This document is an excerpt from the EUR-Lex website
Document 52014DC0130R(01)
COMMUNICATION FROM THE COMMISSION TO THE EUROPEAN PARLIAMENT, THE COUNCIL, THE EUROPEAN ECONOMIC AND SOCIAL COMMITTEE AND THE COMMITTEE OF THE REGIONS Taking stock of the Europe 2020 strategy for smart, sustainable and inclusive growth
ANNEXES à la COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS État des lieux de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive
ANNEXES à la COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS État des lieux de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive
/* COM/2014/0130 final/2 */
ANNEXES à la COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS État des lieux de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive /* COM/2014/0130 final/2
Annexe I: principales étapes du Semestre européen Annexe II: aperçu des progrès accomplis
dans la réalisation des
objectifs de la stratégie Europe 2020
Contexte:
Pour chacun des objectifs de la stratégie Europe 2020, la présente annexe passe
en revue: §
les
progrès réalisés à ce jour au niveau de l’UE, en illustrant les scénarios
possibles jusqu’en 2020; §
les
dernières données disponibles relatives aux performances au niveau national et
à la réalisation des objectifs nationaux pour 2020; §
l’évolution
des performances nationales, avec quelques comparaisons internationales dans la
mesure du possible. Les
graphiques sont basés sur les dernières données disponibles en février 2014.
Sauf mention contraire, les moyennes de l’UE se rapportent à l’UE-28.
Des données détaillées, avec un plus grand nombre de variables, sont
régulièrement mises à jour et disponibles sur le site web d’Eurostat à
l’adresse suivante: http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/europe_2020_indicators/headline_indicators Des
informations et détails supplémentaires sur les objectifs sont disponibles à
l’adresse suivante: http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/europe_2020_indicators/headline_indicators/targets Un
rapport complet, contenant davantage d’explications méthodologiques et statistiques,
a été rédigé à l’automne 2013 et est également disponible à l’adresse suivante:
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_OFFPUB/KS-02-13-238/EN/KS-02-13-238-EN.PDF OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN
MATIÈRE D’EMPLOI
Augmenter à au moins 75 % le taux
d’emploi
de la population âgée de 20 à
64 ans 1. État de la
situation au niveau de l’UE Le
taux d’emploi dans l’UE a stagné au cours de ces dernières années et reste en
deçà de l’objectif de la stratégie Europe 2020 consistant à avoir un
emploi pour 75 % de la population âgée de 20 à 64 ans d’ici à 2020. Après une
tendance constante à la hausse entre 2000 et 2008, période au cours de laquelle
il est passé de 66,6 %[1] à
70,3 %, le taux d’emploi dans l’UE est retombé à 68,9 % en 2009 en
raison de la forte contraction de l’économie. Il a poursuivi sa chute pour
atteindre 68,5 % en 2010 et s’est, depuis lors, globalement stabilisé à ce
niveau. Se situant à 68,4 % en 2012, le taux d’emploi dans l’UE est
actuellement 6,6 points de pourcentage en deçà de l’objectif des
75 %. Cette situation résulte de la combinaison de l’impact négatif de la
crise et du temps nécessaire avant que les améliorations produisent leurs
effets sur les marchés du travail, ainsi que de la lenteur des réformes du
marché du travail dans certains États membres. Des progrès
significatifs, en particulier dans les actions favorisant la reprise de la
croissance et de la création d’emplois, seraient nécessaires pour atteindre
l’objectif en matière de taux d’emploi d’ici à 2020. Compte tenu de
l’état actuel de la situation et des légères hausses du taux d’emploi prévues
au cours des prochaines années, l’objectif de la stratégie Europe 2020 ne
serait pas réalisé et le taux d’emploi devrait atteindre 71,8 % en 2020.
L’UE devrait compter environ 16 millions de personnes employées
supplémentaires pour atteindre l’objectif d’ici à 2020. Taux
d’emploi dans l’UE en 2000*, 2012 et 2020
(proportion
de personnes employées, tranche d’âge des 20 à 64 ans) Source: Commission
européenne Interprétation:
sur la base des engagements actuels, le taux d’emploi dans l’UE pourrait
atteindre 71,8 % d’ici à 2020. *
2000 et 2001: données pour l’UE-27. ** Estimations basées sur les prévisions
d’automne 2013 de la Commission pour 2014-2015, postulant une croissance de
l’emploi aux niveaux de 2014-2015, tenant compte d’une réduction de 1,0 %
de la population active au cours de la décennie. *** Aucun objectif défini par le Royaume-Uni:
la projection pour l’UE se base sur un taux de 75 % pour le Royaume-Uni en
2020. 2. État de la situation et progrès réalisés au niveau national La
plupart des États membres sont encore loin de leur objectif Europe 2020. Les objectifs
en matière d’emploi fixés par les États membres pour 2020 varient de 59 %
et 62,9 %, respectivement en Croatie et à Malte (cette dernière ayant déjà
atteint cet objectif), à 80 % au Danemark, aux Pays-Bas et en Suède. La
Suède et l’Allemagne affichent des taux d’emploi de 79,4 et 76,7 % en 2012
et approchent donc de leurs objectifs de 80 et 77 %. La distance entre les
résultats de 2012 et l’objectif national fixé dans le cadre de la stratégie
Europe 2020 est la plus élevée en Espagne, en Grèce, en Bulgarie et en Hongrie,
avec un écart de plus de 10 points de pourcentage, ce qui suscite des doutes
quant à leur capacité à atteindre leur objectif d’ici à 2020. Sur le plan des
progrès accomplis, l’Allemagne et l’Autriche affichent les meilleures performances,
avec des taux d’emploi élevés et une croissance relativement forte depuis 2000.
En revanche, la Grèce, l’Espagne, la Croatie, la Roumanie et l’Irlande ont été
touchées par une forte baisse de l’emploi et affichent encore des taux d’emploi
faibles par rapport aux autres États membres. Taux
d’emploi dans les États membres de l’UE (proportion de
personnes employées, tranche d’âge des 20 à 64 ans) Source: Commission européenne Interprétation: en 2012, le taux d’emploi dans l’UE
s’élevait à 68,4 %, contre un objectif de 75 % pour 2020. *
Aucun objectif défini par le Royaume-Uni. Suède: objectif nettement au-dessus
de 80 %. Irlande: 69-71 % (taux retenu: 70 %); Italie:
67-69 % (taux retenu: 68 %); Chypre: 75-77 % (taux retenu:
76 %); Autriche: 77-78 % (taux retenu: 77,5 %). Situation
en 2012 et progrès réalisés depuis 2000, par pays Progrès réalisés
entre 2000 et 2012 (évolution en points de pourcentage)* Progrès
réalisés sur la période 2000-2012 (évolution en points de pourcentage) Source: Commission européenne Interprétation: pour l’UE dans son ensemble, le
taux d’emploi a augmenté de 1,8 point de pourcentage au cours de la période
2000-2012 (axe horizontal), pour atteindre 68,4 % en 2012 (axe vertical). *
2000: données pour l’UE-27; Croatie: 2002-2012. Les
écarts de performance entre les États membres se creusent et des disparités
régionales demeurent dans les États membres du sud de l’Europe. En 2012,
l’écart entre la valeur la plus élevée et la valeur la plus basse était de
24,1 points de pourcentage, avec des taux d’emploi allant de 55,3 %
en Grèce à 79,4 % en Suède. Cette situation peut être comparée à celle de
2000, où 22,7 points de pourcentage séparaient la moins bonne performance
de la meilleure, avec des taux d’emploi allant de 55,3 % en Bulgarie à
78 % au Danemark. D’une manière générale, les pays d’Europe septentrionale
et centrale ont des taux d’emploi plus élevés que les États membres méridionaux
et orientaux. En outre, les pays d’Europe méridionale et orientale affichent de
fortes variations en ce qui concerne leurs taux d’emploi régionaux. Les
performances régionales des pays d’Europe septentrionale et centrale sont quant
à elles relativement homogènes, avec des taux d’emploi élevés. OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN MATIÈRE DE RECHERCHE
ET DÉVELOPPEMENT Investir 3 % du PIB dans la recherche et le
développement 1. État de la
situation au niveau de l’UE Les
dépenses consacrées à la recherche et au développement (R&D) dans l’UE ont
légèrement augmenté au cours de la période récente, mais restent inférieures à
l’objectif de 3 % fixé dans le cadre de la stratégie Europe 2020.
L’objectif en matière de R&D fixé au niveau de l’UE est exprimé en
intensité de R&D, qui mesure les dépenses intérieures brutes de R&D des
secteurs public et privé sous la forme d’un pourcentage du PIB, c’est‑à‑dire
le pourcentage du PIB investi en R&D. Le financement public de la R&D
constitue une mesure directe du niveau de l’effort public destiné à soutenir
les activités de R&D. Le financement privé de la R&D permet d’évaluer
l’efficacité des politiques visant à attirer et à encourager les
investissements des entreprises en R&D, ainsi que le développement et la
croissance des entreprises à forte intensité de connaissances. Après être
restées stables à environ 1,85 % entre 2000 et 2007, les dépenses
intérieures brutes de R&D en pourcentage du PIB dans l’UE sont passées à
2,01 % en 2009 et n’ont que modérément augmenté depuis lors. Avec un
pourcentage du PIB s’élevant à 2,06 % en 2012, les dépenses intérieures
brutes de R&D en pourcentage du PIB dans l’UE restent presque 1 point de
pourcentage en deçà de l’objectif de 3 % et nettement inférieures au
chiffre des États-Unis. Les
progrès accomplis récemment sur la voie de la réalisation de l’objectif de
3 % résultent principalement de politiques au niveau de l’UE et des États
membres.
