmises par les tiques) a déclaré des frais de location et de déplacement qui n'avaient pas de rapport avec le projet et qui étaient donc inéligibles. Par ailleurs, les frais de déplacement ont été déclarés et remboursés deux fois, l'une en tant que frais de déplacement et l'autre en tant que frais de personnel. Les coûts inéligibles représentaient 20,3 % du total des coûts examinés.
Projets relevant d'Horizon 2020
Exemple no 5 — Facture impayée et taux de remboursement erroné
Le bénéficiaire (une entité publique d'un État membre de l'UE active dans le secteur de l'énergie) a déclaré des coûts couverts par une facture qui n'avait pas été réglée au moment de l'audit, un an et demi après son émission. Par ailleurs, la Commission a classé cette entité en tant qu'organisation à but non lucratif, ce qui lui donne droit à un taux de remboursement de 100 %, alors que ses statuts indiquent qu'il s'agit d'une entité commerciale. La contribution inéligible représentait 30,0 % du montant total des coûts examinés.
Exemple no 6 — Coûts inéligibles, absence de piste d'audit et application d'un taux de change erroné
Le bénéficiaire (une université située dans un pays tiers) n'a pas enregistré de dépenses, à l'exception des frais de personnel, dans son système comptable. Parmi les dépenses non comptabilisées, nous avons relevé les exemples suivants: coûts déclarés sans preuve de paiement, coûts sans lien précis avec le projet, éléments de coût déclarés en double, coûts indirects déclarés en tant que coûts directs et coûts fondés sur des estimations plutôt que sur les frais réels. Par ailleurs, tous les coûts déclarés ont été calculés sur la base d'un taux de change erroné. Les coûts inéligibles représentaient 64,7 % du total des coûts examinés.
Exemple no 7 — Frais de personnel inéligibles et taux de change erroné
Lorsqu'il a déclaré ses coûts pour la première période de référence, le bénéficiaire (un institut de recherche rattaché à un hôpital de renommée mondiale établi dans un pays tiers) a utilisé une méthode de coût horaire qui n'était pas conforme aux règles régissant Horizon 2020. Le bénéficiaire ne disposait d'aucun relevé du temps que deux de ses employés avaient consacré au projet audité. Pour un troisième employé, il existait des relevés de temps de travail confirmant une affectation à 10 % au projet, alors que le bénéficiaire avait accidentellement calculé les frais de personnel en tenant compte d'une affectation à 20 %. Par ailleurs, tous les coûts déclarés ont été calculés sur la base d'un taux de change erroné. Sur les 130 000 euros déclarés par le bénéficiaire, un montant de 45 500 euros était inéligible, ce qui représente un taux d'erreur de 35,2 %.
ANNEXE 5.3
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LA SOUS-RUBRIQUE COMPÉTITIVITÉ POUR LA CROISSANCE ET L'EMPLOI
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
|||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
Sans objet |
Éléments probants insuffisants |
||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
|||||||
|
2014 |
Sur la base de cet examen, ainsi que des constatations et des conclusions pour 2014, nous recommandons: |
|
|
|
|
|
|
|
|
recommandation no 1: à la Commission, aux autorités nationales et aux auditeurs indépendants, d'exploiter toutes les informations pertinentes à leur disposition pour prévenir ou détecter et corriger les erreurs avant le remboursement; |
|
|
X |
|
|
|
La Commission prend régulièrement des mesures pour revoir son système de contrôle interne. Elle a fourni aux bénéficiaires et à leurs auditeurs des orientations portant sur tous les aspects significatifs de la gestion des subventions. |
|
|
recommandation no 2: à la Commission, de définir, en s'appuyant sur l'expérience acquise avec le septième programme-cadre pour la recherche, une stratégie appropriée de gestion et de maîtrise des risques pour «Horizon 2020», qui prévoie des contrôles appropriés pour les bénéficiaires à haut risque tels que les PME et les nouveaux entrants, ainsi que pour les coûts déclarés suivant des critères d'éligibilité spécifiques; |
|
X |
|
|
|
|
La stratégie de contrôle repose sur la gestion des risques, ce qui s’est traduit par des procédures opérationnelles. La Commission reconnaît que ce processus est perfectible. |
|
|
recommandation no 3: à la Commission, de veiller à ce que ses services adoptent une approche cohérente en ce qui concerne le calcul des taux d'erreur moyens pondérés et l'évaluation des montants à risque qui en résulte. |
|
X |
|
|
|
|
La Commission a encore clarifié les définitions et notions clés pour la détermination des taux d’erreur, des montants à risque et des corrections dans les instructions, le modèle et la note d’orientation concernant le RAA. Les différents concepts et indicateurs ont été définis de manière suffisamment flexible pour permettre la prise en compte des circonstances spécifiques des différentes DG tout en garantissant un degré de cohérence suffisant pour permettre la consolidation des données et éviter toute confusion. |
|
CHAPITRE 6
Cohésion économique, sociale et territoriale
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 6.1-6.24 |
| Brève description de la rubrique Cohésion économique, sociale et territoriale | 6.3-6.15 |
| Étendue et approche de l'audit | 6.16-6.24 |
| Première partie — Régularité des opérations | 6.25-6.78 |
| Résultats de notre examen des opérations et de notre réexécution des travaux d'audit | 6.26-6.43 |
| Notre évaluation des travaux des autorités d'audit | 6.44-6.50 |
| Les travaux de la Commission et sa communication du taux d'erreur résiduel dans ses rapports annuels d'activité | 6.51-6.72 |
| Conclusion et recommandations | 6.73-6.78 |
| Conclusion | 6.73-6.76 |
| Recommandations | 6.77-6.78 |
| Deuxième partie — Évaluation de la performance des projets | 6.79-6.92 |
| Évaluation de la conception des systèmes de mesure de la performance | 6.82-6.86 |
| Pour de nombreux projets, les objectifs en matière de performance ne sont pas entièrement réalisés | 6.87-6.90 |
| La plupart des États membres n'ont pas été en mesure d'utiliser l'intégralité des contributions provenant des instruments financiers en gestion partagée | 6.91 |
| Conclusion | 6.92 |
|
Annexe 6.1 — |
Résultats des tests sur les opérations pour la rubrique Cohésion économique, sociale et territoriale |
|
Annexe 6.2 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour la rubrique Cohésion économique, sociale et territoriale |
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.1 — Rubrique 1b du CFP — Cohésion économique, sociale et territoriale — Répartition en 2017
Sources: Comptes consolidés de l'Union européenne relatifs à l'exercice 2017, informations et données de la Commission provenant de ses systèmes en ce qui concerne la clôture. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Brève description de la rubrique Cohésion économique, sociale et territoriale du CFP |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Objectifs de la politique et instruments de financement |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Mise en œuvre |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Cadre de contrôle et d'assurance |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Période de programmation 2014-2020 (approbation annuelle des comptes) |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Période de programmation 2007-2013 (clôture des PO) |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Risques pour la régularité |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Étendue et approche de l'audit |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
L' encadré 6.2 présente une ventilation de l'échantillon audité, par État membre, tandis que les points 6.21 à 6.23 apportent des précisions sur la manière dont nous avons conçu notre approche. |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.2 — Cohésion économique, sociale et territoriale — Ventilation de l'échantillon audité
Source: Cour des comptes européenne. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
PREMIÈRE PARTIE — RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.3 — Les éléments constitutifs de notre approche
Source: Cour des comptes européenne. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Résultats de notre examen des opérations et de notre réexécution des travaux d'audit |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.4 — Cohésion économique, sociale et territoriale — Répartition des erreurs que nous avons relevées
Source: Cour des comptes européenne. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Ce sont les instruments financiers qui ont contribué le plus au niveau d'erreur estimatif correspondant à 2017 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Deux des quatre audits thématiques que nous avons examinés en ce qui concerne les PO 2007-2013 n'ont pas permis de détecter certaines erreurs significatives à la clôture |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.5 — Exemple de prêts inéligibles approuvés pour un instrument financier relevant de la gestion partagée Les cofinancements du FEDER destinés aux prêts doivent être utilisés principalement (c'est-à-dire à hauteur de plus de 50 % de la valeur totale des prêts) pour soutenir les PME [règlement (CE) no 1083/2006]. L'instrument financier que nous avons audité en Espagne avait investi près de 80 % de la valeur totale approuvée des prêts dans des entreprises qui n'étaient pas des PME. Ni l'autorité d'audit ni la Commission n'ont repéré cette infraction à la condition d'éligibilité de base fixée par le législateur. |
Encadré 6.5 — Exemple de prêts inéligibles approuvés pour un instrument financier relevant de la gestion partagée L’article 44 du règlement (CE) no 1083/2006 n’exclut pas l’octroi de prêts également au profit de grandes entreprises si toutes les autres conditions sont remplies. Étant donné qu’elle ne mentionne aucun niveau minimal de financement pour les PME, cette disposition pourrait également se référer au nombre de prêts individuels (et pas nécessairement aux montants). |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Déficiences graves dans la mise en œuvre d'un PO 2014-2020 relevant de l'initiative en faveur des PME |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
TVA récupérable certifiée à tort comme dépense éligible |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.6 — Exemple de cofinancement de TVA inéligible En Pologne, l'autorité de gestion a signé des conventions de subvention pour aider les petites entreprises à acquérir du matériel, l'objectif général étant de réduire le chômage. Dans les cas où les bénéficiaires ont déclaré qu'ils n'avaient pas l'intention de récupérer la TVA, l'autorité de gestion a estimé que cette dernière était une dépense éligible au cofinancement. Cette interprétation était incorrecte, car les bénéficiaires étaient enregistrés aux fins de la TVA et celle-ci était effectivement récupérable. |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Dépenses inéligibles |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.7 — Exemple de dépenses inéligibles — surdéclaration de coûts indirects Le siège du bénéficiaire, un important institut de recherche allemand, est situé en dehors de la zone éligible au regard du PO. Le projet audité a été financé par le FSE et mis en œuvre par un groupe de projet que le bénéficiaire a créé à cet effet dans la zone éligible. Les coûts du projet consistaient principalement dans des dépenses directes de personnel, de matériel et de services, et dans une part significative de dépenses indirectes relevant des mêmes rubriques. Pour être éligibles, les coûts indirects doivent être supportés dans la zone éligible, avoir un lien direct avec le projet et être affectés en fonction de leur contribution à celui-ci. Nous avons toutefois constaté que la plupart des catégories de coûts inscrites au projet en tant que coûts indirects correspondaient en réalité à des coûts généraux supportés au siège de l'institut. En outre, plusieurs coûts relevant de ces catégories ont été directement imputés au projet en tant que dépenses réelles supportées par le groupe de projet sur le lieu de la mise en œuvre. Lors de ses contrôles, l'autorité d'audit n'est pas parvenue à obtenir suffisamment d'éléments probants concernant la composition des coûts indirects; en conséquence, elle a appliqué une correction forfaitaire de 10 % aux coûts indirects. Nous avons constaté que le taux d'erreur réel était supérieur à 10 %, et jugeons dès lors inéligibles tous les coûts dépourvus de lien direct avec le projet. |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Notre évaluation des travaux des autorités d'audit |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Des faiblesses dans l'échantillonnage réalisé par certaines autorités d'audit ont nui à la représentativité des échantillons |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Autres déficiences dans les travaux des autorités d'audit |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les travaux de la Commission et sa communication du taux d'erreur résiduel dans ses rapports annuels d'activité |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Conception du cadre de contrôle et d'assurance 2014-2020 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les RAA devraient être davantage simplifiés et adaptés au nouveau cadre de contrôle et d'assurance |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.8 — Chronologie du nouveau cadre de contrôle et d'assurance
Source: Cour des comptes européenne. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les avances versées aux instruments financiers ne devraient pas être prises en compte pour le calcul du taux d'erreur résiduel |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Les travaux de la Commission en ce qui concerne l'assurance fournie dans les RAA |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
L'examen des dossiers aux fins de l'assurance n'a pas permis de remédier aux faiblesses de l'échantillonnage |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La conclusion de la Commission quant à la régularité des dépenses de l'exercice comptable 2015/2016 n'est pas encore définitive |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Il n'y a pas de taux d'erreur résiduel global pour la cohésion |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.9 — Synthèse des informations concernant la période 2014-2020 fournies dans les RAA
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Conclusion |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Recommandations |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation et considère qu’avec l’entrée en vigueur de la proposition «omnibus», dans son texte résultant de l’accord politique intervenu entre le Conseil et le Parlement, et avec de nouvelles dispositions relatives à l’audit des instruments financiers gérés par le FEI, la recommandation sera mise en œuvre. En outre, les États membres devront procéder à des vérifications et audits au niveau des intermédiaires financiers et, pour les autorités d’audit, au niveau des bénéficiaires finals relevant de leurs compétences, le cas échéant. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte en partie la recommandation et a présenté une proposition législative pour le cadre financier 2021-2027. La proposition de la Commission [COM(2018) 375 final] introduit une règle simple en ce qui concerne la TVA, indépendamment du statut privé ou public des bénéficiaires: pour les projets d’une valeur inférieure au coût total de 5 millions d’EUR, la TVA est considérée comme éligible, tandis qu’au-dessus de ce seuil, la TVA est inéligible. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Conformément à leur stratégie d’audit unique et à leur plan d’audit convenu, les services de la Commission concentreront, à partir de 2018, leur activité d’audit sur la vérification de la qualité et de la conformité des travaux des autorités d’audit en vue d’obtenir des avis et résultats d’audit totalement fiables. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte partiellement cette recommandation. La Commission souligne que les rapports annuels d’activité des directions générales concernées mettent déjà clairement l’accent sur la validation des taux d’erreur pour les programmes et les comptes concernant les exercices comptables clôturés au 30 juin n-1. Cela peut être indiqué plus clairement encore dans les futurs rapports. Conformément au règlement financier, l’assurance requise de la part des ordonnateurs dans les rapports annuels d’activité concerne tous les types de paiements exécutés au cours de l’année de référence n. Les DG rendent compte séparément du niveau d’assurance obtenu pour chacun d’eux. Le montant à risque est donc établi sur la base des dépenses concernées de l'année civile. La Commission rappelle en outre qu’elle est ouverte à une réflexion et à une discussion avec la CCE sur la manière d’améliorer et de simplifier son système conduisant à la présentation des taux d’erreur dans ses RAA. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation dans la mesure où sa proposition relative au cadre réglementaire pour l’après 2020 est adoptée par les colégislateurs. À la suite de l’adoption de cette proposition le 29 mai 2018, les États membres déclareront les dépenses des instruments financiers sur la base des montants versés aux bénéficiaires finals. Il y aura une seule avance de 25 % pour les instruments financiers qui ne devraient pas faire partie de la population auditée définie dans le cadre réglementaire, ce qui limitera les dépenses pouvant être déclarées avant le paiement aux bénéficiaires finals. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte en partie cette recommandation, qui est conforme à sa stratégie d’audit unique pour les Fonds concernés. La Commission s’est fixé comme objectif d’être en mesure de faire rapport chaque année, dans les rapports annuels d’activité respectifs, sur la fiabilité des taux d’erreur résiduels communiqués par les autorités d’audit dans les dossiers d’assurance de l’année précédente. Elle souligne dans le même temps qu’elle a jusqu’à trois ans pour effectuer des audits sur les dépenses incluses dans les comptes avant de tirer une conclusion sur la fiabilité des taux d’erreur communiqués par les autorités d’audit et de confirmer la légalité et la régularité des dépenses certifiées. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
DEUXIÈME PARTIE — ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE DES PROJETS |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Évaluation de la conception des systèmes de mesure de la performance |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.10 — Évaluation de la conception des systèmes de mesure de la performance (113 projets)
Source: Cour des comptes européenne. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Pour de nombreux projets, les objectifs en matière de performance ne sont pas entièrement réalisés |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.11 — Réalisation des objectifs en matière de performance
Source: Cour des comptes européenne. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La plupart des États membres n'ont pas été en mesure d'utiliser l'intégralité des contributions en faveur des instruments financiers en gestion partagée |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6.12 — Taux de décaissement cumulés des instruments financiers
Source: Cour des comptes européenne, sur la base des informations de la Commission. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Conclusion |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(1) Voir les articles 174 à 178 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) (JO C 326 du 26.10.2012, p. 47).
