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Document 52011PC0804
Proposal for a REGULATION OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL on the European Maritime and Fisheries Fund [repealing Council Regulation (EC) No 1198/2006 and Council Regulation(EC) No 861/2006 and Council Regulation No XXX/2011 on integrated maritime policy
Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche [abrogeant le règlement (CE) n° 1198/2006 du Conseil, le règlement (CE) n° 861/2006 du Conseil et le règlement (CE) n° XXX/2011 du Conseil sur la politique maritime intégrée]
Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche [abrogeant le règlement (CE) n° 1198/2006 du Conseil, le règlement (CE) n° 861/2006 du Conseil et le règlement (CE) n° XXX/2011 du Conseil sur la politique maritime intégrée]
/* COM/2011/0804 final - 2011/0380 (COD) */
Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche [abrogeant le règlement (CE) n° 1198/2006 du Conseil, le règlement (CE) n° 861/2006 du Conseil et le règlement (CE) n° XXX/2011 du Conseil sur la politique maritime intégrée] /* COM/2011/0804 final - 2011/0380 (COD) */
EXPOSÉ DES MOTIFS 1. CONTEXTE DE LA PROPOSITION La proposition de la Commission pour le cadre financier
pluriannuel (CFP) 2014-2020 adopté le 29 juin établit le cadre
budgétaire et les principales orientations pour le financement de la politique
commune de la pêche (PCP) et de la politique maritime intégrée (PMI). En outre, la Commission a adopté le 13 juillet 2011
un paquet établissant le nouveau cadre législatif de la PCP. Durant les
années 2008 à 2010, la politique maritime intégrée (PMI) était financée
par une série d'actions pilote et d'actions préparatoires. Un nouvel instrument
financier a été proposé par la Commission pour la période 2012-2013. Avec
le lancement du nouveau CFP, il devient nécessaire d'adopter un instrument à
long terme pour le soutien financier de la PMI. La Commission a adopté le 6 octobre 2011
une proposition de règlement portant dispositions communes pour les
Fonds en gestion partagée dont le but principal est de simplifier la mise en
œuvre des politiques. Le Fonds européen de développement régional, le Fonds
social européen, le Fonds de cohésion, le Fonds européen agricole pour le
développement rural et le futur Fonds européen pour les affaires maritimes et
la pêche (Fonds relevant du CSC) poursuivent des objectifs complémentaires et
partagent le même mode de gestion. Le règlement portant dispositions communes
établit une série de règles communes pour ces Fonds. Ces dispositions
concernent les principes généraux, dont le partenariat, la gouvernance à
plusieurs niveaux, l’égalité entre les hommes et les femmes , le développement
durable et le respect de la législation applicable à l’échelon de l’Union et à
l’échelon national. La proposition établit également les éléments communs de
planification et de programmation stratégiques, y compris une liste d’objectifs
thématiques définis sur la base de la stratégie Europe 2020, des
dispositions applicables au Cadre stratégique commun défini à l’échelle de
l’Union et aux contrats de partenariat à conclure avec chaque État membre. Elle
introduit des conditions macro-économiques et détermine une approche commune
destinée à la recherche de résultats dans le cadre des Fonds relevant du CSC.
Aussi prévoit-elle des conditions ex ante et un examen des résultats,
ainsi que des modalités pour le suivi, l'établissement de rapports et
l'évaluation. Des dispositions communes sont également fixées en ce qui
concerne les règles d’admissibilité, et des modalités particulières sont
définies pour les instruments financiers et le développement local mené par les
acteurs locaux. Certaines modalités de gestion et de contrôle sont également
communes à tous les Fonds relevant du CSC. La proposition actuelle de règlement du Fonds européen
pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) vise à atteindre les
objectifs de la réforme de la PCP et de la PMI et se fonde sur ces objectifs
redéfinis dans l'optique du financement: 1) promouvoir une pêche et une aquaculture durables
et compétitives; 2) favoriser l'élaboration et la mise en œuvre de la
politique maritime intégrée de l'Union de manière à compléter la politique de
cohésion et la PCP; 3) promouvoir le développement territorial équilibré
et solidaire des zones tributaires de la pêche (y compris de l'aquaculture et
de la pêche dans les eaux intérieures); 4) contribuer à la mise en œuvre de la PCP. Les négociations de l'Organisation mondiale du commerce sur
les nouvelles disciplines en matière de subventions au secteur de la pêche sont
en cours. Leur caractère préliminaire ne permet pas de préjuger de leur
résultat. Cependant, si les négociations devaient aboutir à imposer de
nouvelles obligations à l'UE, il y aurait lieu de s'assurer de la compatibilité
de la proposition du FEAMP. À cette fin, il pourrait s'avérer nécessaire
d'examiner la compatibilité des mesures concernées qui relèvent du FEAMP. 2. RÉSULTATS DES CONSULTATIONS DES PARTIES INTÉRESSÉES ET
DES ANALYSES D’IMPACT Sur la base de l'évaluation ex post de l'IFOP, de
l'évaluation intermédiaire du FEP et de l'analyse d'impact de la réforme de la
PCP, l'analyse d'impact du FEAMP établit trois scénarios possibles: i) le
«FEP+» qui est un prolongement de l'actuel FEP avec la suppression de la
plupart des subventions directes destinées aux flottes et avec une aide centrée
sur les objectifs de la réforme de la PCP; ii) le «FEP+ intégration» qui réunit
les autres instruments de financement de la PCP dans un fonds post-FEP, tout en
conservant le même mode de gestion qu'aujourd'hui; et iii) le «FEP+
convergence» qui intègre également l'aide à la PMI au nouveau Fonds unique et
dans lequel tous les instruments sont dans la mesure du possible gérés en
gestion partagée. Ces trois scénarios stratégiques
se fondent sur le scénario privilégié de la réforme de la PCP et ont été
évalués sur la base du même scénario de référence. Ils ont également pris en
compte les résultats des consultations lancées lors de l'adoption du livre vert
en avril 2009. Le résultat de ces consultations est résumé
ci-après. –
De nombreuses contributions demandent le maintien des aides publiques à
la pêche, même si quelques États membres et la plupart des ONG estiment
qu'elles protègent des structures non viables, qu'elles contribuent à la
surcapacité et qu'elles maintiennent la dépendance du secteur à l'égard des
subventions. –
De l'avis général, les aides consenties à l'avenir devraient soutenir la
mise en œuvre de la réforme de la PCP et alléger les coûts de l'adaptation du
secteur. –
L'aide de l'UE devrait se concentrer sur la recherche et l'innovation,
améliorer la protection du milieu marin et soutenir les organisations de
pêcheurs et le développement local. –
Le lien avec la PMI est considéré comme important. Les politiques
maritimes ne peuvent plus être séparées et il est nécessaire de renforcer la
cohérence de la PCP avec la PMI. –
Il est nécessaire de renforcer les exigences de conditionnalité entre
l'aide de l'UE et la réalisation des objectifs de la PCP. La disponibilité des
fonds doit être conditionnée au respect des règles/objectifs. –
Un groupe d'États membres soutient vigoureusement une approche plus
sectorielle de la répartition de l'aide (en fonction de la taille du secteur de
la pêche plutôt que du niveau de développement économique, comme c'est le cas
aujourd'hui), à laquelle s'oppose le Parlement européen. –
De l'avis général, les petites flottes côtières jouent un rôle important
car elles demeurent la principale source d'emplois dans les communautés
côtières. Certains États membres veulent que cette flotte bénéficie d'un accès
privilégié à l'aide, alors que d'autres ne veulent pas d'une approche spécifique. –
Une écrasante majorité de personnes du secteur et d'États membres
considèrent que les services communs (tels que le contrôle et la collecte des
données) devraient continuer à recevoir l'aide de l'UE. Outre la consultation publique,
environ 200 réunions ont eu lieu avec les parties prenantes. les
réunions portant sur la réforme de la PCP et sur son financement ont également
eu lieu en 2010 et 2011, à savoir: i)
un séminaire consacré au futur FEP avec les parties prenantes du secteur, les
syndicats, le PE et les États membres a été organisé le 13 avril 2010
à Bruxelles; ii) deux réunions avec les États membres se sont déroulées à Gand
(12-14 septembre 2010) et à Noordwijk (9-11 mars 2011); iii) une
conférence sur l'avenir du développement local dans le secteur de la pêche a eu
lieu à Bruxelles les 12 et 13 avril 2011. Enfin, la Commission, le Conseil et le Parlement
européen ont confirmé le bien-fondé d'une approche intégrée des affaires
maritimes et la nécessité d'un financement de la PMI. En conclusion, l'analyse d'impact a montré que le scénario
«FEP+ convergence» donne de meilleurs résultats que les deux autres options en
ce qui concerne les trois indicateurs d'incidences choisis pour l'analyse: la
limitation de l'incidence de la pêche sur l'environnement, le rattrapage du
retard en matière d'innovation dans les secteurs de la pêche et de
l'aquaculture, et le nombre d'emplois créés dans les communautés tributaires de
la pêche. 3. ÉLÉMENTS JURIDIQUES DE LA PROPOSITION Il a été proposé de réunir la plupart des instruments
financiers de la PCP et de la PMI en un seul Fonds, à l'exception des accords
de pêche durable (APD) et des contributions obligatoires à des ORGP. Le FEAMP est structuré autour de quatre piliers: · une
pêche verte et intelligente (gestion partagée) pour faciliter la transition
vers une pêche durable, plus sélective, ne produisant pas de rejets, plus
respectueuse des écosystèmes marins et contribuant de ce fait à la gestion
durable de ces derniers; et pour accorder une aide ciblée sur l'innovation et
la valeur ajoutée afin de rendre le secteur de la pêche économiquement viable
et résistant aux chocs extérieurs et à la concurrence de pays tiers. · Une
aquaculture verte et intelligente (gestion partagée) pour mettre en place
une aquaculture économiquement viable, compétitive et verte, capable de faire
face à la concurrence mondiale et de fournir des produits sains et de haute
valeur nutritive aux consommateurs de l'UE. · Un
développement territorial durable et solidaire (gestion partagée) pour
enrayer le déclin de nombreuses communautés côtières et de l'intérieur des
terres qui sont tributaires de la pêche en conférant une plus grande valeur
ajoutée à la pêche et aux activités liées à la pêche et en favorisant la
diversification vers d'autres secteurs de l'économie maritime. · Une
politique maritime intégrée (gestion directe centralisée) pour défendre les
priorités transversales qui génèrent des économies et de la croissance mais que
les États membres ne mettront pas en œuvre eux-mêmes – telles que la connaissance
du milieu marin, la planification de l'espace maritime, la gestion intégrée des
zones côtières et la surveillance maritime intégrée, la protection du milieu
marin, en particulier de sa biodiversité, ainsi que l'adaptation aux effets
néfastes du changement climatique sur les zones côtières. Outre les quatre piliers, le FEAMP prévoit des mesures
d'accompagnement: la collecte de données et les avis scientifiques, le
contrôle, la gouvernance, les marchés de la pêche (y compris les régions
ultrapériphériques), les paiements volontaires aux ORGP et l'assistance
technique. La proposition est conforme au principe de subsidiarité.
Le FEAMP vise de manière générale à soutenir les objectifs de la PCP, une
politique qui relève de la compétence exclusive de l'UE, et à poursuivre le
développement de la politique maritime intégrée de l'UE. En agissant
individuellement, les ÉM ne sont pas en mesure d'atteindre ces objectifs qui
seront plus facilement atteints au niveau de l'UE grâce à un financement
pluriannuel concentré sur les priorités concernées. 4. Enseignements et nouvelles spécificités du FEAMP Contribution à la stratégie Europe 2020 Le FEAMP contribuera à la réalisation des objectifs établis
dans la stratégie Europe 2020 grâce à trois initiatives phares: i) une
Europe efficace dans l'utilisation des ressources, ii) une Union pour
l'innovation, et iii) une stratégie pour les nouvelles compétences et les
nouveaux emplois. La contribution majeure du FEAMP à une «Europe efficace dans
l'utilisation des ressources» réside dans le soutien qu'il apporte à la
transition vers une pêche durable, fondée sur le rendement maximal durable, à
la suppression des rejets et à la réduction de l'incidence de la pêche sur le
milieu marin, à la promotion de l'aquaculture offrant un niveau élevé de
protection de l'environnement et au renforcement de la coordination des
politiques maritimes pour une utilisation plus durable des ressources. Dans le cadre de la «stratégie pour les nouvelles
compétences et les nouveaux emplois», le FEAMP visera en priorité à développer
l'emploi et à renforcer la cohésion territoriale et l'inclusion sociale dans
les communautés tributaires de la pêche. La
diversification des économies locales, en particulier au profit d'autres
secteurs de l'économie maritime, créera de nouveaux emplois et de nouvelles
possibilités de croissance dans les régions côtières. Le FEAMP contribuera également à une «Union pour
l'innovation» grâce au soutien à l'innovation en matière de produits et de
procédés à tous les niveaux de la production, de la commercialisation et des
chaînes de distribution des secteurs de la pêche et de l'aquaculture, à
l'augmentation de la valeur ajoutée des produits de la pêche et de
l'aquaculture, au soutien à l'éco-innovation et à la poursuite du développement
d'instruments stratégiques nouveaux, innovants et intersectoriels, tels que la
connaissance du milieu marin, la planification de l'espace maritime et la
surveillance maritime intégrée. Renforcement de la dimension sociale Le FEAMP promouvra la cohésion sociale et la création
d'emplois au sein des communautés tributaires de la pêche, en apportant une
valeur ajoutée à la pêche et en favorisant la diversification en faveur
d'autres secteurs maritimes. L'approche du développement durable des zones
tributaires de la pêche fondée sur les acteurs locaux sera renforcée. Le FEAMP
reconnaît aussi, pour la première fois, le rôle des conjoints, en majorité des
femmes, dans l'entreprise familiale de la pêche, qui, dans de nombreux cas, ne
bénéficient d'aucune reconnaissance légale. Ils peuvent entre autres bénéficier
de l'aide du FEAMP en ce qui concerne la formation, en particulier
l'acquisition de compétences liées à l'entreprenariat et à la gestion
d'entreprise. Le FEAMP promouvra aussi le capital humain et encouragera la
diversification en permettant aux acteurs locaux d'acquérir les compétences
nécessaires au démarrage de nouvelles activités émergentes dans d'autres
secteurs maritimes. Cette approche permettra aussi d'enrichir le patrimoine
culturel et naturel qui deviendra un atout pour le développement local. En raison de l'importance des petites flottes côtières pour
les communautés côtières, le FEAMP prévoit de leur accorder un taux supérieur
d'intensité de l'aide et introduit quelques mesures spéciales dont pourront
bénéficier uniquement ces flottes. Ces mesures portent sur la communication
d'avis professionnels sur les stratégies commerciales et de commercialisation,
ainsi que sur la création d'entreprises en dehors des activités de pêche, et
prévoient une aide spéciale à l'innovation; cette aide est particulièrement
importante puisque ces entreprises de pêche sont en majorité des
micro-entreprises dont l'accès au financement est limité. La priorité sera accordée aux
approches collectives, émanant notamment des organisations de producteurs, qui
se fondent sur le capital social et permettent d'atteindre la masse critique
des investissements. Un taux supérieur d'intensité de l'aide sera par ailleurs
accordé à ces approches collectives. Durabilité environnementale Les mesures existantes ont été
rationalisées et réexaminées afin d'établir un lien solide avec la durabilité
environnementale. La surcapacité demeure le problème majeur de la PCP et est
une des principales causes de la surpêche. Les mesures d'aide publique, telles
que l'aide à la démolition, n'ont pas permis d'éliminer la surcapacité; en
dépit du montant dépensé depuis 1994, soit 1,7 milliard d'EUR,
la capacité de pêche réelle n’a pas baissé dans la plupart des flottes de
l’Union. Le FEAMP n'accordera donc plus d'aide à la démolition et les
ressources financières ainsi épargnées seront affectées à des types d'aide plus
efficaces dans le cadre d'une pêche durable. Le FEAMP soutiendra la transition vers le rendement maximal
durable (RMD) et facilitera l'introduction progressive d'une interdiction des
rejets par l'approche intégrale, en prévoyant des mesures visant notamment à
encourager l'utilisation d'engins et de technique de pêche plus sélectifs, les
investissements en équipements à bord et en installations portuaires
nécessaires à l'utilisation des captures indésirées, les mesures de
commercialisation et la transformation. Dans la même optique, la dotation
financière pour la collecte des données et les avis scientifiques (dont le but
est d'augmenter le nombre de stocks pour lesquels on dispose d'avis
scientifiques) et pour le contrôle des dépenses (afin de garantir une meilleure
conformité) a été sensiblement augmentée. L'accent sera placé sur la promotion d'un haut niveau de
protection environnementale dans le domaine de l'aquaculture et l'aide à
l'aquaculture ayant un effet bénéfique sur les écosystèmes. La pêche au niveau mondial représente environ 1,2 %
de la consommation totale en carburant. Il est impératif de rendre encore plus
efficace l'utilisation des ressources et de réduire les émissions du secteur de
la capture et, dans une moindre mesure, du secteur de l'aquaculture, afin de
contribuer au grand objectif de la stratégie Europe 2020 en matière de
changement climatique. Aussi, le FEAMP soutiendra-t-il certaines mesures
d'atténuation des changements climatiques. Promotion d'une pêche et une aquaculture innovantes,
durables et compétitives Tant la pêche que l'aquaculture sont des secteurs qui
éprouvent des difficultés à innover. L'organisation actuelle de
l'approvisionnement, de la commercialisation et du marketing est telle que les
entreprises dans les secteurs de la pêche et de l'aquaculture s'occupent
rarement de la vente et de la commercialisation de leurs produits. 1. Le FEAMP prévoit de nouvelles mesures qui
soutiennent fortement l'innovation afin de promouvoir le développement de
produits, de procédés et de systèmes d'organisation et de gestion nouveaux ou
améliorés tout au long de la chaîne de valeur ajoutée, et d'aider les secteurs
de la pêche et de l'aquaculture à conférer une valeur ajoutée à leurs produits,
à réduire l'incidence de leurs activités sur l'environnement et à diminuer
leurs coûts de production. L'innovation sera également soutenue par des mesures
visant à encourager la coopération entre les scientifiques et les pêcheurs.
L'aide au développement local mené par des acteurs locaux permettra également
de diffuser l'innovation au niveau local, sachant que ce type d'innovation
varie souvent en fonction du contexte local, et peut être technologique ou non
et reposer sur des pratiques traditionnelles ou nouvelles. 2. Le FEAMP tentera, pour la première fois, de
promouvoir de nouvelles formes d'aquaculture offrant un haut potentiel de
croissance, telles que la production aquacole off-shore et non alimentaire, et
d'encourager la création d'entreprises. Les nouvelles mesures soutiennent
également une aquaculture multifonctions afin que les entreprises aquacoles
puissent diversifier leurs revenus, notamment par des activités de pêche à la
ligne, de vente directe, de tourisme écologique ou des activités pédagogiques
portant sur l'aquaculture. D'autres mesures de soutien sont également proposées
comme l'aide au recours aux services de conseil destiné aux entreprises
aquacoles et l'aide permettant d'augmenter le potentiel des sites aquacoles
(entre autres, en finançant la planification de l'espace maritime et
l'amélioration des infrastructures). La complémentarité et la synergie avec les programmes
d'innovation et de recherche prévus dans le nouveau programme-cadre de
recherche en préparation (Horizon 2020) seront encouragées. Nouvel élan du développement de la politique maritime
intégrée (PMI) La PMI a été lancée en 2007
afin de faciliter la coordination maritime entre les secteurs et les pays (transports
maritimes, industrie, régions côtières, énergie en haute mer, pêche ou milieu
marin). La coordination entre des politiques autrefois compartimentées a permis
de réduire les coûts et d'accroître l'efficacité. Le financement de la PMI par le
FEAMP se concentrera sur le développement d'instruments stratégiques
intersectoriels: des initiatives qui profitent à différents secteurs mais ne
peuvent être mises en œuvre dans le cadre de domaines politiques individuels. La
planification de l'espace maritime donne un cadre juridique stable pour la
gestion durable des zones et des ressources marines et des services
écosystémiques. Il a été démontré qu'elle pouvait accélérer les investissements
maritimes et réduire les coûts administratifs et juridiques des sociétés. La
surveillance maritime intégrée permet aux acteurs publics de partager des
données pour réagir de manière efficace et en temps réel aux événements se
produisant en mer. Elle permet d'éviter les doubles emplois coûteux des
activités de surveillance maritime dévoreuses de ressources. La surveillance
intégrée permet de créer des synergies économiquement avantageuses et une
meilleure utilisation des fonds publics. L'initiative «connaissance du
milieu marin 2020» vise à rassembler les connaissances marines
fragmentées de l'Europe pour en faire une ressource accessible à tous et
gratuite. La directive-cadre «stratégie pour le milieu marin», qui constitue
le pilier environnemental de la PMI, permettra de mieux définir les limites
de la durabilité des activités humaines qui ont une incidence sur le milieu
marin. La gestion intégrée des affaires
maritimes permet de mieux utiliser les fonds publics et d'optimiser l'effet des
diverses politiques qui concernent la mer. À cet égard, le financement
soutiendra également le développement de la gouvernance maritime intégrée au
niveau des bassins maritimes. Une coordination au niveau des bassins maritimes
garantit que les fonds seront dépensés dans un cadre politique cohérent, en
combinant différentes sources de financement. L'inclusion de la PMI dans le
FEAMP concourt également à intégrer les objectifs maritimes dans d'autres Fonds
afin de renforcer la contribution des politiques maritimes à la stratégie
Europe 2020. Simplification et réduction de la charge administrative La réunion de cinq instruments financiers de la PCP et de la
PMI en un seul Fonds entraînera une plus grande simplification car les règles
et procédures seront rationalisées et unifiées. En outre, la collecte des
données, le contrôle et les mesures de marché, y compris les compensations
octroyées aux régions ultrapériphériques, seront gérés en gestion partagée avec
les anciennes mesures du FEP. En d'autres termes, quatre ensembles de décisions
financières, de procédures de rapport, de suivi et d'évaluation seront
remplacés par un seul ensemble. Par ailleurs, l'évaluation intermédiaire du FEP montre que
la charge administrative était principalement due à la mise en place du système
de gestion et de contrôle. La proposition de règlement portant dispositions communes
envisage la mise en place d'un système de gestion et de contrôle identique pour
tous les Fonds relevant du CSC, fondé sur des principes communs. Un système
d’accréditation national est mis en place pour souligner l’engagement des États
membres en faveur de la bonne gestion financière. Les modalités sous-tendant
l’assurance de la Commission relative à la régularité des dépenses ont été
harmonisées et de nouveaux éléments communs, tels qu’une déclaration
d’assurance de gestion et un apurement annuel des comptes, ont été introduits.
