ISSN 1725-2431

doi:10.3000/17252431.C_2010.312.fra

Journal officiel

de l'Union européenne

C 312

European flag  

Édition de langue française

Communications et informations

53e année
17 novembre 2010


Numéro d'information

Sommaire

page

 

II   Communications

 

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Commission européenne

2010/C 312/01

Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 107 et 108 du TFUE — Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection ( 1 )

1

2010/C 312/02

Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 107 et 108 du TFUE — Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection ( 2 )

5

2010/C 312/03

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire COMP/M.5963 — Econocom/ECS) ( 2 )

9

2010/C 312/04

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire COMP/M.6001 — Aker/Lindsay Goldberg/EPAX Holding) ( 2 )

9

2010/C 312/05

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire COMP/M.5936 — EADS DS/ATLAS/JV) ( 2 )

10

 

IV   Informations

 

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Commission européenne

2010/C 312/06

Taux de change de l'euro

11

 

INFORMATIONS PROVENANT DES ÉTATS MEMBRES

2010/C 312/07

Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

12

2010/C 312/08

Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

13

2010/C 312/09

Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

14

2010/C 312/10

Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

15

2010/C 312/11

Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

16

2010/C 312/12

Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

17

 

V   Avis

 

PROCÉDURES ADMINISTRATIVES

 

Office européen de sélection du personnel (EPSO)

2010/C 312/13

Avis de concours général

18

 

AUTRES ACTES

 

Commission européenne

2010/C 312/14

Publication d’une demande en application de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

19

2010/C 312/15

Publication d’une demande en application de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

25

 


 

(1)   Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE, sauf en ce qui concerne les produits relevant de l'annexe I du traité

 

(2)   Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE

FR

 


II Communications

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Commission européenne

17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/1


Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 107 et 108 du TFUE

Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE, sauf en ce qui concerne les produits relevant de l'annexe I du traité)

2010/C 312/01

Date d'adoption de la décision

23.6.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

NN 12b/06

État membre

Belgique

Région

Vlaanderen

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

„Promotie van akkerbouwproducten”

Base juridique

Besluit van de Vlaamse regering van 4 februari 1997 betreffende de verplichte bijdragen bestemd voor de promotie en afzetbevordering van de Vlaamse producten van de sectoren landbouw, tuinbouw en visserij zoals gewijzigd op 26 september 2008.

Type de la mesure

Régime d’aide

Objectif

Promotion des produits des cultures arables

Forme de l'aide

Taxes parafiscales

Budget

7 560 000 EUR

Intensité

Jusqu'à 100 %

Durée

2000-2013

Secteurs économiques

Secteur agricole, transformation et commercialisation

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

VLAM

Elipsegebouw, 1e verdieping

Koning Albert II laan 35

1030 Bruxelles

BELGIQUE

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm

Date d'adoption de la décision

23.6.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

NN 12c/06

État membre

Belgique

Région

Vlaanderen

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

„Promotie van pluimvee, eieren en konijnen”

Base juridique

Besluit van de Vlaamse regering van 4 februari 1997 betreffende de verplichte bijdragen bestemd voor de promotie en afzetbevordering van de Vlaamse producten van de sectoren landbouw, tuinbouw en visserij zoals gewijzigd op 26 september 2008.

Type de la mesure

Régime d’aide

Objectif

Promotion des volailles, des œufs et des lapins

Forme de l'aide

Taxes parafiscales

Budget

4 643 044 EUR

Intensité

Jusqu'à 100 %

Durée

2002-2013

Secteurs économiques

Secteur agricole, transformation et commercialisation

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

VLAM

Ellipsgebouw, 1e verdieping

Koning Albert II laan 35

1030 Bruxelles

BELGIQUE

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm

Date d'adoption de la décision

23.6.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

NN 12d/06

État membre

Belgique

Région

Vlaanderen

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

„Promotie van niet-eetbare tuinbouwprodukten”

Base juridique

Besluit van de Vlaamse regering van 4 februari 1997 betreffende de verplichte bijdragen bestemd voor de promotie en afzetbevordering van de Vlaamse producten van de sectoren landbouw, tuinbouw en visserij zoals gewijzigd op 26 september 2008.

Type de la mesure

Régime d’aide

Objectif

Promotion des produits horticoles non comestibles

Forme de l'aide

Taxes parafiscales

Budget

12 162 308 EUR

Intensité

Jusqu'à 100 %

Durée

2003-2013

Secteurs économiques

Secteur agricole, transformation et commercialisation

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

VLAM

Ellipsgebouw, 1e verdieping

Koning Albert II laan 35

1030 Bruxelles

BELGIQUE

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm

Date d'adoption de la décision

23.6.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

NN 12e/06

État membre

Belgique

Région

Vlaanderen

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

„Promotie van groenten en fruit, brood en biolandbouw”

Base juridique

Besluit van de Vlaamse regering van 4 februari 1997 betreffende de verplichte bijdragen bestemd voor de promotie en afzetbevordering van de Vlaamse producten van de sectoren landbouw, tuinbouw en visserij zoals gewijzigd op 26 september 2008.

Type de la mesure

Régime d’aide

Objectif

Promotion des fruits et légumes, du pain et des produits biologiques

Forme de l'aide

Taxes parafiscales

Budget

33 217 732 EUR

Intensité

Jusqu'à 100 %

Durée

2000-2013

Secteurs économiques

Secteur agricole, transformation et commercialisation

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

VLAM

Ellipsgebouw, 1e verdieping

Koning Albert II laan 35

1030 Bruxelles

BELGIQUE

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/5


Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 107 et 108 du TFUE

Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2010/C 312/02

Date d'adoption de la décision

15.9.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

N 221/09

État membre

Allemagne

Région

Nünchritz

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Wacker Chemie GmbH

Base juridique

XR 31/07, XR 6/07, X 167/08

Type de la mesure

Aide individuelle

Objectif

Développement régional

Forme de l'aide

Subvention directe

Budget

Montant global de l'aide prévue: 97,5 Mio EUR

Intensité

11,72 %

Durée

2010-2013

Secteurs économiques

Industrie chimique et pharmaceutique

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Sächsisches Staatsministerium für Wirtschaft und Arbeit

Referat 31

Wilhelm-Buck-Straße 2

01097 Dresden

DEUTSCHLAND

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm

Date d'adoption de la décision

12.10.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

N 135/10

État membre

Autriche

Région

Linz-Wels

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Aid for the Remediation of a Contaminated Site in Linz (AT)

Base juridique

 

Umweltförderungsgesetz, BGBl. Nr. 185/1993, zuletzt geändert durch BGBl. I Nr. 52/2009

 

Altlastensanierungsgesetz, BGBl. Nr. 299/1989, zuletzt geändert durch BGBl. I Nr. 52/2009

 

Förderungsrichtlinien 2008 für die Altlastensanierung oder -sicherung

Type de la mesure

Aide individuelle

Objectif

Protection de l'environnement

Forme de l'aide

Subvention directe

Budget

Montant global de l'aide prévue: 146,27 Mio EUR

Intensité

100 %

Durée

1.1.2011-31.12.2020

Secteurs économiques

Sidérurgie

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Bundesministerium für Land- und Forstwirtschaft, Umwelt und Wasserwirtschaft

Stubenbastei 5

1010 Wien

ÖSTERREICH

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm

Date d'adoption de la décision

29.9.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

N 178/10

État membre

Espagne

Région

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Compensación por servicio público asociada a un mecanismo de entrada en funcionamiento preferente para las centrales de carbón autóctono

Base juridique

Real Decreto 134/2010, de 23 de febrero, por el que se establece el procedimiento de resolución de restricciones por garantía de suministro y se modifica el Real Decreto 2019/1997, de 26 de diciembre, por el que se organiza y regula el mercado de producción de energía eléctrica. Borrador de Real Decreto por el que se modifica el Real Decreto 134/2010, de 23 de febrero, por el que se establece el procedimiento de resolución de restricciones por garantía de suministro y se modifica el Real Decreto 2019/1997, de 26 de diciembre, por el que se organiza y regula el mercado de producción de energía eléctrica.

