ISSN 1725-2431

doi:10.3000/17252431.C_2009.236.fra

Journal officiel

de l'Union européenne

C 236

European flag  

Édition de langue française

Communications et informations

52e année
1 octobre 2009


Numéro d'information

Sommaire

page

 

II   Communications

 

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

 

Commission

2009/C 236/01

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire COMP/M.5613 — Piraeus Bank/BNP Paribas/Greek JV/Swiss JV) ( 1 )

1

 

IV   Informations

 

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

 

Commission

2009/C 236/02

Taux de change de l'euro

2

2009/C 236/03

Communication de la Commission concernant les taux d'intérêt applicables à la récupération des aides d'État et les taux de référence et d'actualisation pour 27 États membres, en vigueur à compter du 1er septembre 2009[Publié conformément à l'article 10 du règlement (CE) no 794/2004 de la Commission du 21 avril 2004 (JO L 140 du 30.4.2004, p. 1)]

3

2009/C 236/04

Communication de la Commission concernant les taux d'intérêt applicables à la récupération des aides d'État et les taux de référence et d'actualisation pour 27 États membres, en vigueur à compter du 1er octobre 2009[Publié conformément à l'article 10 du règlement (CE) no 794/2004 de la Commission du 21 avril 2004 (JO L 140 du 30.4.2004, p. 1)]

4

 

INFORMATIONS RELATIVES À L’ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN

 

Commission

2009/C 236/05

Autorisation d'une aide d'État conformément à l'article 61 de l'accord EEE et à l'article 1er, paragraphe 3, de la partie 1 du protocole 3 de l'accord Surveillance et Cour de justice

5

 

Autorité de surveillance AELE

2009/C 236/06

Invitation à présenter des observations en application de l’article 1er, paragraphe 2, de la partie I du protocole 3 de l’accord entre les États de l’AELE relatif à l’institution d’une Autorité de surveillance et d’une Cour de justice concernant des aides d'État liées à la fiscalité des sociétés d'investissement conformément à la loi fiscale du Liechtenstein

6

 

V   Avis

 

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE COMMERCIALE COMMUNE

 

Commission

2009/C 236/07

Proposition de classement de la plainte 2009/4209

20

 

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

 

Commission

2009/C 236/08

Notification préalable d'une concentration (Affaire COMP/M.5632 — Pepsico/Pepsi Americas) ( 1 )

22

2009/C 236/09

Notification préalable d'une concentration (Affaire COMP/M.5633 — Pepsico/The Pepsico Bottling Group) ( 1 )

23

2009/C 236/10

Notification préalable d'une concentration (Affaire COMP/M.5565 — BAE Systems/BVT) — Cas susceptible d'être traité selon la procédure simplifiée ( 1 )

24

 

AUTRES ACTES

 

Commission

2009/C 236/11

Publication d'une demande au titre de l'article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

25

2009/C 236/12

Publication d’une demande au titre de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

29

 


 

(1)   Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE

FR

 


II Communications

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

Commission

1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/1


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire COMP/M.5613 — PIRAEUS BANK/BNP PARIBAS/GREEK JV/SWISS JV)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2009/C 236/01

Le 24 septembre 2009, la Commission a décidé de ne pas s'opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché commun. Cette décision se fonde sur l'article 6, paragraphe 1, point b) du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil. Le texte intégral de la décision n'est disponible qu'en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d'affaires qu'il pourrait contenir. Il pourra être consulté:

dans la section consacrée aux concentrations, sur le site internet de la DG concurrence de la Commission (http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/). Ce site permet de rechercher des décisions concernant des opérations de concentration à partir du nom de l'entreprise, du numéro de l'affaire, de la date ou du secteur d'activité,

sur le site internet EUR-Lex (http://eur-lex.europa.eu/fr/index.htm), qui offre un accès en ligne au droit communautaire, sous le numéro de document 32009M5613.


IV Informations

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

Commission

1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/2


Taux de change de l'euro (1)

30 septembre 2009

2009/C 236/02

1 euro =


 

Monnaie

Taux de change

USD

dollar des États-Unis

1,4643

JPY

yen japonais

131,07

DKK

couronne danoise

7,4443

GBP

livre sterling

0,90930

SEK

couronne suédoise

10,2320

CHF

franc suisse

1,5078

ISK

couronne islandaise

 

NOK

couronne norvégienne

8,4600

BGN

lev bulgare

1,9558

CZK

couronne tchèque

25,164

EEK

couronne estonienne

15,6466

HUF

forint hongrois

269,70

LTL

litas lituanien

3,4528

LVL

lats letton

0,7079

PLN

zloty polonais

4,2295

RON

leu roumain

4,2180

TRY

lire turque

2,1734

AUD

dollar australien

1,6596

CAD

dollar canadien

1,5709

HKD

dollar de Hong Kong

11,3485

NZD

dollar néo-zélandais

2,0287

SGD

dollar de Singapour

2,0654

KRW

won sud-coréen

1 723,95

ZAR

rand sud-africain

10,8984

CNY

yuan ren-min-bi chinois

9,9958

HRK

kuna croate

7,2580

IDR

rupiah indonésien

14 130,03

MYR

ringgit malais

5,0679

PHP

peso philippin

69,318

RUB

rouble russe

43,9800

THB

baht thaïlandais

48,988

BRL

real brésilien

2,6050

MXN

peso mexicain

19,7454

INR

roupie indienne

70,0010


(1)  Source: taux de change de référence publié par la Banque centrale européenne.


1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/3


Communication de la Commission concernant les taux d'intérêt applicables à la récupération des aides d'État et les taux de référence et d'actualisation pour 27 États membres, en vigueur à compter du 1er septembre 2009

[Publié conformément à l'article 10 du règlement (CE) no 794/2004 de la Commission du 21 avril 2004 (JO L 140 du 30.4.2004, p. 1)]

2009/C 236/03

Taux de base calculés conformément à la communication de la Commission relative à la révision de la méthode de calcul des taux de référence et d'actualisation (JO C 14 du 19.1.2008, p. 6). En fonction de son utilisation, le taux de référence devra encore être calculé en majorant ce taux de base d'une marge adéquate, arrêtée dans la communication. Le taux d'actualisation sera quant à lui calculé en ajoutant 100 points de base au taux de base. Le règlement (CE) no 271/2008 de la Commission du 30 janvier 2008 modifiant le règlement d'application (CE) no 794/2004 établit que, sauf dispositions contraires prévues par une décision spécifique, le taux d'intérêt applicable à la récupération des aides d'État sera lui aussi calculé en majorant le taux de base de 100 points de base.

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1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/4


Communication de la Commission concernant les taux d'intérêt applicables à la récupération des aides d'État et les taux de référence et d'actualisation pour 27 États membres, en vigueur à compter du 1er octobre 2009

[Publié conformément à l'article 10 du règlement (CE) no 794/2004 de la Commission du 21 avril 2004 (JO L 140 du 30.4.2004, p. 1)]

2009/C 236/04

Taux de base calculés conformément à la communication de la Commission relative à la révision de la méthode de calcul des taux de référence et d'actualisation (JO C 14 du 19.1.2008, p. 6). En fonction de son utilisation, le taux de référence devra encore être calculé en majorant ce taux de base d'une marge adéquate, arrêtée dans la communication. Le taux d'actualisation sera quant à lui calculé en ajoutant 100 points de base au taux de base. Le règlement (CE) no 271/2008 de la Commission du 30 janvier 2008 modifiant le règlement d'application (CE) no 794/2004 établit que, sauf dispositions contraires prévues par une décision spécifique, le taux d'intérêt applicable à la récupération des aides d'État sera lui aussi calculé en majorant le taux de base de 100 points de base.

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4,99

7,81

4,99

13,20

4,99

4,99

6,78

4,99

17,29

4,31

4,99

4,99

4,81

1.1.2009

31.1.2009

4,99

4,99

7,63

4,99

4,53

4,99

6,00

7,34

4,99

4,99

4,99

4,99

10,01

4,99

4,99

7,81

4,99

11,05

4,99

4,99

6,78

4,99

17,29

5,18

4,99

4,99

5,70

1.12.2008

31.12.2008

5,36

5,36

6,70

5,36

4,20

5,36

5,55

6,43

5,36

5,36

5,36

5,36

8,58

5,36

5,36

7,10

5,36

9,44

5,36

5,36

6,42

5,36

15,87

5,49

5,36

5,00

5,66

1.11.2008

30.11.2008

5,36

5,36

6,70

5,36

4,20

5,36

5,55

6,43

5,36

5,36

5,36

5,36

8,58

5,36

5,36

6,10

5,36

9,44

5,36

5,36

6,42

5,36

11,02

5,49

5,36

5,00

5,66

1.10.2008

31.10.2008

5,36

5,36

6,70

5,36

4,20

5,36

5,55

6,43

5,36

5,36

5,36

5,36

8,58

5,36

5,36

6,10

5,36

9,44

5,36

5,36

6,42

5,36

11,02

5,49

5,36

4,34

5,66

1.9.2008

30.9.2008

4,59

4,59

6,70

4,59

4,20

4,59

5,55

6,43

4,59

4,59

4,59

4,59

8,58

4,59

4,59

6,10

4,59

9,44

4,59

4,59

6,42

4,59

11,02

5,49

4,59

4,34

5,66

1.7.2008

31.8.2008

4,59

4,59

6,70

4,59

4,20

4,59

4,81

6,43

4,59

4,59

4,59

4,59

8,58

4,59

4,59

6,10

4,59

9,44

4,59

4,59

6,42

4,59

11,02

4,75

4,59

4,34

5,66


INFORMATIONS RELATIVES À L’ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN

Commission

1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/5


Autorisation d'une aide d'État conformément à l'article 61 de l'accord EEE et à l'article 1er, paragraphe 3, de la partie 1 du protocole 3 de l'accord Surveillance et Cour de justice

2009/C 236/05

L'Autorité de surveillance AELE ne soulève aucune objection à l'égard de l'aide d'État suivante:

Date d'adoption

:

31.3.2009

Affaire no

:

65120

État de l'AELE

:

Norvège

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

:

Régimes de soutien à la production audiovisuelle, à l'écriture de scénarios et à la mise au point de mesures pédagogiques

Base juridique

:

Règlement relatif au soutien à la production audiovisuelle

Règlement relatif au soutien aux sociétés de production cinématographique et à la mise au point de mesures pédagogiques

Budget de l'État 2009 (Chapitre 0334 concernant le cinéma et les médias)

Type de mesure

:

Régime d'aides

Objectif

:

Promotion de la culture

Forme de l'aide

:

Subventions directes

Budget

:

321 millions de NOK en 2008

Durée

:

Jusqu'au 31 décembre 2014

Secteurs économiques concernés

:

Culture

Le texte de la décision dans la ou les langues faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site de l'Autorité de surveillance AELE, à l'adresse suivante:

http://www.eftasurv.int/fieldsofwork/fieldstateaid/stateaidregistry/


Autorité de surveillance AELE

1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/6


Invitation à présenter des observations en application de l’article 1er, paragraphe 2, de la partie I du protocole 3 de l’accord entre les États de l’AELE relatif à l’institution d’une Autorité de surveillance et d’une Cour de justice concernant des aides d'État liées à la fiscalité des sociétés d'investissement conformément à la loi fiscale du Liechtenstein

2009/C 236/06

Par décision no 149/09/COL du 18 mars 2009, reproduite dans la langue faisant foi dans les pages qui suivent le présent résumé, l'Autorité de surveillance AELE a ouvert la procédure prévue à l'article 1er, paragraphe 2, de la partie I du protocole 3 de l'accord entre les États de l'AELE relatif à l'institution d'une Autorité de surveillance et d'une Cour de justice. Les autorités du Liechtenstein ont reçu copie de cette décision.

