ISSN 1725-2431

doi:10.3000/17252431.C_2009.089.fra

Journal officiel

de l'Union européenne

C 89

European flag  

Édition de langue française

Communications et informations

52e année
18 avril 2009


Numéro d'information

Sommaire

page

 

IV   Informations

 

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

 

Commission

2009/C 089/01

Taux de change de l'euro

1

 

V   Avis

 

PROCÉDURES ADMINISTRATIVES

 

Commission

2009/C 089/02

Appel à propositions d'actions dans le domaine de l'éco-innovation sous le programme-cadre pour l'innovation et la compétitivité (CIP, Décision 1639/2006/CE du Parlement européen et du Conseil)

2

2009/C 089/03

Avis d'adjudication pour l'achat de lait écrémé en poudre par les organismes payeurs

3

 

AUTRES ACTES

 

Commission

2009/C 089/04

Publication d’une demande au sens de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

4

2009/C 089/05

Publication d’une demande au sens de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

9

2009/C 089/06

Publication d’une demande d’enregistrement au sens de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

13

FR

 


IV Informations

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

Commission

18.4.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 89/1


Taux de change de l'euro (1)

17 avril 2009

2009/C 89/01

1 euro =


 

Monnaie

Taux de change

USD

dollar des États-Unis

1,3058

JPY

yen japonais

129,67

DKK

couronne danoise

7,4492

GBP

livre sterling

0,88280

SEK

couronne suédoise

11,0405

CHF

franc suisse

1,5218

ISK

couronne islandaise

 

NOK

couronne norvégienne

8,7440

BGN

lev bulgare

1,9558

CZK

couronne tchèque

26,797

EEK

couronne estonienne

15,6466

HUF

forint hongrois

293,85

LTL

litas lituanien

3,4528

LVL

lats letton

0,7092

PLN

zloty polonais

4,2925

RON

leu roumain

4,2149

TRY

lire turque

2,1052

AUD

dollar australien

1,8125

CAD

dollar canadien

1,5815

HKD

dollar de Hong Kong

10,1202

NZD

dollar néo-zélandais

2,2891

SGD

dollar de Singapour

1,9603

KRW

won sud-coréen

1 734,10

ZAR

rand sud-africain

11,6983

CNY

yuan ren-min-bi chinois

8,9220

HRK

kuna croate

7,3843

IDR

rupiah indonésien

14 037,35

MYR

ringgit malais

4,7224

PHP

peso philippin

62,370

RUB

rouble russe

43,6835

THB

baht thaïlandais

46,317

BRL

real brésilien

2,8366

MXN

peso mexicain

17,0616

INR

roupie indienne

65,1070


(1)  Source: taux de change de référence publié par la Banque centrale européenne.


V Avis

PROCÉDURES ADMINISTRATIVES

Commission

18.4.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 89/2


Appel à propositions d'actions dans le domaine de l'éco-innovation sous le «programme-cadre pour l'innovation et la compétitivité» (CIP, Décision 1639/2006/CE du Parlement européen et du Conseil)

2009/C 89/02

L'Agence exécutive pour la compétitivité et l’innovation (EACI) lance un appel à propositions dans le cadre du programme CIP Projets pilotes et de première application commerciale en matière d'innovation et d'éco-innovation. La date de clôture de l'appel est le 10 septembre 2009 pour tous les types d’actions.

Des informations sur les modalités de l'appel ainsi qu'un guide du soumissionnaire sont disponibles à l’adresse Internet:

http://ec.europa.eu/environment/etap/ecoinnovation/call_en.htm

Le bureau d'informations est joignable par courrier électronique à l’adresse:

http://ec.europa.eu/environment/etap/ecoinnovation/contact_en.htm


18.4.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 89/3


Avis d'adjudication pour l'achat de lait écrémé en poudre par les organismes payeurs

2009/C 89/03

1.

Une procédure d'adjudication pour l'achat de lait écrémé en poudre par les organismes payeurs a été ouverte par le règlement (CE) no 310/2009 de la Commission (1). Les dispositions applicables en la matière sont énoncées au chapitre II, section 4, du règlement (CE) no 214/2001 de la Commission (2).

2.

Le délai de présentation des offres pour la première adjudication particulière expire le 21 avril 2009.

3.

Les offres sont introduites auprès des organismes payeurs. Les adresses des organismes payeurs sont disponibles sur le site web CIRCA de la Commission européenne (http://circa.europa.eu/Public/irc/agri/lait/library?l=/&vm=detailed&sb=Title).


(1)  JO L 97 du 16.4.2009, p. 13.

(2)  JO L 192 du 7.2.2001, p. 100.


AUTRES ACTES

Commission

18.4.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 89/4


Publication d’une demande au sens de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

2009/C 89/04

La présente publication confère un droit d’opposition au sens de l’article 7 du règlement (CE) no 510/2006 (1) du Conseil. Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à compter de la date de la présente publication.

