ISSN 1977-0936

Journal officiel

de l'Union européenne

C 323

European flag  

Édition de langue française

Communications et informations

58e année
1 octobre 2015


Numéro d'information

Sommaire

page

 

II   Communications

 

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Commission européenne

2015/C 323/01

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire M.7733 — Tokio Marine/HCC) ( 1 )

1

2015/C 323/02

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire M.7735 — Fosun/BHF-KB) ( 1 )

1

2015/C 323/03

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire M.7712 — KSPG/Hasco/Cosmo/JV) ( 1 )

2


 

IV   Informations

 

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Commission européenne

2015/C 323/04

Taux de change de l'euro

3

 

Tribunal de la fonction publique de l'Union européenne

2015/C 323/05

Critères d’attribution des affaires aux chambres

4


 

V   Avis

 

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE COMMERCIALE COMMUNE

 

Commission européenne

2015/C 323/06

Avis aux opérateurs économiques — Nouveau cycle de demandes de suspension des droits autonomes du tarif douanier commun sur certains produits industriels et agricoles

5

 

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

 

Commission européenne

2015/C 323/07

Notification préalable d’une concentration (Affaire M.7788 — Ardian/Électricité de France/Géosel) — Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée ( 1 )

6

 

AUTRES ACTES

 

Commission européenne

2015/C 323/08

Publication d’une demande en application de l’article 50, paragraphe 2, point a), du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires

7

2015/C 323/09

Publication d’une demande en application de l’article 50, paragraphe 2, point a), du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires

11


 


 

(1)   Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE

FR

 


II Communications

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Commission européenne

1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/1


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire M.7733 — Tokio Marine/HCC)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2015/C 323/01)

Le 9 septembre 2015, la Commission a décidé de ne pas s’opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché intérieur. Cette décision se fonde sur l’article 6, paragraphe 1, point b), du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1). Le texte intégral de la décision n’est disponible qu’en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d’affaires qu’il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la direction générale de la concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l’entreprise, du numéro de l’affaire, de la date ou du secteur d’activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/homepage.html?locale=fr), qui offre un accès en ligne au droit de l'Union, sous le numéro de document 32015M7733.


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.


1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/1


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire M.7735 — Fosun/BHF-KB)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2015/C 323/02)

Le 15 septembre 2015, la Commission a décidé de ne pas s’opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché intérieur. Cette décision se fonde sur l’article 6, paragraphe 1, point b), du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1). Le texte intégral de la décision n’est disponible qu’en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d’affaires qu’il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la DG concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l’entreprise, du numéro de l’affaire, de la date ou du secteur d’activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/homepage.html?locale=fr), qui offre un accès en ligne au droit de l’Union, sous le numéro de document 32015M7735.


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.


1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/2


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire M.7712 — KSPG/Hasco/Cosmo/JV)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2015/C 323/03)

Le 25 septembre 2015, la Commission a décidé de ne pas s’opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché intérieur. Cette décision se fonde sur l’article 6, paragraphe 1, point b), du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1). Le texte intégral de la décision n’est disponible qu’en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d’affaires qu’il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la DG concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l’entreprise, du numéro de l’affaire, de la date ou du secteur d’activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/homepage.html?locale=fr), qui offre un accès en ligne au droit de l’Union, sous le numéro de document 32015M7712.


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.


IV Informations

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Commission européenne

1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/3


Taux de change de l'euro (1)

30 septembre 2015

(2015/C 323/04)

1 euro =


 

Monnaie

Taux de change

USD

dollar des États-Unis

1,1203

JPY

yen japonais

134,69

DKK

couronne danoise

7,4598

GBP

livre sterling

0,73850

SEK

couronne suédoise

9,4083

CHF

franc suisse

1,0915

ISK

couronne islandaise

 

NOK

couronne norvégienne

9,5245

BGN

lev bulgare

1,9558

CZK

couronne tchèque

27,187

HUF

forint hongrois

313,45

PLN

zloty polonais

4,2448

RON

leu roumain

4,4176

TRY

livre turque

3,3903

AUD

dollar australien

1,5939

CAD

dollar canadien

1,5034

HKD

dollar de Hong Kong

8,6824

NZD

dollar néo-zélandais

1,7568

SGD

dollar de Singapour

1,5921

KRW

won sud-coréen

1 328,27

ZAR

rand sud-africain

15,4984

CNY

yuan ren-min-bi chinois

7,1206

HRK

kuna croate

7,6445

IDR

rupiah indonésienne

16 347,81

MYR

ringgit malais

4,9237

PHP

peso philippin

52,347

RUB

rouble russe

73,2416

THB

baht thaïlandais

40,712

BRL

real brésilien

4,4808

MXN

peso mexicain

18,9768

INR

roupie indienne

73,4805


(1)  Source: taux de change de référence publié par la Banque centrale européenne.


