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Document 91997E003516

    QUESTION ECRITE no 3516/97 de John IVERSEN à la Commission. Hormones de croissance

    JO C 196 du 22.6.1998, p. 3 (ES, DA, DE, EL, EN, FR, IT, NL, PT, FI, SV)

    European Parliament's website

    91997E3516

    QUESTION ECRITE no 3516/97 de John IVERSEN à la Commission. Hormones de croissance

    Journal officiel n° C 196 du 22/06/1998 p. 0003


    QUESTION ÉCRITE E-3516/97 posée par John Iversen (PSE) à la Commission (12 novembre 1997)

    Objet: Hormones de croissance

    Le fait que l'on soupçonne que la tylosine dans les engrais destinés aux porcs peut rendre les hommes résistants à l'érythromycine est inquiétant. La Commission peut-elle, en l'occurrence, proposer des règles en ce qui concerne le marquage de la viande provenant des porcs nourris avec des hormones de croissance?

    La Commission peut-elle, à cet égard, prévoir l'instauration de taxes sur les hormones de croissance antibiotiques pour les engrais destinés aux porcs de boucherie?

    Réponse donnée par M. Fischler au nom de la Commission (15 janvier 1998)

    La Commission se doit de rappeler à l'Honorable Parlementaire qu'aux termes de la législation mise en place sur les additifs dans l'alimentation des animaux et des examens réalisés en vue de l'octroi de leur autorisation communautaire, ces derniers ne doivent pas présenter un danger pour la santé animale ou humaine ou pour l'environnement, ni porter préjudice au consommateur en altérant les caractéristiques des produits animaux.

    Comme la Commission l'a indiqué dans sa réponse à la question E-3388/97 ((JO C 174 du 8.6.1998, p. 51. )) posée par l'Honorable Parlementaire, elle ne possède pas d'éléments démontrant un lien de cause à effet entre l'utilisation de la tylosine dans les aliments pour porcs et l'apparition de résistances à l'érythromycine chez les bactéries pathogènes pour l'homme. Si le réexamen de l'autorisation de la tylosine, demandée par la Finlande, mettait toutefois en évidence un risque pour la santé du consommateur, c'est par une proposition immédiate d'interdiction que la Commission réagirait.

    Aussi, dans la mesure où les additifs utilisés dans l'alimentation des animaux sont jugés sûrs, la Commission n'estime pas nécessaire de prévoir un étiquetage spécifique des produits en cause.

    La Commission n'a pas l'intention de proposer de prévoir de taxes sur les produits susmentionnés.

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