DOCUMENT UNIQUE

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«TRUSKAWKA KASZUBSKA» OU «KASZËBSKÔ MALËNA»

No CE: PL-PGI-0005-0593-19.03.2007

IGP ( X ) AOP ( )

1.   Dénomination

«Truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna»

La dénomination «truskawka kaszubska» est la plus fréquemment utilisée dans le commerce de ce produit. Elle est notamment employée par les Cachoubes dans leurs relations avec les personnes non cachoubes. C’est elle qui est utilisée lorsque le produit est vendu dans les régions de Pologne autres que la Cachoubie, ou exporté sur des marchés à l’étranger. La seconde dénomination employée est «kaszëbskô malëna». Elle est surtout utilisée dans l’usage courant et, étant tirée de la langue cachoube, par les habitants de la région — les Cachoubes. Les deux dénominations sont interchangeables.

2.   État membre ou pays tiers

Pologne

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire

Type de produit (conformément à l’annexe II)

Catégorie:

fruits, légumes et céréales en l’état ou transformés – classe 1.6

3.1.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1

Seules les fraises appartenant aux variétés suivantes et ayant les qualités sensorielles décrites ci-dessous peuvent être commercialisées sous la dénomination protégée «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna»:

Fruits destinés à être consommés en l’état (fruits de table)

1.   Elsanta

1.1.

Apparence et forme: fruits de 18 mm de diamètre au moins, de forme sphéro-conique à conique, entiers, non abîmés, avec leur pédoncule.

1.2.

Couleur de l’épiderme rouge clair, brillante, assez uniforme; chair de couleur rose clair à rouge clair, assez homogène à la coupe.

1.3.

Consistance: chair très juteuse, ferme.

1.4.

Goût et arôme: sucré, parfumé, harmonieux, rappelant la fraise des bois.

2.   Honeoye

2.1.

Apparence et forme: fruits de 18 mm de diamètre au moins, de forme conique ou sphéro-conique, rétrécie près du calice où se forme un petit col, entiers, non abîmés, avec leur pédoncule.

2.2.

Couleur: unie sur toute la surface, allant du rouge intense au rouge foncé, forte brillance. La chair est d’un rouge clair assez homogène.

2.3.

Consistance: chair juteuse, très ferme.

2.4.

Goût et arôme: sucré, parfumé, harmonieux, rappelant la fraise des bois.

Les fraises «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna» des variétés Elsanta et Honeoye doivent appartenir à la catégorie «extra» ou à la catégorie I. Elles doivent présenter les caractéristiques suivantes:

La coloration du fruit doit être au moins à 80 % d’une couleur rouge intense;

la forme doit être homogène, sans irrégularités;

le fruit doit être ferme au toucher, sans traces de blettissures ni signes de maladie.

Fruits destinés à la transformation

3.   Senga Sengana

3.1.

Apparence et forme: fruits de calibres variés, en forme de large cône au sommet tronqué, de cœur, de cœur sphérique ou de rein sphérique, entiers, non abîmés, avec ou sans leur pédoncule.

3.2.

Couleur: uniforme sur toute la surface, de rouge intense à rouge foncé. La chair est d’une couleur rouge intense assez homogène.

3.3.

Consistance: chair ferme, juteuse ou très juteuse et légèrement dure.

3.4.

Goût et arôme: sucré, parfumé, harmonieux, rappelant la fraise des bois.

3.2.   Matières premières (uniquement pour les produits transformés)

3.3.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale)

3.4.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée

Toutes les étapes de production de la fraise de Cachoubie («truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna») doivent être effectuées dans l’aire géographique délimitée au point 4. Les parcelles cultivées doivent se caractériser par des sols pauvres, appartenant aux catégories IV, V ou VI. La cueillette des fruits se fait à la main lorsqu’ils sont mûrs, régulièrement formés, sains, frais, fermes, entiers, non avariés, non écrasés, non imbibés d’eau, propres, exempts de moisissures et de résidus de produits phytopharmaceutiques. Il convient de planter les fraises en rangs, tous les 20 à 35 cm. La distance entre chaque rang doit être de 70 à 100 cm. En cas d’épandage d’engrais, le dosage ne doit pas dépasser 30 t/ha. Il est interdit de pratiquer une culture et, en particulier, une fertilisation intensive qui porteraient le rendement de la récolte à plus de 25 tonnes de fraises par hectare.

3.5.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc.

Les fraises doivent être disposées en couches ne dépassant pas 10 cm d’épaisseur.

3.6.   Règles spécifiques d’étiquetage

4.   Délimitation succincte de l’aire géographique

La fraise de Cachoubie («truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna») est produite dans les districts (powiaty) de Kartuzy, de Kościerzyna et de Bytów, ainsi que dans les communes de Przywidz, Wejherowo, Luzino, Szemud, Linia, Łęczyce et Cewice.

