10.1.2013 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 6/46 |
RAPPORT
sur les comptes annuels de l’entreprise commune SESAR relatifs à l’exercice 2011 accompagné des réponses de l'entreprise commune
2013/C 6/06
INTRODUCTION
1. |
L’entreprise commune SESAR, sise à Bruxelles, a été constituée en février 2007 (1) en vue de gérer les activités du programme SESAR (Single European Sky Air Traffic Management Research – programme de recherche sur la gestion du trafic aérien dans le ciel unique européen). |
2. |
Le programme SESAR a pour objet de moderniser la gestion du trafic aérien (Air Traffic Management – ATM) européen. Il s’articule autour de trois phases:
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3. |
L’entreprise commune est conçue comme un partenariat public-privé. Les membres fondateurs sont l’Union européenne et Eurocontrol, représentées respectivement par la Commission européenne et par son Agence. À la suite d’un appel à manifestation d’intérêt, 15 entreprises publiques et privées du secteur de la navigation aérienne sont devenues membres de l’entreprise commune. Parmi celles-ci figurent des fournisseurs de services de navigation, des entreprises de construction de matériel terrestre, ainsi qu’aéronautique et spatial, des constructeurs aéronautiques, des autorités aéroportuaires et des fabricants d’appareillage de bord. |
4. |
Le budget pour la phase de développement du programme SESAR s’élève à 2,1 milliards d’euros, financés à parts égales par l’UE, Eurocontrol et les partenaires publics et privés. La contribution de l’UE est à la charge du septième programme-cadre pour la recherche et le programme Réseau transeuropéen de transport. Environ 90 % du financement provenant d’Eurocontrol et des autres parties prenantes prend la forme de contributions en nature. |
5. |
L’entreprise commune SESAR est devenue autonome le 10 août 2007. |
INFORMATIONS À L'APPUI DE LA DÉCLARATION D'ASSURANCE
6. |
L’approche d’audit choisie par la Cour repose sur des procédures d’audit analytiques, des tests des opérations au niveau de l’entreprise commune et une évaluation des contrôles clés des systèmes de contrôle et de surveillance. À cela s'ajoutent des éléments probants obtenus grâce aux travaux d'autres auditeurs (le cas échéant), ainsi qu’une analyse des prises de position de la direction. |
DÉCLARATION D’ASSURANCE
7. |
Conformément aux dispositions de l’article 287 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, la Cour a contrôlé les comptes annuels (2) de l’entreprise commune SESAR, constitués des «états financiers» (3) et des «états sur l’exécution du budget» (4) pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes à ces comptes. |
Responsabilité de la direction
8. |
En tant qu’ordonnateur, le directeur exécute le budget en recettes et en dépenses conformément à la réglementation financière (5) de l’entreprise commune, sous sa propre responsabilité et dans la limite des crédits alloués (6). Il est chargé de mettre en place la structure organisationnelle ainsi que les systèmes et procédures de gestion et de contrôle interne pour établir des comptes définitifs (7) exempts d’inexactitudes significatives, qu’elles résultent d’une fraude ou d’une erreur, ainsi que pour garantir la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes à ces comptes. |
Responsabilité de l’auditeur
9. |
La responsabilité de la Cour consiste à fournir, sur la base de son audit, une déclaration d’assurance concernant la fiabilité des comptes annuels de l’entreprise commune, ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes à ces derniers. |
10. |
La Cour a conduit son audit conformément aux normes internationales d’audit et aux codes de déontologie de l’IFAC, ainsi qu’aux normes internationales des institutions supérieures de contrôle, établies par l’Intosai. En vertu de ces normes, la Cour est tenue de programmer et d'effectuer ses travaux d'audit de manière à pouvoir déterminer avec une assurance raisonnable si les comptes annuels de l’entreprise commune sont exempts d'inexactitudes significatives et si les opérations sous-jacentes à ces comptes sont légales et régulières. |
11. |
