Bruxelles, le 2.10.2023

COM(2023) 576 final

2023/0349(NLE)

Proposition de

DÉCISION D’EXÉCUTION DU CONSEIL

modifiant la décision d’exécution (UE) (ST 10150 2021; ST 10150 2021 ADD 1 REV 1) du 13 juillet 2021 relative à l’approbation de l’évaluation du plan pour la reprise et la résilience pour l’Espagne

{SWD(2023) 326 final}


2023/0349 (NLE)

Proposition de

DÉCISION D’EXÉCUTION DU CONSEIL

modifiant la décision d’exécution (UE) (ST 10150 2021; ST 10150 2021 ADD 1 REV 1) du 13 juillet 2021 relative à l’approbation de l’évaluation du plan pour la reprise et la résilience pour l’Espagne

LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,

vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,

vu le règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil du 12 février 2021 établissant la facilité pour la reprise et la résilience 1 , et notamment son article 20, paragraphe 1,

vu la proposition de la Commission européenne,

considérant ce qui suit:

(1)Après la présentation, par l’Espagne, de son plan national pour la reprise et la résilience (ci-après le «PRR») le 30 avril 2021, la Commission a proposé au Conseil que ce PRR reçoive une évaluation positive. Le Conseil a approuvé cette évaluation positive par la décision d’exécution du Conseil du 6 juillet 2021 2 .

(2)Conformément à l’article 11, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241, la contribution financière maximale pour le soutien financier non remboursable de chaque État membre devait être actualisée le 30 juin 2022 au plus tard, selon la méthode prévue dans ladite disposition. Le 30 juin 2022, la Commission a présenté les résultats de cette actualisation au Parlement européen et au Conseil.

(3)Le 6 juin 2023, l’Espagne a présenté à la Commission une version modifiée de son PRR comportant un chapitre REPowerEU, conformément à l’article 21 quater du règlement (UE) 2021/241.

(4)Le PRR modifié tient également compte de la contribution financière maximale actualisée, comme prévu à l’article 18, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241, comprend une demande de soutien sous forme de prêt afin de soutenir des réformes et des investissements supplémentaires conformément à l’article 14, paragraphe 2, dudit règlement, et comprend une demande motivée, adressée à la Commission, l’invitant à présenter une proposition au Conseil visant à modifier la décision d’exécution du Conseil, conformément à l’article 21, paragraphe 1, dudit règlement, le PRR ne pouvant plus être respecté en partie en raison de circonstances objectives. Les ajouts et modifications apportés au PRR, présentés par l’Espagne, concernent 142 mesures.

(5)Le 14 juillet 2023, le Conseil a adressé des recommandations à l’Espagne dans le cadre du Semestre européen. Plus précisément, le Conseil a recommandé à l’Espagne de maintenir la dynamique de la mise en œuvre continue de son PRR et de réduire sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles, en particulier en accélérant le déploiement des énergies renouvelables, y compris en rationalisant et en numérisant davantage les procédures d’autorisation, en soutenant les travaux des autorités chargées de délivrer les autorisations, en améliorant l’accès au réseau et en investissant dans le stockage de l’énergie, le transport et la distribution d’électricité, ainsi que les interconnexions électriques transfrontières. Le Conseil a en outre recommandé à l’Espagne d’accroître la disponibilité de logements sociaux et de logements abordables économes en énergie, notamment grâce à la rénovation, et d’accélérer l’électrification des bâtiments et la pénétration de l’électromobilité. Parmi les recommandations figure également l’intensification des efforts politiques visant à fournir et à acquérir les compétences nécessaires à la transition écologique.

(6)La présentation du PRR modifié faisait suite à un processus de consultation, mené conformément au cadre juridique national, auquel ont participé les autorités locales et régionales, les partenaires sociaux, les organisations de la société civile, les organisations de la jeunesse et d’autres parties prenantes concernées. La synthèse des consultations et le PRR modifié ont été présentés ensemble. Conformément à l’article 19 du règlement (UE) 2021/241, la Commission a évalué la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la cohérence du PRR modifié, dans le respect des lignes directrices concernant l’évaluation figurant à l’annexe V dudit règlement.

Demande de prêt fondée sur l’article 14, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241

(7)Le PRR modifié présenté par l’Espagne comprend une demande de soutien sous forme de prêt en vue de soutenir 27 mesures supplémentaires consistant en 20 investissements et sept réformes, mesures qu’elle n’inclut pas dans son chapitre REPowerEU.

(8)En particulier, l’Espagne a introduit une demande de soutien sous forme de prêt afin de mettre en place 14 instruments financiers destinés à stimuler l’investissement privé, notamment pour soutenir les transitions écologique et numérique. En outre, le soutien sous forme de prêt demandé vise à relever le niveau d’ambition des projets industriels stratégiques menés dans le cadre des transitions écologique et numérique et figurant dans le plan initial.

(9)Les réformes concernées par la demande de soutien sous forme de prêt comprennent notamment un programme de mesures visant à promouvoir l’offre de logements locatifs, une nouvelle réforme sur la prévention des pertes et gaspillages alimentaires et une nouvelle réforme liée à la stratégie nationale de lutte contre la désertification.

(10)Le PRR modifié contient de nouvelles mesures relevant des volets 01 (Mobilité durable, sûre et connectée dans les environnements urbains et métropolitains), 02 (Efficacité énergétique), 03 (Agroalimentaire et pêche), 04 (Écosystèmes), 05 (Côtes et ressources en eau), 06 (Transports à longue distance), 11 (Administration publique), 12 (Industrie), 13 (PME), 15 (Connectivité numérique), 17 (Sciences, technologie et innovation), 22 (Économie des soins, égalité et inclusion), 25 (Audiovisuel) et 28 (Système fiscal). Certaines de ces nouvelles mesures s’appuient sur des mesures existantes figurant dans le PRR initial.

(11)Les mesures relevant du volet 01 concernent une nouvelle réforme visant à créer des zones à faibles émissions dans les communes de plus de 50 000 habitants et les territoires insulaires.

(12)Les mesures relevant du volet 02 concernent un investissement public dans une facilité pour la promotion du logement social afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement pour la construction et la rénovation de logements sociaux et de logements abordables économes en énergie, et une nouvelle réforme visant une modification de la loi sur la réhabilitation foncière et urbaine afin de contribuer à accélérer les procédures de planification liées aux actions de réhabilitation des bâtiments et à la construction de logements sociaux, ainsi que la publication d’un guide contenant des recommandations et des bonnes pratiques pour simplifier et accélérer les procédures d’autorisation en matière d’urbanisme.

(13)Les mesures relevant du volet 03 concernent une nouvelle réforme relative à la prévention des pertes et gaspillages alimentaires, une nouvelle réforme visant à améliorer la gestion des politiques agricoles et d’élevage et un investissement s’appuyant sur une mesure existante destinée à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation. Celui-ci s’appuie sur l’investissement 1 existant (Plan d’amélioration de l’efficacité et de la durabilité de l’irrigation) du volet 03 (Transformation environnementale et numérique du système agroalimentaire et de la pêche).

(14)La mesure relevant du volet 04 concerne une nouvelle réforme liée à l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la désertification.

(15)Les mesures relevant du volet 05 concernent un nouvel investissement pour la récupération des aquifères et un nouvel investissement pour la numérisation de l’utilisation de l’eau dans le cycle urbain de l’eau et dans le secteur industriel.

(16)La mesure relevant du volet 06 concerne une nouvelle réforme consistant dans la publication de la stratégie pour l’efficacité énergétique dans le réseau routier national et, à titre de suivi, dans le calcul de l’empreinte carbone pour l’année 2024.

(17)La mesure relevant du volet 11 concerne un nouvel investissement comportant deux éléments: le renforcement des capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité et un investissement public dans une facilité visant à encourager l’investissement privé et à améliorer l’accès au financement dans les secteurs de la sécurité, de la défense, de l’aéronautique et de l’espace en Espagne.

(18)La mesure relevant du volet 12 concerne un nouvel investissement dans un régime de soutien visant à soutenir des projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et de l’agroalimentaire sous la forme de prêts.

(19)Les mesures relevant du volet 13 concernent l’investissement public dans huit nouvelles facilités visant à encourager l’investissement privé et à améliorer l’accès au financement: un fonds destiné à améliorer l’accès au financement pour le secteur privé et les ménages dans les domaines des transports durables, notamment les transports ferroviaires, de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables (y compris le stockage de l’énergie et le réseau électrique), de la décarbonation industrielle et des chaînes d’approvisionnement industrielles à faible intensité de carbone, de la gestion de l’eau, de l’économie circulaire et de l’adaptation au changement climatique; un fonds destiné à améliorer l’accès au financement pour les entreprises et les entrepreneurs, les universités publiques et privées pour des projets liés à la numérisation et le secteur du tourisme; un instrument financier prévoyant des mesures incitatives pour les fonds et les entreprises dans le secteur technologique; un instrument financier permettant de co-investir en Espagne avec des investisseurs institutionnels étrangers dans des activités économiques stratégiques liées aux transitions écologique et numérique; un instrument financier qui a soutenu la solvabilité d’entreprises stratégiques touchées par la pandémie de COVID-19; un instrument financier qui a soutenu la solvabilité des moyennes entreprises pendant la pandémie de COVID-19, un système de re-garantie destiné à favoriser l’accès des PME au financement; un instrument financier destiné à soutenir financièrement les investissements privés et publics dans les régions d’Espagne; et un instrument financier destiné à apporter un soutien financier aux PME pour des projets innovants et des projets liés aux technologies linguistiques.

(20)La mesure relevant du volet 15 concerne un nouvel investissement sous la forme d’un investissement public dans une facilité visant à encourager l’investissement privé et à améliorer l’accès au financement dans le secteur des semi-conducteurs.

(21)La mesure relevant du volet 17 concerne un investissement public visant à améliorer l’accès au financement dans les secteurs de la santé et de l’aérospatiale. Cet investissement comprend également des actions visant à investir dans le capital-risque d’entreprises fondées sur la technologie ou l’innovation dans le secteur de la santé.

(22)Les mesures relevant du volet 22 concernent une nouvelle réforme en vue d’une nouvelle loi sur la protection des consommateurs et des utilisateurs contre les situations de vulnérabilité sociale et économique, et un nouvel investissement consistant en un investissement public dans une facilité visant à encourager l’investissement privé et à améliorer l’accès au financement dans des projets ayant une incidence sociale ou environnementale mesurable qui contribuent à des solutions sociales et environnementales.

(23)Les mesures relevant du volet 25 concernent un nouvel investissement en faveur de la numérisation et de la diffusion de contenus et d’informations par les médias en langue espagnole et dans les langues co-officielles, ainsi qu’un nouvel investissement sous la forme d’un investissement public dans une facilité visant à encourager l’investissement privé et à améliorer l’accès au financement dans le secteur audiovisuel.

(24)La mesure relevant du volet 28 concerne un investissement qui s’appuie sur deux mesures existantes comprenant des régimes d’incitations fiscales visant à promouvoir les travaux de rénovation des bâtiments en vue d’améliorer l’efficacité énergétique et à soutenir l’achat de véhicules électriques et l’installation de points de recharge. Cette mesure s’appuie sur l’investissement 2 existant (Régime d’incitation pour l’installation de points de recharge, l’achat de véhicules électriques et à pile à combustible et l’innovation en matière d’électromobilité) du volet 01 (Mobilité durable, sûre et connectée dans l’environnement urbain et métropolitain). Cette mesure s’appuie également sur l’investissement 1 existant (Programme de réhabilitation pour la relance économique et sociale dans les environnements résidentiels) du volet 02 (Mise en œuvre du programme urbain espagnol: plan de régénération et de réhabilitation urbaine).

Actualisations fondées sur l’article 18, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241

(25)Dans le PRR modifié qu’elle a présenté, à l’exclusion du chapitre REPowerEU, l’Espagne a actualisé 32 mesures comprenant 23 investissements et neuf réformes afin de tenir compte de la contribution financière maximale actualisée. L'Espagne a expliqué qu’en raison de l’augmentation de la contribution financière maximale 3 , elle avait demandé à utiliser les ressources supplémentaires disponibles aux fins suivantes: modifier les mesures existantes afin d’augmenter le niveau de mise en œuvre requis par rapport au plan initial, ajouter de nouvelles mesures et utiliser la contribution financière restante pour contribuer au chapitre REPowerEU.

(26)Le PRR modifié contient de nouvelles mesures relevant des volets 12 (Industrie), 13 (PME), 15 (Connectivité numérique) et 21 (Éducation). Ces mesures concernent un investissement destiné à soutenir l’industrie des semi-conducteurs ainsi qu’un investissement visant à renforcer l’écosystème scientifique et technologique de l’industrie des semi-conducteurs; une réforme visant à réviser la loi sur les marchés de valeurs mobilières et les services d’investissement afin d’améliorer l’accès au financement pour les PME et les travailleurs indépendants; un régime de soutien à l’économie circulaire dans des secteurs clés de l’économie espagnole; un régime de soutien aux projets stratégiques de la chaîne de valeur des voitures électriques; et un investissement en vue d’élaborer une stratégie pour la fourniture de microcertifications par le système universitaire.

(27)Par ailleurs, le PRR modifié présenté par l’Espagne modifie des mesures relevant des volets 01 (Mobilité durable, sûre et connectée dans les environnements urbains et métropolitains), 03 (Agroalimentaire et pêche), 05 (Côtes et ressources en eau), 11 (Administration publique), 12 (Industrie), 13 (PME), 16 (Intelligence artificielle), 17 (Sciences, technologie et innovation), 18 (Système de santé) et 22 (Économie des soins, égalité et inclusion) afin de tenir compte de la contribution financière maximale actualisée. En particulier, les mesures ci-après sont modifiées pour relever le niveau de mise en œuvre requis par rapport au plan initial de façon à tenir compte de l’augmentation de la dotation: réforme 2 (Loi sur la mobilité durable) au titre du volet 01 (Plan de choc de mobilité durable, sûre et connectée dans les environnements urbains et métropolitains); réforme 2 (Élaboration et révision du cadre réglementaire pour la durabilité environnementale de l’élevage) et investissement 1 (Plan d’amélioration de l’efficacité et de la durabilité de l’irrigation), au titre du volet 03 (Transformation environnementale et numérique du système agroalimentaire et de la pêche); investissement 1 (Mise en œuvre des actions de traitement, d’assainissement, d’efficacité, d’économies, de réutilisation et de sécurité des infrastructures), investissement 2 (Surveillance et restauration des écosystèmes fluviaux, récupération des aquifères et atténuation des risques d’inondation), investissement 3 [Transition numérique dans le secteur de l’eau (application numérique de l’environnement)] et investissement 4 (Adaptation du littoral au changement climatique et mise en œuvre de stratégies marines et de plans de planification de l’espace maritime) au titre du volet 05 (Côtes et ressources en eau); réforme 1 (Réforme pour la modernisation et la numérisation de l’administration), réforme 3 (Réforme visant à moderniser l’architecture institutionnelle de la gouvernance économique) et investissement 3 (Transformation numérique et modernisation du ministère de la politique territoriale et de la fonction publique et de l’administration des communautés autonomes et des autorités locales) au titre du volet 11 (Administration publique); réforme 2 (Politique en matière de déchets et relance de l’économie circulaire), investissement 3 (Plan d’appui à la mise en œuvre de la législation sur les déchets et à la promotion de l’économie circulaire) au titre du volet 12 (Industrie); réforme 1 (Améliorer la réglementation des entreprises et le climat) et réforme 2 (Stratégie espagnole de la nation entreprenante) au titre du volet 13 (PME); réforme 1 (Stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle) au titre du volet 16 (Intelligence artificielle); investissement 2 (Renforcement des capacités, des infrastructures et des équipements du système national pour la science, la technologie et l’innovation), investissement 3 (Nouveaux projets privés, interdisciplinaires, publics de R&D&I, tests de concept et octroi d’aides à la suite d’appels internationaux concurrentiels. R&D de pointe axée sur les défis de société. Marchés publics avant commercialisation), investissement 4 (Nouvelle carrière scientifique), investissement 6 (Santé) et investissement 9 (Aérospatiale) au titre du volet 17 (Sciences, technologie et innovation); investissement 4 (Formation) et investissement 5 (Plan de rationalisation de la consommation de produits pharmaceutiques) au titre du volet 18 (Systèmes de santé); et investissement 1 (Soins de longue durée et plan de soutien: désinstitutionnalisation, équipement et technologie), investissement 2 (Plan pour la modernisation des services sociaux — transformation technologique, innovation, formation et renforcement des structures d’accueil des enfants), investissement 3 (Plan national espagnol d’accessibilité) et investissement 4 (Plan l’Espagne vous protège de la violence à caractère sexiste) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion).

(28)La mesure relevant du volet 01 concerne le rehaussement du niveau d’ambition de la réforme existante par rapport au plan initial, avec deux nouvelles sous-mesures relatives au développement d’une application logicielle permettant de réaliser des analyses coûts-avantages pour les investissements dans les infrastructures et à la mise en œuvre d’un bac à sable réglementaire permettant aux innovations dans le domaine de la mobilité et des transports d’atteindre plus facilement le marché.

(29)Les mesures relevant du volet 03 concernent le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, de la réforme existante relative au cadre réglementaire pour la durabilité environnementale de l’élevage par l’amélioration de la biosécurité du transport du bétail et l’utilisation durable des antibiotiques chez les espèces animales, ainsi que de l’investissement existant visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation par l’augmentation du nombre d’hectares à moderniser.

(30)Les mesures relevant du volet 05 concernent le rehaussement du niveau d’ambition de l’investissement existant dans les domaines du traitement, de l’assainissement, de l’efficacité, des économies, de la réutilisation et de la sécurité des infrastructures en améliorant les infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées, de l’investissement existant dans la surveillance et la restauration des écosystèmes fluviaux, la récupération des aquifères et l’atténuation des risques d’inondation en encourageant les actions en faveur de la récupération des aquifères, de l’investissement existant dans la transition numérique dans le secteur de l’eau en favorisant la numérisation des utilisateurs de l’eau et de l’investissement existant relatif à l’adaptation du littoral au changement climatique en augmentant le nombre de kilomètres de côtes à restaurer.

(31)Les mesures relevant du volet 11 concernent le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, de la réforme existante sur la modernisation et la numérisation de l’administration, notamment au moyen d’une nouvelle loi sur la transparence et l’intégrité des groupes d’intérêt et de la mise à jour du cadre national de sécurité, ainsi que de la réforme existante visant à moderniser l’architecture institutionnelle de la gouvernance économique, notamment au moyen d’une loi sur les services à la clientèle et de la publication d’un livre vert pour promouvoir la finance durable. Elles comprennent également le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, d’un investissement dans la transformation numérique de l’administration publique afin d’introduire des plans de soins numériques personnels.

(32)Les mesures relevant du volet 12 concernent le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, de la réforme existante relative à la politique des déchets et à l’économie circulaire, notamment en améliorant la coordination entre les différents niveaux d’organisation et de compétences en matière de gestion des déchets afin de parfaire la mise en œuvre de la législation et de progresser dans la réduction de la production de déchets, ainsi que l’amélioration de la gestion des déchets dont la production ne peut être évitée; et de l’investissement existant relatif à l’économie circulaire pour améliorer le traitement des déchets municipaux. Ces mesures renforcent également la capacité de conception et de fabrication de l’industrie des semi-conducteurs en Espagne et mettent en place un régime de subventions destiné à soutenir des projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques au moyen de subventions et à promouvoir l’économie circulaire dans trois secteurs clés de l’économie: les textiles et la mode, les plastiques et les équipements d’énergie renouvelable.

(33)Les mesures relevant du volet 13 concernent le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, de la réforme existante visant à améliorer la réglementation et le climat des affaires, notamment en modifiant le droit de la concurrence et ses règlements, et de la réforme visant à promouvoir l’esprit d’entreprise espagnol, notamment en rationalisant les procédures de migration pour les travailleurs.

(34)La mesure relevant du volet 16 concerne le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, de la réforme relative à la stratégie en matière d’intelligence artificielle, notamment en créant une autorité nationale chargée de l’intelligence artificielle et en soutenant davantage la recherche et le développement dans le domaine des nouvelles technologies à puce quantique.

(35)Les mesures relevant du volet 17 concernent le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, de l’investissement existant visant à renforcer les capacités, les infrastructures et les équipements du système national pour la science, la technologie et l’innovation, notamment en investissant dans la R&D&I dans le domaine des semi-conducteurs et de la microélectronique et en renforçant les capacités dans le domaine des semi-conducteurs associés au supercalcul. Ces mesures relèvent par ailleurs le niveau d’ambition de l’investissement existant dans de nouveaux projets privés, interdisciplinaires et publics de R&D&I, de tests de concept et d’octroi d’aides à la suite d’appels internationaux concurrentiels, notamment en soutenant des projets de R&D dans le domaine des semi-conducteurs aux premiers stades du développement préconcurrentiel. Ces mesures relèvent également le niveau d’ambition de l’investissement existant dans de nouvelles carrières scientifiques en finançant un programme de démarrage de la recherche dans le domaine de la microélectronique et des semi-conducteurs. Ces mesures relèvent le niveau d’ambition de l’investissement existant dans le domaine de la santé, notamment en encourageant la participation de l’Espagne à des projets multinationaux de R&D&I. Elles soutiennent également la recherche et le développement liés au diagnostic de maladies rares, à la médecine de précision personnalisée, au développement d’une plateforme de protéomique et de métabolomique, à l’expansion et à l’amélioration des infrastructures de biosurveillance humaine et à la mise à niveau des unités de recherche clinique axées sur les patients. Enfin, les mesures relèvent également le niveau d’ambition de l’investissement existant dans l’aérospatiale, notamment en finançant la R&D&I, la mise à jour des capacités de production, la numérisation et les technologies, ainsi que les technologies vertes qui contribuent à la durabilité du secteur aérospatial.

(36)Les mesures relevant du volet 18 concernent le rehaussement du niveau d’ambition, par rapport au plan initial, de l’investissement existant dans la formation des professionnels de la santé, afin de renforcer le soutien au traitement des maladies rares, et de l’investissement existant en faveur de la durabilité des produits pharmaceutiques, à savoir le renforcement de la capacité à fournir des tests génomiques dans le système national de santé.

(37)Les mesures relevant du volet 22 concernent la modification, dans le plan initial, de quatre investissements existants, pour lesquels un financement supplémentaire a été demandé pour soutenir les domaines des soins de longue durée, de la modernisation des services de soins, de l’accessibilité et de la violence à caractère sexiste.

Modifications fondées sur l’article 21 du règlement (UE) 2021/241

(38)Les modifications du PRR présentées par l’Espagne en raison de circonstances objectives concernent 52 mesures.

(39)L'Espagne a expliqué que 15 mesures ne pouvaient plus être réalisées selon le calendrier prévu dans le PRR initial en raison de contraintes du côté de l’offre de nature différente, associées dans certains cas à une inflation élevée, qui ont retardé leur mise en œuvre ou ont eu une incidence sur leur niveau d’ambition initial. Cela concerne la cible portant le numéro séquentiel 49 de la mesure I2 (investissement: Plan visant à stimuler la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (I): Modernisation des laboratoires de santé animale et végétale) et le jalon portant le numéro séquentiel 55 de la mesure I6 [Plan de promotion de la durabilité, de la recherche, de l’innovation et de la numérisation dans le secteur de la pêche (I): modernisation du réseau de réserves marines présentant un intérêt pour la pêche] au titre du volet 03 (Transformation environnementale et numérique du système agroalimentaire et de la pêche); la cible portant le numéro séquentiel 142 de la mesure I1 (investissement: Investissement dans une transition juste) au titre du volet 10 (Transition juste); la cible portant le numéro séquentiel 238 de la mesure I2 (investissement: Renforcement de la connectivité dans les centres de référence, les moteurs socio-économiques et les projets sectoriels en matière de numérisation) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); la cible portant le numéro séquentiel 240 de la mesure I4 (investissement: Renouvellement des infrastructures et durabilité) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); les jalons portant les numéros séquentiels 243 et 244 de la mesure I6 (investissement: Déploiement de la 5G: réseaux, évolution technologique et innovation) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); le jalon portant le numéro séquentiel 269 de la mesure I7 (investissement: Environnement, changement climatique et énergie) au titre du volet 17 (Sciences, technologie et innovation); la cible portant le numéro séquentiel 309 de la mesure I1 [investissement: Promouvoir l’éducation et l’accueil de la petite enfance (EAJE)] au titre du volet 21 (Modernisation et numérisation de l’éducation, y compris l’éducation précoce 0-3); la cible portant le numéro séquentiel 323 de la mesure I1 (investissement: Soins de longue durée et plan de soutien: désinstitutionnalisation, équipement et technologie) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion); le jalon portant le numéro séquentiel 325 de la mesure I2 (investissement: Plan pour la modernisation des services sociaux — transformation technologique, innovation, formation et renforcement des structures d’accueil des enfants) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion); la cible portant le numéro séquentiel 326 de la mesure I3 (investissement: Plan national espagnol d’accessibilité) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion); la cible portant le numéro séquentiel 327 de la mesure I4 (investissement: Plan l’Espagne vous protège de la violence à caractère sexiste) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion); la cible portant le numéro séquentiel 328 de la mesure I5 (investissement: Accroître la capacité et l’efficacité du système d’accueil des migrants et des demandeurs d’une protection internationale) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion); la cible portant le numéro séquentiel 347 de la mesure I5 (investissement: Gouvernance et relance des politiques de soutien à l’activation) au titre du volet 23 (De nouvelles politiques publiques pour un marché du travail dynamique, résilient et inclusif); et les cibles portant les numéros séquentiels 370 et 372 de la mesure I1 (investissement: Plan numérique pour le sport) au titre du volet 26. Sur cette base, l’Espagne a sollicité une prolongation du délai de mise en œuvre des jalons et cibles ci-dessus, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence. En ce qui concerne le jalon portant le numéro séquentiel 55 de la mesure I6 au titre du volet 03, l’Espagne a demandé la suppression de cette exigence car elle ne peut pas être respectée dans le délai prévu dans le PRR initial en raison de contraintes liées à l’offre, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(40)L'Espagne a expliqué que sept mesures ne pouvaient plus être réalisées selon le calendrier prévu dans le PRR initial en raison d’une demande insuffisante résultant du fort taux d’inflation ou parce que le contexte économique incertain provoqué par la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine retarde leur mise en œuvre. Cela concerne une sous-mesure du jalon portant le numéro séquentiel 2 de la mesure R2 (Loi sur la mobilité durable) au titre du volet 01, la cible portant le numéro séquentiel 27 de la mesure I1 (investissement: programme de réhabilitation pour la relance économique et sociale dans les environnements résidentiels) au titre du volet 02 (Mise en œuvre du programme urbain espagnol: plan de régénération et de réhabilitation urbaine); la cible portant le numéro séquentiel 50 de la mesure I3 (investissement: Plan visant à stimuler la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (II): renforcer les capacités et les systèmes de biosécurité dans les pépinières, les centres de nettoyage et de désinfection) au titre du volet 03 (Transformation environnementale et numérique du système agroalimentaire et de la pêche); la cible portant le numéro séquentiel 78 de la mesure I2 (investissement: Surveillance et restauration des écosystèmes fluviaux, récupération des aquifères et atténuation des risques d’inondation) au titre du volet 05 (Côtes et ressources en eau); la cible portant le numéro séquentiel 141 de la mesure I1 (investissement: Investissement dans une transition juste) au titre du volet 10 (Transition juste); les cibles portant les numéros séquentiels 193 et 195 de la mesure I1 (investissement: Entrepreneuriat) au titre du volet 13 (Soutien aux PME); les cibles portant les numéros séquentiels 204 et 208 de la mesure I3 (investissement: Numérisation et innovation) au titre du volet 13 (Soutien aux PME). Sur cette base, l’Espagne a sollicité une prolongation du délai de mise en œuvre des jalons et cibles ci-dessus, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(41)L'Espagne a expliqué que six mesures ne pouvaient plus être réalisées selon le calendrier prévu dans le PRR initial parce qu’elle avait conclu à la nécessité de procéder à des adaptations supplémentaires du cadre juridique pour atteindre les objectifs stratégiques des mesures et que ces adaptations n’ont pu être finalisées dans le délai initial de mise en œuvre. Cela concerne la cible portant le numéro séquentiel 197 de la mesure I2 (investissement: Croissance) au titre du volet 13 (Soutien aux PME); le jalon portant le numéro séquentiel 281 de la mesure I3 (investissement: Renforcement des capacités de réaction aux crises sanitaires) au titre du volet 18 (Rénovation et extension des capacités du système national de santé); la cible portant le numéro séquentiel 288 de la mesure I1 [investissement: Compétences numériques transversales) au titre du volet 19 (Compétences numériques); la cible portant le numéro séquentiel 290 de la mesure I2 (investissement: Transformation numérique de l’éducation) au titre du volet 19 (Compétences numériques); la cible portant le numéro séquentiel 292 de la mesure I3 [investissement: Compétences numériques pour l’emploi) au titre du volet 19 (Compétences numériques); et la cible portant le numéro séquentiel 349 de la mesure I6 (investissement: Projets d’économie sociale achevés) au titre du volet 23 (De nouvelles politiques publiques pour un marché du travail dynamique, résilient et inclusif). Sur cette base, l’Espagne a sollicité une prolongation du délai de mise en œuvre des jalons et cibles ci-dessus, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(42)L'Espagne a expliqué que trois mesures ne pouvaient plus être réalisées selon le calendrier prévu dans le PRR initial car le temps nécessaire pour prendre en compte l’adoption de nouvelles procédures, les circonstances liées à la demande ou l’adaptation du cadre administratif pour faciliter la mise en œuvre doit être plus long. Cela concerne la cible portant le numéro séquentiel 220 de la mesure I1 (investissement: Transformation du modèle touristique vers la durabilité) au titre du volet 14 (Tourisme); la cible portant le numéro séquentiel 239 de la mesure I3 (investissement: Chèques-connectivité pour les PME et les groupes vulnérables) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); et les cibles portant les numéros séquentiels 241 et 242 de la mesure I5 (investissement: Déploiement d’infrastructures numériques transfrontières) au titre du volet 15 (Connectivité numérique). Sur cette base, l’Espagne a sollicité une prolongation du délai de mise en œuvre des cibles ci-dessus, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(43)L'Espagne a expliqué qu’une mesure ne pouvait plus être réalisée selon le calendrier prévu dans le PRR initial parce que les instruments juridiques permettant de mener à bien cette mesure avaient dû être modifiés, une différence de niveau d’ambition entre le PRR initial et l’annexe de la décision d’exécution du Conseil ayant conduit l’Espagne à sous-estimer le nombre d’appels requis pour atteindre le niveau d’ambition nécessaire. Cela concerne la cible portant le numéro séquentiel 119 de la mesure I2 (investissement: Énergie durable dans les îles) au titre du volet 07 (Déploiement et intégration des sources d’énergie renouvelables). Sur cette base, l’Espagne a sollicité une prolongation du délai de mise en œuvre de la cible ci-dessus, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(44)L'Espagne a expliqué que trois mesures ne pouvaient plus être réalisées selon le calendrier prévu dans le PRR initial en raison de la nécessité de suivre des procédures préparatoires inattendues plus chronophages que prévu au départ, mais plus à même de réaliser les objectifs stratégiques des mesures. Cela concerne la cible portant le numéro séquentiel 111 de la mesure R3 (réforme: Développement des communautés énergétiques) au titre du volet 07 (Déploiement et intégration des sources d’énergie renouvelables); le nouveau jalon portant le numéro séquentiel 434 de la mesure R2 (réforme: Renforcer l’état de droit et l’efficacité du système judiciaire) au titre du volet 11 (Modernisation des administrations publiques); et le jalon portant le numéro séquentiel 245 de la mesure I7 (investissement: Cybersécurité: renforcer les capacités des citoyens, des PME et des professionnels; améliorer l’écosystème du secteur) au titre du volet 15 (Connectivité numérique). Sur cette base, l’Espagne a sollicité la modification de certaines sous-mesures, la prolongation du délai de mise en œuvre des parties concernées ou le remplacement des instruments juridiques d’exécution des mesures susmentionnées, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(45)L'Espagne a expliqué que trois mesures ne pouvaient plus être réalisées selon le calendrier prévu dans le PRR initial en raison de l’exceptionnelle envergure des incendies de forêt, qui a donné lieu à une redistribution des ressources. Cela concerne le jalon portant le numéro séquentiel 66 de la mesure I1 (investissement: Numérisation et connaissance du patrimoine naturel), la cible portant le numéro séquentiel 71 de la mesure I3 (investissement: Restauration des écosystèmes et des infrastructures vertes) et le jalon portant le numéro séquentiel 73 de la mesure I4 (investissement: Gestion durable des forêts) au titre du volet 04 (Écosystèmes et biodiversité). Sur cette base, l’Espagne a sollicité une prolongation du délai de mise en œuvre de la cible portant le numéro séquentiel 71, la création d’un nouveau jalon pour prendre en compte certains éléments du jalon portant le numéro séquentiel 73 qui n’ont pas pu être menés à terme selon le calendrier proposé et une modification de la portée respective des jalons ci-dessus; la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(46)L'Espagne a expliqué que le niveau d’ambition initial de six mesures ne pouvait plus être atteint en raison de l’insuffisance de la demande. Cela concerne les cibles portant les numéros séquentiels 34 et 35 de la mesure I4 (investissement: Programme de régénération et défi démographique) au titre du volet 02 (Mise en œuvre du programme urbain espagnol: plan de régénération et de réhabilitation urbaine); les cibles portant les numéros séquentiels 125 et 126 et la description de la mesure I1 (investissement: Déploiement du stockage de l’énergie) au titre du volet 08 (Infrastructures électriques, réseaux intelligents et déploiement de la flexibilité et du stockage) et la cible portant le numéro séquentiel 141 de la mesure I1 (investissement: Investissement dans une transition juste) au titre du volet 10 (Transition juste); le jalon portant le numéro séquentiel 236 de la mesure I1 (investissement: Promouvoir la cohésion territoriale par le déploiement de réseaux: extension du haut débit ultrarapide) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); et la cible portant le numéro séquentiel 297 de la mesure I1 (investissement: Recyclage et perfectionnement professionnels de la main-d’œuvre liés aux qualifications professionnelles) au titre du volet 20 (Plan stratégique pour favoriser la formation professionnelle). Par ailleurs, la mise en œuvre de la mesure I1 du volet 20 est également retardée. Sur cette base, l’Espagne a demandé de revoir à la baisse les cibles et jalons correspondants de ces mesures ou de modifier la description de la mesure par rapport au PRR initial, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(47)L’Espagne a en outre demandé à utiliser les ressources libérées par la réduction des cibles visées au considérant précédent afin de rehausser le niveau d’ambition pour quatre mesures. Ce rehaussement prend la forme de cibles renforcées. Cela concerne également la mesure I1 (investissement: Investissement dans une transition juste) au titre du volet 10 (Transition juste); les jalons portant les numéros séquentiels 243 et 244 de la mesure I6 (investissement: Déploiement de la 5G: réseaux, évolution technologique et innovation) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); Entrepreneuriat) mesure I3 (investissement: Innovation et internationalisation de la formation professionnelle) au titre du volet 20 (Plan stratégique pour favoriser la formation professionnelle). Cela concerne également la mesure I2 (investissement: Transformation numérique de la formation professionnelle) au titre du volet 20 (Plan stratégique pour favoriser la formation professionnelle). L’Espagne a expliqué qu’un délai plus long que celui indiqué dans le plan initial était nécessaire pour atteindre la cible rehaussée. Sur cette base, elle a sollicité un accroissement du niveau d’ambition ou une prolongation du délai de mise en œuvre des jalons, cibles et mesures ci-dessus, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(48)L’Espagne a expliqué que du fait de l’évolution de la demande du marché sous l’effet du changement des conditions du marché, y compris de la hausse des coûts, six mesures n’étaient plus réalisables dans les conditions spécifiques envisagées dans le plan initial. Ces circonstances objectives concernent la cible portant le numéro séquentiel 85 de la mesure I1 (investissement: Réseau national de transport: Corridors européens) au titre du volet 6 [Mobilité durable (longue distance)]. Sur cette base, l’Espagne a demandé d’élargir la liste des corridors pour l’attribution des projets, tout en maintenant l’ambition initiale. Ces circonstances objectives concernent également le jalon portant le numéro séquentiel 99 de la mesure I4 (investissement: — Programme d’appui au transport durable et numérique) au titre du volet 6 [Mobilité durable (longue distance)]. Sur cette base, l’Espagne a demandé de supprimer la référence budgétaire par ligne budgétaire, tout en maintenant l’ambition initiale. Ces circonstances objectives concernent également la mesure I4 (investissement: Plan de transition énergétique dans l’administration générale de l’État) au titre du volet 11 (Modernisation des administrations publiques). Sur cette base, l’Espagne a demandé un abaissement de la cible portant le numéro séquentiel 170, proportionnellement à l’augmentation des coûts des véhicules. L’Espagne a également proposé de redistribuer à la cible portant le numéro séquentiel 172 une partie du coût initial associé à la nouvelle cible portant le numéro séquentiel 439 (concernant la mise en œuvre de systèmes solaires photovoltaïques ou d’autres énergies renouvelables) afin de couvrir les augmentations de coûts dans le domaine de la construction, ce qui se traduit par une augmentation de la première et une diminution de la seconde. Ces circonstances objectives concernent également les cibles portant les numéros séquentiels 217, 218 et 219 de la mesure I1 (investissement Transformation du modèle touristique vers la durabilité) au titre du volet 14 (Tourisme). Sur cette base, l’Espagne a demandé de modifier l’étiquetage climatique tout en maintenant inchangée l’ambition initiale des objectifs. Cette circonstance objective concerne la cible portant le numéro séquentiel 342 de la mesure I1 (investissement: Emploi des jeunes) au titre du volet 23 (De nouvelles politiques publiques pour un marché du travail dynamique, résilient et inclusif). Sur cette base, l’Espagne a demandé d’élargir le champ d’application des entités bénéficiaires, notamment en permettant à d’autres entités publiques, fondations et organisations du secteur tertiaire d’exécuter le programme Tandem, tout en maintenant l’ambition initiale. Ces circonstances objectives concernent également la cible portant le numéro séquentiel 344 de la mesure I3 (investissement: Nouvelles compétences pour la transition écologique, numérique et productive) au titre du volet 23 (Nouvelles politiques publiques pour un marché du travail dynamique, résilient et inclusif). Sur cette base, l’Espagne a demandé d’élargir les groupes de bénéficiaires y compris les travailleurs salariés, tout en maintenant l’ambition initiale, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(49)L’Espagne a expliqué que du fait de perturbations de la chaîne d’approvisionnement cinq mesures n’étaient plus réalisables dans les conditions spécifiques envisagées dans le plan initial. Ces circonstances objectives concernent également la cible portant le numéro séquentiel 12 de la mesure I2 (investissement: Régime d’incitation pour l’installation de points de recharge, l’achat de véhicules électriques et à pile à combustible et l’innovation en matière d’électromobilité, de recharge et d’hydrogène vert) relevant du volet 01 (Plan de choc de mobilité durable, sûre et connectée dans les environnements urbains et métropolitains). Sur cette base, l’Espagne a demandé de modifier les spécifications de l’objectif, en remplaçant le «déploiement» des véhicules électriques et des points de recharge par l’«enregistrement de la subvention», et d’ajouter un jalon portant le numéro séquentiel 419 afin de prolonger la mise en œuvre de la mesure visant à préserver son niveau d’ambition initial. Ces circonstances objectives concernent également la mesure I4 (Gestion durable des forêts) au titre du volet 4 (Écosystèmes et biodiversité). Sur cette base, l’Espagne a demandé de supprimer la référence à l’acquisition de nouveaux actifs aériens et de réaffecter le budget aux mesures existantes en matière de gestion des forêts. Les circonstances objectives concernent également le jalon portant le numéro séquentiel 79 de la mesure I3 (investissement: — Transition numérique dans le secteur de l’eau (application numérique de l’environnement — projets PERTEs pour la numérisation de l’utilisation de l’eau) au titre du volet 5 (Côtes et ressources en eau). Sur cette base, l’Espagne a demandé de remplacer l’entrée en service de l’infrastructure par l’attribution de marchés et d’ajouter un jalon portant le numéro séquentiel 426 afin de prolonger la mise en œuvre de la mesure visant à préserver son niveau d’ambition initial. Ces circonstances objectives concernent également le jalon portant le numéro séquentiel 309 de la mesure I1 (investissement: Promouvoir l’éducation et l’accueil de la petite enfance (EAJE)] au titre du volet 21 (Modernisation et numérisation de l’éducation, y compris l’éducation précoce 0-3). Sur cette base, compte tenu de l’augmentation des coûts de construction et de rénovation, l’Espagne a demandé de reporter d’un an la date d’achèvement et de réduire, si cela est nécessaire pour atteindre la cible d’investissement, le budget initialement alloué au financement des dépenses opérationnelles. Ces circonstances objectives concernent également la cible portant le numéro séquentiel 356 de la mesure I2 (investissement: Stimuler la culture sur l’ensemble du territoire) au titre du volet 24 (Industrie culturelle). En ce qui concerne cette même mesure, l’Espagne a proposé de reporter la date d’achèvement de l’objectif par le numéro séquentiel 358. Sur cette base, elle a demandé de limiter la spécification à 19 sites et d’intégrer le site restant («Tabacalera») dans une nouvelle cible portant le numéro d’ordre 474. Il convient de modifier la décision d’exécution du Conseil en conséquence.

(50)L’Espagne a expliqué que trois mesures ont été modifiées au profit de solutions plus efficaces pour la réalisation de l’ambition initiale de la mesure. Cela concerne les jalons portant les numéros séquentiels 145, 147 et 148 de la mesure R1 (réforme: Modernisation et numérisation de l’administration), ainsi que le jalon portant le numéro d’ordre 152 et le nouveau jalon portant le numéro séquentiel 435 de la mesure R2 (réforme: Renforcer l’état de droit et l’efficacité du système judiciaire) au titre du volet 11 (Modernisation des administrations publiques), de façon à refléter un changement dans les types d’instruments juridiques à adopter afin de garantir une mise en œuvre plus rapide, plus efficace et plus complète de la réforme. Cela concerne également la cible portant le numéro séquentiel 322 de la mesure I1 (investissement: Soins de longue durée et plan de soutien: désinstitutionnalisation, équipement et technologie) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion), où l’Espagne a progressé plus que prévu en ce qui concerne la couverture des services de téléassistance avant la mise en œuvre de la mesure. La décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(51)L’Espagne a expliqué qu’une mesure avait été modifiée de façon à adapter l’ambition à l’augmentation des coûts résultant de l’inflation et d’un déplacement de la demande vers des rénovations plus coûteuses en matière d’efficacité énergétique permettant de réaliser davantage d’économies d’énergie. Cela concerne la cible portant le numéro séquentiel 29 de la mesure I1 (investissement: Programme de réhabilitation pour la relance économique et sociale dans les environnements résidentiels) au titre du volet 02 (Mise en œuvre du programme urbain espagnol: plan de régénération et de réhabilitation urbaine). Sur cette base, l’Espagne a sollicité une réduction de la cible proportionnelle aux augmentations de coûts, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(52)L’Espagne a demandé l’inclusion d’objectifs supplémentaires, destinés à préserver le niveau d’ambition initial, en raison de problèmes concernant, entre autres, les goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, l’inflation, les retards administratifs qui en découlent et les pénuries de main-d’œuvre et de compétences requises. Ces circonstances objectives concernent également la cible portant le numéro séquentiel 419 de la mesure I2 (investissement: Régime d’incitation pour l’installation de points de recharge, l’achat de véhicules électriques et à pile à combustible et l’innovation en matière d’électro-mobilité, de recharge et d’hydrogène vert) relevant du volet 01 (Plan de choc de mobilité durable, sûre et connectée dans les environnements urbains et métropolitains); le jalon portant le numéro séquentiel 425 de la mesure I4 (investissement: Gestion durable des forêts) au titre du volet 04 (Écosystèmes et biodiversité); et le jalon portant le numéro séquentiel 426 de la mesure I3 (investissement: — Transition numérique dans le secteur de l’eau (application numérique de la législation environnementale) au titre du volet 5 (ressources côtières et hydriques). Sur cette base, l’Espagne a demandé d’ajouter les cibles de cette mesure au plan, et la décision d’exécution du Conseil devrait être modifiée en conséquence.

(53)La Commission estime que les raisons avancées par l’Espagne justifient les révisions prévues à l’article 14, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241, la mise à jour prévue à l’article 18, paragraphe 2, dudit règlement et les modifications prévues à l’article 21, paragraphe 2, dudit règlement.

(54)La répartition des jalons et des cibles par tranches devrait être modifiée afin de tenir compte de la nouvelle dotation, des modifications apportées au plan et du calendrier indicatif présentés par l’Espagne.

Correction d’erreurs matérielles

(55)Des erreurs matérielles ont été relevées dans le texte de la décision d’exécution du Conseil, concernant 63 mesures. Il y a lieu de modifier la décision d’exécution du Conseil afin de corriger ces erreurs matérielles qui ne reflètent pas le contenu du PRR présenté à la Commission le 30 avril 2021, tel que convenu entre la Commission et l’Espagne. Ces erreurs matérielles concernent la mesure R2 (Mobilité durable et financement du transport) et la mesure I2 (investissement: Régime d’incitation pour l’installation de points de recharge, l’achat de véhicules électriques et à pile à combustible et l’innovation en matière d’électro-mobilité, de recharge et d’hydrogène vert) relevant du volet 01 (Plan de choc de mobilité durable, sûre et connectée dans les environnements urbains et métropolitains); la mesure R3 (réforme: Loi sur le logement), mesure R4 (réforme: Loi sur la qualité de l’architecture et de l’environnement du bâtiment et nouvelle stratégie nationale en matière d’architecture), la mesure R5 [Bureaux de rénovation («guichet unique»)], la mesure R6 (financement amélioré des actions de rénovation) et l’investissement I1 (programme de réhabilitation pour la relance économique et sociale dans les environnements résidentiels) au titre du volet 2 (Mise en œuvre du programme urbain espagnol: plan de régénération et de réhabilitation urbaine); la mesure R6 (réforme: Révision du cadre réglementaire national pour la réglementation de la pêche durable) et la mesure I6 (Plan visant à stimuler la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation dans le secteur de la pêche (I): Modernisation du réseau de réserves marines présentant un intérêt pour la pêche) au titre du volet 03 (Transformation environnementale et numérique du système agroalimentaire et de la pêche); la mesure R1 (réforme: Conservation de la biodiversité terrestre et marine), la mesure R3 (réforme: Gestion durable des forêts), la mesure I1 (investissement: Numérisation et connaissance du patrimoine naturel), la mesure I2 (investissement: Conservation de la biodiversité terrestre et marine), la mesure I3 (investissements: Restauration des écosystèmes et des infrastructures vertes) au titre du volet 4 (écosystèmes et biodiversité); la mesure R1 (réforme: Plans et stratégies pour l’eau et modifications réglementaires), la mesure I1 [Mise en œuvre des actions de traitement, d’assainissement, d’efficacité, d’économies, de réutilisation et de sécurité des infrastructures (DSEAR)] et la mesure I4 (investissement: Adaptation du littoral au changement climatique et mise en œuvre de stratégies marines et de plans de planification de l’espace maritime) au titre du volet 5 (Côtes et ressources en eau); la mesure I2 (investissement: Programme de réseau transeuropéen de transport, autres travaux), mesure I3 (investissement: Intermodalité et logistique) et la mesure I4 (investissement: Programme d’appui au transport durable et numérique) au titre du volet 6 [mobilité durable (longue distance)]; la mesure I1 (investissement: Développement d’énergies renouvelables innovantes, intégrées dans les bâtiments et les processus de production) et la mesure I2 (investissement: Énergie durable dans les îles) au titre du volet 07 (Déploiement et intégration des sources d’énergie renouvelables); la mesure I1 (investissement: Hydrogène renouvelable, un projet national) au titre du volet 09 (hydrogène renouvelable); la mesure R1 (réforme: Protocoles pour une transition juste), la mesure I1 (investissement: Investissement dans une transition juste) au titre du volet 10 (Transition juste); la mesure I2 (investissement: Programme visant à stimuler la compétitivité et la durabilité industrielle) au titre du volet 12 (Politique industrielle); la mesure R1 (réforme: améliorer la réglementation des entreprises et le climat), la mesure R2 (réforme: Stratégie espagnole de la nation entreprenante), la mesure I1 (investissement: Entrepreneuriat) la mesure I3 (investissement: Numérisation et innovation) et la mesure I4 (investissement: Croissance) au titre du volet 13 (Soutien aux PME); la mesure I1 (investissement: Transformation du modèle touristique vers la durabilité) au titre du volet 14 (Tourisme); la mesure I2 (investissement: Renforcement de la connectivité dans les centres de référence, les moteurs socio-économiques et les projets sectoriels en matière de numérisation) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); la mesure I6 (investissement: Déploiement de la 5G: réseaux, évolution technologique et innovation) au titre du volet 15 (Connectivité numérique); la mesure R1 (Stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle) au titre du volet 16 (Intelligence artificielle); la mesure I5 (investissement: Transfert de connaissances), la mesure I7 (Environnement, changement climatique et énergie) et la mesure I3 (Nouveaux projets privés, interdisciplinaires et publics de R&D&I, tests de concept et octroi d’aides à la suite d’appels internationaux concurrentiels). R&D de pointe axée sur les défis de société. Marchés publics avant commercialisation): la mesure I5 (transfert de connaissances), la mesure I7 (Environnement, changement climatique et énergie) et la mesure I9 (Aérospatiale) au titre du volet 17 (science, technologie et innovation); mesure R3 (réforme: Loi sur l’équité, l’universalité et la cohésion du système national de santé), mesure R4 (réforme: Loi sur le statut cadre du personnel statutaire des services de santé), mesure R5 (réforme: Réforme de la réglementation des médicaments et amélioration de l’accès aux médicaments), la mesure I3 (réseau de surveillance de la santé publique) et la mesure I4 (investissement: Les professionnels de la santé formés dans le cadre de plans de formation continue), la mesure I5 (investissement: Système VALTERMED et plateforme pour l’évaluation des technologies de la santé et des avantages du système national de santé), la mesure I6 («ensemble de données» dans le domaine de la santé), au titre du volet 18 (Rénovation et extension des capacités du système national de santé); la mesure I1 (investissement: Compétences numériques transversales), la mesure I2 (investissement: Transformation numérique de l’éducation) et la mesure I3 (investissement: Compétences numériques pour l’emploi) au titre du volet 19 (Compétences numériques); la mesure I1 (investissement: Recyclage et perfectionnement professionnels de la main-d’œuvre liés aux qualifications professionnelles) et la mesure I2 (investissement: Transformation numérique de la formation professionnelle) au titre du volet 20 (Plan stratégique pour stimuler la formation professionnelle); la mesure I5 (investissement: Amélioration des infrastructures numériques, des équipements, des technologies, de l’enseignement et de l’évaluation universitaires) au titre du volet 21 (Modernisation et numérisation de l’éducation, y compris l’éducation précoce 0-3); la mesure I1 (investissement: Soins de longue durée et plan de soutien: désinstitutionnalisation, équipement et technologie), la mesure I2 (investissement: Plan pour la modernisation des services sociaux — transformation technologique, innovation, formation et renforcement des structures d’accueil des enfants), la mesure I3 (investissement: Plan national espagnol d’accessibilité ) et la mesure I4 (investissement: Plan l’Espagne vous protège de la violence à caractère sexiste) au titre du volet 22 (Plan d’action pour l’économie des soins, le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion); la mesure I3 (investissement: nouvelles compétences pour la transition écologique, numérique et productive), la mesure R7 (réforme: Réexamen des incitations à l’embauche) et la mesure R10 (réforme: Gouvernance et relance des politiques de soutien à l’activation) au titre du volet 23 (De nouvelles politiques publiques pour un marché du travail dynamique, résilient et inclusif); la mesure I1 (investissement: Renforcer la compétitivité des industries culturelles) au titre du volet 24 (Industrie culturelle); la mesure I1 (investissement: Programme pour la promotion, la modernisation et la numérisation du secteur audiovisuel) au titre du volet 25 (Espagne, Hub Audiovisuel); la mesure I2 (investissement: Plan de transition écologique des installations sportives) au titre du volet 26 (Promotion des sports). Ces corrections n’ont pas d’incidence sur la mise en œuvre des mesures concernées.

Chapitre REPowerEU fondé sur l’article 21 quater du règlement (UE) 2021/241

(56)Le chapitre REPowerEU comprend une nouvelle réforme, un investissement renforcé et sept nouveaux investissements. La réforme vise à faciliter le déploiement de sources d’énergie renouvelables et à rationaliser le traitement des demandes d’autorisation en la matière. Elle simplifie en particulier les procédures relatives aux nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables et aux nouvelles infrastructures de réseau électrique, et met en place une nouvelle unité administrative au sein de l’administration centrale pour contribuer au traitement des demandes d’autorisation.

(57)Les sept nouveaux investissements au titre du chapitre REPowerEU comprennent un investissement public dans un régime d’aide visant à améliorer l’accès au financement de la chaîne de valeur en ce qui concerne la conception, la fabrication, le stockage, le recyclage ou la recherche au développement de technologies et de composants pertinents pour la transition vers une économie à émissions nettes nulles; un investissement public dans un régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable et un investissement visant à déployer de nouvelles infrastructures de transport d’électricité afin d’intégrer des volumes plus importants d’énergie renouvelable et de connecter de nouveaux sites industriels à zéro émission nette au réseau électrique et quatre investissements destinés à soutenir la décarbonation industrielle, dont deux sous la forme de régimes d’aide.

(58)Ce volet comprend des investissements et des réformes visant à accroître la part des sources d’énergie renouvelables qui contribuent à réduire la dépendance de l’Espagne à l’égard des combustibles fossiles et donc à réduire les vulnérabilités au cours des prochaines saisons hivernales. Les mesures concernées sont la réforme de l’autorisation des énergies renouvelables, les investissements destinés à soutenir les communautés énergétiques, le stockage et l’autoconsommation d’énergie, ainsi que les investissements en faveur de l’hydrogène renouvelable, de la chaîne de valeur de l’industrie à zéro émission nette, et du développement du réseau de transport d’électricité.

(59)Le chapitre REPowerEU comprend également une mesure renforcée à partir de deux mesures relevant du volet 07 (Développement et intégration des sources d’énergie renouvelables) et d’une mesure existante relevant du volet 08 (infrastructures électriques, réseaux intelligents et déploiement de la flexibilité et du stockage). La mesure renforcée incluse dans le chapitre REPowerEU rehausse le niveau d’ambition des mesures existantes, en particulier en ce qui concerne l’autoconsommation, le stockage de l’énergie et les communautés énergétiques.

(60)La Commission a évalué le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU au regard des critères d’évaluation énoncés à l’article 19, paragraphe 3, du règlement (UE) 2021/241.

Une réponse équilibrée contribuant aux six piliers

(61)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point a), et à l’annexe V, critère 2.1, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU constitue dans une large mesure (note A) une réponse globale et adéquatement équilibrée à la situation économique et sociale, et contribue ainsi de manière appropriée aux six piliers visés à l’article 3 dudit règlement, compte tenu des défis spécifiques que doit relever l’État membre concerné et de la dotation financière qui lui a été attribuée.

(62)Le PRR modifié comprend de nouvelles mesures visant à soutenir les piliers de la transition écologique, notamment en ce qui concerne la décarbonation de l’industrie, le déploiement des énergies renouvelables et de l’hydrogène, les transports durables, l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau, l’économie circulaire, l’adaptation au changement climatique et le tourisme durable. Le PRR modifié comprend également de nouvelles mesures visant à soutenir la transition numérique, notamment en ce qui concerne le développement de technologies numériques avancées, le renforcement des capacités de l’industrie sans usines et manufacturière, le renforcement de l’écosystème scientifique et technologique, la numérisation des PME, de l’administration publique et de l’éducation, la stimulation du secteur audiovisuel et la numérisation de la connectivité de l’information et des médias. En outre, le PRR modifié comprend des mesures visant à renforcer la cohésion sociale et territoriale et l’équilibre entre les hommes et les femmes, notamment par le soutien au projet stratégique pour l’économie sociale et des soins.

Relever l’ensemble ou une partie non négligeable des défis recensés dans les recommandations par pays

(63)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point b), et à l’annexe V, critère 2.2, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié, y compris le chapitre REPowerEU, est censé contribuer à relever efficacement l’ensemble ou une partie non négligeable des défis (note A) recensés dans les recommandations par pays pertinentes adressées à l’Espagne, y compris leurs aspects budgétaires et les recommandations formulées en vertu de l’article 6 du règlement (UE) nº 1176/2011, ou des défis recensés dans d’autres documents pertinents adoptés officiellement par la Commission dans le cadre du Semestre européen.

(64)En particulier, le PRR modifié tient compte des recommandations par pays formellement adoptées par le Conseil avant l’évaluation du plan modifié par la Commission. Étant donné que la contribution financière maximale pour l’Espagne a été ajustée à la hausse et que la taille du plan a augmenté à la suite d’une demande de prêt destinée à être utilisée non exclusivement pour les objectifs REPowerEU, l’ensemble des recommandations structurelles pour 2022 et 2023 sont prises en considération dans l’évaluation globale.

(65)Après avoir évalué les progrès accomplis dans la mise en œuvre de toutes les recommandations par pays pertinentes au moment de la présentation du PRR national modifié, la Commission constate qu’aucune recommandation n’a été pleinement mise en œuvre. Des progrès substantiels ont été accomplis en ce qui concerne les recommandations sur les investissements publics pour les transitions écologique et numérique et pour la sécurité énergétique (2022.1.2), sur l’hydrogène renouvelable (2022.4.6), sur le soutien à l’emploi (2020.2.1), sur les mesures visant à fournir des liquidités aux PME et aux travailleurs indépendants (2020.3.1), sur la viabilité du système de retraite (2019.1.4), sur la transition vers des contrats à durée indéterminée (2019.2.3) et sur la réduction des écarts de couverture dans les régimes régionaux de revenu minimum (2019.2.7).

(66)Le PRR modifié comprend un vaste ensemble de réformes et d’investissements qui se renforcent mutuellement et qui contribuent à remédier efficacement à l’ensemble ou à une partie non négligeable des défis économiques et sociaux recensés dans les recommandations spécifiques par pays adressées à l’Espagne par le Conseil dans le cadre du Semestre européen en 2019, 2020, 2022 et 2023. En relevant les défis susmentionnés, le PRR modifié devrait également contribuer à corriger les déséquilibres que connaît l’Espagne, tels que recensés dans les recommandations formulées en 2019, 2020, 2022 et 2023 en vertu de l’article 6 du règlement (UE) nº 1176/2011, notamment en ce qui concerne la dette privée, publique et extérieure élevée dans un contexte de faible croissance de la productivité.

(67)Les modifications apportées au PRR de l’Espagne ne changent pas, mais confirment et renforcent l’évaluation précédente selon laquelle le PRR contribue à répondre efficacement à l’ensemble ou à une partie non négligeable des recommandations par pays adressées à l’Espagne pour les années 2019 et 2020, étant donné que l’Espagne ne supprime ni ne réduit de manière significative aucun investissement ou réforme, mais ajoute des investissements et des réformes supplémentaires. Bon nombre des nouvelles mesures contribuent à donner suite aux recommandations par pays qui sont déjà partiellement prises en compte dans le PRR existant.

(68)En particulier, le plan modifié répond aux recommandations par pays 2022.1.2 et 2023.1.3 visant à encourager l’investissement public dans les transitions écologique et numérique au moyen de six investissements publics dans des installations visant à encourager l’investissement privé et à améliorer l’accès au financement (les deux fonds de soutien aux entreprises de l’ICO, le Fonds Next Tech, le Fonds de co-investissement, le Fonds régional pour la résilience et le mécanisme de financement CHIP), qui devraient stimuler considérablement la transition écologique et numérique en Espagne. En outre, d’autres investissements, y compris dans l’industrie des micropuces et le secteur audiovisuel, répondent aux recommandations par pays 2023.1.3 et 2022.1.2 visant à accroître l’investissement public en faveur des transitions écologique et numérique.

(69)Comme suite à la recommandation spécifique 2022.3 d’augmenter les taux de recyclage afin d’atteindre les objectifs de l’Union, de promouvoir l’économie circulaire et d’accroître la réutilisation de l’eau, le plan modifié prévoit une réforme de la gestion des déchets qui améliore la coordination à tous les niveaux d’administration. Cette amélioration est rendue possible par la création d’un comité de coordination et l’approbation du droit dérivé inclus dans le «paquet déchets». Des transferts supplémentaires aux régions contribueront directement à atteindre l’objectif d’au moins 30 % de déchets municipaux collectés séparément. Un nouveau régime de subventions en faveur de l’économie circulaire dans des secteurs clés espagnols (plastiques, textiles et mode et équipements SER) contribuera à améliorer la circularité dans ces secteurs. Des investissements supplémentaires dans le traitement des eaux usées contribueront à accroître la réutilisation de l’eau (PERTE, plan de numérisation relatif à l’eau).

(70)Le chapitre REPowerEU renforce l’ambition du plan en ce qui concerne la plupart des recommandations par pays pertinentes dans le domaine de l’énergie (recommandations 2022.4 et 2023.3), notamment celles de réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles, d’accélérer le déploiement de sources d’énergie renouvelables, d’investir dans le stockage de l’énergie et les infrastructures de réseau, et de déployer l’hydrogène renouvelable. Le chapitre REPowerEU prévoit une réforme améliorant le cadre d’autorisation des projets qui ont trait aux énergies renouvelables, ainsi que des investissements dans l’autoconsommation, le stockage de l’énergie, les communautés énergétiques et l’hydrogène renouvelable (en réponse à la recommandation 2023.3.1, appelant à réduire la dépendance globale à l’égard des combustibles fossiles, et à la recommandation 2023.3.2, appelant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables en rationalisant et en numérisant davantage les procédures d’autorisation et en soutenant les travaux des autorités chargées de délivrer les autorisations, en intégrant les énergies renouvelables dans les bâtiments et en investissant dans l’hydrogène renouvelable). Il prévoit également des investissements dans de nouvelles infrastructures de réseau électrique (en réponse à la recommandation 2023.3.1 de réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles et à la recommandation 2023.3.3 d’améliorer le transport d’électricité), ainsi que dans la chaîne de valeur des sources d’énergie renouvelables (en réponse à la recommandation 2023.3.1 de réduire la dépendance globale à l’égard des combustibles fossiles).

(71)Plusieurs des mesures proposées dans le plan modifié visent également à donner suite aux recommandations 2023.3.7 et 2022.4.5 concernant le domaine de l’électrification des transports (par la mise en place d’une nouvelle incitation fiscale à l’achat de véhicules électriques et le soutien du secteur des véhicules électriques), ainsi qu’aux recommandations 2023.3.5 et 2022.4.8 appelant à accroître la disponibilité de logements sociaux et abordables économes en énergie (au moyen de la Facilité pour la promotion du logement social et du programme de promotion de l’offre de logements locatifs). La stratégie pour l’efficacité énergétique dans le réseau routier national contribue à la mise en œuvre des recommandations spécifiques 2019.3.3 sur l’efficacité énergétique et 2020.3.5 sur la production et la consommation propres et efficaces de l’énergie.

(72)Le plan modifié donne également suite aux recommandations spécifiques 2020.3 de promouvoir la recherche et l’innovation, la production et la consommation propres et efficaces de l’énergie, les infrastructures énergétiques, la gestion de l’eau et des déchets et les transports durables, par la mise en œuvre d’un nouveau «bac à sable réglementaire» dans le domaine des transports et de la mobilité. Un nouveau règlement sur les systèmes d’information agricole visant à gérer les politiques en matière d’agriculture et d’élevage contribue à la mise en œuvre de la recommandation spécifique 2019.3.2 sur l’utilisation efficace des ressources. En ce qui concerne les investissements visant à moderniser les systèmes d’irrigation du point de vue des économies d’eau et de l’efficacité énergétique, le niveau d’ambition plus élevé par rapport au plan initial contribue à la mise en œuvre de la recommandation spécifique 2020.3.6 relative à l’investissement dans la transition écologique et numérique, et notamment dans la gestion des ressources en eau et des déchets.

(73)De nouveaux investissements dans les soins de santé contribuent à la mise en œuvre de la recommandation spécifique 2020.1.2, qui appelle au renforcement de la résilience et de la capacité du système de santé. Le nouveau Fonds pour l’entrepreneuriat et les petites et moyennes entreprises contribue à la mise en œuvre de la recommandation spécifique 2020.3.1 de mettre en œuvre des mesures de soutien aux PME. Un autre instrument financier, le Fonds à impact social, contribue à la mise en œuvre de la recommandation 2019.2.1, qui invite l’Espagne à veiller à ce que les services sociaux et de l’emploi soient en mesure de fournir une aide efficace.

Contribution au potentiel de croissance, à la création d’emplois et à la résilience économique, sociale et institutionnelle

(74)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point c), et à l’annexe V, critère 2.3, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU devrait contribuer fortement (note A) à renforcer le potentiel de croissance, la création d’emplois et la résilience économique, sociale et institutionnelle de l’Espagne, en contribuant à la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux, y compris par la promotion des politiques en faveur des enfants et des jeunes, et à atténuer les conséquences économiques et sociales de la crise liée à la COVID-19, renforçant ainsi la cohésion et la convergence économiques, sociales et territoriales au sein de l’Union.

(75)L’évaluation du plan initial, menée conformément à l’article 19, paragraphe 3, point c), et à l’annexe V, critère 2.3, du règlement (UE) 2021/241, a permis de conclure que le PRR devrait contribuer fortement à renforcer le potentiel de croissance, la création d’emplois et la résilience économique, sociale et institutionnelle de l’Espagne, en contribuant à la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux, y compris par la promotion des politiques en faveur des enfants et des jeunes, et à atténuer les conséquences économiques et sociales de la crise liée à la COVID-19, renforçant ainsi la cohésion et la convergence économiques, sociales et territoriales au sein de l’Union (note A).

(76)Le plan initial prévoyait des réformes et des investissements susceptibles de remédier aux vulnérabilités importantes de l’économie espagnole liées au secteur extérieur par un renforcement de la compétitivité des entreprises et la réduction des importations d’énergie. Ce plan contribuait en partie à remédier aux vulnérabilités budgétaires existantes du pays en garantissant l’efficacité des dépenses publiques et en renforçant les cadres de la fiscalité et des marchés publics. Il devait également réduire efficacement les disparités territoriales au moyen de réformes et d’investissements visant à relever le défi démographique dans les zones rurales et les petites municipalités et à favoriser la transition vers une économie neutre pour le climat. Il comprenait des mesures visant à relever les défis en matière de cohésion sociale identifiés dans les précédents rapports par pays et recommandations spécifiques adressées à l’Espagne et faisant l’objet d’un suivi au moyen du tableau de bord social. Des mesures spécifiques visaient à remédier aux vulnérabilités du système de protection sociale, par exemple au moyen d’une simplification de l’assistance chômage et d’une révision du système de prestations familiales.

(77)Dans le cadre de la modification du plan, l’Espagne a présenté de nouvelles réformes visant à renforcer la concurrence des entreprises, à attirer les talents étrangers et à accélérer la transition énergétique et la mise en œuvre des investissements. Elle propose notamment des réformes destinées à rationaliser le traitement des demandes d’autorisation dans le domaine des énergies renouvelables. Ces réformes sont essentielles pour atteindre les objectifs de REPowerEU, accélérer la transition écologique et assurer la résilience face à de nouveaux chocs énergétiques. Le plan modifié prévoit également des ressources considérables pour les instruments financiers, dans le but de stimuler l’investissement privé, et notamment de favoriser les transitions écologique et numérique, et d’améliorer les projets industriels stratégiques dans le cadre de cette double transition. Le chapitre REPowerEU prévoit des ressources supplémentaires visant à renforcer les mesures existantes dans les domaines de l’autoconsommation d’énergie renouvelable, le stockage de l’énergie en aval du compteur et les communautés énergétiques, ainsi que de nouveaux investissements dans l’hydrogène renouvelable, la chaîne de valeur des énergies renouvelables, les réseaux électriques et la décarbonation de l’industrie. Compte tenu des réformes et des investissements proposés dans le cadre de la modification du PRR, l’évaluation positive initiale de l’incidence du plan sur le potentiel de croissance, la création d’emplois et la cohésion territoriale et sociale est confirmée.

(78)Il ressort des estimations simplifiées des services de la Commission que le PRR modifié, et notamment l’allocation actualisée des subventions et la demande de prêts, ainsi que le reste des mesures de l’instrument de l’Union européenne pour la relance, pourrait entraîner une augmentation du PIB de l’Espagne comprise entre 2,7 % et 3,5 % d’ici à 2025, sans même que l’incidence positive éventuelle des réformes structurelles soit explicitement prise en compte.

Principe consistant à «ne pas causer de préjudice important»

(79)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point d), et à l’annexe V, critère 2.4, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU devrait garantir qu’aucune mesure (note A) de mise en œuvre des réformes et des projets d’investissement qu’il contient ne cause de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil 4 (principe consistant à «ne pas causer de préjudice important»).

(80)Le plan modifié évalue le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» selon la méthode exposée dans les orientations techniques de la Commission sur l’application du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre du règlement établissant la facilité pour la reprise et la résilience (2021/C58/01). Les modifications apportées aux mesures prévues par le PRR n’ont pas d’incidence sur l’évaluation effectuée pour la version initiale de ce plan, qui reste inchangée.

(81)Pour les nouvelles réformes et les nouveaux investissements introduits, dont le chapitre REPowerEU, l’Espagne a fourni une évaluation systématique de chaque mesure au regard du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important». Le cas échéant, des mesures de sauvegarde spécifiques visant à assurer le respect de ce principe sont incluses dans les jalons et cibles pertinents. Les informations fournies par l’Espagne permettent de conclure qu’aucune des mesures prévues par le plan ne causera de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852.

(82)Aucune mesure prise au titre du PRR espagnol et du chapitre REPowerEU ne relève de l’article 21 quater, paragraphe 3, point a), du règlement (UE) 2021/241.

Contribution à la réalisation des objectifs REPowerEU

(83)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point d bis), et à l’annexe V, critère 2.12, du règlement (UE) 2021/241, le chapitre REPowerEU devrait, dans une large mesure (note A), contribuer efficacement à la sécurité énergétique, à la diversification de l’approvisionnement énergétique de l’Union, à un accroissement de l’utilisation des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, à une augmentation des capacités de stockage de l’énergie ou à la réduction nécessaire de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles avant 2030.

(84)La mise en œuvre des mesures figurant dans le chapitre REPowerEU devrait contribuer significativement à la réalisation des objectifs énoncés à l’article 21 quater, paragraphe 3, points b), e) et f), du règlement (UE) 2021/241. La mise en œuvre des investissements en faveur de la décarbonation de l’industrie (C31.I5, C31.I6, C31.I7, C31.I8) et du déploiement de l’hydrogène renouvelable (C31.I2), le renforcement des investissements en faveur du déploiement de sources supplémentaires d’énergie renouvelables en soutenant l’autoconsommation (C31.I1) et la réforme visant à simplifier les procédures d’autorisation pour les projets ayant trait aux énergies renouvelables (C31.R1) devraient contribuer à la réalisation de l’objectif énoncé à l’article 21 quater, paragraphe 3, point b), du règlement (UE) 2021/241, à savoir renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments et des infrastructures énergétiques critiques, décarboner l’industrie, augmenter la production et l’utilisation de biométhane durable et d’hydrogène renouvelable ou non fossile, et accroître la part des énergies renouvelables et accélérer leur déploiement. La mise en œuvre des investissements dans de nouvelles infrastructures de transport d’électricité (C31.I4) devrait contribuer à remédier aux goulets d’étranglement internes et transfrontières en matière de transport et de distribution d’énergie, en soutenant le stockage et en accélérant l’intégration des sources d’énergie renouvelables, c’est-à-dire l’objectif énoncé à l’article 21 quater, paragraphe 3, point e), du règlement (UE) 2021/241. La mise en œuvre des investissements visant à soutenir la chaîne de valeur de l’industrie «zéro net» (C31.I3) devrait contribuer à la réalisation de l’objectif énoncé à l’article 21 quater, paragraphe 3, point f), dudit règlement. Le chapitre REPowerEU répond également à la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement en vue de s’affranchir des énergies fossiles, notamment en accélérant le déploiement des sources d’énergie renouvelables et de l’hydrogène renouvelable, en décarbonant l’industrie et en investissant dans la chaîne de valeur de l’industrie «zéro net».

(85)Les mesures figurant dans le chapitre REPowerEU sont donc en phase avec les efforts déployés par l’Espagne pour atteindre les objectifs énoncés à l’article 21 quater, paragraphe 3, du règlement (UE) 2021/241. En particulier, le gouvernement a adopté en octobre 2022 un plan de renforcement de la sécurité énergétique de l’Espagne («Plan Más Seguridad Energética»), qui contient 73 mesures classées en six catégories: i) économies d’énergie; ii) transition énergétique; iii) protection des consommateurs vulnérables; iv) abattements fiscaux en faveur des consommateurs d’énergie; v) indépendance énergétique; et vi) solidarité avec les autres États membres de l’UE. Les mesures du chapitre REPowerEU s’inscrivent également dans le droit fil du PRR initial, en ce qu’elles augmentent notablement l’ambition initiale de ce dernier dans le domaine des sources d’énergie renouvelables, de l’hydrogène renouvelable, des communautés énergétiques et du stockage.

Mesures ayant une dimension ou un effet transfrontière ou plurinational

(86)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point d ter), et à l’annexe V, critère 2.13, du règlement (UE) 2021/241, les mesures figurant dans le chapitre REPowerEU devraient, dans une large mesure (note A), avoir une dimension ou un effet transfrontière ou plurinational.

(87)Le chapitre REPowerEU contribue à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles et à réduire la demande d’énergie. En particulier, la majorité des mesures du chapitre REPowerEU soutient le déploiement de sources d’énergie renouvelables, d’hydrogène renouvelable et d’infrastructures de réseau électrique, ainsi que la décarbonation de l’industrie.

(88)Les investissements liés à la production et à l’utilisation d’hydrogène renouvelable incluent des projets ayant une dimension ou un effet plurinational ou transfrontière. En outre, la mise en œuvre des investissements en faveur de l’autoconsommation, des infrastructures de transport d’électricité et de la décarbonation de l’industrie devrait réduire la dépendance de l’Espagne à l’égard des combustibles fossiles.

(89)Les coûts estimés des mesures du chapitre REPowerEU représentent environ 85 % des coûts totaux, ce qui est nettement supérieur à l’objectif minimal de 30 % et justifie donc de considérer que le chapitre devrait avoir, dans une large mesure, un effet transfrontière.

Contribution à la transition verte, y compris la biodiversité

(90)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point e), et à l’annexe V, critère 2.5, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU contient des mesures qui contribuent dans une large mesure (note A) à la transition verte, y compris la biodiversité, ou à relever les défis qui en découlent. Les mesures de soutien à la réalisation des objectifs climatiques représentent un montant correspondant à 39,9 % de la dotation totale du PRR et à 75 % du coût total estimé des mesures du chapitre REPowerEU, calculé conformément à la méthode exposée à l’annexe VI dudit règlement. Conformément à l’article 17 du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU est cohérent avec les informations qui figurent dans le plan national en matière d’énergie et de climat 2021-2030.

(91)En ce qui concerne les mesures liées à la transition écologique, le PRR modifié ne concerne que des modifications apportées au calendrier des jalons et des cibles sur la base de l’article 21 du règlement (UE) 2021/241 et la correction d’erreurs matérielles. Il comprend également la modification de 7 mesures, effectuée sur la base de l’article 18, paragraphe 2, afin de refléter un niveau d’ambition plus élevé, et de 12 nouvelles mesures contribuant à la transition écologique, celles-ci soutenant la décarbonation de l’industrie, le déploiement des énergies renouvelables et de l’hydrogène, les transports durables, l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau, l’économie circulaire, l’adaptation au changement climatique et le tourisme durable. Le chapitre REPowerEU comprend 8 mesures destinées à accélérer le déploiement de sources d’énergie renouvelables, à renforcer la chaîne de valeur de l’industrie «zéro net», à investir dans des infrastructures supplémentaires de réseau électrique, à décarboner l’industrie et à financer des mesures en faveur des énergies renouvelables. De nouvelles mesures d’investissement soutenant la chaîne de valeur électrique et connectée et le secteur agroalimentaire au moyen de prêts devraient favoriser la transition écologique de ces chaînes de valeur.

(92)Ces mesures liées à la transition écologique, et notamment à la biodiversité, dans le PRR modifié et le chapitre REPowerEU, continuent d’avoir une incidence durable: en effet, elles visent à apporter des changements structurels qui permettront à l’Espagne de réduire sa dépendance globale à l’égard des combustibles fossiles et d’accroître ses économies d’énergie en basculant vers des technologies vertes, notamment celles liées aux sources d’énergie renouvelables, au stockage de l’énergie, à l’efficacité énergétique et à la décarbonation de l’industrie. En conséquence, ces mesures contribuent également à la réalisation des objectifs 2030-2050 et à l’objectif de neutralité climatique de l’Union d’ici à 2050.

Contribution à la transition numérique

(93)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point f), et à l’annexe V, critère 2.6, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié contient des mesures qui contribuent dans une large mesure (note A) à la transition numérique ou à relever les défis qui en découlent. Le montant des mesures de soutien aux objectifs numériques représente 25,9 % de l’enveloppe totale du PRR modifié, la méthode de calcul étant celle définie à l’annexe VII dudit règlement.

(94)En ce qui concerne les mesures en faveur de la transition numérique, certaines modifications sont apportées aux objectifs finaux de 30 mesures sur la base de l’article 21 du règlement (UE) 2021/241. Au-delà de ces modifications, le plan modifié contient 16 nouvelles mesures qui contribuent à la transition numérique.

(95)Le PRR modifié prévoit des investissements et des réformes qui devraient avoir une incidence durable sur la transformation numérique des secteurs économiques et sociaux et contribuer de manière significative à relever les défis résultant de la transition numérique; cette incidence sera encore renforcée par les nouvelles mesures incluses dans le plan modifié. Le plan modifié contient notamment de nouvelles mesures importantes dans le domaine des technologies numériques avancées, avec des investissements dans l’ensemble de la chaîne de valeur des microprocesseurs avancés, de la R&D à la fabrication. Des investissements importants devraient également favoriser le développement des jeunes pousses technologiques. D’autres investissements devraient aider les PME à mettre au point un environnement espagnol de traitement du langage naturel utilisant l’informatique et les technologies de l’intelligence artificielle. D’autres investissements devraient encore renforcer la numérisation du secteur de l’eau et de l’administration publique, notamment au moyen d’investissements dans la cybersécurité. Enfin, d’autres ressources ont été allouées pour accroître encore les investissements dans le cadre de la plateforme audiovisuelle espagnole.

Incidence durable

(96)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point g), et à l’annexe V, critère 2.7, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU devrait avoir, dans une large mesure (note A), une incidence durable sur l’Espagne.

(97)Selon l’évaluation initiale du PRR, menée au regard de l’article 19, paragraphe 3, point g), et de l’annexe V, critère 2.7, du règlement (UE) 2021/241, le PRR devrait, dans une large mesure (note A), avoir une incidence durable sur l’Espagne.

(98)Dans l’ensemble, le PRR modifié n’amoindrit pas l’ambition du plan initial. Il tient compte des effets prolongés de la crise de la COVID-19, de l’inflation et des perturbations des chaînes d’approvisionnement, ainsi que de certaines difficultés juridiques ou techniques imprévues ou de la disponibilité de meilleures solutions pour la mise en œuvre de certaines mesures en modifiant les mesures conformément à l’article 21, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241. Le PRR modifié comprend de nouvelles mesures, renforce l’ambition des mesures existantes en conséquence de l’augmentation de la contribution financière et de la demande de soutien sous forme de prêt et comprend un chapitre REPowerEU. Ces mesures supplémentaires, qui s’ajoutent aux mesures existantes, devraient avoir des effets positifs durables sur l’économie espagnole et dynamiser encore sa transition écologique et numérique.

(99)Les nouvelles réformes incluses dans le PRR modifié devraient avoir une incidence durable sur l’Espagne: en effet, 16 réformes ont été introduites ou intensifiées afin de renforcer le cadre de la concurrence, d’attirer les talents étrangers et de faciliter l’entrée dans le pays de travailleurs migrants qualifiés, d’améliorer le cadre réglementaire du secteur financier, d’améliorer les normes protégeant la santé animale et humaine en ce qui concerne le transport du bétail et l’utilisation durable des antibiotiques dans le secteur de l’élevage, de réduire le gaspillage alimentaire, de promouvoir l’économie circulaire, de lutter contre la désertification, d’accroître l’offre de logement et de faciliter l’accès à celui-ci, de développer des zones de basses émissions, d’améliorer l’efficacité énergétique du réseau routier, de rendre opérationnel un bac à sable réglementaire dans le domaine des transports et de la mobilité, d’améliorer le cadre réglementaire relatif à la protection des clients financiers, de promouvoir la transparence dans le domaine des activités de lobbying, de favoriser la viabilité des finances publiques et d’actualiser le cadre réglementaire concernant la sécurité numérique. En outre, le chapitre REPowerEU comprend une nouvelle réforme visant à rationaliser les procédures d’autorisation pour les projets dans le domaine des énergies renouvelables.

(100)Les nouveaux investissements inclus dans le PRR modifié devraient avoir une incidence durable sur l’Espagne en stimulant les investissements privés au moyen de 14 instruments financiers, y compris des investissements en faveur de la transition écologique et numérique. Le chapitre REPowerEU prévoit des investissements dont l’objectif est de renforcer les mesures existantes visant à promouvoir l’hydrogène renouvelable, l’autoconsommation d’énergie renouvelable et les communautés énergétiques, ainsi que de nouveaux investissements dans la chaîne de valeur des énergies renouvelables, les réseaux électriques et la décarbonation de l’industrie.

Suivi et mise en œuvre

(101)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point h), et à l’annexe V, critère 2.8, du règlement (UE) 2021/241, les dispositions proposées dans le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU et les mesures supplémentaires contenues dans la présente décision sont appropriées (note A) pour garantir le suivi et la mise en œuvre effectifs du PRR, y compris le calendrier et les jalons et cibles prévus, ainsi que les indicateurs connexes.

(102)Le PRR modifié comprend une mise à jour du cadre de suivi et de mise en œuvre. Premièrement, il contient une description des mesures supplémentaires introduites par l’Espagne depuis l’approbation du PRR initial. Ces mesures ont été assorties de jalons dans la première demande de paiement, et leur exécution a contribué au renforcement du dispositif de suivi et de mise en œuvre. En particulier, les dispositions nationales énoncées dans le décret-loi royal 36/2020 du 30 décembre portant approbation de mesures urgentes pour la modernisation de l’administration publique et la mise en œuvre du plan de relance sont maintenues. En outre, l’Espagne a approuvé l’ordonnance nº HFP/1031/2021 définissant les procédures et le format des informations à partager pour le suivi du PRR et l’exécution comptable des dépenses et a mis en place le système d’information intégré de la facilité pour la reprise et la résilience («Coffee») facilitant le suivi de la mise en œuvre du plan et la production de déclarations de gestion, de résumés d’audit et de demandes de paiement. La Commission a rendu une évaluation préliminaire positive des jalons concernant ces mesures dans le cadre de la première demande de paiement. Deuxièmement, le PRR modifié prévoit également une extension du cadre de suivi pour tenir compte de l’introduction de nouvelles mesures consistant en la mise en place d’instruments financiers et de régimes de subventions combinant subventions et instruments financiers. L’Espagne signera un accord de mise en œuvre ou un accord équivalent avec le partenaire chargé de la mise en œuvre, ou approuvera un cadre réglementaire, qui contiendra la description des systèmes de suivi dudit partenaire et, le cas échéant, des intermédiaires financiers, afin de rendre compte des investissements mobilisés. Cette exigence ne s’applique pas lorsque le partenaire chargé de la mise en œuvre ou l’intermédiaire financier est la BEI, le FEI ou la BERD.

(103)La nature et l’ampleur des modifications proposées du plan espagnol pour la reprise et la résilience sont sans incidence sur l’évaluation qui avait initialement été faite du suivi et de la mise en œuvre effectifs de ce plan. La structure chargée de la mise en œuvre du PRR, de son suivi et de l’établissement de rapports a été renforcée, et les modalités générales selon lesquelles l’Espagne propose d’organiser la mise en œuvre des réformes et des investissements demeurent crédibles. Les jalons et les cibles qui accompagnent les mesures modifiées ou ajoutées sont clairs, notamment ceux qui figurent dans le chapitre REPowerEU, et les indicateurs proposés pour ces jalons et cibles sont pertinents, acceptables et solides.

Estimation des coûts

(104)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point i), et à l’annexe V, critère 2.9, du règlement (UE) 2021/241, la justification fournie dans le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU quant au montant des coûts totaux estimés dudit PRR est, dans une moyenne mesure (note B), raisonnable et plausible, conforme au principe de l’efficacité au regard des coûts et proportionnée aux conséquences économiques et sociales attendues au niveau national.

(105)Selon l’évaluation du PRR initial, le montant des coûts totaux estimés du PRR était, dans une moyenne mesure (note B), raisonnable, plausible, conforme au principe de l’efficacité au regard des coûts et proportionnée aux conséquences économiques et sociales attendues sur le plan national.

(106)L’Espagne a fourni des estimations de coûts individuelles pour chacun des investissements et réformes nouveaux ou modifiés auxquels un coût est attaché qui figurent dans le PRR modifié, en s’appuyant, pour justifier ces estimations, sur un certain nombre de sources. Ces dernières comprennent des appels à manifestation d’intérêt spécifiquement lancés aux fins du PRR, des marchés publics portant sur des services similaires ou des investissements antérieurs de nature similaire, des exemples d’investissements similaires réalisés dans d’autres États membres et des données sur les besoins d’investissement et les déficits de financement du marché. En conséquence, les estimations des coûts pour la plupart des mesures figurant dans le PRR sont jugées raisonnables. L’Espagne a utilisé des options simplifiées en matière de coûts, qu’il s’agisse de taux forfaitaires ou de coûts unitaires.

(107)Le montant des coûts totaux estimés du PRR est conforme à la nature et au type des réformes et investissements envisagés. En conséquence, les estimations des coûts pour la plupart des mesures figurant dans le PRR sont jugées plausibles. L’Espagne a fourni des informations et des éléments de preuve suffisants montrant que le montant des coûts totaux estimés n’est pas couvert par un financement existant ou prévu de l’Union. Enfin, le montant des coûts totaux estimés du PRR est conforme au principe de l’efficacité au regard des coûts et proportionné aux conséquences économiques et sociales attendues sur le plan national.

Protection des intérêts financiers de l’Union

(108)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point j), et à l’annexe V, critère 2.10, du règlement (UE) 2021/241, les dispositions proposées dans le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU et les mesures supplémentaires prévues dans la présente décision sont adéquates (note A) pour prévenir, détecter et corriger la corruption, la fraude et les conflits d’intérêts lors de l’utilisation des fonds alloués au titre dudit règlement, et les dispositions devraient permettre d’éviter effectivement un double financement au titre dudit règlement et d’autres programmes de l’Union. Cela est sans préjudice de l’application d’autres instruments et outils visant à promouvoir et à faire respecter le droit de l’Union, notamment pour prévenir, détecter et corriger la corruption, la fraude et les conflits d’intérêts, et pour protéger le budget de l’Union conformément au règlement (UE, Euratom) 2020/2092 du Parlement européen et du Conseil 5 .

(109)Le système de contrôle interne décrit dans le PRR initial reposait sur des processus et des structures solides. Il identifiait clairement les acteurs ainsi que leurs rôles et responsabilités dans l’exécution des tâches de contrôle interne. Les acteurs responsables des contrôles disposent de l’habilitation juridique et de la capacité administrative nécessaires pour exercer les rôles et tâches qui leur sont assignés. Dans l’ensemble, le système de contrôle et les autres dispositions pertinentes, y compris pour la collecte et la mise à disposition de données sur les bénéficiaires finaux, ont été jugés adéquats au regard des exigences du règlement (UE) 2021/241. Pour achever le système de contrôle interne, l’Espagne a été invitée à mettre au point un système d’information intégré pour la mise en œuvre et à approuver un acte législatif connexe avant le premier paiement régulier au titre de la FRR. 

(110)Le PRR modifié comprend une mise à jour du cadre d’audit et de contrôle. Premièrement, il contient une description des mesures supplémentaires introduites par l’Espagne depuis l’approbation du PRR initial. Ces mesures ont contribué au renforcement du cadre. En particulier, comme l’a confirmé la Commission dans le cadre de l’évaluation préliminaire de la troisième demande de paiement, l’Espagne a amélioré la collecte de données sur les bénéficiaires effectifs d’entreprises étrangères qui n’ont pas de procuration en Espagne, tant pour les contrats déjà conclus que pour les futurs contrats, et a mis au point un outil informatique supplémentaire de notation des risques baptisé Minerva pour le contrôle systématique et la prévention des conflits d’intérêts, utilisant les données des bénéficiaires effectifs. Deuxièmement, le PRR modifié comprend également une extension du cadre de contrôle et d’audit afin de l’aligner sur l’introduction de nouvelles mesures consistant en la mise en place d’instruments financiers et la mise en place de régimes de subventions combinant subventions et instruments financiers. Selon la modification, l’Espagne signera un accord de mise en œuvre ou un accord équivalent avec le partenaire chargé de la mise en œuvre, ou approuvera un cadre réglementaire, qui devrait contenir la description des systèmes d’audit et de contrôle du partenaire chargé de la mise en œuvre et, le cas échéant, des intermédiaires financiers. Ces exigences en matière d’audit et de contrôle garantiront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts, la vérification de l’éligibilité de chaque opération avant tout engagement de financement et la réalisation d’audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit. Lorsque le partenaire chargé de la mise en œuvre ou l’intermédiaire financier est la BEI, le FEI ou la BERD, l’obligation de décrire les systèmes d’audit et de contrôle ne s’applique pas, mais ces organismes seront tenus de fournir aux autorités nationales compétentes un rapport d’audit annuel préparé par leurs auditeurs externes.

(111)La nature et l’ampleur des modifications proposées du plan espagnol pour la reprise et la résilience sont sans incidence sur l’évaluation qui avait initialement été faite du suivi et de la mise en œuvre effectifs de ce plan. Le cadre d’audit et de contrôle existant a été renforcé et est considéré comme adéquat et solide.

Cohérence du PRR

(112)Conformément à l’article 19, paragraphe 3, point k), et à l’annexe V, critère 2.11, du règlement (UE) 2021/241, le PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU contient, dans une large mesure (note A), des mesures de mise en œuvre de réformes et de projets d’investissement public qui constituent des actions cohérentes.

(113)Le PRR espagnol initial s’articulait autour de 30 composantes cohérentes, qui soutiennent les objectifs communs visant à stimuler la reprise de l’économie espagnole, à contribuer aux transitions écologique et numérique et à accroître la résilience de l’Espagne en vue d’une croissance durable et inclusive. Chaque composante s’articule autour d’ensembles cohérents de réformes et d’investissements qui comprennent des mesures qui se renforcent mutuellement ou sont complémentaires. Il existe aussi des synergies entre les différentes composantes, les mesures ne sont pas contradictoires et aucune ne compromet l’efficacité d’une autre.

(114)Les modifications apportées au PRR concernent 28 des composantes existantes et ajoutent une nouvelle composante, le chapitre REPowerEU. Les modifications apportées aux chapitres existants ne modifient pas la cohérence globale du plan, compte tenu de la manière dont les composantes se renforcent mutuellement et sont complémentaires, en particulier celles liées aux transitions écologique et numérique et le chapitre REPowerEU nouvellement ajouté. Les instruments financiers nouvellement ajoutés et les investissements supplémentaires financés à la suite de l’augmentation de la contribution financière maximale et de la demande de soutien sous forme de prêt, ainsi que le chapitre REPowerEU, sont complémentaires des mesures existantes du PRR. Outre ces nouveaux investissements et les investissements dont l’ambition a été renforcée, les réformes nouvellement ajoutées se renforcent mutuellement et sont complémentaires.

Processus de consultation

(115)Le PRR de l’Espagne contient une synthèse du processus de consultation qui a été mené en vue de son élaboration et de sa mise en œuvre. Lors de l’élaboration du plan, l’Espagne a mené des consultations ciblées sur les grandes intentions concernant les modifications du PRR, y compris le chapitre REPowerEU, avec les partenaires sociaux, les parties prenantes, les autorités régionales et locales et d’autres groupes politiques. Lorsqu’elle a soumis son plan, l’Espagne a fourni des précisions sur les parties prenantes consultées, expliqué les résultats de cette consultation complémentaire ciblée et expliqué comment les contributions reçues des parties prenantes avaient été prises en compte initialement, y compris pour les mesures du chapitre REPowerEU.

(116)Pour que les acteurs concernés s’approprient les mesures, il est essentiel d’associer l’ensemble des autorités régionales et locales et des parties prenantes concernées, notamment les partenaires sociaux, tout au long de la mise en œuvre des investissements et des réformes prévus dans le plan modifié, y compris dans son chapitre REPowerEU. La garantie d’une plus large appropriation de la mise en œuvre du plan contribuera à accroître son efficacité et son incidence durable escomptée. Pour la mise en œuvre du plan, l’Espagne a établi une nouvelle conférence sectorielle pour la reprise, la transformation et la résilience afin de coordonner les régions, les entités locales et le gouvernement central. En outre, les conférences sectorielles existantes dans divers domaines d’action devraient soutenir la mise en œuvre des mesures spécifiques relevant de leur domaine de compétence. Par ailleurs, les mesures de réforme prévues dans le PRR modifié, y compris le chapitre REPowerEU, peuvent faire l’objet d’un processus de consultation qui, conformément au cadre juridique national, précède l’adoption de mesures législatives en Espagne.

Évaluation positive

(117)À la suite de l’évaluation positive, par la Commission, du PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU, selon laquelle le plan répond de manière satisfaisante aux critères d’évaluation définis dans le règlement (UE) 2021/241, conformément à l’article 20, paragraphe 2, et à l’annexe V dudit règlement, il convient d’énoncer les réformes et les projets d’investissement nécessaires à la mise en œuvre du PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU, les jalons, cibles et indicateurs pertinents, ainsi que le montant mis à disposition par l’Union pour la mise en œuvre du PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU sous la forme d’un soutien financier non remboursable et de prêts.

Contribution financière

(118)Les coûts totaux du PRR modifié de l’Espagne comprenant le chapitre REPowerEU sont estimés à 163 029 653 473 EUR. Le montant des coûts totaux estimés du PRR modifié étant supérieur à la contribution financière maximale actualisée disponible pour l’Espagne, la contribution financière calculée conformément à l’article 11 allouée au PRR modifié de l’Espagne comprenant le chapitre REPowerEU devrait être égale au montant total de la contribution financière disponible pour le PRR modifié de l’Espagne comprenant le chapitre REPowerEU. Ce montant est égal à 77 213 906 801 EUR dont 2 576 417 190 EUR pour soutenir les réformes et les investissements prévus dans le chapitre REPowerEU et 74 637 489 611 EUR pour soutenir les autres réformes et investissements prévus dans le PRR.  

(119)Conformément à l’article 21 bis, paragraphe 5, du règlement (UE) 2021/241, l’Espagne a présenté, le 6 juin 2023, une demande d’allocation des recettes visées à l’article 21 bis, paragraphe 1, dudit règlement, lesquelles sont réparties entre les États membres sur la base des indicateurs définis dans la méthode figurant à l’annexe IV bis du même règlement. Le coût total des mesures visées à l’article 21 quater, paragraphe 3, points b) à f), figurant dans le chapitre REPowerEU est estimé à 6 916 693 413 EUR. Ce montant étant supérieur à la part d’allocation disponible pour l’Espagne, le soutien financier supplémentaire non remboursable disponible pour l’Espagne devrait être égal à la part d’allocation. Ce montant est de 2 582 276 223 EUR.

(120)En outre, conformément à l’article 4 bis du règlement (UE) 2021/1755 6 , le 1er mars 2023, l’Espagne a présenté une demande motivée de transfert à la facilité d’une partie des montants de sa dotation provisoire restante provenant des ressources de la réserve d’ajustement au Brexit, soit 58 000 000 EUR. Ce montant devrait être mis à disposition pour soutenir les réformes et les investissements relevant du chapitre REPowerEU en tant que soutien financier supplémentaire non remboursable.

(121)La contribution financière totale disponible pour l’Espagne devrait être de 79 854 183 024 EUR.

Prêt

(122)En outre, afin de soutenir des réformes et des investissements supplémentaires, l’Espagne a demandé un soutien sous forme de prêt d’un montant total de 83 160 060 000 EUR, dont 1 700 000 000 EUR pour soutenir les réformes et les investissements prévus dans le chapitre REPowerEU et 81 475 050 000 EUR pour soutenir les autres réformes et investissements prévus dans le PRR. Le montant des coûts totaux estimés du PRR est supérieur à la contribution financière combinée disponible pour l’Espagne, y compris le chapitre REPowerEU et la contribution financière maximale actualisée pour le soutien financier non remboursable, les recettes provenant du système d’échange de quotas d’émission au titre de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil 7 et la réserve d’ajustement au Brexit. Le volume maximal du prêt demandé par l’Espagne est inférieur à 6,8 % de son revenu national brut de 2019 à prix courants.  

Préfinancement de REPowerEU

(123)L’Espagne a demandé le financement suivant pour la mise en œuvre de son chapitre REPowerEU: 2 576 417 190 EUR sous la forme d’une contribution financière calculée conformément à l’article 11, un transfert de 58 000 000 EUR à partir de la dotation provisoire provenant des ressources de la réserve d’ajustement au Brexit, et 2 582 276 223 EUR à partir des recettes provenant du système d’échange de quotas d’émission au titre de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil, et 1 700 000 000 EUR sous la forme de prêts.

(124)Pour ces montants, conformément à l’article 21 quinquies du règlement (UE) 2021/241, l’Espagne a demandé, le 11 septembre 2023, un préfinancement de 20 % du financement demandé. Dans la limite des ressources disponibles, il convient que ce préfinancement soit mis à la disposition de l’Espagne sous réserve de l’entrée en vigueur d’accords à conclure entre la Commission et l’Espagne en application de l’article 23, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/241 (l’«accord de financement») et en application de l’article 15, paragraphe 2, dudit règlement (l’«accord de prêt»), et conformément à ces accords.

(125)Il convient de modifier en conséquence la décision d’exécution du Conseil ST 10150 2021 INIT; ST 10150 2021 ADD 1 REV 2 du 6 juillet 2021 relative à l’approbation de l’évaluation du plan pour la reprise et la résilience pour l’Espagne. Par souci de clarté, il convient de remplacer intégralement l’annexe de ladite décision d’exécution,

A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:

Article premier

La décision d’exécution (UE) ST 10150 2021 INIT; ST 10150 2021 ADD 1 REV 2 est modifiée comme suit:

1) L’article 1er est remplacé par le texte suivant:

«Article premier

Approbation de l’évaluation du PRR

L’évaluation du PRR modifié de l’Espagne sur la base des critères prévus à l’article 19, paragraphe 3, du règlement (UE) 2021/241 est approuvée. Les réformes et les projets d’investissement au titre du PRR, les modalités et le calendrier de suivi et de mise en œuvre du PRR, y compris les jalons et cibles pertinents et les jalons et cibles supplémentaires liés au paiement du prêt, les indicateurs pertinents relatifs au respect des jalons et cibles envisagés, ainsi que les modalités permettant à la Commission d’accéder pleinement aux données pertinentes sous-jacentes figurent à l’annexe de la présente décision.».

2) À l’article 2, les paragraphes 1 et 2 sont remplacés par le texte suivant:

«1. L’Union met à la disposition de l’Espagne une contribution financière sous la forme d’un soutien non remboursable d’un montant de 79 854 183 024 EUR 8 . Cette contribution comprend:

a) un montant de 46 592 869 727 EUR – qui est mis à disposition pour être engagé juridiquement au plus tard le 31 décembre 2022;

b) un montant de 30 621 037 074 EUR – qui est mis à disposition pour être engagé juridiquement entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023;

9 c) un montant de 2 582 276 223 EUR, conformément à l’article 21 bis, paragraphe 6, du règlement (UE) 2021/241, exclusivement pour les mesures visées à l’article 21 quater dudit règlement, à l’exception des mesures visées à l’article 21 quater, paragraphe 3, point a);

d) un montant de 58 000 000 EUR, transféré à la facilité à partir de la réserve d’ajustement au Brexit.

2.La contribution financière de l’Union est mise à la disposition de l’Espagne par la Commission par tranches conformément à l’annexe de la présente décision. Un montant de 9 036 636 649 EUR est mis à disposition à titre de préfinancement conformément à l’article 13 du règlement (UE) 2021/241.

Un montant de 1 043 338 683 EUR est mis à disposition à titre de préfinancement conformément à l’article 21 quinquies du règlement (UE) 2021/241. Ce préfinancement peut donner lieu à un ou deux versements de la Commission.

Le préfinancement et les tranches peuvent donner lieu à un ou plusieurs versements échelonnés de la Commission. Le montant des versements échelonnés dépend de la disponibilité des fonds.».

3) L’article suivant est inséré:

«Article 2 bis
Soutien sous forme de prêt

1.L’Union met à la disposition de l’Espagne un prêt d’un montant maximal de 83 160 060 000 EUR.

2.Le soutien sous forme de prêt visé au paragraphe 1 est mis à la disposition de l’Espagne par la Commission par tranches conformément à l’annexe de la présente décision. Un montant de 340 000 000 EUR est mis à disposition à titre de préfinancement conformément à l’article 21 quinquies du règlement (UE) 2021/241. Ce préfinancement peut donner lieu à un ou deux versements de la Commission.

Le préfinancement et les tranches peuvent donner lieu à un ou plusieurs versements échelonnés de la Commission. Le montant des versements échelonnés dépend de la disponibilité des fonds.

3.Le préfinancement visé au paragraphe 2 est libéré sous réserve de l’entrée en vigueur et conformément à l’accord de prêt. Le préfinancement est apuré en étant déduit proportionnellement du paiement des tranches.

4.Le versement de tranches conformément à l’accord de prêt est subordonné au financement disponible et à une décision de la Commission, prise conformément à l’article 24 du règlement (UE) 2021/241, selon laquelle l’Espagne a atteint de manière satisfaisante les jalons et cibles supplémentaires couverts par le prêt et définis pour la mise en œuvre du PRR modifié comprenant le chapitre REPowerEU. Pour pouvoir bénéficier d’un paiement, l’Espagne atteint les jalons et cibles au plus tard le 31 août 2026.».

4) L’annexe est remplacée par le texte figurant à l’annexe de la présente décision.

Article 2
Destinataires

Le Royaume d’Espagne est destinataire de la présente décision.

Fait à Bruxelles, le

   Par le Conseil

   Le président

(1)    JO L 57 du 18.2.2021, p. 17.
(2)    ST 10150 2021; ST 10150 2021 ADD 1 REV 1.
(3)    Ce montant correspond à l’allocation financière après déduction de la part proportionnelle de l’Espagne dans les dépenses visées à l’article 6, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241, calculée conformément à la méthode définie à l'annexe IV bis dudit règlement.
(4)    Règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088 (JO L 198 du 22.6.2020, p. 13).
(5)    Règlement (UE, Euratom) 2020/2092 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2020 relatif à un régime général de conditionnalité pour la protection du budget de l’Union (JO L 433 I du 22.12.2020, p. 1).
(6)    Règlement (UE) 2021/1755 du Parlement européen et du Conseil du 6 octobre 2021 établissant la réserve d’ajustement au Brexit (JO L 357 du 8.10.2021, p. 1).
(7)    Directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003 établissant un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre dans la Communauté et modifiant la directive 96/61/CE du Conseil (JO L 275 du 25.10.2003, p. 32).
(8)    Ce montant correspond à la dotation financière après déduction de la part proportionnelle de l’Espagne dans les dépenses visées à l’article 6, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241, calculée conformément à la méthode définie à l’article 11 dudit règlement.
(9)    Ce montant correspond à la dotation financière après déduction de la part proportionnelle de l’Espagne dans les dépenses visées à l’article 6, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241, calculée conformément à la méthode définie à l’article 11 dudit règlement.

Bruxelles, le 2.10.2023

COM(2023) 576 final

ANNEXE

de la

proposition de DÉCISION D'EXÉCUTION DU CONSEIL

modifiant la décision d’exécution (UE) (ST 10150 2021; ST 10150 2021 ADD 1 REV 1) du 13 juillet 2021 relative à l’approbation de l’évaluation du plan pour la reprise et la résilience pour l’Espagne

{SWD(2023) 326 final}


ANNEXE

SECTION 1: RÉFORMES ET INVESTISSEMENTS AU TITRE DU PLAN POUR LA REPRISE ET LA RÉSILIENCE

1.Description des réformes et des investissements

A. VOLET 01: PLAN DE CHOC DE MOBILITÉ DURABLE, SÛR ET CONNECTÉ DANS LES ENVIRONNEMENTS URBAINS ET MÉTROPOLITAINS

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience répond aux défis liés à la qualité de l’air, qui touchent principalement les grandes zones métropolitaines et ont entraîné plus de 20 000 décès prématurés en Espagne en 2018. L’objectif général des réformes et des investissements dans ce volet est de passer à une mobilité urbaine propre, sûre et intelligente. Les objectifs spécifiques poursuivis par ce volet sont les suivants:

   accélérer la mise en œuvre de zones à faibles émissions dans toutes les municipalités de plus de 50 000 habitants et dans les capitales des provinces, ainsi que la pénétration de la mobilité électrique;

   promouvoir la mobilité active, ainsi que d’autres mesures visant à réduire l’utilisation des voitures particulières;

   la transformation numérique et durable du secteur des transports publics en tant qu’alternative réelle à l’utilisation de véhicules privés;

   améliorer la qualité et la fiabilité des services ferroviaires à courte distance afin d’en accroître l’utilisation effective dans les environnements métropolitains, au détriment du véhicule privé;

   optimiser la gestion du trafic et faciliter la prise de décision afin de promouvoir une mobilité plus propre.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à promouvoir les investissements publics et privés favorisant la transition écologique et numérique et les transports durables (recommandation par pays no 3 2020), à promouvoir les investissements dans l’innovation, l’efficacité énergétique et les infrastructures de fret ferroviaire (recommandation par pays no 3 2019), ainsi qu’au renforcement de la coopération entre les niveaux de gouvernement (recommandation par pays no 4 2019).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» («ne pas causer de préjudice important») (2021/C58/01).

A.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C1.R1) — Plan de déploiement pour la recharge et le renforcement de l’infrastructure des véhicules électriques

L’objectif de cette mesure est de renforcer le cadre opérationnel et réglementaire facilitant le déploiement d’infrastructures de recharge pour stimuler l’utilisation des véhicules électriques.

La réforme consiste en l’adoption du cadre réglementaire suivant, qui vise à supprimer les obstacles qui entravent actuellement la diffusion des bornes de recharge:

·Arrêté royal réglementant les services de recharge accessibles au public et assurant le fonctionnement correct et fiable des points installés;

·Décret-loi royal 23/2020 du 23 juin 2020 contribuant à accélérer le traitement des infrastructures de recharge en déclarant les installations de recharge d’une puissance supérieure à 250 kW d’utilité publique;

·Arrêté no TMA/178/2020 relatif à la réduction de la charge administrative liée à l’approbation et au déploiement des installations de recharge d’électricité dans les stations-service;

·Code technique de construction modifié, en augmentant les quantités minimales d’infrastructures de recharge des véhicules électriques dans les parkings résidentiels et tertiaires, dépassant les exigences minimales de la directive relative à l’efficacité énergétique des bâtiments; et

·Règlement électrotechnique «basse tension» modifié, intégrant des obligations en matière de recharge des infrastructures dans les parkings, qui ne sont pas liées à un bâtiment.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Réforme 2 (C1.R2) — Loi sur la mobilité

L’objectif de cette mesure, mise en œuvre au moyen d’une loi, est de fournir le cadre réglementaire qui sous-tend la politique de mobilité renouvelée en Espagne fondée sur une amélioration de la durabilité et de la dimension numérique.

La loi prévoit au moins:

·Des mesures spécifiques visant à promouvoir le transport ferroviaire de marchandises qui contribuent à réduire les émissions mondiales du transport terrestre de marchandises, notamment:

ol’obligation d’élaborer un programme de mise en œuvre des autoroutes roulantes dans les corridors où elle est viable et où son développement présente un intérêt commercial;

oprimes de redevances ferroviaires pour le trafic de fret pendant une période minimale de 5 ans;

oun programme de soutien au transport ferroviaire de marchandises, y compris des mesures d’incitation favorisant le transfert modal de la route vers le rail ainsi que la modernisation et l’innovation dans le secteur du transport ferroviaire;

·un certain nombre d’obligations et de guides méthodologiques applicables aux municipalités et aux entreprises d’une certaine taille afin d’encourager la mise en œuvre, respectivement, d’un plan de mobilité urbaine durable et de programmes de mobilité durable liés au travail;

·la mise en place d’un mécanisme visant à renforcer la rigueur dans la planification des infrastructures, conformément aux recommandations formulées par l’autorité budgétaire indépendante (Autoridad Independiente de Responsabilidad Fiscal, AIReF), en intégrant des considérations sur la durabilité et l’analyse coûts-avantages sociaux;

·la mise en place d’un système de financement prévisible des transports urbains dans les municipalités du pays, fondé sur des critères uniformes de répartition des fonds publics;

·l’introduction d’un bac à sable réglementaire facilitant les innovations dans le secteur de la mobilité et des transports et leur entrée sur le marché;

·l’amélioration de la gouvernance conformément aux recommandations de l’AIReF en établissant: I) un système national de mobilité destiné à favoriser la coordination et la coopération entre les trois administrations territoriales chargées des transports et de la mobilité; II) un Conseil supérieur des transports et de la mobilité, en tant qu’organe de conseil, de discussion et de participation des secteurs productifs, du monde universitaire et de la société civile à la définition des politiques de transport et de mobilité; et iii) une plateforme d’information intégrée sur les transports et la mobilité afin d’intégrer les informations provenant de différentes administrations et sources externes sur les transports et la mobilité. Cela permettra aux administrations d’optimiser la conception des politiques publiques et d’améliorer leur capacité de réaction aux crises et aux situations d’urgence.

Outre la nouvelle loi décrite ci-dessus, la mesure comprendra a) le développement d’une application logicielle pour la mise en œuvre d’analyses coûts-avantages des investissements dans les infrastructures pour différents modes de transport, conformément aux considérations de durabilité, sociales et environnementales énoncées dans la méthodologie officielle prévue dans la loi sur la mobilité durable; et b) entrée en vigueur et publication d’un arrêté royal établissant la structure organisationnelle du ministère chargé des transports, définissant les compétences spécifiques du bureau Sandbox.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 1 (C1.I1) — Zones à faibles émissions et transformation des transports urbains et métropolitains

L’objectif de cette mesure est de favoriser la transformation durable et numérique des services de transport, dans le but de contribuer à réduire de 35 % l’utilisation des véhicules privés dans les environnements urbains d’ici à 2030. La mesure couvre également les incitations à la transition vers des flottes de transport de passagers et de marchandises plus propres des entreprises fournissant des services de transport. Cet investissement sera mis en œuvre par les autorités locales, les communautés autonomes et le ministère des transports, de la mobilité et du programme urbain (MITMA).

Les projets d’investissement que les communautés autonomes sont appelées à entreprendre peuvent porter sur: (a) la conversion des flottes de transport public afin d’atteindre les objectifs de la directive sur les véhicules propres et conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); (b) la mise en œuvre et la gestion des zones à faibles émissions (ZEE); (c) la numérisation des transports publics, leur gestion administrative et l’amélioration de leur accessibilité; (d) des mesures visant à donner la priorité aux transports collectifs et à la mobilité active, y compris les infrastructures cyclables et les voies piétonnes; (e) encourager la pénétration en Espagne de nouvelles technologies à émissions nulles dans les transports; (f) des parkings à des fins de dissuasion situés en dehors de ces communes et capitales de province afin de réduire le trafic à destination du centre urbain; et g) l’extension ou la modernisation du système de transport ferroviaire (métros ou chemins de fer, par exemple); (h) les projets de numérisation complétant les mesures de soutien à la mobilité durable, y compris les systèmes d’information en temps réel sur les services de transport public, la mobilité en tant que service, les projets visant à améliorer la billetterie intermodale ou interservices, les projets visant à soutenir la gestion du trafic et de la mobilité et l’analyse de l’information afin d’accroître l’efficacité du système de transport; et (I) tout autre projet qui: I. contribuer à améliorer la qualité de l’air, en particulier dans les zones urbaines; encourager la réduction de l’utilisation des transports privés dans les zones urbaines et métropolitaines; encourager l’utilisation des transports publics ou, par exemple, encourager une mobilité active et saine.

Les projets des autorités locales comprennent par exemple: (a) la conversion des flottes de transport public afin d’atteindre les objectifs de la directive sur les véhicules propres et conformément aux orientations techniques «ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); (b) la mise en œuvre et la gestion des zones à faibles émissions (ZEE); (c) la numérisation des transports publics, leur gestion administrative et l’amélioration de leur accessibilité; et d) des mesures visant à encourager et à hiérarchiser les transports collectifs et la mobilité active

Cette aide est allouée aux communes de plus de 50 000 habitants et aux capitales des provinces et, sous certaines conditions, peut également être allouée à des communes de 20 000 à 50 000 habitants.

Les projets d’investissement MITMA devraient porter sur l’humanisation et l’organisation du trafic sur les routes urbaines relevant de sa responsabilité. Les investissements contribuent à promouvoir la mobilité des piétons et des cyclistes et d’autres nouvelles formes de mobilité (scooters) ou à réduire les espaces et la vitesse des véhicules, dans le but de réduire à la fois les émissions atmosphériques et la pollution sonore.

Les mesures d’incitation à la transformation des flottes de passagers et de fret des entreprises de transport comprennent les lignes d’aide suivantes: (a) les aides à l’acquisition de véhicules de transport de passagers et de marchandises à émission nulle et à faibles émissions; (b) les aides au déploiement d’infrastructures de ravitaillement en carburants alternatifs pour les véhicules utilitaires (électricité, GNL, GNC et biométhane); c) les aides aux entreprises pour l’acquisition ou l’adaptation de remorques et semi-remorques au transport intermodal; et d) les aides aux entreprises pour la démolition de véhicules anciens.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, le soutien à la ligne d’aide a) ne couvre que les autobus à plancher surbaissé électriques et à hydrogène (catégories M2 et M3, généralement les autobus urbains et suburbains); les autobus «haut plancher», y compris GNL/GNC, hybrides, électriques et à hydrogène (catégories M2 et M3, généralement interurbains) conformes à la norme EURO VI-E (catégories M2 et M3, généralement interurbaines); et les camions à émissions nulles 1 , à faibles émissions 2 et au GNL/GNC fonctionnant avec des biocarburants, des bioliquides et des combustibles issus de la biomasse 3 . En ce qui concerne la ligne d’aide b), les infrastructures de ravitaillement des véhicules utilitaires respectent les conditions applicables aux biocarburants, aux bioliquides et aux combustibles issus de la biomasse 4 .

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 310 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 2 195 000 000 EUR avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

Les investissements au titre de la présente mesure sont mis en œuvre au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C1.I2) — Régime d’incitations pour l’installation de points de recharge, l’achat de véhicules électriques et à pile à combustible et l’innovation dans le domaine de l’électromobilité, de la recharge et de l’hydrogène vert

Cette mesure vise à soutenir le respect du cadre national espagnol pour l’énergie de substitution dans les transports, à accélérer la mise en œuvre du plan national intégré en matière d’énergie et de climat et à soutenir la cohésion territoriale par l’électrification de la mobilité dans les zones rurales. L’investissement s’articule autour de différents régimes d’aide qui encouragent le déploiement de véhicules électriques et de véhicules à pile à combustible tout en encourageant les projets d’innovation individuels liés à l’électromobilité, à la chaîne de valeur et au renouvellement du parc de véhicules en général, y compris l’exploitation de la technologie de l’hydrogène vert. L’investissement comprend également l’installation de bornes de recharge publiques dans les zones résidentielles ainsi que sur le réseau routier national. Les critères de sélection utilisés dans les appels à propositions pour l’attribution des régimes d’aide comprennent: I) la réduction des incidences sur l’environnement, ii) la viabilité technico-économique, iii) le niveau de développement technologique et d’innovation, iv) la reproductibilité et l’évolutivité, v) la création d’emplois associés au projet, directe et indirecte, et vi) l’impact sur la chaîne de valeur et les synergies avec d’autres secteurs, principalement industriels.

Cet investissement est mis en œuvre au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 3 (C1.I3) — Mesures visant à améliorer la qualité et la fiabilité des services de transport ferroviaire

L’objectif de cette mesure est d’améliorer l’attractivité et l’accessibilité du réseau ferroviaire public à courte distance («Cercanías») afin qu’il devienne l’épine dorsale de la mobilité dans les zones urbaines et remplace l’utilisation de véhicules privés dans les zones métropolitaines. Les projets sont exécutés par ADIF (gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire) et RENFE (l’opérateur de services ferroviaires soumis à des obligations de service public).

L’ADIF réalise des investissements dans les infrastructures ferroviaires de Cercanías, y compris le renouvellement des voies, la modernisation des gares et l’amélioration du système d’électrification et de signalisation. En outre, RENFE est responsable de la mise en œuvre des investissements en faveur de la modernisation de la gestion des transports publics ferroviaires. Les investissements couvrent principalement cinq dimensions: (a) la numérisation des systèmes de sécurité dans les gares; (b) les systèmes d’information des passagers; (c) l’amélioration du contrôle d’accès; d) l’adaptation des machines autovendues aux nouvelles technologies; et e) l’aménagement d’installations dans les gares du réseau Cercanías.

La mise en œuvre est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

A.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

1

C1.R1

M

Arrêté TMA/178/2020 et décret-loi royal 23/2020

Disposition de l’arrêté et du décret-loi royal indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Entrée en vigueur i) de l’arrêté no TMA/178/2020 visant à réduire la charge administrative liée à l’installation des installations de recharge électrique dans les stations-service et définissant le temps nécessaire à l’élimination des infrastructures, ii) du décret-loi royal no 23/2020 de juin 23, déclarant d’utilité publique les infrastructures de recharge d’une puissance supérieure à 250 kW afin d’accélérer le déploiement de ce type d’installations

2

C1.R1

M

Modifications du code technique de construction (à confirmer), du règlement électrotechnique basse tension (lver) et approbation d’un arrêté royal visant à réglementer les services publics de recharge

Disposition du code, du règlement et de l’arrêté royal indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur:
I) amendements au code technique de construction (à confirmer) afin de prévoir a) l’obligation de prévoir la préinstallation de points de recharge dans 100 % des nouveaux emplacements de stationnement dans les bâtiments résidentiels et 20 % des nouveaux emplacements de stationnement dans les bâtiments commerciaux et autres, b) l’installation d’un point de recharge pour 40 nouveaux emplacements de stationnement (et un pour 20 emplacements de stationnement dans les bâtiments de l’administration générale de l’État) et c) l’obligation pour les parcs de stationnement non résidentiels existants de plus de 20 emplacements de stationnement de s’adapter à l’exigence susmentionnée (c’est-à-dire l’installation d’un point de recharge pour 40 places de stationnement) d’ici à 2023;

II) amendements au règlement électrotechnique basse tension (lver) afin d’intégrer des obligations en matière de recharge des parcs de stationnement qui ne sont pas liés à un bâtiment; et

III) l’arrêté royal réglementant les services publics de recharge, y compris la relation entre les sujets participant à la prestation du service (exploitants de points de recharge, prestataires de services de mobilité électrique) et établissant leurs droits et obligations

3

C1.R2

M

Adoption d’une loi sur la mobilité durable

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2024

Entrée en vigueur d’une loi sur la mobilité durable améliorant la planification, la coordination et l’efficacité des politiques de transport public et soutenant la numérisation des transports et l’utilisation des transports publics. Il comprend également des mesures spécifiques visant à promouvoir le transport ferroviaire de marchandises, qui contribuent à réduire les émissions mondiales du transport terrestre de marchandises, notamment:

I.L’obligation d’élaborer un programme de mise en œuvre des autoroutes roulantes dans les corridors où elle est viable et où son développement présente un intérêt commercial.

II.Primes de redevances ferroviaires pour le trafic de fret pendant une période minimale de 5 ans.

III.Un programme de soutien au transport ferroviaire de marchandises, comprenant des mesures d’incitation favorisant le transfert modal de la route vers le rail ainsi que la modernisation et l’innovation dans le secteur du transport ferroviaire.

417

C1.R2

M

Développement d’une application logicielle pour la mise en œuvre de l’analyse coûts-avantages pour les investissements dans les infrastructures de transport

Disponibilité de l’outil sur une page web officielle

TRIMESTRE 4

2025

Développement et mise à disposition sur une page web officielle d’une application logicielle pour la mise en œuvre d’analyses coûts-avantages des investissements dans les infrastructures pour les différents modes de transport, conformément aux considérations de durabilité, sociales et environnementales définies par la méthodologie officielle prévue dans la loi sur la mobilité durable.

418

C1.R2

M

Bureau du bac à sable

Dispositions indiquant l’entrée en vigueur

TRIMESTRE 2

2026

Publication et entrée en vigueur de l’arrêté royal établissant la structure organisationnelle du ministère chargé des transports, définissant les compétences spécifiques du bureau Sandbox.

4

C1.I1

T

Budget dépensé lors d’achats ou attribués par les municipalités dans le but de promouvoir la mobilité durable

 

Millions d’euros

0

400

TRIMESTRE 4

2022

Publication de l’attribution du projet ou des subventions au JO ou à la plateforme de passation des marchés publics ou exécution des dépenses liées aux achats par les municipalités qui contribuent à promouvoir la mobilité durable dans les municipalités de plus de 50 000 habitants et des capitales de la province et, sous certaines conditions, peuvent également être attribuées à des municipalités de 20 000 à 50 000 habitants. Les projets soutiennent les cas suivants: (a) la conversion des flottes de transport public afin d’atteindre les objectifs de la directive sur les véhicules propres et conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); (b) la mise en œuvre et la gestion des zones à faibles émissions (ZEE); (c) la numérisation des transports publics, leur gestion administrative et l’amélioration de leur accessibilité; (d) des mesures visant à encourager et à hiérarchiser les transports collectifs et la mobilité active.
Les critères de sélection garantissent que, sur le budget final total de 1 500 000 000 EUR, au moins 310 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 1 190 000 000 EUR avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

5

C1.I1

T

Budget consacré à des achats ou octroyés par des communautés autonomes d’au moins 900 millions d’euros en vue de promouvoir la mobilité durable

Millions d’euros

0

900

TRIMESTRE 4

2023

Publication de l’attribution de projets ou de subventions au JO ou à la plateforme de passation des marchés publics ou exécution des dépenses liées aux achats effectués par les communautés autonomes. Les projets, subventions et achats réalisés par les communautés autonomes:
1) contribuer à promouvoir la mobilité durable en accordant des subventions aux entreprises privées pour a) la démolition des anciens véhicules lourds, b) le renouvellement de leurs flottes lourdes de passagers et de marchandises au moyen de véhicules plus propres, c) l’achat ou l’adaptation de leurs remorques ou semi-remorques pour le transport intermodal ou d) l’installation de points de recharge et de ravitaillement en carburants alternatifs (électricité, GNL, GNC et biométhane); Les subventions devraient être accordées conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01);

ou

2) contribuer à promouvoir la mobilité durable dans les municipalités de plus de 50 000 habitants et les capitales de la province en soutenant, par exemple, a) la conversion des flottes de transport public afin d’atteindre les objectifs de la directive sur les véhicules propres et conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); (b) la mise en œuvre et la gestion des zones à faibles émissions (ZEE); (c) la numérisation des transports publics, leur gestion administrative et l’amélioration de leur accessibilité; (d) des mesures visant à donner la priorité aux transports collectifs et à la mobilité active, y compris les infrastructures cyclables et les voies piétonnes; (e) encourager la pénétration en Espagne de nouvelles technologies à émissions nulles dans les transports; f) le stationnement à des fins de dissuasion situé en dehors de ces communes et capitales de province afin de réduire le trafic entrant dans le centre urbain; (g) l’extension ou la modernisation du système de transport ferroviaire, tels que les métros ou les chemins de fer; (h) les projets de numérisation complétant les mesures de soutien à la mobilité durable, y compris les systèmes d’information en temps réel sur les services de transport public, la mobilité en tant que service, les projets visant à améliorer la billetterie intermodale ou interservice, les projets de soutien à la gestion du trafic et de la mobilité et à l’analyse de l’information afin d’accroître l’efficacité du système de transport et (i) d’autres projets qui: I. contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air, en particulier dans les zones urbaines; Encourager la réduction de l’utilisation des transports privés dans les zones urbaines et métropolitaines; Encourager l’utilisation des transports publics ou iv). Encourager une mobilité active et saine.

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 900 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 40 % conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

6

C1.I1

T

Projets menés à bien en faveur de la mobilité durable, y compris dans les zones urbaines et métropolitaines

Numéro

0

25

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 25 projets visant à promouvoir la mobilité durable, dans 150 zones urbaines et métropolitaines de plus de 50 000 habitants et, sous certaines conditions, dans les zones urbaines de 20 000 à 50 000 habitants, ont été menés à bien.
Les projets promouvant la mobilité durable sont les suivants:

I. Les projets élaborés par les municipalités qui contribuent à promouvoir la mobilité durable dans les municipalités de plus de 50 000 habitants et les capitales de la province et, sous certaines conditions, peuvent également être attribués à des municipalités de 20 000 à 50 000 habitants. Les projets soutiennent les cas suivants: (a) la conversion des flottes de transport public afin d’atteindre les objectifs de la directive sur les véhicules propres et conformément aux orientations techniques «ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); (b) la mise en œuvre et la gestion des zones à faibles émissions (ZEE); (c) la numérisation des transports publics, leur gestion administrative et l’amélioration de leur accessibilité; (d) des mesures visant à encourager et à hiérarchiser les transports collectifs et la mobilité active. Un projet est un ensemble d’activités définies, interdépendantes et coordonnées, menées avec un objectif commun dans certains délais et limites budgétaires, pour lesquelles une subvention est demandée. Une commune peut développer plus d’un projet.

II. Projets de promotion de la mobilité durable dans les zones urbaines et métropolitaines développés par les communautés autonomes. Cela concerne les typologies a) à i) spécifiées dans l’investissement C1.I1. Les zones urbaines et métropolitaines sont définies comme les communes de plus de 50 000 habitants, les capitales des provinces et, sous certaines conditions, les municipalités de plus de 20 000 habitants. Chaque communauté autonome peut développer plus d’un projet.

III. Des projets accordant des subventions à des entreprises privées pour a) la démolition d’anciens véhicules lourds, b) le renouvellement de leurs flottes lourdes de passagers et de marchandises au moyen de véhicules plus propres, c) l’achat ou l’adaptation de leurs remorques ou semi-remorques pour le transport intermodal ou d) l’installation de points de ravitaillement en carburants alternatifs (électricité, GNL, GNC et biométhane). Au moins 3 000 véhicules lourds ou points de ravitaillement doivent être subventionnés afin de considérer qu’un projet de promotion de la mobilité durable a été mené à bien. Les subventions devraient être accordées conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).