5.   Lien avec l’aire géographique

5.1.   Spécificité de l’aire géographique

L’aire de production de la fraise «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna», définie au point 4, connaît des conditions naturelles homogènes. Son nom géographique est le Pays des lacs cachoubes (Pojezierze Kaszubskie) et son nom historique, la Cachoubie (Kaszuby).

Le Pays des lacs cachoubes se distingue des régions avoisinantes par les conditions naturelles de son environnement: son climat, sa topographie et le type de ses sols.

Il se caractérise par un climat un peu plus rude que celui de la région environnante. Cela s’explique par une altitude plus élevée, comprise entre 180 et 300 m. L’afflux très fréquent de masses d’air polaire continental en provenance de l’est contribue aussi beaucoup à la rudesse du climat. Par rapport au climat maritime, on observe ici de grandes variations de température tout au long de l’année. Les précipitations sont légèrement supérieures à la moyenne nationale (700 mm/an) et les vents d’ouest sont dominants. La période de végétation est l’une des plus courtes du pays: elle varie entre 180 et 200 jours.

La majeure partie de la région est formée de sols sableux, caillouteux ou argileux podzolisés. Ce sont des sols des catégories IV, V et VI, donc parmi les moins fertiles. On trouve également, dans une moindre mesure, des sols bruns sur cailloutis ou sur argile un peu plus fertiles que les podzols. Les terres choisies pour la culture des fraises ont généralement un pH compris entre 5 et 6. Le Pays des lacs cachoubes offre un relief postglaciaire varié, caractérisé par de nombreux plans d’eau et chaînes de lacs. L’aire de production de la fraise «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna» englobe 32 communes, dont 21 occupent des terrains aux conditions d’exploitation peu favorables, appartenant à la zone de plaine II, et 10 des terrains appartenant à la zone de plaine I.

5.2.   Cahier des charges

La spécificité de la fraise tient en particulier à son arôme et à son parfum très prononcés, exceptionnels et intenses. D’autre part, la fraise «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna» se caractérise par un goût plus sucré que les fraises provenant d’autres régions.

5.3.   Lien causal entre l’aire géographique et la qualité ou les caractéristiques du produit (pour les AOP), ou une qualité spécifique, la réputation ou une autre caractéristique du produit (pour les IGP)

Les qualités spécifiques de la fraise de Cachoubie «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna», décrites au point 5.2, sont dues aux facteurs climatiques et aux sols spécifiques présentés au point 5.1.

Les sols pauvres et le climat rude du Pays des lacs cachoubes entraînent une floraison tardive des fraises et une période de végétation plus courte. Les facteurs naturels, et en particulier le climat rude de la région, sont favorables au développement et à la maturation des fraises, d’autant que les sols très pauvres et les mauvaises conditions d’exploitation ne permettent pas d’autres cultures. De grandes dénivellations permettent de cultiver les fraises sur des coteaux bien exposés, ce qui garantit la bonne maturation des fruits. Ces facteurs et des sols légèrement acides sont propices à la culture des fraises.

L’histoire de la culture des fraises en Cachoubie commence dans les années vingt et trente du XXe siècle avec l’apparition des premiers champs de fraises. Ceux-ci se sont développés pendant plus d’un demi-siècle, en raison de la qualité et de la renommée croissante des fraises, et ont fini par former une partie intégrante du paysage cachoube. Vu leur abondance, il a été décidé au début des années soixante-dix d’organiser une fête de la fraise. C’est une manifestation en plein air qui a lieu tous les ans, le premier dimanche de juillet. La fête de la fraise est la plus grande manifestation de la région et attire plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, un nombre qui augmente chaque année. En 2005, près de deux tonnes de fraises ont été vendues en une seule journée, ce qui confirme la popularité de cette fête.

La renommée de la fraise «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna» est démontrée par de nombreux articles et signes témoignant qu’elle est devenue un élément de la culture et de l’identité des habitants de Cachoubie. La presse locale publie des informations importantes pour les producteurs de fraises et s’étend notamment sur les efforts qu’ils déploient pour se regrouper, adopter une position commune sur la culture de la fraise «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna» et mettre en œuvre des mesures visant à préserver sa qualité, son arôme et sa saveur.

De la renommée de la fraise de Cachoubie témoignent aussi les mesures prises par les acheteurs (entreprises de réfrigération et de transformation) qui réservent une partie de leurs équipements pour l’achat de fraises «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna», plus tardives que les autres fraises polonaises. Cette renommée est également démontrée par les tentatives de vente, sous la dénomination «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna», de fraises provenant d’autres régions et arrivant à maturité plus tôt.