Par la présente, l'Autorité de surveillance AELE invite les États de l'AELE, les États membres de l'Union européenne et les parties intéressées à lui faire part de leurs observations sur la mesure en question dans un délai d'un mois à compter de la publication de la présente communication, à l'adresse suivante:

Autorité de surveillance AELE

Greffe

Rue Belliard 35

1040 Bruxelles

BELGIQUE

Ces observations seront communiquées aux autorités du Liechtenstein. L'identité des parties intéressées ayant présenté des observations peut rester confidentielle sur demande écrite et motivée.

RÉSUMÉ

La procédure dans la présente affaire a été ouverte par l'Autorité, qui a adressé une demande de renseignements aux autorités du Liechtenstein le 14 mars 2007.

En vertu de l'article 2 de la loi du 3 mai 1996 sur les sociétés d'investissement (Gesetz über Investmentunternehmen, ciaprès dénommée «IUG»), on entend par «société d'investissement»:

«des actifs collectés auprès du public, après publicité, aux fins d'un placement collectif de capitaux, qui sont investis et gérés pour le compte collectif d'investisseurs individuels en vertu, généralement, du principe de la répartition des risques».

Une société d'investissement, au sens de l'IUG, est une société qui réunit des capitaux placés par différents investisseurs. Pour pouvoir exercer des activités commerciales sur le marché, elle doit remplir trois conditions, à savoir:

choisir une forme juridique reconnue;

confier la gestion à un organisme doté de la personnalité juridique;

posséder un compte de dépôt auprès d'une banque de dépôts (article 39 de l'IUG de 1996).

Quel que soit le mode d'organisation retenu, les actifs cédés par les investisseurs (c'estàdire les actifs qui sont gérés) doivent être distincts du patrimoine propre de la société d'investissement.

Dans le cas des sociétés d'investissement, aucune distinction n'était opérée, aux fins de la taxation, entre le patrimoine propre de ces sociétés et les actifs dont elles assuraient la gestion, ces deux types d'actifs étant soumis aux règles applicables aux sociétés de domicile conformément à l'article 85, paragraphe 2, de la loi fiscale. Aucun impôt n'était donc perçu sur les bénéfices tirés des activités de gestion ou des actifs gérés. L'impôt sur le capital était fixé à 1 ‰ plutôt qu'à 2 ‰, et était encore moins élevé pour tout capital excédant 2 Mio CHF. Aucun impôt n'était perçu sur les coupons.

Un nouvel article 35, paragraphe 3, a été introduit dans la loi sur les sociétés d'investissement, avec effet à partir de 2006. En vertu de cette nouvelle disposition, les sociétés d'investissement sont désormais tenues d'enregistrer et de détenir séparément leur patrimoine propre et les actifs qu'elles gèrent. La loi fiscale a par ailleurs été révisée en 2005. Son article 85, paragraphe 2, qui prévoyait une fiscalité similaire à celle applicable aux entreprises de domicile ainsi qu'un impôt sur le capital moins élevé pour tout montant excédant 2 Mio CHF, a été abrogé. Il a été remplacé par un nouvel article 73, point f), en vertu duquel les dirigeants des fonds de placement et les sociétés d'investissement sont tenus d'acquitter l'impôt sur les bénéfices et sur le capital en ce qui concerne leur patrimoine propre. En outre, du fait de cette réforme, les sociétés d'investissement sont également tenues de payer un impôt sur les coupons.

Existence d'une aide d'État

L'Autorité a examiné si les allégements fiscaux accordés aux sociétés d'investissement entre 1996 et 2006 constituaient des aides d'État au sens de l'article 61, paragraphe 1, de l'accord EEE.

Entreprise

Selon la Cour de justice européenne, la notion d'entreprise au sens de l'article 87 du traité CE, qui correspond à l'article 61, paragraphe 1, de l'accord EEE, comprend «toute entité exerçant une activité économique, indépendamment du statut juridique de cette entité et de son mode de financement» (1).

Les sociétés d'investissement relevant du droit du Liechtenstein revêtent la forme d’une société, étant donné qu'elles sont organisées sous la forme de sociétés anonymes ou de «Societas Europea» (sociétés européennes). Elles réunissent les fonds de divers investisseurs, qu'elles gèrent en vue de réaliser des bénéfices au moyen de différentes commissions liées aux placements. L'Autorité est par conséquent d'avis que les sociétés d'investissement constituent, pour ce qui est de leurs activités liées à la gestion d'actifs, des entreprises au sens de l'article 61, paragraphe 1, de l'accord EEE (2).

Avantage

En n'étant pas tenues d'acquitter un impôt sur les bénéfices ou les coupons et en ne devant payer qu'un impôt réduit sur le capital pour ce qui est de leur patrimoine propre, les sociétés d'investissement ont été avantagées par rapport à d'autres entreprises, et plus particulièrement par rapport aux dirigeants des fonds d'investissement, soumis à l'impôt ordinaire sur les revenus tirés de leurs activités commerciales.

Cet avantage est sélectif, n'étant accordé qu'aux sociétés d'investissement organisées sous la forme de structures de placement. L'Autorité considère à première vue que l'allégement fiscal consenti en faveur du patrimoine propre de ces sociétés ne peut être justifié par la nature et le mécanisme général du système d'imposition du Liechtenstein.

Présence de ressources d’État

L'avantage doit être conféré par l'État ou au moyen de ressources d'État. Une perte de recettes fiscales équivaut à la consommation de ressources d’État sous la forme de dépenses fiscales (3). Le Liechtenstein renonce à des recettes sous la forme de recettes fiscales générées par les sociétés d'investissement.

Distorsion de la concurrence et répercussions sur les échanges entre les parties contractantes

Lorsqu'une aide accordée par un État renforce la position d'une entreprise par rapport à d'autres entreprises concurrentes dans les échanges intra–EEE, ces derniers doivent être considérés comme influencés par l'aide. En conséquence, l'Autorité considère à titre préliminaire que les avantages fiscaux consentis aux sociétés d'investissement entre 1996 et 2005 pour leur patrimoine propre ont renforcé la position concurrentielle des bénéficiaires dans l'EEE, en leur permettant de réduire leurs coûts de fonctionnement ordinaires par rapport à d'autres entreprises de l'EEE pouvant opérer sur des marchés internationaux (4).

Pour les raisons qui précèdent, l'Autorité estime à titre préliminaire que l'allégement fiscal accordé en faveur du patrimoine des sociétés d'investissement constitue une aide d'État au sens de l'article 61, paragraphe 1, de l'accord EEE.

Compatibilité de l'aide

L'Autorité doute que les exonérations fiscales en cause soient compatibles avec l'accord EEE en application de l'une quelconque des dérogations prévues à l'article 61, paragraphes 2 et 3, de l'accord EEE.

Conclusion

À la lumière des considérations exposées ci-dessus, l'Autorité a décidé d'ouvrir la procédure formelle d’examen prévue à l'article 1er, paragraphe 2, de l’accord EEE. Les parties intéressées sont invitées à présenter leurs observations dans un délai d’un mois à compter de la publication de la présente décision au Journal officiel de l'Union européenne.

EFTA SURVEILLANCE AUTHORITY DECISION

No 149/09/COL

of 18 March 2009

to initiate the procedure provided for in Article 1(2) in Part I of Protocol 3 to the Surveillance and Court Agreement with regard to the taxation of investment undertakings according to the Liechtenstein Tax Act

(Liechtenstein)

THE EFTA SURVEILLANCE AUTHORITY (5),

Having regard to the Agreement on the European Economic Area (6), in particular to Articles 61 to 63 and Protocol 26 thereof,

Having regard to the Agreement between the EFTA States on the Establishment of a Surveillance Authority and a Court of Justice (7), in particular to Article 24 thereof,

Having regard to Article 1(2) of Part I and Article 4(4) and 6 of Part II of Protocol 3 to the Surveillance and Court Agreement (8),

Having regard to the Authority’s Guidelines (9) on the application and interpretation of Articles 61 and 62 of the EEA Agreement, and in particular the chapter dealing with the application of State aid rules to measures relating to direct business taxation,

Having regard to the Authority’s Decision of 14 July 2004 on the implementing provisions referred to under Article 27 of Part II of Protocol 3 (10),

Whereas:

I.   FACTS

1.   Procedure

By letter dated 14 March 2007 (Event No 393563), the Authority sent a request for information to the Liechtenstein authorities, inquiring about various tax derogations for certain company types under the Liechtenstein Tax Act. The Liechtenstein authorities provided information by letter dated 30 May 2007 (Event No 423398).

By letter dated 12 July 2007 (Event No 428102), the Authority requested more information. The Liechtenstein authorities provided a response by letter dated 29 August 2007 (Event No 437041). On 31 October 2007, the case was discussed by the Authority and the Liechtenstein authorities. The Liechtenstein authorities submitted further information by letter dated 3 December 2007 (Event No 456325). The Liechtenstein authorities presented the case in another meeting with the Authority on 18 December. The Authority requested further information on 20 December 2007 (Event No 458438). The Liechtenstein authorities responded by letter dated 1 February 2008 (Event No 463410). Further clarifications were submitted by the Liechtenstein authorities by email. By letter dated 6 October 2008, the Liechtenstein authorities submitted an expert study on the legal forms of investment undertakings and the respective taxation they were subject to (Event No 493967) (11). By email dated 19 January 2009, the Liechtenstein authorities submitted further information. The case was further discussed with the Liechtenstein authorities in a meeting in Vaduz on 27 January 2009.

2.   Scope of this decision

The current investigation concerns the treatment of investment undertakings under the Liechtenstein Tax Act (Gesetz über die Landes-und Gemeindesteuern, hereinafter: ‘the Tax Act’) (12) between 1996 and 2006.

