RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS sur la mise en oeuvre de la directive 2003/59/CE relative à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux
transports de marchandises ou de voyageurs /* COM/2012/0385 final */
TABLE DES MATIÈRES RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU
COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS sur la mise en
œuvre de la directive 2003/59/CE relative à la qualification initiale et à la
formation continue des conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux
transports de marchandises ou de voyageurs...................................................................................................... 4 1........... Informations générales.................................................................................................... 4 1.1........ Introduction.................................................................................................................... 4 1.2........ Directive 2003/59/CE — éléments de base..................................................................... 4 1.3........ Transposition de la directive 2003/59/CE........................................................................ 4 2........... Mise en œuvre de la directive 2003/59/CE...................................................................... 5 2.1........ Champ d'application de la directive
(article 1er)............................................................... 5 2.2........ Exemptions – Article 2.................................................................................................... 5 2.3........ Qualification et formation – article 3................................................................................ 6 2.3.1..... Qualification initiale obligatoire........................................................................................ 6 2.3.1.1.. Option combinant la fréquentation d’un cours et un
examen............................................. 6 2.3.1.2.. Option comportant des examens..................................................................................... 7 2.3.1.3.. Qualification initiale accélérée.......................................................................................... 8 2.3.2..... Formation continue obligatoire........................................................................................ 8 2.3.3..... Organisation de la formation............................................................................................ 8 2.3.4..... Agrément des centres de formation................................................................................. 9 2.4........ Droits acquis — article 4................................................................................................ 9 2.5........ Qualification initiale — article 5..................................................................................... 10 2.6........ CAP attestant de la qualification initiale —
Article 6....................................................... 11 2.7........ Formation continue — Article 7.................................................................................... 11 2.8........ CAP attestant de la formation continue — Article 8....................................................... 12 2.9........ Lieu de la formation — Article 9................................................................................... 12 2.10...... Code communautaire — Article 10............................................................................... 13 2.11...... Exigences minimales pour la qualification et la
formation — Annexe I............................. 14 3........... conclusions et recommandations.................................................................................... 14 3.1........ Évaluation globale de l’application de la
directive 2003/59/CE....................................... 14 3.2........ Principaux aspects à améliorer et recommandations....................................................... 15 Annexe....................................................................................................................................... 16 RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU
CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS sur la mise en œuvre de la
directive 2003/59/CE relative à la qualification initiale et à la formation
continue des conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux transports
de marchandises ou de voyageurs 1. Informations générales 1.1. Introduction En vertu de l’article 13 de la directive 2003/59/CE[1], la Commission doit
présenter au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social et
au Comité des régions un rapport comportant une première évaluation de la mise
en œuvre de ladite directive, notamment en ce qui concerne l'équivalence des
différents systèmes de qualification initiale prévus à l'article 3 et leur
efficacité. Pour élaborer ce rapport, elle s’appuie sur les réponses des
États membres et de la Norvège à un questionnaire distribué aux autorités
nationales en février 2011. La plupart des États membres ont fourni des réponses complètes;