La renommée de la fraise «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna» et son lien très fort avec l’aire géographique décrite au point 4 sont confirmés par les résultats des enquêtes de consommation. Pas moins de 67 % des personnes interrogées connaissaient au moins l’une des dénominations de vente du produit: «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna». La fraise de Cachoubie est réputée plus savoureuse (73 %) et plus sucrée (68 %) que les autres fraises. Pour 64 % des personnes interrogées, la fraise «truskawka kaszubska» ou «kaszëbskô malëna» est un produit caractéristique de la Cachoubie. En outre, les habitants de la Poméranie et de la Cachoubie considèrent que la fraise est certainement le fruit le plus caractéristique de leur région. Près d’un tiers des Cachoubes la citent spontanément et près de 80 % connaissent sa place exceptionnelle dans la région.

Référence à la publication du cahier des charges

http://www.minrol.gov.pl/DesktopDefault.aspx?TabOrgId=1620&LangId=0


(1)  JO L 93, du 31.3.2006, p. 12.


18.4.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 89/9


Publication d’une demande au sens de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

2009/C 89/05

La présente publication confère un droit d’opposition au sens de l’article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil (1). Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à compter de la date de la présente publication.

DOCUMENT UNIQUE

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«MARRONI DEL MONFENERA»

No CE: IT-PGI-0005-0563-08.11.2006

IGP ( X ) AOP ( )

1.   Dénomination

«Marroni del Monfenera»

2.   État membre ou pays tiers

Italie

3.   Description du produit agricole ou de la denrée alimentaire

3.1.   Type de produit (annexe II)

Classe 1.6

Fruits, légumes et céréales en l’état ou transformés

3.2.   Description du produit portant la dénomination visée au point 1

Les «Marroni del Monfenera» sont des fruits à l’état frais obtenus à partir de l’écotype local d’arbre de l’espèce Castanea sativa Mill. var. sativa.

Au moment de leur mise à la consommation, ils doivent présenter les caractéristiques suivantes: graine: une par fruit, généralement lisse ou légèrement rugueuse; pulpe: couleur noisette clair tendant vers le jaune paille, consistance pâteuse/farineuse à la saveur douce et agréable; épisperme: couleur noisette, structure pelliculaire fibreuse et résistante, pénétrant légèrement dans la graine; péricarpe: couleur marron brillante, avec des stries plus sombres qui se développent dans le sens vertical, structure coriace et résistante; superficie tomenteuse terminée par un plumet résiduel en forme de torche; cicatrice hilaire: forme ovoïdale, couleur plus claire du péricarpe avec des rayons plus ou moins marqués qui se développent du centre vers le bord sans déborder sur les faces latérales; fruit: forme ovoïdale avec un apex peu prononcé, à la face latérale fondamentalement plane et l’autre très convexe; nombre de fruits par kg: inférieur ou égal à 90. Le bogue contient trois fruits au maximum.

L’appellation IGP est réservée aux fruits appartenant aux catégories Extra (calibre du fruit supérieur à 3 cm; au maximum 4 % en poids de fruits dont l’endocarpe a été attaqué par des insectes; au maximum 3 % en poids de fruits présentant un rougissement du péricarpe) et I (calibre du fruit compris entre 2,8 et 3 cm; au maximum 6 % en poids de fruits dont l’endocarpe a été attaqué par des insectes; au maximum 5 % en poids de fruits présentant des vermoulures du péricarpe).

3.3.   Matières premières (uniquement pour les produits transformés)

Sans objet

3.4.   Aliments pour animaux (uniquement pour les produits d’origine animale)

Sans objet

3.5.   Étapes spécifiques de la production qui doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée

Les opérations de récolte, de tri, de nettoyage, de calibrage et de curatura doivent avoir lieu dans l’aire géographique de production.

Le produit qui n’est pas mis sur le marché dans les 48 heures à compter de la récolte est soumis à la curatura. Cette opération consiste à immerger les «Marroni del Monfenera» dans une eau à température ambiante pendant un maximum de 9 jours. Ensuite, les «Marroni del Monfenera» sont sortis de l’eau et séchés dans une machine prévue à cet effet. Cette phase permet la conservation du produit à l’état frais pendant un maximum de 3 mois.

Cette opération doit être réalisée dans les heures qui suivent la récolte, afin d’empêcher l’apparition de processus de fermentation lors du transport, notamment pour les années où la récolte est effectuée sous la pluie ou à des températures encore élevées.

3.6.   Règles spécifiques applicables au tranchage, râpage, conditionnement, etc.

Le produit doit être conditionné dans des sachets spéciaux en filet convenant aux aliments, scellés dans la partie supérieure par collage à chaud ou au moyen d’une fermeture cousue. Les conditionnements pèsent 1, 2, 3 (collage à chaud), 5 et 10 kg (couture).

La commercialisation ne peut avoir lieu avant le 15 septembre de chaque année.