(2) Bulgarie, République tchèque, Estonie, Grèce, Croatie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie et Slovaquie. L'Espagne a été éligible à un soutien transitoire du FC pendant la période de programmation 2007-2013.
(3) Les régions éligibles au soutien de l'IEJ sont celles dans lesquelles le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans était supérieur à 25 % en 2012.
(4) Les PO peuvent être modifiés à tout moment au cours de la période, dans des cas dûment justifiés.
(5) DG Politique régionale et urbaine (DG REGIO) et DG Emploi, affaires sociales et inclusion (DG EMPL).
(6) Règlement (UE) no 1303/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant dispositions communes relatives au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion, au Fonds européen agricole pour le développement rural et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, portant dispositions générales applicables au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, et abrogeant le règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil (JO L 347 du 20.12.2013, p. 320).
(7) L'autorité de gestion, l'autorité de certification et l'autorité d'audit.
(8) Le dossier aux fins de l'assurance est constitué d'une déclaration de gestion, d'une synthèse annuelle, des comptes annuels certifiés, d'un rapport annuel de contrôle et d'une opinion d'audit.
(9) L'exercice comptable correspondant aux dossiers aux fins de l'assurance présentés en février 2017 allait du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016.
(10) Dans ses rapports annuels d'activité, la Commission emploie l'expression «taux de risque résiduel» lorsqu'elle traite de la clôture de la période de programmation 2007-2013, et «taux d'erreur total résiduel» pour la période de programmation 2014-2020. Bien qu'ils s'appliquent à des périodes différentes, ces deux termes désignent en substance la même réalité. Dans le présent chapitre, nous les rassemblons sous l'appellation «taux d'erreur résiduel(s)».
(11) L'autorité d'audit émet également une opinion sur le fonctionnement des systèmes de gestion et de contrôle ainsi que sur l'exhaustivité, l'exactitude et la véracité des comptes contrôlés.
(12) Article 28, paragraphe 11, du règlement délégué (UE) no 480/2014 de la Commission du 3 mars 2014 complétant le règlement (UE) no 1303/2013 du Parlement européen et du Conseil portant dispositions communes relatives au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion, au Fonds européen agricole pour le développement rural et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, portant dispositions générales applicables au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (JO L 138 du 13.5.2014, p. 5).
(13) Article 127, paragraphe 1, du règlement (UE) no 1303/2013.
(14) Au moyen d'un paiement ou d'un recouvrement.
(15) Article 139 du règlement (UE) no 1303/2013.
(16) Selon l'article 130 du règlement (UE) no 1303/2013, le remboursement sous la forme de paiements intermédiaires est limité à 90 %. Les 10 % restants sont libérés après approbation des comptes.
(17) Article 145, paragraphe 7, du règlement (UE) no 1303/2013 et article 99 du règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion, et abrogeant le règlement (CE) no 1260/1999 (JO L 210 du 31.7.2006, p. 25).
(18) Aux termes de l'article 140 du règlement (UE) no 1303/2013, les autorités de gestion font en sorte que toutes les pièces justificatives concernant des dépenses cofinancées pour des opérations pour lesquelles le montant total des dépenses éligibles est supérieur à 1 million d'euros soient mises à la disposition de la Commission et de la Cour des comptes européenne pendant une période de deux ans suivant la présentation des comptes dans lesquels figurent les dépenses finales des opérations achevées. Dans le cas d'opérations pour lesquelles les dépenses éligibles sont inférieures à 1 million d'euros, le délai de conservation est de trois ans suivant la présentation des comptes annuels dans lesquels figurent les dépenses correspondantes. Cette période de trois ans s'applique de manière générale à la clôture des PO 2007-2013 [voir article 90 du règlement (CE) no 1083/2006].
(19) Voir l'annexe 4 consacrée aux critères d'importance relative, p. 23 pour la DG REGIO et p. 22 pour la DG EMPL.
(20) La Commission a clôturé les premiers PO au cours du dernier trimestre de 2017, exception faite du programme Gibraltar du FEDER, qu'elle a clôturé en 2016.
(21) L'Allemagne, l'Irlande, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, l'Autriche, la Roumanie, la Slovénie et le Royaume-Uni ont présenté des dossiers aux fins de l'assurance qui ne comprenaient aucune dépense. Dans le cas d'un PO italien, le compte présenté n'a pas été approuvé en mai 2017.
(22) Ce montant représente seulement 0,7 % du budget alloué pour l'ensemble de la période de programmation. Il ne comprend pas les avances versées aux instruments financiers, mais bien les montants utilisés au niveau des bénéficiaires finals.
(23) La Bulgarie, l'Estonie, la Grèce, la France, la Croatie, Chypre, la Hongrie, la Roumanie, la Slovénie et la Slovaquie n'étaient pas couvertes par les décisions de clôture. Pour la Croatie, le délai de présentation des documents de clôture était le 31 mars 2018.
(24) 12 dossiers constitués aux fins de l'assurance (2014-2020) et 10 aux fins de la clôture (2007-2013).
(25) La liquidation correspond à une régularisation du solde des financements. Elle peut donner lieu au versement des montants restants après apurement du préfinancement et de toutes les retenues, à un recouvrement (si les dépenses finales sont inférieures aux montants déjà versés), ou à un «paiement nul».
(26) Dans ce contexte, l'examen consiste à étudier les méthodes de travail et les dossiers d'audit des autorités d'audit, ainsi qu'à apprécier la fiabilité et la pertinence des résultats du point de vue de leur contribution à la conclusion d'audit. La réexécution suppose l'obtention d'éléments probants supplémentaires à la source. L'un et l'autre portent sur des opérations déjà auditées.
(27) Nous calculons le niveau d'erreur à partir d'un échantillon représentatif. Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible. Nous pouvons affirmer, avec un degré de confiance de 95 %, que le niveau d'erreur estimatif affectant la population se situe entre 0,7 % et 5,3 % (respectivement, les limites inférieure et supérieure du niveau d'erreur).
(28) Voir le rapport annuel 2016, point 6.19.
(29) Article 44 du règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil et article 38, paragraphe 1, point b), du règlement (UE) no 1303/2013.
(30) L'initiative en faveur des PME est un instrument financier conjoint de la Commission et du Fonds européen d'investissement (FEI) qui vise à faciliter l'accès des petites et moyennes entreprises au financement. Voir article 39 et annexe XIV du règlement (UE) no 1303/2013.
(31) Article 38, paragraphe 1, point a) et article 39 du règlement (UE) no 1303/2013.
(32) Article 78, paragraphe 6, du règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil et article 42 du règlement (UE) no 1303/2013.
(33) Annexe à la décision de la Commission modifiant la décision C(2013) 1573 concernant l'approbation des lignes directrices relatives à la clôture des programmes opérationnels adoptés pour bénéficier de l'intervention du Fonds européen de développement régional, du Fonds social européen et du Fonds de cohésion (2007-2013) [décision C(2015) 2771 final du 30 avril 2015, section 3.6].
(34) Un audit thématique porte sur une exigence essentielle précise ou un domaine de dépenses donné pour laquelle ou lequel le risque est jugé systémique. Les audits thématiques viennent compléter les audits des systèmes effectués régulièrement.
(35) Article 40 du règlement (UE) no 1303/2013.
(36) Procédure convenue entre une entité et une tierce partie en vue d'établir des constatations factuelles sur des informations financières ou des processus opérationnels (norme ISRS 4400).
(37) Les modifications apportées au règlement (UE) no 1303/2013 par le règlement «omnibus» visent à pallier la carence en droits d'audit au niveau des États membres. Le règlement «omnibus» devrait entrer en vigueur au cours du second semestre de 2018, ce qui signifie que les comptes annuels soumis à la Commission en février 2018 présenteront les mêmes faiblesses.
(38) Un intermédiaire financier est une entité agissant en tant qu'intermédiaire entre l'autorité de gestion ou le fonds à participation et les bénéficiaires finals des fonds passant par des instruments financiers en gestion partagée.
(39) Recommandation 2003/361/CE de la Commission du 6 mai 2003 concernant la définition des micro, petites et moyennes entreprises (JO L 124 du 20.5.2003, p. 36).
(40) Au 31 décembre 2017, la Commission avait approuvé des PO relevant de l'initiative en faveur des PME dans six États membres.
(41) Affaire T-89/10 de la CJUE, arrêt du Tribunal du 20 septembre 2012 — Hongrie contre Commission européenne.
(42) Rapport annuel 2015, points 6.33 à 6.35.
(43) Le statut de NEET correspond aux personnes qui ne travaillent pas et ne suivent ni études ni formation.
(44) Article 127 du règlement (UE) no 1303/2013 et articles 27 et 28 du règlement délégué (UE) no 480/2014 de la Commission.
(45) Norme internationale d'audit (ISA) 230, «Documentation de l'audit» (applicable aux audits d'états financiers des périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009).
(46) Article 66, paragraphe 9, du règlement (UE, Euratom) no 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l'Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom) no 1605/2002 du Conseil (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1).
(47) Rapport annuel d'activité 2017 de la DG EMPL, p. 12, et rapport annuel d'activité 2017 de la DG REGIO, p. 9.
(48) Rapport annuel 2016, point 6.34.
(49) Cela concerne également, bien que dans une moindre mesure, les avances versées sous la forme d'aides d'État.
(50) Voir rapport annuel 2016, point 6.35 et recommandation no 2, lettre a.
(51) La totalité de la contribution aux instruments financiers relevant de l'initiative en faveur des PME peut faire l'objet d'un versement unique. Pour tous les autres instruments financiers, un système par tranches s'applique, une première tranche étant versée après la mise en place, et les paiements suivants étant subordonnés à un décaissement minimal des tranches précédentes en faveur des bénéficiaires finals.
(52) Fin 2016, le total des contributions des PO engagées en faveur des instruments financiers en gestion partagée approchait les 13,3 milliards d'euros (contre 5,7 milliards d'euros fin 2015), dont 10,3 milliards provenaient des Fonds structurels et d'investissement européens (Fonds ESI). Sur ce montant, 3,6 milliards d'euros (30 % environ) avaient été versés aux instruments financiers en gestion partagée (contre 1,2 milliard en 2015), dont 3,1 milliards provenant des Fonds ESI, et les bénéficiaires finals avaient reçu 1,2 milliard d'euros, dont 1 milliard des Fonds ESI (sur la base de la publication intitulée Summaries of the data on the progress made in financing and implementing the financial instruments for the programming period 2014-2020 in accordance with Article 46 of Regulation (EU) No 1303/2013 of the European Parliament and of the Council).
(53) L'article 31 du règlement délégué (UE) no 480/2014 de la Commission prévoit l'application de corrections à des taux forfaitaires de 100 %, 25 %, 10 % ou 5 %, qui peuvent tous être réduits le cas échéant.
(54) Annexe 4 consacrée aux critères d'importance relative, p. 23 pour la DG REGIO et p. 22 pour la DG EMPL.
(55) La DG EMPL fait état de trois audits de conformité dans son RAA, mais ce chiffre comprend un audit que nous avons effectué et pour lequel elle avait le statut d'observateur.
(56) La DG REGIO pour le FEDER/FC et la DG EMPL pour le FSE/l'IEJ.
(57) La DG REGIO reconnaît dans son RAA 2017 (p. 45, note de bas de page 27) que la prise en compte de l'erreur concernant l'initiative en faveur des PME ferait passer le taux résiduel à 3,3 %.