Ces politiques visent, d’une part, à stimuler les investissements privés en
R&D (notamment grâce à un renforcement de l’effet de levier induit par le
financement public, à une amélioration des conditions-cadres et à des
incitations fiscales) et, d’autre part, à protéger et à promouvoir le
financement public de la R&D en dépit de la crise, conformément au principe
de l’assainissement budgétaire propice à la croissance. Par rapport à ses concurrents
internationaux, le déficit de l’Europe est dû principalement au faible niveau
des investissements privés. Dans
les circonstances actuelles, il est peu probable que l’objectif de la stratégie
Europe 2020 en matière de R&D soit atteint d’ici à 2020. Selon
les projections les plus récentes et si les réformes et efforts financiers
actuels se poursuivent, les dépenses intérieures brutes de R&D en
pourcentage du PIB devraient rester en dessous du seuil de 3 % d’ici à
2020. Pour que cet objectif soit atteint, le taux de croissance annuel moyen
des dépenses de R&D dans l’UE devrait doubler par rapport à la période
2007-2012. Pour se rapprocher à un rythme plus soutenu de l’objectif de
3 %, il convient d’accélérer les changements structurels visant à favoriser
les activités économiques fondées sur les connaissances. Dépenses intérieures brutes de
R&D en % du PIB dans l’UE en 2000, 2012 et 2020 Source: Commission européenne Interprétation: sur la base des engagements actuels,
les investissements en R&D dans l’UE pourraient atteindre 2,2 % d’ici
à 2020. * Scénario fondé sur la poursuite des réformes et
efforts financiers en cours. ** Aucun objectif défini par la République tchèque
et le Royaume-Uni: les chiffres pour 2020 ont été estimés par les services de la
Commission. *** L’objectif de l’UE inclut les dépenses de
R&D des structures de recherche intergouvernementales, qui ne sont pas
comprises dans les dépenses de R&D des États membres. 2. État de la
situation et progrès réalisés au niveau national Les
niveaux d’ambition et de progression vers la réalisation des objectifs de la
stratégie Europe 2020 varient d’un État membre à l’autre. Les
objectifs nationaux en matière de R&D mettent en évidence les niveaux
différents d’ambition des États membres: la Finlande et la Suède, qui affichent
déjà la plus grande intensité de R&D dans l’UE, se sont fixé les objectifs
les plus élevés, à savoir 4 % du PIB investis en R&D d’ici à 2020.
Avec des objectifs de 0,50 % et de 0,67 % respectivement, Chypre et
la Grèce ont les objectifs les moins ambitieux. D’autres pays ont défini des
objectifs réalisables, mais modérément ambitieux, comme l’Italie avec un
objectif de 1,53 %. La Grèce a déjà atteint son objectif de 0,67 % de
son PIB consacré aux dépenses de R&D en 2012. L’Allemagne, le Danemark et
Chypre sont en passe d’atteindre leurs objectifs respectifs. La Roumanie, le
Portugal, Malte et la Lituanie restent loin de leur objectif, avec des valeurs
au moins 1 point de pourcentage en dessous du but qu’ils se sont fixé. Les progrès
réalisés depuis 2000 varient d’un pays à l’autre: si l’Estonie allie des
résultats au-dessus de la moyenne de l’UE en 2012 avec la plus forte hausse des
investissements en R&D en pourcentage du PIB, la Croatie, le Luxembourg et
le Royaume-Uni affichent quant à eux une intensité de R&D inférieure à la
moyenne de l’UE et une croissance négative dans ce domaine. Investissements en R&D dans les
États membres de l’UE en % du PIB Source: Commission
européenne Interprétation:
en 2012, l’intensité de R&D dans l’UE s’élevait à 2,06 % du PIB,
contre un objectif de 3 % pour 2020. * Luxembourg: 2010. ** Aucun objectif défini par la République tchèque
(seulement pour le secteur public) et le Royaume-Uni. Irlande: l’objectif est
de 2,5 % du PNB, ce qui correspond approximativement à 2 % du PIB.
Luxembourg: l’objectif se situe entre 2,30 et 2,60 % du PIB (taux retenu:
2,45 %). Portugal: l’objectif se situe entre 2,70 et 3,30 % du PIB
(taux retenu: 3 %). Situation en 2012 et progrès
réalisés depuis 2000, par pays* Croissance annuelle
moyenne des investissements en R&D, 2000-2012 (en %) Source: Commission européenne Interprétation:
les investissements en R&D dans l’UE ont augmenté à un taux de croissance
annuel de 0,9 % sur la période 2000-2012 (axe horizontal), pour atteindre
2,06 % en 2012 (axe vertical). * Résultat: Grèce, Slovénie: 2007; Luxembourg, Pays-Bas, Roumanie: 2010;
États-Unis, Japon, Chine: 2011. Progrès: Slovénie: 2000-2007; Luxembourg,
Pays-Bas, Roumanie: 2000-2010; Chine: 2000-2011; Grèce: 2001-2007; Croatie:
2002-2012; Hongrie, Malte: 2004-2012; Suède: 2005-2012; États-Unis: 2006-2011;
Danemark: 2007-2012; Japon: 2008-2011; Portugal: 2008-2012; France: 2010-2012. On
observe un clivage nord-sud en matière d’investissements en R&D. L’écart
de performance entre les pays en matière d’intensité de R&D s’est creusé au
cours de la dernière décennie: selon les données disponibles, les dépenses
intérieures brutes en pourcentage du PIB variaient de 0,37 % en Roumanie à
3,35 % en Finlande en 2000, soit une différence de 2,98 points de
pourcentage. Cet écart s’est creusé pour atteindre 3,13 points de
pourcentage en 2012, entre 0,42 % en Roumanie et 3,55 % en Finlande.
D’une manière générale, les pays d’Europe septentrionale affichent les niveaux
les plus élevés d’intensité de R&D, tandis que les États membres
méridionaux et orientaux obtiennent de moins bons résultats sur cet indicateur.
Sur le plan régional, les pays affichant les niveaux les moins élevés
d’intensité de R&D sont plutôt homogènes et principalement constitués de
régions ayant de faibles niveaux d’investissements en R&D. Dans les États
membres affichant les niveaux les plus élevés d’intensité de R&D, un
certain nombre de régions demeurent en deçà de l’ambitieux objectif national. OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN MATIÈRE DE
CLIMAT ET D’ÉNERGIE (1) Réduire les émissions de gaz à effet de
serre d’au moins 20 %
par rapport aux niveaux de 1990 1. État de la
situation au niveau de l’UE À
la suite d’une réduction notable des émissions de gaz à effet de serre, l’UE
est sur le point d’atteindre son objectif Europe 2020 d’une réduction de
20 % par rapport aux niveaux de 1990. Entre 1990 et
2012, les émissions de gaz à effet de serre au niveau de l’UE ont diminué de
18 %. Les politiques actuelles dans le domaine du climat et de l'énergie
ont contribué à ces progrès, le ralentissement économique ayant également eu un
effet significatif sur la réduction des émissions. Une légère augmentation des
émissions a été observée en 2010, pendant la reprise temporaire. Ce résultat
est d’autant plus important que l’économie européenne a connu une croissance
d’environ 45 % en termes réels depuis 1990 et qu’elle présente un net
découplage de la croissance économique et des émissions de gaz à effet de
serre. En conséquence, l’économie européenne affichait en 2012 une intensité de
carbone – c’est-à-dire le volume d’émissions par unité de PIB – près de deux
fois moins élevée qu’en 1990. Compte tenu
des tendances les plus récentes, l’objectif de la stratégie Europe 2020 relatif
aux émissions de gaz à effet de serre semble réalisable. Eu égard
à l’évolution positive de ces dernières années, la réduction des émissions de
gaz à effet de serre pourrait dépasser l’objectif et atteindre 24 % d’ici
à 2020. Émissions
de gaz à effet de serre en 2000, 2012 et 2020 (indice 1990 =
100) Source: Commission européenne
Interprétation: si le
paquet «Climat et énergie» pour 2020 est pleinement mis en œuvre, l’UE
pourrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 24 % d’ici à
2020, par rapport aux niveaux de 1990. 2. État de la situation et progrès réalisés au niveau national Environ
la moitié des États membres ont déjà atteint leur objectif Europe 2020 de
réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs non couverts
par le système d’échange de quotas d’émission (SEQE)[2]. Les objectifs
nationaux dans ce domaine mesurent les émissions de gaz à effet de serre dans
les secteurs non couverts par le SEQE de l’UE, par rapport aux niveaux de 2005.
Ils vont d’un objectif d’une baisse des émissions de 20 % à une hausse de
20 %. Selon les données de 2012, pour 15 États membres (Chypre,
Hongrie, Italie, Grèce, Espagne, Portugal, République tchèque, Roumanie,
Slovaquie, Lituanie, Slovénie, Malte, Lettonie, Bulgarie et Pologne), les
émissions de gaz à effet de serre étaient inférieures à leurs objectifs
respectifs pour 2020. La plupart des autres États membres ont également réduit
leurs émissions et ont donc réalisé certains progrès, sans toutefois atteindre
leur objectif jusqu’à présent. Le Luxembourg, le Danemark, l’Allemagne, la
Belgique, la Finlande et les Pays-Bas sont les plus éloignés de leur objectif.