3.7.   Règles spécifiques d’étiquetage

Outre le symbole graphique communautaire, la mention y afférente et les informations correspondant aux exigences légales, l’emballage doit obligatoirement porter sur l’étiquette, en caractères d’imprimerie clairs et lisibles, les indications suivantes: «Marroni del Monfenera» suivis du sigle IGP (indication géographique protégée), écrit dans une taille supérieure à toutes les autres indications qui figurent sur l’étiquette, telles que le nom, la raison sociale et l’adresse de l’usine de conditionnement, le logo, la catégorie commerciale d’appartenance (Extra ou I) et le poids brut à l’origine.

Image

Le logo est constitué de deux ovales écartés l’un de l’autre de manière concentrique, à l’intérieur desquels sont représentées les collines du piémont du Grappa. La plaine est divisée par le fleuve Piave, qui s’écoule au centre et coupe le logo en deux parties asymétriques. Deux châtaigniers couverts de châtaignes sont situés l’un à droite et l’autre à gauche du lit du fleuve. Deux bogues et dix marrons sont disposés sur deux feuilles. Ceux-ci dépassent légèrement du cadre ovale vers la gauche.

4.   Délimitation concise de l’aire géographique

L’aire géographique des «Marroni del Monfenera» comprend les territoires des communes suivantes de la province de Trévise: Borso del Grappa, Crespano del Grappa, Paderno del Grappa, Possagno, Cavaso del Tomba, Pederobba, San Zenone degli Ezzelini, Fonte, Asolo, Maser, Castelcucco, Monfumo, Cornuda, Montebelluna, Caerano di San Marco, Crocetta del Montello, Volpago del Montello, Giavera del Montello, Nervesa della Battaglia.

5.   Lien avec l’aire géographique

5.1.   Spécificité de l’aire géographique

La majorité des terrains sur lesquels sont produits les «Marroni del Monfenera» appartiennent à la catégorie no 21 de la carte des sols italiens: «sols bruns acides, sols bruns lessivés, sols bruns lithosols». Il s’agit d’une catégorie qui, dans cette région, est exclusivement présente sur la rive droite du fleuve Piave et le long de la bande altimétrique piémontaise qui occupe une grande partie de l’aire géographique de production. Ce type de terrain se caractérise par une réaction acide à très acide, par une faible saturation en bases et par un taux élevé de minéralisation des substances organiques.

Le climat est de type subalpin inférieur-hyperhumide et est influencé par les versants des Préalpes, exposés au sud et aux déclivités très élevées. Du fait de ces configurations et exposition particulières, les masses d’air remontent à partir de la plaine, provoquant d’abondantes précipitations, les gelées de printemps sont limitées et les eaux de pluies s’écoulent sans encombre. Cet équilibre naturel rend les terrains et le milieu particulièrement propices à la culture du «Marrone del Monfenera».

5.2.   Spécificité du produit

Les caractéristiques qui rendent l’indication géographique protégée «Marroni del Monfenera» unique et qui la différencient des autres produits appartenant à la même catégorie de produits sont la saveur très douce de sa pulpe, la structure homogène et compacte du fruit et sa consistance pâteuse et farineuse. Ces caractéristiques, en particulier la saveur, sont le résultat de la composition chimique moyenne typique des «Marroni del Monfenera». La comparaison avec les valeurs de composition chimique des châtaignes, calculées par l’INRAN (Institut national de recherche sur les aliments et l’alimentation), révèle pour les «Marroni del Monfenera» une plus grande quantité de glucides, de lipides et de potassium, ainsi qu’une quantité moindre de sodium.

5.3.   Lien causal entre l’aire géographique et la qualité ou les caractéristiques du produit (pour les AOP), ou une qualité spécifique, la réputation ou une autre caractéristique du produit (pour les IGP)

La composition chimique des fruits, et donc leur qualité, est liée au fait que la culture du châtaigner, espèce typiquement acidophile, est favorisée à l’intérieur de l’aire de culture des «Marroni del Monfenera» par la présence de sols piémontais généralement acides, dont la réaction est aux antipodes des terrains limitrophes et qui ne se retrouvent dans aucune autre zone piémontaise de la province de Trévise.

Il s’ensuit une plus grande quantité de potassium et une moindre quantité de sodium dans les «Marroni del Monfenera» par rapport aux châtaignes, ainsi qu’il ressort de la comparaison entre les valeurs de composition chimique des deux produits, sur la base, pour les châtaignes, des tableaux de l’INRAN.

La qualité des fruits est également due au fait que le châtaigner est favorisé par l’abondance des précipitations moyennes annuelles, qui permettent le lessivage des bases du terrain tout en conservant leur acidité; en outre, la configuration et l’exposition particulières de la bande piémontaise réduisent sensiblement les gelées de printemps, auxquelles l’arbre est particulièrement vulnérable.