(58) Les recommandations nos 2, 3 et 4 s'adressaient également aux États membres.
(59) Voir le rapport annuel 2013, point 10.10.
(60) Dossiers de projets, conventions de subvention, contrats et/ou décisions de cofinancement.
(61) Article 37 du règlement (CE) no 1083/2006 et article 27, paragraphe 4, du règlement (UE) no 1303/2013.
(62) Rapport spécial no 21/2018, «La sélection et le suivi des projets relevant du FEDER et du FSE pour la période 2014-2020 continuent à être principalement axés sur les réalisations» (www.eca.europa.eu).
(63) Rapport spécial no 17/2018, «Les actions engagées par la Commission et les États membres dans les dernières années des programmes de la période 2007-2013 visaient bien à améliorer l'absorption, mais n'étaient pas suffisamment centrées sur les résultats» (www.eca.europa.eu).
(64) Annexe à la décision de la Commission modifiant la décision C(2013) 1573 concernant l'approbation des lignes directrices relatives à la clôture des programmes opérationnels adoptés pour bénéficier de l'intervention du Fonds européen de développement régional, du Fonds social européen et du Fonds de cohésion (2007-2013) [décision C(2015) 2771 final du 30 avril 2015, section 3.5].
(65) Dans les dossiers constitués aux fins de l'assurance pour 2014-2020 et pour 2007-2013, il s'agit des informations communiquées en application de l'article 67, paragraphe 2, point j), du règlement (CE) no 1083/2006.
(66) Le 31 décembre 2016 pour la période 2014-2020, et le 31 mars 2017 pour la période de programmation 2007-2013.
(67) Cinq de ces 16 États membres (la République tchèque, le Danemark, Chypre, le Luxembourg et la Slovénie) n'ont mis en place des instruments financiers qu'après cette date.
(68) Conformément à la définition harmonisée des opérations sous-jacentes (pour des informations plus détaillées, voir annexe 1.1 , point 15).
(69) Préfinancements apurés de la période 2007-2013 pour les PO clôturés en 2017.
(70) Y compris 0,3 milliard de contributions aux instruments financiers relevant de la gestion partagée.
(71) Parmi la population, 66 % concernent la période de programmation 2007-2013, et 34 % la période 2014-2020.
(72) La plupart des PO sont à financements multiples, c'est-à-dire qu'ils couvrent des dépenses relevant de plusieurs Fonds. Le nombre total de PO et de dossiers constitués aux fins de l'assurance est donc inférieur à la somme des chiffres indiqués pour les Fonds gérés par chaque DG.
(73) Compte non tenu de l'incidence des avances versées aux instruments financiers.
(74) Dont un PO italien pour lequel les comptes ont été approuvés en septembre 2017.
(75) Pour l'initiative en faveur des PME, notre population d'audit était constituée de dépenses décaissées à hauteur de 290,9 millions d'euros.
ANNEXE 6.1
RÉSULTATS DES TESTS SUR LES OPÉRATIONS POUR LA RUBRIQUE COHÉSION ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE
|
|
2017 |
2016 |
|
|
|
|||
|
TAILLE ET COMPOSITION DE L'ÉCHANTILLON |
|||
|
|
|||
|
Nombre total d'opérations |
217 |
180 |
|
|
|
|||
|
ESTIMATION DE L'IMPACT DES ERREURS QUANTIFIABLES |
|||
|
|
|
|
|
|
Niveau d'erreur estimatif |
3,0 % |
4,8 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Limite supérieure du niveau d'erreur (LSE) |
5,3 % |
|
|
|
Limite inférieure du niveau d'erreur (LIE) |
0,7 % |
|
|
Remarque: Le niveau d'erreur estimatif pour 2017 repose sur notre nouvelle approche d'audit et tient compte de l'incidence de toutes les mesures correctrices pertinentes. Source: Cour des comptes européenne. |
|||
ANNEXE 6.2
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LA RUBRIQUE COHÉSION ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE
E = DG Emploi, affaires sociales et inclusion; R = DG Politique régionale et urbaine; X = Évaluation commune aux deux directions générales
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
||||||||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
Sans objet |
Éléments probants insuffisants |
|||||||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
||||||||||||
|
2014 |
Chapitre 6, recommandation no 1: la Commission devrait réaliser une analyse ciblée des règles d'éligibilité nationales pour les périodes de programmation 2007-2013 et 2014-2020 afin de recenser les bonnes pratiques. Sur la base de cette analyse, elle devrait fournir des orientations aux États membres sur la manière de simplifier les règles et d'éviter celles qui sont inutilement complexes et/ou contraignantes et qui n'apportent pas de valeur ajoutée aux résultats que la politique en cause doit permettre d'obtenir («surréglementation»). |
|
|
X (1) |
|
|
|
|
|||||
|
Chapitre 6, recommandation no 2: les autorités de gestion et les organismes intermédiaires dans les États membres devraient intensifier leurs efforts pour remédier aux faiblesses affectant les «contrôles de premier niveau» en prenant en considération toutes les informations disponibles. En outre, la Commission devrait demander aux autorités d'audit d'effectuer une nouvelle fois certains de ces contrôles dans le cadre de leurs audits des systèmes et de partager les bonnes pratiques et les enseignements tirés. |
X (2) |
|
|
|
|
|
|
||||||
|
Chapitre 6, recommandation no 3: les États membres devraient tirer meilleur parti des possibilités prévues, pour la période de programmation 2014-2020, dans le règlement portant dispositions communes et dans le règlement relatif au FSE en ce qui concerne les options de présentation simplifiée des coûts pour les projets bénéficiant d'une aide publique supérieure à 50 000 euros. |
|
|
X (3) |
|
|
|
|
||||||
|
Chapitre 6, recommandation no 4: les États membres devraient veiller au versement intégral et en temps utile des fonds de la période de programmation 2007-2013 en remboursant les bénéficiaires dans un délai raisonnable après qu'ils ont présenté une demande de paiement à cet effet. Conformément aux règles applicables à la période de programmation 2014-2020, nous estimons que tous les paiements de ce type devraient être effectués dans les 90 jours suivant la présentation d'une demande de paiement correcte par le bénéficiaire. |
X |
|
|
|
|
|
|
||||||
|
Chapitre 6, recommandation no 5: la Commission devrait soumettre au Conseil et au Parlement une proposition législative en vue de modifier, par un acte juridique de valeur équivalente, le règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil en ce qui concerne le prolongement de la période d'éligibilité prévue pour les instruments financiers relevant de la gestion partagée. |
|
|
|
X (4) |
|
|
|
||||||
|
2014 |
Chapitre 6, recommandation no 6: la Commission devrait étendre à tous les États membres son évaluation de la fiabilité des corrections financières communiquées par les autorités de certification ainsi que celle de leur impact sur son calcul du taux d'erreur résiduel. |
X (2) |
|
|
|
|
|
|
|||||
|
Chapitre 6, recommandation no 7: la Commission devrait renforcer encore le système de contrôle des autorités d'audit:
|
X (2) |
|
|
|
|
|
|
||||||
(1) La Commission n'a pas encore mené à terme d'analyse ciblée. Toutefois, elle a pris des mesures dans le cadre de la coopération avec les États membres, ainsi qu'en leur fournissant des orientations.
(2) La mise en œuvre devrait se poursuivre tout au long de la période de programmation 2014-2020.
(3) Le recours aux options de coûts simplifiés est limité à 36 % du budget du programme pour le FSE, et à 2 % seulement pour le FEDER/FC.
(4) La Commission n'a pas accepté cette recommandation.
CHAPITRE 7
Ressources naturelles
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 7.1-7.9 |
| Brève description des Ressources naturelles | 7.3-7.6 |
| Étendue et approche de l'audit | 7.7-7.9 |
| Première partie — Régularité des opérations | 7.10-7.43 |
| Les paiements directs sont exempts d'erreur significative | 7.14-7.17 |
| Les autres domaines de dépenses restent constamment caractérisés par des niveaux d'erreur élevés | 7.18-7.25 |
| Rapports annuels d'activité et autres dispositions en matière de gouvernance: examen des informations relatives à la régularité fournies par l'entité auditée | 7.26-7.39 |
| L'évaluation, par la Commission, des travaux des organismes de certification | 7.26-7.37 |
| Rapport annuel d'activité de la DG AGRI | 7.38 |
| Rapports annuels d'activité de la DG MARE, de la DG ENV et de la DG CLIMA | 7.39 |
| Conclusion et recommandations | 7.40-7.43 |
| Conclusion | 7.40-7.41 |
| Recommandations | 7.42-7.43 |
| Deuxième partie — Performance | 7.44-7.67 |
| Évaluation de la performance de la demande d'aide géospatiale | 7.46-7.55 |
| Évaluation de la performance de projets d'investissement dans le domaine du développement rural | 7.56-7.64 |
| Conclusion | 7.65-7.66 |
| Recommandations | 7.67 |
|
Annexe 7.1 — |
Résultats des tests sur les opérations pour la rubrique Ressources naturelles |
|
Annexe 7.2 — |
Vue d'ensemble des résultats des tests sur les opérations, par État membre, pour les mesures de marché, le développement rural, l'environnement, l'action pour le climat et la pêche |
|
Annexe 7.3 — |
Vue d'ensemble des erreurs dont l'impact représente au moins 20 % du montant de l'opération examinée pour les mesures de marché, le développement rural, l'environnement, l'action pour le climat et la pêche |
|
Annexe 7.4 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement |
|
|
|
||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.1 — Rubrique 2 du CFP Ressources naturelles — Répartition en 2017
|
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Brève description des Ressources naturelles |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Étendue et approche de l'audit |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
PREMIÈRE PARTIE — RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.2 — La plupart des erreurs concernaient le non-respect des conditions d'éligibilité
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Les paiements directs sont exempts d'erreur significative |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Les autres domaines de dépenses restent constamment caractérisés par des niveaux d'erreur élevés |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Développement rural |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.4 — Plusieurs bénéficiaires ont transmis des informations inexactes En Grèce, un agriculteur dont l'exploitation est située dans une zone de montagne a reçu un paiement compensatoire pour les zones soumises à des contraintes naturelles. Les règles d'éligibilité précisaient que l'agriculteur était tenu de maintenir une densité minimale de bétail par hectare de pâturage. Lors de notre visite sur l'exploitation, nous avons constaté que le nombre d'animaux détenus par l'agriculteur n'était pas suffisant pour atteindre la densité minimale de bétail sur l'ensemble des pâturages pour lesquels il avait déposé une demande de paiement. Par conséquent, une partie de la surface déclarée par l'agriculteur n'était pas éligible au bénéfice de l'aide, ce qui a donné lieu à une erreur correspondant à 15 % des sommes considérées. Nous avons relevé d'autres cas de bénéficiaires ayant fourni des informations inexactes concernant les surfaces ou le nombre d'animaux (avec un impact inférieur à 20 %) en France, en Croatie, en Pologne et au Royaume-Uni (Irlande du Nord). |
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.5 — Certains bénéficiaires n'ont pas respecté leurs engagements agroenvironnementaux En Italie (Vénétie), un agriculteur a reçu une aide au titre d'une mesure pour l'optimisation environnementale des techniques agronomiques et de l'irrigation. Pour percevoir l'aide, le bénéficiaire devait s'engager à planter des cultures dérobées (16) sur une partie de son exploitation, à réduire son utilisation d'engrais chimiques et d'eau pour l'irrigation, et à tenir des registres de culture et d'irrigation. Nous avons constaté que le bénéficiaire n'avait respecté aucun de ces engagements, ce qui a donné lieu à une erreur correspondant à 100 % des sommes considérées. Après notre visite, l'organisme payeur a engagé une procédure de recouvrement de l'aide. Nous avons relevé d'autres cas où des bénéficiaires n'avaient pas respecté tout ou partie de leurs engagements agroenvironnementaux en Grèce et en Suède. |
Encadré 7.5 — Certains bénéficiaires n'ont pas respecté leurs engagements agroenvironnementaux La Commission fait observer que le bénéficiaire n’a pas fait l’objet d’un contrôle sur place par l’organisme payeur. Les autorités italiennes ont engagé une procédure de recouvrement auprès du bénéficiaire concerné. |
||||||||||
|
Mesures de marché |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.6 — Certains bénéficiaires ne respectaient pas les règles d'éligibilité pour les mesures de marché En Pologne, un producteur de lait a reçu une aide au titre d'une mesure visant à aider les agriculteurs à acheter des génisses provenant d'autres cheptels afin d'accroître la valeur génétique du leur et la compétitivité de leur exploitation. Cet agriculteur a reçu l'aide après avoir acheté des génisses à son père, qui est lui aussi producteur de lait et qui abrite son cheptel dans la même étable que le bénéficiaire. Deux jours plus tôt, le bénéficiaire avait vendu un nombre similaire de génisses à son père, qui a lui aussi perçu une aide au titre de la même mesure. Il n'y a pas eu de transfert physique des animaux et le nombre total d'animaux détenus par le bénéficiaire et par son père est resté inchangé. Par conséquent, nous avons estimé que la valeur génétique et la compétitivité de l'exploitation du bénéficiaire n'avaient pas changé et qu'il n'aurait pas dû bénéficier de cette aide; l'erreur commise correspond donc à 100 % des sommes considérées. Nous avons relevé une autre erreur d'éligibilité qui concernait un projet en Espagne ayant bénéficié de mesures d'aide à la restructuration des vignobles. |
Encadré 7.6 — Certains bénéficiaires ne respectaient pas les règles d'éligibilité pour les mesures de marché La Commission tiendra compte de cette constatation lors de la planification de futures enquêtes d’apurement de conformité. |
||||||||||
|
Environnement, action pour le climat et pêche |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
Rapports annuels d'activité et autres dispositions en matière de gouvernance: examen des informations relatives à la régularité fournies par l'entité auditée |
|||||||||||
|
L'évaluation, par la Commission, des travaux des organismes de certification |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.7 – Le modèle d'assurance de la Commission pour les dépenses de la PAC au cours de la période 2014-2020
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.8 — Conclusions des visites de réexamen réalisées de 2015 à 2017 concernant la fiabilité des travaux des organismes de certification
Source: Cour des comptes européenne, sur la base des réexamens effectués par la DG AGRI. |
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Nous avons constaté des améliorations dans la méthodologie et l'approche de la Commission… |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
… mais relevé certains problèmes dont la Commission n'a pas fait état dans ses réexamens |
|||||||||||
|
7.32. |
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Contribution des organismes de certification au modèle d'assurance de la Commission: des améliorations sont encore nécessaires |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Rapport annuel d'activité de la DG AGRI |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Rapports annuels d'activité de la DG MARE, de la DG ENV et de la DG CLIMA |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Conclusion et recommandations |
|||||||||||
|
Conclusion |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation et continuera à demander aux États membres d’établir des plans d’action correctifs lorsque des déficiences graves et des faiblesses sont constatées, et d’en vérifier la bonne mise en œuvre. Toutes les lignes directrices sont mises à jour régulièrement. Voir également la réponse de la Commission au point 7.38. |
||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation et estime qu’elle est mise en œuvre par l’intermédiaire de ses audits ciblés des organismes de certification, ses audits de conformité et la procédure d’apurement des comptes. La Commission continuera à fournir des lignes directrices sur la qualité des travaux des organismes de certification. |
||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation et considère qu'elle est déjà mise en œuvre. Pour tous les cas dans lesquels il a été constaté qu’on ne peut pas se fonder sur les travaux de l’organisme de certification, une procédure d’apurement de conformité a été lancée afin de discuter des mesures correctives à mettre en œuvre par l’État membre. Quant aux situations dans lesquelles on ne peut se fonder que partiellement sur ces travaux, elles font l’objet d’un suivi systématique sur la base de la réponse de l’État membre et/ou du rapport de l’organisme de certification pour l’exercice financier suivant. |
||||||||||
|
DEUXIÈME PARTIE — PERFORMANCE |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Évaluation de la performance de la demande d'aide géospatiale |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.9 — La demande d'aide géospatiale permet aux agriculteurs de mettre à jour leurs données sur ordinateur Lorsque les agriculteurs utilisent l'application pour remplir une demande d'aide, ils peuvent délimiter chaque champ sur l'écran et procéder à toute correction utile.
