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Document 52016TA1201(40)
Report on the annual accounts of the European GNSS Agency for the financial year 2015, together with the Agency’s reply
Rapport sur les comptes annuels de l’Agence du GNSS européen relatifs à l’exercice 2015, accompagné de la réponse de l’Agence
Rapport sur les comptes annuels de l’Agence du GNSS européen relatifs à l’exercice 2015, accompagné de la réponse de l’Agence
JO C 449 du 1.12.2016, p. 214–218
(BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, HR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)
1.12.2016 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 449/214 |
RAPPORT
sur les comptes annuels de l’Agence du GNSS européen relatifs à l’exercice 2015, accompagné de la réponse de l’Agence
(2016/C 449/40)
INTRODUCTION
1. |
L’Agence du GNSS (Global Navigation Satellite System — système de radionavigation par satellite) européen (ci-après l’«Agence» ou la «GSA»), dont le siège a été transféré de Bruxelles à Prague au 1er septembre 2012 (1), a été instituée en vertu du règlement (UE) no 912/2010 du Parlement européen et du Conseil (2) établissant l’Agence du GNSS européen, abrogeant le règlement (CE) no 1321/2004 du Conseil (3) sur les structures de gestion des programmes européens de radionavigation par satellite et modifiant le règlement (CE) no 683/2008 du Parlement européen et du Conseil (4). Le 1er janvier 2007, la GSA a officiellement repris toutes les missions précédemment confiées à l’Entreprise commune Galileo, qu’elle continue d’accomplir en tant qu’«Agence du GNSS européen» dans le cadre du règlement (UE) no 912/2010, tel qu’il a été modifié. La Commission a en outre confié l’exploitation du système européen de navigation par recouvrement géostationnaire (EGNOS) à l’Agence dans le cadre d’une convention de délégation. |
2. |
Le tableau présente des chiffres clés relatifs à l’Agence (5). Tableau Chiffres clés relatifs à l’Agence
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INFORMATIONS À L’APPUI DE LA DÉCLARATION D’ASSURANCE
3. |
L’approche d’audit choisie par la Cour comprend des procédures d’audit analytiques, des tests directs sur les opérations et une évaluation des contrôles clés des systèmes de contrôle et de surveillance de l’Agence. À cela s’ajoutent des éléments probants obtenus grâce aux travaux d’autres auditeurs, ainsi qu’une analyse des prises de position de la direction. |
DÉCLARATION D’ASSURANCE
Responsabilité de la direction
Responsabilité de l’auditeur
Opinion sur la fiabilité des comptes
Opinion sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes aux comptes
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11. |
Les commentaires ci-après ne remettent pas en cause les opinions de la Cour. |
COMMENTAIRES SUR LA FIABILITÉ DES COMPTES
12. |
La dernière validation des systèmes comptables a été effectuée en 2012. La validation promise en raison des changements majeurs censés affecter les processus et la circulation de l’information à la suite du déménagement de l’Agence n’a pas eu lieu. Le nouveau comptable prévoit de réaliser la prochaine validation en 2020. |
COMMENTAIRES SUR LES CONTRÔLES INTERNES
13. |
L’Agence a mis en place des plans de continuité des activités pour les sites de sécurité en France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Cependant, il n’existe pas de plan de continuité des activités pour le siège à Prague ou pour l’Agence dans son ensemble. |
COMMENTAIRES SUR LA GESTION BUDGÉTAIRE
14. |
Les états sur l’exécution budgétaire de l’Agence audités ne présentent pas le même niveau de détail que ceux fournis par la plupart des autres agences, preuve que des lignes directrices claires sont nécessaires en matière d’établissement de rapports budgétaires par les agences. |
15. |
Le montant des crédits engagés qui ont été reportés pour le titre II (dépenses administratives) était élevé, atteignant 2,5 millions d’euros, soit 42 % (contre 3,4 millions d’euros, soit 54 %, en 2014). Ces reports concernent principalement des services fournis à l’Agence en 2015 pour lesquels les factures n’ont été reçues qu’en 2016, un certain nombre de marchés informatiques de valeur élevée, ainsi qu’un contrat d’évaluation des risques signé à la fin de 2015. Prévus initialement pour 2016, ces projets ont été lancés en 2015 afin d’utiliser les crédits libérés par des économies réalisées sur d’autres lignes budgétaires. |
AUTRES COMMENTAIRES
16. |
Le programme de travail annuel (PTA) 2015 de l’Agence n’a été adopté qu’en mars 2015 et l’adoption de son programme de travail pluriannuel 2014-2020 est en suspens. L’adoption tardive des principaux documents de planification compromet la réalisation des objectifs de l’Agence. |
17. |
En 2015, le taux de rotation du personnel de l’Agence a été élevé, avec 14 départs et 26 arrivées. |
SUIVI DES COMMENTAIRES DES ANNÉES PRÉCÉDENTES
18. |
L’annexe donne une vue d’ensemble des mesures correctrices prises en réponse aux commentaires formulés les années précédentes par la Cour. |
Le présent rapport a été adopté par la chambre IV, présidée par M. Baudilio TOMÉ MUGURUZA, membre de la Cour des comptes, à Luxembourg en sa réunion du 4 octobre 2016.