Outre ces importants facteurs environnementaux, le facteur humain joue également un rôle fondamental. La culture des «Marroni del Monfenera» remonte à la période médiévale, comme l’atteste un document de 1351 qui réglementait la répartition de la récolte entre les chefs de famille de la région. La protection des châtaigneraies dans la zone des «Marroni del Monfenera» est confirmée également par des sources notariales des siècles suivants qui dénoncent aux autorités compétentes les coupes abusives de châtaigneraies ou la présence d’animaux pâturant hors saison qui compromettaient la récolte des châtaignes. La tradition de cette culture s’est maintenue jusqu’à nos jours grâce, notamment, à l’apparition de nombreuses manifestations, parmi lesquelles la foire-exposition des «Marroni del Monfenera», inauguré en 1970.

L’importance des «Marroni del Monfenera» pour l’économie locale et leur renommée sont démontrées par les nombreux événements organisés chaque année. De plus, à l’occasion du trentième anniversaire de la foire-exposition des «Marroni del Monfenera», la commune de Pederobba, où a lieu l’événement, a émis une série de cartes postales et un timbre spécial.

Référence à la publication du cahier des charges

La présente administration a entamé la procédure nationale d’opposition en publiant la demande de reconnaissance de l’appellation d’origine protégée «Marroni del Monfenera» au Journal officiel de la République italienne no 276 du 26.11.2005.

Le texte consolidé du cahier des charges de production peut être consulté

à l'adresse suivante

www.politicheagricole.it/DocumentiPubblicazioni/Search_Documenti_Elenco.htm? txtTipoDocumento=Disciplinare%20in%20esame%20UE&txtDocArgomento=Prodotti%20di%20Qualit%E0>Prodotti%20Dop,%20Igp%20e%20Stg

ou

directement à partir de la page d’accueil du site du ministère des politiques agricoles, alimentaires et forestières (www.politicheagricole.it): cliquer sur «Prodotti di Qualità» (sur la gauche de l’écran) puis sur «Disciplinari di Produzione all’esame dell’UE (Reg (CE) no 510/2006)».


(1)  JO L 93 du 31.3.2006, p. 12.


18.4.2009   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 89/13


Publication d’une demande d’enregistrement au sens de l’article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

2009/C 89/06

La présente publication confère un droit d'opposition au sens de l’article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil (1). Les déclarations d’opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à partir de la présente publication.

RÉSUMÉ

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«INSALATA DI LUSIA»

CE N.: IT-PGI-0005-0433-22.11.2004

AOP ( ) IGP ( X )

Ce résumé présente les principaux éléments du cahier des charges du produit à des fins d'information.

1.   Service compétent de l’état membre:

Nom:

Ministero delle politiche agricole e forestali

Adresse:

Via XX Settembre n. 20 –

00187 Roma

ITALIA

Tél.:

+39 064819968

Télécopieur:

+39 0642013126

Courrier électronique:

qtc3@politicheagricole.it

2.   Groupement:

Nom:

Cooperativa Ortolani di Lusia s.c.r.l.

Adresse:

Via Provvidenza, 1 –

45020 Lusia (RO)

ITALIA

Tél.:

+39 0425607069

Télécopieur:

+39 0425667722

Courrier électronique:

ortolani@gal.adigecolli.it

Composition:

producteurs/transformateurs ( X ) autres ( )

3.   Type de produit:

Classe 1.6

Fruits, légumes et céréales en l'état ou transformés repris à l'annexe II – Salade.

4.   Cahier des charges: (résumé des conditions visées à l'article 4, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006)

4.1.   Nom:

«Insalata di Lusia»

4.2.   Description:

L’indication géographique protégée «Insalata di Lusia» est exclusivement réservée à la salade Lactuca Sativa, avec ses deux variétés Cappuccia et Gentile.

Pied: court, maximum 6 cm, et très charnu, sur lequel se développent les feuilles.

Goût: frais et croquant.

Plante: le produit cultivé en serre présente une structure plus contenue et un grain légèrement plus ouvert que le produit cultivé en plein air.

Caractéristiques essentielles:

légèreté du pied;

moelleux, en raison de l'absence de fibrosité, et fermeté, même 10 à 12 heures après la récolte, absence de phénomènes de lignification;

caractère croquant des feuilles jeunes, fraîches et fermes;

saveur perceptible qui ne nécessite pas le recours au sel de cuisine lors de l'assaisonnement.

4.3.   Aire géographique:

L'aire de production comprend les communes énumérées ci-après, faisant partie des provinces de Rovigo et de Padoue:

Province de Rovigo: Lusia, Badia Polesine, Lendinara, Costa di Rovigo, Fratta Polesine, Villanova del Ghebbo et Rovigo;

Province de Padoue: Barbona, Vescovana et Sant’Urbano.