3.   General description of investment undertakings

3.1.   Definition of investment undertakings

In 1996, Act of 3 May 1996 on Investment Undertakings (Gesetz über Investmentunternehmen, hereafter the ‘IUG’) was adopted. Section 2 (13) contained a definition of investment undertaking as:

‘assets raised from the public following public advertising for the purpose of a collective capital investment which are invested and managed for the collective account of the individual investors usually according to the principle of risk-spreading’

Investment undertaking within the meaning of the IUG describes the fund capital placed by different investors. To deal commercially on the market, an investment undertaking needs to fulfil three requirements in terms of the IUG:

it needs to choose a recognised legal form,

the management needs to be carried out by a body which has legal personality,

it needs to have a deposit account in a depot bank.

 

First condition: Recognised legal form

Regarding the first requirement, the choice of a recognised legal form, two options are available under Liechtenstein law. The investment undertaking may choose the form of a collective trust (14) in which case it is called investment fund (Anlagefonds). Alternatively, it may opt for the legal form of an investment company (Anlagegesellschaft).

 

Second condition: The management company

The management of both types of investment undertaking is carried out by a management company which is called the fund direction in the case of an investment fund (15). The investment undertaking (the fund capital) and the management company (the fund direction) constitute two separate parts.

In the case of an investment company, the management is taken care of by the investment company itself. That company may be organised either as a company limited by shares or a Societas Europea. The investment company acts via the board of directors or its management. As opposed to an investment fund, the investment company constitutes one single entity.

In both cases, the entities which are carrying out management functions (management companies) are undertakings operating business activities and carrying out services for a fee.

 

Third condition: The depot bank

The fund capital, that is the managed assets of both investment companies and investment funds, is held in custody by a depot bank (16). The depot bank can be any bank having a licence according to the Act on Banks.

3.2.   Distinction between managed and own assets of investment undertakings

Regardless of the organisational form, the assets transferred by the investors (the managed assets) must be differentiated from the own assets of the management company (see sections 4.1 and 4.2 below respectively).

3.2.1.   The assets placed by investors and managed by the management company

For the establishment of an investment undertaking, the investors transfer their assets to the fund direction of the investment fund or to the management side of the investment company.

The assets raised constitute capital which the original investors have entrusted the management companies to administer for the account and risk of the investors. The fund capital is as such a property object which is subject to taxation.

The management company manages these assets as a separate fund in its own name but on behalf and for the account of the investors. Section 66(4) IUG stipulates that the managed assets of an investment undertaking do not form part of the management company’s own assets. According to Liechtenstein bankruptcy law (bankruptcy code of 1973), assets which do not belong to the debtor are subject to the right of separation, i.e. they are transferred to the owner according to the normal principles of civil law.

3.2.2.   Own assets of the management company

The notion of ‘own’ assets (Eigenmittel) is used to describe assets owned by the management company (i.e. the assets owned by the fund direction or by the investment company). These assets are used to cover daily expenses (rent, payment of salaries, infrastructure, etc.). They cover the capital stock, the legal and voluntary reserves and the accumulated profit/deficit.

In return for the management, the management company gets a management fee, which becomes part of its own assets. In addition, other fees (performance fees) might be levied (17). The Liechtenstein authorities have confirmed that all fees remaining with the management company fall under the notion of ‘own assets’. The same applies to all revenues stemming from the management activities.

3.2.3.   Separation of managed and own assets within investment undertakings

3.2.3.1.   Investment fund

According to section 4(1)(a) IUG investment funds are classified as collective trusts, which represent a trust relationship between an appointed trustee and an indefinite number of trustors. According to section 897 of the Persons- and Company Act (PGR), a trust is defined as a transfer of assets from the trustor to the trustee with the obligation that the latter holds, manages and disposes of the assets of, for the benefit of one or more beneficiaries with effect for all other persons. The trustee consequently takes care of the assets in his own name, but on behalf and on the account of the investors.

Upon establishment of this trust relationship, the transferred assets form a special fund, the so-called trust property, which is held separately from the trustee’s own assets., For investment funds the trusted assets are physically placed in a depot bank (18). In bankruptcy proceedings, these assets do not form part of the own assets of the management company, i.e. creditors cannot satisfy their claims against the management from the investors placements (19). There is a right of separation under Liechtenstein insolvency law for the trustor, who can claim back his entire investment in the insolvency proceedings. According to section 915 of the PGR, trust property is to be considered as distinct/foreign property (‘Fremdvermögen’) and the creditors of the trustee do not have access to it.

3.2.3.2.   Investment company

In the setting of an investment company, managed and own assets share one entity (i.e. the investment company). Nevertheless, as for investment funds, there is a strict distinction between the investment company entrusted with the management of the assets and the assets themselves. The latter is not a commercially active entity. As for investment funds, the managed assets are physically held at the depot bank, which keeps them in custody. The managed assets are kept separate from the investment company’s own assets (20). As for investment funds, the managed assets can profit from a right of separation of the investor in bankruptcy proceedings (21). Thus, the managed assets do not belong to the insolvency capital in case of a bankruptcy of the investment company.

The Liechtenstein authorities have explained that the managed assets do not become part of the company’s own assets and that the investors do not become shareholders in the investment company. The placement of the investor consequently does not raise the capital of the investment company. The investor who transfers his assets to an investment company acquires a claim against the investment company in relation to the entire assets placed by him.

4.   Tax provisions applicable to investment undertakings in Liechtenstein

4.1.   General description of the Liechtenstein company taxation

4.1.1.   Income and capital tax

Sections 73 to 81 in Part 4, heading A, The company taxes (‘Die Gesellschaftssteuern’) of the Tax Act comprise two taxes relating to companies (22):

A business income tax (Ertragssteuer). According to section 77 of the Tax Act this tax is assessed on the entire annual net income. Taxable net income is the entire revenues minus company expenditures (including write-offs and other provisions). The income tax rate depends on the ratio of net income to taxable capital and lies between 7,5 % and 15 % (23). This tax rate may be increased by 1 percentage point to, at most, 5 percentage points depending on the relation between dividends and taxable capital. The maximum income tax is therefore 20 %.

A capital tax (Kapitalsteuer). According to section 76 of the Tax Act, the basis for this tax is the paid-up capital stock, joint stock, share capital, or initial capital as well as the reserves of the company constituting company equity. Taxes are assessed at the end of the company’s business year (generally on 31 December). The tax rate for the capital tax is 2 ‰.

According to section 73 of the Tax Act, legal persons operating commercial businesses in Liechtenstein pay income and capital tax. The same applies to foreign companies operating a branch in Liechtenstein in accordance with section 73(e) of the Tax Act.

4.1.2.   Coupon tax

Part 5 of the Tax Act concerns the so-called coupon tax. According to section 88(a)(1) of the Tax Act, Liechtenstein levies a tax on coupons. The coupon tax is levied on the coupons of securities (or documents equal to securities) issued by ‘a national’. This notion covers any person who has the place of residence, domicile or statutory seat in Liechtenstein. It also covers undertakings that are registered in the public register of Liechtenstein.

The coupon tax applies to companies the capital of which is divided into shares, as for example companies limited by shares and companies with limited liability (24). It is levied at the rate of 4 % on any distribution of dividends or profit shares (including distributions in the form of shares).

The coupon tax is a withholding tax, which falls on the investor as the ultimate tax payer (Steuerträger), but is withheld on the level of the company (debtor of the tax) (25).

4.2.   The taxation of investment undertakings between 1996 and 2006

In 1996 the rules regarding taxation of investment undertakings were revised (26).

4.2.1.   The taxation of the assets managed by investment undertakings

In 1996, with the introduction of Section 84(5), investment undertakings — in the meaning of collective capital — were formally put on the same footing as domiciliary companies (‘Sitzgesellschaften’) (27).

As domiciliary companies would not pay any income tax, the assets managed by investment undertakings would not pay income tax. According to section 84(1) of the Tax Act, only a reduced capital tax of 1 ‰ (instead of 2 ‰) was applicable (28). This rate was further reduced to 0,4 ‰ for the capital of investment undertakings exceeding 2 million CHF in accordance with Section 85(2) of the Tax Act (29).

Moreover, in 1996, the coupon tax on the distribution of profits generated from the fund capital was abolished (30).

4.2.2.   The taxation of the own assets of investment funds

4.2.2.1.   The taxation of the management side of investment funds

As any company operating business in Liechtenstein, the fund direction of investment funds (the management side of the fund) would be fully liable to pay income, capital as well as coupon tax for the own income and capital.

The fund direction had also been fully taxed prior to 1996 in accordance with Section 84(2) of the Tax Act 1961.

4.2.2.2.   The taxation of the management side of investment companies

In the case of investment companies, no distinction was made between the management company’s own assets and the managed assets. The investment companies own assets were therefore subject to the rules applying to domiciliary companies, as such, in accordance with Section 84(2) of the Tax Act. That meant that no income tax was levied for the management activities or for the managed assets. The capital tax was fixed at 1 ‰ instead of 2 ‰ and reduced further for any capital exceeding CHF 2 million in accordance with Section 85(2) of the Tax Act. No coupon tax was levied.

The tax situation from 1996 to 2006 for investment funds and investment companies can be illustrated as follows:

Image

4.3.   The situation from 2006 until today

By the Act on Investment Undertakings of 19 May 2005, a new section 35(3) was introduced in the Act on investment undertakings. This provision requires also the investment companies to record and hold separately own and managed assets.

Further, the Tax Act was also revised. The result of the revision was that section 84(5) Tax Act was abolished. In accordance with a new section 86(2), the managed assets for both types of investment undertakings, i.e. the investment fund and the investment company, were explicitly exempted from payment of a capital tax (31).

Section 85(2) of the Tax Act, which provided for a reduced capital tax for any amount in excess of CHF 2 million, was repealed. Instead, a new section 73(f) was inserted, which requires the fund direction of an investment fund and investment companies to pay income and capital tax in relation to its own assets.

The tax situation for investment funds and investment companies from 2006 onwards can be illustrated as follows:

Image

5.   Comments by the Liechtenstein authorities

5.1.   No selective advantage

The Liechtenstein authorities firstly argued that the tax rules applicable to investment undertakings from 1996 to 2006 did not confer any advantage to a specific form of investment undertaking. Rather, there was a uniform tax regime for both investment funds and investment companies as defined by Section 2(1)(a) IUG 1996. They were taxed according to the general level of domiciliary companies. If anything, the taxation imposed on the fund direction of the investment fund which was subject to income tax, full capital tax and coupon tax, was a disadvantage for the fund rather than a selective advantage for the investment company.

The Liechtenstein authorities have stated that, despite the difference in taxation for investment companies compared to the fund direction with regard to own assets, the first investment company was only founded in 2001. In 2006, only 16 investment companies existed in Liechtenstein. By contrast, 192 investment funds were active in Liechtenstein by 2006. According to the Liechtenstein authorities, this shows that there was no incentive for enterprises to organise themselves in the form of an investment company. Hence, there was no advantage for investment companies.