Par la Cour des comptes
Klaus-Heiner LEHNE
Président
(1) Décision 2010/803/UE prise d’un commun accord entre les représentants des gouvernements des États membres (JO L 342 du 28.12.2010, p. 15).
(2) JO L 276 du 20.10.2010, p. 11.
(3) JO L 246 du 20.7.2004, p. 1.
(4) JO L 196 du 24.7.2008, p. 1.
(5) De plus amples informations concernant les compétences et les activités de l’Agence sont disponibles sur son site internet à l’adresse https://www.gsa.europa.eu/
(1) Les chiffres indiqués se fondent sur les crédits de paiement.
(2) Les effectifs comprennent les fonctionnaires, les agents temporaires et contractuels, ainsi que les experts nationaux détachés.
Source: Informations communiquées par l’Agence.
(6) Les états financiers comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation de l’actif net, ainsi qu’une synthèse des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.
(7) Les états sur l’exécution du budget comprennent le compte de résultat de l’exécution budgétaire et son annexe.
(8) Articles 39 et 50 du règlement délégué (UE) n o 1271/2013 de la Commission (JO L 328 du 7.12.2013, p. 42).
(9) Les règles comptables adoptées par le comptable de la Commission sont fondées sur les normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS), publiées par la Fédération internationale des experts-comptables, ou, le cas échéant, sur les normes comptables internationales (IAS)/normes internationales d’information financière (IFRS) publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB).
(10) Article 107 du règlement délégué (UE) n o 1271/2013.
(11) Règlement (UE, Euratom) n o 966/2012 du Parlement européen et du Conseil (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1).
ANNEXE
Suivi des commentaires des années précédentes
Année |
Commentaires de la Cour |
Mise en œuvre des mesures correctrices (Terminée/En cours/En attente/Sans objet) |
2014 |
Le montant des crédits engagés qui ont été reportés pour le titre II (dépenses administratives) était élevé et a atteint 3,4 millions d’euros, soit 54 % des crédits engagés sous ce titre (contre 1,8 million d’euros, soit 52 %, en 2013). Ces reports concernent principalement des services fournis à l’Agence en 2014 pour lesquels les factures n’ont été reçues qu’en 2015, ainsi qu’un certain nombre de marchés informatiques de valeur élevée signés à la fin de 2014. Prévus initialement pour 2015, les projets informatiques concernés ont été lancés en 2014 afin d’utiliser les crédits libérés par des économies réalisées sur d’autres lignes budgétaires. |
Sans objet |
2014 |
En 2013, l’Agence a attribué à un contractant un marché de services d’une durée de huit ans (du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2021) pour l’exploitation du système européen de navigation par recouvrement géostationnaire (EGNOS), dont la valeur s’élève à 436 millions d’euros (contrat initial). En 2014, au terme d’une procédure négociée directe, l’Agence a modifié le contrat initial en y ajoutant un montant de 6,3 millions d’euros pour l’achat et la maintenance de 14 récepteurs de signaux de satellite et de 14 générateurs de signaux, ainsi que pour d’autres types de matériels en rapport avec EGNOS. Le contractant a alors conclu avec deux sous-traitants un accord, comme il l’avait déjà fait dans le cadre du marché initial, entraînant une accumulation de frais généraux et de bénéfices. Sur les 6,3 millions d’euros, 3,2 millions d’euros seulement ont servi à couvrir des coûts directement liés au projet (matériaux, main-d’œuvre, transport, assurance et frais de voyage et de séjour). Les frais généraux et autres coûts ont représenté 1,4 million d’euros, et la rémunération du contractant et des sous-traitants, 1,7 million d’euros. |
Sans objet |
2014 |