4.4.   Preuve de l'origine:

Chaque phase du processus de production est contrôlée grâce à l’enregistrement, pour chacune d’entre elles, des produits à l’entrée et des produits à la sortie. Ce suivi, ainsi que l’inscription dans les registres prévus à cet effet et gérés par l’organisme de contrôle des parcelles cadastrales cultivées, des producteurs et des conditionneurs et la déclaration à la structure de contrôle des quantités produites, permettent de garantir la traçabilité du produit.

Toute personne physique ou morale inscrite dans les registres en question sera soumise au contrôle de l’organisme de contrôle, comme le prévoient le cahier des charges de production et le programme de contrôle.

4.5.   Méthode d'obtention:

Le sol doit comporter un pourcentage de sable minimum de 30 % et une quantité d'argile ne dépassant pas 20 %. En outre, il doit pouvoir disposer d'eau à des fins d'irrigation. La production de l'«Insalata di Lusia» peut avoir lieu soit en plein air, soit sous abri.

La préparation du sol nécessite obligatoirement au moins un labourage (ou travail équivalent) par an, pour enfouir les résidus de la culture précédente et les engrais utilisés pour la fumure de fond, à une profondeur de 30 – 40 cm.

Étant donné les difficultés que peut comporter un tel travail dans des espaces confinés, un bêchage ou un arrachage est admis comme solution de rechange pour la culture en serre.

Pour les cycles de culture ultérieurs, sont admis les travaux visant à rétablir la structure du terrain et à enfouir d'éventuels résidus de culture par labourage, bêchage, binage ou arrachage.

Consécutivement aux travaux précités et donc avant le repiquage, s'ensuivra un fraisage ou hersage, puis un roulage pour affiner et niveler le sol et créer ainsi les meilleures conditions pour l'enracinement des plants.

Au vu des caractéristiques physiques et agronomiques du sol de l'aire définie, aucun type de rotation n'est requis.

L'opération de repiquage s'effectue à l'aide de plants pourvus d'au moins 3 feuilles véritables et d'une motte de terre. Le schéma d'implantation adopté est de 30 à 40 cm entre les rangées et de 30 à 35 cm sur la rangée.

En ce qui concerne l'azote, le phosphore et le potassium, la quantité d'unités fertilisantes à apporter pour chaque cycle de culture est calculée en fonction de l'analyse des terres et ne peut toutefois pas dépasser les unités par hectare suivantes: azote 150, phosphore 100, potassium 200.

Un apport en fumier de bovins décomposé ou autres composants organiques est obligatoire.

L'apport d'engrais chimiques azotés doit être fractionné en au moins deux interventions: celle réalisée avant le repiquage ne doit pas dépasser 50 % de la quantité à répandre, tandis que la dernière ne doit pas s'effectuer au-delà des 15 jours suivant le repiquage.

Pour ce qui est du mode d'irrigation, l'utilisation de «tuyaux» (irrigation goutte à goutte) ou l'aspersion à basse portée (petits irrigateurs) est permise en vue d'éviter le compactage du sol.

La lutte contre les mauvaises herbes doit s'effectuer selon des techniques agronomiques (paillage, faux semis, sarclage, fraisage) et/ou avec des produits chimiques (désherbants). La production unitaire maximale, par cycle de production et calculée par hectare, est de 55 tonnes pour le cultivar Cappuccia et 50 tonnes pour le cultivar Gentile.

La récolte sera suivie d'une finition qui consiste en un nettoyage du pied (élimination des feuilles à la base), puis de la disposition des pieds de laitue dans les conteneurs utilisés pour la vente. Ces deux opérations s'effectuent sur champ afin d'éviter d'autres manipulations pouvant engendrer une déperdition de la qualité du produit.

À la suite de ces opérations, le produit sera transporté vers la ferme du producteur où il sera procédé au lavage de la laitue sans la sortir de l'emballage. Une fois le lavage terminé, l'opération de conditionnement sera complétée par l'apposition d'un film transparent sur la partie supérieure de l'emballage.

Si l'entreprise individuelle est associée à une coopérative de producteurs, les opérations précitées pourront s'effectuer au siège de cette même coopérative.

Il est important que le conditionnement se fasse sur place pour que les opérations de récolte, finition, lavage et emballage aient lieu dans un laps de temps très rapproché et éviter la dégradation des caractéristiques physiques et organoleptiques du produit. En effet, soumettre l'«Insalata di Lusia» à des manipulations excessives et à de longs transports entraînerait la déperdition du caractère ferme et croquant des feuilles.

4.6.   Lien:

L’«Insalata di Lusia» est appréciée par le consommateur pour la légèreté de son pied, sa bonne conservation, l'absence de fibrosité (la plante est composée en grande partie d'eau), pour le caractère croquant de ses feuilles jeunes, fraîches et fermes, ainsi que pour son goût caractérisé par une saveur naturelle.