Type de la mesure

Régime

Objectif

Services d'intérêt économique général

Forme de l'aide

Subvention directe

Budget

Dépenses annuelles prévues: 400 Mio EUR

Intensité

Durée

jusqu'au 31.12.2014

Secteurs économiques

Electricité, gaz et eau, Houille

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Dirección General de Política Energética y Minas

Ministerio de Industria, Turismo y Comercio

Paseo de la Castellana, 160

28071 Madrid

ESPAÑA

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm

Date d'adoption de la décision

28.6.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

N 257/10

État membre

Danemark

Région

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Third extension of the Danish guarantee scheme on new debt

Base juridique

Lov nr. 1003 af 10. oktober 2008 om finansiel stabilitet som ændret ved lov nr. 68 af 3. februar 2009 om ændring af lov om finansiel stabilitet.

Type de la mesure

Régime

Objectif

Aides pour remédier à une perturbation grave de l'économie

Forme de l'aide

Garantie

Budget

Montant global de l'aide prévue: Environ 600 000 Mio DKK

Intensité

Durée

1.7.2010-31.12.2010

Secteurs économiques

Intermédiation financière

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Finansiel Stabilitet A/S

Amaliegade 3-5, 5

1256 København K

DANMARK

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm

Date d'adoption de la décision

30.9.2010

Numéro de référence de l'aide d'État

N 407/10

État membre

Danemark

Région

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Danish winding-up scheme

Base juridique

Lov om håndtering af nødlidende pengeinstitutter (lov nr. 721 af 25. juni 2010)

Type de la mesure

Régime

Objectif

Aides pour remédier à une perturbation grave de l'économie

Forme de l'aide

Autres formes de prises de participation, Prêt à taux réduit, Garantie

Budget

Intensité

Durée

1.10.2010-31.12.2010

Secteurs économiques

Intermédiation financière

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Økonomi- og Erhvervsministeriet

Slotholmsgade 12

1216 København K

DANMARK

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/state_aids_texts_fr.htm


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/9


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire COMP/M.5963 — Econocom/ECS)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2010/C 312/03

Le 22 octobre 2010, la Commission a décidé de ne pas s'opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché commun. Cette décision se fonde sur l'article 6, paragraphe 1, point b) du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil. Le texte intégral de la décision n'est disponible qu'en français et sera rendu public après suppression des secrets d'affaires qu'il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la DG concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l'entreprise, du numéro de l'affaire, de la date ou du secteur d'activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/fr/index.htm), qui offre un accès en ligne au droit communautaire, sous le numéro de document 32010M5963.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/9


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire COMP/M.6001 — Aker/Lindsay Goldberg/EPAX Holding)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2010/C 312/04

Le 12 novembre 2010, la Commission a décidé de ne pas s'opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché commun. Cette décision se fonde sur l'article 6, paragraphe 1, point b) du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil. Le texte intégral de la décision n'est disponible qu'en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d'affaires qu'il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la DG concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l'entreprise, du numéro de l'affaire, de la date ou du secteur d'activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/fr/index.htm), qui offre un accès en ligne au droit communautaire, sous le numéro de document 32010M6001.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/10


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire COMP/M.5936 — EADS DS/ATLAS/JV)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2010/C 312/05

Le 28 octobre 2010, la Commission a décidé de ne pas s'opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché commun. Cette décision se fonde sur l'article 6, paragraphe 1, point b) du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil. Le texte intégral de la décision n'est disponible qu'en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d'affaires qu'il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la DG concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l'entreprise, du numéro de l'affaire, de la date ou du secteur d'activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/fr/index.htm), qui offre un accès en ligne au droit communautaire, sous le numéro de document 32010M5936.


IV Informations

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Commission européenne

17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/11


Taux de change de l'euro (1)

16 novembre 2010

2010/C 312/06

1 euro =


 

Monnaie

Taux de change

USD

dollar des États-Unis

1,3612

JPY

yen japonais

113,21

DKK

couronne danoise

7,4547

GBP

livre sterling

0,85100

SEK

couronne suédoise

9,3753

CHF

franc suisse

1,3408

ISK

couronne islandaise

 

NOK

couronne norvégienne

8,1670

BGN

lev bulgare

1,9558

CZK

couronne tchèque

24,607

EEK

couronne estonienne

15,6466

HUF

forint hongrois

276,95

LTL

litas lituanien

3,4528

LVL

lats letton

0,7092

PLN

zloty polonais

3,9372

RON

leu roumain

4,2925

TRY

lire turque

1,9801

AUD

dollar australien

1,3874

CAD

dollar canadien

1,3817

HKD

dollar de Hong Kong

10,5546

NZD

dollar néo-zélandais

1,7655

SGD

dollar de Singapour

1,7682

KRW

won sud-coréen

1 539,11

ZAR

rand sud-africain

9,5426

CNY

yuan ren-min-bi chinois

9,0355

HRK

kuna croate

7,3941

IDR

rupiah indonésien

12 197,34

MYR

ringgit malais

4,2612

PHP

peso philippin

59,566

RUB

rouble russe

42,3215

THB

baht thaïlandais

40,652

BRL

real brésilien

2,3504

MXN

peso mexicain

16,7370

INR

roupie indienne

61,6800


(1)  Source: taux de change de référence publié par la Banque centrale européenne.


INFORMATIONS PROVENANT DES ÉTATS MEMBRES

17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/12


Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

2010/C 312/07

Conformément à l'article 35, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (1), une décision de fermer la pêcherie a été prise telle que décrite dans le tableau ci-après:

Date et heure de la fermeture

21.8.2010

Durée

21.8.2010-31.12.2010

État membre

Danemark

Stock ou groupe de stocks

LIN/03.

Espèce

Lingue (Molva molva)

Zone

Zone III a; eaux UE des zones III b, III c et III d

Type(s) de navires de pêche

Numéro de référence

552777

Lien internet vers la décision de l'État membre:

http://ec.europa.eu/fisheries/cfp/fishing_rules/tacs/index_fr.htm


(1)  JO L 343 du 22.12.2009, p. 1.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/13


Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

2010/C 312/08

Conformément à l'article 35, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (1), une décision de fermer la pêcherie a été prise telle que décrite dans le tableau ci-après:

Date et heure de la fermeture

30.9.2010

Durée

30.9.2010-31.12.2010

État membre

France

Stock ou groupe de stocks

GFB/89-

Espèce

Mostelle de fond (Phycis blennoides)

Zone

Eaux communautaires et eaux ne relevant pas de la souveraineté ou de la juridiction des pays tiers des zones VIII et IX

Type(s) de navires de pêche

Numéro de référence

664718

Lien internet vers la décision de l'État membre:

http://ec.europa.eu/fisheries/cfp/fishing_rules/tacs/index_fr.htm


(1)  JO L 343 du 22.12.2009, p. 1.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/14


Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

2010/C 312/09

Conformément à l'article 35, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (1), une décision de fermer la pêcherie a été prise telle que décrite dans le tableau ci-après:

Date et heure de la fermeture

11.8.2010

Durée

11.8.2010-31.12.2010

État membre

Portugal

Stock ou groupe de stocks

ALF/3X14-

Espèce

Béryx (Beryx spp.)