d’autres, cependant, ne disposaient pas de toutes les informations requises à
cette fin. 1.2. Directive
2003/59/CE — éléments de base La directive 2003/59/CE relative à la qualification initiale
et à la formation continue des conducteurs de camions ou de bus a été adoptée
pour assurer un niveau de formation commun pour ces conducteurs, dans le but de
renforcer la sécurité sur les routes d’Europe. Elle rend obligatoires la qualification initiale et la
formation continue pour les conducteurs professionnels qui sont ressortissants
d’un État membre ou qui travaillent pour une entreprise établie dans l’Union
européenne. L’objectif est de garantir que les conducteurs professionnels ont
les qualifications nécessaires à la conduite de véhicules. La qualification
initiale et la formation continue sont attestées par un certificat délivré aux
conducteurs, appelé «certificat d’aptitude professionnelle» (CAP). La formation est organisée par des centres de formation
agréés par les États membres. 1.3. Transposition de la
directive 2003/59/CE En vertu de l’article 14, le délai fixé pour la
transposition de la directive est arrivé à expiration le 10 septembre 2006. Le délai pour la mise en œuvre de la qualification initiale
a expiré le 10 septembre 2008 pour les conducteurs titulaires d'un permis de
conduire de catégorie D1, D1+E, D ou D+E (bus) et le 10 septembre 2009 pour les
conducteurs titulaires d'un permis de conduire de catégorie C1, C1+E, C ou C+E
(camion). Tous les États membres ont transposé et mis en œuvre la directive. 2. Mise en œuvre de la directive 2003/59/CE 2.1. Champ d'application
de la directive (article 1er) La directive s’applique à «l’activité de conduite» exécutée
par les conducteurs qui sont ressortissants d’un État membre, ou ressortissants
d’un pays tiers mais employés par une entreprise établie dans un État membre,
et qui utilisent des véhicules pour la conduite desquels un permis de catégorie
C ou D est exigé. On estime que la directive s’applique aux conducteurs
d'environ six millions de véhicules en Europe[2]. Les données disponibles concernant le nombre de conducteurs
originaires de pays tiers sont incomplètes ou insuffisantes. Lorsqu’ils sont
disponibles, les chiffres fournis sont dans la plupart des cas très faibles
comparés à la population totale de conducteurs[3]. Dans la majorité des États membres, les certificats
d’aptitude professionnelle relatifs à la qualification initiale sont plus
répandus pour les conducteurs détenteurs d’un permis C que pour ceux détenteurs
d’un permis D. 2.2. Exemptions –
Article 2 La directive exclut plusieurs catégories de conducteurs de
son champ d’application[4]. La majorité des États membres appliquent pleinement les
exemptions prévues par l’article 2. La Roumanie, toutefois, n’applique pas les
exemptions prévues aux points e), f) et g) de l’article 2. La Norvège applique
les exemptions prévues à l’article 2, à l’exception du point f): «des véhicules
utilisés pour des transports non commerciaux de voyageurs ou de biens dans des
buts privés». En vertu de l’article 2, point g), la «directive ne
s’applique pas aux conducteurs des véhicules transportant du matériel ou de
l'équipement, à utiliser dans l'exercice du métier de leur conducteur, à
condition que la conduite du véhicule ne représente pas l'activité principale du
conducteur». La mise en œuvre de cette exemption a donné lieu à des
interprétations différentes en ce qui concerne certaines catégories de
conducteurs[5]
(par exemple, conducteurs de grues, mécaniciens conduisant des véhicules
transportant des engins agricoles hors d’usage, etc.): les conducteurs
concernés font des demandes d’exemption, mais les pouvoirs publics continuent
de vouloir les soumettre aux dispositions de la directive. Il pourrait être
utile de formuler des lignes directrices pour clarifier ce point. 2.3. Qualification et
formation – article 3 En vertu de l’article 3, l’activité de conduite est
subordonnée à une obligation de qualification initiale et de formation
continue. La section 1 de l’annexe I énumère les matières devant faire
l’objet d’une formation. Les matières sont articulées autour de trois grands thèmes:
«Perfectionnement à la conduite rationnelle axé sur les règles de sécurité»,
«Application des réglementations» et «Santé, sécurité routière et sécurité
environnementale, service, logistique». Ces thèmes sont organisés selon des objectifs, en fonction
du permis de conduire auquel ils se rapportent. 2.3.1. Qualification
initiale obligatoire Les États membres sont tenus d’établir un système de
qualification initiale soit sous la forme d’un cours sanctionné par un examen,
soit sous la forme d’examens théorique et pratique. 2.3.1.1. Option combinant la
fréquentation d’un cours et un examen La première option prévoit que la qualification initiale
doit comporter un cours portant sur toutes les matières énumérées à la section
1 de l’annexe I. Chaque candidat conducteur doit également effectuer au moins
vingt heures de conduite individuelle dans un véhicule répondant au minimum aux
critères applicables aux véhicules d'examen tels que définis par la directive
91/439/CEE[6].