Tribunal de la fonction publique de l'Union européenne

1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/4


Critères d’attribution des affaires aux chambres

(2015/C 323/05)

Le 11 septembre 2015, conformément à l’article 4 de l’annexe I du statut de la Cour de justice et à l’article 13, paragraphe 2, de son règlement de procédure, le Tribunal a décidé d’attribuer, dès le dépôt de la requête, les affaires alternativement à la 1re chambre, à la 2e chambre et à la 3e chambre, en fonction de leur ordre d’enregistrement au greffe, sans préjudice des renvois à l’assemblée plénière ou à un juge unique.

Le président du Tribunal pourra déroger aux règles de répartition qui précèdent pour des raisons de connexité, ainsi que pour assurer une charge de travail équilibrée et cohérente au sein du Tribunal.

Pour les mêmes raisons, le président du Tribunal peut décider de procéder à une réattribution des affaires en cours de procédure, après consultation des juges concernés et avant la présentation du rapport préalable visé à l’article 58 du règlement de procédure du Tribunal.


V Avis

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE COMMERCIALE COMMUNE

Commission européenne

1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/5


Avis aux opérateurs économiques — Nouveau cycle de demandes de suspension des droits autonomes du tarif douanier commun sur certains produits industriels et agricoles

(2015/C 323/06)

Les opérateurs économiques sont informés que la Commission a reçu des demandes conformément aux modalités administratives prévues dans la communication de la Commission concernant les suspensions et contingents tarifaires autonomes (2011/C 363/02) (1) pour le cycle de juillet 2016.

La liste des produits faisant l’objet d’une demande de suspension de droits est disponible dès à présent sur le site web thématique de la Commission (Europa) relatif à l’union douanière (2).

Les opérateurs économiques sont par ailleurs informés que la date limite à laquelle les objections aux nouvelles demandes doivent parvenir à la Commission, par l’intermédiaire des administrations nationales, est le 11 décembre 2015. C’est également à cette date que se tiendra la deuxième réunion du groupe «Économie tarifaire».

Il est recommandé aux opérateurs intéressés de consulter régulièrement la liste afin de se tenir informés du statut des demandes.

Pour en savoir plus sur la procédure de suspension tarifaire autonome, consulter le site web Europa:

http://ec.europa.eu/taxation_customs/customs/customs_duties/tariff_aspects/combined_nomenclature/index_fr.htm


(1)  JO C 363 du 13.12.2011, p. 6.

(2)  http://ec.europa.eu/taxation_customs/dds2/susp/susp_home.jsp?Lang=fr


PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

Commission européenne

1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/6


Notification préalable d’une concentration

(Affaire M.7788 — Ardian/Électricité de France/Géosel)

Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2015/C 323/07)

1.

Le 22 septembre 2015, la Commission a reçu notification, conformément à l’article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d’un projet de concentration par lequel les entreprises Ardian France SAS («Ardian», France) et Électricité de France SA («EDF», France) acquièrent indirectement, au sens de l’article 3, paragraphe 1, point b), du règlement sur les concentrations, le contrôle en commun de l’entreprise Géosel Manosque SAS («Géosel», France), par achat d’actions.

2.

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

—   Ardian: capital-investissement et gestion d’actifs, à l’échelle mondiale, dans les secteurs, entre autres, des soins de santé, des infrastructures, de l’énergie, des biens de consommation et des nouvelles technologies,

—   EDF: production et fourniture en gros d’électricité, transport, distribution et fourniture au détail d’électricité, prestation d’autres services liés à l’électricité, et vente au détail et en gros de gaz naturel,

—   Géosel: stockage souterrain et transport d’hydrocarbures en France.

3.

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l’opération notifiée pourrait entrer dans le champ d’application du règlement sur les concentrations. Conformément à la communication de la Commission relative à une procédure simplifiée de traitement de certaines opérations de concentration en application du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (2), il convient de noter que ce cas est susceptible d’être traité selon la procédure définie par ladite communication.

4.

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur ce projet de concentration.

Ces observations devront lui parvenir au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Elles peuvent être envoyées par télécopieur (+32 22964301), par courrier électronique à COMP-MERGER-REGISTRY@ec.europa.eu ou par courrier postal, sous la référence M.7788 — Ardian/Électricité de France/Géosel, à l’adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

1049 Bruxelles

BELGIQUE


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1 (le «règlement sur les concentrations»).