Source: Écran de démonstration en ligne (Royaume-Uni — Irlande du Nord: Department of Agriculture, Environment and Rural Affairs). |
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Les bénéficiaires et les organismes payeurs ont donné une appréciation positive de la demande d'aide géospatiale |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.10 — Les bénéficiaires satisfaits de la demande d'aide géospatiale
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
Évaluation de la performance de projets d'investissement dans le domaine du développement rural |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Les conditions d'éligibilité et les critères de sélection des projets cadraient généralement avec les priorités du développement rural |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.11 — Illustration des liens entre les objectifs thématiques, les priorités du développement rural et les mesures dans ce domaine
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||
|
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Dans la plupart des cas, les bénéficiaires ont réalisé les projets conformément aux prévisions et les États membres ont vérifié le caractère raisonnable des coûts |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
Encadré 7.12 — Exemple de projet réalisé conformément aux prévisions Nous avons examiné un paiement reçu par une exploitation agricole en Italie (Vénétie) au titre d'une mesure visant à améliorer la viabilité des exploitations agricoles et la compétitivité en facilitant leur restructuration et leur modernisation. Les conditions d'éligibilité et les critères de sélection ciblaient des investissements permettant d'améliorer la viabilité des exploitations, de réduire l'impact sur l'environnement ou d'accroître le bien-être des animaux. L'investissement consistait en l'occurrence dans l'acquisition de silos et d'équipement automatisé pour le stockage et la préparation d'aliments pour animaux. L'exploitation a modernisé ses actifs et amélioré sa viabilité en réduisant le coût de l'alimentation animale. |
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Les États membres n'ont guère utilisé les options de coûts simplifiés |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Conclusion |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||
|
|
||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation et considère qu'elle est déjà mise en œuvre. La Commission suit les progrès réalisés dans les États membres et continuera à le faire. L’introduction de la demande d'aide géospatiale a été mise en œuvre rapidement dans la plupart des États membres, conformément au calendrier défini dans la législation de l’Union. |
||||||||||
(1) Article 110, paragraphe 2, du règlement (UE) no 1306/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au financement, à la gestion et au suivi de la politique agricole commune et abrogeant les règlements (CEE) no 352/78, (CE) no 165/94, (CE) no 2799/98, (CE) no 814/2000, (CE) no 1290/2005 et (CE) no 485/2008 du Conseil (JO L 347 du 20.12.2013, p. 549).
(2) Les mesures de marché sont intégralement financées par le FEAGA, à l'exception de certaines mesures cofinancées, telles que les actions de promotion et le programme en faveur de la consommation de fruits à l'école. Les programmes de développement rural sont cofinancés par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader).
(3) L'échantillon était composé de 121 paiements directs et de 19 mesures de marché financés par le FEAGA, de 84 paiements en faveur du développement rural financés par le Feader et de six paiements concernant l'environnement, l'action pour le climat et la pêche.
(4) Belgique, Bulgarie, Danemark, Allemagne, Irlande, Grèce, Espagne, France, Croatie, Italie, Lituanie, Hongrie, Pays-Bas, Autriche, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Finlande, Suède et Royaume-Uni. L'échantillon comprenait également cinq opérations en gestion directe.
(5) Conformément à la nouvelle approche de la Cour (voir annexe 1.1, point 12), nous avons décidé, lors de la planification de l'audit, de ne pas fournir d'appréciation ou de niveau d'erreur estimatif pour le domaine Développement rural, mesures de marché, environnement, action pour le climat et pêche. Nous donnons des informations sur la nature des erreurs qui caractérisent ce domaine (voir points 1.25, 7.18 à 7.25, ainsi qu'annexe 7.3).
(6) Nous avons également relevé dix cas de non-respect des règles, mais qui n'ont eu aucun impact financier.
(7) Nous calculons le niveau d'erreur à partir d'un échantillon représentatif. Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible. Nous pouvons affirmer, avec un degré de confiance de 95 %, que la population présente un niveau d'erreur estimatif compris entre 0,9 % et 3,9 % (respectivement, les limites inférieure et supérieure du niveau d'erreur).
(8) Compte tenu des résultats obtenus les années précédentes (voir point 7.19 de notre rapport annuel 2016), nous avons décidé d'examiner à la fois les mesures de marché et les autres domaines que nous jugeons particulièrement exposés aux erreurs (voir point 7.5).
(9) Les aides découplées sont versées pour toutes les terres agricoles éligibles, que celles-ci soient exploitées à des fins de production ou non.
(10) Nous nous sommes rendus dans 77 exploitations afin de vérifier si les bénéficiaires avaient respecté les règles. Pour les 44 autres paiements, nous avons obtenu des informations probantes suffisantes au moyen d'examens documentaires portant sur les éléments que nous ont fournis les organismes payeurs.
(11) Le SIGC s'appuie sur les bases de données relatives aux exploitations, aux demandes d'aide et aux surfaces agricoles, qui sont utilisées dans le cadre des contrôles administratifs croisés portant sur l'ensemble des demandes d'aide. Le SIPA est un système d'information géographique contenant des séries de données spatiales provenant de sources multiples qui, rassemblées, composent un catalogue des surfaces agricoles des États membres.
(12) Voir point 7.13 de notre rapport annuel 2016.
(13) Voir point 7.15 de notre rapport annuel 2016.
(14) Article 11, paragraphe 4, du règlement d'exécution (UE) no 809/2014 de la Commission du 17 juillet 2014 établissant les modalités d'application du règlement (UE) no 1306/2013 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne le système intégré de gestion et de contrôle, les mesures en faveur du développement rural et la conditionnalité (JO L 227 du 31.7.2014, p. 69).
(15) Pour en savoir plus, voir points 7.43 à 7.54 de notre rapport annuel 2016, ainsi que les points 26 à 39 de notre rapport spécial no 21/2017 intitulé «Le verdissement: complexité accrue du régime d'aide au revenu et encore aucun bénéfice pour l'environnement».
(16) Cultures à croissance rapide plantées entre deux cultures principales afin d'améliorer la biodiversité et de prévenir l'érosion des sols.
(17) Voir point 90 de notre rapport spécial no 7/2017 intitulé «Nouveau rôle des organismes de certification concernant les dépenses de la PAC: une avancée vers un modèle de contrôle unique, malgré d'importantes faiblesses à surmonter» et point 7.54 de notre rapport annuel 2015.
(18) La portée des visites de réexamen de la Commission est normalement limitée à certaines sous-populations du budget de la PAC (FEAGA relevant du SIGC, FEAGA hors SIGC, Feader relevant du SIGC, Feader hors SIGC) contrôlées par les organismes de certification.
(19) Les visites de réexamen de la Commission aboutissent à la conclusion suivante: «À partir des travaux menés, la DG AGRI n'a identifié aucun élément qui amènerait à ne pas se fier au travail effectué par l'organisme de certification pour l'exercice financier 2017». Elles fournissent donc une assurance négative.
(20) Des missions portant sur une autre population et un autre organisme payeur ont été menées auprès du même organisme de certification.
(21) En trois ans, la Commission a visité 35 des 55 organismes de certification.
(22) Nous avons analysé une visite de réexamen de 2015, quatre de 2016 et sept de 2017.
(23) République tchèque, Allemagne (Basse Saxe), Estonie, Grèce, Roumanie et Royaume-Uni (Pays de Galles).
(24) Danemark, Espagne (Asturies et La Rioja), Italie (Agenzia per le Erogazioni in Agricoltura), Slovaquie et Suède.
(25) Ce chiffre repose sur les dépenses de 2016; il s'agit des données les plus récentes disponibles au moment des réexamens de la Commission.
(26) La Commission a jugé que huit organismes de certification présentaient une fiabilité limitée et que les trois autres n'étaient pas fiables.
(27) L'article 17 du règlement d'exécution (UE) no 809/2014 de la Commission dispose que la demande d'aide géospatiale doit être accessible:
|
a) |
à compter de l'année de demande 2016, à un certain nombre de bénéficiaires correspondant au nombre requis pour couvrir au moins 25 % de la surface totale déterminée pour le régime de paiement de base ou pour le régime de paiement unique à la surface au cours de l'année précédente; |
|
b) |
à compter de l'année de demande 2017, à un certain nombre de bénéficiaires correspondant au nombre requis pour couvrir au moins 75 % de la surface totale déterminée pour le régime de paiement de base ou pour le régime de paiement unique à la surface au cours de l'année précédente; |
|
c) |
à compter de l'année de demande 2018, à l'ensemble des bénéficiaires. |
(28) La décision d'exécution C(2018) 2838 de la Commission fixe les échéances suivantes: 2020 pour les demandes de paiement au titre des mesures de développement rural liées à la surface au Danemark et en Italie; 2020 pour les demandes d'aide et de paiement de l'ensemble des bénéficiaires au Luxembourg, en Pologne et au Royaume-Uni (Angleterre); 2019 pour les demandes d'aide ou de paiement liées aux parcelles partagées par deux bénéficiaires ou plus à des fins de rotation des cultures dans les productions spéciales en Finlande.
(29) Belgique (Région flamande), Bulgarie, Danemark, Allemagne (Basse-Saxe), Irlande, Grèce, Espagne (Andalousie, Castille-La Manche et Castille-et-León), France, Croatie, Italie (Lombardie et Vénétie), Lituanie, Hongrie, Autriche, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Finlande, Suède et Royaume-Uni (Angleterre et Irlande du Nord).
(30) De plus amples informations concernant le cadre de performance pour la période 2014-2020 figurent dans notre rapport spécial no 16/2017 intitulé «La programmation du développement rural doit être moins complexe et davantage axée sur les résultats».
(31) Article 67, paragraphe 1, du règlement (UE) no 1303/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant dispositions communes relatives au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion, au Fonds européen agricole pour le développement rural et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, portant dispositions générales applicables au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, et abrogeant le règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil (JO L 347 du 20.12.2013, p. 320).
(32) Voir points 73 et 74 du rapport spécial no 11/2018 intitulé «Nouvelles options de financement des projets de développement rural: plus simples, mais pas axées sur les résultats».
(33) Dans trois de ces cinq cas, la réglementation de l'UE applicable rendait obligatoire l'utilisation d'un montant forfaitaire.
(34) Voir point 79 de notre rapport spécial no 11/2018.
(35) Conformément à la définition harmonisée des opérations sous-jacentes (pour des informations plus détaillées, voir annexe 1.1 , point IX).
ANNEXE 7.1
RÉSULTATS DES TESTS SUR LES OPÉRATIONS POUR LA RUBRIQUE RESSOURCES NATURELLES
|
|
2017 |
2016 |
|
|
|
|||
|
TAILLE ET COMPOSITION DE L'ÉCHANTILLON |
|||
|
|
|||
|
Paiements directs |
121 |
201 |
|
|
Mesures de marché, développement rural, environnement, action pour le climat et pêche |
109 |
179 |
|
|
Nombre total d'opérations pour la rubrique Ressources naturelles |
230 |
380 |
|
|
|
|||
|
ESTIMATION DE L'IMPACT DES ERREURS QUANTIFIABLES |
|||
|
|
|
|
|
|
Niveau d'erreur estimatif pour la rubrique Ressources naturelles |
2,4 % |
2,5 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Limite supérieure du niveau d'erreur (LSE) |
3,9 % |
|
|
|
Limite inférieure du niveau d'erreur (LIE) |
0,9 % |
|
ANNEXE 7.2
VUE D'ENSEMBLE DES RÉSULTATS DES TESTS SUR LES OPÉRATIONS, PAR ÉTAT MEMBRE, POUR LES MESURES DE MARCHÉ, LE DÉVELOPPEMENT RURAL, L'ENVIRONNEMENT, L'ACTION POUR LE CLIMAT ET LA PÊCHE (1)
(1) À l'exception des cinq opérations en gestion directe examinées dans les domaines de l'environnement, de l'action pour le climat et de la pêche.