Selon les dernières projections nationales disponibles, les politiques
existantes ne seraient pas suffisantes pour atteindre, d'ici à 2020, les
objectifs nationaux dans 13 États membres (Allemagne, Pays-Bas, Lettonie,
Bulgarie, Italie, Finlande, Autriche, Espagne, Lituanie, Belgique, Irlande,
Slovénie et Luxembourg). Évolution
des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs non couverts par le
SEQE dans les États membres de l’UE Source: Agence européenne pour l’environnement Interprétation:
en 2012, les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs non couverts
par le SEQE avaient diminué de 10 % par rapport à 2005 dans l’UE. * Secteurs non couverts par le SEQE, par rapport
à 2005, sur la base de données estimatives. Entre
2000 et 2011, l’intensité de carbone a diminué dans tous les États membres,
mais les progrès sont très variables. Les pays présentant une forte
intensité de carbone ont généralement réalisé une réduction importante, alors
que les pays à faible intensité de carbone affichent des progrès plus limités. Situation
en 2011 et progrès réalisés en matière d’intensité de carbone depuis 2000, par
pays Réduction de
l’intensité de carbone entre 2000 et 2011 (en %) Source: Commission européenne Interprétation:
en 2011, la plupart des États membres étaient proches de la moyenne de l’UE en
ce qui concerne l’intensité de carbone et les progrès accomplis dans ce
domaine. OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN MATIÈRE DE
CLIMAT ET D’ÉNERGIE (2) Porter à 20 % la part des énergies
renouvelables
dans la consommation finale d’énergie 1. État de la
situation au niveau de l’UE On
observe une hausse régulière de l’utilisation des énergies renouvelables au
niveau de l’UE depuis 2000 et, si cette tendance se poursuit, l’UE est sur la
voie de réaliser l’objectif de la stratégie Europe 2020 visant à porter à
20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale
d’énergie.
De 7,5 % en 2000[3], la part
des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie est
passée à 8,5 % en 2005 et à 14,4 % en 2012[4], soit 5,6 points
de pourcentage en deçà de l’objectif de la stratégie Europe 2020, grâce à la
mise en place de régimes de soutien et à l’instauration de mesures d’incitation
visant à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables. L’UE est
désormais en tête sur le plan des investissements dans les énergies
renouvelables, grâce en particulier à un développement rapide de l’éolien et du
solaire. Au
vu des tendances les plus récentes, l’objectif de la stratégie Europe 2020
relatif aux énergies renouvelables semble réalisable. Eu égard à
l’évolution positive de ces dernières années, la part des énergies
renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie pourrait avoisiner
les 21 % en 2020, si les efforts de ces dernières années sont maintenus. Part des énergies
renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie dans l’UE, 2000-2020 Sources: Commission européenne, étude réalisée
à la demande de la Commission européenne Interprétation:
compte tenu des développements récents et des politiques actuelles, la part des
énergies renouvelables dans la consommation d’énergie dans l’UE pourrait
atteindre 20,9 % d’ici à 2020. 2. État de la situation et progrès réalisés au niveau national Dans
l’ensemble, des progrès ont été observés, mais des efforts doivent encore être
fournis dans la plupart des États membres. Les objectifs nationaux
vont de 10 % pour Malte à 49 % pour la Suède. D’une manière générale,
tous les États membres ont renforcé l’utilisation des sources d’énergie
renouvelable depuis 2005, mais seuls trois d’entre eux, la Suède, l’Estonie et
la Bulgarie, ont jusqu’à présent atteint leur objectif national. La Finlande,
l’Autriche et la République tchèque sont très proches de leurs objectifs
respectifs. La France et le Royaume-Uni se situent à environ 10 points de
pourcentage de leur objectif. Si
l’on examine l’évolution au cours du le temps, les meilleures
performances se situent en Suède, en Autriche et en Estonie, qui allient les
progrès les plus importants depuis 2005 et des niveaux élevés d’utilisation des
énergies renouvelables. Malte, le Luxembourg, la Belgique, le Royaume-Uni, les
Pays-Bas et la France affichent pour leur part à la fois des résultats relativement
bas et des avancées modestes depuis 2005. En ce qui concerne les différences
entre les États membres, l’écart entre les pays s’est creusé depuis 2005, passant
de 40,4 points de pourcentage à 52,1 points de pourcentage en 2012,
avec des valeurs variant de 0,3 % à Malte à 52,4 % en Suède. Part
des énergies renouvelables dans les États membres de l’UE (%
de la consommation finale brute d’énergie) Sources: Commission européenne, EurObserv’ER Interprétation:
en 2012, la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie dans
l’UE s’élevait à 14,4 %, contre un objectif de 20 % pour 2020. Situation
en 2012 et progrès réalisés depuis 2005, par pays Progrès réalisés sur
la période 2005-2012 (évolution en points de pourcentage) Sources: Commission européenne, EurObserv’ER Interprétation:
la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie dans l’UE a
augmenté de 5,9 points de pourcentage sur la période 2005-2012 (axe
horizontal), pour atteindre 14,4 % en 2012 (axe vertical). OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN MATIÈRE DE
CLIMAT ET D’ÉNERGIE (3) Augmenter de 20 % l’efficacité
énergétique 1. État de la situation au niveau de l’UE Certains
progrès ont été accomplis récemment en ce qui concerne l’efficacité
énergétique, mais ils doivent être consolidés au cours des années à venir pour
atteindre l’objectif de la stratégie Europe 2020 visant à augmenter de
20 % l’efficacité énergétique, ce qui correspond à 1 483 Mtep de
consommation d’énergie primaire[5]. Entre
2000 et 2006, la consommation d’énergie primaire a augmenté constamment,
passant de 1 617,8 Mtep en 2000 à un maximum de 1 714 Mtep
en 2006. À partir de 2007, le début de la crise a conduit à une baisse quasi
ininterrompue de la consommation d’énergie primaire, celle-ci chutant à
1 583,5 Mtep en 2012. Comme pour les émissions de gaz à effet de
serre, un léger redressement de la consommation d’énergie primaire a été enregistré
en 2010, sous l’effet de la reprise temporaire. Une large part de cette baisse
de la consommation d’énergie primaire peut s’expliquer par la contraction de
l’activité économique causée par la crise. Cependant, on observe aussi certains
changements structurels. Pour atteindre l’objectif de la stratégie
Europe 2020, il faudrait réduire la consommation d’énergie primaire de
6,3 % supplémentaires d’ici à 2020. Compte tenu des tendances les plus
récentes, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre l’objectif
en matière d’efficacité énergétique. La baisse récente de la
consommation d’énergie primaire doit se poursuivre et être ancrée dans des
changements durables des modèles de consommation d’énergie. D’une manière
générale, la crise a eu un impact sur la consommation d’énergie primaire. Par
conséquent, on est en droit de s’interroger sur le caractère durable de
l’évolution positive récente, ainsi que sur le poids respectif des facteurs
cycliques et structurels. Des voies d'action existent dans tous les secteurs,
en particulier celui des transports, où peu de progrès ont été réalisés jusqu’à
présent. Consommation
d’énergie primaire dans l’UE, 2005-2020 Source: Commission européenne Interprétation:
la consommation d’énergie primaire dans l’UE pourrait atteindre
1 542 Mtep d’ici à 2020. *
Les projections pour 2013 ("business as usual") reposent sur les
politiques actuelles. 2. État de la situation et progrès réalisés au niveau national
Le
bilan en matière d’efficacité énergétique est mitigé. La directive sur
l’efficacité énergétique[6] définit
l’objectif d’efficacité énergétique au niveau européen et impose aux États
membres de se fixer un objectif indicatif national pour 2020. Cet objectif doit
être traduit en niveaux de consommation d’énergie primaire et finale, pour des
raisons de comparabilité. Dans l’ensemble, en 2012, Chypre, l’Estonie, la
Grèce, la Finlande, la Croatie, la Hongrie, l’Irlande, la Lituanie, la
Lettonie, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, le Luxembourg, la Pologne,
l’Espagne, l’Italie et la Slovénie avaient des niveaux de consommation
d’énergie primaire en dessous de leur objectif indicatif national.
Consommation
d’énergie primaire dans les États membres de l’UE Source: Commission européenne Interprétation:
en 2012, 17 États membres avaient atteint leur objectif indicatif national en
matière d’efficacité énergétique. L’intensité
énergétique[7],
c’est-à-dire le volume de consommation d’énergie primaire par unité de PIB,
s’est améliorée dans tous les États membres entre 2005 et 2011. Dans
l’ensemble, les pays présentant la plus forte intensité énergétique ont
nettement réduit celle-ci. La diminution est moins sensible dans les États
membres dont l'intensité énergétique est moins élevée. Situation
en 2012 et progrès réalisés depuis 2005, par pays Réduction de
l’intensité énergétique entre 2005 et 2012 (en %) Source: Commission européenne Interprétation:
en 2012, la plupart des États membres étaient proches de la moyenne de l’UE en
ce qui concerne l’intensité énergétique et les progrès accomplis dans ce
domaine. OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN MATIÈRE
D’ÉDUCATION (1) Ramener le taux d’abandon scolaire à moins de
10 % 1. État de la
situation au niveau de l’UE Des
mesures positives ont été prises concernant la sortie précoce du système
d’éducation et de formation: le taux d’abandon scolaire est en baisse constante
depuis 2000, mais reste jusqu’à présent au-dessus de l’objectif de 10 %
fixé dans le cadre de la stratégie Europe 2020. D’ici à 2020,
l’UE souhaite ramener à moins de 10 % la proportion de jeunes de 18 à 24
ans ayant quitté prématurément le système d’éducation et de formation (à savoir
ceux dont le niveau d’études ne dépasse pas l’enseignement secondaire inférieur
et qui ne poursuivent ni études ni formation). Cet indicateur suit une
trajectoire en diminution constante depuis 2000 et est passé de plus de
17 % en 2000[8] à
15,7 % en 2005 et à 12,7 % en 2012 dans l’UE. Il reste toutefois
2,7 points de pourcentage au-dessus de l’objectif de la stratégie Europe
2020. Une partie de ce résultat positif peut être rattachée à l’effet de la
crise, la dégradation des conditions et des perspectives d’emploi, en
particulier pour les jeunes, les ayant incités à rester plus longtemps dans le
système d’éducation et de formation. L’objectif
de la stratégie Europe 2020 en matière d’abandon scolaire est réalisable d’ici
à 2020.