Un audit comprend la mise en œuvre de procédures en vue d’obtenir des éléments probants relatifs aux montants et aux informations qui figurent dans les comptes, ainsi qu'à la légalité et à la régularité des opérations qui leur sont sous-jacentes. Le choix des procédures s’appuie sur le jugement de l’auditeur, qui se fonde entre autres sur une appréciation du risque que des inexactitudes significatives affectent les comptes et, s’agissant des opérations sous-jacentes, du risque de non-respect, dans une mesure significative, des obligations prévues par le cadre juridique de l’Union européenne, que cela soit dû à des fraudes ou à des erreurs. Lorsqu'il apprécie ces risques, l’auditeur examine le système de contrôle interne utilisé pour élaborer les comptes et assurer la fidélité de leur présentation, ainsi que les systèmes de contrôle et de surveillance visant à assurer la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes, afin de concevoir des procédures d'audit adaptées aux circonstances. Un audit comporte également l’appréciation de l’adéquation des politiques comptables appliquées et de la vraisemblance des estimations comptables, ainsi que l’évaluation de la présentation générale des comptes. |
12. |
La Cour estime que les informations probantes obtenues sont suffisantes et adéquates pour étayer les opinions ci-après. |
Opinion sur la fiabilité des comptes
13. |
La Cour estime que les comptes annuels de l'entreprise commune SESAR présentent fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de celle-ci au 31 décembre 2011, ainsi que les résultats de ses opérations et les flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux dispositions de son règlement financier et aux règles comptables adoptées par le comptable de la Commission (8). |
Opinion sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes
14. |
La Cour estime que les opérations sous-jacentes aux comptes annuels de l’entreprise commune SESAR relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2011 sont légales et régulières dans tous leurs aspects significatifs. |
15. |
Les commentaires ci-après ne remettent pas en cause les opinions de la Cour. |
COMMENTAIRES SUR LA GESTION BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE
16. |
Le budget définitif adopté par le conseil d’administration pour 2011 comprenait des crédits d’engagement s'élevant à 148 millions d’euros et des crédits de paiement correspondant à un montant de 91,7 millions d’euros. Les taux d’exécution des crédits d'engagement et des crédits de paiement ont respectivement atteint 99,4 % et 82,4 %. |
17. |
En 2011, la somme des contributions des membres (34 millions d'euros), du solde de l'exercice précédent (57 millions d'euros) et des recettes accessoires (0,2 million d'euros) a atteint un total de 91,2 millions d’euros, tandis que les paiements se sont montés à 75,6 millions d'euros. Il en est résulté un solde budgétaire positif de 15,6 millions d'euros et des dépôts bancaires représentant, à la fin de l'exercice, un montant total de 15,3 millions d’euros. Cette situation est contraire au principe budgétaire d’équilibre. |
CONTRÔLES CLÉS DES SYSTÈMES DE CONTRÔLE ET DE SURVEILLANCE DE L’ENTREPRISE COMMUNE
Systèmes de contrôle interne
18. |
La Cour constate qu’au terme d’un examen portant sur les processus opérationnels de l’entreprise commune et effectué en 2011 par un cabinet d’audit externe indépendant, les systèmes de contrôle interne ont été jugés efficaces. En avril 2012, le comptable a formellement validé les processus opérationnels sous-jacents, comme le prévoit la réglementation financière de l’entreprise commune. |
Fonction d’audit interne et service d’audit interne de la Commission
19. |
La Cour a précédemment fait observer que la Commission et l’entreprise commune avaient pris des mesures pour préciser les rôles opérationnels respectifs, l’une de son service d’audit interne, l’autre de sa fonction d’audit interne (9). |
20. |
La Cour relève qu’en novembre 2011, le conseil d’administration de l’entreprise commune a adopté pour cette dernière un plan d’audit stratégique en coordination avec le service d'audit interne de la Commission pour la période 2012-2014. |
AUTRES OBSERVATIONS
Paiement tardif des contributions des membres
21. |
La date limite, fixée au 1er juillet 2011, pour le versement des contributions en espèces à l’entreprise commune par ses membres pour l’exercice en cause n’a pas été respectée. Fin août 2011, 17 ordres de recouvrement étaient toujours en cours, pour un montant total de 3,7 millions d’euros. Un membre n’avait encore versé aucune contribution annuelle à la fin de 2011. |
Le présent rapport a été adopté par la Cour à Luxembourg en sa réunion du 15 novembre 2012.