7

C1.I1

T

Budget dépensé lors d’achats ou attribués par les municipalités dans le but de promouvoir la mobilité durable

 

Millions d’euros

400

1 500

TRIMESTRE 4

2024

Publication de l’attribution du projet ou des subventions au JO ou à la plateforme de passation des marchés publics ou exécution des dépenses liées aux achats par les municipalités qui contribuent à promouvoir la mobilité durable dans les municipalités de plus de 50 000 habitants et des capitales de la province et, sous certaines conditions, peuvent également être attribuées à des municipalités de 20 000 à 50 000 habitants. Les projets soutiennent les cas suivants: (a) la conversion des flottes de transport public afin d’atteindre les objectifs de la directive sur les véhicules propres et conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); (b) la mise en œuvre et la gestion des zones à faibles émissions (ZEE); (c) la numérisation des transports publics, leur gestion administrative et l’amélioration de leur accessibilité; (d) des mesures visant à encourager et à hiérarchiser les transports collectifs et la mobilité active.
Les critères de sélection garantissent qu’au moins 310 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 1 190 000 000 EUR avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

(Scénario de référence: 31 décembre 2022)

8

C1.I1

T

Prix dans le cadre de projets visant à améliorer les nouvelles formes de mobilité sur les routes d’État

 

Millions d’euros

0

105

TRIMESTRE 4

2024

Publication au JO ou à la plateforme des marchés publics de l’attribution par le ministère des transports, de la mobilité et du programme urbain d’au moins 105 millions d’euros à des projets visant à améliorer les routes publiques dans les zones urbaines. Les projets consistent à construire de nouvelles pistes cyclables, à agrandir les zones piétonnes, à réduire les aires de stationnement ou à améliorer la sécurité des traversées.

9

C1.I1

T

Projets menés à bien en faveur de la mobilité durable, y compris dans les zones urbaines et métropolitaines

 

Numéro

25

280

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 280 projets visant à promouvoir la mobilité durable, y compris dans les zones urbaines et métropolitaines, ont été menés à bien, afin de contribuer à la mobilité durable dans les 150 zones urbaines de plus de 50 000 habitants et, sous certaines conditions, aux zones urbaines de 20 000 à 50 000 habitants.
Les projets promouvant la mobilité durable sont les suivants:

I. Les projets élaborés par les municipalités qui contribuent à promouvoir la mobilité durable dans les municipalités de plus de 50 000 habitants et les capitales de la province et, sous certaines conditions, peuvent également être attribués à des municipalités de 20 000 à 50 000 habitants. Les projets soutiennent les cas suivants: (a) la conversion des flottes de transport public afin d’atteindre les objectifs de la directive sur les véhicules propres et conformément aux orientations techniques «ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); (b) la mise en œuvre et la gestion des zones à faibles émissions (ZEE); (c) la numérisation des transports publics, leur gestion administrative et l’amélioration de leur accessibilité; (d) des mesures visant à encourager et à hiérarchiser les transports collectifs et la mobilité active. Un projet est un ensemble d’activités définies, interdépendantes et coordonnées, menées avec un objectif commun dans certains délais et limites budgétaires, pour lesquelles une subvention est demandée. Une commune peut développer plus d’un projet.

II. Projets de promotion de la mobilité durable dans les zones urbaines et métropolitaines développés par les communautés autonomes. Cela concerne les typologies a) à i) spécifiées dans l’investissement C1.I1. Les zones urbaines et métropolitaines sont définies comme les municipalités de plus de 50 000 habitants, les capitales de la province et les municipalités comptant plus de 20 000 habitants sous certaines conditions. Chaque communauté autonome peut développer plus d’un projet.

III. Des projets accordant des subventions à des entreprises privées pour a) la démolition d’anciens véhicules lourds, b) le renouvellement de leurs flottes lourdes de passagers et de marchandises au moyen de véhicules plus propres, c) l’achat ou l’adaptation de leurs remorques ou semi-remorques pour le transport intermodal ou d) l’installation de points de ravitaillement en carburants alternatifs (électricité, GNL, GNC et biométhane). Au moins 3 000 véhicules lourds ou points de ravitaillement ou de recharge ou points de ravitaillement doivent être subventionnés afin de considérer qu’un projet de promotion de la mobilité durable a été mené à bien. Les subventions devraient être accordées conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).

(Scénario de référence: 31 décembre 2023)

10

C1.I1

T

Amélioration des routes publiques dans les zones urbaines afin de promouvoir de nouvelles formes de mobilité

 

Numéro

0

34

TRIMESTRE 4

2025

Amélioration d’au moins 34 routes publiques dans les zones urbaines grâce à la construction de nouvelles pistes cyclables, à l’agrandissement des zones piétonnes, à la réduction des aires de stationnement ou à l’amélioration de la sécurité des traversées.
Ces investissements sont réalisés par le ministère des transports, de la mobilité et du programme urbain dans les routes qu’il possède dans les zones urbaines.

11

C1.I2

T

Attribution de projets innovants en faveur de l’électromobilité

 

Millions d’euros

0

250

TRIMESTRE 2

2023

Publication de l’attribution d’au moins 250 millions d’euros dans le cadre d’appels de soutien à des projets innovants promouvant l’électromobilité. Les critères de sélection utilisés dans les appels à propositions pour l’attribution des régimes d’aide comprennent: I) la réduction des incidences sur l’environnement, ii) la viabilité technico-économique, iii) le niveau de développement technologique et d’innovation, iv) la reproductibilité et l’évolutivité, v) la création d’emplois associés au projet, directe et indirecte, et vi) l’impact sur la chaîne de valeur et les synergies avec d’autres secteurs, principalement industriels.

12

C1.I2

T

Enregistrement des demandes de subventions pour véhicules électriques et points de recharge

 

Numéro

0

238 000

TRIMESTRE 4

2023

Enregistrement de demandes de subventions pour au moins 238 000 véhicules électriques (BEV, REEV, PHEV ou FCEV) et points de recharge, y compris, entre autres, des points de recharge à usage public dans les zones résidentielles ainsi que sur le réseau routier national, ces demandes étant composées de véhicules électriques et/ou de points de recharge indistinctement.

419

C1.I2

T

Véhicules électriques et points de recharge déployés

Numéro

0

238 000

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 238 000 véhicules électriques (BEV, REEV, PHEV ou FCEV) et points de recharge, y compris, entre autres, des points de recharge à usage public dans les zones résidentielles ainsi que sur le réseau routier national déployé.

13

C1.I2

T

Achèvement de projets innovants en faveur de l’électromobilité

 

Numéro

0

85

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement d’au moins 85 projets déployés dans le cadre du programme de soutien aux projets d’innovation dans le domaine de l’électromobilité (MOVES Singulares).

14

C1.I3

T

Lignes ferroviaires à courte distance (Cercanías)

 

Nombre (km)

0

200

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 200 km de lignes ferroviaires de courte distance aménagées dans l’un des sous-systèmes: quais, voies, électrification, sécurité et moyens de communication/signalisation.
La longueur des lignes ferroviaires de courte distance en cours de modernisation devrait être interprétée en fonction de la longueur située dans les zones urbaines ou métropolitaines où une intervention importante qui n’est pas le montant à réaliser ou à réparer a été mise en œuvre. Les interventions pourraient inclure l’électrification, le renouvellement des voies, l’amélioration des systèmes de signalisation et de sécurité et l’amélioration des gares qui vont au-delà de l’entretien et des réparations et doivent être mises en œuvre le long du territoire national dans tous les centres de population disposant de services de Cercanías Ferroviarias.

15

C1.I3

T

Amélioration des stations grâce à la numérisation

 

Numéro

0

420

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 420 stations ont été améliorées avec l’ensemble ou une partie des projets développés par RENFE en tant qu’opérateur SPO, énumérés ci-après:
• Numérisation des systèmes de sécurité dans les gares (tels que l’analyse vidéo intelligente, la cybersécurité et le contrôle de la fraude)

• Systèmes d’information des passagers

• Amélioration du contrôle d’accès aux postes

• Projets de distributeurs automatiques de billets

• Adaptation des installations

16

C1.I3

T

Amélioration des stations «Cercanías»

 

Numéro

0

20

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 20 gares «Cercanías» améliorées par ADIF, principalement en termes de travaux d’accessibilité et de voies ferrées nouvelles ou rénovées

17

C1.I3

T

Budget cumulé alloué aux investissements dans les lignes ferroviaires à courte distance

 

Millions d’euros

0

1 619

TRIMESTRE 4

2024

Publication au JO du budget cumulé alloué aux investissements dans les lignes ferroviaires à courte distance: au moins: 1 619 000 000 EUR

18

C1.I3

T

Modernisation des lignes ferroviaires à courte distance (Cercanías)

 

Nombre (km)

200

700

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 700 km de lignes ferroviaires de courte distance aménagées dans l’un des sous-systèmes: quais, voies, électrification, sécurité et moyens de communication/signalisation.
La longueur des lignes ferroviaires de courte distance en cours de modernisation devrait être interprétée en fonction de la longueur située dans les zones urbaines ou métropolitaines où une intervention importante qui n’est pas le montant à réaliser ou à réparer a été mise en œuvre. Les interventions pourraient inclure l’électrification, le renouvellement des voies, l’amélioration des systèmes de signalisation et de sécurité et l’amélioration des gares qui vont au-delà de l’entretien et des réparations et doivent être mises en œuvre le long du territoire national dans tous les centres de population disposant de services de Cercanías Ferroviarias.

(Scénario de référence: 31 décembre 2023)

19

C1.I3

T

Amélioration des stations grâce à la numérisation

 

Numéro

420

850

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 850 stations ont été améliorées avec l’ensemble ou une partie des projets développés par RENFE en tant qu’opérateur SPO, énumérés ci-après:
• Numérisation des systèmes de sécurité dans les gares (tels que l’analyse vidéo intelligente, la cybersécurité et le contrôle de la fraude)

• Systèmes d’information des passagers

• Amélioration du contrôle d’accès aux postes

• Projets de distributeurs automatiques de billets

• Adaptation des installations

(Scénario de référence: 31 décembre 2023)

20

C1.I3

T

Amélioration des stations «Cercanías»

 

Numéro

20

70

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 70 gares «Cercanías» améliorées par ADIF, principalement en termes de travaux d’accessibilité et de voies ferrées nouvelles ou rénovées

(Scénario de référence: 31 décembre 2023)

A.4.    Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêt

Réforme 3 (C1.R3) — Arrêté royal réglementant les critères minimaux applicables aux zones à faibles émissions

L’objectif de cette réforme est l’entrée en vigueur du décret royal 1052/2022 du 27 décembre fixant les exigences minimales auxquelles doivent satisfaire les zones à faibles émissions (ZLE) mises en place par les autorités locales dans les municipalités de plus de 50 000 habitants et les territoires insulaires, conformément aux exigences légales établies par l’article 14.3 de la loi 7/2021 du 20 mai.

Ces prescriptions minimales fixées par l’arrêté royal portent sur:

— l’obligation pour les autorités locales de déterminer les mesures spécifiques à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs des ZEE, qui consistent à améliorer la qualité de l’air et à atténuer les effets du changement climatique, ainsi qu’à promouvoir le respect des objectifs en matière de bruit, de mobilité durable et d’efficacité énergétique dans l’utilisation des moyens de transport. Ces mesures visent à encourager le transfert modal vers des modes de transport plus durables, en donnant la priorité à la mobilité active et aux transports publics.

— L’obligation de délimiter les ZEL en tenant compte de l’origine et de la destination des trajets sur lesquels il a été jugé nécessaire d’intervenir, au moyen d’un transfert modal ou en encourageant la réduction des trajets.

— La surface des ZLEZ doit être adéquate et suffisante pour atteindre les objectifs fixés et proportionnée à ces objectifs. L’arrêté royal prévoit la possibilité, sur décision des autorités locales, de concevoir plusieurs zones d’émission dans les grandes villes, ainsi que dans les territoires insulaires.

— La définition d’objectifs quantifiables en matière de qualité de l’air conduisant à une amélioration par rapport à la situation de départ sans zones à faible émission. Les ZEE contribuent en outre à la réalisation des valeurs guides des directives de l’Organisation mondiale de la santé sur la qualité de l’air.

— Le projet de ZES comporte des objectifs mesurables et quantifiables pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les ZEE d’ici à 2030, conformément aux objectifs fixés dans le plan national intégré pour l’énergie et le climat (PNIEC), en particulier l’objectif de réduction de l’utilisation des véhicules motorisés privés par rapport aux autres modes de transport.

— Les interdictions ou restrictions d’accès, de circulation et de stationnement des véhicules, en fonction de leur potentiel polluant.

L’arrêté royal accorde aux ZEL préexistantes établies avant l’approbation du décret royal 1052/2022 une période transitoire de 18 mois pour s’adapter à ces exigences minimales.

La mise en œuvre de la mesure est achevée d’ici décembre 2022.

A.5.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L1             

C1.R3

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal réglementant les zones à faibles émissions (ZEE)

Disposition du décret-loi royal indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur du décret royal 1052/2022, du 27 décembre, qui réglemente les zones à faibles émissions (ZEE)

B. VOLET 02: Mise en œuvre du programme urbain espagnol: Plan de réhabilitation et de réhabilitation urbaines

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience porte sur la réhabilitation énergétique des bâtiments, leur décarbonation et l’amélioration de leur qualité et de leur confort. Elle s’intéresse également aux logements sociaux locatifs, à l’augmentation de leur stock et à une reprise plus juste et plus inclusive. En outre, ce volet vise à lutter contre la précarité énergétique en soutenant les logements locatifs sociaux ou abordables. Des activités de numérisation sont également incluses. Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience soutient la mise en œuvre du plan national en matière d’énergie et de climat (PNEC) de l’Espagne, qui prévoit la rénovation de 1 200 000 bâtiments résidentiels d’ici à 2030, ainsi que des systèmes de chauffage et de refroidissement de 300 000 bâtiments résidentiels par an en moyenne. Dans ce contexte, l’Espagne propose:

a)Élaborer et mettre en œuvre des mesures de réforme, y compris le programme urbain espagnol, la stratégie de rénovation à long terme de l’Espagne, une loi sur le logement, une loi visant à améliorer le paysage architectural et la création de «guichets uniques» pour la rénovation des bâtiments;

b)rénover au moins 285 000 logements résidentiels uniques dans le cadre d’au moins 410 000 actions de rénovation, au moins 600 hectares de zones urbaines, l’équivalent d’au moins 40 000 bâtiments résidentiels et de 690 000 m 2de bâtiments nonrésidentiels, l’équivalent d’au moins 4 300 bâtiments résidentiels et de 230 000 m 2 debâtiments non résidentiels dans les municipalités et les zones urbaines de moins de 5 000 habitants et d’au moins 1 230 000 m 2 de bâtiments publics d’ici à 2026, en réalisant des économies d’énergie primaire en moyenne de plus de 30 %, y compris par la rénovation et l’amélioration des systèmes de chauffage et de refroidissement;

c)construire au moins 20 000 logements neufs à des fins de location sociale ou à des prix abordables dont la demande d’énergie primaire est inférieure d’au moins 20 % aux exigences des bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle;

d)mettre en œuvre au moins 100 projets pilotes au niveau local qui soutiennent l’efficacité énergétique et la mise en œuvre du programme urbain espagnol; et

e)améliorer l’accès au financement pour la construction et la rénovation de logements sociaux et abordables économes en énergie, et développer les marchés des capitaux dans ces domaines.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience contribue à répondre aux recommandations par pays 3 2023 et 4 2022 visant à accroître la disponibilité de logements sociaux et abordables économes en énergie, y compris par la rénovation. Il soutient également la transition écologique (recommandations par pays no 1 2023, no 1 2022 et no 3 2019) et, en particulier, l’amélioration de l’efficacité énergétique (recommandation par pays no 3 2020). Elle améliore également le soutien aux familles (recommandation spécifique par pays no 2 2019; Recommandation par pays no 2 2020) et contribue à concentrer en début de période des projets d’investissement public parvenus à maturité et à promouvoir l’investissement privé pour favoriser la reprise économique (recommandation spécifique par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

B.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C2.R1) — Mise en œuvre du programme urbain espagnol (et plan d’action associé)

L’objectif de cette mesure est la préparation et l’approbation du programme urbain espagnol, qui sera un document stratégique et non réglementaire intégrant la durabilité dans le domaine de la politique de développement urbain. Il s’agit également d’une méthode de travail guidant toutes les parties prenantes publiques et privées pour parvenir à un développement équitable, juste et durable dans leurs zones particulières et servir les administrations locales, les villes et les villages, quelle que soit la taille de leur population, en tant qu’outil doté d’une perspective stratégique, intégrée et globale, comme l’exigent le programme urbain de l’UE et la nouvelle charte de Leipzig.

Le programme urbain espagnol comprend un diagnostic des faiblesses et des défis auxquels sont confrontés les villes et les villages espagnols, afin de parvenir à un développement urbain durable sur le plan environnemental, socialement cohérent et économiquement réalisable. Il comprend un cadre stratégique structuré autour des dix défis stratégiques suivants: démographique; l’environnement; économique et social; la situation actuelle du parc immobilier; la vulnérabilité aux effets néfastes du changement climatique; (forte) dépendance à l’égard du tourisme; et les risques liés à la pollution.

Le programme urbain comprend également un plan d’action spécifique pour l’administration nationale et comprend des orientations visant à aider les entités locales à élaborer leurs propres plans d’action locaux conformément à la méthodologie proposée par l’administration générale de l’État, en s’engageant à améliorer la gouvernance publique et public-privé. L’investissement 6 complète cette réforme en soutenant l’élaboration d’au moins 100 plans d’action locaux.

Dans le cadre du programme urbain et de la nécessité de se conformer à la directive (UE) 2018/844 sur la performance énergétique des bâtiments et sur l’efficacité énergétique, l’Espagne établit une stratégie de rénovation à long terme pour soutenir la rénovation du parc national de bâtiments résidentiels et non résidentiels. Cela inclut les bâtiments tant publics que privés et permet de parvenir à un parc immobilier à haute efficacité énergétique et décarboné d’ici à 2050, ce qui facilite la transformation rentable des bâtiments existants en bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2020.

Réforme 2 (C2.R2) — Mise à jour 2020 de la stratégie espagnole de rénovation à long terme et plan d’action associé

L’objectif de cette mesure est la mise en œuvre de la stratégie de rénovation à long terme (ERESEE). Il s’agit notamment d’actions de préparation, de discussion au sein de groupes de travail spécialisés, d’approbation et de diffusion du document stratégique du plan d’action relatif à la stratégie de rénovation à long terme. Le plan d’action est conforme aux actions prévues dans l’ERESEE. Afin de mettre en œuvre l’ERESEE, plusieurs groupes de travail sont créés afin d’élaborer des recommandations claires pour la mise en œuvre du plan d’action pour la réhabilitation et la régénération urbaines. Les rapports contenant les recommandations des groupes de travail sont publiés.

Dans la partie III de l’ERESEE, intitulée «Mise en œuvre», l’ERESEE comprend un ensemble d’actions, parmi lesquelles un ensemble de réformes est présenté dans le cadre d’une feuille de route visant à promouvoir la réhabilitation et le renouvellement urbains et à favoriser les transitions écologique et numérique. La feuille de route s’articule autour de onze axes et actions visant à améliorer la gouvernance, la réglementation et le financement. Cette feuille de route sera incluse dans le document stratégique en tant que principale étape vers la mise en œuvre de l’ERESEE. Les actions les plus pertinentes sont les suivantes:

-La rénovation des bâtiments de l’administration publique (alignée sur le volet 11 du plan espagnol pour la reprise et la résilience);

-financer les domaines à améliorer, y compris la nouvelle fiscalité favorable à la rénovation, tant dans le secteur résidentiel que dans le secteur tertiaire;

-promouvoir et mobiliser des financements privés;

-lutter contre la précarité énergétique;

-déployer un nouveau modèle énergétique dans le secteur du bâtiment, afin d’encourager la consommation d’énergie renouvelable dans les bâtiments;

-activer et agréger la demande de réhabilitation;

-améliorer les conditions du côté de l’offre, en stimulant la modernisation du secteur de la réhabilitation grâce à la recherche, au développement et à l’innovation, à la numérisation, ainsi qu’au suivi et au renforcement des compétences et des formations;

-diffuser des informations auprès des citoyens et des entreprises et échanger les bonnes pratiques entre les administrations; et

-élaborer des statistiques et des indicateurs permettant de suivre les actions financées par des fonds publics afin que les politiques publiques puissent être correctement évaluées.

Ce document stratégique permettra la mise en œuvre de l’ERESEE, dans le cadre du programme urbain espagnol, en intégrant les différentes administrations (centrales, régionales et locales).

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Réforme 3 (C2.R3) — Loi sur le logement

L’objectif de cette mesure est de mettre en œuvre, au moyen de la loi sur le logement, une première réglementation du type en Espagne, afin d’aborder les différents instruments publics de planification, de programmation et de collaboration déjà en place pour soutenir le droit à un logement décent et adéquat. Elle porte sur la réhabilitation et l’amélioration du parc immobilier existant, tant public que privé, ainsi que sur la réhabilitation et le renouvellement des environnements résidentiels dans lesquels ils se trouvent, afin d’améliorer la qualité de vie. La loi vise à atteindre un niveau suffisant de parc immobilier pour la location de biens immobiliers, disponible à des prix abordables.

La législation porte sur divers instruments de planification, de programmation et de collaboration visant à garantir le respect du droit à un logement décent et adéquat, y compris, parmi ses priorités, la réhabilitation et l’amélioration du parc immobilier existant, ainsi que la réhabilitation et la rénovation des environnements résidentiels dans lesquels il se trouve.

En outre, la loi encourage une augmentation de l’offre de logements sociaux abordables en assurant le respect des exigences actuellement fixées pour les bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle conformément au document de base sur les économies d’énergie (DB-HE) du code technique du bâtiment (CTE) et évite les mesures susceptibles d’entraver l’offre de logements à moyen terme.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 septembre 2022.

Réforme 4 (C2.R4) — Loi sur la qualité de l’architecture et de l’environnement immobilier et nouvelle stratégie nationale en matière d’architecture

L’objectif de cette loi est de déclarer la qualité de l’architecture et des bâtiments comme un bien public, d’améliorer la qualité de vie, de promouvoir les racines sociales de l’architecture, de promouvoir le développement durable des zones et des pôles urbains, de contribuer au développement économique et social, ainsi que de protéger et de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel.

À cette fin, la loi abordera diverses initiatives et actions étroitement liées aux programmes de réhabilitation et de régénération dans ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience. En particulier, la loi régit: I) les mesures de coopération interadministrative dans le domaine de l’acquisition de projets et de travaux d’architecture, d’ingénierie et d’urbanisme; II) les outils de diffusion des bonnes pratiques et de soutien, la formation et les partenariats public-privé; et iii) la promotion de la réadaptation dans une perspective globale, telle que celle décrite ci-dessus.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 septembre 2022.

Réforme 5 (C2.R5) — Bureaux de rénovation («guichet unique»)

L’objectif de cette mesure est d’encourager et d’étendre les bureaux locaux de rénovation mis en place dans certaines municipalités pour accompagner les ménages et les communautés de propriétaires dans les tâches très complexes de réhabilitation d’un bâtiment résidentiel.

À cette fin, cette mesure vise à encourager et à étendre cette approche en mettant en place un processus visant à garantir une collaboration et une coopération efficaces entre les gouvernements centraux, régionaux et/ou locaux. Il s’agit notamment de renforcer la coordination de l’ensemble des aides publiques (aux niveaux central, régional ou local). Tous les niveaux de gouvernement sont associés à ces guichets uniques afin de maximiser l’efficacité des actions de rénovation.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 septembre 2021.

Réforme 6 (C2.R6) — Amélioration du financement des actions de rénovation

L’objectif de cette mesure est de remédier à l’un des principaux obstacles au lancement de l’activité de rénovation, à savoir l’accès au financement à des conditions favorables. Pour obtenir l’approbation d’un prêt de rénovation, il est parfois nécessaire d’accorder un prêt individuel individuel à chaque propriétaire individuel d’un bâtiment. Cela a constitué un obstacle à la rénovation en profondeur et intégrée des bâtiments.

Pour remédier à ce problème, la mesure:

-Crée une nouvelle ligne de garantie de l’ Instituto de Crédito Oficial (ICO) afin de couvrir partiellement le risque de prêts accordés par des institutions financières privées pour la rénovation de bâtiments résidentiels;

-encourage l’adoption de dispositions réglementaires spécifiques, y compris la réforme de la loi horizontale sur la propriété, afin d’améliorer l’accès des communautés de propriétaires au financement; et

-encourage le déploiement de la finance verte par les institutions financières.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 septembre 2022.

Investissement 1 (C2.I1) — Programme de réhabilitation pour la reprise économique et sociale dans les environnements résidentiels

L’objectif de cette mesure est de soutenir les rénovations visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments résidentiels et des quartiers. Les actions relevant de la présente mesure mettent en œuvre au moins 410 000 actions de rénovation dans au moins 285 000 logements uniques, permettant une réduction moyenne de la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % vérifiée au moyen de certificats de performance énergétique. Les actions suivantes sont soutenues:

a)Un programme de soutien aux rénovations énergétiques au niveau des quartiers. Le programme rénover au moins 600 hectares de zones urbaines, avec une réduction moyenne de la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % vérifiée au moyen de certificats de performance énergétique. Les actions comprennent l’amélioration de l’efficacité énergétique, le déploiement d’infrastructures de mobilité électrique, l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments et l’élimination des substances dangereuses. Un maximum de 15 % de la mesure est consacré à des améliorations au niveau des quartiers, telles que l’amélioration de l’éclairage extérieur, des pistes cyclables, des infrastructures vertes et des systèmes de drainage, en tenant compte des caractéristiques socio-économiques du voisinage.

b)Un programme de soutien à la rénovation énergétique des bâtiments résidentiels. Le niveau de soutien est plus élevé pour les actions pour lesquelles la réduction de la demande d’énergie primaire est plus importante et pour les ménages à faibles revenus. Les actions comprennent l’amélioration de l’efficacité énergétique, le déploiement d’infrastructures de mobilité électrique, l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments et l’ élimination des substances dangereuses.

c)Un ensemble d’activités porte sur les incitations à la rénovation énergétique. Cela comprend, entre autres, i) la possibilité de déduire les rénovations de l’impôt sur le revenu des personnes physiques si une réduction de la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % est obtenue, et ii) l’amélioration du cadre de financement en encourageant les partenariats public-privé.

Un arrêté royal fixe les exigences techniques pour assurer le respect de la réduction moyenne de 30 % de la demande d’énergie primaire. Les modifications de l’impôt sur le revenu des personnes physiques sont approuvées par le décret-loi royal et ont pour objectif de définir les incitations fiscales pour les actions de rénovation des bâtiments visant à améliorer l’efficacité énergétique.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C2.I2) — Programme pour la construction de logements sociaux loués dans des bâtiments économes en énergie

L’objectif de cette mesure est de construire au moins 20 000 nouveaux logements à des fins de location sociale ou à des prix abordables conformes à des critères d’efficacité énergétique. Celles-ci sont notamment construites dans les zones où les logements sociaux sont actuellement insuffisants et sur des terrains publics.

La demande d’énergie primaire des logements sociaux est inférieure d’au moins 20 % aux exigences des bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle. À cette fin, un arrêté royal fixe les exigences techniques visant à limiter la valeur de la demande d’énergie primaire à 80 % de la limite fixée à la section HE 0 du document de base sur les économies d’énergie (DB-HE) du Code technique du bâtiment (CTE).

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 3 (C2.I3) — Programme de réhabilitation énergétique des bâtiments

L’objectif de cette mesure est de soutenir les rénovations énergétiques d’au moins 40 000 bâtiments résidentiels et de 690 000 m 2de bâtiments non résidentiels, en améliorant l’efficacité énergétique et en intégrant les énergies renouvelables. Le programme soutient uniquement les énergies renouvelables, à l’exclusion des combustibles fossiles, prévoit une intensité d’aide plus élevée pour les communautés énergétiques et permet de préfinancer les actions de rénovation. Les actions spécifiques couvrent l’amélioration de l’efficacité énergétique par l’isolation thermique, l’utilisation d’énergies renouvelables dans les systèmes de chauffage et de refroidissement et l’amélioration du système d’éclairage. Un critère d’éligibilité est prévu, à savoir qu’en moyenne, une réduction de la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % est vérifiée au moyen de certificats de performance énergétique.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C2.I4) — Programme de rénovation et défi démographique

L’objectif de cette mesure est de soutenir la rénovation de bâtiments dans les municipalités et les zones urbaines de moins de 5 000 habitants. Les actions comprennent l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, des équipements et infrastructures publics, la production et la consommation d’énergie renouvelable, l’autoconsommation et les communautés énergétiques locales des propriétaires, ainsi que la mobilité durable (telles que les stations de recharge électrique). Deux types d’actions ont lieu:

a)En ce qui concerne l’efficacité énergétique, une rénovation énergétique équivalente à au moins 4 300 rénovations sont effectuées dans les bâtiments résidentiels et dans 230 000 m² de bâtiments non résidentiels, permettant une réduction moyenne de la demande d’énergie primaire d’au moins 30 %, vérifiée au moyen de certificats de performance énergétique.

b)Au moins 500 projets uniques dans le domaine de l’énergie propre sont mis en œuvre au moyen d’appels d’offres ou d’investissements de la part des autorités locales dans les domaines suivants: I) installation d’électricité ou de chauffage et de refroidissement renouvelables pour les bâtiments ou infrastructures publics (dont au moins 80 % d’autoconsommation); II) les rénovations énergétiques de bâtiments ou d’infrastructures publics (réalisation d’au moins 30 % d’économies d’énergie primaire vérifiées au moyen de certificats de performance énergétique); III) la mobilité durable (projets de transfert modal ou de mobilité électrique); IV) réduire la pollution lumineuse grâce à l’amélioration de l’éclairage public; et v) les communautés énergétiques locales ou d’autres projets menés par des acteurs locaux dans ces municipalités.

À cette fin, les bases réglementaires et la demande d’aides à l’investissement étendues aux collectivités locales sont publiées au Journal officiel.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 5 (C2.I5) — Programme de réhabilitation des bâtiments publics

L’objectif de cette mesure est de soutenir les rénovations énergétiques dans les bâtiments publics, y compris dans les domaines de l’administration publique, de l’éducation, de l’aide sociale, du sport, de la santé, de la culture ou du service public. Au moins 1 230 000 m 2des bâtiments publics sont rénovés, avec une réduction moyenne de la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % vérifiée au moyen de certificats de performance énergétique. La mesure soutient: I) l’amélioration de l’utilisation de l’eau, des matériaux, de la gestion des déchets et de l’adaptation au changement climatique; II) l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments; III) l’élimination des substances dangereuses et l’amélioration de la qualité de l’air intérieur; et iv) la conservation des bâtiments.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 6 (C2.I6) — Programme de soutien au développement de projets pilotes pour les plans d’action locale du programme urbain espagnol

L’objectif de cette mesure est d’aider les autorités locales à mettre en œuvre les dix objectifs stratégiques du programme urbain espagnol en approuvant au moins 100 plans d’action locaux. Les dix objectifs stratégiques du programme urbain espagnol sont les suivants: I) planifier l’utilisation des sols et l’utiliser de manière plus rationnelle, la préserver et la protéger; II) éviter l’étalement urbain et revitaliser les villes existantes; III) prévenir et réduire les effets du changement climatique et de la résilience; IV) utiliser les ressources de manière durable et promouvoir l’économie circulaire; (V) promouvoir la proximité et la mobilité durable; VI) encourager la cohésion sociale et œuvrer en faveur de l’égalité; VII) promouvoir et encourager l’économie urbaine; VIII) garantir l’accès au logement; IX) diriger et promouvoir l’innovation numérique; et x) l’amélioration des instruments de participation et de gouvernance.

La mesure i) sert de modèle et d’orientation aux autres autorités locales dans l’élaboration de leurs propres plans d’action; II) mettre en œuvre le programme urbain espagnol au moyen de plans d’action au niveau local; et iii) mettre en œuvre des projets concrets dans le cadre des plans d’action locaux afin de mettre en évidence le potentiel du programme urbain espagnol. L’aide est octroyée au moyen d’appels d’offres et comprend notamment des projets transversaux et intégrés dotés d’une vision stratégique et un modèle de gouvernance garantissant la participation la plus large possible.

Les investissements au titre de la présente mesure sont achevés au plus tard le 31 décembre 2022.

B.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

21

C2.R1

M

Entrée en vigueur du programme urbain espagnol et de la stratégie de rénovation à long terme pour la réhabilitation énergétique dans le secteur du bâtiment en Espagne

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 2

2020

Entrée en vigueur du programme urbain espagnol en tant que politique urbaine nationale garantissant une planification stratégique intégrée et globale des villes, et mise à jour 2020 de la stratégie de rénovation à long terme pour la réhabilitation énergétique dans le secteur du bâtiment en Espagne (ERESEE). L’objectif de la stratégie ERESEE est d’établir un diagnostic du parc immobilier en Espagne, de supprimer les obstacles et de créer de nouvelles approches pour intensifier la rénovation des bâtiments, encourager les investissements dans le secteur, accroître les économies d’énergie et réduire les émissions de carbone conformément aux objectifs climatiques.

21 bis

C2.R2

M

Publication des recommandations des groupes de travail pour la mise en œuvre de la stratégie de rénovation à long terme en Espagne

Publication des recommandations des groupes de travail

TRIMESTRE 2

2023

Publication des recommandations détaillées des groupes de travail pour la mise en œuvre de la mise à jour 2020 de la stratégie de rénovation à long terme pour la réhabilitation énergétique dans le secteur du bâtiment en Espagne (ERESEE). L’objectif de la stratégie ERESEE est d’établir un diagnostic du parc immobilier en Espagne, de supprimer les obstacles et de créer de nouvelles approches pour intensifier les rénovations de bâtiments, encourager les investissements dans le secteur, accroître les économies d’énergie et réduire les émissions de carbone conformément aux objectifs climatiques. Afin de mettre en œuvre l’ERESEE, plusieurs groupes de travail sont créés afin d’élaborer des recommandations claires pour la mise en œuvre du plan d’action pour la réhabilitation et la régénération urbaines. Les recommandations détaillées comprennent une feuille de route et des guides méthodologiques pour chaque mesure à prendre et à adresser à chaque agent concerné (administration publique, parties prenantes, etc.).

22

C2.R3

M

Entrée en vigueur de la loi sur le logement, y compris les actions visant à soutenir l’augmentation de l’offre de logements conformément aux bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle

Disposition de la loi sur le logement relative à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2022

La loi sur le logement porte sur divers instruments de planification, de programmation et de collaboration visant à garantir le respect correct du droit à un logement décent et adéquat, y compris, parmi les priorités, la réhabilitation et l’amélioration du parc immobilier existant, ainsi que la réhabilitation et la rénovation des environnements résidentiels dans lesquels ils se trouvent. La loi encourage une augmentation de l’offre de logements sociaux abordables en assurant le respect des exigences actuellement fixées pour les bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle conformément au document de base sur les économies d’énergie (DB-HE) du Code technique de construction (CTE).

23

C2.R4

M

Entrée en vigueur de la loi sur la qualité de l’architecture et de l’environnement du bâtiment

Disposition de la loi sur la qualité de l’architecture et de l’environnement immobilier relative à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2022

Adoption de la loi sur la qualité de l’architecture et de l’environnement du bâtiment, y compris une approche intégrée de la réhabilitation qui stimulera la croissance du parc immobilier dont la consommation d’énergie est quasi nulle, non seulement parmi les bâtiments neufs, mais aussi entre les bâtiments existants. La loi établit le principe de la qualité de l’architecture et de l’environnement bâti, en établissant la durabilité environnementale et la contribution à la réalisation des objectifs en matière d’efficacité énergétique comme l’un des principaux critères d’évaluation, et en orientant la nécessaire réhabilitation du parc immobilier vers une approche intégrée de la réhabilitation.

24

C2.R5

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif aux bureaux de rénovation («guichets uniques»)

Disposition de l’arrêté royal relatif aux bureaux de rénovation à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Adoption d’un arrêté royal fixant le champ d’application des bureaux de rénovation («guichets uniques») et leur financement. La conférence sectorielle sur le logement se tient et la phase d’information du public et les autres procédures juridiques sont achevées avant la finalisation de l’arrêté royal.

25

C2.R6

M

Entrée en vigueur des modifications de la loi horizontale sur la propriété afin de faciliter le financement de la réhabilitation

Disposition de la loi horizontale sur la propriété relative à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2022

Modifications de la loi 49/1960 (loi horizontale sur la propriété) du 21 juillet relative à la copropriété afin de promouvoir la rénovation et l’amélioration des bâtiments par les communautés de propriétaires, ainsi que l’accès au financement. L’objectif de cet amendement est de faciliter la prise de décision par les communautés de propriétaires pour entreprendre des travaux de rénovation des bâtiments qui contribuent à l’amélioration de l’efficacité énergétique et de faciliter l’accès au financement bancaire.

26

C2.I1

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif au cadre réglementaire pour la mise en œuvre du programme de renouvellement; et décret-loi royal réglementant les incitations à l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour soutenir le programme

Disposition de l’arrêté royal et du décret-loi royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Adoption d’un arrêté royal définissant le cadre réglementaire pour la mise en œuvre du programme de renouvellement; et un décret-loi royal réglementant les incitations à l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour soutenir le programme. L’arrêté royal définissant le cadre réglementaire fixe les exigences techniques pour assurer le respect de la réduction moyenne de 30 % de la consommation d’énergie primaire non renouvelable. La conférence sectorielle sur le logement se tiendra et la phase d’information du public et les autres procédures juridiques seront achevées avant la finalisation de l’arrêté royal.

27

C2.I1

T

Achèvement des actions de rénovation de logements résidentiels ou décisions d’octroi d’aides pour la réalisation d’actions de rénovation de logements résidentiels, la réalisation ou la recherche d’une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 231 000 actions dans au moins 160 000 logements uniques)

 

Numéro

0

231 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 231 000 actions de rénovation de logements résidentiels ou décisions d’octroi d’une aide pour la réalisation de ces actions dans au moins 160 000 logements uniques achevés, visant à réduire en moyenne la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % (cumulé). Aux fins de l’indicateur, la notion de logement est compatible avec la définition d’Eurostat («Un logement est une pièce ou un ensemble de pièces — y compris ses accessoires, halls et couloirs — dans un bâtiment permanent ou une partie structurellement séparée d’un bâtiment qui, par sa construction, sa reconstruction ou sa transformation, est destiné à être logé par un ménage privé tout au long de l’année») et peut inclure, le cas échéant, des logements sociaux ou publics. Les indicateurs d’amélioration de la performance énergétique utilisés sont accrédités au moyen du certificat de performance énergétique correspondant dans le cadre de la directive no 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments. Le nombre d’actions de réhabilitation de logements est déterminé comme étant la somme de toutes les actions d’amélioration et de réhabilitation (dans les quartiers délimités, au niveau du bâtiment ou du logement) réalisées ou auxquelles l’aide a été accordée par décision administrative, par la mise en œuvre d’une des lignes d’aide (réhabilitation complète ou éléments de construction) ou d’incitations fiscales. Le pourcentage moyen d’économies d’énergie primaire non renouvelable dans la consommation d’énergie primaire non renouvelable aux fins du respect de la valeur minimale de 30 % est obtenu en pondérant l’ensemble des actions de réhabilitation par le montant de l’aide ou du financement appliqué au titre du plan pour la reprise et la résilience. Cet indicateur inclut des actions d’amélioration et de réhabilitation dans toutes les municipalités, quelle que soit leur taille. Pour justifier le respect des économies d’énergie obtenues, les certificats de performance énergétique des travaux achevés sont requis et agrégés pour confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées.

28

C2.I1

T

Hectares de terres dans les zones ou quartiers faisant l’objet d’un renouvellement achevé, avec une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire en moyenne

 

Nombre (hectares)

0

600

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 600 hectares de terres dans des zones ou des quartiers faisant l’objet d’un renouvellement. Ce chiffre inclut la superficie des districts ou zones urbaines qui ont fait l’objet d’actions sur la base d’accords conclus dans le cadre du programme. Les actions sont menées en veillant à ce que les exigences techniques soient respectées pour garantir le respect de la réduction moyenne de 30 % de la consommation d’énergie primaire non renouvelable dans le cadre de la rénovation des bâtiments. Pour justifier le respect des économies d’énergie obtenues, les certificats de performance énergétique des travaux achevés sont requis et agrégés pour confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées.

29

C2.I1

T

Achèvement des actions de rénovation des logements résidentiels, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 410 000 actions dans au moins 285 000 logements uniques)

 

Numéro

231 000

410 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 410 000 actions de rénovation de logements résidentiels ont été menées à bien dans au moins 285 000 logements uniques, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (cumulée). Aux fins de l’indicateur, la notion de logement est compatible avec la définition d’Eurostat («Un logement est une pièce ou un ensemble de pièces — y compris ses accessoires, halls et couloirs — dans un bâtiment permanent ou une partie structurellement séparée d’un bâtiment qui, par sa construction, sa reconstruction ou sa transformation, est destiné à être logé par un ménage privé tout au long de l’année») et peut inclure, le cas échéant, des logements sociaux ou publics. Les indicateurs d’amélioration de la performance énergétique utilisés sont accrédités au moyen du certificat de performance énergétique correspondant dans le cadre de la directive no 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments. Le nombre de rénovations de logements est déterminé comme étant la somme de toutes les actions d’amélioration et de réhabilitation (à l’intérieur des quartiers délimités, au niveau du bâtiment ou du logement) réalisées par la mise en œuvre d’une des lignes d’aide (réhabilitation complète ou éléments de construction) ou d’incitations fiscales. Le pourcentage moyen d’économies d’énergie primaire non renouvelable dans la consommation d’énergie primaire non renouvelable aux fins du respect de la valeur minimale de 30 % est obtenu en pondérant l’ensemble des actions de réhabilitation par le montant de l’aide ou du financement appliqué au titre du plan pour la reprise et la résilience. Cet indicateur inclut des actions d’amélioration et de réhabilitation dans toutes les municipalités, quelle que soit leur taille. Pour justifier le respect des économies d’énergie obtenues, les certificats de performance énergétique des travaux achevés sont requis et agrégés pour confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées. (Scénario de référence: 31 décembre 2024)

30

C2.I2

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif à la définition du cadre réglementaire pour la mise en œuvre du programme de location de logements sociaux économes en énergie conformes aux critères d’efficacité énergétique

Disposition de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Adoption de l’arrêté royal définissant le cadre réglementaire pour la mise en œuvre du programme de location de logements sociaux économes en énergie répondant à des critères d’efficacité énergétique. L’arrêté royal fixe les exigences techniques visant à garantir, dans la construction des bâtiments, l’objectif de parvenir à une demande d’énergie primaire inférieure d’au moins 20 % à l’exigence relative aux bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle conformément aux lignes directrices nationales. À cette fin, une exigence consiste à limiter la valeur de la consommation d’énergie primaire non renouvelable à 80 % de la limite fixée à la section HE 0 du document de base sur les économies d’énergie (DB-HE) du Code technique de construction (CTE). La conférence sectorielle sur le logement se tiendra et la phase d’information du public et les autres procédures juridiques seront achevées avant la finalisation de l’arrêté royal.

31

C2.I2

T

Nouveaux logements construits à des fins de location sociale ou à des prix abordables conformes aux critères d’efficacité énergétique

 

Numéro

0

20 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 20 000 logements construits à des fins de location sociale ou à des prix abordables répondant à des critères d’efficacité énergétique. Ce chiffre correspond au nombre de logements pour lesquels la construction est achevée et porte sur la location sociale à des prix abordables, attestée par un certificat ou une preuve de l’achèvement et de l’utilisation des logements par l’autorité compétente. En outre, le respect de l’obligation de limiter la valeur de la consommation d’énergie primaire non renouvelable à 80 % de la limite fixée à la section HE 0 du document de base sur les économies d’énergie (DB-HE) du code technique de construction (CTE) est assuré au moyen d’un certificat de performance énergétique.

32

C2.I3

M

Attribution de rénovations pour les logements résidentiels et les bâtiments non résidentiels, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire

Décisions de concession agrégées par les communautés autonomes

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

L’équivalent d’au moins 40 000 rénovations de logements résidentiels et de 690 000 m 2de bâtiments non résidentiels attribués, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire. L’équivalence est définie par rapport aux économies d’énergie moyennes réalisées par m2 de chaque type d’intervention. Aux fins de l’indicateur, la notion de logement est compatible avec la définition d’Eurostat («Un logement est une pièce ou un ensemble de pièces — y compris ses accessoires, halls et couloirs — dans un bâtiment permanent ou une partie structurellement séparée d’un bâtiment qui, par sa construction, sa reconstruction ou sa transformation, est destiné à être logé par un ménage privé tout au long de l’année») et peut inclure, le cas échéant, des logements sociaux ou publics. Les indicateurs d’amélioration de la performance énergétique utilisés sont accrédités au moyen du certificat de performance énergétique correspondant dans le cadre de la directive no 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments.

33

C2.I3

M

Achèvement des rénovations pour les logements résidentiels et les bâtiments non résidentiels, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire

Certificats de performance énergétique agrégés des travaux achevés —

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

L’équivalent d’au moins 40 000 logements résidentiels et de 690 000 m 2de bâtiments non résidentiels rénovés, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire. L’équivalence est définie par rapport aux économies d’énergie moyennes réalisées par m2 de chaque type d’intervention. Aux fins de l’indicateur, la notion de logement est compatible avec la définition d’Eurostat: «Un logement est une pièce ou un ensemble de pièces — y compris ses accessoires, halls et couloirs — dans un bâtiment permanent ou une partie structurellement séparée d’un bâtiment qui, par sa construction, sa reconstruction ou sa transformation, est destiné à être logé par un ménage privé tout au long de l’année» et peut inclure, le cas échéant, des logements sociaux ou publics. Les indicateurs d’amélioration de la performance énergétique utilisés sont accrédités au moyen du certificat de performance énergétique correspondant dans le cadre de la directive no 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments. Pour justifier le respect des économies d’énergie obtenues, les certificats de performance énergétique des travaux achevés sont requis et agrégés pour confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées.

34

C2.I4

M

Achèvement de la rénovation des logements résidentiels et des bâtiments non résidentiels dans les municipalités de moins de 5 000 habitants, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire

 

TRIMESTRE 2

2026

L’équivalent d’au moins 4 300 logements résidentiels et de 230 000 m² de bâtiments non résidentiels (y compris les bâtiments publics, privés ou sociaux) rénovés dans les municipalités et les zones urbaines de moins de 5 000 habitants, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire. L’équivalence est définie par rapport aux économies d’énergie moyennes réalisées par m² de chaque type d’intervention. Pour justifier le respect des économies d’énergie obtenues, les certificats de performance énergétique des travaux achevés sont requis et agrégés pour confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées.

35

C2.I4

T

Projets dans le domaine de l’énergie propre dans les municipalités de moins de 5 000 habitants

 

Numéro

0

500

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 500 projets uniques en matière d’énergie propre menés à bien au niveau local dans les municipalités de moins de 5 000 habitants. Caractéristiques: Les projets, y compris les projets attribués dans le cadre d’appels d’offres ou d’investissements par les autorités locales, dans le cadre d’une sélection ou d’une combinaison des éléments suivants:
— Installation d’électricité ou de chauffage et de refroidissement renouvelables pour les bâtiments ou infrastructures publics (dont au moins 80 % d’autoconsommation). Peut inclure le chauffage/refroidissement urbain.
Rénovation énergétique des bâtiments ou infrastructures publics (permettant d’économiser au moins 30 % d’énergie primaire)
Mobilité durable (projets de transfert modal ou de mobilité électrique)
Réduction de la pollution lumineuse grâce à l’amélioration de l’éclairage public
— Les communautés énergétiques locales ou d’autres projets menés par des acteurs locaux dans ces municipalités.

36

C2.I5

T

Achèvement des rénovations de bâtiments publics, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 290 000 m2)

 

Nombre (m2)

0

290 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 290 000 m2 (cumulés) de bâtiments publics rénovés permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire. La vérification des certificats de fin d’ouvrage ou de réception des travaux (communautés autonomes) ou des pièces justificatives de chacune des communes qui les reçoivent, conformément à l’article 30 de la loi sur les subventions (38/2003), est vérifiée après achèvement du projet (eell). Afin de justifier le respect des économies d’énergie obtenues, la certification énergétique des travaux achevés est requise et agrégée afin de confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées.

37

C2.I5

T

Achèvement des rénovations de bâtiments publics, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 1 230 000 m 2)

 

Nombre (m2)

290 000

1 230 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 1 230 000 m2 (cumulés) de bâtiments publics rénovés permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire. La vérification des certificats de fin d’ouvrage ou de réception des travaux (communautés autonomes) ou des pièces justificatives de chacune des communes qui les reçoivent, conformément à l’article 30 de la loi sur les subventions (38/2003), est vérifiée après achèvement du projet (eell). Afin de justifier le respect des économies d’énergie obtenues, la certification énergétique des travaux achevés est requise et agrégée afin de confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées. (Scénario de référence: 31 décembre 2024)

38

C2.I6

T

Plans d’action dans le cadre du programme urbain espagnol

 

Numéro

0

100

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 100 municipalités font approuver leur plan d’action local (stratégie urbaine) et s’appuie sur les critères définis dans le programme urbain espagnol, comprenant une évaluation et des lignes d’action conformément à ses dix objectifs stratégiques.

B.3. Description des réformes et des investissements en vue du prêt

Réforme 7 (C2.R7) — Programme de mesures visant à promouvoir l’offre de logements locatifs

L’objectif de cette mesure est de promouvoir une augmentation de l’offre de logements locatifs, en particulier dans le parc de logements sociaux et dans les villes où les prix ont augmenté davantage.

Pour remédier à ce problème, la mesure comprend:

·une modification du texte consolidé de la loi sur la réhabilitation foncière et urbaine, approuvé par le décret royal législatif 7/2015 du 30 octobre, qui introduit des mesures visant à accélérer les procédures d’urbanisme liées aux actions de réhabilitation des bâtiments et à la construction de bâtiments à des fins de logement social;

·la publication d’un guide contenant des recommandations et des bonnes pratiques qui servira de référence pour simplifier et accélérer les procédures d’autorisation d’urbanisme en encourageant i) l’échange de connaissances et d’expériences entre les administrations aux niveaux local, régional et central, ii) les mesures visant à systématiser et à optimiser les processus et iii) le développement futur de projets pilotes dans différents contextes territoriaux.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 juin 2025.

Investissement 7 (C2.I7) — Facilité de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social

Cette mesure consiste en un investissement public dans une facilité, la facilité de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement pour la construction et la rénovation de logements sociaux et abordables économes en énergie, et de développer les marchés des capitaux dans ces domaines. La facilité fonctionne en accordant des prêts directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 4 000 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par l’Instituto de Crédito Official (ICO) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. La facilité comprend les lignes de produits suivantes:

·Prêts directs pour la construction de bâtiments économes en énergie. La consommation d’énergie primaire des bâtiments est inférieure d’au moins 20 % aux exigences en matière d’énergie quasi nulle des bâtiments figurant dans les lignes directrices nationales.

·Prêts directs pour la rénovation de bâtiments existants. La rénovation entraîne une réduction d’au moins 30 % de la consommation primaire d’énergie non renouvelable.

·Ligne de médiation: la ligne de médiation consiste en des prêts accordés par ICO à des banques commerciales, qui octroient à leur tour des prêts aux bénéficiaires finals pour la construction de bâtiments économes en énergie ou la rénovation de bâtiments existants.

Les bâtiments construits et/ou rénovés doivent être utilisés à des fins de loyer social ou abordable, ou transférés à des fins de location sociale et abordable pour une période minimale de 50 ans. Les critères utilisés pour déterminer le loyer social et abordable sont ceux établis dans le cadre du programme 6 du décret royal no 853/2021.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne et l’ICO signeront un accord de mise en œuvre qui comportera le contenu suivant:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision finale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2. Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

A. la description des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

B. l’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

C. interdiction de refinancer tout prêt en cours.

D. l’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I.Dans le cas des prêts: la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 5 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 6 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 7 et aux installations de traitement biologique mécanique 8 .

II.La politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

E. l’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3. Le montant couvert par l’accord de mise en œuvre, la structure libre pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4. Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

-La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

-La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

-L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre et dans la facilité pour la reprise et la résilience avant de s’engager à financer une opération.

-L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’ICO. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État et des exigences en matière d’objectifs climatiques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions des accords de mise en œuvre et de financement applicables.

5. Exigences applicables aux investissements climatiques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 2 122 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent à la réalisation des objectifs climatiques conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 9

6. Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: L’ICO sélectionne les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

7. Obligation de signer des accords de financement: L’ICO signe des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies en annexe de l’accord de mise en œuvre. Les principales exigences de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles le Fonds fonctionne, notamment:

-L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

-La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

B.4. Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L2

C2.R7

M

Entrée en vigueur d’une modification du texte consolidé de la loi sur la réhabilitation foncière et urbaine

Disposition de la loi révisée relative à l’entrée en vigueur

TRIMESTRE 2

2025

L’entrée en vigueur d’une modification du texte consolidé de la loi sur la réhabilitation foncière et urbaine, approuvée par le décret royal législatif 7/2015 du 30 octobre. L’amendement introduit des mesures visant à accélérer les procédures d’urbanisme liées aux actions de réhabilitation des bâtiments et à la construction de bâtiments à des fins de logement social.

L3

C2.R7

M

Publication d’un guide des meilleures pratiques pour simplifier et rationaliser les procédures d’autorisation d’urbanisme

Mise en ligne

TRIMESTRE 2

2025

La publication d’un guide contenant des recommandations et des bonnes pratiques qui servira de référence pour simplifier et accélérer les procédures d’autorisation d’urbanisme en encourageant i) l’échange de connaissances et d’expériences entre les administrations aux niveaux local, régional et central, ii) les mesures visant à systématiser et à optimiser les processus et iii) le développement futur de projets pilotes dans différents contextes territoriaux.

L4

C2.I7

M

Accord de mise en œuvre

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre 

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre.

L5

C2.I7

T

Mécanisme de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (I)

Entrée en vigueur des conventions de financement juridiques

0

40 %

TRIMESTRE 2

2025

L’ICO, et les intermédiaires sélectionnés par l’ICO, ont conclu des accords de financement juridique avec les bénéficiaires finaux, pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 40 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). L’ICO élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L6

C2.I7

T

Mécanisme de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (II)

Entrée en vigueur des conventions de financement juridiques

40 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

L’ICO, et les intermédiaires sélectionnés par l’ICO, ont conclu des accords de financement juridique avec les bénéficiaires finaux, pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 53 % de ce financement contribuent à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L7

C2.I7

M

Mécanisme de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social: Le ministère a achevé l’investissement

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 4 000 000 000 EUR à la facilité ICO.

C. VOLET 03: Transformation environnementale et numérique du système agroalimentaire et de la pêche

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience améliore la durabilité, la compétitivité et la résilience du secteur agroalimentaire et de la pêche sur les plans économique, environnemental et social. Pour atteindre cet objectif, les investissements et les réformes inclus dans ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience se concentrent sur les éléments suivants:

a)Améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation;

b)stimuler la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage;

c)adopter une stratégie visant à promouvoir la numérisation dans l’ensemble des secteurs agroalimentaire et rural; et

d)stimuler la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation du secteur de la pêche.

Ce volet répond aux recommandations par pays sur la promotion des investissements dans l’innovation et l’efficacité énergétique (recommandation par pays no 3 2019), sur l’amélioration de l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation spécifique par pays no 2 2020), sur la promotion des investissements publics et privés et sur la promotion de la transition écologique (recommandation par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

C.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C3.R1) — Modification des règles régissant les relations commerciales dans la chaîne alimentaire, y compris modification de la loi 12/2013 du 2 août 2007 relative à des mesures visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire

L’objectif de cette mesure est d’améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire en modifiant la législation nationale régissant les relations commerciales dans la chaîne alimentaire (loi 12/2013), y compris, mais en allant au-delà de la transposition de la directive (UE) 2019/633. La mesure couvre au moins:

a)Étendre le champ d’application de la loi en incluant i) les relations commerciales à la fois aux États membres et aux pays tiers lorsqu’un opérateur est établi en Espagne, et ii) les matières premières et autres produits couverts par l’annexe I du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne;

b)l’extension du contenu minimal des contrats alimentaires en incluant i) des pénalités contractuelles, ii) des exceptions pour des raisons de force majeure et iii) une référence à la demande de médiation des parties concernées pour traiter les cas de non-accord;

c)élargir la liste des pratiques commerciales déloyales telles que la modification unilatérale des contrats en termes de volume ou la restitution des produits invendus; et

d)reconnaissant que l’agence d’information et de contrôle des denrées alimentaires est l’organisme responsable de la mise en place et du développement du système de contrôle nécessaire pour vérifier le respect de la législation au niveau national, et comme point de contact pour la coopération entre les autorités chargées de faire appliquer la législation, ainsi qu’avec la Commission européenne et les communautés autonomes dans leurs territoires respectifs.    

La mesure complète i) le décret-loi royal no 5/2020 du 25 février 2020, qui a adopté des mesures urgentes dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation, et ii) la loi 8/2020 portant modification de la loi 12/2013 sur les mesures urgentes visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

Réforme 2 (C3.R2) — Développement et révision du cadre réglementaire pour la durabilité environnementale de l’élevage

Cette mesure améliore la durabilité environnementale de l’élevage en développant et en révisant le cadre législatif comme suit:

a)L’élaboration d’un registre général des meilleures techniques disponibles (MTD) afin de faciliter le calcul des émissions polluantes et de gaz à effet de serre (GES) dans les exploitations porcines et avicoles, ainsi que la couverture d’autres données environnementales. Elle fournit une meilleure évaluation du respect, par les éleveurs, des engagements en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants.

b)La révision progressive de la législation en matière de planification dans le secteur de l’élevage, qui fixe des exigences relatives à la localisation, à la distance, à la taille, aux conditions sanitaires, à la biosécurité et aux infrastructures environnementales et de bien-être des animaux dans les exploitations des secteurs qui en disposent déjà (élevage porcin), ainsi que la mise en place d’un nouveau cadre réglementaire dans les secteurs (aviculture), qui n’avaient pas encore été réglementés. Elle établit des engagements sectoriels individuels de réduction des émissions, fixant des exigences en fonction de leur contribution à la production des polluants, en application du principe de proportionnalité.

La mesure comprend les deux dispositions législatives, qui doivent être publiées d’ici la fin de 2022. Elle prévoit également que la mise en œuvre du registre général des MTD sera opérationnelle pour les élevages de porcs et de volailles au plus tard le 31 décembre 2023. La législation révisée en matière d’aménagement du territoire est appliquée progressivement dans un délai d’environ deux ans à compter de sa publication.

En outre, cette mesure vise à:

a)Améliorer la biosécurité du transport du bétail en ce qui concerne les maladies animales transmissibles. Le nouveau règlement intègre la numérisation et les nouvelles technologies dans les véhicules utilisés comme moyen de transport et de nettoyage et de désinfection.

b)Réglementer l’utilisation d’antibiotiques dans les espèces présentant un intérêt pour le bétail, en utilisant une méthode de calcul de la consommation régulière et trimestrielle d’antibiotiques par exploitation animale et l’indicateur de référence national. Le règlement décrit les mesures à prendre sur la base des résultats. La législation prévoit une période transitoire d’un an pour les exploitations d’élevage qui n’ont pas l’obligation de disposer d’un système de gestion intégré dans leur législation sectorielle.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2024.

Réforme 3 (C3.R3) — Cadre législatif sur la nutrition durable dans les sols agricoles et législation sur la pollution d’origine agricole

L’objectif de cette mesure est de réglementer la fertilisation agricole afin de s’attaquer de manière cohérente aux différentes sources d’apport de nutriments dans les sols agricoles. En outre, elle fournit des conseils techniques aux agriculteurs afin de les aider à se conformer aux exigences légales et à rationaliser la fertilisation. Cette surveillance doit: I) lutter contre les effets néfastes du changement climatique; II) réduire la pollution des eaux par les nitrates et les phosphates d’origine agricole; et iii) améliorer la qualité de l’air.

Le cadre législatif proposé est lié à un autre instrument juridique: le projet d’arrêté royal relatif à la protection des eaux contre la pollution diffuse par les nitrates à partir de sources agricoles (qui remplacera le décret royal 261/1996 du 16 février). Elle est également liée à l’élaboration d’un plan d’action visant à prévenir, corriger et réduire la pollution diffuse causée par les nitrates, en particulier à partir de sources agricoles. Cette mesure instaure un arrêté royal transposant la directive 91/676/CEE du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles, fixant des objectifs plus ambitieux que la directive nitrates et renforçant la convergence avec les objectifs de planification de l’eau au titre de la directive-cadre sur l’eau.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 mars 2023.

Réforme 4 (C3.R4) — Stimuler la gouvernance et la gestion durable de l’irrigation espagnole

L’objectif de cette mesure est d’établir un mécanisme de gouvernance au niveau national afin de permettre à tous les secteurs et niveaux des pouvoirs publics concernés de coopérer en matière d’irrigation. Cela inclut la durabilité environnementale, les critères de mise en œuvre et les aspects liés à la législation applicable. La mesure met en place un observatoire de la durabilité de l’irrigation en Espagne afin de fournir des données sur les incidences économiques, sociales et environnementales de l’irrigation sur le territoire.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 5 (C3.R5) — Mise en œuvre du plan d’action II de la stratégie pour la numérisation des zones agroalimentaires et rurales

Cette mesure vise à poursuivre la mise en œuvre de la stratégie espagnole pour la numérisation des zones agroalimentaires et rurales, adoptée par le gouvernement espagnol en mars 2019. La mesure définit un deuxième plan d’action qui répond aux trois objectifs fondamentaux de la stratégie: I) réduire la fracture numérique; II) promouvoir l’utilisation des données; et iii) stimuler le développement des entreprises et les nouveaux modèles d’entreprise.

La mesure continue de soutenir l’adoption et l’intégration de processus et de compétences numériques dans l’activité économique liée aux zones rurales et à leur tissu social. La mesure conçoit, élabore et met en œuvre le deuxième plan d’action de la stratégie de numérisation du secteur agroalimentaire et des zones rurales.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 6 (C3.R6) — Révision du cadre réglementaire national pour la réglementation de la pêche durable

L’objectif de cette mesure est de: I) encourager l’intégration de la durabilité économique et sociale dans la gestion de la pêche; II) offrir une plus grande sécurité juridique à tous les acteurs du secteur de la pêche; et iii) accroître la transparence, la modernisation et la numérisation de la gestion de la pêche. La mesure tient compte des objectifs des politiques et des défis de l’Union, y compris la réforme de la politique commune de la pêche, la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, les stratégies pour le milieu marin et les objectifs de développement durable.

Pour atteindre ces objectifs, la mesure doit permettre d’atteindre les objectifs suivants:

a)Réviser la loi actuelle sur la pêche afin de l’aligner sur les nouveaux critères de durabilité et les nouveaux besoins en matière de recherche dans le secteur de la pêche;

b)mise à jour de la gestion des différents outils, méthodes et recensements des lieux de pêche nationaux au moyen d’un arrêté royal; et

c)mettre en œuvre une loi visant à moderniser les systèmes de contrôle, d’inspection et de sanction dans le domaine de la pêche.

La publication d’un arrêté royal sur l’amélioration de la gestion des différents outils, méthodes et plaintes des lieux de pêche nationaux est prévue pour le 30 juin 2022.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 1 (C3.I1) — Plan visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation

L’objectif de cette mesure est d’améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation au moyen d’un ensemble d’actions sélectionnées. Il promeut les économies d’eau et l’efficacité énergétique dans les activités d’irrigation. Ces actions comprennent:

a)Les actions de modernisation, comprenant au moins: I) les actions dans les zones qui remplacent les eaux de surface ou les eaux souterraines par l’utilisation de ressources en eau non conventionnelles (telles que l’eau de récupération conformément au règlement (UE) 2020/741 et l’eau dessalée conformément aux orientations techniques 2021/C58/01 «Ne pas causer de préjudice important») dans le cadre d’un processus de modernisation; et ii) les actions qui augmentent les économies d’eau ou permettent de réduire encore la demande en eau ou d’accroître les économies d’énergie;

b)moderniser les systèmes d’irrigation ayant une incidence énergétique, y compris i) un traitement préférentiel des actions qui ne nécessitent pas d’électricité pour leur exploitation par rapport à celles qui en ont besoin ou qui nécessitent des énergies renouvelables; et ii) des mesures de modernisation visant à faciliter l’autosuffisance énergétique, y compris l’utilisation des énergies renouvelables; et

c)favoriser les nouvelles technologies, telles que: I) des actions permettant des niveaux plus élevés de mise en œuvre des nouvelles technologies et des innovations pour parvenir à une irrigation plus efficace; et ii) des actions proposant un degré d’intensité plus élevé dans la modernisation de l’irrigation.

La mise en œuvre de la mesure est assurée par l’entreprise publique Sociedad Estatal de Infrűtructuras Agrarias (SEIASA). À cette fin, un accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA régit le régime de financement public/privé pour les investissements dans la modernisation de l’irrigation, les critères de sélection des projets, les procédures de mise en œuvre du plan ainsi que la liste des actions à mener. Cette liste d’actions comprend au moins:

a)Le remplacement de l’utilisation des eaux souterraines ou des eaux de surface par l’utilisation de ressources en eau non conventionnelles [eau de récupération ou eau dessalée conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01)];

b)la mise en œuvre de systèmes de régulation de l’eau (réservoirs) permettant l’irrigation par gravité;

c)le remplacement des fossés en plein air par des tuyaux souterrains;

d)la construction de systèmes de filtrage et de pompage; et

e)l’installation de compteurs et de systèmes de télégestion.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, l’eau dessalée est produite à l’aide de la meilleure technologie disponible ayant les incidences les plus faibles sur l’environnement dans le secteur. Toutes les activités d’irrigation sont menées conformément à la directive-cadre sur l’eau, les évaluations des incidences sur l’environnement nécessaires sont réalisées conformément aux directives 2009/147/CE et 92/43/CEE et les mesures d’atténuation nécessaires à la protection de l’environnement sont mises en œuvre.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C3.I2) — Plan visant à stimuler la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (I): Modernisation des laboratoires de santé animale et végétale

Cette mesure améliore la sécurité alimentaire dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage en garantissant des actions rapides en réaction à l’apparition de foyers de maladies animales, y compris celles touchant les êtres humains, ainsi que d’organismes nuisibles aux végétaux, en construisant des installations présentant un niveau de biosécurité 3. Plus précisément, la mesure garantit la mise en service des installations suivantes:

a)le laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 (LSCA-Santa Fe);

b)le centre de sécurité biologique de niveau 3 pour les animaux (LCV-Algete); et

c)le laboratoire phytosanitaire national de Lugo.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 3 (C3.I3) — Plan visant à stimuler la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (II): Renforcer les capacités et les systèmes de biosécurité dans les crèches, les centres de nettoyage et de désinfection

Cette mesure renforce la prévention et la protection contre les maladies animales et les organismes nuisibles aux végétaux dont l’incidence a augmenté par le changement climatique, en améliorant le renforcement des capacités et les systèmes de biosécurité dans les pépinières ainsi que dans les centres de nettoyage et de désinfection. Elle renforce les systèmes de biosécurité dans les installations produisant du matériel de reproduction des végétaux, qui jouent un rôle important dans l’obtention de matériel exempt de parasites avec une réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.

L’aide prend la forme d’aides à l’investissement ciblant les exploitations agricoles de matériel de reproduction des végétaux et les centres de nettoyage et de désinfection des moyens de transport d’animaux vivants. En particulier, des subventions sont envisagées pour l’amélioration technologique de ces installations grâce à l’automatisation, à la robotisation et à l’installation de nouveaux systèmes de nettoyage et de désinfection tels que la désinfection thermique.

La mesure comprend le renforcement d’au moins 465 centres de nettoyage et de désinfection, ainsi que des centres produisant du matériel de reproduction des végétaux grâce à un renforcement des systèmes de formation et de biosécurité.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 septembre 2024.

Investissement 4 (C3.I4) — Plan visant à stimuler la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (III): Investissements dans l’agriculture de précision, l’efficacité énergétique et l’économie circulaire dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage

Cette mesure promeut la durabilité et la compétitivité du secteur de l’agriculture et de l’élevage par des investissements dans: I) l’agriculture de précision; II) l’efficacité énergétique; III) l’économie circulaire; et iv) l’utilisation des énergies renouvelables.

Plus précisément, les investissements portent sur les éléments suivants:

a)La mise en œuvre de nouveaux systèmes de gestion des déchets agricoles, des effluents d’élevage et de leurs sous-produits, y compris des réformes structurelles;

b)la modernisation des serres, tant de leurs installations que de leurs équipements;

c)promouvoir l’utilisation des biogaz et des énergies renouvelables; et

d)collecte de données en temps réel à l’aide de capteurs permettant d’utiliser l’agriculture de précision et la technologie dans les exploitations agricoles, ce qui inclut la mise en œuvre de systèmes de navigation par satellite (GNSS) et la géolocalisation dans l’élevage.

La mesure est mise en œuvre sous la forme d’investissements individuels ou collectifs dans des exploitations agricoles ou des sociétés de services agricoles. Au moins 5 000 exploitations agricoles doivent avoir mené à bien des projets dans les domaines de l’agriculture de précision, de l’efficacité énergétique, de l’économie circulaire et de l’utilisation des énergies renouvelables.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 5 (C3.I5) — Stratégie pour la numérisation du secteur agroalimentaire et forestier et de l’environnement rural: élaboration d’actions visant à soutenir la numérisation et l’esprit d’entreprise du secteur agroalimentaire et forestier et de l’environnement rural

Cette mesure définira des actions dans le cadre de la stratégie pour la numérisation des secteurs agroalimentaire, forestier et rural, adoptée par le gouvernement espagnol en mars 2019, et dans son deuxième plan d’action 2021-2023. Les actions comprennent:

a)Une ligne de soutien financier spécifique pour les PME du secteur agroalimentaire afin d’encourager les projets commerciaux innovants et numériques, à mettre en œuvre par l’octroi de prêts participatifs;

b)un pôle d’innovation numérique pour les entreprises du secteur agroalimentaire, à mettre en œuvre au moyen d’un contrat interne et de marchés publics par voie d’appels d’offres concurrentiels;

c)un observatoire de la numérisation dans le secteur agroalimentaire au moyen d’un accord de partenariat entre le MAPA et l’organe collaborateur; et

d)une plateforme de conseillers du système de connaissances et d’information agricoles (SCIA), qui servira d’outil pour favoriser le transfert de connaissances et d’informations entre les acteurs de l’AKIS, à mettre en œuvre au moyen d’un marché interne et de marchés publics par voie d’appels d’offres concurrentiels.

Dans le cadre de la mesure, au moins 60 PME agroalimentaires mettent en œuvre des projets commerciaux innovants et numériques conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et financés par des prêts participatifs d’ici la fin de 2023.

Afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), l’accord juridique entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation et l’ Empresa Nacional de Innovación (ENISA) et la politique d’investissement ultérieure de l’instrument financier:

I.exiger l’application des orientations techniques de la Commission sur l’évaluation de la durabilité du Fonds InvestEU; et

II.exclure de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: (I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 10 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 11 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 12 et aux installations de traitement biologique mécanique 13 ; et iv) les activités et les actifs dont l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement;

III.exiger que l’ENISA vérifie la conformité juridique des projets avec la législation environnementale de l’UE et nationale pertinente pour toutes les transactions, y compris celles qui sont exemptées de l’évaluation de la durabilité.

Aucune activité liée au captage et au stockage du carbone n’est soutenue.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 6 (C3.I6) — Plan visant à promouvoir la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation dans le secteur de la pêche (I): Modernisation du réseau des réserves marines présentant un intérêt pour la pêche

L’objectif de cette mesure est de moderniser le réseau de réserves marines présentant un intérêt pour la pêche au moyen des actions suivantes:

a)L’acquisition de deux navires d’appui spéciaux pour assurer le contrôle et la surveillance des activités menées dans les réserves;

b)la mise en œuvre des technologies de l’information et de la communication permettant de contrôler et de surveiller les réserves, en acquérant, au moins, des drones dotés d’une puissance suffisante pour permettre des activités de contrôle et de surveillance et optimiser les moyens existants;

c)l’extension du réseau de réserves par la création d’une nouvelle réserve marine; et

d)la mise à jour d’une réserve marine existante, Isla de Alborán, et ses environs afin de faciliter l’accès, d’améliorer son efficacité énergétique et de la doter d’installations adéquates (par exemple une liaison radio radar avec la péninsule) pour surveiller et contrôler la réserve.

L’acquisition des deux navires d’appui spéciaux et la mise en œuvre des technologies de l’information et de la communication permettant le contrôle et le suivi sont mises en œuvre au moyen de procédures de passation de marchés publics.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, les deux navires d’appui spéciaux doivent être de la meilleure technologie disponible ayant les incidences environnementales les plus faibles dans le secteur. L’investissement concernant l’extension du réseau de réserves marines consiste en une étude en vue de la création d’une nouvelle réserve marine, qui devrait être réalisée dans le cadre d’un contrat interne. Il en va de même pour les travaux prévus pour la mise à jour de la réserve Isla de Alborán et de ses environs, qui comprennent une étude nécessaire sur la construction et l’optimisation de l’énergie.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 7 (C3.I7) — Plan visant à stimuler la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation du secteur de la pêche (II): Stimuler la recherche dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture et soutenir la formation

Cette mesure améliore la quantité et la qualité des connaissances scientifiques qui éclairent la prise de décision en matière de gestion de la pêche. Les activités prévues incluent: I) l’achat d’au moins deux sondes acoustiques pour équiper deux navires de pêche et de recherche océanographique existants afin de garantir la qualité des données obtenues pour l’évaluation scientifique des différents stocks d’espèces pélagiques; et ii) la promotion de la recherche dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture afin de garantir une approche écosystémique de la prise de décision en matière de gestion de la pêche.

L’acquisition des deux sondes acoustiques est réalisée sur la base d’une procédure de passation de marché public dans laquelle l’offre aura lieu sur une base exclusive. La promotion de la recherche dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture est assurée par la signature d’accords avec des organismes publics de recherche et, le cas échéant, par l’attribution de ressources propres pour le recrutement d’observateurs à bord ou par des appels d’offres.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Investissement 8 (C3.I8) — Plan visant à stimuler la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation du secteur de la pêche (III): Développement technologique et innovation dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture

L’objectif de cette mesure est de mettre en place un secteur de la pêche et de l’aquaculture plus durable sur les plans environnemental, économique et social au moyen de deux lignes d’action:

a)La création de partenariats public-privé pour stimuler la croissance bleue dans le secteur, afin de mettre en œuvre des projets qui servent de catalyseurs aux processus de l’économie bleue; et

b)soutien au développement technologique et à l’innovation dans le secteur.

La mesure prévoit l’achèvement d’au moins 20 projets de recherche, de développement et d’innovation en vue de l’adoption de nouvelles technologies favorisant la résilience et la durabilité du secteur de la pêche et de l’aquaculture.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 9 (C3.I9) — Plan visant à stimuler la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation dans le secteur de la pêche (IV): Numérisation et utilisation des TIC dans le secteur de la pêche

Cette mesure vise à améliorer la surveillance de l’activité de pêche afin de garantir la viabilité environnementale ainsi que la viabilité à moyen et long terme du secteur de la pêche. La mesure comprend deux lignes d’action:

a)Un régime d’aides à la numérisation du secteur de la pêche et de l’aquaculture, comprenant i) des aides en faveur des dispositifs de transmission électronique des captures ainsi que de leur géolocalisation pour les navires d’une longueur inférieure à 12 mètres; et ii) les aides à la mise en place d’un système de surveillance utilisant des caméras pour le contrôle à distance de la pêche et la lutte contre les rejets pour les navires de plus de 24 mètres de longueur; et

b)des solutions TIC modernes pour la surveillance de la pêche, y compris i) un système d’enregistrement des captures prévoyant la possibilité de suivre les navires d’une longueur inférieure à 12 mètres; II) la mise en place d’un service de vol de drones pour le contrôle et la surveillance de la pêche et d’un système de contrôle à distance des captures des navires de pêche d’une longueur supérieure à 24 mètres; et iii) les dispositifs et logiciels (c’est-à-dire l’installation d’un deuxième pare-feu) pour le renforcement de la sécurité du système espagnol d’information sur la pêche.

La numérisation du secteur espagnol de la pêche et de l’aquaculture est mise en œuvre sous la forme de subventions pour la mise en concurrence, tandis que la mise en œuvre de solutions TIC modernes pour la surveillance de la pêche passe par des marchés publics ouverts et centralisés.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 10 (C3.I10) — Plan visant à stimuler la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation du secteur de la pêche (V): Soutien à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

Cette mesure soutient la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, qui continue d’être une menace pour les écosystèmes marins. À cette fin, la mesure soutient les investissements suivants:

a)L’acquisition de quatre navires de patrouille; et

b)la modernisation de trois navires de patrouille en haute mer qui seront utilisés pour lutter contre la pêche illicite, déclarée et non réglementée.

La mesure sera mise en œuvre dans le cadre d’une procédure de passation de marché public pour la construction de navires de patrouille et par la modification d’un accord avec la marine espagnole dans le cas des navires de patrouille en mer, qui fournira une couverture légale pour le transfert à la marine, qui gère les travaux de modernisation susmentionnés.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, les acquisitions et modernisations de navires ne doivent être de la meilleure technologie disponible ayant les incidences environnementales les plus faibles dans le secteur.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Investissement 11 (C3.I11) — Plan visant à stimuler la durabilité, la recherche, l’innovation et la numérisation dans le secteur de la pêche (VI): Appui au financement du secteur de la pêche

Cette mesure prévoit le financement de projets d’investissement dans le secteur de la pêche par l’octroi d’un prêt à la Sociedad Anónima Estatal de Caución Agraria (SAECA). L’objectif de la mesure est de créer une ligne financière de financement pour des projets liés à l’action en faveur de la pêche durable, notamment: I) l’amélioration des conditions de travail et de sécurité; II) la numérisation des processus et des systèmes; III) améliorer la valeur et la traçabilité des produits; IV) la recherche de nouveaux produits et présentations, y compris l’emballage; et v) stimuler l’innovation, l’amélioration et l’efficacité énergétiques, ainsi que la transition vers une énergie ayant une incidence moindre sur le climat.

La mesure est mise en œuvre au moyen d’un accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation et la SAECA afin de soutenir le financement de projets d’investissement dans le secteur de la pêche. Ce mécanisme repose sur un prêt à la SAECA pour la création d’une ligne de financement destinée à regarantir des projets avec des actions liées à une activité de pêche durable. L’accord prévoit une condition garantissant que les investissements réalisés avec ce financement sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).

Afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), l’accord juridique entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation et la SAECA et la politique d’investissement ultérieure de l’instrument financier doivent:

I.exiger l’application des orientations techniques de la Commission sur l’évaluation de la durabilité du Fonds InvestEU; et

II.exclure de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: (I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 14 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 15 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 16 et aux installations de traitement biologique mécanique 17 ; et iv) les activités et les actifs dont l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement; et

III.exiger que la SAECA vérifie la conformité juridique des projets avec la législation environnementale de l’UE et nationale pertinente pour toutes les opérations, y compris celles qui ne sont pas soumises à l’évaluation de la durabilité.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

C.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

39

C3.R1

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal no 5/2020 sur les mesures urgentes concernant l’agriculture et l’alimentation et de la loi no 8/2020 sur la modification de la loi no 12/2013 relative aux mesures visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire

Dispositions du décret-loi royal 5/2020, de la loi no 8/2020 et de la loi no 12/2013 relative à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Entrée en vigueur du décret-loi royal 5/2020 (février 25 2020) prévoyant des mesures urgentes dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation, afin d’améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire en modifiant la législation nationale régissant les relations commerciales dans la chaîne alimentaire. Les principaux objectifs sont de faire en sorte que les prix des produits alimentaires couvrent les coûts de production, d’éviter la destruction de valeur dans la chaîne alimentaire et d’interdire les promotions destinées à induire les consommateurs en erreur sur le prix et l’image des produits.
Entrée en vigueur de la loi no 8/2020 portant modification de la loi no 12/2013 relative aux mesures urgentes visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire, afin de valider le décret-loi royal susmentionné en adoptant une loi.

40

C3.R1

M

Entrée en vigueur de la deuxième modification de la loi 12/2013 relative à des mesures visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire

Disposition de la loi no 12/2013 relative à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Entrée en vigueur de la deuxième modification de la loi 12/2013 relative à des mesures visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire, au-delà des exigences minimales de la directive (UE) 2019/633. Cet amendement juridique encourage différentes actions en faveur d’une chaîne de valeur alimentaire plus transparente et plus équilibrée, ce qui implique de modifier i) l’extension du champ d’application de la loi aux relations commerciales; II) le contenu minimal des contrats alimentaires est étendu à pratiquement toutes les transactions.

41

C3.R2

M

Entrée en vigueur du cadre réglementaire visant à mettre en place un registre général des meilleures techniques disponibles dans les exploitations agricoles afin de fournir des informations sur les émissions de polluants et de gaz à effet de serre, et à réformer la législation en matière de planification au moyen de critères applicables aux exploitations agricoles dans tous les secteurs

Mise à disposition du cadre réglementaire à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Le cadre réglementaire pour l’élaboration du registre général des meilleures techniques disponibles facilite le calcul des émissions polluantes et de gaz à effet de serre dans les exploitations porcines et avicoles, ainsi que l’enregistrement d’autres données environnementales. La révision progressive de la législation en matière de planification dans les secteurs de l’élevage réglemente les exigences relatives à la localisation, à la taille, aux conditions sanitaires et aux infrastructures dans les exploitations, en modifiant les exigences applicables aux élevages porcins et en créant un nouveau cadre réglementaire pour le secteur avicole.

422

C3.R2

M

Entrée en vigueur du règlement visant à améliorer la biosécurité du transport du bétail et de la réglementation relative à l’utilisation durable des antibiotiques dans les espèces animales

Disposition de l’arrêté royal établissant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur d’un arrêté royal visant à améliorer la biosécurité du transport du bétail et d’un arrêté royal sur l’utilisation durable des antibiotiques dans les espèces d’intérêt pour le bétail, conformément à la description de la mesure.

42

C3.R3

M

Entrée en vigueur du cadre normatif sur la nutrition durable dans les sols agricoles.

Mise à disposition du cadre normatif relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2023

Ce cadre normatif vise à réglementer le travail de fertilisation et à promouvoir les conseils techniques aux agriculteurs afin de rationaliser la fertilisation et de satisfaire aux exigences légales.

43

C3.R4

M

Entrée en vigueur du décret royal relatif à un mécanisme de gouvernance visant à améliorer le système d’irrigation espagnol.

Disposition de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

L’arrêté royal établit un mécanisme de gouvernance au niveau national afin que les secteurs concernés puissent coopérer sur des aspects liés à l’irrigation espagnole, tels que la durabilité, les critères d’exécution, les règlements, etc. Il vise également à créer un observatoire de l’irrigation durable en Espagne.

44

C3.R5

M

Adoption du deuxième plan d’action de la stratégie de numérisation du secteur agroalimentaire et des zones rurales.

Publication sur la page web du ministère de l’agriculture

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

La mesure assure la continuité de la stratégie de numérisation du secteur agroalimentaire et de l’environnement rural au moyen d’un deuxième plan, dont les objectifs sont de réduire la fracture numérique, de promouvoir l’utilisation des données et de promouvoir le développement des entreprises et de nouveaux modèles d’entreprise.

45

C3.R6

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif à la gestion des lieux de pêche nationaux

Disposition de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

L’arrêté royal aligne la gestion des différents outils, méthodes et recensements des lieux de pêche nationaux, en facilitant une meilleure gestion des entreprises et en tenant compte des objectifs des politiques et défis majeurs de l’UE, tels que la réforme de la politique commune de la pêche, la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, les stratégies marines ou les ODD, entre autres.

423

C3.R6

M

Entrée en vigueur de la révision de la loi sur la pêche et de la loi visant à moderniser les systèmes de contrôle, d’inspection et de sanction dans le domaine de la pêche.

Disposition des lois établissant son entrée en vigueur

TRIMESTRE 2

2026

Entrée en vigueur de la révision de la loi sur la pêche et de la loi visant à moderniser les systèmes de contrôle, d’inspection et de sanction dans le domaine de la pêche, conformément à la description de la mesure.

46

C3.I1

T

Entrée en vigueur de l’accord contractuel entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase I)

Millions d’euros

0

260

TRIMESTRE 3

2021

L’accord de collaboration entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA (phase I; Exécution budgétaire de 260 000 000 EUR) met en œuvre les conditions du plan visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation qui est réalisé grâce à cet investissement. Cette norme juridique régit, entre autres, le régime de financement public/privé pour ces investissements de modernisation de l’irrigation, les critères de sélection des projets, les procédures d’exécution du plan ainsi que la liste des actions à mener en lien avec l’exécution budgétaire au titre de cette mesure.

47

C3.I1

T

Mise en œuvre de l’accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase II)

Millions d’euros

0

303

TRIMESTRE 4

2022

L’accord de collaboration entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA (phase II; 303 000 000 EUR d’exécution budgétaire) mettent en œuvre les conditions du plan visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation qui est mis en œuvre dans le cadre de ce projet d’investissement. Cette norme juridique régit, entre autres, le régime de financement public/privé pour ces investissements de modernisation de l’irrigation, les critères de sélection des projets, les procédures d’exécution du plan ainsi que la liste des actions à mener en lien avec l’exécution budgétaire au titre de cette mesure.

424

C3.I1

T

Mise en œuvre de l’addendum à l’accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase II)

Millions d’euros

303

453

TRIMESTRE 4

2023

L’addendum à l’accord de collaboration entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA (extension de la phase II; 150 000 000 EUR d’exécution budgétaire) mettent en œuvre les conditions du plan visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation qui est mis en œuvre dans le cadre de ce projet d’investissement. Cette norme juridique régit, entre autres, le régime de financement public/privé pour ces investissements de modernisation de l’irrigation, les critères de sélection des projets, les procédures d’exécution du plan ainsi que la liste des actions à mener en lien avec l’exécution budgétaire au titre de cette mesure. (Scénario de référence: 30 juin 2022, sur la base de l’objectif 47)

48

C3.I1

T

Modernisation des systèmes d’irrigation modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique

Nombre (hectares)

0

125 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 125 000 hectares de systèmes d’irrigation modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique. La surface modernisée avec les investissements du plan pour la reprise et la résilience ainsi que la typologie des actions menées sont prises en compte dans les accords de collaboration signés par SEIASA avec les communautés d’utilisateurs d’eau I concernées. Ces accords établissent les actions spécifiques à mener pour garantir les économies d’eau et l’efficacité énergétique dans les systèmes d’irrigation modernisés. Certaines des actions à mener dans le cadre de ce plan sont les suivantes: I) Substitution de l’utilisation des eaux souterraines ou des eaux de surface par l’utilisation de ressources en eau non conventionnelles (récupérées ou dessalées conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important») (2021/C58/01), ii) mise en œuvre de systèmes de régulation de l’eau permettant l’irrigation par gravité (en utilisant la différence d’altitude de sorte que le transport de l’eau ne nécessite pas l’utilisation d’énergie), iii) remplacement de l’énergie produite à partir de sources fossiles nécessaires au pompage par des sources d’énergie renouvelables (principalement photovoltaïque), iv) remplacement des fossés en plein air en béton ou en terre par des conduites brûlées, v) construction de stations de filtrage et de pompage, et vi) installation de compteurs et de systèmes de gestion à distance. Au premier trimestre de 2 2026, au moins 125 000 hectares de systèmes d’irrigation seront modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique, ce qui est vérifiable par les accords SIEASA-Communautés d’irrigation.

421

C3.I2

T

Achèvement de la construction d’un laboratoire de biosécurité de niveau 3 et d’un laboratoire phytosanitaire national.

Numéro

2

TRIMESTRE 1

2025

Achèvement de la construction du laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 (LCSA- Santa Fe) et du laboratoire phytosanitaire national de Lugo.

49

C3.I2

T

Achèvement de la construction d’une installation animale présentant un niveau de biosécurité 3.

Numéro

0

1

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de la construction de l’installation animale de niveau 3 pour la sécurité biologique (LCV-Algete)

50

C3.I3

T

Amélioration des centres de nettoyage et de désinfection et des centres de production de matériel de reproduction des végétaux grâce à un renforcement des systèmes de formation et de biosécurité

Numéro

0

465

TRIMESTRE 3

2024

Au moins 465 centres de nettoyage et de désinfection et centres de production de matériel de reproduction des végétaux dotés de systèmes de formation et de biosécurité renforcés. Le renforcement des capacités comprend l’amélioration et la construction d’installations de nettoyage et de désinfection dans toute l’Espagne, et la biosécurité consiste à disposer d’installations de nettoyage et de désinfection accessibles, modernes et équipées. Le nettoyage et la désinfection étant un pilier essentiel des mesures de biosécurité, l’amélioration technologique de ces installations est donc essentielle, comme l’automatisation, la robotisation, l’installation de nouveaux systèmes de nettoyage et de désinfection, tels que la désinfection thermique ou l’installation de systèmes.

51

C3.I4

T

Plan d’investissement pour promouvoir la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage

Millions d’euros

0

307

TRIMESTRE 2

2022

Achèvement du plan d’investissement visant à promouvoir la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage dans les domaines de l’agriculture de précision, de l’efficacité énergétique et de l’économie circulaire (exécution budgétaire de 307 000 000 EUR). Les bases réglementaires déterminent qui sont les bénéficiaires, les exigences auxquelles ils doivent satisfaire, le type d’investissements éligibles et les critères d’éligibilité des investissements dans: agriculture de précision, efficacité énergétique, économie circulaire et utilisation des énergies renouvelables.

52

C3.I4

T

Projets achevés dans les domaines de l’agriculture de précision, de l’efficacité énergétique, de l’économie circulaire et de l’utilisation des énergies renouvelables

Numéro

0

5 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 5 000 exploitations agricoles ayant mené à bien des projets dans les domaines de l’agriculture de précision, de l’efficacité énergétique, de l’économie circulaire et de l’utilisation des énergies renouvelables. L’agriculture de précision comprend la géolocalisation et les systèmes de navigation par satellite (GNSS), la collecte de données en temps réel au moyen de capteurs et d’images satellitaires et aériennes, ainsi que les systèmes d’information géographique (SIG), la cartographie, la communication et la connectivité, l’efficacité énergétique comprend le conditionnement et l’isolation des bâtiments (entrepôts et bâtiments auxiliaires) et des systèmes qui optimisent le contrôle climatique des gaz à effet de serre et la consommation énergétique et thermique des exploitations agricoles et d’élevage, l’économie circulaire comprend des structures pour l’utilisation et la récupération des restes agricoles et des sous-produits animaux au moyen d’opérations et de techniques de prétraitement qui améliorent leur gestion et leur utilisation ultérieure, et l’utilisation d’énergies renouvelables comprend l’installation d’infrastructures de production d’énergie à partir de sources renouvelables multiples pour soutenir les besoins en électricité et en énergie thermique.

53

C3.I5

T

Signature d’accords contractuels entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et l’ENISA

Millions d’euros

0

30

TRIMESTRE 2

2023

Signature de trois accords contractuels (un par an) entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et l’ENISA pour soutenir la transformation numérique des PME agroalimentaires au moyen d’une ligne de soutien à l’entrepreneuriat innovant ou fondé sur la technologie dans le secteur agroalimentaire espagnol (exécution budgétaire: 30 000 000 EUR; 10 000 000 EUR par an). Les accords de collaboration entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation et l’ENISA établissent les conditions de la ligne d’entrepreneuriat fondée sur la technologie afin de soutenir les PME du secteur agroalimentaire qui présentent des projets commerciaux innovants et numériques, par l’octroi de prêts participatifs, la politique d’investissement et les critères d’éligibilité. Les accords susmentionnés comportent une clause garantissant que les investissements réalisés avec ce financement sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) sur les transactions bénéficiant d’un soutien au titre de la présente mesure, au moyen d’une évaluation de la durabilité, d’une liste d’exclusion et de l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. L’objectif de cet investissement est de répondre à plusieurs des objectifs de la stratégie espagnole de numérisation du secteur agroalimentaire et de l’environnement rural, ainsi que de ses plans d’action.

54

C3.I5

T

Soutien aux PME agroalimentaires pour la mise en œuvre de projets commerciaux innovants et numériques

Numéro

0

60

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 60 PME agroalimentaires ont bénéficié de crédits pour la mise en œuvre de projets commerciaux innovants et numériques. L’objectif de cette ligne de soutien est d’octroyer des prêts participatifs pour encourager les entreprises à développer des projets viables et innovants, liés au commerce électronique et à la consolidation de l’industrie 4.0, parmi de nombreux autres leviers du changement des modèles économiques numériques pour l’industrie alimentaire.
Il est garanti, notamment au moyen de critères de sélection, que les opérations effectuées par ces PME avec ces prêts dans le cadre de ces investissements respectent les orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) sur les transactions bénéficiant d’un soutien au titre de la présente mesure, au moyen d’une évaluation de la durabilité, d’une liste d’exclusion et de l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

55

C3.I6

M

Acquisition d’équipements TIC pour les réserves maritimes d’intérêts de pêche et contrats d’acquisition de navires spéciaux pour les réserves marines

Publication de l’attribution du marché sur la plateforme de passation des marchés publics

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Publication sur la plateforme des marchés publics du marché attribué pour l’acquisition d’équipements TIC pour les réserves marines d’intérêts de pêche et l’attribution de deux contrats pour l’acquisition de deux navires spéciaux pour les réserves marines. Les équipements TIC pour les réserves marines consistent en i) la liaison radio radar Alborán Lighthouse vers la péninsule et ii) l’achat de drones d’une puissance suffisante pour permettre les activités de contrôle et de surveillance et optimiser les moyens existants, en réduisant également l’incidence sur l’environnement. Pour l’achat d’un navire à usage spécial pour les réserves marines, la meilleure technologie permettant de se conformer aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) est recherchée.

56

C3.I7

M

Accords avec des organismes publics de recherche

Signature d’accords avec des organismes publics de recherche

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Signature d’accords avec des organismes publics de recherche pour promouvoir la recherche dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, garantissant une approche écosystémique de la prise de décision en matière de gestion de la pêche

57

C3.I7

T

Acquisition de sondes acoustiques pour la recherche dans le secteur de la pêche

Numéro 

0

2

TRIMESTRE 2

2022

Publication sur la plateforme des marchés publics du marché attribué pour l’acquisition de deux sondes acoustiques consacrées à la recherche dans le domaine de la pêche. L’objectif de l’acquisition de deux sondes pour deux navires de recherche de pêche existants est de garantir la qualité des données obtenues et, par conséquent, de favoriser les évaluations scientifiques des différents stocks d’espèces pélagiques, contribuant ainsi à la durabilité de la pêche et à la prise de décision en matière de gestion des pêches sur la base des meilleures connaissances scientifiques.

58

C3.I8

T

Projets de recherche, de développement et d’innovation visant à soutenir la résilience et la durabilité du secteur de la pêche et de l’aquaculture

Numéro

0

20

TRIMESTRE 4

2023

Achèvement d’au moins 20 projets de recherche, de développement et d’innovation en vue de l’adoption de nouvelles technologies favorisant la résilience et la durabilité du secteur de la pêche et de l’aquaculture.

59

C3.I9

M

Renforcement numérique du système espagnol d’information sur la pêche (SIPE) et du système de surveillance de la pêche

Installation de la deuxième barrière coupe-feu

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Renforcement numérique des informations et de la surveillance de la pêche, y compris installation d’une deuxième barrière coupe-feu (pare-feu) afin d’accroître la sécurité du système espagnol d’information sur la pêche (SIPE), conformément aux exigences établies dans le système national de sécurité (ENS) pour le niveau élevé de sécurité et la numérisation des navires de pêche.

60

C3.I10

M

Achat de patrouilleurs légers et de patrouilleurs en haute mer pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

Publication de l’attribution du marché sur la plateforme de passation des marchés publics

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Publication dans la plateforme de passation des marchés publics de l’attribution du marché pour quatre nouveaux navires de patrouille légers et trois navires de patrouille renouvelés en haute mer qui seront utilisés pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, qui demeure l’une des plus grandes menaces existantes pour les écosystèmes marins. La meilleure technologie permettant de se conformer aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) doit être recherchée.

61

C3.I11

T

Financement de projets d’investissement dans le secteur de la pêche

Millions d’euros

0

5

TRIMESTRE 2

2022

L’approbation de l’accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation et la SAECA visant à soutenir le financement de projets d’investissement dans le secteur de la pêche par l’octroi d’un prêt d’au moins 5 000 000 EUR à la Sociedad Anónima Estatal de Caución Agraria (SAECA) pour la création d’une ligne de financement destinée à regarantir des projets avec des actions liées à une activité de pêche durable; améliorer les conditions de travail et la sécurité de l’activité; et à la numérisation des processus et des systèmes. L’accord susmentionné comprendra une clause garantissant que les opérations soutenues au titre de cet investissement sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) sur les transactions bénéficiant d’un soutien au titre de la présente mesure au moyen d’une évaluation de la durabilité, d’une liste d’exclusion et de l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

C.3. Description des réformes et des investissements pour le soutien sous formede prêts

Réforme 7 (C3.R7) — Loi sur la prévention des pertes et gaspillages alimentaires

Cette réforme vise à prévenir les pertes et gaspillages alimentaires en établissant une hiérarchie des priorités dans l’utilisation des denrées alimentaires afin qu’elles ne deviennent pas des déchets.

Le nouveau règlement vise à parvenir à une gestion plus efficace des ressources:

a)promouvoir la bioéconomie circulaire;

b)promouvoir la récupération et la distribution des excédents alimentaires à des fins de solidarité sociale, en les assignant en priorité à l’usage humain;

c)soutenir la recherche et l’innovation dans le domaine de la prévention et de la réduction des pertes et gaspillages alimentaires;

d)répondre à l’objectif de production et de consommation responsable du programme à l’horizon 2030; et

e)réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Réforme 8 (C3.R8) — Règlement relatif au système d’information agricole

L’objectif de cette réforme est de mettre en place un système d’information agricole et forestière (SIEX) permettant au ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation de gérer les politiques agricoles et de l’élevage. Le système d’information simplifie les relations entre les agriculteurs et l’administration et améliore la gestion des entreprises des agriculteurs en rassemblant les informations pertinentes sur les exploitations agricoles dans un système d’information unique,

Le règlement établit et réglemente le système d’information pour les exploitations agricoles et d’élevage et la production agricole, ainsi que le registre communautaire autonome des exploitations agricoles et le registre numérique des exploitations agricoles. Le livre agricole numérique prévoit une période de transition pertinente: en particulier, l’article 9 et l’article 10 du livre agricole numérique entrent en vigueur pour toutes les exploitations agricoles au plus tard le T3 2025.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 septembre 2025.

Investissement 12 (C3.I12) — Plan visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation

L’objectif de cette mesure est de relever l’ambition de l’investissement 1 (C3.I1): Prévoir d’améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation, en augmentant le nombre d’hectares modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

C.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L8

C3.R7

M

Entrée en vigueur de la loi sur la prévention des pertes et du gaspillage alimentaires

Disposition de la loi relative à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Entrée en vigueur du règlement relatif à la prévention des pertes et gaspillages alimentaires, conformément à la description de la mesure.

L9

C3.R8

M

Entrée en vigueur du règlement régissant le système d’information des exploitations agricoles

Disposition de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2025

Entrée en vigueur de l’arrêté royal régissant le système d’information des exploitations agricoles, conformément à la description de la mesure.

L10

C3.I12

T

Mise en œuvre de l’accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase III)

Millions d’euros

0

260

TRIMESTRE 4

2023

L’accord de collaboration entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA (phase III; 260 000 000 EUR d’exécution budgétaire) mettent en œuvre les conditions du plan visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de l’irrigation qui est mis en œuvre dans le cadre de ce projet d’investissement. Cette norme juridique régit, entre autres, le régime de financement public/privé pour ces investissements de modernisation de l’irrigation, les critères de sélection des projets, les procédures d’exécution du plan ainsi que la liste des actions à mener en lien avec l’exécution budgétaire au titre de cette mesure.

L11

C3.I12

T

Modernisation des systèmes d’irrigation modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique

Nombre (hectares)

125 000

160 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 160 000 hectares de systèmes d’irrigation modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique. La surface modernisée avec les investissements du plan pour la reprise et la résilience ainsi que la typologie des actions menées sont prises en compte dans les accords de collaboration signés par SEIASA avec les communautés d’utilisateurs d’eau concernées. Ces accords établissent les actions spécifiques à mener pour garantir les économies d’eau et l’efficacité énergétique dans les systèmes d’irrigation modernisés. Certaines des actions à mener dans le cadre de ce plan sont les suivantes: I) Substitution de l’utilisation des eaux souterraines ou des eaux de surface par l’utilisation de ressources en eau non conventionnelles (récupérées ou dessalées conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important») (2021/C58/01), ii) mise en œuvre de systèmes de régulation de l’eau permettant l’irrigation par gravité (en utilisant la différence d’altitude de sorte que le transport de l’eau ne nécessite pas l’utilisation d’énergie), iii) remplacement de l’énergie produite à partir de sources fossiles nécessaires au pompage par des sources d’énergie renouvelables (principalement photovoltaïque), iv) remplacement des fossés en plein air en béton ou en terre par des conduites brûlées, v) construction de stations de filtrage et de pompage, et vi) installation de compteurs et de systèmes de gestion à distance. Au premier trimestre de 2 2026, au moins 35 000 hectares de systèmes d’irrigation seront modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique, ce qui est vérifiable par les accords SIEASA-Communautés d’irrigation. (Base de référence fondée sur l’objectif 48)

D. ELÉMENT 04: Écosystèmes et biodiversité

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience vise à remédier à la vulnérabilité de l’Espagne aux effets négatifs directs et indirects du changement climatique dus à sa biogéographie et à sa géomorphologie en améliorant l’état de conservation des écosystèmes, par leur restauration écologique, le cas échéant, et en inversant la perte de biodiversité, en garantissant une utilisation durable des ressources naturelles et en préservant et en améliorant les services écosystémiques. Ce volet contribue également à l’adaptation des écosystèmes aux effets néfastes du changement climatique en adoptant des mesures visant à en réduire les effets, en adoptant la stratégie nationale de lutte contre la désertification et en mettant l’accent sur les incendies de forêt.

Un accent supplémentaire est mis sur la protection, la préservation et la restauration des écosystèmes marins. La mise en œuvre de ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne i) lance le programme bleu visant à améliorer les mers et leur biodiversité; II) augmenter la part des zones marines protégées, en protégeant au moins 18 % du territoire espagnol d’ici la fin de 2025, en défendant à la fois la faune et la flore; et iii) mettre en place, pour la première fois en Espagne, un cadre pour la gestion du milieu marin.

En outre, elle préserve et gère de manière durable les zones rurales, leurs écosystèmes, la biodiversité et les forêts. Les zones rurales — où le dépeuplement a eu une incidence particulièrement négative — abritent une grande partie du riche patrimoine naturel de l’Espagne et constituent donc une source de richesse locale, ce qui ouvre des possibilités d’inverser le déclin démographique.

Ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne soutient les investissements dans la transition écologique et numérique (recommandation par pays no 3 2020). Il soutient également la bonne gestion des terres, en particulier la gestion des forêts, la protection et la restauration de la nature, conformément aux objectifs du pacte vert pour l’Europe et de la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030.

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

D.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C4.R1) — Conservation de la biodiversité terrestre et marine

Cette réforme actualisera la législation sur la biodiversité et le patrimoine naturel afin de soutenir le respect des engagements découlant de la convention sur la diversité biologique et de la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 récemment adoptée.

L’action principale de cette réforme consiste à préparer, approuver et déployer le plan stratégique pour le patrimoine naturel et la biodiversité (tel que défini dans la loi 42/2007 sur le patrimoine naturel et la biodiversité), afin d’avoir un impact durable sur la conservation et la gestion de tous les systèmes naturels espagnols ainsi que sur les services qu’il fournit à la société. Cette réforme comprend également les actions suivantes au titre de la présente mesure:

a)Adoption de la stratégie en faveur de la biodiversité, de la science et de la connaissance, qui recense les principales lacunes en matière de recherche et établit des domaines spécifiques dans lesquels la recherche sur la biodiversité est nécessaire.

b)Adoption de l’arrêté royal portant approbation du plan pour le réseau des zones marines protégées, qui promeut un réseau écologiquement cohérent contribuant à la conservation des zones du patrimoine naturel et de la biodiversité marine, en favorisant une gestion planifiée, efficace et cohérente des zones marines protégées.

c)La stratégie nationale pour la conservation des pollinisateurs prévoit les mesures nécessaires pour améliorer la situation des pollinisateurs. Cette stratégie se concentre en particulier sur i) la promotion de zones favorables aux pollinisateurs; II) l’amélioration de sa gestion et la réduction des risques créés par les espèces nuisibles; III) les produits phytosanitaires; et iv) la promotion de la recherche sur la conservation des pollinisateurs et la diffusion des résultats de la recherche dans ce domaine.

d)Adoption du règlement relatif à la mise à jour des autorités, administratives et scientifiques, dans le cadre de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (règlement CITES), qui garantit la mise en œuvre des mesures découlant de la CITES et veille à ce que le commerce ne nuise pas à l’état de conservation des espèces et à leur survie à long terme.

e)Le plan de conservation et de restauration des zones humides, qui garantit la préservation et l’utilisation rationnelle des zones humides.

Le développement de ces actions au titre de la présente mesure sera directement soutenu par l’investissement 1 et l’investissement 2 de ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience (décrit ci-dessous). Il complète également les deux autres réformes et investissements décrits dans ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 2 (C4.R2) — Restauration des écosystèmes et des infrastructures vertes

L’objectif de cette réforme est d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie du gouvernement central pour l’infrastructure verte, la connectivité et la restauration écologique, de restaurer les écosystèmes endommagés et de consolider, d’ici à 2050, un réseau de zones terrestres et marines, naturelles et semi-naturelles pleinement fonctionnelles, reliées en Espagne.

Ces réformes s’articulent autour de sept lignes d’action différentes visant à: (I) réduire les effets de la fragmentation et de la perte de connectivité écologique; II) restaurer les habitats et les écosystèmes dans des zones clés; III) maintenir et améliorer la fourniture de services écosystémiques d’éléments d’infrastructure verte; IV) améliorer la résilience des éléments liés aux infrastructures vertes; (V) assurer la cohérence territoriale; VI) intègrent des infrastructures vertes efficaces; et vii) assurer une communication, une éducation et une participation adéquates des groupes d’intérêt et de la société au développement des infrastructures vertes.

Cette réforme est également soutenue par l’investissement 3 de ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience, qui répond en particulier aux recommandations de la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 concernant l’intégration de corridors écologiques, la plantation à grande échelle d’arbres, les progrès significatifs dans la réhabilitation des terres contaminées et l’objectif consistant à garantir que les villes d’au moins 20 000 habitants disposent d’un plan ambitieux d’écologisation urbaine. Elle est également liée à la réforme 1 et à l’investissement 1 de ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2021.

Réforme 3 (C4.R3) — Gestion durable des forêts

Cette réforme actualisera la stratégie forestière espagnole de 1999 ainsi que le plan forestier espagnol 2002-2032, en élaborant un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur forestier, couvrant l’ensemble de la forêt espagnole: la protection des espèces et des zones, les incendies, les propriétaires, l’évolution, l’état actuel et les tendances dans les zones et les ressources forestières, entre autres. La réforme porte sur la revitalisation économique et sociale des grandes zones rurales, qui sont confrontées à de graves problèmes de dépeuplement, et elle est bien alignée sur le pacte vert pour l’Europe.

La stratégie forestière espagnole s’articule autour de cinq priorités stratégiques:

1)La conservation et la mise en valeur du patrimoine naturel, de la biodiversité et de la connectivité.

2)Protection, sécurité sanitaire et protection de la prévention et de l’adaptation aux risques naturels et environnementaux.

3)Bioéconomie forestière: économie verte et emplois, mobilisation des ressources forestières et développement socio-économique durable du secteur forestier.

4)Développement et amélioration de la connaissance et de la culture forestière.

5)Modèle de gouvernance forestière: le cadre réglementaire, administratif et instrumental de la politique forestière espagnole.

La stratégie espagnole pour les forêts comporte deux instruments principaux, qui sont nécessaires pour réformer le secteur forestier dans son ensemble. La première est l’adoption de lignes directrices pour une gestion durable des forêts. Ces lignes directrices couvrent des questions telles que la biodiversité, le changement climatique et la bioéconomie circulaire. Deuxièmement, des orientations stratégiques pour la gestion des incendies de forêt en Espagne, qui fixent les objectifs à suivre, définissent les grandes lignes de travail et identifient les groupes de la société avec un certain degré de responsabilité. Ces orientations stratégiques sont essentielles pour lutter contre les incendies de forêt et renforcer le positionnement stratégique du secteur forestier dans le contexte de la transition écologique.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Investissement 1 (C4.I1) — Numérisation et connaissance du patrimoine naturel

L’investissement met en place un système de numérisation de la gestion, du contrôle et de la surveillance du patrimoine naturel, couvrant à la fois les champs terrestres et marins. Ces investissements permettent d’améliorer sensiblement la connaissance des espèces et des habitats, ainsi que des informations cartographiques et du patrimoine naturel, y compris géologique. L’investissement est axé sur l’acquisition d’informations et sa gestion, notamment:

1)Un programme visant à améliorer les connaissances et la numérisation de la gestion de la biodiversité et du patrimoine naturel au niveau national grâce au développement de réseaux de surveillance, au déploiement de capteurs et à l’utilisation de systèmes d’acquisition d’informations numériques fixes et mobiles.

2)Développement de systèmes ou de plateformes de gestion de l’information au niveau national, dotés de capacités supplémentaires en matière d’analyse et de diffusion.

La mise à jour du système avionique de la flotte d’aéronefs amphibiens est lancée et inclut la conception, la certification et l’achat des équipements destinés à rendre les aéronefs plus sûrs et plus efficaces dans la lutte contre l’incendie. Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, l’amélioration du système avionique de la flotte d’aéronefs amphibiens n’est intégrée qu’aux aéronefs existants et n’augmente pas la durée de vie ou la capacité de ces aéronefs. Il ne garantit la sécurité et les conditions de vol que pendant les opérations où ils sont utilisés pour éteindre des incendies de forêt.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C4.I2) — Conservation de la biodiversité terrestre et marine

Ces investissements comprennent un ensemble d’investissements directs et de lignes de subvention pour la conservation de la biodiversité tant terrestre que marine. Il comprend cinq lignes d’action, qui seront alignées sur la réforme 1:

1)La conservation de la biodiversité terrestre, l’amélioration de l’état de conservation des espèces et des habitats, la prévention des menaces et de la mortalité ainsi que les actions visant à contrôler et à éradiquer les espèces exotiques envahissantes.

2)L’amélioration des infrastructures, qui comprend des actions telles que la fourniture, la rénovation et la modernisation d’installations et d’infrastructures associées à la gestion du patrimoine naturel et à la sensibilisation, ainsi que la mise en évidence et la diffusion de l’importance de la conservation de la biodiversité pour la santé et le bien-être des personnes.

3)Un investissement dans la conservation de la biodiversité marine, afin de protéger au moins 18 % du territoire marin espagnol d’ici à 2025.

4)La restauration des zones humides, au moyen d’actions de conservation, d’amélioration et de restauration des zones humides, et en particulier celles liées au plan de conservation et de restauration des zones humides prévu par la réforme 2.

5)Contrôle du commerce international afin d’améliorer et de consolider le réseau des centres de sauvetage CITES et de renforcer le plan d’action contre le trafic illicite.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, pour l’achat de navires à usage spécial, les critères de sélection de l’investissement garantissent que seules les meilleures technologies disponibles ayant les incidences environnementales les plus faibles dans le secteur sont sélectionnées, en tenant compte de la finalité particulière qu’elles servent.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 3 (C4.I3) — Restauration des écosystèmes et des infrastructures vertes

Cet investissement comprend un ensemble d’actions visant à soutenir la mise en œuvre de la réforme 2. L’objectif est de restaurer les écosystèmes naturels et les zones dégradées par les activités minières, ainsi que d’autres initiatives en milieu urbain visant à promouvoir la connectivité urbaine et l’inversion.

L’investissement fixe un objectif de restauration d’au moins 30 000 hectares d’écosystèmes naturels. Les actions de restauration se concentrent sur les territoires ou écosystèmes dégradés par l’élimination des éléments artificiels, l’amélioration du sol et de la morphologie ainsi que la revégetation et la naturalisation. En ce qui concerne l’exploitation minière, l’investissement doit réhabiliter au moins 30 anciens sites miniers. La réhabilitation des anciens sites miniers comprend la décontamination du sol, la restauration de la morphologie et la revégélisation et la naturalisation des anciens sites miniers qui ne sont plus en activité.

Enfin, l’investissement promeut les infrastructures vertes, en répondant aux besoins des autorités locales, notamment: I) les stratégies d’urbanisme et de régénération dans le but de créer et de régénérer les infrastructures vertes et bleues et de libérer l’espace urbain afin d’accroître la biodiversité, la perméabilité des sols et la connectivité naturelle dans les villes; II) les actions et projets couvrant les processus de gouvernance et de participation, la gestion des espaces verts et bleus et les projets de métabolisme urbain liés à la biodiversité; et iii) le soutien aux projets d’équipements et d’infrastructures pour l’urbanisme.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

C4.I4 Gestion durable des forêts

Ces investissements comprennent des investissements dans la gestion durable des forêts:

1)Les actions visant à améliorer la gestion des forêts en ce qui concerne la lutte contre les incendies de forêt et les autres interventions en matière de gestion des forêts; soutien technique aux propriétaires forestiers et aux administrations forestières afin de consolider la propriété publique; plans de gestion forestière visant à promouvoir la biodiversité et l’utilisation durable des forêts.

2)Les actions qui protègent le changement climatique et s’y adaptent, y compris le renouvellement d’au moins 100 moyens spéciaux de lutte contre les incendies, les bases des pompiers et les progrès en matière d’actions d’amélioration des forêts.

3)Un ensemble d’actions soutient le secteur forestier en tant que ressource essentielle pour relever le défi démographique, en mettant particulièrement l’accent sur l’entrepreneuriat vert et la bioéconomie locale. Cette partie de l’investissement comprend des subventions aux autorités locales et à d’autres acteurs publics et privés afin de promouvoir la compétitivité, l’esprit d’entreprise et la durabilité du secteur forestier et de son industrie. Ces actions mettent particulièrement l’accent sur la création d’emplois verts, notamment en soutenant la participation des femmes et des jeunes dans le secteur forestier et l’entrepreneuriat vert.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, la mesure doit explicitement prévenir et exclure le soutien aux plantations de monoculture, en particulier l’eucalyptus, afin de réduire au minimum les risques de stress hydrique et d’incendie. Pour l’acquisition d’équipements de lutte contre l’incendie, seules les meilleures technologies disponibles ayant les incidences environnementales les plus faibles dans le secteur sont soutenues, compte tenu de la finalité particulière qu’elles servent.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

D.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

62

C4.R1

M

Plan stratégique pour le patrimoine naturel et la biodiversité et plan relatif au réseau de zones marines protégées

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Adoption du plan stratégique pour le patrimoine naturel et la biodiversité (arrêté royal) et du plan relatif au réseau de zones marines protégées (arrêté royal), y compris la mise en place d’au moins neuf bases de gestion marine, iii) la stratégie en faveur de la biodiversité, des sciences et de la connaissance, iv) la stratégie nationale pour la conservation des pollinisateurs, v) le règlement relatif à la mise à jour des autorités et des organes administratifs et scientifiques, au titre de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et vi) le plan de conservation et de restauration des zones humides.

63

C4.R2

M

Adoption de la stratégie nationale pour l’infrastructure verte, la connectivité et la restauration écologique

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Adoption de la stratégie nationale pour l’infrastructure verte, la connectivité et la restauration écologique. La stratégie comprend des lignes d’action visant à: I) la réduction des effets de la fragmentation et de la perte de connectivité écologique; II) la restauration des écosystèmes dans des zones clés; III) maintenir et améliorer la fourniture de services écosystémiques; IV) l’amélioration de la résilience; (V) la définition d’un modèle de gouvernance; et vi) la communication, l’éducation et la participation des parties prenantes.

64

C4.R3

M

Approbation de la stratégie et du plan d’appui pour les forêts espagnoles

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Adoption de la stratégie et du plan d’appui pour les forêts espagnols, qui comprennent des lignes directrices pour une gestion durable des forêts.

65

C4.I1

M

Attribution de marchés pour des aéronefs spéciaux pour la lutte contre l’incendie et mise en place d’un système de suivi et de gestion des connaissances en matière de biodiversité

Avant l’exécution du contrat

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Attribution de marchés pour la mise à jour et la mise à niveau d’au moins dix avions spéciaux (Canadair) pour la lutte contre les incendies, et mise à disposition du système de suivi et de gestion des connaissances en matière de biodiversité. Le système comprend une meilleure connaissance des espèces et des habitats et une plateforme numérique. L’investissement doit garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) en modernisant uniquement les aéronefs existants, qui n’augmentent pas leur durée de vie ou leur capacité.

66

C4.I1

M

Achèvement et mise en œuvre du système de suivi et de gestion des connaissances en matière de biodiversité

ACAC de Recepción

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Le système de suivi et de gestion des connaissances en matière de biodiversité est achevé et opérationnel (y compris la plateforme numérique) et un vol LIDAR de précision a été effectué sur au moins 75 % du territoire terrestre national.

67

C4.I2

T

Zones marines protégées

% du territoire marin espagnol

13

15

TRIMESTRE 4

2023

Parvenir à une zone marine protégée d’au moins 15 % du territoire marin espagnol. L’aire marine protégée est un territoire marin inclus dans le réseau Natura 2000 ou d’autres catégories d’espaces naturels protégés, tel qu’établi par la loi 42/2007; les zones protégées par les instruments internationaux et les réserves marines sont incluses dans le RAMPE (réseau espagnol des zones marines protégées), le cas échéant. (Scénario de référence: 31 décembre 2020)

68

C4.I2

T

Zones marines protégées

% du territoire marin espagnol

15

18

TRIMESTRE 4

2025

Parvenir à une zone marine protégée d’au moins 18 % du territoire marin espagnol. L’aire marine protégée est un territoire marin inclus dans les réseaux Natura 2000 ou d’autres catégories d’espaces naturels protégés, tels qu’établis par la loi 42/2007; les zones protégées par les instruments internationaux et les réserves marines sont incluses dans le RAMPE (réseau espagnol des zones marines protégées), le cas échéant. (Scénario de référence: 31 décembre 2023)

69

C4.I2

T

Actions de conservation de la biodiversité

Nombre (hectares)

0

50 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 50 000 hectares couverts par des actions de conservation de la biodiversité menées à bien. Les actions de conservation comprennent les actions suivantes: I) des actions de prévention de la mortalité des espèces de faune et de flore, ii) des actions de détection précoce, de contrôle ou d’élimination des espèces envahissantes, iii) des mesures de gestion et d’amélioration des habitats, en particulier celles concernant les espèces protégées, iv) des actions de restauration des zones humides telles que l’amélioration de la dynamique naturelle, de la quantité et de la qualité de l’eau, de la faune et de la flore naturelles, et v) des actions prévoyant, réaménageant et modernisant les installations et les infrastructures associées à la gestion du patrimoine naturel et en particulier des zones protégées (Natura 2000 et espaces naturels protégés) et la modernisation de l’infrastructure de la convention sur le commerce illicite des espèces menacées d’extinction (CITES), y compris la mise en place d’un nouveau centre de référence de sauvetage. Pour l’achat de navires à usage spécial, les critères de sélection de l’investissement doivent garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) en soutenant uniquement les meilleures technologies disponibles ayant les incidences les plus faibles sur l’environnement dans le secteur, compte tenu de la finalité particulière qu’elles servent.

70

C4.I3

T

Réhabilitation d’anciens sites miniers (au moins 20 anciens sites miniers)

Nombre (sites miniers)

0

20

TRIMESTRE 2

2023

Réhabilitation d’au moins 50 % de chaque site minier, ciblant au moins 20 anciens sites miniers, y compris la décontamination du sol, la restauration de la morphologie, la revégetation et la naturalisation.

71

C4.I3

M

Actions de restauration des écosystèmes

Certification officielle des travaux/projets finalisés

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 30 000 hectares couverts par des actions de restauration des écosystèmes menées à bien dans des territoires ou des écosystèmes dégradés, y compris l’élimination des éléments artificiels, l’amélioration des sols et de la morphologie, ainsi que la revégetation et la naturalisation et la finalisation de projets liés à l’infrastructure verte dans au moins 30 villes de plus de 50 000 habitants.

72

C4.I3

T

Achèvement de la réhabilitation d’anciens sites miniers (au moins 30 anciens sites miniers)

Nombre (sites miniers)

0

30

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 30 anciens sites miniers ont été réhabilités, y compris la décontamination du sol, la reconstitution de la morphologie et la restauration et la naturalisation des anciens sites miniers qui ne sont plus en activité.

73

C4.I4

M

Actions en faveur de la gestion durable des forêts

Certificat signé par MITERD

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

Renouvellement d’au moins 100 véhicules spéciaux pour la lutte contre l’incendie. Les critères de sélection de l’investissement garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) en soutenant uniquement les meilleures technologies disponibles ayant les incidences les plus faibles sur l’environnement dans le secteur, compte tenu de la finalité particulière qu’elles poursuivent.

425

C4.I4

M

Actions relatives à la gestion durable des forêts (partie II)

Certificat signé par MITERD

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des actions relatives à la gestion durable des forêts, y compris la rénovation des bases de pompiers et l’achèvement des actions d’amélioration des forêts, y compris la planification de pratiques adaptatives de gestion durable des forêts et l’enrichissement des espèces et d’au moins 70 projets en faveur de l’entrepreneuriat vert et de la bioéconomie locale, conformément à la description de la mesure. Les critères de sélection de l’investissement garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) en soutenant uniquement les meilleures technologies disponibles ayant les incidences les plus faibles sur l’environnement dans le secteur, compte tenu de la finalité particulière qu’elles poursuivent.

D.3.    Description des investissements destinés au soutien sous forme de prêts

Réforme 4 (C4.R4) — Stratégie nationale de lutte contre la désertification

Cette réforme actualisera la stratégie nationale de lutte contre la désertification, remplaçant le plan d’action national de lutte contre la désertification publié en 2008 et créant un nouveau cadre stratégique de lutte contre la désertification sur le territoire espagnol. Cette réforme vise à contribuer à la protection, à la conservation et à l’amélioration du capital naturel, en ciblant les zones arides, semi-arides et sous-humides sèches, et à réduire au minimum la dégradation des terres.

La stratégie s’articule autour de trois piliers:

1)Actions visant à prévenir et à réduire la désertification et à restaurer les zones dégradées.

2)Renforcement des capacités et gouvernance.

3)La connaissance et la société: actions visant à améliorer les connaissances, la transparence et la participation civile.

Cette réforme comporte un plan d’action associé pour la période 2022-2026. Le présent plan d’action contribue à l’élaboration de la stratégie, définit les priorités et fixe le contenu et le calendrier de leur mise en œuvre.

La stratégie promeut également la coordination et la coopération entre les agents compétents chargés des questions de désertification et crée les organes collégiaux suivants:

1)La commission nationale de lutte contre la désertification, rattachée à la commission nationale du patrimoine naturel et de la biodiversité. L’objectif de ce comité est d’agir en tant qu’organe consultatif et de promouvoir la coopération entre l’administration nationale et les administrations des communautés autonomes;

2)Le Conseil national de lutte contre la désertification. Cet organe agit en tant qu’organe consultatif qui apporte un soutien à l’administration nationale et contribue à la coordination de la société scientifique et civile; et

3)Une unité technique chargée de lutter contre la désertification au sein de la direction générale de la biodiversité, des forêts et de la désertification du ministère de la transition écologique et du défi démographique. Cette unité est chargée de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la coordination des mesures et actions relatives à la désertification sur le territoire espagnol.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

D.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L12

C4.R4

M

Adoption de la stratégie nationale de lutte contre la désertification et du plan d’action y afférent (2022-2026) et création des instances collégiales.

Publication au Journal officiel

 

 

TRIMESTRE 4

2024

Adoption de la stratégie nationale de lutte contre la désertification et des actions connexes, conformément à la description de la mesure.

E. VOLET 05: Littoral et ressources en eau

Ce volet vise à améliorer la gestion des ressources en eau, à mettre en œuvre une politique d’adaptation des zones côtières pour faire face aux effets néfastes du changement climatique et à renforcer la mise en œuvre des stratégies marines et des programmes de planification de l’espace maritime.

Pour améliorer la gestion des ressources en eau, l’Espagne doit relever différents défis, tels que l’identification de nouveaux polluants émergents (par exemple, les microplastiques), le déficit d’investissement existant dans la planification, l’adaptation de la côte au changement climatique, le contrôle et la gestion du domaine public hydraulique, la propriété maritime terrestre et le traitement de l’eau, et le retard pris dans le déploiement des nouvelles technologies et des technologies de l’information et de la communication pour la gestion de l’eau. À cette fin, l’Espagne améliore l’efficacité du secteur. L’Espagne s’efforce également de mieux aligner sa gestion des ressources en eau sur les objectifs environnementaux tels que ceux énoncés dans le pacte vert pour l’Europe, la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 et le plan d’action «zéro pollution» de l’UE. À cette fin, différentes stratégies sont mises en œuvre, telles que la numérisation de l’administration publique afin d’avoir accès aux informations, y compris la qualité de l’eau et le respect des débits écologiques, la fourniture et l’amélioration des infrastructures environnementales, la sécurité des infrastructures ou l’amélioration de l’état des eaux souterraines et la récupération des aquifères.

Les effets de l’érosion et des inondations sur la côte ont été exacerbés par le changement climatique. Par conséquent, ce volet du plan pour la reprise et la résilience espagnol doit également mettre en œuvre une politique d’adaptation de la côte espagnole aux effets néfastes du changement climatique. Afin de lutter contre l’érosion et de réduire les risques d’inondation, un certain nombre de mesures d’adaptation sont mises en place, telles que le rétablissement environnemental des zones dégradées, l’amélioration de l’accessibilité ordonnée et correcte du domaine maritime terrestre public ou l’élaboration et la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature, entre autres. Cette ligne d’action doit créer un littoral plus résilient face aux effets du changement climatique et mieux préparer le secteur du tourisme et d’autres secteurs dépendant de l’état des zones côtières. En outre, cela renforcera encore le rôle du programme Copernicus, qui est essentiel pour prévenir et évaluer les dommages et les effets des phénomènes météorologiques extrêmes.