In addition, an advantage within the meaning of the EEA State aid provisions is only selective if it favours the economic activity of certain undertakings or productions of certain goods compared to others. In the present case, the economic activities of the investment funds and the investment companies are identical. The difference in taxation results exclusively from the legal form in which these economic activities are carried out.

Finally, the Liechtenstein authorities argue that all economic agents active in the business of managing funds are free to choose both forms of investment undertakings. Once the form has been chosen, the investment undertaking has to abide by Liechtenstein’s corporate and tax laws. As the difference in treatment applies to all economic activities alike, there is no State aid issue.

By letter dated 6 October 2008, the Liechtenstein authorities submitted an expert study on the taxation of investment undertakings. The expert study comes to the conclusion that if investment companies had been established already prior to 1996, they would have been subject to ordinary business taxation until 1996. The study concludes that during the time from 1996 to 2006, in order to be ‘consistent with the Liechtenstein tax system the unit within the Anlagegesellschaft that operates the business and therefore, the own assets of the Anlagegesellschaft, should have been subject to the regular capital and profit tax’. (32)

The study moreover concludes that while in 1996 section 88(f) of the Tax Act dealing with coupon taxes for investment funds was repealed, section 88(d) dealing with such taxation in respect of capital divided into shares was not removed. Therefore, as for and regarding shares representing own assets, section 88(d) of the Tax Act would still have been applicable.

The Liechtenstein authorities have made the expert opinion part of their submission and reasoning in this case.

5.2.   Comments on the 2006 tax reform

The Liechtenstein authorities have explained that there were various reasons for the revision. Firstly, it was found that the Liechtenstein Tax Act, by international comparison, was less advantageous as the managed assets of investment undertakings were hitherto subject to capital taxation. This led to double taxation, as both the investment undertaking and the investor were taxed (33). Other countries, such as Switzerland, Germany and Austria, did not tax the managed assets of investment funds. In order to improve the conditions for attracting fund investments to Liechtenstein, a revision was considered necessary.

Further, to avoid any unintentional double taxation of invested funds, uniform accounting standards were adopted which allowed for a more balanced taxation of both forms of investment undertakings without changing the structural difference required by Liechtenstein’s corporate law (34).

Moreover, the tax distinction between the management side of investment funds and investment companies could lead to an increase in demand for products run by investment companies. To avoid a tax-motivated shift to investment companies, investment funds and investment companies were put on the same footing. The 2005/2006 reform should result in a uniform taxation of both forms of investment undertakings despite their structural differences.

II.   ASSESSMENT

1.   The presence of State aid

The Authority will investigate below whether the fact that investment companies did not pay any income and coupon tax and only a reduced capital tax on their own assets until the 2006 reform constitutes State aid within the meaning of Article 61(1) of the EEA Agreement. Article 61(1) of the EEA Agreement reads as follows:

‘Save as otherwise provided in this Agreement, any aid granted by EC Member States, EFTA States or through state resources in any form whatsoever which distorts or threatens to distort competition by favouring certain undertakings or the production of certain goods shall, in so far as it affects trade between Contracting Parties, be incompatible with the functioning of this Agreement.’

1.1.   Undertaking

According to the European Court of Justice, the notion of an undertaking in the sense of Article 87 EC, which corresponds to Article 61(1) of the EEA Agreement, encompasses ‘every entity engaged in an economic activity, regardless of the legal status of the entity and the way in which it is financed (35).

As can be seen from the structure of investment undertakings, the pooled assets of the investors are managed either by a separate management company acting as a trustee in case of an investment fund (fund direction) or by the investment company itself.

In BBL (36), the Court of Justice of the European Communities dealt with the activity of investment companies (SICAVs under Belgian law) which consist of the collective investment in transferable securities of capital raised from the public and which aim to produce income on a continuing basis. With the capital provided by subscribers when they purchase shares, SICAVs assemble and manage, on behalf of the subscribers and for a fee, portfolios consisting of transferable securities. The Court held that this constitutes an economic activity within the meaning of Article 4(2) of the Sixth VAT Directive.

The Authority finds, in line with the Commission’s case practice in this area (37), that this jurisprudence can also be applied when assessing the existence of an economic activity under the State aid provisions of the EEA Agreement. Investment companies and the fund direction for an investment fund under Liechtenstein law take corporate form as they are organised as companies limited by shares or Societas Europea. They are active in assembling and managing the assets of various investors with the intention of making profits via various fees related to the placements. The Authority consequently finds that investment companies, for the part of the company carrying out the asset management, are undertakings within the meaning of Article 61(1) of the EEA Agreement (38).

1.2.   Advantage

By not being obliged to pay any income or coupon tax and only a reduced capital tax on their own assets, investment companies receive an advantage in relation to other undertakings, in particular towards the fund direction of investment funds who were subject to ordinary taxation on revenues from their business activities.

The advantage is selective as it was granted only to investment undertakings organised in the form of investment companies. The Authority does not subscribe to the relevance of the argument forwarded by the Liechtenstein authorities that each undertaking in Liechtenstein carrying out such an economic activity is in principle free to choose the appropriate legal form and consequently profit from the tax concessions. A state measure which is limited to a specified group of undertakings cannot be attributed a general character just because it could be used by any interested undertaking if this undertaking was organising itself in a certain manner to fulfil the specified criteria and benefit from tax concessions (39).

A specific tax measure can nevertheless be justified by the logic of the tax system. The specific tax rules applicable to investment companies will not be selective in the sense of Article 61(1) of the EEA Agreement if the rule is justified by the nature and general scheme of the Liechtenstein tax system (40).

In the Authority’s preliminary view, the tax relief on the management company’s own assets cannot be justified by the nature and overall scheme of the Liechtenstein taxation system.

The general scheme for taxing companies engaged in commercial business activities is laid down in sections 76 and 77 of the Liechtenstein Tax Act. Moreover, Section 73 of the Liechtenstein Tax Act (41) stipulates that legal entities that operate a business in Liechtenstein should pay income taxes on their entire revenues and a capital tax on the capital held as the company’s own equity.

In the case of a company divided into shares, a coupon tax on the dividends is due in accordance with section 88(d) of the Tax Act. Investment companies are legal entities incorporated under Liechtenstein law in the form of companies limited by shares which gain revenues from the management of placements by investors and dispose of capital. They should therefore be subject to payment of coupon tax whenever their capital is divided into shares (42).

The tax relief for the management’s own assets falls neither within the logic of the general tax system in Liechtenstein, nor within the logic of the taxation of investment undertakings as such. The Liechtenstein taxation rules and taxation practice shows that the logic behind the special taxation of investment undertakings applies to the fund capital, but not to the management companies own assets. Indeed, the fund direction of the investment funds has always been subject to ordinary business taxation for its own revenues and own capital.

In the view of the Authority, there is nothing in the organisational form of investment companies which would justify a special tax derogation in favour of the management activities of an investment company compared to the management activities of an investment fund. Both types of investment undertakings must keep the company’s own assets separated from the managed assets of the investors, put at the custody of the depot bank. In bankruptcy proceedings, the own assets are at the disposal of the creditors for both investment funds and investment companies.

In 2006, the legislation was changed and investment companies were subject thereafter to ordinary business taxation as the fund direction of investment funds and any other legal entity operating a business in Liechtenstein. In view of the Liechtenstein authorities this eliminated the ‘inconsistency (43) of not levying any taxes on the own assets before.

For these reasons, the Authority takes the preliminary view that investment companies were granted a selective advantage.

1.3.   Presence of state resources

The advantage must be granted by the State or through state resources. A loss of tax revenue is equivalent to consumption of state resources in the form of fiscal expenditure (44). The Liechtenstein State foregoes revenues in the form of tax income from the investment companies. Therefore, the Authority considers that there were state resources involved.

1.4.   Distortion of competition and effect on trade between Contracting Parties

When a support measure granted by the State strengthens the position of an undertaking vis-à-vis other undertakings competing in EEA trade, the latter must be regarded as affected by that aid.

According to well established case law (45), the prohibition of Article 61(1) of the EEA Agreement is applicable to any aid which distorts or threatens to distort competition, irrespective of the amount, in so far as it affects trade between Member States. The Commission has also considered that investment vehicles can operate in international markets and pursue commercial and other economic activities in markets where competition is intense (46).

Therefore, the Authority takes the preliminary view that the tax concessions for the own assets of investment companies from 1996 to 2006 strengthened the competitive position of the investment companies within the EEA, as these tax concessions reduced the ordinary operational costs of these companies compared to other EEA companies which can operate in international markets (47).

Investment companies compete with other financial undertakings and operate in an open market characterised by substantial intra-EEA trade. Thus, trade between the Contracting Parties is affected. In line with the case law (48), the Authority does not have to demonstrate that all investment companies operate in international markets. It is sufficient in the assessment of aid schemes to assess its general characteristics without examining each individual application.

The Authority is therefore of the preliminary view that the tax concessions distort or threaten to distort competition and affect trade between the Contracting Parties.

1.5.   Conclusion

For the above-mentioned reasons, the Authority takes the preliminary view that the tax relief on the management companies own assets constitutes state aid with the meaning of Article 61(1) of the EEA Agreement.

2.   Classification of the measures under assessment as new aid

According to Article 1(c) in Part II of Protocol 3, new aid means aid that is not existing aid. Pursuant to Article 1(b) of the Protocol 3, ‘existing aid’ shall mean (inter alia):

‘(i)…, all aid which existed prior to the entry into force of the Treaty in the respective Member States, that is to say, aid schemes and individual aid which were put into effect before, and are still applicable after, the entry into force of the Treaty;…’.

Section 84(5) of the Tax Act, which provides for the tax relief of the own assets of investment companies, was introduced in 1996. Previously, no investment company existed, as the first company was only founded in 2001.

The expert opinion forwarded by Liechtenstein comes to the conclusion that the own assets of investment companies would have been subject to ordinary business taxation if such companies had existed before 1996. The Authority concurs with this view.

For these reasons, the Authority finds that the non-taxation of the investment company’s own assets constitutes new aid.

3.   Procedural requirements

Pursuant to Article 1(3) of Part I of Protocol 3, ‘the EFTA Surveillance Authority shall be informed, in sufficient time to enable it to submit its comments, of any plans to grant or alter aid. […]. The State concerned shall not put its proposed measures into effect until the procedure has resulted in a final decision’.

The Liechtenstein authorities did not notify the tax relief for the own assets of investment companies to the Authority before they were put into effect. The Authority concludes that the Liechtenstein authorities have not respected their obligations pursuant to Article 1(3) of Part I of Protocol 3.

4.   Compatibility of the aid

As the measure constitutes state aid within the meaning of Article 61(1) of the EEA Agreement, its compatibility with the functioning of the EEA Agreement must be assessed in the light of the derogations provided for in Article 61(2) and (3) of the EEA Agreement.