Par la Cour des comptes
Vítor Manuel da SILVA CALDEIRA
Président
(1) Règlement (CE) no 219/2007 du Conseil du 27 février 2007 relatif à la constitution d'une entreprise commune pour la réalisation du système européen de nouvelle génération pour la gestion du trafic aérien (SESAR) (JO L 64 du 2.3.2007, p. 1), modifié par le règlement (CE) no 1361/2008 (JO L 352 du 31.12.2008, p. 12).
(2) Ces comptes sont accompagnés d’un rapport sur la gestion budgétaire et financière au cours de l’exercice. Ce rapport fournit de plus amples informations en la matière.
(3) Les états financiers comprennent le bilan, le compte de résultat économique, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation de l’actif net, ainsi qu’une synthèse des principales politiques comptables et d’autres notes explicatives.
(4) Les états sur l’exécution du budget comprennent le compte de résultat de l’exécution budgétaire et son annexe.
(5) Réglementation financière de SESAR adoptée par le conseil d’administration le 28 juillet 2009.
(6) Article 33 du règlement (CE, Euratom) no 2343/2002 de la Commission (JO L 357 du 31.12.2002, p. 72).
(7) Les règles en matière de reddition des comptes et de tenue de la comptabilité par les organismes de l’UE sont fixées aux chapitres 1 et 2 du titre VII du règlement (CE, Euratom) no 2343/2002, modifié en dernier lieu par le règlement (CE, Euratom) no 652/2008 (JO L 181 du 10.7.2008, p. 23), et sont reprises telles quelles dans la réglementation financière de l’entreprise commune SESAR.
(8) Les règles comptables adoptées par le comptable de la Commission sont fondées sur les normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) ou, à défaut, sur les normes internationales d’information financière (IFRS).
(9) Rapport sur les comptes annuels de l’entreprise commune SESAR relatifs à l’exercice 2010, accompagné des réponses de l’entreprise commune (JO C 368 du 16.12.2011, p. 32).
ANNEXE
Entreprise commune SESAR (Bruxelles)
Compétences et activités
Domaines de compétence de l’Union selon le traité (article 187) |
Recherche, développement technologique et espace. Bonne exécution des programmes de recherche, de développement technologique et de démonstration de l’Union. |
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Compétences de l’entreprise commune/l’agence exécutive [règlement (CE) no 219/2007 du Conseil, modifié en dernier lieu par le règlement (CE) no 1361/2008] |
Principaux objectifs L’entreprise commune SESAR a pour objet d’assurer la modernisation du système de gestion du trafic aérien européen en coordonnant et en concentrant tous les efforts de recherche et de développement pertinents déployés dans l'Union. L’entreprise commune est responsable de l’exécution du plan directeur ATM, et en particulier de la réalisation des tâches suivantes:
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Gouvernance |
Conseil d’administration Le conseil d'administration est chargé:
Directeur exécutif Le directeur exécutif exerce ses fonctions en toute indépendance, dans les limites des pouvoirs qui lui sont attribués. Le directeur exécutif préside à l'exécution du projet SESAR conformément aux orientations définies par le conseil d'administration devant lequel il est responsable. Il fournit au conseil d'administration toutes les informations nécessaires pour l'accomplissement de ses fonctions. Le directeur exécutif doit notamment:
Audit interne Auditeur interne de la Commission européenne. Audit externe Cour des comptes européenne. Autorité de décharge Parlement européen, Conseil de l’UE et conseil d’administration de l’entreprise commune. |
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Moyens mis à la disposition de l’entreprise commune en 2011 (2010) |
Budget 147,7 millions d’euros (129,5 millions d’euros) Effectifs au 31 décembre 2011 Le budget opérationnel pour 2011 prévoit un tableau des effectifs composé comme suit: 39 agents temporaires et 3 experts nationaux détachés, ce qui représente au total 42 emplois, dont 35 étaient pourvus fin 2011 (contre 37 en 2010) de la manière suivante:
dont affectés à des tâches opérationnelles: 19 administratives et de soutien: 15 mixtes: 1 |