Dans le cadre de ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne, l’Espagne promeut le développement durable optimal des secteurs maritimes et protège le milieu marin dans le but d’atteindre son bon état écologique en adoptant une loi, en transposant la directive-cadre «stratégie pour le milieu marin» et en renforçant sa mise en œuvre.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience contribue à axer la politique économique liée aux investissements sur la promotion de l’efficacité énergétique et de l’utilisation des ressources (recommandation spécifique par pays no 3 2019). Elle concentre également les investissements sur la transition écologique et numérique, notamment en encourageant la recherche et l’innovation, la production et l’utilisation propres et efficaces de sources d’énergie, les infrastructures énergétiques, la gestion de l’eau et des déchets et les transports durables (recommandation par pays no 3 2020). Elle améliore également la réutilisation de l’eau (recommandation par pays no 3 2022).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

E.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C5.R1) — Plans et stratégies pour l’eau et changements réglementaires

La réforme porte sur le réexamen et la mise à jour de la loi sur l’eau, de ses règlements et d’autres dispositions de droit dérivé, afin de garantir un cadre juridique favorable à la promotion des investissements. La réforme comprend l’adoption et la révision d’un certain nombre de plans et de stratégies qui constituent la base des investissements et de la gestion de l’eau qui renforcent et accroissent les investissements. Ces modifications réglementaires sont alignées sur le pacte vert pour l’Europe.

Cette réforme abordera de nombreux problèmes concernant tous les types d’eau, tels qu’un cadre financier amélioré pour la réutilisation des eaux usées, l’adoption de normes techniques pour la sécurité des barrages et de leurs réservoirs, l’adoption d’un plan national pour l’épuration, l’assainissement, l’efficacité, les économies et la réutilisation de l’eau (mise en œuvre du traitement, de l’assainissement, de l’efficacité, des économies, de la réutilisation et de la sécurité des infrastructures), entre autres.

La mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Investissement 1 (C5.I1) — Mise en œuvre d’actions en matière de traitement, d’assainissement, d’efficacité, d’économies, de réutilisation et de sécurité des infrastructures (DESEAR)

Cet investissement mène les actions suivantes:

1)Mise en œuvre de mesures de purification, d’assainissement et de réutilisation de l’eau. L’objectif de cette ligne d’action est d’améliorer la collecte et le traitement des eaux urbaines résiduaires. Dans certains cas, les actions doivent réutiliser les eaux urbaines résiduaires, réduisant ainsi les pressions de captage actuelles. Les nouvelles mesures de traitement doivent parvenir à une consommation d’énergie nette nulle de l’ensemble du système de traitement des eaux usées. Les infrastructures sont envisagées au moins pour les infrastructures nouvelles ou modernisées de traitement des eaux usées qui fournissent une capacité supplémentaire pour le traitement des eaux usées. Le traitement doit être nouvellement désigné ou mis à niveau à un niveau au moins conforme à la directive relative au traitement des eaux urbaines résiduaires (directive 91/271/CEE). L’amélioration et le renouvellement des infrastructures existantes entraînent une réduction de la consommation moyenne d’énergie d’au moins 10 %. Ces économies seront réalisées par la mise en œuvre de mesures d’efficacité énergétique (cogénération, récupération d’énergie et de chaleur, panneaux photovoltaïques, éclairage LED, etc.) dans l’élaboration des projets et l’introduction de clauses et de critères d’efficacité énergétique dans les appels à projets et travaux.

2)Actions visant à améliorer l’efficacité et à réduire les pertes d’eau. Les actions mettent en œuvre un régime de subventions pour l’amélioration de l’efficacité des réseaux d’approvisionnement des petites et moyennes municipalités, permettant aux municipalités ou aux organismes publics responsables de l’approvisionnement en eau de l’améliorer en réduisant les pertes dans les réseaux de distribution et des actions visant à réparer et à améliorer les installations de stockage d’eau ainsi que les installations dans les petites et moyennes municipalités. Les habitants desservis par ces infrastructures correspondent à ceux desservis par le réseau de distribution d’eau.

3)Investissements visant à améliorer la sécurité des barrages et des réservoirs. Il s’agit d’actions visant à garantir la sécurité des grands barrages publics existants en mettant en œuvre les plans d’urgence correspondants et d’autres actions complémentaires. Cela ne doit pas conduire à la construction de nouvelles barrages ni à l’extension de barrages existants.

4)Actions visant à améliorer l’efficacité énergétique et hydrique dans le cycle urbain de l’eau. Ces actions promeuvent des projets liés à l’épuration, à l’assainissement et à la réutilisation de l’eau, à l’amélioration de l’utilisation rationnelle de l’eau et à la réduction des pertes d’eau, grâce à la numérisation des utilisateurs de l’eau. Cela se fera dans la région de L’Horta Sud, à Valence, en fournissant de nouvelles infrastructures pour l’épuration, l’assainissement et la réutilisation de l’eau pour 250 000 équivalent habitant; et dans l’installation de traitement de purification de Rincón de León à Alicante, améliorer la gestion de l’eau pour l’irrigation sur 18 500 hectares.

L’investissement est achevé au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C5.I2) — Surveillance et restauration des écosystèmes fluviaux, rétablissement des aquifères et atténuation des risques d’inondation

Les objectifs de cet investissement sont les suivants:

1)Surveiller et restaurer les écosystèmes fluviaux et les réserves fluviales naturelles. Cette ligne comprend un certain nombre d’actions concrètes visant à restaurer l’espace fluvial, à étendre les réseaux de surveillance et à améliorer les inventaires des pressions hydromorphologiques qui le menacent.

2)Mettre en place des mesures visant à atténuer les risques d’inondation. Cette ligne d’action comprend des plans de gestion des risques d’inondation déjà existants, y compris des mesures de prévention de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, l’élaboration de lignes directrices techniques visant à réduire la vulnérabilité des zones exposées dans les zones inondables et à promouvoir l’adaptation des différents secteurs économiques aux risques d’inondation. En outre, les municipalités se penchent sur la mise en œuvre de mesures de restauration des cours d’eau dans les environnements urbains, introduisent des systèmes de drainage durables et améliorent la perméabilité des environnements urbains et leur lien avec les valeurs environnementales des cours d’eau dans les zones urbaines en élaborant des lignes directrices techniques et des objectifs de planification de l’eau.

3)Adopter des mesures visant à réduire le captage des eaux souterraines en exploitant d’autres ressources (récupération des aquifères). Ces mesures réduisent le captage de certaines masses d’eau souterraine — en particulier celles qui menacent la région de Doñana et certains aquifères dans le sud-est de l’Espagne — et étendent les réseaux de surveillance piézométrique.

4)Fourniture d’énergie photovoltaïque aux installations de dessalement et distribution de celles-ci.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, l’eau dessalée est produite à l’aide de la meilleure technologie disponible ayant les incidences les plus faibles sur l’environnement dans le secteur.

Cet investissement sera achevé au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 3 (C5.I3) — Transition numérique dans le secteur de l’eau (application numérique de la législation environnementale) — Projet stratégique pour la relance et la transformation économiques (PERTE) pour la numérisation de l’utilisation de l’eau.

La transition numérique peut jouer un rôle crucial dans l’amélioration de l’efficacité du secteur de l’eau. Afin d’améliorer la numérisation de la gestion de l’eau, cet investissement comportera trois lignes d’action:

1)Améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau — PERTE pour la numérisation de l’utilisation de l’eau. Ce programme doit moderniser le cycle de l’eau grâce à la numérisation et à l’innovation. Cela permettra de parvenir à une gestion de l’eau plus efficace et plus durable, en améliorant les connaissances relatives à l’utilisation de l’eau grâce à la numérisation. Pour ce faire, il convient de soutenir des programmes visant à promouvoir la numérisation dans le cycle de l’eau urbaine, au moyen d’appels d’offres concurrentiels, et dans le domaine de l’irrigation, au moyen du kit numérique pour l’irrigation.

2)Actions de surveillance des précipitations dans les bassins hydrographiques et les zones côtières. Cette ligne d’action doit promouvoir le renouvellement du réseau de radars météorologiques et son achèvement par de nouvelles installations à bande courte, telles que le renouvellement et l’amélioration des stations météorologiques automatiques pour l’étalonnage en temps réel des radars, ainsi que la conception, le développement et la mise en œuvre d’un centre radar national.

3)Amélioration de l’observation et de la surveillance météorologiques et de la prévention des risques climatiques, ce qui inclut un nouveau système intégré d’aide météorologique, des outils d’observation météorologique pour l’alerte précoce, y compris la mise en œuvre du système mondial intégré d’observation, la mise en place d’une externalisation, le contrôle automatique de la qualité et l’étiquetage des données météorologiques au moyen de techniques d’intelligence artificielle, la profondeur des données NoSQL pour la mise en œuvre efficace des données fondées sur le traitement de volumes importants de données.

L’investissement porte sur la mise en service de 26 outils ou de nouvelles infrastructures visant à améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau, et à surveiller les précipitations et d’autres données météorologiques afin de prévenir les risques climatiques.

L’investissement est achevé au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C5.I4) — Adapter le littoral au changement climatique et mettre en œuvre des stratégies pour le milieu marin et des plans de planification de l’espace maritime

Le changement climatique a et devrait avoir d’importants effets négatifs sur la côte espagnole. Cet investissement met en œuvre la stratégie pour l’adaptation du littoral aux effets du changement climatique, dans le but d’accroître la résilience de la côte espagnole au changement climatique et à la variabilité climatique, et d’intégrer l’adaptation au changement climatique dans la planification et la gestion de la côte espagnole. Cela inclut la création de brise-lames, de plages artificielles, de surfaces flottantes, de gestion des sédiments, de solutions fondées sur la nature, de restauration des plages et des dunes, d’infrastructures de protection côtière, de mise en œuvre de réseaux intelligents pour la surveillance à distance de l’érosion côtière, ou d’actions ayant des effets similaires.

Ces investissements protègent et restaurent les écosystèmes côtiers ou les zones dégradées. Pour ce faire, il convient de mener à bien différentes actions telles que: I) délocaliser les installations affectées par un recul; II) délimitant le domaine maritime terrestre appartenant à l’État; III) le recouvrement des terres domaniales domaniales indûment ou mal occupées; IV) l’évaluation et la gestion des risques ou des actions similaires; V) la restauration environnementale des zones côtières et des écosystèmes dégradés, la conservation et la gestion du littoral; et/ou vi) actions ayant des effets similaires.

La mesure améliore également l’accessibilité ordonnée et correcte du domaine maritime terrestre public en récupérant les terres afin de donner accès au domaine public, à la planification, à la gestion et au rétablissement de l’accès ou à des actions ayant un effet similaire. L’investissement porte sur la mise en œuvre de politiques stratégiques de planification marine. Cela sera mis en œuvre par la planification de l’espace maritime, les stratégies marines, les avis scientifiques sur les océans et le climat et par la mise au point d’une application web géoréférencée pour les utilisateurs de la mer.

Cet investissement sera achevé au plus tard le 31 décembre 2025.

E.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

74

C5.R1

M

Entrée en vigueur des modifications du règlement sur la planification hydrologique

Disposition de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Arrêté royal modifiant le règlement sur l’aménagement hydrologique (Journal officiel). Les modifications portent sur les aspects liés aux sécheresses et à la rareté de la ressource en eau, aux exigences de mise en œuvre de la directive-cadre sur l’eau et aux normes pertinentes dans le cadre de la stratégie commune pour la mise en œuvre des directives sur l’eau.

75

C5.R1

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi sur l’eau et du nouveau règlement remplaçant le décret royal 1620/2007

Dispositions de la loi sur l’eau relatives à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

Modification de la loi sur l’eau afin d’y inclure une révision des taxes sur les rejets d’eaux usées et le système de récupération des coûts d’infrastructure de l’eau conformément aux principes du pollueur-payeur et de la récupération des coûts. Le nouveau règlement remplaçant le décret royal 1620/2007 modifiera le cadre réglementaire et financier pour la réutilisation des eaux usées conformément aux principes du pollueur-payeur et de la récupération des coûts, en améliorant la surveillance et la protection des masses d’eau, y compris les eaux souterraines, et en remédiant aux problèmes de sécheresse et de rareté.

76

C5.I1

T

Amélioration des infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées

Numéro

(population)

0

175 000

TRIMESTRE 2

2023

Mise en service d’infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées fournissant un service à au moins 175 000 équivalents habitants, dans le but de garantir le respect de la directive 91/271/CEE et d’atteindre des critères d’efficacité énergétique, ou d’améliorer l’efficacité et/ou de réduire les pertes d’eau dans les systèmes de distribution d’eau.

427

C5.I1

T

Amélioration des infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées

Nombre (population)

175 000

425 000

TRIMESTRE 2

2026

Mise en service d’infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées fournissant un service à au moins 425 000 équivalents habitants, dans le but de garantir le respect de la directive 91/271/CEE et d’atteindre des critères d’efficacité énergétique, et/ou d’améliorer l’efficacité et/ou de réduire les pertes d’eau dans les systèmes de distribution d’eau. (Scénario de référence: 30 juin 2023).

428

C5.I1

T

Amélioration des infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées

Nombre (hectares)

0

18 500

TRIMESTRE 2

2026

Mise en service de la réutilisation des eaux provenant des infrastructures de traitement des eaux usées de l’installation de traitement des eaux usées de Rincón de León, à Alicante, amélioration de la gestion de l’eau pour l’irrigation sur 18 500 hectares, dans le but de garantir le respect de la directive 91/271/CEE et d’atteindre des critères d’efficacité énergétique, et/ou d’améliorer l’efficacité et/ou de réduire les pertes d’eau dans les systèmes de distribution d’eau.

77

C5.I2

M

Rétablissement de la protection des rives contre les risques d’inondation

Certificats signés par MITERD

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 200 km de rives de rivière restaurées et au moins 40 000 habitants sont protégés contre les risques d’inondation.

78

C5.I2

T

Réduction du volume d’eau extrait des aquifères

Numéro

(HM3/an)

510

470

TRIMESTRE 2

2025

Réduction du volume annuel d’eau extrait des aquifères situés à Doñana, Segura-Mar Menor, Mancha Oriental et Rules, de 510 hm3/an à 470 hm/an.

429

C5.I2

M

Fourniture d’énergie photovoltaïque aux installations de dessalement et distribution de celle-ci

Rapport externe certifiant les économies

TRIMESTRE 2

2026

Remplacer 35 % de l’énergie utilisée dans les usines de dessalement de Murcie et d’Almería (Torrevieja, Valdelentisco, Águilas Carboneras, Bajo Almanzora et Campo de Dalias) et le transport d’eau entre Júcar-Vinalopó par l’autoconsommation au moyen de l’énergie photovoltaïque.

430

C5.I3

M

Actions sur PERTE pour la numérisation des utilisateurs d’eau

Notification officielle des travaux finalisés

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 5 000 000 habitants bénéficiant de la mise en service de projets de numérisation du cycle de l’eau urbaine et au moins 200 000 hectares bénéficiant du kit numérique pour l’irrigation, dans le cadre de PERTE pour la numérisation de l’utilisation de l’eau.

79

C5.I3

M

Attribution de marchés pour la mise en œuvre d’outils visant à améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau et à surveiller les précipitations et autres données météorologiques

Marchés passés

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Attribution de marchés pour la mise en œuvre de 26 outils ou de nouvelles infrastructures visant à améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau et à surveiller les précipitations et d’autres données météorologiques afin de prévenir les risques climatiques. Les actions portent principalement sur la conception et la mise en œuvre du registre électronique de l’eau, la gestion des données hydrologiques et de la qualité de l’eau, la numérisation du traitement des fichiers et la modernisation du réseau de surveillance météorologique aéronautique.

426

C5.I3

M

Mise en service d’outils visant à améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau et à surveiller les précipitations et autres données météorologiques

Certificats signés par MITERD

TRIMESTRE 2

2026

Mise en service de 26 outils ou de nouvelles infrastructures pour améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau, et pour surveiller les précipitations et d’autres données météorologiques afin de prévenir les risques climatiques. Les actions portent principalement sur la conception et la mise en œuvre du registre électronique de l’eau, la gestion des données hydrologiques et de la qualité de l’eau, la numérisation du traitement des fichiers et la modernisation du réseau de surveillance météorologique aéronautique.

80

C5.I4

T

Restauration des zones et écosystèmes dégradés sur au moins 50 kilomètres de littoral

Nombre (kilomètres)

0

50

TRIMESTRE 4

2022

Achèvement d’au moins 50 kilomètres de littoral en vue de la restauration des zones et des écosystèmes dégradés, de la protection et de l’amélioration de l’accessibilité des zones côtières, de l’atténuation de l’érosion, de l’amélioration des connaissances et du renforcement de la résilience et de l’adaptation des zones côtières aux effets du changement climatique, de la surveillance à distance et de la mise en œuvre des politiques stratégiques de planification marine. Les actions prennent en considération l’un des éléments suivants:
I) Accroître la résilience de la côte espagnole face aux effets néfastes du changement climatique en luttant contre l’érosion et en renforçant le littoral. Cela porte sur la création de brise-lames, de plages artificielles, de surfaces flottantes, de gestion des sédiments, de solutions fondées sur la nature, de restauration des plages et des dunes, d’infrastructures de protection côtière, de mise en œuvre de réseaux intelligents pour la surveillance de l’érosion côtière, ou d’actions ayant des effets similaires.
II) protéger et restaurer les écosystèmes côtiers ou les zones dégradées. Pour ce faire, il faut (a) délocaliser les installations affectées par un recul; (b) délimitant le domaine maritime terrestre appartenant à l’État; (c) la récupération des terres maritimes détenues par l’État qui sont indûment ou mal occupées; d) l’évaluation et la gestion des risques ou des actions similaires; (e) la restauration environnementale des zones côtières et des écosystèmes dégradés; f) la conservation et la gestion du littoral; et/ou g) des actions ayant des effets similaires.
III) améliorer l’accessibilité ordonnée et correcte du domaine maritime terrestre public. Pour ce faire, il convient de récupérer les terres afin de permettre l’accès au domaine public, la planification, la gestion et la restauration de l’accès ou d’actions ayant des effets similaires.
IV) Mise en œuvre de politiques stratégiques de planification marine. Cela passe par la mise en œuvre de la planification de l’espace maritime, des stratégies marines, des avis scientifiques sur les océans, le climat et les côtes, et par la mise au point d’une application web géoréférencée pour les utilisateurs de la mer.

81

C5.I4

T

Restauration des zones et écosystèmes dégradés sur au moins 100 kilomètres de littoral

Nombre (kilomètres)

50

100

TRIMESTRE 4

2023

Achèvement des travaux sur au moins 100 kilomètres de littoral en vue de la restauration des zones et des écosystèmes dégradés, de la protection et de l’amélioration de l’accessibilité des zones côtières, de l’atténuation de l’érosion, de l’amélioration des connaissances et du renforcement de la résilience et de l’adaptation des zones côtières aux effets du changement climatique, de la surveillance à distance et de la mise en œuvre des politiques stratégiques de planification marine. Les travaux comprennent l’un des éléments suivants:
I) Accroître la résilience de la côte espagnole face aux effets néfastes du changement climatique en luttant contre l’érosion et en renforçant le littoral. Cela porte sur la création de brise-lames, de plages artificielles, de surfaces flottantes, de gestion des sédiments, de solutions fondées sur la nature, de restauration des plages et des dunes, d’infrastructures de protection côtière, de mise en œuvre de réseaux intelligents pour la surveillance de l’érosion côtière, ou d’actions ayant des effets similaires.
II) protéger et restaurer les écosystèmes côtiers ou les zones dégradées. Pour ce faire, il faut (a) délocaliser les installations affectées par un recul; (b) délimitant le domaine maritime terrestre appartenant à l’État; (c) la récupération des terres maritimes détenues par l’État qui sont indûment ou mal occupées; d) l’évaluation et la gestion des risques ou des actions similaires; (e) la restauration environnementale des zones côtières et des écosystèmes dégradés; f) la conservation et la gestion du littoral; et/ou g) des actions ayant des effets similaires.
III) améliorer l’accessibilité ordonnée et correcte du domaine maritime terrestre public. Pour ce faire, il convient de récupérer les terres afin de permettre l’accès au domaine public, la planification, la gestion et la restauration de l’accès ou d’actions ayant un effet similaire.
IV) Mise en œuvre de politiques stratégiques de planification marine. Cela passe par la mise en œuvre de la planification de l’espace maritime, des stratégies marines, des avis scientifiques sur les océans, le climat et les côtes, et par la mise au point d’une application web géoréférencée pour les utilisateurs de la mer. (Scénario de référence: 31 décembre 2022)

81b

C5.I4

T

Restauration des zones et écosystèmes dégradés sur au moins 145 kilomètres de littoral

Nombre (kilomètres)

100

145

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement des travaux sur au moins 145 kilomètres de littoral en vue de la restauration des zones et des écosystèmes dégradés, de la protection et de l’amélioration de l’accessibilité des zones côtières, de l’atténuation de l’érosion, de l’amélioration des connaissances et du renforcement de la résilience et de l’adaptation des zones côtières aux effets du changement climatique, de la surveillance à distance et de la mise en œuvre des politiques stratégiques de planification marine. Les travaux comprennent l’un des éléments suivants:
I) Accroître la résilience de la côte espagnole face aux effets néfastes du changement climatique en luttant contre l’érosion et en renforçant le littoral. Cela porte sur la création de brise-lames, de plages artificielles, de surfaces flottantes, de gestion des sédiments, de solutions fondées sur la nature, de restauration des plages et des dunes, d’infrastructures de protection côtière, de mise en œuvre de réseaux intelligents pour la surveillance de l’érosion côtière, ou d’actions ayant des effets similaires.
II) protéger et restaurer les écosystèmes côtiers ou les zones dégradées. Pour ce faire, il faut (a) délocaliser les installations affectées par un recul; (b) délimitant le domaine maritime terrestre appartenant à l’État; (c) la récupération des terres maritimes détenues par l’État qui sont indûment ou mal occupées; d) l’évaluation et la gestion des risques ou des actions similaires; (e) la restauration environnementale des zones côtières et des écosystèmes dégradés; f) la conservation et la gestion du littoral; et/ou g) des actions ayant des effets similaires.
III) améliorer l’accessibilité ordonnée et correcte du domaine maritime terrestre public. Pour ce faire, il convient de récupérer les terres afin de permettre l’accès au domaine public, la planification, la gestion et la restauration de l’accès ou d’actions ayant un effet similaire.
IV) Mise en œuvre de politiques stratégiques de planification marine. Cela passe par la mise en œuvre de la planification de l’espace maritime, des stratégies marines, des avis scientifiques sur les océans, le climat et les côtes, et par la mise au point d’une application web géoréférencée pour les utilisateurs de la mer. (Scénario de référence: 31 décembre 2023)

E.3.    Description des investissements destinés au soutien sous forme de prêts

Investissement 5 (C5.I5) — Récupération de l’aquifère avec d’autres ressources

L’objectif de cet investissement est de réduire le captage des eaux souterraines, en particulier dans le bassin hydrographique de la Segura, le bassin hydrographique méditerranéen — Andalousie et dans les bassins hydrographiques internes de la Catalogne.

Cet investissement vise i) à créer des interconnexions entre les différentes installations de dessalement du bassin hydrographique de la Segura afin d’assurer la sécurité de l’eau pour les utilisateurs d’eau de l’Aqueduct Tajo-Segura, ii) à introduire de l’eau dans le système provenant de diverses installations de réutilisation de la région d’Alicante et iii) à mener des actions de dessalement dans le district hydrographique interne de Catalogne (Tordera II — Foix) et méditerranéen — Andalousie (Costa del Sol et Levante Almeriense). Ces actions réduisent la quantité d’eau souterraine extraite des aquifères surexploités et en mauvais état écologique, tout en assurant la sécurité de l’eau pour les différents utilisateurs et en favorisant la récupération des aquifères.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, l’eau dessalée est produite à l’aide de la meilleure technologie disponible ayant les incidences les plus faibles sur l’environnement dans le secteur. En outre, l’investissement ne doit pas conduire à une expansion des zones irriguées ni à une augmentation de l’intensité de l’irrigation.

Cet investissement sera achevé au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 6 (C5.I6) — PERTE pour la numérisation de l’utilisation de l’eau

Cet investissement vise à soutenir des projets de mise en œuvre de technologies qui favorisent la numérisation et renforcent le cadre de suivi et de contrôle de l’utilisation de l’eau dans le cycle urbain de l’eau, en mettant l’accent sur les municipalités moyennes et grandes, ainsi que dans le secteur industriel.

Cet investissement sera achevé au plus tard le 30 juin 2026.

E.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L13

C5.I5

T

Réduction de l’extraction des eaux souterraines

Numéro (hm3/year)

0

60

TRIMESTRE 2

2026

Fourniture de ressources alternatives provenant des installations de dessalement tout en réduisant de manière équivalente le volume annuel d’eaux souterraines extraites des aquifères situés dans les bassins hydrographiques intérieurs de Catalogne et de bassin hydrographique méditerranéen — Andalousie, conformément à la description de la mesure.

L14

C5.I6

M

Actions en faveur de la numérisation du cycle de l’eau urbaine et du secteur industriel

Notification officielle des travaux finalisés

 

TRIMESTRE 2

2026

10 000 000 habitants ont bénéficié de projets de numérisation du cycle de l’eau urbaine et d’au moins 90 projets industriels finalisés sur les questions liées à l’eau.

F. VOLET 06: Mobilité durable (longue distance)

Ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne répond aux défis suivants: 1) la transition vers des modes de transport plus durables; 2) réduire les émissions du secteur des transports; 3) rendre le secteur des transports plus sûr, plus accessible, plus durable et inclusif.

Les objectifs de ce volet sont les suivants: le développement du réseau ferroviaire espagnol (en particulier les corridors RTE-T central et le réseau RTE-T non central); la mise en place d’un réseau de transport plus interopérable (rail, route, ports) dans le but de réduire son empreinte carbone; l’amélioration des connexions transfrontalières avec la France et le Portugal; la modernisation du secteur des transports grâce à l’adoption de technologies numériques avancées.

Ce volet répond aux recommandations par pays sur la promotion des investissements dans l’efficacité énergétique et l’utilisation des ressources et sur la promotion des infrastructures de fret ferroviaire (recommandation par pays no 3 2019) et sur les investissements dans la transition écologique et numérique et les transports durables (recommandation par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

F.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C6.R1) — Stratégie pour une mobilité sûre, durable et connectée

Les objectifs de la mesure sont les suivants:

a)Renforcer la sécurité du réseau de mobilité en assurant une meilleure protection des personnes et des biens, en améliorant les normes et en réduisant les accidents.

b)Accroître la durabilité en donnant la priorité à la mobilité quotidienne, à l’équité économique et sociale, à l’efficacité énergétique et à la lutte contre le changement climatique.

c)Renforcer la connectivité grâce à la numérisation, au progrès technologique et à la connectivité multimodale.

La stratégie porte sur des actions spécifiques dans les neuf domaines suivants:

I.La mobilité pour tous (assurer une accessibilité universelle à un coût raisonnable);

II.Nouvelles politiques d’investissement (afin d’assurer un financement adéquat des infrastructures et des services de transport);

III.Mobilité sécurisée (en donnant la priorité aux investissements dans le suivi, la maintenance et la cybersécurité);

IV.Mobilité à faible taux d’émissions (augmentation de l’efficacité, réduction de la consommation d’énergie);

V.Mobilité intelligente (stimuler la R &Det l’innovation en matière de mobilité, construire et gérer des infrastructures intelligentes);

VI.Chaînes logistiques intermodales intelligentes (priorité au transport ferroviaire de marchandises dans les programmes publics et privés);

VII.Connecter l’Europe et connecter au monde (connecter les ports aux terminaux logistiques intermodaux et intensifier la coopération avec les pays voisins afin de coordonner la construction et/ou l’amélioration des infrastructures transfrontalières);

VIII.Les aspects sociaux et liés au travail (équilibre hommes-femmes et actions de reconversion et de renforcement des compétences pour la main-d’œuvre des transports); et

IX.Numérisation du ministère des transports, de la mobilité et de la politique urbaine afin d’intégrer la transition numérique et de devenir plus ouverte et plus innovante.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

Réforme 2 (C6.R2) — Stratégie ferroviaire indicative

Les objectifs de la réforme sont la mise en place d’instruments visant à garantir que le réseau ferroviaire répond de manière cohérente et efficace aux besoins de mobilité du futur. La stratégie établit un scénario de planification clair pour le mode de transport ferroviaire et permet d’aligner les priorités d’investissement sur la stratégie pour une mobilité sûre, durable et connectée (R1).

La réforme comprend plusieurs actions, parmi lesquelles:

a)établir une planification plus claire des actions dans le secteur ferroviaire, en particulier en ce qui concerne la mobilité quotidienne;

b)l’amélioration de l’entretien du réseau;

c)assurer la viabilité économique du réseau ferroviaire;

d)donner la priorité à l’utilisation efficace des ressources, avec une évaluation ex ante et ex post des projets d’investissement;

e)renforcer l’interopérabilité du réseau, en particulier sur les corridors du réseau transeuropéen, et l’intermodalité du réseau;

f)stimuler le trafic ferroviaire de marchandises;

g)renforcer la sécurité dans le transport ferroviaire et

h)favoriser la numérisation des transports et l’innovation afin de garantir une mobilité connectée.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Investissement 1 (C6.I1) — Réseau national de transport: Corridors européens

Les objectifs de la mesure sont de construire de nouvelles infrastructures ferroviaires dans les principaux corridors européens du RTE-T, ainsi que de moderniser et de moderniser les infrastructures existantes.

L’investissement consiste en des actions portant sur les principales dimensions suivantes:

a)Plateforme: Les projets qui permettent de mettre en place les infrastructures qui soutiennent les voies ferrées et qui comprennent des remblais, des déblais, des viaducs, des tunnels, etc. Il s’agit principalement de la construction de nouvelles infrastructures;

b)Remplacement des prestations: Les actions qui rétablissent les services existants (lumière, irrigation, eau, etc.) qui sont affectés lors de l’exécution des travaux ferroviaires;

c)Chemins de roulement: Actions pour l’assemblage et la fourniture de matériaux de voie (ballast, traverses, rail, interrupteurs et dispositifs de dilatation) sur de nouveaux tronçons ferroviaires, ainsi que pour le renouvellement des voies existantes;

d)Électricité: Actions relatives à l’électrification des lignes, y compris: lignes aériennes de contact, sous-stations de traction, centres de transformation, télécommande de puissance, lignes électriques à haute tension;

e)Signalisation et contrôle du trafic: Projets portant sur la mise en œuvre de nouveaux systèmes de signalisation et de contrôle du trafic;

f)Télécommunications: Projets concernant les télécommunications fixes et mobiles sur les lignes ferroviaires.

g)Stations: La modernisation et la réhabilitation des stations existantes, ainsi que la construction de nouvelles stations.

Les travaux seront achevés sur au moins 1 400 kilomètres de réseau inclus dans les corridors Atlantique et Méditerranée, y compris des actions visant à améliorer les tronçons existants et des investissements permettant de progresser dans la construction de nouveaux tronçons.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C6.I2) — Programme du réseau transeuropéen de transport, autres travaux

L’objectif de la mesure est d’améliorer le réseau de transport national couvrant tous les modes de transport (rail, route, air) afin de le rendre plus fiable, durable, sûr et résilient.

L’investissement comprend les actions suivantes:

a)La modernisation du réseau ferroviaire par rapport au réseau RTE-T non central, avec des travaux sur au moins 900 kilomètres;

b)Rendre le réseau routier plus sûr conformément aux réglementations nationales et européennes.

c)Stimuler le développement du ciel unique européen (20 projets);

d)Soutenir la transformation numérique du ministère des transports, de la mobilité et du programme urbain.

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 1 010 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 301 000 000 EUR avec un coefficient climatique d’au moins 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 3 (C6.I3) — Intermodalité et logistique

L’objectif de la mesure est de mettre en œuvre l’axe 6 de la stratégie pour une mobilité sûre, durable et connectée (R1) sur les chaînes logistiques intermodales intelligentes.

L’investissement se compose de trois lignes d’action:

a)développement ou mise à niveau de neuf terminaux stratégiques intermodaux et logistiques pour, dans certains cas, intégrer les terminaux intermodaux dans la zone logistique et, dans tous les cas, stimuler le transfert du fret de la route vers le rail;

b)améliorer l’accès ferroviaire et routier aux ports espagnols afin de stimuler le transport ferroviaire de marchandises, en améliorant la connexion des ports au réseau ferroviaire (2 ports) et routier (un port);

c)amélioration de l’accessibilité (19 projets) et de la durabilité dans les ports (projets menés par 25 autorités portuaires).

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 584 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 217 000 000 EUR avec un coefficient climatique d’au moins 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C6.I4) — Programme de soutien aux transports durables et numériques

La mesure vise à améliorer l’efficacité du système de transport en numérisant et en introduisant de nouvelles technologies dans le secteur et en soutenant les moyens de transport les plus durables, en particulier le rail. Cet investissement est aligné sur les initiatives du programme de travail du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) et appelle au développement du réseau transeuropéen de transport.

L’investissement consiste en un ensemble de 15 actions dans les domaines suivants:

Ligne d’action no 1. Interopérabilité dans le transport ferroviaire de marchandises

1. Systèmes européens de gestion du trafic ferroviaire embarqués (ERTMS);

2. Les actions visant à supprimer les obstacles à l’interopérabilité ferroviaire;

3. Innovation et développement de l’axe à gabarit variable dans les locomotives;

Ligne d’action no 2. Promotion de l’intermodalité des transports

4. Construction, adaptation ou modernisation de cargaisons et de terminaux intermodaux rail-route et de leurs connexions terrestres;

5. Soutien au transport durable de marchandises (ferroviaire et maritime) sur la base d’incitations écologiques à l’offre et à la demande;

Ligne d’action no 3. Modernisation des équipements de fret ferroviaire

6. Les actions de soutien à la rénovation ou à la modernisation des wagons pour le fret ferroviaire, y compris pour la mise en place de services d’autoroutes ferroviaires;

7. Les actions visant à soutenir la rénovation ou l’adaptation d’équipements ferroviaires avec d’autres matériaux utilisant des carburants alternatifs comme hydrogène ou électricité;

Ligne d’action no 4. Transport routier sûr, durable et connecté

8. La construction et la mise à niveau d’aires de stationnement sécurisées pour les véhicules commerciaux et la fourniture de services d’information;

9. Services de transport intelligents pour le secteur routier (STI) dans les concessions d’autoroutes à péage et autres services de sécurité routière et de conservation;

10. Actions de soutien au déploiement d’infrastructures de ravitaillement de substitution pour les véhicules utilitaires lourds sur le réseau routier. Les critères d’éligibilité de cette mesure garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) en définissant une condition dans laquelle les infrastructures de transition et de distribution de carburants gazeux doivent être rendues possibles au moment de la construction pour le transport de gaz renouvelables et bas carbone;

11. Des actions visant à soutenir la rénovation ou l’adaptation des engins en vue d’un revêtement routier durable, d’une réduction de l’empreinte carbone et de la réduction du bruit;

Ligne d’action no 5. Durabilité du transport maritime et aérien

12. Soutien au déploiement de carburants alternatifs dans les ports et aéroports. Les critères d’éligibilité de cette mesure garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) en définissant une condition dans laquelle les infrastructures de transition et de distribution de carburants gazeux doivent être rendues possibles au moment de la construction pour le transport de gaz renouvelables et bas carbone;

13. Soutien à l’adoption de technologies énergétiques de substitution dans le secteur maritime;

Ligne d’action no 6. Numérisation des transports

14. Projets de numérisation des services de transport de voyageurs et de marchandises au niveau national;

Transfert vers les communautés autonomes

15. Projets de numérisation des services de transport de voyageurs et de marchandises aux niveaux régional et local;

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 63 500 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 210 000 000 EUR avec un coefficient climatique d’au moins 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

F.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

82

C6.R1

M

Stratégie pour une mobilité durable, sûre et connectée (consultation publique)

Avis de fin de la consultation

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Fin du processus de consultation publique de la stratégie portant sur des actions dans les neuf domaines suivants:
1) la mobilité pour tous (afin de garantir une accessibilité universelle à un coût raisonnable);

2) de nouvelles politiques d’investissement (afin d’assurer un financement adéquat des infrastructures et des services de transport);

3) la mobilité sécurisée (en donnant la priorité aux investissements dans le suivi, la maintenance et la cybersécurité);

4) mobilité à faible taux d’émissions (augmentation de l’efficacité, réduction de la consommation d’énergie);

5) mobilité intelligente (stimuler la R &Det l’innovation en matière de mobilité, construire et gérer des infrastructures intelligentes);

6) chaînes logistiques intermodales intelligentes (pour donner la priorité au transport ferroviaire de marchandises);

7) connecter l’Europe et connecter le monde (connecter les ports aux terminaux logistiques intermodaux et intensifier la coopération avec les pays voisins afin de coordonner la construction et/ou l’amélioration des infrastructures transfrontalières);

8) aspects sociaux et liés au travail (équilibre hommes-femmes et actions de reconversion et de renforcement des compétences de la main-d’œuvre des transports);

9) numérisation du ministère des transports (MITMA).

83

C6.R1

M

Stratégie pour une mobilité durable, sûre et connectée (approbation)

Approbation par le Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Approbation par le Conseil des ministres de la stratégie portant sur des actions dans les neuf domaines suivants:
1) la mobilité pour tous (dans le but de garantir une accessibilité universelle à un coût raisonnable);

2) de nouvelles politiques d’investissement (afin d’assurer un financement adéquat des infrastructures et des services de transport);

3) la mobilité sécurisée (en donnant la priorité aux investissements dans le suivi, la maintenance et la cybersécurité);

4) mobilité à faible taux d’émissions (augmentation de l’efficacité, réduction de la consommation d’énergie);

5) mobilité intelligente (stimuler la R &Det l’innovation en matière de mobilité, construire et gérer des infrastructures intelligentes);

6) chaînes logistiques intermodales intelligentes (priorité au transport ferroviaire de marchandises dans les programmes publics et privés);

7) connecter l’Europe et connecter le monde (connecter les ports aux terminaux logistiques intermodaux et intensifier la coopération avec les pays voisins afin de coordonner la construction et/ou l’amélioration des infrastructures transfrontalières);

8) aspects sociaux et liés au travail (équilibre hommes-femmes et actions de reconversion et de renforcement des compétences de la main-d’œuvre des transports);

9) numérisation du ministère des transports MITMA.

84

C6.R2

M

Stratégie ferroviaire indicative

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Publication au Journal officiel de la résolution d’approbation de la stratégie ferroviaire indicative comportant des actions concernant:
a) établir une planification plus claire des actions dans le secteur ferroviaire, en particulier en ce qui concerne la mobilité quotidienne;

l’amélioration de l’entretien du réseau;

c) assurer la viabilité économique du réseau ferroviaire;

d) donner la priorité à l’utilisation efficace des ressources, avec une évaluation ex ante et ex post des projets d’investissement;

e) renforcer l’interopérabilité du réseau, en particulier sur les corridors du réseau transeuropéen, et l’intermodalité du réseau;

f) stimuler le trafic de fret ferroviaire;

g) renforcer la sécurité dans le transport ferroviaire;

h) favoriser la numérisation des transports et l’innovation afin de garantir une mobilité connectée.

Pour toutes les actions prévues dans la «stratégie ferroviaire indicative», veiller au respect des dispositions de la loi 21/2013 relative à l’évaluation des incidences sur l’environnement et de la loi no 9/2018 du 5 décembre, modifiant la loi no 21/2013, et mettre en œuvre les mesures d’atténuation nécessaires à la protection de l’environnement dans le cadre de l’évaluation des incidences sur l’environnement (EIE).

85

C6.I1

M

Réseau central RTE-T: attribution des projets

Notification officielle de l’attribution du projet —

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Un budget d’au moins 1 400 000 000 EUR alloué au réseau central RTE-T dans un ou plusieurs des corridors suivants:
CORRIDOR ATLANTIQUE
• Y Vasca: Vitoria-Bilbao-San Sebastian/Astigarraga-Irun
• Valladolid-Palencia-León
• León-La Robla-Pola de Lena
• Castejón-Pamplona-Logroño-Bilbao

• La Corogne — Vigo-Ourense
• Ourense-Monforte

• Monforte-León
• Talayuela-Plasencia-Cáceres-Mérida-Badajoz

• Talayuela-Madrid-Valladolid-Vitoria

• Sevilla-Huelva



CORRIDOR MÉDITERRANÉEN
• Madrid-Saragoza-Tarragone

• Frontera francesa-Barcelone/Tarragona-Vandellós

• Vandellós-Castellón
• Sagunto-Teruel — Saragosse
• Saragoza-Tarragone
• Castellón-Valencia-La Encina-Alicante

• Alcázar de San Juan-La Encina
• Murcia-Carthagène
• Murcia-Almería

• Utrera-Antequera Santa Ana

• Madrid-Valence



COMMUN AUX DEUX CORRIDORS
• Liaison entre HSL Barcelone et HSL Levante
• Aranjuez-Alcázar de San Juan-Manzanares-Córdoba-Algeciras
• Madrid-Séville
Les travaux comprennent les types d’actions suivants:
• Plateforme. Il comprend des projets qui permettent de mettre en place les infrastructures qui doivent supporter les voies et qui comprennent des remblais, des déblais, des viaducs, des tunnels, etc. Il s’agit principalement de la construction de nouvelles infrastructures.
• Remplacement des services. Il comprend des actions visant à la restauration des services existants (lumière, irrigation, eau, etc.) qui sont concernés lors de l’exécution des travaux ferroviaires.
• Pistes. Il comprend des actions pour l’assemblage et la fourniture de matériaux de voie (ballast, traverses, rail, interrupteurs et dispositifs de dilatation) sur de nouveaux tronçons ferroviaires, ainsi que le renouvellement des voies existantes.
• Électricité. Il comprend des actions visant à l’électrification des lignes, notamment: ligne aérienne de contact, sous-stations de traction, centres de transformation, télécommande de puissance, lignes à haute tension, etc.
• Signalisation et contrôle du trafic. Il comprend des projets visant à mettre en œuvre de nouveaux systèmes de signalisation et de contrôle du trafic (ERTMS, etc.).
• Télécommunications. Comprend les projets liés aux télécommunications fixes et mobiles sur les lignes ferroviaires (par exemple fibre optique, GSM-R).
• Stations. Il comprend la modernisation et la réhabilitation de stations existantes, ainsi que la construction de nouvelles stations.

86

C6.I1

T

Réseau central RTE-T: avancement des travaux

Nombre (km)

0

335

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 335 kilomètres de travaux achevés sur le réseau central RTE-T dans les corridors et présentant les caractéristiques définies dans l’objectif #85 du T4 2022

87

C6.I1

T

Réseau central RTE-T: achèvement des travaux

Nombre (km)

335

1 400

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 1 400 kilomètres de travaux achevés sur le réseau central RTE-T dans les corridors et répondant aux caractéristiques définies dans l’objectif #85 du T4 2022. (scénario de référence: 31 décembre 2024).

88

C6.I2

M

Réseau RTE-T: différents modes de transport (rail et route): attribution partielle du budget

Notification officielle de l’attribution du projet —

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Budget cumulé d’au moins 1 000 000 000 EUR (budget total de 1 717 000 000 EUR) pour des interventions dans le réseau RTE-T non central dans différents modes de transport (rail et route). Les projets sont sélectionnés selon les critères de sélection suivants:
a) rendre le réseau ferroviaire plus interopérable, principalement en ce qui concerne le RTE-T, avec des travaux sur au moins 900 km de réseau (1 010 000 000 EUR). Il s’agit notamment des interventions suivantes:

• Amélioration de l’infrastructure technologique pour la gestion du trafic ferroviaire

• Sécurité (comme la cybersécurité, l’installation de détecteurs d’accident)

• Protections acoustiques/cartes de bruit

• Développement de la technologie satellitaire appliquée à la signalisation ferroviaire ERTMS

• Électrification de tronçons (comme Monforte-Lugo)

• Renouvellement des voies (telles que Soria-Torralba, Xátiva-Ontinyent et Monforte-Lugo)

• Amélioration du sous-système «contrôle-commande et signalisation» (comme Soria-Torralba et Ávila-Salamanca)

• Création de nouvelles sections ou variantes (telles que Palencia-Santander, variante de Rincón de Soto et Variant d’Ourense)

b) rendre le réseau routier plus sûr conformément aux réglementations nationales et européennes (707 000 000 EUR).

• Améliorer la sécurité routière (y compris la sécurité routière dans au moins 80 tunnels) et protéger les espèces sauvages et les usagers vulnérables (357 000 000 EUR)

• Mesures en faveur de la durabilité et de l’efficacité énergétique et de la réduction du bruit (302 000 000 EUR)

• Numérisation: Mise en œuvre de systèmes de surveillance pour les ponts et tunnels, en utilisant l’analyse des mégadonnées et l’internet des objets; numérisation de la route pour la surveillance et l’entretien (35 000 000 EUR).

• Mise en œuvre de systèmes de transport intelligents sur des voies bus-VAO (13 000 000 EUR)

• Mise à jour de l’avant-projet principal de la liaison fixe traversant le détroit de Gibraltar (2 300 000 EUR)

Les critères de sélection garantissent qu’au deuxième trimestre de 2 2026, au moins 1 010 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 301 000 000 EUR avec un coefficient climatique d’au moins 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

89

C6.I2

T

Réseau RTE-T non central: État d’avancement des travaux ferroviaires

Nombre (km)

0

347

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 347 kilomètres de travaux achevés dans le but de rendre le réseau ferroviaire plus interopérable, principalement en ce qui concerne le RTE-T, avec un objectif final de travaux globaux sur au moins 900 kilomètres de réseau. Les travaux sont réalisés dans les zones définies dans l’attribution du projet au troisième trimestre 4 2022, point a) (étape 88).

90

C6.I2

T

Ciel unique européen: projet attribué et état d’avancement des projets

Numéro

0

15

TRIMESTRE 4

2024

Un total cumulé d’au moins 15 projets achevés (objectif final: 20 projets) dans le domaine de la numérisation et de la sécurité pour le développement du ciel unique européen, sur la base de la liste de critères de sélection suivante: Un total cumulé d’au moins 15 projets achevés (objectif final: 20 projets) dans le domaine de la numérisation et de la sécurité pour le développement du ciel unique européen, sur la base de la liste de critères de sélection suivante:
• Investissements directs par l’intermédiaire d’ENAIRE (gestionnaire de la navigation aérienne en Espagne) pour le développement du ciel unique européen, liés à la modernisation des systèmes de contrôle du trafic aérien et des systèmes de surveillance, à la transformation numérique des systèmes d’information et à l’évolution des systèmes de communication.

• Numérisation de la documentation aéronautique (données et cartographie) à la disposition des utilisateurs pour l’exploitation de vols

• Extension de la couverture terrestre/aérienne et numérisation de la voix dans les communications de contrôleur pilote. Améliorer la couverture à faible niveau dans certaines zones de l’espace aérien en modernisant les infrastructures de communications au sol

• Évolution du système de communications vocales dans les centres de contrôle de la circulation aérienne grâce à la numérisation et aux technologies avancées, assurant une meilleure qualité, une sécurité accrue, la disponibilité des informations et une capacité d’intervention accrue

• Modernisation technologique du réseau radar primaire, amélioration des performances et orientation des systèmes vers une numérisation complète des radars primaires en utilisant toutes les avancées technologiques disponibles pour accroître l’efficacité opérationnelle

• Évolution des systèmes radar secondaires par rapport à la technologie Modo S. fournissant des informations au système de contrôle de la circulation aérienne

• Remplacement de l’équipement matériel des différents systèmes ENAIRE

• Développement de différentes applications de gestion et d’exploitation pour la gestion d’ENAIRE

• Modernisation technologique des systèmes de transport maritime en donnant la priorité à leur numérisation complète et à la mise en œuvre de solutions de surveillance et de contrôle à distance des systèmes

• Création d’infrastructures pour la mise en œuvre de nouveaux systèmes de contrôle du trafic aérien. Essentiel pour assurer la mise en œuvre des nouveaux concepts opérationnels en Espagne. En outre, la modernisation des installations afin de garantir la résilience face aux défaillances est incluse.

• Numérisation et automatisation de la gestion technique des opérations en vue de l’amélioration des outils de surveillance des systèmes à distance de manière intégrée

• Modernisation du système de contrôle du trafic aérien en vue du respect des critères réglementaires, intégrant des améliorations en matière de capacités, de sécurité, de cybersécurité et de numérisation, toutes découlant du ciel unique européen

91

C6.I2

M

Numérisation du ministère des transports, de la mobilité et du programme urbain

Notification officielle de l’achèvement des travaux

 

 

 

TRIMESTRE 4

2024

Achèvement des projets suivants:
• Building Information Modeling (BIM) lançant une plateforme collaborative pour la gestion des informations et des modèles numériques.

• Stimuler la mobilité en tant que service, fournir des données ouvertes et utiliser les nouvelles technologies pour l’analyse et l’optimisation de la mobilité.

• Mise en œuvre d’un système d’analyse, de suivi, de surveillance, de contrôle des besoins, de mise en œuvre de services et de déploiement et d’application de nouvelles technologies dans les transports terrestres.

• Le plan de numérisation de la direction générale des routes.

• Développement de nouveaux services et amélioration de la gestion dans les domaines de l’information aérienne, maritime et géographique, entre autres.

92

C6.I2

T

Réseau RTE-T nouveau ou réaménagé, autres travaux

Nombre (km)

347

900

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 900 kilomètres de travaux terminés dans le but de rendre le réseau ferroviaire plus interopérable, principalement en ce qui concerne le RTE-T avec des travaux. Les travaux sont réalisés dans des domaines définis dans les critères de sélection de l’attribution du projet au troisième trimestre 4 2022, point a) (étape 88). (scénario de référence: 31 décembre 2024).

93

C6.I2

T

Ciel unique européen: achèvement du projet

Numéro

15

20

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 20 projets achevés dans le domaine de la numérisation et de la sécurité pour le développement du ciel unique européen, avec des projets sélectionnés en fonction des critères de sélection du projet (étape 90). (scénario de référence: 31 décembre 2024).

94

C6.I2

M

Réseau routier national adapté à la réglementation en vigueur

Achèvement du projet

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des travaux visant à rendre le réseau routier de l’État plus sûr conformément à la réglementation nationale et européenne. Les travaux sont réalisés dans des zones définies dans les critères de sélection de l’attribution du projet Q4 2022, point b) (étape 88) et comprennent des travaux dans au moins 80 tunnels, des travaux visant à améliorer les clôtures et la signalisation afin de réduire la probabilité de collision de la faune sauvage, la mise en œuvre d’actions visant à améliorer les conditions de sécurité des usagers de la route les plus vulnérables tels que les piétons et les cyclistes (passerelles, pistes cyclables), les actions de réduction du bruit, la numérisation (mise en œuvre de systèmes de surveillance pour les ponts, les tunnels, l’analyse des mégadonnées et l’internet des objets; numérisation de la route pour la surveillance et l’entretien), mise en œuvre de systèmes de transport intelligents dans les couloirs de bus.

95

C6.I3

M

Infrastructures intermodales et logistiques: attribution partielle du budget

Notification officielle de l’attribution du projet —

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Budget cumulé d’au moins 3 300 000 000 EUR (budget total cible de 974 000 000 EUR) pour les interventions destinées à améliorer les infrastructures intermodales et logistiques
Les projets sont attribués en fonction des critères de sélection suivants:

a) le développement et la mise à niveau de neuf terminaux stratégiques intermodaux et logistiques (TILOS 217 000 000 EUR), afin d’intégrer le terminal intermodal dans la zone logistique, dans certains cas, et de stimuler le transfert modal du fret de la route vers le rail, dans tous les cas. Ces terminaux et installations logistiques sont les suivants:

• Vicálvaro à Madrid;

• La Llagoste à Barcelone

• San Luis à Valence

• Júndiz à Álava.

• Installation logistique de Can Tunis (Barcelone)

• Terminal d’Orduña (Bizkaia)

• Installation logistique à Lezo (Gipuzkoa)

• Muriedas (Santander)

• Terminal d’Escombreras (Murcie)

b) amélioration de l’accès ferroviaire à deux ports espagnols (407 700 000 EUR) et de l’accès routier à un port (43 000 000 EUR), y compris:

• Accès ferroviaire au port de La Corogne

• Accès ferroviaire au port de Castellón

• Accès au port d’Algésiras

• Construction d’embranchements de 750 mètres.

c) amélioration de l’accessibilité (19 projets) et de la durabilité (25 projets) dans les ports (306 000 000 EUR), notamment:

• Accessibilité (176 000 000 EUR): les travaux d’accès ferroviaire, y compris les travaux de rénovation et de modernisation, ainsi que les nouveaux accès et l’amélioration du trafic intérieur dans les ports, en adaptant les infrastructures qui poursuivent leur accès terrestre externe.

• Durabilité: y compris l’adéquation des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement; plans d’amélioration de la qualité de l’air; installation de réseaux énergétiques plus efficaces; installations solaires photovoltaïques; rénovation des réseaux d’éclairage et installation de la technologie LED; les systèmes de régulation de la consommation d’électricité; remise en état des systèmes de traitement

L’objectif des actions est de mettre en œuvre le domaine 6 de la stratégie pour une mobilité sûre, durable et connectée (R1) sur les chaînes logistiques intermodales intelligentes.

Les critères de sélection garantissent que sur le budget cible total de 974 000 000 EUR, au moins 584 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 217 000 000 EUR avec un coefficient climatique d’au moins 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

96

C6.I3

M

Exécution du budget pour les infrastructures intermodales et logistiques

Notification officielle de l’exécution du budget

 

 

 

TRIMESTRE 4

2024

Budget cumulé exécuté pour au moins 590 000 000 EUR pour les structures d’infrastructure intermodales et logistiques Les travaux se situent dans des domaines définis dans les critères de sélection de l’attribution du projet au troisième trimestre 4 2022, points a), b) et c) (Étape 95)

97

C6.I3

T

Infrastructures intermodales et logistiques

Numéro

0

12

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des travaux dans neuf terminaux stratégiques intermodaux et logistiques (Tilos) et trois ports ont accès à des services nouveaux ou modernisés pour stimuler le transport ferroviaire de marchandises. Les travaux sont réalisés dans des domaines définis dans les critères de sélection de l’attribution du projet au premier trimestre 4 2022, points a) et b) (étape 95).

98

C6.I3

T

Achèvement des projets d’accessibilité ferroviaire et des projets de durabilité dans les ports

Numéro

0

44

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de 44 actions (19 + 25): au moins 19 projets d’accessibilité ferroviaire et achèvement de projets de durabilité dans les ports de 25 autorités portuaires différentes. Les travaux sont réalisés dans des domaines définis dans les critères de sélection de l’attribution du projet au troisième trimestre 4 2022, point c) (étape 95).

99

C6.I4

M

Soutien au programme de transports durables et numériques.

Publication Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Publication au Journal officiel de l’attribution d’un montant de 800 000 000 EUR au titre du programme de transports durables et numériques.
Les projets seront attribués pour les 15 actions suivantes.

Ligne d’action no 1. Interopérabilité dans le transport ferroviaire de marchandises

1. Systèmes européens de gestion du trafic ferroviaire embarqués (ERTMS)

2. Actions visant à supprimer les obstacles à l’interopérabilité ferroviaire conformément aux STI.

Systèmes de réduction du bruit dans le matériel roulant

Adaptation des locomotives aux différentes tensions de fonctionnement

Installation d’essieux à gabarit variable sur les wagons de fret

3. Innovation et développement de l’axe à gabarit variable dans les locomotives.

Ligne d’action no 2. Promotion de l’intermodalité des transports 4. Construction, adaptation ou modernisation de cargaisons et de terminaux intermodaux rail-route et de leurs connexions terrestres

5. Soutien au transport durable de marchandises (ferroviaire et maritime) sur la base d’incitations écologiques à l’offre et à la demande

Ligne d’action no 3. Modernisation des équipements de fret ferroviaire

6. Actions de soutien à la rénovation ou à la modernisation de wagons pour le fret ferroviaire, y compris pour la mise en place de services d’autoroutes ferroviaires.

7. Actions visant à soutenir la rénovation ou l’adaptation des équipements de tracteurs ferroviaires avec d’autres matériaux utilisant des carburants alternatifs (hydrogène ou électricité).

Ligne d’action no 4. Transport routier sûr, durable et connecté

8. Construction et mise à niveau d’aires de stationnement sécurisées pour les véhicules utilitaires et fourniture de services d’information [règlement délégué (UE) no 885/2013].

9. Services de transport intelligents pour le secteur routier (STI) dans les concessions d’autoroutes à péage et autres services de sécurité routière et de conservation.

10. Actions de soutien au déploiement d’infrastructures de ravitaillement en carburants alternatifs pour les véhicules utilitaires lourds sur le réseau routier

11. Actions de soutien à la remise à neuf ou à l’adaptation des moyens et des machines pour parvenir à un trottoir durable: réduction de l’empreinte carbone et réduction du son

Ligne d’action no 5. Durabilité du transport maritime et aérien

12. Soutien au déploiement de carburants alternatifs dans les ports et aéroports.

13. Soutien à l’adoption de technologies énergétiques alternatives de propulsion dans le secteur maritime.

Ligne d’action no 6. Numérisation des transports

14. Projets de numérisation des services de transport de voyageurs et de marchandises au niveau national.

Transfert vers les communautés autonomes

15. Projets de numérisation des services de transport de voyageurs et de marchandises aux niveaux régional et local.

Pour les actions 10 et 12, les critères de sélection sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), garantissant que l’infrastructure est activée au moment de la construction pour le transport de gaz renouvelables et bas carbone.

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 63 500 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 210 000 000 EUR avec un coefficient climatique d’au moins 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

100

C6.I4

M

Transports durables et numériques: début des travaux

Notification officielle du début des travaux

 

 

 

TRIMESTRE 4

2024

Début des travaux dans tous les projets attribués au premier trimestre 4 2022 (étape 99) afin de promouvoir des transports durables et numériques. Les travaux sont réalisés dans des domaines définis dans les critères de sélection de l’attribution du projet au troisième trimestre 4 2022 (étape 99).

101

C6.I4

M

Transports durables et numériques: achèvement des travaux

Notification officielle de l’achèvement des travaux

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de tous les projets attribués au deuxième trimestre de 4 2022 (étape 99) afin de promouvoir des transports durables et numériques. Les travaux sont réalisés dans des domaines définis dans les critères de sélection de l’attribution du projet au premier trimestre 4 2022.
Pour les mesures 10 et 12, les critères de sélection sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), garantissant que l’infrastructure est activée au moment de la construction pour le transport de gaz renouvelables et bas carbone.

F.3.    Description des investissements destinés au soutien sous forme de prêts

Réforme 3 (C6.R3) — Stratégie pour l’efficacité énergétique du réseau national d’autoroutes

L’objectif de cette réforme est la publication de la stratégie pour l’efficacité énergétique dans le réseau routier national et la mise en place d’un ensemble de mesures visant à améliorer l’efficacité énergétique du réseau routier national.

La présente stratégie couvre au moins les éléments suivants:

a)une analyse de l’approvisionnement énergétique du réseau routier national;

b)une analyse de la situation actuelle du réseau routier national en ce qui concerne son illumination et la justification des solutions possibles;

c)une liste des mesures à mettre en œuvre, assortie d’un calendrier de mise en œuvre;

d)une liste des actions à réaliser dans le système d’éclairage du réseau routier; et

e)un plan d’investissement et de financement pour les mesures requises à mettre en œuvre avec le calendrier.

La stratégie sera publiée au cours du premier trimestre de 2024.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie pour l’efficacité énergétique du réseau d’autoroutes nationales, la direction générale des routes effectuera un calcul de l’empreinte carbone pour l’année 2024, dont les résultats seront présentés en 2025.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

F.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L15

C6.R3

M

Stratégie en matière d’efficacité énergétique

Publication au Journal officiel

TRIMESTRE 1

2024

Publication au Journal officiel de l’approbation de la stratégie pour l’efficacité énergétique du réseau routier national couvrant les éléments conformes à la description de la mesure.

L16

C6.R3

M

Calcul de l’empreinte carbone par la direction générale des routes

Publication des résultats sur la plateforme en ligne officielle

TRIMESTRE 4

2025

Calcul de l’empreinte carbone par la direction générale des routes pour l’année 2024, dont le résultat sera présenté en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie pour l’efficacité énergétique.

G. ELÉMENT 07: Déploiement et intégration des sources d’énergie renouvelables

Le plan national en matière d’énergie et de climat (PNEC) de l’Espagne pour la période 2021-2030 prévoit une croissance significative de la pénétration des énergies renouvelables en Espagne, atteignant 74 % dans le secteur de l’électricité et 42 % dans l’utilisation finale en 2030. Dans ce contexte, l’objectif de ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne est d’accroître l’utilisation des énergies renouvelables au moyen des éléments suivants:

a)l’élaboration d’un cadre réglementaire clair et prévisible qui encourage les investissements dans les énergies renouvelables;

b)la mise en place et la consolidation de la chaîne de valeur industrielle dans le domaine des énergies renouvelables;

c)le soutien aux sources innovantes de technologies de production d’énergie renouvelable, y compris leur intégration dans les utilisations finales; et

d)le développement des compétences vertes.

En outre, ce volet vise spécifiquement à promouvoir le déploiement des énergies renouvelables sur les îles espagnoles, ainsi que la participation des citoyens par l’intermédiaire des communautés d’énergie renouvelable.

Ce volet est lié à la promotion des investissements dans l’innovation et l’efficacité énergétique (recommandation par pays no 3 2019). Elle encourage également les investissements publics et privés et favorise la transition écologique (recommandation par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

G.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C7.R1) — Cadre réglementaire pour la promotion de la production d’énergie renouvelable

L’objectif de cette mesure est de renforcer le cadre réglementaire pour la promotion de la production d’énergie renouvelable, afin d’accroître la sécurité et d’encourager les investissements privés dans les énergies renouvelables, d’éliminer les obstacles au déploiement des énergies renouvelables et d’améliorer leur intégration dans l’environnement, le système électrique et dans différents secteurs.

La mesure comprend un certain nombre de mesures législatives et réglementaires, notamment:

-l’adoption du décret-loi royal no 23/2020 en juin 2020, qui met en place un nouveau système d’enchères pour la production à partir de sources renouvelables et améliore le mécanisme d’accès de la production d’électricité à partir de sources renouvelables au réseau électrique;

-l’adoption du décret royal 960/2020 en novembre 2020, qui renforce la prévisibilité des recettes à tirer de la production d’énergies renouvelables dans les nouvelles enchères;

-Le décret royal 1183/2020 de décembre 2020, qui réglemente les conditions d’accès et de connexion pour la production d’énergie renouvelable, conformément aux dispositions du décret-loi royal no 23/2020; et

-La loi sur le changement climatique et la transition énergétique, dont l’adoption est envisagée au cours du premier semestre de 2021, qui définira dans la loi les objectifs en matière d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 et l’objectif de neutralité climatique à l’horizon 2050 (y compris un système d’électricité renouvelable à 100 %). Cette loi comprend également des éléments pertinents pour d’autres éléments du plan (tels que la réduction des barrières administratives et des exigences relatives à l’installation de points de recharge publics).

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 2 (C7.R2) — Stratégie nationale d’autoconsommation

L’objectif de cette mesure est de stimuler l’autoconsommation en tant que forme alternative de production d’énergie renouvelable, de fixer des objectifs dans ce domaine pour la période 2021-2030 et de recenser et d’élaborer des mesures visant à atténuer les principaux obstacles à leur déploiement. L’autoconsommation contribue à l’intégration de la production d’énergie renouvelable dans les bâtiments et les environnements urbains et stimule l’emploi local.

La mesure comprendra l’adoption par le gouvernement espagnol d’une stratégie nationale d’autoconsommation au cours du second semestre de 2021 afin de réduire les obstacles administratifs à l’autoconsommation. La stratégie doit diagnostiquer la situation actuelle et potentielle en Espagne et définir des mesures visant à: (a) une meilleure coordination entre les administrations; (b) la diffusion d’informations auprès des consommateurs et la sensibilisation; (c) recenser les compétences pertinentes existantes, ainsi que les possibilités de formation complémentaire liées au déploiement de l’autoconsommation.

La mesure porte sur la mise en œuvre d’éléments clés de la stratégie nationale en matière d’autoconsommation, y compris la publication d’orientations sur la manière de favoriser l’autoconsommation et l’achèvement de formations visant à améliorer les compétences requises.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Réforme 3 (C7.R3) — Développement des communautés énergétiques

Cette mesure a pour objectif de développer des communautés énergétiques afin de stimuler la participation des citoyens à la transition énergétique, par l’intermédiaire de communautés d’énergie renouvelable et de communautés énergétiques citoyennes. La mesure soutiendra la formation, les processus participatifs et de renforcement des communautés, ainsi que le soutien à des projets spécifiques.

La mesure attribue un premier projet pilote pour les communautés énergétiques sur la base d’un appel d’offres concurrentiel, afin de démontrer la viabilité de ce modèle. Elle mettra en œuvre 37 projets pilotes avec la participation de la communauté locale d’ici la fin de 2024, avec une feuille de route des actions menées et l’identification des étapes futures appropriées. Ces projets sont fondés sur les énergies renouvelables.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Réforme 4 (C7.R4) — Cadre pour l’innovation et le développement technologique dans le domaine des énergies renouvelables

Cette mesure renforce le cadre pour l’innovation et le développement technologique d’un certain nombre de sources d’énergie renouvelables et contribue à la réalisation de l’objectif de 100 % de sources renouvelables dans la demande d’énergie. Les sources renouvelables couvertes par cette mesure comprennent l’énergie éolienne en mer et le biogaz. La mesure facilite également la recherche et le développement dans le domaine des technologies renouvelables.

La mesure comprend la publication d’une feuille de route pour l’énergie éolienne en mer et d’autres énergies marines. L’objectif de cette feuille de route est de réduire les obstacles administratifs au développement de cette source d’énergie renouvelable. Plus précisément, la feuille de route vise à: (a) promouvoir la recherche, le développement et l’innovation par un cadre réglementaire plus souple et par le renforcement des centres technologiques et des plateformes d’essai pour les nouveaux prototypes; (b) recenser les possibilités et les synergies avec les secteurs industriels clés; c) élaborer un cadre réglementaire approprié pour le déploiement en Espagne (en particulier de technologies flottantes); et d) identifier les mesures visant à réduire au minimum les incidences sur l’environnement (tout en cherchant à simplifier les procédures administratives). La mesure met en œuvre les principales mesures réglementaires recensées dans la feuille de route pour promouvoir les parcs éoliens en mer, stimuler la recherche et le développement et soutenir le déploiement de technologies flottantes.

Le deuxième élément de cette mesure est la publication d’une feuille de route pour le biogaz, qui analysera les outils réglementaires et sectoriels appropriés pour promouvoir le biogaz, en mettant l’accent sur l’utilisation efficace de cette source d’énergie (par exemple dans les applications agro-industrielles et pour les véhicules utilitaires lourds pour lesquels l’électrification n’est pas encore une alternative). Cette partie de la réforme porte sur la mise en œuvre des activités clés de la feuille de route sur le biogaz, notamment: (a) la mise en place d’un système de garanties d’origine pour les gaz renouvelables, visant à encourager les investissements dans le biogaz et à décarboner des secteurs tels que l’industrie et les transports; (b) la mise au point d’un outil permettant de calculer la contribution du biogaz à la décarbonation; et c) des études de préfaisabilité visant à promouvoir la mise en œuvre d’installations de production de biogaz.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 1 (C7.I1) — Développement d’énergies renouvelables innovantes, intégrées dans les bâtiments et les processus de production

L’objectif de cette mesure est de favoriser le développement des énergies renouvelables innovantes, ainsi que celles à intégrer dans les bâtiments et dans les processus de production. Il soutient l’autoconsommation renouvelable et les technologies qui ne sont pas encore totalement compétitives, y compris les sources d’énergie renouvelables électriques et thermiques dans le secteur agricole, les sources renouvelables destinées à répondre aux besoins de refroidissement et de chauffage du secteur résidentiel et tertiaire, l’énergie thermique produite à partir de sources renouvelables pour les processus industriels, la bioénergie et les énergies renouvelables marines. L’aide prendra la forme d’aides à l’investissement, qui seront octroyées au moyen d’appels d’offres garantissant un bon rapport coût-efficacité, ou d’un soutien direct en fonds propres aux projets dans le domaine des énergies renouvelables. L’investissement soutiendrait également la reconversion et le perfectionnement professionnels dans le domaine de la production d’énergies renouvelables.

Au moins 3 800 MW de production renouvelable innovante ou à valeur ajoutée sont installés dans le cadre de cet investissement d’ici au premier semestre de 2026.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C7.I2) — Énergie durable dans les îles

Cet investissement soutient l’énergie durable dans les îles espagnoles (îles Canaries et Baléares) dans le cadre d’une stratégie plus large de soutien à la transition énergétique dans les îles, notamment par le soutien à des projets de pénétration et d’intégration des énergies renouvelables dans les îles et les systèmes non péninsulaires. Cela est conforme au plan national espagnol en matière d’énergie et de climat, qui comprend des actions visant à décarboner les îles et à réduire leur dépendance à l’égard du pétrole.

Les investissements spécifiques à soutenir comprennent des sources d’électricité renouvelables, des solutions de stockage et des projets intelligents (dans le cadre du programme «Îles intelligentes»). Une partie des activités relevant de cet investissement reposera sur les connaissances acquises dans le cadre du programme «Une énergie propre pour les îles de l’UE».

Au moins 180 MW de production renouvelable sont installés dans le cadre de cet investissement, ainsi qu’au moins 600 actions, projets ou programmes soutenus ou mis en œuvre, y compris: programmes ou bureaux de dynamisation, feuilles de route pour les îles, projets d’investissement ou d’aide, liés aux programmes «Îles intelligentes» ou «Énergie propre pour les îles de l’UE», projets durables en matière d’énergies renouvelables ou de stockage.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

G.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Scénario de référence

Objectif

Q

Année

102

C7.R1

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal no 23/2020 (mesures dans le domaine de l’énergie)

Disposition du décret-loi royal no 23/2020 relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Le décret-loi royal 23/2020 approuve des mesures dans le domaine de l’énergie visant à établir la base juridique d’un nouveau système d’enchères, à définir de nouveaux participants dans le secteur de l’énergie, tels que les agrégateurs indépendants et les communautés d’énergie renouvelable, et à contribuer à rationaliser les permis d’accès et de raccordement

103

C7.R1

M

Entrée en vigueur du décret royal 960/2020 (régime économique pour les énergies renouvelables)

Disposition du décret royal no 960/2020 relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Le décret royal 960/2020 réglemente le régime économique des énergies renouvelables

104

C7.R1

M

Entrée en vigueur du décret royal 1183/2020 (raccordement des énergies renouvelables au réseau électrique)

Disposition du décret royal no 1183/2020 relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Le décret royal 1183/2020 régit l’hybridation et ordonne l’accès aux énergies renouvelables et leur raccordement au réseau électrique.

105

C7.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur le changement climatique et la transition énergétique

Disposition de la loi sur le changement climatique et la transition énergétique à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

La loi sur le changement climatique et la transition énergétique prévoit une stabilité réglementaire alternative au développement des ressources renouvelables, une réduction des obstacles administratifs et des exigences minimales pour l’installation de points de recharge publics en service.

106

C7.R1

T

Capacité de production supplémentaire d’énergie renouvelable

Nombre (MW)

0

8 500

TRIMESTRE 4

2023

Capacité de production supplémentaire cumulée pour les énergies renouvelables bénéficiant d’un soutien au titre du nouveau cadre législatif favorable inclus dans la réforme C7.R1 (y compris le mécanisme d’enchères établi par le RD 960/2020, le nouveau règlement sur les permis d’accès et de raccordement et sur l’hybridation): au moins 8 500 MW attribués

107

C7.R1

T

Capacité supplémentaire cumulée d’énergie renouvelable installée en Espagne

Nombre (MW)

0

1 500

TRIMESTRE 4

2023

Capacité supplémentaire cumulée d’énergie renouvelable installée en Espagne au cours de la période T1 2020-T42023, au titre du nouveau cadre législatif favorable inclus dans la réforme C7.R1 (y compris le mécanisme d’enchères établi par le décret royal 960/2020, le nouveau règlement sur les permis d’accès et de raccordement et sur l’hybridation): construction d’au moins 1 500 MW

108

C7.R2

M

Stratégie nationale d’autoconsommation

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Adoption par le Conseil des ministres et publication sur le site internet du gouvernement de la stratégie nationale d’autoconsommation afin de réduire les obstacles administratifs à l’autoconsommation.

109

C7.R2

M

Achèvement des mesures dans le cadre de la stratégie nationale d’autoconsommation

Publication des résultats sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

Achèvement des mesures clés dans le cadre de la stratégie nationale d’autoconsommation, notamment: la publication, sur le site web du ministère de la transition écologique, d’orientations techniques et d’orientations destinées aux municipalités sur la manière de favoriser l’autoconsommation et l’achèvement des formations visant à améliorer les compétences techniques requises en matière de sources renouvelables d’autoconsommation renouvelable pour au moins 500 professionnels.

110

C7.R3

M

Projet pilote pour les communautés énergétiques

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Attribution du premier projet pilote pour les communautés énergétiques sur la base d’appels d’offres, afin de démontrer la viabilité de ce modèle.

111

C7.R3

T

Achèvement des projets pilotes liés à l’énergie dans les communautés locales

Numéro

 0

37

TRIMESTRE 4

2024

Achèvement d’au moins 37 projets pilotes liés à l’énergie avec la participation de la communauté locale, sur la base d’une feuille de route définissant les actions menées et les prochaines étapes. Ces projets pilotes peuvent comprendre des processus participatifs, un soutien à la mise en place de communautés énergétiques locales ou le déploiement de projets dans le domaine des énergies renouvelables eux-mêmes.

112

C7.R4

M

Feuille de route pour l’énergie éolienne en mer et les autres énergies marines

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Publication de la feuille de route pour l’énergie éolienne en mer et les autres énergies marines afin de réduire les obstacles administratifs au développement de cette source d’énergie renouvelable

113

C7.R4

M

Entrée en vigueur des mesures réglementaires identifiées dans la carte pour l’éolien en mer et les autres énergies marines

Dispositions des mesures réglementaires à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

Entrée en vigueur des principales mesures réglementaires recensées dans la carte pour l’énergie éolienne en mer et les autres énergies marines, afin de promouvoir la recherche et l’innovation et de soutenir le déploiement de technologies flottantes. Ces mesures clés comprennent: approbation finale des plans de planification de l’espace maritime, meilleure coordination de la planification du réseau et de la stratégie en mer et mise à jour du cadre réglementaire.

114

C7.R4

M

Achèvement des mesures définies dans la feuille de route sur le biogaz

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Achèvement des mesures clés recensées dans la feuille de route sur le biogaz, y compris la mise en place d’un régime de garanties d’origine pour les gaz renouvelables, afin d’améliorer la compétitivité du biogaz et de favoriser les investissements dans la production de biogaz en garantissant une décarbonation plus rapide dans des secteurs tels que l’industrie et les transports.

115

C7.I1

M

Appel d’offres pour un soutien à l’investissement en faveur de capacités renouvelables innovantes ou à valeur ajoutée

Publication au JO

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Publication au JO du premier appel d’offres de soutien à l’investissement en faveur des capacités renouvelables innovantes ou à valeur ajoutée

116

C7.I1

M

Nouveaux projets, technologies ou installations d’infrastructures d’énergie marine renouvelable

Décision d’octroi/décision de l’autorité d’investissement

 

 

 

TRIMESTRE 3

2023

Au moins 6 projets ont bénéficié de la promotion de nouveaux projets, technologies ou installations d’infrastructures d’énergie marine renouvelable. Les développements de 6 devraient contribuer à la mise en œuvre de projets dans le domaine des énergies marines renouvelables en Espagne. Il peut s’agir de PME exerçant des activités dans le domaine des énergies marines renouvelables qui reçoivent des subventions, des prêts ou des investissements en fonds propres, participent à des marchés publics avant commercialisation, ainsi que des subventions octroyées directement à des projets d’énergie renouvelable marine ou à un prototype de fabrication ou de déploiement de nouvelles technologies dans le domaine des énergies renouvelables marines.

117

C7.I1

T

Capacité de production supplémentaire pour les énergies renouvelables innovantes ou à valeur ajoutée

Nombre (MW)

0

3 800

TRIMESTRE 2

2026

Capacité de production supplémentaire cumulée d’énergie renouvelable pour une capacité renouvelable innovante ou à valeur ajoutée (au moins 3 800 MW installée)

118

C7.I2

M

Office des énergies propres et des projets intelligents pour les îles

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 3

2023

Création du bureau «Énergie propre et projets intelligents pour les îles» dans le but de gérer les programmes de soutien au titre de la facilité pour la reprise et la résilience. Le bureau coordonne la dynamisation et le développement de la transition énergétique dans les îles.

119

C7.I2

T

Achèvement des projets de soutien à la transition énergétique sur les îles

 —

Numéro

0

600

TRIMESTRE 3

2025

Au moins 600 actions, projets ou programmes soutenus ou réalisés, y compris: programmes ou bureaux de dynamisation, feuilles de route pour les îles, projets d’investissement ou d’aide, liés à l’énergie propre pour les îles de l’UE ou aux programmes «Îles intelligentes», aux énergies renouvelables ou aux projets de stockage durable.

120

C7.I2

T

Capacité de production supplémentaire d’énergie renouvelable dans les îles

Nombre (MW)

0

180

TRIMESTRE 2

2026

Capacité de production supplémentaire cumulée d’énergie renouvelable obtenue dans le cadre d’appels d’offres portant sur des capacités renouvelables dans les îles (au moins 180 MW installés).

H. ELÉMENT 8: Infrastructures électriques, réseaux intelligents et déploiement de la flexibilité et du stockage

Le plan national en matière d’énergie et de climat (PNEC) de l’Espagne prévoit une part de 42 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d’ici à 2030. L’intégration d’une quantité croissante de production d’électricité renouvelable (qui devrait atteindre 74 % de la demande en 2030 et 100 % d’ici à 2050) nécessite un certain nombre d’investissements complémentaires dans la numérisation du réseau, le stockage et la gestion de la demande. En particulier, du fait de l’intermittence et de la prévisibilité partielle des technologies renouvelables, le stockage de l’énergie a un rôle important à jouer, à assurer la flexibilité du système et à garantir la stabilité du réseau.

Dans ce contexte, ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne poursuit les objectifs suivants:

a)Le développement d’un système énergétique plus souple, décentralisé et dynamique, capable d’absorber efficacement et en toute sécurité des niveaux plus élevés de production renouvelable;

b)Le développement de nouveaux modèles économiques innovants; et

c)La participation de nouveaux acteurs du système électrique (producteurs, fournisseurs et consommateurs, en plus des opérateurs de stockage et des agrégateurs) et un cadre réglementaire plus souple, capable de s’adapter aux nouveaux besoins, grâce à des bacs à sable réglementaires.

Ce volet encourage les investissements dans l’innovation et l’efficacité énergétique, et encourage l’adoption de politiques efficaces pour encourager l’innovation (recommandation spécifique par pays no 3 2019). Elle promeut également les investissements publics et privés et favorise la transition écologique (recommandation spécifique par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

H.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C8.R1) — Permettre un cadre pour l’intégration des énergies renouvelables dans le système énergétique: réseaux, stockage et infrastructures

L’objectif de cette mesure est de mettre en place un cadre réglementaire transparent et stable qui crée de la sécurité et permette une intégration accrue des énergies renouvelables dans le système énergétique, grâce à des investissements dans les réseaux, le stockage et les infrastructures.

La réforme comprend la stratégie de décarbonation à long terme à l’horizon 2050 («PEL 2050»). L’objectif de cette stratégie est de jeter les bases d’un cadre stratégique et réglementaire pour l’intégration effective des énergies renouvelables dans un système énergétique flexible et intelligent. Parmi les objectifs du programme ELP 2050 figurent: (a) la réduction des émissions de GES de 90 % par rapport à 1990 (neutralité climatique); (b) la réalisation de 97 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie; et c) un système électrique à 100 % renouvelable.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 mars 2021.

Réforme 2 (C8.R2) — Stratégie de stockage de l’énergie et adaptation du cadre réglementaire pour le déploiement du stockage de l’énergie

Cette mesure vise à élaborer, approuver et déployer un cadre réglementaire et stratégique pour favoriser le stockage de l’énergie. La réforme fournit le cadre nécessaire aux investissements prévus au titre des points C8.I1 et C8.I3, en ce qui concerne le déploiement du stockage de l’énergie et de nouveaux modèles économiques dans le cadre de la transition énergétique, respectivement.

La réforme comprendra l’approbation par le gouvernement espagnol de la stratégie de stockage de l’énergie. L’objectif de cette stratégie est de disposer de 20 GW de stockage d’énergie en 2030 et de 30 GW en 2050.

La réforme comprend trois actes législatifs et réglementaires: I) décret royal 1183/2020 visant à réglementer l’accès au réseau pour les installations de stockage; II) Comisión Nacional de los Mercados y la Competencia circulaire 1/2021 visant à établir la méthodologie et les conditions d’accès et de raccordement aux réseaux de transport et de distribution des installations de production d’électricité; III) la résolution de la Comisión Nacional de los Mercados y la Competencia du 10 décembre 2020, réglementant la participation des installations de stockage d’énergie à la fourniture de services auxiliaires.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Réforme 3 (C8.R3) — Élaboration du cadre réglementaire pour les services d’agrégation, de gestion de la demande et de flexibilité

Cette mesure a pour objectif de développer le cadre réglementaire nécessaire au développement d’un système énergétique intelligent et dynamique, notamment: (I) la réglementation de la gestion de la demande et des services de flexibilité dans le cadre réglementaire national, (ii) l’élaboration du cadre réglementaire afin de tenir compte des différents services de flexibilité et (iii) l’élaboration d’un cadre visant à garantir l’accès des consommateurs à leurs données relatives à la consommation d’énergie.

La réforme est conforme au plan national en matière d’énergie et de climat, qui reconnaît explicitement la nécessité de déterminer les exigences techniques applicables à la participation aux marchés existants et en développement des acteurs proposant de l’énergie produite à partir de sources renouvelables, des opérateurs de stockage d’énergie et de ceux qui fournissent des services de participation active de la demande.

Le plan national en matière d’énergie et de climat souligne également la nécessité de développer le statut des agrégateurs, en particulier des agrégateurs indépendants, afin de faciliter leur participation au marché. À cette fin, la réforme prévoit la création du statut d’agrégateur indépendant de la demande au moyen du décret-loi royal 23/2020, afin de permettre l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché de détail.

Outre le soutien au plan national en matière d’énergie et de climat, la réforme transpose la directive (UE) 2019/944 du Parlement européen et du Conseil du 5 juin 2019 concernant des règles communes pour le marché intérieur de l’électricité, qui établit l’obligation d’assurer la participation des consommateurs aux marchés, y compris par la participation active de la demande, de promouvoir la participation des consommateurs sur une base individuelle ou agrégée ou par l’intermédiaire d’agrégateurs indépendants, et de permettre le recours à la flexibilité dans les réseaux de distribution.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 4 (C8.R4) — bacs à sable réglementaires ou bancs d’essai 

Cette mesure vise à développer des bancs d’essai réglementaires (bacs à sable) dans le cadre réglementaire national, permettant l’introduction de nouveaux produits ou solutions technologiques, d’exceptions ou de garanties réglementaires afin de faciliter la recherche et l’innovation dans le secteur de l’énergie. La réforme est directement liée à la réforme C8.R3 et à l’investissement C8.I3.

Les bacs à sable réglementaires permettent à l’industrie de tester de nouvelles technologies, systèmes et services liés à la flexibilité, à la participation active de la demande et au stockage de l’énergie dans un environnement sûr où les parties intéressées peuvent expérimenter des solutions innovantes sans être soumises à des exigences réglementaires. En outre, les bacs à sable prévoient un dialogue réglementaire bidirectionnel entre l’administration et l’autorité de régulation, qui accélère et facilite la révision des réglementations existantes et les adapte à l’entrée de nouveaux agents sur le marché. Cela devrait faciliter la création de jeunes pousses technologiques en leur donnant la possibilité de tester leurs modèles économiques.

La réforme comprend l’adoption d’un arrêté royal sur le développement de bacs à sable réglementaires afin de permettre le développement de nouveaux projets pilotes, dans le but de favoriser la recherche et l’innovation dans le secteur de l’électricité.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Investissement 1 (C8.I1) — Déploiement du stockage de l’énergie

L’objectif de cette mesure est de déployer le stockage de l’énergie par le lancement d’initiatives de soutien et d’investissement dans deux domaines principaux:

a)Le développement du stockage à grande échelle. Le stockage à grande échelle est nécessaire pour intégrer de plus grandes quantités de production d’énergie renouvelable et fournir des services au système, depuis la régulation des fréquences, le soutien en piste (flexibilité) ou le démarrage noir; et

b)La promotion du stockage derrière le compteur et intégrée au niveau sectoriel. Les technologies derrière le compteur peuvent inclure des installations d’autoconsommation, des batteries au lithium et des systèmes de stockage de chaleur.

L’investissement proposé sera soutenu dans le cadre défini par les réformes de ce volet, en particulier les réformes C8.R1 et C8.R2, qui constituent la base juridique et stratégique d’un déploiement efficace du stockage de l’énergie.

La mesure est mise en œuvre au moyen de projets de stockage innovants qui contribuent à la transition énergétique, en particulier pour offrir une nouvelle flexibilité au secteur de l’énergie, y compris l’intégration de sources d’énergie renouvelables. Au moins cinq projets de stockage innovants sont opérationnels ou une capacité totale d’au moins 660 MW [ou un approvisionnement énergétique total équivalent (MWh)] est installé.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C8.I2) — Numérisation des réseaux

Cette mesure soutient les investissements liés à la numérisation des réseaux de distribution, en vue de les mettre en conformité avec les exigences nécessaires à la mise en œuvre de la transition énergétique. La nécessité de numérisation des réseaux d’électricité fait partie de la directive (UE) 2019/944 du Parlement européen et du Conseil du 5 juin 2019 concernant des règles communes pour le marché intérieur de l’électricité, qui dispose que les États membres devraient encourager la modernisation des réseaux, par exemple par l’introduction de réseaux intelligents. La numérisation des réseaux est nécessaire pour faire progresser la transformation du système énergétique grâce à une présence accrue d’énergies renouvelables, afin de disposer d’un système électrique sûr et résilient. Elle revêt une importance particulière dans les territoires non péninsulaires caractérisés par une vulnérabilité et une dépendance énergétique accrues.

L’objectif général de la mesure est d’accroître la compétitivité de l’électricité en accélérant l’électrification de l’économie. À cette fin, la mesure prévoit un mécanisme de soutien initial afin de maximiser le potentiel offert par la numérisation des réseaux: I) réduire les pertes et les déversements liés à la production d’énergie renouvelable, ii) favoriser la participation de la demande à la gestion du réseau électrique et iii) optimiser la configuration du réseau.

La mesure comprend l’attribution d’au moins 35 projets innovants de numérisation (pour la distribution intelligente d’électricité) aux entreprises de distribution.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 3 (C8.I3) — Nouveaux modèles économiques dans la transition énergétique

Cette mesure comprend des investissements et des mécanismes de soutien visant à stimuler de nouveaux modèles économiques pour la transition liés au déploiement du stockage de l’énergie, ainsi qu’à la gestion et au recyclage de la seconde vie, à la gestion de la demande, aux agrégateurs, aux services de flexibilité, à l’accès aux données et aux bacs à sable. En particulier, la mesure comprend:

a)Soutien au déploiement d’agrégateurs sur le marché national de l’électricité, en mettant particulièrement l’accent sur les agrégateurs indépendants par l’installation d’équipements de mesure en temps réel (comptage divisionnaire) et de centres de contrôle et de communication, ainsi que par la promotion de plateformes d’agrégation;

b)Le déploiement du stockage tout au long de la chaîne de valeur;

c)Soutien aux projets de gestion de la demande dans différents profils de consommateurs (grandes entreprises, PME, communautés d’énergie renouvelable/communautés énergétiques citoyennes, agrégateurs, etc.);

d)Demande la mise en œuvre de bancs d’essai réglementaires, sous la forme d’aides directes, concurrentielles ou d’accords de collaboration; et

e)Soutien aux jeunes pousses ou aux initiatives innovantes dans le domaine de l’énergie.

L’investissement est étroitement lié à la réforme C8.R4, qui vise à créer des bacs à sable réglementaires pour des projets innovants. Il s’appuie également sur le cadre stratégique et réglementaire défini par les autres réformes, notamment la réforme C8.R3.

Au moins 18 projets devraient être attribués pour la promotion de nouveaux modèles économiques pour la transition énergétique, y compris les compteurs intelligents, le stockage, la participation active de la demande, les services de flexibilité et les données.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

H.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

121

C8.R1

M

Approbation de la stratégie de décarbonation à long terme («ELP2050»).

Approbation par le Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Approbation de la stratégie de décarbonation à long terme («ELP2050»). ELP50 jette les bases de la définition du cadre stratégique et réglementaire pour l’intégration effective des énergies renouvelables dans un système énergétique flexible et intelligent, qui doit être lu dans le contexte de l’approche plus large exposée dans le PNEC.

122

C8.R2

M

Entrée en vigueur des réformes de la planification, de la législation et de la réglementation visant à promouvoir le développement d’une solution de stockage de l’énergie.

Dispositions des mesures législatives et réglementaires à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Adoption et entrée en vigueur des réformes de planification, législatives et réglementaires suivantes visant à promouvoir le développement de solutions de stockage de l’énergie:
a) Approbation au sein du Conseil des ministres de la stratégie de stockage de l’énergie, avec pour objectifs de favoriser le déploiement du stockage de l’énergie au moyen de 66 mesures spécifiques regroupées dans les 10 lignes d’action incluses dans la stratégie. L’objectif est de disposer de 20 GW de stockage d’énergie en 2030 et de 30 GW en 2050;

b) Publication au JO du décret royal no 1183/2020, visant à réglementer l’accès au réseau pour les installations de stockage.

c) Publication au JO de la circulaire 1/2021 de la
Comisión Nacional de los Mercados y la Competencia afin d’établir la méthodologie et les conditions d’accès et de raccordement aux réseaux de transport et de distribution des installations de production d’électricité.
d) Publication au JO de la résolution du 10 décembre 2020 réglementant la participation des installations de stockage d’énergie à la fourniture de services auxiliaires

123

C8.R3

M

Entrée en vigueur de mesures réglementaires pour l’intégration de la flexibilité et de la participation active de la demande.

Dispositions des mesures législatives et réglementaires à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Développement du cadre réglementaire pour l’intégration de la flexibilité et de la participation active de la demande, au moyen des actions suivantes:
a) Publication de la résolution du 10 décembre 2020 de la
Comisión Nacional de los Mercados y la Competencia adaptant certaines procédures opérationnelles pour la participation aux services d’équilibre.
b) Adoption d’une législation transposant intégralement la directive 2019/944

c) Adoption du RDL23/2020 pour créer le statut d’agrégateur indépendant

124

C8.R4

M

Entrée en vigueur de mesures visant à promouvoir les bacs à sable réglementaires afin de stimuler la recherche et l’innovation dans le secteur de l’électricité.

Dispositions de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Publication et entrée en vigueur de l’arrêté royal sur le développement des bacs à sable réglementaires pour permettre le développement de nouveaux projets pilotes, dans le but de favoriser la recherche et l’innovation dans le secteur de l’électricité.
La législation permet à l’industrie de tester de nouveaux systèmes, technologies et services liés à la flexibilité, à la participation active de la demande et au stockage de l’énergie, dans un espace sûr et propice où les parties intéressées peuvent expérimenter des solutions innovantes sans être soumises aux exigences réglementaires en vigueur. En outre, cela permettra un dialogue réglementaire bidirectionnel entre l’administration et l’autorité de régulation, qui doit accélérer et faciliter la révision des réglementations existantes et les adapter à l’entrée de nouveaux agents sur le marché, en encourageant la création de jeunes pousses technologiques en leur donnant la possibilité de tester leurs modèles commerciaux.

125

C8.I1

T

Projets de stockage innovants attribués

Numéro

0

5

TRIMESTRE 4

2023

Au moins cinq projets de stockage innovants attribués, équivalant à une capacité installée totale d’au moins 660 MW ou un approvisionnement énergétique total équivalent (MWh).

126

C8.I1

T

Projets de stockage innovants opérationnels

Numéro

0

5

TRIMESTRE 2

2026

Au moins cinq projets de stockage innovants opérationnels, équivalant à une capacité installée totale d’au moins 660 MW ou un approvisionnement énergétique total équivalent (MWh).

127

C8.I2

T

Projets innovants de numérisation pour la distribution d’électricité

Numéro

0

35

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 35 projets innovants de numérisation (y compris l’automatisation du réseau) attribués à des entreprises de distribution, conformément aux caractéristiques et définitions énoncées dans la circulaire 6/2019 de la Comisión Nacional de los Mercados y la Competencia.

128

C8.I3

T

Projets visant à promouvoir de nouveaux modèles économiques pour la transition énergétique

Numéro

0

18

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 18 projets ont été retenus pour promouvoir de nouveaux modèles économiques pour la transition énergétique, y compris les compteurs intelligents, le stockage, la participation active de la demande, les services de flexibilité et les données.

I. VOLET 9: Hydrogène renouvelable:

Le plan national espagnol en matière d’énergie et de climat pour la période 2021-2030 vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 23 % par rapport à 1990. Dans ce contexte, le principal objectif du volet 9 du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne est de développer les technologies de l’hydrogène à partir de sources renouvelables:

a.Comme moyen de stocker l’énergie pour gérer les différences entre l’offre et la demande d’électricité, en offrant de la flexibilité au système électrique.

b.En favorisant leur développement et leur consolidation tout au long de la chaîne de valeur industrielle, étant donné que ces technologies ne sont actuellement pas prêtes à fonctionner aux conditions du marché;

c.En soutenant leur intégration dans les utilisations finales, y compris pour remplacer l’hydrogène d’origine fossile dans l’industrie; et

d.En développant les compétences vertes.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience répond aux recommandations par pays visant à promouvoir les investissements dans l’innovation et l’efficacité énergétique (recommandation par pays no 3 2019) et à favoriser la transition écologique (recommandation par pays no 3 2020).

Ce volet s’inscrit dans le cadre de la stratégie en matière d’énergies renouvelables qui sous-tend les volets 1 et 6 (utilisation de l’hydrogène à des fins de mobilité et de transport), le volet 7 (production d’énergie renouvelable) et le volet 8 (stockage et réseaux intelligents) du plan espagnol pour la reprise et la résilience.

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

I.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C9.R1) — Feuille de route pour l’hydrogène

Cette mesure fournit un cadre pour le développement de l’hydrogène renouvelable en Espagne (la «feuille de route pour l’hydrogène»). À cette fin, elle identifie les objectifs à atteindre d’ici 2030 en termes de capacité installée par secteur (industrie et transports). La feuille de route pour l’hydrogène a été approuvée par le Conseil des ministres en octobre 2020. La mesure établit également un moyen concret de soutenir la mise en œuvre de la feuille de route en veillant à ce que les électrolyseurs à hydrogène soient approvisionnés en énergie renouvelable. Les mesures réglementaires connexes comprennent i) la mise en place d’un instrument réglementaire comprenant la désignation et la gouvernance des organismes nationaux délivrant des garanties d’origine pour les gaz renouvelables, y compris l’hydrogène renouvelable; et ii) un mécanisme de réglementation établissant la manière dont l’origine renouvelable de l’hydrogène est vérifiée.

Cette réforme doit être achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Investissement 1 (C9.I1) — Hydrogène renouvelable, un projet national

Cette mesure vise à contribuer à la mise en œuvre de la feuille de route pour l’hydrogène selon quatre axes d’action.

Le premier est de renforcer la chaîne de valeur de l’Espagne en matière de connaissances et d’innovation, notamment en ce qui concerne les PME. En raison du niveau de maturité technologique précoce de cette technologie, cette mesure prévoit la nécessité d’aider au moins dix PME à renforcer et à renforcer la chaîne de valeur espagnole existante en renforçant une ou plusieurs des activités suivantes: capacités de production, compétences, compétitivité, transfert de connaissances et de technologies et/ou dimension internationale. La mesure cible également cinq évolutions technologiques ou prototypes (tels que les électrolyseurs, les compresseurs, les réservoirs de stockage, les piles à combustible et les systèmes de transport à base de h2), y compris le «premier type» pour soutenir la validation de nouveaux modèles ou prototypes développés associés à la production, à la logistique de distribution ou à la consommation d’hydrogène. En outre, la mesure comprend au moins dix interventions visant à améliorer les installations d’essai ou à mettre en œuvre de nouvelles chaînes de fabrication de technologies ou systèmes clés génériques au sein de la chaîne d’approvisionnement en hydrogène, tels que les électrolyseurs ou les piles à combustible. Ceux-ci doivent: I) améliorer les installations ou laboratoires d’essai de R &DI-I et/ou les équipements connexes; ou ii) améliorer les installations et/ou l’acquisition de nouveaux équipements (tels que des machines-outils) pour la fabrication de systèmes, d’équipements ou de composants liés à l’hydrogène et aux piles à combustible.

La deuxième ligne d’action vise à établir deux pôles d’hydrogène renouvelable intégrant la production, la transformation et la consommation à grande échelle. L’objectif d’au moins un de ces pôles est d’intégrer un électrolyseur à hydrogène renouvelable de grande capacité qui fournit directement de l’hydrogène aux consommateurs industriels locaux. L’électrolyseur est alimenté par de l’électricité renouvelable. L’hydrogène produit qui en résulte est intégré dans les processus industriels et les chaînes d’approvisionnement des entreprises (y compris l’adaptation et le déplacement des modèles économiques de la consommation d’hydrogène d’origine fossile) afin de remplacer au moins 5 % de leur consommation annuelle d’hydrogène d’origine fossile.

La troisième ligne d’action prévoit de soutenir le déploiement de l’hydrogène dans un certain nombre (au moins dix) d’autres projets pionniers d’une taille inférieure à celle du cluster. Ceux-ci introduisent l’hydrogène renouvelable au-delà d’un seul pôle industriel vers des systèmes énergétiques isolés qui permettent d’intégrer l’hydrogène renouvelable dans des domaines tels que les transports. Ces interventions devraient englober la production, la distribution et la consommation d’hydrogène renouvelable, en élargissant la couverture dans différents secteurs et parties du territoire espagnol.

Enfin, la mesure vise à promouvoir l’hydrogène dans le cadre d’une stratégie plus large de l’UE visant à développer une chaîne de valeur de l’Union. En conséquence, certaines des entreprises bénéficiant d’un soutien au titre de la mesure peuvent faire partie d’un projet de PIIEC hydrogène, conjointement avec des entreprises d’autres États membres, en s’appuyant sur un cadre approprié pour collaborer au sein de l’Union afin d’intégrer les chaînes de valeur nationales afin de stimuler la compétitivité.

La capacité de production totale autorisée de tous les électrolyseurs, résultant de l’agrégation des quatre lignes d’action sous C9.I1, doit s’élever à au moins 700 MW.

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, l’intégration de l’hydrogène renouvelable favorise l’électrification des processus industriels.

Les actions au titre de cet investissement sont achevées au plus tard le 30 juin 2026.

I.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

129

C9.R1

M

Feuille de route sur l’hydrogène

Approbation par le Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Approbation de la feuille de route pour l’hydrogène par le Conseil des ministres. La feuille de route pour l’hydrogène établit les lignes directrices définies par l’Espagne pour le développement du secteur de l’hydrogène renouvelable. À cette fin, elle définit les objectifs à atteindre en termes de capacité installée, d’industrie et de mobilité d’ici à 2030.

130

C9.R1

M

Entrée en vigueur du règlement établissant les garanties d’origine pour les gaz renouvelables

Disposition du règlement indiquant l’entrée en vigueur du règlement

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur du règlement établissant un système national de garanties d’origine pour les gaz renouvelables, y compris l’hydrogène renouvelable, garantissant une part de 100 % d’énergie renouvelable. Le système à mettre en place par l’instrument réglementaire comprend la désignation d’organismes nationaux émetteurs et l’adoption de leur gouvernance; et un mécanisme de réglementation établissant la manière dont l’origine renouvelable de l’hydrogène est vérifiée.

131

C9.I1

T

Financement des PME pour renforcer la chaîne de valeur de l’hydrogène

Numéro

0

10

TRIMESTRE 2

2023

Au moins dix PME ont été financées pour renforcer et renforcer la chaîne de valeur espagnole existante de l’hydrogène en améliorant une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: capacités de production, compétences, compétitivité, transfert de connaissances et de technologies, dimension internationale.

132

C9.I1

T

Évolutions technologiques dans la chaîne de valeur de l’hydrogène renouvelable

Numéro

0

5

TRIMESTRE 4

2023

Au moins cinq progrès technologiques ou prototypes tout au long de la chaîne de valeur de l’hydrogène renouvelable financés. Ces derniers (tels que les électrolyseurs, les compresseurs, les réservoirs de stockage, les piles à combustible et les systèmes de transport à base d’hydrogène) peuvent inclure des développements «d’abord», afin de permettre la validation d’un nouveau modèle ou d’une conception à grande échelle associée à la production, à la logistique et à la consommation d’hydrogène.

133

C9.I1

T

Groupements d’hydrogène renouvelable (ou vallées)

Numéro

0

2

TRIMESTRE 4

2023

Au moins deux pôles d’hydrogène renouvelable (ou vallées) pour l’intégration sectorielle financée. Les clusters ou les grandes vallées de l’hydrogène concentrent et intègrent localement l’offre, la distribution (logistique) et la demande d’hydrogène renouvelable, dans des endroits spécifiques pour déplacer l’hydrogène gris et les combustibles fossiles.

134

C9.I1

T

Projets pionniers dans le domaine de l’hydrogène

Numéro

0

10

TRIMESTRE 4

2023

Au moins dix projets pionniers singuliers financés. Il s’agit notamment de projets intégrés qui englobent la production, la distribution et la consommation d’hydrogène renouvelable, dans des endroits différents des clusters. Les projets peuvent inclure l’intégration d’autres activités nécessaires, telles que la recherche fondée sur la connaissance et la capacité.

135

C9.I1

T

Installations d’essai ou nouvelles lignes de fabrication.

Numéro

0

10

TRIMESTRE 4

2023

Au moins dix interventions financées visant à améliorer les installations d’essai ou à mettre en œuvre de nouvelles lignes de fabrication. Les interventions: 1) améliorer les installations d’essai ou les laboratoires et/ou les équipements connexes liés à la R &D&I; ou 2) améliorer les installations et/ou l’acquisition de nouveaux équipements (tels que des machines-outils) ou techniques de fabrication de systèmes, d’équipements ou de composants liés à l’hydrogène et aux piles à combustible.

136

C9.I1

T

Capacité d’électrolyseur autorisée

Numéro

(MW)

0

700

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 700 MW de capacité totale d’électrolyseurs autorisée, y compris les infrastructures complémentaires. Accréditation par l’un des trois moyens suivants: inscription dans le registre du système national de garanties d’origine de gaz renouvelables ou autorisation administrative de l’installation délivrée par l’organisme compétent ou décision finale d’investissement (FID) fournie par le bénéficiaire.

ÉLÉMENT J. COMPOSANTE 10: Transition juste

Ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne porte sur l’incidence économique et sociale dans les zones géographiques touchées par la fermeture des mines de charbon et des centrales nucléaires/au charbon, qui a été encore exacerbée par les effets de la pandémie de COVID-19 et la fermeture de centrales thermiques. Un autre objectif est de modifier le modèle de production et de stimuler la transformation en faveur d’un modèle économique et social plus résilient des territoires pour l’avenir. La stratégie est conçue parallèlement au plan territorial espagnol du Fonds pour une transition juste (FTJ), qui vise à avoir un champ d’application plus large, une durée plus longue et une attention plus stratégique au développement et au soutien des entreprises.

Ce volet contribue à la mise en œuvre des recommandations par pays relatives au soutien à l’emploi au moyen de mesures visant à préserver l’emploi, d’incitations efficaces au recrutement et au développement des compétences (recommandation par pays no 2 2020); promouvoir les investissements publics et privés favorisant la transition écologique (recommandation par pays no 3 2020); et de renforcer la coopération entre les différents niveaux de gouvernement (recommandation par pays no 4 2019).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

J.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C10.R1) — protocoles pour une transition juste

En février 2020, le gouvernement a approuvé la stratégie pour une transition juste, telle qu’elle figure dans le plan national en matière d’énergie et de climat (PNEC). Dans le cadre de la présente stratégie et dans le cadre du plan espagnol pour la reprise et la résilience, la présente réforme établit 12 protocoles pour une transition juste couvrant chaque zone touchée par la fermeture des mines de charbon et des centrales électriques au charbon. Chacun des protocoles du Fonds pour une transition juste couvre au moins une zone touchée par la fermeture d’une centrale au charbon. Les protocoles définissent des plans d’action territoriaux complets et détaillés en tant qu’outils de durabilité environnementale, économique et sociale des territoires concernés. L’accent est mis, entre autres, sur le maintien et la création d’emplois, la promotion de la diversification et de la spécialisation, le renforcement de l’attractivité des zones pour lutter contre le dépeuplement et la restauration environnementale des terres. Ces protocoles intégreront la coopération des acteurs locaux concernés (publics et privés, y compris les entreprises, les partenaires sociaux, le secteur de l’éducation, les ONG, etc.).

Cette réforme comprend également la création de l’Institut pour une transition juste. L’objectif de l’Institut est de recenser et d’adopter des mesures garantissant un traitement équitable des travailleurs et des territoires touchés par la transition vers une économie à faible intensité de carbone, en réduisant au minimum les incidences négatives sur l’emploi et la population de ces territoires et en optimisant les possibilités offertes par le processus de transformation. Les principales fonctions de l’Institut sont de promouvoir la conception des politiques industrielles, la recherche et le développement, la promotion de l’activité économique, l’emploi et la formation professionnelle.

La mesure comprend également la mise en place d’un conseil consultatif composé de représentants des départements ministériels et de représentants des collectivités locales et régionales, chargé de fournir des conseils et d’évaluer l’impact des politiques de transition juste.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Investissement 1 (C10.I1) — Investissement dans une transition juste

Les protocoles pour une transition juste sont accompagnés d’investissements dans les territoires afin:

a)créer des emplois et soutenir l’activité à court terme;

b)accélérer le changement en mettant l’accent sur les projets pilotes à plus petite échelle qui, s’ils sont jugés couronnés de succès, seraient renforcés dans le cadre du FTJ; et

c)stimuler le développement économique en contribuant à la cohésion sociale et territoriale.

Les projets ciblent quatre domaines spécifiques:

I.Plans de restauration de l’environnement (par exemple, reboisement ou revégélisation) pour les sites miniers fermés ou abandonnés et les terres détériorées adjacentes à des centrales thermiques ou nucléaires, couvrant au moins 2 000 hectares de terres réhabilitées. Dans le cadre de ces plans, les installations végétales et minières doivent être démantelées et les sols doivent être réhabilités et soumis à des processus de reboisement ou de revégetation, à des installations d’énergie renouvelable ou à un développement économique éco-alternatif;

II.Au moins 130 projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales dans les municipalités et les territoires en transition vers une économie à faible intensité de carbone, pour un investissement financier total d’au moins 102 EUR   000 000. Les projets couvrent un certain nombre de domaines, notamment: réhabilitation des infrastructures et des bâtiments publics; des projets innovants de communication entre municipalités ou zones de population isolées, fondés sur des solutions de mobilité durable et sur la récupération et l’utilisation alternative des infrastructures de transport existantes; la réhabilitation des infrastructures publiques à l’appui de l’économie circulaire, y compris les installations de composition communautaire et les centres de gestion des déchets; des projets environnementaux pour la réhabilitation et l’amélioration de zones publiques (telles que les réserves, les trottoirs ou les quais fluviaux et les zones d’interprétation de la nature); infrastructures et services numériques pour le développement de coopératives de produits écologiques ou de systèmes communautaires d’achats et de ventes en commun sur l’internet.

III.Soutien à deux projets de RDI dans le domaine du stockage de l’énergie et de l’hydrogène vert. Les projets adapteront les installations et les laboratoires du CIUDEN (Ciudad de la Energía), fondation gouvernementale RDI créée à Bierzo (Leon) rattachée à l’Institut pour une transition juste et dépendant du ministère de la transition écologique et du défi démographique, pour deux projets de RDI sur la production d’hydrogène vert et le stockage de l’énergie; et

IV.Soutien à la reconversion professionnelle et à l’amélioration de l’employabilité des travailleurs et des personnes touchées par la transition vers une économie à faible intensité de carbone, avec au moins 840 personnes bénéficiant d’une aide personnalisée à la recherche d’emploi et/ou de parcours de reconversion professionnelle. L’aide à la requalification devrait couvrir au moins les domaines suivants: l’installation et l’ entretien des énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque), la restauration et la gestion environnementale, et/ou la réhabilitation intégrée et énergétique des logements.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

J.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

137

C10.R1

M

Création de l’Institut pour une transition juste

Publication au JO

 

 

 

TRIMESTRE 1

2020

Par décret royal 500/2020, création de l’Institut pour une transition juste. L’objectif de l’Institut est de recenser et d’adopter des mesures, fondées sur la solidarité, qui garantissent un traitement équitable des travailleurs et des territoires touchés par la transition vers une économie à faible intensité de carbone, en réduisant au minimum les incidences négatives sur l’emploi et la population de ces territoires et en optimisant les possibilités offertes par le processus de transformation.

138

C10.R1

T

Protocoles de transition juste et conseil consultatif

Numéro

0

12

TRIMESTRE 2

2023

Après un processus participatif, publication sur le site web d’une transition juste de 12 protocoles de transition juste, qui comprennent des engagements en matière d’emploi, de restauration de l’environnement et de développement économique et social pour la population locale dans 12 zones touchées. Chacun des protocoles du Fonds pour une transition juste couvre au moins une zone touchée par la fermeture d’une centrale électrique au charbon.

Création d’un conseil consultatif, composé de représentants des services ministériels et de représentants des collectivités locales et régionales, chargé de fournir des conseils et d’évaluer l’impact des politiques de transition juste

139

C10.I1

M

Programme d’aide à la formation pour une transition juste et octroi d’aides au développement économique de zones en transition juste

Publication au JO

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Publication au Journal officiel du: (a) arrêté portant approbation du cadre réglementaire du programme d’aide à la formation pour une transition juste, précisant le plan de soutien à la qualification professionnelle et à l’intégration sur le marché du travail des travailleurs et des personnes touchées par la transition vers une économie à faible intensité de carbone; et b) arrêté fixant les bases réglementaires pour l’octroi d’aides au développement économique de zones en transition juste, par le développement d’infrastructures environnementales, numériques et sociales dans les municipalités et les territoires en transition vers une économie à faible intensité de carbone.

140

C10.I1

T

Soutien aux projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales.

Numéro

0

100

TRIMESTRE 4

2022

Publication au Journal officiel de l’attribution d’au moins 91 000 000 EUR pour au moins 100 projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales dans les municipalités et territoires en transition vers une économie à faible intensité de carbone. Les 100 projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales sont situés dans des municipalités et des territoires situés dans des zones de transition juste.

431

C10.I1

T

Soutien aux projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales

Numéro

100

130

TRIMESTRE 4

2024

Publication au Journal officiel de l’attribution d’au moins 11 000 000 EUR pour au moins 30 projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales dans les municipalités et territoires en transition vers une économie à faible intensité de carbone. Les projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales sont situés dans des municipalités et des territoires situés dans des zones de transition juste. (Scénario de référence: 31 décembre 2022)

141

C10.I1

T

Aide à la recherche d’emploi et reconversion professionnelle des chômeurs

Numéro

0

840

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 840 personnes ayant bénéficié d’une aide personnelle à la recherche d’emploi et/ou de parcours individuels de reconversion professionnelle pour les chômeurs dans des zones de transition juste. Les parcours de reconversion couvrent au moins les domaines suivants: l’installation et l’entretien des énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque), la restauration et la gestion environnementale, et/ou la réhabilitation intégrée et énergétique des logements.

142

C10.I1

T

Projets d’investissement visant à adapter les installations industrielles pour l’hydrogène vert et le stockage de l’énergie.

Numéro

0

2

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement de deux projets d’investissement visant à adapter les installations industrielles en tant que future Infrűtructura Científica y Técnica Singular (ICTP) en vue de la validation de la production d’hydrogène vert et du stockage de l’énergie. Les projets adapteront les installations et les laboratoires de Ciudad de la Energía (CIUDEN) pour deux projets de RDI sur la production d’hydrogène vert et le stockage de l’énergie.

143

C10.I1

T

Remise en état de terrains situés dans des mines de charbon fermées ou dans des zones adjacentes à des centrales électriques.

Nombre (hectares)

0

2 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 2 000 hectares de terres réhabilitées dans des sites d’extraction de charbon fermés ou dans des zones adjacentes à des centrales thermiques ou nucléaires. Superficie des terres réhabilitées dans les zones contaminées, en particulier les sites d’extraction de charbon ou les terrains attenants à des centrales thermiques ou nucléaires, où les installations et les installations minières sont démantelées, et les sols sont réhabilités et font l’objet de processus de reboisement ou de revégetation, d’installations d’énergie renouvelable ou de développement économique éco-alternatif.

K. ELÉMENT 11: Modernisation des administrations publiques

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience vise à relever les défis liés à l’administration publique, notamment l’efficacité du système judiciaire, les capacités administratives et la coopération entre les différents niveaux de gouvernement. Elle vise à moderniser les administrations publiques espagnoles en réformant les processus administratifs, les marchés publics, la justice, l’emploi public, y compris les politiques en matière de ressources humaines; accroître l’accessibilité et l’efficacité des services publics en les numérisant davantage; promouvoir les économies d’énergie et l’utilisation des énergies renouvelables dans les bâtiments et infrastructures publics, stimuler la mobilité durable des fonctionnaires; et renforcer les capacités administratives des administrations publiques en matière de suivi, de contrôle et de mise en œuvre des politiques publiques. Les mesures clés pour atteindre ces objectifs sont les suivantes:

a)Réformer les administrations publiques centrales, régionales et locales en améliorant la coopération entre elles, en renforçant le cadre des marchés publics, l’évaluation des politiques publiques et en favorisant la transition vers des contrats de travail à durée indéterminée;

b)Numérisation des administrations et des processus, avec cinq projets prioritaires dans des domaines stratégiques: justice, services publics de l’emploi, données de santé publique, gestion des consulats et administration territoriale;

c)Plan de transition énergétique du gouvernement central;

d)Renforcement des capacités administratives.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience répond aux recommandations par pays visant à renforcer le cadre des marchés publics (recommandations par pays 1 2019 et 4 2020), à favoriser la transition vers des contrats à durée indéterminée (recommandation par pays no 2 2019), à concentrer les projets d’investissement public en début de période et à concentrer les investissements sur la transition écologique et numérique (recommandations par pays 3 2019, 3 2020, 1 2022 et 1 2023) et à améliorer la coopération entre les administrations (recommandations par pays 4 2019 et 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

K.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C11.R1) — Réforme en faveur de la modernisation et de la numérisation de l’administration

Cette mesure s’articule autour de plusieurs lignes d’action visant à remédier aux faiblesses des politiques de l’emploi des administrations publiques, à renforcer la coopération et la coordination entre les différents niveaux de gouvernement et à améliorer la manière dont le gouvernement central met en œuvre les politiques publiques. En ce qui concerne les politiques de l’emploi, l’objectif est de réduire le taux d’agents temporaires dans les administrations publiques et de renforcer les capacités d’emploi public en s’orientant vers un modèle de ressources humaines fondé sur les compétences, y compris à des fins de recrutement. La deuxième ligne d’action consiste à poursuivre le développement de l’évaluation ex ante des politiques et à accroître la transparence et la participation des citoyens à l’élaboration des politiques publiques, y compris une nouvelle loi sur la transparence et l’intégrité dans les activités des groupes d’intérêt. Enfin, la réforme renforcera les instruments de coopération existants entre les différents niveaux de gouvernement en Espagne. Cela renforcera le rôle des conférences sectorielles, les organes de coopération existants avec les régions, en précisant quand elles peuvent parvenir à des accords de conformité obligatoire. La réforme renforcera également la Conférence des présidents (où le Premier ministre et les présidents des communautés autonomes se réunissent au plus haut niveau). La réforme concerne également les instruments permettant une coopération entre les administrations publiques; elle établit une interconnexion et une interopérabilité numériques interadministratives entre les plateformes informatiques des administrations centrales et régionales. La réforme actualisera également le cadre national de sécurité.

La mise en œuvre de cette mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Réforme 2 (C11.R2) — Réforme visant à renforcer l’état de droit et l’efficacité du système judiciaire

La loi 3/2020 du 18 septembre et le programme «Justice 2030» établissent une feuille de route pour la réforme de l’administration de la justice en Espagne. Dans ce contexte, cette mesure doit moderniser le système judiciaire par son entrée en vigueur (en tenant compte duvacatio legisétabli dans chaque loi),

au plus tard le 31 décembre 2022:

(a)Le décret-loi royal sur l’efficacité de la procédure, qui raccourcit la durée des procédures dans toutes les juridictions tout en préservant les garanties procédurales des citoyens;

(b)Décret royal sur l’efficacité numérique, qui promeut une architecture fondée sur les données pour la gestion de l’information.

au plus tard le 31 décembre 2024:

(c)Loi sur l’efficacité organisationnelle et procédurale du système judiciaire, qui modifie l’organisation de la carte judiciaire et établit des modes alternatifs de règlement des litiges. Cette loi remplace le nombre élevé de tribunaux unipersonnels de première instance par 431 organes collégiaux (Tribunales de Instancia) et met en œuvre l’Office judiciaire.

(d)Loi sur les droits de la défense qui développe et renforce le droit fondamental à un procès équitable et contribue en fin de compte à renforcer l’état de droit.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Réforme 3 (C11.R3) — Réforme visant à moderniser l’architecture institutionnelle de la gouvernance économique

Cette mesure révise certains aspects du cadre de gouvernance économique institutionnel, notamment en accélérant et en promouvant la numérisation des processus. Il s’agit notamment: a) réformer la manière dont la Caja General de Depósitos (Caja General de Depósitos) gère les garanties, afin de les rendre électroniques; la création de l’autorité de protection des clients financiers, qui vise à garantir les droits des clients financiers; c) améliorer le cadre institutionnel pour résoudre les défaillances des établissements financiers, au moyen d’une loi modifiant le cadre de résolution institutionnel actuel; et d) moderniser la surveillance des domaines financier et de l’audit, par la réforme du plan comptable général et du règlement sur l’audit.

La réforme comprend également a) une loi sur les services à la clientèle (y compris les services financiers) établissant des normes de qualité et fournissant un service plus efficace aux clients; et b) la publication d’un livre vert pour promouvoir des finances durables en Espagne.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Réforme 4 (C11.R4) — Stratégie nationale en matière de marchés publics

Cette réforme achève la mise en œuvre de la réforme des marchés publics prévue par la loi 9/2017 sur les marchés publics (en tant qu’acte principal de transposition de la directive no 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur la passation des marchés publics et abrogeant la directive 2004/18/CE (Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE). Il s’agit d’établir une structure de gouvernance pour répondre à la nécessité d’un cadre cohérent en matière de marchés publics garantissant la transparence, des mécanismes de contrôle efficaces, l’interconnexion des bases de données sur les marchés publics entre tous les niveaux de gouvernement et la coordination entre les différents niveaux de gouvernement, afin de: I) rendre l’office national d’évaluation pleinement opérationnel et ii) adopter la stratégie nationale en matière de marchés publics.

L’Espagne a déjà créé l’office indépendant de réglementation et de contrôle des marchés publics et l’office national d’évaluation. Cette réforme abordera également les problèmes liés à la fourniture limitée d’informations et de bases de données sur les marchés publics, ainsi que les faiblesses dans la structure des marchés publics. À cette fin, la réforme: a) améliorer l’efficacité des marchés publics (processus, résultats, données et informations); b) promouvoir la professionnalisation des acteurs (conformément à la recommandation de la Commission d’octobre 2017); c) améliorer l’accès des PME; et d) renforcer le cadre juridique des marchés publics numériques.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 5 (C11.R5) — Capacité administrative

Cette réforme doit moderniser le fonctionnement interne des administrations publiques afin d’améliorer la mise en œuvre du plan espagnol pour la reprise et la résilience, en vue d’avoir un impact durable sur la mise en œuvre des réformes et des investissements futurs par l’administration publique espagnole. Dans l’ensemble, elle doit, conjointement avec l’investissement 5, réformer la capacité des administrations publiques à garantir la bonne mise en œuvre du plan pour la reprise et la résilience. Cela implique la création d’un système intégré d’information et de gestion; élaborer des activités de formation pour les personnes participant au plan pour la reprise et la résilience; et déployer des activités de communication pour s’adresser aux participants et bénéficiaires potentiels du plan pour la reprise et la résilience, ainsi qu’aux entreprises et aux ménages en général, afin de prendre connaissance des possibilités offertes par le plan pour la reprise et la résilience.

La gouvernance, l’établissement de rapports et le suivi des actions prévues dans le plan pour la reprise et la résilience sont déployés au moyen d’un nouveau modèle de gestion administrative et financière afin de garantir la bonne mise en œuvre des actions prévues dans le plan pour la reprise et la résilience. Ce modèle uniforme doit être centralisé au sein du secrétariat général des Fonds européens et être déployé dans les ministères déclarants, leurs unités TIC correspondantes et, éventuellement, les administrations homologues des régions (communautés autonomes). À cette fin, le gouvernement central a adopté le décret-loi royal 36/2020.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 septembre 2021.

Investissement 1 (C11.I1) — Modernisation de l’administration générale de l’État

Les actions au titre des investissements en C11.I1 et C11.I3 sont développées selon les mêmes principes, I1 ciblant le gouvernement central et I3 les autorités régionales et locales. Les actions suivantes sont entreprises pour toutes ces entités:

a)Administration axée sur les citoyens, amélioration des services publics numériques fournis aux citoyens et aux entreprises et mise en œuvre de mesures conformes à la stratégie numérique espagnole 2025;

b)Les opérations intelligentes et l’administration des données, en améliorant la qualité et l’efficacité de la gestion des services des administrations publiques (c’est-à-dire les marchés publics), y compris le flux de données, grâce à l’utilisation de technologies d’automatisation intelligente et d’infrastructures numériques;

c)Les infrastructures numériques et la cybersécurité, qui visent à fournir l’infrastructure technologique de l’administration publique espagnole nécessaire à leur modernisation. Ence qui concerne la cybersécurité, cette mesure met en place un centre d’opérations de cybersécurité pour l’ensemble de l’administration générale de l’État et ses agences publiques, pour la protection contre les menaces en matière de cybersécurité;

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C11.I2) — Projets spécifiques visant à numériser l’administration centrale

Cet investissement conduira à une adoption plus généralisée de la numérisation et du développement des services numériques dans l’ensemble de l’administration publique. Les domaines d’action pour mettre en œuvre une transformation numérique sont les suivants:

a)Système de santé. L’investissement améliore l’interopérabilité entre le gouvernement central et les communautés autonomes ainsi qu’en promouvant l’analyse des données;

b)Système de justice. L’investissement fournit aux citoyens et aux opérateurs légaux des outils numériques leur permettant de mieux gérer leur relation avec l’administration de la justice;

c)Services publics de l’emploi. L’investissement met à jour les systèmes informatiques qui sous-tendent la gestion des politiques actives du marché du travail;

d)Inclusion, sécurité sociale et migration. L’investissement dote le ministère compétent d’outils numériques facilitant la mise en œuvre des politiques pertinentes pour les groupes les plus défavorisés, ainsi que l’utilisation d’informations pour élaborer des mesures correctives ou d’atténuation supplémentaires;

e)Les services consulaires. L’investissement améliore l’accès aux services numériques de l’administration publique espagnole tant pour les Espagnols résidant à l’étranger que pour les ressortissants étrangers résidant en Espagne;

f)Initiatives pilotes dans les domaines de la sécurité et de l’agriculture.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 3 (C11.I3) — Transformation numérique et modernisation du ministère de la politique territoriale et du servicecivil, du service national de santé, de l’administration des communautés autonomes et des collectivités locales

Les actions menées dans le cadre de cet investissement suivent les mêmes principes que ceux décrits au point C11.I1, ciblant les autorités régionales et locales.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C11.I4) — Plan de transition énergétique au sein de l’administration générale de l’État

La mesure promeut les économies d’énergie et l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les infrastructures du gouvernement central. La mesure permet d’obtenir, en moyenne, une réduction de la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % vérifiée au moyen de certificats de performance énergétique. L’investissement contribue à la rénovation de la surface au sol des bâtiments afin d’augmenter le nombre d’installations à forte consommation d’énergie et, en particulier, de bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle. L’investissement favorise également la mise en œuvre de systèmes solaires photovoltaïques ou d’autres énergies renouvelables dans les installations de l’administration du gouvernement central. La mesure encourage également la transformation du parc de véhicules publics en véhicules à émissions nulles ou à faibles émissions 18 .

Cette mesure ne devrait pas causer de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description de la mesure et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques du DNSH (2021/C58/01). En particulier, la transformation du parc de véhicules publics ne soutient que les véhicules à émissions nulles ou à faibles émissions 19 .

L’investissement comprend à la fois les investissements dans le capital fixe (infrastructures et bâtiments publics) et dans le capital naturel (toutes les actions contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre).

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 5 (C11.I5) — Transformation de l’administration pour la mise en œuvre du plan espagnol pour la reprise et la résilience

Cet investissement est lié à la réforme R5 de cette composante. Elle adapte le fonctionnement de l’administration publique pour relever les défis posés par la mise en œuvre et le suivi du plan pour la reprise et la résilience. La mesure doit moderniser le système d’information et les canaux de communication afin de partager les informations entre les niveaux de gouvernement et avec les citoyens, les entreprises et les bénéficiaires potentiels. La mesure comprend également des formations ciblées destinées au personnel de l’administration publique en général qui devrait atteindre au moins 3 150 personnes tout au long de la mise en œuvre du plan pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

K.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

144

C11.R1

M

Entrée en vigueur d’un acte législatif visant à réduire l’emploi temporaire dans les administrations publiques

Disposition de l’acte législatif indiquant l’entrée en vigueur de l’acte

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Entrée en vigueur d’un acte législatif prévoyant des mesures visant à réduire l’emploi temporaire dans l’emploi public et des dispositions efficaces pour prévenir et sanctionner les abus, y compris l’obligation de publier tous les appels à des procédures de stabilisation du personnel temporaire avant le 31 décembre 2022. Le présent acte législatif est applicable aux administrations publiques nationales, régionales et locales.

145

C11.R1

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi 40/2015 et des arrêtés ministériels renforçant la coopération interterritoriale

Disposition de l’acte juridique et des arrêtés ministériels indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la modification de la loi 40/2015 et des arrêtés ministériels visant à renforcer la coopération interterritoriale qui portent sur les éléments suivants: permettre la création de conférences multisectorielles, ii) définir les procédures décisionnelles dans le cadre des conférences sectorielles, y compris lorsqu’elles produisent des accords de conformité obligatoire; le renforcement de la Conférence des présidents par la création d’un secrétariat permanent; prévoir l’élaboration, l’approbation et la publication obligatoires des objectifs politiques pluriannuels et des indicateurs de résultat, ainsi que des mécanismes transparents de suivi et d’évaluation; et v) la mise en place d’une interconnexion et d’une interopérabilité numériques interadministratives entre les plateformes informatiques des administrations centrales et régionales. En ce qui concerne les objectifs i), ii) et iv), les arrêtés ministériels sont consultés avec les communautés autonomes dans le cadre d’un processus participatif, inclusif et transparent.