(2)  JO C 366 du 14.12.2013, p. 5.


AUTRES ACTES

Commission européenne

1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/7


Publication d’une demande en application de l’article 50, paragraphe 2, point a), du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires

(2015/C 323/08)

La présente publication confère un droit d’opposition conformément à l’article 51 du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil (1).

DOCUMENT UNIQUE

«DALMATINSKI PRŠUT»

No UE: HR-PGI-0005-01205-3.3.2014

AOP ( ) IGP ( X )

1.   Dénomination

«Dalmatinski pršut»

2.   État membre ou pays tiers

Croatie

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire

3.1.   Type de produit

Classe 1.2. Produits à base de viande (cuits, salés, fumés, etc.)

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1

Le «Dalmatinski pršut» est un produit de viande séchée de longue conservation, produit à partir de cuisse de porc avec les os, la peau et le gras sous-cutané.

Le «Dalmatinski pršut» ne contient aucun additif (nitrite, nitrate, sorbate de potassium, acide ascorbique et propionique) en dehors du sel de mer.

Le «Dalmatinski pršut» possède les propriétés organoleptiques suivantes:

a)   apparence: sans fissures ni entailles, sans morceaux de muscle ou de peau pendants et sans grands plis sur la peau;

b)   coupe: le gras sous-cutané doit être d’une couleur allant du blanc au blanc rosé, tandis que le tissu musculaire doit être d’une couleur uniforme allant du rouge au rouge clair;

c)   parfum: arôme de viande de porc fermentée, salée, séchée et fumée, sans parfums étrangers (goudron, naphte, viande fraîche, herbe humide ou sèche); le parfum de fumé ressort légèrement;

d)   goût: de légèrement salé à salé;

e)   texture: tendre.

Le «Dalmatinski pršut» possède les propriétés chimiques suivantes:

a)

teneur en eau de 40 à 55 %;

b)

activité de l’eau (aw) inférieure à 0,93;

c)

teneur en sel (NaCl) de 4,5 à 7,5 %.

Au moment de sa commercialisation, le «Dalmatinski pršut» présente une masse d’au moins 6,5 kg, et 12 mois au moins se sont écoulés depuis le début de sa transformation.

3.3.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale) et matières premières (uniquement pour les produits transformés)

Le «Dalmatinski pršut» est produit à partir de cuisses fraîches (avec les os) de porcs issus de races, de croisements de races ou de lignées charnues commerciales, ou de leurs croisements quelle que soit la combinaison.

La cuisse parée présente une masse d’au moins 11 kg.

Qualité de la viande: la viande fraîche ne doit présenter aucun signe visible de traumatisme. La viande de la cuisse est de couleur rose rougeâtre et de structure compacte et a une surface sèche (RFN).

Est interdite l’utilisation de viande de couleur pâle, molle et exsudative (PSE) ou de viande sombre, sèche et dure (DFD), ou bien de viande de couleur normale mais molle et exsudative (RSE) et de viande qui est consistante et non exsudative mais qui est de couleur pâle (PFN).

Le pH, au moment de l’entrée dans l’atelier à jambon, mesuré dans la région du muscle semi-membraneux (m. semimembranosus), est compris entre 5,5 et 6,1.

Couverture de lard: l’épaisseur du lard avec la peau sur la partie extérieure de la cuisse fraîche parée, mesurée verticalement sous la tête du fémur, est d’au moins 15 mm.

Sur le contour de toute la cuisse, la couverture graisseuse est telle qu’elle ne permet pas de distinguer la peau du muscle qui se trouve dessous.

Température de la viande: au moment de l’entrée dans l’atelier à jambon, la température interne de la cuisse doit être comprise entre 1 et 4 °C.

Pendant les phases de stockage et de transport, les cuisses fraîches sont conservées à une température comprise entre 1 et 4 °C. La congélation des cuisses n’est pas autorisée.

Il ne peut s’écouler moins de 24 heures ni plus de 96 heures entre l’abattage du porc et le début du salage de la cuisse.

3.4.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée

Toutes les phases de production du «Dalmatinski pršut», depuis le salage de la cuisse fraîche et son pressage jusqu’au fumage, au séchage et à l’affinage du jambon, doivent s’effectuer à l’intérieur de l’aire géographique décrite au point 4.