Zone

Eaux communautaires et eaux ne relevant pas de la souveraineté ou de la juridiction des pays tiers des zones III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XII et XIV

Type(s) de navires de pêche

Numéro de référence

562857

Lien internet vers la décision de l'État membre:

http://ec.europa.eu/fisheries/cfp/fishing_rules/tacs/index_fr.htm


(1)  JO L 343 du 22.12.2009, p. 1.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/15


Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

2010/C 312/10

Conformément à l'article 35, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (1), la décision de fermer la pêcherie a été prise telle que décrite dans le tableau ci-après.

Date et heure de la fermeture

30.9.2010

Durée

30.9.2010-31.12.2010

État membre

France

Stock ou groupe de stocks

HER/5B6ANB

Espèce

Hareng (Clupea harengus)

Zone

Eaux UE et internationales des zones V b, VI b et VI a N

Type(s) de navires de pêche

Numéro de référence

664718

Lien internet vers la décision de l'État membre:

http://ec.europa.eu/fisheries/cfp/fishing_rules/tacs/index_fr.htm


(1)  JO L 343 du 22.12.2009, p. 1.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/16


Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

2010/C 312/11

Conformément à l'article 35, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (1), une décision de fermer la pêcherie a été prise telle que décrite dans le tableau ci-après:

Date et heure de la fermeture

6.10.2010

Durée

6.10.2010-31.12.2010

État membre

Portugal

Stock ou groupe de stocks

ANF/8C3411

Espèce

Baudroie (Lophiidae)

Zone

VIII c, IX et X; eaux UE de la zone COPACE 34.1.1

Type(s) de navires de pêche

Numéro de référence

656215

Lien internet vers la décision de l'État membre:

http://ec.europa.eu/fisheries/cfp/fishing_rules/tacs/index_fr.htm


(1)  JO L 343 du 22.12.2009, p. 1.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/17


Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

2010/C 312/12

Conformément à l'article 35, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (1), une décision de fermer la pêcherie a été prise telle que décrite dans le tableau ci-après:

Date et heure de la fermeture

28.9.2010

Durée

28.9.2010-31.12.2010

État membre

Pays-Bas

Stock ou groupe de stocks

BLI/245-

Espèce

Lingue bleue (Molva dypterygia)

Zone

Eaux communautaires et eaux ne relevant pas de la souveraineté ou de la juridiction des pays tiers des zones II, IV et V

Type(s) de navires de pêche

Numéro de référence

634062

Lien internet vers la décision de l'État membre:

http://ec.europa.eu/fisheries/cfp/fishing_rules/tacs/index_fr.htm


(1)  JO L 343 du 22.12.2009, p. 1.


V Avis

PROCÉDURES ADMINISTRATIVES

Office européen de sélection du personnel (EPSO)

17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/18


AVIS DE CONCOURS GÉNÉRAL

2010/C 312/13

L’Office européen de sélection de personnel (EPSO) organise le concours général:

EPSO/AST/111/10 — Assistants (AST 1) dans le domaine du secrétariat dans les langues suivantes: (DA) Danois, (DE) Allemand, (EN) Anglais, (ES) Espagnol, (FR) Français, (MT) Maltais, (NL) Neerlandais, (PT) Portugais, (SV) Suedois

L'avis de concours est publié uniquement en danois, en allemand, en anglais, en espagnol, en français, en maltais, en néerlandais, en portugais et en suédois au Journal Officiel C 312 A du 17 novembre 2010.

Des informations complémentaires se trouvent sur le site de l'EPSO http://eu-careers.eu


AUTRES ACTES

Commission européenne

17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/19


Publication d’une demande en application de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

2010/C 312/14

La présente publication confère un droit d’opposition conformément à l’article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil (1). Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à compter de la date de la présente publication.

DOCUMENT UNIQUE

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«BŒUF DE VENDÉE»

No CE: FR-PGI-0005-0592-08.03.2007

IGP ( X ) AOP ( )

1.   Dénomination:

«Bœuf de Vendée»

2.   État membre ou pays tiers:

France

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire:

3.1.   Type de produit:

Classe 1.1:

Viandes (et abats) frais

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1:

Les animaux concernés sont des génisses, jeunes vaches ou mâles castrés d'un poids de carcasse minimum de 380 kg, de conformation (S) EUR, d'un état d'engraissement 2 et 3 et dont l’âge à l’abattage doit être compris entre 30 et 96 mois.

Sont retenues pour produire le Bœuf de Vendée, les races à viande en race pure ou en croisement entre elles, ou encore les croisements de mères de races mixtes avec des pères de races à viande.

La demande concerne la viande fraîche commercialisée en carcasse, quartier ou découpée.

La viande de Bœuf de Vendée se caractérise par une couleur rouge franc, une texture tendre et moelleuse et un goût de bœuf fin et agréable.

Le PH et la température sont pris 24 heures après l’abattage. Ils doivent être inférieurs à respectivement PH = 6 et à 6 °C. Ces conditions de PH et de température sont indispensables pour entamer une longue période de maturation. Si elles ne sont pas respectées la viande se conserve mal et a un mauvais goût.

Chaque carcasse ou élément de carcasse de Bœuf de Vendée est accompagnée jusqu’à l’étal du boucher d’un certificat de garantie d’origine (CGO) qui précise au consommateur la catégorie à laquelle appartient l’animal: génisse, vache ou mâles castrés.

3.3.   Matières premières (uniquement pour les produits transformés):

Sans objet

3.4.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale):

De la naissance au sevrage, l’allaitement naturel est obligatoire. Les veaux sont sevrés entre 6 et 9 mois. Après le sevrage, les animaux peuvent partir à l’herbe en fonction des disponibilités fourragères.

En période estivale, un recours à une complémentation à partir de fourrages et concentrés est possible.

L'origine des fourrages est strictement réglementée: 80 % au moins proviennent de l'exploitation, le reste doit provenir de l’aire I.G.P. Cette pratique se justifie par les usages locaux et traditionnels ainsi que par une qualité spécifique des fourrages vendéens. La douceur de l’influence océanique associée à un ensoleillement très élevé permet de récolter plus de fourrages, plus tôt et de bonne qualité énergétique et protéique. L’approvisionnement en fourrages les mieux adaptés aux besoins du Bœuf de Vendée est ainsi garanti.

Les cycles prairies-étable sont obligatoires et doivent être au minimum de deux dans la vie de l’animal. Ils suivent le cycle suivant: étable l’hiver et pâturage l’été d’avril à octobre. Le temps passé au pâturage est de 4 mois au minimum.

Le chargement global moyen annuel ne doit pas dépasser 2 UGB/HASFP pour les animaux, et les surfaces fourragères réservées aux bovins pour l’élevage.

3.5.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée:

Le vêlage, l'élevage et l'engraissement sont obligatoirement réalisés sur une même exploitation.

3.6.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc.:

Sans objet

3.7.   Règles spécifiques d’étiquetage:

Produit vendu sous la dénomination «Bœuf de Vendée». Le logo I.G.P. sera mentionné dans l'étiquetage ainsi que la mention «Indication Géographique Protégée». Sur les Certificats de Garantie d’Origine qui accompagnent la carcasse ou les morceaux jusque sur l’étal des bouchers, la catégorie mâles castrés, vache ou génisse est obligatoirement mentionnée.

4.   Description succincte de la délimitation de l’aire géographique:

L'aire géographique de l’IGP «Bœuf de Vendée» comprend l'ensemble du département de la Vendée auxquels s'ajoutent les petites régions naturelles limitrophes possédant de grandes similitudes agricoles, géographiques historiques, sociales et culturelles.

L'aire géographique retenue est la suivante:

Département de la Vendée en totalité.