La durée de cette formation est de deux cent quatre-vingts heures. Il convient
de souligner que cette formation ne peut pas être combinée avec une formation
pour d’autres types de qualification (par exemple, le transport de marchandises
dangereuses). À l’issue de la formation, les autorités compétentes
soumettent le conducteur à un examen écrit ou oral. Cet examen doit comporter
au minimum une question par objectif visé dans la liste des matières figurant à
la section 1 de l’annexe I. 2.3.1.2. Option comportant des
examens La deuxième option prévoit que les autorités compétentes
organisent les examens, théorique et pratique, pour vérifier si les candidats
conducteurs possèdent le niveau de connaissances requis à la section 1 de
l’annexe I concernant les objectifs et les matières y indiqués. Comme mentionné au point 2.2 de l’annexe I, l'examen
théorique est constitué d'au moins deux épreuves: questions à choix multiple,
questions à réponse directe, ou une combinaison des deux systèmes, et des
études de cas. La durée minimale de l'examen théorique est de quatre heures. L'examen pratique est constitué de deux épreuves: une
épreuve de conduite de 90 mn destinée à évaluer le perfectionnement à la
conduite rationnelle axé sur des règles de sécurité, et une épreuve pratique
portant au minimum sur la capacité d'assurer un chargement (permis de conduire
C et D), la capacité d’assurer la sécurité et le confort des passagers (D), la
capacité de prévenir la criminalité (C, D), la capacité de prévenir les risques
physiques (C, D), et la capacité à évaluer des situations d'urgence (C, D). La durée minimale de cette épreuve est de trente minutes. Quinze États membres et la Norvège ont choisi de combiner la
fréquentation d’un cours et un examen, tandis que 11 États membres ont mis en
place un examen pratique et un examen théorique. L’Allemagne laisse au
conducteur la possibilité de choisir entre les deux options dans sa législation
nationale (tableau 1). Tableau 1 — Le système de qualification initiale dans les
États membres et en Norvège Examens uniquement || Autriche, Belgique, Chypre, Grèce, Irlande, Lettonie, Malte, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni Cours et examen || Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Italie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suède Combinaison des deux || Allemagne Les États membres
collaborent avec divers organismes qui conservent les données pour la
qualification initiale et la formation continue, comme les autorités nationales
et régionales[7],
les administrations[8],
les agences[9],
les directions[10]
et les ministères chargés des transports et de la sécurité routière[11], les entreprises publiques[12], et les centres
spécialisés créés à cette fin[13]. 2.3.1.3. Qualification
initiale accélérée La qualification initiale peut être accélérée, elle repose
alors sur un cours obligatoire de 140 heures et un examen et débouche sur
l’octroi d’un CAP. Chaque candidat doit effectuer au moins dix heures de
conduite individuelle. À l’issue de la formation, les autorités compétentes
soumettent le conducteur à un examen écrit ou oral. Cet examen doit comporter
au minimum une question par objectif visé dans la liste des matières figurant à
la section 1 de l’annexe I. La qualification initiale accélérée, qui demeure une option,
est prévue par 19 États membres et par la Norvège (voir tableau 2). Tableau 2 — La qualification initiale accélérée dans
les États membres et en Norvège États membres qui proposent la qualification initiale accélérée || Allemagne, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Italie, Lituanie, Luxembourg, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède - et la Norvège États membres qui ne proposent pas la qualification initiale accélérée || Autriche, Chypre, Grèce, Irlande, Lettonie, Malte, Pays-Bas, Royaume-Uni En vertu de la directive, un État membre peut également
autoriser un conducteur à conduire sur son territoire avant d’obtenir un CAP. 2.3.2. Formation continue
obligatoire Les États membres sont tenus de mettre en place un système
de formation continue basé sur la fréquentation obligatoire d’un cours,
sanctionnée par la délivrance d’un CAP. 2.3.3. Organisation de la
formation La formation est en générale dispensée par des auto-écoles,
mais elle peut également l’être par des organisations à but non lucratif, des
établissements de formation professionnelle, des lycées[14] et des établissements
d’enseignement secondaires[15]. Dans certains États
membres[16],
la formation est en partie financée par des fonds publics. 2.3.4. Agrément des centres
de formation En vertu de la section 5 de l’annexe I, les centres de
formation intervenant dans la qualification initiale et la formation continue
doivent être agréés par les autorités compétentes des États membres. Cet
agrément ne peut être accordé que sur demande écrite. La demande doit être
accompagnée des documents présentant le programme de formation et les méthodes
d'enseignement envisagées; les qualifications des enseignants; des informations
sur les locaux où les cours ont lieu, sur le parc de véhicules utilisés et sur
le nombre de participants. L’autorité compétente accorde l'agrément par écrit, sous
réserve que la formation soit dispensée conformément aux documents accompagnant
la demande. Elle est habilitée à envoyer des personnes autorisées pour
assister aux cours de formation. 2.4. Droits acquis —
article 4 La directive exempte de l’obligation d’obtenir la
qualification initiale les conducteurs qui sont titulaires d’un permis de
catégorie D délivré avant septembre 2008 et les conducteurs qui sont titulaires
d’un permis de catégorie C délivré avant septembre 2009. Aucune difficulté majeure n’a été signalée concernant la