3.5.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc. du produit auquel la dénomination fait référence

3.6.   Règles spécifiques applicables à l’étiquetage du produit auquel la dénomination fait référence

Au terme de la phase d’affinage, les jambons sont marqués au fer rouge d’un sceau qui contient la marque commune du produit et le code du producteur, qui est identique au numéro de contrôle vétérinaire de l’établissement.

Image

La dénomination du produit et sa marque commune doivent être apposées sur le «Dalmatinski pršut» lors de sa commercialisation. La dénomination du produit («Dalmatinski pršut») doit être lisible et indélébile et doit, par la taille, la fonte et la couleur de ses caractères (typographie), se détacher de toute autre mention.

Le droit d’utilisation de la marque commune est accordé, aux mêmes conditions, à tous les utilisateurs de la marque qui commercialisent un produit conforme au cahier des charges.

4.   Description succincte de la délimitation de l’aire géographique

La production du «Dalmatinski pršut» s’effectue à l’intérieur de la Dalmatie. L’aire de production est délimitée, au nord, par la ville de Novalja, la commune de Kolan, la ville de Pag, la commune de Starigrad, la commune de Jasenice, la ville d’Obrovac, la commune d’Ervenik et la ville de Knin; à l’est, par la frontière avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro; au sud et à l’ouest, par la frontière maritime avec la République italienne.

5.   Lien avec l’aire géographique

Le lien du «Dalmatinski pršut» avec l’aire géographique dans laquelle il est produit se fonde sur les caractéristiques particulières que lui confère son mode de production traditionnel, ainsi que sur la réputation dont jouit ce produit régional au niveau national.

Spécificité de l’aire

Facteurs naturels

Le «Dalmatinski pršut» est produit dans toute l’aire géographique de la Dalmatie, qui s’étend sur la plus longue et la plus grande partie du littoral croate de l’Adriatique. Elle comprend également la côte et les îles et l’arrière-pays subméditerranéen. Le littoral, les îles et les montagnes de l’arrière-pays ont une orientation principale parallèle du nord-ouest au sud-est. Le relief de l’arrière-pays est montagneux, avec des formations karstiques typiques.

Le climat de la Dalmatie est méditerranéen avec des étés chauds et secs et des hivers doux et humides. La température moyenne varie de 3,6 à 9 °C en hiver et de 24,7 à 25,3 °C sur l’année. Le taux d’humidité relative de l’air varie de 56 à 76 % au cours de l’année. L’une des grandes particularités du climat dans cette région réside dans le vent sec et froid, appelé «bura», qui souffle fréquemment en hiver et environ 130 jours par an en moyenne. L’interaction de tous ces facteurs climatiques crée des conditions propices au séchage et à l’affinage du «Dalmatinski pršut».

Facteurs humains

Grâce à un accès aisé au sel de mer et à un climat favorable, les Dalmates ont très rapidement imité la Rome antique dans l’art de conserver la viande de porc par salage et séchage. Depuis lors, la méthode de fabrication du jambon cru s’est transmise de génération en génération pour aboutir à un procédé de production désormais considéré comme une tradition dalmate.

La maîtrise du savoir-faire traditionnel a une influence sur toutes les phases de production du «Dalmatinski pršut». Les jambons sélectionnés par les producteurs sont issus d’une viande de qualité et présentent une masse minimale de 11 kg, l’épaisseur du lard avec la peau étant d’au moins 15 mm. Avant le salage, le sang qui subsiste encore dans la cuisse, en particulier dans l’artère fémorale, est extrait par massage pour éviter les détériorations lors des phases de séchage et d’affinage. L’art des producteurs se déploie également dans la détermination de la durée du salage et du pressage du jambon, qui dépend en premier lieu de sa masse.

Un soin particulier est apporté au mode de fumage et à sa durée, ainsi qu’à la sélection du bois utilisé. En effet, le «Dalmatinski pršut» était à l’origine principalement conservé par salage ou séchage plutôt que par fumage. À l’époque, le fumage au cours de la phase de séchage du «Dalmatinski pršut» servait avant tout à éliminer l’humidité en période de temps pluvieux et humide et s’effectuait près de l’âtre dans les anciennes cuisines et dans des séchoirs surmontés de toits perméables. Dès que le temps changeait et que la «bura» soufflait, les pièces de «Dalmatinski pršut» étaient sorties des cuisines et des séchoirs et exposées à l’air libre.