Département de Loire Atlantique, totalité des communes des cantons suivants: Aigrefeuille, Bouaye, Bourgneuf en Retz, Clisson, Légé, Le Loroux Bottereau, Le Pellerin, Machecoul, Paimboeuf, Pornic, Rezé, Saint Père en Retz, Saint Philbert de Grand Lieu, Vallet, Vertou, Vertou-vignoble.

Département du Maine et Loire, totalité des communes des cantons suivants: Beaupréau, Chalonnes sur Loire, Champtoceaux, Chemillé, Cholet, Cholet 1, Cholet 2, Cholet 3, Doué La Fontaine, Gennes, Les Ponts de Cé, Montfaucon, Montreuil Bellay, Montrevault, Saint Florent le Vieil, Thouarcé, Vihiers.

Département des Deux-Sèvres, totalité des communes des cantons suivants: Cerisay, Coulonges, Mauléon, Moncoutant.

5.   Lien avec l’aire géographique:

5.1.   Spécificité de l’aire géographique:

a)   Facteurs naturels

La Vendée jouit d’une situation particulière sur les plans climatique et géologique: Sur le plan climatique, la Vendée se caractérise par une influence océanique marquée et par un ensoleillement moyen annuel très supérieur à la moyenne nationale, soit 2 100 h/an, très propice à la production fourragère et assurant une sortie des animaux sur les pâturages durant de longues périodes. Sur le plan géologique, la Vendée, qui constitue la bordure méridionale du Massif Armoricain se caractérise par des sols limoneux assez profonds, également très propices à la production fourragère.

b)   Facteurs agronomiques

Une caractéristique spécifique de la Vendée est son potentiel de production de fourrages, dû à sa situation particulière en termes de climat et de géologie. Ainsi, la montée précoce en température, fin avril à début mai, ainsi qu’un bon ensoleillement au printemps permettent de réaliser des ensilages préfanés régulièrement à plus de 30 % de matière sèche, et des foins précoces début juin d’excellentes qualités nutritionnelles: énergie et matières azotées. Les rendements de ces fourrages annuels en première coupe dépassent souvent les 5 tonnes de matière sèche à l’hectare. Ces mêmes conditions particulières permettent également d’installer au printemps du maïs fourrage dans d’excellentes conditions pour assurer une bonne levée régulière. Enfin, la situation de la Vendée en termes de latitude permet l’obtention régulière d’une somme de températures suffisantes pour conduire à bonne maturité ce maïs ensilage, à savoir un taux de matière sèche supérieur à 33 % à la récolte et une bonne teneur en grain supérieure à 50 %. Les rendements sont régulièrement de l’ordre de 11 tonnes de matière sèche à l’hectare en culture sèche et de 15 tonnes en culture irriguée.

Cette garantie de production importante et de grande qualité énergétique et protéique permet de suffire aux besoins des animaux depuis la naissance jusqu'à l'abattage. C'est sur ces bases que le système naisseur-engraisseur vendéen, grand consommateur de fourrages, a pu se développer mieux qu’ailleurs.

c)   Facteurs historiques et humains

Depuis les temps les plus anciens le Bœuf de Vendée accompagne la vie du paysan vendéen. Parmi les premières espèces domestiques, il a d'abord été utilisé pour sa viande et le lait, puis pour la traction attelée.

Il fait partie de l'histoire du métayage, puis du fermage, et fut l'une des unités de base de tous les baux ruraux pour l'évaluation des loyers. Ainsi l’élevage bovin est étroitement lié à l’agriculture vendéenne. Le savoir faire des éleveurs, et notamment la maîtrise du système naisseur-engraisseur, constitue un élément fondamental du lien à l’origine pour le Bœuf de Vendée, comme cela est développé au paragraphe 5-2-b.

La présence du Bœuf de Vendée sur les nombreuses foires de la région dès la fin du 19e siècle a permis de développer les liens commerciaux avec l’ensemble des grands pôles de consommation de l’ouest de la France et ce jusqu’à Paris.

Étroitement lié à la présence historique de l’élevage bovin naisseur-engraisseur en Vendée, le maillage important des outils d’abattage, nombreux et situés très proches des élevages, est une caractéristique spécifique de la Vendée.

5.2.   Spécificité du produit:

La spécificité du produit repose sur une qualité déterminée par un savoir-faire particulier, ainsi que sur la réputation du Bœuf de Vendée.

a)   Une qualité déterminée

Le Bœuf de Vendée se présente après l’abattage sous forme de carcasses très lourdes et très bien conformées caractéristiques de cette région. Les carcasses présentent en moyenne un poids supérieur de 120 kg par rapport aux résultats obtenus sur l’ensemble des autres bassins de production de viande bovine en France.

Les animaux sont nés, élevés et engraissés sur une même exploitation de l’aire retenue pour l’IGP. La durée de finition des animaux est de 4 mois minimum ce qui permet d’atteindre un engraissement optimal: note 2 et 3. La maîtrise de l’état d’engraissement passe par un bon dosage des apports énergétiques et protéiques de la ration durant la période de finition qui dure 4 mois minimum. Pour ce faire, une note est attribuée à chaque animal en fonction de son état lors de l’entrée dans la période de finition. Les animaux sont abattus lorsque la note d’engraissement de 2 ou 3 est acquise.

Les carcasses lourdes (plus de 450 Kg de moyenne), de 380 Kg au minimum, fournissent des pièces épaisses et tendres très demandées par les bouchers traditionnels et les consommateurs amateurs de viande bovine.

b)   Une autre caractéristique: le savoir faire des hommes

Le savoir faire des éleveurs constitue un élément fondamental du lien à l’origine pour le Bœuf de Vendée.

Toujours soucieux de maîtriser l'ensemble du processus de production du naissage jusqu'à l'abattage, les naisseurs-engraisseurs caractérisent ces systèmes de production si particuliers en Vendée. «Tout ce qui est né en Vendée y est engraissé» entend-on souvent. C'est toute une culture autour de l'élevage qui existe sur ce territoire. Elle génère un savoir-faire désormais connu et reconnu bien au-delà des frontières de l’hexagone. Le système de type vendéen se caractérise ainsi par l’engraissement des animaux nés sur l’exploitation à partir des fourrages produits sur l’exploitation. Aujourd’hui, un élevage naisseur-engraisseur vendéen comprend en moyenne 60 vaches allaitantes sur 70 Ha.

Réunir les deux fonctions de naissage et d’engraissement sur la même exploitation, présente des avantages sur les plans technique, sanitaire, économique et commercial, qui ont des répercussions intéressantes sur la qualité du produit fini.

Les éleveurs n’utilisent que des animaux issus des races à viande (allaitantes) ou issus de leur croisement. Le potentiel de ces animaux ne serait rien sans une alimentation abondante et de qualité (énergie et matières azotées). Grâce au climat et à la qualité des sols, la ressource fourragère est garantie en quantité et en qualité avec une grande autonomie des exploitations. Le savoir faire des éleveurs pour produire les fourrages et les céréales, les combiner en fonction de leurs valeurs nutritives et du stade physiologique des animaux, depuis la naissance jusqu’à l’abattage, caractérise pleinement le Bœuf de Vendée.

Les veaux sont élevés sous la mère jusqu’au sevrage vers 8 mois. Ensuite, pendant au minimum 2 ans, ils suivent le cycle suivant: étable l’hiver et pâturage l’été d’avril à novembre. L’herbe pâturée et les fourrages grossiers constituent l’essentiel de la ration. La finition se fait soit au pâturage, soit à l’auge.