Cette approche réduira sensiblement le temps nécessaire à la mise en place de
systèmes de gestion et de contrôle et accélérera leur mise en œuvre. En
particulier, un alignement du mécanisme de mise en œuvre sur celui du Fonds de
développement rural permettra aux États membres de recourir aux mêmes
organismes pour la gestion des programmes opérationnels du Feader et du FEAMP.
Cela permettra de réduire davantage les coûts administratifs grâce à l'approche
unifiée adoptée au niveau de la gestion et du contrôle, y compris pour ce qui
est des rapports, de l'évaluation et du suivi. Des règles communes d'utilisation des instruments financiers
offrent un cadre mieux défini et indiquent clairement que les instruments
peuvent être utilisés pour tout type d'investissement et de bénéficiaire. Cela
permet d'apporter la contribution du FEAMP à des institutions financières
existantes, avec lesquelles des accords de coopération ont déjà été conclus
pour gérer d'autres Fonds de l'UE, et d'éviter ainsi une charge administrative
et les doubles emplois, ainsi que de rendre l'ingénierie financière plus
attrayante que le cofinancement par les subventions. L'approche intégrée pour le développement local opéré par
des acteurs locaux (l'actuel axe 4) facilite la création d'entreprises
communes financées par les Fonds relevant du CSC grâce à l'évaluation et à
l'approbation communes des stratégies de développement local, au financement
des coûts de gestion par une seule source, et au fait qu'il n'est plus
nécessaire de présenter des rapports sur ces coûts à plusieurs organismes. Le recours à des indicateurs communs facilitera la
présentation des rapports des États membres, qui comporteront avant tout des
données quantifiées sur l'état d'avancement et limiteront les éléments
descriptifs. En outre, le FEAMP établit clairement les règles relatives
au respect de la PCP, en particulier des règlementations portant sur le cadre
de collecte des données, sur le contrôle et sur la pêche INN, afin d'apporter
aux États membres et aux bénéficiaires davantage de sécurité juridique. Pour poursuivre sur la voie de la simplification de la mise
en œuvre du FEAMP, les règles d'admissibilité ont été harmonisées avec celles
d'autres Fonds de l'UE. Cela signifie une plus grande facilité de gestion des
projets pour les bénéficiaires et les autorités nationales et aussi une
facilité de mise en œuvre des projets intégrés. En ce qui concerne le volet du
FEAMP en gestion partagée, un recours élargi aux coûts simplifiés (coûts
standard, paiements forfaitaires et financement à taux forfaitaire pour les
subventions) permettra de réduire les coûts des contrôles et le taux d'erreur. Approche stratégique: Le CSC et les contrats de partenariat couvrent cinq Fonds en
gestion partagée dans le règlement portant dispositions communes. Ce cadre
offre, d'un point de vue stratégique, une meilleure synergie entre ces Fonds,
au niveau de l'Union. Le CSC sera mis en œuvre avec un contrat de partenariat
assurant la coordination des Fonds relevant du CSC au niveau national. La coordination du FEP avec d'autres volets du financement
de l'UE se fait actuellement sur la base du principe des «lignes de
démarcation» entre les Fonds, qui a entraîné à la fois des chevauchements et
des lacunes au niveau du champ d'application des politiques. Il y a donc lieu
de prévoir un meilleur mécanisme de coordination et le nouveau mécanisme de
mise en œuvre renforçant l'approche stratégique devrait apporter une réponse à
ces problèmes. Le CSC et les contrats de partenariat remplaceront l'approche
stratégique (plans stratégiques nationaux) introduite dans l'actuel FEP, qui
présente de sérieux inconvénients et demandait aux États membres des efforts
disproportionnés par rapport au financement FEP reçu. Programmation stratégique Le FEAMP est centré sur les objectifs stratégiques à long
terme de la PCP et de la PMI, notamment sur les objectifs visant à développer
une pêche et une aquaculture durables et compétitives, à mettre en place un
cadre politique cohérent pour la poursuite du développement de la PMI et à
favoriser un développement territorial équilibré et solidaire des zones
tributaires de la pêche. Conformément à la stratégie Europe 2020, ces
vastes objectifs pour 2014-2020 sont repris dans les six priorités de
l'Union pour le FEAMP suivantes: –
améliorer l'emploi et renforcer la cohésion territoriale; –
favoriser une pêche innovante, compétitive et fondée sur les
connaissances; –
favoriser une aquaculture innovante, compétitive et fondée sur les
connaissances; –
promouvoir une pêche durable et efficace dans l'utilisation des
ressources; –
promouvoir une aquaculture durable et efficace dans l'utilisation des
ressources; –
favoriser la mise en œuvre de la PCP. Ces priorités constituent le fondement de la programmation
financière et servent notamment à définir les indicateurs cibles pour chacune
d’elles. Conditionnalité Le règlement portant dispositions communes
introduit de nouvelles dispositions en matière de conditionnalité afin de
veiller à ce que les financements de l’UE encouragent fortement les États
membres à assurer la concrétisation des objectifs généraux et spécifiques de la
stratégie Europe 2020. La conditionnalité se traduit par, d'une part, des
conditions ex ante qui devront être remplies avant le versement des fonds
et, d'autre part, des conditions ex post qui subordonneront le déblocage
de 5 % des fonds du FEAMP aux résultats obtenus. Les conditions
ex post se fonderont sur le franchissement d’étapes liées à des
valeurs cibles en matière de réalisations et de résultats, elles-mêmes
liées aux objectifs de la stratégie Europe 2020 fixés pour les programmes dans
le contrat de partenariat. L'aide financière de l'Union au
titre du FEAMP sera soumise au respect, par les États membres et les
opérateurs, des objectifs et des règles de la PCP, en particulier des
obligations en matière de contrôle et de collecte des données et du règlement
sur la pêche INN. En outre, les conditions ex ante s'appliqueront à
l'aquaculture; aussi les États membres devront-ils préparer des plans stratégiques
nationaux pluriannuels sur la base des lignes directrices stratégiques de
l'Union. Comme le prévoit le règlement relatif à la PCP, l'objectif de ces
plans, fondé sur les lignes directrices stratégiques de l'Union, sera de
promouvoir le développement durable de l'aquaculture dans le contexte de la
sécurité de l'activité économique, de l'accès aux eaux et à l'espace, et de la
simplification des procédures d'octroi des licences. Ces conditions
contribueront au respect des règles de la PCP et accroîtront la cohérence de la
politique dans son ensemble. Suivi et évaluation L'évaluation intermédiaire du FEP signalait en conclusion
que les indicateurs existants étaient centrés sur les réalisations et qu'ils
étaient trop nombreux. Ils ne présentaient en outre pas d'approche commune, ni
de définition commune des unités à mesurer. C'est pourquoi le FEAMP propose un cadre de suivi et
d'évaluation stratégique commun (CSEC) définissant, en coopération avec les
États membres, un ensemble commun d'indicateurs de réalisations, de résultats
et d'incidences qui sera adopté par un acte d'exécution. Ces indicateurs seront
liés aux priorités du FEAMP, ce qui permet l'agrégation des données au niveau
de l'Union et l'évaluation des progrès, de l'efficience et de l'efficacité de
la mise en œuvre de la politique qui détermineront, entre-autres, l'octroi de
l'attribution de la réserve de performance. Les valeurs de référence, les
étapes et les indicateurs cibles seront fixés sur la base de l'évaluation
ex ante et seront repris dans les contrats de partenariat et les PO. Deux
rapports annuels spéciaux prévus pour 2017 et 2019 examineront l'état
d'avancement et les enseignements à tirer pour la période de programmation
suivante. 4. INCIDENCE BUDGÉTAIRE La proposition concernant le CFP prévoit qu'une partie
importante du budget de l’UE devrait continuer à être consacrée aux politiques
en matière de pêche et d'affaires maritimes. L'enveloppe pour 2014-2020
est fixée, en prix courants, à 7,535 milliards d'EUR, les APD et les
contributions obligatoires aux ORGP faisant l'objet d'un financement séparé. Le
budget du FEAMP s'élève, en prix courants, à 6 567 millions
d'EUR. Des données détaillées sur l'incidence financière de la proposition
relative au FEAMP figurent dans la fiche financière accompagnant la
proposition. 2011/0380 (COD) Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif au Fonds européen pour les affaires maritimes et la
pêche [abrogeant le règlement (CE) n° 1198/2006 du Conseil, le règlement (CE)
n° 861/2006 du Conseil et le règlement (CE) n° XXX/2011 du
Conseil sur la politique maritime intégrée] LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION
EUROPÉENNE, vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et
notamment son article 42, son article 43, paragraphe 2, son
article 91, paragraphe 1, son article 100, paragraphe 2,
son article 173, paragraphe 3, son article 175, son
article 188, son article 192, paragraphe 1, son article 194,
paragraphe 2, et son article 195, paragraphe 2, vu la proposition de la Commission européenne, après transmission du projet d’acte législatif aux
parlements nationaux, vu l’avis du Comité économique et social européen[1], vu l’avis du Comité des régions[2], statuant conformément à la procédure législative ordinaire, considérant ce qui suit: (1)
La communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au
Comité économique et social européen et au Comité des régions sur la réforme de
la politique commune de la pêche (ci-après dénommée «communication PCP»)
recense les défis potentiels, les objectifs et les orientations de la politique
commune de la pêche (ci-après dénommée «PCP») après 2013. À la lumière du
débat sur cette communication, il y a lieu de réformer la PCP avec effet à
compter du 1er janvier 2014. Cette réforme devrait couvrir
tous les principaux éléments de la PCP, y compris ses aspects financiers. En
vue de la réalisation des objectifs de la réforme, il convient d'abroger le
règlement (CE) n° 1198/2006 du Conseil relatif au Fonds européen pour
la pêche[3], le règlement (CE) n° 861/2006
portant mesures financières communautaires relatives à la mise en œuvre de la
politique commune de la pêche et au droit de la mer[4],
les dispositions du règlement (CE) n° 1290/2005 (Fonds de garantie)
ayant trait aux produits de la pêche et de l'aquaculture[5]
ainsi que le règlement (CE) n° 791/2007 instaurant un régime de
compensation des surcoûts qui grèvent l’écoulement de certains produits de la
pêche provenant de régions ultrapériphériques, à savoir des Açores, de Madère,
des îles Canaries, de la Guyane française et de la Réunion[6],
et de les remplacer par un nouveau règlement relatif au Fonds européen pour les
affaires maritimes et la pêche (FEAMP). En reconnaissance du fait que toutes
les questions liées aux mers et aux océans en Europe sont interconnectées, le
nouveau règlement devrait également soutenir le développement de la politique
maritime intégrée (PMI) couvert par le [règlement du Parlement européen et du
Conseil établissant un programme de soutien pour le développement d'une politique
maritime intégrée]. (2)
Il convient que le FEAMP couvre le soutien de la PCP, qui comprend la
conservation, la gestion et l'exploitation des ressources biologiques de la mer
et d'eau douce et l'aquaculture, ainsi que la transformation et la
commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture, pour autant que
ces activités soient exercées sur le territoire des États membres, ou dans les
eaux de l'Union, y compris par des navires de pêche battant pavillon de pays
tiers et immatriculés dans ces pays, ou par des navires de pêche de l'Union, ou
par des ressortissants des États membres, sans préjudice de la responsabilité
principale de l'État du pavillon, compte tenu des dispositions de l'article 117
de la convention des Nations unies sur le droit de la mer. (3)
Le succès de la politique commune de la pêche dépend de la mise en place
d'un régime efficace de contrôle, d'inspection et d'exécution, ainsi que de la
disponibilité de données fiables et complètes, tant pour les avis scientifiques
qu'aux fins de la mise en œuvre et du contrôle; il convient en conséquence que
le FEAMP soutienne ces politiques. (4)
Il importe que le champ d'application du FEAMP inclue le soutien à
la PMI, qui comprend la définition et la mise en œuvre d'opérations et de
processus décisionnels coordonnés en ce qui concerne les océans, les mers, les
régions côtières et les secteurs maritimes, complétant les différentes
politiques de l'UE y afférentes, notamment la politique commune de la pêche,
les transports, l'industrie, la cohésion territoriale, l'environnement,
l'énergie et le tourisme. Il y a lieu, dans le cadre de la gestion des
différentes politiques sectorielles dans les bassins maritimes de la mer
Baltique, de la mer du Nord, des mers Celtiques, du golfe de Gascogne et de la
côte ibérique, de la Méditerranée et de la mer Noire, de veiller à la cohérence
et à l'intégration. (5)
Conformément aux conclusions du Conseil européen du 17 juin 2010,
au cours duquel la stratégie Europe 2020 a été adoptée, il convient que l’Union
et les États membres mettent en œuvre une croissance intelligente, durable et
inclusive, tout en valorisant un développement harmonieux de l’Union. Il
convient en particulier de concentrer les ressources pour réaliser les
objectifs généraux et spécifiques d'Europe 2020 et d'améliorer
l'efficacité en se concentrant davantage sur les résultats. L'intégration de la
PMI dans le nouveau règlement FEAMP contribue également aux principaux
objectifs stratégiques énoncés dans la communication de la Commission du 3 mars 2010
«Europe 2020: une stratégie pour une croissance intelligente, durable et
inclusive»[7] («Stratégie Europe 2020»)
et s'inscrit dans la ligne des objectifs généraux de renforcement de la
cohésion économique, sociale et territoriale, définis dans le traité. (6)
Afin de garantir que le FEAMP contribue à la réalisation des objectifs
de la PCP, de la PMI et de la stratégie Europe 2020, il est nécessaire de
se concentrer sur un nombre limité de priorités absolues visant à encourager
une pêche et une aquaculture fondées sur l'innovation et les connaissances, à
promouvoir une pêche et une aquaculture durables et efficaces dans
l'utilisation des ressources, à améliorer l'emploi et à renforcer la cohésion
territoriale en libérant le potentiel de croissance et d'emploi des communautés
côtières et de l'intérieur des terres qui sont tributaires de la pêche et en
favorisant la diversification des activités de pêche dans d'autres secteurs de
l'économie marine. (7)
L’Union devrait, à tous les niveaux de la mise en œuvre du Fonds,
chercher à éliminer les inégalités et à favoriser l’égalité entre les hommes et
les femmes, ainsi qu’à lutter contre la discrimination fondée sur le sexe,
l’origine raciale ou ethnique, la religion ou les convictions, un handicap,
l’âge ou l’orientation sexuelle. (8)
L'objectif général de la politique commune de la pêche est de garantir
que les activités de pêche et d'aquaculture contribuent à créer des conditions
environnementales durables à long terme, qui sont nécessaires au développement
économique et social. Il convient en outre qu'elle contribue à accroître la
productivité et à garantir un niveau de vie équitable pour le secteur de la
pêche, la stabilité des marchés, la disponibilité des ressources et
l'approvisionnement des consommateurs à des prix raisonnables. (9)
Il est primordial de mieux intégrer les questions environnementales dans
la PCP, ce qui devrait contribuer aux objectifs généraux et spécifiques de la
politique environnementale de l'UE et de la stratégie Europe 2020. La PCP vise
une exploitation des ressources biologiques vivantes de la mer qui rétablisse
et maintienne les stocks halieutiques à des niveaux permettant d'obtenir le
rendement maximal durable au plus tard en 2015. Il convient que la PCP applique
l'approche de précaution et l'approche écosystémique en matière de gestion des
pêches. Par conséquent, il convient que le FEAMP contribue à la protection du
milieu marin conformément à la directive 2008/56/CE du Parlement Européen
et du Conseil du 17 juin 2008 établissant un cadre d’action
communautaire dans le domaine de la politique pour le milieu marin
(directive-cadre «stratégie pour le milieu marin»)[8]. (10)
Les objectifs du présent règlement ne pouvant pas être réalisés de
manière suffisante par les États membres compte tenu de l'importance et des
effets des opérations à financer au titre des programmes opérationnels et des
problèmes structurels rencontrés dans le développement du secteur de la pêche
et du secteur maritime ainsi que des ressources financières limitées des États
membres, ils peuvent donc être mieux réalisés au niveau de l'Union grâce à une
aide financière pluriannuelle axée sur les priorités correspondantes et aux
mesures que l'Union peut adopter conformément au principe de subsidiarité
consacré à l’article 5, paragraphe 3, du traité sur l’Union européenne.
