23.11.2015 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 389/6 |
Arrêt de la Cour (grande chambre) du 6 octobre 2015 (demande de décision préjudicielle du Tribunalul Sibiu — Roumanie) — Dragoș Constantin Târșia/Statul român, Serviciul public comunitar regim permise de conducere şi înmatriculare a autovehiculelor
(Affaire C-69/14) (1)
((Renvoi préjudiciel - Principes d’équivalence et d’effectivité - Autorité de la chose jugée - Répétition de l’indu - Restitution des taxes perçues par un État membre en violation du droit de l’Union - Décision juridictionnelle définitive imposant le paiement d’une taxe incompatible avec le droit de l’Union - Demande en révision d’une telle décision juridictionnelle - Législation nationale permettant la révision, au regard des arrêts postérieurs de la Cour rendus à titre préjudiciel, des seules décisions juridictionnelles définitives rendues en matière administrative))
(2015/C 389/06)
Langue de procédure: le roumain
Juridiction de renvoi
Tribunalul Sibiu
Parties dans la procédure au principal
Partie requérante: Dragoș Constantin Târșia
Parties défenderesses: Statul român, Serviciul public comunitar regim permise de conducere şi înmatriculare a autovehiculelor
Dispositif
Le droit de l’Union, notamment les principes d’équivalence et d’effectivité, doit être interprété en ce sens qu’il ne s’oppose pas, dans des circonstances telles que celles de l’affaire au principal, à ce qu’un juge national n’ait pas la possibilité de réviser une décision juridictionnelle définitive rendue dans le cadre d’un recours de nature civile, lorsque cette décision s’avère incompatible avec une interprétation du droit de l’Union retenue par la Cour de justice de l’Union européenne postérieurement à la date à laquelle ladite décision est devenue définitive, alors même qu’une telle possibilité existe en ce qui concerne les décisions juridictionnelles définitives incompatibles avec le droit de l’Union rendues dans le cadre des recours de nature administrative.