En fonction de l’état de l’animal au début de la phase d’engraissement, l’éleveur choisit une durée et un mode de rationnement qui va lui permettre d’obtenir le meilleur produit possible, gras à souhait, mais sans excès. Tous les 15 jours, il opère des maniements sur l’animal pour juger de l’avancement du processus et au final pour décider de la date optimale d’abattage.

Le système naisseur-engraisseur sur la région est une spécificité locale qui permet l’obtention de poids de carcasse élevés et d’une qualité optimale de finition des carcasses en termes de quantité de gras.

c)   Une réputation

En 1878, les frères BATIOT introduisent le Charolais en Vendée pour améliorer les qualités bouchères et la force de travail. Le développement des grandes villes, Nantes, Angers, Paris va créer un courant commercial et la réputation des «bons engraisseurs vendéens» augmente significativement la notoriété de cette viande bovine.

Avec 167 000 vaches allaitantes, il s'agit d'une des trois premières régions de production d'Europe. Au niveau français, la Vendée est aujourd'hui le premier département pour la production de viande bovine. La Vendée fournit à elle seule plus de 5 % de la production nationale avec moins de 1 % de la surface agricole.

Les artisans bouchers, fins connaisseurs, recherchent ce type de produit pour satisfaire leurs clients les plus exigeants. C’est dans ce type de carcasse qu’ils vont pouvoir découper des morceaux tendres, juteux, épais et riches en saveurs pour le plus grand plaisir de leurs clients notamment au niveau de la côte et de l’entrecôte.

5.3.   Lien causal entre l’aire géographique et la qualité ou les caractéristiques du produit (pour les AOP), ou une qualité spécifique, la réputation ou une autre caractéristique du produit (pour les IGP):

La conjonction de tous les facteurs naturels, climatiques et agronomiques de la Vendée à l’origine d’une production fourragère abondante et de qualité, le tout conjugué au savoir faire des éleveurs, aboutit à l’obtention de carcasses lourdes, grande spécificité de la Vendée.

La spécificité du produit, en lien avec l’aire géographique, réside en effet dans le fait qu’il existe un contexte agro pédo climatique particulier qui permet à la fois de valoriser des prairies avec le pâturage du troupeau allaitant jusqu’au sevrage des veaux à huit mois, et, également de cultiver des fourrages et des céréales de haute valeur énergétique et protéique sur des sols limoneux profonds grâce à un climat ensoleillé et chaud favorable à la photosynthèse nécessaire à la bonne maturité des herbages et du maïs fourrage notamment. Cette grande disponibilité en fourrages ainsi que la qualité de ces derniers qui font la spécificité de l’alimentation du Bœuf de Vendée, combinée à la sélection par les éleveurs vendéens des meilleurs animaux, lesquels sont abattus dans des abattoirs proches de l’élevage, permettent de produire des carcasses lourdes dans un état d’engraissement optimal.

La viande tendre, juteuse et savoureuse du Bœuf de Vendée est obtenue grâce aux soins apportés à réussir chaque étape de la production.

Grâce à leur savoir-faire, les éleveurs sélectionnent des femelles ou des mâles castrés. Sont exclus les mâles ou les jeunes bovins entiers et tous les animaux de moins de 30 mois. L’engraissement des animaux sur une assez longue période permet la mise en place d’infiltrations graisseuses dans les tissus musculaires (gras intramusculaire) qui vont conférer à la viande son caractère persillé et la protéger du dessèchement lors de la cuisson, a contrario d'une viande maigre dite «sèche». Ainsi sera obtenu son caractère tendre, juteux et fondant.

Après l’abattage, seules les meilleures carcasses sont sélectionnées dans la démarche Bœuf de Vendée. Elles sont notées par un agent assermenté selon leur bonne conformation bouchère, leur état d'engraissement et la couleur de leur viande (par contrôle visuel et par toucher). Ce tri des carcasses est une étape indispensable pour avoir la certitude d’obtenir une viande tendre, juteuse et savoureuse. Les carcasses respectant tous les critères sont éligibles au Bœuf de Vendée. Elles sont accompagnées d'un certificat de garantie et d'origine.

Le temps de maturation minimum de 10 jours garantit la tendreté de la viande.

Ces critères importants sont en effet déterminants pour les artisans bouchers et les consommateurs. Ils ont permis au Bœuf de Vendée de se bâtir une solide réputation parmi les viandes bovines distribuées dans la région.

Grâce à ce caractère tendre, juteux et savoureux de la viande du Bœuf de Vendée, les consommateurs et les bouchers restent fidèles à un approvisionnement régulier chez les distributeurs de la démarche. Pour preuve: 60 % des débouchés actuels du groupement restent inchangés depuis le début de sa démarche initiée dans les années 2000.

Le Bœuf de Vendée est donc une véritable chaîne de savoir-faire qui passe par la réussite de tous les maillons: production (production de fourrage, élevage et sélection), abattage, découpe et distribution au service de la qualité et de l’origine.

Référence à la publication du cahier des charges:

[article 5, paragraphe 7, du règlement (CE) no 510/2006]

http://www.inao.gouv.fr/repository/editeur/pdf/CDC-IGP/boeuf-de-vendee.pdf


(1)  JO L 93 du 31.3.2006, p. 12.


17.11.2010   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 312/25


Publication d’une demande en application de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

2010/C 312/15

La présente publication confère un droit d’opposition au sens de l’article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil (1). Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à compter de la date de la présente publication.

DOCUMENT UNIQUE

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«ΞΥΓΑΛΟ ΣΗΤΕΙΑΣ» (XYGALO SITEIAS)/«ΞΙΓΑΛΟ ΣΗΤΕΙΑΣ» (XIGALO SITEIAS)

No CE: EL-PDO-0005-0731-24.11.2008

IGP ( ) AOP ( X )

1.   Dénomination:

«Ξύγαλο Σητείας» (Xygalo Siteias)/«Ξίγαλο Σητείας» (Xigalo Siteias)

2.   État membre ou pays tiers:

Grèce

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire:

3.1.   Type de produit:

Classe 1.3:

Fromages

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1:

Le Xygalo Siteias est un produit provenant de la fermentation du lait. Sa couleur est blanche, sa consistance est crémeuse et/ou grumeleuse et il ne présente pas de peau. Sa saveur est fraîche, aigrelette, légèrement salée et il a une odeur caractéristique agréable. Il contient au maximum 75 % d’humidité et 1,5 % de sel, tandis que son pourcentage de matières grasses est de 33 à 46 % et sa teneur en protéines est au moins de 31,5 %, sur la base de sa matière sèche.

Le Xygalo Siteias est produit à base de lait de chèvre ou de brebis, ou encore d’un mélange des deux. On adapte la teneur en matières grasses du lait de brebis, si la quantité de lait de chèvre est insuffisante, de manière à obtenir un pourcentage de matières grasses du produit fini inférieur à 46 % du poids net de la matière sèche. Ensuite, le mélange de lait est pasteurisé (facultatif) et refroidi à 25 °C. On y ajoute du sel (NaCl), à raison au maximum de 2 % du poids net, des cultures de ferments lactiques comestibles et un peu de présure naturelle provenant de la caillette d’animaux (surtout si le lait a préalablement été pasteurisé). Vient ensuite la phase de fermentation naturelle du lait, dans des récipients à usage alimentaire, où on laisse reposer le lait. Les récipients sont recouverts, mais pas avec un couvercle hermétique, pendant 7-10 jours et sont maintenus à une température de 15-20 °C. À la surface du mélange apparaît le surplus de matières grasses qui est en fait du beurre. La maturation se poursuit, dans les mêmes récipients, pendant approximativement un mois, à une température de 10-15 °C. Le mélange est maintenu au repos tout au long de la phase de fermentation-maturation. Enfin, le produit est égoutté et on le sépare du sérum qui s’est formé dans le fond des récipients, il est placé dans des tonneaux à usage alimentaire et est conservé au frais, à une température < 4 °C. Si le lait n’a pas été préalablement pasteurisé, le Xygalo Siteias devra rester au frais pendant au moins deux mois avant de pouvoir être consommé. Cette précaution permettra de contrôler-garantir l’absence d’éventuels micro-organismes indésirables.