Les producteurs de «Dalmatinski pršut» savaient qu’en raison de l’action antioxydante et bactéricide de la fumée, la viande fumée se traite mieux et se conserve plus longtemps, de sorte qu’ils fumaient le jambon même par temps sec, lorsqu’il n’était plus indispensable de l’accrocher près de l’âtre. Dans le procédé actuel de production du «Dalmatinski pršut», le fumage a perdu sa fonction de conservation mais il est encore pratiqué parce qu’il donne au produit son arôme unique et reconnaissable de viande de porc séchée et fumée. Aujourd’hui, il s’effectue selon un procédé spécial de fumage à froid, la fumée froide étant obtenue par combustion de bois dur ou de sciure de charme (Carpinus sp.), de chêne (Quercus sp.) ou de hêtre (Fagus sp.), qui sont des essences traditionnellement utilisées comme bois de chauffage dans les foyers de la région.

Spécificité du produit

Les particularités du «Dalmatinski pršut» tiennent essentiellement à ses caractéristiques organoleptiques, qui découlent de son procédé de préparation.

Sur le plan organoleptique, le «Dalmatinski pršut» se distingue singulièrement par son parfum où perce, outre un arôme de viande de porc fermentée et séchée, un léger arôme de fumé. Des recherches ont établi des différences entre la teneur en composants volatils du «Dalmatinski pršut» et celle de six jambons du Sud de l’Europe. La principale différence réside dans la présence de phénols (gaïacol, phénol, o-crésol et m-crésol, 2,5- et 2,6-xylénol, 2,6-diméthoxyphénol) dans tous les échantillons de «Dalmatinski pršut». Étant donné que le processus de production des autres jambons analysés ne fait pas appel au fumage, il est très probable que les phénols en question soient à l’origine de l’arôme de fumé [Igor Jerković, Josip Mastelić, Snježana Tartaglia: A study of volatile flavour substances in Dalmatian traditional smoked ham: Impact of drycuring and frying, Food Chemistry 104 (2007), p. 1038].

Le «Dalmatinski pršut» se distingue aussi par son goût légèrement salé ou salé, sa texture tendre et sa couleur uniforme allant du rouge au rouge clair.

Lien causal avec l’aire géographique et caractéristiques du produit

Le lien entre les caractéristiques du «Dalmatinski pršut» et l’aire géographique dans laquelle il est produit réside avant tout dans la mise en œuvre d’un mode de production traditionnel qui se transmet de génération en génération. C’est à l’utilisation d’un savoir-faire traditionnel que le «Dalmatinski pršut» doit ses caractéristiques particulières, lesquelles ont, en définitive, bâti sa réputation.

Le «Dalmatinski pršut» est renommé en premier lieu pour le léger arôme de fumé qui le caractérise. Le fumage constitue donc une phase particulièrement délicate de sa production, lors de laquelle les producteurs doivent attacher le plus grand soin à la sélection des essences de bois appropriées, à la quantité de fumée et à la durée du fumage, qui dépend principalement de la masse des cuisses et des conditions atmosphériques lors du déroulement de la phase de fumage. Les erreurs commises dans la détermination des facteurs ci-dessus peuvent se traduire par un arôme de fumé trop prononcé, une peau trop sombre, une texture trop dure et une moindre sapidité.

L’art des producteurs lors de la phase d’affinage consiste à réguler adéquatement la circulation de l’air, la température et l’humidité relative afin de permettre que les processus métaboliques de l’affinage se déroulent avec la bonne intensité et d’éviter un assèchement brutal ou excessif qui durcirait le jambon et qui, en assombrissant ses bords, ferait perdre au tissu musculaire (vu en coupe) l’uniformité de sa couleur allant du rouge au rouge clair.

Le léger arôme de fumé du «Dalmatinski pršut» est le facteur principal d’une renommée qui dépasse depuis longtemps les limites de son aire de production.

À la fin des années 1930, Rudolf Bergštajn, restaurateur à Varaždin, annonçait dans un journal local que la clientèle de son restaurant pourrait se régaler de: «… véritable “Dalmatinski pršut” …» (Hrvatsko jedinstvo, Varaždin, 1938, no 60, p. 8.).

L’engouement pour le «Dalmatinski pršut» a connu un essor particulier dans les années 1960, l’augmentation de la demande contribuant à accroître sa production, organisée selon le modèle de la coopérative.

Dans le périodique spécialisé Meso, M. Krvavica et J. Đugum écrivaient en 2006: «Les jambons crus traditionnels de Croatie, notamment le “Dalmatinski pršut” et …, appartiennent indubitablement, compte tenu de leurs caractéristiques, à la catégorie des jambons de qualité supérieure …». On peut en conclure qu’aujourd’hui encore le «Dalmatinski pršut» reste renommé pour ses qualités et son procédé de production traditionnel.