ANNEXE 7.3
VUE D'ENSEMBLE DES ERREURS DONT L'IMPACT REPRÉSENTE AU MOINS 20 % DU MONTANT DE L'OPÉRATION EXAMINÉE POUR LES MESURES DE MARCHÉ, LE DÉVELOPPEMENT RURAL, L'ENVIRONNEMENT, L'ACTION POUR LE CLIMAT ET LA PÊCHE
|
|
|
|
Introduction |
|
|
En appliquant la méthodologie générale d'audit présentée à l' annexe 1.1 , nous avons procédé à des tests sur un échantillon représentatif d'opérations afin d'estimer le niveau d'irrégularité caractérisant la population pour cette rubrique du CFP. Les erreurs que nous avons détectées lors des tests ne constituent en rien une liste exhaustive des différentes erreurs ou des types d'erreurs possibles. Nous décrivons ci-après quatre erreurs dont l'impact représente au moins 20 % de la valeur de l'opération examinée et qui concernent des dépenses en faveur des mesures de marché, du développement rural, de l'environnement, de l'action pour le climat et de la pêche. Les encadrés 7.5 et 7.6 présentent les deux autres exemples que nous avons relevés. Ces six erreurs ont été décelées dans des opérations d'un montant allant de 3 500 euros à 1,6 million d'euros, avec une valeur médiane d'un peu moins de 17 000 euros (1). |
La Commission prend bonne note de l’observation formulée par la Cour des comptes à l’annexe 7.2, selon laquelle la vue d’ensemble des opérations présentée par la Cour des comptes ne peut servir d’indicateur du niveau d’erreur relatif dans les États membres de l’échantillon. La Commission souligne que des informations détaillées portant sur les résultats des audits de la Commission et des États membres sont présentées pour chaque État membre dans les rapports annuels d’activité, et leurs annexes techniques, soumis par les services de la Commission qui mettent en œuvre les fonds de l’Union dans le cadre de la gestion partagée. |
|
Exemples d'erreurs |
|
|
Mesures de marché, développement rural, environnement, action pour le climat et pêche |
|
|
Bénéficiaires/activités/projets/dépenses inéligibles |
|
|
Exemple 1 — Projet inéligible en raison d'un retour sur investissement insuffisant |
|
|
Au Portugal, nous avons examiné un paiement reçu par un agriculteur pour la modernisation de son système d'irrigation. Pour être éligible, la demande d'aide devait démontrer que le projet donnerait lieu à un retour sur investissement positif. Les autorités ont approuvé le projet sur la base des informations figurant dans cette dernière. Cependant, lorsque sa demande a été approuvée, le bénéficiaire n'exploitait plus à des fins agricoles l'une des parcelles incluses dans le calcul du retour sur investissement. Si l'on comptabilise uniquement les parcelles réellement exploitées par le bénéficiaire, le calcul n'aboutit pas à un retour sur investissement positif. Par conséquent, le projet n'aurait pas dû bénéficier de cette aide, ce qui aurait permis d'éviter une erreur correspondant à 100 % des sommes considérées. |
|
|
Exemple 2 — Soutien accordé à un bénéficiaire qui ne disposait pas de droits de replantation suffisants |
|
|
En Espagne, nous avons examiné un paiement servant à financer en partie les coûts de restructuration et de conversion de vignobles d'une exploitation. En vertu des règles nationales, le bénéficiaire devait posséder des droits de replantation pour la surface à restructurer avant la date limite de dépôt de la demande d'aide. Toutefois, pour une parcelle, le bénéficiaire rencontré avait obtenu les droits en question après la date limite de dépôt, ce qui a donné lieu à une erreur correspondant à 44 % des montants en cause. |
|
|
Exemple 3 — Assistance technique dans le domaine du développement rural également utilisée pour le FEAGA |
|
|
Nous avons examiné un paiement reçu par un organisme payeur grec pour de l'assistance technique dans le cadre de programmes de développement rural. Nous avons constaté que l'infrastructure et l'assistance informatiques financées ont également été utilisées pour gérer l'aide au titre du FEAGA. Étant donné que seule la contribution à des opérations dans le domaine du développement rural était admissible, nous avons jugé qu'une partie des coûts étaient inéligibles et estimé que l'erreur correspondait à 23 % des montants en cause. Nous avons également constaté des erreurs dues à l'inéligibilité de bénéficiaires/d'activités/de projets/de dépenses (impact inférieur à 20 %) en Allemagne, en Croatie et au Portugal, ainsi que dans le cadre de trois opérations en gestion directe concernant des dépenses en faveur de l'environnement. |
La Commission tiendra compte de cette constatation lors de la planification de futures enquêtes d’apurement de conformité. |
|
Non-respect des engagements agroenvironnementaux et climatiques |
|
|
Exemple 4 — Non-respect des engagements agroenvironnementaux dans des zones sensibles aux nitrates |
|
|
En Grèce, nous avons examiné un paiement reçu par un agriculteur au titre d'une mesure agroenvironnementale et climatique pour la protection de zones sensibles aux nitrates. En l'occurrence, le bénéficiaire s'engageait à respecter les plafonds fixés pour la quantité d'engrais et le volume d'eau d'irrigation qui pouvaient être utilisés sur les parcelles. Les parcelles présentant un dénivelé supérieur à 6 % faisaient l'objet de limitations plus strictes, en raison du risque plus important d'écoulement d'engrais et d'eau. Néanmoins, sur deux parcelles dont le dénivelé était supérieur à 6 %, le bénéficiaire n'a pas respecté les exigences plus sévères en matière d'irrigation et d'apport d'engrais, ce qui a donné lieu à une erreur correspondant à 20 % des montants en cause. Nous avons également décelé une erreur due au non-respect des engagements agroenvironnementaux et climatiques (impact inférieur à 20 %) en Suède. |
La mesure fournie par les autorités nationales indiquait que l’inclinaison de la pente était inférieure à 6 %. Pour les parcelles dont l’inclinaison varie, le mesurage de la pente ne va pas toujours de soi, pour des raisons techniques. La Commission estime que, dans le cas d’une parcelle comme celle dont il s’agit, il n’y a pas nécessairement lieu de prendre en compte, pour mesurer la pente, le point le plus bas et le point le plus élevé, en valeur absolue. Les points à utiliser sont plutôt le point représentatif le plus haut et le point représentatif le plus bas de la parcelle. La Commission examinera ce point de manière plus approfondie avec les autorités nationales. |
(1) En d'autres termes, la moitié des erreurs dont l'impact représentait au moins 20 % de la somme considérée ont été relevées dans des opérations d'une valeur inférieure à 17 000 euros, et le reste dans des opérations d'une valeur supérieure à ce montant.
ANNEXE 7.4
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
|||||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
À présent sans objet |
Éléments probants insuffisants |
||||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
|||||||||
|
2014 |
|
|
|
|
|
|
|
|
||
|
recommandation no 1: les États membres devraient consentir des efforts supplémentaires pour inclure, dans leurs bases de données SIPA, des informations fiables et actualisées concernant la surface et l'éligibilité des terres agricoles, en particulier des prairies permanentes, ainsi que systématiquement analyser et utiliser toutes les informations disponibles dans le contexte des contrôles administratifs, y compris des orthophotos à jour, afin d'éviter des paiements pour des terres inéligibles; |
|
X |
|
|
|
|
|
|||
|
pour le développement rural: |
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
recommandation no 2: la Commission devrait prendre des mesures appropriées qui prévoient que les plans d'action des États membres comportent des mesures correctrices pour remédier aux causes d'erreur fréquemment constatées; |
|
X |
|
|
|
|
|
|||
|
recommandation no 3: la Commission devrait revoir sa stratégie concernant les audits de conformité relatifs au développement rural afin de déterminer si les insuffisances des systèmes mises au jour dans une région en particulier, pour les États membres dotés de programmes régionaux, existent également dans d'autres régions, notamment pour les mesures d'investissement; |
X |
|
|
|
|
|
|
|||
|
2014 |
tant pour le FEAGA que pour le développement rural: |
|
|
|
|
|
|
|
||
|
recommandation no 4: la Commission devrait s'assurer que la nouvelle procédure d'assurance quant à la légalité et à la régularité des opérations, qui deviendra obligatoire à partir de l'exercice 2015, est correctement appliquée par les organismes de certification et qu'elle produit des informations fiables sur le niveau d'erreur, de manière à pouvoir les utiliser. |
|
X |
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
recommandation no 5: que la Commission veille à ce que les autorités d'audit des États membres exécutent leurs tâches plus minutieusement, notamment en effectuant les contrôles sur place requis, en mettant en œuvre des procédures de contrôle qualité et en améliorant la documentation d'audit. |
|
|
X |
|
|
|
|
|||
CHAPITRE 8
Sécurité et citoyenneté
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 8.1-8.5 |
| Brève description de la rubrique Sécurité et citoyenneté du CFP | 8.2-8.4 |
| Étendue et approche de l’audit | 8.5 |
| Régularité des opérations | 8.6-8.7 |
| Examen d’une sélection de systèmes | 8.8-8.13 |
| Gestion partagée | 8.8-8.12 |
| Rapports annuels d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance | 8.13 |
| Conclusion et recommandations | 8.14-8.15 |
| Recommandations | 8.15 |
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Encadré 8.1 — Rubrique du CFP Sécurité et citoyenneté — Répartition en 2017
|
||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Brève description de la rubrique Sécurité et citoyenneté du CFP |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Étendue et approche de l’audit |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Encadré 8.2 — Erreur concernant la contribution de l’UE au programme français de réinstallation des réfugiés En France, le FAMI soutient le programme national de réinstallation au moyen d’un versement unique de 10 000 euros par réfugié entrant dans le pays. Nous avons contrôlé un paiement de l’UE d’un montant de 100 000 euros destiné à la réinstallation de dix réfugiés syriens. Bien que seuls neuf des dix individus soient effectivement arrivés en France, nous avons constaté que les autorités françaises n’ont pas pour autant ajusté leur demande de paiement à la baisse. La contribution de l’UE au programme de réinstallation a dès lors été surévaluée de 10 000 euros. |
Encadré 8.2 — Erreur concernant la contribution de l’UE au programme français de réinstallation des réfugiés L’État membre a déjà corrigé cette erreur dans les comptes de 2018 et a mis en place des mesures correctrices, notamment une procédure de vérification renforcée et le développement d’une solution informatique intégrée. |
|||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Encadré 8.3 — Incohérences en ce qui concerne l’éligibilité de la TVA déclarée par des organismes publics |
Encadré 8.3 — Incohérences en ce qui concerne l’éligibilité de la TVA déclarée par des organismes publics La Commission reconnaît le fait que le traitement au niveau de l’État membre dépend de la législation nationale. La Commission précisera, dans ses orientations aux États membres, comment réduire le risque lié au dépassement du taux de cofinancement dans les cas où, en application des règles nationales, la TVA pourrait représenter une partie du cofinancement plus élevée que dans les prévisions initiales. |
|||||||||||||||||||||
|
La législation de l’UE prévoit que la TVA non récupérable est éligible à un cofinancement de l’UE. En Espagne, le Fonds pour les frontières extérieures a financé 95 % du coût représenté par l’installation d’équipements de communication à bord de navires de patrouille frontalière. Le bénéficiaire était un service répressif, financé sur le budget national. Les dépenses correspondaient à des factures relatives à des services établies par un contractant externe et incluaient la TVA (de 7 % à 21 %). Étant donné que ledit service ne pouvait pas récupérer la TVA, les autorités espagnoles ont considéré que celle-ci était éligible à un financement. Toutefois, la TVA facturée par un prestataire de services alimente automatiquement le budget national et en conséquence, ne constitue pas un coût net pour l’État membre. Dans ce cas, compte tenu du taux élevé de cofinancement de 95 %, la contribution totale de l’UE à cette action était supérieure aux coûts nets réellement supportés par l’État membre. |
||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Une situation similaire a été évitée en Croatie, où la Facilité Schengen de l’UE a été utilisée pour financer intégralement la reconstruction de postes frontières. Le bénéficiaire était le ministère de l’intérieur croate. Les dépenses correspondaient à des factures relatives à des travaux établies par un contractant externe et incluaient une TVA de 25 %. Attentives aux instructions de la Commission selon lesquelles le cofinancement de l’UE ne peut pas excéder le montant total des dépenses éligibles hors TVA, les autorités croates ont considéré la TVA comme non éligible au financement de l’UE et l’ont couverte à partir des ressources nationales. |
|
|||||||||||||||||||||
|
Le cas espagnol illustre le possible revers de médaille que constitue l’inclusion de la TVA dans les dépenses éligibles pour les organismes publics financés sur les budgets nationaux. Il montre que, lorsque ces organismes mettent en œuvre des actions dont le taux de cofinancement de l’UE est élevé et que celle-ci rembourse également la TVA correspondante, la contribution de l’Union peut dépasser les coûts nets réellement supportés par l’État membre. La bonne gestion financière des fonds de l’UE est ainsi compromise. |
|
|||||||||||||||||||||
|
EXAMEN D’UNE SÉLECTION DE SYSTÈMES |
||||||||||||||||||||||
|
Gestion partagée |
||||||||||||||||||||||
|
FAMI et FSI |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Encadré 8.4 — Paiements en faveur du FAMI et du FSI sensiblement plus élevés au cours de l’exercice 2016
|
||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Encadré 8.5 — La Commission ne disposait pas d’informations suffisantes sur les dépenses réellement effectuées au titre du FAMI et du FSI En Estonie, les conventions de subvention dans le cadre du FAMI et du FSI prévoient des avances couvrant 100 % des coûts prévus d’un projet. Conformément aux obligations en matière d’établissement de rapports concernant le FAMI et le FSI, les comptes annuels du FSI présentés à la Commission pour l’exercice 2016 comprenaient des paiements pour un montant de 13 millions d’euros, ce qui représentait 35 % environ de la dotation totale pour la période de financement 2014-2020. Toutefois, lors de notre visite d’audit en Estonie, nous avons constaté que 12,7 millions d’euros (soit 97,6 % du montant déclaré) concernaient en réalité des avances versées aux bénéficiaires finals. Cela montre que les obligations actuelles en matière d’établissement de rapports concernant le FAMI et le FSI ne permettent pas à la Commission d’obtenir toutes les informations financières nécessaires. Le fait de notifier uniquement les paiements effectués peut donner une représentation trompeuse de la mise en œuvre effective des fonds, ce qui porte préjudice au rôle de surveillance exercé par la Commission. |
Encadré 8.5 — La Commission ne disposait pas d’informations suffisantes sur les dépenses réellement effectuées au titre du FAMI et du FSI La Commission a demandé aux États membres d’améliorer déjà dans les comptes présentés en 2018 les informations communiquées sur les différents types de dépenses. La distinction entre les préfinancements et les dépenses exposées est déjà effective pour les comptes présentés en février/mars 2018 (tant les paiements intermédiaires que les paiements finaux sont mis en évidence et, par défaut, les avances aux bénéficiaires finals sont indiquées). |
|||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Encadré 8.6 — Insuffisances systémiques liées au FAMI et au FSI
|
||||||||||||||||||||||
|
SOLID |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Encadré 8.7 — Insuffisances systémiques liées au programme SOLID
|
||||||||||||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Rapports annuels d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
Recommandations |
||||||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation. |
|||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte cette recommandation et l’a partiellement mise en œuvre en qui concerne à la fois:
|
|||||||||||||||||||||
(1) L’acte juridique établissant le FAMI peut être consulté sur le site web Eur-Lex.