146

C11.R1

M

Entrée en vigueur de la loi visant à renforcer l’évaluation des politiques publiques

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la loi sur l’évaluation, avec un ensemble d’actions visant à renforcer les politiques publiques fondées sur une évaluation ex ante. Les objectifs sont: le renforcement du régime de l’actuel Institut national d’évaluation (Instituto de Evaluación de Políticas Públicas) afin de lui conférer une indépendance organisationnelle et fonctionnelle; II) doter l’Institut de la capacité et des moyens d’exercer ses fonctions; y compris le principe de l’évaluation ex ante systématique des politiques; et iv) préserver le mandat d’autres organes et agences, y compris l’AIReF.

147

C11.R1

M

Entrée en vigueur de la réforme de la loi 7/1985 sur les régimes administratifs locaux et modification du décret royal 1690/1986 du 11 juillet portant approbation du règlement sur la population et la délimitation territoriale des entités locales

Disposition de la loi et de l’arrêté royal mettant en œuvre les réformes indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la modification de la loi no 7/1985 réglementant les régimes administratifs locaux et de la modification du décret royal 1690/1986 du 11 juillet portant approbation du règlement sur la population et la délimitation territoriale des entités locales. La modification de la loi no 7/1985 réglementant les régimes administratifs locaux contribue à: I) accélérer et élargir le déploiement des services publics locaux, y compris par des moyens numériques tels que des applications, et ii) soutenir les petites villes dans leur fourniture de services publics. La modification du décret royal no 1690/1986 de juillet 11 portant approbation du règlement sur la population et la délimitation territoriale des entités locales actualise et améliore le recensement municipal des habitants géré par les municipalités. Les réformes sont accompagnées d’une analyse d’impact, y compris des aspects liés à la viabilité budgétaire.

148

C11.R1

M

Entrée en vigueur des mesures réglementaires relatives à la fonction publique de l’administration de l’État

Disposition du (des) décret (s) royal (s) et arrêté (s) ministériel (s) mettant en œuvre les éléments de la réforme indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur des mesures réglementaires relatives à la fonction publique de l’administration de l’État. Les mesures renforcent la capacité de l’administration à attirer et à retenir les talents nécessaires à l’accomplissement de ses tâches actuelles, y compris dans les domaines de l’information et des télécommunications. Les mesures comprennent les éléments suivants: la revitalisation des instruments de planification, d’organisation et de gestion des ressources humaines; II) garantir l’efficacité des principes d’égalité, de mérite et de capacité en matière d’accès, ainsi que la transparence et la souplesse des processus de sélection; la réglementation de l’évaluation et des performances selon un cadre fondé sur les compétences, y compris pour les nouveaux recrutements; et iv) l’accès aux postes de hauts fonctionnaires (à savoir les sous-directions générales et les postes similaires) sur la base du mérite et de la concurrence. Les mesures réglementaires prennent la forme d’un décret-loi royal pour les éléments ii) et iii); et des arrêtés ministériels pour les éléments i) et iv).

149

C11.R1

M

Statuts du nouvel organisme public chargé de l’évaluation

Disposition de l’arrêté royal indiquant l’entrée en vigueur de l’arrêté royal

 

 

 

TRIMESTRE 3

2023

Entrée en vigueur d’un arrêté royal des statuts du nouvel organisme public national chargé de l’évaluation. Les objectifs du présent arrêté royal sont les suivants: I) fournir à l’organisme public national chargé de l’évaluation la capacité et les moyens d’exercer ses fonctions en matière de normalisation méthodologique pour l’évaluation ex ante des politiques publiques; II) la réalisation d’évaluations des politiques publiques; et iii) y compris le principe de l’évaluation ex ante systématique des politiques, sous réserve des exceptions prévues par la loi.

150

C11.R1

T

Stabilisation de l’emploi public

Numéro

0

300 000

TRIMESTRE 4

2024

Achèvement des procédures de recrutement visant à stabiliser l’emploi (par le biais de contrats à durée indéterminée ou de postes statutaires) impliquant au moins 300 000 postes (y compris ceux découlant des procédures de stabilisation 2017 et 2918)

432

C11.R1

M

Loi sur la transparence et l’intégrité dans les activités des groupes d’intérêt

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la loi et audit informatique visant à vérifier le caractère opérationnel du registre

TRIMESTRE 4

2024

Entrée en vigueur d’une loi régissant les relations entre les lobbyistes (y compris les ONG, les groupes de réflexion, les associations professionnelles, les associations à but lucratif et non lucratif, les syndicats, les organisations professionnelles et les avocats lorsque leur objectif est d’influencer la politique plutôt que de fournir une assistance juridique) et le secteur public. La loi établit un registre public et obligatoire des groupes d’intérêts, qui est contrôlé par un organisme indépendant doté de capacités et de moyens (ressources humaines, financières et techniques) et de pouvoirs de surveillance et de sanction. La loi prévoit également l’interconnexion du nouveau registre avec les registres régionaux existants des groupes d’intérêt. Le registre est opérationnel, y compris en ce qui concerne l’interconnexion susmentionnée. Un audit informatique est réalisé afin de vérifier le caractère opérationnel.

433

C11.R1

M

Mise à jour du cadre national de sécurité

Disposition de l’arrêté royal indiquant son entrée en vigueur

TRIMESTRE 2

2023

Entrée en vigueur d’un arrêté royal mettant à jour le cadre national de sécurité. L’arrêté royal: adapter les exigences du cadre national de sécurité à la réalité de certains groupes ou types de systèmes, en introduisant le concept de «profil de conformité spécifique»; II) aligner le cadre national de sécurité sur le cadre réglementaire et le contexte stratégique visant à garantir la sécurité dans l’administration publique numérique, conformément à la stratégie nationale de cybersécurité 2019 et au plan national de cybersécurité; et iii) faciliter une meilleure réponse aux tendances en matière de cybersécurité, réduire les vulnérabilités et promouvoir une vigilance continue en réexaminant les principes de base, les exigences minimales et les mesures de sécurité.

151

C11.R2

M

Entrée en vigueur de la loi no 3/2020 relative aux mesures procédurales et organisationnelles dans le domaine de la justice

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 3

2020

Entrée en vigueur de la loi 3/2020 du 18 septembre relative aux mesures procédurales et organisationnelles pour faire face à la COVID-19 dans le domaine de l’administration de la justice.

152

C11.R2

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal améliorant l’efficacité des procédures judiciaires et du décret-loi royal sur l’efficacité numérique

Disposition (s) légale (s) indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur du décret-loi royal améliorant l’efficacité des procédures dans le système judiciaire national et du décret-loi royal sur l’efficacité numérique, qui: I) faire un usage plus intensif de la technologie pour fournir un service public efficace et de qualité; II) mettre en place des réformes des lois de procédure afin d’accélérer les procédures dans les juridictions administratives et sociales; et iiii) modifier les procédures de recours (procesos de casación) afind’éviter des retards indus.

434

C11.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur l’efficacité organisationnelle et procédurale

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur

TRIMESTRE 4

2024

Entrée en vigueur de la loi sur l’efficacité organisationnelle et procédurale visant à modifier l’organisation de la carte judiciaire conformément à la description de la mesure et à améliorer encore l’efficacité procédurale du système judiciaire en: I) l’introduction de réformes du droit procédural afin d’accroître la rapidité des procédures dans les juridictions qui ne sont pas couvertes par l’étape 152 ii) en introduisant des modes alternatifs de règlement des litiges; III) l’introduction de réformes des lois de procédure qui règlent les litiges avant de saisir les tribunaux; IV) poursuite de la mise en place d’une gestion plus efficace et d’une réponse plus rapide aux demandes des citoyens et des entreprises; et v) de manière générale, parvenir à une administration de la justice plus souple, efficace, conviviale, durable et transparente.

435

C11.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur le droit de la défense

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur

TRIMESTRE 4

2024

Entrée en vigueur de la loi sur le droit de la défense de développer et de renforcer le droit fondamental à un procès équitable.

153

C11.R3

M

Entrée en vigueur du décret royal no 937/2020 sur la réglementation de la Caja General de Depósitos

Disposition du décret indiquant l’entrée en vigueur du décret

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Entrée en vigueur du décret royal 937/2020 du 27 octobre portant approbation du règlement de la Caja General de Depósitos pour la mise en œuvre de la gestion numérique des garanties et des dépôts mis à la Caja, en éliminant la documentation physique. L’arrêté royal actualise la procédure de constitution, d’annulation et d’exécution des garanties et des acomptes déposés dans la Caja. Elle encourage également la mise en œuvre de procédures électroniques dans la Caja, en définissant les règles et les canaux de transmission des documents électroniques, et fournit le cadre juridique nécessaire à la numérisation de la procédure.

154

C11.R3

M

Entrée en vigueur du décret royal portant approbation du règlement d’application de la loi 22/2015 du 20 juillet relative aux audits des comptes

Disposition de l’arrêté royal indiquant l’entrée en vigueur de l’arrêté royal

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur du décret royal portant approbation du règlement d’application de la loi 22/2015 du 20 juillet 2015 relative à l’audit des comptes. Cette réforme a pour objectif de doter le cadre juridique de l’activité d’audit d’une plus grande sécurité juridique afin d’assurer une qualité adéquate de l’activité d’audit. Les auditeurs, les cabinets d’audit et tous les sujets concernés par le présent règlement bénéficient donc d’une garantie et d’une sécurité plus élevées lors de l’interprétation et de l’application des dispositions de la loi sur l’audit, ce qui se traduit par une meilleure exécution des audits et le respect des obligations prévues par la législation.

437

C11.R3

M

Publication du rapport biennal sur les risques liés au changement climatique pour le système financier et création du Conseil des finances durables

Publication du rapport et du plan d’action pour le Conseil

TRIMESTRE 4

2023

Les autorités publient un livre vert pour la promotion de la finance durable. En outre, les deux mesures suivantes doivent être achevées: I) publication sur le site web du Conseil de stabilité financière de l’Autorité macroprudentielle (AMCESFI) de la première édition du rapport biennal sur les risques liés au changement climatique pour le système financier, conformément à l’article 33 de la loi 7/2021 du 20 mai relative au changement climatique et à la transition énergétique; et ii) la création et l’entrée en fonction d’un Conseil de la finance durable (comprenant des représentants de l’administration publique, des autorités de surveillance financière et du secteur privé) en tant que forum visant à promouvoir la collaboration public-privé dans le domaine de la finance durable. Lors de sa première session, le Conseil approuve un plan d’action, assorti d’un calendrier et d’objectifs à atteindre.

436

C11.R3

M

Entrée en vigueur de la loi sur les services à la clientèle et de la loi instituant l’autorité de protection des clients financiers

Disposition de la ou des lois indiquant l’entrée en vigueur de la ou des lois

TRIMESTRE 4

2024

Entrée en vigueur i) de la loi sur les services aux clients et b) de la loi instituant l’autorité de protection des clients financiers. La nouvelle loi sur les services à la clientèle définit des actions qui garantissent aux consommateurs l’exercice de leurs droits en relation avec les contrats signés et établit des normes de qualité et des exigences en matière de contrôle ou d’audit pour vérifier la mise en œuvre des actions susmentionnées.

155

C11.R4

M

Entrée en vigueur de l’arrêté ministériel portant création de l’Office national d’évaluation

Disposition de l’arrêté ministériel indiquant l’entrée en vigueur de l’arrêté

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Entrée en vigueur de l’arrêté ministériel portant création de l’Oficina Nacional de Evaluación (Oficina Nacional de Evaluación) au sein de l’Office indépendant de réglementation et de surveillance des marchés publics (OIReScon). Conformément à l’article 333 de la loi 9/2017 sur les marchés publics, cet office évalue la viabilité financière des contrats de concession, tels que définis aux articles 14 et 15 de la loi 9/2017 sur les marchés publics. L’arrêté ministériel dote l’Office de la capacité et des moyens d’exercer ses fonctions.

156

C11.R4

M

Stratégie nationale en matière de marchés publics

Adoption par l’Office indépendant de réglementation et de contrôle des marchés publics de la stratégie nationale en matière de marchés publics

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Conformément aux exigences énoncées à l’article 334 de la loi 9/2017, la stratégie nationale en matière de marchés publics a pour objectif d’améliorer l’efficacité et la viabilité des marchés publics. La stratégie comprend les éléments suivants: I) la promotion des marchés publics stratégiques; II) professionnalisation; III) faciliter l’accès des PME aux marchés publics; IV) amélioration des données disponibles; (V) favoriser l’efficacité des marchés publics; VI) transformation numérique complète des marchés publics; VII) renforcer la sécurité juridique; l’amélioration de la surveillance et du contrôle des marchés publics, y compris la prévention de la corruption, sur la base d’une carte des risques identifiés.

157

C11.R5

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal no 36/2020 relatif à la mise en œuvre du plan pour la reprise, la transformation et la résilience

Disposition de l’arrêté royal indiquant l’entrée en vigueur de l’arrêté royal

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur du décret-loi royal 36/2020 du 30 décembre approuvant des mesures urgentes pour la modernisation de l’administration publique et la mise en œuvre du plan espagnol pour la reprise et la résilience, dotant les administrations publiques espagnoles des moyens, y compris des instruments juridiques, de mettre en œuvre le plan pour la reprise et la résilience, en temps utile et conformément au droit de l’Union, y compris le règlement FRR. Le décret-loi royal introduira des réformes réglementaires qui accélèrent la mise en œuvre des projets et permettent une plus grande efficacité des dépenses publiques, en maintenant à tout moment les garanties et les contrôles requis par le cadre réglementaire de l’UE.

158

C11.R5

M

Création de nouveaux organismes au sein du gouvernement central pour assurer le suivi de la mise en œuvre, du contrôle et de l’audit du plan.

Publication au JO

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Création du secrétaire général des fonds européens (Secretaría General de Fondos Europeos) et de nouvelles divisions au sein de l’Office informatique budgétaire (Oficina de Informática Presupuestaria) et de l’Office national d’audit (Oficina Nacional de Auditoría) du Comptroller général de l’administration publique (Intervención General de la Administración del Estado), afin de promouvoir une culture administrative de planification et de contrôle durable fondée sur les performances grâce à l’expérience acquise dans la gestion et le contrôle du plan et conformément aux dispositions du décret royal no 1182/2020.

159

C11.R5

M

Ordre définissant les procédures et le format des informations à partager pour le suivi du PRR et l’exécution comptable des dépenses

Disposition dans l’ordre indiquant l’entrée en vigueur de l’ordonnance

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Entrée en vigueur de l’arrêté définissant les procédures et le format des informations à partager pour le suivi du PRR et l’exécution comptable des dépenses

160

C11.I1

M

Interconnexion des plateformes nationales de passation des marchés publics

Les administrations publiques centrales et régionales fournissent des certificats signés confirmant les fonctionnalités de la plateforme

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Interconnexion accrue (échange de données) entre toutes les plateformes existantes de passation des marchés publics (autorités centrales et régionales): au moins 142 champs de données ouvertes et 52 données agrégées sur la plateforme de l’administration centrale.
Nombre de champs de données ouverts sur la plateforme de l’administration centrale en janvier 2021: 119

Nombre de données agrégées sur la plateforme de l’administration centrale en janvier 2021: 43

161

C11.I1

T

Attribution de projets soutenant la transformation numérique de l’administration publique centrale

 

Millions d’euros

0

960

TRIMESTRE 4

2023

Publication au JO ou à la plateforme de passation des marchés publics de l’attribution d’au moins 960 000 000 EUR dans des projets couvrant les domaines suivants:
La transformation numérique en termes de proactivité, de mobilité, d’expérience utilisateur;

La transformation numérique en termes d’automatisation et d’administration publique centrée sur les données;

La transformation numérique en termes d’infrastructures physiques, logiques et de logiciels;

— La transformation numérique en termes de cybersécurité.

162

C11.I1

M

Achèvement des projets de soutien à la transformation numérique de l’administration publique centrale

Certificats signés par l’autorité compétente certifiant que les projets ont été achevés et sont opérationnels

 

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement des projets attribués conformément à l’objectif #161

163

C11.I2

M

Plateformes interopérables pour l’échange de données relatives à la sécurité sociale et à la santé

Les administrations centrales et régionales de sécurité sociale fournissent des certificats signés confirmant les fonctionnalités de la plateforme

 

 

 

TRIMESTRE 3

2023

L’administration centrale et les régions disposent de plateformes pleinement interopérables permettant l’échange de données et d’informations sur la sécurité sociale dans les domaines suivants: I) soins primaires, ii) hospitalisations, iii) professionnels de la santé, prescription/dispensation pharmaceutiques

164

C11.I2

T

Procédure judiciaire à exécuter par voie électronique

 

%

0

70

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 70 % des 4 056 instances judiciaires existantes doivent disposer de l’infrastructure nécessaire pour permettre la tenue d’au moins 30 % des procédures par voie électronique. Cela implique de mener des actions judiciaires télématiques dans les différents organes juridictionnels avec toute la sécurité juridique. Pour atteindre cet objectif, tous les participants doivent pouvoir accéder aux salles d’audience par vidéoconférence. En outre, il permettra la création de salles d’audience entièrement virtuelles, auxquelles tous les participants peuvent accéder par vidéoconférence. Une plateforme d’urgence est créée afin d’établir de nouveaux modèles pour les relations et le traitement en face à face. Cela améliorera l’accès à distance des citoyens aux services fournis par l’administration publique.

165

C11.I2

T

Attribution de projets soutenant les projets moteurs de la numérisation de l’administration publique centrale

 

Millions d’euros

0

1 205

TRIMESTRE 4

2023

Publication au JO ou à la plateforme de passation des marchés publics de l’attribution de projets couvrant les domaines suivants:
La transformation numérique dans le secteur de la santé;

Transformation numérique de l’administration de la justice;

— La transformation numérique en termes d’emploi;

La transformation numérique en termes d’inclusion, de sécurité sociale et de migration;

— Plan de numérisation consulaire;

— Transformation numérique dans d’autres domaines de l’administration générale de l’État.

166

C11.I2

M

Achèvement des projets soutenant les projets moteurs de la numérisation de l’administration publique centrale

Certificats signés par l’autorité compétente certifiant que les projets ont été achevés et sont opérationnels

 

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement des projets attribués conformément à l’objectif #165

167

C11.I3

M

Numérisation des entités régionales et locales

Le ministère de la politique territoriale et de la fonction publique fournit un certificat signé confirmant que l’objectif a été atteint

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Les communautés autonomes et les gouvernements locaux ont mené à bien des projets dans le cadre des lignes stratégiques de la stratégie numérique 2025, du plan de numérisation des administrations publiques et du reste de l’action de modernisation prévue pour le secteur public. En particulier: chaque communauté autonome a mené à bien au moins un projet sur l’une des cinq lignes stratégiques (1. Administration axée sur les citoyens, 2. Opérations intelligentes, 3. Un gouvernement de données, 4. Infrastructures numériques, et/ou 5. Cybersécurité); b) 60 % des procédures numériques des administrations régionales (Comunidades Autónomas) autorisent leur utilisation par mobile (actuellement: 48 %).

168

C11.I3

T

Attribution de projets soutenant la transformation numérique des administrations publiques régionales et locales et du ministère de la politique territoriale et de l’administration publique

 

Millions d’euros

0

1 000

TRIMESTRE 2

2025

Publication au JO ou à la plateforme de passation des marchés publics de l’attribution de projets couvrant les domaines suivants:
La transformation numérique en termes de proactivité, de mobilité, d’expérience utilisateur;

La transformation numérique en termes d’automatisation et d’administration publique centrée sur les données;

La transformation numérique en termes d’infrastructures physiques, logiques et de logiciels;

— La transformation numérique en termes de cybersécurité.

169

C11.I3

M

Achèvement de tous les projets soutenant la transformation numérique des administrations publiques régionales et locales et du ministère de la politique territoriale et de l’administration publique

Certificats signés par l’autorité compétente certifiant que les projets ont été achevés et sont opérationnels

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de tous les projets couvrant les domaines suivants (conformément à l’objectif #168)
Transformation numérique en termes de proactivité, de mobilité, d’expérience utilisateur

Transformation numérique en termes d’automatisation et d’administration publique centrée sur les données

— Transformation numérique en termes d’infrastructures physiques, logiques et de logiciels.

— La transformation numérique en termes de cybersécurité.

438

C11.I3

T

Mise en œuvre du plan de soins numériques personnels

 

Numéro

0

17

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement d’au moins 17 projets pilotes dans le cadre du plan de soins numériques personnels, qui contribuera à la réalisation de l’objectif de la stratégie numérique espagnole 2025, à savoir promouvoir une prise en charge personnalisée des besoins des citoyens. Les projets portent sur au moins l’un des domaines suivants grâce à la numérisation:

Saisie des données: test de solutions informatiques pour la saisie, le stockage et l’interprétation des données des patients

Soins numériques personnalisés: test d’outils et/ou de services d’utilité publique pour la fourniture de soins numériques personnalisés

Tests de génération d’informations sur des outils et/ou des services d’utilité publique qui, sur la base des données obtenues auprès des patients, aident les professionnels à diagnostiquer ou à surveiller les patients.

À l’issue des projets pilotes, une évaluation préliminaire de l’efficacité des projets pilotes et de leur incidence sur l’amélioration des services de santé est publiée, y compris des recommandations spécifiques lorsque des lacunes ou des faiblesses sont constatées.

170

C11.I4

T

Rénovation des véhicules dans l’administration publique

 

Numéro

0

5 500

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 5 500 véhicules à émissions de CO2 nulles ou faibles (BEV, REEV, PHEV, FCEV) remplaçant les véhicules utilisant des combustibles fossiles utilisés dans l’administration publique.

171

C11.I4

T

Rénovation énergétique des bâtiments publics (140 000 m2)

 

Nombre (m2)

0

140 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 140 000 m2 de rénovations énergétiques réalisées sur des bâtiments publics, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire.

172

C11.I4

T

Rénovations énergétiques dans les bâtiments publics (1 050 000 m 2)

 

Nombre (m2)

140 000

1 050 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 1 050 000 m 2de rénovations énergétiques réalisées dans les bâtiments publics, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire. (scénario de référence: 31 décembre 2024)

439

C11.I4

T

Mise en œuvre de systèmes solaires photovoltaïques ou d’autres énergies renouvelables dans les installations de l’administration du gouvernement central

Millions d’euros

0

80

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des projets de mise en œuvre de systèmes solaires photovoltaïques ou d’autres énergies renouvelables dans les installations de l’administration du gouvernement central pour un montant d’au moins 80 000 000 EUR.

173

C11.I5

M

Système d’information intégré de la facilité pour la reprise et la résilience

Rapport d’audit

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

La mise en œuvre d’un système permettant a) le chargement du plan pour la reprise et la résilience et des informations sur la mise en œuvre et le suivi de la réalisation des jalons et des cibles; (b) pour la préparation des déclarations de gestion et du résumé de l’audit ainsi que des demandes de paiement et c) collecter et stocker des données sur les bénéficiaires, les contractants, les sous-traitants et les bénéficiaires effectifs conformément à l’article 22 du règlement établissant la facilité pour la reprise et la résilience. Un rapport d’audit spécifique sur le système utilisé est établi. Si le rapport identifie des faiblesses, le rapport d’audit recommande des mesures correctives.

174

C11.I5

T

Nouveaux outils et activités de communication

 

Numéro

0

4

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 2 responsables communautaires ont été engagés afin d’accroître la présence sur les médias sociaux, en augmentant le nombre de participants potentiels et de bénéficiaires du plan à prendre conscience des possibilités offertes par le plan; et 2 sites web sont opérationnels pour contribuer à maximiser l’absorption des ressources.

175

C11.I5

T

Formation du personnel de l’administration publique

 

Numéro

0

3 150

TRIMESTRE 3

2026

Au moins 3 150 employés de l’administration publique ont été formés dans des domaines concernant la mise en œuvre, le contrôle et l’audit du plan pour la reprise et la résilience (PRR).

K.3. Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêts

Investissement 6 (C11.I6) — Instruments de cybersécurité et de résilience et de sécurité

Cette mesure comprend deux investissements principaux: I) le «programme de cybersécurité» visant à renforcer les capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité dans les domaines de la prévention, de la protection, de la détection et de la réaction aux cybermenaces; et ii) le «Fonds pour la résilience et la sécurité», qui vise à promouvoir les investissements productifs et l’augmentation de la capacité de production sur le territoire espagnol dans les secteurs de la sécurité, de la défense, de l’aéronautique et de l’espace.

Programme de cybersécurité

Cet élément de la mesure consiste en la mise en œuvre de projets au titre du programme de cybersécurité, qui contribuent à: le renforcement des capacités de réaction aux cybermenaces; II) assurer la sécurité et la résilience des actifs stratégiques; III) renforcer les capacités d’enquête et de poursuite en matière de cybercriminalité; IV) renforcer la cybersécurité pour les citoyens et les entreprises; V) stimuler le secteur de la cybersécurité; et vi) développer une culture de la cybersécurité.

La mise en œuvre du programme de cybersécurité est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Fonds pour la sécurité et la résilience

Cet élément de la mesure consiste en un investissement public dans une facilité, le Fonds pour la sécurité et la résilience, afin d’ encourager les investissements privés et d’améliorer l’accès au financement dans les secteurs de la sécurité, de la défense, de l’aéronautique et de l’espace en Espagne, et de développer les marchés des capitaux dans ces domaines. La facilité fonctionne en accordant des prêts, des fonds propres et des investissements en quasi-fonds propres, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 1 000 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par la Sociedad Estatal de Participaciones Industriales Desarrollo Empresarial (SEPIDES) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. La facilité comprend les deux lignes de produits suivantes:

·Ligne directe: La facilité investit directement dans les entreprises qui se sont engagées à réaliser de nouveaux projets dans les secteurs ciblés, y compris de nouveaux projets dans le cadre des programmes de développement en cours. La facilité peut investir au moyen d’instruments de prêt, de fonds propres et de quasi-fonds propres. Les investissements en fonds propres du Fonds n’entraînent pas que la part des fonds propres publics dans un bénéficiaire final dépasse 49 % du total des fonds propres.

·Ligne indirecte: La facilité investit dans des fonds existants qui investissent dans les secteurs visés par la facilité. La participation maximale de la facilité ne dépasse pas 49 % d’un fonds ou d’un autre instrument d’investissement. Les investissements en fonds propres n’entraînent pas que la part des fonds propres publics dans un fonds ou un véhicule d’investissement dépasse 49 % du total des fonds propres.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne approuve un règlement, et tout document connexe, relatif à la création et à la gestion de la facilité, qui contient les éléments suivants:

1)Description du processus décisionnel de la facilité: La décision initiale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol. La décision finale d’investissement de la facilité se limite à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires. Un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par l’intermédiaire peut être exercé pour des raisons de sécurité nationale.

2)Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a)La description des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure. Pour les investissements stratégiques, c’est-à-dire ceux dans les technologies et produits de défense recensés dans le programme de travail annuel pour le Fonds européen de la défense; investissements spatiaux dans les horloges atomiques, les lanceurs stratégiques; et les produits spatiaux; et les investissements axés uniquement sur le développement et le déploiement d’outils et de solutions de cybersécurité, y compris lorsqu’ils s’inscrivent dans le déploiement ou la modernisation de réseaux numériques et d’infrastructures de données; les bénéficiaires finaux ne sont pas contrôlés par un pays tiers ou des entités de pays tiers et ont leur gestion exécutive dans l’Union, sauf pour les investissements inférieurs à 10 000 000 EUR. Si le bénéficiaire final participe à un investissement stratégique dans le domaine de la connectivité 5G, les mesures et les plans d’atténuation des risques, conformément à la boîte à outils en matière de cybersécurité 5G, s’ 20 appliquent également à ses fournisseurs. Ces fournisseurs incluent notamment des commerçants en équipements de télécommunications et des fabricants et d’autres fournisseurs tiers, comme des fournisseurs d’infrastructures en nuage, des fournisseurs de services gérés, des intégrateurs de systèmes, des contractants pour la sécurité et l’entretien et des producteurs d’équipements de transmission. Lorsque le bénéficiaire final participe à un investissement stratégique dans le domaine de la défense, cette limitation s’applique également à ses fournisseurs et sous-traitants. Les limitations concernant l’absence de contrôle par un pays tiers ou une entité d’un pays tiers énoncées aux trois paragraphes ci-dessus ne s’appliquent pas à une opération de financement et d’investissement particulière lorsque le bénéficiaire final peut démontrer qu’il s’agit d’une entité juridique pour laquelle l’État membre dans lequel il est établi a approuvé une garantie conformément aux principes concernant les entités éligibles énoncés dans les dispositions pertinentes du règlement relatif au Fonds européen de la défense (ci-après le «FED») 21 ou à la dérogation accordée par la Commission conformément aux principes concernant les entités éligibles énoncés dans les dispositions pertinentes du règlement sur l’espace 22 . Le partenaire chargé de la mise en œuvre doit notifier au gouvernement toute dérogation accordée aux limitations.

b)L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c)L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d)L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I)Dansle cas de prêts, d’emprunts obligataires pour le financement de projets ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 23 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 24 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 25 et aux installations de traitement biologique mécanique 26 .

II)Dans le cas d’actions, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exige des entreprises qu’elles adoptent des plans de transition écologique conformément à la définition figurant à l’article 19 bis, paragraphe 2, point a) iii), de 27 la directive 2013/34/UE si plus de 50 % de leurs recettes directes au cours de l’exercice précédent proviennent de la liste d’activités et d’actifs suivante: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 28 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 29 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 30 et aux installations de traitement biologique mécanique 31 .

III)En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e)L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3)Le montant couvert par le règlement et tout document connexe établissant la facilité, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4)Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

a)La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

b)La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

c)L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre avant de s’engager à financer une opération.

d)L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de SEPIDES. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État, des exigences en matière de climat et d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions du règlement et des documents connexes établissant la facilité et les accords de financement.

5)Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: SEPIDES sélectionne les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

6)Obligation de signer des accords de financement: SEPIDES signe des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies dans le cadre des documents connexes établissant la facilité. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

a)L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

b)La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

K.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau relatif à L17 n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L89

C11.I6

T

Attribution de projets visant à renforcer les capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité dans les domaines de la prévention, de la protection, de la détection et de la réaction aux cybermenaces (programme de cybersécurité)

Publication au Journal officiel ou à la plateforme de passation des marchés publics

Millions d’euros

0

1 041

TRIMESTRE 2

2025

Publication au Journal officiel ou à la plateforme de passation des marchés publics de l’attribution d’au moins 1 041 525 000 EUR dans le cadre de projets visant à renforcer les capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité dans les domaines de la prévention, de la protection, de la détection et de la réaction aux cybermenaces. Ces projets contribuent à un ou plusieurs des objectifs suivants: le renforcement des capacités de réaction aux cybermenaces; II) assurer la sécurité et la résilience des actifs stratégiques; III) renforcer les capacités d’enquête et de poursuite en matière de cybercriminalité; IV) renforcer la cybersécurité pour les citoyens et les entreprises; V) stimuler le secteur de la cybersécurité; et vi) développer une culture de la cybersécurité.

L17

C11.I6

T

Achèvement des projets visant à renforcer les capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité dans les domaines de la prévention, de la protection, de la détection et de la réaction aux cybermenaces (programme de cybersécurité)

Millions d’euros

0

1 041

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de projets visant à renforcer les capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité dans les domaines de la prévention, de la protection, de la détection et de la réaction aux cybermenaces, pour un montant d’au moins 1 041 525 000 EUR. Ces projets contribuent à un ou plusieurs des objectifs suivants: le renforcement des capacités de réaction aux cybermenaces; II) assurer la sécurité et la résilience des actifs stratégiques; III) renforcer les capacités d’enquête et de poursuite en matière de cybercriminalité; IV) renforcer la cybersécurité pour les citoyens et les entreprises; V) stimuler le secteur de la cybersécurité; et vi) développer une culture de la cybersécurité.

L18

C11.I6

M

Règlement établissant le Fonds pour la sécurité et la résilience 

Entrée en vigueur du règlement

  

  

  

TRIMESTRE 2 

2024

Entrée en vigueur du règlement établissant la facilité et de tout document y afférent.

L19

C11.I6

T

Fonds pour la sécurité et la résilience: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

35 %

TRIMESTRE 2

2025

La facilité, et tout intermédiaire sélectionné par SEPIDES, ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris des fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 35 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 10 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 40 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre).

L20

C11.I6

T

Fonds pour la sécurité et la résilience: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

100 %

TRIMESTRE 3

2026

La facilité, et tout intermédiaire sélectionné par SEPIDES, ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 10 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 40 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre).

L21

C11.I6

M

Fonds pour la sécurité et la résilience: Le ministère a achevé l’investissement

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 1 000 000 000 EUR à la facilité.

L. ELÉMENT 12: La politique industrielle

L’objectif du volet 12 du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne est de stimuler la modernisation et la productivité de l’écosystème espagnol de services industriels grâce à une adoption plus rapide de la transition numérique et écologique.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience contribue à la mise en œuvre de la recommandation par pays no 3 2019 relative à la promotion des investissements dans l’innovation et dans l’efficacité énergétique. Elle est également alignée sur la recommandation spécifique par pays no 3 2020 (en encourageant les investissements publics et privés et en favorisant la transition écologique). Ce volet contribuera également à la mise en œuvre de la recommandation par pays no 2 2019 visant à encourager la coopération entre les entreprises et l’éducation pour la fourniture de compétences pertinentes sur le marché du travail, et de la recommandation spécifique no 1 2020 sur le renforcement de la résilience du système de santé. Ce volet contribue également à répondre à la recommandation par pays no 3 2022 sur l’augmentation des taux de recyclage afin d’atteindre les objectifs de l’UE et de promouvoir l’économie circulaire en renforçant la coordination entre tous les niveaux de gouvernement et en réalisant de nouveaux investissements pour satisfaire aux obligations en matière de collecte séparée des déchets et de recyclage. Ce volet contribue également à répondre à la recommandation par pays no 3 2023 visant à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles, à accélérer le déploiement des énergies renouvelables et la pénétration de l’électromobilité.

L’un des objectifs des mesures incluses dans le volet est de faciliter la participation des entreprises espagnoles à un projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) planifié.

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

L.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C12.R1) — Stratégie espagnole pour stimuler l’industrie 2030

L’objectif de la stratégie espagnole visant à stimuler l’industrie 2030 est d’adapter le cadre réglementaire afin d’aider l’industrie à relever les défis de la servitisation, de la numérisation, de la durabilité environnementale et de l’économie circulaire. La stratégie comprendra notamment une réforme de la loi sur l’industrie datant de 1992. L’objectif de la mesure est d’améliorer les mécanismes de coordination entre les différents niveaux de gouvernement en matière de politique industrielle et d’améliorer la qualité et la sécurité industrielles grâce à un système renforcé de surveillance du marché, conformément au règlement (UE) 2019/1020 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 sur la surveillance du marché et la conformité des produits, et modifiant la directive 2004/42/CE et les règlements (CE) no 765/2008 et (UE) no 305/2011 32 . Enfin, la définition des infractions dans la politique industrielle est révisée et le niveau des sanctions pouvant être appliqué est actualisé.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 2 (C12.R2) — Politique en matière de déchets et stimulation de l’économie circulaire

L’objectif de la mesure est de promouvoir des modèles de production et de consommation qui maintiennent les produits, les matériaux et les ressources naturelles dans l’économie aussi longtemps que possible. L’objectif est de réduire au minimum la production de déchets et de garantir la pleine exploitation des déchets qui ne peuvent être évités. Cette réforme comprendra l’approbation d’une stratégie espagnole pour l’économie circulaire en juin 2020, conformément aux plans d’action de l’UE en faveur de l’économie circulaire.

La mesure comprend également un ensemble d’actes sur l’économie circulaire visant à réglementer le transfert et l’élimination des déchets et la gestion des pneumatiques hors d’usage, ainsi que des mesures relatives aux véhicules hors d’usage. À cette fin, les décrets royaux 553/2020 du 2 juin 2020, 646/2020, du 7 juillet 2020 et 731/2020, du 4 août 2020, ainsi que les décrets royaux 27/2021 du 19 janvier et 265/2021 du 13 avril ont été approuvés. En outre, la réforme comprendra l’approbation de mesures réglementaires relatives aux emballages et aux déchets d’emballages par le Conseil des ministres au cours de l’année 2022.

En outre, la mesure comprendra l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi sur les déchets et les sols contaminés au plus tard le 31 décembre 2022. La loi comprend:

a)La mise en œuvre de la directive-cadre sur les déchets et de la directive sur les matières plastiques à usage unique, ainsi qu’une adaptation de la réglementation espagnole à la lumière de l’expérience acquise au cours des dix dernières années;

b)L’introduction des objectifs de l’UE en matière de déchets et les obligations en matière de collecte séparée découlant de la réglementation de l’UE, en anticipant leur mise en œuvre dans les biodéchets dans les municipalités de plus de 5 000 habitants. En outre, la mesure introduit des obligations de collecte séparée qui vont au-delà des exigences établies par le droit de l’Union;

c)La révision du règlement relatif à la responsabilité élargie des producteurs, en établissant un nouveau cadre réglementaire (requis par les règlements de l’UE et d’autres); et

d)L’introduction d’une taxe publique sur les déchets (y compris sur la mise en décharge, l’incinération et la coïncinération, ainsi que sur les conteneurs en plastique à usage unique).

Enfin, cette réforme favorisera la coordination entre les différents niveaux d’organisation et de compétence en matière de gestion des déchets afin d’améliorer la mise en œuvre de la législation et, à terme, de progresser dans la réduction de la production de déchets et d’améliorer la gestion des déchets dont la production ne peut être évitée, en vue d’atteindre les objectifs de préparation en vue du réemploi et de recyclage.

À cette fin, cette réforme comprend:

a)La création d’un groupe de travail au sein du comité de coordination des déchets chargé de contrôler la mise en œuvre de la législation en matière de déchets et l’adoption de mesures spécifiques visant à faciliter le respect de la législation nationale harmonisée en matière de gestion des déchets. Les mesures convenues seront publiées sur le site web du ministère.

b)L’adoption d’un deuxième paquet d’actes réglementaires sur l’économie circulaire, mettant en œuvre les aspects suivants:

I.Règlement relatif aux garanties financières exigées de certains producteurs et gestionnaires de déchets, afin que le calcul de ces garanties soit effectué selon les mêmes critères dans toutes les régions

II.Règlement sur les produits du tabac munis de filtres et de filtres commercialisés pour être utilisés en combinaison avec des produits du tabac. En particulier, le règlement:

I.Instaurer l’obligation d’élaborer des programmes de prévention pour les producteurs qui mettent sur le marché national une certaine quantité de produit;

II.Établir l’obligation pour les conteneurs qui font partie des systèmes publics de collecte et pour les infrastructures spécifiques qui doivent être conçues pour permettre la collecte séparée des déchets de produits du tabac au moyen de filtres et de filtres;

III.Inclure la possibilité d’établir des objectifs de prévention et de collecte séparée en fonction des résultats obtenus;

IV.Établir un registre des producteurs de produits du tabac comportant des filtres et des filtres;

III.Règlement sur les huiles usagées industrielles, afin d’aligner le cadre réglementaire sur les dispositions de la nouvelle loi sur les déchets, qui comprend une disposition sur les huiles usagées industrielles;

IV.Règlement sur les pneumatiques en fin de vie, au-delà de la révision partielle et en temps utile de la norme actuelle, effectuée en 2020; et

V.Arrêté ministériel relatif aux exigences minimales applicables au traitement des déchets municipaux avant la mise en décharge.

Ces règlements assurent une gestion coordonnée dans l’ensemble des régions, ainsi que la mise en œuvre du régime de responsabilité élargie des producteurs (REP).

En outre, la réforme comprendra l’adoption du deuxième plan d’action en faveur de l’économie circulaire à mettre en œuvre au cours de la période 2024-2026, dans le cadre de la stratégie espagnole en faveur de l’économie circulaire. Le deuxième plan d’action abordera les problèmes recensés lors de la mise en œuvre du premier plan, ainsi que les secteurs dans lesquels il est nécessaire de concentrer les initiatives au niveau de l’État.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissements (C12.I1) — Espace de données sectoriel pour numériser les secteurs de production stratégiques

L’objectif de cette mesure est de créer des espaces de données sécurisés et étendus dans des secteurs industriels stratégiques, tels que le secteur agroalimentaire, la mobilité durable, la santé et le secteur commercial. L’innovation, l’efficacité et les économies d’échelle sont encouragées par le développement de composants communs (éléments constitutifs) et par le partage d’infrastructures et de données communes (plateformes en nuage, réseaux de supercalcul et de stockage, analyse des mégadonnées et intelligence artificielle).

Les structures de gouvernance sont renforcées afin d’articuler la coopération public-privé dans le développement des espaces de données. En outre, des mécanismes visant à garantir l’interopérabilité sont définis et des règles et mécanismes appropriés sont élaborés pour promouvoir le partage des données entre les entreprises. L’investissement sera réalisé conformément à la communication de la Commission européenne intitulée «Une stratégie européenne pour les données» 33 et aux actions qui y sont prévues, en particulier le futur règlement sur les données et le règlement sur la gouvernance 34 , ainsi que la Fédération européenne de l’informatique en nuage. Les synergies garantissent la complémentarité avec le programme pour une Europe numérique 35 . L’investissement est également aligné sur les principales références et normes, telles que celles promues par l’Association des espaces internationaux de données (IDS).

Au moins quatre espaces de données sectoriels et interopérables de grande valeur seront soutenus au plus tard le 31 décembre 2023, dans le secteur agroalimentaire, le secteur de la mobilité durable, le secteur de la santé et le secteur du commerce.

Cette mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C12.I2) — Programme visant à stimuler la compétitivité et la durabilité industrielle

L’objectif de cette mesure est de promouvoir la transformation de secteurs stratégiques essentiels à la transition industrielle de l’Espagne, tels que l’automobile et les véhicules électriques, l’agroalimentaire, la santé, l’aéronautique et navale, les secteurs industriels liés aux énergies renouvelables et les capacités de conception et de production de processeurs et de technologies des semi-conducteurs. Au moins trois grands projets stratégiques sont soutenus dans le cadre de cette action (appelés «PERTE»), couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur dans le secteur concerné, y compris le soutien aux PME.

Cette mesure finance également des projets à plus petite échelle, tels que la simulation industrielle, les matériaux avancés, la réalité virtuelle et la robotique collaborative et cognitive. La mesure soutient davantage les infrastructures industrielles durables, telles que les parcs industriels ou les zones logistiques. Dans le cadre de cet élément de la mesure, le plan espagnol pour la reprise et la résilience finance au moins 78 projets innovants impliquant une transformation industrielle substantielle en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique.

Après approbation d’un PERTE par le Conseil des ministres, un appel à la concurrence est lancé par le ministère compétent en vue de recevoir des propositions spécifiques à élaborer dans le cadre du PERTE approuvé. La mise en œuvre de mesures de soutien susceptibles de constituer une aide d’État conformément à l’article 107 du TFUE et pouvant nécessiter une notification préalable à la Commission n’a pas lieu avant que l’Espagne n’ait obtenu l’autorisation de la Commission en matière d’aides d’État.

La décision du Conseil des ministres approuvant la PERTE contient des critères de sélection détaillés visant à garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (doc. 2021/C58/01). Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 36 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 37 ; III) compensation des coûts indirects du SEQE; IV) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 38 et aux installations de traitement biologique mécanique 39 ; et v) les activités dans lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): Les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement visant à accroître sensiblement la durabilité environnementale des entreprises (telles que la décarbonation, la réduction de la pollution et l’économie circulaire) si les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement sont principalement axées sur le développement ou l’adaptation de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur.

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 455 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 1 5 00EUR 000 000 avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil du 12 février 2021 établissant la facilité pour la reprise et la résilience. 40 À défaut, si cela est dûment justifié par une explication des raisons pour lesquelles l’approche alternative pourrait ne pas être réalisable, les critères de sélection garantissent qu’au moins 2 EUR 531 500 000 contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique d’au moins 40 % en moyenne, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 3 (C12.I3) — Plan de soutien à la mise en œuvre de la législation sur les déchets et à la promotion de l’économie circulaire

L’objectif de cette mesure est de contribuer à promouvoir l’économie circulaire en Espagne, en finançant des projets visant à mettre en œuvre le cadre réglementaire national en matière de déchets et à atteindre les objectifs de l’UE dans le domaine des déchets, ainsi que des projets innovants d’économie circulaire dans le secteur privé afin de faciliter la transition vers l’économie circulaire.

La mesure soutient la modernisation des systèmes existants de collecte séparée des déchets et les investissements dans les points de collecte afin d’améliorer le recyclage, la construction de nouvelles stations de traitement des déchets et l’utilisation plus efficace des ressources dans les installations de traitement biomécanique existantes, sans augmenter leur durée de vie ou leur capacité (à vérifier au niveau des installations). L’objectif de la mesure couvre également les solutions numériques dans le domaine et la promotion de l’économie circulaire au niveau des entreprises. L’objectif proposé est d’avoir mené à bien au moins 30 des projets prévus. La mesure doit atteindre un minimum de 30 % de la part des déchets municipaux collectés séparément dans le total des déchets municipaux produits en 2024 (données de 2024 devant être disponibles en 2026), conformément à la directive 2008/98/CE.

La mesure inclura également la distribution de fonds aux communautés autonomes pour des projets mettant en œuvre la législation sur les déchets, à convenir et à approuver lors d’une conférence sectorielle ou au moyen de subventions directes conformément à la loi générale sur les subventions 38/2003, d’ici la fin de 2024.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 41 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 42 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 43 et aux installations de traitement biologique mécanique 44 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C12.I4) — Renforcer l’industrie de la chaîne de valeur des semi-conducteurs

L’objectif de l’investissement est d’apporter un soutien au moyen de subventions à des projets liés à la chaîne de valeur de l’industrie des semi-conducteurs afin de renforcer l’écosystème national de la microélectronique et d’étendre l’impact de la participation des entreprises espagnoles au PIIEC sur la microélectronique et les technologies de la communication (PIIEC ME-TC). Ce soutien renforce la capacité de conception et de fabrication de l’industrie des semi-conducteurs en Espagne.

La mise en œuvre de cette mesure s’effectue au moyen de deux types d’instruments:

1.Le premier complétera le financement nécessaire pour soutenir la participation des entreprises espagnoles à l’IPCEI-MCE, approuvé par la Commission européenne.

2.Le second, un appel national, est axé sur le financement d’autres projets développés par des entreprises de la chaîne de valeur de l’industrie des semi-conducteurs.

L’investissement est achevé au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 5 (C12.I5) — Régime de subventions en faveur de l’économie circulaire

Cette mesure consiste en un investissement public dans un régime de subventions visant à encourager l’investissement privé et à soutenir la promotion de l’économie circulaire au niveau des entreprises, dans trois secteurs clés de l’économie espagnole: textiles et mode, plastiques et équipements d’énergie renouvelable. Le régime fonctionne en fournissant des incitations financières par l’octroi de subventions ou d’investissements en fonds propres, y compris des fonds de capital-risque et de fonds de capital-investissement, au secteur privé. Sur la base des investissements au titre de la FRR, le régime vise dans un premier temps à fournir un financement d’au moins 300 millions d’EUR.

Le programme est géré par l’Instituto de Diversificación y Ahorro de la Energía (IDAE) et la Fundacion Biodiversidad en tant que partenaires chargés de la mise en œuvre. Afin de mettre en œuvre l’investissement dans le régime, les pouvoirs publics adoptent un ou plusieurs instruments juridiques(dans le cas des investissements en fonds propres, cet instrument serait une politique d’investissement qui doit être approuvée par l’IDAE), établissant le régime qui comprend les éléments suivants:

1.Description du processus décisionnel du régime. L’évaluation des demandes et la sélection des bénéficiaires à inclure dans les décisions finales d’attribution ou d’investissement au titre du régime sont prises par un organisme d’évaluation et approuvées à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol, c’est-à-dire qu’ils doivent être du personnel employé par les partenaires chargés de la mise en œuvre et/ou par d’autres experts indépendants. La décision finale d’investissement du régime est limitée à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent. Dans l’hypothèse où IDAE participerait à l’un ou l’autre des candidats et où le budget alloué à cet appel serait insuffisant pour couvrir toutes les candidatures reçues, le processus d’évaluation fera l’objet d’un audit externe, comme prévu dans le «Plan de Mitigación de potenciales Confictos de Interés en Sociedades Participadas» d’IDAE.

2.La liste des activités admissibles au bénéfice d’un soutien, qui est la suivante:

a.Textiles, mode et matières plastiques (au moins 200 000 000 EUR gérés par la Fundación Biodiversidad): investissements dans les infrastructures, les technologies et la R &DI-I afin de faciliter la réduction, la réutilisation et le recyclage et/ou la revalorisation des matériaux.

b.Équipements liés aux énergies renouvelables (au moins 100 000 000 EUR gérés par l’IDAE): investissements dans l’écoconception, les infrastructures, les technologies, la R &DI-I et le développement d’installations et de systèmes visant à faciliter la réduction, la réutilisation, le recyclage et/ou la revalorisation des matériaux.

3.Obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience, tel qu’énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). En particulier, le ou les instruments juridiques excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 45 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 46 ; et iii) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 47 et aux installations de traitement biologique mécanique 48 . Dans le cas d’un soutien général aux entreprises (y compris les fonds propres et le capital-risque), le ou les instruments juridiques excluent les entreprises qui mettent fortement 49 l’accent sur les secteurs suivants: I) production d’énergie à partir de combustibles fossiles et activités connexes 50 ; II) les industries à forte intensité énergétique et/ou à forte émission de CO2 51 ; III) la production, la location ou la vente de véhicules polluants 52 ; IV) la collecte, le traitement et l’élimination des déchets 53 , v) le traitement du combustible nucléaire, la production d’énergie nucléaire. En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de subvention respectent la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

4.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux des régimes de subvention ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir les mêmes coûts.

5.Le montant couvert par le régime et l’obligation de réinvestir tout produit non utilisé du régime de subvention dans les activités énumérées ci-dessus, y compris au-delà de 2026.

6.Les exigences en matière de communication d’informations pour les investissements climatiques pour les régimes de subventions 54 .

7.Pour les investissements en fonds propres, y compris le capital-risque, les principales exigences de la politique d’investissement en ce qui concerne l’attribution éventuelle de fonds comprennent:

a.Description des lignes du (des) produit (s) financier (s) et des bénéficiaires finaux éligibles

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

8.Pour les investissements en fonds propres, y compris le capital-risque, les exigences suivantes en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

a.La description du système de suivi de l’IDAE pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

b.La description des procédures de l’IDAE qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

c.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre avant de s’engager à financer une opération.

d.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’IDAE. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État et des exigences en matière d’objectifs climatiques; et iii) que l’exigence selon laquelle l’IDEA doit vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des opérations et le respect des conditions du ou des instruments juridiques applicables ou de la politique d’investissement établissant le régime.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 6 (C12.I6) — Régime de subventions visant à soutenir des projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques (subventions)

Cette mesure consiste en un investissement public dans un régime de subventions visant à encourager les investissements privés dans la chaîne de valeur des voitures électriques au moyen de subventions. Le régime favorise la transformation de secteurs stratégiques tels que l’automobile et les véhicules électriques par l’octroi de subventions au secteur privé, dans le cadre des projets stratégiques ou PERTE approuvés par le Conseil des ministres. Sur la base des investissements au titre de la FRR, le régime de subvention vise dans un premier temps à fournir au moins 250 000 000 EUR de financement.

Le système est géré par l’ENISA en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. Un acte juridique pertinent transformera l’ENISA en une entreprise publique afin de mettre en œuvre cet investissement (il s’agit d’une étape importante dans le cadre de l’investissement 6 du volet 31 du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne).

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans le programme, le gouvernement adopte un ou plusieurs instruments juridiques établissant le régime, qui comprennent les éléments suivants:

1.Description du processus décisionnel du régime: L’évaluation des demandes et la sélection des bénéficiaires à inclure dans les décisions finales d’attribution ou d’investissement dans le cadre du système sont prises par un comité d’évaluation ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvées à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol, c’est-à-dire qu’ils doivent être du personnel employé par l’ENISA et/ou d’autres experts indépendants. La décision finale d’investissement du régime est limitée à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’évaluation ou par l’organe directeur équivalent compétent.

2.La liste des activités destinées à la transformation écologique et numérique du secteur qui sont admissibles au bénéfice d’un soutien, pour un montant d’au moins 250 000 000 EUR. La mesure soutient des projets innovants impliquant une transformation industrielle substantielle en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique du secteur.

3.Obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience, tel qu’énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). En particulier, le ou les instruments juridiques excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 55 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 56 ; et iii) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 57 et aux installations de traitement biologique mécanique 58 . En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de subvention respectent la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): Les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement visant à accroître sensiblement la durabilité environnementale des entreprises (telles que la décarbonation, la réduction de la pollution et l’économie circulaire) si les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement sont principalement axées sur le développement ou l’adaptation de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur.

4.Exigences applicables aux investissements climatiques réalisés par l’ENISA: au moins 100 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans le dispositif contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 59  

5.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finals du régime de subvention ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir les mêmes coûts.

6.Le montant couvert par le régime et l’obligation de réinvestir tout produit non utilisé du régime de subvention dans les activités énumérées ci-dessus, y compris au-delà de 2026.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

L.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

   

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

176

C12.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur l’industrie

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

La loi a pour objectif d’améliorer les mécanismes de coordination entre les différents niveaux de gouvernement en matière de politique industrielle et d’améliorer la qualité et la sécurité industrielles grâce à un système renforcé de surveillance du marché, conformément au règlement (UE) 2019/1020 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 sur la surveillance du marché et la conformité des produits, et modifiant la directive 2004/42/CE et les règlements (CE) no 765/2008 et (UE) no 305/2011. Enfin, la définition des infractions dans ce domaine est révisée et le niveau des sanctions pouvant être appliqué est actualisé.

177

C12.R2

M

Stratégie espagnole en faveur de l’économie circulaire (CEEE)

Approbation par le Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 2

2020

Approbation de la stratégie espagnole en faveur de l’économie circulaire (CEEE). Elle jette les bases d’un nouveau modèle de production et de consommation dans lequel la valeur des produits, des matériaux et des ressources est maintenue aussi longtemps que possible, dans lequel la production de déchets est réduite au minimum et les déchets qui ne peuvent pas être évités sont pleinement exploités.

178

C12.R2

M

Entrée en vigueur des actes qui font partie du train de mesures en faveur de l’économie circulaire

Dispositions des arrêtés royaux indiquant l’entrée en vigueur des lois

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Le train de mesures en faveur de l’économie circulaire comprend:
Décret royal 731/2020 du 4 août modifiant le décret royal no 1619/2005 du 30 décembre relatif à la gestion des pneumatiques hors d’usage.

Décret royal no 646/2020 du 7 juillet portant réglementation de l’élimination des déchets par mise en décharge.

Décret royal 553/2020, du 2 juin, réglementant les transferts de déchets sur le territoire de l’État.

Arrêtés royaux 27/2021 du 19 janvier et 265/2021 du 13 avril.

L’approbation prochaine des mesures réglementaires relatives aux emballages et aux déchets d’emballages par le Conseil des ministres au cours de l’année 2022.

179

C12.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur les déchets et les sols contaminés

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

La loi comprend:
I) la mise en œuvre de la directive-cadre sur les déchets et de la directive sur les plastiques à usage unique, ainsi que la mise à jour de la réglementation espagnole à la lumière de l’expérience acquise au cours des dix dernières années;

II) l’introduction d’objectifs de l’UE en matière de déchets et les obligations en matière de collecte séparée découlant de la réglementation de l’UE, en anticipant leur mise en œuvre dans les biodéchets dans les municipalités de plus de 5 000 habitants. En outre, la mesure introduit des obligations de collecte séparée qui vont au-delà des exigences établies par le droit de l’Union;

III) le réexamen du règlement relatif à la responsabilité élargie des producteurs, en établissant de nouveaux règlements qui vont au-delà de ce qui est exigé par le droit de l’Union;

IV) l’introduction d’une taxe publique sur les déchets (y compris la mise en décharge, l’incinération et la coïncinération, ainsi que sur les conteneurs en plastique à usage unique).

180

C12.I1

T

Espaces de données sectoriels et interopérables de grande valeur

Numéro

0

4

TRIMESTRE 2

2026

De grands espaces de données sectoriels et interopérables de grande valeur créés dans des secteurs stratégiques. Au moins quatre dans le secteur agroalimentaire, le secteur de la mobilité durable, le secteur de la santé et le secteur commercial, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. L’exécution budgétaire mobilisée à cette fin s’élève au moins à 400 000 000 EUR.

181

C12.I2

M

Plan visant à stimuler la chaîne de valeur de l’industrie automobile vers une mobilité durable et connectée

Approbation par le Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 2

2020

Approbation par le Conseil des ministres du plan visant à dynamiser la chaîne de valeur de l’industrie automobile en faveur d’une mobilité durable et connectée.

182

C12.I2

M

PERTE dans le domaine des véhicules électriques

Approbation par le Conseil des ministres

 

TRIMESTRE 3

2022

Approbation par le Conseil des ministres d’un projet stratégique pour la relance et la transformation économiques (PERTE) dans le domaine stratégique des véhicules électriques, et allocation d’un budget d’au moins 400 000 000 EUR d’aide. La décision d’approbation PERTE contient des critères de sélection détaillés pour garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Les critères de sélection reflètent en outre les exigences des domaines d’intervention applicables aux objectifs en matière de changement climatique, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil du 12 février 2021 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

183

C12.I2

M

PERTE dans les domaines stratégiques définis dans le plan

Approbation par le Conseil des ministres

 

TRIMESTRE 4

2022

Approbation par le Conseil des ministres d’au moins deux PERTE et allocation totale d’au moins 800 000 000 EUR d’aide, dans d’autres domaines stratégiques, tels que l’agroalimentaire, la santé, les secteurs aéronautique et naval et les secteurs industriels liés aux énergies renouvelables, ainsi que dans les capacités de conception et de production de processeurs et de technologies des semi-conducteurs. La décision d’approbation PERTE contient des critères de sélection détaillés pour garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Les critères de sélection reflètent en outre les exigences des domaines d’intervention applicables aux objectifs en matière de changement climatique, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil du 12 février 2021 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

184

C12.I2

T

Projets innovants pour la transformation de l’industrie en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de numérisation

Numéro

0

78

TRIMESTRE 4

2022

Attribution d’au moins 1 200 000 000 EUR par le ministre de l’industrie à au moins 78 projets innovants, y compris ceux liés à des PERTE approuvés (au moins 3), qui impliquent une transformation substantielle de l’industrie en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique. Sélection des projets à la suite d’un appel publié au JO et sur la base de critères de sélection pour le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. Les critères de sélection reflètent en outre les exigences des domaines d’intervention applicables aux objectifs en matière de changement climatique, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil du 12 février 2021 établissant la facilité pour la reprise et la résilience.

185

C12.I2

T

Exécution budgétaire des PERTE et projets innovants pour la transformation de l’industrie

EUR

0

2 531 500 000

TRIMESTRE 4

2024

Exécution budgétaire d’au moins 2 531 500 000 EUR mobilisés dans au moins 210 projets innovants, y compris ceux liés aux PERTE approuvés (au moins 3), qui impliquent une véritable transformation de l’industrie en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de respect de la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. Les critères de sélection garantissent qu’au moins 455 000 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 1 50 000 000 EUR 0avec uncoefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil du 12 février 2021 établissant la facilité pour la reprise et la résilience. À défaut, si cela est dûment justifié par une explication des raisons pour lesquelles l’approche alternative pourrait ne pas être réalisable, les critères de sélection garantissent qu’au moins 2 531 500 000 EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique d’au moins 40 % en moyenne, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil du 12 février 2021 établissant la facilité pour la reprise et la résilience. Au moins 3 800 000 000 EUR d’investissements privés sont mobilisés avec les fonds de la FRR, également conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) au moyen d’une liste d’exclusion et de l’exigence de respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Cet objectif n’est pas considéré comme atteint si l’une quelconque des mesures pour lesquelles le budget a été engagé constituait une aide d’État au sens de l’article 107 du TFUE, devait être notifiée à la Commission et n’avait pas obtenu l’approbation de la Commission au plus tard le 31 décembre 2024.

186

C12.I2

T

Achèvement des PERTE et des projets innovants pour la transformation de l’industrie

Numéro

0

3

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement d’au moins 210 projets innovants, y compris ceux liés aux PERTE approuvés (au moins trois), qui impliquent une véritable transformation de l’industrie en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de respect de la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

187

C12.I3

T

Achèvement des projets visant à soutenir la mise en œuvre de la législation sur les déchets et à promouvoir l’économie circulaire dans l’entreprise

Numéro

0

30

TRIMESTRE 4

2023

Achèvement d’au moins 30 projets approuvés par le MITERD afin de soutenir la mise en œuvre de la législation sur les déchets et de promouvoir l’économie circulaire dans l’entreprise conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. Les actions au titre de cet investissement liées aux installations de traitement biologique mécanique n’ont lieu que dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions prévues dans le cadre de cet investissement visent à accroître l’efficacité des ressources ou à moderniser les opérations de recyclage des déchets séparés pour les biodéchets de compost et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou d’extension de la durée de vie des installations, vérifiées au niveau de l’usine.

188

C12.I3

T

Augmentation des déchets municipaux collectés séparément

% de déchets municipaux collectés séparément

21

30

TRIMESTRE 2

2026

Atteindre un minimum de 30 % de la part des déchets municipaux collectés séparément dans le total des déchets municipaux produits en 2024 (données de 2024 devant être disponibles en 2026), conformément à la directive 2008/98/CE. Par collecte séparée, on entend la collecte dans laquelle un flux de déchets est conservé séparément par type et par nature afin de faciliter un traitement spécifique. Les données sont collectées conformément à la ventilation matérielle prévue à l’annexe V de la décision d’exécution 019/1004/CE de la Commission. (Scénario de référence: 31 décembre 2018)

440

C12.R2

M

Groupe de travail de la commission de coordination des déchets chargé de contrôler le respect de la législation en matière de déchets

Approbation par le comité de coordination des déchets

 

 

 

TRIMESTRE 2

2024

Le comité de coordination des déchets approuve la création d’un groupe de travail spécifique chargé de contrôler le respect de la législation en matière de déchets et l’harmonisation des critères de conformité, ainsi que l’adoption de mesures visant à faciliter ce respect.

441

C12.R2

M

Entrée en vigueur des actes faisant partie du deuxième train de mesures sur l’économie circulaire

Dispositions des arrêtés royaux établissant l’entrée en vigueur des actes

 

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Le deuxième paquet réglementaire sur l’économie circulaire comprend:

-Arrêté royal relatif aux garanties financières en ce qui concerne les producteurs et les gestionnaires de déchets

-Arrêté royal relatif à la gestion des déchets des produits du tabac avec filtres et filtres commercialisés pour être utilisés en combinaison avec des produits du tabac

-Arrêté royal sur la gestion des huiles usagées industrielles

-Arrêté royal sur la gestion des pneumatiques hors d’usage.

-Arrêté ministériel fixant des exigences minimales pour le traitement préalable à la mise en décharge des déchets municipaux

-Adoption du deuxième plan d’action en faveur de l’économie circulaire

442

C12.I3

T

Répartition des subventions pour la mise en œuvre de projets de mise en œuvre des déchets.

En millions d’euros

0

300

TRIMESTRE 4

2024

Approbation de l’accord de la conférence sectorielle sur l’environnement portant approbation des critères d’attribution et de répartition territoriale des subventions, ou approbation des subventions directes conformément à la loi générale sur les subventions 28/2003, relative au plan de soutien à la mise en œuvre de la législation sur les déchets 2024 pour le financement de projets visant à mettre en œuvre le cadre réglementaire national en matière de déchets et à atteindre les objectifs de l’UE. Les projets comprennent des actions visant à mettre en œuvre et à améliorer les systèmes de collecte séparée des déchets, des investissements dans des points de collecte pour améliorer le recyclage et la construction de nouvelles installations de traitement des déchets collectés séparément.

443

C12.I3

T

Achèvement des projets de gestion des déchets

Millions d’euros

270

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de projets d’un montant d’au moins 270 000 000 EUR pour la mise en œuvre et l’amélioration des systèmes de collecte séparée des déchets, investissements dans les points de collecte pour améliorer le recyclage et construction de nouvelles stations de traitement des déchets collectés séparément.

444

C12.I4

M

PUCE PERTE. Renforcement de la chaîne de valeur des semi-conducteurs.

Publication au Journal officiel ou sur le site web officiel

En millions d’euros

 

200

TRIMESTRE 1

2025

Engagement juridique de 200 000 000 EUR en faveur des bénéficiaires finaux participant à l’IPCEI-Microélectronique et à la connectivité, et des bénéficiaires finaux bénéficiant d’un soutien à l’écosystème espagnol des semi-conducteurs pour les phases de recherche, de développement et d’innovation (R &D &I-) et de première phase de déploiement industriel, à l’exclusion de la production de masse et des activités commerciales.

445

C12.I4

T

PUCE PERTE. Renforcement de la chaîne de valeur des semi-conducteurs (II).

 

En millions d’euros

180

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 180 000 000 EUR ont été versés aux bénéficiaires finaux participant à l’IPCEI-Microélectronique et à la connectivité, ainsi qu’aux bénéficiaires finaux bénéficiant d’un soutien à l’écosystème espagnol des semi-conducteurs aux stades de la recherche, du développement et de l’innovation (R &D &I) et de la première phase de déploiement industriel, à l’exclusion de la production de masse et des activités commerciales.

448

C12.I5

Régime de subventions en faveur de l’économie circulaire: Le ministère a achevé l’investissement 

Certificat de décaissement en faveur du partenaire chargé de la mise en œuvre 

TRIMESTRE 2 

2024 

L’Espagne transfère 100 000 000 EUR à IDAE et 200 000 000 EUR à la Fundación Biodiversidad pour le régime.

446

C12.I5

M

Régime de subventions en faveur de l’économie circulaire: Mise en place du régime de subvention

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques pertinents

TRIMESTRE 4 

2024 

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques établissant le régime conformément aux exigences spécifiées dans la description de la mesure.

447

C12.I5

Régime de subventions en faveur de l’économie circulaire: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

Entrée en vigueur des conventions de financement légales ou des décisions finales d’attribution publiées

 

0 % 

100 % 

TRIMESTRE 3 

2025 

IDAE et Fundación Biodiversidad ont publié des résolutions finales d’attribution ou ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR (y compris les coûts indirects) dans le régime.

448 bis

C12.I6

M

Régime de subventions en faveur du secteur des véhicules électriques (subventions): Le ministère a achevé l’investissement

Certificat de décaissement à l’ENISA

TRIMESTRE 2

2024

L’Espagne transfère 250 000 000 EUR à l’ENISA pour le système.

448b

C12.I6

M

Régime de subventions pour le secteur des véhicules électriques (subventions); Mise en place du régime de subvention

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques pertinents

TRIMESTRE 3

2024

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques établissant le régime de subvention conformément aux exigences spécifiées dans la description de la mesure.

448c

C12.I6

T

Régime de subventions en faveur du secteur des véhicules électriques (subventions): Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

Entrée en vigueur des conventions de financement légales ou des décisions finales d’attribution publiées

0

100 %

TRIMESTRE 2

2026

L’ENISA a publié des résolutions d’attribution finales ou a conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR (y compris les coûts indirects) dans le dispositif. L’ENISA a veillé à ce qu’au moins 40 % de ce financement contribue à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.



I.3.    Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêt

Investissement 6 (C12.I7) — Régime de soutien aux projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et agroalimentaires (prêts)

Cette mesure consiste en un investissement public dans un régime d’aide visant à encourager les investissements privés dans la chaîne de valeur des voitures électriques et de l’agroalimentaire, au moyen de prêts. Le régime favorise la transformation de secteurs stratégiques tels que l’automobile et les véhicules électriques et le secteur agroalimentaire par l’octroi de prêts au secteur privé, dans le cadre des projets stratégiques ou PERTE approuvés par le Conseil des ministres. Sur la base des investissements au titre de la FRR, le régime vise dans un premier temps à fournir au moins 1 200 000 000 EUR de financement.

Le système est géré par l’ENISA en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. Un acte juridique pertinent transformera l’ENISA en une entreprise publique afin de mettre en œuvre cet investissement (il s’agit d’une étape importante dans le cadre de l’investissement 6 du volet 31 du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne).

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans le régime, le gouvernement adopte un ou plusieurs instruments juridiques établissant le régime de prêts, qui comprennent les éléments suivants:

1.Description du processus décisionnel du régime: L’évaluation des demandes et la sélection des bénéficiaires à inclure dans les décisions finales d’attribution ou d’investissement dans le cadre du système sont prises par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvées à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol, c’est-à-dire qu’ils doivent être du personnel employé par l’ENISA et/ou d’autres experts indépendants. La décision finale d’investissement du régime est limitée à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent.

2.La liste des activités destinées à la transformation écologique et numérique du secteur qui sont admissibles au bénéfice d’un soutien, pour un montant d’au moins 1 200 000 000 EUR. La mesure soutient des projets innovants impliquant une transformation industrielle substantielle en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique du secteur.

3.Obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience, tel qu’énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01): I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 60 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 61 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 62 et aux installations de traitement biologique mécanique 63 . En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de prêts respectent la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): Les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement visant à accroître sensiblement la durabilité environnementale des entreprises (telles que la décarbonation, la réduction de la pollution et l’économie circulaire) si les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement sont principalement axées sur le développement ou l’adaptation de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur.

4.Exigences applicables aux investissements climatiques réalisés par l’ENISA: au moins 480 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans le dispositif contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 64

5.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux du régime de prêts ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir les mêmes coûts.

6.Le montant couvert par le régime et l’obligation de réinvestir tout produit non utilisé du régime de prêts dans les activités énumérées ci-dessus, y compris au-delà de 2026.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

L.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L22

C12.I7

M

Régime de soutien aux projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et agroalimentaires (prêts): Le ministère a achevé l’investissement

Certificat de décaissement à l’ENISA

TRIMESTRE 2

2024

L’Espagne transfère 1 200 000 000 EUR à l’ENISA pour le système.

L23

C12.I7

M

Régime de soutien aux projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et agroalimentaires (prêts): Mise en place du régime

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques pertinents

TRIMESTRE 3

2024

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques établissant le régime de prêts conformément aux exigences spécifiées dans la description de la

L24

C12.I7

T

Régime de soutien aux projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et agroalimentaires (prêts): Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

Entrée en vigueur des conventions de financement légales ou des décisions finales d’attribution publiées

0

100 %

TRIMESTRE 2

2026

L’ENISA a publié des résolutions d’attribution finales ou a conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR (y compris les coûts indirects) dans le dispositif. L’ENISA a veillé à ce qu’au moins 40 % de ce financement contribue à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

VOLET M. 13: Soutien aux PME

Les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle clé dans l’économie de l’UE et de l’Espagne, en particulier lorsque les PME contribuent davantage au PIB national et que la taille moyenne des entreprises est inférieure à la moyenne de l’UE.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience répond aux défis auxquels sont confrontées les petites et moyennes entreprises (PME) (y compris les travailleurs indépendants) dans le but de stimuler la compétitivité de l’économie espagnole et de promouvoir la croissance et l’emploi. Ces défis sont les suivants: les difficultés d’accès au financement pour l’esprit d’entreprise, la croissance des entreprises et l’innovation; le manque de compétences numériques et le manque d’adoption des technologies numériques qui entravent la productivité et la compétitivité des PME; la petite taille des entreprises, qui entrave l’exploitation des économies d’échelle et l’internationalisation; et la grande vulnérabilité aux chocs extérieurs et aux faibles économies d’échelle qui entravent l’investissement et l’innovation.

Les objectifs de ce volet sont de mettre en place des réformes et des investissements visant à faciliter la création, la croissance et la restructuration des entreprises, à améliorer le climat des affaires (en particulier en renforçant le fonctionnement du marché intérieur espagnol) et à stimuler davantage les processus importants de gains de productivité grâce à la numérisation, à l’innovation et à l’internationalisation. Ce volet est largement axé sur la numérisation, avec une approche horizontale visant à fournir un paquet de numérisation de base à un pourcentage significatif de PME et une approche verticale visant à stimuler la numérisation des processus et l’innovation technologique dans certaines PME.

Ce volet répond en partie aux recommandations par pays sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la loi sur l’unité du marché (recommandation par pays no 4 2019) et sur la mise en œuvre effective des mesures visant à fournir des liquidités aux PME et aux travailleurs indépendants, notamment en évitant les retards de paiement (recommandation spécifique par pays no 3 2020). Il répond également aux recommandations par pays visant à concentrer les investissements sur la transition numérique (recommandation par pays no 3 2020) et à améliorer l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation par pays no 2 2020). Elle encourage également les investissements dans la transition écologique (recommandations par pays no 1 2023 et no 1 2022).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

M.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C13.R1) — Améliorer la réglementation des entreprises et le climat

Les objectifs de la réforme sont d’améliorer le cadre dans lequel s’inscrit l’activité économique en garantissant une meilleure réglementation et un climat des affaires qui facilitent la création et la croissance des entreprises, ainsi que leur restructuration si nécessaire, par l’adoption d’un certain nombre de mesures.

La réforme consiste en:

a)Adoption de la loi sur la création d’entreprises et la croissance. L’objectif de cette législation est de:

I.Simplifier les procédures de création d’entreprise. Cet objectif est atteint par la réduction de l’exigence minimale de fonds propres pour la création d’une entreprise et par le renforcement des plateformes de financement participatif et d’autres instruments de financement public;

II.Des mesures juridiques visant à favoriser une culture des paiements anticipés. Cette loi améliore l’efficacité de la mise en œuvre de la directive 2011/7/UE concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales. La loi devrait réduire les délais de paiement moyens dans les transactions commerciales. Cela contribuerait à résoudre les problèmes de liquidité auxquels sont confrontées les PME créanciers qui ne sont pas payées en temps utile, avec des retombées positives sur leurs activités et leur croissance. Parmi les mesures à mettre en œuvre pour favoriser une culture des paiements anticipés figurent des lignes directrices sur la publicité et la transparence des délais de paiement, les meilleures pratiques commerciales et les mécanismes d’amélioration de l’application tels qu’un système de règlement extrajudiciaire des litiges;

III.Modifier certaines dispositions de la loi sur l’unité du marché afin d’apporter davantage de clarté dans les domaines où les ambiguïtés ont entraîné des problèmes de mise en œuvre. L’objectif de la loi sur l’unité du marché est d’éliminer les obstacles inutiles, disproportionnés ou discriminatoires à l’accès aux activités économiques et à leur exercice ainsi qu’à la liberté d’établissement sur l’ensemble du territoire. L’objectif de cette réforme est également de renforcer l’efficacité et la transparence des mécanismes prévus par la loi sur l’unité du marché pour protéger les opérateurs dont l’activité est affectée par des obstacles imposés par l’administration publique. En outre, la réforme renforcera la coopération afin de promouvoir une meilleure réglementation dans l’ensemble du pays;

b)Une nouvelle conférence sectorielle sur l’amélioration de la réglementation et le climat des affaires sera mise en place. Son objectif est de faciliter la bonne application des principes de bonne réglementation par toutes les administrations publiques et d’assurer une coordination optimale des différentes administrations, y compris dans les mesures qui accompagnent le recouvrement. La conférence sectorielle assure également le suivi des travaux menés dans le cadre d’autres conférences sectorielles, ce qui permettra de renforcer la coordination, le suivi et la promotion de l’amélioration de la réglementation, avec une attention tant horizontale que sectorielle;

c)Réforme de la loi sur l’insolvabilité pour la transposition de la directive (UE) 2019/1023 relative aux cadres de restructuration préventifs, à la remise de dettes et aux déchéances, et aux mesures visant à accroître l’efficacité des procédures d’insolvabilité, et modifiant la directive (UE) 2017/1132 (directive sur les restructurations et l’insolvabilité). La réforme comprend la mise en place d’une procédure de seconde chance plus efficace pour les personnes physiques, permettant un allègement de la dette sans liquidation préalable des actifs de la partie insolvable. En outre, les plans de restructuration requis par la directive (UE) 2019/1023 sur l’insolvabilité sont introduits en tant que nouvel instrument de préinsolvabilité qui améliore l’efficacité des instruments de préinsolvabilité actuellement applicables afin de prévenir l’insolvabilité et la faillite ultérieure. Une procédure spéciale pour les microentreprises, entièrement traitées par voie électronique, est également introduite afin de réduire la durée et les coûts du processus.

d)Cette réforme consiste également en l’adoption d’une loi modifiant trois textes législatifs, en particulier la loi 34/2006, relative à l’exercice professionnel des avocats et procuradores. Un nouveau système prévoit un accès unique aux professions d’avocat et de procuradores, étant donné que la même qualification donne accès à l’exercice des deux professions. Les sociétés professionnelles pluridisciplinaires sont autorisées à proposer conjointement des services de défense et de représentation en justice. Le régime tarifaire applicable aux services des procuradores est également modifié: des frais maximaux sont fixés, mais pas des redevances minimales, afin que les bénéficiaires de services puissent avoir accès aux services proposés à des prix compétitifs. Par cette réforme, l’Espagne veille à ce que la législation dans ce domaine soit alignée sur les articles 15, 16 et 25 de la directive 2006/123/C du Parlement européen et du Conseil relative aux services dans le marché intérieur, ainsi qu’avec les articles 49 et 56 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. En ce qui concerne cette réforme, le Conseil des ministres a approuvé les projets de propositions législatives susmentionnés en septembre 2020.

e)Modifier le droit de la concurrence (loi no 15/2007 sur la protection de la concurrence) et ses règlements (décret royal no 261/2008 du 22 février 2007 portant approbation du règlement sur la protection de la concurrence), rationaliser les procédures et renforcer le cadre réglementaire du pays en matière d’ententes et d’abus de position dominante conformément aux meilleures pratiques internationales afin de garantir une concurrence effective. L’amendement prévoit l’introduction d’une procédure de transaction pour les affaires d’ententes et d’abus de position dominante au titre de l’article 1 (comportement collusoire), de l’article 2 (abus de position dominante) et de l’article 3 (distorsion de la libre concurrence par des actes déloyaux) du droit de la concurrence. La modification introduit également des dispositions juridiques complémentaires au règlement (UE) 2022/1925 (législation sur les marchés numériques) afin de conférer à l’autorité compétente espagnole le pouvoir de mener des enquêtes dans le cadre national, de rationaliser le délai de résolution des procédures et de réduire la charge administrative pour les entreprises, ainsi que de renforcer le régime de sanctions, notamment en encourageant l’admission des infractions et en augmentant les sanctions infligées aux personnes physiques (c’est-à-dire les dirigeants).

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Réforme 2 (C13.R2) — Stratégie Espagne Nation entrepreneuriale

L’objectif de la mesure est de promouvoir la stratégie espagnole en faveur de l’esprit d’entreprise. La réforme consiste à adopter une loi sur le démarrage, afin de créer un cadre favorable à la création et à la croissance de jeunes pousses hautement innovantes, à mettre en place un fonds public-privé NEXT-TECH pour développer les jeunes entreprises dans le domaine des technologies de rupture, et à réviser le régime de migration pour les travailleurs afin d’attirer des talents et de remédier aux pénuries de compétences.

L’adoption d’une loi sur la mise en service, d’ici la fin de 2022: fournir une définition juridique des jeunes pousses; recenser les incitations fiscales pour favoriser leur création et attirer les talents; définir des mesures visant à faciliter l’attrait des investisseurs et entrepreneurs étrangers; et adopter des mécanismes pour faciliter la mise en œuvre de la loi et sa relation avec les mesures liées à l’écosystème de l’entrepreneur numérique.

La réforme consiste également en la modification du règlement de la loi organique 4/2000 du 11 janvier relative aux droits et libertés des étrangers en Espagne et à leur intégration sociale et de la loi 14/2013 du 27 septembre relative au soutien aux entrepreneurs et à leur internationalisation.

La modification du règlement de la loi organique 4/2000 du 11 janvier relative aux droits et libertés des étrangers en Espagne et à leur intégration sociale simplifiera les procédures administratives liées à la migration, notamment en réduisant le nombre d’autorisations et en étendant leur validité, en accélérant les procédures, en facilitant l’accès des ressortissants de pays tiers au marché du travail et en améliorant le système d’embauche à la source. En particulier, les modifications introduisent un accès plus souple des étudiants au marché du travail, un régime pluriannuel de migration circulaire pour les travailleurs saisonniers, de nouvelles règles pour l’évaluation de la situation nationale de l’emploi et la création d’une nouvelle unité administrative (UTEX) afin d’améliorer le traitement des dossiers des étrangers.

La modification de la loi 14/2013 du 27 septembre relative au soutien aux entrepreneurs et à leur internationalisation facilitera le recrutement de ressortissants étrangers possédant des aptitudes et des compétences très spécifiques grâce à une procédure plus simple et plus souple que la procédure standard définie par le règlement de la loi organique 4/2000. La modification de la loi no 14/2013 introduira un nouveau régime de migration pour les nomades numériques, de nouveaux critères d’innovation pour les permis de séjour et de travail pour les entrepreneurs, l’extension du champ d’application du régime national de migration des professionnels hautement qualifiés aux PME et aux titulaires de certificats d’EFP plus élevés, ainsi que des périodes de validité plus longues et une simplification des procédures de permis de séjour et de travail par rapport à celles prévues par la loi 14/2013 avant la modification.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 3 (C13.R3) — Révision de la loi sur les marchés de valeurs mobilières et les services d’investissement

L’objectif de cette réforme est d’améliorer la réglementation des marchés des valeurs mobilières de manière à améliorer l’accès au financement, en particulier pour les PME, grâce à l’approbation de la loi no 6/2023 qui réglemente le marché des valeurs mobilières et les services d’investissement en Espagne.

La loi 6/2023:

·simplifier le processus d’admission à la négociation des titres à revenu fixe;

·élargir l’accès à BME Growth (BME Exchange market pour les PME);

·étendre les offres publiques d’acquisition obligatoires au-delà des titres négociés sur des marchés réglementés aux titres négociés sur des MTF (y compris leurs segments des marchés de croissance de l’UE); et

·réduire les obstacles à l’entrée sur les marchés financiers en supprimant le système d’information (interface post-négociation) pour le suivi de la compensation, du règlement et de l’enregistrement des valeurs mobilières au cours de la période de transition prévue par la loi.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2024.

Investissement 1 (C13.I1) — Entrepreneuriat

Les objectifs de l’investissement sont de stimuler l’écosystème entrepreneurial afin de le rendre plus résilient et plus compétitif, en relevant les défis de la transition écologique et numérique.

L’investissement se compose de quatre actions principales:

1) renforcer les compétences entrepreneuriales, y compris en matière de compétences et de requalification, et soutenir les entrepreneurs conformément aux priorités de l’UE en matière de transition écologique et numérique. Dans le cadre de cette action, au moins 6 900 entrepreneurs devront avoir mené à bien un programme visant à renforcer l’écosystème entrepreneurial. Plus précisément, 6 100 entrepreneurs seront soutenus par le programme «Compétences entrepreneuriales» (dont 1 200 femmes) et 800 entrepreneuses dans le cadre du programme «Attraction des talents chez les femmes».

2) fournir des outils pour soutenir la création et la gestion des entreprises et renforcer les PME, y compris le soutien d’au moins 12 000 utilisateurs actifs au sein de la plateforme virtuelle ONE-National Entrepreneurship Office («ONE»), dans le cadre du cadre stratégique pour la politique en faveur des PME 2030, de la stratégie espagnole en faveur de l’esprit d’entreprise et de la stratégie numérique espagnole 2025;

3) campagnes de diffusion et de communication en vue de la création, du développement ou de l’attraction en Espagne d’événements internationaux axés sur les entreprises innovantes et d’un programme destiné à attirer les talents des femmes. Cela comprend au moins 20 manifestations sur l’esprit d’entreprise organisées dans le cadre du «programme de drapeau»; et au moins 260 actions de communication (200 interventions dans les médias et 60 événements) sous «Brand Spain Entrepreneurship Nation»; et

4) financer une ligne de soutien à l’entrepreneuriat et aux PME par l’intermédiaire du programme de soutien à l’entrepreneuriat féminin. Cela inclut le soutien d’au moins 200 femmes entrepreneurs au moyen de prêts participatifs accordés par l’ Empresa Nacional de Innovación, S.A.

Pour les instruments financiers, afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), l’accord juridique entre les autorités espagnoles et l’entité chargée de l’exécution ou l’intermédiaire financier chargé de l’instrument financier et la politique d’investissement ultérieure de l’instrument financier:

I.exiger l’application des orientations techniques de la Commission sur l’évaluation de la durabilité pour le Fonds InvestEU

II.exclure de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: (I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 65 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 66 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 67 et aux installations de traitement biologique mécanique 68 ; et iv) les activités et les actifs dont l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement; et

III.exiger la vérification de la conformité juridique des projets avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable par l’entité chargée de l’exécution/l’intermédiaire financier pour toutes les transactions, y compris celles qui ne sont pas soumises à l’évaluation de la durabilité.

Pour les appels d’offres, afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité contenus dans le cahier des charges pour les appels à projets à venir excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 69 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 70 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 71 et aux installations de traitement biologique mécanique 72 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C13.I2) — Croissance

L’objectif de la mesure est de promouvoir la croissance des PME.

L’investissement consiste en des actions visant à:

1) soutien à 11 000) aux PME individuelles dans le cadre du programme «Compétences au service de la croissance des PME». L’objectif de ce programme est de doter les entreprises des compétences nécessaires pour se développer et devenir plus compétitives, en changeant leurs modèles d’entreprise et en contribuant à la double transition;

2) soutien financier à long terme à des projets industriels 1 500) développés par des PME, pour des actions menées dans le cadre de cet investissement dans de nouvelles installations industrielles ou l’expansion des installations existantes, en tenant compte du potentiel de contribution à l’atténuation du changement climatique.

3) amélioration de l’accès des PME au financement, en fournissant un soutien sous la forme de garanties financières, commerciales et techniques grâce à un renforcement de la Compañia Española de Reafianzamiento SME S.A. (CERSA), conformément aux critères d’éligibilité du règlement établissant la facilité pour la reprise et la résilience, comme le prévoient les orientations à l’intention des États membres du 21 janvier 2021. Dans le cadre de cette ligne d’action, le CERSA apportera un soutien à long terme par le biais de sa couverture de contre-garantie aux sociétés régionales de garantie mutuelle, en soutenant les risques qu’elles supportent. Le CERSA promeut également la compétitivité et la résilience des PME au moyen de trois nouvelles lignes spécifiques permettant l’accès à des opérations de financement à long terme et de fonds de roulement pour des actions relevant de cet investissement dans les domaines suivants: la numérisation; durabilité; croissance et reprise (renforcement de la résilience, principalement pour les PME touchées par la pandémie de COVID-19, qui sont prêtes à entreprendre d’importants plans de transformation et de croissance).

En outre, afin de mettre en œuvre l’instrument de garantie financière, un accord doit être établi entre le ministère chargé de l’investissement et le partenaire chargé de la mise en œuvre ou l’entité chargée de l’exécution. L’accord traduit en obligations les informations figurant dans le plan pour la reprise et la résilience. En outre, tout remboursement (c’est-à-dire les intérêts sur le prêt, le rendement des fonds propres ou le principal remboursé, déduction faite des coûts associés) lié à l’instrument financier devrait être réinvesti pour atteindre les mêmes objectifs stratégiques, y compris au-delà de 2026. Afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), l’accord juridique entre les autorités espagnoles et l’entité chargée de l’exécution ou l’intermédiaire financier chargé de l’instrument financier et la politique d’investissement ultérieure de l’instrument financier doivent:

I.exiger l’application des orientations techniques de la Commission sur l’évaluation de la durabilité du Fonds InvestEU;

II.exclure de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: (I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 73 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 74 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 75 et aux installations de traitement biologique mécanique 76 ; et iv) les activités et les actifs dont l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement; et

III.exiger la vérification de la conformité juridique des projets avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable par l’entité chargée de l’exécution/l’intermédiaire financier pour toutes les transactions, y compris celles qui ne sont pas soumises à l’évaluation de la durabilité.

Pour les appels d’offres, afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité contenus dans le cahier des charges pour les appels à projets à venir excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 77 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 78 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 79 et aux installations de traitement biologique mécanique 80 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 3 (C13.I3) Numérisation et innovation

L’objectif de cet investissement est de doter les PME des compétences et des outils nécessaires pour contribuer à la transition numérique et relever les défis qui en découlent. Il est aligné sur la stratégie numérique espagnole 2025 et est complété par des actions au titre du volet 15 sur la connectivité et du volet 19 sur les compétences numériques.

L’investissement se concentre sur les différentes actions suivantes:

1) boîte à outils numérique: Il s’agit de l’action principale au titre de cette mesure, qui doit stimuler la numérisation des petites et moyennes entreprises (dix à moins de 250 salariés), des microentreprises (un à neuf salariés) et des travailleurs indépendants, dans tout secteur d’activité économique, en augmentant leur niveau de maturité numérique. Le programme repose sur l’octroi de subventions pour soutenir l’intégration de la technologie numérique afin d’adopter efficacement le commerce électronique, de numériser les relations avec l’administration publique et les clients, de développer des processus internes numériques et d’introduire la facturation électronique et le marketing numérique; promouvoir des solutions axées en particulier sur les services. Le programme subventionne partiellement les coûts liés à l’adoption de paquets de solutions numériques de base telles que la présence sur l’internet, la vente en ligne, le bureau en nuage, l’emploi numérique, la numérisation des processus de base, la gestion des clients, le marketing numérique, la cybersécurité, entre autres. Chaque paquet de numérisation DTK se voit attribuer un montant fixe de subvention, qui est déterminé lors de chaque appel en fonction de la taille de l’entreprise et du secteur d’activité.

2)programme «acteurs du changement»: il s’agit d’un programme destiné à soutenir au moins 15 000 petites et moyennes entreprises (TEN-249 salariés) dans leurs processus de transformation numérique.

3)programme «Accélateurs SME 2.0»: il s’agit d’une action au titre de cet investissement qui vise à développer les infrastructures soutenant la numérisation des PME au moyen de services de conseil et de services de formation.

5)programme «Innovation Business Cluster Support»: cette mesure soutient des projets visant à numériser la chaîne de valeur des différents secteurs industriels, dans le but de les moderniser et d’inclure les PME dans la chaîne de valeur.

6)programme «pôles d’innovation numérique» (PIN): il s’agit d’un programme visant à soutenir le développement de pôles d’innovation numérique en Espagne. Les PIN sont des structures qui aident les entreprises à relever les défis numériques et à devenir plus compétitives, en améliorant leurs processus commerciaux et de production grâce à l’utilisation intensive des technologies numériques. Dans le cadre de cette sous-mesure, 25 pôles d’innovation numérique sont soutenus.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 81 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 82 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 83 et aux installations de traitement biologique mécanique 84 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C13.I4) Soutien au commerce

L’objectif de la mesure est d’aider les petites entreprises à s’adapter à la numérisation du secteur commercial et à l’évolution du comportement des consommateurs.

L’investissement comporte deux grandes lignes d’action.

1.Projets dans le secteur du petit commerce visant à intégrer de nouvelles technologies permettant aux échanges locaux de répondre aux nouvelles habitudes de consommation, dans le cadre du «Fonds technologique» (200 projets). Les projets éligibles au titre de ce fonds sont les suivants:

a.Projets dans le domaine des nouvelles technologies visant à améliorer la stratégie commerciale et de communication en ligne, les modèles commerciaux ou l’expérience d’achat;

b.Projets dans le domaine des nouvelles technologies pour l’adaptation de l’expérience d’achat physique aux nouveaux besoins et habitudes des consommateurs et aux nouveaux modèles de gestion;

c.Projets de solutions technologiques visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de la logistique du dernier kilomètre;

d.Projets de mise en œuvre de solutions technologiques visant à améliorer l’efficacité énergétique et l’utilisation efficace des ressources.

L’investissement sera complété par la création d’une plateforme numérique (Plataforma Comercio Conectado) afin de favoriser la numérisation du secteur.

2.Projets présentés par les autorités locales, visant à améliorer la modernisation des marchés municipaux, des zones commerciales, des marchés de vente non sédentaires et des circuits courts, dans le cadre du programme «Marchés durables» (130 projets). Les projets éligibles au titre du présent programme comprennent:

a.Les projets d’adoption d’outils d’information de la clientèle fondés sur les mégadonnées ou d’autres technologies;

b.Les projets de transformation numérique des marchés qui améliorent la place de marché omni-canaux et l’expérience d’achat;

c.Des projets visant à la transformation numérique du commerce de rue et des circuits courts de commercialisation;

d.Les projets de travaux et de rénovation visant à améliorer les installations, leur accessibilité, leur équipement et l’adéquation des zones occupées par les marchés municipaux, les zones commerciales et les marchés non sédentaires, ainsi que leurs zones adjacentes;

e.Des projets visant à réduire la consommation d’intrants par le commerce et à les remplacer par des solutions de remplacement respectueuses de l’environnement;

f.Installation de points de livraison intelligents;

g.Projets visant à améliorer l’efficacité énergétique;

h.Les actions visant à promouvoir le recyclage ou la réutilisation des déchets;

i.Sensibilisation et formation aux compétences technologiques.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 85 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 86 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 87 et aux installations de traitement biologique mécanique 88 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 5 (C13.I5) Internationalisation

L’objectif de la mesure est de renforcer les capacités et les instruments du système espagnol de soutien aux exportations, d’internationalisation et d’investissement étranger.

L’investissement consiste en un ensemble de 11 actions, comme suit:

1.Ligne de financement pour les études de faisabilité, de faisabilité, de préfaisabilité et de modernisation sectorielle et institutionnelle;

2.Le programme INNOVA Invest pour soutenir les investissements étrangers dans la R &D;

3.Le programme VIVES visant à apporter un soutien financier à l’embauche de stagiaires dans des entreprises exerçant des activités d’exportation;

4.Le programme international de formation de mentorat;

5.Programme de renforcement des systèmes de communication, des services télématiques et de la numérisation des associations d’exportation, des fédérations exportatrices, des chambres de commerce espagnoles et de leurs fédérations;

6.Le programme d’élargissement Export-Base, un programme visant à fournir un accompagnement personnalisé à l’internationalisation des entreprises et des PME en particulier;

7.Programme de renforcement de l’écosystème espagnol des entreprises à forte croissance;

8.Les aides à l’ouverture et à la consolidation des marchés au moyen de subventions pour les dépenses liées aux inspections et audits des autorités de pays tiers et aux dépenses juridiques et de conseil en matière de défense commerciale;

9.Un programme d’incitation financière mis en place par COFIDES (un établissement financier public qui fournit des financements à moyen et à long terme pour soutenir des projets d’investissement d’entreprises dans l’internationalisation) afin de promouvoir les investissements à impact. Son principal objectif est de produire une incidence mesurable, sociale et/ou environnementale parallèlement à un rendement financier;

10.Stimuler la numérisation des services publics afin de soutenir l’internationalisation;

11.Numérisation d’ICEX (une entreprise publique nationale qui promeut l’internationalisation des entreprises espagnoles).

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 89 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 90 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 91 et aux installations de traitement biologique mécanique 92 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Pour les instruments financiers, afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), l’accord juridique entre les autorités espagnoles et l’entité chargée de l’exécution ou l’intermédiaire financier chargé de l’instrument financier et la politique d’investissement ultérieure de l’instrument financier:

I.exiger l’application des orientations techniques de la Commission sur l’évaluation de la durabilité du Fonds InvestEU; et

II.exclure de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: (I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 93 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 94 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 95 et aux installations de traitement biologique mécanique 96 ; et iv) les activités et les actifs dont l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement; et

III.exiger la vérification de la conformité juridique des projets avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable par l’entité chargée de l’exécution/l’intermédiaire financier pour toutes les transactions, y compris celles qui ne sont pas soumises à l’évaluation de la durabilité.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

M.2. Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

189

C13.R1

M

Entrée en vigueur de la loi modifiant la loi 34/2006 relative à l’accès aux professions d’avocat et de procuradores

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

L’entrée en vigueur de la loi modifiant la loi 34/2006 relative à l’accès aux professions d’avocat et de procuradores:
— Réforme du système actuel de redevances minimales en un système de redevances maximales et nouvelle obligation de soumettre une estimation des coûts au client en conseil.

— Autoriser les activités pluridisciplinaires des professions d’avocat et de
procuradores au sein d’une même entité juridique
— Accès unique aux professions d’avocat et de
procuradores.

190

C13.R1

M

Entrée en vigueur de la loi portant réforme de la loi sur l’insolvabilité

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur de la réforme de la «loi sur l’insolvabilité».
La réforme de la loi sur l’insolvabilité au-delà des exigences de la directive:

— mettre en place une procédure de seconde chance plus efficace pour les personnes physiques, permettant l’effacement de créances sans liquidation préalable du patrimoine de la partie insolvable,

— mettre en place une procédure spéciale pour les microentreprises, qui réduit la durée et le coût et qui sera entièrement traitée par voie électronique.

191

C13.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur la création et la croissance des entreprises

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la nouvelle «loi sur la création et la croissance des entreprises» afin de simplifier les procédures de création d’entreprise et de promouvoir des sources de financement diversifiées pour la croissance des entreprises. La loi sur la création d’entreprises et la croissance comprend également des mesures visant à favoriser une culture des paiements anticipés, notamment pour fournir des liquidités aux PME et aux travailleurs indépendants en évitant les retards de paiement. Parmi les mesures à mettre en œuvre pour favoriser une culture des paiements anticipés figurent des lignes directrices sur la publicité et la transparence des délais de paiement, les meilleures pratiques commerciales et des mécanismes d’amélioration de l’application tels qu’un système de règlement extrajudiciaire des litiges. La loi sur la création d’entreprises et la croissance comprend également des modifications de la «loi sur l’unité du marché» afin de faciliter sa mise en œuvre et de renforcer les mécanismes à la disposition des opérateurs du marché touchés par les obstacles au marché. Une nouvelle conférence sectorielle sur l’amélioration de la réglementation et le climat des affaires sera mise en place afin de faciliter la bonne application des principes de bonne réglementation par toutes les administrations publiques et d’assurer une coordination optimale entre les différentes administrations.

449

C13.R1

Entrée en vigueur des modifications de la loi sur la protection de la concurrence et de ses règlements

Disposition indiquant l’entrée en vigueur des modifications apportées à la loi et à ses règlements

 

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Entrée en vigueur des modifications de la loi sur la protection de la concurrence et de ses règlements.

450

C13.R2

M

Entrée en vigueur du décret royal 629/2022 du 26 juillet modifiant la réglementation de la loi organique 4/2000 relative aux droits et libertés des étrangers en Espagne et à leur intégration sociale

Disposition de l’arrêté royal indiquant l’entrée en vigueur des dispositions pertinentes

TRIMESTRE 3

2022

Entrée en vigueur des dispositions pertinentes du décret royal 629/2022 du 26 juillet modifiant le règlement de la loi organique 4/2000 relative aux droits et libertés des étrangers en Espagne et à leur intégration sociale, conformément à la description de la mesure.

192

C13.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur les start-up

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la «loi sur les start-up», qui crée un cadre favorable à la création et à la croissance de jeunes entreprises hautement innovantes. La loi sur les start-up introduira des réformes des contributions fiscales sous la forme d’incitations visant à encourager et à faciliter le développement des jeunes pousses, ainsi qu’à attirer des entrepreneurs et des investisseurs étrangers, conformément aux objectifs d’assainissement budgétaire. La loi sur les start-up adopte également des mécanismes pour faciliter sa mise en œuvre et sa relation avec les mesures liées à l’écosystème de l’entrepreneur numérique.

451

C13.R2

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi 14/2013 du 27 septembre relative au soutien aux entrepreneurs et à son internationalisation

Disposition de la modification de la loi indiquant l’entrée en vigueur des dispositions pertinentes

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur des dispositions pertinentes de la modification de la loi 14/2013 du 27 septembre relative au soutien aux entrepreneurs et à son internationalisation, conformément à la description de la mesure.

452

C13.R3

M

Mesures visant à améliorer l’accès des PME au financement grâce à des modifications apportées à la loi 6/2023 du 17 mars 2023.

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la loi

TRIMESTRE 2

2024

Entrée en vigueur de la loi sur les marchés de valeurs mobilières et les services d’investissement. Elle simplifie le processus d’admission à la négociation de titres à revenu fixe, élargit l’accès à BME Growth, étend les offres publiques d’acquisition obligatoires au-delà des valeurs mobilières négociées sur des marchés réglementés aux valeurs mobilières négociées sur des MTF et réduit les obstacles à l’entrée sur les marchés financiers en supprimant le système d’information (appelé interface post-négociation) pour le suivi de la compensation, du règlement et de l’enregistrement des valeurs mobilières.

193

C13.I1

T

Entrepreneurs ou PME bénéficiant de mesures visant à stimuler l’écosystème entrepreneurial

Numéro

0

6 900

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 6 900 entrepreneurs ou PME ayant mené à bien un programme visant à stimuler l’écosystème entrepreneurial, dans le cadre du cadre stratégique pour la politique en faveur des PME 2030, de la stratégie espagnole en faveur de l’esprit d’entreprise et de la stratégie numérique espagnole 2025, dont au moins 2 000 femmes entrepreneurs/PME dirigées par des femmes ou y ont participé. Plus précisément, 6,100 entrepreneurs seront soutenus dans le cadre du programme «Compétences entrepreneuriales» (dont 1,200 femmes) et 800 entrepreneuses par l’intermédiaire du programme «Attraction des talents chez les femmes», et conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

194

C13.I1

T

Utilisateurs bénéficiant de mesures visant à stimuler l’écosystème entrepreneurial

Numéro

0

12 000

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 12 000 utilisateurs bénéficiant de mesures visant à stimuler l’écosystème entrepreneurial, dans le cadre du cadre stratégique pour la politique en faveur des PME 2030, de la stratégie espagnole en faveur de l’esprit d’entreprise et de la stratégie numérique espagnole 2025; et conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

195

C13.I1

T

Autres actions de diffusion, de communication et de financement

Numéro

0

480

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 480 actions ont été menées à bien pour des campagnes de diffusion et de communication visant à créer, développer ou attirer vers l’Espagne des événements internationaux axés sur des entreprises innovantes et un programme visant à attirer les talents des femmes. Cela comprend au moins 20 manifestations sur l’esprit d’entreprise organisées dans le cadre du «programme de drapeau»; et au moins 260 actions de communication (200 interventions dans les médias et 60 événements) sous «Brand Spain Entrepreneurship Nation».
Financer une ligne de soutien à l’entrepreneuriat et aux PME par l’intermédiaire du programme de soutien à l’entrepreneuriat féminin. Cela inclut le soutien d’au moins 200 femmes entrepreneurs au moyen de prêts participatifs accordés par Empresa Nacional de Innovación, S.A., conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) sur les transactions bénéficiant d’un soutien au titre de la présente mesure grâce à l’évaluation de la durabilité, à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

196

C13.I2

T

Garantie CERSA

En millions d’EUR

0

1 000

TRIMESTRE 4

2023

Garantie CERSA: Au moins un montant de 1 000 000 000 EUR de garanties accordées par le CERSA permettant aux PME d’obtenir des garanties pour des investissements à long terme et des fonds de roulement. Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) pour les transactions bénéficiant d’un soutien au titre de la présente mesure grâce à l’évaluation de la durabilité, à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

197

C13.I2

T

PME soutenues par le programme «Des compétences pour la croissance des PME»

Numéro

0

11 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 11 000 PME ayant achevé le programme «Compétences pour la croissance des PME». Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

198

C13.I2

T

Entrepreneurs et PME soutenus par le programme de soutien à l’entrepreneuriat industriel

Numéro

0

1 500

TRIMESTRE 4

2023

Un financement à long terme est accordé aux entrepreneurs et aux PME pour des projets d’investissement industriel dans le cadre du programme de soutien à l’entrepreneuriat industriel. Un financement est prévu pour la création d’entreprises industrielles ou l’expansion d’installations existantes.
Au moins 1 500 opérations ayant bénéficié d’un financement entre le 1 janvier 2021 et le 31 décembre 2023. Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

(Scénario de référence: 1 janvier 2021)

199

C13.I3

M

Numérisation du plan en faveur des PME 2021-2025

Publication

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Approbation par le conseil des ministres du plan de numérisation des PME 2021-2025, qui prévoit un ensemble d’instruments pour intégrer dans les microentreprises et les entreprises autonomes les outils numériques déjà disponibles, stimuler la numérisation des petites entreprises et promouvoir l’innovation technologique

200

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme de la boîte à outils numérique

%

0

30

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 30 % du budget engagé, 3 067 000 000 EUR, consacrés à des actions visant à numériser les PME par l’intermédiaire du programme de la boîte à outils numérique, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

201

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme «Agents of Change»

%

0

30

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 30 % du budget engagé, soit 300 000 000 EUR, consacrés aux PME dans le cadre du programme «Agents du changement». Les appels à propositions assortis d’un cahier des charges comprennent des critères d’éligibilité qui garantissent que les projets sélectionnés sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

202

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme de soutien aux clusters d’entreprises innovantes

%

0

30

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 30 % du budget engagé, soit 115 000 000 EUR, consacrés aux PME dans le cadre du «Programme de soutien aux clusters d’entreprises innovantes». Les appels à propositions assortis d’un cahier des charges comprennent des critères d’éligibilité qui garantissent que les projets sélectionnés sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

203

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme PIN

%

0

30

TRIMESTRE 4

2022

Au moins 30 % du budget engagé, soit 37 590 000 EUR, consacrés aux PME dans le cadre du programme «pôles d’innovation numérique». Les appels à propositions assortis d’un cahier des charges comprennent des critères d’éligibilité qui garantissent que les projets sélectionnés sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

204

C13.I3

T

PME soutenues par le programme de la boîte à outils numérique

Numéro

0

500 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 500 000 PME ou travailleurs indépendants ayant bénéficié d’un soutien au titre du programme «boîte à outils numériques», conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

205

C13.I3

T

Exécution budgétaire du programme d’agents du changement

%

30

100

TRIMESTRE 4

2023

100 % du budget engagé, 300 000 000 EUR, consacrés aux PME dans le cadre du programme «Agents du changement». Il s’agit d’un programme qui vise à soutenir au moins 15 000 petites et moyennes entreprises (de 10 à 249 salariés) dans leurs processus de transformation numérique. Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. (scénario de référence: 31 décembre 2022).

206

C13.I3

T

Exécution budgétaire du programme de soutien aux clusters d’entreprises innovantes

%

30

100

TRIMESTRE 4

2023

100 % du budget engagé, 115 000 000 EUR, consacrés aux PME dans le cadre du «Programme de soutien aux clusters d’entreprises innovantes». L’objectif de cette mesure est de soutenir des projets visant à numériser la chaîne de valeur des différents secteurs industriels, dans le but de les moderniser et d’inclure les PME dans la chaîne de valeur. Les appels à propositions assortis d’un cahier des charges comprennent des critères d’éligibilité qui garantissent que les projets sélectionnés sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. (scénario de référence: 31 décembre 2022).

207

C13.I3

T

Exécution budgétaire du programme PIN

%

30

100

TRIMESTRE 4

2023

100 % du budget 37 590 000 EUR engagés, consacrés aux PME dans le cadre du programme «pôles d’innovation numérique». Il s’agit d’un programme destiné à aider les entreprises à devenir plus compétitives, en améliorant leurs processus commerciaux et de production grâce à l’utilisation intensive des technologies numériques. Dans le cadre de cette sous-mesure, 25 PIN doivent être soutenus. Les appels à propositions assortis d’un cahier des charges comprennent des critères d’éligibilité qui garantissent que les projets sélectionnés sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. (scénario de référence: 31 décembre 2022).

208

C13.I3

T

Achèvement du programme de la boîte à outils numériques

Numéro

500 000

676 000

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 676 000 PME ou travailleurs indépendants ayant bénéficié d’un soutien au titre du programme «boîte à outils numériques», conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. Le programme repose sur l’octroi de subventions pour soutenir l’intégration de la technologie numérique afin d’adopter efficacement le commerce électronique, de numériser les relations avec l’administration et les clients, de développer des processus internes numériques et d’introduire la facturation électronique et le marketing numérique; promouvoir des solutions axées en particulier sur les services. Le programme subventionne partiellement les coûts liés à l’adoption de paquets de solutions numériques de base telles que la présence sur l’internet, la vente en ligne, le bureau en nuage, l’emploi numérique, la numérisation des processus de base, la gestion des clients, le marketing numérique et la cybersécurité. (scénario de référence: 31 décembre 2023).

Sur l’objectif final d’au moins 676 000 PME ou travailleurs indépendants:

·Au moins 629 000 PME employant moins de 50 salariés ou travailleurs indépendants bénéficient d’une aide au moyen d’un coupon d’au moins 2 000 EUR et jusqu’à 12 000 EUR.

·Au moins 12 100 PME employant au moins 50 et moins de 250 salariés bénéficient d’une aide au moyen d’un coupon d’au moins 25 000 à 29 000 EUR.

209

C13.I3

T

PME ayant mené à bien des actions visant à accroître leur utilisation des technologies numériques (à l’exclusion de la boîte à outils numérique)

Numéro

0

171 000

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 171 000 PME ayant mené à bien des actions visant à accroître leur utilisation des technologies numériques, soutenues par les programmes suivants: «Acteurs du changement du programme», «accélérateurs SME 2.0»; «Programme de soutien aux clusters d’entreprises innovantes» et «Programme de pôles d’innovation numérique». Les appels à propositions assortis d’un cahier des charges comprennent des critères d’éligibilité qui garantissent que les projets sélectionnés sont conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.
1) programme «acteurs du changement»: il s’agit d’un programme destiné à soutenir au moins 15 000 petites et moyennes entreprises (TEN-249 salariés) dans leurs processus de transformation numérique.

2) programme «Accélateurs SME 2.0»: il s’agit d’une action au titre de l’investissement qui vise à développer les infrastructures soutenant la numérisation des PME au moyen de services de conseil et de services de formation.

3) programme «Innovation Business Cluster Support»: il soutient les projets visant à numériser la chaîne de valeur des différents secteurs industriels, dans le but de les moderniser et d’inclure les PME dans la chaîne de valeur.

4) programme «pôles d’innovation numérique» (PIN): il s’agit d’un programme destiné à aider les entreprises à devenir plus compétitives, en améliorant leurs processus commerciaux et de production grâce à l’utilisation intensive des technologies numériques.

210

C13.I4

T

PME et associations professionnelles ayant bénéficié du soutien du Fonds technologique

Numéro

0

200

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 200 PME ou associations professionnelles du secteur commercial ayant bénéficié d’une subvention du Fonds technologique, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.
Projets dans le secteur du petit commerce visant à intégrer de nouvelles technologies permettant aux échanges locaux de répondre aux nouvelles habitudes de consommation, dans le cadre du «Fonds technologique» (200 projets). Les projets éligibles au titre de ce fonds sont les suivants:

A. Projets dans le domaine des nouvelles technologies visant à améliorer la stratégie commerciale et de communication en ligne, les modèles commerciaux ou l’expérience d’achat.

B. Projets dans le domaine des nouvelles technologies pour l’adaptation de l’expérience d’achat physique aux nouveaux besoins et habitudes des consommateurs et aux nouveaux modèles de gestion.

C. Projets de solutions technologiques visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de la logistique du dernier kilomètre.

D. Projets de mise en œuvre de solutions technologiques visant à améliorer l’efficacité énergétique et l’utilisation efficace des ressources.

L’investissement sera complété par la création d’une plateforme numérique (
Plataforma Comercio Conectado) afin de favoriser la numérisation du secteur.

211

C13.I4

T

Actions de modernisation sur les marchés municipaux ou les zones commerciales

Numéro

0

30

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 30 actions de modernisation ont été menées à bien sur les marchés municipaux ou les zones commerciales, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.
Projets présentés par les autorités locales, visant à améliorer la modernisation des marchés municipaux, des zones commerciales, des marchés de vente non sédentaires et des circuits courts, dans le cadre du programme «Marchés durables» (30 projets). Les projets éligibles au titre de ce programme comprennent:

A. Projets d’adoption d’outils d’information de la clientèle fondés sur les mégadonnées ou d’autres technologies.

B. Projets de transformation numérique des marchés qui améliorent la place de marché omni-canal et l’expérience d’achat.

C. Projets visant à la transformation numérique du commerce de rue et aux circuits courts de commercialisation.

D. projets de travaux et de rénovation visant à améliorer les installations, leur accessibilité, leur équipement et l’adéquation des zones occupées par les marchés municipaux, les zones commerciales et les marchés non sédentaires, ainsi que leurs zones adjacentes.

E. Projets visant à réduire la consommation d’intrants par le commerce et à les remplacer par des solutions de remplacement respectueuses de l’environnement.

F. Installation de points de livraison intelligents.

G. Projets visant à améliorer l’efficacité énergétique des marchés municipaux, des zones commerciales et des marchés de vente non sédentaires.

H. Actions favorisant le recyclage ou la réutilisation des déchets.

I. Sensibilisation et formation aux compétences technologiques des marchés municipaux, des zones commerciales et des marchés de vente non sédentaires.

212

C13.I4

T

Modernisation des infrastructures de marché dans les petites municipalités

Numéro

0

100

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 100 actions de modernisation des infrastructures de marché dans les petites municipalités ont été menées à bien, approuvées et lancées, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.
Les projets éligibles au titre de ce programme comprennent:

A. Projets d’adoption d’outils d’information de la clientèle fondés sur les mégadonnées ou d’autres technologies.

B. Projets de transformation numérique des marchés qui améliorent la place de marché omni-canal et l’expérience d’achat.

C. Projets visant à la transformation numérique du commerce de rue et aux circuits courts de commercialisation.

D. projets de travaux et de rénovation visant à améliorer les installations, leur accessibilité, leur équipement et l’adéquation des zones occupées par les marchés municipaux, les zones commerciales et les marchés non sédentaires, ainsi que leurs zones adjacentes.

E. Projets visant à réduire la consommation d’intrants par le commerce et à les remplacer par des solutions de remplacement respectueuses de l’environnement.

F. Installation de points de livraison intelligents.

G. Projets visant à améliorer l’efficacité énergétique des marchés municipaux, des zones commerciales et des marchés de vente non sédentaires.

H. Actions favorisant le recyclage ou la réutilisation des déchets.

I. Sensibilisation et formation aux compétences technologiques des marchés municipaux, des zones commerciales et des marchés de vente non sédentaires.

213

C13.I5

T

Entreprises participant à des projets soutenant leur internationalisation

Numéro

0

3 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 3 000 entreprises, dont au moins 2 500 PME, ayant participé et mené à bien des projets soutenant leur internationalisation dans le cadre des plans d’action d’internationalisation 2021-2022 et 2023-2024. Les actions horizontales de soutien à la numérisation des associations d’exportations, des chambres de commerce et des services d’administration bénéficient à tous les exportateurs et favorisent l’internationalisation des nouvelles entreprises, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) en utilisant une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.
Les actions relevant de l’investissement sont sélectionnées sur la liste de projets/domaines suivante:

1. Ligne de financement pour les études de faisabilité, de faisabilité, de préfaisabilité et de modernisation sectorielle et institutionnelle.

2. Le programme INNOVA Invest pour soutenir les investissements étrangers dans la R &D;

3. Le programme VIVES, qui prévoit un soutien financier à l’embauche de stagiaires dans des entreprises exerçant des activités d’exportation.

4. Programme de tutorat et de formation à l’internationalisation.

5. Programme de renforcement des systèmes de communication, des services télématiques et de la numérisation des fédérations exportatrices d’associations d’exportation, des chambres de commerce espagnoles et de leurs fédérations.

6. Le programme d’élargissement Export-Base, un programme visant à fournir un accompagnement personnalisé pour internationaliser les entreprises et les PME en particulier.

7. Programme de renforcement de l’écosystème espagnol des entreprises à forte croissance.

8. Aides à l’ouverture et à la consolidation des marchés au moyen de subventions pour les dépenses liées aux inspections et audits des autorités de pays tiers et aux dépenses juridiques et de conseil en matière de défense commerciale.

9. Un programme d’incitation financière mis en place par COFIDES (un établissement financier public qui fournit des financements à moyen et à long terme pour soutenir des projets d’investissement d’entreprises dans l’internationalisation) afin de promouvoir les investissements à impact.

10. Stimuler la numérisation des services publics afin de soutenir l’internationalisation.

11. Numérisation d’ICEX (entité commerciale publique nationale qui promeut l’internationalisation des entreprises espagnoles) et création d’un campus virtuel.

Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) pour les transactions bénéficiant d’un soutien au titre de la présente mesure grâce à l’évaluation de la durabilité, à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.



M.3. Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêt

Investissement 6 (C13.I6) — Ligne verte ICO et ligne Entreprises et entrepreneurs

Cette mesure consiste en un investissement dans deux lignes financières: la ligne verte ICO et la ligne Entreprises et entrepreneurs de l’ICO.

Ligne verte ICO

Cet élément de cette mesure consiste en un investissement public dans une facilité, la ligne ICO verte, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement dans les secteurs verts espagnols et de développer les marchés des capitaux dans ce domaine, en particulier dans sept domaines différents: I) les transports durables, y compris les chemins de fer; l’efficacité énergétique; les énergies renouvelables, y compris le stockage de l’énergie et le réseau électrique; la décarbonation industrielle et les chaînes de valeur industrielles à faible intensité de carbone liées à la transition énergétique; la gestion de l’eau; l’économie circulaire; VII) l’adaptation au changement climatique. La facilitéfonctionne en fournissant un financement direct, des achats d’obligations de sociétés et des investissements en fonds propres et quasi-fonds propres, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé et aux ménages, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 22 000 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par l’Instituto de Crédito Oficial (ICO) et Axis (gestionnaire de capital-risque/capital privé de l’ICO) en tant que partenaires chargés de la mise en œuvre. La facilité comprend les lignes de produits suivantes:

·Ligne de médiation: la ligne de médiation consiste en des prêts accordés par ICO à des banques commerciales, qui octroient à leur tour des prêts aux bénéficiaires finaux pour financer des projets verts. Les bénéficiaires finaux sont les entreprises privées (telles que les PME, les petites entreprises de taille intermédiaire, les grandes entreprises ou les entrepreneurs) et les ménages.

·Financement direct de l’ICO: cette ligne fournira des prêts directs à des entreprises privées (telles que des entreprises de taille intermédiaire) et à des entreprises publiques afin de financer des projets verts. Les prêts sont accordés directement par ICO et chaque projet cofinancé par un ou plusieurs investisseurs privés tiers. Les fonds fournis par ICO représentent au maximum 70 % du montant total du soutien à l’investissement. Les investisseurs privés couvrent au moins 30 % du montant total de l’aide à l’investissement.

·Achats d’obligations d’entreprises: dans le cadre de cette ligne, ICO achète des titres à revenu fixe de premier rang émis par des sociétés espagnoles sur les marchés secondaires organisés [tels que le marché alternatif à revenu fixe (MARF) ou l’Association des intermédiaires des actifs financiers (AIAF)]. Les titres sont liés à un projet d’investissement vert spécifique de l’entreprise émettrice du titre.

·Investissements en fonds propres et quasi-fonds propres: cette ligne comprend la fourniture d’investissements directs en fonds propres par l’intermédiaire d’Axis (gestionnaire de capital-risque/capital privé d’ICO) et/ou le transfert de fonds vers des fonds de capital-investissement ou d’autres structures d’investissement gérées par des intermédiaires financiers privés qui effectuent des opérations d’investissement en fonds propres dans des sociétés réalisant des projets verts. La participation maximale de la ligne ne dépasse pas 49 % des fonds d’investissement. Les investissements en fonds propres de la ligne ne doivent pas avoir pour effet que la part des fonds propres publics dans un bénéficiaire final dépasse 49 % du total des fonds propres.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne et l’ICO signeront un accord de mise en œuvre qui comportera le contenu suivant:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision finale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent pertinent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a.La description du ou des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I.Dans le cas de prêts, d’emprunts obligataires pour le financement de projets ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 97 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 98 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 99 et aux installations de traitement biologique mécanique 100 .

II.Dans le cas d’actions, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exige des entreprises qu’elles adoptent des plans de transition écologique conformément à la définition figurant à l’article 19 bis, paragraphe 2, point a) iii), de 101 la directive 2013/34/UE si plus de 50 % de leurs recettes directes au cours de l’exercice précédent proviennent de la liste d’activités et d’actifs suivante: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 102 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 103 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 104 et aux installations de traitement biologique mécanique 105 .

III.En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par l’accord de mise en œuvre, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

1.La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

2.La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

3.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre, y compris au moyen d’une liste de déclarations positives et/ou d’une déclaration sur l’honneur pour les opérations d’un montant inférieur à 10 000 000 EUR, avant de s’engager à financer une opération.

4.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’ICO. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État et des exigences en matière d’objectifs climatiques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions de l’accord de mise en œuvre et des accords de financement applicables, y compris au moyen d’une liste de déclarations positives et/ou de déclarations sur l’honneur pour les opérations d’un montant inférieur à 10 000 000 EUR, avant de s’engager à financer une opération.

5.Exigences applicables aux investissements climatiques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 17 800 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent à la réalisation des objectifs climatiques conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 106

6.Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: L’ICO sélectionne les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

7.Obligation de signer des accords de financement: L’ICO signe des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies en annexe à l’accord de mise en œuvre. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

1.L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

2.La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

ICO Enterprises and Entrepreneurs Line

Cet élément de la mesure consiste en un investissement public dans une facilité, la ligne ICO pour les entreprises et les entrepreneurs, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement dans les secteurs liés à l’activité économique de l’entreprise et de développer les marchés des capitaux dans ces domaines, de projets liés à la numérisation des universités publiques et privées, dans le cadre de la nouvelle économie des langues PERTE (NEL), et de projets d’entreprises du secteur du tourisme liés à la durabilité, à la numérisation, aux programmes de renforcement des compétences pour les ressources humaines et les équipements, ainsi qu’au renforcement de sa compétitivité et de sa résilience. [La ligne servira également à couvrir les besoins en fonds de roulement qui permettent aux entreprises d’atteindre les objectifs susmentionnés]. Le mécanisme fonctionne en fournissant un financement direct, des achats d’obligations de sociétés et des investissements en fonds propres et quasi-fonds propres, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 815 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par l’Instituto de Crédito Oficial (ICO) et Axis (gestionnaire de capital-risque/capital privé de l’ICO) en tant que partenaires chargés de la mise en œuvre. La facilité comprend les lignes de produits suivantes:

·Ligne de médiation: la ligne de médiation consiste en des prêts accordés par ICO à des banques commerciales, qui octroient à leur tour des prêts aux bénéficiaires finals pour financer des projets liés à leur activité économique; numérisation et intelligence artificielle pour les universités; et des programmes de durabilité, de numérisation, de reconversion et de perfectionnement professionnels pour les ressources humaines et les équipements, ainsi que des projets visant à renforcer la compétitivité et la résilience du secteur du tourisme. Les bénéficiaires finaux sont les entreprises privées (telles que les travailleurs indépendants, les PME, les petites entreprises de taille intermédiaire, les grandes entreprises ou les entrepreneurs) et les entités publiques exerçant des activités similaires.

·Financement direct de l’ICO: cette ligne fournira des prêts directs à des entreprises privées (telles que les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises) et aux entreprises publiques afin de financer des projets liés à leur activité économique. Les prêts sont accordés directement par ICO et chaque projet cofinancé par un ou plusieurs investisseurs privés tiers. Les fonds fournis par ICO représentent au maximum 70 % du montant total du soutien à l’investissement. Les investisseurs privés couvrent au moins 30 % du montant total de l’aide à l’investissement.

·Achats d’obligations d’entreprises: dans le cadre de cette ligne, ICO achète des titres à revenu fixe de premier rang émis par des sociétés espagnoles sur les marchés secondaires organisés [tels que le marché alternatif à revenu fixe (MARF) ou l’Association des intermédiaires des actifs financiers (AIAF)]. Les titres sont liés à un projet d’investissement spécifique de la société émettrice du titre.

·Investissements en fonds propres et quasi-fonds propres: cette ligne comprend la fourniture d’investissements directs en fonds propres par l’intermédiaire d’Axis (gestionnaire de capital-risque/capital privé d’ICO) et/ou le transfert de fonds vers des fonds de capital-investissement ou d’autres structures d’investissement gérées par des intermédiaires financiers privés qui effectuent des opérations d’investissement en fonds propres dans des entreprises (jeunes pousses, PME, entreprises à moyenne capitalisation et grandes entreprises). La participation maximale de la ligne ne dépasse pas 49 % des fonds d’investissement. Les investissements en fonds propres de la ligne ne doivent pas avoir pour effet que la part des fonds propres publics dans un bénéficiaire final dépasse 49 % du total des fonds propres.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne et l’ICO signeront un accord de mise en œuvre qui comportera le contenu suivant:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision finale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent pertinent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a.La description du ou des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I.Dans le cas de prêts, d’emprunts obligataires pour le financement de projets ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 107 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 108 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 109 et aux installations de traitement biologique mécanique 110 .

II.Dans le cas d’actions, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exige des entreprises qu’elles adoptent des plans de transition écologique conformément à la définition figurant à l’article 19 bis, paragraphe 2, point a) iii), de 111 la directive 2013/34/UE si plus de 50 % de leurs recettes directes au cours de l’exercice précédent proviennent de la liste d’activités et d’actifs suivante: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 112 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 113 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 114 et aux installations de traitement biologique mécanique 115 .

III.En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par l’accord de mise en œuvre, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

1.La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

2.La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

3.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre, y compris au moyen d’une déclaration sur l’honneur pour les opérations d’un montant inférieur à 10 000 000 EUR, avant de s’engager à financer une opération.

4.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’ICO. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État et des exigences en matière d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions de l’accord de mise en œuvre et des accords de financement applicables, y compris au moyen d’une déclaration sur l’honneur pour les opérations d’un montant inférieur à 10 000 000 EUR, avant de s’engager à financer une opération.

5.Exigences applicables aux investissements numériques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 150 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent à la réalisation des objectifs numériques conformément à l’annexe VII du règlement FRR. 116

6.Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: L’ICO sélectionne les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

7.Obligation de signer des accords de financement: L’ICO signe des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies en annexe à l’accord de mise en œuvre. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

3.L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

4.La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 7 (C13.I7) — Fonds Next Tech ICO

Cette mesure consiste en un investissement public dans un mécanisme, le Fonds Next Tech ICO, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement dans les secteurs stratégiques espagnols liés à la transition numérique et de développer les marchés des capitaux dans ce domaine. La facilité fonctionne en fournissant des incitations financières au moyen d’un co-investissement avec d’autres fonds, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 4 000 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par Axis (gestionnaire de capital-risque/capital privé d’ICO) en tant que partenaires chargés de la mise en œuvre. La facilité comprend les lignes de produits suivantes:

·Ligne directe: cette ligne consiste à fournir des investissements directs en fonds propres ou quasi-fonds propres par l’intermédiaire d’AXIS, gestionnaire de capital-risque/capital privé d’ICO, à des sociétés constituées en Espagne, indépendamment de leur taille et de la propriété du capital, qui s’engagent à réaliser de nouveaux projets technologiques. Les investissements en fonds propres du Fonds n’entraînent pas que la part des fonds propres publics dans un bénéficiaire final dépasse 49 % du total des fonds propres.