Les producteurs de «Dalmatinski pršut» participent régulièrement à la foire nationale du jambon cru, qui revêt également une dimension internationale et se tient depuis 2006 à Sinj, et à la foire internationale du jambon cru, qui se tient depuis 2007 à Tinjan, où ils sont souvent primés. Le «Dalmatinski pršut» a été sacré champion et a obtenu la médaille d’or en 2009, 2010 et 2013 à la foire internationale de l’agriculture de Novi Sad (Serbie).

Avec le développement du tourisme au milieu des années 1990 et l’augmentation de la demande de produits locaux typiques, le «Dalmatinski pršut» est devenu un produit fin renommé de la Dalmatie et, en termes économiques, une denrée alimentaire traditionnelle croate très connue.

Référence à la publication du cahier des charges

(article 6, paragraphe 1, deuxième alinéa, du présent règlement)

http://www.mps.hr/UserDocsImages/HRANA/DALM%20PRSUT/izmijenjena%20Specifikacija%20Dalmatinski%20pršut.pdf


(1)  JO L 343 du 14.12.2012, p. 1.


1.10.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 323/11


Publication d’une demande en application de l’article 50, paragraphe 2, point a), du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires

(2015/C 323/09)

La présente publication confère un droit d’opposition conformément à l’article 51 du règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil (1).

DOCUMENT UNIQUE

«MOJAMA DE ISLA CRISTINA»

No CE: ES-PGI-0005-01211 – 10.3.2014

IGP ( X ) AOP ( )

1.   Dénomination(s)

«Mojama de Isla Cristina»

2.   État membre ou pays tiers

Espagne

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire

3.1.   Type de produit

Classe 1.7. Poissons, mollusques, crustacés frais et produits dérivés

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1

La «Mojama de Isla Cristina» est obtenue à partir de la partie noble du thon, dénommée «longe», tant à partir des deux quarts supérieurs que des deux quarts inférieurs, qui sont soumis à un processus d’affinage par assaisonnement et séchage à l’air ou dans des tunnels équipés à cet effet.

Elle se classe en deux catégories: «Extra» et «Primera».

Catégorie Extra: la mojama provenant de la partie interne des longes, celle qui est en contact avec l’épine dorsale du thon, qui est moins grasse.

Catégorie Primera: la mojama provenant des longes extraites des zones contiguës à la zone de la catégorie Extra, qui se caractérise par sa teneur plus élevée en graisse.

La «Mojama de Isla Cristina» a un aspect extérieur marron foncé, nettement plus marqué sur la mojama de la catégorie Primera que sur celle de la catégorie Extra; à la découpe, elle présente les stries propres aux longes de thon et décline différentes tonalités de grenat, plus foncées sur les bords. Elle présente une texture compacte et lisse, peu fibreuse, et a l’odeur et la saveur du poisson bleu.

La concentration en sel doit se situer entre 3 % et 9 % et l’humidité relative entre 40 % et 50 %.

Le produit est présenté emballé sous vide dans un sachet en plastique transparent, dûment identifié, en morceaux de différents poids ou découpé en tranches, dans de l’huile d’olive ou de tournesol. Il peut également être présenté en tranches dans des bocaux en verre, dans de l’huile d’olive ou de tournesol.

3.3.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale) et matières premières (uniquement pour les produits transformés)

Les «Mojamas de Isla Cristina» sont élaborées à partir de longes de thon de l’espèce Thunnus albacares, qui porte dans le commerce les noms de thon albacore, thon clair ou thon à nageoires jaunes, et de l’espèce Thunnus thynnus, qui porte dans le commerce le nom de thon rouge, dont le poids vif est supérieur à 200 kg. Il n’existe pas de limitation en ce qui concerne la zone de provenance des matières premières mais elles doivent toujours provenir de thons sauvages.

3.4.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée

Les opérations suivantes sont réalisées dans l’aire géographique délimitée: lavage du thon, découpe (traditionnellement appelée «ronqueo»), lavage des différentes pièces obtenues, salage, lavage jusqu’à obtention du degré de salaison souhaité, pressage, affinage par séchage des longes, pelage et tri avant emballage.

3.5.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc., du produit auquel la dénomination fait référence

Le produit est présenté emballé sous vide dans un sachet en plastique transparent, dûment identifié, en morceaux de différents poids ou découpé en tranches, dans de l’huile d’olive ou de tournesol. Il peut également être présenté en tranches dans des bocaux en verre, dans de l’huile d’olive ou de tournesol.