3.3.   Matières premières (uniquement pour les produits transformés):

La matière première utilisée pour fabriquer le Xygalo Siteias est le lait frais, produit par des chèvres et des brebis en bonne santé, élevées de manière traditionnelle dans (l’ancienne) province de Siteia. Les animaux sont totalement adaptés au climat et à la flore particuliers de la région et appartiennent exclusivement à des races indigènes de chèvres et de brebis (principalement à la race de Siteia, mais aussi aux races de Psiloriti et de Sfakia et d’éventuels croisements entre elles).

Le lait devra provenir de traites effectuées au moins dix jours après que l’animal a mis bas. Après la traite, l’éleveur transporte le lait jusqu’à la fromagerie. Le lait peut aussi être conservé dans des réfrigérateurs spéciaux d’où il est régulièrement récolté (généralement, sous la responsabilité de la fromagerie) grâce à un véhicule adéquat ou un camion citerne réfrigéré.

3.4.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale):

Les chèvres et les brebis sont élevées de manière traditionnelle dans des élevages extensifs ou, tout au plus, semi-extensifs, dans des régions de plaines ou semi-montagneuses, situées à une altitude maximale de 1 000 m. Durant les mois d’octobre-novembre (mois d’allaitement des nouveaux-nés), en raison de la rareté de la végétation naturelle et de l’accroissement des besoins alimentaires des animaux, on utilise des feuilles d’olivier ainsi que des aliments pour animaux séchés (comme par exemple du trèfle, du foin, du maïs) dans une proportion de l’ordre de 30-40 %, selon l’année.

De décembre à avril environ (mois de production laitière maximale, après le sevrage des jeunes animaux), les animaux se nourrissent de la végétation sauvage locale (herbes et buissons, principalement plantes aromatiques et/ou végétation locale), qui se développe alors grâce aux pluies de l’hiver et du printemps (sauge «Salvia fruticosa» et «Salvia pomifera», ciste «Cistus creticus», bruyère «Erica manipuliflora», sauge de Jérusalem «Phlomis lanata», genêt «Calycotome villosa», chêne kermès «Quercus coccifera», etc.). Jusqu’au début du mois de mars, on utilise aussi comme complément les branches et feuilles qui proviennent de l’élagage/nettoyage annuel des oliviers. Pendant cette période hivernale, on donne aussi des aliments pour animaux séchés, mais généralement pas dans des proportions supérieures à 20 %, pour satisfaire aux besoins des animaux durant les jours de fortes pluies, de neige et de grand froid.

À partir de mai et pendant tout l’été (production laitière limitée), la majorité des troupeaux se nourrissent de céréales séchées qui proviennent de champs de la région et sont cultivées spécialement à cette fin par les éleveurs, tandis que dans le même temps les animaux s’alimentent aussi de la végétation naturelle qu’ils trouvent dans les pâturages. Selon les années, l’alimentation peut être complétée dans une proportion de l’ordre de 30-40 % d’aliments secs provenant également d’autres régions (comme par exemple du foin, du trèfle, du maïs).

3.5.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée:

La production et le traitement du lait, mais aussi la fabrication du Xygalo Siteias, doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée.

3.6.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc.:

Le produit doit obligatoirement être conditionné dans l’aire délimitée pour garantir sa qualité. En effet, il peut se dégrader s’il est transporté en vrac car, sous cette forme, il risque très probablement d’être en contact avec l’air ambiant et, en conséquence, d’être contaminé par des microorganismes indésirables, susceptibles d’altérer ses caractéristiques organoleptiques et de réduire dans une large mesure son temps de conservation, déjà limité (maximum six mois après la date de sa fabrication).

Le Xygalo Siteias est conditionné pour être vendu dans des récipients à usage alimentaire d’une capacité maximale de 5 kg. Les relativement «grands» récipients de 5 kg sont destinés au marché de la restauration de masse, où de grandes quantités sont rapidement consommées sans que le produit ne s’altère.

La contenance limitée des récipients est une exigence dictée par la nécessité que le produit soit utilisé par le consommateur final dans un laps de temps raisonnable à partir du moment où l’emballage est ouvert, pour que le produit conserve intactes ses caractéristiques organoleptiques. Le Xygalo Siteias, qui est un fromage à consistance molle et crémeuse, ne possède pas d’enveloppe de protection, comme les fromages à pâte dure.

3.7.   Règles spécifiques d’étiquetage:

S’agissant de l’étiquetage du produit, sur l’emballage doivent figurer les indications claires et lisibles suivantes:

le nom du produit XYGALO SITEIAS ou XIGALO SITEIAS (en caractères grecs et/ou latins), suivi de l’indication «Appellation d’origine protégée» ou/et de l’expression correspondante dans une autre/d’autres langue(s), au cas où le nom du produit est écrit en caractères latins ou autres et

la dénomination et l’adresse de l’entreprise de production et de l’entreprise de conditionnement du produit.

Si, pour fabriquer le Xygalo Siteias, on utilise du lait frais (non pasteurisé), il faudra aussi que le produit porte l’indication spéciale, prévue par la législation nationale et communautaire.

4.   Délimitation concise de l’aire géographique:

La région où est produit le Xygalo Siteias comprend les territoires de l’ancienne province de Siteia (jusqu’en 1997), située dans le nome de Lassithi, en Crète. Aujourd’hui (2008), ces territoires correspondent aux municipalités de Siteia, de Makrys Gialos, d’Itanos, de Lefki et toutes leurs circonscriptions municipales. En réalité, il s’agit d’une péninsule qui occupe toute l’extrémité orientale de la Crète et est «naturellement» isolée du reste de l’île par les montages de Thrypti – Ornos à l’ouest et les trois mers qui l’entourent au nord, à l’est et au sud.

5.   Lien avec l’aire géographique:

5.1.   Spécificité de l’aire géographique:

Relief géologique — Climat

La province de Siteia a une superficie de 786 km2. Le relief, principalement semi-montagneux (altitude: 300-1 000 m, avec de petits plateaux), se distingue par un pourcentage inférieur à 20 % de plateaux (< 300 m) et par quelques zones montagneuses (1 000-1 500 m), sans toutefois présenter les altitudes élevées de l’ouest ou du centre de la Crète. Ce relief permet l’élevage des moutons et des chèvres dans la majeure partie de la région (surtout dans les régions semi-montagneuses et, à titre secondaire, dans les régions de plaines).

Alors qu’elle se situe à une altitude semblable, la région de Siteia a une pluviosité moindre, des vents plus forts et des températures plus élevées que le reste de la Crète.

En aucun endroit, la pluviosité moyenne annuelle ne dépasse les 1 100 mm et, dans les zones semi-montagneuses et centrales, elle se situe entre 500 et 800 mm, dans les zones du nord-est et dans le sud elle est de 300 à 500 mm, tandis que dans son extrémité sud-est, elle est inférieure à 300 mm.

La température moyenne annuelle sur la côte nord s’élève à 18,67 °C, tandis que sur la côte sud, elle est supérieure de 1 °C au moins et que l’amplitude thermique annuelle est de 17 °C. Dans les régions d’élevage semi-montagneuses situées à ~ 600 m d’altitude, la température moyenne annuelle est de ~ 16,50 °C et l’amplitude thermique est approximativement de 20 °C. Dans les régions situées à la même altitude, mais dans l’ouest de la Crète, les températures moyennes sont inférieures de 1 à 1,5 °C.