The aid in question is not linked to any investment in production capital. It reduces the costs which companies would normally have to bear in the course of pursuing their day-to-day business activities and is consequently to be classified as operating aid. Operating aid is normally not considered suitable to facilitate the development of certain economic activities or of certain regions as provided for in Article 61(3)(c) of the EEA Agreement. Operating aid is only allowed under special circumstances (e.g. for certain types of environmental or regional aid), when the Authority’s Guidelines provide for such an exemption. None of these Guidelines apply to the aid in question.

The Authority therefore doubts that the tax derogations under assessment are compatible with the EEA Agreement.

5.   Conclusion

Based on the information submitted by the Liechtenstein authorities, the Authority finds that the tax concessions granted for the own assets of the investment companies between 1996 and 2006 constitute aid within the meaning of Article 61(1) of the EEA Agreement.

The Authority finds that the tax relief on the own assets of the investment company constitutes new aid.

The Authority has doubts that these measures are compatible with 61(3)(c) of the EEA Agreement. The Authority thus doubts that the above-mentioned measures are compatible with the functioning of the EEA Agreement.

Consequently, and in accordance Article 4(4) of Part II of Protocol 3, the Authority is obliged to open the procedure provided for in Article 1(2) of Part I of Protocol 3 of the Surveillance and Court Agreement. The decision to open proceedings is without prejudice to the final decision of the Authority, which may conclude that the measures in question do not constitute state aid or that they are compatible with the functioning of the EEA Agreement. The Authority would like to point out, however, that if new aid was not found to be compatible with the functioning of the EEA Agreement, it would constitute unlawful aid within the meaning of Article 1(f) in Part II of Protocol 3. Unlawful aid and incompatible aid is normally recovered from the aid beneficiaries according to Article 14 in Part II of Protocol 3. According to the case law of the Court of Justice, a diligent trader should himself be able to verify that new aid has been put into effect in accordance with the applicable procedural rules, notably Article 88 EC, corresponding to Article 1 in Part I of Protocol 3 to the Surveillance and Court Agreement. For that reason, the beneficiary of new aid, granted in contravention of that provision, can only in exceptional circumstances claim that he had legitimate expectations barring the repayment of the aid.

In light of the foregoing considerations, the Authority, acting under the procedure laid down in Article 1(2) of Part I of Protocol 3, requests the Liechtenstein authorities to submit their comments within one month of the date of receipt of this Decision.

Moreover, the Authority requires that, within one month of receipt of this decision, the Liechtenstein authorities provide all documents, information and data needed for assessment of the compatibility of the tax derogations in favour of investment companies. It invites the Liechtenstein authorities to forward a copy of this decision to the potential aid recipients of the aid immediately,

HAS ADOPTED THIS DECISION:

Article 1

The EFTA Surveillance Authority has decided to open the formal investigation procedure provided for in Article 1(2) of Part I of Protocol 3 against Liechtenstein regarding the non-levy of income tax and coupon tax on the management side of investment companies (own assets) from 1996 to 2006. Likewise it opens the formal investigation on the levy of a reduced capital tax on the own assets of investment companies from 1996 to 2006. This includes the further reduction of the capital tax for investment companies whose capital exceeds 2 million CHF.

Article 2

The Liechtenstein authorities are invited, pursuant to Article 6(1) of Part II of Protocol 3, to submit their comments on the opening of the formal investigation procedure within one month from the notification of this Decision.

Article 3

The Liechtenstein authorities are requested to provide within one month from notification of this decision, all documents, information and data needed for assessment of the compatibility of the aid measure.

Article 4

This Decision is addressed to the Principality of Liechtenstein.

Article 5

Only the English version is authentic.

Done at Brussels, 18 March 2009.

For the EFTA Surveillance Authority

Per SANDERUD

President

Kurt JAEGER

College Member


(1)  Affaires jointes C-180/98 à C-184/98, Pavlov, point 74, Rec. 2000, p. I-6451.

(2)  Affaire T-445/05, Associazione Italiana del risparmio gestito, e.a./Commission, points 127 et suivants, non encore publiée au Recueil.

(3)  Voir le point 3 (3) des lignes directrices de l'Autorité concernant l'application des règles relatives aux aides d'État aux mesures relevant de la fiscalité directe des entreprises.

(4)  Voir l'affaire T424/2005, point 156.

(5)  Hereinafter referred to as the Authority.

(6)  Hereinafter referred to as ‘the EEA Agreement’.

(7)  Hereinafter referred to as ‘the Surveillance and Court Agreement’.

(8)  Hereinafter referred to as ‘Protocol 3’.

(9)  Guidelines on the application and interpretation of Articles 61 and 62 of the EEA Agreement and Article 1 of Protocol 3 to the Surveillance and Court Agreement, adopted and issued by the EFTA Surveillance Authority on 19 January 1994, published in the Official Journal of the European Union (hereinafter referred to as OJ) L 231, 3.9.1994, p. 1 and the EEA Supplement No 32, 3.9.1994, p. 1. Hereinafter referred to as the State Aid Guidelines, which can be found on http://www.eftasurv.int/fieldsofwork/fieldstateaid/state_aid_guidelines/

(10)  Decision No 195/04/COL of 14 July 2004 (published in OJ L 139, 25.5.2006, p. 37 and the EEA Supplement No 26, 25.5.2006, p. 1), as amended. A consolidated version of the decision can be found on www.eftasurv.int

(11)  The Liechtenstein authorities clarified that the expert opinion constitutes part of the submission of the Liechtenstein government and is part of their reasoning in this case.

(12)  Liechtensteinisches Landesgesetzblatt 1961, Nr. 7, with subsequent amendments.

(13)  Cf. Section 2(1)(a) IUG.

(14)  See section 4(1) lit a IUG.

(15)  See section 64 IUG. The fund direction has the legal form of either a company limited by shares, a private establishment or a Societas Europea, see section 65 IUG.

(16)  Section 31 IUG.

(17)  The Liechtenstein authorities have stated that it is impossible to list these fees exhaustively as a fund direction (or the management side of the investment company) is free to levy fees as its own discretion.

(18)  Cf. section 31 IUG.

(19)  Section 24 in conjunction with section 41 of the Liechtenstein Bankruptcy Act.

(20)  Section 35(3) IUG.

(21)  Section 37 IUG.

(22)  Private persons are subject to income tax (Erwerbssteuer) and property tax (Vermögenssteuer), which are not relevant for this investigation.

(23)  The net profit is set in relation to the taxable capital. The tax rate is then set at half the percentage which the net profit constitutes of the taxable capital. However, there is a minimum level of 7,5 % and a maximum ceiling of 15 %, see section 79(2) of the Tax Act.

(24)  Section 88(d) of the Tax Act.

(25)  Section 88(i) of the Tax Act reads: ‘(s)teuerpflichtig ist der Schuldner des Coupons oder der steuerbaren Leistung’.

(26)  LGBL 1996, Nr. 88.

(27)  Cf. the former section 84(5) of the Tax Act. Domiciliary companies are still tax regulated in section 84 of the Tax Act. They are legal entities registered in the public register, which only have their seat or an office in Liechtenstein, but do not exercise any commercial or business activity in Liechtenstein.

(28)  The tax derogation in favour of domiciliary companies pre-dates the entry of Liechtenstein to the EEA Agreement and is therefore not part of this decision, which only deals with tax derogations introduced after 1 May 1995, the date of Liechtenstein’s entry to the EEA.

(29)  Cf. section 85(2) of the Tax Act in the form of the 1996 amendment, LGBL 1996 Nr. 88.

(30)  Sections 88(f), 88(g), 88(h)(3), 88(i)(2) of the 1961 Tax Act which dealt with the coupon taxation of investment funds were repealed, see Government Bill No 69/1995, p. 10, in which it was stated that the repeal of the coupon tax on ‘their’ distributions was a pre-condition for the foundation of investment undertakings. Regarding the entry into force, see Gesetz vom 3. Mai 1996 über die Abänderung des Steuergesetzes, LGBl. Nr. 88 of 10 July 1996.

(31)  See information submitted by the Liechtenstein authorities by letter dated 1 February 2008, paragraphs 48-52.

(32)  Expert opinion DII,b.ii.3. The word profit tax used by the expert refers to what is described in this decision as the income tax.

(33)  The Liechtenstein authorities explained that the investor would be tax liable for the investment in Liechtenstein or in other countries.

(34)  The Liechtenstein authorities explained the 2005/2006 tax reform in their letter of 3 December 2007.

(35)  Joined Cases C-180/98 to C-184/98 Pavlov [2000] ECR I-6451, paragraph 75.

(36)  Case C-8/03, Banque Bruxelles Lambert SA (BBL) v Belgian State [2004] ECR. I-10157, paragraphs 42 and 43. The judgment was given in the area of taxation, however the Authority considers that the problem in question is the same under the State aid rules. See also Commission Decision of 6 September 2005 on the Italian scheme for collective investments in transferable securities, OJ L 268, 27.9.2006, p. 1 (hereafter Italian collective investment scheme).

(37)  See Italian collective investment scheme, paragraph 38.

(38)  Case T-445/05 Associazione Italiana del risparmio gestito, e.a. v Commission, not yet published, paragraph 127 ff.

(39)  The Court of First Instance has e.g. recognised that a fiscal measure does not loose its character as a being selective just because it is based on objective criteria, see judgment of the CFI of 6 March 2002, T-127/99, T-129/99 and T-148/99, Diputación Foral de Álava e.a. v Commission, [2002] ECR II-1275.

(40)  Joined Cases E-5/04 — E-7/04 Fesil and other v the Authority, cited above, paragraphs 82 et seq.

(41)  According to section 73 a, companies limited by shares are obliged to pay capital and income tax.

(42)  See Section 4.1.2 above in this decision.

(43)  Expert opinion DII, b.ii.3.

(44)  See point 3(3) of the Authority’s Guidelines on measures relating to direct business taxation.

(45)  Case T-214/95 Vlaamse Gewest v Commission, ECR [1998] II-717, paragraph 46. Case T-424/05, Italy v Commission, judgement of 4 March 2009, not yet published, paragraph 154 ff.

(46)  See Italian collective investment scheme, paragraph 45. Recently upheld by the Court of First Instance in Case T-445/05 Associazione italiana del risparmio gestito v Commission cited above, and T-424/05 Italy v Commission not yet published.

(47)  See footnote 4.

(48)  See Case T-424/05, cited above, paragraph 160.


V Avis

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE COMMERCIALE COMMUNE

Commission

1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/20


Proposition de classement de la plainte 2009/4209

2009/C 236/07

Les services de la Commission ont terminé leur enquête sur la plainte 2009/4209 concernant la rémunération des médecins en cours de spécialisation en Italie pendant la période allant de 1982 à 1991.

Après avoir examiné la plainte et la documentation transmise par les auteurs des plaintes, à la lumière du droit communautaire applicable en la matière, les services de la Commission sont parvenus à la conclusion, qu'à ce stade, aucune violation de la directive 93/16/CEE (1) ne peut être décelée dans le cas d'espèce.