Le conditionnement doit être effectué dans l’entreprise même pour maintenir les caractéristiques physico-chimiques et organoleptiques obtenues à la fin du processus, notamment la concentration en sel et l’humidité relative.

3.6.   Règles spécifiques applicables à l’étiquetage du produit auquel la dénomination fait référence

Les étiquettes de chaque entreprise qui commercialise la «Mojama de Isla Cristina» couverte par l’indication géographique protégée doivent obligatoirement porter de manière visible la mention «Mojama de Isla Cristina», ainsi que le logo IGP de l’Union européenne. Le symbole de l’indication géographique protégée, qui est indiqué ci-après et dont l’utilisation est obligatoire, doit également apparaître sur l’étiquette.

Image

4.   Description succincte de la délimitation de l’aire géographique

La zone d’élaboration se compose des municipalités de Isla Cristina, de Lepe, de Cartaya et d’Ayamonte, dans la province de Huelva.

5.   Lien avec l’aire géographique

La «Mojama de Isla Cristina» est reconnue sur le marché national comme un produit raffiné, qui se distingue par le soin apporté à son élaboration, par son prix élevé et par sa consommation sélective. On la trouve à différents endroits sur le territoire espagnol, dans des magasins spécialisés dans la gastronomie typique.

Le lien entre l’aire géographique et la dénomination «Mojama de Isla Cristina» repose sur le prestige et la réputation de ce produit, qui découlent de la tradition des salaisons dans cette zone où on continue de pêcher le thon et où s’est opéré un transfert du savoir-faire dans l’élaboration artisanale du produit, fondée sur l’expérience et les connaissances transmises de génération en génération.

La pêche et la salaison du thon sont une longue tradition sur toute la côte du golfe de Cadix. Cette tradition remonte à l’époque des Phéniciens et des Tartessiens, peuples qui enseignèrent les techniques de la pêche aux habitants primitifs de la zone. On trouve des références indiquant que les labyrinthes de filets étaient déjà utilisés à cette époque pour la capture des thons.

Le développement de la pêche en tant que moyen de subsistance et la nécessité d’utiliser les techniques de salaison pour la commercialisation du poisson donnèrent naturellement naissance, dans la zone de Isla Cristina, d’Ayamonte et de Cartaya, et, d’une manière générale, sur toute la côte de la province de Huelva, à de nombreuses entreprises actives dans la salaison du poisson, qui préparaient tous les types de thonidés et de scombridés en vue de leur exportation dans le monde entier.

Les populations qui s’établirent ultérieurement dans le sud de l’Espagne développèrent et firent prospérer l’industrie de la pêche, qui s’est maintenue jusqu’à nos jours, tout en conservant la tradition et le caractère artisanal des processus de traitement et de salaison des longes de thon.

L’industrie traditionnelle des salaisons de la province de Huelva se concentre dans les zones de Isla Cristina, de Lepe et d’Ayamonte, qui conservent les systèmes traditionnels d’élaboration, fondés sur les conditions climatiques.

La «Mojama de Isla Cristina» est la salaison la plus importante réalisée à partir du thon, et l’industrie qui l’élabore a été développée par des entreprises familiales qui ont constitué de petites et moyennes entreprises dirigées par leur propriétaire fondateur ou ses descendants, ce qui a permis notamment la conservation des techniques d’élaboration conformes aux traditions les plus anciennes, les moyens susceptibles de renforcer la sécurité alimentaire et de contrôler les processus de manière exhaustive étant les seules nouveautés qui ont été intégrées, dans le but d’améliorer la qualité.

L’élaboration de ce produit requiert des connaissances et une expérience dès le début et tout au long du processus, qu’il s’agisse du tranchage ou de la découpe du poisson, de l’extraction des longes à partir desquelles est élaborée la «Mojama de Isla Cristina», du tranchage de la chair aux endroits appropriés, de la phase de salage, processus pour la réalisation duquel il faut connaître le degré de salaison qu’il convient d’obtenir, du lavage ultérieur, qui doit être effectué sous contrôle pour que la longe perde l’excédent et uniquement l’excédent de sel, et enfin du séchage qui, grâce au microclimat de la zone, se déroule dans les meilleures conditions, de manière naturelle ou dans les tunnels prévus à cet effet.