·Ligne indirecte: cette ligne consiste en un transfert de fonds vers des structures d’investissement existantes gérées par des intermédiaires financiers privés, y compris des fonds de capital-risque, qui effectuent des opérations d’investissement en fonds propres dans les domaines technologiques ciblés par le Fonds. La participation maximale du Fonds ne dépasse pas 49 % du fonds d’investissement.

·Initiative pour les championnats d’Europe des technologies (ETCI): cette ligne consiste en un transfert de fonds d’un montant maximal de 1 milliards d’EUR par l’Espagne à l’ETCI, un fonds de fonds géré par le Fonds européen d’investissement (FEI), qui achemine le capital de croissance à un stade avancé vers des innovateurs européens prometteurs.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne et l’axe signeront un accord de mise en œuvre qui comportera le contenu suivant:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision finale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent pertinent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a.La description du ou des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I.Dans le cas d’actions, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exige des entreprises qu’elles adoptent des plans de transition écologique conformément à la définition figurant à l’article 19 bis, paragraphe 2, point a) iii), de 117 la directive 2013/34/UE si plus de 50 % de leurs recettes directes au cours de l’exercice précédent proviennent de la liste d’activités et d’actifs suivante: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 118 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 119 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 120 et aux installations de traitement biologique mécanique 121 .  

II.En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par l’accord de mise en œuvre, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

a.La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

b.La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

c.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre, y compris au moyen d’une déclaration sur l’honneur pour les opérations d’un montant inférieur à 10 000 000 EUR, avant de s’engager à financer une opération, avant de s’engager à financer une opération.

d.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’ICO. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État et des exigences en matière d’objectifs climatiques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions de l’accord de mise en œuvre et des accords de financement applicables, y compris au moyen d’une déclaration sur l’honneur pour les opérations d’un montant inférieur à 10 000 000 EUR, avant de s’engager à financer une opération.

5.Exigences applicables aux investissements numériques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 4 000 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement numérique conformément à l’annexe VII du règlement FRR. 122  

6.Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: L’ICO sélectionne les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

7.Obligation de signer des accords de financement: L’axe signe des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies en annexe à l’accord de mise en œuvre. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

1.L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

2.La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 8 (C13.I8) — Fonds de co-investissement (FOCO)

Cette mesure consiste en un investissement public dans un instrument, le fonds de co-investissement, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement dans les secteurs stratégiques espagnols, en particulier ceux liés aux transitions écologique et numérique et aux PERTE, et de développer les marchés des capitaux dans ces domaines. Ce mécanisme fonctionne en fournissant des prêts, des fonds propres et des investissements en quasi-fonds propres au moyen de co-investissements avec des investisseurs institutionnels étrangers et multilatéraux tiers, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 2 000 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par Compañía Española de Financiación del Desarrollo (COFIDES) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. La facilité comprend les lignes de produits suivantes:

·Ligne directe: La facilité co-investit directement avec des investisseurs institutionnels étrangers tiers dans des entreprises qui se sont engagées à réaliser de nouveaux projets dans les secteurs économiques stratégiques de l’Espagne, y compris ceux liés aux transitions écologique et numérique et aux PERTE. La facilité peut investir au moyen d’instruments de prêt, de fonds propres et de quasi-fonds propres. Les investissements en fonds propres du Fonds n’entraînent pas que la part des fonds propres publics dans un bénéficiaire final dépasse 49 % du total des fonds propres.

·Ligne indirecte: La facilité investit dans des fonds existants qui investissent dans les secteurs visés par la facilité et est en mesure de créer des instruments de financement sur mesure ciblant les mêmes secteurs. La participation maximale de la facilité ne dépasse pas 49 % d’un fonds ou d’un autre instrument d’investissement et n’entraîne pas que la part des fonds propres publics dans un fonds ou un véhicule d’investissement dépasse 49 % du total des fonds propres.

Le co-investissement par des investisseurs tiers est au moins équivalent à la contribution de la facilité et investit à des conditions pari passu. Les co-investisseurs tiers peuvent inclure, entre autres:

·Les institutions publiques étrangères, telles que les fonds de pension publics, les fonds souverains et sous-souverains, les institutions multilatérales investissant sur les marchés des capitaux privés (tels que le Fonds européen d’investissement).

·Investisseurs institutionnels privés à long terme étrangers tels que les fonds d’investissement, les fonds de pension ou les compagnies d’assurance.

·Les structures et entités nationales d’investissement privé, à condition qu’elles mobilisent des ressources financières auprès d’investisseurs privés étrangers.

·Les sociétés de capitaux étrangères participant aux chiffres des entreprises en Espagne pour réaliser des projets d’investissement et des activités productives qui pourraient être soutenus par le Fonds.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne approuve un règlement, et tout document connexe, relatif à la création et à la gestion de la facilité, qui contient les éléments suivants:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision initiale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol. La décision finale d’investissement de la facilité se limite à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a.La description des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure. Pour les investissements stratégiques, c’est-à-dire ceux dans les technologies et produits de défense recensés dans le programme de travail annuel pour le Fonds européen de la défense; investissements spatiaux dans les horloges atomiques, les lanceurs stratégiques; et les produits spatiaux; et les investissements axés uniquement sur le développement et le déploiement d’outils et de solutions de cybersécurité, y compris lorsqu’ils s’inscrivent dans le déploiement ou la modernisation de réseaux numériques et d’infrastructures de données; les bénéficiaires finaux ne sont pas contrôlés par un pays tiers ou des entités de pays tiers et ont leur gestion exécutive dans l’Union, sauf pour les investissements inférieurs à 10 000 000 EUR. Si le bénéficiaire final participe à un investissement stratégique dans le domaine de la connectivité 5G, les mesures et les plans d’atténuation des risques, conformément à la boîte à outils en matière de cybersécurité 5G, s’ 123 appliquent également à ses fournisseurs. Ces fournisseurs incluent notamment des commerçants en équipements de télécommunications et des fabricants et d’autres fournisseurs tiers, comme des fournisseurs d’infrastructures en nuage, des fournisseurs de services gérés, des intégrateurs de systèmes, des contractants pour la sécurité et l’entretien et des producteurs d’équipements de transmission. Lorsque le bénéficiaire final participe à un investissement stratégique dans le domaine de la défense, cette limitation s’applique également à ses fournisseurs et sous-traitants. Les limitations concernant l’absence de contrôle par un pays tiers ou une entité d’un pays tiers énoncées aux trois paragraphes ci-dessus ne s’appliquent pas à une opération de financement et d’investissement particulière lorsque le bénéficiaire final peut démontrer qu’il s’agit d’une entité juridique pour laquelle l’État membre dans lequel il est établi a approuvé une garantie conformément aux principes concernant les entités éligibles énoncés dans les dispositions pertinentes du règlement relatif au Fonds européen de la défense (ci-après le «FED») 124 ou à la dérogation accordée par la Commission conformément aux principes concernant les entités éligibles énoncés dans les dispositions pertinentes du règlement sur l’espace 125 . Le partenaire chargé de la mise en œuvre doit notifier au gouvernement toute dérogation accordée aux limitations.

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I.Dans le cas de prêts, d’emprunts obligataires pour le financement de projets ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 126 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 127 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 128 et aux installations de traitement biologique mécanique 129 . Dans le cas d’actions, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut les entreprises qui mettent fortement 130 l’accent sur les secteurs suivants: I) production d’énergie à partir de combustibles fossiles et activités connexes 131 ; II) les industries à forte intensité énergétique et/ou à forte émission de CO2 132 ; III) la production, la location ou la vente de véhicules polluants 133 ; IV) la collecte, le traitement et l’élimination des déchets 134 , v) le traitement du combustible nucléaire, la production d’énergie nucléaire.

II.En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par les règlements et tout document connexe établissant la facilité, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tout remboursement conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

a.La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

b.La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

c.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans la réglementation établissant la facilité avant de s’engager à financer une opération.

d.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit des COFIDES. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État, des exigences en matière de climat et d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions du règlement applicable et des documents connexes établissant la facilité et les accords de financement.

5.Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: Les COFIDES sélectionnent les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

6.Obligation de signer des accords de financement: Les COFIDES signent des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies dans le cadre des documents connexes établissant la facilité. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

a.L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

b.La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 9 (C13.I9) — Fonds de soutien à la solvabilité des entreprises stratégiques (FASEE)

Cet investissement consiste en un fonds de soutien à la solvabilité des entreprises stratégiques destiné à fournir un soutien temporaire à la solvabilité d’entreprises viables et stratégiques dans des secteurs stratégiques sur le plan économique touchés par la pandémie de COVID-19. Cet investissement ne couvre que les opérations qui sont conformes au principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», aux règles en matière d’aides d’État, à l’absence de conflit d’intérêts et au double financement. Un audit ex post est effectué par un auditeur indépendant afin de vérifier le respect de ces exigences ainsi que la collecte de données conformément à l’article 22 du règlement FRR.

Tous les remboursements associés aux opérations du Fonds sont réinvestis de manière similaire jusqu’à ce qu’ils soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2024.

Investissement 10 (C13.I10) — Fonds de recapitalisation des entreprises dans le contexte de la COVID-19 (FONREC)

Cet investissement consiste en un fonds de recapitalisation des entreprises COVID-19 destiné à fournir un soutien temporaire à la solvabilité des moyennes entreprises viables (entre 10 millions d’EUR et 400 millions d’EUR de chiffre d’affaires) qui ont été touchées par la pandémie de COVID-19. Cet investissement ne couvre que les opérations qui sont conformes au principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», aux règles en matière d’aides d’État, à l’absence de conflit d’intérêts et au double financement. Un audit ex post est effectué par un auditeur indépendant afin de vérifier le respect de ces exigences ainsi que la collecte de données conformément à l’article 22 du règlement FRR.

Tous les remboursements associés aux opérations du Fonds sont réinvestis de manière similaire jusqu’à ce qu’ils soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2025.

Investissement 11 (C13.I11) — Instrument de garantie SGR-CERSA

Cet investissement vise à compléter la mesure C13.I2. Il améliore l’accès au financement pour les PME et les entreprises à moyenne capitalisation en apportant un soutien sous la forme de garanties financières, commerciales et techniques grâce à un renforcement de la Compañia Española de Reafianzamiento SME S.A. (CERSA). Dans le cadre de cette ligne d’action, le CERSA apportera un soutien à long terme par le biais de sa couverture de contre-garantie aux sociétés régionales de garantie mutuelle (GRS), en soutenant les risques qu’elles supportent. Le CERSA promeut également la compétitivité et la résilience des PME et des entreprises à moyenne capitalisation au moyen de trois nouvelles lignes spécifiques permettant l’accès à des opérations de financement à long terme et de fonds de roulement pour des actions relevant de cet investissement dans les domaines suivants: la numérisation; durabilité; croissance et reprise (renforcement de la résilience, principalement pour les PME touchées par la pandémie de COVID-19, qui sont prêtes à entreprendre d’importants plans de transformation et de croissance). Les garanties fournies au titre du CERSA et des GRS sont encouragées par les pôles d’innovation numérique et dans d’autres initiatives visant à informer les entreprises du soutien disponible à la numérisation.

Sur la base de l’investissement de 630 000 000 EUR au titre de la FRR, le CERSA vise, dans un premier temps, à fournir un financement d’au moins 2 100 000 000 EUR.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 12 (C13.I12)— Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME de l’ENISA

Cette mesure consiste en un investissement public dans une facilité, le Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME de l’ENISA, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) afin qu’elles investissent dans des projets viables et innovants et des projets liés aux technologies linguistiques, dans le cadre de la nouvelle économie des langues PERTE (NEL). La facilité fonctionne en accordant des prêts participatifs directement au secteur privé, ainsi qu’aux entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 303 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par l’entreprise publique d’innovation (Empresa Nacional de Innovación, SA — ENISA) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne et l’ENISA signent un accord de mise en œuvre qui contiendra le contenu suivant:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision initiale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement et approuvée à la majorité des voix des membres indépendants du gouvernement espagnol. Dans le cas de l’ENISA, le comité d’investissement est intégré par des membres du personnel de l’ENISA (qui sont indépendants du gouvernement). La décision finale d’investissement de la facilité se limite à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent. 

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

1.La description du produit financier et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

2.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

3.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

4.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I.la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 135 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 136 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs et aux installations de traitement biologique mécanique.

II.la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

5.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par l’accord de mise en œuvre, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

1.La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

2.La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

3.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre avant de s’engager à financer une opération.

4.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’ENISA. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État et des exigences en matière d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions de l’accord de mise en œuvre et des accords de financement applicables.

5.Exigences applicables aux investissements numériques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 20 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent à la réalisation des objectifs numériques conformément à l’annexe VII du règlement FRR.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 13 (C13.I13) — Fonds régional pour la résilience (FRA)

Cette mesure consiste en un investissement public dans le compartiment «États membres» InvestEU et dans une facilité, le Fonds régional pour la résilience, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement dans les communautés autonomes espagnoles dans les domaines prioritaires suivants: le logement social et abordable et la régénération urbaine; les transports durables; compétitivité industrielle et des PME; recherche, développement et innovation; le tourisme durable; économie des soins; la gestion de l’eau et des déchets; et la transition énergétique; ainsi que de développer les marchés des capitaux dans ces domaines.

La facilité fonctionne en fournissant des financements, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé, aux entités du secteur public exerçant des activités similaires et aux entités publiques telles que les autorités régionales et locales. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise à fournir un financement d’au moins 19 500 000 000 EUR. Un montant supplémentaire de 500 000 000 EUR contribue au compartiment «États membres» InvestEU.

La facilité est gérée par le groupe BEI en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. La facilité comprend les lignes de produits suivantes:

·Ligne publique directe (3 500 000 000 EUR): Instrument de prêt de cofinancement direct destiné à financer des projets d’entités publiques telles que les autorités régionales et locales.

·Autres lignes (16 000 000 000 EUR): Lignes ciblant des entités privées ou publiques dans des activités similaires, en particulier:

oInstrument de cofinancement direct destiné à financer des projets par des prêts, l’acquisition d’actifs ou la participation au financement de projets.

oFinancement par intermédiation en faveur des PME, des entreprises à moyenne capitalisation et des particuliers, y compris par des investissements en fonds propres, des quasi-fonds propres, des garanties et des titrisations adossées à des actifs sur des portefeuilles de prêts existants, des crédits privés de premier rang et l’achat d’obligations vertes émises par des entités financières générant un nouveau portefeuille de prêts éligibles.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne et le Groupe BEI signent un accord de mise en œuvre qui contiendra le contenu suivant:

1.La décision initiale d’investissement de la facilité est prise par le groupe BEI indépendamment du gouvernement espagnol. La décision finale d’investissement de la facilité se limite à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent.  Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a.La description des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I.Dans le cas de prêts, d’emprunts obligataires pour le financement de projets ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 137 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 138 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 139 et aux installations de traitement biologique mécanique 140 .

II.Dans le cas d’actions, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exige des entreprises qu’elles adoptent des plans de transition écologique conformément à la définition figurant à l’article 19 bis, paragraphe 2, point a) iii), de 141 la directive 2013/34/UE si plus de 50 % de leurs recettes directes au cours de l’exercice précédent proviennent de la liste d’activités et d’actifs suivante: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 142 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 143 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 144 et aux installations de traitement biologique mécanique 145 .

III.En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par l’accord de mise en œuvre, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

a.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans la réglementation établissant la facilité avant de s’engager à financer une opération.

b.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit du groupe BEI. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État, des exigences en matière de climat et d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions de l’accord de mise en œuvre et des accords de financement applicables.

c.L’obligation pour le Groupe BEI de fournir au contrôleur général de l’administration centrale (ci-après l’ «IGAE») un rapport d’audit annuel établi par leurs auditeurs externes.

5.Exigences applicables aux investissements climatiques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 9 750 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 146

6.Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: Le groupe BEI sélectionne les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante pour tous les acteurs financiers concernés.

7.Obligation de signer des accords de financement: Le groupe BEI signe des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies en annexe à l’accord de mise en œuvre. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

a.L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

b.La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La contribution au compartiment «États membres» d’InvestEU (500 000 000 EUR) est utilisée pour financer les PME, les entreprises à moyenne capitalisation et les particuliers, y compris au moyen d’obligations, de prêts, de crédit-bail, de créances subordonnées, d’affacturage, de garanties bancaires ou de financements commerciaux.

Un accord de garantie entre la Commission et le partenaire chargé de la mise en œuvre, sélectionné conformément aux dispositions pertinentes du règlement (UE) 2021/523 du Parlement européen et du Conseil du 24 mars 2021 établissant le programme InvestEU et modifiant le règlement (UE) 2015/1017, entre en vigueur. L’Espagne a proposé le FEI en tant que partenaire de mise en œuvre aux fins de la mise en œuvre de cette mesure.

L’Espagne signe avec la Commission européenne une convention de contribution comprenant:

-Le partenaire de mise en œuvre proposé.

-L’exigence de conformité avec les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). Si nécessaire, l’accord de garantie exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: (I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 147 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 148 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs 149 et aux installations de traitement biologique mécanique 150 .

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

M.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action.

Numéro 

 

Mesure 

 

Étapes
/Cible 

 

Nom 

 

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires 

 

Indicateur quantitatif pour la valeur cible 

Temps 

Description de chaque jalon et cible 

 

Unité 

Base de référence 

Objectif 

Q 

Année 

L25

C13.I6

Accord de mise en œuvre avec ICO pour la ligne verte ICO

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre 

  

  

  

TRIMESTRE 4 

2023 

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre.

L25A

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

%

0 %

15 %

TRIMESTRE 4

2024

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 15 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre). L’ICO élabore un rapport détaillant la part de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L26

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

%

15 %

50 %

TRIMESTRE 2

2025

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre). L’ICO élabore un rapport détaillant la part de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L27

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (III)

%

50 %

75 %

TRIMESTRE 4

2025

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 75 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 7,5 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre). L’ICO élabore un rapport détaillant la part de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L28

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (IV)

%

75 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 10 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre). Au moins 80,9 % de ce financement contribuent à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L29

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Le ministère a achevé l’investissement

Attestation de versement

 

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 22 000 000 000 EUR à ICO pour la facilité.

L30

C13.I6

M

Accord de mise en œuvre pour ICO Enterprises and Entrepreneurs Line

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre 

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre.

L31

C13.I6

T

ICO Entreprises et entrepreneurs — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

 

%

0 %

50 %

TRIMESTRE 2

2025

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre).

L32

C13.I6

T

ICO Enterprises and Entrepreneurs Line — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

%

50 %

75 %

TRIMESTRE 4

2025

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 75 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 7,5 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre).

L33

C13.I6

T

ICO Enterprises and Entrepreneurs Line — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (III)

 

%

75 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 10 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre). Au moins 1,84 % de ce financement contribuent à la réalisation des objectifs numériques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L34

C13.I6

M

ICO Enterprises and Entrepreneurs Line — Ministère a achevé l’investissement.

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 8 150 000 000 EUR à ICO pour la facilité.

L35

C13.I7

M

Fonds pour les technologies prochaines — Accord de mise en œuvre avec l’axe

Signature de l’accord de mise en œuvre modifié

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre

L36

C13.I7

T

Prochaines technologies — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux et les fonds de capital-investissement (I)

%

0 %

50 %

TRIMESTRE 2

2025

L’axe, et les intermédiaires sélectionnés par axe, ont conclu une convention de financement juridique avec les bénéficiaires finaux et des fonds de fonds propres pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). L’axe élabore un rapport détaillant la part de ce financement qui contribue aux objectifs numériques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L37

C13.I7

T

Prochaines technologies — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux et les fonds de capital-investissement (II)

%

50 %

75 %

TRIMESTRE 4

2025

L’axe, et les intermédiaires sélectionnés par axe, ont conclu une convention de financement juridique avec les bénéficiaires finaux et des fonds de fonds propres pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 75 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). L’axe élabore un rapport détaillant la part de ce financement qui contribue aux objectifs numériques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L38

C13.I7

T

Prochaines technologies — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux et les fonds de capital-investissement (II)

%

75 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

L’axe, et les intermédiaires sélectionnés par axe, ont conclu une convention de financement juridique avec les bénéficiaires finaux et les fonds de fonds propres pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). 100 % de ce financement contribuent à la réalisation des objectifs numériques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L39

C13.I7

M

Prochaines technologies — Le ministère a achevé les investissements.

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 4 000 000 000 EUR à ICO pour la facilité.

L40

C13.I8

M

Foco — Règlements instituant le Fonds

Entrée en vigueur des règlements établissant la facilité

TRIMESTRE 1

2024

Entrée en vigueur du règlement établissant la facilité et de tout document y afférent.

L41

C13.I8

T

Foco — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

%

0

50 %

TRIMESTRE 2

2025

La facilité, et les intermédiaires sélectionnés par les COFIDES, ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 20 % du financement correspond à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 20 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres de la facilité).

L42

C13.I8

T

Foco — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

%

50 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

La facilité, et les intermédiaires sélectionnés par les COFIDES, ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 20 % du financement correspond à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 20 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres de la facilité).

L43

C13.I8

T

Foco — Le ministère a achevé l’investissement.

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 2 000 000 000 EUR à la facilité.

L44

C13.I9

T

Fonds de soutien à la solvabilité des entreprises stratégiques

Millions d’euros

0

563

TRIMESTRE 2

2024

Au moins 563 300 000 EUR d’opérations éligibles au titre de la FRR au titre de FASEE ont été versés aux bénéficiaires finaux. Un audit ex post réalisé par un auditeur indépendant devrait au moins confirmer le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», les règles en matière d’aides d’État, l’absence de fraude, de corruption, de conflit d’intérêts et de double financement, ainsi que la collecte de données prévue à l’article 22 de la FRR. L’audit ex post vérifie que le soutien n’a été accordé qu’aux entreprises qui, au moment de l’octroi de l’aide, étaient viables et stratégiques pour le tissu productif national ou régional.

L45

C13.I10

T

FONREC

Millions d’euros

0

457,01

TRIMESTRE 2

2025

Au moins 457 010 000 EUR d’opérations éligibles au titre de la FRR au titre de FONREC ont été versés aux bénéficiaires finaux. Un audit ex post réalisé par un auditeur indépendant devrait au moins confirmer le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», les règles en matière d’aides d’État, l’absence de fraude, de corruption, de conflit d’intérêts et de double financement, ainsi que la collecte de données prévue à l’article 22 de la FRR. L’audit ex post vérifie que le soutien n’a été accordé qu’aux entreprises éligibles au titre du cadre juridique de l’instrument.

L46

C13.I11

T

CERSA

Millions d’euros

0

2 100

TRIMESTRE 3

2026

Garantie CERSA: Au moins un montant de 2 100 000 000 EUR de garanties accordées par le CERSA à partir du 1 juillet 2023 permettant aux PME et aux entreprises à moyenne capitalisation d’obtenir des garanties pour des investissements à long terme et des fonds de roulement, ainsi que des garanties financières, commerciales et techniques. Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) pour les transactions bénéficiant d’un soutien au titre de la présente mesure en utilisant une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

L47

C13.I12

M

ENISA Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME — Accord de mise en œuvre

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre

TRIMESTRE 2

2024

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre.

L48

C13.I12

T

ENISA Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux

0

50 %

TRIMESTRE 2

2025

L’ENISA a conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion).

L49

C13.I12

T

ENISA Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux

50 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

L’ENISA a conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Une part d’au moins 6,6 % de ce financement contribue à la réalisation des objectifs numériques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L50

C13.I12

M

Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME de l’ENISA — Le ministère a réalisé des investissements.

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 303 000 000 EUR à l’ENISA pour la facilité.

L51

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — InvestEU: Signature de la convention de contribution entre le gouvernement espagnol et la Commission européenne

Signature de la convention de contribution

TRIMESTRE 4

2024

Signature de la convention de contribution entre le gouvernement espagnol et la Commission européenne pour un montant de 500 000 000 EUR.

L52

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — InvestEU: Les opérations de financement ou d’investissement d’un montant d’au moins 500 millions d’euros allouées à l’instrument approuvé par le comité d’investissement InvestEU.

0

100 %

TRIMESTRE 3

2026

Les opérations de financement ou d’investissement représentant 100 % du montant total des ressources de la FRR allouées à l’instrument ont été approuvées par le comité d’investissement InvestEU.

L53

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience: Accord de mise en œuvre

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre

L54

C13.I13

T

Fonds pour la résilience régionale — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

0

15 %

TRIMESTRE 4

2024

Le groupe BEI et les intermédiaires sélectionnés par le groupe BEI ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 25 % des investissements au titre de la FRR dans les autres lignes (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspond à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 60 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres de la facilité). Le groupe BEI élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L55

C13.I13

T

Fonds pour la résilience régionale — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

15 %

50 %

TRIMESTRE 2

2025

Le groupe BEI et les intermédiaires sélectionnés par le groupe BEI ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans les autres lignes (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspond à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 60 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres de la facilité). Le groupe BEI élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L56

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (III)

50 %

75 %

TRIMESTRE 4

2025

Le groupe BEI et les intermédiaires sélectionnés par le groupe BEI ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 75 % des investissements au titre de la FRR dans les autres lignes (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspond à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 60 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres de la facilité). Le groupe BEI élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L57

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (IV)

75 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

Le groupe BEI et les intermédiaires sélectionnés par le groupe BEI ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans les autres lignes (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspond à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 60 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres de la facilité). Le groupe BEI élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L58

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — ligne publique directe: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (I)

0

50 %

TRIMESTRE 4

2024

Le Groupe BEI et les intermédiaires sélectionnés par le Groupe BEI ont conclu des conventions de financement légales avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans la ligne publique directe (en tenant compte des frais de gestion). Le groupe BEI élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L59

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — ligne publique directe: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (II)

50 %

100 %

TRIMESTRE 2

2025

Le Groupe BEI et les intermédiaires sélectionnés par le Groupe BEI ont conclu des conventions de financement légales avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la ligne publique directe (en tenant compte des frais de gestion). Le groupe BEI élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L60

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — contribution au climat

TRIMESTRE 3

2026

Au moins 50 % du financement de la ligne publique directe et des autres lignes contribuent à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

L61

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — ligne publique directe: Achèvement des projets par des entités publiques

TRIMESTRE 3

2026

Achèvement des projets par des entités publiques représentant au moins 3 150 000 000 EUR (y compris les frais de gestion) dans la ligne publique directe.

L62

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — Le ministère des affaires économiques et de la transition numérique a achevé l’investissement

Certificat de versement au Fonds

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 19 500 000 000 EUR au groupe BEI pour la facilité.



N. ELÉMENT 14: Tourisme

Le volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne répond aux défis suivants:

-Le secteur du tourisme espagnol est confronté, en raison de la crise déclenchée par la pandémie de COVID-19, à une situation très délicate, et il est urgent de prendre des mesures pour accroître sa durabilité et sa compétitivité.

-Les îles Canaries et les îles Baléares, qui sont des moteurs de l’industrie touristique espagnole, ont besoin de mesures spécifiques pour atténuer les externalités et leur forte dépendance à l’égard des vacances.

-Selon le rapport du Forum économique mondial sur la compétitivité du tourisme, l’Espagne occupe la 27e place dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. En outre, ses investissements publics et privés dans la R &Dsont relativement faibles. En outre, de nombreux rapports indiquent que le secteur des voyages est l’un des plus susceptibles de bénéficier de l’intelligence artificielle (augmentation de 128 % de la valeur ajoutée de l’activité grâce à l’application de l’IA).

L’objectif de ce volet est de transformer et de moderniser le secteur du tourisme en Espagne en renforçant sa compétitivité et sa résilience.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à promouvoir les investissements dans l’innovation et l’efficacité énergétique et à renforcer l’efficacité des politiques de soutien à la recherche et à l’innovation (recommandation par pays no 3 2019), à soutenir l’économie (recommandation par pays no 1 2020), à soutenir l’emploi par des mesures visant à préserver l’emploi et le développement des compétences et à améliorer l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation par pays no 2 2020), à promouvoir les investissements publics et privés et à favoriser les transitions écologique et numérique (recommandation par pays no 3 2020) et à améliorer la coordination entre les différents niveaux d’administration (recommandation par pays no 4 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

NO 1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C14.R1) — Arrêté royal mettant en œuvre le Fonds financier national pour la compétitivité du tourisme (FOCIT)

La réforme a pour objectif d’améliorer la compétitivité du secteur du tourisme en encourageant l’innovation et en soutenant l’efficacité énergétique et l’économie circulaire.

La réforme modifie les actes juridiques existants régissant les objectifs, la nature, les opérations et les projets éligibles du Fonds financier national pour la compétitivité du tourisme.

L’acte juridique modifié permettra au Fonds financier national pour la compétitivité du tourisme de financer les entreprises du tourisme afin d’améliorer l’efficacité énergétique, de réduire le niveau de consommation de ressources et de production de déchets et d’accroître la réutilisation et le recyclage des déchets. Dans le domaine de l’efficacité énergétique et de l’économie circulaire, le Fonds finance des projets d’innovation.

L’instrument de financement peut recourir à des mécanismes mixtes combinant des prêts et d’autres types de soutien. L’instrument est financé par le budget national.

La réforme comprend également les mesures spécifiques suivantes:

·un plan de promotion du secteur du tourisme, dans lequel sont décrites les mesures visant à stimuler le secteur du tourisme et le cadre de mise en œuvre des mesures liées au tourisme est défini.

·le lancement d’un site web collectant des données provenant de différentes sources de statistiques du tourisme, y compris des organismes publics et privés tels que l’INE, Turespaña, la Banque d’Espagne, AENA et RENFE.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

Investissement 1 (C14.I1) — Transformation du modèle touristique vers la durabilité

L’investissement a pour objectif de renforcer la durabilité environnementale, socio-économique et territoriale du tourisme et cible les destinations touristiques, les partenaires sociaux et les opérateurs privés du secteur.

L’investissement consiste en quatre sous-mesures:

1.Préparation de la stratégie pour un tourisme durable Espagne 2030, qui constituera un programme national en matière de tourisme pour relever les défis du secteur à moyen et à long terme, en renforçant les trois piliers de la durabilité: socio-économique, environnemental et territorial;

2.Plans de durabilité du tourisme à destination: Ces sous-mesures sont mises en œuvre selon l’ordre séquentiel suivant:

a.Préparation de la stratégie de durabilité du tourisme à destination, qui servira de base à la structuration, à la planification, au développement et à l’évaluation des actions de l’administration du tourisme visant à transformer les destinations, selon des critères de durabilité et en conformité avec les ODD du programme à l’horizon 2030.

b.Préparation du programme du plan de développement durable du tourisme de destination. Ce programme fixe les conditions de participation des communautés autonomes et des autorités locales, le champ d’application, les seuils minimaux d’investissement, la procédure de soumission des propositions et les règles relatives à leur approbation, à leur mise en œuvre et à leur justification.

c.Préparation et mise en œuvre des plans territoriaux pour la durabilité du tourisme à destination. Elles sont développées dans le cadre d’un processus participatif et collaboratif entre les trois administrations publiques compétentes et les différents acteurs publics et privés de l’écosystème touristique de la destination. Ils permettent à chaque territoire et à chaque destination de relever les défis de la durabilité du tourisme, dans l’exercice de leurs compétences en matière de planification touristique et dans le cadre de la stratégie pour la durabilité du tourisme pour les destinations approuvée par le gouvernement espagnol. Ces plans consistent en des actions dans les domaines suivants:

I.La transition écologique, y compris les actions au titre de cet investissement concernant la restauration de l’environnement, la gestion de l’utilisation publique dans les zones naturelles protégées, la mise en œuvre de systèmes de certification du tourisme, la mise en œuvre de mesures d’économie circulaire dans les services publics et la construction de parcours ruraux cyclables/trottoirs.

II.L’efficacité énergétique, y compris les actions au titre de cet investissement visant à réduire les émissions de CO2 dans les bâtiments, les infrastructures et les services publics, à atténuer le changement climatique, à mettre en œuvre les écotechnologies, à décarboner et à promouvoir la mobilité durable ou à améliorer l’environnement urbain.

III.La transformation numérique, y compris les actions menées dans le cadre de cet investissement pour numériser les services aux touristes sur les destinations, développer l’empreinte numérique de la destination ou l’information sur le marché et la gestion de la demande touristique.

IV.La transformation de la compétitivité, y compris les actions menées dans le cadre de cet investissement visant à étendre l’accessibilité par la destination, à améliorer les infrastructures touristiques publiques locales ou à favoriser la création d’emplois par le développement de nouveaux produits touristiques tels que la culture, la nature, la gastronomie ou l’artisanat traditionnel industrialisé.

3.Un plan de durabilité sociale pour le secteur du tourisme.

4.Transformation de l’actuel système espagnol de qualité du tourisme pour les destinations touristiques (SICTED) en un système complet de durabilité du tourisme pour les destinations touristiques. Il s’agit notamment de l’élaboration d’un nouveau processus et de nouvelles orientations, de la mise à niveau de la plateforme informatique existante, de la formation de nouveaux agents de durabilité du tourisme et de la mise au point d’un mécanisme d’agrégation des données pour analyser et surveiller le marché du logement touristique dans toute l’Espagne.

Les actions au titre de cet investissement auront lieu entre le 1 janvier 2021 et le 30 juin 2026, avec des décaissements en faveur des autorités locales au cours de la période comprise entre le 1 janvier 2021 et le 31 décembre 2023, et leur mise en œuvre jusqu’en 2026. Les projets visant à promouvoir la durabilité des destinations touristiques dans le cadre de cet investissement sont achevés au plus tard le 30 juin 2026.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 151 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 152 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 153 et aux installations de traitement biologique mécanique 154 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées. Les critères de sélection garantissent en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale de l’UE et nationale applicable peuvent bénéficier d’un soutien. Les critères de sélection garantissent qu’au moins 359 millions d’EUR contribuent aux objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 519 millions d’EUR avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience. À défaut, les critères de sélection garantissent qu’au moins 1 788.6 millions d’EUR contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique moyen d’au moins 31,7 % conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil. Ce taux de contribution moyen peut être atteint en utilisant l’ensemble des domaines d’intervention définis à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C14.I2) — Programme de numérisation et de renseignement pour les destinations et le secteur du tourisme

L’objectif des actions menées dans le cadre de cet investissement est de développer une plateforme de destination intelligente mettant des services publics et privés interopérables à la disposition des touristes. Cette initiative sera complétée par la mise en place d’un système de renseignements touristiques et d’une série d’initiatives visant à stimuler le réseau espagnol de destinations intelligentes. Les actions menées au titre de cet investissement soutiennent également les solutions numériques fondées sur l’intelligence artificielle et d’autres technologies génériques dans les entreprises du secteur du tourisme et prévoient un financement pour le développement d’espaces de données industriels et la promotion de l’innovation numérique dans le secteur du tourisme.

Les actions au titre de cet investissement se font au moyen d’appels d’offres et d’investissements directs. Au moins 1000 entreprises ou pôles ont bénéficié d’un financement au titre des projets d’investissement liés à l’intelligence artificielle et à d’autres technologies génériques, et une plateforme de destination intelligente est lancée au plus tard le 30 juin 2025.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2025.

Investissement 3 (C14.I3) — Stratégies de résilience du tourisme pour les territoires extrapéninsulaires

L’investissement cible les îles Baléares, les îles Canaries, Ceuta et Melilla dans le but de relever les défis spécifiques auxquels l’industrie touristique est confrontée dans ces territoires. Les mesures améliorent la compétitivité et la capacité de ces territoires à s’adapter à l’évolution des marchés internationaux et consistent en:

-les infrastructures publiques, en mettant particulièrement l’accent sur l’amélioration des espaces publics afin de promouvoir le tourisme, la gestion environnementale et le traitement des déchets, ainsi que sur la requalification des infrastructures touristiques obsolètes;

-renforcement des services publics dans les zones d’influence touristique particulière: les services administratifs, de sécurité et de santé;

-la formation, en accordant une attention particulière à la formation des jeunes liée au secteur du tourisme;

-développement de produits touristiques alternatifs et modernisation de l’offre touristique;

-des incitations visant à faciliter la connectivité avec les territoires et à permettre aux entreprises touristiques d’opérer en dehors de la haute saison;

-la promotion des territoires extraterritoriaux nationaux et internationaux en tant que destinations touristiques d’intérêt culturel historique; et

-promotions stratégiques corrigées des variations saisonnières, en mettant particulièrement l’accent sur les stratégies de marketing en ligne, l’accessibilité linguistique, la capacité proactive en matière d’outils multimédias et la gestion institutionnelle des relations avec les coûts (CRM).

Au moins 400 acteurs économiques et sociaux auraient bénéficié des investissements dans les régions extrapéninsulaires d’ici juin 2025.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2025.

Investissement 4 (C14.I4) — Actions spéciales dans le domaine de la compétitivité

L’investissement comprend un ensemble de mesures visant à améliorer la compétitivité du secteur du tourisme. Les actions spécifiques à soutenir au titre de cet investissement comprennent:

-le développement de produits touristiques conformément à la stratégie de développement des produits du tourisme durable et couvrant, entre autres, les catégories indicatives suivantes: le tourisme gastronomique, le tourisme culturel, le tourisme urbain, l’écoturisme, le tourisme d’affaires, le tourisme sportif comme le vélo, le tourisme du patrimoine et le tourisme religieux;

-projets visant à réduire la consommation annuelle de déchets ou d’énergie des établissements touristiques. Pour réduire la consommation d’énergie, les mesures spécifiques comprennent l’installation de capteurs pour le suivi et l’optimisation de la consommation d’énergie, la promotion de l’utilisation de systèmes de gestion de l’énergie (tels que les systèmes certifiés ISO 500001), l’utilisation de matériaux économes en énergie, l’utilisation de technologies économes en énergie et l’utilisation d’éléments externes tels que les nuances ou les jardins. Les mesures spécifiques visant à réduire les déchets comprennent des plans de tri à la source des déchets et des actions visant à promouvoir la réutilisation et le recyclage des déchets. Parmi les autres mesures figurent des campagnes de sensibilisation et des formations sur les questions d’efficacité énergétique et de gestion des déchets destinées au personnel des installations touristiques et la promotion de la production et de l’achat de fournitures locales;

-la réhabilitation et la réhabilitation des sites historiques du patrimoine touristique, y compris i) la réduction et la compensation de l’empreinte carbone par l’élaboration de plans d’action pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ii) la réhabilitation écologique des sites, iii) l’amélioration de l’efficacité énergétique par le remplacement des chaudières diesel ou à combustible par des chaudières au gaz naturel, iv) des actions visant à s’adapter au changement climatique, v) l’amélioration des systèmes de traitement des eaux grises, vi) la modernisation des systèmes de gestion des déchets, vii) la réhabilitation et l’utilisation des espaces au moyen de technologies intelligentes, des actions visant à améliorer l’accessibilité des sites et viii) des actions visant à réduire la consommation d’énergie et d’eau; et

-l’amélioration des zones commerciales dans les zones où l’afflux touristique est important, y compris les actions menées dans le cadre de cet investissement dans les nouvelles technologies; mise en œuvre de solutions technologiques pour améliorer l’efficacité énergétique; procédés éco-efficaces, recyclage et réutilisation des déchets; la formation de personnel; une signature numérique intégrée adaptée aux visiteurs étrangers; et adapter les espaces publics afin d’améliorer l’accessibilité et la mobilité.

Au moins 60 projets dans des zones commerciales situées dans des zones locales à fort afflux touristique doivent être achevés au plus tard le 31 décembre 2024. Les investissements mis en œuvre au plus tard le 30 juin 2025 se traduisent par: I) au moins 45 nouveaux produits touristiques disponibles et ii) au moins 3 400 établissements touristiques doivent avoir mené à bien des projets visant à réduire leur consommation annuelle de déchets ou d’énergie. Au moins 50 projets ciblant des sites historiques du patrimoine touristique doivent être achevés au plus tard le 30 juin 2026.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 155 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 156 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 157 et aux installations de traitement biologique mécanique 158 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

NO 2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

214

C14.R1

M

Plan de promotion du secteur du tourisme

Page web de la publication

 

 

 

TRIMESTRE 2

2020

Le plan décrit les mesures visant à stimuler le secteur du tourisme et définit le cadre de mise en œuvre des mesures liées au tourisme.

215

C14.R1

M

Lancement du site web «DATAESTUR» collectant des données sur le tourisme

Lien vers le site web DATAESTUR

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Le site web recueille des données sur le tourisme en Espagne à partir de différentes sources de statistiques du tourisme, y compris des organismes publics et privés tels que l’INE, Turespaña, la Banque d’Espagne, AENA ou RENFE, et est opérationnel.

216

C14.R1

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal portant mise en œuvre du Fonds financier national pour la compétitivité du tourisme

Disposition de l’arrêté royal indiquant l’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

L’arrêté royal portant mise en œuvre du Fonds financier national pour la compétitivité du tourisme améliore l’accès au financement public pour les entreprises dans les domaines de l’économie circulaire et de l’efficacité énergétique.

217

C14.I1

T

Attribution budgétaire de plans promouvant la durabilité du tourisme à leur destination

En millions d’EUR

0

561

TRIMESTRE 4

2021

Publication au JO de l’attribution aux autorités locales d’un soutien à la mise en œuvre des «plans territoriaux pour la durabilité du tourisme à destination», pour un montant d’au moins 561 000 000 EUR et avec 35 % des fonds destinés à financer des mesures en faveur de la transition écologique, de la durabilité et de l’efficacité énergétique/de l’électromobilité à destination. Les critères de sélection garantiront le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. Les critères de sélection garantissent que, sur le budget total final alloué à la mesure, au moins 359 000 000 EUR de la mesure contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 519 000 000 EUR avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience. À défaut, les critères de sélection garantissent qu’au moins 1 788.6 millions d’EUR contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique moyen d’au moins 31,7 % conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil. Ce taux de contribution moyen peut être atteint sur la base des domaines d’intervention définis à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241.

218

C14.I1

T

Attribution budgétaire de plans promouvant la durabilité du tourisme à leur destination

En millions d’EUR

561

1 173

TRIMESTRE 4

2022

Publication au JO de l’attribution aux autorités locales d’un soutien à la mise en œuvre des «plans territoriaux pour la durabilité du tourisme à destination», pour un montant d’au moins 1 173 000 000 EUR (niveau de référence: 31 décembre 2021) et avec 35 % des fonds destinés à financer des mesures en faveur de la transition écologique, de la durabilité et de l’efficacité énergétique/de l’électromobilité sur les destinations. Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Les critères de sélection garantissent que, sur le budget total final alloué à la mesure, au moins 359 000 000 EUR de la mesure contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 519 000 000 EUR avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience. À défaut, les critères de sélection garantissent qu’au moins 1 788.6 millions d’EUR contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique moyen d’au moins 31,7 % conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil. Ce taux de contribution moyen peut être atteint sur la base des domaines d’intervention définis à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241.

219

C14.I1

T

Attribution budgétaire de plans promouvant la durabilité du tourisme à leur destination

En millions d’EUR

1 173

1 788,6

TRIMESTRE 4

2023

Publication au JO de l’attribution aux autorités locales d’un soutien à la mise en œuvre de «plans territoriaux pour la durabilité du tourisme à destination» pour un montant d’au moins 1 788 600 000 EUR (scénario de référence: 31 décembre 2022) et avec 35 % des fonds destinés à financer des mesures en faveur de la transition écologique, de la durabilité et de l’efficacité énergétique/de l’électromobilité sur les destinations. Les critères de sélection garantissent le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Les critères de sélection garantissent que, sur le budget total final alloué à la mesure, au moins 359 000 000 EUR de la mesure contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique de 100 % et au moins 519 000 000 EUR avec un coefficient climatique de 40 %, conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 établissant la facilité pour la reprise et la résilience. À défaut, les critères de sélection garantissent qu’au moins 1 788.6 millions d’EUR contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique avec un coefficient climatique moyen d’au moins 31,7 % conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241 du Parlement européen et du Conseil. Ce taux de contribution moyen peut être atteint sur la base des domaines d’intervention définis à l’annexe VI du règlement (UE) 2021/241.

220

C14.I1

M

Achèvement des plans visant à promouvoir la durabilité du tourisme à leur destination

Rapport de la Commission de suivi validant le seuil d’avancement

 

 

 

TRIMESTRE 4

2024

La Commission de suivi veille à ce que toutes les destinations retenues atteignent au moins le pourcentage suivant de niveaux d’exécution de chaque plan de durabilité touristique:
— 50 % d’achèvement pour les destinations attribuées en 2021.
— 30 % d’achèvement pour les destinations attribuées en 2022.

— 15 % d’achèvement pour les destinations attribuées en 2023.

221

C14.I1

M

Achèvement des projets visant à promouvoir la durabilité des destinations touristiques

Certificat d’achèvement

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de tous les projets figurant dans les «plans territoriaux pour la durabilité du tourisme à destination» et financés conformément aux objectifs 217, 218 et 219, avec 35 % des fonds pour tenir compte des mesures relatives à la transition écologique, à la durabilité et à l’efficacité énergétique/à l’électromobilité aux destinations, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) au moyen d’une liste d’exclusion et de l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

222

C14.I2

M

Lancement de la plateforme de destination intelligente du secteur du tourisme.

Lien vers la plateforme

 

 

 

TRIMESTRE 2

2025

Mise en œuvre et lancement d’une plateforme de destination intelligente pleinement opérationnelle. La plateforme met à la disposition des touristes des services publics et privés interopérables.

223

C14.I2

T

Bénéficiaires de projets technologiques innovants liés à l’IA et à d’autres technologies génériques

Numéro

0

1 000

TRIMESTRE 2

2025

Au moins 1 000 bénéficiaires (entreprises ou clusters) ayant mené à bien des projets technologiques innovants pour le secteur du tourisme liés à l’intelligence artificielle et à d’autres technologies génériques telles que l’internet des objets, la 5G, les mégadonnées, la cybersécurité et les applications mobiles.

224

C14.I3

T

Bénéficiaires des régions extracommunautaires ayant mené à bien des projets visant à améliorer leur compétitivité et leur capacité d’adaptation à l’évolution des marchés internationaux

Numéro

0

400

TRIMESTRE 2

2025

Au moins 400 bénéficiaires dans les régions extrapéninsulaires (îles Baléares, îles Canaries, Ceuta et Melilla) ayant mené à bien des projets visant à améliorer leur compétitivité et leur capacité d’adaptation à l’évolution des marchés internationaux.

225

C14.I4

T

Projets ciblant des zones commerciales situées dans des zones locales à fort afflux touristique

 

Numéro

0

60

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 60 projets ciblant des zones commerciales situées dans des zones locales à fort afflux touristique ont été achevés, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

226

C14.I4

T

Produits touristiques fournis conformément à la stratégie pour le tourisme

Numéro

0

45

TRIMESTRE 2

2025

Au moins 45 nouveaux produits touristiques fournis conformément à la stratégie de développement des produits du tourisme durable, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

227

C14.I4

T

Établissements touristiques réduisant leur consommation annuelle de déchets ou d’énergie

Numéro

0

3 400

TRIMESTRE 2

2025

Au moins 3 400 établissements touristiques ont mené à bien des projets visant à réduire leur consommation annuelle de déchets ou d’énergie, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

228

C14.I4

T

Projets de régénération de sites du patrimoine historique ayant une utilisation touristique actuelle ou future

Numéro

0

50

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 50 actions de régénération de sites historiques du patrimoine historique ont été menées à bien, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

O. COMPOSANTE 15: Connectivité numérique

La connectivité numérique est un facteur clé pour le développement de l’activité économique, pour une productivité accrue, pour stimuler l’innovation et pour la cohésion territoriale et sociale. L’accès aux réseaux numériques est de plus en plus nécessaire pour pouvoir accéder aux services publics, développer des activités économiques et participer activement à la société.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience répond aux défis en matière de connectivité liés à la couverture des réseaux fixes ultrarapides, avec plus de 100 Mbps/s, et de la 5G en Espagne, en particulier dans les zones rurales et dans les principaux corridors de transport transfrontaliers. Du point de vue de la cybersécurité, le principal défi abordé par le volet est de mettre en place un environnement fiable et sûr pour les citoyens et les entreprises afin de contribuer au processus de numérisation et d’hyperconnectivité associé à la mise en œuvre de la 5G et des services qui seront associés à cette technologie, tels que les applications de l’internet des objets (IdO).

Les objectifs de ce volet sont de mettre le secteur des télécommunications en conformité avec les exigences de la stratégie numérique européenne et de renforcer la cohésion économique, sociale et territoriale en comblant les lacunes numériques et en améliorant l’accès à une couverture ultrarapide sur tout le territoire national. Le volet soutient le déploiement accéléré de la technologie 5G, en: 1) mettre à disposition les ressources nécessaires du spectre dans les bandes de priorité 5G; 2) développer un environnement de déploiement fiable et sûr et 3) encourager le développement d’applications de la technologie 5G. Elle vise également à soutenir une culture durable de la cybersécurité pour les citoyens et les entreprises.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à axer la politique économique d’investissement sur la promotion de l’innovation (recommandation par pays no 3 2019), à concentrer les projets d’investissement public parvenus à maturité et à concentrer les investissements sur la transition numérique (recommandations par pays 3 2020, 1 2022 et 1 2023).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

O.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C15.R1) — Réforme du cadre réglementaire des télécommunications: Droit général, instruments réglementaires et instruments de mise en œuvre

La mesure a pour objectifs de transposer la directive 2018/1972 du code des communications électroniques européen, d’élaborer des bonnes pratiques pour le déploiement de réseaux fixes et mobiles à haute capacité et de la 5G, et d’élaborer les actions nécessaires pour mettre en œuvre, dans le cadre national, la boîte à outils résultant de la recommandation de la Commission européenne sur la connectivité C (2020) 6270.

La boîte à outils résultant de la mise en œuvre de la recommandation C (2020) 6270 de la Commission européenne sur la connectivité sera intégrée dans le cadre juridique espagnol dans la loi générale sur les télécommunications dans les éléments qui requièrent le statut de loi.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2022. 

Réforme 2 (C15.R2) — Feuille de route 5G: Gestion et assignation du spectre, réduction de la charge du déploiement, règlement sur la cybersécurité 5G et soutien aux autorités locales

Les objectifs de la mesure sont les suivants: 1) achever le «deuxième dividende numérique» et la procédure d’enchères pour les bandes de fréquences 700 MHz et 26 GHz; 2) réduire temporairement la taxation du spectre pour les opérateurs de télécommunications pour 2022 et 2023 afin d’accélérer le déploiement de la 5G; 3) intégrer la boîte à outils de l’UE pour la cybersécurité de la 5G dans le corpus législatif national; et 4) diffuser auprès des administrations publiques locales les bonnes pratiques en matière de télécommunications et d’urbanisme.

En ce qui concerne la mise en œuvre, les étapes suivantes sont définies:

-Achèvement du «deuxième dividende numérique»

-Stratégie pour la promotion de la technologie 5G

-Enchères pour la bande de 700 MHz

-Appel d’offres pour la bande de 26 GHz

-Réduction temporaire de la taxation du spectre

-Loi sur la cybersécurité 5G

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022. 

Investissement 1 (C15.I1) — Promouvoir la cohésion territoriale par le déploiement de réseaux: Extension du haut débit ultrarapide

Les objectifs de la mesure sont les suivants: 1) approfondir la couverture des réseaux d’accès à haut débit ultrarapides dans les zones qui en ne disposent pas, en vue d’atteindre 100 % de la population; et 2) déployer des actions spécifiques pour l’extension de la couverture dans les centres urbains historiques ayant le statut de zone blanche.

L’investissement consiste à fournir une connectivité à haut débit ultrarapide (supérieure à 100 Mbps) aux zones, principalement rurales et à valeur historique, qui ne disposent pas actuellement d’une telle connectivité. Un plan d’exécution détaillé sera adopté d’ici la fin de 2021, et 100 % du budget seront alloués d’ici la fin de 2023. Le plan fixe également les objectifs finaux (en termes de couverture supplémentaire en unités) à atteindre et garantit la neutralité technologique et le maintien des mécanismes de concurrence sur le marché et d’accès de tous les opérateurs à l’infrastructure déployée. Les zones d’intervention sont définies dans un tel plan. Le plan de mise en œuvre définit également les mesures juridiques et réglementaires requises, y compris celles à prendre pour garantir le respect des règles de l’UE en matière d’aides d’État. L’objectif est de garantir des vitesses symétriques de 300 Mbps, pouvant passer à 1 Gbps symétriques (gigabit par seconde) dans les zones blanches et les zones grises.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C15.I2) Renforcer la connectivité dans les centres de référence, les moteurs socio-économiques et les projets sectoriels de numérisation

Les objectifs de la mesure sont les suivants: 1) améliorer la connectivité et l’équipement des centres offrant un accès aux soins essentiels et aux services sociaux tels que les hôpitaux, les centres de santé et les centres d’éducation et de formation; et 2) fournir une connectivité ultrarapide dans les principaux moteurs socio-économiques du pays et dans les zones où la demande de capacités est élevée (îles technologiques).

L’investissement consiste à étendre la connectivité de 1 gigabits aux principaux centres d’activité sociale et économique dans l’ensemble du pays. Les sites sélectionnés comprennent les sites industriels, les centres de données, les sites agro-industriels, les centres de recherche, les nœuds de transport, les nœuds logistiques ou les entreprises à forte intensité de données, ainsi que les centres de santé tels que les hôpitaux, les centres de formation et les centres de santé.

Les actions spécifiques comprennent: (a) des projets visant à renforcer la connectivité dans les points focaux et les services publics; (b) projets dans le domaine de la connectivité de 1 gigabit et soutien à des secteurs clés, y compris des projets sectoriels innovants de numérisation (santé, agroalimentaire, mobilité, tourisme, industrie, commerce, etc.) et des projets de connectivité pour les domaines industriels et commerciaux dans les zones blanches/grises.

L’investissement est achevé au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 3 (C15.I3) — chèques pour la connectivité pour les PME et les groupes vulnérables

L’investissement consiste à fournir:

-Chèques destinés aux PME pour financer des investissements en matière de connectivité (y compris une connectivité de base d’au moins 100 Mbps et des services à valeur ajoutée tels que VPN et cybersécurité); et

-Des chèques destinés aux personnes ou aux familles vulnérables afin de financer des trains de connexion à large bande avec la technologie la plus appropriée.

L’investissement est achevé au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 4 (C15.I4) — Renouveau et durabilité des infrastructures

L’investissement consiste à équiper une partie du parc immobilier existant d’infrastructures destinées à faciliter le déploiement optimal de réseaux à très haute capacité dans le dernier kilomètre d’accès. Cet investissement, outre la coordination et l’optimisation du déploiement des réseaux d’accès de nouvelle génération de manière durable, devrait optimiser la consommation d’énergie des réseaux déployés. L’investissement est achevé au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 5 (C15.I5) — Déploiement d’infrastructures numériques transfrontalières

L’investissement se compose de trois projets.

1) améliorer la connectivité des infrastructures numériques transfrontalières: Cela impliquerait la participation d’entreprises espagnoles à des consortiums d’entreprises pour des projets d’interconnexion des infrastructures de données et de câble sous-marin du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (CEF2 Digital) et du nouveau RGEC.

2) participation à des projets d’infrastructures numériques: les projets candidats seraient liés à l’informatique en nuage de nouvelle génération et aux infrastructures et services de la périphérie; et processeurs avancés et semi-conducteurs.

3) d’autres projets transfrontaliers de R &D&I- infrastructures numériques, y compris les investissements dans les systèmes de communications par satellite sécurisés et le développement de capacités de communication quantique.

Un plan d’exécution détaillé de ces investissements sera fourni au plus tard le 31 décembre 2022, dans le but de définir clairement les projets sélectionnés.

Le plan décrit les critères techniques (caractéristiques essentielles des projets et des bénéficiaires) et les mesures juridiques et réglementaires requises, y compris les mesures nécessaires pour se conformer au contrôle des aides d’État. L’investissement est achevé au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 6 (C15.I6) — Déploiement de la 5G: réseaux, évolution technologique et innovation

L’investissement se compose de quatre sous-projets différents:

1) le déploiement de la 5G est stimulé et accéléré sur les principaux corridors de transport (routes et chemins de fer) tant nationaux (couloirs secondaires dans certaines zones) que transfrontaliers (couloirs primaires). Cette initiative est alignée sur les corridors 5G définis par la Commission européenne et stimulera les corridors entre l’Espagne et le Portugal, d’une part, et l’Espagne et la France, d’autre part, pour un total d’au moins 4 000 sites, y compris les liaisons de collecte. Cette mesure couvre les liaisons secondaires qui ne sont pas couvertes par les obligations imposées dans le cadre des appels d’offres relatifs au spectre.

2) déploiement de la 5G dans certaines zones dans le but d’atteindre une couverture de population de 75 % d’ici au 31 décembre 2025 dans les bandes de préférence pour la 5G. Pour faciliter ce déploiement, des actions sont également entreprises pour accroître la capacité du réseau existant afin de pouvoir répondre à la forte demande de bande passante et à la densité des stations de base qui nécessitent le déploiement de la 5G (au moins 7 000 sites nouveaux ou existants dotés de nouveaux équipements 5G; et au moins 4 000 sites existants avec des actions visant à accroître la capacité de leur réseau de collecte). Cette mesure couvre des domaines qui ne sont pas couverts par les obligations imposées dans le cadre des appels d’offres relatifs au spectre.

3) déploiement de la 5G dans des activités économiques clés (environnements de production industrielle dans des entreprises stratégiques dans certains secteurs de production clés et à fort impact) et dans des services essentiels (environnements de production dans les domaines de l’éducation, des soins et de la santé sociale). Au moins 43 projets de connectivité sont attendus.

4) soutien à la R &D liée à la 5G et à la 6G, aux écosystèmes d’innovation (au moins 200 projets) et aux écosystèmes de cybersécurité 5G (mise en place d’un centre, capable d’accueillir environ 300 ingénieurs, pour la cybersécurité 5G, à l’exclusion des coûts liés aux travaux de construction/rénovation).

Pour tous les projets susmentionnés, un plan détaillé exécutable sera fourni au plus tard le 30 juin 2022, l’objectif étant de définir clairement les projets sélectionnés et d’attribuer 100 % du budget au plus tard le 31 décembre 2024 et de parvenir à l’achèvement du projet au plus tard le 30 juin 2025.

Le plan comprend le plan de mise en œuvre pour le déploiement de la 5G avec des actions dans les domaines suivants: 1) couloirs 5G; 2) déploiement de réseaux d’accès 5G et de collecte mobile dans d’autres domaines; 3) projets de déploiement de la 5G pour la connectivité et la numérisation des activités économiques clés et des services essentiels; et 4) le soutien aux applications innovantes pour l’écosystème 5G et 6G. Le plan décrit également les critères techniques (principales caractéristiques des projets et domaines couverts, le cas échéant) et les mesures juridiques et réglementaires requises, y compris les mesures nécessaires prises pour se conformer aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. Le plan fixe également les objectifs finaux à atteindre au plus tard le 31 décembre 2025.

L’investissement est achevé au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 7 (C15.I7) Cybersécurité: Renforcer les capacités des citoyens, des PME et des professionnels; améliorer l’écosystème du secteur

L’investissement consiste en un certain nombre d’actions visant à développer les capacités des citoyens et des entreprises en matière de cybersécurité et à stimuler l’écosystème espagnol de cybersécurité. Les actions s’articulent autour de trois axes:

1) renforcer les capacités des citoyens, des PME et des professionnels en matière de cybersécurité. Doter les citoyens et les entreprises, en particulier les PME, des compétences nécessaires pour identifier les risques liés à l’utilisation quotidienne du numérique. Les programmes dans ce domaine comprennent une campagne de sensibilisation qui devrait toucher le plus grand nombre possible de personnes, par des campagnes de communication, des actions de proximité et le développement de ressources spécifiques à ces fins. Cela inclut également une augmentation des mécanismes de réaction au moyen de services de réaction coordonnés et d’actions telles que la ligne d’assistance en matière de cybersécurité, qui doit porter sa capacité à 20 000 appels par mois.

2) stimuler l’écosystème industriel de la cybersécurité. Cette partie de la mesure comprend des actions spécifiques concernant: le secteur national de la cybersécurité pour l’émergence, la croissance et le développement de nouvelles entreprises dans ce secteur; la R &DE-I en matière de cybersécurité, permettant le développement de solutions et de services à haute valeur ajoutée; formation et développement de talents pour répondre à la demande non satisfaite de professionnels du secteur. En outre, il prévoit la mise en place d’un centre de démonstration pour le développement des infrastructures de cybersécurité et la création de nouveaux services de cybersécurité, y compris des laboratoires d’essai et des simulateurs d’attaques de cybersécurité, ainsi que le développement de certifications d’étiquettes de cybersécurité. 3) création d’une plateforme internationale sur la cybersécurité afin de stimuler le secteur en Europe grâce à une participation active au réseau européen de centres de cybersécurité. Cela inclut le lancement du centre miroir du Centre européen de compétences (ERCC).

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 8 (C15.I8) — Chip PERTE: Renforcer l’écosystème scientifique et technologique. Renforcement des capacités de conception

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de PERTE Chip, une initiative stratégique visant à développer les capacités scientifiques, de conception et de production de l’industrie espagnole de la microélectronique et des semi-conducteurs. Cet investissement renforce l’écosystème scientifique et technologique de l’industrie des semi-conducteurs, en mettant l’accent sur le développement de la recherche, du développement et de l’innovation dans l’ensemble du secteur, y compris la création et l’amélioration d’infrastructures de salles blanches, la production et l’attraction de talents ou le renforcement de domaines spécifiques tels que la photonique intégrée ou la RISC-V.

Les projets soutenus au titre de cet investissement contribuent, au moins en partie, à une ou plusieurs des lignes d’action suivantes:

·Action 1. Développement de la R &D&Isur les microprocesseurs de pointe et les architectures alternatives.

·Action 2. Développement de la R &DE-I en photonique

·Action 3. Ligne de financement de l’IPCEI sur la microélectronique et les technologies de la communication (PIIEC ME-TC)

·Action 4. Création d’entreprises sans pièces pour la conception de microprocesseurs de pointe et d’architectures alternatives.

·Action 5. Création de lignes d’essai pilotes.

·Action 6. Création d’un réseau d’éducation, de formation et de formation sur les semi-conducteurs

·Action 7. Avoir une capacité de fabrication inférieure à 5 nm

·Action 8. Avoir une capacité de fabrication supérieure à 5 nm

·Action 9. Régime d’incitation à la fabrication des TIC

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

O.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

229

C15.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur les télécommunications

Disposition dans la loi indiquant la date d’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

La loi sur les télécommunications transpose également la directive 2018/1972 du code des communications électroniques européen (CCEE). La loi intègre également les recommandations relatives à la boîte à outils de l’UE en matière de connectivité, qui doit figurer dans une loi conforme au cadre juridique espagnol. Outre la transposition de la directive 2018/1972 du code des communications électroniques européen, la loi comprend: I) les dispositions relatives à l’inventaire des câbles sous-marins et des IXP/centres de données; II) ainsi qu’un régime fiscal simplifié pour les taxes locales sur le déploiement du réseau; et iii) la mise en place d’un point de contact unique pour l’application des licences et autorisations accordées par différents niveaux de gouvernement pour le déploiement de réseaux.

230

C15.R2

M

Plan et stratégie pour l’Espagne numérique de 2025 pour la promotion de la technologie 5G

Publication

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Publication du plan 2025 pour l’Espagne numérique et approbation par le Conseil des ministres de la «stratégie pour la promotion de la technologie 5G»

231

C15.R2

M

Libération de la bande de fréquences 700 MHz

Notification à la Commission européenne

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Achèvement du processus de libération de la bande de fréquences 700 MHz, conformément à la décision (UE) 2017/899 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 sur l’utilisation de la bande 470-790 MHz dans l’Union

232

C15.R2

M

Assignation de la bande de fréquences de 700 MHz

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Publication au Journal officiel de l’attribution de la bande de fréquences de 700 MHz à la suite des enchères

233

C15.R2

M

Entrée en vigueur de l’acte juridique relatif à la réduction de la taxation du spectre 5G

Disposition de l’acte juridique à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Adoption d’un acte juridique pour la réduction de la taxation du spectre 5G afin d’accélérer le déploiement de la 5G, définissant l’accélération correspondante du déploiement de la 5G attendue de chaque bénéficiaire. L’acte juridique définit les mesures juridiques et réglementaires requises pour le déploiement du projet. 

234

C15.R2

M

Assignation de la bande de fréquences de 26 GHz

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Publication au Journal officiel de l’attribution de la bande de fréquences de 26 GHz à la suite des enchères

235

C15.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur la cybersécurité de la 5G

Disposition de la loi sur la cybersécurité de la 5G à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

La loi sur la cybersécurité de la 5G intègre et met en œuvre la recommandation relative à la boîte à outils de l’UE pour la cybersécurité de la 5G

236

C15.I1

M

Déploiement du haut débit ultrarapide: récompense

Attribution des projets

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Attribution de tous les marchés et subventions (budget total de 752 000 000 EUR) et transfert de fonds pour l’exécution d’actions visant à fournir une connectivité à haut débit ultrarapide dans les zones blanches et grises à des vitesses symétriques de 300 Mbps, pouvant passer à 1 Gbps symétriques, sauf dans les zones rurales isolées qui nécessitent des projets spécifiques à couvrir, où au moins 100 Mbps seraient garantis.

237

C15.I1

M

Déploiement du haut débit ultrarapide: Achèvement du projet

Achèvement des projets attribués

 

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement des projets de déploiement du haut débit ultrarapide, conformément aux critères définis dans l’attribution du programme (étape #236).

238

C15.I2

T

Amélioration de la connectivité dans les centres et secteurs clés

Numéro

0

16 100

TRIMESTRE 4

2024

Nombre d’entités qui sont modernisées pour atteindre une vitesse de connectivité de 1 gigabit:
— au moins 9 000 centres et services publics tels que des centres de santé publique, des centres d’éducation et de formation et des centres de R &D;

— au moins 1 600 petits sites industriels et commerciaux;

— au moins 5 500 connexions prévues pour des projets de numérisation (santé, agroalimentaire, mobilité, tourisme, industrie, commerce, etc.).

239

C15.I3

T

Bons pour la connectivité pour les PME et les groupes vulnérables

Numéro

0

136 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 125 000 bons de connectivité pour les particuliers ou les familles identifiés comme «vulnérables» (pour acquérir un bouquet de connexion à haut débit avec la technologie la plus appropriée) et au moins 11 000 bons de connectivité pour les PME (les bons comprennent deux éléments distincts, une connectivité à 100 Mbps et un ensemble de services à valeur ajoutée, VPN, cybersécurité).

240

C15.I4

T

Adaptation des infrastructures de télécommunication dans les bâtiments

Numéro

0

7 700

TRIMESTRE 4

2024

Travaux achevés dans au moins 7 700 bâtiments afin d’améliorer leur infrastructure commune de réseau de connectivité au niveau des réseaux à très haute capacité.

241

C15.I5

M

Amélioration des infrastructures numériques transfrontalières: récompense

Publication officielle de l’attribution des projets

 

 

 

TRIMESTRE 2

2024

Attribution de tous les marchés et subventions pour les projets (budget total de l’appel à projets de 500 000 000 EUR) et transfert de fonds pour l’exécution des actions pour: (a) pour les câbles sous-marins et l’interconnexion des infrastructures en nuage/de données; (b) sur les projets de nouvelle génération d’infrastructures et de services d’informatique en nuage et de périphérie; c) sur les projets de processeurs avancés et de semi-conducteurs; et d) sur les projets de R &D&Ipour renforcer les capacités en matière de communications quantiques et de communications par satellite sécurisées

242

C15.I5

M

Amélioration des infrastructures numériques transfrontalières: achèvement du projet

Achèvement des projets attribués

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des projets (attribués à l’étape no #241) pour a) pour les câbles sous-marins et l’interconnexion des infrastructures en nuage/de données; (b) sur les projets de nouvelle génération d’infrastructures et de services d’informatique en nuage et de périphérie; c) sur les projets de processeurs avancés et de semi-conducteurs; et d) sur les projets de R &D&Ipour renforcer les capacités en matière de communications quantiques et de communications par satellite sécurisées

243

C15.I6

M

Déploiement de la technologie 5G: récompense

Publication officielle de l’attribution des projets

 

 

 

TRIMESTRE 4

2024

Attribution de tous les marchés et subventions pour les projets (budget total des projets de 1 465 000 000 EUR) et transfert de fonds pour l’exécution des actions pour: (a) déploiement de la 5G sur les principaux corridors de transport nationaux (dans certaines zones) et transfrontaliers (4 000 sites); (b) déploiement de la 5G dans certaines zones dans le but d’atteindre une couverture de population de 75 % d’ici à 2025 dans les bandes de préférence 5G (au moins 7 000 sites nouveaux ou existants dotés de nouveaux équipements 5G; et au moins 4 000 sites existants avec des actions visant à accroître la capacité de leur réseau de collecte); (c) déploiement de la 5G dans des activités économiques clés, services essentiels (43 projets de connectivité); et d) le soutien à la R &D liée à la 5G et à la 6G pour les écosystèmes d’innovation (200 projets) et les écosystèmes de cybersécurité 5G.

244

C15.I6

M

Déploiement de la technologie 5G: Achèvement du projet

Achèvement des projets attribués

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des projets pour a) le déploiement de la 5G sur le territoire national principal (dans certaines zones) et les corridors de transport transfrontaliers (4 000 sites); (b) déploiement de la 5G dans certaines zones dans le but d’atteindre une couverture de population de 75 % d’ici à 2025 dans les bandes de préférence 5G (au moins 7 000 sites nouveaux ou existants dotés de nouveaux équipements 5G et au moins 4 000 sites existants avec des actions visant à accroître la capacité de leur réseau de collecte); (c) déploiement de la 5G dans des activités économiques clés, services essentiels (43 projets de connectivité); et d) le soutien à la R &D liée à la 5G et à la 6G pour les écosystèmes d’innovation (200 projets) et les écosystèmes de cybersécurité 5G. Les projets sont achevés conformément aux critères définis dans l’attribution du programme (étape 243).

245

C15.I7

M

Lancement du programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité, du programme mondial d’innovation en matière de sécurité et des actions connexes.

Publication des programmes

 

TRIMESTRE 4

2022

Lancement du programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité et du programme mondial d’innovation en matière de sécurité, ainsi que d’autres actions connexes (avec un budget de 311 000 000 EUR), qui agit sur des aspects clés de l’industrie, tels que:
— stimuler le secteur national de la cybersécurité en vue de l’émergence, de la croissance et du développement des entreprises dans ce secteur

développement de solutions et de services à haute valeur ajoutée dans le domaine de la cybersécurité

former et développer des talents spécialisés dans le domaine de la cybersécurité

Actions d’internationalisation dans le domaine de la cybersécurité

mise en place d’un centre de démonstration pour le développement des infrastructures de cybersécurité et création de nouveaux services de cybersécurité, y compris des laboratoires d’essai et des simulateurs d’attaques de cybersécurité

— élaboration de certifications de labels de cybersécurité.

453

C15.I7

M

Lancement du programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité, du programme mondial d’innovation en matière de sécurité et des actions connexes.

Publication des programmes

TRIMESTRE 2

2023

Poursuite de l’étape 245 du déploiement du programme national de soutien à l’industrie du cyberespace et du programme mondial d’innovation en matière de sécurité et d’autres actions connexes (avec un budget de 107 000 000 EUR, en plus des 311 000 000 EUR alloués au titre de l’étape 245 pour un montant total de 418 000 000 EUR), qui agit sur des aspects clés de l’industrie, tels que:

— stimuler le secteur national de la cybersécurité en vue de l’émergence, de la croissance et du développement des entreprises de ce secteur;

développement de solutions et de services à haute valeur ajoutée dans le domaine de la cybersécurité

former et développer des talents spécialisés dans le domaine de la cybersécurité

— les actions d’internationalisation dans le domaine de la cybersécurité;

mise en place d’un centre de démonstration pour le développement des infrastructures de cybersécurité et création de nouveaux services de cybersécurité, y compris des laboratoires d’essai et des simulateurs d’attaques de cybersécurité

— élaboration de certifications de labels de cybersécurité.

(Date de référence: Décembre 2022)

246

C15.I7

T

Renforcement et amélioration des capacités de cybersécurité: Ressources

Numéro

0

100

TRIMESTRE 4

2023

Renforcer et améliorer les capacités de cybersécurité en fournissant au moins 100 ressources pour des actions de sensibilisation et de communication dans le domaine de la cybersécurité. Les compétences numériques en matière de cybersécurité sont développées à tous les niveaux d’éducation, grâce au développement de ressources, d’outils et de matériels spécifiques. En outre, une plateforme internationale en matière de cybersécurité participant au réseau européen de centres de cybersécurité est mise en place.

247

C15.I7

T

Renforcement et amélioration des capacités de cybersécurité: Ligne d’aide à la cybersécurité

 

Numéro

5 000

20 000

TRIMESTRE 4

2022

Renforcement des capacités de cybersécurité par l’amélioration de la ligne d’assistance en matière de cybersécurité de l’Institut national de cybersécurité (INCIBE), avec une capacité mensuelle d’au moins 20 000 appels traités par mois. Cette ligne d’assistance téléphonique soutient également le retrait du matériel relatif à des abus sexuels commis contre des enfants à des fins de ressources web (CSAM).

248

C15.I7

M

Achèvement des projets dans le cadre du programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité, du programme mondial d’innovation en matière de sécurité et des actions connexes.

Notification de l’achèvement des projets d’investissement

 

 

 

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des projets inclus dans le programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité et dans le programme mondial d’innovation en matière de sécurité, ainsi que d’autres actions connexes dans les domaines suivants (attribués à l’étape 245):
— stimuler le secteur national de la cybersécurité en vue de l’émergence, de la croissance et du développement des entreprises dans ce secteur

développement de solutions et de services à haute valeur ajoutée dans le domaine de la cybersécurité

— former et développer les talents dans le domaine de la cybersécurité,

Actions d’internationalisation dans le domaine de la cybersécurité

mise en place d’un centre de démonstration pour le développement des infrastructures de cybersécurité et création de nouveaux services de cybersécurité, y compris des laboratoires d’essai et des simulateurs d’attaques de cybersécurité

développement des certifications des labels de cybersécurité

454

C15.I8

M

PUCE PERTE. Renforcement des capacités scientifiques, de la conception et de la fabrication innovante: récompense

Publication officielle de l’attribution des projets

TRIMESTRE 2

2025

Au moins 540 900 000 EUR ont été alloués à des projets de R &DI dans le domaine de la microélectronique et des semi-conducteurs, y compris la création et l’amélioration d’infrastructures de chambre blanche, la conception, la production et l’attraction de talents ou la fabrication innovante.

455

C15.I8

T

PUCE PERTE. Renforcement des capacités scientifiques, de la conception et de la fabrication innovante: décaissement.

En millions d’EUR

0

486,81

TRIMESTRE 2

2026

Décaissement d’au moins 486 810 000 EUR pour des projets de R &DI-I dans le domaine de la microélectronique et des semi-conducteurs, y compris la création et l’amélioration d’infrastructures de chambre blanche, la conception, la production et l’attraction de talents ou la fabrication innovante.

456

C15.I8

T

PUCE PERTE. Chaises et talent microélectronique

Numéro

0

13

TRIMESTRE 2

2026

Création et financement d’au moins 13 professeurs d’université, chacun d’une durée de 3 ans financé par la FRR, en mettant l’accent sur la microélectronique afin de stimuler les talents en Espagne associés à la conception et à la fabrication de semi-conducteurs.



O.3.    Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêts

Investissement 9 (C15.I9) — Facilité de financement CHIP

Cette mesure consiste en un investissement public dans une facilité, la facilité de financement CHIP, afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer l’accès au financement dans le secteur espagnol des semi-conducteurs, y compris les grandes installations de fabrication. Cette facilité fonctionne en accordant des prêts, des participations et des investissements en quasi-fonds propres (ou une combinaison de ces investissements) au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 10 750 000 000 EUR de financement.

L’instrument est géré par la Sociedad Estatal de Microelectrto y Semiconductores (SEMyS) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. Le Fonds intègre les lignes de produits suivantes:

·Ligne directe: Investissements directs dans des entreprises utilisant des prêts ordinaires, des prêts participatifs et des participations dans des capitaux temporaires et minoritaires. Les investissements en fonds propres du Fonds n’entraînent pas que la part des fonds propres publics dans un bénéficiaire final dépasse 49 % du total des fonds propres.

·Co-investissement dans les «fonderies ouvertes de l’UE» et les «installations de production intégrées»: Afin desoutenir l’industrie de la fabrication des semi-conducteurs en Espagne, le Fonds est en mesure d’apporter un soutien aux instruments financiers mixtes, au moyen de prêts, de fonds propres et de quasi-fonds propres (ou d’une combinaison de ces instruments), qui intègrent des capitaux privés et publics en coordination avec les programmes d’aide publics, sous réserve des exigences de gouvernance décrites ci-dessous.

Aux fins de la mise en œuvre de l’investissement dans la facilité, l’Espagne et le SEMyS signent un accord de mise en œuvre, ou l’Espagne approuve l’instrument juridique correspondant et les documents connexes, qui comportent le contenu suivant:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision initiale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol. La décision finale d’investissement de la facilité se limite à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent.

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a.La description des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» (DNSH) énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier les investissements dans de nouvelles installations, utilise la meilleure technologie disponible ayant la plus faible incidence sur l’environnement dans le secteur. En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par l’instrument juridique et les documents connexes établissant la facilité, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tout remboursement conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

a.La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

b.La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

c.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans la réglementation établissant la facilité avant de s’engager à financer une opération.

d.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit du SEMyS. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État, des exigences en matière de climat et d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions de l’accord de mise en œuvre applicable, du règlement et des documents connexes établissant la facilité et des accords de financement.

5.Exigences applicables aux investissements numériques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 10 750 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent aux objectifs de la transition numérique conformément à l’annexe VII du règlement FRR. 159  

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

O.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien financier remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L63

C15.I9

M

Mécanisme de financement par puce: Approbation formelle du mécanisme de financement

Signature de l’accord de mise en œuvre 

  

  

  

TRIMESTRE 4

2023

Signature de l’accord de mise en œuvre par le ministère et le SEMyS ou entrée en vigueur du règlement établissant la facilité, ainsi que de tout document connexe.

L64

C15.I9

T

Mécanisme de financement par puce: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (I)

0

25 %

TRIMESTRE 2

2025

La facilité a conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 25 % des investissements de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion).

Le gouvernement espagnol et le demandeur doivent également signer un protocole général d’action tel que décrit dans la loi nationale espagnole ou un instrument diplomatique équivalent, pour au moins une installation de fabrication de semi-conducteurs (avant ou arrière) sous la forme d’une fonderie ouverte de l’UE ou d’une installation de production intégrée qui est la première selon les définitions établies dans le règlement européen sur les semi-conducteurs.

Le SEMyS élabore un rapport détaillant qu’une part d’au moins 100 % de ce financement contribue aux objectifs de la transition numérique en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L65

C15.I9

T

Mécanisme de financement par puce: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (II)

25 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

La facilité a conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion).

Le SEMyS élabore un rapport détaillant qu’une part d’au moins 100 % de ce financement contribue aux objectifs de la transition numérique en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L66

C15.I9

M

Mécanisme de financement par puce: Le ministère a achevé l’investissement.

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 10 750 000 000 EUR à SEMyS pour la facilité.

P. VOLET 16: Intelligence artificielle

L’intelligence artificielle (IA) recèle un potentiel important de transformation d’un point de vue technologique, économique et social, compte tenu de sa pénétration transsectorielle, de son impact élevé, de sa croissance rapide et de sa contribution à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité.

Les principaux défis abordés par ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne sont les suivants: I) l’utilisation limitée de l’IA dans les entreprises, en particulier dans les PME, ii) la création de référentiels de données largement accessibles et iii) la promotion des investissements publics et privés dans l’innovation dans l’IA. Ce volet s’articule autour de la stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle (ENIA), qui est l’un des principaux projets de la stratégie numérique du gouvernement espagnol (España Digital 2025). Ce volet contribue également à relever les défis de la société, en particulier la réduction de l’écart entre les hommes et les femmes (au moyen d’actions ciblant les femmes), la fracture numérique, la transition écologique et la cohésion territoriale.

De ce point de vue, l’objectif de ce volet est de:

a)positionner l’Espagne comme un pays de premier plan en matière d’excellence scientifique et d’innovation dans le domaine de l’IA de manière interdisciplinaire;

b)jouer un rôle de chef de file à l’échelle mondiale dans le développement d’outils, de technologies et d’applications pour la projection et l’utilisation de la langue espagnole dans le domaine de l’IA;

c)promouvoir la création d’emplois qualifiés, stimuler la formation et l’éducation, stimuler les talents espagnols et attirer les talents mondiaux;

d)intégrer l’IA en tant que facteur d’amélioration de la productivité du secteur privé espagnol, de l’efficacité de l’administration publique et de moteur d’une croissance économique durable et inclusive;

e)créer un environnement de confiance à l’égard de l’IA, à la fois en termes de développement technologique, de réglementation et d’impact social;

f)stimuler le débat mondial sur l’humanisme technologique en créant et en participant à des forums et à des activités de sensibilisation en vue de l’élaboration d’un cadre éthique garantissant les droits individuels et collectifs des citoyens;

g)donner les moyens d’agir à l’IA en tant que vecteur transversal pour relever les grands défis de la société et, en particulier, réduire l’écart entre les hommes et les femmes, la fracture numérique, afin de soutenir la transition écologique et la cohésion territoriale.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à promouvoir les investissements dans l’innovation (recommandation par pays no 3 2019), à améliorer l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation par pays no 2 2020), à promouvoir les investissements publics et privés et à favoriser la transition numérique (recommandation par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

P.1. Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C16.R1) — Stratégie nationale en matière d’IA

L’objectif de cette mesure globale est de définir le cadre pour la mise en œuvre d’une stratégie nationale en matière d’IA digne de confiance, transparente et inclusive, qui garantisse le respect des valeurs et principes fondamentaux et tienne compte des aspirations collectives des citoyens. À cette fin, la mesure comprendra trois réformes législatives visant à établir le cadre réglementaire et éthique en matière d’IA et neuf projets d’investissement visant à soutenir le développement et l’adoption de technologies fondées sur l’IA dans l’économie et la société espagnoles, telles que des projets dans le domaine des compétences, des talents et des infrastructures.

Ces actions sont regroupées en cinq leviers politiques:

·Cadre réglementaire et éthique (actes juridiques):

a)la stratégie nationale en matière d’IA (ENIA): un plan national d’actions et de réformes pour l’introduction et l’extension des technologies fondées sur l’IA dans l’économie et la société espagnoles par la création du conseil consultatif pour l’intelligence artificielle;

b)bacs à sable réglementaires: élaborer les actes législatifs nécessaires pour permettre des bacs à sable réglementaires pour l’application de l’IA. Des environnements sûrs ou des bacs à sable sont utilisés pour l’introduction de nouveaux processus et services fondés sur des données, tant dans la sphère publique que dans la sphère privée. Des environnements sûrs et des bacs à sable peuvent être exploités par les agences gouvernementales, les utilisateurs de l’IA et les créateurs de référentiels de données, éventuellement dans le cadre du réseau des pôles d’innovation numérique, afin d’introduire et de réglementer de nouveaux produits et applications;

c)Observatoire de l’IA et certification de confiance: y compris l’élaboration i) d’un plan de protection pour les groupes vulnérables dans le domaine de l’IA, y compris les droits du travail et les droits sociaux et les besoins des femmes, ii) d’un plan de sensibilisation et de confiance à l’égard de l’IA, iii) d’observatoires sur l’incidence éthique et réglementaire des algorithmes intégrant l’IA, iv) d’une certification de l’IA digne de confiance et d’une architecture de scellé pour les produits et services d’IA, ainsi que v) de l’élaboration et de la promotion de la charte des droits numériques.

d)La création d’une agence espagnole (AESIA) chargée d’examiner les systèmes d’intelligence artificielle, employés tant par le secteur public que par le secteur privé. En particulier, l’agence examine et promeut au moins la garantie des droits liés à l’IA, interprète les résultats de l’élaboration de bacs à sable réglementaires et procède à des évaluations du développement de l’IA afin de poursuivre le développement de la réglementation et des guides régissant l’IA.

·Stimuler la R &D&Ien dans le domaine de l’IA (projets):

e)Missions de R &II: financer des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental dans le domaine de l’IA afin de relever les grands défis de société ou les missions nationales visées dans l’ENIA (c’est-à-dire l’écart entre les hommes et les femmes, la transition écologique, la structure territoriale et la fracture numérique) dans des secteurs hautement pertinents et à forte capacité de perturbation et d’impact (à savoir l’énergie, la mobilité, la biomédecine, le climat, l’agroalimentaire, la santé, le tourisme et l’hôtellerie);

f)Institut pluridisciplinaire de l’IA: la création d’un centre de recherche pluridisciplinaire qui intègre l’IA avec d’autres sciences, en mettant particulièrement l’accent sur les nanotechnologies;

g)réseau d’excellence dans le domaine de l’IA: la création d’un réseau espagnol d’excellence dans le domaine de l’IA, doté de programmes de formation interdisciplinaire et de haute spécialisation et de mécanismes de recrutement et de fidélisation des talents qui travaillent de manière intégrée pour coordonner la recherche au niveau national.

·Attirer des talents (projets):

h)Espagne Talent Hub: la création d’un nœud d’information pour attirer et retenir les talents dans le domaine de l’IA, le «Spain Talent Hub», qui devrait servir de point de contact pour le recrutement et l’amélioration des talents et des investissements étrangers, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et aux investissements à impact social;

i)Chaires universitaires: financement de la création de 10 à 15 chaires universitaires temporaires entre le 1 janvier 2021 et le 31 décembre 2023, en mettant l’accent sur des thèmes essentiels tels que l’incidence de l’IA sur la démocratie, les tendances émergentes en matière d’IA, les évaluations des systèmes d’IA, l’hybridation de l’IA cérébrale et l’IA biomédicale.

·Infrastructures de données et technologiques (projets):

j)Plan technologique pour le langage naturel: l’objectif est de développer l’industrie du traitement du langage naturel ainsi que les systèmes de traduction automatique et de conversation en Espagne, en particulier en espagnol et dans les langues coofficielles;

k)renforcement des capacités stratégiques du supercalcul: élaboration d’un programme visant à faciliter l’accès et l’utilisation par les PME et le tissu d’entreprise des centres de supercalcul situés dans différentes régions (telles que l’Estrémadure, la Galice et l’Aragon), ainsi que l’adoption de l’informatique quantique en projets portant sur différents thèmes, dont la mobilité et le changement climatique. En outre, dans le contexte de PERTE Chip, le développement des puces quantiques sera renforcé en soutenant la R &D&Ien dans le développement de technologies de nouvelle génération de puces quantiques.

·Intégration de l’IA dans les chaînes de valeur (projets):

l)appel à subventions pour l’intégration de l’IA dans les chaînes de valeur: programme d’aide destiné à financer des projets de développement expérimental dont la maturité technologique correspond aux niveaux 6, 7 et 8 de la TRL. Le financement de projets à ces niveaux de maturité technologique représente un soutien important aux produits qui pourraient être proches de l’adoption sur le marché et donc transférés vers la chaîne de valeur;

m)Programme national pour les algorithmes verts: un programme de soutien au développement d’algorithmes verts afin de maximiser l’efficacité énergétique et de réduire l’impact environnemental des modèles d’IA, tout en soutenant l’utilisation de cette technologie pour relever différents défis environnementaux.

Les réformes et les investissements seront mis en œuvre au moyen i) d’appels à subventions, pour des missions de R &DI-I, de l’intégration de l’IA dans les chaînes de valeur et du développement de technologies à puces quantiques de nouvelle génération; II) les conventions relatives aux infrastructures de données et de technologies; III) la passation de marchés, pour le cadre réglementaire et éthique, le programme national pour les algorithmes verts et le plan pour le langage naturel; et iv) des consortiums, pour l’institut pluridisciplinaire de l’IA.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

P.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

249

C16.R1

M

Stratégie nationale pour l’intelligence artificielle

Publication au JO

 

 

 

TRIMESTRE 3

2020

Publication de la stratégie nationale pour l’IA. La stratégie poursuit les objectifs suivants:
1. Positionner l’Espagne comme un pays déterminé à promouvoir l’excellence scientifique et l’innovation dans le domaine de l’IA.

2. Projection de la langue espagnole dans l’IA.

3. Création d’emplois qualifiés, stimulant et attirant les talents, en accordant une attention particulière aux femmes.

4. Intégration de l’IA dans le système productif pour améliorer la productivité des entreprises espagnoles.

5. Création d’un environnement de confiance en ce qui concerne l’IA.

6. Élaboration d’un cadre éthique garantissant les droits individuels et collectifs des citoyens dans le domaine de l’IA.

7. Renforcer une IA inclusive et durable; en particulier pour combler l’écart entre les hommes et les femmes et la fracture numérique, et pour soutenir la transition écologique et la cohésion territoriale.

250

C16.R1

M

Charte des droits numériques

Publication au JO

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Adoption par le gouvernement espagnol et publication sur la page web officielle de la charte des droits numériques. La Charte n’est pas de nature normative, mais vise à reconnaître les nouveaux défis d’application et d’interprétation que pose l’adaptation des droits à l’environnement numérique, et à proposer des principes et des politiques y afférents dans ce contexte. Parallèlement, elle propose également un cadre de référence pour l’action des pouvoirs publics, en tirant parti et en développant toutes les potentialités et possibilités de l’environnement numérique actuel tout en évitant les risques qui en découlent.

251

C16.R1

M

Soutien aux projets sur l’intelligence artificielle

Publication et financement des subventions du programme

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Un budget d’au moins 500 000 000 EUR engagé pour des subventions à des projets de R &DD dans le domaine de l’intelligence artificielle, un pôle espagnol de talents dans le domaine de l’IA, un institut pluridisciplinaire sur l’IA, un réseau d’excellence dans le domaine de l’IA, un plan pour les technologies du langage naturel, des présidents universitaires, des observatoires, une certification et un label fiables en matière d’IA, un plan de protection pour les groupes vulnérables dans le domaine de l’IA, un plan pour la sensibilisation et la confiance dans le domaine de l’IA, l’informatique quantique et le programme national sur les algorithmes verts. Les subventions sont octroyées au moyen d’appels d’offres concurrentiels.

458

C16.R1

M

Bacs à sable réglementaires et Agence espagnole de surveillance de l’intelligence artificielle (AESIA)

Publication au JO

TRIMESTRE 4

2024

Publication au JO des actes législatifs nécessaires pour permettre la mise en place de bacs à sable réglementaires pour l’application de l’IA et d’un décret royal approuvant les statuts internes de l’Agence espagnole de surveillance de l’intelligence artificielle. Ces dernières comprennent: la nature et le régime juridique de l’Agence (en accordant sa personnalité juridique publique, ses propres actifs et son autonomie de gestion); son objet, son but et ses compétences; la structure organique et son processus de sélection; son régime patrimonial, financier et contractuel; ainsi que sa gestion et son contrôle économico-budgétaires.

252

C16.R1

T

Missions par pays concernées

Numéro

0

7

TRIMESTRE 1

2026

Au moins 7 projets financés pour répondre à des missions spécifiques par pays au moyen de solutions innovantes fondées sur l’IA pour résoudre les problèmes recensés dans le cadre de ces missions: santé, industrie, environnement, société, énergie, agriculture et économie. Les projets seront mis en œuvre avec le financement de projets collaboratifs d’environ 10 000 000 à 15 000 000 EUR.

253

C16.R1

M

Achèvement des projets sur l’intelligence artificielle

Notification de l’achèvement des projets d’investissement

 

 

 

TRIMESTRE 1

2026

Achèvement des projets sur la R &DD en matière d’intelligence artificielle, le pôle espagnol de talents de l’IA, un institut pluridisciplinaire sur l’IA, un réseau d’excellence dans le domaine de l’IA, un plan technologique pour le langage naturel, des présidents universitaires, des observatoires, une certification et un label d’IA dignes de confiance, un plan de protection pour les groupes vulnérables dans le domaine de l’IA, un plan pour la sensibilisation et la confiance dans le domaine de l’IA, l’informatique quantique et le programme national relatif aux algorithmes verts, conformément aux critères énoncés dans les appels d’offres (étape #251).

457

C16.R1

T

PUCE PERTE. Renforcer l’écosystème quantique.

En millions d’EUR

0

36

TRIMESTRE 2

2026

Décaissement d’au moins 36 000 000 EUR pour des projets de R &DI dans le domaine des technologies quantiques de nouvelle génération, y compris le soutien au développement de matériel quantique, de logiciels et de logiciels intermédiaires quantiques, au développement de batteries alternatives et de lignes pilotes nécessaires associées, aux communications quantiques et à la cryptographie, aux technologies de l’internet quantique, à la métrologie et à la détection quantique.

Q. COMPOSANTE 17: Sciences, technologie et innovation

La stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation pour la période 2021-2027 prévoit une croissance significative des investissements dans la recherche, le développement et l’innovation («R &D &I») en Espagne, atteignant 2,12 % du PIB en 2027. Dans ce contexte, le principal objectif de ce volet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne est d’ améliorer le système espagnol de science, de technologie et d’innovation en réformant sa gouvernance, en améliorant la coordination entre les acteurs, en renforçant son efficacité et en accélérant les investissements dans la R &DD-I au moyen des éléments suivants:

e)La mise en place d’un cadre réglementaire clair et prévisible qui améliore la gouvernance du secteur, renforce l’efficacité des politiques publiques de R &D &I, améliore le transfert de connaissances et encourage les investissements dans la R &DI-I;

f)les investissements dans les infrastructures, les équipements et le capital humain;

g)l’investissement dans le transfert de connaissances, la R &DE-I régionale, les projets nationaux de R &D&Iet les partenariats public-privé; et

h)les investissements dans la R &D&Idans les secteurs stratégiques de la santé, de l’environnement, du changement climatique et de l’énergie, de la microélectronique et des semi-conducteurs, de l’automobile et de l’aérospatial durables.

Ce volet répond aux recommandations par pays concernant la promotion des investissements dans l’innovation et l’efficacité énergétique et l’amélioration de l’efficacité des politiques de soutien à la recherche et à l’innovation (recommandation par pays no 3 2019), la promotion des investissements publics et privés et de la recherche et de l’innovation (recommandation par pays no 3 2020), l’amélioration de la coordination de tous les niveaux de gouvernement ( recommandation par pays no 4 2020) et la concentration des investissements dans les transitions écologique et numérique, en particulier sur la promotion de la recherche et de l’innovation (recommandation spécifique par pays no 3 2021).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

Q.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C17.R1): Réforme de la loi sur la science, la technologie et l’innovation

L’objectif de cette mesure est de renforcer le cadre réglementaire du secteur de la science, de la technologie et de l’innovation, afin d’améliorer la gouvernance et la coordination du secteur, de créer une carrière scientifique attrayante et d’améliorer le transfert de connaissances de la recherche vers des produits/services appliqués pour la société. En particulier, l’Espagne actualise la loi 14/2011 sur la science, la technologie et l’innovation, améliore la coordination des politiques dans les domaines de la science, de la recherche et de l’innovation, améliore la gouvernance et la coordination du système espagnol d’innovation et de technologie dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation, introduit une nouvelle carrière scientifique et améliore le transfert de connaissances.

Cette mesure est liée aux investissements inclus sous C17.I1, C17.I4 et C17.I5 décrits ci-dessous.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Réforme 2 (C17.R2): Stratégieespagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027 et développement avancé du système d’information sur la science, la technologie et l’innovation

Cette mesure comprend l’adoption par le gouvernement espagnol de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027. La stratégie définit les objectifs généraux du secteur pour la période 2021-2027. Dans le but d’améliorer le transfert de connaissances, la stratégie a fusionné des stratégies auparavant distinctes dans les domaines de la science et de la technologie et de la stratégie en matière d’innovation. La stratégie fournit un cadre général pour guider les plans nationaux et régionaux de R &D&I. À cette fin, l’Espagne a adopté une stratégie de spécialisation intelligente de l’Espagne, dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER), qui constitue la structure des prochaines stratégies régionales de spécialisation intelligente.

Le Conseil de la politique de la science, de la technologie et de l’innovation, présidé par le ministère de la science et de l’innovation, avec la représentation des principaux ministères et régions, a élaboré la stratégie. La stratégie a été consultée avec les principales parties prenantes, notamment le secteur privé, les organismes publics de recherche et la société civile. Afin de suivre et d’évaluer la stratégie, un comité composé de représentants de l’État, des régions, des acteurs économiques et sociaux, de la communauté scientifique et innovante et de la société civile a été mis en place.

La stratégie prévoit des rapports annuels de suivi, une évaluation à mi-parcours (d’ici décembre 2023) et une évaluation finale de la stratégie sont rendues publiques. Les évaluations porteront également sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations par pays adressées à l’Espagne dans le domaine de la recherche et du développement. En outre, cette mesure vise spécifiquement à améliorer le système d’information sur la science, la technologie et l’innovation, afin d’améliorer la collecte et l’analyse de données aux fins du suivi de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 3 (C17.R3): Réorganisation des organismes publics de recherche et rationalisation de leur structure et de leur fonctionnement

L’objectif de cette mesure est de renforcer l’efficacité des organismes publics de recherche (ORP), après une analyse des défis, par la réorganisation des OPR, y compris de leur structure de gouvernance. Début 2021, un comité d’experts a procédé à une analyse des OPR et a conclu que les agences de recherche plus grandes, indépendantes et flexibles disposaient de meilleures structures pour être compétitives.

À la suite de cette analyse, l’Espagne intégrera au Conseil national espagnol de la recherche (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC) trois OPR: l’Institut national de recherche agricole et alimentaire (Instituto Nacional de Investigación y Tecnología Agraria, INIA), l’Institut espagnol d’océanographie (Instituto Español de Oceanografía, IEO) et l’Institut géologique et minier d’Espagne (Instituto Geológico Minero de España, IGME). Cette réorganisation renforcera la capacité d’expertise de l’Espagne en matière de politique de la pêche, ainsi que la transition agroalimentaire et écologique. Les trois OPR disposent du régime juridique d’une agence publique, qui offre une plus grande flexibilité et un cadre fondé sur la performance établi dans un contrat de gestion pluriannuel. En outre, l’Espagne met en place une budgétisation axée sur les performances. La réforme renforce la gouvernance, l’évaluation des performances et le contrôle de l’entité qui en résulte.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Investissement 1 (C17.I1): Plans complémentaires de recherche et de développement avec les communautés autonomes

L’objectif de cette mesure est de favoriser la coordination au niveau de l’État avec les régions dans le domaine de la R &D &Ipar la mise en place de plans complémentaires de R &DI, qui seront cofinancés par la FRR et les régions. Ce nouvel instrument renforcera également la collaboration entre les régions, étant donné qu’elles établissent des priorités communes dans le cadre de leurs stratégies régionales respectives de spécialisation intelligente (RIS3).

Conformément à la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027, les plans complémentaires améliorent la production de connaissances et l’innovation technologique, la coordination des différents niveaux de gouvernement et stimulent la transformation économique territoriale dans les domaines stratégiques suivants: communication quantique, énergie et hydrogène vert, agroalimentaire, biodiversité, astrophysique et physique à haute énergie, sciences marines, science des matériaux et biotechnologies appliquées à la santé. Afin de créer des synergies territoriales, les plans complémentaires prévoient la participation de plusieurs régions à un programme, avec la possibilité de participer à plusieurs programmes. Il est donc possible d’inclure et de mobiliser des capacités régionales spécifiques dans plusieurs plans. Les plans ont une durée de deux ou trois ans et nécessitent des engagements de cofinancement de la part des régions.

Les actions au titre de cet investissement comprennent la signature de huit accords financiers entre le ministère de la science et de l’innovation et les régions.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C17.I2): Renforcement des capacités, des infrastructures et des équipements du système national pour la science, la technologie et l’innovation

Ces investissements sont axés sur la fourniture, l’amélioration et la mise à jour de l’équipement et de l’infrastructure scientifiques techniques du système de R &DI, afin de faciliter l’excellence de la recherche et d’améliorer la compétitivité du système.

Cet investissement soutient les infrastructures et les équipements du secteur de la science, de la technologie et de l’innovation au moyen d’appels à propositions. L’investissement finance également la restauration, la mise à jour ou la création d’infrastructures nationales stratégiques telles que: une infrastructure de biosécurité de niveau 3 pour relever les nouveaux défis des agents pathogènes transmissibles, la construction d’une nouvelle plante phytogénétique, la création d’un nouveau centre d’optique avancée et la modernisation de l’infrastructure du Centro de Investigaciones Energéticas, Medioambientales y Tecnológicas ( CIEMAT) avec l’infrastructure nécessaire pour mener des recherches sur les énergies renouvelables. Parmi les actions spécifiques à soutenir au titre de cet investissement figurent les grandes infrastructures scientifiques basées en Espagne, en particulier celles incluses dans la «Carte des infrastructures scientifiques et techniques uniques» (ICTS) (Mapa de Infrűtructuras Científicas y Técnicas Singulares). En outre, l’investissement soutiendra des infrastructures européennes et internationales telles que le CERN et l’expérience de Neutrino en profondeur, entre autres.

En outre, l’investissement comprend une série d’appels à subventions visant à renforcer la capacité d’internationalisation du système espagnol de R &D &I, notamment: appel pour la gestion de projets européens, appel pour la recherche Europe 2020, appel Europe Excellence 2020, 2022 et 2023. L’investissement prévoit également la numérisation de la gestion de la R &D.

Les actions au titre de cet investissement se déroulent au moyen d’appels à propositions et d’investissements publics directs.

En outre, dans le cadre du projet stratégique pour la relance et la transformation économique (Chip PERTE), les investissements soutiennent des projets de recherche, de développement et d’innovation dans la chaîne de valeur des secteurs des semi-conducteurs et de la microélectronique. En particulier, des investissements seront réalisés dans la construction, l’augmentation de la surface, le renforcement des infrastructures et des équipements existants dans le domaine des salles blanches [Centre national microélectronique du CSIC et MICTS (infrastructure unique scientifique et technique) MICRONANOFABS], ainsi que dans des actions visant à renforcer les capacités dans le domaine des semi-conducteurs associés à la supercalcul (Mare Nostrum 5, réseau espagnol de supercalculateurs (RES) et réseau national de communication pour l’éducation et la recherche (RedIRIS), ainsi que dans la contribution espagnole à l’entreprise commune pour l’accord-cadre de partenariat pour le développement d’une initiative européenne à grande échelle pour le calcul à haute performance avec un écosystème fondé sur la RISC-V.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 3 (C17.I3): Nouveaux projets privés, interdisciplinaires et publics de R &DD-I, tests de concept et octroi d’aides à la suite d’appels concurrentiels internationaux. R &DD de pointe axée sur les défis de société. Marchés publics avant commercialisation

L’objectif des actions relevant de cet investissement est de renforcer la génération de connaissances, le transfert de connaissances et les partenariats public-privé dans le domaine de la R &D; grâce aux actions menées au titre de cet investissement, l’activité de recherche et d’innovation dans le secteur privé sera renforcée et la collaboration entre les organismes publics de recherche et le secteur privé sera renforcée. La mesure vise également à accroître l’activité de R &DI dans des domaines stratégiques, tels que la transition écologique et numérique, ainsi qu’à accroître l’internationalisation des groupes de recherche espagnols.

Neuf appels à propositions sont prévus dans le cadre de cet investissement: 1) un appel à la validation de concept finance des projets aux premiers stades du développement préconcurrentiel en vue d’accélérer la transformation des connaissances scientifiques en produits ou services, 2) un appel à projets interdisciplinaires finance des projets menés par des consortiums public-privé qui renforcent la compétitivité espagnole en matière de R &I; 3) un appel à projets de R &DI liés à la transition écologique et numérique; 4) un appel à projets de collaboration public-privé visant à financer des projets présentant un niveau de maturité technologique plus élevé et visant à obtenir des résultats proches du marché, 5) un appel à projets de collaboration internationale visant à financer des projets de chercheurs publics espagnols qui font partie de projets sélectionnés en vue d’un financement par Horizon 2020 et les partenariats Horizon Europe, 6) un appel à la R &D visant à cibler des défis de société tels que, par exemple, l’énergie sûre, efficace et propre ou la cybersécurité, 7) un appel à financer des marchés publics avant commercialisation appelé Alliance pour l’innovation, 8) un appel à projets de R &II dans le domaine des semi-conducteurs («Missions pour la science et l’innovation liées au Chip PERTE») et 9) un appel à des preuves de concept dans le domaine des semi-conducteurs.

Les investissements au titre de cette mesure auront lieu au cours de la période 2020-2026, les appels à propositions et les marchés publics avant commercialisation étant concentrés sur la période 2020-2025, et la mise en œuvre de certains des investissements les plus complexes s’étendant jusqu’en 2026.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 160 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 161 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 162 et aux installations de traitement biologique mécanique 163 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): I) ces actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement aboutissant à des résultats technologiquement neutres au niveau de leur application; II) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement en faveur de solutions de remplacement ayant de faibles incidences sur l’environnement pour lesquelles elles existent; ou iii) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement qui sont principalement axées sur le développement de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur pour les activités pour lesquelles il n’existe pas de solution de remplacement à faible impact réalisable sur le plan technologique et économique.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 4 (C17.I4): Nouvelle carrière scientifique

L’objectif de cet investissement est de promouvoir une carrière scientifique stable. Il est lié à la C17.R1. La loi scientifique mise à jour intègre une nouvelle carrière scientifique en Espagne, qui fournira un cadre pour l’ensemble du personnel de recherche, y compris le personnel universitaire. Le système garantit la transparence dans la nomination du personnel, la flexibilité, la mobilité et la stabilité dans la carrière de chercheur.

L’aide prend la forme de subventions, à octroyer au moyen d’appels à la concurrence dans le cadre des programmes suivants: 1) bourse doctores Industriales, programme de quatre ans pour les doctorants en entreprise (50 places), 2) bourse Torres Quevedo, programme de trois ans pour les doctorants en entreprise (170 places), 3) bourse de formation Juan de la Cierva, programme de doctorat de deux ans dans des établissements universitaires, comprenant une bourse de mobilité (1,200 places), et 4) bourse d’ Incorporation Juan de la Cierva, programme de trois ans de doctorat dans des établissements universitaires, comprenant une bourse de recherche (650 places). Cette mesure comprend également un paquet de jeunes entreprises de recherche destiné à 750 chercheurs ayant conclu des contrats stables dans des établissements universitaires ou des organismes de recherche publics, ainsi qu’un programme de recherche spécifique pour 25 chercheurs dans le domaine de la microélectronique et des semi-conducteurs. Les actions menées dans le cadre de cet investissement font l’objet d’appels de subventions concurrentiels.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 5 (C17.I5): Transfert de connaissances

L’objectif de cet investissement est de promouvoir le transfert de technologies et de soutenir le transfert des résultats de la recherche sur des technologies innovantes. Cet investissement est lié à la réforme C17.R1; la loi scientifique mise à jour soutient le transfert de connaissances en encourageant la mobilité des chercheurs, en créant un instrument juridique flexible pour co-investir dans les jeunes entreprises technologiques et en remodelant la structure incitative de manière à ce que le transfert de connaissances soit dûment pris en compte dans la rémunération des chercheurs, parallèlement à l’activité de recherche traditionnelle.

Ces mesures comprennent six actions spécifiques visant à améliorer les transferts de connaissances: 1) appel «Les écosystèmes d’innovation fondés sur les réseaux d’excellence de Cervera», 2) amélioration des capacités et de l’orientation des bureaux de transfert des résultats de la recherche, 3) appels en faveur de subventions Cervera en faveur des centres technologiques, des centres de recherche, des PME et des entreprises à capitalisation moyenne afin de mener des activités de R &D dans le domaine des technologies prioritaires, 4) demandent un soutien aux PME espagnoles disposant du label d’excellence européen, 5) un soutien au capital-risque pour co-investir et investir dans des entreprises dotées de technologies stratégiques au moyen d’un fonds de transfert de technologies et 6) un soutien au NEOTEC, un programme-cadre de R &DD en cours pour soutenir la création et la consolidation d’entreprises basées sur la technologie.

Les actions au titre de cet investissement se déroulent principalement au moyen d’appels à propositions.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 164 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 165 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 166 et aux installations de traitement biologique mécanique 167 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): I) ces actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement aboutissant à des résultats technologiquement neutres au niveau de leur application; II) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement en faveur de solutions de remplacement ayant de faibles incidences sur l’environnement pour lesquelles elles existent; ou iii) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement qui sont principalement axées sur le développement de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur pour les activités pour lesquelles il n’existe pas de solution de remplacement à faible impact réalisable sur le plan technologique et économique.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 6 (C17.I6): Santé

L’objectif de cet investissement est de favoriser la recherche, le développement et l’innovation dans le secteur de la santé. La mesure comprend les lignes d’action suivantes:

1) investissements dans le domaine des thérapies innovantes, des médicaments émergents et de la médecine personnalisée,

2) des mesures visant à renforcer les capacités stratégiques et l’internationalisation du système national de santé,

3) actions visant à soutenir les capacités de lutte contre les maladies infectieuses et les menaces mondiales par l’ Instituto de Salud Carlos III, en particulier le Centre national de microbiologie, le Centre national d’épidémiologie, l’École nationale de médecine du travail et l’École nationale de santé,

4) participation au projet plurinational «Le génome de l’Europe» dans le cadre de l’initiative «1 millions de génomes»,

5) mesures de renforcement des capacités liées à la recherche sur les maladies infectieuses, à d’autres menaces pour la santé mondiale et au vieillissement,

6) actions au titre de la PERTE Vanguard Health visant à: I) renforcer et internationaliser les capacités industrielles dans le secteur de la santé en soutenant la participation de l’Espagne à des projets multinationaux de R &D &I; ii) le soutien à la recherche et au développement liés au diagnostic des maladies rares; iii) le soutien à la R &DI-I dans le domaine de la médecine de précision personnalisée; iv) le développement d’une plateforme protéique et métabolomique à l’Instituto de Salud Carlos III (ISCIII), v) la mise à jour, l’expansion et l’amélioration de l’infrastructure de biosurveillance humaine de l’ISCIII, et vi) le développement et la mise à niveau des unités de recherche clinique orientées vers le patient, et

7) la partie non remboursable des prêts à l’industrie de la santé, en complément de l’investissement C17.I10 (prêts à l’industrie de la santé et de l’aérospatiale).

Les actions au titre de cet investissement ont lieu avec des appels à propositions, des investissements publics et privés en capital-risque et des investissements publics directs.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 7 (C17.I7): Environnement, changement climatique et énergie

L’objectif de cette mesure est de favoriser la recherche, le développement et l’innovation dans les secteurs de l’environnement, du changement climatique et de l’énergie. La mesure soutient: 1) projets de R &D&I concernant le plastique durable dans une économie circulaire, la production de plastiques de substitution et la gestion durable des déchets plastiques, 2) un projet sur le changement climatique et l’impact sur les réserves d’eau, 3) un projet sur les composants de haute technologie dans la transition énergétique, en particulier en ce qui concerne le stockage de l’énergie et le développement de prototypes d’installations de captage de CO2 provenant des émissions de procédés industriels dans les industries à forte intensité énergétique par Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC). Lorsque des installations relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) sont concernées, elles atteignent les émissions de gaz à effet de serre prévues qui sont au moins inférieures aux référentiels pertinents 168 , et les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 169 , sont exclues, 4) un projet de recherche sur les métaux stratégiques pour la transition énergétique, et 5) la création d’un centre de R &D pour le stockage de l’énergie en Estrémadure dans le but de stimuler la réponse technologique et scientifique à la gestion de la production d’énergie verte, en particulier en ce qui concerne les applications industrielles de l’hydrogène, ainsi que la production, le stockage et le transport d’hydrogène vert. La mesure soutient également le renforcement des capacités à fournir au centre pour former des scientifiques et des chercheurs dans les secteurs de l’énergie et du stockage de l’énergie.

Les actions au titre de cet investissement ont lieu sous la forme d’appels d’offres.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 170 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 171 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 172 et aux installations de traitement biologique mécanique 173 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): I) ces actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement aboutissant à des résultats technologiquement neutres au niveau de leur application; II) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement en faveur de solutions de remplacement ayant de faibles incidences sur l’environnement pour lesquelles elles existent; ou iii) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement qui sont principalement axées sur le développement de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur pour les activités pour lesquelles il n’existe pas de solution de remplacement à faible impact réalisable sur le plan technologique et économique.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 8 (C17.I8): R &DE-I durable dans le secteur automobile

L’objectif de cette mesure est de favoriser la recherche, le développement et l’innovation dans le secteur automobile durable. En particulier, la mesure vise à: 1) soutenir le développement de composants et de plateformes exclusivement pour les véhicules électriques, hybrides rechargeables et à hydrogène, 2) favoriser la recherche et le développement dans le domaine de la conduite autonome et de la mobilité connectée en développant de nouvelles architectures de véhicules matériels et logiciels, et 3) adapter les zones de production de composants et de systèmes exclusivement pour les véhicules électriques, hybrides rechargeables et à hydrogène. Les projets doivent être mis en œuvre par des consortiums d’entreprises de trois à huit entreprises (au moins une doit être une PME), d’une durée maximale de trois ans.

Les actions au titre de cet investissement se déroulent au moyen d’appels à propositions.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 174 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 175 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 176 et aux installations de traitement biologique mécanique 177 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): I) ces actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement aboutissant à des résultats technologiquement neutres au niveau de leur application; II) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement en faveur de solutions de remplacement ayant de faibles incidences sur l’environnement pour lesquelles elles existent; ou iii) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement qui sont principalement axées sur le développement de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur pour les activités pour lesquelles il n’existe pas de solution de remplacement à faible impact réalisable sur le plan technologique et économique.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2024.

Investissement 9 (C17.I9): Aérospatiale

L’objectif de cette mesure est de favoriser la recherche, le développement et l’innovation dans le secteur aérospatial, en mettant principalement l’accent sur les actions relevant de cet investissement liées aux technologies aérospatiales et à l’aéronautique à faibles émissions de carbone ou à émissions nulles. La mesure vise à améliorer les capacités industrielles liées aux futurs aéronefs à émissions faibles ou nulles, aux évolutions technologiques critiques liées aux UAV, aux systèmes embarqués, aux aéronefs polyvalents et aux systèmes de fabrication avancés qui comprennent la création de jumeaux numériques, la promotion de l’efficacité et une moindre consommation de ressources ou une moindre incidence sur l’environnement. Dans le cadre du programme technologique spatial national, la mesure soutient également l’industrie aérospatiale en finançant la R &D &I, la mise à jour des capacités de production, la numérisation et la technologie, ainsi que le développement et la mise en œuvre de technologies vertes qui contribuent à la durabilité du secteur. Parmi les domaines d’intérêt figurent l’accès à l’espace, l’observation de la Terre, les systèmes de communication optiques et sécurisés et les constellations par satellite. Les actions au titre de cet investissement ont lieu au moyen d’appels à propositions et de marchés publics.

En outre, en complément de l’investissement C17.I10 (prêts à l’industrie de la santé et de l’aérospatiale), la partie non remboursable des prêts à l’industrie aérospatiale est incluse dans cet investissement.

Afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité contenus dans les termes de référence pour les appels à projets à venir ou les appels d’offres de marchés publics excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 178 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 179 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 180 et aux installations de traitement biologique mécanique 181 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. . Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): I) ces actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement aboutissant à des résultats technologiquement neutres au niveau de leur application; II) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement en faveur de solutions de remplacement ayant de faibles incidences sur l’environnement pour lesquelles elles existent; ou iii) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement qui sont principalement axées sur le développement de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur pour les activités pour lesquelles il n’existe pas de solution de remplacement à faible impact réalisable sur le plan technologique et économique.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Q.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

254

C17.R1

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi 14/2011 du 1 juin relative à la science, à la technologie et à l’innovation.

Disposition de la loi relative à l’entrée en vigueur

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur de la modification de la loi sur la science, la technologie et l’innovation, améliorant la coordination entre les différents niveaux de gouvernement des politiques scientifiques, de recherche et d’innovation, renforçant la gouvernance et la coordination du système espagnol d’innovation scientifique, technologique et technologique, introduisant une nouvelle carrière scientifique et améliorant le transfert de connaissances.

255

C17.R2

M

Publication de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027

Publication de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027

 

TRIMESTRE 4

2020

La stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation (EECTI) définit la stratégie globale que toutes les administrations publiques, y compris les niveaux régional et local, doivent suivre dans le domaine de la recherche, du développement et de l’innovation. La stratégie est la stratégie de spécialisation intelligente de l’Espagne. Un comité de suivi de la stratégie est mis en place, composé de représentants de l’État, des régions, des acteurs économiques et sociaux et de la communauté scientifique. La stratégie repose sur le principe de la coordination des différents niveaux de l’administration et est conçue de manière à garantir la perspective de genre dans la R &I. Elle vise à renforcer la collaboration public-privé, à promouvoir le transfert de connaissances, à retenir les talents scientifiques et à développer une carrière scientifique, à garantir des incitations fiscales adéquates pour soutenir la R &DI-I dans le secteur privé et à intégrer une perspective de genre.

256

C17.R2

M

L’évaluation à mi-parcours de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027

Accord au Consejo de Política Científica, Tecnológica y de Innovación et publication de l’évaluation sur le site web du ministère de la science et de l’innovation.

 

TRIMESTRE 4

2023

L’évaluation à mi-parcours réalisée par le comité de suivi de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027 est publiée le 2023 décembre. Les indicateurs à utiliser pour l’évaluation sont convenus dans le Consejo de Política Científica, Tecnológica y de Innovación (dans lequel les 17 communautés autonomes sont représentées), une liste indicative de ces indicateurs et des recherches de données sont établies dans la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027. Le système pour la science, la technologie et l’innovation est utilisé pour recueillir des données sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie.

257

C17.R3

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal sur la réorganisation des organismes publics de recherche.

Disposition de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur de l’arrêté royal portant réorganisation des organismes publics de recherche (OPR). L’objectif est d’améliorer la capacité de gestion et de conseil scientifique des trois OPR ayant une masse critique réduite grâce à leur intégration dans une ORP plus large, en: I) l’amélioration de la position concurrentielle de l’ORP qui en résulte, ii) l’amélioration de leur efficacité et iii) la flexibilité administrative.

258

C17.I1

T

Accords signés par le ministère de la science et de l’innovation avec les communautés autonomes pour la mise en œuvre des «plans complémentaires de R &D;

Numéro

4

TRIMESTRE 4

2021

Quatre accords signés par le ministère de la science et de l’innovation avec les communautés autonomes pour la mise en œuvre de «plans complémentaires de R &DD» d’au moins 140 000 000 EUR. Les accords permettent une coordination stratégique et des synergies entre les stratégies régionales et nationales de spécialisation intelligente.

259

C17.I2

T

Récompenses pour des projets visant à renforcer les infrastructures scientifiques nationales et les capacités du système espagnol d’innovation scientifique, technologique et scientifique, et accords bilatéraux signés avec des entités internationales et d’autres instruments pour financer des projets d’infrastructures européennes et internationales.

En millions d’EUR

300,2

TRIMESTRE 4

2022

Publication dans la base de données nationale des subventions d’au moins 255 155 000 EUR octroyées pour des projets visant à renforcer les infrastructures scientifiques nationales, la capacité du système espagnol de technologie et d’innovation scientifique et les accords signés avec des entités internationales et d’autres instruments pour financer des projets d’une valeur d’au moins 45 000 000 EUR dans les infrastructures européennes et internationales (CERN, dune, HKK, ESS-Lund, Harmony et SKA).

260

C17.I2

T

Achèvement de tous les projets visant à renforcer les infrastructures scientifiques et les capacités du système espagnol d’innovation scientifique, technologique et technologique, y compris les projets relatifs aux infrastructures européennes et internationales.

%

100

TRIMESTRE 3

2026

100 % des projets R &I achevés (pour au moins 676 000 000 EUR) conformément à l’objectif visant à renforcer les infrastructures scientifiques et les capacités du système espagnol d’innovation scientifique, technologique et technologique par le renouvellement des équipements scientifiques, la modernisation de l’installation BSL3, la création d’une nouvelle infrastructure phytogénique, l’équipement du CIEMAT (Centro de Investigaciones Energéticas, Medioambientales y Tecnológicas) desinfrastructures nécessaires à la recherche sur les énergies renouvelables (y compris l’hydrogène et le stockage), création d’un centre d’infrastructure d’optique avancée et de R &Dà la suite des «Planes Estratégicos de Éstrturas científicas y Técnicas Singulares», projets de soutien aux infrastructures européennes et internationales (CERN, dune, HKK, ESS-Lund, Harmony et SKA) et par des investissements tels que l’acquisition et le renouvellement d’équipements scientifiques, la construction de salles propres dans le domaine des semi-conducteurs et de la microtechnologie, et le renforcement des capacités dans les domaines du calcul à haute performance et de la communication.

261

C17.I3

T

Attribution de nouveaux projets privés, interdisciplinaires et publics de R &DD-I, tests de concept, appels à la concurrence internationale et R &D de pointe axés sur les défis sociaux

En millions d’EUR

897

TRIMESTRE 4

2022

Publication au JO de l’attribution d’au moins 897 000 000 EUR au titre des appels suivants: appel à projets de validation de concept (80 000 000 EUR), appel à projets interdisciplinaires sur des lignes stratégiques (73 000 000 EUR), appel à projets de R &D liés à la transition écologique et numérique (296 000 000 EUR), appel à projets de collaboration public-privé (140 000 000 EUR), appel à la R &D visant à cibler les défis de société (230 000 000 EUR) et appel à projets de collaboration internationale (78 000 000 EUR). L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

262

C17.I3

T

Approbation de projets de R &Idont au moins 35 % sont liés à la transition écologique et numérique

Numéro

3 110

TRIMESTRE 2

2024

Au moins 3 110 projets R &I ont été approuvés, dont au moins 35 % sont liés à la transition écologique et numérique, dont 110 projets liés au Chip PERTE. L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

263

C17.I4

T

Soutien à la carrière dans le domaine de la recherche scientifique au moyen de bourses et de subventions

Numéro

2 070

TRIMESTRE 2

2024

La carrière espagnole de recherche scientifique est renforcée par le soutien d’au moins 2 070 chercheurs dans le cadre du programme d’intégration Juan de la Cierva, du programme de formation Juan de la Cierva, du programme de doctorat industriel et du programme Torres Quevedo. En outre, au moins 775 chercheurs ayant reçu un «programme de recherche en phase de démarrage» dans le cadre du contrat stable similaire à celui de Tenure Track, dont 25 ont reçu un programme de recherche sur les jeunes entreprises CHIP.

264

C17.I4

T

Achèvement des bourses et subventions destinées à soutenir la carrière espagnole de recherche scientifique

Numéro

2 070

TRIMESTRE 2

2026

La carrière espagnole de recherche scientifique est renforcée par au moins 2070 chercheurs ayant achevé le programme d’intégration Juan de la Cierva, le programme de formation Juan de la Cierva, le programme de doctorat industriel et le programme Torres Quevedo.

265

C17.I5

T

Les entreprises innovantes et fondées sur la technologie ont reçu des capitaux dans le cadre du programme Innvierte afin de renforcer leurs activités de recherche à un stade précoce

Numéro

45

TRIMESTRE 4

2023

Afin de promouvoir le transfert de technologies et de contribuer à la création d’un tissu d’entreprise innovant fondé sur des technologies innovantes, au moins 45 entreprises innovantes et basées sur la technologie ont reçu des capitaux dans le cadre du programme Innvierte afin de renforcer leurs activités de recherche à un stade précoce. Toutes ces entreprises ont également reçu des investissements du secteur privé. L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

266

C17.I5

T

Soutien aux jeunes entreprises basées sur la technologie pour qu’elles poursuivent leur plan d’entreprise.

Numéro

348

TRIMESTRE 2

2024

Par l’intermédiaire des appels à subventions NEOTEC, afin de promouvoir le transfert de technologies et de contribuer à la création de nouvelles entreprises fondées sur des technologies innovantes: Au moins 348 nouvelles entreprises technologiques autorisées à poursuivre leur plan d’entreprise. Ces entreprises devraient avoir trois ans ou moins et devraient être des entreprises innovantes telles que définies dans le RGEC. L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

459

C17.I5

T

Achèvement des projets visant à promouvoir le transfert de technologies et à soutenir le transfert des résultats de la recherche sur les technologies innovantes

En millions d’EUR

118.8

TRIMESTRE 3

2026

Achèvement des projets suivants, pour un montant total de 118 800 000 EUR.

Les projets attribués comprennent les éléments suivants:

Appel en faveur d’écosystèmes d’innovation fondés sur les réseaux d’excellence de Cervera

Amélioration des capacités et de l’orientation des bureaux de transfert des résultats de la recherche

Appel en faveur de l’octroi de subventions à Cervera aux centres technologiques, aux centres de recherche, aux PME et aux entreprises à capitalisation moyenne afin de mener des activités de R &D;

Appel à soutenir les PME espagnoles avec le label d’excellence européen

267

C17.I6

T

Soutien à des projets visant à renforcer les capacités stratégiques et l’internationalisation du système national de santé, projets liés à la stratégie de précision en matière de médecine personnalisée et contribution à un instrument d’investissement public et privé dans les thérapies avancées.

En millions d’EUR

436.2

TRIMESTRE 1

2024

Publication au JO d’un montant d’au moins 436 185 000 EUR attribué:
* 174 000 000 EUR de projets visant à renforcer les capacités stratégiques et l’internationalisation du système national de santé, notamment:
— 80 000 000 EUR pour l’attribution de l’action stratégique dans le domaine de la santé
— 75 000 000 EUR de subventions destinées à renforcer les capacités scientifiques des centres de recherche associés au système national de santé et de propositions liées au financement d’équipements scientifiques et techniques, y compris le renouvellement des équipements scientifiques et techniques en cas d’obsolescence,
— 6 000 000 EUR pour les subventions en faveur de l’institut du label d’excellence de Salud Carlos III;
13 000 000 EUR de subventions pour des partenariats public-privé pour l’intégration de l’environnement GMP/GPL dans les groupes de recherche SNS, c’est-à-dire subventions pour l’internationalisation du système national de santé
* 140 500 000 EUR de projets liés à la stratégie en matière de médecine personnalisée, y compris:
Appel général de 29 500 000 EUR pour la médecine personnalisée
Appel de 91 500 000 EUR pour des programmes spécifiques en médecine personnalisée
Appel de 15 000 000 EUR pour le plan relatif aux thérapies personnalisées et innovantes
Appel de 4 500 000 EUR pour l’internationalisation espagnole de la médecine personnalisée
Les mesures en faveur de l’internationalisation du système de santé soutiennent la position de l’Espagne dans le secteur européen de la santé, en encourageant la participation de l’Espagne au programme de santé de l’UE et à Horizon Europe. Il permet le financement de pôles de recherche et d’innovation qui font partie de projets de programmation transfrontalière conjointe sélectionnés en vue d’un financement par des partenariats Horizon Europe et Horizon 2020, tels que le cofinancement ERA-Net, les initiatives européennes de programmation conjointe (EJP) ou les initiatives internationales de programmation conjointe (IPC), les initiatives mises en place en vertu des article 187 et 185 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) et les partenariats établis dans le programme-cadre Horizon Europe.
* Et au moins 1 contribution de 36 685 000 EUR à un véhicule d’investissement public-privé dans les thérapies avancées.