Bien que l’objectif de la stratégie Europe 2020 en matière de sortie précoce du
système d’éducation et de formation semble réalisable, cela ne va pas de soi.
Les réductions récentes du taux d’abandon scolaire en raison de la crise,
associées aux projections démographiques, jettent un doute sur la capacité de
l’UE à réduire à moins de 10 % la proportion des jeunes en situation
d’abandon scolaire d’ici à 2020. La réalisation de l’objectif nécessitera une
poursuite voire un renforcement des efforts de la part de l’UE et de ses États
membres. Personnes ayant quitté prématurément le système
d’éducation et de formation dans l’UE en 2000*, 2012 et 2020 (jeunes de
18 à 24 ans dont le niveau d’études ne dépasse pas l’enseignement
secondaire inférieur et qui ne poursuivent ni études ni formation) Source: Commission européenne Interprétation:
sur la base des engagements actuels, le taux d’abandon scolaire dans l’UE
pourrait atteindre 10,1 % d’ici à 2020. *
2000 et 2001: données pour l’UE-27. **
Le scénario "business as usual" correspond à une extrapolation de
l’évolution au cours de la période 2000-2012. 2. État de la situation et progrès réalisés au niveau national Les ambitions en
matière de réduction de la sortie précoce du système d’éducation et de
formation varient d’un État membre à l’autre. Avec des
objectifs nationaux allant de 4 % en Croatie à 16 % en Italie, les
États membres ont affiché des niveaux d’ambition différents, ce qui rend le
chemin vers la réalisation de l’objectif plus ou moins difficile. En 2012, 9
États membres, à savoir le Danemark, la Slovénie, la République tchèque, la
Suède, le Luxembourg, l’Autriche, la Lettonie, la Lituanie et la Slovaquie, avaient
déjà atteint leurs objectifs respectifs, mais il est à noter que certains de
ces pays avaient défini des objectifs moins ambitieux que d’autres États
membres. La Croatie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande approchent
également de leur objectif, alors que l’Espagne, le Portugal, Malte et la
Roumanie en sont encore éloignés. Cette situation peut en partie s’expliquer
par le fait que ces pays se sont fixé des objectifs quelque peu ambitieux. Si l’on observe
l’évolution dans le temps, quatre grandes catégories de pays peuvent être
définies:
quelques États membres tels que l’Espagne, la Roumanie et l’Italie affichent
des taux élevés de sortie précoce du système d’éducation et de formation et des
progrès relativement lents. Le Portugal et Malte affichent également des taux
élevés d’abandon scolaire, mais ont réalisé des progrès significatifs depuis
2000. À l’autre extrémité, certains des pays affichant de bonnes performances
n’ont réalisé que des progrès modestes depuis 2000 – pour ce qui est du
Luxembourg et de la Croatie, le taux de sortie précoce du système d’éducation
et de formation a même augmenté entre 2000 et 2012. Le Danemark et la Lituanie
apparaissent comme ayant les meilleurs résultats, combinant de faibles taux
d’abandon scolaire avec des progrès notables depuis 2000. D’ici à 2020, selon
les projections les plus récentes, il est probable que la plupart des États
membres atteindront leur objectif, à l’exception de l’Espagne, du Portugal et
de la Roumanie. Personnes ayant quitté prématurément
le système d’éducation et de formation dans les États membres de l’UE (jeunes
de 18 à 24 ans dont le niveau d’études ne dépasse pas l’enseignement
secondaire inférieur et qui ne poursuivent ni études ni formation) Source: Commission européenne Interprétation:
la proportion moyenne de personnes ayant quitté prématurément le système
d’éducation et de formation dans l’UE s’élevait à 12,7 % en 2012, par
rapport à un objectif de 10 % pour 2020. *
UE-28, Danemark, Allemagne, Luxembourg et Suède: <10 %; Lituanie:
<9 %; Slovaquie: <6 %. Le Royaume-Uni n'a pas fixé d'objectif. Situation
en 2012 et progrès réalisés depuis 2000*, par pays Évolution annuelle
en points de pourcentage du taux de sortie précoce du système d’éducation et de
formation (2000-2012) Source: Commission européenne Interprétation:
le taux de sortie précoce du système d’éducation et de formation dans l’UE a
été réduit d’environ 0,4 point de pourcentage chaque année au cours de la
période 2002-2012 (axe horizontal), pour atteindre 12,7 % en 2012 (axe
vertical). *
UE: 2002-2012.
L'abandon
scolaire est caractérisé par des variations entre les États membres de l'UE qui
s'atténuent peu à peu. L'écart entre le taux d'abandon scolaire
le plus bas et le taux le plus élevé s'est réduit de plus de moitié entre 2000
et 2012. Avec le taux le plus bas pour la Suède, à 7,3 %, et le plus élevé
pour Malte, à 54,2 %, l'écart atteignait 46,9 points de pourcentage
en 2000. En 2012, cet écart est passé à 20,7 points de pourcentage, la
valeur la plus basse se situant à 4,2 % pour la Croatie et la plus élevée
à 24,9 % pour l’Espagne. Dans l’ensemble, les pays d’Europe méridionale
ont tendance à avoir les taux les plus élevés de sortie précoce du système
d’éducation et de formation. Les régions des pays d’Europe septentrionale et
orientale ont ainsi, pour la plupart, de faibles taux d'abandon scolaire, à la
différence des régions d’Europe méridionale. OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN MATIÈRE
D’ÉDUCATION (2) Porter à au moins 40 % la proportion de la
population âgée de 30
à 34 ans ayant achevé un cycle de l’enseignement supérieur 1. État de la
situation au niveau de l’UE Des
progrès satisfaisants ont été accomplis sur la voie de la réalisation de
l’objectif de la stratégie Europe 2020 consistant à avoir 40 % de diplômés
de l’enseignement supérieur (ou équivalent) et ces progrès doivent se
poursuivre.