Ces qualités sont liées à l'aire géographique et à la combinaison de certains facteurs pédoclimatiques de l'aire de production de l'«Insalata di Lusia», comme la présence de terres meubles fertiles, riches en sels minéraux, l'humidité atmosphérique et la présence constante d'eau le long des canaux.

La particularité gustative de l'«Insalata di Lusia» réside dans sa saveur perceptible qui est due à la présence abondante de sels minéraux dans les terres de production et qui rend l'utilisation de sel superflue lors de l'assaisonnement. En effet, le terrain de l'aire faisant l'objet de l'I.G.P. se compose d'une couche superficielle de sables amenés par les nombreuses alluvions survenues au cours des périodes préromane et du Haut Moyen-âge lors du débordement de certaines branches du Tartaro et lors de la rupture des digues de l'Adige durant le Moyen-âge et l'ère moderne. La dernière rupture remonte à la fin du 19e siècle et les immenses dunes de sable formées par cette alluvion furent nivelées après de longs travaux qui ont duré jusqu'en 1960. C'est dans ce sable uniformisé grâce à un siècle de végétation spontanée que l'on plante l'«Insalata di Lusia» , la plus riche en potassium et calcium.

La présence d'une haute nappe phréatique, alimentée par l'Adige, sous les terres cultivées exclusivement en terrasses dans cette aire, et les canaux d'irrigation remplis en permanence permettent de maintenir un taux constant d'humidité du terrain et aussi de limiter les irrigations durant la période qui suit immédiatement le repiquage. Ceci implique un ruissellement moins important sur les feuilles et, par conséquent, une dispersion réduite des nutriments qui y sont contenus et un recours limité aux traitements antifongiques.

La nappe superficielle se trouve à un mètre de profondeur et est maintenue à un niveau constant grâce à un système de canaux artificiels. L'ensemble de ces facteurs permet de réduire les interventions d'irrigation et, par conséquent, la propagation de pourritures, et de conserver le goût frais et le croquant typique de l'«Insalata di Lusia» qui la distinguent des salades produites dans d'autres aires.

L'approvisionnement en eau assuré par le fleuve Adige, la hauteur de la nappe phréatique et la texture du sol permettent de cultiver la salade avec d'excellents résultats, y compris au cours des périodes estivales (juillet – août), et garantissent sa présence sur le marché pendant 10 à 11 mois sur l'année.

En effet, les terres meubles à moyennes, avec une texture grossière, typique de la zone des berges du fleuve Adige et la bonne perméabilité qui favorise l'écoulement des eaux de pluie permettent d'effectuer les travaux de façon optimale, quelles que soient les conditions climatiques et météorologiques.

Enfin, l'expérience acquise au cours des cinquante années de culture des salades et le savoir-faire des producteurs ont permis de perfectionner les techniques de production et d'optimiser ainsi les synergies résultant d'un juste équilibre entre facteurs climatiques et agronomiques.

4.7.   Organisme de contrôle:

Nom:

CSQA Srl Certificazioni (Organisme privé conforme à la norme EN 45011)

Adresse:

Via S. Gaetano, 74 Thiene (VI)

ITALIA

Tél.:

+39 0445366094

Télécopieur:

+39 0445382672

Courrier électronique:

f.broggiato@csqa.it

4.8.   Étiquetage:

Pour être mise à la consommation, la laitue portant le label «IGP INSALATA DI LUSIA» doit être conditionnée dans des conteneurs en plastique, bois, carton, polystyrène ou autres matériaux convenant aux aliments.

Le contenu de chaque emballage doit être homogène et ne comprendre que des salades de mêmes variété, origine, type, catégorie et calibre. La partie visible de l'emballage doit être représentative de l'ensemble.

La partie supérieure de l'emballage du produit est obligatoirement protégée par l'apposition d'un film transparent en matériaux convenant aux aliments, où figure exclusivement le logo de l'IGP «INSALATA DI LUSIA» de façon à permettre la visibilité et la transpiration naturelle.

Les conteneurs doivent porter le logo de l'IGP, d'une dimension au moins égale aux autres inscriptions éventuellement présentes sur ce même emballage.

Image

Ce logo est formé des lettres «i» (surmontée d'un point de forme elliptique) et «L». Les bords intérieurs des lettres sont concaves et forment un cadre elliptique au centre duquel se dessine, sous forme stylisée, la tour médiévale de Lusia. Les parties extérieures et supérieures du logo sont délimitées par un cadre à l'extérieur duquel, dans la partie supérieure et en position centrale, est inscrite l'abréviation «IGP». À la base du logo, à l'intérieur du cadre, apparaît l'inscription «INSALATA DI LUSIA».

Le logo I.G.P. «INSALATA DI LUSIA», déjà apposé sur les conteneurs, ne pourra être réutilisé.


(1)  JO L 93 du 31.3.2006, p. 12.