* 85 000 000 EUR en actions au titre de PERTE pour la santé à l’avant-garde: appel pour des missions conjointes du ministère de la santé et du ministère des sciences et de l’innovation dans le domaine des maladies rares; ii) appel à missions conjointes du ministère de la santé et du ministère des sciences et de l’innovation dans la mise en œuvre des médicaments de précision; iii) appel à investissement dans la formation, la modernisation des infrastructures, la conception et l’équipement pour les capacités de recherche des unités de recherche clinique orientées vers les patients.

268

C17.I6

T

Achèvement de tous les projets visant à renforcer la recherche, le développement et l’innovation dans le secteur de la santé.

 

%

100

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de tous les projets pour un montant total de 527 126 000 EUR.
Projets attribués, y compris les appels suivants:

* En ce qui concerne le renforcement des capacités stratégiques et l’internationalisation du système national de santé:

— l’action stratégique dans le domaine de la santé

— des projets visant à renforcer les capacités scientifiques des centres de recherche associés au système national de santé,

— propositions liées au financement des équipements scientifiques et techniques, y compris le renouvellement des équipements scientifiques et techniques en cas d’obsolescence,

— projets pour l’institut du label d’excellence de Salud Carlos III; et

— partenariats public-privé pour l’intégration de l’environnement GMP/GPL dans les groupes de recherche SNS.

* En ce qui concerne la stratégie en matière de médecine personnalisée:

— projets de l’appel général en médecine personnalisée

— projets de l’appel à propositions pour le plan relatif aux thérapies personnalisées et innovantes

— projets de l’appel à l’internationalisation espagnole de la médecine personnalisée

* Au moins 2 augmentation de capital pour la réalisation d’essais cliniques (phases II et III) de médicaments destinés aux thérapies avancées

460

C17.I6

T

Décaissement de fonds en faveur de projets de R &D; au titre de PERTE Santé

En millions d’EUR

243

TRIMESTRE 3

2026

Dans le cadre de PERTE Health, 243 000 000 EUR ont été versés aux projets de R &D;

— des projets de renforcement et d’internationalisation des capacités industrielles du secteur de la santé,

— des projets de mission conjointe pour les maladies rares, y compris la SLA et les maladies neuromusculaires,

— projets de mission conjointe en médecine de précision,

— création d’une plateforme protéomique et métabolomique à l’Instituto de Salud Carlos III (ISCIII),

— projets de mise à jour de l’infrastructure de biosurveillance humaine de l’ISCIII; et

— des projets de mise à niveau des unités de recherche clinique orientées vers les patients afin d’améliorer leurs infrastructures, leur conception ou leurs équipements pour leurs capacités de recherche, la formation à la recherche clinique ou les bureaux de contrôle de la recherche clinique développés.

269

C17.I7

M

Centre R &D; stockage d’énergie

Centre construit et équipé

 

TRIMESTRE 2

2026

Un centre de recherche et de développement de l’énergie est construit et équipé en Estrémadure dans le but de stimuler la réponse technologique et scientifique à la gestion de la production d’énergie verte, en particulier en ce qui concerne les applications industrielles de l’hydrogène, ainsi que la production, le stockage et le transport d’hydrogène vert. Le centre comprend des installations expérimentales de démonstration pour l’essai et la validation des solutions de stockage d’énergie. Il est équipé de l’équipement scientifique et technique nécessaire.

Le Consejo Superior de Investigaciones Científicas a réalisé les investissements suivants:

Projets de R &D&I- concernant le plastique durable dans une économie circulaire, la production
des matières plastiques de substitution et de la gestion durable des déchets plastiques

— un projet sur le changement climatique et l’impact sur les réserves d’eau

— un projet sur les composants de haute technologie dans la transition énergétique, en particulier en ce qui concerne le stockage de l’énergie et le développement de prototypes d’installations de captage de CO2 provenant des émissions de procédés industriels dans les industries à forte intensité énergétique par le CSIC

— un projet de recherche sur les métaux stratégiques pour la transition énergétique

L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

270

C17.I8

T

Soutien aux projets de R &D&Ien dans le domaine de l’automobile durable

Numéro

35

TRIMESTRE 2

2022

Au moins 35 entreprises ont remporté des projets de R &DI dans le domaine de l’automobile durable afin d’accroître la capacité technologique des entreprises dans les domaines liés au développement de systèmes de stockage de l’énergie à très faibles émissions et à haute recyclabilité, à des systèmes de mobilité à haute efficacité hydrogène, à la conduite autonome et à la mobilité connectée ou à l’adaptation d’environnements productifs dotés de systèmes sûrs et solides pour l’interaction entre l’homme et la machine dans un environnement de fabrication intelligent. Les projets doivent garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), des activités non sélectionnées et non financées, ainsi que de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Les projets portent sur:
— le développement de composants et de plateformes pour véhicules électriques, hybrides rechargeables et à hydrogène
conduite autonome et mobilité connectée, développement d’une nouvelle architecture de véhicules matériels et logiciels
adaptation des zones de production de composants et de systèmes pour les véhicules électriques, hybrides rechargeables et à hydrogène.
Les projets sont mis en œuvre par des consortiums d’entreprises de trois à huit entreprises (une au moins doit être une PME), d’une durée maximale de trois ans et d’un budget minimal de 5 000 000 EUR.

461

C17.I9

M

Publication des prix des appels à la recherche et au développement dans le secteur aérospatial.

Publication au JO

TRIMESTRE 4

2024

Publication au JO de l’attribution de 70 000 000 EUR au titre des appels à projets de R &D&I- aérospatiale dans le cadre du plan pour les technologies spatiales. L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

271

C17.I9

T

Soutien aux projets de recherche et d’innovation dans le domaine aérospatial, en mettant l’accent sur les émissions faibles et nulles

Numéro

65

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 65 entreprises ont bénéficié de projets de R &D&Idans le domaine aérospatial, l’accent étant mis sur des émissions faibles ou nulles, y compris des investissements liés aux technologies aérospatiales et à l’aéronautique, avec le soutien du plan Aeronáutica. Les projets doivent être mis en œuvre par des consortiums d’entreprises de 3 à 6 entreprises (dont au moins une doit être une PME), d’une durée maximale de 3 ans. L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

272

C17.I9

T

Achèvement des projets de R &IInnovation dans le domaine aérospatial, en mettant l’accent sur les émissions faibles et nulles

Numéro

81

TRIMESTRE 3

2026

Au moins 81 entreprises ont mené à bien leurs projets de R &D&Idans le domaine aérospatial, en mettant l’accent sur les émissions faibles et nulles, y compris les investissements liés aux technologies aérospatiales et à l’aéronautique, avec le soutien du plan Aeronáutica, et à réaliser des achats publics avant commercialisation pour développer des technologies et des innovations dans le domaine des satellites d’observation de la Terre. L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

462

C17.I9

T

Décaissement de fonds en faveur de projets dans le cadre de PERTE Aerospace.

En millions d’EUR

90

TRIMESTRE 3

2026

Dans le cadre du programme pour les technologies spatiales, le versement d’au moins 90 000 000 EUR sous forme de subventions et de prêts non remboursables en faveur de projets de R &D; L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

Q.3    Description des investissements destinés au soutien sous forme de prêts  

Investissement 10 (C17.I10) — Aide sous forme de prêts au titre de PERTE Santé et de PERTE Aerospace

L’investissement concerne l’utilisation du soutien sous forme de prêts au titre de la facilité pour la reprise et la résilience afin de promouvoir les investissements privés dans les secteurs de la santé et de l’aérospatial détenus dans le cadre de PERTE Health et PERTE Aerospace.

Dans le cadre de PERTE pour la santé, l’objectif de la mesure est de renforcer les capacités scientifiques, technologiques et d’innovation dans le secteur de la santé. En particulier, la mesure soutient les investissements par: 1) prêts aux entreprises du secteur de la santé afin de soutenir des activités telles que la R &D &I, l’expansion industrielle, la modernisation et la mise à jour des processus de fabrication, ainsi que le développement et la mise en œuvre de processus durables; 2) investissements d’Innvierte dans des entreprises espagnoles technologiques et innovantes dans le secteur de la santé; et 3) prêts aux centres de recherche du système national de santé afin d’accroître leurs capacités en matière de recherche et de développement technologique.

Dans le cadre de PERTE Aerospace, l’objectif de la mesure est de renforcer les capacités scientifiques, technologiques et d’innovation dans le secteur aérospatial. La mesure soutient les investissements au moyen de prêts accordés aux entreprises du secteur aérospatial dans des activités telles que la R &D &I, l’expansion industrielle, la modernisation et la mise à jour des processus de fabrication, la numérisation et la mise à niveau technologique, le développement et la mise en œuvre de processus durables.

Tous les remboursements associés aux opérations financières sont utilisés pour assurer les remboursements de prêts du prêt au titre de la facilité pour la reprise et la résilience.

Afin de garantir que la mesure respecte le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), le ou les accords juridiques entre l’entité d’exécution et l’entité adjudicatrice et la politique d’investissement ultérieure de l’instrument financier: 

-Dans le cas des prêts et des garanties: exclure de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: (I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 182 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 183 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs ]   184 et aux installations de traitement biologique mécanique. 185 Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): I) ces actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement aboutissant à des résultats technologiquement neutres au niveau de leur application; II) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement en faveur de solutions de remplacement ayant de faibles incidences sur l’environnement pour lesquelles elles existent; ou iii) les actions de R &D&Idans le cadre de cet investissement qui sont principalement axées sur le développement de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur pour les activités pour lesquelles il n’existe pas de solution de remplacement à faible impact réalisable sur le plan technologique et économique.

-Dans le cas des instruments de capital-risque: exiger des entreprises qu’elles adoptent des plans de transition écologique conformément à la définition figurant à l’article 19 bis, paragraphe 2, point a) iii), de la directive 2013/34/UE (modifiée par la directive (UE) 2022/2464) si plus de 50 % de leurs recettes directes au cours de l’exercice précédent proviennent de la liste d’activités et d’actifs suivante: I) activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval ] 186 ; II) les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 187 ; III) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs ]   188 et aux installations de traitement biologique mécanique. 189

-L’entité chargée de la mise en œuvre exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable du bénéficiaire.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Q.4    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier pour le suivi et la mise en œuvre du soutien sous forme de prêts  

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le début de l’action, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L67

C17.I10

T

Investissements dans le soutien en fonds propres dans le secteur de la santé

En millions d’EUR

0

27

TRIMESTRE 3

2026

Décaissement de 27 000 000 EUR par Innvierte dans des entreprises innovantes et technologiques du secteur de la santé sous forme de fonds propres ou de quasi-fonds propres. L’évaluation des projets dans le cadre de cet investissement garantit le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), telles qu’énoncées dans la description de la mesure.

L68

C17.I10

T

Engagement de fonds sous forme de prêts en faveur des secteurs de la santé et de l’aérospatial

En millions d’EUR

0

181.6

TRIMESTRE 4

2024

Engagement de 181 600 000 EUR par CDTI sous forme de prêts pour des investissements dans la R &DI-I, l’expansion industrielle, la modernisation des procédés de fabrication et la mise en œuvre de technologies vertes dans le secteur de la santé et de l’aérospatial.

L69

C17.I10

T

Décaissement de fonds sous forme de prêts en faveur des secteurs de la santé et de l’aérospatial

En millions d’EUR

0

461.7

TRIMESTRE 3

2026

Décaissement par CDTI de 461 700 000 EUR de prêts pour des investissements dans la R &DI-I, l’expansion industrielle, la modernisation des procédés de fabrication et la mise en œuvre de technologies vertes dans le secteur de la santé et de l’aérospatial.

L70

C17.I10

T

Renforcement des capacités du système national de santé en matière de R &D;

Numéro

0

4

TRIMESTRE 3

2026

Finalisation des projets d’investissement visant à renforcer les capacités de recherche et de développement technologique d’au moins quatre centres de recherche du système national de santé.

R. VOLET 18: Rénovation et extension des capacités du système national de santé

La crise sanitaire a montré la force du système national de santé espagnol, mais elle a également mis en évidence les difficultés auxquelles il est confronté pour faire face aux situations nécessitant une anticipation, une réaction rapide et une coordination, ainsi que la nécessité de remédier aux problèmes structurels existants liés aux tendances démographiques, sociales, technologiques ou économiques. Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience répond aux défis suivants: I) la vulnérabilité face à la crise sanitaire mondiale, ii) la transformation du système de santé due au vieillissement de la population, iii) l’égalité entre les hommes et les femmes et iv) la viabilité et la résilience à long terme du système.

Les objectifs de cette composante sont les suivants:

·Préparer le système de santé à prévenir les menaces sanitaires mondiales potentielles telles que la pandémie actuelle de COVID-19 et à y faire face en renforçant les capacités de santé publique et les systèmes de surveillance épidémiologique.

·Fournir un service de santé offrant la plus grande rapidité, qualité et sécurité, indépendamment des ressources des patients, de leur lieu de résidence, de leur sexe, de leur origine ou de leur âge.

·Maintenir les personnes au centre du système de santé, améliorer leur participation et repenser les soins de santé en fonction des besoins des personnes et des communautés.

·Garantir des systèmes d’information qui mesurent non seulement l’activité, mais aussi les résultats finaux en matière de santé.

·Promouvoir activement la santé et le bien-être et prévenir les maladies et la dépendance tout au long de la vie.

·Attirer et retenir les meilleurs professionnels qui leur offrent des possibilités de développement individuel et collectif.

·Évoluer vers un système national de santé numérisé qui génère des informations et des connaissances et qui renforce la recherche et l’innovation dans le domaine de la santé, en tant que moteur de l’emploi, de la croissance, de la productivité et de l’innovation.

·Garantir un financement suffisant et durable pour relever les nouveaux défis sanitaires d’une société moderne et développée, et garantir également l’efficacité des dépenses.

·Renforcer et développer la coordination et la gouvernance à plusieurs niveaux dans la gestion du système national de santé et renforcer la cohésion territoriale. Promouvoir activement les stratégies visant à parvenir à l’égalité entre les hommes et les femmes dans le système de santé.

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience soutient la mise en œuvre des recommandations par pays concernant la lutte efficace contre la pandémie et le renforcement des capacités et de la résilience du système de santé, en ce qui concerne les professionnels de la santé et les produits et infrastructures médicaux essentiels (recommandation par pays no 1 2020), ainsi que le soutien à l’emploi par des mesures visant à préserver l’emploi, des incitations efficaces à l’embauche et le développement des compétences (recommandation spécifique par pays no 2 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

R.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C18.R1) — Renforcer les soins primaires et les soins de proximité

Le renforcement des soins primaires est l’un des principaux défis sanitaires auxquels l’Espagne sera confrontée dans les années à venir. Les objectifs de cette réforme sont d’apporter de meilleures réponses aux problèmes de santé émergents, d’améliorer l’expérience individuelle des soins pour tous, de prévenir les maladies et d’accroître le rôle des soins primaires.

La réforme consiste en la préparation et la mise en œuvre d’un plan d’action visant à élaborer le cadre stratégique pour le renforcement des soins primaires et communautaires adopté par le gouvernement central et les communautés autonomes en 2019. Le plan d’action s’articule autour de lignes d’action dans lesquelles l’exécution régionale des projets doit être encadrée. Il s’agit notamment d’améliorer les processus de gestion clinique, d’étendre et de renouveler les équipements de diagnostic dans les centres de santé, de développer les technologies de l’information, de former des professionnels ou d’améliorer les infrastructures des centres de santé et des services de santé et d’urgence. Le plan d’action est approuvé par le Conseil interterritorial. Sa mise en œuvre ne sera pas financée par le plan pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 2 (C18.R2) — Réforme du système de santé publique

La réforme a pour objectif d’établir un cadre général et intégré pour la fourniture de services de santé publique. Elle consiste à développer un système de santé publique plus ambitieux, plus intégré et mieux articulé grâce aux actions suivantes:

-    Une stratégie de santé publique qui établit un cadre général et intégré qui sera pris en compte dans toutes les politiques de santé publique et qui aura une durée de cinq ans, avec des évaluations intermédiaires tous les deux ans au cours desquelles le degré de mise en œuvre sera analysé. La stratégie est approuvée par le Conseil interterritorial du système national de santé.

   Un réseau de surveillance de la santé publique et un nouveau centre national de santé publique, mis en place par la loi ou un arrêté royal du gouvernement.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 3 (C18. R3) — Renforcer la cohésion, l’équité et l’universalité

L’objectif de cette réforme est de renforcer encore l’accès aux soins de santé universels en Espagne, l’égalité d’accès aux soins de santé et la cohésion des soins de santé entre les différents territoires du pays. La réforme repose sur trois piliers:

   Loi sur l’équité, l’universalité et la cohésion du système national de santé. Les objectifs de la loi sont les suivants: I) garantir l’accès de tous aux soins de santé, ii) intégrer les représentants des patients dans les organes de gouvernance du système national de santé espagnol, iii) limiter l’utilisation de nouveaux copaiements, iv) modifier la définition des prestations sociales et sanitaires dans le portefeuille de services du système national de santé, v) assurer la coordination entre les autorités sanitaires et sociales, vi) introduire une analyse d’impact pour tous les changements réglementaires dans le domaine et vii) réformer l’utilisation des produits pharmaceutiques dans le système national de santé. La présente loi est accompagnée d’une analyse d’impact approfondie examinant également ses effets sur la viabilité à long terme des finances publiques et elle est rendue publique.

   La réorientation des soins hautement complexes dans le système de santé par la consolidation et le développement du réseau de points focaux (CSUR) et la réaffectation des soins non CSUR très complexes.

   Accroître le portefeuille commun de services de santé publique. Cette réforme élargira et améliorera les services du portefeuille commun en matière de soins dentaires, de médecine génomique, de soins orthopédiques et prothétiques et de soins préventifs.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 4 (C18. R4) — Renforcer les compétences professionnelles et réduire l’emploi temporaire

L’objectif de la réforme est de remédier aux pénuries d’infirmiers et de médecins, de réduire le recours aux contrats temporaires, d’améliorer les conditions de travail et d’améliorer la formation et le développement professionnel.

La réforme couvrira deux domaines:

1.La modification de la loi régissant le personnel de santé en Espagne (statut cadre) afin de réduire l’emploi temporaire, de garantir le pourvoi de postes dans certaines zones géographiques qui ne sont pas suffisamment servis par des mesures d’incitation, d’améliorer l’environnement et les conditions de travail grâce à des mesures qui contribuent au développement professionnel et au maintien des talents dans le système espagnol, en améliorant non seulement les conditions économiques, mais aussi en ouvrant des possibilités d’enseignement et de recherche. Dans le cadre du processus de modification de la loi, des rapports sont établis sur son impact économique et, en particulier, sur les effets à long terme de la loi sur la viabilité des finances publiques.

2.L’entrée en vigueur d’un décret-loi royal visant à améliorer le système de formation spécialisée dans le domaine de la santé. La loi réglemente la formation transversale en spécialisations en sciences de la santé, les domaines de formation spécifiques et la procédure de validation et de reconnaissance des qualifications spécialisées en sciences de la santé.

Cette réforme est liée à la réforme 1 du volet 11 (C11.R1).

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 5 (C18.R5) — Réforme de la réglementation des médicaments et amélioration de l’accès aux médicaments

L’objectif principal de cette réforme est de mettre à jour le cadre réglementaire espagnol pour les médicaments et les dispositifs médicaux en modifiant la loi sur les garanties et l’utilisation rationnelle des médicaments et des dispositifs médicaux (décret royal législatif 1/2015 du 24 juillet), qui est la législation qui établit actuellement le cadre réglementaire applicable en Espagne. En particulier, le système doit être adapté pour faire face aux nouvelles évolutions scientifiques de rupture, pour approfondir les mesures visant à rationaliser les dépenses pharmaceutiques, à encourager l’utilisation rationnelle des médicaments et à apporter des changements compte tenu de l’expérience acquise pendant la pandémie. Lors de l’élaboration de la loi, des rapports sont établis sur son impact économique et, en particulier, sur les effets à long terme de la loi sur la viabilité des finances publiques.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 1 (C18.I1) — Plan d’investissement pour les équipements de haute technologie dans le système national de santé

L’Espagne affiche un niveau d’obsolescence des équipements supérieur à la moyenne européenne et une densité moyenne inférieure de l’équipement par habitant, mais à quelques exceptions près, comme les scanners IRM. La répartition géographique des équipements est également déséquilibrée. L’objectif de cet investissement est de renouveler les équipements existants et de fournir à l’Espagne des équipements médicaux de haute technologie supplémentaires.

L’investissement couvre:

   Renouvellement des équipements en raison de l’obsolescence.

   Expansion du parc d’équipements pour équilibrer les différences interrégionales et atteindre progressivement la moyenne de l’Union européenne en termes de nombre par million d’habitants, en accordant une attention particulière aux zones du territoire espagnol qui sont sous-desservies par habitant par rapport à la moyenne nationale.

Le plan comprend les types d’équipements suivants: accélérateurs linéaires, tomographie axiale informatisée (CAT), y compris accélérateurs de planification; résonance magnétique, tomographie d’émission de positron (PET), tomographie d’émission de positron et CAT (PET-CAT), chambre gamma, équipement de braquithérapie numérique, angiographie vasculaire, angiographie néurorradiologique et salles héodynamiques.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 2 (C18.I2) — Actions visant à renforcer la prévention et la promotion de la santé

Cet investissement vise à renforcer les soins préventifs. Elle se concentre en particulier sur la promotion de modes de vie et d’environnements de vie sains. Il couvre des domaines tels que: la lutte contre le tabagisme, la prévention de la consommation d’alcool, la promotion de la santé mentale, la promotion de conditions de vie et de modes de vie sains, le plan de résistance aux antimicrobiens et la prévention du cancer, y compris la diffusion du code européen contre le cancer.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 3 (C18.I3) — Accroître les capacités de réaction aux crises sanitaires

La pandémie a mis en évidence la nécessité de renforcer les capacités de surveillance, de détection précoce et de réaction rapide aux situations critiques, ainsi que la nécessité de renforcer les capacités des laboratoires et des établissements de santé. Cet investissement consiste en un ensemble d’actions visant à accroître la capacité de réaction à de futures crises sanitaires:

1. Équipements pour le nouveau centre national de santé publique;

2. Système d’information pour la surveillance de la santé publique, qui élargit, améliore et intègre les systèmes d’information existants sur les maladies transmissibles et non transmissibles en Espagne;

3. Achèvement de l’hôpital universitaire Melilla et construction du nouveau bâtiment du centre national de dosimétrie;

4. Accroître la capacité du laboratoire d’essai des équipements de protection individuelle de l’Institut national pour la sécurité et la santé au travail;

5. Renforcement du Centre national de l’alimentation;

6. Investissements technologiques dans l’Agence des médicaments et l’organisation nationale de transplantation;

7. Évaluation des performances du système national de santé pendant la pandémie.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 4 (C18.I4) — Formation des professionnels de la santé et ressources pour partager les connaissances et améliorer le traitement des patients atteints de maladies rares

Cet investissement vise à renforcer les aptitudes et les compétences des professionnels de la santé, en mettant particulièrement l’accent sur la formation liée aux réformes et aux investissements de ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience. Il vise également à promouvoir des outils permettant aux professionnels de la santé de partager leurs connaissances afin d’améliorer la coordination et la qualité des soins de santé, y compris dans les domaines prioritaires couverts par ce volet. Elle vise également à améliorer le traitement des patients atteints de maladies rares.

L’investissement couvre cinq domaines:

·Formation continue dans les domaines suivants: utilisation des technologies de la santé et des systèmes d’information, surveillance de la santé publique et de l’épidémiologie, sécurité des patients et des professionnels, utilisation rationnelle des ressources diagnostiques et thérapeutiques, détection précoce du cancer, santé mentale, santé environnementale, prévention des facteurs de risque, détection précoce de la violence à caractère sexiste, détection précoce de la maltraitance infantile, bioéthique, soins en fin de vie, communication clinique, médecine fondée sur des données probantes, travail en équipe, méthodologie de recherche, développement des compétences de gestion des responsables des centres de santé, formation de tuteurs de formation spécialisée dans le domaine de la santé et formation des évaluateurs de l’éducation continue.

·La mise en place d’un système d’évaluation et d’accréditation des compétences non réglementées acquises par les professionnels du système national de santé

·Outils collaboratifs pour faire face à des conditions très complexes.

·Élaboration d’une cartographie informatisée pour visualiser les ressources et services partagés pour les soins précoces et la médecine génomique en Espagne.

·Achèvement des projets pilotes visant à doter le système national de santé de capacités, d’infrastructures, d’équipements et de systèmes d’information interopérables afin de faciliter l’amélioration des soins de santé pour les patients atteints de maladies rares.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 5 (C18.I5) — Plan visant à rationaliser la consommation de produits pharmaceutiques, à promouvoir la durabilité et à élargir le portefeuille de services génomiques dans le système national de santé

Cet investissement consiste en la mise en œuvre d’un plan visant à rationaliser l’utilisation des médicaments et des dispositifs médicaux. Le plan vise à atteindre les objectifs suivants:

·n’utiliser des médicaments que lorsqu’ils sont nécessaires et, s’ils sont utilisés, utiliser ceux qui présentent le meilleur rapport coût-efficacité;

·réduire la polypharmacie (plus de cinq médicaments) et l’utilisation inutile de médicaments;

·réduire l’incertitude clinique associée aux nouveaux médicaments en augmentant les connaissances scientifiques, en améliorant les informations disponibles et en réduisant l’incertitude financière.

·élargir le portefeuille de services génomiques dans le système national de santé

Le plan prévoit la création ou le développement de trois systèmes visant à améliorer l’évaluation des médicaments et des technologies de la santé en Espagne:

1.Création du réseau pour l’évaluation des médicaments dans le système national de santé: Une plateforme technologique est mise au point pour gérer et partager les rapports d’évaluation et de positionnement des médicaments (qui analysent la valeur ajoutée des nouveaux médicaments en fonction de leur rapport coût-efficacité) à leurs différents stades de développement.

2.Extension du système des médicaments à forte incidence (Valtermed). Cet outil repose sur un registre de données administratives, cliniques et thérapeutiques permettant de suivre et d’analyser l’état initial et l’évolution des patients après le début du traitement pharmacologique. L’objectif de ce nouvel outil est intégré aux systèmes d’information des communautés autonomes et intègre des informations relatives à l’incidence des médicaments sur la qualité de vie des patients.

3.Création du réseau espagnol de technologies et de soins de santé (REDETS). Ce réseau joue un rôle essentiel dans la fourniture de conseils scientifiques et techniques pour la prise de décision sur l’intégration des technologies et des services de santé dans le financement public. La plateforme technologique permettra de gérer et de partager les différents produits REDETS dans leurs différents stades de développement entre les agences/unités du réseau, et de contrôler le respect des délais définis pour chacune des étapes.

L’investissement comprend des projets liés: la promotion de l’utilisation de médicaments génériques et biosimilaires, le développement et la modernisation de services et de produits orthopédiques et prothétiques, la formation des professionnels de la santé à l’utilisation rationnelle des médicaments et les solutions pour stimuler l’innovation dans les médicaments.

L’investissement élargira également le catalogue des tests génétiques du système national de santé par l’achat des équipements nécessaires et la création d’un système d’information pour l’intégration des informations génomiques au niveau national.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 6 (C18.I6) — lac de données de santé

Cet investissement consiste en la création d’un lac de données de santé, qui rassemble des informations provenant de différents systèmes d’information, y compris des systèmes régionaux, dans le but de faciliter l’analyse de masse en temps réel afin de soutenir et d’améliorer le diagnostic et le traitement, l’identification des facteurs de risque, l’analyse des tendances, l’identification des schémas, la prévision des situations de risque pour la santé et la programmation des ressources pour y faire face, y compris au moyen d’algorithmes d’intelligence artificielle, et de nouvelles architectures de systèmes modulables et de nouveaux outils de traitement et d’identification des modèles.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

R.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

273

C18.R1

M

Plan d’action pour les soins primaires et de proximité

Approbation par le Consejo Interterritorial

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Le principal objectif du plan d’action est de renforcer les soins primaires dans le système national de santé afin d’apporter de meilleures réponses aux problèmes de santé émergents, d’améliorer l’expérience individuelle des soins pour tous, de prévenir les maladies et d’accroître la capacité des soins primaires à résoudre les problèmes de santé.

274

C18.R2

M

Approbation de la stratégie espagnole en matière de santé publique

Approbation par le Consejo Interterritorial Sanidad

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

La stratégie en matière de santé publique établit les orientations stratégiques relatives aux actions de santé publique dans toute l’Espagne. L’objectif de la stratégie est d’améliorer la santé de la population espagnole en définissant les lignes et priorités essentielles que toutes les administrations de santé doivent suivre dans leurs politiques de promotion, de prévention et de protection de la santé publique, dans les actions concernant les groupes cibles de la population, dans l’information des citoyens, dans la formation des professionnels et dans la prise en compte de leurs besoins. La stratégie veille à ce que la santé publique et l’égalité d’accès aux soins de santé soient prises en compte dans toutes les politiques publiques et facilite l’action intersectorielle dans ce domaine. Il a une durée de cinq ans, avec des évaluations intermédiaires tous les deux ans au cours desquelles le degré de mise en œuvre est analysé. Il comprend des mesures et des actions relatives à tous les domaines de la santé publique qui sont mises en œuvre dans les politiques, plans et programmes de toutes les administrations sanitaires espagnoles pendant la durée de la stratégie, dans les délais fixés dans la stratégie.

275

C18.R3

M

Loi sur l’équité, l’universalité et la cohésion du système national de santé, la réorientation des soins très complexes et l’augmentation du portefeuille commun de services

Entrée en vigueur de la loi et approbation du Consejo Interterritorial Sanidad 

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Les objectifs de la loi et des éléments constitutifs sont les suivants: Garantir l’accès de tous aux soins de santé, intégrer les représentants des patients dans les organes de gouvernance du système national de santé espagnol, limiter l’utilisation de nouveaux copaiements, modifier la définition des prestations sociales et sanitaires dans le portefeuille du système national de santé, assurer la coordination entre les autorités sanitaires et sociales, introduire une analyse d’impact pour tous les changements réglementaires dans ce domaine et, enfin, réformer l’utilisation des produits pharmaceutiques dans le système national de santé. La présente loi est accompagnée d’une analyse d’impact approfondie qui est également rendue publique, qui examine également ses effets sur la viabilité à long terme des finances publiques.

À la suite de l’accord du Consejo Interterritorial Sanidad, entrée en vigueur d’un arrêté ministériel augmentant le portefeuille commun de services publics de santé en élargissant et en améliorant au moins les services liés aux soins dentaires, à la médecine génomique, aux soins orthopédiques et prothétiques et aux soins préventifs.

Approbation par le Consejo Interterritorial Sanidad de la consolidation et du développement du réseau de points focaux et de la réaffectation des soins non gérés par ces centres, services et unités de référence (CSUR)

276

C18.R4

M

Loi sur le statut cadre du personnel statutaire de santé et amélioration du système de formation spécialisée dans le domaine de la santé

Entrée en vigueur de la modification de la loi et entrée en vigueur de l’arrêté royal

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Le statut cadre est la norme de base qui régit l’accès au statut de fonctionnaire de santé et régit la mise à disposition de postes, la promotion et la mobilité ainsi que les conditions de travail. L’amendement poursuit les objectifs suivants:
— Réduire les contrats temporaires.

— Garantir le déploiement de professionnels dans certaines zones géographiques qui ne sont pas suffisamment desservis par des mesures d’incitation.

— Améliorer l’environnement et les conditions de travail par des mesures qui contribuent au développement professionnel et au maintien des talents dans le système espagnol, en améliorant non seulement les conditions économiques, mais aussi en ouvrant des possibilités dans les domaines de la santé, de l’enseignement et de la recherche.

Cette loi est accompagnée d’une analyse d’impact approfondie examinant également ses effets sur la viabilité à long terme des finances publiques.

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif à l’amélioration du système de formation spécialisée dans le domaine de la santé

277

C18.R5

M

Loi sur les garanties et l’utilisation rationnelle des produits médicaux

Entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur de la loi sur les garanties et l’utilisation rationnelle des produits médicaux. Parmi les principaux objectifs de cette réforme juridique figurent:
— Modifier le système des prix de référence en introduisant des éléments qui renforcent la concurrence.
— Consolider la distribution à distance des médicaments.
— Permettre de relier les entrepôts médicaux des centres sociosanitaires aux services de pharmacie primaire.
— Modifier le système afin de calculer la contribution trimestrielle versée au système national de santé par les fabricants, importateurs et fournisseurs de médicaments et de produits de santé financés par des fonds publics.
— Clarifier les compétences en matière de contrôle de la publicité pour les médicaments.
— Modifier les tarifs appliqués par l’Agence des médicaments.
— Modifier et mettre à jour la procédure de sanction et les infractions.



Cette loi est accompagnée d’une analyse d’impact approfondie examinant également ses effets sur la viabilité à long terme des finances publiques.

278

C18.I1

M

Approbation du plan d’investissement en équipements et répartition des fonds

Approbation par le Consejo Interterritorial Sanidad

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Approbation par le Consejo Interterritorial du plan et répartition des fonds, établissant des mécanismes d’octroi de subventions de 796 100 000 EUR.

279

C18.I1

T

Installation/renouvellement/extension des équipements

Numéro

0

750

TRIMESTRE 4

2023

Mettre en service au moins 750 nouveaux équipements grâce à des renouvellements, des extensions ou de nouvelles installations dans tout le pays.

280

C18.I2

T

Campagnes et actions de santé publique

Numéro

0

11

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 11 campagnes de diffusion ou de dépistage dans le domaine de la santé publique ont été menées dans des domaines tels que: la lutte contre le tabagisme, la prévention de la consommation d’alcool, la promotion de la santé mentale, la promotion de conditions de vie et de modes de vie sains, le plan de résistance aux antimicrobiens et la prévention du cancer, y compris la diffusion du code européen contre le cancer. Les campagnes seront menées à l’échelle nationale. La diffusion s’effectue au moyen de la radio, de la presse écrite, de l’internet, du marketing direct et d’actions en plein air.

281

C18.I3

M

Système d’information du réseau de surveillance de la santé publique

Certificat de mise en service

 

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Un système de suivi de l’État et des communautés autonomes (système d’information du réseau de surveillance de la santé publique) est opérationnel pour permettre l’alerte précoce et la réaction rapide, afin de détecter les problèmes susceptibles de présenter un risque sanitaire, de diffuser les informations des autorités compétentes et de faciliter la mise en œuvre des mesures de contrôle.

Les équipements destinés au nouveau centre public de santé publique sont achetés pour une valeur totale d’au moins 9.45 millions d’euros.

L’achat d’équipements de l’hôpital universitaire Melilla et la construction du nouveau bâtiment du centre national de dosimétrie, ainsi que l’achat d’équipements et la mise en œuvre de systèmes et d’infrastructures destinés à accroître la capacité du laboratoire d’essai de l’Institut national de la sécurité et de la santé au travail, du Centre national de l’alimentation, de l’Agence des médicaments et des produits de santé et de l’organisation nationale de transplantation pour un montant total d’au moins 44 millions d’euros seront achevés.

L’évaluation des performances du système national de santé pendant la pandémie est achevée et publiée.

282

C18.I4

T

Professionnels de la santé formés dans le cadre de plans de formation continue

Numéro

0

90 000

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 90 000 professionnels de la santé ont accompli un total de 360 000 crédits de formation continue (CEC), ce qui équivaut à un total de 3.6 millions d’heures de formation dans le cadre de plans de formation continue conçus conformément aux priorités établies dans la définition du C18.I4. Les formations portent sur: L’utilisation des technologies de la santé et des systèmes d’information, la surveillance de la santé publique et l’épidémiologie, la sécurité des patients et des professionnels, l’utilisation rationnelle des ressources diagnostiques et thérapeutiques, la détection précoce du cancer, la santé mentale, la santé environnementale, la prévention des facteurs de risque, la détection précoce de la violence fondée sur le genre, la détection précoce de la maltraitance des enfants, la bioéthique, la communication clinique, la médecine fondée sur des données probantes, la collaboration avec d’autres, les méthodes d’investigation, le développement des compétences de gestion des responsables des établissements de santé et la formation de mentors à la formation spécialisée dans le domaine de la santé. Les formations ont été dispensées sous la forme d’une formation en classe, de formats d’apprentissage en ligne et mixte et ont été suivies par des professionnels de la santé qualifiés et des professionnels de la santé dans le domaine de la formation professionnelle.

463

C18.I4

T

Formation des professionnels de la santé et ressources pour partager les connaissances

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 1 300 soins de santé doivent être formés à des modèles internationaux d’évaluation et d’accréditation des compétences des professionnels de la santé (modèles de recertification des professionnels de la santé). Les applications informatiques suivantes sont également développées pour évaluer et accréditer les compétences non réglementées:

·Application web pour une nouvelle certification

·Intégration des données de recertification professionnelle dans le portail REPS

Des outils collaboratifs pour faire face à des conditions hautement complexes sont achetés ou développés. Les outils collaboratifs comprennent au moins les fonctionnalités suivantes:

·Des processus cliniques communs pour la prise en charge des patients.

·Communication entre professionnels.

Une cartographie informatisée destinée à visualiser les ressources et services partagés pour les soins précoces et la médecine génomique doit être achevée.

283

C18.I5

M

Système VALTERM ED et plateforme pour l’évaluation des technologies de la santé et des avantages du système national de santé

Certificat de mise en service

TRIMESTRE 4

2023

Le réseau entre le ministère de la santé et les régions autonomes pour l’évaluation des médicaments est opérationnel, le système VALTERM ED est opérationnel et une plateforme a été créée pour le réseau espagnol d’agences pour l’évaluation des technologies et des avantages du système national de santé (SNS REDETS).

464

C18.I5

T

Plan de rationalisation de la consommation de produits pharmaceutiques et de promotion de la durabilité

TRIMESTRE 2

2026

Une campagne de promotion de l’utilisation de médicaments génériques et biosimilaires est menée.

Un système d’information pour la gestion de la prescription des services orthopédiques et prothèses est mis en œuvre.

Au moins 46 300 professionnels de la santé reçoivent une formation sur l’utilisation rationnelle des médicaments, sur l’utilisation des connaissances scientifiques à des fins d’action clinique et pour le développement de compétences en lecture critique de la littérature scientifique.

Un cours de diplôme est créé pour l’évaluation de l’appréciation des médicaments et des technologies de la santé.

284

C18.I6

T

Lac de données de santé opérationnel

Numéro

0

17

TRIMESTRE 4

2023

Un lac de données de santé est opérationnel pour l’État et comprend au moins 17 régions ou villes autonomes dans le but de permettre l’analyse de données de masse aux fins de l’identification et de l’amélioration du diagnostic et des traitements.

465

C18.I4

T

Achèvement des projets visant à améliorer les soins de santé pour les patients atteints de maladies rares

Millions d’euros

0

50

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement de projets pilotes d’une valeur d’au moins 50 millions d’euros visant à doter le système national de santé (SNS) de capacités, d’infrastructures, d’équipements et de systèmes d’information interopérables afin de faciliter l’amélioration des soins de santé pour les patients atteints de maladies rares

466

C18.I5

T

Développer les services génomiques dans le système national de santé

 

Millions d’euros

0

23

TRIMESTRE 2

2026

L’équipement nécessaire à la mise en œuvre du catalogue élargi de tests génétiques, d’une valeur d’au moins 23 000 000 EUR, est acheté et un système d’information pour l’intégration des informations génomiques au niveau national est opérationnel.

466 bis

C18.I6

T

Projets de traitement de données de masse

2

TRIMESTRE 4

2025

Au moins deux projets de traitement de données de masse sont mis en œuvre dans le cadre de l’investissement dans le lac de données de santé.

VOLET S 19: Compétences numériques

Le principal objectif de ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience est d’accroître le niveau des compétences numériques (de base et avancées) au moyen d’actions ciblant différents groupes de la population. L’acquisition de ces compétences est essentielle pour permettre à l’Espagne de tirer parti des possibilités offertes par la numérisation accrue de l’économie et de la société.

Des actions ciblées pour la numérisation des PME complètent les mesures prévues au volet 13 du plan (soutien aux PME). Les actions visant à augmenter le nombre de personnes hautement qualifiées dans le domaine des TIC complètent les actions du volet 15 (Connectivité numérique). Enfin, les actions en faveur de la numérisation des écoles devraient renforcer les mesures du volet 21 (Éducation) et accroître l’impact des actions prévues dans le volet 23 (marché du travail).

Ce volet porte sur les recommandations par pays visant à favoriser l’innovation (recommandation par pays no 3 2019), à l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation par pays no 2 2020) et à concentrer en début de période les projets d’investissement public parvenus à maturité, à promouvoir l’investissement privé pour favoriser la reprise économique et à concentrer les investissements sur la transition écologique et numérique (recommandation par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

S.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C19.R1) — Plan national en matière de compétences numériques

Cette mesure consiste en un plan stratégique dont les objectifs sont les suivants: I) dispenser une formation aux compétences numériques pour l’ensemble de la population; II) réduire la fracture numérique entre les hommes et les femmes; III) numériser le système éducatif et développer les compétences numériques pour l’apprentissage; IV) fournir des compétences numériques pour améliorer l’employabilité des travailleurs privés et des chômeurs, v) soutenir les compétences numériques des travailleurs publics; VI) développer les compétences numériques dans les PME; et vii) l’augmentation du nombre de spécialistes des TIC. Les investissements dans le volet contribuent à la réalisation des objectifs du plan stratégique.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 janvier 2021.

Investissement 1 (C19. I1) — Compétences numériques transversales

L’objectif de cette mesure est d’améliorer le niveau de compétences numériques de la population. La mesure prévoit: (a) le développement d’un réseau de centres de soutien à la formation aux compétences numériques de base et avancées, (b) des actions d’insertion numérique en vue d’autonomiser les personnes âgées ou de faciliter la formation des enfants vulnérables, (c) diverses campagnes de sensibilisation, (d) des activités visant à accroître les capacités numériques de la population en général et (e) le développement de ressources numériques pour la diffusion et l’enseignement de la langue espagnole. La mesure promeut également l’émancipation numérique des femmes et encourage les vocations scientifiques et technologiques à l’école.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C19. I2) — Transformation numérique de l’éducation

L’objectif de cette mesure est d’améliorer l’accès à l’apprentissage numérique par la mise à disposition d’appareils portables à au moins 300 000 élèves issus de groupes vulnérables dans des écoles publiques ou subventionnées par les pouvoirs publics. Il doit également installer, mettre à jour et entretenir des systèmes numériques interactifs (IDS) dans au moins 240 000 salles de classe dans les écoles publiques et subventionnées par le secteur public afin de permettre l’apprentissage mixte et à distance. La mesure soutient également la préparation ou la révision d’une stratégie numérique dans au moins 22 000 centres scolaires publics et subventionnés par les pouvoirs publics, et comprend la formation numérique de 700 000 enseignants.

Cette mesure soutient également la mise en œuvre du plan d’EFP numérique. Cet objectif sera atteint au moyen d’un outil de gestion de l’accréditation numérique pour les compétences professionnelles acquises grâce à l’expérience professionnelle et de la création d’outils numériques de gestion de l’EFP pour l’emploi conformément au catalogue national des certifications et au registre de la formation professionnelle. Enfin, la mesure soutient la création de simulateurs, de jumeaux numériques et de pôles technologiques.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 3 (C19. I3) — Compétences numériques pour l’emploi

L’objectif de cette mesure est de renforcer les compétences numériques des travailleurs salariés et des chômeurs, notamment des jeunes, afin d’améliorer leur employabilité. La formation s’adresse également à l’administration publique (entre autres, les professionnels de la santé, les troupes et les marins des forces armées et les réservistes de disponibilité spéciale, le personnel travaillant dans les domaines de la sécurité sociale et des finances). Enfin, la mesure soutient la numérisation des PME par des actions destinées à des secteurs spécifiques de l’économie et par la formation des personnes susceptibles d’agir en tant que catalyseurs du changement, y compris les experts et les dirigeants d’entreprises.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C19. I4) — Les professionnels du numérique

L’objectif de cette mesure est d’adapter l’offre de formation professionnelle existante en matière de compétences numériques avancées et d’attirer et de retenir les talents dans ces domaines. Il crée également des ressources éducatives libres pour l’enseignement numérique dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité à différents niveaux.

La mesure comprend des formations spéciales destinées à environ 20 000 experts en informatique, en mettant l’accent sur la cybersécurité, ainsi que le financement de bourses d’une durée de 4 ans afin d’attirer et de retenir des talents dans le domaine des compétences numériques avancées.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

S.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le début de l’action, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

285

C19.R1

M

Approbation du plan national de compétences numériques par le Conseil des ministres

Référence du Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Approbation du plan national de compétences numériques par le Conseil des ministres. Le plan poursuit les objectifs suivants: (1) dispenser une formation aux compétences numériques pour l’ensemble de la population; (2) réduire la fracture numérique entre les hommes et les femmes; (3) numériser le système éducatif et développer les compétences numériques pour l’apprentissage; (4, 5) fournir des compétences numériques pour améliorer l’employabilité des travailleurs privés et publics; (6) développer les compétences numériques dans les PME; et (7) augmenter le nombre de spécialistes des TIC, n’étant pas contraignant pour les régions et les entités locales.

286

C19.I1

T

Formation des citoyens aux compétences numériques.

%

0

75

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 75 % du budget ont été engagés pour des actions au titre de l’investissement visant à former les citoyens aux compétences numériques.

287

C19.I1

M

Achèvement des actions visant à renforcer les capacités numériques

Certificat de qualification délivré par les centres nationaux de formation numérique

 

 

 

TRIMESTRE 4

2024

Création d’un réseau national de compétences numériques (y compris la réforme de 1 500 centres de formation professionnelle) et mise en œuvre de campagnes de sensibilisation et de plans de communication

288

C19.I1

T

Formation des citoyens aux compétences numériques.

Numéro

0

2 600 000

TRIMESTRE 2

2026

2 600 000 citoyens formés aux compétences numériques, selon les actions menées au titre de la mesure. Les formations doivent être d’au moins 7.5 heures.

289

C19.I2

M

Programme visant à doter les écoles publiques et subventionnées par les pouvoirs publics d’outils numériques

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Approbation du programme visant à équiper un minimum de 240 000 salles de classe, à former 700 000 enseignants et à préparer ou à réviser la stratégie numérique pour au moins 22 000 centres scolaires publics et subventionnés par les pouvoirs publics, et à fournir 300 000 appareils numériques connectés (ordinateurs portables, tablettes) dans des écoles publiques et subventionnées par les pouvoirs publics, en coopération avec les communautés autonomes. Le programme est contraignant pour les communautés autonomes.

290

C19.I2

M

Achèvement des actions en faveur de la transformation numérique de l’éducation

Certification de l’administration nationale et régionale

 

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement des actions en faveur de la transformation numérique de l’éducation, y compris la certification des compétences numériques d’au moins 80 % des 700 000 enseignants formés aux compétences numériques; et au moins 22 000 centres soutenus dans la préparation et la révision de leurs stratégies numériques.

291

C19.I2

T

Fourniture d’appareils numériques connectés dans les écoles publiques et subventionnées par les pouvoirs publics afin de réduire la «fracture numérique» et d’équiper un minimum de 240 000 salles de classe

Numéro

0

540 000

TRIMESTRE 4

2025

Fourniture complète d’appareils numériques connectés et interactifs pour au moins 300 000 élèves et équipements pour au moins 240 000 salles de classe dans les écoles publiques et subventionnées par les pouvoirs publics afin de réduire la «fracture numérique». Certification par les administrations nationales et régionales de l’acquisition et de la livraison des équipements.

292

C19.I3

T

Formation numérique pour l’emploi

Numéro

0

300 000

TRIMESTRE 2

2026

Au moins 300 000 personnes ont participé à des formations sur les compétences numériques. Chaque formation doit avoir un minimum de 150 heures.

292 bis

C19.I3

T

Formation numérique dans l’environnement de travail

En millions d’EUR

0

310

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des formations sur les compétences numériques dans l’environnement de travail et le contenu de la formation pour soutenir leur mise en œuvre, correspondant à un budget total d’au moins 310 millions d’euros. Chaque formation doit avoir un minimum de 25 heures.

293

C19.I4

T

Programmes de bourses pour les talents numériques

Numéro

0

300

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 300 bénéficiaires ont bénéficié de programmes de bourses pour attirer et retenir des talents numériques (cumulativement 2021-2024). Chaque programme doit avoir un minimum de 240 ECTS.

294

C19.I4

T

Formation des professionnels des technologies de l’information

 

Numéro

0

18 000

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 18 000 professionnels des technologies de l’information formés à des cours spécialisés d’au moins 250 heures chacun.

T. ELÉMENT 20: Plan stratégique pour stimuler la formation professionnelle

Le volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience vise à transformer et à moderniser le système d’enseignement et de formation professionnels (EFP), en l’adaptant aux changements dans les secteurs productifs de l’économie. À cette fin, le volet vise à contribuer à améliorer l’employabilité et la mobilité professionnelle des travailleurs et, par extension, à accroître la productivité et la compétitivité.

Il convient de remédier à l’inadéquation des compétences existantes afin d’améliorer l’équilibre entre le niveau d’éducation et de formation de la population et les besoins du marché du travail, notamment en soutenant le perfectionnement des compétences des personnes peu qualifiées vers des compétences plus intermédiaires et la reconversion professionnelle. Une attention particulière est accordée aux compétences techniques et numériques, en remédiant au déficit de compétences entre les hommes et les femmes et en renforçant l’attrait des programmes d’EFP de niveau supérieur pour améliorer l’inscription. Ce volet prévoit également la reconnaissance des compétences existantes, en vue d’ouvrir l’accès à de nouvelles possibilités de formation et à de nouvelles qualifications dans un système d’EFP plus intégré qui accompagne les personnes dans l’enseignement obligatoire — contribuant à réduire le décrochage scolaire — et tout au long de la vie professionnelle.

Ce volet contribue à la mise en œuvre des recommandations par pays relatives à la réduction du décrochage scolaire (recommandation spécifique par pays no 2 2019); renforcer la coopération entre l’enseignement et les entreprises en vue d’améliorer l’offre de compétences et de qualifications utiles au marché du travail, en particulier dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (recommandation par pays no 2 2019); soutenir l’emploi au moyen de mesures visant à préserver l’emploi, d’incitations efficaces au recrutement et au développement des compétences (recommandation spécifique par pays no 2 2020); améliorer l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation par pays no 2 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

T.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C20.R1) — Plan de modernisation de la formation professionnelle

Cette réforme consiste en l’adoption et la mise en œuvre d’un plan de modernisation de la formation professionnelle. Le plan a été présenté le 22 juillet 2020. Son objectif est de faire en sorte que le système de formation professionnelle (EFP) réponde à un marché du travail nécessitant une qualification intermédiaire, répondant ainsi aux besoins du secteur productif (notamment des techniciens/techniciens confirmés) et de veiller à ce que la formation et les qualifications professionnelles améliorent les perspectives d’employabilité. Elle définit la formation professionnelle comme un élément clé pour stimuler le moteur économique et social au lendemain de la pandémie.

Le plan mettra l’accent sur la mise en place d’un système intégré unique d’EFP fournissant des formations et des qualifications professionnelles à l’ensemble de la population, y compris aux étudiants de l’EFP dans le système éducatif et à l’EFP pour l’emploi. Elle place l’EFP en tant qu’élément récurrent de développement professionnel standard pour tous les travailleurs tout au long de leur vie professionnelle.

Le principal instrument du plan est le catalogue national des qualifications professionnelles, qui est réexaminé et mis à jour, y compris en intégrant l’application de la transition numérique et écologique. Il inclut la conception de nouvelles qualifications en matière de formation professionnelle dans tous les secteurs, mais en mettant l’accent sur les douze secteurs stratégiques dans lesquels la formation professionnelle doit être renforcée, en tenant compte des besoins régionaux.

Le plan sera mis en œuvre par l’adoption de plusieurs lois d’arrêté royal, correspondant à l’établissement de nouveaux cursus universitaires. Au total, quelque 42 nouveaux diplômes devraient être progressivement créés au cours de la période 2021-2023, couvrant les diplômes moyens, supérieurs et spécialisés. La réforme comprend également une révision récurrente des diplômes de formation professionnelle, la conception de nouveaux diplômes de formation professionnelle répondant aux besoins des secteurs productifs, en mettant l’accent en particulier sur les secteurs prioritaires dans le plan stratégique pour la formation professionnelle.

Parmi lesautres lignes prioritaires du plan figurent l’intégration de l’innovation, de la recherche appliquée, de l’entrepreneuriat, de la numérisation et de la durabilité en tant qu’éléments essentiels de la formation professionnelle; faire des entreprises une partie intégrante de la formation professionnelle et promouvoir la collaboration entre les secteurs public et privé au sein du système, en particulier la promotion de la dualité de la formation professionnelle. À cette fin, laréforme s’appuiera sur les travaux menés conjointement par les ministères, les entreprises et les partenaires sociaux pour identifier les compétences nécessaires à l’économie.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2020.

Réforme 2 (C20.R2) — Loi réglementant le système intégré d’EFP lié au système national des certifications

Conformément aux objectifs du plan de modernisation de la formation professionnelle et au cadre du système national des certifications, l’Espagne présentera et adoptera une loi régissant le système intégré de formation professionnelle (EFP). La nouvelle loi intégrera les deux systèmes de formation professionnelle distincts actuels, celui dans le système éducatif et celui visant la formation à l’emploi, dans un système unique. Il établit un système intégré d’apprentissage tout au long de la vie pour la population à tout âge et dans toute situation personnelle ou professionnelle, offrant des cours complémentaires et cumulatifs débouchant sur de nouvelles qualifications. Elle s’ accompagne également d’un processus d’orientation tout au long de la vie.

Au cours de la première phase de préparation, un projet de loi a été élaboré par le ministère de l’éducation et de la formation professionnelle, avec le consensus des partenaires sociaux et des gouvernements régionaux. Le Conseil des ministres devrait approuver le projet de loi avant le 31 décembre 2021 et son adoption au Parlement aura lieu au plus tard le 30 juin 2022.

La loi finalement approuvée, et unifiant les deux systèmes de formation professionnelle existants, vise à moderniser le système, notamment en:

a)mettre l’accent sur le renforcement des compétences des personnes peu qualifiées et sur l’amélioration de leur employabilité;

b)remédier aux inadéquations des compétences;

c)mettre à jour le catalogue national des qualifications professionnelles, en l’adaptant aux besoins futurs de l’économie, y compris en soutenant la transition écologique et numérique; et

d)améliorer l’attrait des programmes d’EFP plus élevés en vue d’améliorer l’inscription.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Investissement 1 (C20.I1) — Restauration et perfectionnement professionnel de la main-d’œuvre liée aux qualifications professionnelles

Cet investissement comprend quatre actions visant à maintenir et à améliorer les compétences professionnelles de la population active de plus de 16 ans (salariés ou chômeurs):

a)L’évaluation et l’accréditation formelle des compétences professionnelles acquises par l’expérience professionnelle et la formation non formelle. À cette fin, elle vise à faire en sorte que les compétences existantes soient officiellement reconnues et donne accès à des formations complémentaires et à de nouvelles qualifications. Au total, le plan investira dans l’enregistrement, l’évaluation et l’accréditation de 2 000 000 unités de compétence sur cinq ans.

b)Une offre modulaire d-Digital pour les employés associés aux unités de compétences du catalogue national des qualifications professionnelles. L’action cible les personnes employées et veille à ce qu’au moins 300 000 travailleurs obtiennent une formation numérique pour l’avancement professionnel et leur permettent d’acquérir des compétences plus élevées.  

c)Rendre la formation professionnelle plus flexible et plus accessible grâce à la création d’«Aulas Mentor». L’action prévoit une formation non formelle conforme au catalogue national des qualifications professionnelles pour les personnes vivant dans les zones rurales ou exposées au risque de dépeuplement. Une attention particulière sera accordée aux femmes en vue d’ouvrir de nouvelles possibilités d’apprentissage, de création d’emplois et d’amélioration de l’économie locale.

d)Formationmodulaire de perfectionnement et de reconversion professionnelle pour les salariés et les chômeurs. L’action propose une formation aux compétences prospectives émergentes et en évolution rapide qui sont susceptibles de générer des emplois à l’avenir, y compris la transition écologique, l’économie des soins et d’autres secteurs stratégiques recensés dans le plan de modernisation. La priorité est accordée aux groupes les plus vulnérables et proposent une formation visant à la reconversion et au perfectionnement professionnels d’au moins 700 000 travailleurs et chômeurs.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C20.I2): Transformation numérique de la formation professionnelle

Cet investissement vise à transformer et à moderniser la formation professionnelle afin de soutenir la numérisation de chaque secteur de production, mais accorde également la priorité à la durabilité environnementale en tant que compétence clé. Il comprend quatre actions:

a)La formation numérique et écologique des enseignants de formation professionnelle, leur permettant d’agir en tant que pilier essentiel du processus de formation et en tant que leviers de la transition numérique et écologique appliquée aux secteurs productifs respectifs de la formation professionnelle. L’objectif est de garantir les compétences techniques, professionnelles et pédagogiques des enseignants afin de soutenir la qualité du système d’éducation et de formation.

b)La conversion des salles de classe en espaces technologiques appliqués qui recouvrent des environnements de travail utilisant des ressources technologiquespermet aux étudiants d’aborder les technologies qu’ils trouveront ultérieurement dans les entreprises. L’investissement doit permettre la création d’au moins 1 253 salles de classe «technologie».

c)Création de classes «entrepreneuriales» dans les centres publics de formation professionnelle, permettant aux étudiants de comprendre l’esprit d’entreprise comme faisant partie intégrante de la compétence professionnelle et de jeter les bases pour qu’ils entreprennent ou créent une entreprise. L’Espagne veille à ce que l’action soit viable sur le plan budgétaire après la fin de la facilité pour la reprise et la résilience, notamment en s’appuyant sur d’autres sources de financement de l’Union.

d)Création d’un réseau de 50 centres d’excellence, stimulant la recherche et l’innovation dans le domaine de la formation professionnelle.

Les investissements dans les classes de technologie et d’entrepreneuriat, ainsi que les centres d’excellence axés sur la recherche et l’innovation, jouent un rôle important dans la modernisation du tissu économique, le soutien à la transformation de l’économie et l’amélioration de la compétitivité. En outre, ils sont considérés comme contribuant à stimuler la création d’entreprises dans des secteurs stratégiques et à accroître la taille et la productivité des PME.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 3 (C20.I3): Innovation et internationalisation de la formation professionnelle

Cet investissement vise à accroître l’offre globale de formation professionnelle en créant au total 247 452 nouvelles places (par rapport à fin 2020) jusqu’en 2025, en rééquilibrant l’offre avec les besoins des entreprises et en remédiant efficacement aux lacunes régionales et locales. L’accent est mis sur la satisfaction de la demande de qualifications intermédiaires sur le marché du travail. La répartition territoriale des nouveaux lieux d’EFP sera fondée sur une évaluation des besoins et suivra les discussions avec les parties prenantes concernées afin de veiller à ce que l’offre réponde efficacement aux lacunes régionales/locales. Il devrait faire l’objet d’un accord dans le cadre des conférences sectorielles sur l’éducation, avec les régions autonomes.

Afin de promouvoir la communication dans une langue étrangère en tant qu’élément clé des performances professionnelles, le bilinguisme est promu en tant qu’objectif stratégique dans le domaine de l’EFP. L’accent sera mis à la fois sur la formation des enseignants et des élèves dans une langue étrangère dans le cadre du cycle formatif, grâce à la conversion de 3 700 cycles en offre bilingue.

En outre, l’investissement vise à développer des projets d’innovation et de transfert de connaissances entre les centres d’EFP et les entreprises afin qu’ils deviennent un élément clé du nouveau modèle de formation professionnelle. L’investissement vise également à convertir les cycles de formation de niveau moyen et élevé en cycles bilingues, en réponse à l’internationalisation croissante des entreprises et à la mondialisation des économies.

L’Espagne veille à ce que l’action soit viable sur le plan budgétaire après la fin de la facilité pour la reprise et la résilience, notamment en s’appuyant sur d’autres sources de financement de l’Union.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

T.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

ombre

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Scénario de référence

Objectif

Q

Année

295

C20.R1

M

Plan de modernisation de la formation professionnelle et lois connexes

Publication sur la page web du MEFP et présentation par le Premier ministre

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Présentation par le Premier ministre du plan de modernisation de la formation professionnelle et publication au Journal officiel des décrets royaux de 8 pour la mise en œuvre du plan, correspondant à 5 programmes d’études spécialisés, 2 diplôme intermédiaire et 1 programmes d’études supérieures

296

C20.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur le système unique intégré de formation professionnelle, dans le but de moderniser le système

Publication au Journal officiel

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur de la loi sur le système unique intégré de formation professionnelle, dans le but de moderniser le système. La loi unifie les deux systèmes de formation professionnelle existants et les modernise en: l’accent est mis sur le renforcement des compétences des personnes peu qualifiées et sur l’amélioration de leur employabilité; II) remédier à l’inadéquation des compétences; la mise à jour du catalogue national des qualifications professionnelles, en l’adaptant aux besoins futurs de l’économie, y compris en soutenant la transition écologique et numérique; IV) améliorer l’attrait des programmes d’EFP plus élevés en vue d’améliorer l’inscription.

297

C20.I1

T

Nouvelles unités de compétence du catalogue national des qualifications professionnelles

Numéro

0

2 000 000

TRIMESTRE 4

2025

Enregistrement (inscription), évaluation et accréditation de 2 000 000 unités de compétence du catalogue national des qualifications professionnelles acquises par l’expérience professionnelle et les parcours de formation non formelle.

298

C20.I1

T

Formations modulaires pour le perfectionnement et la reconversion professionnels des travailleurs et des chômeurs

Numéro

0

1 000 000

TRIMESTRE 4

2024

Fourniture d’une formation numérique modulaire pour le perfectionnement et la reconversion professionnels (dont au moins 300 000 travailleurs formés), et d’une formation modulaire visant à la reconversion et au perfectionnement professionnels des travailleurs et des chômeurs (au moins 700 000 personnes formées).

299

C20.I2

T

Centres d’excellence et d’innovation en matière de formation professionnelle

Numéro

0

50

TRIMESTRE 4

2024

Création d’au moins 50 centres d’excellence et d’innovation en matière de formation professionnelle

467

C20.I2

T

Conversion des salles de classe en espaces technologiques appliqués

Numéro

0

1 253

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 1 253 salles de classe converties en salles de classe technologiques qui recouvrent des environnements de travail utilisant des ressources technologiques pour permettre aux étudiants d’approcher les technologies qu’ils trouveront ultérieurement dans les entreprises.

467 bis

C20.I2

T

Création et soutien de classes «entreprenariat»

Numéro

0

1 350

TRIMESTRE 4

2024

Création et soutien d’au moins 1 350 classes «entreprenariat» dans les centres publics de formation professionnelle.

467b

C20.I2

T

Achèvement des formations vertes pour les enseignants de l’EFP

Numéro

0

25 281

TRIMESTRE 4

2024

Achèvement de 30 heures de formations numériques et vertes pour au moins 25 281 enseignants de l’EFP.

300

C20.I3

T

Au moins 50 000 nouvelles places d’EFP par rapport à la fin de 2020.

Numéro

934 204

984 204

TRIMESTRE 4

2022

Création cumulée d’au moins 50 000 nouvelles places d’EFP par rapport à la fin de 2020. La répartition territoriale des nouveaux lieux d’EFP devrait être fondée sur une évaluation des besoins et suivre les discussions avec les parties prenantes concernées afin de veiller à ce que l’offre réponde efficacement aux lacunes régionales/locales. Date de référence: 31 décembre 2020.

301

C20.I3

T

Cycles bilingues de formation professionnelle

Numéro

0

3 700

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 3 700 cycles de formation professionnelle (moyens et élevés) convertis en offre bilingue

302

C20.I3

T

Nouvelles places d’EFP par rapport à la fin de 2020

Numéro

934 204

1 181 656

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 247 452 nouvelles places d’EFP par rapport à la fin de 2020. Date de référence: 31 décembre 2020.

U. COMPOSANT 21: Modernisation et numérisation de l’éducation, y compris l’éducation de la petite enfance 0-3

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience est axé sur la modernisation du système éducatif et l’amélioration des infrastructures éducatives. Il vise à mettre en place un système plus souple et inclusif mieux adapté aux besoins de chaque élève et à introduire de nouvelles techniques d’enseignement et d’apprentissage, y compris numériques. Les principaux objectifs à chaque étape de l’enseignement sont les suivants:

a)Éducation et accueil de la petite enfance (EAJE). Ce volet vise à accroître progressivement le taux d’inscription dans l’EAJE en donnant la priorité à la mise à disposition de nouvelles places publiques pour les enfants dans les zones plus exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale et dans les zones rurales. L’accent est mis sur les enfants de 0 à 3 ans et une attention particulière est accordée à l’accès et au caractère abordable, afin de favoriser en particulier l’intégration des femmes sur le marché du travail et de jeter les bases de l’amélioration des résultats scolaires et de la prévention du décrochage scolaire à des stades ultérieurs.

b)Enseignement primaire et secondaire. Ce volet vise à améliorer les résultats scolaires en réduisant le décrochage scolaire et les taux élevés de répétition, en apportant un soutien supplémentaire aux élèves peu performants, et en élaborant un nouveau programme pour les compétences clés (y compris numériques) dans l’enseignement primaire et secondaire obligatoire et le baccalauréat.

c)Système universitaire. Ce volet vise à moderniser le système universitaire en adaptant l’organisation des cours universitaires aux besoins sociétaux actuels, en améliorant l’adéquation de l’enseignement supérieur au marché du travail et en soutenant la transformation technologique. Elle vise également à améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et à en améliorer le caractère abordable.

Ce volet contribue à répondre aux recommandations par pays relatives à la réduction du décrochage scolaire et à l’amélioration des résultats scolaires, en tenant compte des disparités régionales (recommandations par pays no 2 2019) et en améliorant l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation par pays no 2 2020). Il contribue également à donner suite aux recommandations par pays formulées précédemment concernant un meilleur soutien à la formation des étudiants et des enseignants, ainsi qu’un meilleur soutien aux familles (recommandations par pays no 2 2019), y compris l’accès à des services de garde d’enfants de qualité.

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

U.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C21.R1) — Nouvelle loi organique sur l’éducation

Cette réforme prévoit l’adoption d’une nouvelle loi sur l’éducation couvrant l’éducation de la petite enfance, l’enseignement primaire et secondaire obligatoire et le baccalauréat. Il jette les bases d’une augmentation des possibilités d’éducation et de formation pour l’ensemble de la population, notamment en améliorant les résultats scolaires et la détection précoce des difficultés et en renforçant l’autonomie des écoles. Elle se concentre sur la réduction de la ségrégation en fonction de l’origine des étudiants et sur l’amélioration de la capacité inclusive du système. En outre, l’objectif est de renforcer les compétences numériques à tous les niveaux d’enseignement, afin de répondre à l’économie de plus en plus numérisée. Une nouvelle loi (LOMLOE) a été adoptée le 29 décembre 2020.

Le développement réglementaire de la loi sur l’éducation doit être mis en œuvre au moyen:

a)la réglementation d’un nouveau programme d’études fondé sur les compétences;

b)l’évaluation, en particulier l’évaluation générale du système éducatif ainsi que les évaluations diagnostiques;

c)le développement de la profession d’enseignant; et

d)la réglementation de la reconnaissance et de la validation des diplômes et études non universitaires étrangers.

Àcette fin, il jette les bases de la réforme 2 et de divers investissements inclus dans le volet.

Enfin, la réforme devrait favoriser l’intégration de l’enseignement spécial dans les écoles ordinaires et s’accompagnera d’un plan glissant de 10 ans convenu avec les autorités régionales et fournissant des ressources supplémentaires pour soutenir les écoles accueillant des étudiants ayant des besoins particuliers.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 mars 2021.

Réforme 2 (C21.R2) — Un nouveau modèle de programme pour les compétences clés, l’apprentissage fondamental et la planification universitaire inclusive 

Sur la base de l’adoption de la nouvelle loi sur l’éducation (LOMLOE) mentionnée dans la réforme 1, cette réforme comprend l’adoption de décret-loi sur les exigences minimales applicables à l’enseignement primaire et secondaire obligatoire et au baccalauréat. Il comprend également l’introduction de lignes directrices méthodologiques pour l’enseignement et l’apprentissage fondées sur un programme d’études fondé sur les compétences et intégrant les «compétences non techniques», en tenant compte de la recommandation du Conseil du 22 mai 2018 concernant les compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie. Les décrets législatifs comprennent un cadre d’évaluation élaboré en cohérence avec le programme d’études et axé sur le niveau d’acquisition des compétences et sur l’évaluation des mesures qui favorisent les progrès des étudiants. L’objectif est de concevoir un modèle éducatif plus souple et plus ouvert qui favorise l’apprentissage profond en appliquant des méthodes collaboratives, contribuant ainsi à améliorer les résultats scolaires. Le nouveau programme accorde une attention particulière à l’éducation au développement durable et à la citoyenneté. Le développement des compétences numériques doit être inclus à tous les niveaux, à la fois par un contenu spécifique et dans une perspective transversale.

Dans le cadre de cette réforme, au moins 100 experts externes participeront à l’élaboration du programme d’études des domaines et des matières des stades éducatifs ainsi que des cadres d’évaluation, qui serviront de base à l’élaboration des décrets royaux du nouveau programme et du cadre commun d’évaluation.

La réforme comprend également la préparation de documents de soutien, d’orientation et d’enseignement, ainsi que la formation des enseignants afin qu’ils puissent effectivement mettre en œuvre le nouveau programme. Le matériel est publié en ligne à l’intention de tous les enseignants, ainsi que la diffusion de bonnes pratiques. Au moins 4 000 professionnels doivent suivre une formation en vue de l’application du nouveau programme.

La conception et la mise en œuvre de la réforme sont réalisées en consultation avec les organes consultatifs et les experts en matière d’éducation et avec les communautés autonomes.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 septembre 2024.

Réforme 3 (C21.R3) — Réforme globale du système universitaire

Laréforme se concentre sur une nouvelle loi sur le système universitaire, qui vise une réforme globale du système fondée sur quatre objectifs clés:

a)Promouvoir l’accès à l’enseignement supérieur. Les bourses sont augmentées en tenant compte des conditions socio-économiques et l’égalité des chances est assurée en améliorant les bourses pour les étudiants handicapés. Le système de bourses d’études a été réformé en 2020, mais il sera encore développé en 2021 et 2022. Les droits d’inscription à l’université publique sont également réduits, notamment en fixant des seuils et en réduisant les disparités régionales importantes.

b)Adoption de l’organisation de cours universitaires. Un décret-loi est adopté pour réformer l’organisation des cours universitaires et garantir leur qualité et leur adéquation au marché du travail. À cette fin, la coopération universitaire avec les entreprises dans l’enseignement supérieur est encouragée par la réglementation des diplômes de licence et de master en alternance, y compris des programmes de formation dans des entreprises contrôlées par des universités. Conformément aux objectifs de l’espace européen de l’éducation, la reconnaissance automatique des diplômes est assurée. Les processus de vérification, de suivi et d’accréditation de l’enseignement non ou semi-présentiel sont également renforcés, en combinant l’assurance de la qualité de l’offre d’enseignement universitaire et la réduction de la bureaucratie dans les procédures concernées. Il convient également de promouvoir un enseignement innovant.

c)Assurer la bonne gouvernance des établissements universitaires et promouvoir la recherche, le transfert et la mobilité du personnel enseignant et de la recherche. L’objectif est de garantir l’efficacité, l’efficience et l’autonomie des universités dans la gestion quotidienne des universités, d’accroître la participation des parties prenantes à la gouvernance et de favoriser la transparence et la responsabilité. Elle veille également à ce que les universités soient équipées d’enseignants hautement qualifiés, à ce que la carrière d’enseignant soit plus prévisible et à ce que le lien entre l’enseignement et la recherche soit renforcé.

d)Garantir la qualité des établissements universitaires. Un décret-loi fixant des critères de qualité académique pour la création, la reconnaissance, l’agrément et l’accréditation des universités et des centres annexes, y compris les universités à distance et semi-directes, est adoptée. L’objectif est que les universités disposent d’une offre universitaire formative minimale, tout en garantissant la possibilité de spécialisation des universités; un nombre minimal d’étudiants de premier cycle; consacrer au moins 5 % de leur budget aux programmes de recherche; et disposer de systèmes internes d’assurance qualité.

À cette fin, la réforme tiendra compte des recommandations formulées par la Conférence des recteurs des universités espagnoles (CRUE). Il contribue à améliorer l’adéquation de l’enseignement supérieur au marché du travail, notamment en encourageant la coopération avec les entreprises et en introduisant des modèles de financement fondés sur les performances dans les universités publiques.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Investissement 1 (C21.I1) — Promouvoir l’éducation et l’accueil de la petite enfance (EAJE) 

Dans le cadre de cette mesure, l’Espagne investira dans la construction de nouvelles installations d’éducation et d’accueil de la petite enfance, dans la réhabilitation et la rénovation de bâtiments existants et dans des équipements destinés à créer au moins 60 000 nouvelles places publiques d’éducation et d’accueil de la petite enfance pour les enfants de moins de 3 ans. L’accent est mis sur la mise à disposition de places publiques abordables pour les enfants dans les zones où le risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est plus élevé et dans les zones rurales, notamment pour les personnes âgées de 1 à 2 ans. Les bâtiments sont détenus soit par des autorités régionales ou locales, soit par le ministère de l’éducation et de la formation professionnelle dans le cas de Ceuta et Melilla.

L’investissement pourrait également couvrir les dépenses de fonctionnement, y compris les salaires des enseignants pendant le déploiement de l’investissement afin d’encourager les collectivités régionales et locales à un maximum de 40 000 nouvelles places scolaires. L’Espagne veille à ce que l’action soit viable sur le plan budgétaire après la fin de la facilité pour la reprise et la résilience, notamment en s’appuyant sur d’autres sources de financement de l’Union.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C21.I2): Programme d’orientation, de progrès et d’enrichissement éducatif («PROA +»)

En vue d’apporter un soutien et des orientations aux élèves peu performants et de réduire les taux d’abandon et de décrochage scolaire, l’Espagne investira dans l’extension du programme existant d’orientation, de progrès et d’enrichissement éducatif («PROA +»).

Ce programme met l’accent sur des activités qui garantissent les conditions minimales d’éducation de tous les élèves, introduisent des mesures de renforcement pour ceux qui rencontrent davantage de difficultés d’apprentissage, principalement en ce qui concerne les compétences de base, recherchent de nouvelles formes d’organisation et de gestion dans le centre éducatif, et fournissent un soutien et une formation supplémentaires aux enseignants. Ces activités devraient viser à améliorer le succès de tous les élèves de ces écoles.

Le programme s’adresse aux écoles présentant une complexité éducative particulière, y compris dans les zones rurales, avec un pourcentage important d’élèves vulnérables qui présentent des difficultés d’apprentissage dans des classes régulières. La sélection des centres est effectuée par les administrations éducatives. Les écolesciblées sont situées en particulier dans des zones composées d’élèves et de familles de milieux socio-économiques et éducatifs faibles. Au total, au moins 2 700 écoles doivent obtenir une aide.

L’investissement est développé en coopération avec les communautés autonomes dans le cadre de conférences sectorielles, et la répartition territoriale des fonds repose sur des critères spécifiques convenus pour refléter les besoins et contribuer à réduire les disparités régionales.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 3 (C21.I3) — Soutien aux étudiants et aux familles vulnérables 

L’Espagne investit dans la mise en place d’au moins 1 000 unités vulnérables de soutien aux étudiants, d’orientation et de services psychoéducatifs dans les districts scolaires. Il facilite le soutien aux élèves et à leurs familles afin qu’ils puissent surmonter les obstacles éducatifs à la réduction de l’absentéisme et du décrochage scolaire. Il convient de soutenir la coopération avec différents cadres d’apprentissage (formels et non formels) afin de renforcer le développement de compétences interpersonnelles, cognitives et de communication essentielles. L’investissement est développé dans le cadre d’une coopération territoriale avec les communautés autonomes dans le cadre de conférences sectorielles, qui définissent les critères de répartition territoriale des fonds.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 4 (C21.I4) — Formation du personnel enseignant et de la recherche 

Cette mesure comprend des investissements dans des subventions aux universités publiques, dans le but de promouvoir la requalification du système universitaire espagnol et de promouvoir le développement professionnel de son personnel enseignant, ainsi que d’offrir aux jeunes diplômés de doctorat la possibilité de s’intégrer dans le système d’enseignement supérieur à l’avenir. Les subventions financeront les séjours de recherche post-doctorale accueillis par des universités et centres de recherche étrangers prestigieux, ainsi que dans des universités espagnoles et d’autres agents publics du système espagnol de la science, de la technologie et de l’innovation. À cette fin, les subventions devraient contribuer à attirer les talents internationaux et à remédier au faible taux d’internationalisation dans les universités espagnoles.

Les subventions seront octroyées dans le cadre de trois programmes différents, en appliquant des critères spécifiques en fonction du groupe cible, en mettant l’accent sur i) la formation des jeunes doctorants; les bourses aux professeurs d’université, aux professeurs permanents et aux seniors sur la voie du mandat; et iii) des subventions visant à attirer des talents internationaux, en finançant des formations postdoctorales dispensées par des universités espagnoles prestigieuses et d’autres agents publics du système espagnol de la science, de la technologie et de l’innovation. Les programmes ont une durée comprise entre un et trois ans en fonction du programme et du groupe cible.

Toutes ces subventions seront exécutées au cours de la période 2021-23, au bénéfice d’au moins 2 600 candidats. Chaque université reçoit directement du ministère des universités une dotation budgétaire fondée sur des critères objectifs, y compris le nombre de membres du personnel enseignant et de recherche, ainsi que le dossier de thèse du DSP. Sur la base des candidatures, les candidats doivent être évalués par un groupe d’experts ayant un prestige international nommé par chaque université, composé d’au moins trois membres et d’une majorité d’experts externes.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 5 (C21.I5) — Amélioration des infrastructures, équipements, technologies, enseignement et évaluation numériques des universités 

Cet investissement comprend un certain nombre de mesures visant à améliorer les capacités et les compétences technologiques et numériques des universités. Il s’agit notamment d’investissements dans les ressources et infrastructures pédagogiques numériques telles que les réseaux de stockage de données en nuage de serveurs, la cybersécurité et les technologies en classe pour les cours en ligne; et les investissements dans la formation numérique pour le personnel universitaire et les étudiants.

Les actions d’investissement améliorent le développement technologique et les ressources numériques à l’appui des services d’enseignement numérique. Un soutien est apporté aux infrastructures centralisées et aux services TIC, en mettant l’accent sur les réseaux en fibre optique et en déployant les services TIC de manière efficace en s’appuyant sur les économies d’échelle et l’interopérabilité. L’un des principaux objectifs est d’orienter les investissements afin de réduire la fracture numérique entre le personnel universitaire et les étudiants afin d’améliorer les services et les équipements pour l’enseignement à distance. D’autres objectifs consistent notamment à investir dans la promotion de projets d’innovation numérique interuniversitaires, qui peuvent être étendus et reproduits à plus grande échelle, et à soutenir l’université nationale d’enseignement à distance (UNED) afin d’améliorer les possibilités d’enseignement supérieur dans les zones dépeuplées.

L’objectif est de suivre et de diffuser, par l’intermédiaire du site web du ministère des universités, l’évolution de l’ «indice numérique pour les universités», dans le but d’augmenter l’indice d’au moins 10 % pour l’ensemble du système universitaire en 2023 par rapport à 2019. Cet indice couvre différentes dimensions, y compris la gestion (telles que le nombre de salles de classe permettant l’enseignement numérique, le nombre de professeurs utilisant des systèmes numériques, le nombre de procédures en ligne, le niveau de connectivité sur les campus, etc.); l’innovation (tels que les accords numériques interuniversitaires, les actions d’analyse d’apprentissage, les répertoires multimédias, les compétences numériques du personnel enseignant, les itinéraires personnalisés, etc.); et la gouvernance (comme un plan de transformation numérique, des portefeuilles de projets de numérisation et des plans de formation en matière de compétences numériques, etc.).

Des informations de suivi sont fournies chaque année par les universités dans le cadre de la certification de leur domaine de contrôle interne.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 6 (C21.I6) — Plan de développement des microcertifications universitaires

Cet investissement vise à développer les capacités du système universitaire en tant qu’établissements d’apprentissage tout au long de la vie et à contribuer au perfectionnement et à la reconversion des adultes, conformément à la recommandation du Conseil adoptée en juin 2022 sur une approche européenne des microcertifications pour l’apprentissage tout au long de la vie et l’employabilité.

Le premier élément de cette mesure consiste en l’adoption d’un plan d’action pour la création d’un cadre pour le développement des microcertifications élaboré par le ministère des universités à la suite de consultations avec les parties prenantes et qui sera publié sur le site internet du ministère. Le plan couvre les actions i) visant à transformer les universités en institutions d’éducation et de formation tout au long de la vie; II) encourager la demande des adultes et de leurs employeurs; III) promouvoir la qualité et la pertinence des microcertifications; IV) soutenir l’équité de l’accès; et v) créer des parcours de formation personnalisés et flexibles.

Le deuxième élément de cette mesure consiste à fournir au moins 60 000 unités de microcertifications d’une durée inférieure à 15 ECTS et correspondant à au moins 1 000 actions de formation différentes, y compris la possibilité de fournir plus d’une unité au même adulte. Les actions de formation fournissent des connaissances et des compétences spécifiques demandées sur le marché du travail. La mesure comprend également la publication sur le site internet du ministère des universités d’un rapport d’évaluation de la fourniture de microcertifications jusqu’au 31 décembre 2025.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

U.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Scénario de référence

Objectif

Q

Année

303

C21.R1

M

Entrée en vigueur de la loi organique sur l’éducation

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la loi organique

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

L’objectif de la loi organique sur l’éducation (LOMLOE) est d’établir un système juridique renouvelé qui, en vertu des principes de qualité, d’équité et d’inclusion, accroît les possibilités d’éducation et de formation des étudiants et contribue à l’amélioration des résultats scolaires.

304

C21.R2

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif aux exigences minimales en matière d’enseignement

Disposition de l’arrêté royal indiquant l’entrée en vigueur de l’arrêté royal

 

 

 

TRIMESTRE 1

2022

L’arrêté royal relatif aux exigences minimales en matière d’enseignement dans l’enseignement primaire, l’enseignement secondaire obligatoire et le baccalauréat comprend l’introduction de lignes directrices méthodologiques pour l’enseignement et l’apprentissage fondées sur un programme fondé sur les compétences, intégrant les «compétences non techniques»; un cadre d’évaluation pour l’acquisition de compétences; la conception d’un modèle plus souple et plus ouvert, qui favorise un apprentissage profond; et la préparation de matériel didactique, de soutien, d’orientation et de formation à l’intention des enseignants afin qu’ils puissent effectivement mettre en œuvre le nouveau programme.

305

C21.R2

M

Matériel destiné à guider et à soutenir les enseignants pour la mise en œuvre du nouveau programme d’études et la formation des professionnels

Certificats de matériel publié et formation dispensée

 

 

 

TRIMESTRE 3

2024

Achèvement de la préparation du guide de soutien et du matériel pédagogique. L’ensemble du matériel est publié en ligne à l’intention de 100 % des enseignants. Au moins 4 000 enseignants doivent avoir suivi une formation pour l’application du nouveau programme. Au moins 100 experts externes participeront à l’élaboration du programme d’études des domaines et des matières des phases pédagogiques ainsi que des cadres d’évaluation, qui serviront de base à l’élaboration des décrets royaux du nouveau programme et du cadre commun d’évaluation.

306

C21.R3

M

Entrée en vigueur des arrêtés royaux relatifs à l’organisation des universités

Disposition des décrets royaux indiquant l’entrée en vigueur des arrêtés royaux

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Les deux arrêtés royaux relatifs à l’organisation des universités sont les suivants:
Arrêté royal fixant l’organisation des cours universitaires et la procédure visant à garantir leur qualité

— Arrêté royal relatif au régime de création, de reconnaissance, d’agrément et d’agrément des universités et des centres annexes.

307

C21.R3

M

Entrée en vigueur de la loi organique sur le système universitaire

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la loi organique

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

La nouvelle loi organique visant à promouvoir l’accès à l’enseignement supérieur, à adapter l’organisation des cours universitaires, à garantir la bonne gouvernance des établissements universitaires et à promouvoir la recherche, le transfert et la mobilité du personnel enseignant et de la recherche. La réforme vise à améliorer l’adéquation de l’enseignement supérieur au marché du travail, y compris la promotion de la coopération avec les établissements du secteur privé et du secteur tiers et l’introduction d’un financement fondé sur les performances des universités publiques.

308

C21.I1

T

Subvention budgétaire pour la promotion du premier cycle de l’éducation de la petite enfance

 

EUR

0

670 990 000

TRIMESTRE 4

2023

Attribution budgétaire de 670 990 000 EUR aux entités régionales/locales pour la promotion du premier cycle de l’éducation de la petite enfance par la création de nouvelles places publiques.

309

C21.I1

T

Nouvelles places pour le premier cycle de l’éducation de la petite enfance

Numéro

0

60 000

TRIMESTRE 4

2025

Promotion du premier cycle de scolarisation de la petite enfance par la création de nouvelles places publiques (construction et/ou réforme/réhabilitation et équipement d’au moins 60 000 places par rapport à la fin de 2020, et de ces dépenses de fonctionnement pour un maximum de 40 000 places jusqu’en 2025).

310

C21.I2

T

Soutien aux écoles dans le cadre du programme PROA +

Numéro

0

2 700

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 2 700 écoles soutenues par le programme PROA + dans l’ensemble du pays, conformément aux exigences du programme

311

C21.I3

T

Unités d’accompagnement et d’orientation pour les étudiants vulnérables

Numéro

0

1 000

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 1 000 unités d’accompagnement et d’orientation pour les étudiants vulnérables seront opérationnelles dans tout le pays.

312

C21.I4

T

Bourses et bourses pour les étudiants post-doctoraux, les professeurs adjoints et les chercheurs

Numéro

0

2 600

TRIMESTRE 4

2023

Octroi de bourses et de bourses, pour les étudiants post-doctoraux, les professeurs adjoints et les chercheurs, à au moins 2 600 candidats. Les objectifs de ces bourses incluent la promotion du développement professionnel de son personnel enseignant, qui pourra être intégré dans le système à l’avenir. Les subventions financeront les séjours de recherche accueillis par des universités et centres de recherche étrangers prestigieux, ainsi que dans des universités espagnoles et d’autres agents publics. À cette fin, les subventions contribueront à attirer les talents internationaux. Les subventions sont octroyées au titre de trois programmes différents, en fonction de critères spécifiques en fonction de l’objectif et du groupe cible, et leur durée est comprise entre un et trois ans en fonction du programme et du groupe cible.

313

C21.I5

M

Augmentation de l’ «indice numérique pour les universités»

Publication de l’index sur le site web du ministère des universités

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Achèvement des investissements dans i) les ressources numériques telles que l’amélioration des équipements et des infrastructures numériques; II) la cybersécurité et les technologies de classe pour l’enseignement en ligne; III) formation numérique pour le personnel universitaire et les étudiants; et iv) les investissements dans les plateformes de services numériques; nécessaire pour augmenter l’ «indice numérique pour les universités» d’au moins 10 % par rapport aux niveaux de 2019 pour l’ensemble du système universitaire, et couvrir différentes dimensions de maturité: Gestion, innovation et gouvernement. Les projets éligibles ont été lancés à partir de février 2020. L’ «indice numérique pour les universités» est une version abrégée du «modèle de maturité numérique pour les universités» (MD4U), un cadre d’indicateurs utilisé par Crue-TIC (secteur informatique de la Conférence des chanceliers des universités espagnoles) pour son enquête annuelle visant à caractériser le niveau de numérisation des universités espagnoles dans les domaines de la gestion, de l’innovation et de la gouvernance. L’ «indice numérique pour les universités» est un «tableau de bord» destiné à suivre l’évolution du niveau numérique des universités. Les valeurs de référence pour l’impact du programme sont les valeurs du niveau de numérisation du système universitaire en 2019, la date de référence étant le 31 décembre 2019.

468

C21.I6

M

Adoption du plan d’action pour le développement des microcertifications universitaires

Publication sur le site web du ministère des universités

TRIMESTRE 2

2023

Adoption d’un plan d’action pour la création d’un cadre pour le développement des microcertifications élaboré par le ministère des universités à la suite de consultations avec les parties prenantes. Le plan couvre les actions i) visant à transformer les universités en institutions d’éducation et de formation tout au long de la vie; II) encourager la demande des adultes et de leurs employeurs; III) promouvoir la qualité et la pertinence des microcertifications; IV) soutenir l’équité de l’accès; et v) créer des parcours de formation personnalisés et flexibles.

469

C21.I6

T

Microcertifications de l’université délivrées aux adultes

Numéro

0

60.000

TRIMESTRE 2

2026

Fourniture d’au moins 60 000 unités de microcertifications d’une durée inférieure à 15 ECTS et correspondant à au moins 1 000 actions de formation différentes, y compris la possibilité de fournir plus d’une unité au même adulte. Les actions de formation fournissent des connaissances et des compétences spécifiques demandées sur le marché du travail. La mesure comprend également la publication sur le site internet du ministère des universités d’un rapport d’évaluation de la fourniture de microcertifications jusqu’au 31 décembre 2025.

V. COMPOSANTE 22: Plan d’action pour l’économie des soins, renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion

Le principal objectif de ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience est la modernisation et le renforcement des services sociaux et des politiques d’inclusion sociale. Elle met particulièrement l’accent sur le modèle des soins de longue durée, dans le but de répondre à la demande croissante de différents services de soins de longue durée en raison du vieillissement de la population, de promouvoir l’innovation et un modèle de soins centré sur les personnes, axé sur une stratégie de désinstitutionnalisation.

Dans le domaine des autres services sociaux et de l’inclusion sociale, les objectifs comprennent la modernisation et le renforcement des services sociaux, en promouvant l’innovation et les nouvelles technologies afin de garantir l’offre sur l’ensemble du territoire, de mieux cerner les besoins et d’améliorer leur qualité. Dans le domaine du soutien aux familles, les actions visent à améliorer la protection juridique et l’aide matérielle (en espèces et en nature) pour les familles, en vue de réduire la pauvreté des enfants. Un autre objectif de ce volet est de moderniser d’autres prestations sociales à caractère non contributif afin d’améliorer leur rôle en matière de protection et d’activation. Des actions ciblées spécifiques visent à soutenir les victimes de violences sexistes, à promouvoir l’accessibilité des services publics et à améliorer les capacités du système d’accueil des demandeurs de protection internationale.

Ce volet contribue à la mise en œuvre des recommandations par pays visant à faire en sorte que les services de l’emploi et les services sociaux soient en mesure d’apporter un soutien efficace (recommandation par pays no 2 2019); améliorer le soutien aux familles (recommandation par pays no 2 2019); réduire la fragmentation du système national d’aide au chômage et combler les lacunes dans la couverture des régimes régionaux de revenu minimum (recommandation par pays no 2 2019); et améliorer la couverture et l’adéquation du revenu minimum et des régimes d’aide aux familles (recommandation par pays no 2 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

V.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C22.R1) — Renforcer les soins de longue durée et promouvoir un changement du modèle de soutien et de soins de longue durée

La réforme vise à mettre en place un modèle de soutien axé sur les personnes et fondé sur les droits. Le système d’autonomie et de soins de dépendance (SAAD) devrait être amélioré par l’introduction de réformes qui simplifient les procédures administratives, accélèrent le traitement des demandes et réduisent les listes d’attente pour les personnes à charge qui ne reçoivent pas les services auxquels elles ont droit, ainsi que les différences entre les territoires. Elle met également l’accent sur le renforcement de la qualité des services professionnels, l’amélioration des conditions de travail et la couverture des différents types d’avantages financiers. À moyen terme, la réforme se concentre sur la mise en œuvre d’une stratégie nationale de désinstitutionnalisation, un modèle axé sur les soins de proximité qui répond aux besoins et aux préférences des personnes ayant besoin d’une aide, tout en garantissant un bon rapport coût-efficacité et en soutenant les familles qui s’occupent d’elles.

La réforme des soins de longue durée se fondera sur une évaluation du SAAD au cours de l’année 2021 afin de mieux comprendre l’état d’avancement du processus de réforme des soins de longue durée engagé en 2020 et ses incidences. Les conclusions de cette évaluation seront présentées au conseil territorial au cours du premier semestre de 2022.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Réforme 2 (C22.R2) — Moderniser les services sociaux publics et leur donner un nouveau cadre réglementaire

La réforme vise à renforcer le système public des services sociaux par l’adoption d’une législation garantissant un portefeuille de services commun minimal et des normes communes pour leur fourniture sur l’ensemble du territoire, garantissant l’égalité de tous les Espagnols dans l’exercice de leurs droits, comme le prévoit l’article 149, paragraphe 1, de la Constitution espagnole. À cette fin, elle contribue à réduire les disparités et les inégalités en ce qui concerne le type, le niveau et la qualité des services fournis. Le cadre réglementaire est convenu avec les régions et les sociétés locales et couvre également l’organisation du système public, y compris sa coordination interne et sa coordination avec d’autres systèmes de protection sociale (éducation, santé, justice, logement et urbanisme, emploi, etc.); la participation des entreprises sociales à la fourniture de services sociaux; le système de compétences et de financement. En outre, elle vise à promouvoir l’innovation, à améliorer les compétences des travailleurs des services sociaux et à mettre en place un nouveau système d’information sur les services sociaux.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Réforme 3 (C22.R3) — Adopter une nouvelle loi sur la protection des familles et la reconnaissance de leurdiversité

Une nouvelle loi sur la protection des familles et la reconnaissance de leur diversité est adoptée afin de répondre aux transformations démographiques et sociétales qui ont eu lieu au cours des dernières décennies. L’objectif de cette nouvelle loi est de reconnaître juridiquement les différents types de structures familiales et de déterminer les prestations et les services auxquels ils ont droit en fonction de leurs caractéristiques et de leurs niveaux de revenus. À cette fin, les réformes comprennent la systématisation, la mise à jour et l’amélioration du cadre juridique et l’action de protection que l’administration générale de l’État reconnaît aux familles, en tenant compte de leur diversité, tant sur le plan de la protection sociale (prestations, services sociaux) que sur le plan juridique (réformes du droit civil pour certains groupes: couples non mariés, familles reconstituées) et économiques (fiscalité, subventions, etc.). Elle comprend également une révision de la loi sur les familles nombreuses.

L’un des principaux objectifs de la réforme est de réduire la pauvreté des enfants. Une attention particulière doit donc être accordée à la réduction des inégalités en offrant une protection aux familles ayant des besoins particuliers ou en situation de vulnérabilité, telles que les ménages monoparentaux ou les personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. En outre, la loi établit des principes et des objectifs communs afin d’assurer la cohérence et la complémentarité avec d’autres politiques publiques, y compris la fiscalité, et d’améliorer la protection fondée sur les droits subjectifs.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2023.

Réforme 4 (C22.R4) — Réforme du système d’accueil des migrants et des demandeurs de protection internationale

Le système actuel d’accueil des migrants et des demandeurs d’une protection internationale en Espagne sera renforcé afin d’améliorer sa capacité, de l’adapter aux besoins existants et estimés à l’avenir et de contribuer à le rendre plus efficace. L’accent est notamment mis sur la réduction des longs délais d’attente et des faibles taux de reconnaissance des demandeurs de protection internationale. Grâce à un système plus solide et plus performant, la gestion des crises migratoires futures devrait être plus fluide.

Les politiques d’accueil sont adaptées aux besoins des personnes vulnérables et des demandeurs d’asile et aux objectifs d’intégration dans l’Union, afin de rendre l’ensemble du système plus résilient. Elles fixent également le niveau des prestations pour les services de base pour les demandeurs qui ne disposent pas de ressources financières et pour les demandeurs ayant un profil plus vulnérable ayant besoin d’une protection renforcée, en vue de réduire au minimum la fourniture de conditions d’accueil sous la forme d’avantages financiers. En outre, le système couvrant les services d’accompagnement et les parcours doit être adapté. Elle porte sur l’organisation du système d’accueil d’un point de vue territorial visant à accélérer la prise de pouvoir par les communautés autonomes, conformément à la jurisprudence, au moyen de deux projets pilotes. Enfin, les paramètres de répartition territoriale des demandeurs en coopération sont convenus avec les communautés autonomes.

Pour assurer la mise en œuvre, un système d’indicateurs comprenant des éléments tels que la nationalité, le sexe, l’origine ethnique, la vulnérabilité, les conditions dans le pays d’origine, etc. sera utilisé dans une formule pondérée permettant un calcul objectif de la probabilité de se voir accorder une protection. Pendant le traitement des demandes, le résultat de la formule permet aux autorités chargées de l’accueil d’ orienter les demandeurs vers la voie d’accueil de base ou d’accueil renforcée. Cela vaut également pour les prestations correspondantes. Cela permettra l’application de conditions d’accueil de base à tous les demandeurs d’asile et de meilleures conditions d’accueil pour les demandeurs d’asile dont la probabilité de reconnaissance est élevée.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 mars 2022.

Réforme 5 (C22.R5) — Amélioration du système des prestations financières à caractère non contributif de l’administration générale de l’État

Cette réforme comprend l’approbation du nouveau régime de revenu minimum vital (MVI) en mai 2020, la mise en place d’un système national unique pour les prestations financières à caractère non contributif et un niveau minimal de prestations financières non contributives pour les ménages les plus vulnérables.

En prenant comme point de départ le régime MVI, un plan est adopté pour réorganiser et simplifier le système des prestations financières à caractère non contributif de l’administration générale de l’État. Le plan vise à intégrer et à rationaliser les prestations à caractère non contributif sur la base du régime MVI, afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience des ressources publiques et de les concentrer sur les personnes vulnérables et exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. L’accent est mis sur la garantie d’une couverture appropriée en fonction des circonstances entraînant la vulnérabilité et d’une aide au revenu adéquate, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté. À cette fin, elle tient compte des besoins structurels des ménages, notamment des familles avec enfants et des personnes handicapées. Il établit également un lien entre l’aide au revenu et la recherche active d’emploi, afin de favoriser l’intégration socio-économique et d’éviter les «pièges de la pauvreté».

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 1 (C22.I1): Soins de longue durée et plan de soutien: désinstitutionnalisation, équipement et technologie 

Conformément à la réforme 1 de ce volet, l’Espagne investira dans six domaines d’action.

I.Dans un plan de soutien à long terme analysant la situation actuelle des politiques de soins, qui vise à identifier les besoins d’amélioration et à proposer la réforme de la loi actuelle sur l’autonomie personnelle et la prise en charge des personnes en situation de dépendance. Il évalue également la situation et les projets en cours dans différents territoires;

II.Une stratégie nationale de désinstitutionnalisation, y compris la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation et de diffusion;

III.Quatre projets pilotes visant à stimuler la désinstitutionnalisation et à tirer des enseignements pour la transformation du soutien et des soins de longue durée, y compris pour le soutien et les soins de longue durée pour les personnes souffrant d’une déficience intellectuelle; 

IV.La construction et la rénovation de centres résidentiels, non résidentiels et de soins de jour, ainsi que des équipements d’investissement destinés à améliorer la qualité des services de soins. Ces projets d’investissement sont mis en œuvre par les communautés autonomes sur la base de l’évaluation des besoins territoriaux; et veiller à ce que les places résidentielles nouvelles et rénovées soient alignées sur la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées.

V.Réforme des centres d’accueil de jour intégrés aux communautés, y compris dans les zones rurales, gérés par l’IMSERSO (Instituto de Mayores y Servicios Social, relevant du ministère des droits sociaux et de l’Agenda 2030). Onze centres sont réformés et adaptés au nouveau modèle de soins de longue durée en mettant l’accent sur les personnes handicapées physiques, ce qui correspond à 1 100 places. Les investissements sont également consacrés à des projets innovants dans les mêmes centres; et

VI.De nouveaux services de télésoins pour évoluer vers des soins proactifs et personnalisés qui contribuent à l’autonomie personnelle et au maintien à domicile des personnes dépendantes.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C22.I2): Plan pour la modernisation des services sociaux — Transformation technologique, innovation, formation et renforcement de la garde d’enfants 

Conformément à la réforme 2 de ce volet, l’Espagne investira dans cinq domaines d’action.

I.Les nouvelles technologies pour améliorer à la fois l’efficacité des services sociaux (raccourcissement des délais d’attente) et leur qualité (meilleurs résultats des interventions sociales), y compris la promotion des soins intégrés.

II.Outils technologiques pour l’amélioration de la gestion des services sociaux et des systèmes d’information, y compris une plateforme en ligne destinée à centraliser les informations disponibles dans les administrations nationales et régionales. Il s’agit notamment de mettre pleinement en œuvre le système espagnol d’information sur les services sociaux (SIESS). Ce nouveau système d’information devrait également permettre l’interopérabilité avec d’autres systèmes (emploi, santé, troisième secteur). Il comprend également un outil en ligne pour analyser les projets développés par des organisations du troisième secteur, pour la gestion de divers programmes budgétaires liés aux services sociaux et aux soins aux familles, aux enfants et à certains groupes vulnérables, ainsi qu’une plateforme en ligne destinée à centraliser les informations sur les soins disponibles dans l’administration générale de l’État et les communautés autonomes.

III.Projets pilotes visant à promouvoir l’innovation dans les services sociaux.

IV.Formation du personnel du système des services sociaux publics participant à la mise en œuvre et au soutien du nouveau modèle de soins de longue durée.

V.Améliorer les infrastructures résidentielles et d’autres aspects des centres de garde d’enfants et d’accueil des adolescents, mieux répondre aux besoins émotionnels, personnels et éducatifs/professionnels.

L’essentiel de l’investissement est constitué de projets mis en œuvre par les gouvernements régionaux en vue de la transformation technologique des services sociaux et de la modernisation des infrastructures et des services liés à la protection résidentielle et aux familles d’accueil.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 3 (C22.I3): Espagne Plan pays accessible

L’Espagne investit pour améliorer l’accessibilité des personnes handicapées aux services publics, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’accessibilité cognitive dans la communication avec les autorités publiques (y compris les sites web) et l’accès physique aux bâtiments publics et aux espaces publics; adéquation des espaces physiques des services de santé; l’accessibilité dans les centres d’enseignement; et l’hébergement des transports publics, y compris l’accessibilité entre les zones urbaines et rurales. Un soutien financier est accordé aux municipalités pour l’exécution de travaux et l’achat d’équipements, notamment dans les zones rurales. Les investissements sont également consacrés à des campagnes de communication et de sensibilisation, ainsi qu’à des projets de recherche en matière de RDI dans le domaine de l’accessibilité cognitive.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 mars 2024.

Investissement 4 (C22.I4): Plan Espagne vous protège contre la violence à caractère sexiste 

L’Espagne investit dans des services téléphoniques et en ligne pour soutenir les victimes de violence à l’égard des femmes, y compris les victimes de la traite des êtres humains et de l’exploitation sexuelle. Il comprend des centres d’assistance en cas de crise de 24 heures dans toutes les provinces, y compris Ceuta et Melilla, en tenant compte des défis liés à l’anonymat et aux aspects démographiques. La création de ces centres s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’Espagne en faveur de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, ratifiée pour l’Espagne en 2014. L’investissement met également en place un nouveau service d’orientation sociale et de l’emploi fournissant différents types de services, y compris des conseils juridiques, un soutien psychologique et émotionnel et une aide à l’ intégration sur le marché du travail. L’assistance aux jeunes comprend également la protection des victimes, y compris des dispositifs de suivi des mesures de distanciation.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 5 (C22.I5): Accroître les capacités et l’efficacité du système d’accueil des migrants et des demandeurs d’une protection internationale 

L’Espagne investit dans le renforcement de la capacité du système d’accueil en augmentant la participation directe de l’État aux ressources du réseau d’accueil. Cela contribue à assurer une plus grande stabilité de l’hébergement et des services d’accueil fournis. L’investissement comprend une évaluation des besoins du système au cours des trois prochaines années, un soutien à la réhabilitation et à la rénovation des centres existants et des procédures administratives pour l’acquisition, la construction de nouveaux bâtiments et la rénovation éventuelle de bâtiments existants, garantissant l’efficacité énergétique. Sur la base d’une évaluation des bonnes pratiques, l’Espagne définit également la gestion des centres d’accueil par des tiers. Enfin, l’investissement couvre la numérisation des centres et le développement d’une nouvelle architecture numérique afin d’améliorer leur gestion et de faciliter la répartition des places des demandeurs entre les communautés autonomes.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

V.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Scénario de référence

Objectif

Q

Année

314

C22.R1

M

Approbation par le conseil territorial de l’évaluation du système d’autonomie et de soins de dépendance (SAAD).

Publication de l’évaluation

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

L’évaluation aura lieu dans le courant de l’année 2021 afin de mieux comprendre l’état d’avancement du processus de réforme des soins de longue durée engagé en 2020 et ses incidences. Les conclusions de cette évaluation seront présentées au conseil territorial au cours du premier semestre de 2022.

315

C22.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur les services sociaux et des règlements ministériels

Disposition de la loi et du règlement ministériel indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

L’adoption de la loi sur les services sociaux est suivie de l’adoption des règlements ministériels nécessaires. Les objectifs de la loi sont d’améliorer le système actuel de prestation et de réglementer les conditions de base dans lesquelles les services sociaux sont fournis en Espagne.

316

C22.R3

M

Entrée en vigueur de la loi sur la diversité familiale

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

La loi sur la diversité familiale a pour objectifs i) la reconnaissance juridique des différents types de structures familiales en place; II) la détermination des prestations et des services auxquels ils ont droit en fonction de leurs caractéristiques et de leurs niveaux de revenus; et iii) la réduction de la pauvreté infantile en tenant compte des conclusions d’une analyse d’impact redistributive.

317

C22.R4

M

Entrée en vigueur de la réforme législative du système d’accueil des migrants et des demandeurs de protection internationale en Espagne

Disposition dans l’ordre indiquant l’entrée en vigueur de l’ordonnance

 

 

 

TRIMESTRE 1

2022

Un arrêté ministériel central révise le système d’accueil des migrants et des demandeurs de protection internationale en Espagne, adopté par le ministère de l’inclusion, de la sécurité sociale et des migrations. Les objectifs de la réforme sont d’élaborer de nouvelles procédures d’accueil pour tous les centres du réseau d’accueil et de reconnaître les conditions d’accueil de base pour tous les demandeurs d’asile et l’amélioration des conditions d’accueil pour les demandeurs d’asile dont la probabilité de reconnaissance est élevée.

318

C22.R5

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal 20/2020 du 29 mai portant approbation du revenu minimum vital

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 2

2020

Entrée en vigueur du revenu vital minimum (décret-loi royal 20/2020 du 29 mai).

319

C22.R5

M

Publication du «Plan de réorganisation et de simplification du système des prestations financières à caractère non contributif de l’administration générale de l’État».

Publication au Journal officiel du plan

 

 

 

TRIMESTRE 3

2022

Adoption d’un «Plan de réorganisation et de simplification du système des prestations financières à caractère non contributif de l’administration générale de l’État» (publication au Journal officiel). Le plan vise à intégrer les prestations à caractère non contributif autour d’un instrument de couverture des revenus afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience des ressources publiques et de les concentrer sur les personnes exposées au risque de vulnérabilité ou d’exclusion sociale. Ce plan met l’accent sur la couverture appropriée des différentes circonstances qui entraînent la vulnérabilité des personnes ainsi que sur l’adéquation de l’aide au revenu. À cette fin, elle tient compte, d’une part, des besoins structurels tels que les ménages ayant des enfants et des personnes handicapées et, d’autre part, établit un lien entre l’aide au revenu et la recherche active d’emploi pour l’inclusion et évite les «pièges de la pauvreté». Le plan tient compte de tous les éléments non contributifs existants en vue de les intégrer progressivement et au fil du temps dans un système national unique afin de garantir que l’objectif du plan est pleinement atteint.

320

C22.R5

M

Entrée en vigueur d’une législation visant à réorganiser et à simplifier le système des prestations financières à caractère non contributif

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la loi

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

La réforme réorganise et simplifie le système des prestations en espèces à caractère non contributif. L’objectif de la réforme est d’inclure dans l’instrument de couverture articulé autour du régime de revenu minimum vital (IMV) les principales prestations à caractère non contributif fournies par l’administration générale de l’État, de réorganiser et de simplifier le système des prestations financières à caractère non contributif conformément aux objectifs du «Plan de réorganisation et de simplification du système des prestations financières à caractère non contributif de l’administration générale de l’État».

321

C22.I1

T

Projets exécutés par le ministère des droits sociaux et Agenda 2030

 

Numéro

0

4

TRIMESTRE 2

2023

Achèvement de 4 projets pilotes sur les soins désinstitutionnalisés, dont un axé sur le soutien et les soins aux personnes souffrant de handicaps intellectuels, et réforme des centres correspondant à au moins 1100 places d’IMSERSO.

470

C22.I1

T

Places résidentielles, non résidentielles et garderies.

En millions d’EUR

0

1 355

TRIMESTRE 2

2024

Publication au Journal officiel ou à la plateforme de marchés publics de l’attribution d’au moins 1 355 000 000 EUR pour la rénovation et la construction de centres résidentiels, non résidentiels et d’accueil de jour, afin de les adapter au nouveau modèle de soins de longue durée.

322

C22.I1

T

Services de téléassistance à domicile dans le système d’autonomie et de soins de dépendance (SAAD)

 

En millions d’EUR

0

304

TRIMESTRE 1

2025

Nouveaux services de télésoins déployés pour au moins 304 000 000 EUR Date de référence: 31 mars 2020.

323

C22.I1

T

Places résidentielles, non résidentielles et garderies.

 

Numéro

 

15 200

TRIMESTRE 2

2026

Les centres résidentiels, non résidentiels et d’accueil de jour, rénovés et/ou construits, de manière à adapter au moins 15 200 places au nouveau modèle de soins de longue durée.

324

C22.I2

M

Mise en œuvre d’outils technologiques spécifiques pour améliorer les systèmes d’information et de gestion des services sociaux.

Évaluation externe de toutes les phases et résultats finaux du projet.

 

 

 

TRIMESTRE 3

2023

Le développement et la mise en œuvre d’outils technologiques spécifiques pour améliorer les systèmes d’information et de gestion des services sociaux couvrent:

I.le système espagnol d’information sur les services sociaux (SIESS);

II.un outil en ligne pour l’analyse des projets mis au point par des entités du troisième secteur;

III.outils informatiques pour la gestion de divers programmes budgétaires liés aux services sociaux et aux soins à la famille, aux enfants et à certains groupes vulnérables; et

IV.une plateforme en ligne pour centraliser les informations sur les soins disponibles dans le pays. 

325

C22.I2

M

Achèvement des projets de transformation technologique des services sociaux et de modernisation des infrastructures et des services liés à la protection résidentielle et aux familles d’accueil

Contrôle des conventions signées avec chacune des régions autonomes

 

 

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement par les gouvernements régionaux de la transformation technologique des services sociaux, permettant l’interopérabilité avec d’autres systèmes interagissant avec les services sociaux (emploi, santé, troisième secteur), et modernisation des infrastructures et des services liés à la protection résidentielle des centres d’accueil pour enfants et adolescents, y compris en répondant mieux aux besoins d’aide personnalisés (y compris émotionnels et éducatifs/professionnels) et aux familles d’accueil de formation, pour un budget total exécuté d’au moins 450 000 000 EUR.

471

C22.I2

T

Mise en œuvre de projets pilotes

Numéro

0

19

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement d’au moins 19 projets pilotes visant à promouvoir l’innovation dans les services sociaux.

326

C22.I3

T

Projets visant à améliorer l’accessibilité

 

En millions d’EUR

0

178

TRIMESTRE 1

2024

Achèvement des investissements par les municipalités, les gouvernements régionaux et le gouvernement central en vue d’améliorer l’accessibilité et de supprimer les obstacles, avec un budget total d’au moins 178 millions d’euros, qui devrait être axé sur:

I.améliorer l’accessibilité cognitive dans la communication avec les pouvoirs publics (y compris les sites web);

II.améliorer l’accès physique aux bâtiments et espaces publics, y compris aux services de santé et aux centres éducatifs;

III.améliorer l’accessibilité des transports publics;

IV.réalisation de travaux d’adaptation et achat d’équipements par les municipalités, notamment dans les zones rurales.

V.Campagnes de communication et de sensibilisation,

VI.Projets de recherche en RDI dans le domaine de l’accessibilité cognitive.

473

C22.I4

M

Mise en place de différents types de services pour les victimes de violences sexuelles.

Entrée en vigueur de la législation

TRIMESTRE 1

2023

Entrée en vigueur de la législation établissant un nouveau service d’orientation sociale et professionnelle pour les victimes de violences sexuelles fournissant différents types de services, y compris des conseils juridiques, un soutien psychologique et émotionnel et une aide à l’intégration sur le marché du travail.

472

C22.I4

M

Investissements dans les services téléphoniques et en ligne pour soutenir les victimes de violence à l’égard des femmes

 

TRIMESTRE 4

2025

Fournir au moins 30.000 dispositifs de surveillance de la distanciation, une nouvelle application pour les victimes et une nouvelle plateforme de mégadonnées et d’intelligence artificielle pour soutenir les victimes de violence à l’égard des femmes, y compris les victimes de la traite des êtres humains et de l’exploitation sexuelle. Date de référence: 1 février 2020.

327

C22.I4

T

Centres pour les victimes de violences sexuelles.

 

Numéro

19

52

TRIMESTRE 4

2024

Au moins un centre de soins complet pour les victimes de violences sexuelles opérationnel par province ainsi qu’un centre dans les villes espagnoles autonomes de Ceuta et Melilla, respectivement. Date de référence: 1 février 2020.

328

C22.I5

T

Capacité du système d’accueil des migrants et des demandeurs de protection internationale

 

Numéro

400

6 100

TRIMESTRE 2

2026

Accroître la capacité d’accueil du système d’accueil des demandeurs d’asile d’une protection internationale dans les centres du ministère de l’inclusion, de la sécurité sociale et des migrations d’au moins 5 700 places par rapport à 2019. Au moins 176 000 000 EUR sont consacrés à la construction et à la réhabilitation des bâtiments, afin de garantir l’efficacité énergétique. Date de référence: 31 décembre 2019.

V.3.    Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêts

Réforme 6 (C22.R6): Renforcer les mécanismes de garantie afin d’assurer un niveau plus élevé de protection des droits dans certains cas où le consommateur est touché par une vulnérabilité sociale et économique particulière.

L’objectif de la réforme est d’adopter diverses mesures pour protéger les consommateurs et les utilisateurs contre les situations de vulnérabilité sociale et économique.

La réforme comprend au moins l’adoption d’une législation sur l’étiquetage dans l’alphabet en braille, ainsi que dans d’autres formats, afin de garantir l’accessibilité universelle des biens de consommation et des produits revêtant une importance particulière pour la protection de la sécurité, de l’intégrité et de la qualité de vie, en particulier pour les aveugles et les malvoyants en tant que consommateurs vulnérables. En outre, la réforme modifie la législation afin de garantir un traitement personnalisé dans les services de paiement à la demande des consommateurs et des utilisateurs en situation de vulnérabilité, afin d’éviter toute discrimination fondée sur la «fracture numérique».

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 6 (C22.I6): Fonds d’impact social (FIS)

Cette mesure consiste en un investissement public dans une facilité, le Fonds à impact social, afin d’encourager l’investissement privé et d’ améliorer l’accès au financement dans le secteur espagnol de l’impact social, en particulier les projets qui contribuent à des solutions sociales et environnementales, en tenant compte des procédures de mesure et de gestion de l’impact établies par les meilleures pratiques du secteur (GIIN et autres), et de développer les marchés des capitaux dans ces domaines. Cette facilité fonctionne en accordant des prêts, des prises de participation et desinvestissements en quasi-fonds propres, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 400 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par Compañía Española de Financiación del Desarrollo (COFIDES) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. La facilité comprend les trois lignes de produits suivantes:

·Souscription d’actions dans des fonds d’investissement à impact social. Cette ligne doit acheter des parts de véhicules d’investissement, gérés par des gestionnaires financiers privés, dans le but d’investir dans des projets sociaux et environnementaux à tous les stades de leur maturité. L’achat est limité à 25 % du total des parts de chaque fonds, sauf dans des cas dûment justifiés où ce pourcentage pourrait augmenter, sans toutefois dépasser 49 %. En outre, la facilité n’achète pas d’actions de plus de deux fonds gérés par le même gestionnaire financier, à moins que l’un des deux ne se trouve dans une période de cession et n’ait désinvesti au moins 50 % des actifs gérés.

·Co-investissement ou cofinancement, au moyen d’instruments de fonds propres ou d’autres instruments de dette, dans des projets ayant une incidence sociale ou environnementale mesurable ou dans des entreprises qui se sont engagées à réaliser de nouveaux projets présentant ces caractéristiques. Cette ligne coinvestit ou cofinance des projets avec d’autres fonds publics ou privés, y compris éventuellement ceux pour lesquels la facilité a acheté des actions.

·Prêts directs et prêts participatifs dans des entreprises qui réalisent des projets ayant une incidence sociale ou environnementale mesurable.

Cet investissement couvre également un mécanisme d’assistance technique (TAF) visant à améliorer les capacités des bénéficiaires à gérer et à mesurer l’impact de leurs projets d’investissement. Il soutient également la bonne gestion financière de la facilité. Le TAF sera géré par les COFIDES et sera doté d’une dotation initiale pouvant aller jusqu’à 8 millions d’euros.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne approuve un règlement, et tout document connexe, relatif à la création et à la gestion de la facilité, qui contient les éléments suivants:

1)Description du processus décisionnel de la facilité: La décision initiale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol. La décision finale d’investissement de la facilité se limite à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2)Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a)La description des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

b)L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c)L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d)L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01), en particulier:

I)Dans le cas de prêts, d’emprunts obligataires pour le financement de projets ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut de l’éligibilité la liste suivante d’activités et d’actifs: I) les activités et actifs liés aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 190 , ii) les activités et actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux valeurs de référence pertinentes 191 , iii) les activités et actifs liés aux décharges de déchets, aux incinérateurs et aux installations de traitement biologique mécanique.

II)Dans le cas d’actions, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents: la politique d’investissement exclut les entreprises qui mettent fortement 192 l’accent sur les secteurs suivants: I) production d’énergie à partir de combustibles fossiles et activités connexes 193 ; II) les industries à forte intensité énergétique et/ou à forte émission de CO2 194 ; III) la production, la location ou la vente de véhicules polluants 195 ; IV) collecte, traitement et élimination des déchets 196 , v) traitement du combustible nucléaire, production d’énergie nucléaire

III)En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e)L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3)Le montant couvert par les règlements et tout document connexe établissant la facilité, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tout remboursement conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4)Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

a)La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

b)La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

c)L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans la réglementation établissant la facilité avant de s’engager à financer une opération.

d)L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit des COFIDES. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État, des exigences en matière de climat et d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions du règlement applicable et des documents connexes établissant la facilité et les accords de financement.

5)Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: Les COFIDES sélectionnent les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

6)Obligation de signer des accords de financement: Les COFIDES signent des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies dans le cadre des documents connexes établissant le mécanisme. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

a)L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

b)La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

V.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action.

Numéro

Mesure

 

Étapes

/Cible

 

Nom

 

Indicateurs qualitatifs (pour les jalons)

 

Indicateurs quantitatifs (pour l’objectif)

Temps

Description de chaque jalon et objectif

 

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L71

C22.R6

M

Entrée en vigueur de la législation pertinente

Disposition de la législation prévoyant l’entrée en vigueur de la législation

 

TRIMESTRE 4

2025

Entrée en vigueur de la législation pertinente relative à la protection des consommateurs et des utilisateurs contre les situations de vulnérabilité sociale et économique, en particulier: a) la loi no 4/2022 relative à la protection des consommateurs et des utilisateurs contre les situations de vulnérabilité sociale et économique; et b) Arrêté royal réglementant l’étiquetage en braille Alphabet et d’autres formats afin de garantir l’accessibilité universelle aux biens et aux produits de consommation revêtant une importance particulière.

L72

C22.I6

M

Fonds à impact social: Règlement établissant la facilité

Entrée en vigueur du règlement établissant la facilité

TRIMESTRE 1

2024

Entrée en vigueur du règlement établissant la facilité et de tout document connexe

L73

C22.I6

T

Fonds à impact social: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement)

%

0

100 %

TRIMESTRE 3

2026

La facilité, et les intermédiaires sélectionnés par les COFIDES, ont conclu des conventions de financement juridiques avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 40 % du financement correspond à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 10 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres de la facilité).

L74

C22.I6

M

Fonds à impact social: Le ministère a achevé l’investissement

Attestation de versement

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 400 000 000 EUR à la facilité.

W. ELÉMENT 23: Nouvelles politiques publiques pour un marché du travail dynamique, résilient et inclusif

Levolet du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne répond à d’importants défis structurels auxquels est confronté le marché du travail espagnol. Ses principaux objectifs sont de réduire le chômage structurel et le chômage des jeunes, de réduire le recours généralisé aux contrats temporaires et de corriger la dualité sur le marché du travail, d’accroître les investissements dans le capital humain, de moderniser les instruments de négociation collective et d’accroître l’efficacité et l’efficience des politiques actives du marché du travail.

Ce volet comprend des investissements pertinents, complémentaires de ceux financés par les Fonds structurels (en particulier le Fonds social européen), qui visent à maximiser l’impact des réformes sur la création d’emplois de qualité, les gains de productivité et la réduction des écarts sociaux, territoriaux et entre les hommes et les femmes.

Dans l’ensemble, les mesures incluses dans ce volet visent à relever les défis de longue date du marché du travail espagnol et à présenter un ensemble de réformes ambitieuses et cohérentes, la plupart d’entre elles devant être mises en œuvre d’ici la fin de 2021. Certaines des propositions de réforme font actuellement l’objet de discussions avec les partenaires sociaux dans le cadre d’un processus de dialogue social. Par conséquent, certains détails ont été explicitement laissés en suspens afin de laisser suffisamment de place à l’accord et à l’approbation des partenaires sociaux.

Ce volet répond aux recommandations par pays relatives aux transitions vers des contrats à durée indéterminée et aux incitations à l’embauche, aux services publics de l’emploi, aux politiques actives du marché du travail et à la formation des adultes, à la protection contre le chômage, aux régimes de revenu minimum et à la préservation de l’emploi (recommandations par pays no 2 2019 et 2 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

W.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C23.R1) — Réglementation du télétravail

Cette réforme établit un cadre réglementaire pour la fourniture du travail à distance dans le but d’améliorer la protection et la flexibilité des travailleurs tout en préservant la productivité des entreprises. Il consiste en l’approbation de deux décrets royaux:

·Le décret-loi royal 28/2020 du 22 septembre fournira un cadre réglementaire favorisant l’introduction du travail à distance dans le secteur privé, tout en préservant la productivité des entreprises et en offrant une protection et une flexibilité aux travailleurs. Il garantit les mêmes conditions de travail aux personnes travaillant à distance et sur site, ainsi que le caractère volontaire du télétravail, tant pour le travailleur que pour l’employeur. Le cadre établi favorise des formes mixtes de travail à distance et de travail sur site.

·Le décret-loi royal 29/2020 du 29 septembre sur le télétravail dans les administrations publiques établit un cadre réglementaire pour les employés du secteur public qui reconnaît la possibilité de fournir ce type de travail sur une base volontaire et réversible avec autorisation préalable.

Cette réforme est liée à la réforme 1 du volet 11 sur l’administration publique.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2020.

Réforme 2 (C23.R2) — Mesures visant à combler l’écart entre les hommes et les femmes

Cette réforme a pour objectif de combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Il se compose de deux règlements:

·Le décret royal 901/2020 du 13 octobre réglemente l’obligation pour les employeurs de produire et d’enregistrer des plans d’égalité de transparence salariale. Toutes les entreprises de plus de 150 salariés sont tenues de produire et d’enregistrer de tels plans et, en 2022, toutes les entreprises de plus de 50 travailleurs sont également tenues de le faire. L’arrêté royal fixe la procédure de négociation des plans, les exigences à suivre par le diagnostic et les caractéristiques de leur évaluation et de leur suivi.

·Le décret royal 902/2020 du 13 octobre relatif à l’égalité des rémunérations entre les hommes et les femmes garantit le principe de transparence salariale afin d’identifier les situations discriminatoires dues à des évaluations de poste incorrectes (c’est-à-dire une rémunération inférieure pour un travail de même valeur). Le décret définit les situations dans lesquelles un travail est considéré comme de valeur égale. Il est en vigueur depuis avril 2021, après le délai de 6 mois accordé aux employeurs pour mettre en place les mécanismes de mise en œuvre requis.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2021.

Réforme 3 (C23.R3) — Réglementation du travail des distributeurs à domicile par les plateformes numériques (avenants)

La réforme a pour objectif de réglementer les conditions de travail des « avenants», qui exercent des activités de distribution à des tiers par des moyens technologiques. Un décret-loi royal garantit à ces travailleurs le droit à un traitement équitable et égal en termes de conditions de travail, ainsi que le droit d’accéder à la protection sociale et à la formation, par la présomption légale d’une relation de travail entre l’entreprise et l’avenant. Il permet également à la représentation juridique des travailleurs d’être informés des règles contenues dans les algorithmes et systèmes d’intelligence artificielle susceptibles d’avoir une incidence sur les conditions de travail, y compris l’accès à l’emploi et le maintien de l’emploi et le profilage.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 septembre 2021.

Réforme 4 (C23.R4) — Simplification des contrats: généralisation du contrat à durée indéterminée, raisons du recours à des contrats temporaires et réglementation du contrat de formation/d’apprentissage.

Cette réforme consiste à modifier le règlement sur les contrats figurant dans le statut des travailleurs (décret législatif 2/2015) dans le but de réglementer le recours aux contrats temporaires en tant qu’origine exclusivement causale et de généraliser le recours aux contrats à durée indéterminée. La réforme comprend les éléments suivants:

·Simplification et réorganisation du menu des contrats, avec trois grands types: à durée indéterminée, temporaire et formation/apprentissage. La conception des nouveaux types de contrats vise à limiter les causes valables du recours aux contrats temporaires, faisant ainsi des contrats à durée indéterminée la règle générale.

·La révision de l’utilisation du contrat de formation/d’apprentissage, afin de fournir un cadre adéquat pour permettre aux jeunes d’entrer sur le marché du travail.

·Le renforcement de l’utilisation du contrat saisonnier, qui est un type particulier de contrat à durée indéterminée utilisé dans les activités saisonnières.

·La réforme renforce le contrôle de l’utilisation des contrats à temps partiel, afin d’éviter le temps de travail irrégulier.

·Le renforcement de la lutte contre la fraude au travail, notamment par la mise à jour du système de sanctions.

Cette réforme est étroitement liée à la réforme 1 du volet 11, qui introduira d’autres modifications juridiques dans le statut des employés de la fonction publique afin de réduire le recours aux contrats temporaires dans le secteur public. Elle est également liée à la réforme 6 (mécanisme de flexibilité et de stabilité) dans ce volet.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

Réforme 5 (C23.R5) — Modernisation des politiques actives du marché du travail (PAMT)

L’objectif de cette réforme est de moderniser la mise en œuvre des PAMT en Espagne, en tenant compte des conclusions des réexamens des dépenses effectués par l’autorité budgétaire indépendante (AIReF). La réforme comprend de multiples éléments, tels que le développement de parcours individuels de conseil, la prévention des abus dans les formations par le travail (tels que les stages et les contrats de formation), le renforcement du système d’éducation et de formation des adultes et de la reconnaissance des compétences, la mise en place d’un guichet unique pour les jeunes, l’amélioration de la coordination entre les services sociaux et de l’emploi et avec les régions et l’amélioration de la coopération avec le secteur privé.