Le second indicateur lié à l’éducation a pour but de porter à 40 % la
proportion de jeunes âgés de 30 à 34 ans ayant achevé un cycle de
l’enseignement supérieur (ou équivalent). Avec un taux de 22,4 % en 2000[9], de 27,9 % en
2005 et de 35,7 % en 2012, soit une augmentation de 13,3 points de
pourcentage en 12 ans, l’UE a accompli des avancées significatives vers la
réalisation de son objectif et le nombre de diplômés de l’enseignement
supérieur a augmenté rapidement. Seuls 4,3 points de pourcentage séparent le
résultat actuel de l’UE de l’objectif de 40 % fixé dans le cadre de la
stratégie Europe 2020. L’objectif
de la stratégie Europe 2020 relatif au taux de diplômés de l’enseignement
supérieur est réalisable d’ici à 2020. Compte tenu des derniers
développements, caractérisés par des progrès significatifs, et à supposer que
la tendance se poursuive, il y a de bonnes chances que l’objectif relatif au
nombre de diplômés de l’enseignement supérieur (ou équivalent) puisse être
atteint. Taux de
diplômés de l’enseignement supérieur dans l’UE, 2000-2020* (% de la population
âgée de 30 à 34 ans ayant achevé un cycle de l’enseignement supérieur –
niveaux 5 et 6 de la CITE) Source: Commission européenne Interprétation:
sur la base des engagements actuels, la proportion de diplômés de
l’enseignement supérieur dans l’UE pourrait atteindre 45,1 % d’ici à 2020. *
2000-2001: données pour l’UE-27. **
Le scénario "business as usual" correspond à une extrapolation de
l’évolution au cours de la période 2000-2012. 2. État de la situation et progrès réalisés au niveau national Des
progrès satisfaisants ont été accomplis en vue de l’accroissement du nombre de
diplômés de l’enseignement supérieur, bien que certains États membres soient
plus ambitieux que d’autres. Les objectifs nationaux, qui reflètent
différents niveaux d’ambition des États membres, varient de 26-27 % en
Italie à 60 % en Irlande. En 2012, 9 États membres, la Lettonie, les Pays-Bas,
le Danemark, la Finlande, la Suède, la Lituanie, Chypre, l’Allemagne et
l’Autriche[10], avaient
déjà atteint leur objectif. La Hongrie, la Slovénie et l’Estonie sont juste
derrière et très proches de leurs objectifs respectifs. Malte, la Slovaquie, le
Luxembourg, le Portugal et la Croatie sont les plus éloignés de leur objectif
et l’Irlande se situe elle aussi à 9 points de pourcentage de son objectif;
certains de ces pays, comme la Slovaquie, le Portugal, l’Irlande et le
Luxembourg, ont défini des objectifs ambitieux, 40, 60 et 66 %
respectivement, contrairement à l’Italie par exemple, qui affiche un objectif
moins ambitieux fixé à 26 %. Sur le plan des progrès réalisés au cours de
la dernière décennie, quatre groupes de pays peuvent être distingués: certains
États membres, notamment la Bulgarie, la Grèce, la Croatie, l’Autriche,
l’Italie, la République tchèque et la Roumanie, se caractérisent à la fois par
une faible proportion de diplômés de l’enseignement supérieur et par des
progrès modestes depuis 2000. En dépit de résultats plutôt bas, d’autres pays
ont accompli des avancées notables depuis 2000. Tel est notamment le cas du
Portugal et de la Hongrie. Parmi les meilleures performances sur le plan de la
proportion de diplômés de l’enseignement supérieur, les progrès relativement
lents réalisés par la Finlande, la Belgique et l’Espagne contrastent avec les progrès
importants accomplis par le Luxembourg, la Lituanie, l’Irlande et la Suède. En
ce qui concerne les projections pour 2020, la plupart des États membres, à
l’exception de Malte, du Portugal et de la Slovaquie, devraient atteindre leur
objectif. Proportion
de diplômés de l’enseignement supérieur dans les États membres de l’UE (population âgée de
30 à 34 ans ayant achevé un cycle de l’enseignement supérieur – niveaux 5
et 6 de la CITE) Source: Commission européenne Interprétation:
la proportion de diplômés de l’enseignement supérieur s’élevait à 35,7 %
dans l’UE en 2012, contre un objectif de 40 % pour 2020. *
UE-28, Danemark: au moins 40 %; Allemagne: 42 %, y compris le
niveau 4 de la CITE; Italie: 26-27 % (taux retenu: 26,5 %);
Lettonie: 34‑36 % (taux retenu: 35 %); Pays-Bas: plus de
40 %; Autriche: 38 %, y compris les niveaux 4 et 4a de la CITE;
Suède: 40-45 % (taux retenu: 42,5 %); le Royaume-Uni n’a pas défini
d’objectif; Finlande: 42 % (définition plus restrictive); France:
population âgée de 17 à 33 ans. Situation
en 2012 et progrès réalisés depuis 2000, par pays* Évolution annuelle
en points de pourcentage de la proportion de diplômés de l’enseignement
supérieur
(2000-2012) Source: Commission européenne Interprétation:
la proportion de diplômés de l’enseignement supérieur dans l’UE a augmenté de
plus de 1 point de pourcentage chaque année depuis 2000 (axe horizontal), pour
atteindre 35,7 % en 2012 (axe vertical). *
2000: données pour l’UE-27. Les
performances réalisées par les différents pays révèlent un tableau contrasté au
sein de l’UE.
Dans l’ensemble, l’Europe septentrionale affiche les proportions les plus
élevées de diplômés de l’enseignement supérieur, ce qui se reflète également
dans les résultats régionaux des différents pays. L’écart important en matière
de diplômés de l’enseignement supérieur, qui s’élevait à 35,2 points de
pourcentage entre le résultat le plus faible de Malte et les meilleurs
résultats obtenus par la Lituanie en 2000, s’est réduit au cours des années,
pour atteindre 29,4 points de pourcentage en 2012. L’Italie affiche la plus
faible proportion de diplômés de l’enseignement supérieur, à 21,7 %, tandis
que l’Irlande est le meilleur élève dans ce domaine, avec un taux de
51,1 %. Les résultats régionaux font apparaître une certaine dispersion à
l’intérieur des pays, notamment en Espagne et en Allemagne. En outre, les
ambitions différentes des États membres se traduisent également dans les
performances régionales, certains pays présentant un grand nombre de régions
qui obtiennent de bons résultats, bien qu’elles restent en deçà de l’objectif
national. OBJECTIF DE LA STRATÉGIE EUROPE 2020 EN MATIÈRE DE LUTTE
CONTRE LA PAUVRETÉ ET L’EXCLUSION SOCIALE Faire en sorte qu’au moins 20 millions de
personnes cessent
d’être menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale 1. État de la
situation au niveau de l’UE L’impact
social de la crise a été important et le nombre de personnes exposées à la
pauvreté ou à l’exclusion sociale s’est accru, ce qui freine les progrès vers
la réalisation de l’objectif de la stratégie Europe 2020 consistant à
faire en sorte que 20 millions de personnes cessent d’être menacées de
pauvreté ou d’exclusion sociale. L’objectif fixé par l’UE correspond à une
situation dans laquelle 96,4 millions de personnes seront menacées de
pauvreté ou d’exclusion sociale en 2020[11]. Lorsqu’il
évoque le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale,
l’indicateur se rapporte au nombre de personnes touchées par au moins un des
trois types de pauvreté, à savoir la pauvreté monétaire (les personnes
confrontées au risque de pauvreté après transferts sociaux[12]), la pauvreté
matérielle (les personnes vivant dans un dénuement matériel extrême[13]) et les personnes
faisant partie d’un ménage à très faible intensité de travail[14]. Personnes
menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE, en 2012
Source: Commission européenne Interprétation:
sur la base de trois méthodes différentes de mesure de la pauvreté, un total de
124,2 millions de personnes étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion
sociale dans l’UE en 2012 (9,3 millions de personnes appartenant aux trois
groupes). Compte tenu
des graves conséquences de la crise, l’objectif de la stratégie
Europe 2020 relatif à la pauvreté ne semble pas réalisable. Les
années jusqu’en 2009 ont été marquées par une baisse constante du nombre de
personnes exposées à la pauvreté ou à l’exclusion sociale. Le niveau le plus
bas a été atteint en 2009, avec environ 114 millions de personnes menacées
de pauvreté ou d’exclusion sociale[15], contre
plus de 124 millions en 2005[16].
Toutefois, la crise a réduit à néant cette évolution positive et entraîné une
augmentation des valeurs des agrégats de l’UE-28, le nombre de personnes
exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale passant à plus de
118 millions en 2010, à plus de 121 millions en 2011 et à plus de 124 millions
en 2012. C’est la pauvreté monétaire qui touche le plus grand nombre de
personnes, tandis que le dénuement matériel extrême a augmenté le plus
rapidement, frappant 7,1 millions de personnes en plus depuis 2010. Compte
tenu de l’évolution récente et selon les dernières projections, l’objectif de
l’UE de réduire le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion
sociale à 96,4 millions d’ici à 2020 ne sera probablement pas atteint et
l’indicateur pourrait rester proche des 100 millions. Personnes
menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale et ses sous-indicateurs, 2005-2020* Source: Commission européenne Interprétation:
en 2012, 124 millions de personnes étaient menacées de pauvreté ou
d’exclusion sociale dans l’UE, soit 28 millions de plus que l’objectif de
la stratégie Europe 2020. * 2005-2009:
données pour l’UE-27, 2010-2012: données pour l’UE-28. L’objectif de
96,4 millions fixé pour 2020 correspond au chiffre de 2008 pour l’UE-27
(116,4 millions) moins les 20 millions de personnes que l’UE entend
faire sortir de la pauvreté et de l’exclusion sociale. La Croatie est exclue du
calcul de l’objectif. 2. État de la situation et progrès réalisés au niveau national En
raison de la crise, les progrès en matière de réduction de la pauvreté et de
l’exclusion sociale ont été très limités. Par rapport à
l’objectif européen visant à faire sortir 20 millions de personnes de la
pauvreté ou de l’exclusion sociale, les objectifs nationaux agrégés sont moins
ambitieux et correspondent à une réduction d’environ 12 millions du nombre
de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale. En raison de la
crise, la vulnérabilité à la pauvreté et à l’exclusion sociale s’est accentuée
dans la plupart des États membres. Par conséquent, en 2012, seuls deux pays,
l’Allemagne et la Lettonie, avaient atteint leur objectif[17]. La Pologne est
très proche de la réalisation de son objectif, alors que la Bulgarie, la
Lituanie, la République tchèque et la Finlande sont sur la bonne voie.
L’Italie, la Hongrie, la Grèce et l’Espagne sont les plus éloignées de leurs
objectifs respectifs. Les
disparités entre les États membres se creusent. La crise n’a pas
frappé tous les États membres dans les mêmes proportions ni avec la même
intensité et a accentué les écarts entre les États membres. En 2008, la
distance entre les deux extrêmes, à savoir les Pays-Bas, avec 14,9 % de la
population menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale, et la Bulgarie, avec
44,8 %, s’élevait à près de 30 points de pourcentage. Cet écart s’est
creusé pour atteindre 34,3 points de pourcentage en 2012, entre 15 % aux
Pays-Bas et 49,3 % en Bulgarie. Personnes menacées de pauvreté ou
d’exclusion sociale dans les États membres de l’UE* (%
de la population) Source: Commission européenne Interprétation:
en 2012, 24,8 % de la population était menacée de pauvreté ou d’exclusion
sociale dans l’UE, soit environ 5 points de pourcentage au-dessus de
l’objectif de la stratégie Europe 2020. * L’objectif
pour 2020 se réfère à la proportion de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion
sociale si l’objectif pour 2020 est atteint — le Royaume-Uni et la Suède ne
sont pas inclus en raison de la spécificité de leurs objectifs nationaux;
Irlande: 2011. Situation
en 2012 et progrès réalisés depuis 2008, par pays Évolution en points
de pourcentage (2008-2012) Source: Commission européenne Interprétation:
la part de la population menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale a augmenté
de plus de 1 point de pourcentage entre 2008 et 2012 (axe horizontal),
pour atteindre 24,8 % de la population en 2012 (axe vertical). 2008:
données pour l’UE-27. Annexe III: bilan des initiatives phares INITIATIVE PHARE «UNE STRATÉGIE POUR DES COMPÉTENCES
NOUVELLES ET DES EMPLOIS» 1. Objectif de l’initiative phare «Une
stratégie pour des compétences nouvelles et des emplois» est une initiative
globale en matière d’emploi, qui tient compte à la fois de la flexisécurité,
des compétences, des conditions de travail et de la création d’emplois. Elle vise
à élever le taux d’emploi par la création d’emplois plus nombreux et de
meilleure qualité, à aider les travailleurs à anticiper et à gérer les
changements en leur donnant les capacités et compétences requises, à moderniser
le marché du travail et les systèmes de protection sociale, et à garantir que
l’ensemble de l’UE profite des retombées positives de la croissance.