Les journées du thon, organisées depuis 2001 à Isla Cristina, réunissent des experts mondiaux en la matière, le but étant de partager les connaissances relatives à une espèce qui a une incidence sur le tourisme, l’économie et la conservation biologique. La rencontre est organisée par la «Muy Noble Sociedad de Amigos del Atún Thunnus Thynnus y Amantes del Vino» (noble société des amis du thon Thunnus thynnus et amateurs de vin). Afin de mettre en valeur la gastronomie traditionnelle, différentes activités sont programmées parmi lesquelles la «Cata de mojamas de atún para profesionales» (dégustation de mojamas de thon réservée aux professionnels), à l’issue de laquelle un prix est décerné aux meilleures «Mojamas de Isla Cristina», la «Semana de Alta Gastronomía» (semaine de la haute gastronomie), durant laquelle des restaurateurs réputés proposent leurs plats élaborés avec du thon, ou encore la «Muestra Culinaria del Atún» (démonstration culinaire sur le thème du thon), à laquelle participe la majorité des bars, bistrots, restaurants et auberges de Isla Cristina, qui rivalisent entre eux pour faire déguster les délicieuses recettes héritées de la culture ancestrale des pêcheurs et de leurs épouses.

Dans la publication du ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation intitulée «Inventario Español de Productos Tradicionales» (Inventaire espagnol de produits traditionnels) de 1996 et dans le travail de recherche édité par la Fondation Unicaja, «Catalogación y Caracterización de los Productos Típicos Agroalimentarios de Andalucía» (Catalogage et caractérisation des produits agroalimentaires typiques d’Andalousie), tome II, publié en 2006, la «Mojama de Isla Cristina» est répertoriée en tant que produit traditionnel.

Ce produit est réputé dans le domaine de la gastronomie au-delà des frontières de la municipalité. En témoigne la publicité faite le 1er avril 2003 dans le journal ABC de Séville pour les «III Jornadas Gastronómicas Andaluzas en el Ritz de Madrid: de Lepe à la Castellana» (Trois journées gastronomiques andalouses au Ritz de Madrid: de Lepe à la Castellana). L’article précisait que cette manifestation avait été inaugurée par le restaurant Coral Playa de La Antilla-Lepe (Huelva), dont le menu de dégustation proposait du jambon de montagne d’Aracena, de la «Mojama de Isla Cristina» en passant par les célèbres crevettes de Huelva.

Lors de la «XIX Jornada Gastronómica de Granada» (19e journée gastronomique de Grenade), qui s’est tenue en 2010, la «Mojama de Isla Cristina en tostas con Salmorejo» (Mojama de Isla Cristina sur toast avec soupe froide) figurait parmi les plats proposés.

Dans le livre de cuisine intitulé «Anuario de la Cocina de la Comunitat Valenciana 2013», publié le 7 décembre 2012 par José Manuel Rubio, amateur de produits de haute gastronomie, on trouve, parmi un échantillon choisi de mets nationaux et européens, la «Mojama de Isla Cristina».

Sur sa carte, le restaurant Acánthum présente la «Mojama de Isla Cristina» comme l’un de ses entremets favoris.

De même, la carte du restaurant Casa Machaquito présente la «Mojama de Isla Cristina» comme un produit de la gastronomie de la région.

La Mirta, le restaurant de l’hôtel Eurostar Tartessos, propose sur internet une vaste carte sur laquelle figurent la «Mojama de Isla Cristina» ainsi que deux autres produits de renom de la province de Huelva, à savoir la crevette et le jambon.

Le guide des denrées alimentaires «Gruta» accorde également une mention spéciale à la «Mojama de Isla Cristina», dont il donne une description détaillée, allant jusqu’à préciser certaines caractéristiques physiques et règles d’élaboration.

En ce qui concerne l’utilisation de ce nom dans le langage courant, on trouve dans l’édition du 7 août 2000 du journal ABC de Séville l’expression «… dont la mojama de Barbate ou de Isla Cristina».

Référence à la publication du cahier des charges

(article 6, paragraphe 1, deuxième alinéa, du présent règlement)

Le texte intégral du cahier des charges de la dénomination peut être consulté à l’adresse suivante:

http://www.juntadeandalucia.es/agriculturaypesca/portal/export/sites/default/comun/galerias/galeriaDescargas/cap/industrias-agroalimentarias/denominacion-de-origen/Pliegos/Pliego_mojama_islacristina.pdf

ou en accédant directement à la page d’accueil du site web de la Consejería de Agricultura, PESCA y Desarrollo Rural (http://www.juntadeandalucia.es/agriculturaypesca/portal), en cliquant successivement sur: «Industrias Agroalimentarias»/«Calidad y Promoción»/«Denominaciones de Calidad»/«Productos derivados de la pesca» (un lien vers le cahier des charges se trouve sous le nom de l’appellation de qualité).


(1)  JO L 343 du 14.12.2012, p. 1.