Cette réforme sera complétée par deux autres réformes dans ce volet, à savoir la réforme 7 (incitations à l’embauche) et la réforme 11 (numérisation des services publics de l’emploi). Certains éléments de la réforme (tels que le renforcement du programme de reconversion professionnelle et d’assistance aux travailleurs âgés) présentent des synergies avec la réforme 2 du volet 30 (alignement de l’âge effectif de départ à la retraite sur l’âge légal de départ à la retraite).

La réforme comprendra un certain nombre d’étapes législatives en 2021 et 2022:

a)Plan d’action 2021-2027 pour lutter contre le chômage des jeunes à l’occasion de la mise en œuvre de la garantie pour la jeunesse plus de l’UE. Le plan d’action comprend une révision des contrats de stage/apprentissage et l’approbation d’un statut des stagiaires. Ces mesures doivent être cohérentes avec les politiques d’éducation visant à lutter contre le décrochage scolaire (comme indiqué dans le volet 21). La mise en œuvre de cet élément de la mesure est achevée au plus tard le 30 juin 2021.

b)Stratégie espagnole d’activation de l’emploi 2021-2024, à l’issue d’un processus de dialogue social. Les principaux objectifs de la nouvelle stratégie sont les suivants:

·Approche centrée sur les personnes et les entreprises: la conception des PAMT devrait être axée sur les circonstances spécifiques de chaque personne et entreprise.

·Cohérence avec la transformation productive: Les PAMT devraient permettre des transitions professionnelles accompagnant la transition du modèle de production vers une économie verte et numérique.

·Orientation vers des résultats: Les PAMT devraient être évaluées, suivre et favoriser l’obtention de résultats.

·Améliorer les capacités des services publics de l’emploi grâce à leur numérisation et à leur modernisation.

·Gouvernance et cohésion du système national de l’emploi afin d’améliorer la coordination aux niveaux national et régional et des parties prenantes participant aux PAMT.

La mise en œuvre de cet élément de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

c)Réforme de la loi sur l’emploi, avec les objectifs suivants: I) renforcer les instruments de politique et de coordination du système national de l’emploi; II) réformer les politiques actives du marché du travail; III) revoir la gouvernance du système; IV) renforcer la dimension locale de la politique de l’emploi; et v) satisfaire aux exigences relatives à la mise en œuvre des différentes mesures prévues dans le cadre du plan national pour des politiques actives de l’emploi. Dans ce contexte, les principaux éléments des modifications législatives comprennent:

·Renforcer les politiques actives et passives de l’emploi en tenant compte de la répartition des compétences entre l’État et les communautés autonomes.

·Renforcer le système d’intermédiation et les partenariats public-privé.

·Portefeuille commun de services du système national d’emploi.

·Révision du modèle de financement.

·Coopération avec les services sociaux.

·Dimension locale et européenne.

·Développement technologique en faveur de l’employabilité.

·Utilisation des TIC et des mégadonnées.

·Améliorer l’employabilité.

La mise en œuvre de cet élément de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 6 (C23.R6) — Mécanisme permanent de flexibilité interne, de stabilité de l’emploi et de reconversion professionnelle des travailleurs en transition.

Cette réforme a pour objectif de mettre en place un régime permanent d’adaptation aux chocs cycliques et structurels, en couvrant la suspension ou la réduction du temps de travail au moyen d’un plan de réglementation de l’emploi qui prévoit l’obligation d’améliorer ou de reformer les travailleurs dans les compétences identifiées comme étant demandées. Le dispositif s’appuie sur l’expérience des dispositifs de chômage partiel déployés pendant la crise de la COVID-19 pour préserver l’emploi pendant le confinement et d’autres restrictions d’activité causées par la pandémie.

La réforme consiste en deux nouveaux mécanismes d’ajustement:

·Un mécanisme de stabilisation économique offrant une flexibilité interne aux entreprises et une stabilité aux travailleurs face à des chocs transitoires ou cycliques, en mettant particulièrement l’accent sur la formation des travailleurs.

·Un mécanisme qui soutient la reconversion et le perfectionnement professionnels des travailleurs et des entreprises en transition afin de les aider à faire face aux innovations technologiques ou à la demande et qui facilite la mobilité volontaire des travailleurs au sein des entreprises et entre celles-ci.

La mesure est mise en œuvre par la modification du statut des travailleurs. Il comprend la création d’un fonds tripartite financé par les cotisations de sécurité sociale des employeurs et des travailleurs et complété par l’État. Elle garantit la viabilité budgétaire à moyen et long terme en tenant compte des différentes options et scénarios. Le fonctionnement concret de ce fonds sera négocié avec les partenaires sociaux.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

Réforme 7 (C23.R7) — Réexamen des incitations à l’embauche

L’objectif de la réforme est de simplifier le système d’incitations à l’embauche et d’accroître son efficacité par un meilleur ciblage, en tenant compte de l’examen des dépenses effectué par l’autorité budgétaire indépendante («AIReF»). En particulier, elle vise à améliorer l’employabilité de groupes très spécifiques à faible participation au marché du travail, en promouvant des emplois de qualité et des contrats à durée indéterminée. Le nombre d’incitations est réduit et les exigences applicables aux entreprises bénéficiaires sont normalisées. Un suivi et une évaluation continus du système d’incitation à l’embauche sont envisagés.

La réforme sera mise en œuvre par une modification de la loi 43/2006. Elle est étroitement liée à d’autres mesures relevant de ce volet, telles que la réforme 5 (réforme globale des politiques actives du marché du travail) et l’investissement 7 (parcours d’activation pour les bénéficiaires du régime de revenu minimum).

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 8 (C23.R8) — Modernisation de la négociation collective

Cette réforme a pour objectif d’améliorer le fonctionnement de la négociation collective en modifiant les règles juridiques pertinentes du statut des travailleurs (titre III du décret législatif 2/2015) à la suite d’un processus de dialogue social. De ce fait, les modifications réglementaires envisagées ne sont pas entièrement détaillées dans le plan. Les modifications améliorent les règles juridiques régissant les négociations collectives.

La modernisation des négociations collectives intègre des modifications de la structure de négociation elle-même, dans le but de renforcer la représentativité des parties à la négociation, d’enrichir le contenu du dialogue et de renforcer la sécurité juridique dans sa mise en œuvre et ses effets. Les modifications n’entraînent pas d’obstacles disproportionnés pour les entreprises pour s’adapter au cycle et répondre à l’évolution de la productivité.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

Réforme 9 (C23.R9) — Modernisation des activités de sous-traitance

Cette réforme a pour objectif d’améliorer les conditions de travail et les droits des personnes travaillant dans des entreprises sous-traitées, en modifiant l’article 42 du statut des travailleurs (décret législatif 2/2015) afin d’en assurer le bon usage dans les cas où elle améliore l’activité productive et la décourage de ceux où elle ne constitue qu’un moyen de réduire les coûts.

Cette réforme offrira un niveau adéquat de protection aux travailleurs en sous-traitance et s’orientera vers des conditions de concurrence équitables entre les travailleurs sous-traités et les travailleurs de l’entreprise. Elle renforce également la responsabilité des contractants ou des sous-traitants et empêche l’externalisation de services par la sous-traitance dans les cas où cela a été fait dans le but d’abaisser les normes de travail pour les personnes travaillant pour des sous-traitants.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 31 décembre 2021.

Réforme 10 (C23.R10) — Simplification et amélioration de l’aide au chômage

Cette réforme législative concerne l’aide non contributive au chômage et se fera par la modification du décret royal législatif 8/2015. Elle est étroitement liée à la réforme 5 du volet 22, qui décrit une réforme plus générale des prestations sociales à caractère non contributif.

La réforme poursuit les objectifs suivants:

I.étendre la protection contre le chômage en comblant certaines des lacunes de couverture du système actuel et en prolongeant la durée maximale;

II.simplifier le système, actuellement fragmenté en plusieurs régimes;

III.lier la prestation à un itinéraire d’activation personnalisé;

IV.faciliter la transition vers la protection sociale lorsque le bénéficiaire ne retourne pas travailler et se trouve dans une situation de vulnérabilité.

En règle générale, le groupe cible du nouveau régime est le même que dans le système actuel, c’est-à-dire les travailleurs sans emploi qui ne sont pas éligibles aux prestations de chômage contributives, soit parce qu’ils sont au chômage depuis trop longtemps et ont épuisé leurs droits, soit parce que leur historique de cotisation est trop court (moins de 12 mois mais plus de six). Le montant mensuel de la prestation reste à 80 % de l’ «IPREM» (indicateur des revenus publics à effets multiples).

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 11 (C23.R11) — Numérisation des services publics de l’emploi (SPE) en vue de leur modernisation et de leur efficacité.

L’objectif de cette réforme est de transformer la fourniture de services publics de l’emploi et d’améliorer leur efficacité pour les citoyens et les entreprises. La réforme comprend les éléments suivants:

·Amélioration de la gestion interne: moderniser les systèmes d’information qui soutiennent le système d’allocations de chômage, ainsi que ceux qui soutiennent les politiques actives du marché du travail.

·Numérisation de tous les services publics pour les citoyens et les entreprises et amélioration du service à la clientèle, y compris l’offre de nouveaux services (application mobile et amélioration du système de prérendez-vous et services en ligne).

·Statistiques et gestion des données: Intégration d’une gestion adéquate des données, qui favorise la prise de décision, ainsi que la publication d’informations de grande valeur pour la société.

·Amélioration des systèmes de lutte contre la fraude grâce aux systèmes d’intelligence artificielle et aux mégadonnées.

·Modernisation des emplois et des infrastructures afin de faciliter le télétravail pour le personnel des SPE.

La réforme des SPE s’inscrit dans un effort plus général de modernisation et de numérisation des administrations publiques (volet 11 du PRR). La réforme des SPE sera financée par la passation de marchés et l’exécution de l’investissement 2 au titre du volet 11.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 1 (C23.I1) — Emploi des jeunes

Cet investissement comprend un ensemble de programmes d’activation et de formation pour les jeunes demandeurs d’emploi (16-29 ans), dans le but de soutenir leur intégration sur le marché du travail. Il comprend les actions suivantes:

1.Programme «tandem». Il propose une formation par le travail aux jeunes âgés de 16 à 29 ans dans le cadre d’ateliers scolaires publics, en mettant l’accent sur les compétences nécessaires à la double transition, à l’aide sociale et à la cohésion territoriale. Les organismes publics de l’administration centrale et d’autres entités du secteur public de l’État, ainsi que les associations, fondations et autres entités sans but lucratif chargées de la mise en œuvre reçoivent les subventions.

2.Programme «Première expérience professionnelle» dans les administrations publiques. Il offre une première expérience professionnelle dans le secteur public (administrations centrales et territoriales) aux jeunes sans emploi ayant achevé leur formation formelle. Ils acquièrent des compétences non techniques en travaillant dans des emplois liés à la double transition, à l’aide sociale et à la cohésion territoriale. Les subventions sont accordées à des organismes publics des administrations centrales et territoriales chargées de la mise en œuvre.

3.ProgrammeInvestigo. Il couvre le recrutement de jeunes chercheurs par des organismes publics de recherche, des universités publiques, des centres technologiques et d’autres entités publiques et privées dans le cadre d’un projet de recherche.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 2 (C23.I2) — Emploi féminin et intégration de la dimension de genre dans les politiques actives du marché du travail

L’objectif de cet investissement est d’améliorer l’intégration des femmes sur le marché du travail, conformément à de nombreuses autres mesures du plan visant à promouvoir l’équilibre hommes-femmes. Il comprend les actions suivantes:

1.Ligne de soutien aux femmes dans les zones rurales et urbaines. Il couvre des actions de formation dans les domaines du numérique, de l’écologie, des soins de longue durée, de l’entrepreneuriat et de l’économie sociale. Des appels à propositions de subventions sont organisés pour les entités publiques et privées chargées de l’offre de formation.

2.Ligne de soutien aux femmes victimes de violence ou de traite des êtres humains. Il couvre les parcours d’intégration de ces femmes, en deux étapes. Au cours des six premiers mois, les participants suivent des parcours personnalisés d’inclusion sociale, et les six mois suivants suivent une formation par le travail avec l’engagement des employeurs à les recruter par la suite.

3.Intégration de la dimension de genre dans les politiques actives du marché du travail. Elle porte sur l’intégration de l’égalité entre les hommes et les femmes dans tous les éléments des plans annuels pour l’emploi des SPE (tant au niveau central que régional) au cours de la période 2021-2023. À cette fin, des services de conseil sont loués.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 3 (C23.I3) — Nouvelles compétences pour la transition écologique, numérique et productive

Cet investissement englobe différentes initiatives de formation visant à reconvertir les travailleurs exposés au risque de déplacement. Il se compose des lignes d’action suivantes:

1.Appels d’offres et appels d’offres pour l’acquisition de nouvelles compétences pour la transformation numérique, écologique et productive. Il cible les travailleurs du secteur du tourisme, les chômeurs, les travailleurs occupés et les personnes soumises aux ERTE. Les actions de formation doivent avoir la durée requise par le secteur productif.

2.Des chèques de formation pour l’acquisition de nouvelles compétences pour la transformation numérique, verte et productive. Elle cible les mêmes types de travailleurs que la ligne d’action précédente, mais, dans ce cas, le bénéficiaire reçoit une subvention directe à des fins de formation dans le domaine des compétences pertinentes pour les secteurs écologique, numérique et d’autres secteurs stratégiques.

3.Détection des besoins en compétences. Une recherche fondée sur une enquête menée dans au moins 23 secteurs productifs apporte des réponses efficaces aux demandes de formation et de reconversion sur le marché du travail, y compris les compétences dans le cadre de la transition numérique et de la transition écologique. Elle anticipe également les changements et répond à la demande potentielle de main-d’œuvre qualifiée.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 4 (C23.I4) — Nouveaux projets territoriaux de rééquilibrage et de fonds propres

Cet investissement finance au moins 68 nouveaux projets territoriaux dans le but de relever le défi démographique et de faciliter la transformation productive, en particulier vers une économie verte et numérique. Au moins quatre projets sont mis en œuvre dans chaque région autonome du pays.

Il se compose de deux types de projets:

1.Projets territoriaux pour les groupes vulnérables. Ces projets ciblent les chômeurs de longue durée, qui suivent des itinéraires personnalisés et individualisés dans lesquels différentes actions sont intégrées, telles que: orientation et accompagnement, programmes d’orientation, prise en charge par des équipes de recherche d’emploi, bourses de formation et de conciliation, aide à l’embauche et au suivi des actions.

2.Projets en faveur de l’entrepreneuriat et des microentreprises. Ces projets doivent relever le défi démographique et faciliter la transformation productive, en particulier vers une économie verte et numérique. Parmi les initiatives à financer figurent, entre autres, les projets de formation agraire, le développement local durable, les initiatives de l’économie sociale en faveur de l’action culturelle et artistique, la transition écologique, les initiatives de développement local, le tourisme rural et le patrimoine artistique. Un projet peut financer des actions telles que: l’entrepreneuriat social et les indépendants, l’étude du marché du travail, les agents locaux de promotion et de développement, l’aide à la création de coopératives ou de microentreprises, la mise en réseau, la participation à des conférences et des actions de diffusion.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 5 (C23.I5) — Gouvernance et renforcement des politiques de soutien à l’activation

Cette mesure a pour objectif de renforcer les services publics de l’emploi et d’améliorer l’efficacité des politiques actives du marché du travail. À cette fin, elle envisage la création d’un réseau de 20 centres d’orientation, d’entrepreneuriat et d’innovation pour l’emploi. Ils seront dispersés dans tout le pays (un centre au niveau de l’administration centrale et un autre dans chaque territoire autonome, y compris Ceuta et Melilla), avec pour mission d’améliorer la coordination des SPE entre les régions.

En outre, une série d’actions de formation continue sont envisagées pour les employés des services publics de l’emploi, en leur fournissant en moyenne 14 000 actions de formation par an. La formation sera organisée en modules de 30 heures de durée moyenne et chaque salarié participera en moyenne à un module par an au cours de la période 2021-2023.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Investissement 6 (C23.I6) — Plan global pour stimuler l’économie sociale

Cette mesure soutient des projets innovants dans le domaine de l’économie sociale dans le but de créer un tissu économique plus inclusif et plus durable.

Il consiste en l’élaboration d’au moins 30 projets d’économie sociale de 2021 à 2025 dans les domaines suivants:

·Création et maintien de l’emploi d’entreprises viables en difficulté ou sans renouvellement générationnel, par leur conversion en formules d’entreprise de l’économie sociale (coopératives et entreprises de travail), gérées par leurs travailleurs.

·Création et consolidation d’entités innovantes de l’économie sociale, avec une incidence sur le renouvellement des générations et l’entrepreneuriat des jeunes.

·Numérisation des entreprises de l’économie sociale par la création de plateformes numériques visant à améliorer le bien-être des citoyens dans les zones rurales.

·La mise en réseau des coopératives, des entreprises du travail et d’autres formes d’économie sociale, accompagnée de mesures de renforcement des capacités et de formation visant à fournir de nouveaux services globaux à la société.

·Favoriser les transitions durables et inclusives des entreprises et des groupes vulnérables.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2025.

Investissement 7 (C23.I7) — Promouvoir la croissance inclusive en liant les politiques d’inclusion sociale au régime national de revenu minimum («IMV»)

L’objectif de cet investissement est d’améliorer l’efficacité des parcours d’intégration pour les bénéficiaires du régime national de revenu minimum («IMV») grâce à la mise en œuvre d’au moins 18 projets pilotes. Une fois ces régimes achevés, une évaluation sera réalisée afin d’évaluer la couverture, l’efficacité et le succès des régimes de revenu minimum. Cette évaluation comprend des recommandations spécifiques visant à augmenter le taux d’utilisation et à améliorer l’efficacité des politiques d’inclusion sociale. Cette mesure est étroitement liée à la réforme 5 du volet 22.

Pour la mise en œuvre des projets pilotes, le ministère de l’inclusion sociale signe des accords de partenariat avec les administrations publiques régionales et locales concernées, ainsi qu’avec les entités du troisième secteur de l’action sociale et les partenaires sociaux. Ces accords de partenariat ont pour objectifs: I) améliorer le taux d’utilisation de l’IMV; II) accroître l’efficacité de l’IMV au moyen de parcours d’intégration. Chaque accord de partenariat est assorti d’un plan d’action définissant au moins les éléments suivants:

·Bénéficiaires IMV participant au projet pilote.

·Les voies les plus appropriées (à définir sur la base des enseignements tirés) et les résultats connexes en matière d’inclusion à atteindre grâce à l’intervention.

·Exigences en matière d’infrastructures de données: non seulement les bénéficiaires de l’IMV sont nécessaires, mais aussi d’autres bénéficiaires de programmes régionaux pour compter sur de bons groupes de contrôle.

·Coûts unitaires de l’intervention.

·Plan de surveillance pour le ministère de l’inclusion afin d’évaluer la réalisation des différentes étapes définies dans le plan.

·Publication d’une évaluation une fois le projet pilote terminé par les conclusions et les enseignements tirés.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 mars 2024.

W.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

329

C23.R1

M

Entrée en vigueur de deux décrets royaux réglementant le travail à distance dans le secteur privé et dans les administrations publiques

Dispositions du décret royal sur l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Les deux décrets royaux réglementent le travail à distance dans le secteur privé et dans les administrations publiques. Les objectifs des lois sont les suivants: I) fournir un cadre réglementaire (RDL 28/2020) qui favorise l’introduction du travail à distance, tout en préservant la productivité des entreprises et en offrant une protection et une flexibilité aux travailleurs; et ii) réglementer le télétravail dans toutes les administrations publiques (RDL 29/2020) en tant que nouveau moyen d’organiser et de structurer le travail, afin de mieux servir les intérêts généraux et d’assurer le fonctionnement normal des administrations publiques.

330

C23.R2

M

Entrée en vigueur de deux règlements sur l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes et sur les plans pour l’égalité et leur enregistrement

Dispositions des statuts relatifs à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Les deux statuts s’appliquent à l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes, ainsi qu’aux plans d’égalité et à leur enregistrement. Les objectifs des règlements sont les suivants: I) garantir le principe de transparence des rémunérations afin d’identifier les discriminations dues à des évaluations de poste incorrectes; et ii) élaborer des plans en matière d’égalité et veiller à leur inscription dans un registre public.

331

C23.R3

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal pour la protection des travailleurs exerçant des activités de distribution à des tiers par des moyens technologiques

Dispositions du décret-loi royal relatives à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Le décret-loi royal porte sur la protection des travailleurs exerçant des activités de distribution à des tiers par des moyens technologiques. Les objectifs de la loi sont de garantir à ces personnes le droit à un traitement équitable et équitable en ce qui concerne les conditions de travail, le droit d’accéder à la protection sociale et à la formation et de permettre à la représentation juridique des travailleurs d’être informés des règles contenues dans les algorithmes et systèmes d’intelligence artificielle susceptibles d’avoir une incidence sur les conditions de travail des plateformes, y compris l’accès à l’emploi et le maintien de l’emploi et le profilage.

332

C23.R4

M

Modification du statut des travailleurs pour soutenir la réduction de l’emploi temporaire en rationalisant le nombre de types de contrats

Dispositions de l’amendement à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Dans le respect du dialogue social et dans le cadre d’une approche globale conciliant la nécessité de flexibilité et de sécurité sur le marché du travail, entrée en vigueur de la modification des dispositions du décret législatif 2/2015 du 23 octobre portant approbation du texte de refonte du statut des travailleurs afin de soutenir la réduction de l’emploi temporaire en rationalisant le nombre de types de contrats.

333

C23.R5

M

Entrée en vigueur du plan d’action pour lutter contre le chômage des jeunes

Dispositions du plan d’action relatives à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Le plan d’action s’attaque au chômage des jeunes à l’occasion de la mise en œuvre de la garantie pour la jeunesse plus de l’UE. L’objectif de la garantie pour la jeunesse est d’améliorer et d’approfondir la coordination interinstitutionnelle, de renforcer les relations avec le secteur privé et les autorités locales, d’améliorer la qualité et l’adéquation de la formation, de rechercher de nouvelles possibilités d’emploi dans les secteurs à potentiel de croissance, de réduire le décrochage scolaire, de maintenir et d’améliorer le système d’évaluation et de suivi, et de renforcer encore les programmes d’orientation personnalisés.

334

C23.R5

M

Décret royal relatif à une nouvelle stratégie espagnole pour l’emploi 2021-2024

Dispositions de l’arrêté royal relatif à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Respect du dialogue social et dans le cadre d’une approche globale qui concilie la nécessité de flexibilité et de sécurité sur le marché du travail, approbation par le Conseil des ministres et entrée en vigueur d’un décret royal relatif à une nouvelle stratégie espagnole d’activation de l’emploi 2021-2024. Les principaux objectifs de la nouvelle stratégie sont les suivants:
I) approche centrée sur les personnes et les entreprises: Les politiques actives de l’emploi sont conçues en fonction de la situation spécifique de chaque personne et de chaque entreprise.

II) Cohérence avec la transformation productive: Les politiques actives de l’emploi doivent permettre des transitions professionnelles accompagnant la transition du modèle de production vers une économie verte et numérique.

III) Orientation des résultats: Les politiques actives de l’emploi sont évaluées, surveillent et favorisent l’obtention de résultats.

amélioration des capacités des services publics de l’emploi: Grâce à leur numérisation et à leur modernisation.

IV) Gouvernance et cohésion du système national de l’emploi afin d’améliorer la coordination aux niveaux national et régional et des parties prenantes participant aux politiques actives du travail.

335

C23.R5

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi sur le travail (décret royal législatif 3/2015)

Disposition de l’amendement à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

La modification de la loi sur le travail (décret royal législatif 3/2015): I) renforcer les instruments de politique et de coordination du système national de l’emploi; II) réformer les politiques actives du marché du travail; III) réexaminer la gouvernance du système; IV) renforcer la dimension locale de la politique de l’emploi; et v) satisfaire aux exigences relatives à la mise en œuvre des différentes mesures prévues dans le cadre du plan national pour des politiques actives de l’emploi.

336

C23.R6

M

Modification du statut des travailleurs afin de mettre en place un dispositif d’adaptation aux chocs cycliques et structurels, y compris un système qui offre une flexibilité interne aux entreprises et une stabilité aux travailleurs

Dispositions de l’amendement à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Dans le respect du dialogue social et dans le cadre d’une approche globale qui concilie la nécessité de flexibilité et de sécurité sur le marché du travail et garantisse la viabilité budgétaire à moyen et long terme, entrée en vigueur des dispositions modificatives du décret royal législatif 2/2015 du 23 octobre portant approbation du texte de refonte du statut des travailleurs afin d’établir un régime d’adaptation aux chocs cycliques et structurels, y compris un système qui offre une flexibilité interne aux entreprises et une stabilité aux travailleurs, soutient le perfectionnement et la reconversion professionnels des salariés dans les entreprises et les secteurs en transition et facilite la mobilité volontaire des travailleurs (au sein des entreprises et entre celles-ci).

337

C23.R7

M

Entrée en vigueur de la réforme de la loi no 43/2006 visant à simplifier et à accroître l’efficacité du système d’incitation au recrutement en tenant compte des recommandations formulées par l’AIReF

Disposition de la réforme à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

La réforme de la loi no 43/2006 simplifiera et accroîtra l’efficacité du système d’incitation au recrutement, en tenant compte des recommandations formulées par l’autorité indépendante espagnole pour la responsabilité budgétaire (AIReF) dans son rapport de20 sur l’examen des dépenses de 20: «Incitations au recrutement»

338

C23.R8

M

Modification du statut des travailleurs afin d’améliorer les règles juridiques régissant les négociations collectives

Dispositions de l’amendement à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Dans le respect du dialogue social et dans le cadre d’une approche globale qui concilie la nécessité de flexibilité et de sécurité sur le marché du travail, entrée en vigueur de la modification de certaines dispositions du décret royal législatif no 2/2015 du 23 octobre portant approbation du texte de refonte du statut des travailleurs, afin d’améliorer les règles juridiques régissant les négociations collectives.

339

C23.R9

M

Modification du statut des travailleurs afin d’améliorer les droits des personnes travaillant dans des entreprises sous-traitées

Dispositions de l’amendement à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Dans le respect du dialogue social et dans le cadre d’une approche globale conciliant la nécessité de flexibilité et de sécurité sur le marché du travail, entrée en vigueur de la modification des dispositions du décret législatif 2/2015 du 23 octobre portant approbation du texte de refonte du statut des travailleurs afin d’améliorer les droits des personnes travaillant dans des entreprises sous-traitées.

340

C23.R10

M

Entrée en vigueur de la modification du décret royal législatif no 8/2015 réformant la réglementation de l’aide non contributive au chômage

Disposition de l’amendement à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

La réforme du décret royal législatif 8/2015 concerne la réglementation des aides non contributives au chômage, notamment les objectifs suivants: I) étendre la protection contre le chômage; II) simplifier le système; III) lier la prestation à un itinéraire d’activation personnalisé; IV) faciliter la transition vers la protection sociale lorsque le bénéficiaire ne retourne pas travailler et se trouve dans une situation de vulnérabilité.

341

C23.R11

M

Certificats d’achèvement des services dans le cadre des contrats de modernisation du service public de l’emploi

Certificats d’achèvement des prestations dans le cadre des contrats (actes administratifs)

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Certificats d’achèvement des services prévus par les contrats (actes administratifs) pour la modernisation du service public de l’emploi de l’État, par l’amélioration des systèmes de gestion interne, la modernisation de l’emploi et la numérisation du service de soutien aux citoyens. Il comportera:
Amélioration de la gestion interne: Amélioration des systèmes d’information qui soutiennent le système d’allocations de chômage, ainsi que de ceux qui soutiennent les politiques de l’emploi.

Services numériques de l’emploi: Numérisation des services publics fournis aux citoyens et aux entreprises et amélioration du service à la clientèle.

Statistiques et gestion des données: Intégration d’une gestion adéquate des données, qui permet la prise de décision, ainsi que la publication d’informations de grande valeur pour la société.

Modernisation de l’emploi et des infrastructures.

342

C23.I1

T

Les personnes ayant achevé les programmes en faveur de la jeunesse.

Numéro

0

18 300

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 18 300 personnes ayant achevé les programmes en faveur de la jeunesse, dont 21 900 s’y sont inscrites.
Cet objectif repose sur trois programmes:

• Programme tandem. Objectif: acquérir des compétences professionnelles par la formation en alternance avec l’emploi. Au moins 25 % du programme étaient axés sur les compétences liées au climat et 25 % du programme étaient axés sur les compétences numériques.

• Premier programme d’expérience. Objectif: faciliter une première expérience professionnelle liée à un diplôme. Au moins 20 % du programme étaient axés sur les compétences liées au climat et 20 % du programme étaient axés sur les compétences numériques.

• Programme «
Investigo». Objectif: fournir des travaux liés au développement d’un projet de recherche.

343

C23.I2

T

Personnes ayant achevé le programme «Plan Empleo Mujer, zones rurales et urbaines» et «Victimes de la violence à caractère sexiste et de la circulation humaine»

Numéro

0

23 200

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 23 200 personnes ont achevé le programme «Plan Empleo Mujer, zones rurales et urbaines» et «Victimes de la violence à caractère sexiste et de la circulation humaine», compte tenu de l’inscription de 29 000 personnes. Ce programme comprend un parcours personnel et intégré d’actions d’orientation, de conseil et de formation adaptées au profil d’employabilité des femmes participantes. La formation dispensée est liée à des emplois offrant de bonnes perspectives territoriales, découlant des besoins du marché du travail rural et urbain sur lequel le programme est élaboré et vise à acquérir une qualification qui améliore l’employabilité des participants et leurs possibilités d’accès à un travail décent, tout en renforçant le développement productif des zones rurales, en luttant contre l’écart entre les hommes et les femmes et en renforçant la permanence des femmes sur le territoire. Au moins 35 % du programme étaient axés sur les compétences liées au climat et 35 % du programme étaient axés sur les compétences numériques.

344

C23.I3

T

Personnes ayant achevé des programmes de formation pour acquérir des compétences pour la transformation numérique, écologique et productive

Numéro

0

825 000

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 825 000 personnes ayant suivi des programmes de formation visant à acquérir des compétences pour la transformation numérique, écologique et productive, 975 000 personnes se sont inscrites. La formation se concentre sur le secteur du tourisme, sur d’autres secteurs stratégiques d’intérêt national, sur les travailleurs soumis aux ERTE et sur les travailleurs bénéficiant d’une formation au microcrédit. Au moins 30 % du programme étaient axés sur les compétences liées au climat et 30 % du programme étaient axés sur les compétences numériques.

420

C23.I3

T

Détection des besoins en compétences au moyen d’un programme de recherche

Publication du programme de recherche

Numéro

0

23

TRIMESTRE 4

2025

Achèvement d’un programme de recherche visant à détecter les besoins en compétences sur la base d’une enquête réalisée dans au moins 23 secteurs productifs, qui apporte des réponses efficaces aux demandes de formation et de reconversion professionnelle sur le marché du travail, y compris les compétences dans le cadre de la transition numérique et de la transition écologique. Il doit également anticiper les changements et répondre à la demande potentielle de main-d’œuvre qualifiée par le développement de spécialités de formation.

345

C23.I4

M

Approbation de l’allocation régionale de fonds pour des projets territoriaux en faveur des groupes vulnérables, de l’entrepreneuriat et des microentreprises.

Compte rendu de la conférence sectorielle sur l’emploi

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Approbation, lors de la conférence sectorielle sur l’emploi, de l’allocation régionale de fonds pour des projets territoriaux en faveur des groupes vulnérables et des projets territoriaux pour l’entrepreneuriat et les microentreprises, tels que le développement de projets de promotion de l’esprit d’entreprise, d’initiatives de développement local, d’initiatives d’économie sociale et de nouveaux projets territoriaux facilitant la transformation de la production, en particulier vers une économie verte et numérique.

346

C23.I4

T

Des projets territoriaux pour les groupes vulnérables, l’entrepreneuriat et les microentreprises ont été menés à bien, impliquant au moins 39 000 travailleurs et 64 000 entreprises.

Numéro

0

68

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 68 projets territoriaux destinés aux groupes vulnérables et des projets territoriaux pour l’entrepreneuriat et les microentreprises ont été menés à bien, impliquant environ 39 000 travailleurs et 64 000 entreprises ciblées.
Les projets territoriaux destinés aux groupes vulnérables sont développés au moyen d’itinéraires personnalisés et individualisés dans lesquels différentes actions sont intégrées, telles que: orientation et accompagnement, programmes d’orientation, prise en charge par des équipes de recherche d’emploi, bourses de formation et de conciliation, aide à l’embauche et au suivi des actions.

Les projets en faveur de l’entrepreneuriat et des microentreprises répondent au défi démographique et facilitent la transformation productive, en particulier vers une économie verte et numérique, au moyen, entre autres, de projets de formation agraire, de développement local durable, d’initiatives de l’économie sociale en faveur de l’action culturelle et artistique, de transition écologique, d’initiatives de développement local, de tourisme rural et de patrimoine artistique. Ces projets comprennent, entre autres, les actions suivantes: l’entrepreneuriat social et les indépendants, l’étude du marché du travail, les agents locaux de promotion et de développement, l’aide à la création de coopératives ou de microentreprises, la mise en réseau, la participation à des conférences, les actions de diffusion.

347

C23.I5

T

Les centres publics d’orientation, d’entrepreneuriat, de soutien et d’innovation pour de nouveaux emplois sont pleinement opérationnels.

Numéro

0

20

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 20 centres publics d’orientation, d’entrepreneuriat, de soutien et d’innovation pour de nouveaux emplois sont pleinement opérationnels.

348

C23.I5

T

Actions de formation pour le personnel des SPE

 

Numéro

0

42 000

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 42 000 actions de formation pour le personnel des SPE ont été menées à bien dans le but d’améliorer leurs compétences et d’apporter un soutien plus efficace aux demandeurs d’emploi.

349

C23.I6

T

Projets d’économie sociale achevés

Numéro

0

30

TRIMESTRE 2

2025

Au moins 30 projets d’économie sociale ont été menés à bien pour soutenir: (a) la création et le maintien de l’emploi d’entreprises viables en difficulté ou sans renouvellement générationnel, par leur conversion en formules d’entreprise de l’économie sociale (coopératives et entreprises de travail), gérées par leurs travailleurs masculins et féminins; (b) la création et la consolidation d’entités innovantes de l’économie sociale, ayant une incidence sur le renouvellement des générations et l’entrepreneuriat des jeunes; (c) la numérisation des entreprises de l’économie sociale par la création de plateformes numériques visant à améliorer le bien-être des citoyens dans les zones rurales; (d) la mise en réseau des coopératives, des entreprises du travail et d’autres formes d’économie sociale, accompagnée de mesures de renforcement des capacités et de formation afin de fournir de nouveaux services globaux à la société; et e) favoriser les transitions durables et inclusives des entreprises et des groupes vulnérables.

350

C23.I7

M

Améliorer le taux d’utilisation du revenu minimum vital («IMV») et accroître son efficacité au moyen de politiques d’inclusion

Publication de l’accord de partenariat («Convenio»)

 

 

 

TRIMESTRE 1

2022

Soutenir l’inclusion socio-économique des bénéficiaires de l’IMV au moyen de voies: huit accords de partenariat signés avec des administrations publiques infranationales, des partenaires sociaux et des entités d’action sociale du troisième secteur pour mener à bien les parcours. Ces accords de partenariat ont pour objectifs: I) améliorer le taux d’utilisation de l’IMV; II) accroître l’efficacité de l’IMV au moyen de politiques d’inclusion.

351

C23.I7

M

Évaluation visant à évaluer la couverture, l’efficacité et le succès des régimes de revenu minimum

Publication de l’évaluation

 

 

 

TRIMESTRE 1

2024

Après l’achèvement d’au moins 18 projets pilotes, publication d’une évaluation visant à évaluer la couverture, l’efficacité et le succès des régimes de revenu minimum, y compris des recommandations spécifiques visant à augmenter le taux d’utilisation et à améliorer l’efficacité des politiques d’inclusion sociale.

X COMPOSANTE 24: Industrie culturelle

L’industrie culturelle joue un rôle important dans l’économie espagnole, puisqu’elle représente 3,2 % du PIB du pays et 3,6 % de l’emploi total du pays avant la pandémie de COVID-19. En outre, elle a une valeur indispensable pour la société, comme en témoigne le niveau élevé de participation culturelle de la population espagnole avant la pandémie. Néanmoins, l’industrie souffre d’un certain nombre de caractéristiques structurelles qui l’ont empêché de réaliser pleinement son potentiel et l’ont rendu particulièrement vulnérable en temps de crise.

Dans ce contexte, le volet 24 du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne comprend des réformes et des investissements visant à réformer le cadre de travail des artistes et à renforcer et moderniser le tissu économique culturel.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à promouvoir les investissements pour soutenir l’économie et soutenir la reprise après la pandémie de COVID-19 (recommandation par pays no 1 2020) et à soutenir l’emploi, renforcer la protection contre le chômage et améliorer l’accès à l’apprentissage numérique (recommandation par pays no 2 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

X.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C24.R1) — Développement du statut de l’artiste et promotion de l’investissement, du parrainage culturel et de la participation

Cette réforme vise à relever le défi découlant du fait que les réglementations existantes en matière de travail et de fiscalité ne tiennent pas compte des spécificités du secteur culturel (telles que les revenus irréguliers et les modes de travail irréguliers) et de la nécessité d’attirer des financements privés au-delà du soutien public.

La réforme met en place un cadre juridique, fiscal et de travail adéquat pour le secteur culturel afin d’améliorer la protection sociale des différents acteurs du secteur et d’accroître l’attrait des investissements privés.

Cette réforme approuve les modifications réglementaires relatives à la mise en œuvre du statut de l’artiste, y compris les modifications réglementaires portant sur les aspects suivants:

a)l’adéquation de la TVA et de l’impôt sur le revenu des personnes physiques;

b)la représentativité syndicale;

c)santé et relations de travail spéciales des artistes dans les carrières publiques;

d)la réglementation des parrainages;

e)le régime des incitations fiscales.

Ces modifications seront mises en œuvre par la création du comité interministériel sur le statut de l’artiste et l’élaboration de propositions législatives en 2021, avec l’entrée en vigueur de l’instrument juridique au plus tard le 31 décembre 2022. Des mesures visant à encourager les investissements privés dans le secteur culturel seront également mises en œuvre au cours de la période 2021-2023.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 2 (C24.R2) — Plan de renforcement du droit d’auteur et des droits voisins

L’objectif de cette réforme est de renforcer les droits d’auteur et autres droits de propriété intellectuelle par les actions suivantes:

a)Adoption d’une loi sur les droits de propriété intellectuelle dans le marché unique numérique européen, transposant les directives 2019/789 CSCab et 2019/790 sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique;

b)Adoption d’un arrêté royal approuvant le nouveau règlement sur le registre de la propriété intellectuelle afin d’adapter cet organe à la nouvelle réalité numérique;

c)Adoption d’un décret royal modifiant le décret royal 1889/2011 du 30 décembre 2006 réglementant le fonctionnement de la section II de la commission de la propriété intellectuelle afin de faciliter la lutte contre les nouvelles formes d’atteintes à la propriété intellectuelle sur l’internet; et

d)Approbation de l’instrument normatif approprié et des statuts de l’Office espagnol du droit d’auteur.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 1 (C24.I1) — Renforcer la compétitivité des industries culturelles

Cet investissement vise à relever les défis liés à la compétitivité du secteur culturel en améliorant la résilience du tissu économique des industries culturelles et créatives et en contribuant à leur transition numérique.

À cette fin, les actions relevant de cet investissement sont regroupées dans les trois catégories de projets suivantes:

a)Compétitivité et professionnalisation des secteurs de la culture et de la création (ICC), au moyen: I) renforcer les compétences entrepreneuriales et financières des professionnels de la culture au moyen d’un programme de bourses; II) une formation spécialisée en gestion pour les professionnels des arts du spectacle et des arts musicaux; et iii) le soutien aux accélérateurs culturels pour le développement de projets culturels à fort potentiel de croissance;

b)Numérisation des systèmes de gestion de la propriété intellectuelle, au moyen: I) soutenir des projets visant à numériser les opérateurs de gestion des droits de propriété intellectuelle; et ii) soutenir la transformation numérique des entités administratives qui gèrent les droits de propriété intellectuelle;

c)Internationalisation du secteur des ICC, au moyen: I) la promotion et la numérisation du secteur du livre, ii) le soutien à la modernisation et à l’amélioration de la gestion du secteur des arts du spectacle et de la musique; et iii) des mesures visant à aider les entreprises et les professionnels des secteurs de la culture et de la création à accroître leur présence sur les marchés nationaux et internationaux.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 197 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 198 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 199 et aux installations de traitement biologique mécanique 200 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 2 (C24.I2) — Stimuler la culture sur tout le territoire

Cet investissement vise à améliorer la cohésion territoriale et sociale en facilitant l’accès à la culture ainsi qu’à soutenir la durabilité et la consolidation du secteur culturel sur l’ensemble du territoire. Les actions spécifiques relevant de cet investissement sont regroupées en quatre catégories de projets:

a)Soutien à la modernisation et à la gestion durable de l’infrastructure des arts du spectacle et des arts musicaux, ainsi qu’à la promotion des canaux de diffusion interterritoriaux, par: I) transférer des ressources aux communautés autonomes pour soutenir la modernisation et la gestion durable des infrastructures performantes et musicales et ii) faciliter la coordination des performances culturelles entre les communautés autonomes;

b)Actions en faveur de la conservation, de la restauration et de la mise en valeur du patrimoine culturel espagnol, au moyen d’actions concernant: I) l’identification du patrimoine déclaré d’intérêt culturel et ii) la valorisation du patrimoine sous la responsabilité du ministère de la culture et des sports, notamment par la restauration complète du bâtiment Tabacalera à Madrid;

c)La dotation des bibliothèques, par: I) l’achat de licences pour livres numériques et ii) l’achat de livres papier; et

d)Aide à l’expansion et à la diversification de l’offre culturelle dans les zones non urbaines, par: I) promouvoir l’innovation culturelle et l’esprit d’entreprise dans les zones non urbaines; II) garantir l’égalité d’accès à la culture; et iii) promouvoir, par la culture, l’utilisation responsable et durable des ressources naturelles.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 201 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 202 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 203 et aux installations de traitement biologique mécanique 204 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 3 (C24.I3) — Numérisation et promotion des principaux services culturels

Cette mesure a pour objectif de numériser et de promouvoir les grands établissements culturels. Les investissements spécifiques au titre de la présente mesure visent à soutenir:

a)Le musée national du Prado, par: (I) l’amélioration de son accessibilité et de son intégration dans le tissu urbain, (ii) l’intégration de tous les capteurs dans un système unique surveillé, (iii) le développement d’une expérience inclusive pour rendre le musée accessible à un plus grand nombre de visiteurs, (iv) le développement d’une plateforme numérique interopérable entre les musées, (v) l’amélioration des outils numériques pour l’administration et (vi) la création de contenus multimédias;

b)Le National Museum Centro de Arte Reina Sofia, en proposant des bourses et des résidences de recherche aux jeunes artistes et penseurs, en mettant l’accent sur le développement d’actions de numérisation du patrimoine culturel;

c)La Bibliothèque nationale espagnole, en encourageant l’utilisation et la réutilisation de ses données et collections numériques à l’appui de l’enseignement, de la recherche, des industries culturelles et des évolutions technologiques;

d)Un plan de numérisation et d’accès au patrimoine bibliographique d’autres biens de bibliothèque provenant des administrations publiques ou d’entités privées, en vue de les mettre à la disposition des citoyens via des répertoires numériques;

e)La numérisation, l’extension de la capacité et l’interopérabilité de tous les types de systèmes d’archives, d’inventaires et de registres du patrimoine historique, y compris le patrimoine audiovisuel; et

f)Des mesures visant à moderniser les outils de gestion publique et à mettre en œuvre un système intégré de numérisation et de catalogage des ressources, des biens, des structures et des infrastructuresde l’INAEM (Instituto Nacional de las Artes Escénicas y de la Música), y compris des mesures telles que la mise en œuvre de divers outils avancés pour la planification, la gestion et l’évaluation de l’impact des régimes d’aide publique aux secteurs du spectacle et de la musique, ainsi que la mise en place d’un système numérique intégré (INAEM NUITAL) pour la numérisation et le catalogage des services de documentation, d’archivage et des structures et infrastructures de l’INAEM.

Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 205 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 206 ; III) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 207 et aux installations de traitement biologique mécanique 208 ; et iv) les activités pour lesquelles l’élimination à long terme des déchets peut nuire à l’environnement. Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

X.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

352

C24.R1

M

Entrée en vigueur du statut de l’artiste, du parrainage et du régime d’incitations fiscales.

Dispositions du règlement relatives à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur des modifications réglementaires relatives à la mise en œuvre du statut de l’artiste et à la réglementation des aspects suivants en vue d’améliorer les conditions de travail des artistes: adéquation de la TVA; l’impôt sur le revenu des personnes physiques; la représentativité syndicale, la santé et la relation de travail particulière des artistes dans les carrières publiques; mieux réglementer le parrainage et le régime d’incitations fiscales.

353

C24.R2

M

Entrée en vigueur de mesures législatives et réglementaires visant à renforcer le droit d’auteur et les droits voisins

Dispositions des actes juridiques à l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

1) adoption de la loi sur les droits de propriété intellectuelle dans le marché unique numérique européen avec transposition complète des directives 2019/789 SatCab et 2019/790; 2) arrêté royal portant approbation du règlement relatif au registre de la propriété intellectuelle; 3) décret royal modifiant le décret royal 1889/2011, du 30 décembre 2006, réglementant le fonctionnement de la Commission de la propriété intellectuelle; et 4) approbation de l’instrument normatif approprié et des statuts de l’Office espagnol du droit d’auteur

354

C24.I1

T

Renforcer la compétitivité des industries culturelles

Numéro

0

1 216

TRIMESTRE 4

2023

Nombre d’entités et de projets bénéficiant d’un financement au titre du régime d’aide, pour:
compétences entrepreneuriales et financières des professionnels des industries culturelles et créatives (au moins 900 entités);

la planification de la numérisation a été mise en œuvre et les outils créés pour discuter de la transformation numérique (au moins 16 projets);

internationalisation des industries culturelles et créatives (au moins 300 entités).

Les projets doivent être conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

475

C24.I1

T

Achèvement des initiatives et projets visant à renforcer la compétitivité des industries culturelles

Numéro

0

1 216

TRIMESTRE 2

2026

Achèvement des 1 216 actions visant à promouvoir la compétitivité des industries culturelles, par:
compétences entrepreneuriales et financières des professionnels des industries culturelles et créatives (au moins 900 entités);

la planification de la numérisation a été mise en œuvre et les outils créés pour discuter de la transformation numérique (au moins 16 projets);

internationalisation des industries culturelles et créatives (au moins 300 entités).

355

C24.I2

T

Modernisation et gestion durable de l’infrastructure des arts du spectacle et des arts musicaux

Numéro

0

200

TRIMESTRE 4

2023

Modernisation et gestion durable des infrastructures des arts du spectacle et des arts musicaux vieillissants: au moins 200 actions mises en œuvre dans au moins 17 régions, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) au moyen de l’utilisation d’une liste d’exclusion et de l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

357

C24.I2

T

Licences pour livres numériques pour bibliothèques

Numéro

0

300 000

TRIMESTRE 4

2023

Licences de livres numériques achetées et fournies aux bibliothèques publiques (au moins 300 000)

359

C24.I2

T

Stimuler les initiatives culturelles et créatives

Numéro

0

400

TRIMESTRE 4

2023

Stimuler l’activité culturelle des organisations à but lucratif et à but non lucratif dans les zones non urbaines (au moins 400 initiatives).

358

C24.I2

T

Achats de livres pour bibliothèques

Numéro

0

450 000

TRIMESTRE 4

2024

Livres papier achetés et transférés à des bibliothèques publiques (au moins 450 000)

356

C24.I2

T

Conservation, restauration et mise en valeur du patrimoine culturel espagnol

Numéro

0

19

TRIMESTRE 4

2025

Sites culturels soutenus par des mesures de conservation, de restauration et de mise en valeur du patrimoine culturel espagnol: au moins 19 sites dans au moins 15 régions, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) grâce à l’utilisation d’une liste d’exclusion et à l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

474

C24.I2

T

Conservation, restauration et mise en valeur du patrimoine culturel espagnol (Tabacalera)

TRIMESTRE 2

2026

Le site culturel de Tabacalera à Madrid a soutenu des mesures de conservation, de restauration et de mise en valeur du patrimoine culturel espagnol.

360

C24.I3

T

Numérisation et promotion des principaux services culturels

 

En millions d’EUR

0

40

TRIMESTRE 2

2022

Budget cumulé engagé d’au moins 40 000 000 EUR pour contribuer à: a) — dynamiser et numériser le musée national du Prado et le musée Reina Sofia;
Actions visant à accroître les utilisateurs annuels de la collection numérique de la Bibliothèque nationale espagnole

Numérisation de l’autre patrimoine Bibliographique [collections numérisées du patrimoine Bibliographique];

L’accès numérique au patrimoine bibliographique et l’interopérabilité de tous les types de systèmes d’archives publics et l’extension de la capacité de stockage des données des systèmes espagnols d’inventaire et d’archivage du patrimoine historique;

Achèvement d’un système intégré de numérisation et de catalogage des ressources, des biens, des structures et des infrastructures de l’INAEM

361

C24.I3

T

Achèvement de la numérisation et promotion des principaux services culturels

Numéro

0

200

TRIMESTRE 4

2023

Achèvement d’au moins 200 projets, conformément aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’exigence de conformité avec la législation environnementale de l’UE et nationale applicable, pour:
— Stimuler et numériser le musée national du Prado et le musée Reina Sofia;

— Actions visant à accroître les utilisateurs annuels de la collection numérique de la Bibliothèque nationale espagnole;

L’accès numérique au patrimoine bibliographique et l’interopérabilité de tous les types de systèmes d’archives publics et l’extension de la capacité de stockage des données des systèmes espagnols d’inventaire et d’archivage du patrimoine historique;

— Achèvement d’un système intégré de numérisation et de catalogage des ressources, des biens, des structures et des infrastructures de l’INAEM.

362

C24.I3

T

Achèvement de la numérisation du patrimoine Bibliographique

 

Nombre (en millions)

10

12

TRIMESTRE 4

2023

Numérisation du patrimoine Bibliographique (collections publiques et privées) (un total de 12 millions d’utilisateurs/collections numérisés du patrimoine)



Y. ELÉMENT 25: Espagne Plateforme audiovisuelle

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience rassemble une série d’investissements et de réformes visant à revitaliser et à renforcer le secteur audiovisuel. Elle vise à améliorer l’environnement d’investissement, à consolider l’Espagne en tant que plateforme internationale pour les investissements audiovisuels et à faire de l’Espagne une référence dans l’exportation de produits audiovisuels, y compris les jeux vidéo et la création numérique. Ce volet comprend également des actions visant à favoriser l’internationalisation des entreprises, à renforcer l’innovation dans le secteur et à mettre en œuvre une meilleure réglementation.

Conformément au plan «Spain Digital 2025» et au «Plan Spain Audio-visual Hub of Europe» récemment approuvé, ce volet devrait soutenir la création d’emplois, en particulier chez les jeunes et le secteur du tourisme, et inclure des actions visant à réduire l’écart entre les hommes et les femmes.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à encourager l’investissement dans l’innovation (recommandation par pays no 3 2019) et à concentrer les investissements sur la transition écologique et numérique (recommandation par pays no 3 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

Y.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C25.R1): Réforme du cadre réglementaire audiovisuel

La réforme du cadre réglementaire audiovisuel comprend l’adoption de deux lois et l’approbation d’un plan sectoriel:

1.Entrée en vigueur de la loi générale sur la communication audiovisuelle, qui poursuit des objectifs différents. Premièrement, adapter et moderniser le cadre juridique applicable aux services de médias audiovisuels et aux services d’échange de vidéos sur les plateformes en Espagne. Deuxièmement, mettre en place des mécanismes garantissant les droits des utilisateurs, tels que la protection des mineurs et du public contre certains types de contenus. Troisièmement, promouvoir l’œuvre audiovisuelle européenne en doublant le soutien à la production audiovisuelle indépendante. Quatrièmement, améliorer l’intégration des personnes handicapées. La loi est entrée en vigueur à la fin du premier trimestre de 2022.

2.Réforme de la loi no 55/2007 sur le cinéma, qui vise à i) mettre à jour les dispositions de la loi en fonction de la nouvelle réalité du secteur; II) aligner le cadre réglementaire sur le cadre juridique européen, y compris les règles en matière d’aides d’État; et iii) mettre à jour et modifier le mécanisme de soutien financier au secteur audiovisuel. Cette mention est inscrite au plus tard le 31 décembre 2023.

3.Adoption et mise en œuvre du plan «Spain Audio-visual Hub for Europe», qui vise à faire de l’Espagne une plateforme d’investissement mondiale, à attirer les investissements étrangers et à exporter des produits audiovisuels. Ce plan a été adopté par le Conseil des ministres en mars 2021. Il comprend des investissements visant à améliorer l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie audiovisuelle sur la base des avantages comparatifs de l’Espagne dans ce secteur, y compris une industrie audiovisuelle bien établie, un capital humain bien formé et une capacité créative reconnue à l’échelle mondiale. Le plan comprend tous les formats du secteur audiovisuel (cinéma, séries, publicité, jeux vidéo et animation). Le «pôle audiovisuel espagnol pour l’Europe» vise à créer des synergies avec d’autres secteurs tels que la culture et le tourisme. Les mesures incluses s’appuient sur quatre priorités: I) faire de l’Espagne un pôle d’attraction pour la production audiovisuelle, ii) réduire les coûts administratifs et réglementaires liés au secteur, iii) améliorer la compétitivité des entreprises du secteur en investissant dans leur numérisation, et iv) créer des talents et réduire l’écart entre les hommes et les femmes.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 1 (C25.I1): Programme pour la promotion, la modernisation et la numérisation du secteur audiovisuel

Cet investissement vise à améliorer la compétitivité et la résilience des entreprises et du tissu créatif du secteur audiovisuel, ainsi qu’à promouvoir son internationalisation et à attirer les investissements étrangers. Pour ce faire, il existe trois programmes distincts dans le cadre de l’investissement.

1.Un programme visant à promouvoir, moderniser et numériser le secteur audiovisuel, afin d’améliorer la compétitivité et la résilience des entreprises et du tissu créatif du secteur audiovisuel. Le programme soutient également la mise en œuvre et l’intégration des technologies numériques dans la production et la promotion de contenus audiovisuels, ainsi que la numérisation de l’outil de rémunération des créateurs.

2.Un programme visant à promouvoir l’internalisation du secteur audiovisuel par la participation à des conférences commerciales, à des plateformes et à des laboratoires et foires de développement de projets audiovisuels. L’objectif est de mettre en place différents mécanismes pour exploiter pleinement le potentiel de l’industrie audiovisuelle espagnole et promouvoir les talents locaux dans un environnement mondial.

3.Un programme visant à attirer les investissements directs étrangers dans le secteur audiovisuel grâce à la mise en place d’un environnement d’investissement attrayant, réduisant la charge administrative et facilitant diverses procédures administratives (impliquant des liens avec l’administration publique aux niveaux général, régional et local).

Ces investissements sont mis en œuvre au moyen d’accords avec des entités publiques et privées, d’appels à candidatures visant à soutenir l’intégration des technologies numériques dans les produits et services audiovisuels, d’appels à l’aide à l’innovation dans la création et le développement de contenus audiovisuels et numériques dans ses différents formats, de la numérisation et de l’analyse des données du secteur audiovisuel, de nouveaux instruments de promotion internationale et de commercialisation numérique de contenus audiovisuels, tels que les outils B2B et B2C en ligne.

Cet investissement cible les entreprises, les professionnels et les acteurs tout au long de la chaîne de valeur audiovisuelle et met particulièrement l’accent sur les PME qui produisent du contenu audiovisuel, les PME spécialisées dans la gestion de la rémunération des créateurs et les sociétés de conseil technologique qui peuvent développer des plateformes ouvertes à toutes les parties prenantes.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2024.

Y.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le début de l’action, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

363

C25.R1

M

Plan «Espagne, pôle audiovisuel de l’Europe».

Approbation par le Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Approbation par le Conseil des ministres du plan «Espagne, pôle audiovisuel de l’Europe». Le plan combine des investissements publics et des réformes qui visent i) à internationaliser le secteur et à accroître l’attractivité de l’Espagne en tant que destination des investissements étrangers; II) réduire les coûts réglementaires et administratifs; III) améliorer la compétitivité de toutes les entreprises par la mise en œuvre de nouvelles technologies afin de leur permettre d’affronter la concurrence sur un marché numérisé; et iv) promouvoir le capital humain en réduisant l’écart entre les hommes et les femmes.

364

C25.R1

M

Entrée en vigueur de la loi générale sur la communication audiovisuelle.

Dispositions de la loi sur l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2022

Entrée en vigueur de la loi générale sur la communication audiovisuelle. La présente loi régit le cadre juridique applicable à la fourniture de services de communication audiovisuelle en Espagne et transpose effectivement dans l’ordre juridique national la directive 2018/1808 relative aux services de communication audiovisuelle. Son objectif est d’adapter et de mettre à jour le cadre juridique applicable aux services de communication audiovisuelle et aux services de plateformes de partage de vidéos en Espagne. La loi vise également à garantir des conditions de concurrence équitables pour tous les différents acteurs présents sur le marché. Enfin, la loi prévoit un mécanisme visant à garantir les droits des utilisateurs (tels que la protection des mineurs et du public contre certains types de contenus).

365

C25.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur le cinéma.

Dispositions de la loi sur l’entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Approbation de la loi sur le cinéma par le Parlement et entrée en vigueur. La présente loi actualise le cadre juridique en fonction de la nouvelle réalité et des nouveaux besoins du secteur audiovisuel, en alignant la réglementation nationale sur le cadre juridique européen.

366

C25.I1

T

Soutien aux PME du secteur audiovisuel.

Numéro

0

100

TRIMESTRE 4

2023

Soutenir les PME du secteur audiovisuel dans leur numérisation, la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes, l’internationalisation et l’attraction des investissements directs étrangers dans le cadre du programme global, avec une enveloppe budgétaire totale de 200 millions d’EUR (au moins 100 PME soutenues).

476

C25.I1

T

Achèvement des projets de soutien aux PME du secteur audiovisuel

Numéro

0

100

TRIMESTRE 4

2024

Achèvement des projets de soutien aux PME du secteur audiovisuel (projets en faveur d’au moins 100 PME).

Y.3    Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêts

Investissement 2 (C25.I2) — PERTE «Nouvelle économie des langues»: Informations en espagnol et dans d’autres langues coofficielles.

Cet investissement vise à promouvoir le potentiel économique de l’espagnol et des langues coofficielles en favorisant l’internationalisation, la diffusion et l’expansion du secteur des médias dans ces langues. Pour ce faire, ces investissements soutiennent des projets de numérisation et de diffusion de contenus, ainsi que l’adoption par les entreprises du secteur des médias de nouveaux outils technologiques pour la gestion et le traitement des contenus en espagnol et dans les langues coofficielles.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 3 (C25.I3) — Fonds de la plateforme audiovisuelle

Cette mesure consiste en un investissement public dans un mécanisme, le Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO, afin d’encourager les investissements privés et d’améliorer l’accès au financement dans des projets liés aux films, à la fiction, à la télévision, au contenu, à la culture numérique, ainsi qu’aux contenus multimédias et interactifs tels que les jeux vidéo, les expériences immersives et les effets visuels, entre autres, et de développer les marchés des capitaux dans ce domaine. Le mécanisme fonctionne en fournissant un financement direct, des achats d’obligations de sociétés et des investissements en fonds propres et quasi-fonds propres, directement ou par l’intermédiaire d’intermédiaires, au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, la facilité vise dans un premier temps à fournir au moins 1 712 000 000 EUR de financement.

La facilité est gérée par l’Instituto de Crédito Oficial (ICO) et Axis (gestionnaire de capital-risque/capital privé de l’ICO) en tant que partenaires chargés de la mise en œuvre. La facilité comprend les lignes de produits suivantes:

·Ligne de médiation: la ligne de médiation consiste en des prêts accordés par ICO à des banques commerciales, qui octroient à leur tour des prêts aux bénéficiaires finals pour financer des projets dans le secteur audiovisuel et culturel. Les bénéficiaires finaux sont les entreprises privées (telles que les PME, les entrepreneurs, les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises) et les entreprises publiques.   

·Financement direct de l’ICO: cette ligne prévoit l’octroi de prêts directs à des entreprises privées (telles que les sociétés à moyenne capitalisation et les grandes entreprises) et à des entreprises publiques afin de financer des projets dans le secteur audiovisuel. Les prêts sont accordés directement par ICO et chaque projet cofinancé par un ou plusieurs investisseurs privés tiers. Les fonds fournis par ICO représentent au maximum 70 % du montant total du soutien à l’investissement. Les investisseurs privés couvrent au moins 30 % du montant total de l’aide à l’investissement. 

·Achats d’obligations d’entreprises: dans le cadre de cette ligne, ICO achète des titres à revenu fixe de premier rang émis par des sociétés espagnoles sur les marchés secondaires organisés [tels que le marché alternatif à revenu fixe (MARF) ou l’Association des intermédiaires des actifs financiers (AIAF)]. Les titres sont liés à un projet d’investissement spécifique de la société émettrice du titre.  

·Investissements en fonds propres et quasi-fonds propres: cette ligne comprend la fourniture d’investissements directs en fonds propres par l’intermédiaire d’Axis (gestionnaire de capital-risque/capital privé d’ICO) et/ou le transfert de fonds vers des fonds de capital-investissement ou d’autres structures d’investissement gérées par des intermédiaires financiers privés qui effectuent des opérations de placement en fonds propres dans des sociétés du secteur audiovisuel. La participation maximale du Fonds ne dépasse pas 49 % des fonds d’investissement. Les investissements en fonds propres du Fonds n’entraînent pas que la part des fonds propres publics dans un bénéficiaire final dépasse 49 % du total des fonds propres.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans la facilité, l’Espagne et l’ICO signeront un accord de mise en œuvre qui comportera le contenu suivant:

1.Description du processus décisionnel de la facilité: La décision finale d’investissement de la facilité est prise par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent pertinent et approuvée à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement. Pour les investissements intermédiaires, la décision finale d’investissement est prise par les intermédiaires.

2.Les principales exigences de la politique d’investissement associée, qui comprennent:

a.La description du ou des produits financiers et des bénéficiaires finaux éligibles conformément à la description de la mesure.

b.L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

c.L’interdiction de refinancer tout prêt en cours.

d.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» (DNSH) énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). En outre, la politique d’investissement exige le respect de la législation environnementale de l’Union et nationale applicable des bénéficiaires finaux de la facilité.

e.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

3.Le montant couvert par l’accord de mise en œuvre, la structure des redevances pour le partenaire chargé de la mise en œuvre et l’obligation de réinvestir tous les remboursements conformément à la politique d’investissement de la facilité, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer les remboursements de prêts de la facilité pour la reprise et la résilience.

4.Exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle, y compris:

1.La description du système de suivi du partenaire chargé de la mise en œuvre pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

2.La description des procédures du partenaire chargé de la mise en œuvre qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

3.L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’accord de mise en œuvre avant de s’engager à financer une opération.

4.L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’ICO. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État et des exigences en matière d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’intermédiaire de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de contrôler si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des transactions et le respect des conditions de l’accord de mise en œuvre et des accords de financement applicables, y compris au moyen d’une liste de déclarations positives et/ou de déclarations sur l’honneur pour les opérations d’un montant inférieur à 10 000 000 EUR, avant de s’engager à financer une opération.

5.Exigences applicables aux investissements numériques réalisés par le partenaire chargé de la mise en œuvre: au moins 1 712 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans la facilité contribuent à la réalisation des objectifs numériques conformément à l’annexe VII du règlement FRR. 209

6.Exigences relatives à la sélection des intermédiaires financiers: L’ICO sélectionne les intermédiaires financiers de manière ouverte, transparente et non discriminatoire. Les contrôles de l’absence de conflit d’intérêts sur les intermédiaires financiers ont lieu et sont effectués ex ante au moyen d’un système informatique tel que Minerva pour tous les acteurs financiers concernés.

7.Obligation de signer des accords de financement: L’ICO signe des accords de financement avec les intermédiaires financiers conformément aux exigences clés qui seront fournies en annexe à l’accord de mise en œuvre. Les exigences clés de l’accord de financement comprennent toutes les exigences au titre desquelles la facilité fonctionne, notamment:

1.L’obligation pour l’intermédiaire financier de prendre ses décisions conformément mutatis mutandis aux exigences en matière de prise de décision et de politique d’investissement précisées ci-dessus, y compris en ce qui concerne le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important».

2.La description du cadre de suivi, d’audit et de contrôle mis en place par l’intermédiaire financier, qui est soumis mutatis mutandis à toutes les exigences en matière de suivi, d’audit et de contrôle spécifiées ci-dessus.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Y.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le début de l’action, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA en ce qui concerne la mesure C25.I2.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L75

C25.I2

M

Publication des prix pour le financement de la numérisation et de la diffusion des contenus des projets

Publication au JO ou au site web officiel

TRIMESTRE 3

2025

Publication au Journal officiel ou sur le site web officiel de l’attribution d’au moins 19 500 000 EUR de prêts à des projets de numérisation et de diffusion de contenus et d’informations, ainsi que pour l’adoption par les entreprises du secteur des médias de nouveaux outils technologiques pour la gestion et le traitement de contenus en espagnol et dans les langues co-officielles.

L76

C25.I2

T

Mise en œuvre de projets visant à numériser et à diffuser des contenus

En millions d’EUR

17.55

TRIMESTRE 2

2026

Finalisation des projets correspondant à un budget d’au moins 17 550 000 EUR en ce qui concerne la numérisation, la diffusion de contenus et l’adoption de nouveaux outils technologiques pour la gestion et le traitement des contenus en espagnol et dans les langues coofficielles.

L77

C25.I3

M

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Accord de mise en œuvre

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre

TRIMESTRE 4

2023

Entrée en vigueur de l’accord de mise en œuvre.

L78

C25.I3

T

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I).

       0

50 %

TRIMESTRE 2

2025

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 2,5 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre). L’ICO élabore un rapport détaillant le pourcentage de ce financement qui contribue aux objectifs numériques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L79

C25.I3

T

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II).

50 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

ICO/Axis, et les intermédiaires sélectionnés par ICO, ont conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR dans la facilité (en tenant compte des frais de gestion). Au moins 10 % du financement correspondent à des conventions de financement signées avec des fonds de capital-investissement et au moins 50 % à des conventions de financement signées avec les bénéficiaires finaux pour tous les autres produits d’investissement (y compris les investissements directs en fonds propres par le partenaire chargé de la mise en œuvre). L’ICO a également veillé à ce que 100 % de ce financement contribuent à la réalisation des objectifs numériques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VII du règlement FRR.

L80

C25.I3

M

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Le ministère a achevé l’investissement

En millions d’EUR

0

1 712

TRIMESTRE 3

2026

L’Espagne transfère 1 712 000 000 EUR à ICO pour la facilité.

COMPOSANTE Z. 26: Promotion du sport

Selon le plan espagnol pour la reprise et la résilience, le secteur du sport représente 3,1 % du PIB en Espagne et représente directement ou indirectement 2,1 % de l’emploi total dans le pays.

Le principal objectif de ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience est d’améliorer la transformation du secteur du sport par la numérisation des organisations sportives et la modernisation des installations sportives afin de garantir leur viabilité environnementale et leur accessibilité. Elle soutient également la promotion du sport à des fins de santé, notamment par un meilleur accès à l’activité physique dans les zones exposées au risque de dépeuplement, ainsi que par la recherche dans ce domaine. Enfin, le volet comprend des investissements ciblés visant à encourager la participation des femmes au sport professionnel et amateur.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à promouvoir les investissements dans l’innovation et l’efficacité énergétique (recommandation par pays no 3 2019), à promouvoir les investissements publics et privés, à favoriser la transition écologique (recommandations par pays 1 2023, 1 2022 et 3 2020) et à renforcer la résilience du système de santé (recommandation par pays no 1 2020).

Ce volet soutient et complète les actions prévues dans d’autres parties du plan, telles que celles visant à promouvoir des modes de vie sains dans le volet 18 (réforme du système de santé). Par l’optimisation et la modernisation des infrastructures sportives existantes, elle complétera également les mesures prises au titre du volet 2 (rénovation) et soutiendra la transformation du secteur du tourisme en Espagne conformément au volet 14 (Tourisme).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

Z.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C26.R1) — Loi sur le sport

L’objectif de cette mesure législative est de garantir la santé et la sécurité dans la pratique du sport à tous les niveaux, d’inclure les aspects liés à l’égalité entre les hommes et les femmes, à l’accessibilité et à la cohésion sociale dans la réglementation du sport, de moderniser les organisations et les infrastructures sportives grâce à la numérisation et à leur transformation écologique et de promouvoir l’internationalisation du secteur. La législation adapte les structures organisationnelles du sport aux défis actuels auxquels il est confronté, en tenant compte des enseignements tirés de la pandémie.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 2 (C26.R2) — Loi sur les professionnels du sport

L’objectif de cette mesure législative est de veiller à ce que la réglementation des nouvelles professions sportives n’entraîne pas d’obstacles à l’établissement et à la prestation de services sur le territoire espagnol. La mesure répond aux défis découlant de l’hétérogénéité réglementaire au niveau régional (y compris des exigences d’accès différentes d’une région à l’autre). La mesure garantit le respect du droit de l’Union, notamment des principes de nécessité et de proportionnalité.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 3 (C26.R3) — Stratégie nationale pour la promotion du sport

L’objectif de cette stratégie est de promouvoir la pratique du sport afin d’éviter les conséquences négatives qu’un mode de vie sédentaire et une inactivité physique peuvent avoir sur la santé et le bien-être. La mesure comprend, entre autres: (a) des actions visant à introduire de bonnes pratiques et des habitudes saines; (b) un outil analytique permettant de mesurer et d’améliorer l’impact de la stratégie.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Investissement 1 (C26.I1) — Plan numérique pour le sport

L’objectif de cette mesure est de numériser les fédérations sportives, y compris leur gestion budgétaire et les procédures d’octroi des licences sportives. Elle améliore également l’analyse des données résultant de la pratique sportive, y compris pour la promotion de modes de vie sains et à des fins de recherche. Enfin, elle favorise la numérisation des centres publics de médecine sportive et la lutte contre le dopage.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 30 septembre 2025.

Investissement 2 (C26.I2) — Plan de transition écologique des installations sportives

L’objectif de cette mesure est de moderniser les installations sportives existantes, y compris les installations sportives susceptibles d’attirer le tourisme et les centres sportifs à haute performance. Cet objectif est atteint grâce à leur numérisation en vue d’une utilisation optimale et à une amélioration de leur efficacité énergétique qui devrait permettre d’économiser au moins 30 % de la demande d’énergie primaire. La mesure promeut également le sport dans les zones rurales par la création d’un réseau de moniteurs afin d’encourager l’activité physique.

Les critères de sélection pour les investissements réalisés au titre de cette composante garantissent le respect du suivi de 100 % de l’action pour le climat pour un montant d’au moins 106 000 000 EUR. Les indicateurs d’amélioration de la performance énergétique utilisés sont accrédités au moyen du certificat de performance énergétique correspondant dans le cadre de la directive no 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments. 210

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2025.

Investissement 3 (C26.I3) — Plan social pour le sport

L’objectif de cette mesure est double. D’une part, elle vise à moderniser les installations sportives existantes en améliorant leur numérisation, leur efficacité énergétique et leur accessibilité afin de permettre à l’Espagne de participer à l’organisation de compétitions sportives internationales. D’autre part, elle vise à promouvoir la participation des femmes au sport professionnel par des actions visant à accroître leur présence et leur visibilité, leur formation et à permettre la professionnalisation des sports féminins, notamment le football. 

Les critères de sélection pour les investissements réalisés au titre de ce volet garantissent la conformité avec le suivi de 100 % de l’action pour le climat pour au moins 27 500 000 EUR sur l’investissement total. Les indicateurs d’amélioration de la performance énergétique utilisés sont accrédités au moyen du certificat de performance énergétique correspondant dans le cadre de la directive no 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Z.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau incluent la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Scénario de référence

Objectif

Q

Année

367

C26.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur le sport

Disposition de la loi indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

La loi favorise la santé et la sécurité dans la pratique du sport à tous les niveaux, l’égalité entre les hommes et les femmes, l’inclusion sociale et l’accessibilité, la promotion de la dimension internationale du modèle et la modernisation des organisations et des infrastructures par le respect de l’environnement et la numérisation.

368

C26.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur la réglementation de certaines professions sportives

Disposition législative indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Adoption de la loi sur la réglementation de certaines professions sportives, afin de relever les défis liés à l’hétérogénéité réglementaire et en tenant dûment compte des principes de nécessité et de proportionnalité.

369

C26.R3

M

Stratégie nationale pour la promotion du sport contre le mode de vie sédentaire et l’inactivité physique

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

Approbation par le gouvernement espagnol de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la promotion du sport contre le mode de vie sédentaire et l’inactivité physique. La stratégie a pour objectifs: (a) la mise en œuvre d’un outil d’analyse permanent pour analyser, mesurer et améliorer l’impact de la stratégie; (b) la mise en œuvre d’actions ayant pour objectif l’établissement de bonnes pratiques et d’habitudes saines après l’analyse. La stratégie est contraignante pour les autorités régionales et locales.

370

C26.I1

M

Numérisation du secteur sportif

Publication au JO

 

 

TRIMESTRE 3

2025

L’exécution budgétaire d’au moins 75,6 millions d’EUR devrait entraîner une amélioration significative de la numérisation du secteur, notamment: (a) la numérisation de la fédération sportive (y compris la gestion du budget et des licences) au moyen d’un nouveau système informatique; (b) système informatique d’entrepôt de données pour les analyses de données; (c) l’internet des objets (IdO) dans les centres à haute performance; (d) des systèmes permettant de déterminer les schémas concurrents ou d’optimiser la formation de chaque athlète; (e) publication de 10 projets de recherche dans le domaine de l’activité physique bienfaisante pour la santé (HEPA); (f) test du système informatique au centre national de médecine sportive; (g) Création d’un bureau électronique dans l’administration antidopage, y compris la mise en œuvre d’un système «sans support papier» pour les contrôles des AD; et h) étude des besoins de numérisation (tels que les applications, les fédérations sportives, la médecine sportive, l’APBS et la lutte contre le dopage) pour la numérisation du secteur du sport.

371

C26.I1

T

Centres de médecine sportive

Numéro

 

20

TRIMESTRE 4

2023

Au moins 20 des 23 centres de médecine sportive utiliseront la nouvelle technologie informatique.

372

C26.I1

M

Achèvement des projets informatiques dans les centres à haute performance et dans l’administration antidopage

Collecte de données auprès des centres de haute performance; Début des tests de l’application de contrôle AD

 

 

 

TRIMESTRE3

2025

Achèvement du développement des systèmes informatiques (y compris l’IdO) dans les centres à haute performance. Création d’un bureau électronique dans l’administration antidopage, y compris la mise en œuvre d’un système «sans support papier» pour les contrôles des AD.

373

C26.I2

T

Rénovation et amélioration des centres techniques pour le sport et les installations sportives

 

Numéro

0

95

TRIMESTRE 4

2025

Au moins 40 centres techniques et 45 installations sportives ont été rénovés et ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique et/ou l’optimisation de l’utilisation grâce à la numérisation et/ou à l’amélioration de l’accessibilité. Le moyen de vérification de l’achèvement des travaux est constitué par les certificats d’achèvement des travaux. Les interventions en matière d’efficacité énergétique permettent de réduire en moyenne la demande d’énergie primaire d’au moins 30 %. La liste des installations est rendue publique.

374

C26.I3

M

Projets visant à promouvoir l’égalité dans le sport

Publication au JO

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Attribution par le CSD (Conseil national des sports) d’un appel à propositions au Journal officiel, qui devrait sélectionner un minimum de 15 projets bénéficiaires pour promouvoir l’égalité dans le sport, notamment par la formation, la professionnalisation du sport féminin et la visibilité du sport féminin. Le budget cumulé de l’appel s’élève à 11 700 000 EUR.

375

C26.I3

T

Achèvement des actions dans le cadre du plan social en faveur du sport

 

Numéro

0

40

TRIMESTRE 4

2023

Achèvement des actions au titre du plan social en faveur du sport, y compris la rénovation d’au moins 40 installations sportives et des actions visant à promouvoir la présence des femmes dans le sport professionnel (programmes de formation, campagnes de marketing et études). Les interventions en matière d’efficacité énergétique permettent de réduire la demande d’énergie primaire d’au moins 30 % en moyenne. La liste des installations est rendue publique.

AA. ÉLÉMENT 27: Mesures et actions de prévention et de lutte contre la fraude fiscale

Ce volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience répond aux défis liés à la prévention et à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. L’objectif de ce volet est d’améliorer le respect des obligations fiscales et de collecter davantage de recettes fiscales. Ce volet répond, entre autres, aux recommandations par pays concernant le renforcement des cadres budgétaires et des marchés publics à tous les niveaux de gouvernement (recommandation par pays no 1 2019) et, lorsque les conditions économiques le permettent, à la poursuite de politiques budgétaires visant à parvenir à des positions budgétaires prudentes à moyen terme et à garantir la soutenabilité de la dette, tout en encourageant les investissements (recommandation spécifique par pays no 1 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

AA.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C27.R1) — Adoption de la loi antifraude

Les objectifs de cette réforme sont de renforcer les règles de lutte contre les pratiques d’évasion fiscale qui ont une incidence directe sur le fonctionnement du marché intérieur, ainsi que de modifier la fiscalité indirecte et directe, certaines taxes des collectivités locales et la réglementation sur les jeux d’argent et de hasard. La réforme introduit des modifications dans le règlement visant à établir des paramètres de justice fiscale et à faciliter les actions visant à prévenir et à combattre la fraude en renforçant le contrôle fiscal.

La réforme consiste en l’adoption et l’entrée en vigueur d’une loi contre l’évasion et la fraude fiscales qui:

·Élargit le périmètre des opérations dans lesquelles les paiements électroniques sont autorisés (signatures des professionnels) et fixe un seuil légal pour les paiements en espèces;

·Met à jour la liste des paradis fiscaux en fonction des critères de transparence, d’absence de fiscalité et de régimes fiscaux dommageables;

·Met en œuvre les modifications apportées aux règles en matière d’arriérés d’impôts;

·Met en œuvre une interdiction des «logiciels à double usage»;

·Introduit une valeur de référence pour l’assiette de l’impôt foncier.

La loi est adoptée au plus tard le 30 juin 2021. La loi entre en vigueur au plus tard le 30 juin 2022. La réforme prévoit une évaluation provisoire de la loi au plus tard le 31 décembre 2022 et, sur la base de cette évaluation, des modifications pourraient être apportées en 2023.

Réforme 2 (C27.R2) — Modernisation de l’administration fiscale

L’administration fiscale est chargée de la mise en œuvre du système fiscal de l’État et du système douanier et exerce ses activités dans le cadre du plan stratégique 2020-2023. Ce plan stratégique, qui repose largement sur l’utilisation de solutions informatiques, est révisé chaque année afin de veiller à ce qu’il soit adapté aux nouvelles évolutions en matière de politique fiscale, aux sources d’information, au comportement des contribuables et aux évolutions technologiques. L’objectif de cette réforme est de soutenir la mise en œuvre et l’examen annuel du plan stratégique 2020-2023, qui vise à moderniser la prestation de services par les agences afin de réduire la fraude et l’évasion fiscales. La réforme 2 interagit étroitement avec d’autres réformes dans ce volet. La réforme comprend:

·Augmenter les ressources humaines de l’administration fiscale en fonction de ses besoins à moyen terme et

·Procéder à un réexamen des bâtiments de l’Agence afin de moderniser les technologies et d’accroître l’efficacité énergétique.

La réforme est mise en œuvre au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 3 (C27.R3) — Aide renforcée aux contribuables

Les objectifs de cette réforme sont d’améliorer l’assistance aux contribuables. Un élément clé de la stratégie de l’administration fiscale pour la période 2020-2023 est d’améliorer les services aux contribuables grâce à une utilisation accrue des plateformes électroniques (les «ADI», administration numérique intégrée). La réforme consiste à fournir de nouveaux services pour faciliter l’imposition des sociétés et des personnes physiques ainsi que l’imposition de la TVA. Les nouveaux services comprennent des méthodes de communication améliorées, des services d’assistance et la consultation des données des utilisateurs ainsi que des déclarations fiscales et du traitement des déclarations. La fourniture de ces services devrait être augmentée en trois vagues sur la période 2021-2023, l’objectif étant que de plus en plus de clients choisissent d’utiliser les services électroniques plutôt que de visiter leurs bureaux fiscaux locaux. Grâce à ces mesures, l’Agence vise à faciliter le respect du code des impôts par leurs clients et, partant, à augmenter les recettes fiscales.

La mise en œuvre de la réforme est achevée au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 4 (C27.R4) — dimension internationale

L’objectif de cette réforme est d’accroître et d’optimiser l’utilisation des systèmes informatiques dans le cadre de la coopération internationale pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales. Cette réforme, qui fait suite à des accords internationaux dans le domaine politique, consiste à prendre des mesures visant à faciliter le respect par les contribuables de leurs obligations fiscales (y compris les données relatives à l’impôt sur le revenu des personnes physiques), à intensifier la lutte contre les activités non déclarées et l’économie souterraine et à examiner la qualité et l’utilité des informations obtenues auprès des différents pays. Ces objectifs devraient être atteints grâce à une utilisation accrue de systèmes informatiques plus sophistiqués et au déploiement de services en ligne pour les contribuables.

La réforme est mise en œuvre au plus tard le 31 décembre 2021.

Réforme 5 (C27.R5) — Modèle coopératif

L’objectif de cette réforme est d’améliorer les relations de l’administration fiscale avec ses parties prenantes telles que les grandes entreprises, les PME, les travailleurs indépendants et les associations concernées, ainsi que le système judiciaire, afin de parvenir à un meilleur respect des obligations fiscales. En ce qui concerne les contribuables, l’Agence vise à améliorer la coopération et le respect des règles au moyen de rapports volontaires sur la transparence fiscale. La coopération avec les juges, les procureurs et les tribunaux devrait être renforcée en augmentant les enquêtes fiscales.

La réforme est mise en œuvre au plus tard le 31 décembre 2021.

AA.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

376

C27.R1

M

Entrée en vigueur de la loi contre la fraude et la fraude fiscales

Disposition de la loi indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur d’une loi contre la fraude et l’évasion fiscales («Ley de medidas de prevención y lucha contra el fraude fiscal») qui:
— Élargit le périmètre des transactions dans lesquelles les paiements électroniques sont obligatoires (entreprises et professionnels) et fixe des seuils légaux pour les paiements en espèces

— Met à jour la liste des paradis fiscaux en fonction des critères de transparence, d’absence de fiscalité et de régimes fiscaux dommageables.

— Met en œuvre les modifications apportées aux règles d’inscription sur la liste des personnes ayant des arriérés d’impôts.

— Met en œuvre une interdiction des «logiciels à double usage».

— Introduit une valeur de référence pour l’assiette de l’impôt foncier.

377

C27.R1

M

Évaluation intermédiaire des effets de la loi contre la fraude et l’évasion fiscales.

Publication du rapport sur le site web du ministère des finances.

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Le ministère des finances procède à une évaluation intermédiaire de la loi contre la fraude et l’évasion fiscales. Cette évaluation, assortie d’éventuelles recommandations d’amélioration, sera publiée sur le site web du ministère des finances.

378

C27.R2

T

Modernisation de l’administration fiscale — Nombre de membres du personnel de l’administration fiscale

 

Numéro

25 325

26 320

TRIMESTRE 4

2021

Porter les effectifs de l’administration fiscale à au moins 26 320 personnes. Date de référence: 31 décembre 2020.

379

C27.R2

T

Modernisation de l’administration fiscale — Enquêtes fiscales

 

Numéro

5 743

6 591

TRIMESTRE 4

2021

Les autorités effectueront 6 591 enquêtes fiscales (nombre d’enquêtes fiscales effectuées au cours de l’année 2021) afin de découvrir des activités imposables non déclarées. Date de référence: 31 décembre 2020.

380

C27.R3

T

Fourniture d’une assistance renforcée aux contribuables — Sociedades Web mise à jour et mise à disposition d’au moins 1 666 123 contribuables.

 

Numéro

0

1 666 123

TRIMESTRE 4

2021

Sociedades Web, un service destiné aux contribuables, est mis à niveau et présente automatiquement les informations fiscales précédemment communiquées par les entreprises à l’administration publique, qui sont pertinentes pour la déclaration fiscale. À l’issue de cette mise à niveau, le service est mis à la disposition de 1 666 123 contribuables. Date de référence: 31 décembre 2020.

381

C27.R3

T

Fourniture d’une assistance renforcée aux contribuables — Renta Web modernisé et disponible pour au moins 1 779 505 contribuables

 

Numéro

0

1 779 505

TRIMESTRE 4

2021

Renta Web est un logiciel destiné à l’impôt sur le revenu des personnes physiques qui permettra l’importation directe du «registre libros» danslesdéclarations d’impôt sur le revenu des personnes physiques. Il sera disponible pour 1 779 505 contribuables à revenu personnel. Date de référence: 31 décembre 2020.

382

C27.R3

M

Fourniture de quatre plateformes de soutien numérique

Publication d’un rapport de l’administration fiscale

 

 

 

TRIMESTRE 4

2023

L’agence fiscale met en place et rend opérationnelles quatre plateformes de soutien au numérique fiscal afin d’améliorer les services aux contribuables. Les prestataires de services numériques agissent en tant que guichets virtuels en ligne qui fournissent aux contribuables un service d’assistance plus large leur permettant d’entrer en contact avec l’administration fiscale dans différentes langues en vue d’exécuter en ligne les mêmes procédures de soutien que celles qui sont disponibles dans un bureau traditionnel, comme les services d’information générale, l’assistance dans les différentes procédures et l’assistance pour le dépôt des déclarations fiscales.

383

C27.R4

T

Dimension internationale — Identification des contribuables étrangers enregistrés

 

Nombre (%)

0

85

TRIMESTRE 4

2021

Afin d’améliorer le respect des obligations fiscales, en particulier pour les contribuables qui figurent dans le registre en tant que contribuables étrangers, l’administration fiscale réalise un projet qui utilise de nouvelles informations sur les contribuables provenant de diverses sources internationales telles que la FATCA et le SIR. Une fois le projet achevé, les informations internationales reçues devraient convenir à l’analyse des risques. L’objectif du projet est que les données fiscales d’au moins 85 % des contribuables étrangers enregistrés dont l’administration fiscale a reçu des informations en 2019 aient été identifiées et que ses données fiscales aient été vérifiées afin d’être utilisées dans l’analyse des risques au plus tard le 31 décembre 2021. Date de référence: 31 décembre 2020.

384

C27.R5

T

Modèle coopératif — Rapports de transparence

 

Numéro

0

20

TRIMESTRE 4

2021

L’administration fiscale mettra en œuvre en 2021 un projet qui encouragera les entreprises multinationales à publier des informations sur leurs activités. Ces informations peuvent avoir des conséquences sur l’imposition de ces sociétés. L’objectif est de présenter 20 rapports sur la transparence en 2021.

AB. ÉLÉMENT 28: Adapter le système fiscal à la réalité du XXIe siècle

Les mesures du volet 28 du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne comprennent diverses mesures fiscales, telles que les mesures d’urgence décidées au cours de la phase aiguë de la crise économique en 2020, l’introduction de nouvelles taxes dans le cadre du budget de l’État pour 2021 et des projets à moyen terme visant à réviser et à développer le système fiscal plus adapté à son objectif. Les mesures contiennent également des incitations fiscales visant à accélérer la transition écologique. Les objectifs poursuivis par la réforme du système fiscal espagnol sont de le rendre plus équitable, progressif, durable et équitable, tout en approfondissant la conception de la fiscalité verte, en intégrant une perspective de genre et en renforçant les politiques publiques d’intérêt général, telles que la protection de la santé. Les réformes visent également à contribuer positivement à la croissance économique, à la création d’emplois, à la résilience économique et à la cohésion interterritoriale. Étant donné que le ratio global des recettes fiscales par rapport au PIB en Espagne est inférieur à celui des économies comparables, il est possible d’augmenter les recettes et de favoriser la viabilité à moyen et long terme des finances publiques.

Ce volet répond, entre autres, aux recommandations par pays sur le renforcement des cadres budgétaires et des marchés publics à tous les niveaux de gouvernement (recommandation par pays no 1 2019), sur la poursuite, lorsque les conditions économiques le permettent, de politiques budgétaires visant à parvenir à des positions budgétaires prudentes à moyen terme et à garantir la soutenabilité de la dette, tout en encourageant les investissements (recommandation spécifique par pays no 1 2020), sur l’électrification des transports (recommandations par pays 3 2023 et 4 2022), sur l’augmentation des investissements dans la transition écologique et numérique (recommandations par pays 1 2023, 1 2022 et 3 2020) et sur l’augmentation de la disponibilité de logements sociaux et abordables économes en énergie, notamment par la rénovation (recommandations par pays no 3 2023 et 4 2022).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

AB.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C28.R1) — Mesures prises en 2020 et 2021 pour atténuer les effets de la pandémie de COVID-19

L’Espagne a mis en place, en 2020 et 2021, plusieurs mesures fiscales pour atténuer les effets négatifs de la crise économique causée par la pandémie de COVID-19. Ces mesures comprenaient le report des dettes fiscales et douanières, la suspension et l’extension des délais fiscaux, les possibilités de simplification de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, l’impôt sur les sociétés et les régimes de TVA des PME, la réduction temporaire du taux de TVA de certains biens nécessaires pour lutter contre la crise sanitaire et la création du fonds d’insolvabilité pour les entreprises non financières. L’objectif de ces mesures était d’atténuer les conséquences économiques et sociales de la pandémie. Ces mesures entreront en vigueur le 1 février 2020 et certaines d’entre elles se poursuivront en 2021.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2021.

Réforme 2 (C28.R2) — Analyse des avantages fiscaux

Un examen des dépenses réalisé par l’autorité fiscale indépendante (Autoridad Independiente de Responsabilidad Fiscal, AIReF) sur les avantages fiscaux liés à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, aux droits d’accise et à la TVA a permis de recenser les possibilités de modifier certains avantages fiscaux. En 2020, les avantages fiscaux des régimes d’impôt sur le revenu des personnes physiques et le taux réduit de TVA pour les boissons rafraîchissantes et les jus ainsi que pour certaines boissons additionnées de sucres et/ou d’édulcorants ont été modifiés. La mise en œuvre de nouvelles réformes réglementaires au plus tard le 31 mars 2023 découle des recommandations d’un groupe de travail qui a été mis en place pour évaluer 15 avantages fiscaux. Ce groupe de travail vise à formuler des recommandations sur la manière de modifier ou de supprimer davantage les avantages fiscaux dans les années à venir afin de rendre le système fiscal plus efficace, d’accroître les recettes, de soutenir la transition écologique et de promouvoir l’équité. 

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2023.

Réforme 3 (C28.R3) — Création d’un comité d’experts pour la réforme fiscale

Le 12 avril 2021, les autorités instituent un comité d’experts chargé d’examiner les caractéristiques d’un système fiscal optimal et de formuler des recommandations sur la manière de moderniser et d’adapter la fiscalité actuelle de manière cohérente. En particulier, le comité d’experts accorde une attention particulière aux domaines suivants:

·la fiscalité environnementale;

·fiscalité des entreprises;

·la fiscalité de l’économie numérisée;

·la fiscalité de la fortune, y compris la fiscalité immobilière et la mise en œuvre concrète de l’harmonisation dans ce domaine;

·la taxation des activités économiques émergentes; et

·l’égalité hommes-femmes.

La réforme s’accompagne également d’une analyse de leurs effets distributifs, en accordant une attention particulière aux familles avec enfants. L’analyse comprend au moins les éléments suivants: (I) l’incidence sur la progressivité fiscale globale du système fiscal; II) l’incidence sur les groupes vulnérables; III) l’incidence sur les familles avec enfants; IV) l’imposition des grandes sociétés; et v) la répartition de la fiscalité entre l’imposition du travail et celle du capital.

Le comité d’experts publie son rapport en février 2022. Les modifications du système fiscal fondées sur les recommandations du rapport entrent en vigueur au plus tard le 31 mars 2023.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2023.

Réforme 4 (C28.R4) — Réforme des mesures fiscales contribuant à la transition écologique

Cette réforme contient des mesures fiscales visant à soutenir la transition écologique. Ces mesures consistent notamment à:

·la mise en place d’une taxe sur le dépôt des déchets dans les décharges et les installations d’incinération;

·l’introduction d’une taxe sur les emballages en plastique à usage unique;

·la modification de la taxe sur les gaz à effet de serre fluorés;

·taxes ou paiements liés à la mobilité, tels que les péages routiers et les taxes d’immatriculation des véhicules; et de

·la révision des subventions pour les huiles minérales utilisées comme combustible.

La mise en œuvre des mesures est achevée au plus tard le 30 juin 2022.

Réforme 5 (C28.R5) — Approbation de la taxe sur les services numériques

Cette réforme instaure une taxe fondée sur le chiffre d’affaires des entreprises dont le chiffre d’affaires net est supérieur à 750 000 000 EUR et sur les revenus tirés de la fourniture de certains services numériques tels que la publicité et les services d’intermédiation en ligne en Espagne. Le prélèvement est indépendant du fait que la société soit résidente ou non sur le territoire espagnol. Le prélèvement entre en vigueur au premier trimestre de 2021. La réforme comprend également un rapport d’analyse d’impact de la mesure, qui est publié au plus tard le 31 mars 2022 et 2023.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2021.

Réforme 6 (C28.R6) — Approbation de la taxe sur les transactions financières

Cette mesure instaure un prélèvement fondé sur la valeur d’achat des actions des sociétés espagnoles cotées dont la capitalisation boursière est supérieure à 1 000 000 000 EUR. La mise en œuvre de la réforme est entrée en vigueur au premier trimestre 2021. La réforme comprend également un rapport d’analyse d’impact de la mesure, qui est publié au plus tard le 31 mars 2022 et 2023.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2021.

Réforme 7 (C28.R7) — Mesures fiscales à court terme sur les impôts des personnes physiques

La réforme accroît le degré de progressivité et de redistribution de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, au moyen de modifications de la loi relative à l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de la loi sur l’impôt sur la fortune. Il augmente notamment de 2 points de pourcentage le taux de l’échelle nationale générale à partir de 300 000 EUR en tant que base d’évaluation générale, et permet d’économiser 3 points de pourcentage par rapport à 200 000 EUR. En outre, le plafond de la réduction des cotisations de pension individuelles de 8 000 EUR à 2 000 EUR est réduit et le plafond actuel des cotisations versées par l’entreprise à son salarié est porté de 8 000 EUR à 10 000 EUR. En outre, en ce qui concerne l’impôt sur la fortune, la réforme augmentera de 1 point de pourcentage le taux applicable à la dernière tranche du tarif, de 2,5 % à 3,5 % (pour les actifs de plus de 10 000 000 EUR). La mise en œuvre de la réforme devait être achevée pour le 1 janvier 2021.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2021.

Réforme 8 (C28.R8) — adoption à court terme de mesures fiscales dans le domaine de l’impôt sur les sociétés

La réforme modifie la loi sur l’impôt sur les sociétés afin d’accroître la contribution de cette taxe au soutien des dépenses publiques, tout en introduisant des simplifications des exonérations et des déductions afin de garantir un taux minimal de 15 % par les contribuables. En revanche, l’exonération des dividendes et plus-values générés par leur participation dans des filiales résidentes et non résidentes sur le territoire espagnol est réduite de 5 %.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2021.

Réforme 9 (C28.R9) — Mesures fiscales à court terme dans le domaine de la fiscalité indirecte

La réforme étend l’application du taux normal de la taxe de TVA, fixé à 21 %, aux boissons rafraîchissantes, jus et boissons gazeuses additionnées de sucre. Une telle mesure constitue un engagement social visant à promouvoir la consommation responsable de ces catégories de boissons et est conforme à l’objectif de financement des coûts externes de l’État-providence espagnol, résultant en l’espèce d’une mauvaise alimentation. En outre, le taux d’imposition des primes d’assurance est augmenté de deux points de pourcentage, à 8 %, tout en restant toutefois dans la fourchette moyenne basse par rapport aux pays voisins.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard en mars 31 2021.

AB.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA. 

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

385

C28.R1

M

Mesures budgétaires adoptées en 2020 et 2021 pour atténuer les effets de la pandémie de COVID-19.

Dispositions des lois et de l’arrêté royal indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur des mesures fiscales adoptées en 2020 et 2021 pour atténuer les effets économiques et sociaux négatifs de la pandémie de COVID-19:
1. Règlements transitoires: divers décret-loi royaux approuvés par le gouvernement depuis le début de la pandémie de COVID-19.

2. Modification de la réglementation nationale:

Décret royal législatif no 1/1993 de septembre 24, qui approuve le texte consolidé de la loi relative à la taxe sur les transferts patrimoniaux et les actes juridiques documentés.

Loi 37/1992 de décembre 28 relative à la taxe sur la valeur ajoutée.

Loi 49/2002 de décembre 23 sur le régime fiscal des entités sans but lucratif et sur les incitations fiscales en faveur du patronage.

Loi 58/2003 de décembre 17 relative à l’impôt général.

— Loi 35/2006 de novembre 28 relative à l’impôt sur le revenu des personnes physiques

386

C28.R2

M

Réexamen et modifications des avantages fiscaux

Dispositions des réformes indiquant leur entrée en vigueur et publication sur la page web «Finances» des recommandations du groupe de travail

 

 

 

TRIMESTRE 1

2023

Entrée en vigueur des réformes réglementaires nécessaires pour mettre en œuvre les recommandations du groupe de travail visant à modifier ou à supprimer 15 avantages fiscaux. Les avantages fiscaux ont été sélectionnés en fonction de leur importance quantitative et qualitative et évalués selon la méthode AIReF. Les réformes réglementaires visent à rendre le système fiscal plus efficace, à accroître les recettes, à soutenir la transition écologique et à promouvoir l’équité.

387

C28.R3

M

Désignation du comité d’experts par le secrétaire d’État aux finances.

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Désignation d’un comité d’experts chargé d’orienter la réforme du système fiscal. Le comité est chargé d’effectuer une analyse technique des réformes nécessaires, en tenant compte du scénario actuel ainsi que de la situation attendue à moyen et long terme, en accordant une attention particulière aux domaines suivants: fiscalité environnementale, fiscalité des entreprises, fiscalité de l’économie numérique, fiscalité de la fortune et harmonisation concrète dans ce domaine, taxation des activités économiques émergentes.

388

C28.R3

M

Entrée en vigueur des réformes découlant des recommandations du Comité

Dispositions des réformes indiquant leur entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2023

Entrée en vigueur des réformes découlant des recommandations du comité d’experts relatives aux différents éléments du système fiscal espagnol, en vue de rapprocher le ratio des recettes du gouvernement espagnol au PIB de la moyenne de l’UE, de garantir un minimum d’imposition des sociétés, de rendre le système fiscal plus efficace, de le moderniser et de l’adapter aux nouvelles tendances, y compris une perspective de genre, en mettant l’accent sur les domaines de la fiscalité environnementale, de la fiscalité des entreprises, de la fiscalité de l’économie numérisée, de l’harmonisation de l’imposition de la fortune et de la fiscalité des activités économiques émergentes. Les réformes s’accompagnent également d’une analyse de leurs effets distributifs, en accordant une attention particulière aux familles avec enfants.

389

C28.R4

M

Taxes sur les plastiques à usage unique et les déchets

Disposition de la loi indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Entrée en vigueur de la loi réglementant les taxes sur les plastiques ainsi que le dépôt et l’incinération des déchets afin de promouvoir l’économie circulaire et de réduire l’utilisation des plastiques à usage unique.

390

C28.R4

M

Analyse de la taxe d’immatriculation des véhicules et de la taxe de circulation

Publication sur la page web

 

 

 

TRIMESTRE 1

2022

La réforme prévoit une analyse de la taxe d’immatriculation des véhicules, de la taxe de circulation ou des paiements tels que les péages routiers. Sur la base de cette analyse, une révision de la loi est envisagée afin de promouvoir un transport routier plus durable et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

391

C28.R4

M

Entrée en vigueur de la réforme de la taxe sur les gaz fluorés

Disposition de la loi indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur de la réforme de la taxe sur les gaz fluorés afin de décourager leur utilisation et de réduire l’évasion fiscale.

392

C28.R5

M

Taxe sur les services numériques

Disposition de la loi indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur de la loi sur certaines taxes sur les services numériques (Ley 4/2020, de 15 de octubre, del Impuesto sobre Determinados Servicios Digitales) afin de générer de nouvelles sources de revenus pour le gouvernement sur la base des secteurs d’activité émergents tout en développant le système fiscal de manière cohérente et, le cas échéant, dans le contexte international.

393

C28.R6

M

Taxe sur les transactions financières

Disposition de la loi indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur de la loi relative à la taxe sur les transactions financières(Ley 5/2020, de 15 de octubre, del Impuesto sobre las Transacciones Financieras) afin de générer de nouvelles sources de revenus pour le gouvernement tout en développant le système fiscal de manière cohérente et, le cas échéant, dans le contexte international.

394

C28.R7

M

Modifications de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur la fortune en 2021

Disposition de la loi de finances indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur des modifications introduites par la loi de finances pour 2021 et les règlements de développement relatifs à l’impôt sur le revenu des personnes physiques et à l’impôt sur la fortune afin de réduire le déficit public et de rendre l’impôt sur le revenu des personnes physiques plus progressif.

395

C28.R8

M

Modifications de l’impôt sur le revenu des sociétés en 2021

Disposition de la loi de finances indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur des modifications introduites par la loi de finances pour 2021 et les règlements de développement relatifs à l’impôt sur les sociétés afin d’augmenter les recettes de l’impôt sur les sociétés.

396

C28.R9

M

Modifications des impôts indirects en 2021

Disposition de la loi de finances indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur des modifications introduites par la loi de finances pour 2021 et les règlements de développement relatifs aux impôts indirects afin de promouvoir des régimes alimentaires plus sains grâce à la réduction de la consommation de certaines boissons sucrées et d’augmenter les recettes de l’administration centrale par l’augmentation de la taxe sur les primes d’assurance.

AB.3.    Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêts

Investissement 1 (C28.I1) — Incitations fiscales en faveur de la rénovation et de l’achat de véhicules électriques et de points de recharge dans le domaine de l’efficacité énergétique

L’objectif de cette mesure est de fournir des incitations fiscales i) à promouvoir les travaux de rénovation des bâtiments afin d’améliorer l’efficacité énergétique; et ii) encourager le déploiement de véhicules électriques et de bornes de recharge. La mesure s’appuie sur les investissements C1.I2 et C2.I1.

La mesure conduit à des actions de rénovation améliorant l’efficacité énergétique et réduisant la consommation d’énergie primaire des contribuables d’au moins 30 % en moyenne.

En outre, cette mesure prévoit des incitations fiscales en faveur des ménages pour l’achat de véhicules électriques et hybrides et l’installation de points de recharge. Les incitations fiscales consistent en des déductions fiscales destinées à aider les ménages à acheter de nouveaux véhicules hybrides et électriques (BEV, REEV, PHEV, FCEV, FCHV) et des stations de recharge.

Afin de garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01), les critères de sélection pour les incitations fiscales ne financent que l’achat de véhicules à émission nulle ou à faibles émissions 211 .

La mise en œuvre des mesures est achevée au plus tard le 31 août 2026.

AB.4.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre du soutien sous forme de prêt

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA. 

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L81

C28.I1

T

Achèvement des actions de rénovation des logements résidentiels, amélioration de l’efficacité énergétique.

Numéro

410 000

510 000

TRIMESTRE 3

2026

Au moins 510 000 actions de rénovation de logements résidentiels ont été menées à bien dans au moins 355 000 logements uniques, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (cumulée). Aux fins de l’indicateur, la notion de logement est compatible avec la définition d’Eurostat («Un logement est une pièce ou un ensemble de pièces — y compris ses accessoires, halls et couloirs — dans un bâtiment permanent ou une partie structurellement séparée d’un bâtiment qui, par sa construction, sa reconstruction ou sa transformation, est destiné à être logé par un ménage privé tout au long de l’année») et peut inclure, le cas échéant, des logements sociaux ou publics. Les indicateurs d’amélioration de la performance énergétique utilisés sont accrédités au moyen du certificat de performance énergétique correspondant dans le cadre de la directive no 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments. Le nombre de réhabilitations de logements est déterminé comme étant la somme de toutes les actions d’amélioration et de réhabilitation menées au moyen des incitations fiscales. Le pourcentage moyen d’économies d’énergie primaire dans la consommation d’énergie primaire aux fins du respect de la valeur minimale de 30 % est obtenu en pondérant l’ensemble des actions de réhabilitation par le montant de l’aide ou du financement appliqué au titre du plan pour la reprise et la résilience. Cet indicateur inclut des actions d’amélioration et de réhabilitation dans toutes les municipalités, quelle que soit leur taille. Pour justifier le respect des économies d’énergie obtenues, les certificats de performance énergétique des travaux achevés sont requis et agrégés pour confirmer les économies d’énergie moyennes réalisées. (Scénario de référence: 30 juin 2026 conformément à l’objectif 29 du volet 2)

L82

C28.I1

T

SVE et infrastructure de recharge déployée

Numéro

238 000

348 000

TRIMESTRE 3

2026

Au moins 110 000 nouveaux véhicules électriques (BEV, REEV, PHEV, FCEV ou FCHV) et stations de recharge supplémentaires relevant du champ d’application des incitations fiscales ont été déployés.

(Scénario de référence: 31 décembre 2025 conformément à l’objectif 419 du volet 1)

AC. ÉLÉMENT 29: Améliorer l’efficacité des dépenses publiques

Les réformes du volet 29 du plan espagnol pour la reprise et la résilience visent i) à améliorer l’efficacité des dépenses publiques en renforçant le cadre et les pratiques de réexamen des dépenses et ii) à aligner le budget du gouvernement central sur les objectifs de développement durable et les principes de budgétisation verte.

L’objectif du volet du plan est d’améliorer la qualité des dépenses publiques, notamment en revoyant leur composition et en recentrant leur utilisation, afin de soutenir la croissance économique et la création d’emplois et, à terme, de rendre les finances publiques stables et la dette publique plus soutenables à moyen terme. Les réformes répondent également aux défis posés par la nouvelle réalité économique et sociale.

Ce volet répond à la recommandation par pays concernant — lorsque les conditions économiques le permettront — la poursuite de politiques budgétaires visant à parvenir à des positions budgétaires prudentes à moyen terme et à garantir la soutenabilité de la dette, tout en encourageant les investissements (recommandation spécifique par pays no 1 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

AC.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C29.R1) — Examen et processus d’évaluation des dépenses publiques

L’objectif de cette réforme est de mettre en place un cadre permanent qui garantisse l’amélioration de la qualité des dépenses publiques et renforce la stabilité budgétaire et la viabilité des finances publiques. Cette réforme comporte quatre sous-éléments:

·Intégration dans le processus décisionnel des recommandations de l’examen des dépenses 2018-2020 (phases I et II): Pour assurer un suivi efficace des recommandations des phases I et II, les unités budgétaires qui ont reçu des recommandations disposent d’un délai pour répondre à ces recommandations conformément au principe «se conformer ou expliquer». Le ministère des finances devrait être chargé de suivre le suivi et d’établir un rapport annuel sur les suites données aux recommandations.

·Lancement de la phase III de l’examen des dépenses 2021: La troisième phase de l’examen des dépenses devrait se concentrer sur les instruments financiers et la gestion des déchets municipaux;

·Nouveau processus de réexamen et d’évaluation des dépenses publiques (pour 2022-2026): Les futurs réexamens des dépenses au cours de ce cycle seraient effectués par l’autorité budgétaire indépendante (Autoridad Independiente de Responsabilidad Fiscal, AIReF). L’objet, la portée et le calendrier de ces futurs réexamens sont arrêtés par le Conseil des ministres après consultation de l’AIReF. L’objectif est de publier un rapport annuel en 2022-2026;

·Renforcement des capacités de l’évaluateur (AIReF): Les statuts de l’AIReF sont modifiés afin de créer une nouvelle unité responsable des réexamens des dépenses publiques.

La réforme 1 peut être considérée comme soutenant la cohérence et d’autres réformes du plan espagnol pour la reprise et la résilience, notamment dans les volets 6, 18, 21, 17, 23 et 28, où les recommandations fondées sur les phases I et II de l’examen des dépenses ont alimenté ces priorités de réforme.

Cette réforme devrait être achevée d’ici au 30 juin 2023.

Réforme 2 (C29.R2) — Alignement du budget de l’administration centrale avec les objectifs de développement durabledu programme à l’horizon 2030

L’objectif de cette réforme est d’aligner le budget de l’État sur les objectifs de développement durable (ODD), qui sous-tendent l’ensemble du plan. La réforme consiste en la publication, dans le cadre du processus budgétaire de l’État, d’un rapport qui, conformément à une méthodologie prédéfinie, reflète l’alignement des investissements publics sur les ODD. Cette réforme s’appuie sur la méthodologie et le cadre de suivi actuellement élaborés avec le soutien de l’instrument d’appui technique de l’UE.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 septembre 2021.

Réforme 3 (C29.R3) — Alignement du budget de l’administration centrale avec une budgétisation verte

L’objectif de cette réforme est d’aligner le budget de l’État sur le cadre de référence de l’UE en matière de budgétisation verte à moyen terme. Elle renforce la réforme de 2 et, plus généralement, les aspirations écologiques du plan. La réforme consiste en la publication de deux rapports, dans le cadre du processus budgétaire de l’administration centrale, qui cartographient respectivement les dépenses vertes et les dépenses brunes sur les lois budgétaires annuelles pour 2023 et 2024. Cette réforme s’appuie sur la méthodologie et le cadre de suivi actuellement élaborés avec le soutien de l’instrument d’appui technique de l’UE.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 septembre 2023.

AC.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA. 

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

397

C29.R1

M

Mise en place d’une équipe permanente au sein du ministère des finances chargée du suivi actif de la mise en œuvre des résultats des réexamens des dépenses et de l’approbation de l’arrêté d’élaboration de la loi budgétaire annuelle

Dispositions de la législation indiquant son entrée en vigueur. Ordre d’élaboration de la loi budgétaire annuelle

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Entrée en vigueur (i) de la mise en place, au sein du ministère des finances (au sein du secrétariat d’État pour le budget et les dépenses), d’une équipe permanente chargée du suivi actif de la mise en œuvre des résultats des réexamens des dépenses, promouvant le principe du respect ou de l’explication; et ii) de l’engagement pris par le ministère des finances de publier un rapport annuel contenant des réponses à toutes les recommandations formulées par l’AIReF en matière d’examen des dépenses. L’ordre d’élaboration de la loi budgétaire annuelle comprend l’engagement de l’administration centrale et de la sécurité sociale à suivre et à suivre, tout au long du cycle budgétaire, les recommandations des réexamens des dépenses, y compris les mesures qui ont été ou devraient être mises en œuvre l’année suivante.

398

C29.R1

M

Phase III de l’examen des dépenses

Approbation par le Conseil des ministres

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Le Conseil des ministres décide du lancement de la phase III de l’examen des dépenses en 2021. La troisième phase de l’examen des dépenses porte sur au moins deux domaines: instruments financiers et gestion des déchets municipaux. Le réexamen des dépenses est effectué par l’AIReF.

399

C29.R1

M

Création d’une unité permanente au sein de l’AIReF chargée d’effectuer les revues de dépenses mandatées par le gouvernement.

Dispositions de l’AR indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2021

Entrée en vigueur de la modification du décret royal 215/2014, du statut organique de l’AIReF, avec la création d’une unité permanente chargée d’effectuer les revues de dépenses commandées par le gouvernement.

400

C29.R1

M

Approbation par le Conseil des ministres du nouveau cycle (2022-26) des revues de dépenses à commander à l’AIReF.

Disposition de l’accord du Conseil des ministres indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Le nouveau cycle pluriannuel de réexamen des dépenses publiques couvre la période 2022-2026. Afin de planifier correctement la demande et de recueillir les informations nécessaires pour chaque phase de l’examen des dépenses, le Conseil des ministres, après consultation de l’AIReF, décide et publie au moins les domaines d’action, les entités publiques concernées et les délais à couvrir par l’analyse, ainsi que les aspects méthodologiques pertinents.

401

C29.R1

M

Publication d’un rapport de suivi

Publication sur la page web du ministère des finances

 

 

 

TRIMESTRE 1

2022

Publication annuelle d’un rapport de suivi. Le rapport dresse la liste des recommandations émises par l’AIReF et détaille les modifications réglementaires ou les autres mesures prises pour y remédier. Lorsque les centres de dépenses auxquels les recommandations sont adressées ne sont pas d’accord avec celles-ci, une justification appropriée est fournie.

402

C29.R1

M

Phase III de l’examen des dépenses

Publication des rapports sur la page web AIReF

 

 

 

TRIMESTRE 2

2023

Publication des rapports de la troisième phase de l’examen des dépenses par l’AIReF.

403

C29.R2

M

Rapport d’alignement budgétaire sur les ODD

Publication en tant que documentation complémentaire dans la loi budgétaire annuelle

 

 

 

TRIMESTRE 3

2021

Publication du rapport accompagnant le projet de loi budgétaire 2022 sur son alignement sur les objectifs de développement durable.

404

C29.R3

M

Rapport d’alignement sur la budgétisation verte

Publication en tant que documentation complémentaire dans la loi budgétaire annuelle

 

 

 

TRIMESTRE 3

2022

Rapport sur le budget vert (dimension verte) accompagnant la loi budgétaire annuelle pour 2023. Le rapport répertorie les dépenses vertes dans la loi budgétaire annuelle et est élaboré conformément à la méthodologie et au cadre de suivi conçus avec le soutien de l’instrument d’appui technique de l’UE.

405

C29.R3

M

Rapport d’alignement sur la budgétisation verte

Publication en tant que documentation complémentaire dans la loi budgétaire annuelle

 

 

 

TRIMESTRE 3

2023

Rapport sur le budget vert (dimension brune) accompagnant la loi budgétaire annuelle pour 2024. Le rapport répertorie les dépenses brunes dans la loi budgétaire annuelle et est élaboré conformément à la méthodologie et au cadre de suivi conçus avec le soutien de l’instrument d’appui technique de l’UE.

AD. ÉLÉMENT 30: Pensions

L’objectif du volet du plan espagnol pour la reprise et la résilience est de réformer le système de retraite afin i) d’assurer la viabilité financière du système à court, moyen et long terme, ii) de maintenir le pouvoir d’achat des retraites, iii) de préserver l’adéquation des pensions, iv) de protéger les retraités de la pauvreté et v) de garantir l’équité intergénérationnelle. Les mesures de réforme s’appuient sur le large consensus parlementaire sur l’adoption des recommandations du pacte de Tolède 212 . Ces mesures, qui font encore l’objet d’un dialogue social, comprennent: I) la séparation des sources de financement, ii) un mécanisme révisé d’indexation des prestations de retraite, iii) des incitations à la retraite tardive et des modifications réglementaires concernant la retraite anticipée, iv) des modifications de la période de cotisation pour le calcul de la pension de retraite, v) un nouveau système de cotisations pour les travailleurs indépendants fondé sur le revenu réel et vi) le développement des régimes de retraite professionnelle par la négociation collective.

Ce volet répond aux recommandations par pays visant à préserver la viabilité du système de retraite (recommandation par pays no 1 2019) et à mener des politiques budgétaires, lorsque les conditions économiques le permettront, visant à parvenir à des positions budgétaires prudentes à moyen terme et à garantir la soutenabilité de la dette, tout en encourageant les investissements (recommandation par pays no 1 2020).

Aucune mesure relevant de ce volet ne devrait nuire gravement aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques de la DNSH (2021/C58/01).

AD.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C30.R1) — Séparation des sources de financement de la sécurité sociale

L’objectif de la réforme est de modifier le financement du système de retraite conformément aux recommandations du pacte de Tolède afin que les prestations à caractère contributif soient financées par des cotisations sociales et que les prestations à caractère non contributif soient versées par le budget de l’État. La réforme consiste en la reprise par l’État du financement d’un certain nombre de postes de dépenses actuellement couverts par des cotisations sociales. La réforme renforce le lien entre les contributions et les droits et améliore la viabilité financière du système contributif.

Les postes de dépenses qui étaient auparavant financés par des cotisations sociales mais qui, dans le cadre de cette réforme, sont considérés comme non contributifs et financés par le budget de l’État se composent i) d’une partie des politiques de l’emploi non contributives, ii) de réductions des cotisations de sécurité sociale destinées à promouvoir l’emploi, iii) des allocations de naissance et de garde d’enfants, iv) des dépenses liées à la retraite anticipée, v) du complément de pension de maternité, v) des pensions pour les membres de la famille, vi) des mesures de soutien («subventions implicites») aux régimes spéciaux et vii) le coût du complément des écarts de cotisations pour le calcul de la pension de vieillesse.

La réforme a débuté par des dispositions du budget général de l’État pour 2021 et sera mise en œuvre progressivement par des transferts du budget de l’État vers le budget de la sécurité sociale.

La mesure est mise en œuvre au plus tard le 31 décembre 2023.

Réforme 2 (C30.R2) — Maintien du pouvoir d’achat des pensions, alignement de l’âge effectif de départ à la retraite sur l’âge légal de départ à la retraite, adaptation de la période de calcul de la pension de retraite aux nouvelles carrières et remplacement du facteur de viabilité par un mécanisme d’équité intergénérationnelle

Les objectifs de la réforme sont i) de garantir le pouvoir d’achat des retraités, ii) d’accroître la participation au marché du travail à des âges proches de l’âge légal de départ à la retraite, iii) de reporter la retraite, iv) de renforcer la progressivité du système de cotisations, v) d’adapter la réglementation actuelle aux carrières discontinues et à d’autres formes de travail atypique et vi) de faire face aux conséquences des changements démographiques à venir sans aggraver l’adéquation des pensions actuelles et futures. La réforme consiste en quatre réformes réglementaires distinctes, conformes aux recommandations du pacte de Tolède, qui seront adoptées en deux étapes.

Les réformes qui entreront en vigueur au plus tard le 31 décembre 2021 sont les suivantes:

·Un nouveau mécanisme d’indexation qui lie les prestations de retraite à l’inflation, dans le but de garantir le pouvoir d’achat des retraités de manière permanente.

·Alignement de l’âge effectif de départ à la retraite sur l’âge légal de départ à la retraite, avec les objectifs visant à accroître la participation au marché du travail à des âges proches de l’âge légal de départ à la retraite et à reporter la retraite. La mesure comprend les modifications réglementaires suivantes:

a. Créer de nouvelles incitations pour retarder la retraite (incitations économiques accrues à retarder la retraite et promouvoir la compatibilité entre le travail et la retraite). En particulier, les travailleurs qui reportent la retraite ont le droit de choisir entre: une augmentation du montant de la pension pour chaque année complète de cotisation supplémentaire prise en compte entre l’âge légal de la retraite et la retraite effective; un paiement forfaitaire; et une combinaison des deux premières.

b.Renforcer les mesures dissuasives en matière de réglementation de la retraite anticipée des éléments de la réglementation actuelle de la retraite anticipée. Le taux de réduction de la retraite anticipée est modifié afin de relever l’âge effectif de départ à la retraite et de supprimer le traitement privilégié accordé aux pensionnés ayant la base de cotisation maximale. Les dispositions de négociation collective qui obligent l’accès à la pension à l’âge normal de la retraite doivent être interdites.

Les réformes qui entreront en vigueur au plus tard le 31 décembre 2022 sont les suivantes:

·L’adaptation de la période contributive pour le calcul de la pension de retraite, dans le but de renforcer la progressivité du système et d’adapter la réglementation actuelle aux carrières discontinues et à d’autres formes de travail atypique.

·Remplacement du facteur de durabilité par un mécanisme garantissant l’équité intergénérationnelle et la viabilité budgétaire. L’objectif de la mesure est de faire face à l’incidence des changements démographiques à venir sans aggraver l’adéquation des retraites actuelles et futures.

La mesure est mise en œuvre au plus tard le 31 décembre 2022.

Réforme 3 (C30.R3) — Réforme du système de cotisations de sécurité sociale pour les travailleurs indépendants

L’objectif de la réforme est d’égaliser le traitement des travailleurs salariés et non salariés, d’augmenter les cotisations au système de retraite et de faire en sorte que les travailleurs indépendants perçoivent un revenu de retraite adéquat. La réforme modifie le régime de cotisations des travailleurs indépendants. La réforme fonde les cotisations des travailleurs indépendants sur le revenu réel, au lieu d’une base de cotisation choisie par elle-même, conformément aux recommandations du pacte de Tolède. La contribution finale est calculée sur la base des revenus professionnels non salariés fournis par les autorités fiscales. La réforme est mise en œuvre progressivement par des augmentations de l’assiette minimale des contributions afin de permettre l’adaptation au nouveau régime.

La mesure est mise en œuvre au plus tard le 30 juin 2022.

Réforme 4 (C30.R4) — Rationalisation des prestations complémentaires de maternité

L’objectif de la réforme est d’indemniser les parents, principalement les mères, pour le coût de la naissance et de la garde d’enfants, afin de réduire l’écart de pension entre les hommes et les femmes. La réforme redessine le complément pour maternité et a déjà été adoptée (décret-loi royal 3/2021 du 2 février). Le précédent complément de maternité en vigueur depuis 2016 a été jugé discriminatoire pour les hommes par la Cour de justice de l’Union européenne dans son arrêt du 12 décembre 2019. Le complément de congé de maternité réformé devrait être conforme à l’arrêt de la Cour et prévenir la discrimination. Le nouveau complément est basé sur une analyse des parcours de cotisation afin de déterminer lequel des deux parents a été le plus désavantagé dans leur carrière contributive en raison de la naissance d’un enfant, étant entendu qu’en l’absence d’un parent particulièrement défavorisé, le supplément est accordé à la mère.

La mesure est mise en œuvre au plus tard le 31 mars 2021.

Réforme 5 (C30.R5) — Réexamen du système actuel de retraite complémentaire

La réforme révise le cadre réglementaire du système de retraite complémentaire, dans le but d’accroître la couverture des régimes de retraite professionnelle convenus dans le cadre de négociations collectives, de préférence au niveau sectoriel. Le nouveau cadre juridique des régimes de retraite professionnelle vise à couvrir les travailleurs non couverts par des régimes de retraite professionnelle dans leur entreprise et les travailleurs indépendants qui n’ont actuellement pas accès à ces régimes du deuxième pilier.

Les mesures spécifiques de la réforme comprennent:

I.Création de fonds de retraite professionnelle promus par les pouvoirs publics, gérés par le secteur privé.

II.Des mesures d’incitation et des changements réglementaires visant à accroître la couverture des régimes de retraite professionnelle convenus dans le cadre de négociations collectives.

III.Simplification des procédures des régimes de pension.

IV.Des modifications réglementaires visant à promouvoir la mobilité des travailleurs entre les différentes entreprises et les différents secteurs.

V.Incitations fiscales visant à promouvoir la participation aux régimes collectifs professionnels

VI.Limiter les coûts de gestion des systèmes d’occupation collective à moins de 0,30 % des actifs gérés.

La mise en œuvre de la réforme a commencé au moyen de dispositions du budget général de l’État pour 2021, en transférant les incitations fiscales précédemment associées aux régimes de retraite individuels en faveur des régimes collectifs (mesure v. ci-dessus) et par la promotion publique des fonds de retraite professionnelle (mesure i. ci-dessus).

La mesure est mise en œuvre au plus tard le 30 juin 2022.

Réforme 6 (C30.R6) — Ajustement de l’assiette de contribution maximale

La réforme augmente la base de cotisation maximale du système de retraite et adapte les pensions maximales afin d’élargir l’assiette des cotisations, d’accroître la progressivité du système de retraite et d’augmenter les recettes globales. Ces mesures sont conformes aux recommandations du pacte de Tolède. L’adaptation du système est progressive pour permettre aux contributeurs de s’adapter aux changements. Les pensions maximales et les bases maximales de cotisation sont augmentées en conséquence afin de maintenir le caractère contributif du système. La réforme sera mise en œuvre progressivement, au cours des trente prochaines années.

La mesure entre en vigueur au plus tard le 31 décembre 2022.

AD.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2020, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA. 

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

406

C30.R1

M

Séparation du financement de la sécurité sociale

Disposition de la loi indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Entrée en vigueur de la loi 11/2020 du 30 décembre relative au budget général de l’État pour 2021 relative à la séparation des sources de financement de la sécurité sociale. Chaque année, l’État transfère au système de sécurité sociale un montant équivalent aux postes de dépenses non contributifs. Cela permettra de réduire le déficit de la sécurité sociale et de le transférer à l’administration centrale, qui dispose des outils adéquats pour y remédier. Elle dissipe également les doutes quant à la solvabilité du système en améliorant les conditions pour relever les défis à moyen et long terme. La loi de 2021 sur le budget de l’État prévoit un premier pas important dans cette direction.

407

C30.R2

M

Maintien du pouvoir d’achat des pensions et alignement de l’âge effectif de départ à la retraite et de l’âge légal de départ à la retraite

Disposition de la législation indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2021

Entrée en vigueur de la législation publiée au Journal officiel visant à:
a) Maintien du pouvoir d’achat des pensions: un nouveau mécanisme de réévaluation qui lie les pensions à l’inflation sera mis au point afin de garantir de manière permanente le pouvoir d’achat des retraités.

alignement de l’âge effectif de départ à la retraite et de l’âge légal de départ à la retraite: la mise en place d’incitations à retarder la retraite, y compris des incitations économiques accrues et la promotion de la conciliation entre le travail et la retraite afin d’accroître la participation au marché du travail à des âges proches de l’âge légal de départ à la retraite et de reporter la retraite.

408

C30.R2

M

Adaptation de la période de calcul pour le calcul de la pension de retraite

Disposition de la législation indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la législation relative à l’adaptation de la période de calcul, prolongeant la période de calcul pour le calcul de la pension de retraite.

409

C30.R2

M

Remplacement du facteur de durabilité par un mécanisme d’équité intergénérationnelle

Disposition de la législation indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la législation remplaçant le facteur de viabilité actuel qui lie les retraites à l’espérance de vie par un mécanisme qui garantit l’équité intergénérationnelle et la viabilité budgétaire en s’adaptant aux changements démographiques.

410

C30.R2

M

Projections actualisées montrant comment les réformes des retraites entreprises en 2021 et 2022 garantissent la viabilité budgétaire à long terme

Publication d’un rapport sur le site web de la sécurité sociale

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Publication de projections actualisées montrant comment les réformes des retraites entreprises en 2021 et 2022 garantissent la viabilité budgétaire à long terme, en tenant également compte de l’incidence d’autres réformes structurelles, telles que les réformes du marché du travail.