L’initiative phare définit quatre grandes priorités: i) améliorer le
fonctionnement des marchés européens du travail grâce à l’adaptation des
politiques de flexisécurité au contexte de l’après-crise, ii) permettre aux
travailleurs d’acquérir des compétences adaptées aux besoins du marché du
travail, iii) améliorer la qualité des emplois et les conditions de travail et
iv) promouvoir la création d’emplois et la demande de main-d’œuvre. La stratégie
a été conçue avec l’intention d’unir les efforts déployés par la Commission et
les institutions européennes, les États membres, les partenaires sociaux, ainsi
que des établissements d’enseignement et de formation, pour mener à bien 13
actions essentielles accompagnées d’autres mesures de soutien. 2. Bilan en 2014 2.1 Résultats attendus et incidence Les
progrès de la mise en œuvre de l’initiative sont mitigés. Toutes
les actions dans les domaines de la flexisécurité et des compétences ont été
menées à bien, avec des adaptations dues au nouveau contexte économique. Les
résultats en matière de qualité des emplois et des conditions de travail sont
plus variés, peu de progrès ayant été réalisés en ce qui concerne le temps de
travail et la santé et la sécurité. Une proposition de principes directeurs en
faveur de l’instauration de conditions propices à la création d’emplois n’a
connu aucune évolution, bien que cette action essentielle ait été prise en
compte dans une certaine mesure dans le contexte du semestre européen. 2.2 Enseignements tirés L’incidence
de l’initiative phare au niveau macroéconomique a été limitée. Les
initiatives individuelles mises en place contribueront à améliorer
progressivement le fonctionnement du marché du travail et à surmonter les principaux
obstacles, notamment en matière de compétences et de mobilité. Toutefois, dans
le contexte de la crise, les effets macroéconomiques globaux de l’initiative
phare ont été limités. La
sensibilisation à l’initiative phare a été entravée à plusieurs égards. En 2012,
l’aggravation de la crise a imposé la nécessité de compléter l’initiative phare
par une stratégie globale visant à une reprise génératrice d’emplois.
L’adoption du Paquet emploi[18] en avril
2012 et de celui sur l’emploi des jeunes[19] en décembre 2012 a
réorienté l’attention et les efforts de communication et les a largement
détournés de l’initiative phare. Cette dernière n’a pas entièrement réussi à
créer un cadre cohérent pour les politiques de l’emploi et à exploiter les
synergies entre les différentes actions. Le lien avec le semestre européen a
été limité, en particulier le lien entre les initiatives à l’échelle de l’UE
adoptées dans le contexte de l’initiative phare et l’analyse par pays et les
recommandations du semestre européen.
INITIATIVE
PHARE «JEUNESSE EN MOUVEMENT»
1. Objectif de l’initiative phare «Jeunesse
en mouvement» concerne l’éducation et l’emploi et vise à améliorer la
performance de l’éducation, à remédier aux difficultés auxquelles les jeunes se
heurtent sur le marché du travail et à faciliter la transition entre l’école et
le monde du travail. «Jeunesse en mouvement» a défini quatre domaines
prioritaires, englobant l’importance i) de favoriser l’acquisition de
compétences par l’apprentissage (formel, non formel et informel), ii) de
promouvoir l’accès des jeunes à l’enseignement supérieur, iii) d’encourager
l’apprentissage et la mobilité professionnelle et iv) de faciliter l’emploi des
jeunes. L’initiative vise à utiliser les ressources de l’UE comme catalyseur
afin d’améliorer les possibilités d’éducation et de formation, l’employabilité
et l’emploi des jeunes. 2. Bilan en 2014 2.1 Résultats attendus et incidence «Jeunesse
en mouvement» a adopté une approche globale et intégrée. En
réunissant les questions de l’éducation et de l’emploi et en s’efforçant de
jeter des ponts entre elles, «Jeunesse en mouvement» a opté pour une logique
globale. Elle a ainsi permis de réunir un ensemble d’actions de l’UE présentant
un intérêt pour les jeunes et de donner la priorité aux questions liées aux
jeunes dans les programmes européens et nationaux. «Jeunesse
en mouvement» a été entièrement menée à bien. Toutes les
actions de suivi de l’initiative phare ont été exécutées, à l’exception de la
carte «Jeunesse en mouvement», qui a été remplacée par d’autres outils. Des
actions ont été menées pour chacun des quatre piliers de l’initiative: i) une
recommandation du Conseil ciblant l’abandon scolaire précoce, formulée en 2011[20], a stimulé les
mesures nationales visant à réduire le taux d’abandon scolaire, et la
coopération au niveau européen en matière d’enseignement et de formation
professionnels a été renforcée; ii) la modernisation de l’enseignement
supérieur a été le thème central d’une communication de la Commission; iii) la
mobilité a été encouragée par une série d’instruments, notamment la nouvelle
approche intégrée du programme Erasmus+, le passeport européen des compétences
ou le programme «Ton premier emploi EURES» destiné à offrir aux jeunes des
perspectives sur le marché du travail dans les 28 États membres; iv) pour
lutter contre le chômage et l’inactivité des jeunes, une recommandation du
Conseil[21] sur
l’établissement d’une garantie pour la jeunesse[22] a été adoptée, et
des programmes de garantie pour la jeunesse ont été lancés – ils peuvent recevoir
l’appui des fonds structurels et d’investissement européens et de l’Initiative
pour l’emploi des jeunes, en faveur des États membres dont certaines régions
affichent un taux de chômage des jeunes supérieur à 25 %. 2.2 Enseignements tirés La communication
sur «Jeunesse en mouvement» s’est heurtée à plusieurs écueils. La nature
de programme-cadre et l’orientation à long terme des actions relevant de
l’initiative ont contrasté avec les attentes de certaines parties prenantes
d’un programme opérationnel. La communication sur les programmes et initiatives
lancés dans les domaines de l’éducation et de l’emploi des jeunes a créé la
confusion avec l’initiative phare elle-même.
INITIATIVE
PHARE «UNE UNION POUR L’INNOVATION»
1. Objectif de l’initiative phare «Une
Union pour l’innovation» est un ensemble complet d’actions visant à mettre en
place un environnement propice à l’innovation au sein de l’UE. «Une
Union pour l’innovation» s’efforce de stimuler la recherche et l’innovation
dans l’UE grâce à une série de mesures en faveur des pouvoirs publics, des
chefs d’entreprise, des chercheurs et des ingénieurs, ainsi que des citoyens.
La priorité est donnée aux enjeux d’intérêt commun, avec l’objectif d’améliorer
les conditions-cadres et l’accès au financement des activités de recherche et
d’innovation, et ainsi de jeter les bases d’un marché unique de l’innovation.
Pour atteindre cet objectif, «Une Union pour l’innovation» s’appuie sur 34
engagements et est financée, entre autres, par le programme «Horizon 2020». 2. Bilan en 2014 2.1 Résultats attendus et incidence La
mise en œuvre de l’initiative est sur la bonne voie. 100 % des
actions présentées dans le contexte de l’initiative «Une Union pour
l’innovation» progressent de façon satisfaisante, avec des degrés de mise en
œuvre différents. En particulier, cinq partenariats d’innovation européens, qui
portent sur i) le vieillissement actif et en bonne santé, ii) le développement
durable et la productivité de l’agriculture, iii) les villes et collectivités
intelligentes, iv) l’eau et v) les matières premières, ont été mis en place
afin de renforcer la coopération de l’UE et des parties prenantes aux niveaux
national et subnational. Les mesures favorisant le recours aux marchés publics
pour l’innovation, instaurant un passeport pour les investissements
transnationaux de capital-risque ou visant à créer une protection par brevet
unitaire contribuent à améliorer la propension à l’innovation dans le monde des
entreprises. Des mesures ont également été prises en vue d’instaurer l’espace
européen de la recherche en 2014, qui vise à accroître l’efficience et
l’efficacité des systèmes publics de recherche afin de générer davantage de
productivité, de compétitivité et de croissance dans l’UE. Des
outils de suivi ont été créés. Un tableau de bord de l’innovation livre
une évaluation de la performance des États membres de l’UE en matière
d’innovation et dresse le bilan des atouts et des faiblesses de leurs systèmes
de recherche et d’innovation. En outre, un nouvel indicateur de résultats en
matière d’innovation – faisant toutefois encore l'objet de travaux visant à
remédier à certaines de ses limites – a été conçu pour assurer le suivi des
accomplissements de l’UE et de ses États membres dans ce domaine par rapport à
leurs principaux partenaires commerciaux. Il tient compte de quatre dimensions
principales, à savoir l’innovation technologique, l’emploi dans des activités à
forte intensité de connaissances, la compétitivité des biens et services à
forte intensité de connaissances et l’emploi dans les entreprises à croissance
rapide, appartenant à des secteurs innovants. 2.2 Enseignements tirés La
mise en œuvre complète des mesures est essentielle. Les mesures
présentées dans le cadre de l’initiative «Une Union pour l’innovation» vont dans
la bonne direction; cependant, la concrétisation des retombées correspondantes
dépend largement de l’efficacité de la mise en œuvre. «Une
Union pour l’innovation» n’a pas empêché le risque croissant de fracture de
l’innovation au sein de l’UE. Depuis 2008, l’UE a réussi à combler la
moitié de son retard par rapport aux États-Unis et au Japon en ce qui concerne
la performance en matière d’innovation. Au sein de l’UE, cependant, la
dynamique de convergence entre les performances des États membres en matière
d’innovation s’est interrompue, et les disparités entre pays s’amplifient.