reconnaissance des droits acquis des conducteurs nationaux et non nationaux par
les autorités chargées de faire appliquer la législation. Les administrations nationales ont fourni des informations
au système de contrôle de l’application, par exemple en diffusant le texte de
la directive et des législations qui la transposent en droit national, en
organisant des formations et des réunions ad hoc avec les officiers de police,
en envoyant des courriers et des actes administratifs, en publiant des guides
sur internet, etc. Dans certains États membres, les règles ont été soumises à
une consultation publique, incluant notamment les services de police[17]. En outre, en Roumanie et
en Norvège, l’autorité chargée de faire appliquer la législation est la même
que celle qui délivre les CAP. Les autorités chargées de faire appliquer la législation ont
plusieurs moyens à leur disposition pour vérifier les droits acquis des
conducteurs nationaux et non nationaux, notamment contrôler la date de
délivrance du permis de conduire ou son authenticité. Ils peuvent également
contacter l’autorité de délivrance ou consulter la base de données contenant
les informations relatives à la qualification initiale et à la formation
continue, lorsqu'elle existe. Selon les États membres, cet aspect de la directive ne
présente pas de problème majeur. Une difficulté survient toutefois lorsque le
permis est renouvelé et que la mention de la date de sa première délivrance
disparaît. Il existe en outre une incertitude quant à la manière d’appliquer
les règles, car les États membres et la Norvège sont à des stades différents de
la mise en œuvre de la directive. La situation ne concerne que quelques cas
particuliers qui sont facilement résolus par des échanges directs
d’informations entre autorités nationales. 2.5. Qualification
initiale — article 5 La directive fixe l’âge minimum pour la conduite de
véhicules destinés aux transports de marchandises ou de passagers, en fonction
de différents critères tels que la catégorie de permis de conduire, la durée de
la formation visant à l’obtention de la qualification initiale, et la longueur
des trajets parcourus. Tableau 3 — Résumé des exigences en matière de
qualification initiale pour les nouveaux conducteurs (art. 5) Véhicule || Obligation relative aux permis || Obligation relative au CAP || Âge Transport de marchandises || C — C+E || Normale || 18 C1 — C1+E || Accélérée || 18 C — C+E || Accélérée || 21 Transport de passagers || D — D+E Pour des services réguliers et des parcours ≤ 50 km || Normale || 18 À l’intérieur de leur territoire Accélérée || 21 D — D+E || Normale || 21 20 à l’intérieur de leur territoire. L’âge peut être abaissé à 18 lorsqu’il n'y a pas de passagers. Accélérée || 23 || D1 — D1+E || Normale || 18 À l’intérieur de leur territoire || || Accélérée || 21 L'obtention de la qualification initiale ne nécessite pas
l'acquisition préalable du permis de conduire correspondant. Par conséquent, dans 13 États membres et en Norvège[18], la qualification initiale
peut être combinée avec la formation en vue de l’obtention du permis de
conduire (voir le tableau 4). Tableau 4 — Combinaison de la formation au permis de
conduire C ou D et de la qualification initiale dans les États membres et en
Norvège États membres qui combinent la formation au permis de conduire C ou D et la qualification initiale || Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Estonie, Grèce, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas (en partie), Suède, Royaume-Uni et Norvège États membres qui ne combinent pas la formation au permis de conduire C ou D et la qualification initiale || Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Italie, Luxembourg, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie Parmi les États membres qui combinent la formation au permis
de conduire et la qualification initiale, certains ont choisi de combiner la
formation aux permis C et D avec, à la fois, la qualification initiale et la
qualification initiale accélérée, tandis que d’autres exigent des candidats qu'ils
atteignent un certain niveau dans le programme de formation au permis de
conduire avant de commencer la qualification initiale. La majorité des États membres ne permettent pas la
délivrance d’un CAP avant l’obtention du permis de conduire correspondant. Cette
possibilité est cependant prévue: par la Belgique dans le cadre de la formation
combinée, par l’Autriche à condition que l’examen théorique soit d’abord réussi
et par la Lituanie à condition que le conducteur possède un permis de conduire
de catégorie B. La Norvège, bien qu’elle exige d’une manière générale que le
candidat possède un permis de conduire avant de pouvoir obtenir un CAP, exempte
les conducteurs d’apprentissage ou de stage professionnel. 2.6. CAP attestant de la
qualification initiale — Article 6 Les États membres délivrent un CAP aux conducteurs ayant
suivi la formation et réussi l’examen ou qui ont réussi l’examen théorique et
l’examen pratique, selon l’option retenue. Dans le cas où un État membre a choisi l’option consistant
en un cours et un examen, ou en une qualification initiale accélérée, la
formation couvre les matières énumérées à la section 1 de l’annexe I de la
directive. Elle est clôturée par la réussite à un examen écrit ou oral. Dans le cas où un État membre opte pour des examens
uniquement, les conducteurs doivent réussir l’examen théorique et l’examen
pratique, comme prévu au point 2.2 de l’annexe I. Les États membres n’ont pas signalé de problème concernant
la mise en œuvre de cet article. 2.7. Formation continue
— Article 7 La formation continue devrait permettre aux conducteurs
d’actualiser les connaissances indispensables à l’exécution de leur travail.