Les vents dominants sont de nord-ouest. Ils s’intensifient pendant les mois de juillet et d’août, empêchant l’apparition de températures très élevées en milieu de journée. Durant les mois d’hiver et au printemps, ils soufflent occasionnellement du sud, adoucissant et réchauffant ainsi le climat.

L’ensoleillement est particulièrement élevé: il est de 2 700 heures par an dans la partie nord et atteint plus de 3 000 heures par an dans la partie sud (ensoleillement maximum pour le pays).

Végétation — Pâturages

Le relief particulier et le climat produisent une végétation caractéristique. Jusqu’à ~ 600 m d’altitude, on trouve de vastes cultures d’olivier (Olea Europea) et jusqu’à ~ 1 000 m d’altitude, on cultive la vigne (Vitis vinifera). Jusqu’à présent, plus de 700 sortes de plantes ont été observées dans la région de Siteia, alors que dans toute la Crète, qui a une superficie dix fois plus grande, ~ 1 800 variétés ont été répertoriées.

Les buissons constituent le type principal de végétation dans les régions non cultivées et de grandes étendues en sont recouvertes. On trouve ainsi les espèces suivantes: le Sarcopoterium spinosum, le genêt (Genista acanthoclada), le thym (Thymus capitatus), la sauge (Salvia fruticosa & Salvia pomifera), l’ébène de Crète (Ebenus cretica, très répandu).

Les régions où on trouve le plus de variétés caractéristiques correspondent exactement aux endroits où la majorité des chèvres et des moutons paissent en liberté. Les animaux s’alimentent ainsi de la végétation extrêmement variée, constituée de plantes aromatiques, de buissons et d’herbacées.

Sur les pentes rocheuses, accessibles surtout aux chèvres mais aussi, dans une moindre mesure, aux moutons, domine une végétation constituée de buissons de taille élevée (maquis) et notamment de pistachiers lentisques (Pistacia lentiscus), de chênes kermès (Quercus coccifera), d’oliviers (Olea europaea, sylvestris), de caroubiers (Ceratonia siliqua) et de genêts (Calycotome villosa).

Races de caprins et d’ovins — Type d’élevage — Lait produit

Il existe une race de moutons locale distincte, le «mouton de Siteia», qui est une sous-race de la race montagneuse, de petite taille, de moutons des îles de l’Égée. Il s’agit d’une race adaptée aux régions recouvertes d’une végétation limitée et ayant une pluviosité faible, comme la région de Siteia, qui est élevée non seulement pour son lait, mais aussi pour sa viande et sa laine.

Les moutons de Siteia constituent la majorité des animaux élevés dans la région de Siteia (28 000-30 000 animaux, en 1995-2000). Au cours des trente dernières années, on a élevé aussi, en moindre quantité, des moutons des races de Psiloriti et de Sfakia, également habituées aux conditions de vie des zones semi-montagneuses. On procède d’ailleurs à des croisements entre ces deux races et celle de Siteia pour augmenter la production laitière de ces derniers. Les moutons de Siteia sont parfaitement adaptés à la région où ils sont élevés, comme le confirme leur résistance à la piroplasmose (à peine 1 cas pour 1 000 bêtes par an, dont 25 % sont mortels). Des études récentes ont montré qu’ils produisent une quantité de lait relativement moins importante par animal, soit 106-115 kg/an, ainsi que les chèvres des élevages semi-extensifs, tandis que celles des élevages extensifs de Siteia donnent 72-80 kg/an, les chiffres moyens pour la Crète étant de 110-150 kg/an pour les moutons et 78-98 kg/an pour les chèvres, respectivement.

Les chèvres de la région de Siteia (18 000-20 000 bêtes) appartiennent aux races grecques locales de caprins qui se sont parfaitement adaptées aux régions rudes et recouvertes d’une pauvre végétation, constituée principalement de buissons.

Les caprins et ovins de la région de Siteia sont élevés de manière traditionnelle dans des élevages extensifs ou, tout au plus semi-extensifs, plutôt dans des régions semi-montagneuses mais aussi, dans une moindre mesure, dans des régions de plaines (altitude: 300-1 000 m), suivant un cycle qui se répète d’une année à l’autre (voir également point 3.4.), dans des pâturages recouverts d’un grand nombre de plantes aromatiques locales qui confèrent au lait des caractéristiques de goût particulières. La reproduction des moutons et des chèvres a lieu par accouplement naturel entre animaux d’un même troupeau, ce qui a pour effet de conserver les caractéristiques des races d’animaux locales.

Par élevages extensifs, on entend les élevages où les caprins et les ovins paissent dans des pâturages en plein air «étendus», en se nourrissant de la végétation de la région (naturelle et/ou résultant de semaille de l’intervention de l’homme). Certains troupeaux changent de région de pâture selon la saison et descendent vers de plus basses altitudes durant les mois d’hiver (du mois de novembre au mois d’avril inclus). Pour protéger — contrôler les bêtes, on utilise les bercails traditionnels, qui sont des espaces généralement entourés de murs de pierre, sans toit. Les élevages semi-extensifs sont ceux dans lesquels il existe un bâtiment coiffé d’un toit où les caprins et ovins peuvent demeurer, être élevés et traits si nécessaire, durant les mois d’hiver froids, tandis que durant la majeure partie de l’année, du fait de la douceur du climat de la région de Siteia, les bêtes paissent dans des pâturages en plein air. Ces vingt dernières années, un relativement grand nombre d’éleveurs ont construit des étables/installations de traite, passant ainsi à un élevage semi-extensif qui permet de combiner les points positifs de l’élevage extensif et intensif.

Tradition de la région de Siteia en matière d’élevage et de production fromagère

D'un point de vue historique, le nom de la région de Siteia est associé à la tradition d’élevage et de production fromagère, perpétuée par ses habitants. Ces activités remontent à l’époque minoenne et se poursuivent encore à l’époque actuelle. À titre indicatif, nous mentionnerons les objets suivants qui témoignent de la pratique de ces activités:

des vases en céramique, percés de trous en leur base et utilisés pour fabriquer du fromage (provenant de fouilles effectuées dans une maison minoenne située à Palaicastro, dans la région de Siteia — principal district de la municipalité actuelle d’Itanos),

des pièces de monnaie représentant une chèvre (provenant de la ville la plus puissante de la région, à l’époque classique et hellénistique, Praissos), attestant de l’importance de cet animal dans l’économie de la région,

des contrats écrits, remontant à l’an 1347 et l’an 1450, concernant les fréquents chargements de fromage effectués dans le port de Siteia et destinés aux villes de Venise, d’Alexandrie (Égypte), à l’île de Chypre, etc.,

des textes mentionnant Siteia comme une des sept régions de Crète où florissait l’élevage de caprins et d’ovins, aux XIIIe et XIVe siècles,

des textes mentionnant les termes de «tyron» ou «tyrion kalon» («fromage» ou «bon fromage») comme produit principal de la région de Siteia, au XIXe siècle,

la place constamment occupée par la région de Siteia parmi les huit régions d’élevage de la Crète, aux XIXe et XXe siècles et la production, en chiffres absolus, de la plus grande quantité de fromage et de laine, entre les différentes régions de la Crète, tant en 1847 qu’en 1929,

la référence faite à la production de «fromage dur», « fromage mou», «beurre» et «fils de laine» dans des données statistiques concernant le nome de Lassithi (dont la région la plus grande est celle de Siteia), pour les années 1937-1938,

la production du Xygalo à Siteia, principalement pendant les mois chauds de l’été, à base de lait de chèvres et de brebis, existant en petites quantités et contenant un faible pourcentage de matières grasses, tant par les ménagères dans les maisons que par les éleveurs dans les fromageries; pour ce faire, on utilisait des récipients spéciaux en céramique — de petites jarres («kouroupia») dont la partie inférieure portait des trous pour laisser s’écouler le sérum, sans «abîmer» le mélange qui se formait dans la partie supérieure,

la référence écrite au «Xygalo» en tant que produit de Siteia, dès 1957, fabriqué dans au moins un des hameaux semi-montagneux pratiquant l’élevage (le hameau de «Myrsigio» qui faisait partie de l’ancienne agglomération de «Μitato», le mot «mitato» signifiant «fromagerie» dans le dialecte crétois),

la création, dans les années 70 de la première usine moderne de traitement de lait, dans la région de Siteia,

le fonctionnement de nos jours, dans la région de Siteia, de deux usines ayant un numéro d’installation agréée pour la production de lait et de produits laitiers, fabriquant des produits laitiers et des fromages, en s’inspirant de la tradition séculaire et des méthodes particulières de traitement du lait des éleveurs-fromagers de la région.