(2) Les actes juridiques établissant ces instruments peuvent être consultés sur le site web Eur-Lex: Fonds pour les frontières extérieures, Fonds européen pour le retour, Fonds européen pour les réfugiés, Fonds européen d’intégration des ressortissants de pays tiers.
(3) «Prévenir et combattre la criminalité» (ISEC) et «Prévention, préparation et gestion des conséquences en matière de terrorisme et autres risques liés à la sécurité» (CIPS).
(4) Les actes juridiques établissant ces instruments peuvent être consultés sur le site web Eur-Lex: FSI-Frontières et visas, FSI-Police.
(5) Santé: ECDC, EFSA et EMA. Affaires intérieures: Frontex, EASO, Europol, CEPOL, eu-LISA et OEDT. Justice: Eurojust, FRA et EIGE.
(6) Belgique, Estonie, Espagne, France, Croatie, Lituanie, Autriche et Suède.
(7) Notre rapport annuel spécifique comprenant notre opinion sur la légalité et la régularité des dépenses de l’EASO pour 2016 est disponible sur le site web de la Cour.
(8) Le FSI pour l’Estonie, la Grèce, l’Italie, la Lituanie et l’Autriche; le FAMI pour la France, le Luxembourg, l’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni.
(9) La France et la Suède pour le FAMI; l’Autriche, l’Estonie et la Lituanie pour le FSI.
(10) Le FEI et le FER en Espagne; le FEI, le FER et le FR en Allemagne; le FER et le FEI en Italie; le FEI et le FER en Bulgarie; le FEI en Grèce.
(11) Dont les dépenses relatives aux consommateurs, à la justice, aux droits, à l’égalité et à la citoyenneté.
(12) Conformément à la définition harmonisée des opérations sous-jacentes (pour des informations plus détaillées, voir annexe 1.1 , point 15).
CHAPITRE 9
L’Europe dans le monde
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 9.1-9.5 |
| Brève description de la rubrique L’Europe dans le monde | 9.2-9.4 |
| Étendue et approche de l’audit | 9.5 |
| Première partie — Régularité des opérations | 9.6-9.19 |
| Rapports annuels d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance | 9.12-9.19 |
| Évaluation des systèmes de la DG NEAR | 9.12-9.18 |
| Évaluation des systèmes de la DG DEVCO | 9.19 |
| Deuxième partie — Problèmes de performance dans les projets relevant de la rubrique L’Europe dans le monde | 9.20-9.23 |
| Conclusions et recommandations | 9.24-9.26 |
| Recommandations | 9.25-9.26 |
|
Annexe 9.1 — |
Dépenses opérationnelles par délégation en 2017 |
|
Annexe 9.2 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour la rubrique L’Europe dans le monde |
|
|
|
||||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Encadré 9.1 — Rubrique du CFP L’Europe dans le monde — Répartition en 2017
|
|||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||
|
Brève description de la rubrique L’Europe dans le monde |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Étendue et approche de l’audit |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
PREMIÈRE PARTIE — RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Encadré 9.2 — Exemple de système de contrôle interne efficace DG DEVCO Nous avons examiné les dépenses déclarées par une ONG dans le cadre d’un contrat de subvention conclu avec la Commission. Ces dépenses avaient été approuvées par la Commission. L’objectif du projet soutenu était de contrôler des espèces d’oiseaux invasives dans six États insulaires du Pacifique. Le montant de la subvention octroyée par l’UE était de 1,16 million d’euros. Un audit financier effectué au niveau du projet par un auditeur externe a montré qu’un montant de 15 909 euros correspondant à des dépenses déclarées n’était pas éligible (pièces justificatives manquantes et erreurs liées à la TVA). La Commission a corrigé cette erreur dans le paiement final. |
|
||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||
|
Encadré 9.3 — Dépenses non effectuées et acceptées par la Commission DG DEVCO — Iraq Nous avons examiné les dépenses déclarées par une organisation internationale dans le cadre d’un accord de contribution conclu avec la Commission. Ce projet lié au renforcement des capacités des autorités régionales, d’une durée de trois ans et demi, était doté d’un budget de 11,5 millions d’euros (soit un financement de 100 % par l’UE). Nous avons vérifié les dépenses engagées au cours des deux premières années de mise en œuvre du projet. Pendant cette période, l’organisation internationale avait déclaré des dépenses d’un montant de 7,6 millions d’euros, qui avaient été acceptées par la Commission. Nos contrôles ont révélé que les dépenses effectives pour la période s’élevaient à six millions d’euros. La différence, soit 1,6 million d’euros, correspondait à des engagements comptabilisés par l’organisation internationale, mais pas encore utilisés. Étant donné que la dépense n’avait pas encore été effectuée, ce montant est jugé inéligible. |
Encadré 9.3 — Dépenses non effectuées et acceptées par la Commission Cette constatation concerne un rapport intermédiaire et, dans le cadre du paiement final, le rapport financier final n’indiquera que les dépenses réelles encourues. La constatation de la CCE sera prise en compte lors du calcul du prochain paiement ou du solde. |
||||||||||||||||
|
Encadré 9.4 — Dépenses inéligibles liées à des pertes de change DG DEVCO — Projets gérés de manière centralisée Nous avons examiné le montant final des dépenses déclarées par une organisation internationale dans le cadre d’un accord de contribution conclu avec la Commission. Cet accord visait à encourager le dialogue sur les politiques, stratégies et plans nationaux en matière de santé dans 28 pays cibles. Les dépenses que nous avons auditées avaient été acceptées par la Commission. Le montant de la subvention octroyée par l’UE était de 5 millions d’euros. L’organisation chargée de la mise en œuvre avait subi des pertes de change liées au paiement des rémunérations du personnel, qui avaient été imputées au budget du projet par le biais du système de gestion des rémunérations. Ces coûts étaient inéligibles. |
Encadré 9.4 — Dépenses inéligibles liées à des pertes de change La Commission veillera à ce que les mesures de suivi nécessaires soient prises. |
||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Rapports annuels d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance |
|||||||||||||||||
|
Évaluation des systèmes de la DG NEAR |
|||||||||||||||||
|
Insuffisances systémiques constatées lors des tests sur les opérations |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Étude 2017 sur le taux d’erreur résiduel (TER) |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Rapport annuel d’activité |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Évaluation des systèmes de la DG DEVCO |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
DEUXIÈME PARTIE — PROBLÈMES DE PERFORMANCE DANS LES PROJETS RELEVANT DE LA RUBRIQUE L’EUROPE DANS LE MONDE |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Encadré 9.5 — Problèmes liés à la performance dans les projets visités |
Encadré 9.5 — Problèmes liés à la performance dans les projets visités |
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. |
||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Elle va examiner avec le contractant chargé de l’étude sur le TER les moyens de stratifier la population déterminée à cette fin, tout en continuant à tenir compte de la nécessité de maintenir un échantillon solide et représentatif. |
||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. |
||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. |
||||||||||||||||
(1) Par exemple marchés de travaux/de fournitures/de services, subventions, prêts spéciaux, garanties de prêts ainsi qu’aide financière, appui budgétaire et autres formes ciblées d’aide budgétaire.
(2) Notre examen des études sur le TER nous a permis de constater que la méthodologie qui sous-tend celle de la DG DEVCO prévoit un très petit nombre de contrôles sur place. En outre, les études de la DG DEVCO et de la DG NEAR prévoient toutes deux un examen d’étendue limitée en ce qui concerne les procédures de marchés publics. Cette année, nous avons donc corrigé le résultat de l’étude sur le TER en fonction des pourcentages d’erreur liés au non-respect des règles en matière de marchés publics. Nos constatations DAS 2014-2016 relatives à la rubrique L’Europe dans le monde ont servi de base d’ajustement.
(3) Les paiements relatifs à l’appui budgétaire effectués sur le budget général en 2017 se sont élevés à 955 millions d’euros.
(4) Les paiements en faveur d’organisations internationales effectués au moyen de crédits du budget général en 2017 se sont élevés à 3,1 milliards d’euros. Nous ne sommes pas en mesure de préciser la part de ce montant concernée par l’approche «notionnelle», étant donné qu’elle ne fait pas l’objet d’un suivi distinct par la Commission.
(5) L’efficience et l’efficacité de l’appui budgétaire sont traitées dans un certain nombre de rapports spéciaux de la Cour, les derniers en date étant le rapport spécial no 32/2016 «L’aide de l’UE en faveur de l’Ukraine» et le rapport spécial no 30/2016 «Efficacité du soutien accordé par l’UE aux secteurs prioritaires au Honduras».
(6) Nous n’avons pas contrôlé les postes de dépenses sous-jacents lorsque la contribution de la Commission était inférieure à 75 % du budget de l’intervention. Lorsque cette contribution se situait entre 75 % et 90 %, nous avons apprécié au cas par cas la nécessité de soumettre les postes de dépenses sous-jacents à des contrôles.
(7) Voir le rapport annuel d’activité 2017 de la DG NEAR, p. 40 et 41.
(8) Nous avons choisi notre rapport 2014 pour le suivi de cette année dans la mesure où, en principe, la Commission a disposé de suffisamment de temps pour mettre en œuvre nos recommandations.
(9) Conformément à la définition harmonisée des opérations sous-jacentes (pour des informations plus détaillées, voir annexe 1.1 , point 15).
ANNEXE 9.1
DÉPENSES OPÉRATIONNELLES PAR DÉLÉGATION EN 2017
Sources: Fond de carte ©OpenStreetMap contributors sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 2.0 (CC BY-SA), et Cour des comptes européenne, sur la base des comptes annuels consolidés de l’Union européenne relatifs à l’exercice 2017.
ANNEXE 9.2
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LA RUBRIQUE L’EUROPE DANS LE MONDE
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
|||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
Sans objet |
Éléments probants insuffisants |
||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
|||||||
|
2014 |
Recommandation no 1: mettre en place et appliquer des procédures de contrôle interne pour garantir que les préfinancements soient apurés sur la base de dépenses réellement effectuées, engagements juridiques exclus. |
x |
|
|
|
|
|
|
|
Recommandation no 2: renforcer les contrôles ex ante applicables aux conventions de subvention, c’est-à-dire, dans le cas d’EuropeAid, prendre effectivement les mesures prévues pour faire suite à la recommandation, formulée dans le rapport annuel 2011 relatif aux FED, en ce qui concerne la planification fondée sur l’analyse des risques ainsi que le suivi systématique des missions de vérification et des missions de contrôle sur place. |
x |
|
|
|
|
|
|
|
CHAPITRE 10
Administration
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 10.1-10.5 |
| Brève description de la rubrique Administration | 10.3 |
| Étendue et approche de l'audit | 10.4-10.5 |
| Régularité des opérations | 10.6 |
| Rapports annuels d'activité et autres dispositions en matière de gouvernance | 10.7 |
| Observations sur des institutions et organes en particulier | 10.8-10.13 |
| Parlement européen | 10.9-10.11 |
| Commission européenne | 10.12 |
| Cour des comptes européenne | 10.13 |
| Conclusion et recommandations | 10.14-10.16 |
| Conclusion | 10.14 |
| Recommandations | 10.15-10.16 |
|
Annexe 10.1 — |
Résultats des tests sur les opérations pour la rubrique Administration |
|
Annexe 10.2 — |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour la rubrique Administration |
|
|
|
||||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
Encadré 10.1 — Rubrique 5 du CFP — Répartition en 2017
|
|||||||||||||
|
|
|
||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
Brève description de la rubrique Administration du CFP |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
Étendue et approche de l'audit |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
RÉGULARITÉ DES OPÉRATIONS |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
RAPPORTS ANNUELS D'ACTIVITÉ ET AUTRES DISPOSITIONS EN MATIÈRE DE GOUVERNANCE |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
OBSERVATIONS SUR DES INSTITUTIONS ET ORGANES SPÉCIFIQUES |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
|
||||||||||||
|
Parlement européen |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
|
||||||||||||
|
Commission européenne |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
Cour des comptes européenne |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
|
||||||||||||
|
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS |
|||||||||||||
|
Conclusion |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
|
|
||||||||||||
|
|
||||||||||||
|
Le Parlement relève que les thèmes tels que la conception des procédures et la vérification du respect des critères de sélection font l’objet d'orientations appropriées. Les questions primordiales sur le renforcement de la concurrence sont évaluées par un organe de coordination du Parlement en matière de marchés publics, lequel est également en train d’évaluer des aspects connexes à la lumière du rapport spécial no 17/2016 de la Cour. |
||||||||||||
|
Le Parlement prend acte de cette recommandation, qui sera examinée au moment de la révision de la réglementation en question; entretemps, la fréquence et l’intensité des contrôles seront adaptées au risque encouru. |
||||||||||||
|
|
|
||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation; elle a déjà pris des mesures pour améliorer la gestion des allocations familiales. |
||||||||||||
(1) Elle couvre les dépenses de fonctionnement de toutes les institutions de l'UE, les pensions et les paiements aux Écoles européennes. En ce qui concerne ces dernières, nous publions un rapport annuel spécifique qui est adressé au conseil supérieur des Écoles européennes. Le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne en reçoivent un exemplaire.