Conformément au principe de proportionnalité énoncé à l'article 5,
paragraphe 4, dudit traité, le présent règlement n'excède pas ce qui est
nécessaire pour atteindre cet objectif. (11)
Il convient que le financement par un fonds unique, le FEAMP, des dépenses
de la politique commune de la pêche et de la politique maritime intégrée
réponde à la nécessité de simplifier la réglementation ainsi que de renforcer
l'intégration des deux politiques. L'élargissement de la gestion partagée aux
organisations communes de marchés, y compris la compensation prévue pour les
régions ultrapériphériques et les activités de contrôle et de collecte de
données, devrait contribuer à la simplification, à réduire la charge
administrative tant pour la Commission que pour les États membres et à assurer
une meilleure cohérence et une plus grande efficacité de l'aide accordée. (12)
Il convient que le budget de l'Union finance les dépenses de la
politique commune de la pêche et de la politique maritime intégrée grâce à un
fonds unique, le FEAMP, soit directement, soit dans le cadre d'une gestion
partagée avec les États membres. La gestion partagée avec les États membres
devrait s'appliquer non seulement aux mesures visant à soutenir la pêche,
l'aquaculture et le développement local mené par les acteurs locaux, mais
également aux organisations communes de marchés, à la compensation destinée aux
régions ultrapériphériques et aux activités de contrôle et de collecte de
données. La gestion directe devrait concerner les avis scientifiques, les contributions
volontaires aux organisations régionales de gestion des pêches, les conseils
consultatifs et les opérations de mise en œuvre d'une politique maritime
intégrée. Il convient de désigner les types de mesures finançables au titre du
FEAMP. (13)
Il y a lieu d'établir une distinction entre les catégories de mesures de
contrôle et d'exécution cofinancées dans le cadre de la gestion partagée et
celles cofinancées dans le cadre de la gestion directe. Il est essentiel de
réserver les ressources à allouer au contrôle en gestion partagée. (14)
Conformément aux articles 50 et 51 du [règlement relatif à la
politique commune de la pêche] (ci-après dénommé «règlement PCP»), il convient
que l'aide financière de l'Union au titre du FEAMP soit subordonnée au respect
des règles de la PCP tant par les États membres que par les opérateurs. Cette
condition vise à refléter la responsabilité qui incombe à l'Union d'assurer,
dans l'intérêt public, la conservation des ressources biologiques de la mer
dans le cadre de la PCP, comme prévu à l'article 3 du TFUE. (15)
La réalisation des objectifs de la PCP serait compromise si l'aide
financière de l'Union au titre du FEAMP était versée à des opérateurs ne
respectant pas ex ante les exigences liées à la conservation des ressources
biologiques de la mer, qui relève de l'intérêt public. Il convient donc que
seuls soient admissibles les opérateurs qui, pendant une période donnée avant
d'introduire leur demande d'aide, n'étaient pas concernés par l'exploitation,
la gestion ou la propriété de navires de pêche figurant dans la liste de
l'Union des navires INN visée à l'article 40, paragraphe 3, du
règlement (CE) n° 1005/2008 du Conseil du 29 septembre 2008
établissant un système communautaire destiné à prévenir, à décourager et à
éradiquer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, modifiant les
règlements (CEE) n° 2847/93, (CE) n° 1936/2001 et (CE) n° 601/2004
et abrogeant les règlements (CE) n° 1093/94 et (CE) n° 1447/1999[9],
et qui n'ont pas commis une infraction grave au sens de l'article 42 du
règlement (CE) n° 1005/2008 ou de l'article 90, paragraphe 1,
du règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant
un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la
politique commune de la pêche, modifiant les règlements (CE) n° 847/96,
(CE) n° 2371/2002, (CE) n° 811/2004, (CE) n° 768/2005, (CE)
n° 2115/2005, (CE) n° 2166/2005, (CE) n° 388/2006, (CE) n° 509/2007,
(CE) n° 676/2007, (CE) n° 1098/2007, (CE) n° 1300/2008, (CE)
n° 1342/2008 et abrogeant les règlements (CEE) n° 2847/93, (CE)
n° 1627/94 et (CE) n° 1966/2006[10] ou ne sont pas
responsables d'autres cas de non-respect des règles de la PCP compromettant
particulièrement la durabilité des stocks concernés et représentant une menace
grave pour l'exploitation durable des ressources biologiques vivantes de la mer
qui rétablit et maintient les populations des espèces exploitées au-dessus des
niveaux permettant d'obtenir le rendement maximal durable (ci-après dénommé
«RMD»). (16)
En outre, il y a lieu que les bénéficiaires continuent à respecter les
exigences liées à l'intérêt public de conservation des ressources biologiques
de la mer, après avoir introduit leur demande d'aide, durant toute la période
de mise en œuvre de l'opération et, pour certains types d'opérations, également
pendant une période donnée après le dernier paiement. L'aide versée à des
bénéficiaires ou conservée par des bénéficiaires ne respectant pas ces
exigences pourrait éventuellement être associée aux infractions commises et
compromettre la réalisation des objectifs de la PCP. (17)
Il convient que les conséquences prévues en cas de non-respect
des conditions d'admissibilité s'appliquent en cas d'infraction des règles de
la PCP par les bénéficiaires. Il importe que le montant des dépenses non
admissibles soit déterminé en tenant compte de la gravité du non-respect des
règles de la PCP par le bénéficiaire, de l'avantage économique retiré de ce
non-respect ou de l'importance de la contribution du FEAMP à l'activité
économique du bénéficiaire. (18)
La réalisation des objectifs de la PCP serait également
compromise si l'aide financière de l'Union au titre du FEAMP était versée à des
États membres qui ne respectent pas leurs obligations en vertu des règles de la
PCP en ce qui concerne l'intérêt public de conservation des ressources
biologiques de la mer, telles que les obligations de collecte de données et
d'exécution des contrôles. En outre, en cas de non-respect de ces obligations,
il se peut que les États membres ne puissent pas détecter des bénéficiaires ou
des opérations non admissibles. (19)
À titre de mesures de précaution et en vue d'éviter tout paiement indu
et d'inciter l'État membre à observer les règles de la PCP ou à exiger le
respect de ces règles par le bénéficiaire, il y a lieu de recourir à la fois à
l'interruption du délai de paiement et à la suspension des paiements, mesures
qui sont toutes deux irréversibles. Afin de respecter le principe de
proportionnalité, il convient que les corrections financières ayant des
conséquences définitives et irrévocables ne s'appliquent qu'aux dépenses
directement liées à des opérations durant lesquelles les règles de la PCP ont
été enfreintes. (20)
Afin d’améliorer la coordination et d’harmoniser la mise en œuvre des
Fonds apportant un soutien au titre de la politique de cohésion, à savoir le
Fonds européen de développement régional (FEDER), le Fonds social européen
(FSE) et le Fonds de cohésion, et des Fonds intervenant au titre du
développement rural, c'est-à-dire le Fonds européen agricole pour le
développement rural (Feader), et au titre des affaires maritimes et de la
pêche, à savoir le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche
(FEAMP), des dispositions communes ont été établies pour l'ensemble de ces
Fonds (Fonds relevant du Cadre stratégique commun, ci-après dénommés «Fonds
relevant du CSC») dans le [règlement (UE) n° [...] portant
dispositions communes][11]. En complément de ce
règlement, le FEAMP contient des dispositions spécifiques liées aux
particularités de la PCP et de la PMI. (21)
Compte tenu de la taille du futur FEAMP et conformément au principe de
proportionnalité, les dispositions relatives à la planification stratégique
dérogent au [règlement portant dispositions communes], ce qui signifie que la
consultation des parties prenantes devrait avoir lieu au moins deux fois durant
la période de programmation, mais pas nécessairement une fois par an afin
d'éviter une charge administrative et financière excessive tant pour la
Commission que pour les États membres. (22)
L'action de l'Union devrait être complémentaire de celle qui est menée
par les États membres ou viser à y contribuer. Afin de garantir une valeur
ajoutée importante, il importe de renforcer le partenariat entre la Commission
et les États membres au moyen de dispositions prévoyant la participation de différents
types de partenaires, dans le plein respect des compétences institutionnelles
des États membres. Il convient de veiller tout particulièrement à assurer une
représentation adéquate des femmes et des groupes minoritaires. Ce partenariat
concerne les autorités publiques régionales, locales et autres, ainsi que
d'autres organismes appropriés, y compris ceux qui sont responsables de
l'environnement et de la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes,
les partenaires économiques et sociaux et les autres organismes compétents. Les
partenaires concernés devraient participer à la préparation de contrats de
partenariat ainsi qu'à l'élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à
l'évaluation de la programmation. (23)
Conformément au principe de proportionnalité, les moyens mis en œuvre
par la Commission et les États membres peuvent varier en fonction du montant
total des dépenses publiques allouées au programme opérationnel. Cette
variation devrait s'appliquer en particulier aux moyens utilisés pour l'évaluation,
le contrôle et la communication sur la mise en œuvre des programmes
opérationnels. (24)
Il y a lieu, pour la Commission, de procéder à la ventilation annuelle
par État membre des crédits d’engagement disponibles selon des critères
objectifs et transparents; ces critères devraient inclure l'historique des
dotations accordées en vertu du règlement (CE) n° 1198/2006 du
Conseil ainsi que l'historique de consommation dans le cadre du
règlement (CE) n° 861/2006 du Conseil (25)
Le respect de certaines conditions ex ante est primordial dans le
contexte de la PCP, principalement en ce qui concerne, d'une part, la
présentation d'un plan stratégique national pluriannuel sur l'aquaculture et,
d'autre part, la capacité administrative avérée de respecter les exigences en matière
de données pour la gestion de la pêche et de faire respecter les dispositions
en vigueur grâce à un régime de contrôle, d'inspection et d'exécution mis en
place au niveau de l'Union. (26)
Conformément à l'objectif de simplification, toutes les activités du
FEAMP relevant de la gestion partagée, y compris le contrôle et la collecte de
données, devraient être regroupées dans un programme opérationnel unique pour
chaque État membre, conformément à sa structure nationale. L'exercice de
programmation couvre la période allant du 1er janvier 2014
au 31 décembre 2020. Il convient que chaque État membre prépare un
programme opérationnel unique. Chaque programme devrait définir une stratégie
pour atteindre des objectifs liés aux priorités de l’Union pour le FEAMP ainsi
qu'une sélection de mesures. Il importe que la programmation soit à la fois
conforme aux priorités de l’Union et adaptée aux contextes nationaux, tout en
étant complémentaire des autres politiques de l’Union, notamment la politique
de développement rural et la politique de cohésion. (27)
En vue de contribuer à l'objectif de simplification de la mise en œuvre
du FEAMP et de réduire les coûts du contrôle et le taux d'erreur, il serait bon
que les États membres exploitent au mieux la possibilité offerte dans le
[règlement portant dispositions communes] d'utiliser des montants forfaitaires
et d'autres formes simplifiées de subventions. (28)
Aux fins de l'exécution des obligations de contrôle dans le cadre de la
PCP, les États membres devraient élaborer la section du programme opérationnel
relative au contrôle en tenant compte des priorités de l'Union adoptées par la
Commission pour le domaine concerné. Afin d'adapter le programme opérationnel à
l'évolution des besoins relatifs au contrôle et à l'exécution, la section relative
au contrôle dans les programmes opérationnels peut être réexaminée
régulièrement sur la base des changements de priorités de l'Union en matière de
contrôle et d'exécution dans le cadre de la PCP. Il convient que ces
modifications soient approuvées par la Commission. (29)
Afin de garder une certaine flexibilité dans la programmation des
activités de contrôle, le réexamen de la section du programme opérationnel
consacrée au contrôle devrait s'inscrire dans une procédure simplifiée. (30)
Il importe que les États membres élaborent la section sur la collecte de
données du programme opérationnel conformément à un programme pluriannuel de
l'Union. Afin de s'adapter aux besoins spécifiques des activités de collecte de
données, il y a lieu que les États membres élaborent un plan de travail annuel
faisant chaque année l'objet d'une adaptation effectuée sous la conduite de la
Commission et soumise à son approbation. (31)
Pour renforcer la compétitivité et la performance économique des
activités de pêche, il est essentiel d'encourager l'innovation et
l'entreprenariat. Le FEAMP devrait donc soutenir les opérations innovantes et
le développement de l'activité économique. (32)
L'investissement dans le capital humain est également primordial pour
améliorer la compétitivité et la performance économique des activités relatives
à la pêche et au milieu maritime. Il importe donc que le FEAMP encourage
l'apprentissage tout au long de la vie, la coopération entre scientifiques et
pêcheurs favorisant la diffusion des connaissances ainsi que les services de
conseil contribuant à améliorer la performance et la compétitivité globales des
opérateurs. (33)
En reconnaissance du rôle important joué par les conjoints de pêcheurs
indépendants dans la petite pêche côtière, il convient que le FEAMP soutienne
la formation et la mise en réseau contribuant à leur développement
professionnel et leur donnant les moyens de mieux exécuter les tâches
accessoires qui leur incombent traditionnellement. (34)
Compte tenu de la faible représentation des pêcheurs de la petite pêche côtière
dans le dialogue social, le FEAMP devrait soutenir les organisations promouvant
ce dialogue dans les enceintes appropriées. (35)
Compte tenu du potentiel de la diversification pour les pêcheurs de la
petite pêche côtière et de leur rôle essentiel dans les communautés côtières,
le FEAMP devrait contribuer à la diversification en finançant la création
d'entreprises et les investissements au réaménagement des navires, ainsi que la
formation nécessaire pour acquérir des compétences professionnelles dans le domaine
concerné en dehors des activités de pêche. (36)
Afin de répondre aux besoins en matière de santé et de sécurité à
bord, le FEAMP devrait soutenir les investissements relatifs à la sécurité et à
l'hygiène à bord. (37)
Du fait de l'établissement des systèmes de concessions de pêche
transférables prévus à l'article 27 du [règlement PCP] et afin d'aider les
États membres à mettre en œuvre ces nouveaux systèmes, il convient que le FEAMP
accorde des aides visant le renforcement des capacités et l'échange des meilleures
pratiques. (38)
L'introduction des systèmes de concessions de pêche transférables
devrait rendre le secteur plus compétitif. Il pourrait donc se révéler
nécessaire de créer de nouvelles opportunités professionnelles en dehors des
activités de pêche. De ce fait, il importe que le FEAMP encourage la
diversification et la création d'emplois dans les communautés de pêche,
notamment en favorisant le démarrage d'entreprises et la réaffectation des
navires de la petite pêche côtière à des activités maritimes autres que la
pêche. Cette dernière opération semble appropriée car les navires de la petite
pêche côtière ne sont pas couverts par les systèmes de concessions de pêche
transférables. (39)
La politique commune de la pêche a pour objectif d'assurer une
exploitation durable des stocks halieutiques. La surcapacité a été pointée du
doigt comme une des principales causes de la surpêche. Il est donc primordial
d'adapter la flotte de pêche de l'Union aux ressources disponibles. Les mesures
d'aide publique, telles que l'arrêt temporaire ou définitif des activités de
pêche et les programmes de démolition des navires, n'ont pas permis d'éliminer
la surcapacité. Le FEAMP soutiendra donc la mise en place et la gestion de
systèmes de concessions de pêche transférables visant la réduction de la
surcapacité et l'amélioration de la performance économique et de la rentabilité
des opérateurs concernés. (40)
La surcapacité étant une des principales causes de la surpêche, il est
nécessaire de prendre des mesures en vue d'adapter la flotte de pêche de
l'Union aux ressources disponibles; dans ce contexte, le FEAMP devrait soutenir
la mise en place, la modification et la gestion des systèmes de concessions de
pêche transférables introduits par la PCP en tant qu'instruments de gestion
destinés à réduire la surcapacité. (41)
Il est primordial d'intégrer les préoccupations environnementales dans
le FEAMP et de soutenir la mise en œuvre de mesures de conservation au titre de
la PCP en tenant toutefois compte des conditions diverses existant dans les
eaux de l'Union. À cette fin, il est essentiel d'élaborer une approche
régionalisée des mesures de conservation. (42)
De même, le FEAMP devrait contribuer à réduire les effets de la pêche
sur le milieu marin, notamment en encourageant l'éco-innovation, l'utilisation
d'engins et d'équipements plus sélectifs ainsi que des mesures visant à
protéger et à rétablir la biodiversité et les écosystèmes marins, ainsi que les
services qu'ils fournissent, conformément à la stratégie de biodiversité de
l'UE à l'horizon 2020. (43)
En application de l'interdiction des rejets introduite par la PCP, il
convient que le FEAMP soutienne les investissements à bord visant une
utilisation optimale des captures de poissons indésirées et une valorisation de
la partie sous-utilisée des captures. Compte tenu de la rareté des ressources
et en vue d'une valorisation maximale des poissons capturés, le FEAMP devrait
également favoriser les investissements à bord destinés à augmenter la valeur
marchande des captures. (44)
En reconnaissance de l'importance des ports de pêche, des sites de
débarquement et des abris, il y a lieu que le FEAMP soutienne les
investissements correspondants, notamment pour améliorer l'efficacité
énergétique, la protection environnementale, la qualité des produits débarqués,
ainsi que la sécurité et les conditions de travail. (45)
Il est vital pour l'Union d'établir un équilibre durable entre les
ressources d'eau douce et leur exploitation; il convient donc, pour tenir
dûment compte des incidences environnementales tout en préservant la viabilité
économique de ces secteurs, de prévoir des dispositions appropriées en faveur
de la pêche dans les eaux intérieures. (46)
Conformément à la stratégie de la Commission pour le développement
durable de l'aquaculture européenne[12], aux objectifs de la PCP
et à la stratégie Europe 2020, le FEAMP devrait encourager le développement
durable de l'industrie aquacole, du point de vue environnemental, économique et
social. (47)
L'aquaculture contribue à la croissance et à l'emploi dans les régions
côtières et rurales. Il est donc essentiel que le FEAMP soit accessible aux
entreprises aquacoles, notamment aux PME, et qu'il contribue à l'établissement
de nouveaux aquaculteurs. En vue de renforcer la compétitivité et la
performance économique des activités aquacoles, il est primordial d'encourager
l'innovation et l'entreprenariat. Le FEAMP devrait donc soutenir les opérations
innovantes et le développement d'entreprises, notamment en ce qui concerne
l'aquaculture non alimentaire et off-shore. (48)
Il a été démontré que l'association de nouvelles formes de revenus aux
activités aquacoles apporte une valeur ajoutée aux fins du développement
d'entreprises. Le FEAMP devrait donc favoriser les activités complémentaires
exercées en dehors de l'aquaculture, telles que le tourisme de la pêche à la
ligne et les activités pédagogiques ou environnementales. (49)
Les entreprises aquacoles ont également la possibilité d'augmenter leurs
revenus en apportant une valeur ajoutée à leurs produits grâce à la
transformation et à la commercialisation de leur propre production ou grâce à
l'introduction de nouvelles espèces ayant de bonnes perspectives commerciales
et permettant de diversifier leur production. (50)
Compte tenu de la nécessité de repérer les secteurs offrant le meilleur
potentiel de développement de l'aquaculture au regard de l'accès aux eaux et à
l'espace, le FEAMP devrait soutenir les autorités nationales dans leurs choix
stratégiques au niveau national. (51)
L'investissement dans le capital humain est également primordial pour
améliorer la compétitivité et la performance économique des activités
aquacoles. Il importe donc que le FEAMP encourage l'apprentissage tout au long
de la vie et la mise en réseau favorisant la diffusion des connaissances ainsi
que les services de conseil contribuant à améliorer la performance et la
compétitivité globales des opérateurs. (52)
Afin de promouvoir une aquaculture durable du point de vue
environnemental, le FEAMP devrait soutenir des activités aquacoles très
respectueuses de l'environnement, la conversion des entreprises aquacoles au
management environnemental, l'utilisation de systèmes d'audit et la conversion
à l'aquaculture biologique. Dans le même ordre d'idées, le FEAMP devrait
également favoriser l'aquaculture fournissant des services environnementaux
particuliers. (53)
Compte tenu de l'importance de la protection du consommateur, le FEAMP
devrait assurer un soutien adéquat aux aquaculteurs afin d'éviter et de réduire
les risques pour la santé publique et animale pouvant découler de l'élevage
aquacole. (54)
En reconnaissance du risque lié aux investissements dans les activités
aquacoles, il convient que le FEAMP contribue à la sécurité de l'activité
économique en couvrant l'accès à l'assurance des élevages et donc en préservant
les revenus des producteurs en cas de pertes de production exceptionnelles dues
notamment à des catastrophes naturelles, à des phénomènes climatiques
défavorables, à des brusques changements de la qualité des eaux, à des maladies
ou des infestations de parasites et à la destruction des installations de
production. (55)
Étant donné que l'approche du développement local fondée sur les acteurs
locaux a, depuis un certain nombre d'années, fait la preuve de son utilité pour
favoriser le développement des zones tributaires de la pêche et des zones
rurales en tenant pleinement compte des besoins multisectoriels en matière de
développement endogène, il convient de maintenir et de renforcer le soutien
apporté. (56)
Dans les zones tributaires de la pêche, le développement local conduit
par les acteurs locaux devrait encourager les approches innovantes destinées à
créer de la croissance et des emplois, notamment en augmentant la valeur des
produits de la pêche et en diversifiant l'économie locale pour l'orienter vers
de nouvelles activités économiques, y compris celles offertes par la «croissance
bleue» et les secteurs maritimes plus vastes. (57)
Il convient que le développement durable des zones tributaires de la
pêche contribue aux objectifs de la stratégie UE 2020 visant à favoriser
l'inclusion sociale et la réduction de la pauvreté et à encourager l'innovation
au niveau local, ainsi qu'à l'objectif de cohésion territoriale, qui est une
des principales priorités du traité de Lisbonne. (58)
Le développement local conduit par les acteurs locaux devrait être mis
en œuvre selon une approche ascendante par les partenariats locaux, composés de
représentants des secteurs public, privé et civil et reflétant fidèlement la
société locale; ces acteurs locaux sont les mieux placés pour élaborer et
mettre en œuvre des stratégies de développement local multisectorielles
intégrées répondant aux besoins de leurs zones locales tributaires de la pêche.
Afin de garantir la représentativité des groupes d'action locaux, il importe
qu'aucun groupe d'intérêt particulier ne possède plus de 49 % des droits
de vote dans les organes décisionnels. (59)
La mise en réseau des partenariats locaux est une caractéristique
essentielle de cette approche. La coopération entre ces partenariats locaux est
un instrument de développement important, qui devrait être mis à disposition
par le FEAMP. (60)
Il convient que le soutien apporté aux zones tributaires de la pêche
dans le cadre du FEAMP soit coordonné avec le soutien au développement local
provenant d'autres Fonds de l'Union et qu'il couvre tous les aspects de la
préparation et de la mise en œuvre des stratégies de développement local et des
opérations des groupes d'action locaux ainsi que les coûts d'animation de la
zone locale et les frais de fonctionnement du partenariat local. (61)
Afin d'assurer la viabilité de la pêche et de l'aquaculture dans un
marché extrêmement compétitif, il est nécessaire de prévoir des dispositions de
soutien à la mise en œuvre du [règlement (UE) n° portant organisation
commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de
l'aquaculture][13] ainsi qu'aux activités
de commercialisation et de transformation effectuées par les opérateurs pour
valoriser au mieux les produits de la pêche et de l'aquaculture. Il convient de
veiller tout particulièrement à promouvoir des opérations qui intègrent les
activités de production, de transformation et de commercialisation de la chaîne
d'approvisionnement. Afin de se conformer à la nouvelle politique
d'interdiction des rejets, le FEAMP devrait également soutenir la
transformation des captures indésirées. (62)
Il convient qu'un soutien soit apporté en priorité aux organisations de
producteurs et aux associations d'organisations de producteurs. La compensation
de l'aide au stockage et de l'aide à la production et aux plans de
commercialisation devrait être progressivement réduite étant donné que ce type
d'aide a perdu son intérêt du fait de l'évolution de la structure du marché de
l'Union pour ce genre de produits et de l'importance croissante d'organisations
de producteurs puissantes. (63)
En reconnaissance de la concurrence grandissante à laquelle doivent
faire face les pêcheurs de la petite pêche côtière, le FEAMP devrait favoriser
les initiatives entrepreneuriales de ces pêcheurs destinées à valoriser leurs
captures de poissons, notamment grâce à la transformation ou à la
commercialisation directe de celles-ci. (64)
Les activités de pêche dans les régions ultrapériphériques de l'Union
européenne rencontrent des difficultés liées notamment aux surcoûts de
commercialisation de certains produits de la pêche, résultant de handicaps
spécifiques reconnus à l'article 349 du traité sur le fonctionnement de
l'Union européenne. (65)
Afin de maintenir la compétitivité de certains produits de la pêche
originaires des régions ultrapériphériques de l'UE par rapport à celle de
produits similaires provenant d'autres régions de l'UE, l'Union européenne a
introduit en 1992 des mesures visant à compenser les surcoûts correspondants
dans le secteur de la pêche. Les mesures en vigueur pour la période 2007-2013
sont fixées par le règlement (CE) n° 791/2007 du Conseil[14].