Les immobilisations corporelles (dont la valeur comptable nette s’élève à 1,0 million d’euros) ne sont couvertes par aucune assurance. |
En cours |
RÉPONSE DE L’AGENCE
12. |
Aucune modification n’a été apportée aux systèmes locaux depuis leur dernière validation en 2012. Le déménagement de la GSA à Prague n’a pas entraîné de modifications des circuits ou processus financiers ni des flux d’information. L’Agence utilise les systèmes généraux de la Commission européenne validés au niveau mondial et il n’y a pas de systèmes en interface avec ABAC ayant par conséquent une incidence sur les informations financières et les comptes annuels. Les systèmes locaux ont été présentés au nouveau comptable avant l’acceptation de sa mission. Une validation périodique des systèmes comptables aura lieu comme stipulé dans l’accord de niveau de service entre la DG Budget et la GSA sur la base de l’évaluation des risques de la DG Budget. Le risque est actuellement évalué comme étant faible et la prochaine validation sera normalement réalisée dans cinq ans — ou dans trois ans en cas de modifications apportées aux systèmes. |
13. |
Le plan de continuité des activités (PCA) global de l’Agence n’a pas été actualisé à ce jour. Cela se justifie par la décision de l’Agence de se concentrer en priorité sur la garantie de plans de continuité pour ses nouveaux sites, sur la base de l’évaluation selon laquelle, aux fins de l’ICS 10, le PCA existant était momentanément suffisant pour son siège dans l’attente de la stabilisation de ses opérations et activités au sein de ce siège. L’Agence a l’intention de procéder à cette mise à jour du PCA au niveau mondial au cours de l’année prochaine. |
14. |
Sur la base d’un accord de niveau de service signé avec la DG Budget, les comptes de l’Agence et les rapports y afférents ont été préparés par le comptable de la Commission et l’Agence les a présumés conformes à la pratique acceptée. |
15. |
La GSA a fait d’importants efforts pour réduire le niveau traditionnellement élevé des reports au titre II et est parvenue à réduire le taux de 54 % en 2014 à seulement 42 % en 2015. En raison de la nature trimestrielle de la facturation de plusieurs grands contrats, certaines factures de grande valeur relatives à des services de 2015 n’ont été reçues qu’en 2016. Le taux de rotation du personnel a été étonnamment élevé en 2015, entraînant des dépenses de frais de personnel nettement plus faibles que prévues à la fin de l’exercice, ce qui a ultérieurement permis le financement d’autres activités initialement prévues les années suivantes. Le niveau élevé des reports a dès lors permis une redéfinition prospective des priorités tout en évitant des annulations. |
16. |
Le GSA fait observer que toutes les étapes au niveau de l’Agence liées à la préparation et à la soumission du PTA ont été réalisées dans les délais. Par conséquent, elle continue à collaborer étroitement avec la Commission en tant que principale partie prenante pour garantir l’adoption en temps utile des futurs PTA et du programme de travail pluriannuel. La GSA rappelle qu’une grande partie de ses activités, qui sont des activités déléguées, ne sont pas directement influencées par le moment de l’adoption du PTA. |
17. |
L’Agence reconnaît un taux de rotation relativement élevé, résultant de certaines difficultés à attirer et conserver un personnel clé dans un segment hautement concurrentiel et technique du marché de l’emploi, essentiellement en raison de la situation de son siège et du coefficient correcteur de l’Union européenne connexe exagérément faible et en diminution constante, affectant le niveau des salaires à Prague, en République tchèque. L’Agence met tout en œuvre pour renforcer son attrait, notamment en insistant sur l’importance de sa mission. |