La directive 93/16/CEE relative à la reconnaissance mutuelle des diplômes de médecins et à la coordination de la formation de ces derniers prévoit effectivement que les médecins qui suivent une formation spécialisée perçoivent pendant la durée de leur formation une rémunération appropriée. Cette obligation découle spécifiquement de la directive 82/76/CEE (2) qui avait amendé la directive 75/363/CEE, ces directives ayant été codifiées par la directive 93/16/CEE, qui elle a été abrogée par la directive 2005/36/CE (3).

La date ultime de transposition de la directive 82/76/CEE était le 1 janvier 1983. Par arrêt du 7 juillet 1987, la Cour de justice des CE a reconnu que l'Italie avait manqué à ses obligations en ne transposant pas la directive 82/76/CEE dans les délais. Par décret législatif no 257/1991 adopté en 1991 (entrée en vigueur 1 septembre 1991), l'Italie a certes transposé la directive mais elle a limité le droit à la rémunération aux années académiques 1991/92 et suivantes. Par les arrêts rendus dans les affaires préjudicielles C-131/97 Carbonari et C-371/97 Gozza, la Cour a considéré que le préjudice causé aux médecins spécialisés (inscrits entre les années académique 1983/84 et 1990/91) pouvait faire l'objet d'une réparation par l'application rétroactive des dispositions nationales relatives à la rémunération, le juge national devant laisser inappliquées les dispositions nationales contraires à la directive (celles limitant le droit à la rémunération aux années 1991/92 et suivantes).

Ensuite, plusieurs médecins spécialistes ayant été enregistrés avant l'année académique 1991/92, des procédures ont été introduites devant les tribunaux civils et administratifs en Italie demandant des dommages et intérêts. Dans les arrêts du 25 février 1994 du Tribunal régional Lazio, Section première bis, le tribunal a accepté les pourvois en appel: le décret législatif no 257 du 8 août doit être écarté par le juge national dans la mesure où ce décret réserve l'application du droit communautaire aux seuls médecins admis à la formation de médecin spécialiste à l'année académique 1991/92, laissant en vigueur l'ancien programme de formation pour médecin spécialiste.

Nonobstant cet arrêt, l'Italie refusant le paiement adéquat à des médecins en formation de médecin spécialiste avant l'année académique 1990/91, a préféré adopter une Loi no 370 du 19 octobre 1999, prévoyant à son article 11 que le paiement d'une bourse de 13 000 000 LIT devrait être fait à chaque médecin ayant suivi la formation de médecin spécialiste pour la période 1983-1991 à la condition qu'ils soient personnellement couverts par le jugement. Un décret ministériel avait spécifié les modalités pour introduire une demande en vue d'un paiement de bourse. Contre ce décret ministériel certains médecins avaient introduit un recours qui a mené à un arrêt reconnaissant pour les médecins ayant suivi la formation de médecin spécialiste et ayant été enregistrés avant l'année académique 1991/92 le droit aux dommages et intérêts.

Selon les plaignants, à l'heure actuelle les médecins ayant suivi leur formation de médecin spécialiste depuis le délai de transposition de la directive concernée (31 décembre 1982) et enregistrés dans le programme de formation préalablement à l'année académique 1991/92 ont été déclaré déchus de leur droit aux dommages et intérêts dû à une transposition tardive et incomplète par l'Italie. Les services de la Commission comprennent que les plaignants actuels reprochent à l'Italie le fait de ne pas avoir modifié la réglementation italienne concernée.

Les services de la Commission ayant été saisis d'autres demandes similaires de médecins italiens à ce sujet, ont constaté qu'il découlait de la jurisprudence nationale que les principes posés par la Cour de justice des CE dans ses arrêts rendus dans les affaires C-131/97 Carbonari et C-371/97 Gozza avaient été pleinement respectés par le juge national. Le juge national a accepté le principe de l'application rétroactive du droit à la rémunération en laissant inappliquées les dispositions nationales contraires à la directive 82/76/CEE (l'article 8 du décret législatif no 257/1991 qui limite le droit à la rémunération aux années académiques 1991/92 et suivantes) et reconnaissait le droit à la rémunération et, donc, le droit à la réparation du préjudice subi. Nonobstant ceci, dans certains cas le juge national a refusé la réparation du préjudice subi en raison de la prescription de l'action sur la base des dispositions du droit national applicable. Une telle décision n'apparaît pas contraire au droit communautaire tel qu'interprété par la Cour de justice des CE, en particulier par son arrêt du 5 mars 1996 dans les affaires C-46/93 Brasserie du pêcheur et C-48/93 et Factortame, qui précise qu'en l'absence de dispositions communautaires en matière de réparation du préjudice subi par les particuliers, c'est l'ordre juridique interne de chaque Etat membre qui détermine les critères applicables à la réparation, sachant qu'ils ne peuvent être moins favorables que ceux concernant des réclamations semblables fondées sur le droit interne (point 83 de l'arrêt du 5 mars 1996 précité). En l'occurrence l'application du droit interne respecte ce principe.

Par conséquent, les services concernés proposeront à la Commission de classer la plainte enregistrée.

Ceci ne fait pas obstacle à la réouverture et à la remise à l'instruction de l'affaire si la Commission avait connaissance, même après le classement de celle-ci, de données supplémentaires justifiant l'ouverture d'une procédure de même objet.


(1)  JO L 165 du 7.7.1993, p. 1.

(2)  JO L 43 du 15.2.1982, p. 21.

(3)  JO L 255 du 30.9.2005, p. 22.


PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

Commission

1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/22


Notification préalable d'une concentration

(Affaire COMP/M.5632 — PEPSICO/PEPSI AMERICAS)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2009/C 236/08

1.

Le 21 septembre 2009, la Commission a reçu notification, conformément à l’article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d’un projet de concentration par lequel l'entreprise PEPSICO (États-Unis) acquiert, au sens de l'article 3, paragraphe 1, point b), du règlement du Conseil, le contrôle de l'ensemble de PEPSI AMERICAS (États-Unis) par achat d'actions.

2.

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

PEPSICO: produits alimentaires et boissons, dans plus de 200 pays,

PEPSI AMERICAS: embouteillage, pour l'essentiel, des boissons PEPSICO aux États-Unis, en Europe centrale et orientale, dans les Caraïbes et en Amérique centrale.

3.

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l'opération notifiée pourrait entrer dans le champ d'application du règlement (CE) no 139/2004.

4.

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur ce projet de concentration.

Ces observations devront lui parvenir au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Elles peuvent être envoyées par télécopie (+32 22964301 ou 22967244) ou par courrier, sous la référence COMP/M.5632 — PEPSICO/PEPSI AMERICAS, à l'adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

1049 Bruxelles

BELGIQUE


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.


1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/23


Notification préalable d'une concentration

(Affaire COMP/M.5633 — PEPSICO/THE PEPSICO BOTTLING GROUP)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2009/C 236/09

1.

Le 21 septembre 2009, la Commission a reçu notification, conformément à l’article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d’un projet de concentration par lequel l'entreprise PEPSICO (États-Unis) acquiert, au sens de l'article 3, paragraphe 1, point b), du règlement du Conseil, le contrôle de l'ensemble de THE PEPSICO BOTTLING GROUP (États-Unis) par achat d'actions.

2.

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

PEPSICO: produits alimentaires et boissons, dans plus de 200 pays,

THE PEPSICO BOTTLING GROUP: embouteillage, pour l'essentiel, des boissons PEPSICO aux États-Unis, au Mexique, au Canada, en Espagne, en Russie, en Grèce et en Turquie.

3.

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l'opération notifiée pourrait entrer dans le champ d'application du règlement (CE) no 139/2004.

4.

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur ce projet de concentration.

Ces observations devront lui parvenir au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Elles peuvent être envoyées par télécopie (+32 22964301 ou 22967244) ou par courrier, sous la référence COMP/M.5633 — PEPSICO/THE PEPSICO BOTTLING GROUP, à l'adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

1049 Bruxelles

BELGIQUE


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.


1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/24


Notification préalable d'une concentration

(Affaire COMP/M.5565 — BAE SYSTEMS/BVT)

Cas susceptible d'être traité selon la procédure simplifiée

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

2009/C 236/10

1.

Le 24 septembre 2009, la Commission a reçu notification, conformément à l’article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d’un projet de concentration par lequel l'entreprise BAE SYSTEMS plc («BAE SYSTEMS», Royaume-Uni) acquiert, au sens de l'article 3, paragraphe 1, point b), du règlement du Conseil, le contrôle de l'ensemble de l'entreprise BVT Surface Fleet Limited («BVT», Royaume-Unipays), une entreprise actuellement contrôlée conjointement par BAE SYSTEMS et VT Group plc, par achat d'actions.

2.

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

BAE SYSTEMS: fourniture de systèmes et de services pour les forces armées navales, terrestres et aériennes ainsi que de systèmes d'électronique de combat, de communication, électroniques et de maintenance,

BVT: fourniture de navire de guerre de surface et de service de maintenance, principalement en partenariat avec le Ministère Britannique de la Défense.

3.

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l'opération notifiée pourrait entrer dans le champ d'application du règlement (CE) no 139/2004. Conformément à la communication de la Commission relative à une procédure simplifiée de traitement de certaines opérations de concentration en application du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (2), il convient de noter que ce cas est susceptible d'être traité selon la procédure définie par ladite communication.

4.

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur le projet de concentration.

Ces observations devront lui parvenir au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Elles peuvent être envoyées par télécopie (+32 22964301 ou 22967244) ou par courrier, sous la référence COMP/M.5565 — BAE SYSTEMS/BVT, à l'adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

1049 Bruxelles

BELGIQUE


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.

(2)  JO C 56 du 5.3.2005, p. 32.


AUTRES ACTES

Commission

1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/25


Publication d'une demande au titre de l'article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

2009/C 236/11

La présente publication confère un droit d’opposition conformément à l’article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil. Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à compter de la date de la présente publication.

DEMANDE DE MODIFICATION

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

Demande de modification conformément à l'article 9

«MONTES DE TOLEDO»

No CE: ES-PDO-0105-0083-19.09.2007

IGP ( ) AOP ( X )

1.   Rubrique du cahier des charges faisant l'objet de la modification:

Dénomination du produit

Image

Description

Image

Aire géographique

Preuve de l’origine

Méthode d’obtention

Lien

Étiquetage

Exigences nationales

Autres

2.   Type de modification(s):

Image

Modification du document unique ou de la fiche-résumé

Modification du cahier des charges de l'AOP ou de l'IGP enregistrée, pour laquelle aucun document unique ni résumé n'ont été publiés

Modification du cahier des charges n'entraînant aucune modification du document unique publié [article 9, paragraphe 3, du règlement (CE) no 510/2006]

Modification temporaire du cahier des charges résultant de l'adoption de mesures sanitaires ou phytosanitaires obligatoires par les autorités publiques [article 9, paragraphe 4, du règlement (CE) no 510/2006]

3.   Modification(s):

3.1.   Description:

Modifier l’indice de peroxyde en le portant de 12 Meq O2/Kg à 15 Meq O2/Kg.