Elle vise à approfondir et à réviser certaines des matières de la liste
figurant à la section 1 de l'annexe I. La formation continue est organisée tous les cinq ans, elle
dure 35 heures réparties en sessions d’au moins sept heures, comme prévu à la
section 4 de l’annexe I. La majorité des États membres autorise les conducteurs à
assister à des sessions de sept heures. Cependant, ils fixent des exigences
précises en ce qui concerne principalement la période de temps au cours de
laquelle la formation de 35 heures doit être achevée. Dans certains États, cette période est de 12, 6 ou 3 mois,
ou même d’une semaine[19].
D’autres États ont aussi précisé le nombre de sessions de 7 heures que comporte
la formation: par exemple, deux sessions de 7 heures, deux modules distincts
comprenant 3 jours de formation totalisant sept heures de cours et 2 jours de
formation totalisant 7 heures également, 5 jours consécutifs ou deux sessions
de 3 jours et 2 jours, respectivement[20],
etc. 2.8. CAP attestant de la
formation continue — Article 8 Les États membres délivrent le CAP aux conducteurs qui ont
terminé la formation continue. Les nouveaux conducteurs doivent suivre la formation
continue dans les cinq ans suivant l’obtention du CAP attestant d’une
qualification initiale, et les conducteurs qui ont des droits acquis doivent la
suivre selon le calendrier défini par les autorités de leur pays. La directive exempte de l’obligation d’obtenir la
qualification initiale les conducteurs qui sont titulaires d’un permis de
catégorie D délivré avant septembre 2008 et les conducteurs qui sont titulaires
d’un permis de catégorie C délivré avant septembre 2009. En ce qui concerne les
conducteurs ayant de tels droits acquis, les États membres ont adopté des
calendriers nationaux, selon lesquels le premier cours de la formation continue
doit être achevé d'ici 2015 pour les permis de catégorie D et d'ici 2016 pour
les permis de catégorie C. La reconnaissance mutuelle des périodes de transition
décidées par les États membres a été acceptée[21].
En conséquence, quel que soit l’État membre, les conducteurs qui n’ont pas
terminé la formation continue ne peuvent pas être sanctionnés jusqu’en 2015 en
ce qui concerne le permis de conduire de catégorie D, et jusqu’en 2016 en ce
qui concerne le permis de conduire de catégorie C. Les États membres ont choisi différents critères pour
arrêter leur calendrier national applicable à la formation continue des
conducteurs titulaires de droits acquis. Ces calendriers reposent par exemple
sur la date de délivrance du permis de conduire, sur le jour anniversaire du
conducteur, sur la date d’expiration du permis de conduire, sur l’âge du conducteur
ou sur le numéro du permis de conduire. Les calendriers nationaux figurent en annexe. 2.9. Lieu de la
formation — Article 9 Les conducteurs qui sont ressortissants d’un État membre de
l’UE doivent obtenir la qualification initiale dans l’État membre où ils
résident en temps normal, tandis que les conducteurs qui sont ressortissants de
pays tiers doivent obtenir la qualification dans l’État membre où leur
employeur est établi ou dans l’État membre où ils ont obtenu un permis de
travail. Les conducteurs doivent
suivre la formation continue dans l’État membre où ils résident normalement ou
bien dans l’État membre où ils travaillent. S’agissant de la
reconnaissance des formations antérieures des conducteurs qui vont résider ou
travailler dans un autre pays, la majorité des États membres exigent un
certificat ou une preuve de la formation[22]. Les États membres n’ont pas
signalé de problème concernant la mise en œuvre de cet article. Dans des cas
isolés toutefois, les États membres ne reconnaissent pas une formation
antérieure suivie en partie dans un autre État membre et ne reconnaissent que
les formations suivies intégralement sur leur territoire. 2.10. Code communautaire —
Article 10 Les autorités compétentes
apposent le code 95, qui prouve la conformité aux exigences de formation, soit
sur le permis de conduite, soit sur une carte de qualification de conducteur
distincte. 13 États membres ont choisi
d’apposer le code sur la carte de qualification de conducteur et 12 sur le
permis de conduire. En Finlande, les deux options sont possibles, tandis qu’au
Luxembourg, le code est apposé sur le permis de conduire, ainsi que sur la
carte de qualification pour les conducteurs non-résidents. La Norvège appose le code 95
sur le certificat d’aptitude professionnel. À l’avenir, il sera également