(2) Nos rapports annuels spécifiques relatifs aux agences et autres organismes de l'UE sont publiés au Journal officiel.
(3) La direction générale des ressources humaines et de la sécurité, l'Office de gestion et de liquidation des droits individuels (PMO), les Offices pour les infrastructures et la logistique à Bruxelles et à Luxembourg, ainsi que l'Office des publications et la direction générale de l'informatique.
(4) PricewaterhouseCoopers, Société à responsabilité limitée, Réviseur d'entreprises.
(5) Nous calculons le niveau d'erreur à partir d'un échantillon représentatif. Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible. Nous pouvons affirmer, avec un degré de confiance de 95 %, que le niveau d'erreur estimatif affectant la population se situe entre 0,0 % et 1,2 % (respectivement, les limites inférieure et supérieure du niveau d'erreur).
(6) Conformément à l'article 146, paragraphe 5, relatif aux critères de sélection, des règles d'application du règlement financier en vigueur en 2013, au moment du déroulement de la procédure de marchés publics, «L'étendue des informations demandées par le pouvoir adjudicateur pour preuve de la capacité financière, économique, technique et professionnelle du candidat ou soumissionnaire et les niveaux minimaux de capacité exigés conformément au paragraphe 2, ne peuvent aller au-delà de l'objet du marché […]». Nous sommes d'avis que l'équivalent de deux à trois fois la valeur annuelle estimée du marché est un critère raisonnable. L'article 147, paragraphe 1, relatif à la capacité financière et économique, des règles d'application du règlement financier applicable à compter du 1er janvier 2016 apporte des éclaircissements sur ce point et requiert simplement que «[…] le chiffre d'affaires annuel minimal ne dépasse pas le double de la valeur annuelle estimée du marché, sauf dans des cas dûment justifiés ayant trait à la nature de l'achat, que le pouvoir adjudicateur explique dans les documents de marché.»
(7) Selon l'article 20, paragraphe 2, de la réglementation relative à l'accueil de groupes de visiteurs, ces derniers doivent fournir leur déclaration finale de dépenses dans les 30 jours qui suivent la visite. En vertu de cette réglementation, les groupes ne sont cependant pas tenus, à ce stade, de fournir quelque pièce justificative que ce soit (factures acquittées, cartes d'embarquement, etc.). De tels justificatifs doivent être conservés pendant trois ans. Ils ne devront être présentés au Parlement que dans l'éventualité d'un contrôle ex post.
(8) Voir le rapport annuel 2015, point 9.12 et le rapport annuel 2014, point 9.13.
(9) Voir le rapport du réviseur indépendant sur les états financiers mentionné au point 10.5.
(*1) Comité économique et social européen (CESE) 1 % — 0,1
(*2) Cour des comptes européenne 1 % — 0,1
(*3) Autres (Comité des régions, Médiateur européen et Contrôleur européen de la protection des données) 1 % — 0,1
(10) (Conformément à la définition harmonisée des opérations sous-jacentes (pour des informations plus détaillées, voir annexe 1.1 , point 15).
ANNEXE 10.1
RÉSULTATS DES TESTS SUR LES OPÉRATIONS POUR LA RUBRIQUE ADMINISTRATION
|
|
2017 |
2016 |
|
|
|
|||
|
TAILLE ET COMPOSITION DE L'ÉCHANTILLON |
|||
|
|
|||
|
Nombre total d'opérations |
55 |
100 |
|
|
|
|||
|
ESTIMATION DE L'IMPACT DES ERREURS QUANTIFIABLES |
|||
|
|
|
|
|
|
Niveau d'erreur estimatif |
0,5 % |
0,2 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Limite supérieure du niveau d'erreur (LSE) |
1,2 % |
|
|
|
Limite inférieure du niveau d'erreur (LIE) |
0,0 % |
|
ANNEXE 10.2
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LA RUBRIQUE ADMINISTRATION
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de l'institution |
|||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
Sans objet (*1) |
Éléments probants insuffisants |
||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
|||||||
|
2014 |
Recommandation no 1 (Parlement européen): Partis politiques européens Le Parlement européen devrait renforcer ses contrôles en matière de coûts remboursés par les partis politiques européens à leurs organisations affiliées. En outre, le Parlement européen devrait élaborer des règles appropriées destinées aux partis politiques en ce qui concerne les procédures de marchés publics et en surveiller l'application grâce à des contrôles appropriés et à de meilleures orientations (voir rapport annuel 2014, points 9.11 et 9.17). |
|
|
|
|
X |
|
|
|
Recommandation no 2 (CESE): Passation de marchés Le CESE devrait améliorer la conception, la coordination et la conduite des procédures de passation de marchés grâce à des contrôles appropriés et à de meilleures orientations (voir rapport annuel 2014, points 9.12 et 9.17). |
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
Recommandation no 3 (institutions et organes): Traitements et allocations familiales Les institutions et organes devraient améliorer en temps opportun leurs systèmes de suivi concernant la mise à jour de la situation personnelle des agents, compte tenu de l'incidence éventuelle de celle-ci sur le calcul des allocations familiales (voir rapport annuel 2014, points 9.13 et 9.17). |
|
X |
|
|
|
|
|
|
(*1) Nos travaux d'audit pour 2017 n'ont pas comporté d'examen de ce type d'opérations. Un suivi de ces recommandations sera effectué dans les années à venir.
|
4.10.2018 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 357/315 |
RAPPORT ANNUEL SUR LES ACTIVITÉS RELEVANT DES HUITIÈME, NEUVIÈME, DIXIÈME ET ONZIÈME FONDS EUROPÉENS DE DÉVELOPPEMENT (FED) RELATIF À L’EXERCICE 2017
(2018/C 357/02)
Rapport annuel sur les activités relevant des huitième, neuvième, dixième et onzième Fonds européens de développement (FED) relatif à l’exercice 2017
TABLE DES MATIÈRES
| Introduction | 1-5 |
| Brève description des Fonds européens de développement | 2-5 |
| Chapitre I — Exécution financière des huitième, neuvième, dixième et onzième FED | 6-10 |
| Chapitre II — Déclaration d’assurance de la Cour relative aux FED | 11-41 |
| Déclaration d’assurance de la Cour relative aux huitième, neuvième, dixième et onzième FED adressée au Parlement européen et au Conseil — Rapport d’audit indépendant | I-XXI |
| Informations à l’appui de la déclaration d’assurance | 11-41 |
| Étendue et approche de l’audit | 11-14 |
| Fiabilité des comptes | 15 |
| Régularité des opérations | 16-28 |
| Rapport annuel d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance | 29-41 |
| Conclusion et recommandations | 42-47 |
| Conclusion | 42-45 |
| Recommandations | 46-47 |
|
Annexe 1 - |
Résultats des tests sur les opérations pour les Fonds européens de développement |
|
Annexe 2 - |
Paiements effectués au titre des Fonds européens de développement en 2017, par grande région |
|
Annexe 3 - |
Suivi des recommandations formulées antérieurement pour les Fonds européens de développement |
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
INTRODUCTION |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 1 – Fonds européens de développement — Aperçu financier 2017
Tableau 1 — Fonds européens de développement — Informations principales pour 2017
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Brève description des Fonds européens de développement |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
CHAPITRE I — EXÉCUTION FINANCIÈRE DES HUITIÈME, NEUVIÈME, DIXIÈME ET ONZIÈME FED |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 2 – Utilisation des ressources des FED au 31 décembre 2017
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 3 — Indicateurs de performance clés (IPC) en matière de réduction des anciens préfinancements, engagements restant à liquider et contrats expirés La DG DEVCO a dépassé son objectif: les anciens préfinancements ont été réduits de 37,60 % pour l’ensemble de son domaine de compétence (32,58 % pour les FED) et les anciens engagements restant à liquider l’ont été de 38,49 % (37,63 % pour les FED). L’objectif consistant à maintenir à un niveau inférieur à 15 % la proportion de contrats expirés (9) dans l’ensemble des contrats en cours n’a pas été atteint pour les FED (18,75 %), mais l’a été globalement (14,95 %). Que le pourcentage soit moins élevé pour les contrats relevant des FED s’explique essentiellement par le fait que la clôture des anciens contrats FED est techniquement plus complexe lorsqu’il existe des ordres de recouvrement non encaissés. En septembre 2017, la DG DEVCO a mis en place une nouvelle procédure pour s’attaquer à ce problème. Nous examinerons les résultats obtenus grâce à la nouvelle procédure dans le cadre de notre audit annuel 2018. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
CHAPITRE II — DÉCLARATION D’ASSURANCE DE LA COUR RELATIVE AUX FED |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Déclaration d’assurance de la Cour relative aux huitième, neuvième, dixième et onzième FED adressée au Parlement européen et au Conseil — Rapport d’audit indépendant |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Opinion |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Fiabilité des comptes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Opinion sur la fiabilité des comptes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Légalité et régularité des opérations sous-jacentes aux comptes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Recettes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Opinion sur la légalité et la régularité des recettes sous-jacentes aux comptes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Paiements |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Opinion défavorable sur la légalité et la régularité des paiements sous-jacents aux comptes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Justification de l’opinion |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Justification de l’opinion défavorable sur la légalité et la régularité des paiements sous-jacents aux comptes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Éléments clés de l’audit |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Charges à payer |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Impact potentiel du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne sur les comptes des Fonds européens de développement |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Responsabilités de la direction |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Responsabilités de l’auditeur en matière d’audit des comptes des FED et des opérations sous-jacentes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le 12 juillet 2018 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Klaus-Heiner LEHNE |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Président |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Cour des comptes européenne |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
12, rue Alcide De Gasperi, Luxembourg, LUXEMBOURG |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Informations à l’appui de la déclaration d’assurance |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Étendue et approche de l’audit |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Fiabilité des comptes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Régularité des opérations |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Recettes |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Paiements |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 4 – Ventilation du niveau d’erreur estimatif, par type d’erreur
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 5 — Exemples d’erreurs quantifiables et non quantifiables dans les opérations relatives aux projets |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
a) Pour un projet de gestion des ressources naturelles au Soudan, la Commission a par erreur accepté un montant supérieur de 2 millions d’euros à celui des dépenses déclarées par le partenaire chargé de la mise en œuvre (une organisation internationale). Lors de l’examen des différents postes de dépenses, nous avons constaté que, pour trois d’entre eux, le montant déclaré n’avait pas été intégralement dépensé, ce qui constituait une erreur. L’erreur d’apurement, ajoutée aux coûts inéligibles détectés, s’est traduite par un taux d’erreur de 51,57 % pour le total des coûts contrôlés. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
b) Dans le cas d’un projet en faveur de la biodiversité mené par une organisation internationale en Angola, nous avons effectué des tests sur des éléments liés à des contrats de construction. Les pièces justificatives n’étaient pas suffisantes pour nous permettre de vérifier les dépenses et ne fournissaient pas de piste d’audit concernant les montants facturés et les travaux réalisés. Nos contrôles sur place ont fait apparaître d’importantes différences entre le cahier des charges et les travaux achevés, sur le plan de leur taille, de leur conception et des matériaux utilisés. Le taux d’erreur lié aux coûts inéligibles s’élevait à 28,83 % du total des coûts examinés. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
c) Lors des tests sur les dépenses liées à un projet mis en œuvre par un organisme de soutien au développement du secteur privé dans les pays ACP, nous nous sommes trouvés dans l’impossibilité de vérifier l’éligibilité d’un marché public, faute de documentation suffisante. Nous avons demandé des documents (demande de devis, cahier des charges, offres reçues, rapports d’évaluation ou avis d’attribution, par exemple), mais n’en avons reçu aucun. Le taux d’erreur dû aux coûts inéligibles s’élevait à 10,00 % du total des coûts examinés. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
d) Lors de l’examen de dépenses en faveur d’un fonds fiduciaire géré par un organisme international, nous avons détecté deux postes de coûts inéligibles. L’un d’entre eux concernait des coûts indirects déclarés comme des coûts directs et l’autre n’était ni directement lié aux activités de l’intervention, ni nécessaire pour la mener à bien. Les coûts inéligibles correspondent à un taux d’erreur équivalant à 20,00 % du total des coûts contrôlés. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
e) Pour un projet de soutien au développement des entreprises locales en Tanzanie coordonné par une entité privée, nous avons relevé une erreur dans trois opérations. L’une d’elles correspondait à des dépenses qui incluaient la TVA, inéligible d’après les clauses du marché, et qui n’étaient pas dûment étayées par des documents tels qu’une facture ou un contrat. Le taux d’erreur lié aux coûts inéligibles s’élevait à 1,84 % du total des coûts examinés. Dans le deuxième cas, les dépenses déclarées comme salaires ne reposaient pas sur les salaires bruts réels, mais sur une estimation. Seuls les coûts exposés, identifiables et vérifiables peuvent être considérés comme éligibles. Concernant le troisième cas, il n’a pas été possible de vérifier si le montant correspondait à des coûts salariaux intégralement acquittés et si le bénéficiaire en avait ou non tiré un profit. Eu égard à ces insuffisances, nous avons estimé que les deux postes en cause comportaient une erreur non quantifiable. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Rapport annuel d’activité et autres dispositions en matière de gouvernance |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Étude 2017 sur le taux d’erreur résiduel (TER) |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Encadré 6 – Évolution du nombre d’opérations pour lesquelles une confiance totale a été placée dans les travaux de contrôle antérieurs (période 2012-2017)
Source: Cour des comptes européenne. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Examen du rapport annuel d’activité 2017 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Conclusion |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Recommandations |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Elle propose d’améliorer encore son suivi afin d’assurer une surveillance étroite de certains aspects plus spécifiques tels que le nombre de cas dans lesquels une confiance totale a été placée dans les travaux de contrôle antérieurs. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation; elle examinera les moyens de clarifier les orientations en question et de les faire appliquer. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Elle va prendre des mesures pour empêcher que soient acceptées en tant que dépenses les estimations figurant dans les états financiers de l’AITF. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission n’accepte pas cette recommandation. Les règles comptables prévoient que les contributions du FED aux fonds fiduciaires de l’UE sont présentées dans les comptes annuels du FED. Les montants en question font chaque année l’objet d’un suivi et d’un contrôle. Par ailleurs, la période d’absorption du RAL pour les fonds fiduciaires de l’UE, qui a une influence directe sur l’ancienneté de ces contributions, est contrôlée en temps réel au moyen de l’IPC no 4 (capacité d’absorption du RAL). La Commission estime par conséquent que l’ancienneté des contributions du FED aux fonds fiduciaires de l’UE fait l’objet d’un suivi approprié et qu’il n’est pas nécessaire de créer un IPC supplémentaire. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
La Commission accepte la recommandation. Étant donné qu’elle a déjà présenté une proposition à ce sujet, la Commission estime que la recommandation est mise en œuvre. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(1) Voir articles 43, 48 à 50 et 58 du règlement (UE) 2015/323 du Conseil du 2 mars 2015 portant règlement financier applicable au 11e Fonds européen de développement (JO L 58 du 3.3.2015, p. 17).