411

C30.R3

M

Réforme du système de cotisations de sécurité sociale pour les travailleurs indépendants

Disposition de la législation indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur de la législation relative à la réforme du système de cotisations de sécurité sociale pour les travailleurs indépendants, en réorientant progressivement le système de cotisation sur la base du revenu réel.

412

C30.R4

M

Rationalisation des prestations complémentaires de maternité

Fourniture du RDL indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 1

2021

Entrée en vigueur du décret-loi royal 3/2021 du 3 février 2021 sur la rationalisation des prestations complémentaires de maternité. Afin de se conformer à l’arrêt de la Cour de justice du 12 décembre 2019, les majorations de pension doivent être rationalisées et axées sur la réduction de l’écart entre les hommes et les femmes. Une indemnité forfaitaire est introduite pour les parents dont la vie professionnelle a été modifiée immédiatement après la filiation.

413

C30.R5

M

Réexamen des allègements fiscaux liés au régime de retraite complémentaire actuel

Disposition de la loi indiquant l’entrée en vigueur de la disposition finale 11 et de l’article 62

 

 

 

TRIMESTRE 4

2020

Entrée en vigueur de la loi 11/2020 de décembre 30 sur le budget général de l’État pour 2021 relative à la révision des allègements fiscaux liés au régime de retraite complémentaire actuel. Le droit à des allégements fiscaux est transféré des régimes de retraite privés individuels vers des régimes de retraite professionnels fondés sur des conventions collectives de travail. Les dispositions pertinentes de la loi de finances pour l’introduction du nouveau cadre sont la disposition finale 11 LPGE et l’article 62.

414

C30.R5

M

Révision du régime de pension complémentaire actuel

Disposition de la législation indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 2

2022

Entrée en vigueur de la législation relative à la révision du système de pension complémentaire actuel afin de promouvoir les régimes de pension grâce à la création, par l’administration, de fonds de pension ouverts à toutes les entreprises et à tous les travailleurs.

415

C30.R6

M

Ajustement de la base de contribution maximale

Disposition de la législation indiquant son entrée en vigueur

 

 

 

TRIMESTRE 4

2022

Entrée en vigueur de la législation relative à l’adaptation de l’assiette maximale des cotisations: augmenter progressivement la base de cotisation maximale du système et adapter les pensions maximales afin d’élargir la base de cotisation et la progressivité du système et d’augmenter les recettes globales.

AE. ÉLÉMENT 31: Chapitre REPowerEU

L’objectif du chapitre REPowerEU est de réduire la dépendance globale à l’égard des combustibles fossiles et, en particulier, de simplifier les procédures d’autorisation pour les nouveaux réseaux d’électricité et les projets dans le domaine des énergies renouvelables, de soutenir la production d’énergie renouvelable et d’hydrogène renouvelable, d’améliorer la chaîne de valeur des sources d’énergie renouvelables et de stimuler la décarbonation industrielle.

Ce volet répond aux recommandations par pays relatives à la réduction de la dépendance globale à l’égard des combustibles fossiles en 2022 et 2023. Il contribue par des mesures visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables, en mettant l’accent sur les installations décentralisées et l’autoconsommation, notamment en rationalisant davantage les procédures d’autorisation et en améliorant l’accès au réseau. Il soutient également les investissements complémentaires dans le stockage, les infrastructures de réseau et l’hydrogène renouvelable (recommandation par pays no 4 2022 et recommandation par pays no 3 2023).

Aucune mesure relevant de la présente composante ne cause de préjudice important aux objectifs environnementaux au sens de l’article 17 du règlement (UE) 2020/852, compte tenu de la description des mesures et des mesures d’atténuation prévues dans le plan pour la reprise et la résilience conformément aux orientations techniques DNSH (2021/C58/01).

AE.1.    Description des réformes et des investissements en vue du soutien financier non remboursable

Réforme 1 (C31.R1) — Réforme améliorant les autorisations pour les projets de production d’énergie renouvelable et les infrastructures du réseau électrique

L’objectif de la réforme est double. Premièrement, simplifier les procédures d’autorisation pour la production d’énergie renouvelable et pour les infrastructures de réseau électrique et, deuxièmement, rationaliser le traitement des demandes d’autorisation. En ce qui concerne le premier objectif, la réforme consiste en une législation simplifiant les procédures pour les projets dans le domaine des énergies renouvelables et pour les infrastructures du réseau électrique. À cet égard, la réforme comprend les éléments suivants:

·simplifier les procédures pour certaines catégories de projets, y compris l’évaluation des incidences sur l’environnement et la procédure d’autorisation;

·clarifier et réduire la charge administrative pour certains projets en ce qui concerne l’injection de gaz renouvelables dans le réseau gazier;

·La fixation d’un délai dans lequel la CNMC doit publier un rapport concernant l’autorisation de nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables;

·Supprimer les restrictions au déploiement de l’autoconsommation et simplifier leurs procédures d’autorisation;

·Améliorer l’allocation de la capacité du réseau.

En ce qui concerne le deuxième objectif, la réforme implique la création d’une nouvelle unité administrative au sein de l’administration centrale pour soutenir le traitement des demandes de permis de projets dans le domaine des énergies renouvelables.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 30 septembre 2023.

Investissement 1 (C31.I1) — Investissements favorisant l’autoconsommation (fondée sur les énergies renouvelables et le stockage après le compteur) et les communautés énergétiques

Cet investissement constitue une augmentation des mesures C7.I1, C7.R3 et C8.I1. L’objectif de cet investissement est de promouvoir les applications d’autoconsommation, le stockage après le compteur et les communautés énergétiques. L’investissement soutient les éléments suivants:

·les applications d’autoconsommation intégrées dans les bâtiments ou dans les processus de production et qui reposent sur des technologies d’énergie renouvelable ou des solutions de stockage derrière le compteur; et

·les initiatives menées par les communautés énergétiques, soit par l’installation de solutions d’énergie renouvelable ou d’efficacité énergétique, soit par la mise en œuvre de processus participatifs et de construction de communautés.

Les instruments juridiques visés aux points C7.I1, C7.R3 et C8.I1 peuvent contribuer à la mise en œuvre de cette mesure pour autant qu’ils n’entraînent pas de double financement.

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 2 (C31.I2) — Régime de soutien à la production et à l’adoption d’hydrogène renouvelable

Cette mesure consiste en un investissement public dans un régime d’aide couvrant les subventions et, éventuellement, les fonds propres, y compris le capital-risque, afin de soutenir la production et l’adoption d’hydrogène renouvelable. Le régime fonctionne en fournissant des incitations financières par l’octroi de subventions ou d’investissements en fonds propres, y compris de capital-risque, au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, le régime de soutien vise, dans un premier temps, à fournir au moins 1 600 000 000 EUR de financement. Le programme est géré par l’ «Instituto de Diversificación y Ahorro de la Energía» (IDAE) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans le régime, l’Espagne adopte un ou plusieurs instruments juridiques (dans le cas des investissements en fonds propres, cet instrument serait une politique d’investissement à approuver par l’IDAE) établissant le régime, qui comprendra les éléments suivants:

1.La liste des activités admissibles au bénéfice d’une aide, qui est au moins l’une des activités suivantes:

oSoutenir l’innovation dans la chaîne de valeur et la base de connaissances pour l’hydrogène renouvelable: ce volet peut inclure la recherche et le développement, le transfert de technologies ainsi que les systèmes et composants de fabrication et d’essai.

oCréer des pôles d’hydrogène renouvelable qui intégreraient la production, la transformation et la consommation à grande échelle.

oDévelopper des projets «pionniers», qui permettraient d’introduire l’hydrogène renouvelable à plus petite échelle dans différents secteurs tels que l’industrie, la production d’électricité, les utilisations thermiques et les transports.

oSoutenir l’intégration du système espagnol d’hydrogène renouvelable dans le système européen, par exemple en soutenant les entreprises dans des projets européens tels que les initiatives PIIEC. Les projets qui en résultent dans le cadre de ces initiatives PIIEC s’inscrivent dans le cadre des trois activités susmentionnées pouvant bénéficier d’un soutien (chaîne de valeur, clusters, projets pionniers).

2.Description du processus décisionnel du régime: L’évaluation des demandes et la sélection des bénéficiaires à inclure dans les décisions finales d’octroi ou d’investissement au titre du régime sont prises par un comité d’investissement ou un comité d’évaluation technique et approuvées à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement, ce qui signifie qu’ils doivent être du personnel employé par l’IDAE et/ou d’autres experts indépendants. Les décisions finales d’attribution ou d’investissement dans le cadre du système se limitent à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’attribution ou d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent. Dans l’hypothèse où IDAE participerait à l’un ou l’autre des candidats et où le budget alloué à cet appel serait insuffisant pour couvrir toutes les demandes reçues, le processus d’évaluation fera l’objet d’un audit externe, comme prévu dans le «Plan de Mitigación de potenciales Conflictos de Interés en Sociedades Participadas» d’IDAE.

3.Obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience, tel qu’énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). Dans le cas d’un soutien général aux entreprises (y compris les fonds propres et le capital-risque), le ou les instruments juridiques excluent les entreprises qui mettent fortement 213 l’accent sur les secteurs suivants: I) production d’énergie à partir de combustibles fossiles et activités connexes 214 ; II) les industries à forte intensité énergétique et/ou à forte émission de CO2 215 ; III) la production, la location ou la vente de véhicules polluants 216 ; IV) la collecte, le traitement et l’élimination des déchets 217 , v) le traitement du combustible nucléaire, la production d’énergie nucléaire. En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de subvention respectent la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

4.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

5.Le montant couvert par le régime et l’obligation de réinvestir tout produit non utilisé du régime dans les activités énumérées ci-dessus, y compris au-delà de 2026.

6.Exigences en matière de communication d’informations pour les investissements climatiques dans le cadre du régime de subventions 218 .

7.Pour les investissements en fonds propres, y compris le capital-risque, les principales exigences de la politique d’investissement en ce qui concerne l’attribution éventuelle de fonds à des investissements en fonds propres, y compris le capital-risque, comprennent:

a)Description des lignes du (des) produit (s) financier (s) et des bénéficiaires finaux éligibles

b)L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

8.Pour les investissements en fonds propres, y compris le capital-risque, les exigences suivantes en matière de suivi, d’audit et de contrôle:

a)La description du système de suivi de l’IDAE pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

b)La description des procédures de l’IDAE qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

c)L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’acte juridique établissant le régime avant de s’engager à financer une opération.

d)L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’IDAE. Ces audits vérifient i) l’efficacité des systèmes de contrôle, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État, des exigences en matière de climat et d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’IDAE de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de vérifier si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des opérations et le respect des conditions du ou des instruments juridiques applicables établissant le régime.

L’investissement est mis en œuvre au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 3 (C31.I3) — Régime de subventions visant à soutenir la chaîne de valeur des sources d’énergie renouvelables et le stockage

Cette mesure consiste en un investissement public dans un régime d’aide couvrant les subventions et, éventuellement, les fonds propres, y compris le capital-risque, afin de soutenir la chaîne de valeur des énergies renouvelables et du stockage. Le régime fonctionne en fournissant des incitations financières par l’octroi de subventions ou d’investissements en fonds propres, y compris de capital-risque, au secteur privé, ainsi qu’à des entités du secteur public exerçant des activités similaires. Sur la base des investissements au titre de la FRR, le régime de soutien vise, dans un premier temps, à fournir au moins 1 000 000 000 EUR de financement. Le programme est géré par l’ «Instituto de Diversificación y Ahorro de la Energía» (IDAE) en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre.

Afin de mettre en œuvre l’investissement, le gouvernement adopte un ou plusieurs instruments juridiques (dans le cas des investissements en fonds propres, cet instrument serait une politique d’investissement à approuver par l’IDAE) établissant le régime, qui comprendront les éléments suivants:

1.La liste des activités admissibles au bénéfice d’une aide, à savoir au moins l’une des activités suivantes: la conception, la fabrication, le stockage, le recyclage ou la recherche au développement de technologies et de composants pertinents pour la transition vers une économie à émissions nettes nulles. Ces technologies ou composants comprennent, par exemple, les batteries, les panneaux solaires, les éoliennes et les pompes à chaleur. La récupération des matières premières nécessaires à la fabrication de ces technologies peut également être soutenue.

2.Description du processus décisionnel du régime: L’évaluation des demandes et la sélection des bénéficiaires à inclure dans les décisions finales d’octroi ou d’investissement au titre du régime sont prises par un comité d’investissement ou un comité d’évaluation technique et approuvées à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement, ce qui signifie qu’ils doivent être du personnel employé par l’IDAE et/ou d’autres experts indépendants. Les décisions finales d’octroi ou d’investissement dans le cadre du régime de subvention se limitent à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’attribution ou d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent. Dans l’hypothèse où IDAE participerait à l’un ou l’autre des candidats et où le budget alloué à cet appel serait insuffisant pour couvrir toutes les demandes reçues, le processus d’évaluation fera l’objet d’un audit externe, comme prévu dans le «Plan de Mitigación de potenciales Conflictos de Interés en Sociedades Participadas» d’IDAE.

3.L’obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience, tel qu’énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). En particulier, le ou les instruments juridiques excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval 219 ; II) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 220 ; et iii) les activités liées aux décharges de déchets, aux incinérateurs 221 et aux installations de traitement biologique mécanique 222 . Dans le cas d’un soutien général aux entreprises (y compris les fonds propres et le capital-risque), le ou les instruments juridiques excluent les entreprises qui mettent fortement 223 l’accent sur les secteurs suivants: I) production d’énergie à partir de combustibles fossiles et activités connexes 224 ; II) les industries à forte intensité énergétique et/ou à forte émission de CO2 225 ; III) la production, la location ou la vente de véhicules polluants 226 ; IV) la collecte, le traitement et l’élimination des déchets 227 , v) le traitement du combustible nucléaire, la production d’énergie nucléaire. En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de subvention respectent la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

4.Exigences applicables aux investissements climatiques pour le régime de subventions: au moins 902 000 000 EUR d’investissements dans le régime de subvention contribuent à la réalisation de l’objectif en matière de changement climatique conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 228  

5.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux de la facilité ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir le même coût.

6.Le montant couvert par le régime et l’obligation de réinvestir tout produit non utilisé du régime dans les activités énumérées ci-dessus, y compris au-delà de 2026.

7.Pour les investissements en fonds propres, y compris le capital-risque, les principales exigences de la politique d’investissement comprennent:

a)Description des lignes du (des) produit (s) financier (s) et des bénéficiaires finaux éligibles

b)L’exigence selon laquelle tous les investissements soutenus sont économiquement viables.

7.Pour les investissements en fonds propres, y compris le capital-risque, les exigences suivantes en matière de suivi, d’audit et de contrôle:

e)La description du système de suivi de l’IDAE pour rendre compte de l’investissement mobilisé.

f)La description des procédures de l’IDAE qui assureront la prévention, la détection et la correction de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts.

g)L’obligation de vérifier l’éligibilité de chaque opération conformément aux exigences énoncées dans l’acte juridique établissant le régime avant de s’engager à financer une opération.

h)L’obligation de réaliser des audits ex post fondés sur les risques conformément à un plan d’audit de l’IDAE. Ces audits vérifient: I) que les systèmes de contrôle sont efficaces, y compris la détection de la fraude, de la corruption et des conflits d’intérêts; le respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important», des règles en matière d’aides d’État, des exigences en matière de climat et d’objectifs numériques; et iii) que l’obligation pour l’IDAE de vérifier qu’une déclaration responsable est présentée par le bénéficiaire final afin de vérifier si le même coût est couvert par un autre instrument de l’Union est respectée. Les audits vérifient également la légalité des opérations et le respect des conditions du ou des instruments juridiques applicables établissant le régime.

L’investissement est mis en œuvre au plus tard le 30 juin 2026.

Investissement 4 (C31.I4) — Investissements destinés à soutenir les infrastructures du réseau électrique

L’objectif de cet investissement est de soutenir le développement du réseau espagnol de transport d’électricité. L’investissement consiste en l’achèvement de projets éligibles dans le cadre du plan de développement du réseau espagnol 2021-2026 (ci-après le «plan»). Avant d’octroyer l’aide, l’Espagne définira les critères d’éligibilité que les projets à sélectionner dans le cadre du plan espagnol de développement du réseau 2021-2026 devront satisfaire sur la base:

·Les projets qui répondent aux objectifs REPowerEU, et en particulier ceux qui contribuent à l’intégration des sources d’énergie renouvelables, à la décarbonation industrielle, aux transports à émissions nulles et à la lutte contre les congestions internes; et

·projets qui doivent être achevés au plus tard le 31 août 2026.

L’investissement est mis en œuvre au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 5 (C31.I5) — Investissements destinés à soutenir la décarbonation industrielle (subventions)

L’objectif de cette mesure, qui fait partie du projet stratégique de décarbonation industrielle, est de soutenir la décarbonation des processus industriels. La mesure consiste en la mise en œuvre de projets visant à décarboner l’industrie manufacturière, par exemple des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’en la mise en place de nouvelles installations de fabrication hautement efficaces et décarbonées.

La décision approuvant la PERTE pour la décarbonation de l’industrie contient des critères de sélection visant à garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01). Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 229 ; II) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval, en dehors des systèmes d’échange de quotas d’émission (SEQE) 230 . Les critères de sélection exigent en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale de l’UE et nationale applicable puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): Les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement visant à accroître sensiblement la durabilité environnementale des entreprises (telles que la décarbonation, la réduction de la pollution et l’économie circulaire) si les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement sont principalement axées sur le développement ou l’adaptation de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur.

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 236 000 000 EUR, représentant 40 % du coût estimé de la mesure, contribuent aux objectifs en matière de changement climatique, conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 231

La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tardle 31 août 2026.

Investissement 6 (C31.I6) — Régime de subventions pour les projets de décarbonation (subventions)

Cette mesure consiste en un investissement public dans un régime de subventions publiques afin d’encourager l’investissement privé. Le régime promeut la décarbonation des processus industriels et le développement de nouvelles installations de fabrication hautement efficaces et décarbonées dans le cadre du projet stratégique pour le décarbe (PERTE) approuvé par le Conseil des ministres. Sur la base des investissements au titre de la FRR, le régime de subvention vise dans un premier temps à fournir au moins 430 000 000 EUR de financement.

Le système est géré par l’ENISA en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. Un acte juridique pertinent transforme l’ENISA en entreprise publique afin de mettre en œuvre cet investissement.

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans le régime, les pouvoirs publics adoptent un ou plusieurs instruments juridiques établissant le régime de subvention, qui comprennent les éléments suivants:

1.Description du processus décisionnel du régime: L’évaluation des demandes et la sélection des bénéficiaires à inclure dans les décisions finales d’attribution ou d’investissement dans le cadre du système sont prises par un comité d’évaluation ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvées à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol, c’est-à-dire qu’ils doivent être du personnel employé par l’ENISA et/ou d’autres experts indépendants. La décision finale d’investissement du régime est limitée à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’évaluation ou par l’organe directeur équivalent compétent.

2.La liste des activités destinées à la transformation écologique et numérique du secteur qui sont admissibles au bénéfice d’un soutien, pour un montant d’au moins 430 000 000 EUR. La mesure soutient des projets innovants impliquant une transformation industrielle substantielle en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique du secteur, ainsi que le développement de nouvelles installations de fabrication hautement efficaces et décarbonées.

3.Obligation de respecter le principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience, tel qu’énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). En particulier, le ou les instruments juridiques excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents 232 ; II) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval, en dehors des systèmes d’échange de quotas d’émission (SEQE) 233 . En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de subvention respectent la législation environnementale de l’Union et nationale applicable. Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): Les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement visant à accroître sensiblement la durabilité environnementale des entreprises (telles que la décarbonation, la réduction de la pollution et l’économie circulaire) si les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement sont principalement axées sur le développement ou l’adaptation de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur. En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de subvention respectent la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

4.Exigences applicables aux investissements climatiques pour le régime de subventions: au moins 172 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans le dispositif contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 234  

5.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finals du régime de subvention ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir les mêmes coûts.

6.Le montant couvert par le régime et l’obligation de réinvestir tout produit non utilisé du régime de subvention dans les activités énumérées ci-dessus, y compris au-delà de 2026.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

AE.2.    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier de suivi et de mise en œuvre en vue du soutien financier non remboursable 

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2022, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

477

C31.R1

M

Réforme visant à améliorer les autorisations pour la production d’énergie renouvelable et les infrastructures du réseau électrique

Entrée en vigueur des dispositions des actes juridiques pertinents

TRIMESTRE 3

2023

Ce jalon comprend deux éléments.

·Premièrement, l’entrée en vigueur des décrets royaux 14/2022, 17/2022, 18/2022 et 20/2022. Les mesures dans le domaine de l’énergie prévues par ces décrets royaux visent à simplifier les procédures d’autorisation pour les projets dans le domaine des énergies renouvelables et les infrastructures de réseau électrique.

·Deuxièmement, l’entrée en vigueur de l’ordonnance TED/189/2023 établissant une nouvelle unité administrative au sein de l’administration centrale chargée du traitement des demandes d’autorisation de projets dans le domaine des énergies renouvelables.

478

C31.I1

T

Investissements favorisant le stockage de l’énergie ou l’autoconsommation sur la base de la production d’énergie renouvelable ou du stockage derrière le compteur

MW

4400

5100

TRIMESTRE 3

2026

700 MW de capacité installée pour des applications de stockage d’énergie ou d’autoconsommation intégrées dans des bâtiments ou dans des processus de production. Les applications d’autoconsommation reposent sur des technologies d’énergie renouvelable ou des solutions de stockage derrière le compteur. (Scénario de référence: date du T2 2026, objectif de la cible 117 et date du T2 2026; objectif de l’objectif no 126)

479

C31.I1

T

Nombre d’initiatives menées par les communautés énergétiques

Numéro

37

77

TRIMESTRE 3

2026

Achèvement de 40 initiatives menées par les communautés énergétiques, soit par l’installation de solutions en matière d’énergies renouvelables ou d’efficacité énergétique, soit par la mise en œuvre de processus de construction participative et communautaire. (Scénario de référence: date T4 2024, objectif de la cible 111)

483

C31.I2

M

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Le ministère a achevé l’investissement

Attestation de versement

TRIMESTRE 2

2024

L’Espagne transfère au moins 1 600 millions d’EUR à l’IDAE pour le régime d’aide.

480

C31.I2

M

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Mise en place du régime

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques pertinents

TRIMESTRE 4

2024

Entre en vigueur du ou des instruments juridiques établissant le régime d’aide conformément aux exigences spécifiées dans la description de la mesure.

481

C31.I2

T

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (I)

Entrée en vigueur des conventions de financement juridiques ou publication des résolutions finales d’attribution

0

50 %

TRIMESTRE 2

2025

L’IDAE a publié les résolutions finales d’attribution ou l’entrée en vigueur des conventions de financement avec les bénéficiaires finaux, pour au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans le régime de soutien (y compris les coûts indirects).

482

C31.I2

T

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (II)

Entrée en vigueur des conventions de financement juridiques ou publication des résolutions finales d’attribution

50 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

L’IDAE a publié les résolutions finales d’attribution ou l’entrée en vigueur des conventions de financement avec les bénéficiaires finaux, pour 100 % des investissements au titre de la FRR dans le régime de soutien (y compris les coûts indirects).

487

C31.I3

M

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Le ministère a achevé l’investissement

Attestation de versement

TRIMESTRE 2

2024

L’Espagne transfère 1 000 millions d’euros à l’IDAE pour le régime d’aide.

484

C31.I3

M

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Mise en place du régime

Entrée en vigueur de l’arrêté ministériel

TRIMESTRE 4

2024

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques établissant le régime d’aide conformément aux exigences spécifiées dans la description de la mesure.

485

C31.I3

T

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (I)

Entrée en vigueur des conventions de financement juridiques ou publication des résolutions finales d’attribution

0

50 %

TRIMESTRE 2

2025

L’IDAE a publié les résolutions finales d’attribution ou l’entrée en vigueur des conventions de financement avec les bénéficiaires finaux, pour au moins 50 % des investissements au titre de la FRR dans le régime de soutien (y compris les coûts indirects).

486

C31.I3

T

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (II)

Entrée en vigueur des conventions de financement juridiques ou publication des résolutions finales d’attribution

50 %

100 %

TRIMESTRE 3

2026

L’IDAE a publié les résolutions finales d’attribution ou l’entrée en vigueur des conventions de financement avec les bénéficiaires finaux, pour au moins 100 % des investissements au titre de la FRR dans le régime de soutien (y compris les coûts indirects). L’IDAE a veillé à ce qu’au moins 90 % de ce financement contribue à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

488

C31.I4

M

Publication des critères de sélection pour les projets de transport d’électricité

Entrée en vigueur de l’acte juridique pertinent

TRIMESTRE 1

2024

Entrée en vigueur de l’arrêté royal fixant les critères d’éligibilité que doivent remplir les projets de transport d’électricité à sélectionner dans le plan de développement du réseau espagnol 2021-2026, sur la base:

·Les projets qui répondent aux objectifs REPowerEU, et en particulier ceux qui contribuent à l’intégration des sources d’énergie renouvelables, à la décarbonation industrielle, aux transports à émissions nulles ou à la lutte contre les congestions internes; et

·projets qui doivent être achevés au plus tard le quatrième trimestre 2 2026.

489

C31.I4

M

Adoption de la liste des projets de transport d’électricité bénéficiant d’un soutien

Publication de la liste des projets

TRIMESTRE 4

2024

Adoption par le ministère compétent de la liste des projets de transport d’électricité bénéficiant d’un soutien pour un montant de 931 millions d’euros et conformément aux critères de sélection résultant de l’étape 488.

490

C31.I4

M

Achèvement des projets de transport d’électricité bénéficiant d’un soutien

Certificat d’achèvement

TRIMESTRE 3

2026

Achèvement des projets de transport d’électricité soutenus figurant sur la liste adoptée à la suite de l’étape 489.

491

C31.I5

M

Publication des appels et des règles régissant l’octroi d’un soutien à la décarbonation de l’industrie

Publication

TRIMESTRE 2

2024

Approbation des appels et des règles régissant le soutien sous la forme de subventions pour des projets de décarbonation de l’industrie manufacturière, ainsi que le développement de nouvelles installations de fabrication hautement efficaces et décarbonées. Les appels et les règles régissant le soutien sous forme de subventions à des projets doivent garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’obligation de respecter la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

492

C31.I5

M

Publication de prix pour des projets de décarbonation

Publication des décisions d’attribution

Millions

EUR

0

531

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 531 000 000 EUR ont été octroyés aux bénéficiaires finaux (au moins 40 % du total des fonds contribuant à la réalisation des objectifs climatiques selon la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR). 

493

C31.I5

M

Achèvement des projets de décarbonation

Certificat d’achèvement

TRIMESTRE 3

2026

Achèvement des projets pour un budget total d’au moins 531 000 000 EUR.

494

C31.I6

M

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Transformation de l’ENISA en entreprise publique

Entrée en vigueur de l’acte législatif

TRIMESTRE 2

2024

Entrée en vigueur de l’instrument législatif pertinent qui transforme l’ENISA en une entreprise publique pour la mise en œuvre du régime de subvention

497

C31.I6

M

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Le ministère a achevé l’investissement

Certificat de décaissement à l’ENISA

TRIMESTRE 2

2024

L’Espagne transfère 430 000 000 EUR à l’ENISA pour le système.

495

C31.I6

M

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Mise en place du régime

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques pertinents

TRIMESTRE 3

2024

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques établissant le régime de subvention conformément aux exigences spécifiées dans la description de la mesure.

496

C31.I6

T

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

Entrée en vigueur des conventions de financement légales ou des décisions finales d’attribution publiées

0

100 %

TRIMESTRE 3

2026

L’ENISA a publié des résolutions d’attribution finales ou a conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR (y compris les coûts indirects) dans le dispositif. L’ENISA a veillé à ce qu’au moins 40 % de ce financement contribue à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

AE.3    Description des réformes et des investissements pour le soutien sous forme de prêts

Investissement 7 (C31.I7) — Investissements destinés à soutenir la décarbonation industrielle (prêts)

L’objectif de la mesure, qui fait partie du projet stratégique de décarbonation industrielle, est d’accorder une aide sous la forme de prêts à des projets visant à décarboner l’industrie manufacturière. Cette mesure d’investissement se compose d’au moins l’une des trois lignes d’action suivantes:

·soutien sous la forme de prêts à des projets mettant en œuvre la décarbonation de l’industrie manufacturière, par exemple des projets qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre;

·achèvement d’un projet pilote visant à encourager les entreprises à investir avec des coûts élevés dans de grands projets d’investissement dans la décarbonation industrielle et des réductions substantielles des émissions de gaz à effet de serre en payant un prix fixe du carbone sur une période donnée (contrat carbone pour différences); et

·soutien sous forme de prêts pour le développement de nouvelles installations de fabrication hautement efficaces et décarbonées.

La décision du Conseil des ministres approuvant la PERTE pour la décarbonation de l’industrie contient des critères de sélection détaillés visant à garantir le respect des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (doc. 2021/C58/01). Afin de garantir que la mesure respecte les orientations techniques intitulées «Ne pas nuire de manière significative» (2021/C58/01), les critères d’éligibilité figurant dans les termes de référence pour les prochains appels à projets excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités menées dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions prévues en équivalent CO2 qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents pour l’allocation de quotas à titre gratuit 235 ; et ii) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval, en dehors des systèmes d’échange de quotas d’émission (SEQE) 236 . Le cahier des charges exige en outre que seules les activités conformes à la législation environnementale pertinente de l’UE et des États membres puissent être sélectionnées.

Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): Les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement visant à accroître sensiblement la durabilité environnementale des entreprises (telles que la décarbonation, la réduction de la pollution et l’économie circulaire) si les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement sont principalement axées sur le développement ou l’adaptation de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur.

Les critères de sélection garantissent qu’au moins 260 000 000 EUR, représentant 40 % du coût estimé de la mesure, contribuent aux objectifs en matière de changement climatique, conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 237

Les remboursements liés aux opérations financières sont réinvestis dans de nouvelles opérations dans le même domaine d’action de la mesure, à moins qu’ils ne soient utilisés pour assurer le remboursement de prêts du prêt au titre de la facilité pour la reprise et la résilience.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

Investissement 8 (C31.I8) — Régime d’aide aux projets de décarbonation (prêts)

Cette mesure consiste en un investissement dans un régime d’aide visant à encourager les investissements privés dans la décarbonation industrielle au moyen de prêts.

Le régime favorise la décarbonation des processus industriels et le développement de nouvelles installations de fabrication hautement efficaces et décarbonées, par l’octroi de prêts au secteur privé, dans le cadre du projet stratégique pour la décarbonation de l’industrie approuvé par le Conseil des ministres. Sur la base des investissements au titre de la FRR, le régime de soutien vise, dans un premier temps, à fournir au moins 1 050 000 000 EUR de financement sous forme de prêts.

Le système est géré par l’ENISA en tant que partenaire chargé de la mise en œuvre. Un acte juridique pertinent transformera l’ENISA en une entreprise publique afin de mettre en œuvre cet investissement (il s’agit d’une étape importante dans le cadre de l’investissement 6 du volet 31 du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne).

Afin de mettre en œuvre l’investissement dans le régime, le gouvernement adopte un ou plusieurs instruments juridiques établissant le régime de prêts, qui comprennent les éléments suivants:

1.Description du processus décisionnel du régime: L’évaluation des demandes et la sélection des bénéficiaires à inclure dans les décisions finales d’attribution ou d’investissement dans le cadre du système sont prises par un comité d’investissement ou un autre organe de direction équivalent compétent et approuvées à la majorité des voix de membres indépendants du gouvernement espagnol, c’est-à-dire qu’ils doivent être du personnel employé par l’ENISA et/ou d’autres experts indépendants. La décision finale d’investissement du régime est limitée à l’approbation (sans modification) ou à l’exercice d’un droit de veto sur une décision d’investissement proposée par le comité d’investissement ou par l’organe directeur équivalent compétent.

2.La liste des activités destinées à la transformation écologique et numérique du secteur qui sont admissibles au bénéfice d’un soutien, pour un montant d’au moins 1 050 000 000 EUR. La mesure soutient des projets innovants impliquant une transformation industrielle substantielle en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de transformation numérique du secteur.

3.Exigences relatives au respect du principe consistant à «ne pas causer de préjudice important» au titre de la facilité pour la reprise et la résilience, tel qu’énoncé dans les orientations techniques DNSH (2021/C58/01). En particulier, le ou les instruments juridiques excluent la liste d’activités suivante: (I) les activités menées dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions prévues en équivalent CO2 qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents pour l’allocation de quotas à titre gratuit 238 ; et ii) les activités liées aux combustibles fossiles, y compris leur utilisation en aval, en dehors des systèmes d’échange de quotas d’émission (SEQE) 239 . En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de prêts respectent la législation environnementale de l’UE et nationale applicable. Les actions de R &II suivantes au titre de cet investissement sont considérées comme conformes aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01): Les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement visant à accroître sensiblement la durabilité environnementale des entreprises (telles que la décarbonation, la réduction de la pollution et l’économie circulaire) si les actions de R &II menées dans le cadre de cet investissement sont principalement axées sur le développement ou l’adaptation de solutions de remplacement ayant les incidences les plus faibles possibles sur l’environnement dans le secteur. En outre, le ou les instruments juridiques exigent que les bénéficiaires finaux des régimes de prêts respectent la législation environnementale de l’UE et nationale applicable.

4.Exigences applicables aux investissements en faveur du climat: au moins 420 000 000 EUR d’investissements au titre de la FRR dans le dispositif contribuent à la réalisation des objectifs en matière de changement climatique conformément à l’annexe VI du règlement FRR. 240

5.L’exigence selon laquelle les bénéficiaires finaux du régime de prêts ne reçoivent pas le soutien d’autres instruments de l’Union pour couvrir les mêmes coûts.

6.Le montant couvert par le régime et l’obligation de réinvestir tout produit non utilisé du régime de prêts dans les activités énumérées ci-dessus, y compris au-delà de 2026.

La mise en œuvre de l’investissement est achevée au plus tard le 31 août 2026.

   AE.4    Jalons, cibles, indicateurs et calendrier pour le suivi et la mise en œuvre du soutien sous forme de prêts

Voir tableau ci-dessous. La date de référence pour tous les indicateurs est le 1 février 2022, sauf indication contraire dans la description de l’action. Les montants figurant dans le tableau n’incluent pas la TVA.

   Numéro

Mesure

Étapes
/Cible

Nom

Indicateur qualitatif pour les valeurs intermédiaires

Indicateur quantitatif pour la valeur cible

Temps

Description de chaque jalon et cible

Unité

Base de référence

Objectif

Q

Année

L83

C31.I7

M

Publication des appels et des règles régissant l’octroi d’un soutien à la décarbonation de l’industrie.

Publication

TRIMESTRE 2

2024

Approbation des appels et des règles régissant le soutien sous forme de prêts en faveur de projets de décarbonation de l’industrie manufacturière et de développement de nouveaux investissements dans des installations de fabrication hautement efficaces et décarbonées. Les appels et les règles régissant le soutien sous forme de prêts à des projets doivent garantir que la mesure est conforme aux orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) par l’utilisation d’une liste d’exclusion et l’obligation de respecter la législation environnementale de l’Union et nationale applicable.

L84

C31.I7

T

Publication de prix pour des projets de décarbonation

En millions d’euros

0

585

TRIMESTRE 4

2024

Au moins 585 000 000 EUR ont été octroyés aux bénéficiaires finaux (au moins 40 % du total des fonds contribuant à la réalisation des objectifs climatiques selon la méthode figurant à l’annexe VI du règlement FRR).

L85

C31.I7

M

Achèvement des projets de décarbonation

Certificat d’achèvement

TRIMESTRE 3

2026

Achèvement des projets pour un budget total d’au moins 585 000 000 EUR. En cas de financement d’un projet pilote de contrat carbone pour différences, le budget qui lui est alloué est considéré comme équivalent à la taille des garanties associées au contrat carbone pour les différences couvertes par le projet pilote.

L86

C31.I8

M

Régime d’aide à la décarbonation industrielle (prêts): Le ministère a achevé l’investissement

Certificat de décaissement à l’ENISA

TRIMESTRE 2

2024

L’Espagne transfère 1 050 000 000 EUR à l’ENISA pour le système.

L87

C31.I8

M

Mise en place du régime de prêts

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques pertinents

TRIMESTRE 3

2024

Entrée en vigueur du ou des instruments juridiques établissant le régime de prêts conformément aux exigences spécifiées dans la description de la mesure.

L88

C31.I8

T

Régime d’aide à la décarbonation industrielle (prêts): Les accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou les décisions finales d’attribution publiées.

Entrée en vigueur des conventions de financement légales ou des décisions finales d’attribution publiées

0

100 %

TRIMESTRE 3

2026

L’ENISA a publié des résolutions d’attribution finales ou a conclu des conventions juridiques de financement avec les bénéficiaires finaux pour un montant nécessaire pour utiliser 100 % des investissements au titre de la FRR (y compris les coûts indirects) dans le dispositif. L’ENISA a veillé à ce qu’au moins 40 % de ce financement contribue à la réalisation des objectifs climatiques en utilisant la méthodologie figurant à l’annexe VI du règlement FRR.

2.Estimation du coût total du plan pour la reprise et la résilience

Le coût total estimé du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne s’élève à 163 029 653 473 EUR.

SECTION 2: SOUTIEN FINANCIER

3.Contribution financière

Les tranches visées à l’article 2, paragraphe 2, sont organisées de la manière suivante:

3.1.Première tranche (soutien non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

1

C1.R1

M

Arrêté TMA/178/2020 et décret-loi royal 23/2020

21

C2.R1

M

Entrée en vigueur du programme urbain espagnol et de la stratégie de rénovation à long terme pour la réhabilitation énergétique dans le secteur du bâtiment en Espagne

39

C3.R1

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal no 5/2020 sur les mesures urgentes concernant l’agriculture et l’alimentation et de la loi no 8/2020 sur la modification de la loi no 12/2013 relative aux mesures visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire

63

C4.R2

M

Adoption de la stratégie nationale pour l’infrastructure verte, la connectivité et la restauration écologique

82

C6.R1

M

Stratégie pour une mobilité durable, sûre et connectée (consultation publique)

102

C7.R1

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal no 23/2020 (mesures dans le domaine de l’énergie)

103

C7.R1

M

Entrée en vigueur du décret royal 960/2020 (régime économique pour les énergies renouvelables)

104

C7.R1

M

Entrée en vigueur du décret royal 1183/2020 (raccordement des énergies renouvelables au réseau électrique)

105

C7.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur le changement climatique et la transition énergétique

121

C8.R1

M

Approbation de la stratégie de décarbonation à long terme («ELP2050»).

122

C8.R2

M

Entrée en vigueur des réformes de la planification, de la législation et de la réglementation visant à promouvoir le développement d’une solution de stockage de l’énergie.

129

C9.R1

M

Feuille de route sur l’hydrogène

137

C10.R1

M

Création de l’Institut pour une transition juste

144

C11.R1

M

Entrée en vigueur d’un acte législatif visant à réduire l’emploi temporaire dans les administrations publiques

151

C11.R2

M

Entrée en vigueur de la loi no 3/2020 relative aux mesures procédurales et organisationnelles dans le domaine de la justice

153

C11.R3

M

Entrée en vigueur du décret royal no 937/2020 sur la réglementation de la Caja General de Depósitos

154

C11.R3

M

Entrée en vigueur du décret royal portant approbation du règlement d’application de la loi 22/2015 du 20 juillet relative aux audits des comptes

157

C11.R5

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal no 36/2020 relatif à la mise en œuvre du plan pour la reprise, la transformation et la résilience

158

C11.R5

M

Création de nouveaux organismes au sein du gouvernement central pour assurer le suivi de la mise en œuvre, du contrôle et de l’audit du plan.

159

C11.R5

M

Ordre définissant les procédures et le format des informations à partager pour le suivi du PRR et l’exécution comptable des dépenses

173

C11.I5

M

Système d’information intégré de la facilité pour la reprise et la résilience

177

C12.R2

M

Stratégie espagnole en faveur de l’économie circulaire (CEEE)

181

C12.I2

M

Plan visant à stimuler la chaîne de valeur de l’industrie automobile vers une mobilité durable et connectée

199

C13.I3

M

Numérisation du plan en faveur des PME 2021-2025

214

C14.R1

M

Plan de promotion du secteur du tourisme

215

C14.R1

M

Lancement du site web «DATAESTUR» collectant des données sur le tourisme

230

C15.R2

M

Plan et stratégie pour l’Espagne numérique de 2025 pour la promotion de la technologie 5G

231

C15.R2

M

Libération de la bande de fréquences 700 MHz

249

C16.R1

M

Stratégie nationale pour l’intelligence artificielle

255

C17.R2

M

Publication de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027

257

C17.R3

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal sur la réorganisation des organismes publics de recherche.

285

C19.R1

M

Approbation du plan national de compétences numériques par le Conseil des ministres

295

C20.R1

M

Plan de modernisation de la formation professionnelle et lois connexes

303

C21.R1

M

Entrée en vigueur de la loi organique sur l’éducation

318

C22.R5

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal 20/2020 du 29 mai portant approbation du revenu minimum vital

329

C23.R1

M

Entrée en vigueur de deux décrets royaux réglementant le travail à distance dans le secteur privé et dans les administrations publiques

330

C23.R2

M

Entrée en vigueur de deux règlements sur l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes et sur les plans pour l’égalité et leur enregistrement

333

C23.R5

M

Entrée en vigueur du plan d’action pour lutter contre le chômage des jeunes

363

C25.R1

M

Plan «Espagne, pôle audiovisuel de l’Europe».

385

C28.R1

M

Mesures budgétaires adoptées en 2020 et 2021 pour atténuer les effets de la pandémie de COVID-19.

387

C28.R3

M

Désignation du comité d’experts par le secrétaire d’État aux finances.

392

C28.R5

M

Taxe sur les services numériques

393

C28.R6

M

Taxe sur les transactions financières

394

C28.R7

M

Modifications de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur la fortune en 2021

395

C28.R8

M

Modifications de l’impôt sur le revenu des sociétés en 2021

396

C28.R9

M

Modifications des impôts indirects en 2021

397

C29.R1

M

Mise en place d’une équipe permanente au sein du ministère des finances chargée du suivi actif de la mise en œuvre des résultats des réexamens des dépenses et de l’approbation de l’arrêté d’élaboration de la loi budgétaire annuelle

398

C29.R1

M

Phase III de l’examen des dépenses

399

C29.R1

M

Création d’une unité permanente au sein de l’AIReF chargée d’effectuer les revues de dépenses mandatées par le gouvernement.

406

C30.R1

M

Séparation du financement de la sécurité sociale

412

C30.R4

M

Rationalisation des prestations complémentaires de maternité

413

C30.R5

M

Réexamen des allègements fiscaux liés au régime de retraite complémentaire actuel

Montant de la tranche

11 494 252 874 EUR

3.2.Deuxième tranche (soutien non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

24

C2.R5

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif aux bureaux de rénovation («guichets uniques»)

26

C2.I1

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif au cadre réglementaire pour la mise en œuvre du programme de renouvellement; et décret-loi royal réglementant les incitations à l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour soutenir le programme

30

C2.I2

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif à la définition du cadre réglementaire pour la mise en œuvre du programme de location de logements sociaux économes en énergie conformes aux critères d’efficacité énergétique

40

C3.R1

M

Entrée en vigueur de la deuxième modification de la loi 12/2013 relative à des mesures visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire

46

C3.I1

T

Entrée en vigueur de l’accord contractuel entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase I)

56

C3.I7

M

Accords avec des organismes publics de recherche

74

C5.R1

M

Entrée en vigueur des modifications du règlement sur la planification hydrologique

83

C6.R1

M

Stratégie pour une mobilité durable, sûre et connectée (approbation)

108

C7.R2

M

Stratégie nationale d’autoconsommation

112

C7.R4

M

Feuille de route pour l’énergie éolienne en mer et les autres énergies marines

139

C10.I1

M

Programme d’aide à la formation pour une transition juste et octroi d’aides au développement économique de zones en transition juste

155

C11.R4

M

Entrée en vigueur de l’arrêté ministériel portant création de l’Office national d’évaluation

189

C13.R1

M

Entrée en vigueur de la loi modifiant la loi 34/2006 relative à l’accès aux professions d’avocat et de procuradores

216

C14.R1

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal portant mise en œuvre du Fonds financier national pour la compétitivité du tourisme

217

C14.I1

T

Attribution budgétaire de plans promouvant la durabilité du tourisme à leur destination

232

C15.R2

M

Assignation de la bande de fréquences de 700 MHz

233

C15.R2

M

Entrée en vigueur de l’acte juridique relatif à la réduction de la taxation du spectre 5G

250

C16.R1

M

Charte des droits numériques

258

C17.I1

T

Accords signés par le ministère de la science et de l’innovation avec les communautés autonomes pour la mise en œuvre des «plans complémentaires de R &D;

273

C18.R1

M

Plan d’action pour les soins primaires et de proximité

278

C18.I1

M

Approbation du plan d’investissement en équipements et répartition des fonds

289

C19.I2

M

Programme visant à doter les écoles publiques et subventionnées par les pouvoirs publics d’outils numériques

306

C21.R3

M

Entrée en vigueur des arrêtés royaux relatifs à l’organisation des universités

331

C23.R3

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal pour la protection des travailleurs exerçant des activités de distribution à des tiers par des moyens technologiques

332

C23.R4

M

Modification du statut des travailleurs pour soutenir la réduction de l’emploi temporaire en rationalisant le nombre de types de contrats

334

C23.R5

M

Décret royal relatif à une nouvelle stratégie espagnole pour l’emploi 2021-2024

336

C23.R6

M

Modification du statut des travailleurs afin de mettre en place un dispositif d’adaptation aux chocs cycliques et structurels, y compris un système qui offre une flexibilité interne aux entreprises et une stabilité aux travailleurs

338

C23.R8

M

Modification du statut des travailleurs afin d’améliorer les règles juridiques régissant les négociations collectives

339

C23.R9

M

Modification du statut des travailleurs afin d’améliorer les droits des personnes travaillant dans des entreprises sous-traitées

345

C23.I4

M

Approbation de l’allocation régionale de fonds pour des projets territoriaux en faveur des groupes vulnérables, de l’entrepreneuriat et des microentreprises.

378

C27.R2

T

Modernisation de l’administration fiscale — Nombre de membres du personnel de l’administration fiscale

379

C27.R2

T

Modernisation de l’administration fiscale — Enquêtes fiscales

380

C27.R3

T

Fourniture d’une assistance renforcée aux contribuables — Sociedades Web mise à jour et mise à disposition d’au moins 1 666 123 contribuables.

381

C27.R3

T

Fourniture d’une assistance renforcée aux contribuables — Renta Web modernisé et disponible pour au moins 1 779 505 contribuables

383

C27.R4

T

Dimension internationale — Identification des contribuables étrangers enregistrés

384

C27.R5

T

Modèle coopératif — Rapports de transparence

389

C28.R4

M

Taxes sur les plastiques à usage unique et les déchets

400

C29.R1

M

Approbation par le Conseil des ministres du nouveau cycle (2022-26) des revues de dépenses à commander à l’AIReF.

403

C29.R2

M

Rapport d’alignement budgétaire sur les ODD

407

C30.R2

M

Maintien du pouvoir d’achat des pensions et alignement de l’âge effectif de départ à la retraite et de l’âge légal de départ à la retraite

Montant de la tranche

13 793 103 448 EUR

3.3.Troisième tranche (soutien non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

2

C1.R1

M

Modifications du code technique de construction (à confirmer), du règlement électrotechnique basse tension (lver) et approbation d’un arrêté royal visant à réglementer les services publics de recharge

45

C3.R6

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif à la gestion des lieux de pêche nationaux

51

C3.I4

T

Plan d’investissement pour promouvoir la durabilité et la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage

57

C3.I7

T

Acquisition de sondes acoustiques pour la recherche dans le secteur de la pêche

61

C3.I11

T

Financement de projets d’investissement dans le secteur de la pêche

65

C4.I1

M

Attribution de marchés pour des aéronefs spéciaux pour la lutte contre l’incendie et mise en place d’un système de suivi et de gestion des connaissances en matière de biodiversité

110

C7.R3

M

Projet pilote pour les communautés énergétiques

115

C7.I1

M

Appel d’offres pour un soutien à l’investissement en faveur de capacités renouvelables innovantes ou à valeur ajoutée

124

C8.R4

M

Entrée en vigueur de mesures visant à promouvoir les bacs à sable réglementaires afin de stimuler la recherche et l’innovation dans le secteur de l’électricité.

130

C9.R1

M

Entrée en vigueur du règlement établissant les garanties d’origine pour les gaz renouvelables

190

C13.R1

M

Entrée en vigueur de la loi portant réforme de la loi sur l’insolvabilité

229

C15.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur les télécommunications

254

C17.R1

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi 14/2011 du 1 juin relative à la science, à la technologie et à l’innovation.

270

C17.I8

T

Soutien aux projets de R &D&Ien dans le domaine de l’automobile durable

274

C18.R2

M

Approbation de la stratégie espagnole en matière de santé publique

296

C20.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur le système unique intégré de formation professionnelle, dans le but de moderniser le système

304

C21.R2

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal relatif aux exigences minimales en matière d’enseignement

314

C22.R1

M

Approbation par le conseil territorial de l’évaluation du système d’autonomie et de soins de dépendance (SAAD).

317

C22.R4

M

Entrée en vigueur de la réforme législative du système d’accueil des migrants et des demandeurs de protection internationale en Espagne

350

C23.I7

M

Améliorer le taux d’utilisation du revenu minimum vital («IMV») et accroître son efficacité au moyen de politiques d’inclusion

360

C24.I3

T

Numérisation et promotion des principaux services culturels

364

C25.R1

M

Entrée en vigueur de la loi générale sur la communication audiovisuelle.

374

C26.I3

M

Projets visant à promouvoir l’égalité dans le sport

376

C27.R1

M

Entrée en vigueur de la loi contre la fraude et la fraude fiscales

390

C28.R4

M

Analyse de la taxe d’immatriculation des véhicules et de la taxe de circulation

391

C28.R4

M

Entrée en vigueur de la réforme de la taxe sur les gaz fluorés

401

C29.R1

M

Publication d’un rapport de suivi

411

C30.R3

M

Réforme du système de cotisations de sécurité sociale pour les travailleurs indépendants

414

C30.R5

M

Révision du régime de pension complémentaire actuel

Montant de la tranche

6 896 551 724 EUR

3.4.Quatrième tranche (soutien non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

4

C1.I1

T

Budget dépensé lors d’achats ou attribués par les municipalités dans le but de promouvoir la mobilité durable

22

C2.R3

M

Entrée en vigueur de la loi sur le logement, y compris les actions visant à soutenir l’augmentation de l’offre de logements conformément aux bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle

23

C2.R4

M

Entrée en vigueur de la loi sur la qualité de l’architecture et de l’environnement du bâtiment

25

C2.R6

M

Entrée en vigueur des modifications de la loi horizontale sur la propriété afin de faciliter le financement de la réhabilitation

38

C2.I6

T

Plans d’action dans le cadre du programme urbain espagnol

41

C3.R2

M

Entrée en vigueur du cadre réglementaire visant à mettre en place un registre général des meilleures techniques disponibles dans les exploitations agricoles afin de fournir des informations sur les émissions de polluants et de gaz à effet de serre, et à réformer la législation en matière de planification au moyen de critères applicables aux exploitations agricoles dans tous les secteurs

43

C3.R4

M

Entrée en vigueur du décret royal relatif à un mécanisme de gouvernance visant à améliorer le système d’irrigation espagnol.

44

C3.R5

M

Adoption du deuxième plan d’action de la stratégie de numérisation du secteur agroalimentaire et des zones rurales.

47

C3.I1

T

Mise en œuvre de l’accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase II)

55

C3.I6

M

Acquisition d’équipements TIC pour les réserves maritimes d’intérêts de pêche et contrats d’acquisition de navires spéciaux pour les réserves marines

60

C3.I10

M

Achat de patrouilleurs légers et de patrouilleurs en haute mer pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

62

C4.R1

M

Plan stratégique pour le patrimoine naturel et la biodiversité et plan relatif au réseau de zones marines protégées

64

C4.R3

M

Approbation de la stratégie et du plan d’appui pour les forêts espagnoles

77

C5.I2

M

Rétablissement de la protection des rives contre les risques d’inondation

80

C5.I4

T

Restauration des zones et écosystèmes dégradés sur au moins 50 kilomètres de littoral

84

C6.R2

M

Stratégie ferroviaire indicative

85

C6.I1

M

Réseau central RTE-T: attribution des projets

88

C6.I2

M

Réseau RTE-T: différents modes de transport (rail et route): attribution partielle du budget

95

C6.I3

M

Infrastructures intermodales et logistiques: attribution partielle du budget

99

C6.I4

M

Soutien au programme de transports durables et numériques.

140

C10.I1

T

Soutien aux projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales.

145

C11.R1

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi 40/2015 et des arrêtés ministériels renforçant la coopération interterritoriale

146

C11.R1

M

Entrée en vigueur de la loi visant à renforcer l’évaluation des politiques publiques

147

C11.R1

M

Entrée en vigueur de la réforme de la loi 7/1985 sur les régimes administratifs locaux et modification du décret royal 1690/1986 du 11 juillet portant approbation du règlement sur la population et la délimitation territoriale des entités locales

148

C11.R1

M

Entrée en vigueur des mesures réglementaires relatives à la fonction publique de l’administration de l’État

152

C11.R2

M

Entrée en vigueur du décret-loi royal améliorant l’efficacité des procédures judiciaires et du décret-loi royal sur l’efficacité numérique

156

C11.R4

M

Stratégie nationale en matière de marchés publics

164

C11.I2

T

Procédure judiciaire à exécuter par voie électronique

174

C11.I5

T

Nouveaux outils et activités de communication

178

C12.R2

M

Entrée en vigueur des actes qui font partie du train de mesures en faveur de l’économie circulaire

179

C12.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur les déchets et les sols contaminés

182

C12.I2

M

PERTE dans le domaine des véhicules électriques

183

C12.I2

M

PERTE dans les domaines stratégiques définis dans le plan

184

C12.I2

T

Projets innovants pour la transformation de l’industrie en termes d’efficacité énergétique, de durabilité et de numérisation

191

C13.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur la création et la croissance des entreprises

192

C13.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur les start-up

450

C13.R2

M

Entrée en vigueur du décret royal 629/2022 du 26 juillet modifiant la réglementation de la loi organique 4/2000 relative aux droits et libertés des étrangers en Espagne et à leur intégration sociale

200

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme de la boîte à outils numérique

201

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme «Agents of Change»

202

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme de soutien aux clusters d’entreprises innovantes

203

C13.I3

T

Budget engagé en faveur du programme PIN

218

C14.I1

T

Attribution budgétaire de plans promouvant la durabilité du tourisme à leur destination

234

C15.R2

M

Assignation de la bande de fréquences de 26 GHz

235

C15.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur la cybersécurité de la 5G

245

C15.I7

M

Lancement du programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité, du programme mondial d’innovation en matière de sécurité et des actions connexes.

247

C15.I7

T

Renforcement et amélioration des capacités de cybersécurité: Ligne d’aide à la cybersécurité

259

C17.I2

T

Récompenses pour des projets visant à renforcer les infrastructures scientifiques nationales et les capacités du système espagnol d’innovation scientifique, technologique et scientifique, et accords bilatéraux signés avec des entités internationales et d’autres instruments pour financer des projets d’infrastructures européennes et internationales.

261

C17.I3

T

Attribution de nouveaux projets privés, interdisciplinaires et publics de R &DD-I, tests de concept, appels à la concurrence internationale et R &D de pointe axés sur les défis sociaux

300

C20.I3

T

Au moins 50 000 nouvelles places d’EFP par rapport à la fin de 2020.

319

C22.R5

M

Publication du «Plan de réorganisation et de simplification du système des prestations financières à caractère non contributif de l’administration générale de l’État».

335

C23.R5

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi sur le travail (décret royal législatif 3/2015)

337

C23.R7

M

Entrée en vigueur de la réforme de la loi no 43/2006 visant à simplifier et à accroître l’efficacité du système d’incitation au recrutement en tenant compte des recommandations formulées par l’AIReF

340

C23.R10

M

Entrée en vigueur de la modification du décret royal législatif no 8/2015 réformant la réglementation de l’aide non contributive au chômage

352

C24.R1

M

Entrée en vigueur du statut de l’artiste, du parrainage et du régime d’incitations fiscales.

367

C26.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur le sport

377

C27.R1

M

Évaluation intermédiaire des effets de la loi contre la fraude et l’évasion fiscales.

404

C29.R3

M

Rapport d’alignement sur la budgétisation verte

408

C30.R2

M

Adaptation de la période de calcul pour le calcul de la pension de retraite

409

C30.R2

M

Remplacement du facteur de durabilité par un mécanisme d’équité intergénérationnelle

410

C30.R2

M

Projections actualisées montrant comment les réformes des retraites entreprises en 2021 et 2022 garantissent la viabilité budgétaire à long terme

415

C30.R6

M

Ajustement de la base de contribution maximale

Montant de la tranche

11 435 531 581 EUR

3.5.Cinquième tranche (soutien non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

11

C1.I2

T

Attribution de projets innovants en faveur de l’électromobilité

21 bis

C2.R2

M

Publication des recommandations des groupes de travail pour la mise en œuvre de la stratégie de rénovation à long terme en Espagne

42

C3.R3

M

Entrée en vigueur du cadre normatif sur la nutrition durable dans les sols agricoles.

53

C3.I5

T

Signature d’accords contractuels entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et l’ENISA

70

C4.I3

T

Réhabilitation d’anciens sites miniers (au moins 20 anciens sites miniers)

73

C4.I4

M

Actions en faveur de la gestion durable des forêts

75

C5.R1

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi sur l’eau et du nouveau règlement remplaçant le décret royal 1620/2007

76

C5.I1

T

Amélioration des infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées

109

C7.R2

M

Achèvement des mesures dans le cadre de la stratégie nationale d’autoconsommation

113

C7.R4

M

Entrée en vigueur des mesures réglementaires identifiées dans la carte pour l’éolien en mer et les autres énergies marines

131

C9.I1

T

Financement des PME pour renforcer la chaîne de valeur de l’hydrogène

138

C10.R1

T

Protocoles de transition juste et conseil consultatif

433

C11.R1

M

Mise à jour du cadre national de sécurité

453

C15.I7

M

Lancement du programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité, du programme mondial d’innovation en matière de sécurité et des actions connexes.

307

C21.R3

M

Entrée en vigueur de la loi organique sur le système universitaire

468

C21.I6

M

Adoption du plan d’action pour le développement des microcertifications universitaires

315

C22.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur les services sociaux et des règlements ministériels

316

C22.R3

M

Entrée en vigueur de la loi sur la diversité familiale

321

C22.I1

T

Projets exécutés par le ministère des droits sociaux et Agenda 2030

473

C22.I4

M

Mise en place de différents types de services pour les victimes de violences sexuelles.

386

C28.R2

M

Réexamen et modifications des avantages fiscaux

388

C28.R3

M

Entrée en vigueur des réformes découlant des recommandations du Comité

402

C29.R1

M

Phase III de l’examen des dépenses

Montant de la tranche

7 671 001 527 EUR

3.6.Sixième tranche (aide non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

5

C1.I1

T

Budget consacré à des achats ou octroyés par des communautés autonomes d’au moins 900 millions d’euros en vue de promouvoir la mobilité durable

6

C1.I1

T

Projets menés à bien en faveur de la mobilité durable, y compris dans les zones urbaines et métropolitaines

12

C1.I2

T

Enregistrement de la demande de subvention pour véhicules électriques et points de recharge

14

C1.I3

T

Lignes ferroviaires à courte distance (Cercanías)

15

C1.I3

T

Amélioration des stations grâce à la numérisation

16

C1.I3

T

Amélioration des stations «Cercanías»

32

C2.I3

M

Attribution de rénovations pour les logements résidentiels et les bâtiments non résidentiels, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire

422

C3.R2

M

Entrée en vigueur du règlement visant à améliorer la biosécurité du transport du bétail et de la réglementation relative à l’utilisation durable des antibiotiques dans les espèces animales

424

C3.I1

T

Mise en œuvre de l’addendum à l’accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase II)

54

C3.I5

T

Soutien aux PME agroalimentaires pour la mise en œuvre de projets commerciaux innovants et numériques

58

C3.I8

T

Projets de recherche, de développement et d’innovation visant à soutenir la résilience et la durabilité du secteur de la pêche et de l’aquaculture

59

C3.I9

M

Renforcement numérique du système espagnol d’information sur la pêche (SIPE) et du système de surveillance de la pêche

67

C4.I2

T

Zones marines protégées

79

C5.I3

M

Attribution de marchés pour la mise en œuvre d’outils visant à améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau et à surveiller les précipitations et autres données météorologiques

81

C5.I4

T

Restauration des zones et écosystèmes dégradés sur au moins 100 kilomètres de littoral

106

C7.R1

T

Capacité de production supplémentaire d’énergie renouvelable

107

C7.R1

T

Capacité supplémentaire cumulée d’énergie renouvelable installée en Espagne

114

C7.R4

M

Achèvement des mesures définies dans la feuille de route sur le biogaz

116

C7.I1

M

Nouveaux projets, technologies ou installations d’infrastructures d’énergie marine renouvelable

118

C7.I2

M

Office des énergies propres et des projets intelligents pour les îles

123

C8.R3

M

Entrée en vigueur de mesures réglementaires pour l’intégration de la flexibilité et de la participation active de la demande.

125

C8.I1

T

Projets de stockage innovants attribués

127

C8.I2

T

Projets innovants de numérisation pour la distribution d’électricité

128

C8.I3

T

Projets visant à promouvoir de nouveaux modèles économiques pour la transition énergétique

132

C9.I1

T

Évolutions technologiques dans la chaîne de valeur de l’hydrogène renouvelable

133

C9.I1

T

Groupements d’hydrogène renouvelable (ou vallées)

134

C9.I1

T

Projets pionniers dans le domaine de l’hydrogène

135

C9.I1

T

Installations d’essai ou nouvelles lignes de fabrication.

149

C11.R1

M

Statuts du nouvel organisme public chargé de l’évaluation

437

C11.R3

M

Publication du rapport biennal sur les risques liés au changement climatique pour le système financier et création du Conseil des finances durables

160

C11.I1

M

Interconnexion des plateformes nationales de passation des marchés publics

161

C11.I1

T

Attribution de projets soutenant la transformation numérique de l’administration publique centrale

163

C11.I2

M

Plateformes interopérables pour l’échange de données relatives à la sécurité sociale et à la santé

165

C11.I2

T

Attribution de projets soutenant les projets moteurs de la numérisation de l’administration publique centrale

167

C11.I3

M

Numérisation des entités régionales et locales

176

C12.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur l’industrie

187

C12.I3

T

Achèvement des projets visant à soutenir la mise en œuvre de la législation sur les déchets et à promouvoir l’économie circulaire dans l’entreprise

451

C13.R2

M

Entrée en vigueur de la modification de la loi 14/2013 du 27 septembre relative au soutien aux entrepreneurs et à son internationalisation

194

C13.I1

T

Utilisateurs bénéficiant de mesures visant à stimuler l’écosystème entrepreneurial

196

C13.I2

T

Garantie CERSA

198

C13.I2

T

Entrepreneurs et PME soutenus par le programme de soutien à l’entrepreneuriat industriel

205

C13.I3

T

Exécution budgétaire du programme d’agents du changement

206

C13.I3

T

Exécution budgétaire du programme de soutien aux clusters d’entreprises innovantes

207

C13.I3

T

Exécution budgétaire du programme PIN

210

C13.I4

T

PME et associations professionnelles ayant bénéficié du soutien du Fonds technologique

219

C14.I1

T

Attribution budgétaire de plans promouvant la durabilité du tourisme à leur destination

236

C15.I1

M

Déploiement du haut débit ultrarapide: récompense

246

C15.I7

T

Renforcement et amélioration des capacités de cybersécurité: Ressources

251

C16.R1

M

Soutien aux projets sur l’intelligence artificielle

256

C17.R2

M

L’évaluation à mi-parcours de la stratégie espagnole pour la science, la technologie et l’innovation 2021-2027

265

C17.I5

T

Les entreprises innovantes et fondées sur la technologie ont reçu des capitaux dans le cadre du programme Innvierte afin de renforcer leurs activités de recherche à un stade précoce

271

C17.I9

T

Soutien aux projets de recherche et d’innovation dans le domaine aérospatial, en mettant l’accent sur les émissions faibles et nulles

275

C18.R3

M

Loi sur l’équité, l’universalité et la cohésion du système national de santé, la réorientation des soins très complexes et l’augmentation du portefeuille commun de services

276

C18.R4

M

Loi sur le statut cadre du personnel statutaire de santé et amélioration du système de formation spécialisée dans le domaine de la santé

277

C18.R5

M

Loi sur les garanties et l’utilisation rationnelle des produits médicaux

279

C18.I1

T

Installation/renouvellement/extension des équipements

280

C18.I2

T

Campagnes et actions de santé publique

282

C18.I4

T

Professionnels de la santé formés dans le cadre de plans de formation continue

283

C18.I5

M

Système VALTERM ED et plateforme pour l’évaluation des technologies de la santé et des avantages du système national de santé

284

C18.I6

T

Lac de données de santé opérationnel

286

C19.I1

T

Formation des citoyens aux compétences numériques.

308

C21.I1

T

Subvention budgétaire pour la promotion du premier cycle de l’éducation de la petite enfance

312

C21.I4

T

Bourses et bourses pour les étudiants post-doctoraux, les professeurs adjoints et les chercheurs

313

C21.I5

M

Augmentation de l’ «indice numérique pour les universités»

320

C22.R5

M

Entrée en vigueur d’une législation visant à réorganiser et à simplifier le système des prestations financières à caractère non contributif

324

C22.I2

M

Mise en œuvre d’outils technologiques spécifiques pour améliorer les systèmes d’information et de gestion des services sociaux.

341

C23.R11

M

Certificats d’achèvement des services dans le cadre des contrats de modernisation du service public de l’emploi

346

C23.I4

T

Des projets territoriaux pour les groupes vulnérables, l’entrepreneuriat et les microentreprises ont été menés à bien, impliquant au moins 39 000 travailleurs et 64 000 entreprises.

348

C23.I5

T

Actions de formation pour le personnel des SPE

353

C24.R2

M

Entrée en vigueur de mesures législatives et réglementaires visant à renforcer le droit d’auteur et les droits voisins

354

C24.I1

T

Renforcer la compétitivité des industries culturelles

355

C24.I2

T

Modernisation et gestion durable de l’infrastructure des arts du spectacle et des arts musicaux

357

C24.I2

T

Licences pour livres numériques pour bibliothèques

359

C24.I2

T

Stimuler les initiatives culturelles et créatives

361

C24.I3

T

Achèvement de la numérisation et promotion des principaux services culturels

362

C24.I3

T

Achèvement de la numérisation du patrimoine Bibliographique

365

C25.R1

M

Entrée en vigueur de la loi sur le cinéma.

366

C25.I1

T

Soutien aux PME du secteur audiovisuel.

368

C26.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur la réglementation de certaines professions sportives

369

C26.R3

M

Stratégie nationale pour la promotion du sport contre le mode de vie sédentaire et l’inactivité physique

371

C26.I1

T

Centres de médecine sportive

375

C26.I3

T

Achèvement des actions dans le cadre du plan social en faveur du sport

382

C27.R3

M

Fourniture de quatre plateformes de soutien numérique

405

C29.R3

M

Rapport d’alignement sur la budgétisation verte

477

C31.R1

M

Réforme visant à améliorer les autorisations pour la production d’énergie renouvelable et les infrastructures du réseau électrique

Montant de la tranche

4 076 613 963 EUR

3.7.Septième tranche (aide non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

3

C1.R2

M

Adoption d’une loi sur la mobilité durable

7

C1.I1

T

Budget dépensé lors d’achats ou attribués par les municipalités dans le but de promouvoir la mobilité durable

8

C1.I1

T

Prix dans le cadre de projets visant à améliorer les nouvelles formes de mobilité sur les routes d’État

17

C1.I3

T

Budget cumulé alloué aux investissements dans les lignes ferroviaires à courte distance

27

C2.I1

T

Achèvement des actions de rénovation de logements résidentiels ou décisions d’octroi d’aides pour la réalisation d’actions de rénovation de logements résidentiels, la réalisation ou la recherche d’une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 231 000 actions dans au moins 160 000 logements uniques)

36

C2.I5

T

Achèvement des rénovations de bâtiments publics, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 290 000 m²)

50

C3.I3

T

Amélioration des centres de nettoyage et de désinfection et des centres de production de matériel de reproduction des végétaux grâce à un renforcement des systèmes de formation et de biosécurité

86

C6.I1

T

Réseau central RTE-T: avancement des travaux

89

C6.I2

T

Réseau RTE-T non central: État d’avancement des travaux ferroviaires

90

C6.I2

T

Ciel unique européen: projet attribué et état d’avancement des projets

91

C6.I2

M

Numérisation du ministère des transports, de la mobilité et du programme urbain

96

C6.I3

M

Exécution du budget pour les infrastructures intermodales et logistiques

100

C6.I4

M

Transports durables et numériques: début des travaux

111

C7.R3

T

Achèvement des projets pilotes liés à l’énergie dans les communautés locales

431

C10.I1

T

Soutien aux projets d’infrastructures environnementales, numériques et sociales

150

C11.R1

T

Stabilisation de l’emploi public

432

C11.R1

M

Loi sur la transparence et l’intégrité dans les activités des groupes d’intérêt

434

C11.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur l’efficacité organisationnelle et procédurale

435

C11.R2

M

Entrée en vigueur de la loi sur le droit de la défense

436

C11.R3

M

Entrée en vigueur de la loi sur les services à la clientèle et de la loi instituant l’autorité de protection des clients financiers

170

C11.I4

T

Rénovation des véhicules dans l’administration publique

171

C11.I4

T

Rénovation énergétique des bâtiments publics (140 000 m²)

185

C12.I2

T

Exécution budgétaire des PERTE et projets innovants pour la transformation de l’industrie

440

C12.R2

M

Groupe de travail de la commission de coordination des déchets chargé de contrôler le respect de la législation en matière de déchets

442

C12.I3

T

Répartition des subventions pour la mise en œuvre de projets de mise en œuvre des déchets.

446

C12.I5

M

Régime de subventions en faveur de l’économie circulaire: Mise en place du régime de subvention

448

C12.I5

M

Régime de subventions en faveur de l’économie circulaire: Le ministère a achevé l’investissement 

448 bis

C12.I6

M

Régime de subventions en faveur du secteur des véhicules électriques (subventions): Le ministère a achevé l’investissement

448b

C12.I6

M

Régime de subventions pour le secteur des véhicules électriques (subventions); Mise en place du régime de subvention

452

C13.R3

M

Mesures visant à améliorer l’accès des PME au financement grâce à des modifications apportées à la loi 6/2023 du 17 mars 2023.

193

C13.I1

T

Entrepreneurs ou PME bénéficiant de mesures visant à stimuler l’écosystème entrepreneurial

195

C13.I1

T

Autres actions de diffusion, de communication et de financement

197

C13.I2

T

PME soutenues par le programme «Des compétences pour la croissance des PME»

204

C13.I3

T

PME soutenues par le programme de la boîte à outils numérique

211

C13.I4

T

Actions de modernisation sur les marchés municipaux ou les zones commerciales

212

C13.I4

T

Modernisation des infrastructures de marché dans les petites municipalités

213

C13.I5

T

Entreprises participant à des projets soutenant leur internationalisation

220

C14.I1

M

Achèvement des plans visant à promouvoir la durabilité du tourisme à leur destination

225

C14.I4

T

Projets ciblant des zones commerciales situées dans des zones locales à fort afflux touristique

238

C15.I2

T

Amélioration de la connectivité dans les centres et secteurs clés

239

C15.I3

T

Bons pour la connectivité pour les PME et les groupes vulnérables

240

C15.I4

T

Adaptation des infrastructures de télécommunication dans les bâtiments

241

C15.I5

M

Amélioration des infrastructures numériques transfrontalières: récompense

243

C15.I6

M

Déploiement de la technologie 5G: récompense

458

C16.R1

M

Bacs à sable réglementaires et Agence espagnole de surveillance de l’intelligence artificielle (AESIA)

262

C17.I3

T

Approbation de projets de R &Idont au moins 35 % sont liés à la transition écologique et numérique

263

C17.I4

T

Soutien à la carrière dans le domaine de la recherche scientifique au moyen de bourses et de subventions

266

C17.I5

T

Soutien aux jeunes entreprises basées sur la technologie pour qu’elles poursuivent leur plan d’entreprise.

267

C17.I6

T

Soutien à des projets visant à renforcer les capacités stratégiques et l’internationalisation du système national de santé, projets liés à la stratégie de précision en matière de médecine personnalisée et contribution à un instrument d’investissement public et privé dans les thérapies avancées.

461

C17.I9

M

Publication des prix des appels à la recherche et au développement dans le secteur aérospatial.

287

C19.I1

M

Achèvement des actions visant à renforcer les capacités numériques

293

C19.I4

T

Programmes de bourses pour les talents numériques

298

C20.I1

T

Formations modulaires pour le perfectionnement et la reconversion professionnels des travailleurs et des chômeurs

299

C20.I2

T

Centres d’excellence et d’innovation en matière de formation professionnelle

467 bis

C20.I2

T

Création de classes «entreprenariat»

467b

C20.I2

T

Achèvement des formations vertes pour les enseignants de l’EFP

301

C20.I3

T

Cycles bilingues de formation professionnelle

305

C21.R2

M

Matériel destiné à guider et à soutenir les enseignants pour la mise en œuvre du nouveau programme d’études et la formation des professionnels

310

C21.I2

T

Soutien aux écoles dans le cadre du programme PROA +

311

C21.I3

T

Unités d’accompagnement et d’orientation pour les étudiants vulnérables

470

C22.I1

T

Places résidentielles, non résidentielles et garderies.

326

C22.I3

T

Projets visant à améliorer l’accessibilité

327

C22.I4

T

Centres pour les victimes de violences sexuelles.

347

C23.I5

T

Les centres publics d’orientation, d’entrepreneuriat, de soutien et d’innovation pour de nouveaux emplois sont pleinement opérationnels.

351

C23.I7

M

Évaluation visant à évaluer la couverture, l’efficacité et le succès des régimes de revenu minimum

358

C24.I2

T

Achats de livres pour bibliothèques

476

C25.I1

T

Achèvement des projets de soutien aux PME du secteur audiovisuel

483

C31.I2

M

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Le ministère a achevé l’investissement

480

C31.I2

M

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Mise en place du régime

487

C31.I3

M

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Le ministère a achevé l’investissement

484

C31.I3

M

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Mise en place du régime

488

C31.I4

M

Publication des critères de sélection pour les projets de transport d’électricité

489

C31.I4

M

Adoption de la liste des projets de transport d’électricité bénéficiant d’un soutien

491

C31.I5

M

Publication des appels et des règles régissant l’octroi d’un soutien à la décarbonation de l’industrie et achèvement d’une étude sur la mise en œuvre d’un fonds visant à encourager les entreprises à décarboner (contrat carbone pour les différences)

492

C31.I5

M

Publication de prix pour des projets de décarbonation

494

C31.I6

M

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Transformation de l’ENISA en entreprise publique

497

C31.I6

M

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Le ministère a achevé l’investissement

495

C31.I6

M

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Mise en place du régime

Montant de la tranche

10 261 710 743 EUR

3.8.Huitième tranche (soutien non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

421

C3.I2

T

Achèvement de la construction d’un laboratoire de biosécurité de niveau 3 et d’un laboratoire phytosanitaire national.

78

C5.I2

T

Réduction du volume d’eau extrait des aquifères

168

C11.I3

T

Attribution de projets soutenant la transformation numérique des administrations publiques régionales et locales et du ministère de la politique territoriale et de l’administration publique

444

C12.I4

M

PUCE PERTE. Renforcement de la chaîne de valeur des semi-conducteurs.

222

C14.I2

M

Lancement de la plateforme de destination intelligente du secteur du tourisme.

223

C14.I2

T

Bénéficiaires de projets technologiques innovants liés à l’IA et à d’autres technologies génériques

224

C14.I3

T

Bénéficiaires des régions extracommunautaires ayant mené à bien des projets visant à améliorer leur compétitivité et leur capacité d’adaptation à l’évolution des marchés internationaux

226

C14.I4

T

Produits touristiques fournis conformément à la stratégie pour le tourisme

227

C14.I4

T

Établissements touristiques réduisant leur consommation annuelle de déchets ou d’énergie

454

C15.I8

M

PUCE PERTE. Renforcement des capacités scientifiques, de la conception et de la fabrication innovante: récompense

322

C22.I1

T

Services de téléassistance à domicile dans le système d’autonomie et de soins de dépendance (SAAD)

349

C23.I6

T

Projets d’économie sociale achevés

481

C31.I2

T

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (I)

485

C31.I3

T

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (I)

Montant de la tranche

573 787 087 EUR

3.9.Neuvième tranche (aide non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

417

C1.R2

M

Développement d’une application logicielle pour la mise en œuvre de l’analyse coûts-avantages pour les investissements dans les infrastructures de transport

9

C1.I1

T

Projets menés à bien en faveur de la mobilité durable, y compris dans les zones urbaines et métropolitaines

10

C1.I1

T

Amélioration des routes publiques dans les zones urbaines afin de promouvoir de nouvelles formes de mobilité

419

C1.I2

T

Véhicules électriques et points de recharge déployés

13

C1.I2

T

Achèvement de projets innovants en faveur de l’électromobilité

68

C4.I2

T

Zones marines protégées

71

C4.I3

M

Actions de restauration des écosystèmes

81b

C5.I4

T

Restauration des zones et écosystèmes dégradés sur au moins 145 kilomètres de littoral

119

C7.I2

T

Achèvement des projets de soutien à la transition énergétique sur les îles

141

C10.I1

T

Aide à la recherche d’emploi et reconversion professionnelle des chômeurs

142

C10.I1

T

Projets d’investissement visant à adapter les installations industrielles pour l’hydrogène vert et le stockage de l’énergie.

162

C11.I1

M

Achèvement des projets de soutien à la transformation numérique de l’administration publique centrale

166

C11.I2

M

Achèvement des projets soutenant les projets moteurs de la numérisation de l’administration publique centrale

441

C12.R2

M

Entrée en vigueur des actes faisant partie du deuxième train de mesures sur l’économie circulaire

447

C12.I5

T

Régime de subventions en faveur de l’économie circulaire: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

449

C13.R1

M

Entrée en vigueur des modifications de la loi sur la protection de la concurrence et de ses règlements

208

C13.I3

T

Achèvement du programme de la boîte à outils numériques

209

C13.I3

T

PME ayant mené à bien des actions visant à accroître leur utilisation des technologies numériques (à l’exclusion de la boîte à outils numérique)

237

C15.I1

M

Déploiement du haut débit ultrarapide: Achèvement du projet

281

C18.I3

M

Système d’information du réseau de surveillance de la santé publique

466 bis

C18.I6

T

Projets de traitement de données de masse

290

C19.I2

M

Achèvement des actions en faveur de la transformation numérique de l’éducation

291

C19.I2

T

Fourniture d’appareils numériques connectés dans les écoles publiques et subventionnées par les pouvoirs publics afin de réduire la «fracture numérique» et d’équiper un minimum de 240 000 salles de classe

294

C19.I4

T

Formation des professionnels des technologies de l’information

297

C20.I1

T

Nouvelles unités de compétence du catalogue national des qualifications professionnelles

467

C20.I2

T

Conversion des salles de classe en espaces technologiques appliqués

302

C20.I3

T

Nouvelles places d’EFP par rapport à la fin de 2020

309

C21.I1

T

Nouvelles places pour le premier cycle de l’éducation de la petite enfance

325

C22.I2

M

Achèvement des projets de transformation technologique des services sociaux et de modernisation des infrastructures et des services liés à la protection résidentielle et aux familles d’accueil

471

C22.I2

T

Mise en œuvre de projets pilotes

472

C22.I4

M

Investissements dans les services téléphoniques et en ligne pour soutenir les victimes de violence à l’égard des femmes

342

C23.I1

T

Les personnes ayant achevé les programmes en faveur de la jeunesse.

343

C23.I2

T

Personnes ayant achevé le programme «Plan Empleo Mujer, zones rurales et urbaines» et «Victimes de la violence à caractère sexiste et de la circulation humaine»

344

C23.I3

T

Personnes ayant achevé des programmes de formation pour acquérir des compétences pour la transformation numérique, écologique et productive

420

C23.I3

T

Détection des besoins en compétences au moyen d’un programme de recherche

356

C24.I2

T

Conservation, restauration et mise en valeur du patrimoine culturel espagnol

370

C26.I1

M

Numérisation du secteur sportif

372

C26.I1

M

Achèvement des projets informatiques dans les centres à haute performance et dans l’administration antidopage

373

C26.I2

T

Rénovation et amélioration des centres techniques pour le sport et les installations sportives

Montant de la tranche

5 633 854 130 EUR

3.10.Dixième tranche (soutien non remboursable):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

418

C1.R2

M

Bureau du bac à sable

18

C1.I3

T

Modernisation des lignes ferroviaires à courte distance (Cercanías)

19

C1.I3

T

Amélioration des stations grâce à la numérisation

20

C1.I3

T

Amélioration des stations «Cercanías»

28

C2.I1

T

Hectares de terres dans les zones ou quartiers faisant l’objet d’un renouvellement achevé, avec une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire en moyenne

29

C2.I1

T

Achèvement des actions de rénovation des logements résidentiels, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 410 000 actions dans au moins 285 000 logements uniques)

31

C2.I2

T

Nouveaux logements construits à des fins de location sociale ou à des prix abordables conformes aux critères d’efficacité énergétique

33

C2.I3

M

Achèvement des rénovations pour les logements résidentiels et les bâtiments non résidentiels, permettant en moyenne une réduction d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire

34

C2.I4

M

Achèvement de la rénovation des logements résidentiels et des bâtiments non résidentiels dans les municipalités de moins de 5 000 habitants, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire

35

C2.I4

T

Projets dans le domaine de l’énergie propre dans les municipalités de moins de 5 000 habitants

37

C2.I5

T

Achèvement des rénovations de bâtiments publics, avec une réduction moyenne d’au moins 30 % de la demande d’énergie primaire (au moins 1 230 000 m²)

423

C3.R6

M

Entrée en vigueur de la révision de la loi sur la pêche et de la loi visant à moderniser les systèmes de contrôle, d’inspection et de sanction dans le domaine de la pêche.

48

C3.I1

T

Modernisation des systèmes d’irrigation modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique

49

C3.I2

T

Achèvement de la construction d’une installation animale présentant un niveau de biosécurité 3.

52

C3.I4

T

Projets achevés dans les domaines de l’agriculture de précision, de l’efficacité énergétique, de l’économie circulaire et de l’utilisation des énergies renouvelables

66

C4.I1

M

Achèvement et mise en œuvre du système de suivi et de gestion des connaissances en matière de biodiversité

69

C4.I2

T

Actions de conservation de la biodiversité

72

C4.I3

T

Achèvement de la réhabilitation d’anciens sites miniers (au moins 30 anciens sites miniers)

425

C4.I4

M

Actions relatives à la gestion durable des forêts (partie II)

426

C5.I3

M

Mise en service d’outils visant à améliorer la connaissance et l’utilisation des ressources en eau et à surveiller les précipitations et autres données météorologiques

427

C5.I1

T

Amélioration des infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées

428

C5.I1

T

Amélioration des infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées

429

C5.I2

M

Fourniture d’énergie photovoltaïque aux installations de dessalement et distribution de celle-ci

430

C5.I3

M

Actions sur PERTE pour la numérisation des utilisateurs d’eau

87

C6.I1

T

Réseau central RTE-T: achèvement des travaux

92

C6.I2

T

Réseau RTE-T nouveau ou réaménagé, autres travaux

93

C6.I2

T

Ciel unique européen: achèvement du projet

94

C6.I2

M

Réseau routier national adapté à la réglementation en vigueur

97

C6.I3

T

Infrastructures intermodales et logistiques

98

C6.I3

T

Achèvement des projets d’accessibilité ferroviaire et des projets de durabilité dans les ports

101

C6.I4

M

Transports durables et numériques: achèvement des travaux

117

C7.I1

T

Capacité de production supplémentaire pour les énergies renouvelables innovantes ou à valeur ajoutée

120

C7.I2

T

Capacité de production supplémentaire d’énergie renouvelable dans les îles

126

C8.I1

T

Projets de stockage innovants opérationnels

136

C9.I1

T

Capacité d’électrolyseur autorisée

143

C10.I1

T

Remise en état de terrains situés dans des mines de charbon fermées ou dans des zones adjacentes à des centrales électriques.

169

C11.I3

M

Achèvement de tous les projets soutenant la transformation numérique des administrations publiques régionales et locales et du ministère de la politique territoriale et de l’administration publique

438

C11.I3

T

Mise en œuvre du plan de soins numériques personnels

172

C11.I4

T

Rénovations énergétiques dans les bâtiments publics (1 050 000 m²)

439

C11.I4

T

Mise en œuvre de systèmes solaires photovoltaïques ou d’autres énergies renouvelables dans les installations de l’administration du gouvernement central

175

C11.I5

T

Formation du personnel de l’administration publique

180

C12.I1

T

Espaces de données sectoriels et interopérables de grande valeur

186

C12.I2

T

Achèvement des PERTE et des projets innovants pour la transformation de l’industrie

188

C12.I3

T

Augmentation des déchets municipaux collectés séparément

443

C12.I3

T

Achèvement des projets de gestion des déchets

445

C12.I4

T

PUCE PERTE. Renforcement de la chaîne de valeur des semi-conducteurs (II).

448c

C12.I6

T

Régime de subventions en faveur du secteur des véhicules électriques (subventions): Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

221

C14.I1

M

Achèvement des projets visant à promouvoir la durabilité des destinations touristiques

228

C14.I4

T

Projets de régénération de sites du patrimoine historique ayant une utilisation touristique actuelle ou future

242

C15.I5

M

Amélioration des infrastructures numériques transfrontalières: achèvement du projet

244

C15.I6

M

Déploiement de la technologie 5G: Achèvement du projet

248

C15.I7

M

Achèvement des projets dans le cadre du programme national de soutien à l’industrie de la cybersécurité, du programme mondial d’innovation en matière de sécurité et des actions connexes.

455

C15.I8

T

PUCE PERTE. Renforcement des capacités scientifiques, de la conception et de la fabrication innovante: décaissement.

456

C15.I8

T

PUCE PERTE. Chaises et talent microélectronique

252

C16.R1

T

Missions par pays concernées

253

C16.R1

M

Achèvement des projets sur l’intelligence artificielle

457

C16.R1

T

PUCE PERTE. Renforcer l’écosystème quantique.

260

C17.I2

T

Achèvement de tous les projets visant à renforcer les infrastructures scientifiques et les capacités du système espagnol d’innovation scientifique, technologique et technologique, y compris les projets relatifs aux infrastructures européennes et internationales.

264

C17.I4

T

Achèvement des bourses et subventions destinées à soutenir la carrière espagnole de recherche scientifique

459

C17.I5

T

Achèvement des projets visant à promouvoir le transfert de technologies et à soutenir le transfert des résultats de la recherche sur les technologies innovantes

268

C17.I6

T

Achèvement de tous les projets visant à renforcer la recherche, le développement et l’innovation dans le secteur de la santé.

460

C17.I6

T

Décaissement de fonds en faveur de projets de R &D; au titre de PERTE Santé

269

C17.I7

M

Centre R &D; stockage d’énergie

272

C17.I9

T

Achèvement des projets de R &IInnovation dans le domaine aérospatial, en mettant l’accent sur les émissions faibles et nulles

462

C17.I9

T

Décaissement de fonds en faveur de projets dans le cadre de PERTE Aerospace.

463

C18.I4

T

Formation des professionnels de la santé et ressources pour partager les connaissances

464

C18.I5

T

Plan de rationalisation de la consommation de produits pharmaceutiques et de promotion de la durabilité

465

C18.I4

T

Achèvement des projets visant à améliorer les soins de santé pour les patients atteints de maladies rares

466

C18.I5

T

Développer les services génomiques dans le système national de santé

288

C19.I1

T

Formation des citoyens aux compétences numériques.

292

C19.I3

T

Formation numérique pour l’emploi

292 bis

C19.I3

T

Formation numérique dans l’environnement de travail

469

C21.I6

T

Microcertifications de l’université délivrées aux adultes

323

C22.I1

T

Places résidentielles, non résidentielles et garderies.

328

C22.I5

T

Capacité du système d’accueil des migrants et des demandeurs de protection internationale

475

C24.I1

T

Achèvement des initiatives et projets visant à renforcer la compétitivité des industries culturelles

474

C24.I2

T

Conservation, restauration et mise en valeur du patrimoine culturel espagnol (Tabacalera)

478

C31.I1

T

Investissements favorisant le stockage de l’énergie ou l’autoconsommation sur la base de la production d’énergie renouvelable ou du stockage derrière le compteur

479

C31.I1

T

Nombre d’initiatives menées par les communautés énergétiques

482

C31.I2

T

Régime d’aide en faveur de l’hydrogène renouvelable: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (II)

486

C31.I3

T

Régime d’aide à la chaîne de valeur: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou résolutions finales d’attribution publiées (II)

490

C31.I4

M

Achèvement des projets de transport d’électricité bénéficiant d’un soutien

493

C31.I5

M

Achèvement des projets de décarbonation

496

C31.I6

T

Régime de subventions en faveur de la décarbonation industrielle: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

Montant de la tranche

8 017 775 948 EUR

4.Prêt

Les tranches visées à l’article 2 bis, paragraphe 2, sont organisées de la manière suivante:

4.1.Première tranche (soutien sous forme de prêt):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

L1

C1.R3

M

Entrée en vigueur de l’arrêté royal réglementant les zones à faibles émissions (ZEE)

Montant de la tranche

528 000 381 EUR

4.2.Deuxième tranche (soutien sous forme de prêt):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

L4

C2.I7

M

Accord de mise en œuvre

L10

C3.I12

T

Mise en œuvre de l’accord entre le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (MAPA) et le SEIASA pour soutenir l’amélioration et la durabilité des zones irriguées (phase III)

L25

C13.I6

M

Accord de mise en œuvre avec ICO pour la ligne verte ICO

L30

C13.I6

M

Accord de mise en œuvre pour ICO Enterprises and Entrepreneurs Line (y compris les fonds de capital-investissement)

L35

C13.I7

M

Fonds pour les technologies prochaines — Accord de mise en œuvre avec l’axe

L53

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience: Accord de mise en œuvre

L63

C15.I9

M

Mécanisme de financement par puce: Approbation formelle du mécanisme de financement

L77

C25.I3

M

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Accord de mise en œuvre

Montant de la tranche

14 916 010 762 EUR

4.3.Troisième tranche (soutien sous forme de prêt):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

L12

C4.R4

M

Adoption de la stratégie nationale de lutte contre la désertification et du plan d’action y afférent (2022-2026) et création des instances collégiales.

L15

C6.R3

M

Stratégie en matière d’efficacité énergétique

L18

C11.I6

M

Règlement établissant le Fonds pour la sécurité et la résilience 

L22

C12.I7

M

Régime de soutien aux projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et agroalimentaires (prêts): Le ministère a achevé l’investissement

L23

C12.I7

M

Régime de soutien aux projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et agroalimentaires (prêts): Mise en place du régime

L25A

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

L40

C13.I8

M

Foco — Règlements instituant le Fonds

L44

C13.I9

T

Fonds de soutien à la solvabilité des entreprises stratégiques

L47

C13.I12

M

ENISA Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME — Accord de mise en œuvre

L51

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — InvestEU: Signature de la convention de contribution entre le gouvernement espagnol et la Commission européenne

L54

C13.I13

T

Fonds pour la résilience régionale — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

L58

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — ligne publique directe: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (I)

L68

C17.I10

T

Engagement de fonds sous forme de prêts en faveur des secteurs de la santé et de l’aérospatial

L72

C22.I6

M

Fonds à impact social: Règlement établissant la facilité

L83

C31.I7

M

Publication des appels et des règles régissant l’octroi d’un soutien à la décarbonation de l’industrie.

L84

C31.I7

T

Publication de prix pour des projets de décarbonation

L86

C31.I8

M

Régime d’aide à la décarbonation industrielle (prêts): Le ministère a achevé l’investissement

L87

C31.I8

M

Mise en place du régime de prêts

Montant de la tranche

16 632 012 000

4.4.Quatrième tranche (aide sous forme de prêt):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

L2

C2.R7

M

Entrée en vigueur d’une modification du texte consolidé de la loi sur la réhabilitation foncière et urbaine

L3

C2.R7

M

Publication d’un guide des meilleures pratiques pour simplifier et rationaliser les procédures d’autorisation d’urbanisme

L5

C2.I7

T

Mécanisme de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (I)

L89

C11.I6

T

Attribution de projets visant à renforcer les capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité dans les domaines de la prévention, de la protection, de la détection et de la réaction aux cybermenaces (programme de cybersécurité)

L19

C11.I6

T

Fonds pour la sécurité et la résilience: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

L26

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

L31

C13.I6

T

ICO Entreprises et entrepreneurs — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

L36

C13.I7

T

Prochaines technologies — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux et les fonds de capital-investissement (I)

L41

C13.I8

T

Foco — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I)

L45

C13.I10

T

FONREC

L48

C13.I12

T

ENISA Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux

L55

C13.I13

T

Fonds pour la résilience régionale — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

L59

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — ligne publique directe: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (II)

L64

C15.I9

T

Mécanisme de financement par puce: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (I)

L78

C25.I3

T

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (I).

Montant de la tranche

18 612 013 429 EUR

4.5.Cinquième tranche (soutien sous forme de prêt):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

L9

C3.R8

M

Entrée en vigueur du règlement régissant le système d’information des exploitations agricoles

L16

C6.R3

M

Calcul de l’empreinte carbone par la direction générale des routes

L27

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (III)

L32

C13.I6

T

ICO Enterprises and Entrepreneurs Line — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

L37

C13.I7

T

Prochaines technologies — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux et les fonds de capital-investissement (II)

L56

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (III)

L71

C22.R6

M

Entrée en vigueur de la législation pertinente

L75

C25.I2

M

Publication des prix pour le financement de la numérisation et de la diffusion des contenus des projets

Montant de la tranche

4 224 003 048 EUR

4.6.Sixième tranche (aide sous forme de prêt):

Numéro séquentiel

Mesure connexe (réforme ou investissement)

Jalon/cible

Nom

L6

C2.I7

T

Mécanisme de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (II)

L7

C2.I7

M

Mécanisme de prêt de l’ICO pour la promotion du logement social: Le ministère a achevé l’investissement

L8

C3.R7

M

Entrée en vigueur de la loi sur la prévention des pertes et du gaspillage alimentaires

L11

C3.I12

T

Modernisation des systèmes d’irrigation modernisés en termes d’économies d’eau et d’efficacité énergétique

L13

C5.I5

T

Réduction de l’extraction des eaux souterraines

L14

C5.I6

M

Actions en faveur de la numérisation du cycle de l’eau urbaine et du secteur industriel

L17

C11.I6

T

Achèvement des projets visant à renforcer les capacités de l’administration publique en matière de cybersécurité dans les domaines de la prévention, de la protection, de la détection et de la réaction aux cybermenaces (programme de cybersécurité)

L20

C11.I6

T

Fonds pour la sécurité et la résilience: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

L21

C11.I6

M

Fonds pour la sécurité et la résilience: Le ministère a achevé l’investissement

L24

C12.I7

T

Régime de soutien aux projets stratégiques dans la chaîne de valeur des voitures électriques et agroalimentaires (prêts): Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou décisions finales d’attribution publiées

L28

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (IV)

L29

C13.I6

T

Ligne verte ICO — Le ministère a achevé l’investissement

L33

C13.I6

T

ICO Enterprises and Entrepreneurs Line — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (III)

L34

C13.I6

M

ICO Enterprises and Entrepreneurs Line — Ministère a achevé l’investissement.

L38

C13.I7

T

Prochaines technologies — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux et les fonds de capital-investissement (II)

L39

C13.I7

M

Prochaines technologies — Le ministère a achevé les investissements.

L42

C13.I8

T

Foco — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II)

L43

C13.I8

T

Foco — Le ministère a achevé l’investissement.

L46

C13.I11

T

CERSA

L49

C13.I12

T

ENISA Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME — Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux

L50

C13.I12

M

Fonds pour l’entrepreneuriat et les PME de l’ENISA — Le ministère a réalisé des investissements.

L52

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — InvestEU: Les opérations de financement ou d’investissement d’un montant d’au moins 500 millions d’euros allouées à l’instrument approuvé par le comité d’investissement InvestEU.

L57

C13.I13

T

Fonds régional pour la résilience — Autres lignes: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (IV)

L60

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — contribution au climat

L61

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — ligne publique directe: Achèvement des projets par des entités publiques

L62

C13.I13

M

Fonds régional pour la résilience — Le ministère des affaires économiques et de la transition numérique a achevé l’investissement

L65

C15.I9

T

Mécanisme de financement par puce: Accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux (II)

L66

C15.I9

M

Mécanisme de financement par puce: Le ministère a achevé l’investissement.

L67

C17.I10

T

Investissements dans le soutien en fonds propres dans le secteur de la santé

L69

C17.I10

T

Décaissement de fonds sous forme de prêts en faveur des secteurs de la santé et de l’aérospatial

L70

C17.I10

T

Renforcement des capacités du système national de santé en matière de R &D;

L73

C22.I6

T

Fonds à impact social: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement)

L74

C22.I6

M

Fonds à impact social: Le ministère a achevé l’investissement

L76

C25.I2

T

Mise en œuvre de projets visant à numériser et à diffuser des contenus

L79

C25.I3

T

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Conventions de financement juridiques signées avec les bénéficiaires finaux (y compris les fonds de capital-investissement) (II).

L80

C25.I3

M

Fonds de la plateforme audiovisuelle ICO: Le ministère a achevé l’investissement

L81

C28.I1

T

Achèvement des actions de rénovation des logements résidentiels, amélioration de l’efficacité énergétique.

L82

C28.I1

T

SVE et infrastructure de recharge déployée

L85

C31.I7

M

Achèvement des projets de décarbonation, y compris un projet pilote sur un fonds destiné à encourager les entreprises à décarboner (contrat carbone pour les différences)

L88

C31.I8

T

Régime d’aide à la décarbonation industrielle (prêts): Les accords juridiques signés avec les bénéficiaires finaux ou les décisions finales d’attribution publiées.

Montant de la tranche

28 248 020 381 EUR

SECTION 3: DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES

1.Modalités de suivi et de mise en œuvre du plan pour la reprise et la résilience

Le suivi et la mise en œuvre du plan pour la reprise et la résilience modifié de l’Espagne ont été définis dans le décret-loi royal 36/2020 du 30 décembre approuvant des mesures urgentes pour la modernisation de l’administration publique et la mise en œuvre du plan de relance («RDL 36/2020»). Elles se déroulent selon les modalités suivantes:

·Une commission pour la reprise, la transformation et la résilience, qui rassemble tous les ministres compétents pour le plan, a été mise en place et sera présidée par le président du gouvernement. La Commission a établi les orientations générales pour l’élaboration et la mise en œuvre du plan de relance et en assure le suivi. Elle sera assistée dans ses travaux par un comité technique composé de 20 membres de l’administration publique, présidé par le secrétariat général pour les fonds européens.

·Un secrétariat général nouvellement créé pour les Fonds européens au sein du ministère des finances sera l’autorité responsable du plan vis-à-vis de la Commission européenne. Cette autorité jouera un rôle clé dans le suivi de la présentation des demandes de paiement, qui sera fondée sur la réalisation des jalons et cibles.

·Le plan modifié comprend 419 jalons et cibles, dont la plupart concernent la période 2021-2023. Les jalons et cibles proposés sont clairs et les indicateurs proposés sont pertinents, acceptables et solides.

·Tandis que le ministère responsable de chaque mesure sera chargé de prendre des mesures pour atteindre les étapes et les objectifs correspondants conformément aux ressources budgétisées, le secrétariat général des Fonds européens sera l’organe chargé d’élaborer les demandes de paiement à la Commission européenne. Chaque demande de paiement est accompagnée d’une déclaration de gestion fondée sur les rapports établis par les organismes responsables des composantes. En outre, le contrôleur général de l’administration de l’État (Intervención General de la Administración del Estado — IGAE) effectuera des contrôles afin de certifier la réalisation des étapes et des objectifs, ainsi que les résultats obtenus. Les fonds alloués à la mise en œuvre du plan seront inclus dans le budget de l’administration centrale.

·Des arrangements ont été mis en place pour associer les principaux acteurs à la mise en œuvre du plan. Une nouvelle conférence sectorielle pour le plan est mise en place dans le but de canaliser la coopération entre les régions, les entités locales et le gouvernement central pour la mise en œuvre du plan. En ce qui concerne le contrôle parlementaire, l’article 22 du décret-loi royal 36/2020 prévoit que le gouvernement rend compte tous les trimestres de l’état d’avancement du plan pour la reprise, la transformation et la résilience à la commission parlementaire mixte de l’Union européenne.

2.Modalités permettant à la Commission d’accéder pleinement aux données sous-jacentes

Afin de donner à la Commission un accès complet aux données pertinentes sous-jacentes, l’Espagne met en place les dispositions suivantes:

Le secrétariat général des Fonds européens (ministère des finances), en tant que coordinateur du plan pour la reprise et la résilience de l’Espagne, est chargé de la mise en œuvre globale des plans pour la reprise et la résilience modifiés, d’assurer la coordination avec les autres autorités compétentes du pays (y compris en veillant à la cohérence en ce qui concerne l’utilisation d’autres fonds de l’UE), de suivre les progrès accomplis en ce qui concerne les valeurs intermédiaires et les valeurs cibles, de superviser et d’assurer la mise en œuvre des mesures de contrôle et d’audit, et de fournir tous les rapports nécessaires, ainsi que les demandes de paiement et la déclaration de gestion qui l’accompagne. Le secrétariat général des fonds européens s’appuie sur un système informatique («Coffee») qui permet aux ministères et autres organismes de mise en œuvre, de contrôle et d’audit d’encoder toutes les informations pertinentes, y compris la communication des valeurs intermédiaires et des valeurs cibles et des indicateurs de suivi, les rapports de contrôle et d’audit et les rapports de gestion des organismes chargés de la mise en œuvre, qui devraient servir de base aux déclarations de gestion accompagnant les demandes de paiement. Le système permet également d’enregistrer des informations financières qualitatives et d’autres données, par exemple sur les destinataires finaux, les contractants et les sous-traitants. Les autorités collectent et stockent également les données sur les bénéficiaires effectifs qui sont hébergées par l’administration fiscale nationale.

En outre, en ce qui concerne le jalon 173 et les engagements en matière d’audit et de contrôle qui ont été pris dans le cadre de la première demande de paiement, l’Espagne a conclu deux accords visant à faciliter l’échange d’informations sur les bénéficiaires effectifs d’entreprises étrangères: l’un entre le Conseil général des notaires et l’administration fiscale et l’autre entre ce dernier et le College of Property registrars. En outre, l’Espagne a adopté un arrêté ministériel (arrêté no HFP/55/2023) habilitant les autorités responsables de l’organisation des appels à demander les données des bénéficiaires effectifs à des entreprises étrangères pour lesquelles les autorités nationales ne disposent pas d’informations dans leurs bases de données.

En outre, l’Espagne a amélioré l’accès aux informations sur les bénéficiaires effectifs à des fins de contrôle. En particulier, les autorités espagnoles ont créé et rendu opérationnel un outil informatique de notation des risques appelé «MINERVA» pour le contrôle systématique et la prévention des conflits d’intérêts, en utilisant les données des bénéficiaires effectifs.

Conformément à l’article 24, paragraphe 2, du règlement (UE) 2021/241, lorsque les jalons et cibles pertinents convenus à la section 2.1 de la présente annexe auront été atteints, l’Espagne présente à la Commission une demande dûment justifiée de paiement de la contribution financière. L’Espagne veille à ce que, sur demande, la Commission ait pleinement accès aux données pertinentes sous-jacentes étayant la justification appropriée de la demande de paiement, tant pour l’évaluation de la demande de paiement conformément à l’article 24, paragraphe 3, du règlement (UE) 2021/241 qu’à des fins d’audit et de contrôle.

(1) Au sens de l’article 3, paragraphe 11, du règlement (CE) 2019/1242: véhicule sans moteur à combustion ou équipé d’un moteur à combustion émettant moins de 1 g de CO2/km.
(2) Au sens de l’article 3, paragraphe 12, du règlement (UE) 2019/1242: dont les émissions de CO2 sont inférieures à la moitié des émissions de CO2 de référence de tous les véhicules du sous-groupe de véhicules; les valeurs de référence varient en fonction du type de camion.
(3) Les biocarburants, les bioliquides et les combustibles issus de la biomasse satisfont aux critères de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre énoncés aux articles 29 à 31 et aux règles relatives aux biocarburants produits à partir de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux énoncées à l’article 26 de la directive (UE) 2018/2001 sur les énergies renouvelables (RED II) et aux actes d’exécution et aux actes délégués connexes; et que les véhicules bénéficiant d’un soutien au titre de la FRR utilisent exclusivement des biocarburants, des bioliquides et des combustibles issus de la biomasse conformes à la directive RED II; et le niveau/la part des biocarburants, des bioliquides et des combustibles issus de la biomasse dans le bouquet national est augmenté au fil du temps.
(4) Les biocarburants, les bioliquides et les combustibles issus de la biomasse satisfont aux critères de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre énoncés aux articles 29 31 et aux règles relatives aux biocarburants produits à partir de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux énoncées à l’article 26 de la directive (UE) 2018/2001 sur les énergies renouvelables (RED II) et aux actes d’exécution et actes délégués connexes; et que les véhicules bénéficiant d’un soutien au titre de la FRR utilisent exclusivement des biocarburants, des bioliquides et des combustibles issus de la biomasse conformes à la directive RED II; et le niveau/la part des biocarburants, des bioliquides et des combustibles issus de la biomasse dans le bouquet national est augmenté au fil du temps.
(5) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(6) Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(7) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des éléments de preuve sont fournis au niveau de l’usine
(8) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(9) Les bnficiaires finaux de prts, de prts participatifs, demprunts obligataires pour le financement de projets, de garanties ou dinstruments quivalents associs des projets spcifiques sont tenus de fournir une justification du domaine dintervention slectionn pour chaque projet soutenu, ainsi quune description du projet. Le partenaire charg de la mise en uvre est galement tenu de fournir ltat membre un rapport semestriel sur la mise en uvre de chaque projet/activit.
(10) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(11) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(12) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(13) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(14) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(15) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(16) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(17) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(18) Inférieure à 50 gCO2/km, conformément à la catégorie des «véhicules propres» de la directive 2009/33/CE révisée relative aux véhicules propres.
(19) Inférieure à 50 gCO2/km, conformément à la catégorie des «véhicules propres» de la directive 2009/33/CE révisée relative aux véhicules propres.
(20)

 Groupe de coopération SRI, Cybersécurité des réseaux 5G boîte à outils de l’UE pour les mesures d’atténuation des risques, 01/2020, https://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=64468

(21)

Règlement (UE) 2021/697 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2021 établissant le Fonds européen de la défense

(22)

Règlement (UE) 2021/696 établissant le programme spatial de l’UE et l’Agence de l’Union européenne pour le programme spatial

(23)

À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.

(24)

Y compris les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents. Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission. La mise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

(25) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des éléments de preuve sont fournis au niveau de l’usine
(26) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(27)

La directive 2013/34/UE est modifiée par la directive (UE) 2022/2464 sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises.

(28)

 À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.

(29) Lorsque l’activité bénéficiant d’un soutien atteint des émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(30) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(31) Cetteexclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(32)    JO L 169 du 25.6.2019, p. 1-44.
(33) (COM/2020/66 final — en anglais uniquement).
(34) Voir la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil sur la gouvernance européenne des données, 25.11.2020, COM/2020/767 final.
(35)   https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/activities/digital-programme
(36) À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(37) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(38) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(39) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(40) JO L 57 du 18.2.2021, p. 17-75.
(41) Sauf a) les projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(42) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(43) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(44) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(45) Sauf a) les projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01). Et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.
(46) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(47) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(48) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(49) est considéré qu’un bénéficiaire final se concentre «de manière substantielle» sur un secteur ou une activité commerciale si ce secteur ou cette activité est identifié comme un élément essentiel de l’activité commerciale du bénéficiaire final par rapport aux recettes brutes, aux bénéfices ou à la clientèle du bénéficiaire final. Les recettes brutes générées par le secteur ou l’activité faisant l’objet de restrictions ne dépassent pas, en tout état de cause, 50 % des recettes brutes.
(50)

À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.

(51)

Y compris les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents. Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.

(52)

Les véhicules polluants sont définis comme des véhicules non à émission nulle.

(53) exclusion ne s’applique pas aux actions menées dans les installations exclusivement destinées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer les matériaux provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des éléments de preuve sont fournis au niveau de l’usine
(54) Les bénéficiaires finaux associés à des projets spécifiques sont tenus de fournir une justification du domaine d’intervention sélectionné pour chaque projet soutenu, ainsi qu’une description du projet, aux fins du calcul de la contribution climatique. Aux fins du calcul de la contribution climatique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures conformément à un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VI du règlement FRR. Les bénéficiaires finaux de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques fournissent une justification du ou des domaines d’intervention sélectionnés. Le partenaire chargé de la mise en œuvre est également tenu de fournir à l’État membre un rapport semestriel sur la mise en œuvre de chaque projet/activité.
(55) Sauf a) les projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(56) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(57) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(58) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(59) Les bnficiaires finaux de prts, de prts participatifs, demprunts obligataires pour le financement de projets, de garanties ou dinstruments quivalents associs des projets spcifiques sont tenus de fournir une justification du domaine dintervention slectionn pour chaque projet soutenu, ainsi quune description du projet. Le partenaire charg de la mise en uvre est galement tenu de fournir ltat membre un rapport semestriel sur la mise en uvre de chaque projet/activit.
(60) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(61) Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(62) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(63)

Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.

(64) Les bnficiaires finaux sont tenus de fournir une justification du domaine dintervention slectionn pour chaque projet soutenu, ainsi quune description du projet. Le partenaire charg de la mise en uvre est galement tenu de fournir ltat membre un rapport semestriel sur la mise en uvre de chaque projet/activit.
(65) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(66) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(67) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(68) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(69) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(70) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(71) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(72) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(73) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(74) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(75) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(76) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(77) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(78) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(79) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(80) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(81) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(82) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(83) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(84) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(85) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(86) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(87) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(88) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(89) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(90) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(91) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(92) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(93) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(94) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(95) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(96) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(97) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(98) Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(99) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(100)

Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.

(101) La directive 2013/34/UE est modifie par la directive (UE) 2022/2464 sur la publication dinformations en matire de durabilit par les entreprises.
(102) À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b), activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles, en supprimant progressivement les combustibles fossiles au fil du temps
(103) Lorsque lactivit bnficiant dun soutien atteint des missions de gaz effet de serre prvues qui ne sont pas sensiblement infrieures aux rfrentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela nest pas possible est fournie. Rfrentiels tablis aux fins de lallocation de quotas titre gratuit pour les activits relevant du systme dchange de quotas dmission, conformment au rglement dexcution (UE) 2021/447 de la Commission.
(104) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(105) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(106) Les bénéficiaires finaux de prêts, de prêts participatifs, d’emprunts obligataires pour le financement de projets, de garanties ou d’instruments équivalents associés à des projets spécifiques sont tenus de fournir une justification du domaine d’intervention sélectionné pour chaque projet soutenu, ainsi qu’une description du projet. Aux fins du calcul de la contribution climatique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures conformément à un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VI du règlement FRR. Les bénéficiaires finaux de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques fournissent une justification du ou des domaines d’intervention sélectionnés. Le partenaire chargé de la mise en œuvre est également tenu de fournir à l’État membre un rapport semestriel sur la mise en œuvre de chaque projet/activité.
(107) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(108) Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(109) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(110)

Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.

(111) La directive 2013/34/UE est modifie par la directive (UE) 2022/2464 sur la publication dinformations en matire de durabilit par les entreprises.
(112) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(113) Lorsque lactivit bnficiant dun soutien atteint des missions de gaz effet de serre prvues qui ne sont pas sensiblement infrieures aux rfrentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela nest pas possible est fournie. Rfrentiels tablis aux fins de lallocation de quotas titre gratuit pour les activits relevant du systme dchange de quotas dmission, conformment au rglement dexcution (UE) 2021/447 de la Commission.
(114) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(115) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(116) Aux fins du calcul de la contribution numérique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures selon un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VII du règlement FRR.
(117) La directive 2013/34/UE est modifiée par la directive (UE) 2022/2464 sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises.
(118) À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles, en supprimant progressivement les combustibles fossiles entièrement au fil du temps.
(119) Lorsque l’activité bénéficiant d’un soutien atteint des émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission. 
(120) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine. 
(121) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine. 
(122) Aux fins du calcul de la contribution numérique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures selon un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VII du règlement FRR.
(123)

Groupe de coopération SRI, Cybersécurité des réseaux 5G boîte à outils de l’UE pour les mesures d’atténuation des risques, 01/2020, https://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=64468

(124)

Règlement (UE) 2021/697 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2021 établissant le Fonds européen de la défense

(125)

Règlement (UE) 2021/696 établissant le programme spatial de l’UE et l’Agence de l’Union européenne pour le programme spatial

(126)

À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.

(127)

Y compris les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents. Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis pour l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du champ d’application du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission. Lamise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

(128) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(129) exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(130)

Ilest considéré qu’un bénéficiaire final se concentre «de manière substantielle» sur un secteur ou une activité commerciale si ce secteur ou cette activité est identifié comme un élément essentiel de l’activité commerciale du bénéficiaire final par rapport aux recettes brutes, aux bénéfices ou à la clientèle du bénéficiaire final. Les recettes brutes générées par le secteur ou l’activité faisant l’objet de restrictions ne dépassent pas, en tout état de cause, 50 % des recettes brutes.

(131) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(132) Y compris les activits et les actifs relevant du systme dchange de quotas dmission de lUE (SEQE) permettant datteindre les missions de gaz effet de serre prvues qui ne sont pas infrieures aux rfrentiels pertinents. Lorsque lactivit bnficiant de laide permet dobtenir des projections dmissions de gaz effet de serre qui ne sont pas sensiblement infrieures aux rfrentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela nest pas possible est fournie. Rfrentiels tablis aux fins de lallocation de quotas titre gratuit pour les activits relevant du systme dchange de quotas dmission, conformment au rglement dexcution (UE) 2021/447 de la Commission.
(133) Les vhicules polluants sont dfinis comme des vhicules non  mission nulle.
(134) exclusion ne s’applique pas aux actions menées dans les installations exclusivement destinées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer les matériaux provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(135) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(136) Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(137)

À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.

(138)

Y compris les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents. Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis pour l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du champ d’application du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission. Lamise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

(139) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(140) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(141)

La directive 2013/34/UE est modifiée par la directive (UE) 2022/2464 sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises.

(142)

À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b), activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles, en supprimant progressivement les combustibles fossiles au fil du temps.

(143) Lorsque l’activité bénéficiant d’un soutien atteint des émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(144) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(145) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(146) Les bénéficiaires finaux de prêts, de prêts participatifs, d’emprunts obligataires pour le financement de projets, de garanties ou d’instruments équivalents associés à des projets spécifiques sont tenus de fournir une justification du domaine d’intervention sélectionné pour chaque projet soutenu, ainsi qu’une description du projet. Aux fins du calcul de la contribution climatique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures conformément à un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VI du règlement FRR. Les bénéficiaires finaux de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques fournissent une justification du ou des domaines d’intervention sélectionnés. Le partenaire chargé de la mise en œuvre est également tenu de fournir à l’État membre un rapport semestriel sur la mise en œuvre de chaque projet/activité.
(147)

 À l’exception a) des projets dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) aux activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.

(148) Lorsque lactivit bnficiant de laide permet dobtenir des projections dmissions de gaz effet de serre qui ne sont pas sensiblement infrieures aux rfrentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela nest pas possible est fournie. Rfrentiels tablis aux fins de lallocation de quotas titre gratuit pour les activits relevant du systme dchange de quotas dmission, conformment au rglement dexcution (UE) 2021/447 de la Commission.
(149) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées dans les installations exclusivement dédiées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque ces actions visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer les matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(150) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque ces actions visent à accroître l’efficacité énergétique ou à moderniser les opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, pour autant que ces actions n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une extension de la durée de vie des usines; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(151) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(152) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(153) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(154) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(155) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(156) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(157) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(158) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(159) Aux fins du calcul de la contribution numérique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, la politique d’investissement exige qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures selon le plan d’entreprise proviennent d’une activité alignée sur les domaines d’intervention applicables de l’annexe VII du règlement FRR.
(160) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(161) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(162) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(163) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(164) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(165) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(166) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(167) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(168) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis pour l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités et les installations relevant du champ d’application du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(169) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(170) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(171) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(172) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(173) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(174) À l’exception des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(175) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(176) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(177) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(178) À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(179) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(180) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(181) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations\ ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(182)  À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(183)  Lorsque l’activité bénéficiant d’un soutien atteint des émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(184) Cetteexclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.  
(185) Cetteexclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.  
(186)  À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» ( 2021/C58/01) et b)les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(187)  Lorsque l’activité bénéficiant d’un soutien atteint des émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis pour l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du champ d’application du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission
(188) Cetteexclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.  
(189) Cetteexclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.  
(190)

 À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.

(191)

 Y compris les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents. Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis pour l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du champ d’application du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission. Lamise en œuvre de la mesure est achevée au plus tard le 31 août 2026.

(192)

Ilest considéré qu’un bénéficiaire final se concentre «de manière substantielle» sur un secteur ou une activité commerciale si ce secteur ou cette activité est identifié comme un élément essentiel de l’activité commerciale du bénéficiaire final par rapport aux recettes brutes, aux bénéfices ou à la clientèle du bénéficiaire final. Les recettes brutes générées par le secteur ou l’activité faisant l’objet de restrictions ne dépassent pas, en tout état de cause, 50 % des recettes brutes.

(193) À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01) et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une exploitation sans combustibles fossiles.
(194) Y compris les activits et les actifs relevant du systme dchange de quotas dmission de lUE (SEQE) permettant datteindre les missions de gaz effet de serre prvues qui ne sont pas infrieures aux rfrentiels pertinents. Lorsque lactivit bnficiant de laide permet dobtenir des projections dmissions de gaz effet de serre qui ne sont pas sensiblement infrieures aux rfrentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela nest pas possible est fournie. Rfrentiels tablis aux fins de lallocation de quotas titre gratuit pour les activits relevant du systme dchange de quotas dmission, conformment au rglement dexcution (UE) 2021/447 de la Commission.
(195) Les vhicules polluants sont dfinis comme des vhicules non  mission nulle.
(196) exclusion ne s’applique pas aux actions menées dans les installations exclusivement destinées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer les matériaux provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(197) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(198) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(199) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(200) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(201) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(202) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(203) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(204) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(205) À l’exception des projets relevant de la présente mesure concernant la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures connexes de transport et de distribution utilisant le gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01).
(206) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(207) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(208) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique ou à adapter aux opérations de recyclage les déchets séparés en biodéchets compost et en digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(209) Aux fins du calcul de la contribution numérique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures selon un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VII du règlement FRR.
(210)      JO L 153 DU 18.6.2010.
(211) Les véhicules à faibles émissions sont définis comme des véhicules émettant moins de 50 gCO2/km.
(212) Les recommandations du pacte de Tolède ont été publiées au Journal officiel le 10 novembre 2020: https://www.congreso.es/public_oficiales/L14/CONG/BOCG/D/BOCG-14-D-175.PDF .
(213) est considéré qu’un bénéficiaire final se concentre «de manière substantielle» sur un secteur ou une activité commerciale si ce secteur ou cette activité est identifié comme un élément essentiel de l’activité commerciale du bénéficiaire final par rapport aux recettes brutes, aux bénéfices ou à la clientèle du bénéficiaire final. Les recettes brutes générées par le secteur ou l’activité faisant l’objet de restrictions ne dépassent pas, en tout état de cause, 50 % des recettes brutes.
(214)

À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.

(215)

Y compris les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents. Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.

(216)

Les véhicules polluants sont définis comme des véhicules non à émission nulle.

(217) Son exclusion ne s’applique pas aux actions menées dans des installations exclusivement dédiées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions prévues par la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer les matériaux provenant des cendres d’incinération, à condition que ces mesures n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des éléments de preuve sont fournis au niveau de l’usine
(218) Les bénéficiaires finaux associés à des projets spécifiques sont tenus de fournir une justification du domaine d’intervention sélectionné pour chaque projet soutenu, ainsi qu’une description du projet, aux fins du calcul de la contribution climatique. Aux fins du calcul de la contribution climatique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures conformément à un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VI du règlement FRR. Les bénéficiaires finaux de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques fournissent une justification du ou des domaines d’intervention sélectionnés. Le partenaire chargé de la mise en œuvre est également tenu de fournir à l’État membre un rapport semestriel sur la mise en œuvre de chaque projet/activité.
(219) Sauf a) les projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que les infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.
(220) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(221) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans des installations exclusivement consacrées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions menées au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer des matières provenant des cendres d’incinération, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas d’augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou d’allongement de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(222) Cette exclusion ne s’applique pas aux actions menées au titre de la présente mesure dans les installations de traitement biomécanique existantes, lorsque les actions au titre de la présente mesure visent à accroître l’efficacité des ressources ou à adapter aux opérations de recyclage des déchets séparés pour composer les biodéchets et la digestion anaérobie des biodéchets, à condition que ces actions au titre de la présente mesure n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des usines ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des preuves sont fournies au niveau de l’usine.
(223) est considéré qu’un bénéficiaire final se concentre «de manière substantielle» sur un secteur ou une activité commerciale si ce secteur ou cette activité est identifié comme un élément essentiel de l’activité commerciale du bénéficiaire final par rapport aux recettes brutes, aux bénéfices ou à la clientèle du bénéficiaire final. Les recettes brutes générées par le secteur ou l’activité faisant l’objet de restrictions ne dépassent pas, en tout état de cause, 50 % des recettes brutes.
(224)

À l’exception a) des actifs et activités dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); et b) les activités et actifs visés au point ii) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.

(225)

Y compris les activités et les actifs relevant du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE) permettant d’atteindre les émissions de gaz à effet de serre prévues qui ne sont pas inférieures aux référentiels pertinents. Lorsque l’activité bénéficiant de l’aide permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible est fournie. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.

(226)

Les véhicules polluants sont définis comme des véhicules non à émission nulle.

(227) Son exclusion ne s’applique pas aux actions menées dans des installations exclusivement dédiées au traitement des déchets dangereux non recyclables, ni aux installations existantes, lorsque les actions prévues par la présente mesure visent à accroître l’efficacité énergétique, à capturer les gaz d’échappement en vue de leur stockage ou de leur utilisation ou à récupérer les matériaux provenant des cendres d’incinération, à condition que ces mesures n’entraînent pas une augmentation de la capacité de traitement des déchets des installations ou une prolongation de la durée de vie des installations; pour lesquels des éléments de preuve sont fournis au niveau de l’usine
(228)  Les bénéficiaires finaux associés à des projets spécifiques sont tenus de fournir une justification du domaine d’intervention sélectionné pour chaque projet soutenu, ainsi qu’une description du projet, aux fins du calcul de la contribution climatique. Aux finsdu calcul de la contribution climatique, dans le cas de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques, des critères sont utilisés pour exiger qu’au moins 90 % des recettes du bénéficiaire au cours de l’exercice précédent ou des recettes futures conformément à un plan d’entreprise proviennent ou seront générées par une activité conforme aux critères pertinents découlant des domaines d’intervention applicables de l’annexe VI du règlement FRR. Les bénéficiaires finaux de fonds propres, de quasi-fonds propres, d’obligations de sociétés ou d’instruments équivalents non ciblés sur des projets spécifiques fournissent une justification du ou des domaines d’intervention sélectionnés. Le partenaire chargé de la mise en œuvre est également tenu de fournir à l’État membre un rapport semestriel sur la mise en œuvre de chaque projet/activité.
(229) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(230) À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); et b) les activités et actifs visés au point i) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.  
(231) Les bénéficiaires finaux associés à des projets spécifiques sont tenus de fournir une justification du domaine d’intervention sélectionné pour chaque projet soutenu, ainsi qu’une description du projet, aux fins du calcul de la contribution climatique. Le partenaire chargé de la mise en œuvre est également tenu de fournir à l’État membre un rapport semestriel sur la mise en œuvre de chaque projet/activité.
(232) Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.
(233) À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); et b) les activités et actifs visés au point i) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.  
(234) Les bnficiaires finaux de prts, de prts participatifs, demprunts obligataires pour le financement de projets, de garanties ou dinstruments quivalents associs des projets spcifiques sont tenus de fournir une justification du domaine dintervention slectionn pour chaque projet soutenu, ainsi quune description du projet. Le partenaire charg de la mise en uvre est galement tenu de fournir ltat membre un rapport semestriel sur la mise en uvre de chaque projet/activit.
(235)

Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.

(236)

À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); et b) les activités et actifs visés au point i) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.

(237) Les bénéficiaires finaux associés à des projets spécifiques sont tenus de fournir une justification du domaine d’intervention sélectionné pour chaque projet soutenu, ainsi qu’une description du projet, aux fins du calcul de la contribution climatique. Le partenaire chargé de la mise en œuvre est également tenu de fournir à l’État membre un rapport semestriel sur la mise en œuvre de chaque projet/activité.
(238)

Lorsque l’activité soutenue permet d’obtenir des projections d’émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas sensiblement inférieures aux référentiels pertinents, il convient de fournir une explication des raisons pour lesquelles cela n’est pas possible. Référentiels établis aux fins de l’allocation de quotas à titre gratuit pour les activités relevant du système d’échange de quotas d’émission, conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/447 de la Commission.

(239)

À l’exception du point a) des projets relevant de la présente mesure dans le domaine de la production d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que des infrastructures de transport et de distribution connexes utilisant du gaz naturel, qui sont conformes aux conditions énoncées à l’annexe III des orientations techniques «Ne pas causer de préjudice important» (2021/C58/01); et b) les activités et actifs visés au point i) pour lesquels l’utilisation de combustibles fossiles est temporaire et techniquement inévitable pour la transition en temps utile vers une opération sans combustibles fossiles.

(240) Les bnficiaires finaux de prts, de prts participatifs, demprunts obligataires pour le financement de projets, de garanties ou dinstruments quivalents associs des projets spcifiques sont tenus de fournir une justification du domaine dintervention slectionn pour chaque projet soutenu, ainsi quune description du projet. Le partenaire charg de la mise en uvre est galement tenu de fournir ltat membre un rapport semestriel sur la mise en uvre de chaque projet/activit.