Il est nécessaire de maintenir le soutien apporté pour compenser les surcoûts
qui grèvent l'écoulement de certains produits de la pêche à compter du 1er janvier 2014. (66)
Compte tenu des différences dans les conditions d’écoulement qui
prévalent dans les régions ultrapériphériques concernées, ainsi que des
fluctuations concernant les captures, les stocks et la demande du marché, il y
a lieu de laisser aux États membres concernés le soin de déterminer les
produits de la pêche admissibles au bénéfice d’une compensation, les quantités
maximales correspondantes et le montant de la compensation, dans la limite de
l’enveloppe globale attribuée à chaque État membre. (67)
Il convient d’autoriser les États membres à moduler la liste et les
quantités de produits de la pêche concernés ainsi que le montant de la
compensation dans la limite de l’enveloppe globale qui leur est attribuée. De
même, il y a lieu de les autoriser à adapter leurs dispositifs de compensation
si l’évolution de la situation le justifie. (68)
Les États membres devraient établir le montant de la compensation à un
niveau permettant de contrebalancer de manière adéquate les surcoûts encourus à
cause des handicaps des régions ultrapériphériques et notamment ceux qui sont
liés aux frais d’acheminement des produits vers l’Europe continentale. Pour
éviter toute surcompensation, il convient que les montants concernés soient
proportionnels aux surcoûts que l’aide est destinée à compenser et plafonnés
dans tous les cas à 100 % des frais d’acheminement des produits vers l’Europe
continentale et des autres frais connexes. Il convient, à cet effet, de prendre
également en compte les autres types d’interventions publiques ayant une
incidence sur le niveau des surcoûts. (69)
Il est primordial que les États membres et les opérateurs soient dotés
des moyens nécessaires pour effectuer des contrôles de haut niveau, assurant
ainsi le respect des règles de la politique commune de la pêche tout en
permettant une exploitation durable des ressources aquatiques vivantes. Il
importe donc que le FEAMP soutienne les États membres et les opérateurs
conformément au règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil. En instaurant
une culture de respect des règles, ce soutien devrait contribuer à une
croissance durable. (70)
Il convient, dans le cadre du FEAMP et dans la logique de l'instauration
d'un Fonds unique, de continuer à assurer un soutien aux États membres sur la
base du règlement (CE) n° 861/2006 en ce qui concerne les dépenses
liées à la mise en œuvre du système de contrôle de l'Union. (71)
Conformément aux objectifs de l'UE en matière de contrôle et
d'exécution, il paraît approprié qu'un temps minimal soit consacré au contrôle
de la pêche lors de l'utilisation des navires, des avions et des hélicoptères
de patrouille, temps qu'il conviendrait de définir précisément pour fournir une
base au soutien apporté par le FEAMP. (72)
Compte tenu de l'importance de la coopération entre les États membres en
matière de contrôle, le FEAMP devrait y apporter son soutien. (73)
Il convient d'arrêter des dispositions visant à encourager la collecte,
la gestion et l'utilisation des données en matière de pêche, telles que
définies dans le programme pluriannuel de l'Union, en particulier pour soutenir
les programmes nationaux, ainsi que la gestion et l'utilisation des données à
des fins d'analyse scientifique et de mise en œuvre de la PCP. Il convient,
dans le cadre du FEAMP et dans la logique de l'instauration d'un Fonds unique,
de continuer à assurer un soutien aux États membres sur la base du
règlement (CE) n° 861/2006 en ce qui concerne les dépenses liées à la
collecte, à la gestion et à l'utilisation des données en matière de pêche. (74)
Il est également nécessaire de soutenir la coopération entre les États
membres et, le cas échéant, avec les pays tiers en ce qui concerne la collecte
de données portant sur le même bassin maritime, ainsi qu'avec les organismes de
recherche scientifique internationaux concernés. (75)
L'objectif de la PMI est de soutenir l'utilisation durable des mers et
des océans et de mettre au point un processus décisionnel coordonné, cohérent
et transparent au regard des politiques qui concernent les océans, les mers,
les îles, les régions côtières et ultrapériphériques, et les secteurs
maritimes, conformément à la communication de la Commission «Une politique
maritime intégrée de l'Union européenne[15]. (76)
Un soutien financier continu est nécessaire pour permettre à l'Union
européenne de mettre en œuvre et de développer la politique maritime intégrée,
comme l'ont exprimé le Conseil, le Parlement européen et le Comité des régions
dans leurs déclarations[16]. (77)
Il convient que le FEAMP soutienne la promotion de la gouvernance
maritime intégrée à tous les niveaux, tout particulièrement par des échanges de
bonnes pratiques et par le renforcement ultérieur et la mise en œuvre des
stratégies spécifiques aux bassins maritimes. Ces stratégies visent à établir
un cadre intégré permettant de relever les défis communs rencontrés dans les
bassins maritimes européens, ainsi qu'une coopération renforcée entre les
parties prenantes afin de maximiser le recours aux instruments financiers et
aux fonds de l'Union et de contribuer à sa cohésion économique, sociale et
territoriale. (78)
Il convient également que le FEAMP soutienne la mise au point de
nouveaux outils afin de créer des synergies entre les initiatives des différents
secteurs, qui concernent les mers, les océans et les côtes. C'est le cas pour
la surveillance maritime intégrée dont l'objectif est d'affiner la connaissance
de la situation maritime par des échanges d'information sécurisés et renforcés
entre secteurs. Cependant, il convient que les opérations liées à la
surveillance maritime relevant du champ d'application du titre V du traité
sur le fonctionnement de l'Union européenne ne soient pas financées par le
FEAMP. (79)
L'interconnexion de certains systèmes d'information gérés par ces
secteurs peut exiger la mobilisation de leurs propres mécanismes de
financement, d'une manière cohérente et dans le respect des dispositions du
traité. La planification de l'espace maritime et la gestion intégrée des zones
côtières sont essentielles pour le développement durable des zones maritimes et
des régions côtières et contribuent toutes deux aux objectifs d'une gestion
fondée sur les écosystèmes et au développement des liens terre-mer. Ces outils
sont également importants pour la gestion des diverses utilisations de nos
côtes, mers et océans, si l'on veut leur assurer un développement économique
durable et stimuler les investissements transfrontaliers; quant à la mise en
œuvre de la directive-cadre relative à la stratégie pour le milieu marin, elle
permettra de mieux définir les limites de la durabilité des activités humaines
qui ont une incidence sur le milieu marin. Il est en outre nécessaire
d'améliorer la connaissance du monde marin et d'encourager l'innovation en
facilitant la collecte, le partage gratuit, la réutilisation et la diffusion
des données relatives à l'état des océans et des mers. (80)
Il convient que le FEAMP soutienne également la croissance économique
durable, l'emploi, l'innovation et la compétitivité dans les secteurs maritimes
et les régions côtières. Il est particulièrement important de déterminer les
barrières réglementaires et les lacunes en matière de qualifications qui
entravent la croissance dans les secteurs maritimes émergents et futurs, ainsi
que les opérations qui visent à encourager les investissements dans
l'innovation technologique permettant de renforcer le potentiel économique des
applications marines et maritimes. (81)
Il importe que le FEAMP soit complémentaire et cohérent par rapport aux
instruments financiers existants et futurs qui sont mis à disposition par
l'Union et les États membres, au niveau national et infranational, pour
promouvoir la protection et l'utilisation durable des océans, des mers et des
côtes, pour encourager une coopération plus efficace entre les États membres et
leurs régions côtières, insulaires et ultrapériphériques et pour tenir compte
de la hiérarchisation et de l'état d'avancement des projets nationaux et
locaux. Le Fonds sera articulé autour d'autres politiques de l'Union pouvant
avoir une dimension maritime, en particulier autour du Fonds européen de
développement régional, du Fonds de cohésion et du Fonds social européen, ainsi
que du programme de recherche Horizon 2020 et de la politique de
l'énergie. (82)
Pour atteindre les objectifs de la PCP au niveau mondial, l'Union
participe activement aux travaux des organisations internationales. Il est donc
essentiel que l'Union contribue aux activités de ces organisations afin
d'assurer la conservation et l'exploitation durable des ressources
halieutiques, en haute mer comme dans les eaux des pays tiers. Il convient,
dans le cadre du FEAMP et dans la logique de l'instauration d'un Fonds unique,
de continuer à assurer un soutien aux organisations internationales sur la base
du règlement (CE) n° 861/2006. (83)
Afin d'améliorer la gouvernance dans le cadre de la PCP et de garantir
l'efficacité du fonctionnement des conseils consultatifs (CC), il est essentiel
que ces derniers reçoivent un financement suffisant et permanent pour qu'ils
continuent à exercer pleinement leur rôle consultatif dans le contexte de la
PCP. Dans la logique de l'instauration d'un Fonds unique, il y a lieu de
remplacer l'aide octroyée aux conseils consultatifs régionaux (CCR) sur la base
du règlement (CE) n° 861/2006 par une aide octroyée aux conseils
consultatifs au titre du FEAMP. (84)
Il convient que le FEAMP apporte, au moyen d'une assistance technique,
un soutien préparatoire, administratif et technique, ainsi qu'un soutien aux
actions d'information, à la mise en réseau, aux évaluations, aux audits, aux
études et aux échanges d'expérience, afin de faciliter la mise en œuvre du
programme opérationnel et de promouvoir des approches et des pratiques
innovantes pour une mise en œuvre simple et transparente. L'assistance technique
devrait également inclure la mise en place d'un réseau européen de groupes
d'action locale de la pêche dont l'objectif est de renforcer les capacités, de
diffuser l'information, d'échanger les expériences et de soutenir la
coopération entre les partenariats locaux. (85)
En ce qui concerne l'ensemble des opérations financées au titre du
présent règlement, en gestion directe et en gestion partagée, il est nécessaire
d'assurer la protection des intérêts financiers de l'Union en appliquant
correctement la législation relative à cette protection, et de veiller à ce que
des contrôles appropriés soient effectués par les États membres et par la
Commission. (86)
Il importe que le [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes] et les dispositions adoptées en vertu de celui-ci s'appliquent aux
dispositions du présent règlement relevant de la gestion partagée. En
particulier, le [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes][17]
prévoit des dispositions relatives à la gestion partagée des fonds de l'Union
avec les États membres sur la base des principes de bonne gestion financière,
de transparence et de non-discrimination, ainsi que des dispositions sur la
fonction des organismes agréés et sur les principes budgétaires, dispositions
qu'il convient de respecter dans le cadre du présent règlement. (87)
En tenant compte cependant de la spécificité du FEAMP, en particulier sa
taille, le type d'opérations financées, le lien étroit avec la PCP et tout
autre facteur pertinent, il convient, dans le présent règlement, d'adapter ou
de compléter certaines dispositions communes portant sur la gestion partagée ou
encore de prévoir une dérogation à ces dispositions. Dans les cas prévus par
les dispositions du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes], il convient que le FEAMP complète ces dispositions communes. (88)
Compte tenu de l'importance d'assurer la conservation des ressources
biologiques de la mer et la protection des stocks halieutiques, en particulier
contre la pêche illicite, et dans l'esprit des conclusions du livre vert sur la
réforme de la PCP[18], il y a lieu d'exclure
de l'aide relevant du FEAMP les opérateurs qui ne respectent pas les règles de
la PCP et compromettent particulièrement la durabilité des stocks concernés,
représentant par conséquent une menace grave pour l'exploitation durable des
ressources biologiques vivantes de la mer qui rétablit et maintient les
populations des espèces exploitées au-dessus des niveaux permettant d'obtenir
le rendement maximal durable (RMD), ainsi que ceux qui participent à des activités
de pêche INN. Le financement de l'Union ne devrait, à aucun moment entre la
sélection et la mise en œuvre d'une opération, nuire à l'intérêt public de
conservation des ressources biologiques de la mer, exprimé dans les objectifs
du règlement de la PCP. (89)
Il convient que les États membres adoptent des mesures appropriées pour
assurer le bon fonctionnement des systèmes de gestion et de contrôle. À cette
fin, il y a lieu de désigner une autorité de gestion, un organisme payeur et un
organisme de certification pour chaque programme opérationnel et de préciser
leurs responsabilités. Ces responsabilités devraient porter principalement sur
la bonne exécution financière, l'organisation de l'évaluation, la certification
des dépenses, l'audit et le respect du droit de l'Union. Il y a lieu de prévoir
des rencontres régulières entre la Commission et les autorités nationales
concernées pour le suivi de l'intervention. En ce qui concerne la gestion et le
contrôle, il est nécessaire en particulier d'arrêter les modalités selon
lesquelles les États membres garantissent la mise en place et le fonctionnement
correct des systèmes. (90)
Il y a lieu de protéger, tout au long du cycle de la dépense, les
intérêts financiers de l'Union européenne grâce à des mesures proportionnées
telles que la prévention, la détection des irrégularités, ainsi que les
enquêtes y afférentes, le recouvrement des fonds perdus, indûment payés ou mal
employés et, le cas échéant, des sanctions. (91)
Il convient que les sommes recouvrées par les États membres à la suite
d'irrégularités restent disponibles pour les programmes opérationnels de l'État
membre concerné. Il convient de mettre au point un système de responsabilité
financière des États membres lorsque des montants donnant lieu à un
recouvrement en raison d'irrégularités n'ont pas été totalement restitués. Il y
a lieu de permettre à la Commission de préserver les intérêts du budget de
l'Union en imputant au compte de l'État membre concerné les sommes qui ont été
perdues à la suite d'irrégularités et qui n'ont pas été recouvrées dans des
délais raisonnables. (92)
Dans un souci de partenariat efficace et de promotion adéquate des
interventions de l'Union, il y a lieu d'assurer une information et une
publicité aussi larges que possible. Il convient que cette tâche incombe aux
autorités chargées de la gestion des interventions et que celles-ci tiennent la
Commission informée des mesures prises. (93)
Il convient de simplifier les règles et les procédures d'engagement et
de paiement afin d'assurer un flux de trésorerie régulier. Un préfinancement de
4 % de la contribution du FEAMP devrait contribuer à accélérer la mise en
œuvre du programme opérationnel. (94)
Afin de garantir la bonne gestion des ressources de l'Union, il y a lieu
d'améliorer les prévisions et l'exécution des dépenses. À cette fin, il
convient que les États membres transmettent régulièrement à la Commission leurs
prévisions d'utilisation des ressources de l'Union et que les retards en
matière d'exécution financière donnent lieu au remboursement des avances et à
des dégagements d'office. (95)
Afin de répondre aux besoins spécifiques de la PCP mentionnés aux
articles 50 et 51 du [règlement PCP] et de contribuer au respect des
règles de la PCP, il convient d'établir des dispositions supplémentaires par
rapport aux règles portant sur l'interruption du délai de paiement
[règlement (UE) n° [...] portant dispositions communes]. Dans le cas
où un État membre ou un opérateur ne respecte pas ses obligations au titre de
la PCP ou lorsque la Commission dispose d'éléments prouvant le non-respect de
ces obligations, il convient, à titre de mesure de précaution, d'autoriser la
Commission à interrompre les paiements. (96)
Outre la possibilité d'interrompre les paiements et dans le but d'éviter
un risque évident de financement de dépenses non admissibles, il y a lieu
d'autoriser la Commission à suspendre les paiements liés à une infraction aux
règles de la PCP, comme le prévoient les articles 50 et 51 du
[règlement de la PCP]. (97)
Afin d'établir la relation financière entre les organismes payeurs
agréés et le budget de l'Union, il convient que la Commission procède
annuellement à l'apurement des comptes de ces organismes. Il convient que la
décision d'apurement des comptes porte sur l'exhaustivité, l'exactitude et la
véracité des comptes transmis, mais pas sur la conformité des dépenses avec la
législation de l'Union. (98)
Il convient que le programme opérationnel fasse l'objet d'un suivi et
d'une évaluation afin d'améliorer sa qualité et de faire état de ses avancées.