apposé sur le permis de conduire (tableau 5). Tableau 5 — Code 95 États membres qui apposent le code 95 sur le permis de conduire || Allemagne, Autriche, Belgique, Grèce, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne et Slovénie États membres qui apposent le code 95 sur la carte de qualification || Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Hongrie, Irlande, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie et Suède Finlande || Les deux options sont possibles Luxembourg || Le code est apposé sur le permis de conduire. Il est apposé sur la carte uniquement pour les conducteurs non-résidents. Norvège || La Norvège appose le code 95 sur le certificat d’aptitude professionnel. À l’avenir, il sera également apposé sur le permis de conduire. 2.11. Exigences minimales
pour la qualification et la formation — Annexe I Comme indiqué plus haut (point 2.3), la section 1 de
l’annexe I énumère la liste des matières que les États membres doivent prendre
en compte lorsqu’ils mettent en place la qualification initiale et la formation
continue pour les conducteurs. La section 2, qui porte sur l’obligation de qualification
initiale en vertu de l’article 3, paragraphe 1, point a), exige que chaque
candidat effectue au moins 20 heures de conduite individuelle accompagné d'un
instructeur. Les conducteurs de véhicules de transport de marchandises désireux
d’élargir leurs compétences au transport de passagers, et vice-versa, doivent
simplement refaire les parties spécifiques à la nouvelle qualification, étant
donné qu’ils possèdent un CAP, et effectuer 5 heures de conduite. Pour la
formation initiale accélérée, les candidats doivent conduire pendant 10 heures
et 2h30 respectivement. En vertu de la section 2 (point
2.1) de l’annexe I, chaque conducteur peut effectuer huit heures au maximum des
vingt heures de conduite individuelle requises sur un terrain spécial ou dans
un simulateur haut de gamme. Pour la qualification initiale accélérée, les
candidats peuvent effectuer au maximum 4 des 10 heures de conduite requises sur
un terrain spécial ou dans un simulateur haut de gamme. Dans la majorité des États
membres, les candidats ne sont pas tenus de conduire sur un terrain spécial ou
dans un simulateur. Certains proposent néanmoins cette option. En résumé, les États membres
n’ont pas rencontré de problèmes majeurs dans l’application de l’annexe I.
L’Autriche et la Slovénie ont fait part de certains problèmes concernant la
nécessité d’une formation pratique ou l’insuffisance de cours théoriques. En
outre, il est utile de noter que la Belgique considère que l'annexe I
s'applique davantage aux conducteurs travaillant dans le secteur du transport
international qu’à ceux travaillant dans le transport à courte distance. 3. conclusions et recommandations 3.1. Évaluation globale
de l’application de la directive 2003/59/CE L’adoption de la directive 2003/59/CE a contribué à garantir
un niveau commun de formation pour les conducteurs professionnels dans l’Union
européenne, en vue d'améliorer d’une manière générale la sécurité routière. Les conclusions de l’évaluation montrent que l’application
de la directive 2003/59/CE diffère sur plusieurs points d’un État membre à
l’autre. Tout d’abord, la directive permet aux États membres de
choisir sous quelle forme organiser la qualification initiale: fréquentation
d’un cours et examen, ou examens uniquement. De la même manière, la formation
continue peut être organisée de différentes façons: sous la forme d’un cours
unique pour certains États membres, ou sous la forme de 35 heures réparties sur
plusieurs années dans d’autres. Ensuite, les programmes de formation et les méthodes
d’enseignement ne sont pas harmonisés: le contenu des cours diffère d’un État
membre à l’autre, de même que les modalités de la formation. Ainsi, certains
États membres utilisent des modules d’enseignement sur ordinateur en parallèle
avec des méthodes d’enseignement traditionnelles. Qui plus est, les dispositions relatives aux instructeurs et
aux lieux où sont organisés les cours diffèrent selon les États membres. Enfin, le nombre de conducteurs par classe, la flotte de
véhicules et la disponibilité d’un simulateur haut de gamme dépendent du centre
d’examen. Quoi qu’il en soit, l’équivalence des systèmes de
qualification et l’efficacité des moyens utilisés pour accorder cette
qualification sont garanties par les systèmes de formation nationaux, qui
doivent satisfaire aux exigences de l’annexe I en ce qui concerne les matières