La modification relative à l’indice de peroxyde se justifie par le fait que l’influence des conditions climatiques de chaque campagne sur ce paramètre n’a pas été prise en compter lors de la détermination de la limite supérieure de celui-ci. Bien que la variété Cornicabra présente généralement un indice de peroxyde inférieur à 12 Meq O2/kg, cette valeur est naturellement accrue si l’olive a été soumise à des températures basses lorsqu’elle était encore sur l’arbre.

Remplacer la mention «note organoleptique minimale: 6,5» puisque l’indication «évaluation organoleptique: vierge extra» figure déjà dans le texte.

Concernant l’évaluation organoleptique minimale, il s’agit simplement d’adapter la condition précitée aux dispositions du règlement (CE) no 796/2002 de la Commission du 6 mai 2002 (annexe II).

3.2.   Aire géographique:

Ajouter 25 communes limitrophes à l’aire actuelle.

La demande visant à inclure ces 25 communes, limitrophes à l'aire actuelle, se fonde sur le fait qu'elles forment un ensemble homogène avec les autres en termes de variétés utilisées, de techniques de culture et de production d'huile, mais également d'un point de vue climatique, géologique, pédologique, etc. L'huile produite sur cette aire présente donc les mêmes caractéristiques que celle protégée par l'AOP «Montes de Toledo».

Les 25 communes concernées, toutes situées sur le territoire de la province de Tolède, sont les suivantes: Alameda de la Sagra, Añover de Tajo, Borox, Cabañas de la Sagra, Carmena, Carranque, Cedillo del Condado, Cobeja, Esquivias, Illescas, Lominchar, Magán, Numancia de la Sagra, Palomeque, Pantoja, Recas, Seseña, Ugena, Villaluenga de la Sagra, Villaseca de la Sagra, El Viso de San Juan, Yeles, Yuncler, Yunclillos et Yuncos.

DOCUMENT UNIQUE

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«MONTES DE TOLEDO»

No CE: ES-PDO-0105-0083-19.09.2007

IGP ( ) AOP ( X )

1.   Dénomination:

«Montes de Toledo»

2.   État membre ou pays tiers:

Espagne

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire:

3.1.   Type de produit (voir annexe II):

Classe 1.5.

Huiles et graisses

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1:

Huile d'olive vierge extra obtenue à partir du fruit de l'olivier (Olea Europea L.), de la variété CORNICABRA, grâce à des processus mécaniques ou d'autres méthodes physiques n'entraînant aucune altération de l'huile, tout en préservant le goût, l'arôme et les caractéristiques du fruit dont elle est extraite.

Caractéristiques physiques et organoleptiques.

L'huile d'appellation d'origine contrôlée «Montes de Toledo» est caractérisée par sa teneur élevée en acide oléique et sa faible teneur en acide linoléique. Elle possède des taux élevés de polyphénols totaux, qui lui confèrent une stabilité supérieure, qualité pour laquelle elle est appréciée et remarquée dans le commerce.

Acidité: teneur maximale 0,7 °

Indice de peroxyde: 15 Meq O2 par kg d'huile au maximum

Absorption dans l'ultraviolet (K270): 0,15 au maximum

Humidité: maximum 0,1 %

Impuretés: maximum 0,1 %

La couleur varie du jaune doré au vert intense, selon la période de la cueillette et de la situation géographique dans la région.

D'un point de vue organoleptique, les huiles de l’appellation d’origine «Montes de Toledo» sont moyennement à intensément fruitées, tout en présentant des valeurs moyennes en ce qui concerne l’amertume et le piquant.

3.3.   Matières premières (uniquement pour les produits transformés):

3.4.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale):

3.5.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée:

3.6.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc.:

L’huile est stockée dans des moulins et des entreprises de conditionnement agréés par l’organe de contrôle, disposant d'installations adéquates pour lui garantir une conservation optimale.

Le responsable du conditionnement devra être équipé de systèmes permettant un conditionnement indépendant des huiles d'appellation d'origine par rapport aux autres huiles qu'il pourrait avoir à conditionner. Il devra également disposer de systèmes homologués de mesure de l'huile.

L'huile devra être conditionnée dans des récipients en verre, métal revêtu, PET, céramique vitrifiée.

3.7.   Règles spécifiques d’étiquetage:

Sur toutes les étiquettes doivent figurer le logo de l'appellation et la mention: «Denominación de Origen Montes de Toledo».

Les conditionnements dans lesquels l'huile protégée est commercialisée sont munis d'un cachet de garantie, d'étiquettes ou de contre-étiquettes numérotées, délivrées par l'organe de contrôle, de façon à empêcher toute réutilisation.

4.   Délimitation concise de l’aire géographique:

L'aire géographique est située à l'intérieur de la Communauté autonome de CastillaLa Mancha. Elle comprend les régions du sud-ouest de la province de Tolède et du nord-ouest de la province de Ciudad Real. Son axe central est constitué par la formation montagneuse des Monts de Tolède.

L'aire géographique de production est constituée de 128 communes, dont 106 appartiennent à la province de Tolède et 22 à celle de Ciudad Real.

Communes de la province de Tolède:

Ajofrín, Alameda de la Sagra, Albarreal de Tajo, Alcaudete de la Jara, Aldeanueva de Barbarroya, Aldeanueva de San Bartolome, Almonacid de Toledo, Añover de Tajo, Arges, Bargas, Belvis de la Jara, Borox, Burguillos de Toledo, Burujón, Cabañas de la Sagra, Calera y Chozas, Campillo de la Jara, Cañumas, Carmena, Carpio de Tajo (El), Carranque, Casasbuenas, Cebolla, Cedillo del Condado, Cobeja, Chueca, Cobisa, Consuegra, Cuerva, Dosbarrios, Espinoso del Rey, Esquivias, Estrella (La), Gálvez, Guadamur, Guardia (La), Herencias (Las), Hontanar, Huerta de Valdecarábanos, Illescas, Layos, Lominchar, Madridejos, Magán, Malpica de Tajo, Manzaneque, Marjaliza, Mascaraque, Mata (La), Mazarambroz, Menasalbas, Mesegar, Mocejón, Mohedas de la Jara, Montearagón, Mora, Nambroca, Nava de Ricomalillo (La), Navahermosa, Navalmorales (Los), Navalucillos (Los), Noez, Numancia de la Sagra, Olías del Rey, Orgaz, Palomeque, Pantoja, Polán, Puebla de Montalban (La), Pueblanueva (La), Pulgar, Recas, Retamoso, Robledo de Mazo, Romeral (El), San Bartolome de las Abiertas, San Martín de Montalbán, San Martín de Pusa, San Pablo de los Montes, Santa Ana de Pusa, Seseña, Sevilleja de la Jara, Sonseca, Talavera de la Reina, Tembleque, Toledo, Torrecilla de la Jara, Totanes, Turleque, Ugena, Urda, Ventas con Peña Aguilera (Las), Villaluenga de la Sagra, Villaminaya, Villamuelas, Villanueva de Bogas, Villarejo de Montalbán, Villaseca de la Sagra, Villasequilla de Yepes, El Viso de San Juan, Yébenes (Los), Yeles, Yepes, Yuncler, Yunclillos and Yuncos.

Communes de la province de Ciudad Real:

Alcoba, Anchuras, Arroba de los Montes, Cortijos (Los), El Robledo, Fernancaballero, Fontanarejo, Fuente el Fresno, Herencia, Horcajo de los Montes, Labores (Las), Luciana, Malagón, Navalpino, Navas de Estena, Picón, Piedrabuena, Porzuna, Puebla de Don Rodrigo, Puertolápice, Retuerta del Bullaque et Villarrubia de los Ojos.

5.   Lien avec l’aire géographique:

5.1.   Spécificité de l’aire géographique:

L'aire de production des olives destinées à l'élaboration des huiles protégées est caractérisée pas sa situation dans la cordillère des Monts de Tolède.

Les Monts de Tolède constituent un alignement montagneux de faible altitude, avec de vastes plaines intérieures.

Les températures sont typiques de celles d'un climat continental assez prononcé.

Les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 400 et 600 mm, l'hiver étant la saison la plus humide.

5.2.   Spécificité du produit:

Les caractéristiques de l'huile monovariétale Cornicabra d'appellation «Montes de Toledo» sont les suivantes:

Teneur élevée en acide oléique et faible en acide linoléique.

Taux élevés de polyphénols totaux, qui lui confèrent une bonne stabilité.

D'un point de vue organoleptique, les huiles de cette variété laissent une sensation de densité intense en bouche. Elles sont fruitées et aromatiques, tout en présentant des valeurs moyennes en ce qui concerne l’amertume et le piquant.

5.3.   Lien causal entre l'aire géographique et la qualité ou les caractéristiques du produit (pour les AOP), ou une qualité spécifique, la réputation ou une autre caractéristique du produit (pour les IGP):

Les conditions pédoclimatiques de l'aire géographique, ainsi que le travail de nombreuses générations d'oléiculteurs, sont à l'origine de la sélection naturelle de la variété Cornicabra, la mieux adaptée à la zone et la seule utilisée pour la production de l'huile «Montes de Toledo».

Concernant le lien entre caractéristiques géologiques et caractéristiques pédologiques, il convient de souligner que la formation des sols généralement peu fertiles a également laissé son empreinte sur les cultures. Celles-ci sont soumises à un stress permanent. Ces caractéristiques ont accentué la sélection naturelle, à l'origine de la différenciation du produit.

La variété Cornicabra, combinée aux conditions pédoclimatiques de l'aire géographique, confèrent à l'huile ses caractéristiques physicochimiques et organoleptiques particulières, mentionnées au point 4.2.

Référence à la publication du cahier des charges:

Décision du 15 juin 2007 de la Consejería de Agricultura rendant une décision favorable concernant la demande de modification du cahier des charges de l’appellation d’origine protégée «Montes de Toledo» (Resolución de 15 de junio de 2007, de la Consejería de Agricultura, por la que se adopta decisión favorable sobre solicitud de modificación del pliego de condiciones de la Denominación de Origen Protegida Montes de Toledo).

D.O.C.M. no 142 du 6 juillet 2007

Le cahier des charges a été publié en annexe à ladite décision.

Son contenu peut être consulté à l’adresse suivante:

http://docm.jccm.es/portaldocm/verDiarioAntiguo.do?ruta=2007/07/06

Resolución de 15 de junio de 2007, Consejería de Agricultura por la que se adopta decisión favorable sobre solicitud de modificacion de pliego de condiciones de la Denominación de Origen Protegida Montes de Toledo. d.o.c.m. no 142 de 6 de julio de 2007. pág. 18173.