5.2.   Spécificité du produit:

Le Xygalo Siteias est un produit unique, fabriqué suivant la tradition séculaire utilisée pour l’élevage et la production fromagère de la région géographique de Siteia. Sa fabrication fait appel à un savoir-faire particulier et nécessite un lait aux caractéristiques particulières, résultat des particularités des races locales d’ovins et de caprins, élevées de manière traditionnelle, ainsi que des caractéristiques du climat et de la végétation.

De célèbres connaisseurs grecs décrivent le Xygalo Siteias comme «un fromage de consistance crémeuse, très savoureux, au goût légèrement acide et rafraîchissant, fabriqué exclusivement dans la région de Siteia». Depuis le début des années 90, on le trouve dans les rayons des supermarchés et il figure aussi au menu des restaurants de l’est de la Crète. Depuis 1999, on trouve des références écrites à ce produit qui le présentent comme un mets exceptionnel, offert aussi bien dans des restaurants traditionnels que de cuisine raffinée, d’Athènes ou de Thessalonique.

Le réseau CONCRED («Conserving Cretan Diet», préservation du régime alimentaire de Crète, une initiative lancée avec l’aide de la région crétoise), qui regroupe des restaurants offrant des mets préparés conformément au régime alimentaire crétois, présente le xygalo comme un hors-d’œuvre de choix en le désignant par l’expression «Xygalo Steiako».

Différenciation d’avec d’autres fromages à tartiner

Si le Xygalo présente la même densité (75 % d’humidité) que le «Galotyri Ipirou et de la Grèce occidentale» ou que le «Κatiki Domokou», il est cependant moins salé que ces produits. Les fromages «Κopanisti Kykladon» et «Αnevato» sont plus consistants (56 et 60 % d’humidité maximale, respectivement) et aussi plus salés que le Xygalo. Le «Pichtogalo Chanion» a une consistance intermédiaire (humidité maximale: 65 %).

Lors de la fabrication du Xygalo, le sel est ajouté et dissous dans le lait avant le début de sa fermentation ce qui confère une saveur plus douce et moins salée au produit final égoutté. Pour les autres fromages, le sel est rajouté après l’élimination du sérum, au mélange égoutté (Kopanisti, Αnevato, Pichtogalo, Κatiki). Seule exception: pour la fabrication du Galotyri, on rajoute du sel au lait, mais 24 heures après le début de sa fermentation.

Le faible pourcentage de matières grasses du Xygalo est une autre caractéristique différenciant ce fromage des autres produits qui lui ressemblent. Ce pourcentage doit se situer entre 33 % et 46 % du poids net en matière sèche.

Au contraire, pour le «Pichtogalo Chanion», le pourcentage minimal de matières grasses est beaucoup plus élevé (50 % du poids net) et pour les autres fromages, il est de 40, 43 ou 45 %. Ce faible pourcentage de matières grasses résulte de l’utilisation d’une proportion importante de lait de chèvre et/ou de l’élimination de la graisse ou de l’écrémage du lait ou du Xygalo lui-même, au cours de sa fabrication. Les méthodes de fabrication des autres produits qui ressemblent au Xygalo ne comportent aucune phase d’écrémage, mais bien une phase d’homogénéisation.

5.3.   Lien causal entre l’aire géographique et la qualité ou les caractéristiques du produit (pour les AOP), ou une qualité spécifique, la réputation ou une autre caractéristique du produit (pour les IGP):

En bref, quatre facteurs principaux expliquent la qualité et les caractéristiques du Xygalo Siteia et lient le produit à l’aire géographique (environnement et habitants) tout en le différenciant, dans le même temps, des autres produits qui lui ressemblent:

L’utilisation d’un lait de qualité supérieure, produit exclusivement par des animaux appartenant à des races locales (mouton de Siteia et, dans une moindre mesure, mouton de Psiloriti et de Sfakia et/ou croisement entre ces races et race de chèvres autochtone), élevés de manière traditionnelle (élevage extensif ou, tout au plus, semi-extensif), à l’intérieur de la région délimitée et adaptés aux particularités de son climat (pluies faibles, ensoleillement important, température moyenne relativement élevée mais ne présentant pas de variations importantes tout au long du jour, vents soufflant avec force, etc.).

La grande diversité des plantes locales et aromatiques qui recouvrent les pâturages naturels de l’aire géographique délimitée et sont utilisées par les éleveurs pour nourrir les caprins et les ovins. L’expérience développée par les éleveurs leur permet de tirer parti de manière optimale de chaque saison de l’année, du relief géologique, des particularités climatiques et de la végétation caractéristique de la région, qui intervient dans la production de lait en conférant un niveau de qualité élevé et des caractéristiques organoleptiques agréables au Xygalo Siteias.

L’utilisation d’un savoir-faire particulier dans la fabrication du Xygalo Siteias et dont les principaux éléments sont les suivants:

le contrôle du taux de matières grasses grâce à l’écrémage, soit du lait dans un premier temps, soit du produit obtenu après la première phase de fermentation, pour que le produit reste le plus léger possible,

l’ajout de sel au lait avant la fermentation, qui permet d’obtenir une saveur très légèrement salée,

le fait que le mélange soit laissé au repos pendant toute la durée de la fermentation-maturation, phénomène rendu possible grâce au contact avec l’air ambiant, de façon à favoriser le développement des micro-organismes nécessaires au processus naturel de fermentation,

le soin apporté à l’opération de l’égouttage (exécuté à un moment précis et d’une manière précise) qui permet de séparer le Xygalo Siteias du sérum qui s’est formé, après la phase de fermentation, de manière à ce que le mélange reste le plus compact possible.

La survie du nom antique donné au produit fabriqué grâce à la fermentation naturelle du lait «Oxygala» (en grec, cette expression signifie «lait aigre, fermenté»), qui a très peu changé dans le dialecte local de Siteia pour devenir «Xygalo» et la méthode de fabrication, extrêmement proche de celle qui était utilisée à l’époque hellénistique et romaine. Les produits qui ressemblent au Xygalo Siteias portent des noms relativement différents. Par ailleurs, contrairement à certains autres fromages, produits en Crète mais aussi plus généralement en Grèce, l’histoire du Xygalo Siteias se perd dans la nuit des temps.

Référence à la publication du cahier des charges:

[article 5, paragraphe 7, du règlement (CΕ) no 510/2006]

http://www.minagric.gr/greek/data/Προδιαγραφές%20προϊόντος%20ΞΥΓΑΛΟ%20ΣΗΤΕΙΑΣ.doc


(1)  JO L 93 du 31.3.2006, p. 12.