Il convient que la Commission établisse un cadre commun d'évaluation et de
suivi garantissant, entre autres, la disponibilité des données pertinentes en
temps utile. Dans ce contexte, il convient qu'une liste d'indicateurs soit
établie et que la Commission, évalue l'incidence de la politique du FEAMP au
regard de ses objectifs spécifiques. (99)
Il convient que la responsabilité du suivi du programme soit partagée
entre l'autorité de gestion et un comité de suivi créé à cet effet. À cette
fin, il y a lieu de préciser leurs responsabilités respectives. Il convient que
le suivi du programme donne lieu à la rédaction d'un rapport annuel sur la mise
en œuvre, à transmettre à la Commission. (100)
Chaque État membre devrait disposer d'un site ou d'un portail web unique
contenant des informations sur le programme opérationnel, y compris les listes
des opérations soutenues au titre de chaque programme opérationnel, afin
d'augmenter l’accessibilité et la transparence des informations sur les
possibilités de financement et sur les bénéficiaires des projets. Cette information
devrait donner au grand public, et en particulier aux contribuables de l'Union,
une idée raisonnable, tangible et concrète sur la manière dont les fonds de
l'Union sont dépensés dans le cadre du FEAMP. Outre cet objectif, la
publication des données pertinentes devrait permettre de faire connaître
davantage les possibilités de financement offertes par l'Union. Cependant, afin
de respecter pleinement le droit fondamental à la protection des données et
suivant l'arrêt de la Cour dans les affaires jointes Schecke[19],
il n'y a pas lieu de demander la publication des noms des personnes physiques. (101)
En vue de compléter et de modifier certains éléments non essentiels du
présent règlement, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter
des actes conformément à l'article 290 du traité en ce qui concerne un
code de conduite permettant de déterminer les cas de non-respect des règles de
la PCP pouvant entraîner le rejet d'une demande et son délai afin de garantir
le respect de la condition ex ante de manière proportionnée; de déterminer
les investissements à bord admissibles, en écartant ceux qui augmenteraient la
capacité de pêche du navire; de déterminer une méthode de calcul des recettes
nettes en cas d'éco-innovation; de déterminer les opérations et les coûts
admissibles relatifs à la protection et au rétablissement des zones marines
protégées; de déterminer les coûts admissibles pour les investissements dans la
production aquacole off-shore et non alimentaire; de déterminer le contenu du
plan d'action des stratégies de développement local; de déterminer les coûts
admissibles dans le cadre du soutien préparatoire aux stratégies de
développement local; de définir les coûts admissibles dans le cadre des frais
de fonctionnement et des coûts d'animation des stratégies de développement
local; de préciser les obligations des organismes payeurs; de déterminer les
tâches des organismes de certification; de préciser les procédures à suivre en
matière de piste d'audit, de préciser les obligations des États membres en cas
de recouvrement des sommes indûment versées; de définir les cas de non respect
de la PCP pouvant entraîner la suspension des paiements; d'établir les critères
et la méthodologie à suivre en cas de corrections financières forfaitaires ou
extrapolées et la liste des cas pertinents de non-respect des règles de la PCP
pouvant entraîner des corrections financières; et de déterminer le contenu du
système de suivi et d'évaluation et de procéder à sa mise en place. (102)
Durant la phase de préparation et d'élaboration des actes délégués, il
convient que la Commission transmette simultanément, en temps utile et en bonne
et due forme, les documents pertinents au Parlement européen et au Conseil. (103)
Il convient de conférer à la Commission le pouvoir d'adopter, au moyen
d'actes d'exécution, des décisions portant sur la ventilation annuelle des
dotations, sur l'approbation des programmes opérationnels et leurs
modifications, sur l'établissement des priorités de l'Union dans la politique
de contrôle et d'exécution, sur l'approbation des plans de travail annuels
relatifs à la collecte des données, sur l'établissement de preuves du non
respect de la PCP pouvant entraîner des interruptions du délai de paiement, sur
le non respect des règles de la PCP pouvant donner lieu à la suspension des
paiements, sur la suspension des paiements et la levée de celle-ci, sur des
corrections financières et sur l'apurement des comptes. (104)
Afin de garantir des conditions uniformes pour la mise en œuvre du
présent règlement, il convient de conférer à la Commission des compétences
d'exécution en ce qui concerne le format du programme opérationnel et ses
procédures d'adoption; les procédures d'adoption du plan de travail annuel
relatif à la collecte des données; l'application concrète des points de pourcentage
de l'intensité de l'aide qui figure à l'annexe I; le délai pour l'envoi de
la déclaration de dépenses intermédiaire; les règles régissant les obligations
des organismes payeurs en matière de contrôle et de gestion; les tâches
spécifiques des organismes de certification; les règles pour une gestion et un
contrôle efficaces; les règles déterminant les paiements à suspendre; la
procédure d'interruption du délai de paiement ou de suspension des paiements;
la procédure en cas de contrôles sur place supplémentaires par la Commission;
la présentation des rapports annuels sur la mise en œuvre; les éléments à
mentionner dans les évaluations ex ante et ex post; et l'élaboration
des éléments techniques relatifs aux actions de publicité. Il convient que ces
compétences soient exercées conformément au règlement (UE) n° 182/2011
du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 établissant
les règles et principes généraux relatifs aux modalités de contrôle par les
États membres de l'exercice des compétences d'exécution par la Commission[20]. (105)
Étant donné le caractère procédural des dispositions de l'article 24,
de l'article 98, de l'article 120 et de l'article 143, que la
Commission doit adopter au moyen d'actes d'exécution, il convient d'appliquer
la procédure consultative au moment de leur adoption. (106)
Afin de faciliter le passage du système mis en place par le
règlement (CE) n° 1198/2006 au système établi par le présent
règlement, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter des
actes conformément à l’article 290 du traité, en ce qui concerne
l’établissement de dispositions transitoires. (107)
Le nouveau régime d'aide prévu par le présent règlement remplace celui
établi par le règlement (CE) n° 1198/2006, le règlement (CE)
n° 861/2006, le règlement du Parlement européen et du Conseil établissant
un programme de soutien pour le développement d'une politique maritime
intégrée, le règlement (CE) n° 1290/2005 relatif au Fonds de
garantie, le règlement (CE) n° 791/2007 et le règlement (CE)
n° 1224/2009, article 103. Il convient, par conséquent, d'abroger les
dispositions et les règlements susmentionnés à compter du 1er janvier
2014. ONT ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT: TITRE I
OBJECTIFS CHAPITRE I
Champ d'application et définitions Article premier
Objet Le présent règlement définit des mesures financières de
l'Union pour la mise en œuvre: a) de la politique commune de la pêche (PCP); b) des mesures pertinentes relatives au droit de la
mer; c) du développement durable des zones tributaires de
la pêche et de la pêche dans les eaux intérieures; d) et de la politique maritime intégrée (PMI). Article 2
Champ géographique Le présent règlement s'applique aux opérations qui se
déroulent sur le territoire de l'Union, sauf disposition contraire prévue au
présent règlement. Article 3
Définitions 1. Aux fins du présent règlement et sans
préjudice du paragraphe 2, les définitions visées à l'article 5 du
[règlement relatif à la politique commune de la pêche][21],
à l'article 5 du [règlement portant organisation commune des marchés dans
le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture], à l'article 4 du
règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil et à l'article 2 du
règlement n° [règlement portant dispositions communes][22]
s'appliquent. 2. Aux fins du présent règlement, on entend
par: 1) «environnement commun de partage de l'information
(CISE)»: un réseau de systèmes à structure décentralisée créé pour permettre un
échange d'informations entre utilisateurs de secteurs différents afin d'affiner
l'état des lieux des activités en mer; 2) «opérations intersectorielles»: des initiatives qui
apportent un bénéfice mutuel aux différents secteurs et/ou aux différentes
politiques sectorielles, telles que visées par le traité sur le fonctionnement
de l'Union européenne, et qui ne peuvent être complètement réalisées par des
mesures prévues dans les politiques respectives; 3) «système d'enregistrement et de communication
électroniques (ERS)»: un système d'enregistrement et de communication
électroniques de données, tel que visé aux articles 15, 24 et 63,
du règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil; 4) «réseau européen d'observation et de données du milieu
marin»: un réseau qui intègre l'observation et les programmes de données du
milieu marin qui existent au niveau national dans une ressource européenne
commune et accessible; 5) «zone tributaire de la pêche»: une zone comportant un
rivage marin ou lacustre ou des étangs ou un estuaire dans laquelle un nombre
significatif d'emplois est lié au secteur de la pêche ou de l'aquaculture, et
désignée en tant que telle par l'État membre; 6) «pêcheur»: toute personne pratiquant la pêche à titre
professionnel, selon les critères en vigueur dans l'État membre, à bord d'un
navire de pêche en activité, ou pratiquant la récolte d'organismes marins à
titre professionnel, selon les critères en vigueur dans l'État membre, sans
navire; 7) «politique maritime intégrée» (PMI): une politique de
l'Union dont l'objectif est d'encourager une prise de décision coordonnée et
cohérente afin de favoriser au maximum le développement durable, la croissance
économique et la cohésion sociale des États membres, et notamment, des régions
côtières, insulaires et ultrapériphériques de l'Union, ainsi que des secteurs
maritimes, grâce à des politiques cohérentes dans le domaine maritime et à la
coopération internationale en la matière; 8) «surveillance maritime intégrée»: une initiative de
l'UE dont l'objectif est de renforcer l'efficacité et l'efficience des
activités de surveillance des mers européennes par l'échange d'informations et
la collaboration entre les secteurs et les pays; 9) «irrégularité»: une irrégularité telle que définie à
l'article 1er, paragraphe 2, du règlement (CE,
Euratom) n° 2988/95 du Conseil; 10) «pêche dans les eaux intérieures»: la pêche effectuée à
des fins commerciales par des navires qui opèrent exclusivement dans les eaux
intérieures ou par d’autres engins utilisés pour la pêche sous la glace; 11) « gestion intégrée des zones côtières»: les stratégies
et les mesures telles que définies dans la recommandation du Parlement européen
et du Conseil (2002/413/CE) du 30 mai 2002 relative à la mise en
œuvre d'une stratégie de gestion intégrée des zones côtières en Europe[23]; 12) «gouvernance maritime intégrée»: la gestion coordonnée
de toutes les politiques sectorielles de l'UE concernant les océans, les mers
et les régions côtières; 13) «régions marines»: les zones géographiques énumérées à
l’annexe I de la décision 2004/585/CE du Conseil et les zones
établies par les organisations régionales de gestion des pêches; 14) «planification de l'espace maritime»: un processus,
engagé par les pouvoirs publics, d'analyse des activités humaines dans les
zones maritimes afin d'en assurer la répartition, dans l'espace et dans le
temps, aux fins d'objectifs à la fois écologiques, économiques et sociaux; 15) «mesure»: un ensemble d'opérations; 16) «dépenses publiques»: toute contribution au financement
des opérations provenant du budget de l'État membre, des collectivités
territoriales ou de l'Union européenne et toute dépense similaire. Toute contribution
au financement des opérations provenant du budget d'organismes de droit public
ou d'associations formées par une ou plusieurs autorités territoriales ou des
organismes de droit public agissant conformément à la directive 2004/18/CE
du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 relative à
la coordination des procédures de passation des marchés publics de travaux, de
fournitures et de services[24] est considérée comme une
contribution publique; 17) «stratégie spécifique au bassin maritime»: un cadre
structuré de coopération relatif à une zone géographique donnée, élaboré par
les institutions européennes, les États membres, leurs régions et, le cas
échéant, les pays tiers partageant un bassin maritime; la stratégie prend en
considération les spécificités géographiques, climatiques, économiques et
politiques du bassin maritime; 18) «petite pêche côtière»: la pêche pratiquée par des
navires de pêche dont la longueur hors tout est inférieure à douze mètres et
qui n’utilisent aucun des engins remorqués énumérés dans le tableau 3 de
l’annexe I du règlement (CE) n° 26/2004 de la Commission du 30 décembre 2003
relatif au fichier de la flotte de pêche de l'Union[25]; 19) «navires opérant exclusivement dans les eaux
intérieures»: des navires qui exercent des activités de pêche commerciale dans
les eaux intérieures et qui ne figurent pas au fichier de la flotte de pêche de
l'Union. TITRE II
CADRE GÉNÉRAL CHAPITRE I
Établissement du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche et
définition de ses objectifs Article 4
Établissement Il est établi un Fonds européen pour les affaires maritimes
et la pêche (FEAMP). Article 5
Objectifs Le FEAMP contribue aux objectifs suivants: a) promouvoir une pêche et une aquaculture durables
et compétitives; b) favoriser l'élaboration et la mise en œuvre de la
politique maritime intégrée de l'Union de manière à compléter la politique de
cohésion et la politique commune de la pêche; c) promouvoir un développement territorial équilibré
et solidaire des zones tributaires de la pêche; d) favoriser la mise en œuvre de la PCP. Article 6
Priorités de l'Union La réalisation des objectifs du FEAMP contribue à la
stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive.
Elle s'effectue dans le cadre des six priorités suivantes de l'Union, qui
traduisent les objectifs thématiques correspondants du cadre stratégique commun
(ci-après dénommé «CSC»): 1) améliorer l'emploi et renforcer la cohésion
territoriale en répondant aux objectifs suivants: a) promouvoir la croissance économique, l'inclusion
sociale et la création d'emplois, et soutenir la mobilité des travailleurs des
communautés côtières et de l'intérieur des terres qui sont tributaires de la
pêche et de l'aquaculture; b) diversifier les activités de pêche au profit d'autres
secteurs de l'économie maritime et développer l'économie maritime, y compris en
matière d'atténuation des changements climatiques. 2) Favoriser une pêche innovante, compétitive et
fondée sur les connaissances, en se concentrant sur les domaines suivants: a) le soutien au renforcement du développement
technologique, de l’innovation et du transfert des connaissances; b) le renforcement de la compétitivité et de la viabilité
de la pêche, en particulier des navires pratiquant la petite pêche côtière, et
l'amélioration des conditions de sécurité et de travail; c) le développement de nouvelles compétences
professionnelles et de l'apprentissage tout au long de la vie; d) l'amélioration de l'organisation du marché des produits
de la pêche. 3) Favoriser une aquaculture innovante, compétitive
et fondée sur les connaissances, en se concentrant sur les domaines suivants: a) le soutien au renforcement du développement
technologique, de l’innovation et du transfert des connaissances; b) le renforcement de la compétitivité et de la viabilité
des entreprises aquacoles, en particulier des PME; c) le développement de nouvelles compétences
professionnelles et de l'apprentissage tout au long de la vie; d) l'amélioration de l'organisation du marché des produits
de l'aquaculture. 4) Encourager une pêche durable et efficace dans
l'utilisation des ressources, en se concentrant sur les domaines suivants: a) la limitation de l'incidence de la pêche sur le milieu
marin; b) la protection et le rétablissement de la biodiversité
et des écosystèmes marins, y compris des services qu'ils fournissent. 5) Encourager une aquaculture durable et efficace
dans l'utilisation des ressources, en se concentrant sur les domaines suivants: a) le renforcement des écosystèmes liés à l'aquaculture et
la promotion aquaculture efficace dans l'utilisation des ressources; b) la promotion d'une aquaculture offrant un haut niveau
de protection environnementale, de la santé et du bien-être des animaux, ainsi
que de la santé publique et de la sécurité. 6) Favoriser la mise en œuvre de la PCP en: a) fournissant des connaissances scientifiques et en
collectant des données; b) soutenant le contrôle et l'exécution, par le
renforcement des capacités institutionnelles et grâce à une administration
publique efficace. CHAPITRE II
Gestion partagée et gestion directe Article 7
Gestion partagée et gestion directe 1. Les mesures relevant du titre V et
l'assistance technique couverte par l'article 92 sont financées par le
FEAMP, conformément au principe de la gestion partagée entre les États membres
et l'Union et aux règles communes établies par le [règlement (UE)
n° […] portant dispositions communes][26] . 2. Les mesures relevant du titre VI, à
l'exception de l'assistance technique couverte par l'article 92, sont
financées par le FEAMP conformément au principe de la gestion directe. CHAPITRE III
Principes généraux de l'intervention en gestion partagée Article 8
Aides d’État 1. Sans préjudice du paragraphe 2 du
présent article, les articles 107, 108 et 109 du traité
s'appliquent aux aides accordées par les États membres aux entreprises du
secteur de la pêche et de l'aquaculture. 2. Toutefois, les articles 107, 108
et 109 du traité ne s’appliquent pas aux paiements effectués par les États
membres, dès lors qu’ils sont accordés en vertu et dans le respect des
dispositions du présent règlement et qu’ils entrent dans le champ d’application
de l’article 42 du traité. 3. Les dispositions nationales qui prévoient
un financement public allant au-delà des dispositions du présent règlement concernant
les contributions financières, prévues au paragraphe 2, sont traitées dans
leur ensemble sur la base du paragraphe 1. Article 9
Partenariat Par dérogation à l'article 5, paragraphe 4, du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], la Commission
consulte, au moins deux fois pendant la période de programmation, les
organisations qui représentent les partenaires au niveau de l'Union en ce qui
concerne la mise en œuvre de l'aide octroyée au titre du FEAMP. Article 10
Coordination Outre les principes généraux énoncés à l'article 4 du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], la Commission
et les États membres assurent la coordination et la complémentarité de l'aide
octroyée au titre du FEAMP et de l'aide octroyée au titre des autres politiques
et instruments financiers de l'Union, y compris le règlement (CE)
n° [établissant le programme-cadre pour l'environnement et la lutte contre
le changement climatique (programme-cadre LIFE)][27]
et l'aide dans le cadre de l'action extérieure de l'Union. La coordination de
l'aide octroyée au titre du FEAMP et au titre du programme-cadre LIFE sera
réalisée en particulier en favorisant le financement d'activités
complémentaires aux projets intégrés financés par le programme-cadre LIFE et le
recours à des solutions, méthodes et approches validées dans le cadre de LIFE. Article 11
Conditions ex ante Les conditions ex ante visées à l'annexe III du
présent règlement s'appliquent pour le FEAMP. CHAPITRE IV
Recevabilité des demandes et opérations non admissibles Article 12
Admissibilité des demandes 1. Les demandes présentées par les opérateurs
suivants ne sont pas admissibles au bénéfice de l'aide du FEAMP pendant une
période définie: a) les opérateurs ayant commis une infraction grave au
sens de l'article 42 du règlement (CE) n° 1005/2008 ou de
l'article 90, paragraphe 1, du règlement (CE) n° 1224/2009; b) les opérateurs concernés par l'exploitation, la gestion
ou la propriété de navires de pêche figurant sur la liste de l'Union des
navires INN visée à l'article 40, paragraphe 3, du
règlement (CE) n° 1005/2008; c) les opérateurs responsables d'autres cas de non-respect
des règles de la PCP, qui compromettent sérieusement la durabilité des stocks
concernés. 2. Les demandes présentées par les opérateurs
responsables d'une irrégularité dans le cadre du FEP ou FEAMP seront rejetées
pour une durée définie. 3. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter un acte délégué, conformément à l'article 150, en ce qui
concerne: a) la définition de la durée visée aux paragraphes 1
et 2, qui sera proportionnelle à la gravité ou à la répétition de
l'infraction ou du non-respect; b) la date de début ou de fin applicable à la durée visée
au paragraphe 1; c) la définition des autres cas de non-respect visés au
paragraphe 1, point c), qui compromettent sérieusement la durabilité
des stocks concernés. 4. Les États membres demandent aux opérateurs
qui présentent une demande au titre du FEAMP de fournir à l'autorité de gestion
une déclaration signée, attestant le respect des critères énumérés au
paragraphe 1 et l'absence d'irrégularité relevant du FEP ou du FEAMP,
telle que visée au paragraphe 2. les États membres vérifient la véracité
de la déclaration avant d'approuver l'opération. 5. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150 sur la
délégation, en ce qui concerne la mise en place d'un système d'échange
d'informations entre les États membres sur les cas de non-respect. Article 13
Opérations non admissibles Les opérations suivantes ne sont pas admissibles au bénéfice
de l'aide du FEAMP: a) les opérations qui augmentent la capacité de pêche
du navire; b) la construction de nouveaux navires de pêche, la
sortie de flotte ou l'importation de navires de pêche; c) l'arrêt temporaire des activités de pêche; d) la pêche à titre expérimental; e) le transfert de propriété d'une entreprise; f) le repeuplement direct, sauf si un acte juridique
de l'Union le prévoit explicitement en tant que mesure de conservation ou en
cas de repeuplement à titre expérimental. TITRE III
CADRE FINANCIER Article 14
Exécution du budget 1. Le budget de l'Union alloué au FEAMP
relevant du titre V est exécuté dans le cadre de la gestion partagée,
conformément à l'article 4 du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes]. 2. Le budget de l'Union alloué au FEAMP
relevant du titre VI est exécuté directement par la Commission,
conformément à l'article 55, paragraphe 1, point a), du [nouveau
règlement financier]. 3. La Commission annule tout ou partie de l'engagement
budgétaire dans le cadre de la gestion directe, conformément au [nouveau
règlement financier] et à l'article 147 du présent règlement. 4. Le principe de la bonne gestion financière
s'applique conformément aux articles 27 et 50 du [nouveau règlement
financier]. Article 15
Ressources budgétaires en gestion partagée 1. Les ressources disponibles en vue de
l'engagement par le FEAMP pour la période 2014-2020 dans le cadre de la
gestion partagée, exprimées en prix courant, s'élèvent à 5 520 000 000 EUR,
conformément à la répartition annuelle figurant à l'annexe II. 2. Un montant de 4 535 000 000 EUR
des ressources visées au paragraphe 1 est affecté au développement durable
de la pêche, de l'aquaculture et des zones tributaires de la pêche dans le cadre
du titre V, chapitres I, II et III. 3. Un montant de 477 000 000 EUR
des ressources visées au paragraphe 1 est affecté aux mesures de contrôle
et d'exécution visées à l'article 78. 4. Un montant de358 000 000 EUR
des ressources visées au paragraphe 1 est affecté aux mesures relatives à
la collecte des données visées à l'article 79. 5. Les ressources affectées à la compensation
en faveur des régions ultrapériphériques relevant du titre V,
chapitre V, ne peuvent dépasser annuellement: –
4 300 000 EUR pour les Açores et Madère; –
5 800 000 EUR pour les îles Canaries; –
4 900 000 EUR pour la Guyane et la Réunion. 6. Un montant de 45 000 000 EUR