à enseigner au minimum et la structure des examens. Le contrôle des centres de
formation par les autorités nationales contribue également beaucoup à garantir
que les formations dispensées sont conformes aux objectifs de la directive. 3.2. Principaux aspects
à améliorer et recommandations Sur la base des conclusions concernant l’application de la
directive, certains points particuliers ont peut-être besoin d’être améliorés. S’agissant des exemptions énumérées à l’article 2 de la
directive, le fait que plusieurs États membres appliquent des exemptions
différentes risque de poser problème pour le trafic transfrontalier à
l’intérieur de l’UE. Bien que la Commission n’ait pas connaissance, à ce jour,
que de telles situations existent, il est en général conseillé aux conducteurs
professionnels et aux entreprises de transport de se renseigner sur les
différences pouvant exister entre les États membres concernant l’application de
l’article 2 de la directive. Il est donc possible que la Commission soit amenée, à moyen
terme, à élaborer des lignes directrices afin de clarifier le champ
d’application des exemptions visées à l’article 2. En ce qui concerne les différences entre les calendriers
nationaux relatifs à la formation continue, les échanges de calendriers
devraient aider les autorités chargées de faire appliquer la législation à
surmonter les difficultés qu’elles pourraient rencontrer lors des vérifications
portant sur des conducteurs étrangers. Ces échanges peuvent se faire au sein du
comité institué en vertu de l’article 12. La directive ne traitant pas cette question, il est
essentiel de maintenir une collaboration étroite entre les États membres,
notamment au sein du comité pour la formation des conducteurs professionnels. Afin de faciliter cette collaboration, une liste des points
de contact nationaux a été établie par la Commission. Enfin, il semble qu’il serait utile, à l’avenir, d'associer
étroitement les partenaires sociaux et de les consulter régulièrement. Annexe Calendriers nationaux pour
la mise en œuvre de la formation continue pour les conducteurs qui ont des droits
acquis (dates limites pour suivre le premier cours) Autriche || Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10.9.2014 Belgique || Catégorie D: 10.9.2015 Catégorie C: 10.9.2016 Bulgarie || Permis de conduire de catégorie D délivré: avant le 31.12.1970: 31.12.2009 du 1.1.1971 au 31.12.1980: 31.12.2010 du 1.1.1981 au 31.12.1990: 31.12. 2011 du 1.1.1991 au 31.12.2000: 31.12. 2012 du 1.1.2001 au 10.9.2008: 10.9.2013 Permis de conduire de catégorie C délivré: avant le 31.12.1970: 31.12.2010 du 1.1.1971 au 31.12.1980: 31.12.2011 du 1.1.1981 au 31.12.1990: 31.12.2012 du 1.1.1991 au 31.12.2000: 31.12.2013 du 1.1.2001 au 10.9.2009: 10.9.2014 Chypre || Toutes catégories: 26.1.2012 République tchèque || Toutes catégories: 1.8.2011 Danemark || Catégorie D: Jour de naissance Dates limites 1, 2 ou 3 30.6.2009 4, 5 ou 6 31.12.2009 7, 8 ou 9 30.6.2010 10, 11 ou 12 31.12.2010 13, 14 ou 15 30.6.2011 16, 17 ou 18 31.12.2011 19, 20 ou 21 30.6.2012 22, 23 ou 24 31.12.2012 25, 26 ou 27 30.6.2013 28, 29, 30 ou 31 31.12.2013 Catégorie C: Jour de naissance Dates limites 1, 2 ou 3 30.6.2010 4, 5 ou 6 31.12.2010 7, 8 ou 9 30.6.2011 10, 11 ou 12 31.12.2011 13, 14 ou 15 30.6.2012 16, 17 ou 18 31.12.2012 19, 20 ou 21 30.6.2013 22, 23 or 24 31.12.2013 25, 26 ou 27 30.6.2014 28, 29, 30 ou 31 31.12.2014 Estonie || Toutes catégories: 1.9.2011 Finlande || Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10.9.2014 France || Catégorie D: 10.9.2011 Catégorie C: 10.9.2012 Allemagne || Catégorie D: 10.9.2015 Catégorie C: 10.9.2016 Grèce || Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10.9.2014 Hongrie || Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10.9.2014 Irlande || Catégorie D: 10.9.2009 Catégorie C: 10.9.2010 Italie || Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10.9.2014 Lettonie || Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10.9.2014 Lituanie || Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10.9.2014 Luxembourg || Catégorie D: 10.9.2015 Catégorie C: 10.9.2016 Malte || Catégorie D: 9.9.2013 Catégorie C: 9.9.2014 Pays-Bas || Catégorie D: 10.9.2015 Catégorie C: 10.9.2016 Pologne || Toutes catégories: 12.9.2014 Portugal || Catégorie D: conducteurs qui ont actuellement: 30 ans: d'ici le 10.9.2011 entre 31 et 40 ans: d’ici le 10.9.2012 entre 41 et 50 ans: d’ici le 10.9.2013 plus de 50 ans: d’ici le 10.9.2015 Catégorie C: conducteurs qui ont actuellement: 30 ans: d’ici le 