Choose the experimental features you want to try

This document is an excerpt from the EUR-Lex website

Document 92000E004115

    QUESTION ÉCRITE E-4115/00 posée par Laura González Álvarez (GUE/NGL) à la Commission. Assassinats en Colombie.

    JO C 187E du 3.7.2001, p. 138–139 (ES, DA, DE, EL, EN, FR, IT, NL, PT, FI, SV)

    European Parliament's website

    92000E4115

    QUESTION ÉCRITE E-4115/00 posée par Laura González Álvarez (GUE/NGL) à la Commission. Assassinats en Colombie.

    Journal officiel n° 187 E du 03/07/2001 p. 0138 - 0139


    QUESTION ÉCRITE E-4115/00

    posée par Laura González Álvarez (GUE/NGL) à la Commission

    (11 janvier 2001)

    Objet: Assassinats en Colombie

    L'été dernier, les communautés afro-colombiennes et notamment celle de la municipalité de Buenaventura avaient lancé des mises en garde contre les menaces des paramilitaires, mais personne ne fit quoi que ce soit pour éviter les assassinats, et les 6 et 9 septembre derniers, des groupes paramilitaires assassinèrent 27 personnes des communautés de Triana, Zaragoza et Las Palmas.

    Aujourd'hui, se profile une nouvelle intervention paramilitaire dans la vallée du Yurumangui, située également dans la réserve agricole de Calamar à Guavire, selon les déclarations de son maire, José German Olarte Palomino.

    Compte tenu de ses relations avec le gouvernement colombien et vu l'urgence de la situation, que peut faire la Commission européenne pour éviter ces massacres?

    Réponse donnée par M. Patten au nom de la Commission

    (19 février 2001)

    Lors de leurs contacts avec le gouvernement colombien, les représentants de l'Union n'ont cessé d'insister sur l'importance qu'il y a à accomplir des progrès en matière de droits de l'homme, notamment en prenant des initiatives efficaces afin de contrer les activités des paramilitaires. Les autorités colombiennes font preuve d'une bonne volonté croissante de répondre à ces demandes. Le gouvernement a pris les premières mesures, telles que la destitution d'officiers impliqués dans des affaires de violation des droits de l'homme et des procès de militaires devant des tribunaux civils, mais il reste évidemment encore beaucoup à faire et la communauté internationale doit continuer activement sa politique en faveur des droits de l'homme.

    Quant à la question de l'Honorable Parlementaire concernant les moyens d'empêcher les assassinats, le rôle de la Commission et des États membres ne peut être que limité. C'est aux autorités colombiennes qu'il appartient de prendre les mesures necéssaires concernant la sécurité.

    La Commission s'assurera évidemment que toute information concernant des menaces potentielles pour la population civile soit immédiatement transmise aux autorités colombiennes.

    Top