INITIATIVE
PHARE «UNE STRATÉGIE NUMÉRIQUE POUR L’EUROPE»
1. Objectif de l’initiative phare «Une
stratégie numérique pour l’Europe» a été conçue pour aider l’UE et ses États membres
à bénéficier des avantages d’un marché unique compétitif du numérique. Face à la
fragmentation des marchés européens, qui empêche l’UE de tirer parti de
l’économie numérique en termes d'augmentation de la productivité, l’emploi et
la croissance, «Une stratégie numérique pour l’Europe» vise à exploiter le
potentiel du numérique et à diffuser largement la culture numérique dans toute
l’UE. 101 actions, regroupées autour de sept piliers, ont été recensées dans un
premier temps pour atteindre cet objectif. Après une révision de l’initiative
en décembre 2012, sept nouvelles actions essentielles ont été mises en avant.
Elles soulignent essentiellement l’importance de promouvoir les infrastructures
numériques, d’améliorer l’environnement réglementaire, de stimuler les
compétences et les emplois dans le domaine du numérique et de mettre en œuvre
des stratégies ciblées dans les domaines de la cybersécurité, du "cloud
computing" et de la microélectronique. 2. Bilan en 2014 2.1 Résultats attendus et incidence L’initiative
phare a réussi à donner à l’économie numérique l’attention politique nécessaire. Ses
principaux atouts concernent la création d’un cadre d'action cohérent et tourné
vers l’avenir. La publication annuelle d’un tableau de bord de la stratégie
numérique et l'«Assemblée numérique», qui réunit chaque année les parties
prenantes, ont contribué à mobiliser l’attention du monde politique et des
médias. La «Stratégie numérique pour l’Europe» a également encouragé l’adoption
de mesures équivalentes au niveau national et l’organisation d’actions dans 20
États membres et plusieurs régions qui ont élaboré leurs propres stratégies
numériques. Des
progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre des actions planifiées. En
janvier 2014, plus de 90 % des actions prévues par l’initiative phare ont
été menées à bien ou avancent à un bon rythme. L’utilisation de l’internet
s’est largement répandue dans toute l’UE; le commerce électronique prend de
l’ampleur, bien que les transactions transfrontières restent limitées; les
services d’administration en ligne se sont développés, et la couverture en haut
débit de base sur tout le territoire de l'UE est achevée. 2.2 Enseignements tirés Le
marché unique du numérique n’est pas encore une réalité, et il est nécessaire
d’investir davantage dans les infrastructures à débit élevé. Les
obstacles persistants, tels que la fragmentation des marchés européens, la
disparité des infrastructures et le manque de confiance des consommateurs,
continuent d’entraver l’achèvement du marché unique du numérique. L’absence
d’infrastructure de très haut débit constitue une préoccupation majeure car
elle pourrait créer une nouvelle fracture numérique et favoriser l’exclusion
sociale dans certaines régions, notamment dans les zones rurales. Plusieurs
écueils ont nui à l’efficacité de la «Stratégie numérique pour l’Europe».
L’initiative phare a souffert d’un manque de visibilité en raison de la
dispersion des efforts due au nombre élevé de mesures spécifiques. L’initiative
phare n’est pas non plus parvenue à placer les thèmes des technologies de
l’information et de la communication au cœur des programmes de réformes
structurelles.
INITIATIVE PHARE «UNE POLITIQUE
INDUSTRIELLE À L’ÈRE DE LA MONDIALISATION»
1. Objectif de l’initiative phare «Une
politique industrielle à l’ère de la mondialisation» s’efforce d’améliorer la
compétitivité de l’industrie européenne grâce à une stratégie coordonnée. Cette
initiative met l’accent sur la nécessité de combiner innovation,
diversification et durabilité et d’encourager la création et le développement
des PMEs. L’initiative, qui s’appuie sur 70 actions destinées à accroître la
compétitivité industrielle européenne, vise à créer un environnement plus
favorable aux entreprises et à accompagner l’industrie et l’aider à surmonter
les nouveaux défis mondiaux. 2. Bilan en 2014 2.1 Résultats attendus et incidence Des
progrès considérables ont été réalisés dans la mise en œuvre de l’initiative. 90 %
des 70 actions essentielles initialement recensées dans l’initiative ont été
menées à bien ou sont en cours d’exécution. Les communications sur la politique
industrielle publiées en 2010, 2012 et 2014 ont facilité l’élaboration
d’actions inspirées des objectifs de l’initiative phare. De nombreuses actions
de l'initiative tendent à aider les PME: l’initiative relative aux PMEs, «Small
Business Act» pour l’Europe, a été revue; de même, un plan d’action destiné à
favoriser l’accès des PMEs au financement et une stratégie visant à promouvoir
l’internationalisation des PMEs ont été adoptés en 2011; un train de mesures
relatives à la normalisation a été présenté en 2012 dans le but d’accroître
l’efficacité de la normalisation; le programme pour la compétitivité des
entreprises et les petites et moyennes entreprises (COSME) a été adopté en 2013
pour soutenir la compétitivité et pour offrir, avec Copernicus et Galileo
(initiatives dans le domaine de la politique spatiale), une nouvelle dimension
aux industries de services. Une communication destinée à encourager
l’entrepreneuriat a été présentée en 2012. D’autres actions visent à améliorer
l’environnement réglementaire pour les entreprises, notamment en rationalisant
la législation grâce à des «bilans de qualité» réguliers et en réduisant le
temps et les coûts nécessaires pour créer une entreprise, à renforcer et
approfondir le marché unique grâce aux Actes pour le marché unique I et II
adoptés en 2011 et 2012, ainsi qu’à encourager l’innovation et la modernisation
de l’industrie. Plusieurs initiatives sectorielles ont également été
lancées. 2.2 Enseignements tirés «Une
politique industrielle à l’ère de la mondialisation» a adopté une stratégie à
moyen et long terme, et il faudra du temps pour que plusieurs volets d’action
donnent des résultats. Les investissements consacrés par
les budgets nationaux aux infrastructures de réseau nécessaires ont diminué; le
marché intérieur n’est toujours pas suffisamment développé; les conditions
d’accès au financement pour les PMEs ont été mises à mal par la crise, et les
efforts déployés en vue de garantir la disponibilité d’une main-d’œuvre
possédant les qualifications requises pour occuper les emplois dans l’industrie
n’ont donné lieu qu’à de lents progrès. La plupart des actions que comporte
l’initiative phare ont un horizon de 3 à 10 ans. Seule une minorité d’entre
elles a une orientation opérationnelle à court terme. Dans le contexte de la
crise économique, qui a une forte incidence négative sur plusieurs secteurs de
l’activité industrielle de l’UE, il était nécessaire de compléter les actions
phares par des actions dans des domaines prioritaires clés, qui pourraient
avoir des retombées à court ou moyen terme.
INITIATIVE PHARE «UNE EUROPE
EFFICACE DANS L’UTILISATION DES RESSOURCES»
1. Objectif de l’initiative phare L’initiative
phare «Une Europe efficace dans l’utilisation des ressources» contribue à la
transition vers une économie efficace dans l’utilisation des ressources et à
faible émission de carbone. «Une Europe efficace dans l’utilisation
des ressources» vise à dissocier la croissance de l’utilisation des ressources
et fournit un cadre à long terme visant à ériger l’utilisation efficace des
ressources en principe fondamental présidant à la conception des actions à
mener, notamment dans les domaines du changement climatique, de l’énergie, des
transports, de l’industrie, des déchets et des matières premières, de
l’agriculture, de la pêche, de la biodiversité et du développement régional.