1.10.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 236/29


Publication d’une demande au titre de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

2009/C 236/12

La présente publication confère un droit d’opposition conformément à l’article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil. Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à compter de la date de la présente publication.

DOCUMENT UNIQUE

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«AGLIO DI VOGHIERA»

No CE: IT-PDO-0005-0638-30.07.2007

IGP ( ) AOP ( X )

1.   Dénomination:

«Aglio di Voghiera»

2.   État membre ou pays tiers:

Italie

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire:

3.1.   Type de produit (annexe II):

Classe 1.6:

Fruits, légumes et céréales en l'état ou transformés

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1:

L’appellation d’origine protégée «Aglio di Voghiera» est obtenue à partir de l’écotype «Aglio di Voghiera». Il s’agit d’une plante aux bulbes de couleur blanche, brillante et uniforme, parfois striés de rose. Les tuniques qui enveloppent les bulbilles sont de couleur blanche et sont parfois striées de rose plus ou moins intense. Le bulbe est de forme arrondie, régulière et compacte, légèrement aplatie au point d’insertion des racines. Il se compose d’un nombre variable de bulbilles réunies d’une manière compacte et présentant une courbe caractéristique de la partie extérieure. Ces bulbilles doivent être parfaitement unies entre elles. Au moment de sa mise à la consommation, l’«Aglio di Voghiera» doit présenter: des bulbes sains, exempts de traces de moisissures et de parasites, propres, compacts, exempts de dégâts dus au gel ou au soleil et de germes visibles extérieurement, dépourvus d’humidité extérieure anormale, d’odeurs et/ou de goûts étrangers. Seul l’ail appartenant aux catégories «Extra», d’un calibre minimal de 45 mm, et «Prima», d’un calibre minimal de 40 mm, peut obtenir la reconnaissance «Aglio di Voghiera» AOP. L’«Aglio di Voghiera» est commercialisé sous les formes suivantes: AIL FRAIS/VERT, tige verte rigide au collet, tunique extérieure à l’état frais, bulbe de couleur blanche ou blanc ivoire, avec d’éventuelles stries rosées, racines blanchâtres; AIL DEMI-SEC, dont la tige n’est pas complètement sèche, de couleur verte devenant blanchâtre, avec une moindre consistance au collet, pellicule extérieure pas complètement sèche, bulbe blanc et blanc ivoire, avec d’éventuelles stries rosées, racines blanchâtres; AIL SEC, tige sèche de couleur blanchâtre, de consistance fragile, tunique extérieure et tunique qui enveloppe chaque bulbille complètement sèches, bulbe de couleur blanche, bulbilles visibles, racines de couleur ivoire.

3.3.   Matières premières (uniquement pour les produits transformés):

3.4.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d'origine animale):

3.5.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l'aire géographique délimitée:

Toutes les opérations de production doivent impérativement se dérouler à l’intérieur de l’aire de production car les spécificités de l'«Aglio di Voghiera» sont à la fois le fruit du savoir-faire des producteurs, des caractéristiques climatiques de la région et du type de sols dans lequel il pousse.

3.6.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc.:

Le produit vert/frais doit être commercialisé entre le jour de l’arrachage et le 5e jour à dater de celui-ci, le produit demi sec entre le 6e et le 10e jour et à partir du 11e jour pour le produit sec. Tous ces produits sont commercialisés sous forme de TRESSES (composées d’un nombre de bulbes compris entre 5 et 18 pour un poids allant de 400 à 900 g), de TRESSES EXTRA (entre 8 et 80 bulbes pour un poids de 1 à 5 kg), de FILETS (nombre variable de bulbes pour un poids de 100 à 500 g), de SACS (nombre variable de bulbes pour un poids de 1 à 5 kg), de PETITES TRESSES (entre 3 et 5 bulbes pour un poids de 150 à 500 g) et de BULBES INDIVIDUELS (entre 50 et 100 g), emballés dans du filet, du bois, du plastique, du carton, du papier et des fibres végétales naturelles. Les conteneurs utilisés comme emballages doivent être fermés de manière à ce que le contenu ne puisse en être extrait sans rompre le conditionnement. Pour les bulbes vendus individuellement, la tige et les racines doivent être coupées totalement. Le conditionnement doit se faire avec précaution, afin d’empêcher que le transport et les manipulations excessives ne brisent les têtes et, surtout, ne fragmentent les cuticules, ce qui entraînerait un risque de moisissures et de détérioration du produit.

3.7.   Règles spécifiques d'étiquetage:

Sur chaque emballage doivent figurer, en caractères lisibles et indélébiles regroupés sur le même côté, les indications qui permettent d’identifier le conditionneur ou l’expéditeur. L’appellation «Aglio di Voghiera», la mention «denominazione di origine protetta» ou son acronyme «DOP», en caractères supérieurs à toute autre indication, et le logo communautaire doivent également y figurer. Chaque pièce individuelle doit porter une étiquette mentionnant l’appellation «Aglio di Voghiera», l’acronyme «DOP», le logo communautaire et le nom du producteur. Le logo circulaire de couleur bleu clair se compose d’un dessin qui représente une demigousse d’ail coupée dans sa partie centrale par la lettre V. La base de la gousse est jaune, avec des stries plus foncées. Dans le cercle figure l’inscription «Aglio di Voghiera», écrite en noir en position oblique. Dans le haut du cercle figure la mention «DOP» en couleur noire. Pour les emballages publicitaires uniquement, une version en noir et blanc peut être utilisée, auquel cas le logo circulaire est entouré par une ligne noire. Le logo, une fois imprimé sur l’étiquette, doit occuper un tiers de la superficie totale de l’étiquette.

4.   Délimitation concise de l'aire géographique:

L’aire de production de l’«Aglio de Voghiera» comprend les communes suivantes, situées dans la province de Ferrare: Voghiera, Masi Torello, Portomaggiore, Argenta et Ferrare.

5.   Lien avec l'aire géographique:

5.1.   Spécificité de l'aire géographique:

L’aire de culture de l’«Aglio di Voghiera» est une zone de plaine, située dans une zone de delta et de bassin interfluvial, qui offre un climat propice à la croissance de ce produit. Les sols sont essentiellement argileux, argilo-limoneux et franc-limoneux. L’abondance de sable d’origine fluviale dote la région d’une grande capacité de drainage souterrain des eaux. Cette capacité permet la croissance et le développement de l’ail, tout en le protégeant contre les risques de moisissure. Le climat se caractérise par une pluviosité inférieure à celle observée dans d’autres régions de plaine, avec des pluies plus fréquentes au printemps qu'en été. Les journées chaudes et ensoleillées de l'été favorisent les opérations de récolte et, combinées aux conditions d'humidité typiques de la région de Ferrare, permettent à l'«Aglio di Voghiera» de sécher lentement et progressivement.

5.2.   Spécificité du produit:

Les caractéristiques particulières de l’«Aglio di Voghiera» sont sa couleur blanc brillant, son gros bulbe arrondi, régulier, composé de bulbilles parfaitement unies entre elles et, surtout, sa longue durée de conservation. La composition chimique du produit est un parfait équilibre d’huiles volatiles aux composés soufrés, d'enzymes, de vitamines B, de sels minéraux et de flavonoïdes Une autre de ses principales caractéristiques réside dans son identité génétique spécifique qui a été démontrée grâce à des techniques d'amplification de l'ADN et qui résulte d'une sélection naturelle obtenue grâce à la mise en place de méthodes de sélection transmises de génération en génération.

5.3.   Lien causal entre l'aire géographique et une qualité spécifique, la réputation ou une autre caractéristique du produit:

Les caractéristiques de l’«Aglio di Voghiera» dérivent du lien étroit du produit avec l’environnement ainsi que des facteurs humains. Les caractéristiques typiques du produit décrit au point 5.2 sont dues aux terrains où il est cultivé. Les sols argileux, argilo-limoneux et franc-limoneux, dans lesquels la présence de sable d’origine fluviale favorise le drainage souterrain des eaux, sont responsables de la longue durée de conservation des bulbes, de leur forte croissance, de leur couleur blanc brillant et, surtout, de la forme régulière et compacte qui caractérise le produit. Le parfait équilibre entre les enzymes, les vitamines et les sels minéraux, qui confèrent à l’ail une identité génétique spécifique, s’explique par la reproduction des bulbilles de semence, par voie végétative, en utilisant les meilleures bulbilles du bulbe. Le lien humain est l’autre lien fort qui rend l’«Aglio di Voghiera» si particulier. En effet, c’est l’homme qui s’est toujours occupé avec beaucoup de soin des techniques d’irrigation pendant la période d’ensemencement et de récolte. Grâce à un savoir-faire qui s’est perfectionné au fil des ans et qui s’est transmis de père en fils, les meilleurs bulbes de la culture sont sélectionnés manuellement pour en extraire les semences, en veillant à ne choisir que des bulbes gros et sains. Avec une grande maîtrise, l'agriculteur prépare et transforme manuellement les bulbes en bottes, tresses, et bulbes individuels. C'est grâce à ce travail que se transmettent également de génération en génération de succulentes recettes. Les témoignages archéologiques récents et passés de l’antique Voghenza confirment le rôle prédominant qu’a joué ce centre pour le delta du Pô au moins jusqu’au VIIe siècle après J-C. À la fin du haut Moyen Âge, c'est aux Este, seigneurs de Ferrare, que l'on doit la remise en culture du territoire de Voghiera. Ceux-ci ont favorisé toutes les cultures possibles, en privilégiant tout particulièrement les plantes potagères, comme les salades, et les herbes et plantes aromatiques, notamment l’ail. Après le départ des Este en 1598, l’expérience acquise dans le domaine agricole ne s’est pas tout à fait perdue, puisque d’autres propriétaires illustres reconnurent l’importance de ces terres fertiles situées le long du Pô et qui permettent encore aujourd’hui la culture de productions fortement spécialisées, comme l’ail.

Référence à la publication du cahier des charges:

La présente administration a entamé la procédure nationale d’opposition en publiant la demande de reconnaissance de l’appellation d’origine protégée «Aglio di Voghiera» au Journal officiel de la République italienne no 124 du 30 mai 2007.

Le texte consolidé du cahier des charges de production peut être consulté à l'adresse internet suivante:

 

http://www.politicheagricole.it/DocumentiPubblicazioni/Search_Documenti_Elenco.htm?txtTipoDocumento=Disciplinare%20in%20esame%20UE&txtDocArgomento=Prodotti%20di%20Qualit%E0>Prodotti%20Dop,%20Igp%20e%20Stg

ou

 

en accédant directement à la page d'accueil du site du ministère (http://www.politicheagricole.it), en cliquant sur «Prodotti di Qualità» (à gauche de l'écran), puis sur «Disciplinari di Produzione all’esame dell’UE [regolamento (CE) n. 510/2006]».