(2) En 2012, un accord tripartite entre la BEI, la Commission et la Cour [article 134 du règlement (CE) no 215/2008 du Conseil du 18 février 2008 portant règlement financier applicable au 10e Fonds européen de développement (JO L 78 du 19.3.2008, p. 1)] a défini les règles en matière d’audit de ces opérations par la Cour. La déclaration d’assurance de la Cour ne couvre pas la facilité d’investissement.
(3) La direction générale de l’aide humanitaire et de la protection civile (DG ECHO) a pour sa part géré 4 % des dépenses effectuées au titre des FED en 2017.
(4) Par exemple marchés de travaux/de fournitures/de services, subventions, appui budgétaire et devis-programmes.
(5) JO L 210 du 6.8.2013, p. 1.
(6) De 2013 à 2015, les fonds ont été engagés par l’intermédiaire du mécanisme de transition.
(7) Y compris 1 139 millions d’euros gérés par la BEI.
(8) Cet objectif a été fixé tant pour le domaine de compétence dans son ensemble que pour les FED en particulier.
(9) Un contrat est considéré comme expiré s’il est toujours en cours plus de 18 mois après la fin de sa période d’exécution.
(10) Le RAL représente la somme des engagements contractés restant à liquider qui n’ont toutefois pas encore donné lieu à des paiements.
(11) Conformément aux dispositions des articles 43, 48 à 50 et 58 du règlement financier applicable au onzième FED, la présente déclaration d’assurance ne couvre pas les ressources des FED gérées par la BEI.
(12) Voir article 44 du règlement (UE) 2015/323.
(13) Voir article 43 du règlement (UE) 2015/323.
(14) Délégations auprès de l’Union africaine, en Angola, à la Barbade, au Burkina Faso, en République démocratique du Congo, en Éthiopie, aux Fidji, en Haïti, à la Jamaïque, au Kenya, à Madagascar, au Malawi, au Mali, au Niger, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Sierra Leone, au Soudan du Sud, au Soudan, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.
(15) DG DEVCO: 19 paiements; DG ECHO: 9 paiements concernant l’aide humanitaire.
(16) Notre examen des études sur le TER nous a permis de constater que la méthodologie qui les sous-tend prévoit un très petit nombre de contrôles sur place et un examen d’étendue limitée en ce qui concerne les procédures de marchés publics. Cette année, nous avons donc ajusté le résultat de l’étude sur le TER en fonction des pourcentages d’erreur liés au non-respect des règles en matière de marchés publics. Nos constatations DAS 2014-2016 relatives aux FED ont servi de base d’ajustement.
(17) Nous avons procédé à des tests sur 17 ordres de recouvrement (d’une valeur totale de 16,7 millions d’euros) et avons constaté que trois d’entre eux (0,4 million d’euros) avaient été comptabilisés à tort comme des recettes et non comme des recouvrements de préfinancements non utilisés.
(18) 1,1 million d’euros de corrections correspondant aux erreurs détectées par la DG DEVCO et 4 millions d’euros correspondant à celles détectées ensuite par les auditeurs de la Cour.
(19) Nous calculons le niveau d’erreur à partir d’un échantillon représentatif. Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible. Nous pouvons affirmer, avec un degré de confiance de 95 %, que le niveau d’erreur estimatif affectant la population se situe entre 1,2 % et 7,8 % (respectivement, les limites inférieure et supérieure du niveau d’erreur).
(20) Les paiements relatifs aux projets excluent les paiements au titre de l’appui budgétaire.
(21) Par exemple les marchés de travaux/de fournitures/de services.
(22) Dans 9 cas (1,1 point de pourcentage), l’erreur a été commise par la Commission elle-même et dans 4 cas (0,8 point de pourcentage), elle l’a été par les bénéficiaires.
(23) Contribuant à hauteur de 1,7 point de pourcentage au niveau d’erreur estimatif.
(24) International Financial Reporting Standards (normes internationales d’information financière).
(25) L’établissement des états financiers conformément aux normes IFRS suppose de recourir à un certain nombre d’estimations comptables déterminantes. Il impose aussi aux organes de direction de la BEI d’exercer leur jugement dans l’application des principes comptables du fonds fiduciaire. C’est ce qu’indique le point 2.2 (relatif aux principaux jugements et estimations comptables) des états financiers du fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures au 31 décembre 2015.
(26) Les paiements d’appui budgétaire financés en 2017 par les FED se sont élevés à 880 millions d’euros.
(27) En 2017, les paiements effectués au titre des FED en faveur de projets à donateurs multiples mis en œuvre par des organisations internationales se sont élevés à 812 millions d’euros. Nous ne sommes pas en mesure de préciser la part de ce montant concernée par l’approche «notionnelle», étant donné que la Commission n’en assure pas le suivi séparément.
(28) L’efficience et l’efficacité de l’appui budgétaire sont traitées dans un certain nombre de rapports spéciaux de la Cour, les derniers en date étant le rapport spécial no 32/2016 «L’aide de l’UE en faveur de l’Ukraine» et le rapport spécial no 30/2016 «Efficacité du soutien accordé par l’UE aux secteurs prioritaires au Honduras».
(29) Nous n’avons pas contrôlé les postes de dépenses sous-jacents lorsque la contribution de la Commission était inférieure à 75 % du budget de l’intervention. Lorsque cette contribution se situait entre 75 % et 90 %, nous avons apprécié au cas par cas la nécessité de soumettre les postes de dépenses sous-jacents à des contrôles.
(30) Le chiffre mentionné correspond à la meilleure estimation possible sur la base d’un échantillon représentatif de 117 opérations. Nous pouvons affirmer, avec un degré de confiance de 95 %, que la population présente un niveau d’erreur compris entre 2,8 % et 10,2 % (respectivement, les limites inférieure et supérieure du niveau d’erreur).
(31) Actions consistant à informer les bénéficiaires de la possibilité que la DG DEVCO demande des pièces justificatives détaillées avant d’approuver les dépenses, et à établir une unité destinée à faire office de centre de coordination des relations avec les organisations internationales.
(32) Les FED et le budget général de l’UE.
(33) Le TER a été estimé à 2,2 % en 2015, à 1,7 % en 2016 et à 1,18 % en 2017.
(34) DG DEVCO, Residual Error Rate — Instruction Manual for Annual Measurement Exercise, p. 26.
(35) À l’issue de notre examen, nous avons conclu que pour 26 des 41 opérations examinées, il n’aurait pas fallu se fier totalement aux travaux de contrôle antérieurs.
(36) Voir rapport annuel de la Cour des comptes sur les activités relevant des huitième, neuvième, dixième et onzième Fonds européens de développement (FED) relatif à l’exercice 2014 (JO C 373 du 10.11.2015, p. 289), point 43.
(37) Voir rapport annuel d’activité 2017, chapitre 2.1.5.
(38) La meilleure et la plus prudente estimation du montant des dépenses ordonnancées au cours de l’exercice qui ne sont pas conformes aux dispositions contractuelles et réglementaires applicables au moment où le paiement est effectué.
(39) Voir le rapport annuel d’activité 2017 de la DG DEVCO, p. 59.
(40) Nous avons choisi notre rapport 2014 pour le suivi de cette année dans la mesure où, en principe, la Commission a disposé de suffisamment de temps pour mettre en œuvre nos recommandations.
(41) L’objectif de ce suivi était de vérifier si des mesures correctrices avaient été prises en réponse à nos recommandations et non d’évaluer l’efficacité de leur mise en œuvre.
(42) Y compris la dotation initiale des huitième, neuvième, dixième et onzième FED, les cofinancements, les intérêts, les ressources diverses et les transferts des FED antérieurs.
(43) En pourcentage des ressources.
(44) Les montants négatifs correspondent à des dégagements.
(45) Les engagements globaux se rapportent à des décisions de financement.
(46) Les engagements individuels concernent des contrats individuels.
(47) Engagements nets après dégagements. Paiements nets après recouvrements.
ANNEXE 1
RÉSULTATS DES TESTS SUR LES OPÉRATIONS POUR LES FONDS EUROPÉENS DE DÉVELOPPEMENT
|
|
2017 |
2016 |
|
|
|
|||
|
TAILLE ET COMPOSITION DE L'ÉCHANTILLON |
|||
|
|
|||
|
Nombre total d’opérations |
142 |
143 |
|
|
|
|||
|
ESTIMATION DE L’IMPACT DES ERREURS QUANTIFIABLES |
|||
|
|
|
|
|
|
Niveau d’erreur estimatif |
4,5 % |
3,3 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Limite supérieure du niveau d’erreur (LSE) |
7,8 % |
|
|
|
Limite inférieure du niveau d’erreur (LIE) |
1,2 % |
|
ANNEXE 2
PAIEMENTS EFFECTUÉS AU TITRE DES FONDS EUROPÉENS DE DÉVELOPPEMENT EN 2017, PAR GRANDE RÉGION
Sources: Fond de carte ©OpenStreetMap contributors sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 2.0 (CC BY-SA), et Cour des comptes européenne, sur la base des comptes annuels consolidés des huitième, neuvième, dixième et onzième FED pour l’exercice 2017.
Sources: Fond de carte ©OpenStreetMap contributors sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 2.0 (CC BY-SA), et Cour des comptes européenne, sur la base des comptes annuels consolidés des huitième, neuvième, dixième et onzième FED pour l’exercice 2017.
ANNEXE 3
SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES ANTÉRIEUREMENT POUR LES FONDS EUROPÉENS DE DÉVELOPPEMENT
|
Année |
Recommandation de la Cour |
Analyse, par la Cour, des progrès réalisés |
Réponse de la Commission |
|||||
|
Intégralement mise en œuvre |
Mise en œuvre |
Non mise en œuvre |
Sans objet |
Éléments probants insuffisants |
||||
|
à pratiquement tous égards |
à certains égards |
|||||||
|
2014 |
recommandation no 1: EuropeAid devrait établir et mettre en œuvre des procédures de contrôle interne pour garantir que les préfinancements soient liquidés sur la base de dépenses réellement effectuées hors engagements juridiques; |
x |
|
|
|
|
|
|
|
recommandation no 2: EuropeAid devrait renforcer la vérification systématique de l’utilisation, par les pays partenaires, du bon taux de change pour convertir le montant des décaissements au titre de l’appui budgétaire en devise nationale; |
x |
|
|
|
|
|
|
|
|
recommandation no 3: EuropeAid devrait veiller, en collaboration avec le contractant chargé de l’étude sur le TER, à ce que les problèmes que nous avons mis au jour soient résolus; |
|
|
|
x |
|
|
|
|
|
recommandation no 4: EuropeAid devrait améliorer ses indicateurs et plus précisément les valeurs cibles servant à mesurer l'efficience et le rapport coût-efficacité des contrôles, son approche fondée sur les coûts, ainsi que ses procédures et ses systèmes d'information de gestion pour quantifier les avantages tirés des contrôles effectués. |
x |
|
|
|
|
|
|
|