des ressources visées au paragraphe 1 est affecté à l'aide au stockage
visée à l'article 72 pour la période 2014-2018. Article 16
Ressources budgétaires en gestion directe Un montant de 1 047 000 000 EUR du
FEAMP est affecté à des mesures dans le cadre de la gestion directe,
conformément au titre VI, chapitres I et II. Ce montant comprend
l'assistance technique relevant de l'article 91. Article 17
Répartition financière en gestion partagée 1. Les ressources disponibles pour les
engagements des États membres visés à l'article 15, paragraphes 2
à 6, pour la période 2014-2020, telles que prévues au tableau de
l'annexe II, sont fixées sur la base des critères objectifs suivants: a) En ce qui concerne le titre V: i) le niveau d'emploi dans le secteur de la pêche et de
l'aquaculture; ii) le niveau de production dans le secteur de la pêche
et de l'aquaculture; iii) le pourcentage de pêcheurs pratiquant la petite pêche
côtière dans la flotte de pêche; b) En ce qui concerne les articles 78 et 79: i) la portée des activités de contrôle de l'État membre
concerné, évaluée en fonction de la taille de la flotte de pêche nationale, du
nombre de débarquements et de la valeur des importations des pays tiers; ii) les ressources disponibles en matière de contrôle par
rapport à la portée des activités de contrôle de l'État membre, les moyens
disponibles étant évalués en fonction du nombre de contrôles menés en mer et
d'inspections portant sur les débarquements. iii) la portée des tâches relatives à la collecte des
données effectuées par l'État membre concerné, évaluée en fonction de la taille
de la flotte de pêche nationale, du nombre de débarquements, du nombre
d'activités de suivi scientifique effectuées en mer et du nombre d'enquêtes
auxquelles participe l'État membre, et iv) les ressources disponibles en matière de collecte de
données par rapport à la portée des tâches relatives à la collecte des données
effectuées par l'État membre, lorsque les moyens disponibles sont évalués en
fonction du nombre d'observateurs en mer et de la quantité de ressources
humaines et de moyens techniques nécessaires à la mise en œuvre du programme
d'échantillonnage national de collecte des données. c) En ce qui concerne toutes les mesures: l'historique des
dotations accordées en vertu du règlement (CE) n° 1198/2006 du
Conseil, ainsi que l'historique de consommation dans le cadre du
règlement (CE) n° 861/2006 du Conseil 2. La Commission adopte, au moyen d'un acte
d'exécution, une décision établissant la ventilation annuelle des ressources
globales par État membre. TITRE IV
PROGRAMMATION CHAPITRE I
Programmation des mesures financées en gestion partagée Article 18
Préparation des programmes opérationnels 1. Chaque État membre élabore un programme
opérationnel unique pour mettre en œuvre les priorités de l'Union qui seront
cofinancées par le FEAMP. 2. L'État membre établit le programme
opérationnel en étroite collaboration avec les partenaires visés à
l'article 5 du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes]. La consultation des partenaires lors de l'élaboration des documents
préparatoires est organisée de manière à permettre aux partenaires d'examiner
ces documents. 3. En ce qui concerne le volet du programme
opérationnel visé à l'article 20, paragraphe 1, point n), la
Commission adopte, au moyen d'un acte d'exécution, les priorités de l'Union en
matière de politique d'exécution et de contrôle, au plus tard le 31 mai 2013. 4. Le volet du programme opérationnel visé à
l'article 20, paragraphe 1, point o), portant sur la partie du
programme pluriannuel visé à l'article 37, paragraphe 5, du
[règlement relatif à la politique commune de la pêche] pour l'année 2014
est communiqué au plus tard le 31 octobre 2013. Article 19
Principes directeurs pour le programme
opérationnel Lors de l'élaboration du programme opérationnel, l'État
membre tient compte des principes directeurs suivants: a) des combinaisons pertinentes de mesures sont
prévues pour chacune des priorités de l'Union, dans la logique de l'évaluation
ex ante et de l'analyse des atouts, des faiblesses, des opportunités et
des menaces (ci-après dénommée «analyse AFOM»); b) une approche pertinente en ce qui concerne l'innovation,
ainsi que l'atténuation des changements climatiques et l'adaptation à ces
changements est intégrée dans le programme; c) une action appropriée est envisagée afin de
simplifier et de faciliter la mise en œuvre du programme; d) le cas échéant, les mesures répondant aux
priorités de l'Union pour le FEAMP visées à l'article 6, paragraphes 3
et 5, du présent règlement, sont cohérentes avec le plan stratégique
national pluriannuel pour l'aquaculture visé à l'article 43 du [règlement
relatif à la politique commune de la pêche]. Article 20
Contenu du programme opérationnel 1. Outre les éléments visés à l'article 24
du [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], le
programme opérationnel comprend: a) l'évaluation ex ante visée à l'article 48 du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes]; b) un examen de la situation en termes d'analyse AFOM et
le recensement des besoins de l'aire géographique auxquels le programme doit
répondre. L'analyse est structurée autour des priorités de l’Union. Les
besoins spécifiques en ce qui concerne l'atténuation des changements
climatiques et l'adaptation à ces changements, ainsi que la promotion de
l'innovation sont évalués au regard de l'ensemble de priorités de l'Union, en
vue de déterminer les réponses appropriées dans ces deux domaines, au niveau de
chaque priorité; une synthèse, recensant les points forts et les points
faibles, de la situation dans les domaines d'action admissibles au bénéfice
d'une aide; c) une approche pertinente et prouvée, intégrée au
programme, à l'égard de l'innovation, de l'environnement, y compris des besoins
spécifiques des zones relevant de Natura 2000, et de l'adaptation aux
changements climatiques et de l'atténuation de ces changements; d) l'évaluation des conditions ex ante et, le cas
échéant, des actions visées à l'article 17, paragraphe 4, du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], et les étapes
arrêtées aux fins de l'article 19 du [règlement (UE) n° […]
portant dispositions communes]; e) une liste de mesures choisies en fonction des priorités
de l'Union; f) la description des critères de sélection des projets; g) la description des critères de sélection des stratégies
de développement local relevant du titre V, chapitre III; h) une indication claire des opérations relevant du
titre V, chapitre III, qui peuvent être menées collectivement et donc
bénéficier d'une intensité supérieure de l'aide conformément à l'article 95,
paragraphe 3; i) une analyse des besoins liés aux exigences en matière
de suivi et d'évaluation, et le plan d'évaluation visé à l'article 49 du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes]. Les États membres
prévoient des ressources suffisantes et des activités de renforcement des
capacités pour répondre aux besoins recensés; j) l'élaboration d'un plan de financement fondé sur les
articles 18 et 20 du [règlement (UE) n° […] portant
dispositions communes] et conformément à la décision de la Commission visée à
l'article 17, paragraphe 3, comprenant: i) un tableau établissant la contribution totale du
FEAMP, prévue pour chaque année; ii) un tableau établissant les ressources et les taux de
cofinancement applicables du FEAMP au regard des objectifs relevant des
priorités de l'Union visées à l'article 6 et de l'assistance technique. Le
cas échéant, ce tableau présente séparément les ressources et les taux de
cofinancement du FEAMP qui s'appliquent par dérogation à la règle générale
établie à l'article 94, paragraphe 1, en ce qui concerne l'aide visée
aux articles 72 et 73, à l'article 78, paragraphe 2,
points a) à j), et à l'article 79. k) des informations sur les mesures complémentaires,
financées par des Fonds relevant du CSC ou par le programme-cadre LIFE; l) les modalités de mise en œuvre du programme, et
notamment: i) la désignation, par l'État membre, de toutes les
autorités visées à l'article 107 et, à titre d'information, une
description sommaire de la structure de gestion et de contrôle; ii) une description des procédures de suivi et
d'évaluation, ainsi que la composition du comité de suivi; iii) les dispositions prévues pour assurer la publicité du
programme, conformément à l'article 143; m) la désignation des partenaires visés à l'article 5
du [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], et les
résultats de la consultation des partenaires; n) en ce qui concerne l'objectif d'améliorer le respect
des règles grâce au contrôle visé à l'article 6, paragraphe 6, et
conformément à l'article 18, paragraphe 3: i) une liste d'organismes mettant en œuvre le régime de
contrôle, d'inspection et d'exécution, et une brève description de leurs
ressources humaines et financières disponibles pour procéder au contrôle, à
l'inspection et à l'exécution des règles de la pêche, de l'équipement dont ils
disposent pour ces tâches, en particulier le nombre de navires, d'avions et
d'hélicoptères; ii) les objectifs généraux des mesures de contrôle à
mettre en œuvre, en faisant appel aux indicateurs communs à établir
conformément à l'article 133; iii) les objectifs spécifiques à atteindre, en tenant
compte des priorités de l'Union définies à l'article 6 et en détaillant,
pour chaque catégorie de dépenses, la quantité d'équipements à acheter au cours
de l'ensemble de la période de programmation; o) en ce qui concerne l'objectif relatif à la collecte de
données pour une gestion durable de la pêche, visé à l'article 6,
paragraphe 6, et à l'article 18, paragraphe 4, et conformément
au programme pluriannuel de l'Union visé à l'article 37, paragraphe 5,
du [règlement relatif à la politique commune de la pêche]: i) une description des activités à exercer, liées à la
collecte de données, permettant: d'évaluer le secteur de la pêche (paramètres biologiques,
économiques et transversaux, ainsi que campagnes de recherche
océanographiques); d'évaluer la situation économique des secteurs de l'aquaculture
et de la transformation; d'évaluer les effets du secteur de la pêche sur l'écosystème. ii) une description des méthodes de stockage, de gestion
et d'utilisation des données; iii) une démonstration de la capacité de bonne gestion
financière et administrative des données collectées. Ce volet du programme opérationnel est complété par
l'article 23. 2. Le programme opérationnel comprend en outre
les méthodes de calcul des coûts simplifiés, des coûts supplémentaires ou de la
perte de revenus, conformément à l'article 103, ou la méthode de calcul de
la compensation sur la base des critères pertinents déterminés pour chacune des
activités menées au titre de l'article 38, paragraphe 1. 3. Le programme opérationnel comprend
également une description des actions spécifiques visant à promouvoir l'égalité
des chances et à prévenir toute discrimination fondée sur le sexe, la race ou
l'origine ethnique, la religion ou les convictions, le handicap, l'âge ou
l'orientation sexuelle, ainsi que les modalités visant à garantir l'intégration
de la dimension «hommes-femmes» au niveau du programme opérationnel et des
opérations. 4. La Commission arrête, au moyen d'actes
d'exécution, les règles régissant la présentation des éléments décrits aux
paragraphes 1, 2 et 3. Ces actes d’exécution sont adoptés,
conformément à la procédure consultative visée à l’article 151,
paragraphe 2. Article 21
Approbation du programme opérationnel 1. Outre les dispositions de l'article 25
du [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], la Commission
évalue la cohérence des programmes opérationnels avec le présent règlement et
leur contribution effective aux priorités de l'Union pour le FEAMP visées à
l'article 6, en prenant aussi en considération l'évaluation ex ante. 2. La Commission approuve, au moyen d’un acte
d’exécution, le programme opérationnel. Article 22
Modification du programme opérationnel 1. La Commission approuve, au moyen d'actes
d'exécution, la modification d'un programme opérationnel. 2. Afin de suivre l'évolution des besoins
techniques liés aux activités de contrôle, le volet du programme opérationnel
visé à l'article 20, paragraphe 1, point n), peut être modifié
tous les deux ans, et pour la première fois à compter du 1er janvier 2015. À cette fin, la Commission adopte une décision, au moyen d'un
acte d'exécution, détaillant les changements dans les priorités de l'Union en
matière de politique de contrôle et d'exécution, mentionnées à l'article 18,
paragraphe 3, et les opérations admissibles correspondantes auxquelles il
y a lieu d'accorder la priorité. En tenant compte des nouvelles priorités établies dans la
décision visée au deuxième alinéa du présent paragraphe, les États membres
présentent à la Commission, pour le 31 octobre de l'année précédant
l'année de mise en œuvre concernée, la modification au programme opérationnel. 3. En tenant compte du principe de
proportionnalité, les modifications des programmes visées au paragraphe 2
bénéficient d'une procédure simplifiée, adoptée conformément à l'article 24. Article 23
Plan de travail annuel relatif à la collecte
de données 1. Aux fins de l'application de
l'article 20, paragraphe 1, point o), les États membres
présentent à la Commission un plan de travail annuel avant le 31 octobre
de chaque année. Les plans de travail annuels contiennent une description des
procédures et des méthodes à suivre pour la collecte et l'analyse des données
et pour l'évaluation de leur précision. 2. Les États membres présentent chaque plan de
travail annuel par voie électronique. 3. La Commission approuve, au moyen d'un acte
d'exécution, le plan de travail annuel, au plus tard le 31 décembre
de chaque année. 4. Le premier plan de travail annuel comprend
les activités pour l'année 2014 et doit être présenté à la Commission pour
le 31 octobre 2013 au plus tard. Article 24
Règles de procédure et calendriers 1. La Commission peut adopter, au moyen
d'actes d'exécution, les règles relatives aux procédures, au format et aux
calendriers, en ce qui concerne: –
l'approbation des programmes opérationnels; –
la présentation et l'approbation des propositions de modification des
programmes opérationnels, y compris leur date d'entrée en vigueur et fréquence
de présentation au cours de la période de programmation; –
la présentation et l'approbation des propositions de modification visées
à l'article 22, paragraphe 2; –
la présentation des plans de travail annuels relatifs à la collecte des
données. Les procédures et les calendriers sont simplifiés pour les
modifications des programmes opérationnels portant sur: a) un transfert de fonds entre les priorités de l'Union; b) l'introduction ou la suppression de mesures ou de types
d'opérations; c) des modifications dans la description des mesures, y
compris les modifications des conditions d'admissibilité; d) les modifications visées à l'article 22,
paragraphe 2, ainsi que des modifications ultérieures du programme du
volet visé à l'article 20, paragraphe 1, point n). Afin de bénéficier de cette procédure simplifiée, les
modifications visées aux points a) et b) ne peuvent dépasser 5 %
du montant alloué à la priorité de l'Union et 10 % du montant alloué
à chaque mesure. 2. Ces actes d’exécution sont adoptés,
conformément à la procédure consultative visée à l’article 151,
paragraphe 2. CHAPITRE II
Programmation des mesures financées en gestion directe Article 25
Programme de travail annuel 1. Pour la mise en œuvre du titre VI,
chapitres I et II, et de l'article 92, la Commission adopte, au
moyen d'actes d'exécution, un programme de travail annuel conformément aux
objectifs établis auxdits chapitres. Ces actes d’exécution sont adoptés
conformément à la procédure d’examen visée à l’article 151,
paragraphe 3. 2. Le programme de travail annuel établit les
objectifs poursuivis, les résultats escomptés, la méthode de mise en œuvre et
son montant total. Il contient en outre une description des activités à
financer, une indication du montant alloué à chaque activité, un calendrier
indicatif de mise en œuvre et des informations sur leur mise en œuvre. En ce
qui concerne les subventions, il comprend les priorités, les critères
d'évaluation essentiels et le taux maximal de cofinancement. TITRE V
MESURES FINANCÉES EN GESTION PARTAGÉE CHAPITRE I
Développement durable de la pêche Article 26
Objectifs spécifiques L'aide relevant du présent chapitre contribue à la
réalisation des priorités de l'Union établies à l'article 6,
paragraphes 2 et 4. Article 27
Conditions générales 1. Le propriétaire d'un navire de pêche ayant
reçu une aide au titre de l'article 32, paragraphe 1, point b),
de l'article 36, de l'article 39, paragraphe 1, point a),
ou de l'article 40, paragraphe 2, du présent règlement ne peut
transférer le navire vers un pays tiers hors de l'Union pendant au
moins cinq ans suivant la date du paiement effectif de l'aide au
bénéficiaire. 2. Les coûts opérationnels ne sont pas
admissibles, sauf disposition contraire prévue au présent chapitre. Article 28
Innovation 1. En vue d'encourager l'innovation dans le
secteur de la pêche, le FEAMP peut soutenir les projets visant à mettre au
point ou à introduire des produits nouveaux ou sensiblement améliorés par
rapport à l'état de la technique, ainsi que des procédés et des systèmes
d'organisation et de gestion nouveaux ou améliorés. 2. Les opérations financées au titre du
présent article doivent être menées en collaboration avec un organisme
scientifique ou technique agréé par l'État membre qui validera les résultats de
ces opérations. 3. Les résultats des opérations financées au
titre du présent article font l'objet d'une publicité appropriée par l'État
membre conformément à l'article 143. Article 29
Services de conseil 1. Afin d'améliorer la performance et la
compétitivité globales des opérateurs, le FEAMP peut contribuer: a) aux études de faisabilité évaluant la viabilité des
projets qui pourraient bénéficier de l'aide relevant du présent chapitre; b) à la communication d'avis professionnels sur les
stratégies commerciales et de commercialisation. 2. Les études de faisabilité et les avis visés
respectivement au paragraphe 1, points a) et b), sont fournis par des
organismes scientifiques ou techniques reconnus, possédant les compétences
requises en matière de conseil conformément à la législation nationale de
chaque État membre. 3. L'aide visée au paragraphe 1 est
octroyée aux opérateurs ou organisations de pêcheurs, reconnus par l'État
membre, qui ont commandé l'étude de faisabilité visée au paragraphe 1. 4. Les États membres veillent à ce que les
opérations qui seront financées au titre du présent article fassent l'objet
d'une procédure de sélection accélérée. 5. L'aide visée au paragraphe 1 est
octroyée sous la forme d'un montant forfaitaire maximal de 3 000 EUR.
Cette limite ne s'applique pas lorsque le bénéficiaire est une organisation de
pêcheurs. Article 30
Partenariats entre les scientifiques et les
pêcheurs 1. Afin d'encourager le transfert de
connaissances entre les scientifiques et les pêcheurs, le FEAMP peut
contribuer: a) à la création d'un réseau composé d'un ou de plusieurs
organismes scientifiques indépendants et de pêcheurs ou d'une ou de plusieurs
organisations de pêcheurs; b) aux activités exercées par le réseau visé au
point a). 2. Les activités visées au paragraphe 1,
point b), peuvent inclure la collecte de données, des études, la diffusion
des connaissances et des bonnes pratiques. 3. L'aide visée au paragraphe 1 peut être
octroyée aux organismes de droit public, aux pêcheurs, aux organisations de
pêcheurs et aux organisations non gouvernementales reconnues par l'État membre
ou aux groupes d'action locale de la pêche (GALP) tels que définis à
l'article 62. Article 31
Promouvoir le capital humain et le dialogue
social 1. Afin de promouvoir le capital humain et le
dialogue social, le FEAMP peut contribuer: a) à l'apprentissage tout au long de la vie, à la
diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques innovantes et à
l'acquisition de nouvelles compétences professionnelles, en particulier celles
liées à la gestion durable des écosystèmes marins, aux activités du secteur
maritime, à l'innovation et à l'entreprenariat; b) au développement de la mise en réseau et à l’échange
des expériences et des bonnes pratiques entre les parties prenantes, y compris
les organisations encourageant l’égalité des chances entre les hommes et les
femmes; c) à la promotion du dialogue social au niveau national,
régional ou local, en y associant les pêcheurs et les autres parties prenantes
concernées. 2. L'aide visée au paragraphe 1 est
également octroyée aux conjoints de pêcheurs indépendants ou, lorsque ceux-ci
sont reconnus par le droit national, aux partenaires de vie des pêcheurs
indépendants, non salariés ni associés à l'entreprise, qui participent, de
manière habituelle et dans les conditions prévues par la législation nationale,
à l'activité du pêcheur indépendant ou accomplit des tâches complémentaires. Article 32
Faciliter la diversification et la création
d'emplois 1. Afin de faciliter la diversification et la
création d'emplois en dehors des activités de la pêche, le FEAMP peut
contribuer: a) à la création d'entreprises en dehors des activités de
la pêche; b) au réaménagement des navires pratiquant la petite pêche
côtière pour les réaffecter à des activités exercées en dehors de la pêche. 2. L’aide relevant du paragraphe 1,
point a), est accordée aux pêcheurs qui: a) présentent un plan d'entreprise pour le développement
de leurs nouvelles activités; b) possèdent des compétences professionnelles adéquates
pouvant être acquises grâce aux opérations financées au titre de
l'article 31, paragraphe 1, point a). 3. L'aide relevant du paragraphe 1,
point b), est octroyée aux pêcheurs de la petite pêche côtière qui sont
propriétaires d'un navire de pêche de l'Union, enregistré comme étant en
activité, et qui ont mené des activités de pêche en mer pendant au moins 60 jours
au cours des deux années précédant la date de présentation de la demande. La
licence de pêche associée au navire de pêche est retirée définitivement. 4. Les bénéficiaires de l'aide visée au
paragraphe 1 ne pratiqueront pas la pêche à titre professionnel durant les
cinq années qui suivent la réception du dernier versement de l'aide. 5. Les coûts admissibles prévues au
paragraphe 1, point b), sont limitées aux coûts de transformation
d'un navire en vue de sa réaffectation. 6. Le montant de l'aide financière octroyée au
titre du paragraphe 1, point a), ne dépasse pas 50 % du budget
prévu dans le plan d'entreprise pour chaque opération avec un plafond maximal
de 50 000 EUR par opération. Article 33
Santé et sécurité à bord 1. Afin d'améliorer les conditions de travail
à bord des pêcheurs, le FEAMP peut soutenir des investissements à bord ou des
investissements dans des équipements individuels à condition que ces
investissements aillent au-delà des normes imposées par le droit national ou le
droit de l'Union. 2. L'aide est octroyée aux pêcheurs ou
propriétaires de navires de pêche. 3. Lorsque l'opération concerne un
investissement à bord, l'aide est octroyée une seule fois au cours de la
période de programmation pour le même navire de pêche. Lorsque l'opération
concerne un investissement dans un équipement individuel, l'aide est octroyée
une seule fois au cours de la période de programmation pour le même
bénéficiaire. 4. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, afin de déterminer
les types d'opérations admissibles en vertu du paragraphe 1. Article 34
Aide aux systèmes de concessions de pêche
transférables de la PCP 1. Afin d'établir ou de modifier les systèmes
de concessions de pêche transférables prévus à l'article 27 du [règlement
sur la PCP], le FEAMP peut contribuer: a) à la conception et à la mise au point des moyens
techniques et administratifs nécessaires à la création ou au fonctionnement
d'un système de concessions de pêche transférables; b) à la participation des parties prenantes à la
conception et à la mise au point des systèmes de concessions de pêche
transférables; c) au suivi et à l'évaluation des systèmes de concessions
de pêche transférables; d) à la gestion des systèmes de concessions de pêche
transférables. 2. L'aide relevant du paragraphe 1,
points a), b) et c), est octroyée uniquement aux autorités publiques.