Face à la pression croissante exercée sur les ressources naturelles et compte
tenu de la dimension internationale de ce phénomène, «Une Europe efficace dans
l’utilisation des ressources» vise à promouvoir une utilisation plus
intelligente des ressources d’ici 2020 et à enraciner cette logique pour
atteindre de meilleurs résultats à l’horizon 2050. Elle comporte plusieurs initiatives
en ce sens, lancées dès 2011. 2. Bilan en 2014 2.1 Résultats attendus et incidence Une
série d’actions relevant de l’initiative «Une Europe efficace dans
l’utilisation des ressources» ont déjà démarré au niveau de l’UE. Chacune
des principales mesures prévues par l’initiative a déjà été présentée par la
Commission. Un cadre stratégique à long terme jusqu’en 2050 a notamment été
présenté en 2011. Il consiste en quatre feuilles de route, à savoir la «Feuille
de route vers une économie compétitive à faible intensité de carbone à
l’horizon 2050»[23], le «Livre
blanc – Feuille de route pour un espace européen unique des transports – Vers
un système de transport compétitif et économe en ressources»[24], la «Feuille de
route pour l’énergie à l’horizon 2050»[25] et la
«Feuille de route pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources»[26]. Ce cadre
stratégique a été complété par plusieurs initiatives à moyen terme, notamment
une nouvelle stratégie en faveur de la biodiversité «La biodiversité, notre
assurance-vie et notre capital naturel — stratégie de l’UE à l’horizon 2020»[27], le «Plan d’action
pour la sauvegarde des ressources en eau de l’Europe»[28] et le programme
«Air pur pour l'Europe»[29]. La
réforme de la politique agricole commune, qui a vu s'adjoindre une composante
écologique, et celle de la politique commune de la pêche sont également le
résultat de cette initiative. La Commission poursuivra son travail en ce qui
concerne les actions de suivi annoncées dans les feuilles de route ou plans
d’action mis en œuvre dans le cadre de l’initiative. En outre, la Commission a
précisé les feuilles de route de 2050 sur le climat et l’énergie dans sa
communication intitulée «Un cadre d’action en matière de climat et d’énergie
pour la période comprise entre 2020 et 2030», présentée le 22 janvier 2014[30]. 2.2 Enseignements tirés Il
est nécessaire d’adopter une stratégie plus globale pour mesurer l’utilisation
efficace des ressources. L’utilisation efficace des ressources
concerne de nombreuses politiques différentes, ainsi que les ressources
correspondantes. Un ensemble unique ou limité d’indicateurs serait utile pour
assurer le suivi des améliorations en matière d’utilisation de ressources
telles que l’énergie, les matériaux, les sols et l’eau, d’une façon qui
permette de stimuler les progrès des actions menées. Il est toutefois difficile
d'analyser de façon simplifiée l’évolution de l’utilisation des ressources et
de concevoir un ou des indicateurs suffisamment précis. Il y a donc lieu de
poursuivre les travaux. Le tableau de bord pour une utilisation efficace des
ressources, publié par Eurostat, qui a retenu la productivité des ressources
comme indicateur clé, constitue une étape importante dans cette direction. Un
suivi systématique à l’aide d’indicateurs essentiels est également nécessaire
pour évaluer les efforts tendant à une utilisation compétitive, durable et sûre
de l'énergie, comme l’a souligné le cadre d’action dans les domaines du climat
et de l’énergie à l’horizon 2030.
INITIATIVE PHARE «PLATEFORME
EUROPÉENNE CONTRE LA PAUVRETÉ ET L'EXCLUSION SOCIALE»
1. Objectif de l'initiative phare La
«plateforme européenne contre la pauvreté et l'exclusion sociale» vise à
garantir la cohésion économique, sociale et territoriale. Fondée
sur l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale
(2010), elle tend à sensibiliser le public et à reconnaître les droits
fondamentaux des personnes en situation de pauvreté et d'exclusion sociale, en
leur donnant les moyens de vivre dans la dignité et de participer activement à
la société. L'initiative phare avait pour but de converger vers une stratégie
intégrée de lutte contre la pauvreté, en regroupant plusieurs actions menées au
niveau économique, budgétaire ou social ou à l'échelle du marché unique. Elle
s'est appuyée sur une formule de partenariat entre la société civile, les
partenaires sociaux et les États membres. L'initiative a défini les engagements
de la Commission dans cinq domaines: i) réalisation d'actions dans l'ensemble
des politiques, ii) garantie d'un usage plus important et plus efficace des
ressources de l'UE pour favoriser l'inclusion sociale, iii) promotion de
l'innovation sociale sur la base de données concrètes, iv) recours au
partenariat et exploitation du potentiel de l'économie sociale et v) promotion
d'une plus grande coordination des actions à mener entre les États membres. La
«plateforme européenne contre la pauvreté et l'exclusion sociale» a recensé 64
actions à mener par la Commission. 2. Bilan en 2014 2.1 Résultats attendus et incidence La mise en œuvre de l'initiative se déroule
à un rythme rapide. La Commission a mené à bien environ deux tiers des 64
actions. Pour aider les États membres à surmonter les difficultés auxquelles
ils sont confrontés dans ce domaine grâce à des réformes structurelles, dans le
contexte d'une crise de longue durée, la Commission a publié des lignes
directrices présentées dans un train de mesures sur les investissements sociaux[31], ainsi que
dans la recommandation «Investir dans l'enfance pour briser le cercle vicieux
de l'inégalité»[32], le «Cadre
de l'UE pour les stratégies nationales d'intégration des Roms pour la période
allant jusqu'à 2020»[33] et le
Livre blanc «Une stratégie pour des retraites adéquates, sûres et viables»[34]. La Commission a
présenté une proposition de directive sur les comptes de paiement. Dans le but
de promouvoir l'économie sociale et l'entrepreneuriat social, elle a publié
l'Initiative pour l'entrepreneuriat social et a créé un fonds d'entrepreneuriat
social de l'UE. La Commission a également publié des principes directeurs en
matière de vieillissement actif et de solidarité intergénérationnelle et a
instauré un indice du vieillissement actif. Une autre initiative notable
réalisée dans le contexte de la «plateforme européenne contre la pauvreté et
l'exclusion sociale» est la convention annuelle de la plateforme contre la
pauvreté. 2.2 Enseignements tirés Plusieurs
obstacles ont empêché la pleine efficacité de l'initiative phare.
L'adoption du train de mesures sur les investissements sociaux a dans une large
mesure réorienté l'attention et les efforts de communication et les a été
détournés de l'initiative phare. De plus, celle-ci n'a pas complètement réussi
à créer un cadre cohérent et intégré pour les politiques sociales et à tirer
parti des synergies entre les différentes actions; il s'agit plutôt d'un
ensemble d'initiatives, et la valeur ajoutée de l'initiative phare ne s'impose
pas comme une évidence. [1] Données pour l’UE-27. [2] Le SEQE de l’UE fixe un plafond pour les émissions globales générées
par les secteurs industriels à niveau élevé d’émissions. Les entreprises
peuvent acheter et vendre des quotas d’émission dans les limites de ce plafond. [3] Étude réalisée à la demande de la Commission européenne. [4] EurObserv’ER. [5] Par opposition à la consommation finale d’énergie, la consommation
d’énergie primaire se rapporte à une forme d’énergie qui n’a subi aucun
processus de conversion ni de transformation. [6] JO L 315 du 14.11.2012. [7] L’indicateur relatif à l’intensité énergétique dépend de la structure
industrielle de l’économie et ne donne donc pas d’indication exacte sur
l’efficacité énergétique dans les États membres. [8] Données pour l’UE-27. [9] Données pour l’UE-27. [10] Il
convient de noter que les objectifs de l’Allemagne et l’Autriche sont
différents de ceux des autres États membres, étant donné qu’ils comprennent
également les diplômés de l’enseignement postsecondaire (non supérieur). [11] 2008 est utilisée comme année de base. [12] «Personnes ayant un revenu disponible équivalent inférieur au seuil de
risque de pauvreté, fixé à 60 % du revenu disponible équivalent médian
national (après transferts sociaux)». Source: Commission européenne. [13] «Sont considérées comme vivant dans un dénuement matériel extrême les
personnes dont les conditions de vie sont fortement limitées par une
insuffisance de moyens; elles connaissent au moins 4 des 9 cas de privation
suivants: impossibilité i) de payer le loyer ou les factures de consommation
courante, ii) de chauffer convenablement leur habitation, iii) de faire face à
des dépenses imprévues, iv) de consommer de la viande, du poisson ou autre
aliment protéiné équivalent tous les deux jours, v) de prendre une semaine de
vacances hors du domicile, vi) d’acheter une voiture, vii) d’acheter une
machine à laver, viii) d’acheter un téléviseur couleur ou ix) d’acheter un
téléphone». Source: Commission européenne. [14] «Les personnes faisant partie d’un ménage à très faible intensité de
travail sont des personnes âgées de 0 à 59 ans qui ne sont pas étudiants
et vivent dans un ménage où les adultes ont travaillé moins de 20 % de
leur potentiel de travail total au cours de l’année écoulée». Source:
Commission européenne. [15] Données pour l’UE-27. [16] Données pour l’UE-27. [17] Ces pays avaient atteint leur objectif national, qui n’est
pas exprimé en nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale. [18] COM(2012) 173. [19] COM(2012) 727. [20] 2011/C 191/01. [21] 2013/C 120/01. [22] «Garantie pour la jeunesse» veille à ce que tous les jeunes de moins
de 25 ans reçoivent une offre d'emploi, de formation continue, d'apprentissage
ou de stage de bonne qualité dans les quatre mois qui suivent leur inscription
au chômage ou la fin de leurs études. [23] COM(2011) 112. [24] COM(2011) 144. [25] COM(2011) 885. [26] COM(2011) 571. [27] COM(2011) 244. [28] COM(2012) 673. [29] COM(2013) 918. [30] COM(2014) 15. [31] COM(2013) 83. [32] 2013/112/UE. [33] COM(2011) 173. [34] COM(2012) 55.