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Produits et services fournis en 2011 |
L’année 2011 est cruciale en ce qui concerne les progrès à accomplir pour atteindre les objectifs à moyen terme et réaliser la «vision» en 2012. En particulier: Objectif no 1 – Validation des trajectoires Initial 4D dans un environnement opérationnel s’appuyant sur la technologie satellitaire Le projet relatif aux opérations fondées sur les trajectoires Initial 4D devrait être validé au cours d’une première validation qui s’inscrit dans le cadre de la Release 1 et qui aura lieu en février 2012 dans l’espace aérien de MUAC, de NUAC et de Stockholm. Plusieurs activités préparatoires ont eu lieu en 2011, dont l’élaboration et l’intégration des deux prototypes de système de gestion de vol, ainsi qu’un certain nombre d’opérations de simulation associant des plateformes de simulation de bord et au sol. La deuxième opération de validation, qui fera partie de la Release 2, est programmée pour la fin de 2012 et la troisième, pour 2013. Le but sera de valider la procédure opérationnelle de vol en fonction d’une région de contrôle lors de la phase de croisière et en fonction de la région de contrôle terminale. Conformément aux prévisions, l’objectif devrait être réalisé en grande partie en 2012, même si les technologies satellitaires ne seront pas utilisées avant l’échéance de 2013. Objectif no 2 – 10 000 vols, dont 500 vols militaires, «étiquetés» SESAR En 2011, 9 366 vols commerciaux ont fait la démonstration des premiers résultats engrangés par l’entreprise commune SESAR (notamment des démonstrations en vol des solutions AIRE et OPTIMI). Il convient toutefois de noter que pour l’instant, le nombre de vols militaires reste limité. Parallèlement aux activités du programme en cours, le conseil d’administration de l’entreprise commune SESAR a décidé de lancer un appel à activités de démonstration, de manière à ce que les essais intégrés effectués en 2012 permettent à l’entreprise commune d’atteindre son objectif tout en développant la dimension militaire de son action, principalement en 2013. Objectif no 3 – Les réalisations des projets SESAR ont été testées dans des conditions réelles dans 80 % des cas Pour permettre à l’entreprise commune SESAR d’atteindre son objectif, à savoir un taux de validation dans des conditions réelles de 80 %, une stratégie de validation a été mise en place. Plus précisément, les livraisons de la Release 1 et celles qui sont programmées pour la Release 2 en 2012 relieront les projets principaux aux différentes activités menées dans le cadre des domaines opérationnels prioritaires, ainsi qu’à des systèmes ou conditions réels. Objectif no 4 – Les premiers pilotes SWIM sont en place pour échanger des données dans cinq domaines au moins Comme le conseil d’administration en a déjà été informé, un plan d’action SWIM a été mis en place en 2011 en réponse aux risques décelés dans les projets connexes et, entre autres, à l’absence de cadre juridique pour le système SWIM. Certains progrès ont été accomplis et présentés lors de la séance de démonstration du système qui a eu lieu en novembre 2011 et qui a bénéficié d’une bonne contribution du programme global. Cela étant, plusieurs problèmes non résolus et priorités non respectées ont retardé jusqu’ici la réalisation de cet objectif à moyen terme. En dépit des progrès enregistrés à la fin de 2011 et de la mise en œuvre du plan d’action avec l’apport de la validation en cours, il est peu probable que l’objectif soit atteint dans le délai imparti. Objectif no 5 – La première tour de contrôle à distance est opérationnelle Les premières opérations de validation de la tour de contrôle à distance, qui fait partie de la Release 1, se sont déroulées comme prévu et s’achèveront en 2012 de manière à atteindre cet objectif à moyen terme. Cette phase a confirmé:
Les autorités de réglementation ont participé à ces essais. Objectif no 6 – Les avantages du projet SESAR sont démontrés dans les paires de villes reliant huit aéroports européens À la suite du succès remporté par le premier cycle AIRE en 2009, l’entreprise commune SESAR a continué à étendre ce volet vert du programme SESAR. Grâce à l’interconnexion d’aéroports européens de premier plan (Paris, Vienne, Madrid, Cologne, Düsseldorf, Prague, Bruxelles, Toulouse, etc.) et à l’implication d’une quarantaine de partenaires d’Europe et d’ailleurs, l’initiative AIRE a démontré qu’elle offrait d’importants avantages en matière de réduction des émissions. La qualité de ces résultats est élevée, non seulement sur le plan de la réduction de la consommation de carburant et, donc, des émissions de CO2, mais encore grâce au fait que de nombreux projets ont trouvé une application pratique dans la gestion quotidienne du trafic aérien. Les résultats de l’initiative AIRE, ainsi que ceux attendus dans le cadre de l’appel à activités de démonstration qui a déjà été lancé et qui doit être réalisé en 2012, permettront d’atteindre cet objectif. Objectif no 7 – Les utilisateurs de l’espace aérien ont souscrit au dossier commercial du projet SESAR pour une exploitation sur une base temps Cet objectif couvre de nombreux aspects et le processus d’élaboration du dossier commercial n’est pas encore assez abouti pour tenir compte du point de vue de toutes les parties prenantes. Cela étant, des efforts considérables ont été déployés pour élaborer des méthodologies en matière d’analyse de rentabilité pour les fournisseurs de services de navigation aérienne, les utilisateurs de l’espace aérien et les aéroports. La première étape des résultats à atteindre dans le cadre de l’exploitation des aéronefs sur la base des trajectoires en 4D et de la base temps a été validée en 2011 et continuera à l’être en 2012, avec, en parallèle, une progression des activités de normalisation. Dans une certaine mesure et dans certains domaines, le dossier commercial sera appuyé jusqu’au stade de l’industrialisation, ce qui signifie qu’il faudra renforcer la collaboration avec les parties prenantes en vue du déploiement. L’objectif ne sera pas atteint dans le délai imparti, même si des informations préliminaires relatives au dossier commercial seront rendues disponibles afin de préparer la transition jusqu’au déploiement des premières solutions SESAR à compter de 2013. Par ailleurs, les éléments ci-après donnent un panorama plus large des progrès et des résultats obtenus en 2011:
Le tableau suivant fait le point sur les 310 projets de gestion, ainsi que de recherche et développement mis en œuvre sous la responsabilité de l’entreprise commune SESAR (à l’exception des projets de recherche à long terme du module d’activités E) à la fin de 2011.
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Source: Informations fournies par l’entreprise commune SESAR. |
RÉPONSES DE L’ENTREPRISE COMMUNE SESAR
Déclaration d'assurance
13-14. |
L’entreprise commune SESAR prend acte et se réjouit de l’opinion d’audit sans réserve émise par la Cour sur la fiabilité de ses comptes annuels pour l’exercice 2011 ainsi que sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes. Les opinions d’audit constituent un aboutissement important pour l’entreprise commune SESAR. En effet, ils constituent une base solide à partir de laquelle des systèmes de contrôle et de gestion internes adéquats peuvent être mis en place et fonctionner de manière à atteindre les objectifs du programme SESAR. |
Gestion budgétaire et financière
17. |
L’entreprise commune SESAR estime avoir accompli des progrès supplémentaires en matière de principe budgétaire d’équilibre. Le solde de trésorerie en fin d’exercice 2011 est passé de 57,2 millions d’euros à 15,3 millions d’euros, soit une diminution de 73,2 %. L’entreprise commune SESAR poursuivra ses efforts afin d’assurer une gestion de trésorerie optimale et le respect des principes budgétaires. |
Autres considérations - Paiement tardif des contributions des membres
21. |
La contribution tardive, toujours en souffrance en fin d’exercice, a été encaissée en février 2012. L’entreprise commune SESAR et ses membres examineront plus avant les moyens les plus appropriés de veiller au respect des délais contractuels prévus pour le paiement des contributions en espèces des membres. |