L'aide relevant du paragraphe 1, point d), du présent article est
octroyée aux autorités publiques, aux personnes physiques ou morales ou aux
organisations de producteurs reconnues, engagées dans la gestion collective des
concessions de pêche transférables regroupées conformément à l'article 28,
paragraphe 4, du règlement sur la politique commune de la pêche. Article 35
Aide à la mise en œuvre des mesures de
conservation dans le cadre de la PCP 1. Afin de garantir une mise en œuvre efficace
des mesures de conservation prévues aux articles 17 et 21 du
[règlement relatif à la politique commune de la pêche], le FEAMP peut
contribuer: a) à la conception et à la mise au point des moyens
techniques et administratifs nécessaires à la mise en œuvre des mesures de
conservation au sens des articles 17 et 21 du [règlement relatif à la
politique commune de la pêche]; b) à la participation des parties prenantes à la
conception et à la mise en œuvre des mesures de conservation au sens des
articles 17 et 21 du [règlement relatif à la politique commune de la
pêche]; 2. L'aide visée au paragraphe 1 est
octroyée uniquement aux autorités publiques. Article 36
Limiter l’incidence de la pêche sur le
milieu marin 1. Afin de limiter l'incidence de la pêche sur
le milieu marin, d'encourager l'élimination des rejets et de faciliter la
transition vers une exploitation des ressources biologiques vivantes de la mer
qui rétablit et maintient les populations des espèces exploitées au-dessus des
niveaux permettant d'obtenir le rendement maximal durable (RMD), le FEAMP peut
contribuer aux investissements en matière d'équipements: a) qui améliorent la sélectivité de l'engin de pêche au
regard de la taille ou de l'espèce; b) qui réduisent les captures indésirées provenant des
stocks commerciaux ou autres captures accessoires; c) qui limitent l'incidence physique et biologique de la
pêche sur l'écosystème ou les fonds marins. 2 L'aide est octroyée une seule fois au cours
de la période de programmation pour le même navire de pêche de l'Union et pour
le même type d'équipement. 3. L'aide est octroyée uniquement lorsque
l'engin ou tout autre équipement visé au paragraphe 1 est manifestement capable
d'effectuer une meilleure sélection par taille ou a une incidence moindre sur
les espèces non cibles par rapport à l'engin ou à tout autre équipement
standard autorisé par le droit de l'Union ou les dispositions nationales
pertinentes des États membres, adoptées dans le cadre de la régionalisation
telle que définie dans le [règlement sur la PCP]. 4. L'aide est octroyée: a) aux propriétaires de navires de pêche de l'Union dont
les navires sont enregistrés comme étant en activité et qui ont mené des activités
de pêche en mer pendant au moins 60 jours au cours des deux années
précédant la date de présentation de la demande; b) aux pêcheurs propriétaires de l'engin à remplacer et
ayant travaillé à bord d'un navire de pêche de l'Union pendant au moins 60 jours
au cours des deux années précédant la date de présentation de la demande; c) aux organisations de pêcheurs reconnues par l'État
membre. Article 37
Innovation liée à la conservation des
ressources biologiques de la mer 1. Afin de contribuer à l'élimination des
rejets et des captures accessoires et de faciliter la transition vers une
exploitation des ressources biologiques vivantes de la mer qui rétablit et
maintient les populations des espèces exploitées au-dessus des niveaux
permettant d'obtenir le rendement maximal durable (RMD), le FEAMP peut
contribuer aux projets dont le but est de développer ou d'introduire de
nouvelles connaissances techniques ou organisationnelles réduisant l'incidence
des activités de pêche sur le milieu, ou permettant une utilisation plus
durable des ressources biologiques de la mer. 2. Les opérations financées au titre du
présent article doivent être menées en collaboration avec un organisme
scientifique ou technique agréé par le droit national de chaque État membre,
qui validera les résultats de ces opérations. 3. Les résultats des opérations financées au
titre du présent article font l'objet d'une publicité appropriée par l'État
membre conformément à l'article 143. 4. Les navires de pêche concernés par les
projets financés au titre du présent article ne dépassent pas 5 % des
navires de la flotte nationale ou 5 % du tonnage de la flotte
nationale exprimé en tonnage brut et calculé au moment de la présentation de la
demande. 5. Les opérations qui consistent à tester de
nouvelles techniques ou de nouveaux engins de pêche sont menées dans la limite
des possibilités de pêche allouées à l'État membre. 6. Les recettes nettes générées par la
participation du navire de pêche à l'opération sont déduites des dépenses
admissibles de l'opération. 7. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter un acte délégué, conformément à l'article 150, afin de préciser
le calcul des recettes nettes visées au paragraphe 6 portant sur une
période de temps adéquate. Article 38
Protection et rétablissement de la
biodiversité et des écosystèmes marins dans le cadre d’activités de pêche
durables 1. Afin d'encourager la participation des
pêcheurs à la protection et au rétablissement de la biodiversité et des
écosystèmes marins, y compris des services qu'ils fournissent dans le cadre
d'activités de pêche durables, le FEAMP peut soutenir les opérations suivantes: a) la collecte des déchets de la mer, tels que des engins
de pêche perdus et des déchets marins; b) la construction ou la mise en place d’installations
fixes ou mobiles destinées à protéger et à renforcer la faune et la flore
marines; c) contribuer à une meilleure gestion ou conservation des
ressources; d) la gestion, le rétablissement et la surveillance des
sites NATURA 2000, en application de la directive 92/43/CEE du
Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats
naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages[28]
et de la directive 2009/147/CE du Conseil et du Parlement européen
du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux
sauvages[29], conformément aux cadres
d'action prioritaire établis en vertu de la directive 92/43/CEE du
Conseil. e) la gestion, le rétablissement et la surveillance des
zones marines protégées afin de mettre en œuvre les mesures de protection
spatiales visées à l'article 13, paragraphe 4, de la directive 2008/56/CE
du Parlement européen et du Conseil; f) la participation à d'autres actions visant à la
préservation et au renforcement de la biodiversité et des services
écosystémiques, tels que le rétablissement d'habitats marins et côtiers
spécifiques afin de soutenir le développement durable des stocks halieutiques. 2. Les opérations financées au titre du
présent article sont mises en œuvre par des organismes de droit public et
concernent les pêcheurs et les organisations de pêcheurs, reconnues par l'État
membre, ou une organisation non-gouvernementale en partenariat avec des
organisations de pêcheurs ou des groupes d'action locale de la pêche (GALP)
définis à l'article 62. 3. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, pour: a) déterminer les types d'opérations admissibles au titre
du paragraphe 1 du présent article; b) préciser les coûts admissibles en vertu du
paragraphe 1. Article 39
Atténuation des changements climatiques 1. Afin d'atténuer les effets des changements
climatiques, le FEAMP peut soutenir: a) les investissements à bord visant à réduire l'émission
de polluants ou de gaz à effet de serre et à augmenter l'efficacité énergétique
des navires de pêche; b) les audits et les programmes en matière d'efficacité
énergétique. 2. L'aide ne porte pas sur le remplacement ou
la modernisation des moteurs principaux ou auxiliaires. L'aide est octroyée
uniquement aux propriétaires des navires de pêche et une seule fois au cours de
la période de programmation pour le même navire de pêche. 3. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, afin de
déterminer les investissements admissibles au titre du paragraphe 1,
point a). Article 40
Qualité des produits et utilisation des
captures indésirées 1. Afin d'améliorer la qualité du poisson
capturé, le FEAMP peut soutenir les investissements à bord à cette fin. 2. Afin d'améliorer l'utilisation des captures
indésirées, le FEAMP peut soutenir les investissements à bord visant à une
utilisation optimale des captures indésirées provenant des stocks commerciaux
et à une valorisation de la partie sous-utilisée des captures, conformément à
l'article 15 du [règlement relatif à la politique commune de la pêche] et
à l'article 8, point b), du [règlement (UE) n°[…] relatif à
l'organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et
de l'aquaculture]. 3. L'aide relevant du présent article est octroyée
une seule fois au cours de la période de programmation pour le même navire de
pêche ou le même bénéficiaire. 4. L'aide visée au paragraphe 1 est
octroyée uniquement aux propriétaires de navires de pêche de l'Union dont les
navires ont mené des activités de pêche en mer pendant au moins 60 jours
au cours des deux années précédant la date de présentation de la demande. Article 41
Ports de pêche, sites de débarquement et
abris 1. Aux fins d'améliorer la qualité des
produits débarqués, l'efficacité énergétique, la protection environnementale ou
la sécurité et les conditions de travail, le FEAMP peut soutenir les
investissements permettant d'améliorer l'infrastructure des ports de pêche ou
les sites de débarquement, y compris les investissements dans les installations
de collecte de déchets et de déchets marins. 2. Afin d'améliorer l'utilisation des captures
indésirées, le FEAMP peut soutenir les investissements dans les ports de pêche
et les sites de débarquement visant à une utilisation optimale des captures
indésirées provenant des stocks commerciaux et à une valorisation de la partie
sous-utilisée des captures, conformément à l'article 15 du [règlement
relatif à la politique commune de la pêche] et à l'article 8,
point b), du [règlement (UE) n°[…] relatif à l'organisation commune
des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture]. 3. Pour renforcer la sécurité des pêcheurs, le
FEAMP peut soutenir les investissements en matière de construction ou de
modernisation des abris de pêche. 4. L'aide ne couvre pas la construction de
nouveaux ports, de nouveaux sites de débarquement ou de nouvelles halles de
criée. Article 42
Pêche dans les eaux intérieures 1. Afin de réduire l'incidence de la pêche
dans les eaux intérieures sur l'environnement et améliorer l'efficacité
énergétique, la qualité du poisson débarqué ou la sécurité ou les conditions de
travail, le FEAMP peut soutenir les investissements suivants: a) investissements à bord ou en matière d'équipements
individuels, visés à l'article 33 et dans les conditions établies audit
article; b) investissements en matière d'équipements, visés à
l'article 36 et dans les conditions établies audit article; c) investissements à bord et audits et programmes en
matière d'efficacité énergétique, prévus à l'article 39 et dans les mêmes
conditions établies audit article; d) investissements dans les ports et sites de débarquement
existants, visés à l'article 41 et dans les conditions établies audit
article. 2 Aux fins du paragraphe 1: a) les références aux navires de pêche figurant dans les
articles 33, 36 et 39 sont comprises comme des références aux navires
opérant exclusivement dans les eaux intérieures; b) les références au milieu marin figurant à
l'article 36 sont comprises comme des références au milieu dans lequel
opère le navire de pêche dans les eaux intérieures. 3. Afin d'encourager la diversification chez
les pêcheurs en eaux intérieures, le FEAMP peut soutenir la réaffectation des
navires de pêche opérant dans les eaux intérieures à d'autres activités
exercées en dehors de la pêche, dans les conditions prévues à l'article 32
du présent règlement. 4. Aux fins du paragraphe 3, les
références aux navires de pêche figurant dans l'article 32 sont comprises
comme des références aux navires opérant exclusivement dans les eaux
intérieures. 5. Afin de protéger et de développer la faune
et la flore aquatiques, le FEAMP peut soutenir la participation des pêcheurs en
eaux intérieures à la gestion, au rétablissement et à la surveillance des sites
NATURA 2000, dans les zones qui concernent directement les activités de pêche,
ainsi que la réhabilitation des eaux intérieures, y compris dans les zones de
frai et les itinéraires de migration des espèces migratrices, sans préjudice de
l'article 38, paragraphe 1, point d). 6. Les États membres veillent à ce que les
navires recevant de l'aide au titre du présent article continuent d'opérer
exclusivement dans les eaux intérieures. CHAPITRE II
Développement durable de l'aquaculture Article 43
Objectifs spécifiques L'aide relevant du présent chapitre contribue à la
réalisation des priorités de l'Union établies à l'article 6,
paragraphes 2 et 4. Article 44
Conditions générales 1. L'aide relevant du présent chapitre est
limitée aux entreprises aquacoles, sauf disposition contraire. 2. Lorsque les opérations consistent en des
investissements relatifs à des équipements ou des infrastructures visant à
garantir le respect des exigences en matière d'environnement, de santé humaine
ou animale, d'hygiène ou de bien-être des animaux prévues par la législation de
l'Union, qui entrera en vigueur après 2014, l'aide peut être octroyée
jusqu'à la date à laquelle les normes deviennent obligatoires pour les
entreprises. Article 45
Innovation 1. Afin d'encourager l'innovation dans
l'aquaculture, le FEAMP peut soutenir les opérations: a) qui introduisent de nouvelles connaissances techniques
ou organisationnelles dans les exploitations aquacoles, visant à réduire leur
incidence sur le milieu ou à encourager une utilisation plus durable des ressources
en aquaculture; b) qui mettent au point ou introduisent sur le marché des
produits nouveaux ou sensiblement améliorés par rapport à l'état de la
technique, ainsi que des procédés et des systèmes de gestion et d'organisation
nouveaux ou améliorés. 2. Les opérations relevant du présent article
doivent être menées en collaboration avec un organisme scientifique ou
technique, reconnu par le droit national de chaque État membre, qui validera
les résultats de ces opérations. 3. Les résultats des opérations bénéficiant
d'une aide font l'objet d'une publicité appropriée par l'État membre
conformément à l'article 143. Article 46
Investissements dans l'aquaculture off-shore
et non alimentaire 1. Afin d'encourager des formes d'aquaculture
offrant un fort potentiel de croissance, le FEAMP peut soutenir les
investissements en matière de développement de l'aquaculture off-shore et non
alimentaire. 2. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, afin de
déterminer le type d'opérations et les coûts admissibles. Article 47
Nouvelles formes de revenu et valeur ajoutée 1. Afin d'encourager l'entrepreneuriat dans
l'aquaculture, le FEAMP peut soutenir les investissements qui contribuent à: a) conférer une valeur ajoutée aux produits issus de
l'aquaculture, en particulier en autorisant l'entreprise aquacole à
transformer, commercialiser et vendre en direct sa propre production aquacole; b) diversifier les revenus des entreprises aquacoles en
mettant au point de nouvelles espèces aquacoles offrant des perspectives
prometteuses sur le marché; c) diversifier les revenus des entreprises aquacoles en
développant des activités complémentaires exercées en dehors de l'aquaculture. 2. L'aide relevant du paragraphe 1,
point c), est octroyée uniquement aux entreprises aquacoles, à condition
que les activités complémentaires exercées en dehors de l'aquaculture soient
liées aux activités commerciales aquacoles de base, telles que le tourisme de
la pêche à la ligne, les services environnementaux liés à l'aquaculture et les
activités pédagogiques portant sur l'aquaculture. Article 48
Services de gestion, de remplacement et de
conseil pour les exploitations aquacoles 1. Afin d'améliorer la performance et la
compétitivité globales des exploitations aquacoles, le FEAMP peut contribuer: a) à la mise en place de services de gestion, de
remplacement et de conseil pour les exploitations aquacoles; b) à la fourniture aux exploitations aquacoles de services
de conseil de nature technique, juridique ou économique. 2. Les services de conseil visés au
paragraphe 1, point b), portent sur: a) les besoins en matière de gestion permettant à
l'aquaculture de respecter la législation de l'Union et les dispositions
nationales relatives à la protection environnementale , ainsi que les exigences
de planification de l'espace maritime; b) l'évaluation des incidences sur l'environnement; c) les besoins en matière de gestion permettant à
l'aquaculture de respecter la législation de l'Union relative à la santé et au bien-être
des animaux aquatiques ou à la santé publique; d) les normes de santé et de sécurité fondées sur la
législation de l'Union et les dispositions nationales; e) les stratégies de commercialisation et d'exploitation. 3. L'aide visée au paragraphe 1, point a),
n'est accordée qu'à des organismes de droit public désignés pour mettre en
place les services de conseil aquacole. L'aide visée au paragraphe 1,
point b), n'est accordée qu'à des PME aquacoles ou à des organisations de
producteurs aquacoles. 4. Les exploitations aquacoles ne reçoivent
une aide pour des services de conseil qu'une seule fois pour chaque catégorie
de services visés au paragraphe 2, points a) à e), durant la
période de programmation. Article 49
Promotion du capital humain et de la mise en
réseau 1. Afin de promouvoir le capital humain et la
mise en réseau dans le secteur de l'aquaculture, le FEAMP peut contribuer: a) à l'apprentissage tout au long de la vie, à la
diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques innovantes, et à
l'acquisition de nouvelles compétences professionnelles dans l'aquaculture; b) à la mise en réseau et à l'échange d'expériences et de
bonnes pratiques entre les entreprises aquacoles ou les organisations
professionnelles et les autres parties prenantes, y compris les organismes
scientifiques ou ceux promouvant l'égalité des chances entre les femmes et les
hommes. 2. L'aide visée au paragraphe 1,
point a), n'est pas accordée aux entreprises aquacoles de grande taille. Article 50
Augmentation du potentiel des sites
aquacoles 1. Afin de contribuer au développement des
sites et des infrastructures aquacoles, le FEAMP peut soutenir: a) la définition et la cartographie des zones se prêtant
le mieux au développement de l'aquaculture, en tenant compte, le cas échéant,
des processus de planification de l'espace maritime; b) l'amélioration des infrastructures des zones aquacoles,
notamment grâce au remembrement, à la fourniture énergétique ou à la gestion de
l'eau; c) les actions adoptées et mises en œuvre par les autorités
compétentes au titre de l'article 9, paragraphe 1, de la
directive 2009/147/CE ou de l'article 16, paragraphe 1, de la
directive 92/43/CE en vue d'éviter de graves dommages à l'aquaculture. 2. Seuls les organismes de droit public
peuvent bénéficier d'une aide au titre du présent article. Article 51
Promotion de l'établissement de nouveaux
aquaculteurs 1. Afin de stimuler l'entrepreneuriat dans
l'aquaculture, le FEAMP peut soutenir la création d'entreprises aquacoles par
de nouveaux exploitants. 2. L'aide visée au paragraphe 1 est
accordée aux nouveaux exploitants aquacoles entrant dans le secteur, pour
autant qu'ils: a) possèdent des compétences et des qualifications
professionnelles adéquates; b) créent pour la première fois une micro ou petite entreprise
en tant que dirigeants; c) présentent un plan d'entreprise pour le développement
de leurs activités aquacoles. 3. En vue d'acquérir des compétences
professionnelles adéquates, les aquaculteurs entrant dans le secteur peuvent
bénéficier d'une aide au titre de l'article 49, paragraphe 1, point
a). Article 52
Promotion d'une aquaculture offrant un haut
niveau de protection environnementale Afin de réduire significativement l'incidence de
l'aquaculture sur l'environnement, le FEAMP peut soutenir des investissements: a) permettant de diminuer notablement l'incidence des
entreprises aquacoles sur les eaux, notamment en réduisant la quantité d'eau
utilisée ou en améliorant la qualité des eaux à la sortie, y compris grâce à la
mise en place de systèmes d'aquaculture multitrophique; b) limitant les effets négatifs des entreprises
aquacoles sur la nature ou la biodiversité; c) visant l'achat d'équipements de protection des
exploitations aquacoles des prédateurs sauvages protégés en vertu de la
directive 2009/147/CEE du Conseil et du Parlement européen et de la
directive 92/43/CE du Conseil; d) augmentant l'efficacité énergétique et
encourageant la conversion des entreprises aquacoles à des sources d'énergie
renouvelables; e) visant la remise en état des lagunes ou des
bassins aquacoles existants grâce à l'élimination du limon ou à d'éventuelles
mesures destinées à prévenir la déposition du limon. Article 53
Conversion aux systèmes de management
environnemental et d'audit et à l'aquaculture biologique 1. Afin de promouvoir le développement d'une
aquaculture biologique ou efficace sur le plan énergétique, le FEAMP peut
soutenir: a) la conversion des méthodes de production aquacole
traditionnelles à l'aquaculture biologique au sens du règlement (CE)
n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007 relatif à la production
biologique et à l'étiquetage des produits biologiques et abrogeant le
règlement (CEE) n° 2092/91[30] et conformément au
règlement (CE) n° 710/2009 de la Commission du 5 août 2009
modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités
d’application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil en ce qui
concerne la production biologique d’animaux d’aquaculture et d’algues marines[31]; b) la participation au système de management
environnemental et d’audit de l'Union établi par le règlement (CE)
n° 761/2001 du Parlement européen et du Conseil du 19 mars 2001
permettant la participation volontaire des organisations à un système
communautaire de management environnemental et d’audit (EMAS)[32]; 2. L'aide est accordée uniquement aux
bénéficiaires s'engageant à participer à l'EMAS pendant une durée minimale de 3
ans ou à respecter les exigences de la production biologique pendant une durée
minimale de 5 ans. 3. L'aide prend la forme d'une compensation
versée pendant un maximum de deux ans durant la période de conversion de
l'entreprise à la production biologique ou durant la préparation de la
participation à l'EMAS. 4. Les États membres calculent la compensation
en se fondant sur: a) la perte de revenu ou les surcoûts supportés pendant la
période de transition vers la production biologique pour les opérations
admissibles au titre du paragraphe 1, point a), du présent article; b) les surcoûts liés à l'application et à la préparation
de la participation à l'EMAS pour les opérations admissibles au titre du
paragraphe 1, point b). Article 54
Une aquaculture fournissant des services
environnementaux 1. Afin de promouvoir le développement d'une
aquaculture fournissant des services environnementaux, le FEAMP peut soutenir: a) des méthodes d'aquaculture compatibles avec des besoins
environnementaux spécifiques et soumises à des exigences de gestion spécifiques
découlant de la désignation des zones Natura 2000 conformément à la
directive 92/43/CEE du Conseil et à la directive 2009/147/CE du Conseil
et du Parlement européen; b) la participation à la conservation et à la reproduction
ex situ d'animaux aquatiques dans le cadre des programmes de conservation et de
rétablissement de la biodiversité prévus par les autorités publiques ou placés
sous leur supervision; c) des formes d’aquaculture extensive incluant la
conservation et la valorisation de l’environnement, la biodiversité, et la
gestion du paysage et des caractéristiques traditionnelles des zones aquacoles. 2. L'aide au titre du paragraphe 1,
point a), prend la forme d'une compensation annuelle des surcoûts
supportés ou des revenus perdus du fait d'exigences de gestion dans les zones
concernées, liées à la mise en œuvre de la directive 92/43/CEE du Conseil
ou de la directive 2009/147/CE du Conseil et du Parlement européen. 3. L'aide au titre du paragraphe 1,
point c), n'est accordée qu'aux bénéficiaires s'engageant à respecter
pendant une période minimale de cinq ans des exigences aqua-environnementales
allant au-delà de la simple application de la législation de l'Union ou des
dispositions nationales. Les avantages environnementaux de l'opération sont
démontrés au moyen d'une évaluation préalable menée par les organismes
compétents désignés par l'État membre, à moins que les avantages environnementaux
d'une opération donnée soient déjà reconnus. 4. L'aide accordée au titre du