10.9.2012 entre 31 et 40 ans: d’ici le 10.9.2013 entre 41 et 50 ans: d’ici le 10.9.2014 50 ans: d’ici le 10.9.2016 Roumanie || Le système est en place depuis 2003. Slovénie Slovaquie || Catégorie D: 1.10.2008 Catégorie C: 1.10.2009 Catégorie D: 10.9.2013 Catégorie C: 10 .9.2014 Espagne || a) Permis de conduire de catégorie D dont le numéro se termine par: 1 ou 2: 10.9.2011 3 ou 4: 10.9.2012 5 ou 6: 10.9.2013 7 ou 8: 10.9.2014 9 ou 0: 10.9.2015 a) Permis de conduire de catégorie C dont le numéro se termine par: 1 ou 2: 10.9.2012 3 ou 4: 10.9.2013 5 ou 6: 10.9.2014 7 ou 8: 10.9.2015 9 ou 0: 10.9.2016 Suède || Catégorie D: 10.9.2015 Catégorie C: 10.9.2016 Royaume-Uni || Catégorie D: 9.9.2013 Catégorie C: 9.9.2014 Norvège || Permis de conduire de catégorie D expirant entre le 10.9.2011 et le 10.9.2015: date d’expiration du permis de conduire. Date d’expiration du permis de conduire de catégorie D: 2008: 2011 2009: 2012 2010: 2013 2011: 10.9.2011 à partir du 11.9.2015: 2015 2016: 2014 2017: 2015 2018: 2016 Permis de conduire de catégorie C expirant entre le 10.9.2012 et le 10.9.2016: date d’expiration du permis de conduire. Date d’expiration du permis de conduire de catégorie C: 2009: 2012 2010: 2013 2011: 2014 avant le 10.9.2012: 2012 à partir du 11.9.2016: 2016 2017: 2015 2018: 2016 [1] JO
L 226 du 10.9.2003, p. 4, dans sa version modifiée. [2] Selon
le Rapport d'analyse d'impact des mesures améliorant l'efficacité et les
performances du système tachygraphique, SEC 2011(948), DG MOVE. [3] Voici
quelques estimations communiquées par les autorités nationales: 510 sur un
total de 15 000 en Hongrie, 100 à 200 sur 11 000 en Pologne, 190 sur 3 042 au
Portugal, 185 sur 9 571 en Roumanie, 24 sur 9 638 en Slovaquie, 23 sur 10 136
au Royaume-Uni, zéro sur un total de 8 606 en Bulgarie, 3 sur 615 en Lituanie. [4] En
vertu de l’article 2, la directive ne s’applique pas aux conducteurs:
a) des véhicules dont la vitesse maximale autorisée ne dépasse pas 45 km/h;
b) des véhicules affectés aux services des forces armées, de la protection
civile, des pompiers et des forces responsables du maintien de l'ordre public,
ou placés sous le contrôle de ceux-ci;
c) des véhicules subissant des essais sur route à des fins d'amélioration
technique, de réparation ou d'entretien et des véhicules neufs ou transformés
non encore mis en service;
d) des véhicules utilisés dans des états d'urgence ou affectés à des missions
de sauvetage;
e) des véhicules utilisés lors des cours de conduite automobile en vue de
l'obtention d'un permis de conduire ou du CAP, prévu à l'article 6, et à
l'article 8, paragraphe 1;
f) des véhicules utilisés pour des transports non commerciaux de voyageurs ou
de biens dans des buts privés;
g) des véhicules transportant du matériel ou de l'équipement, à utiliser dans
l'exercice du métier de leur conducteur, à condition que la conduite du
véhicule ne représente pas l'activité principale du conducteur. [5] Cette
information ne ressort pas des questionnaires renvoyés par les États membres,
elle a été communiquée à la Commission par certaines autorités nationales. [6] JO
L 237 du 24.8.1991, p. 1. [7] Allemagne,
Autriche, Danemark, Hongrie, Irlande, Roumanie. [8] Norvège [9] Finlande,
Suède [10] Grèce,
Italie, Lettonie [11] Chypre,
Luxembourg, Pologne, République tchèque [12] Lituanie [13] Slovénie [14] Par
exemple en Bulgarie. [15] Par
exemple en Suède. [16] Outre
le Luxembourg, où la formation initiale est financée par le secteur public,
dans plusieurs États membres, les agences nationales pour l'emploi contribuent
d’une certaine manière au financement de la formation. [17] C’est
le cas de Malte, ainsi que de la Norvège. [18] La
Norvège exige des stagiaires qu’ils atteignent un certain niveau dans le
programme de formation au permis de conduire avant d'entamer le programme de
qualification initiale. [19] Danemark,
Norvège, France et Lettonie, respectivement. [20] Luxembourg,
Roumanie et France, respectivement. [21] Le
comité est parvenu à un accord lors de sa réunion du 27 mai 2009. Une note des
services de la Commission a alors été communiquée à tous les membres du comité
pour information. [22] Au
Luxembourg, le ministre des transports décide au cas par cas, après avoir pris
en considération l’avis de la commission compétente au sein du ministère du
développement durable et des infrastructures. À Malte, les autorités effectuent
un contrôle et échangent des informations avec l’autorité compétente de l’État
membre dont le conducteur est ressortissant.