paragraphe 1, point c), prend la forme d'une compensation annuelle
des surcoûts. 5. Les résultats des opérations bénéficiant
d'une aide au titre du présent article font l'objet d'une publicité appropriée
par l'État membre conformément à l'article 143. Article 55
Mesures de santé publique 1. Pour des raisons de santé publique, le
FEAMP soutient l'indemnisation des conchyliculteurs pendant la suspension
temporaire des activités de récolte des mollusques d'élevage. 2. L'aide ne peut être accordée que lorsque la
suspension des activités de récolte due à la contamination des mollusques
résulte de la prolifération du plancton produisant la toxine ou de la présente
de plancton contenant des biotoxines, et: a) lorsque la suspension dure plus de quatre mois
consécutifs, ou b) lorsque le préjudice subi à la suite de la suspension
de la récolte représente plus de 35 % du chiffre d’affaires annuel de
l’entreprise concernée, calculé sur la base de son chiffre d’affaires moyen au
cours des trois années précédentes. 3. La durée maximale d’octroi des indemnités
est de douze mois sur l’ensemble de la période de programmation. Article 56
Mesures relatives à la santé et au bien-être
des animaux 1. Afin de promouvoir la santé et le bien-être
des animaux dans les exploitations aquacoles, notamment en termes de prévention
et de biosécurité, le FEAMP peut soutenir: a) la lutte contre les maladies et leur éradication dans
le secteur de l'aquaculture conformément à la décision 2009/470/CE du
Conseil relative à certaines dépenses dans le domaine vétérinaire; b) l'élaboration de meilleures pratiques à caractère
général ou spécifiques à certaines espèces ou de codes de conduite sur la
biosécurité ou sur les besoins en matière de bien-être des animaux dans
l'aquaculture; c) une plus grande mise à disposition de médicaments
vétérinaires pour une utilisation dans l'aquaculture, tout en assurant une
utilisation appropriée de ces médicaments grâce à des études pharmaceutiques et
à la diffusion et à l'échange d'informations. 2. L'aide au titre du paragraphe 1,
point c), ne couvre pas l'achat de médicaments vétérinaires. 3. Les résultats des études financées au titre
du paragraphe 1, point c), font l'objet d'une communication et d'une
publicité appropriées par l'État membre conformément à l'article 143. 4. L'aide peut également être accordée à des
organismes de droit public. Article 57
Assurance des élevages aquacoles 1. Afin de préserver les revenus des producteurs
aquacoles, le FEAMP peut soutenir la contribution à une assurance des élevages
couvrant les pertes dues: a) à des catastrophes naturelles; b) à des phénomènes climatiques défavorables; c) à des brusques changements de la qualité des eaux; d) à des maladies dans le secteur aquacole ou à la
destruction des installations de production. 2. La survenue d'un phénomène climatique
défavorable ou d'une maladie dans le secteur aquacole fait l'objet d'une
reconnaissance officielle par l'État membre concerné. Les États membres peuvent, le cas échéant, établir à l'avance
des critères sur la base desquels cette reconnaissance officielle est réputée
effective. 3. L'aide n'est accordée que pour les contrats
d'assurance des élevages aquacoles qui couvrent les pertes économiques visées
au paragraphe 1 représentant plus de 30% de la production moyenne annuelle
de l'exploitant aquacole. CHAPITRE III
Développement durable des zones tributaires de la pêche Section 1
Champ d'application et objectifs Article 58
Champ d'application Le FEAMP soutient le développement durable des zones
tributaires de la pêche selon une approche de développement local menée par les
acteurs locaux, conformément à l'article 28 du [règlement (UE)
n° […] portant dispositions communes]. Article 59
Objectifs spécifiques L'aide financière relevant du présent chapitre contribue à
la réalisation des priorités de l'Union établies à l'article 6,
paragraphe 1. Section 2
Zones tributaires de la pêche, partenariats locaux et stratégies de
développement local Article 60
Zones tributaires de la pêche 1. Une zone tributaire de la pêche admissible
au bénéfice de l'aide: a) est de dimension réduite, généralement inférieure au
niveau NUTS 3 de la nomenclature commune des unités territoriales
statistiques au sens du règlement (CE) n° 1059/2003 du Parlement
européen et du Conseil du 26 mai 2003 relatif à l’établissement d’une
nomenclature commune des unités territoriales statistiques (NUTS)[33];
et b) est homogène, du point de vue fonctionnel, sur les
plans géographique, économique et social, tenant spécifiquement compte des
secteurs de la pêche et de l'aquaculture, et offre une masse critique
suffisante au niveau des ressources humaines, financières et économiques pour
soutenir une stratégie de développement local viable. 2. Les États membres définissent, dans le
programme opérationnel, la procédure de sélection des zones, en indiquant les
critères appliqués. Article 61
Stratégies de développement local intégrées 1. Aux fins du FEAMP, la stratégie de
développement local intégrée visée à l'article 28, paragraphe 1,
point c), du [règlement (UE) n° …portant dispositions communes]
se fonde sur l'interaction entre les acteurs et les projets de différents
secteurs de l'économie locale, notamment ceux de la pêche et de l'aquaculture; 2. Afin de contribuer à la réalisation des
objectifs visés à l'article 59, les stratégies de développement local: a) assurent une participation optimale des secteurs de la
pêche et de l'aquaculture au développement durable des zones côtières et de
l'intérieur des terres qui sont tributaires de la pêche; b) veillent à ce que les communautés locales exploitent au
mieux les possibilités offertes par le développement maritime et côtier et en
bénéficient pleinement. 3. La stratégie doit être compatible avec les
possibilités et besoins recensés dans la zone et avec les priorités de l'Union
pour le FEAMP. Les stratégies peuvent aller des stratégies axées spécifiquement
sur la pêche à des stratégies plus larges visant la diversification des zones
tributaires de la pêche. La stratégie représente plus qu'un simple ensemble
d'opérations ou qu'une juxtaposition de mesures sectorielles. 4. Pour être admissible au financement du
FEAMP, la stratégie de développement local intégrée visée à l'article 29
du [règlement (UE) n° [...] portant dispositions communes] contient
également un nombre minimal des éléments suivants: a) une description et une justification de l'affiliation
au groupe d'action locale de la pêche; b) une justification du budget proposé pour le FEAMP et
une répartition des ressources entre les priorités locales recensées. 5. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150 en ce qui
concerne le contenu du plan d'action visé à l'article 29, paragraphe 1,
point e), du [règlement (UE) n° [...] portant dispositions
communes]. 6. Les États membres définissent dans le
programme opérationnel les critères de sélection des stratégies de
développement local, qui tiennent compte de la valeur ajoutée de l'approche
consistant à confier le développement local aux acteurs locaux. Article 62
Groupes d'action locale de la pêche 1. Aux fins du FEAMP, les groupes d'action
locale visés à l'article 28, paragraphe 1, point b), du
[règlement (UE) n° [...] portant dispositions communes] sont dénommés
groupes d'action locale de la pêche (ci-après dénommés «GALP»). 2. Ces groupes proposent une stratégie de
développement local intégrée, reposant au minimum sur les éléments visés à
l'article 61, et sont responsables de sa mise en œuvre. 3. Les GALP: a) reflètent largement l'axe principal de leur stratégie
et la composition socio-économique de la zone en représentant de manière
équilibrée les principales parties prenantes, y compris les secteurs privé et
public et la société civile; b) assurent une représentation significative des secteurs
de la pêche et de l'aquaculture. 4. Si, en plus de l'aide du FEAMP, la
stratégie de développement local reçoit celle d'autres Fonds, un organisme
spécifique de sélection pour les projets soutenus par le FEAMP est établi
conformément aux critères visés au paragraphe 3. 5. Les tâches minimales des GALP sont
présentées à l'article 30, paragraphe 3, du [règlement (UE)
n° […] portant dispositions communes]. 6. Les GALP peuvent également effectuer des
tâches additionnelles qui leur sont déléguées par l'autorité de gestion et/ou
par l'organisme payeur. 7. Les rôles respectifs du GALP, de l'autorité
de gestion et/ou de l'organisme payeur en ce qui concerne l'ensemble des tâches
d'exécution relatives à la stratégie sont clairement définis dans le programme
opérationnel. Section 3
Opérations admissibles Article 63
Intervention du FEAMP en faveur du
développement local intégré 1. Les opérations admissibles au titre de la
présente section sont présentées à l'article 31 du [règlement (UE)
n° […] portant dispositions communes]. 2. Les groupes d'action locale peuvent
demander une avance à l'organisme payeur compétent si cette possibilité est
prévue dans le programme opérationnel. Le montant de l’avance ne dépasse pas 50 %
de l’aide publique pour les frais de fonctionnement. Article 64
Aide préparatoire 1. L'aide préparatoire couvre le renforcement
des capacités, la formation et la mise en réseau en vue de la préparation et de
la mise en œuvre d'une stratégie de développement local. 2. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, en ce qui
concerne la définition des coûts admissibles des actions prévues au
paragraphe 1. Article 65
Mise en œuvre de stratégies de développement
local 1. L'aide à la mise en œuvre des stratégies de
développement local peut être octroyée pour les objectifs suivants: a) apporter une valeur ajoutée, créer des emplois et
encourager l'innovation à tous les stades de la chaîne d'approvisionnement de la
pêche et de l'aquaculture; b) favoriser la diversification et la création d'emplois
dans les zones tributaires de la pêche, notamment dans d'autres secteurs
maritimes; c) renforcer et exploiter les atouts environnementaux des
zones tributaires de la pêche, notamment grâce à des actions d'atténuation des
changements climatiques; d) promouvoir le bien-être social et le patrimoine
culturel dans les zones tributaires de la pêche, notamment le patrimoine
culturel maritime; e) renforcer le rôle des communautés de pêche dans le
développement local et la gouvernance des ressources locales de pêche et des
activités maritimes. 2. L'aide apportée peut inclure des mesures
prévues aux chapitres I et II du présent titre, pour autant que leur gestion au
niveau local soit clairement justifiée. Lorsqu'une aide est accordée à des
opérations correspondant à ces mesures, les conditions et les taux de
contribution par opération prévus aux chapitres I et II du présent titre
s'appliquent. Article 66
Activités de coopération 1. L'aide visée à l'article 31,
point c), du [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes]
peut être accordée: a) aux projets de coopération interterritoriale ou
transnationale; b) au titre d'un soutien technique préparatoire pour des
projets de coopération interterritoriale et transnationale, à condition que les
groupes d’action locale puissent démontrer qu’ils préparent la mise en œuvre
d'un projet. Par «coopération interterritoriale», on entend la coopération à
l'intérieur de l'État membre; par «coopération transnationale», on entend la
coopération entre des territoires relevant de plusieurs États membres ainsi
qu'avec des territoires de pays tiers. 2. Hormis les partenariats avec d'autres GALP,
un GALP peut, dans le cadre du FEAMP, entrer dans un partenariat local
public-privé mettant en œuvre une stratégie de développement local dans l'Union
ou en dehors. 3. Dans le cas où les projets de coopération
ne sont pas sélectionnés par les GALP, les États membres mettent en place un
système de candidatures permanent pour les projets de coopération. Ils rendent
publiques les procédures administratives nationales ou régionales concernant la
sélection des projets de coopération transnationale ainsi qu'une liste des
coûts admissibles, au plus tard deux ans après la date d'approbation de leur
programme opérationnel. 4. L'approbation des projets de coopération
intervient au plus tard quatre mois après la date de la soumission du projet. 5. Les États membres communiquent à la
Commission les projets de coopération transnationale approuvés. Article 67
Frais de fonctionnement et animation 1. Les frais de fonctionnement visés à
l'article 31, point d), du [règlement (UE) n° […] portant
dispositions communes] sont liés à la gestion de la mise en œuvre de la
stratégie de développement local par le GALP. 2. Les coûts liés à l'animation de la zone
tributaire de la pêche visés à l'article 31, point d), du [règlement
(UE) n° […] portant dispositions communes] couvrent les opérations
d'information relatives à la stratégie de développement local ainsi que les
tâches de développement des projets. 3. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, en ce qui
concerne la définition des coûts admissibles des opérations visées aux paragraphes 1
et 2. CHAPITRE IV
Mesures liées à la commercialisation et à la transformation Article 68
Objectifs spécifiques L'aide au titre du présent chapitre contribue à la
réalisation des objectifs spécifiques des chapitres I et II du présent titre. Article 69
Plans de production et de commercialisation 1. Le FEAMP peut soutenir la préparation et la
mise en œuvre des plans de production et de commercialisation visés à
l'article 32 du [règlement (UE) n° … portant organisation
commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de
l'aquaculture] 2. Les dépenses liées aux plans de production
et de commercialisation sont admissibles au concours du FEAMP uniquement après
approbation par les autorités compétentes dans chaque État membre du rapport
annuel visé à l'article 32, paragraphe 4, du [règlement (UE)
n° ... portant organisation commune des marchés dans le secteur des
produits de la pêche et de l'aquaculture]. 3. L'aide annuelle accordée au titre du
présent article ne dépasse pas 3 % de la valeur moyenne annuelle de la
production commercialisée lors de la première vente de chaque organisation de
producteurs durant la période 2009-2011. Pour les organisations de producteurs
nouvellement reconnues, l'aide annuelle accordée au titre du présent article ne
dépasse pas 3 % de la valeur moyenne annuelle de la production
commercialisée lors de la première vente de leurs membres durant la période 2009-2011. 4. L'État membre concerné peut octroyer une
avance de 50 % de l'aide financière après approbation des plans de
production et de commercialisation conformément à l'article 32,
paragraphe 2, du [règlement (UE) n° […] portant organisation
commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de
l'aquaculture]. 5. L'aide visée au paragraphe 1 est octroyée
à des organisations de producteurs et à des associations d'organisations de
producteurs. Article 70
Aide au stockage 1. Le FEAMP peut contribuer au versement d'une
compensation à des organisations de producteurs et à des associations
d'organisations de producteurs reconnues qui stockent des produits de la pêche
énumérés à l'annexe II du [règlement (UE) n° … portant organisation
commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de
l'aquaculture], à condition que ces produits soient stockés conformément aux
articles 35 et 36 du [règlement (UE) n° … portant organisation commune des
marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture]: a) le montant de l'aide au stockage ne dépasse pas le
montant des coûts techniques et financiers des mesures requises pour stabiliser
et stocker les produits en question; b) les quantités admissibles à l'aide au stockage ne
dépassent pas 15 % des quantités annuelles des produits concernés mis en
vente par l'organisation de producteurs; c) l'aide financière annuelle ne dépasse pas les
pourcentages suivants de la valeur moyenne annuelle de la production
commercialisée lors de la première vente des membres de l'organisation de
producteurs durant la période 2009-2011. Si certains membres de l'organisation
de producteurs n'ont pas commercialisé de production durant la période 2009-2011,
la valeur moyenne annuelle de la production commercialisée durant les trois
premières années de production des membres concernés est alors prise en compte: –
1 % en 2014. –
0,8 % en 2015. –
0,6 % en 2016. –
0,4 % en 2017. –
0,2 % en 2018. 2. L'aide visée au paragraphe 1 est
supprimée progressivement d'ici à 2019. 3. L'aide est accordée uniquement après la
mise à la consommation des produits. 4. Les États membres établissent le montant
des coûts techniques et financiers applicables sur leur territoire, de la
manière suivante: a) les coûts techniques sont calculés chaque année sur la
base des coûts directs liés aux mesures requises aux fins de la stabilisation
et du stockage; b) les coûts financiers sont calculés chaque année en
utilisant le taux d'intérêt fixé annuellement dans chaque État membre; c) les coûts techniques et financiers sont rendus publics. 5. Les États membres effectuent des contrôles
pour s'assurer que les produits bénéficiant de l'aide au stockage remplissent
les conditions énoncées au présent article. Dans le cadre de ces modalités
d'inspection, les bénéficiaires de l'aide au stockage conservent une
comptabilité-matières pour chaque catégorie de produits mis en stock puis
réintroduits sur le marché à des fins de consommation humaine. Article 71
Mesures de commercialisation 1. Le FEAMP peut soutenir les mesures de
commercialisation pour les produits de la pêche et de l'aquaculture visant: a) à améliorer les conditions de mise sur le marché: i) d'espèces excédentaires ou sous-exploitées; ii) des captures indésirées débarquées conformément à
l'article 15 du [règlement relatif à la politique commune de la pêche] et
à l'article 8, point b), deuxième tiret, du [règlement (UE)
n° […] portant organisation commune des marchés dans le secteur des
produits de la pêche et de l'aquaculture]; iii) de produits obtenus en utilisant des méthodes ayant
une faible incidence sur l'environnement ou des produits d'aquaculture
biologique tels que définis dans le règlement (CE)n° 834/2007 relatif
à la production biologique. b) à promouvoir la qualité en facilitant: i) la demande d'enregistrement d'un produit donné
conformément au règlement (CE) n° 510/2006 du Conseil du 20 mars 2006
relatif à la protection des indications géographiques et des appellations
d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires[34]; ii) la certification et la promotion, notamment de
produits issus de la pêche et de l'aquaculture durables et de méthodes de transformation
respectueuses de l'environnement; iii) la commercialisation directe de produits de la pêche
par des pêcheurs de la petite pêche côtière. c) à contribuer à la transparence de la production et des
marchés et à mener des études de marchés; d) à élaborer des contrats types compatibles avec la
législation de l’Union; e) à créer des organisations de producteurs, des
associations d'organisations de producteurs ou des organisations
interprofessionnelles reconnues au titre de la section III, chapitre II, du
[règlement portant organisation commune des marchés dans le secteur des
produits de la pêche et de l'aquaculture]; f) à mener des campagnes de promotion régionales,
nationales ou transnationales en faveur des produits de la pêche et de
l'aquaculture; 2. Les opérations visées au paragraphe 1,
point b), peuvent inclure l'intégration des activités de production, de
transformation et de commercialisation de la chaîne d'approvisionnement. Article 72
Transformation des produits de la pêche et
de l'aquaculture 1. Le FEAMP peut soutenir les investissements
dans la transformation des produits de la pêche et de l'aquaculture: a) contribuant aux économies d'énergie ou diminuant les
incidences sur l'environnement, notamment le traitement des déchets; b) visant la transformation des espèces d'intérêt
commercial limité ou nul; c) visant la transformation de sous-produits résultant des
principales activités de transformation; d) visant la transformation de produits d'aquaculture
biologique conformément aux articles 6 et 7 du règlement (CE)
n° 834/2007. 2. L'aide visée au paragraphe 1 est
octroyée exclusivement grâce aux instruments financiers prévus au titre IV
du [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes]. CHAPITRE V
Compensation des surcoûts dans les régions ultrapériphériques pour les produits
de la pêche et de l'aquaculture Article 73
Régime de compensation 1. Le FEAMP peut soutenir le régime de
compensation établi par le règlement (CE) n° 791/2007 du Conseil
instaurant un régime de compensation des surcoûts que subissent les opérateurs
lors de la pêche, de l'élevage et de l’écoulement de certains produits de la
pêche et de l'aquaculture provenant de régions ultrapériphériques, à savoir des
Açores, de Madère, des îles Canaries, de la Guyane et de la Réunion. 2. Chacun des États membres concernés établit
pour les régions qui sont visées au paragraphe 1 la liste des produits de
la pêche et de l'aquaculture, ainsi que les quantités correspondantes, qui sont
admissibles au bénéfice de la compensation. 3. Lorsqu'ils établissent la liste et les
quantités visées au paragraphe 2, les États membres tiennent compte de
tous les facteurs pertinents, notamment la nécessité d'assurer la pleine
conformité de la compensation avec les règles de la PCP. 4. Il n’est pas octroyé de compensation pour
les produits de la pêche et de l'aquaculture: a) exploités par des navires de pêche de pays tiers, à
l’exception de ceux qui battent le pavillon du Venezuela et opèrent dans les
eaux de l'Union; b) exploités par des navires de pêche de l'Union qui ne
sont pas enregistrés dans le port d’une des régions visées au paragraphe 1; c) importés de pays tiers. 5. Le paragraphe 4, point b), du
présent article ne s'applique pas si la capacité existante du secteur de la
transformation dans la région ultrapériphérique concernée dépasse la quantité
de matière première fournie conformément aux règles établies au présent
article. Article 74
Calcul de la compensation La compensation est versée aux opérateurs exerçant des
activités dans les régions concernées et prend en compte: a) pour chaque produit de la pêche ou de
l'aquaculture, les surcoûts résultant des handicaps spécifiques des régions
concernées, et b) tout autre type d’intervention publique ayant une
incidence sur le niveau des surcoûts. Article 75
Plan de compensation 1. Les États membres concernés soumettent à la
Commission un plan de compensation pour chaque région concernée comprenant la
liste et les quantités visées à l'article 73, le niveau de compensation
visé à l'article 74 et l'autorité compétente visée à l'article 108. 2. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, afin de
définir le contenu du plan de compensation, y compris les critères de calcul
des surcoûts résultant des handicaps spécifiques des régions concernées. CHAPITRE VI
Mesures d'accompagnement de la politique commune de la pêche en gestion
partagée Article 76
Champ géographique Par dérogation à l'article 2 du présent règlement, le
présent chapitre s'applique également aux opérations effectuées hors du
territoire de l'Union européenne. Article 77
Objectifs spécifiques Les mesures prévues au titre du présent chapitre soutiennent
la mise en œuvre des articles 37 et 46 du [règlement relatif à la PCP]. Article 78
Contrôle et exécution 1. Le FEAMP peut soutenir la mise en œuvre
d'un régime de contrôle, d'inspection et d'exécution prévu à l'article 46
du [règlement relatif à la politique commune de la pêche] et spécifié dans le
règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009
instituant un régime communautaire de contrôle afin d'assurer le respect des
règles de la politique commune de la pêche[35]. 2. Sont notamment admissibles les types
d'opérations suivants: a) l'achat et/ou la mise au point de technologies,
notamment de matériel et de logiciels, de systèmes de détection des navires
(VDS), de systèmes de vidéosurveillance (CCTV) et de réseaux informatiques
permettant de rassembler, de gérer, de valider, d'analyser et d'échanger des
données concernant la pêche, ainsi que de développer des méthodes
d'échantillonnage pour lesdites données, et l'interconnexion à des systèmes
d'échange de données intersectoriels; b) l’achat et l’installation des composants nécessaires
pour garantir la transmission des données par les acteurs participant à la
pêche et à la commercialisation des produits de la pêche aux autorités
concernées au niveau des États membres et de l'UE, notamment les composants
nécessaires aux systèmes d’enregistrement et de communication électroniques
(ERS), aux systèmes de surveillance des navires (VMS), et aux systèmes
d'identification automatique (AIS), utilisés à des fins de contrôle; c) l'achat et l'installation des composants nécessaires
pour assurer la traçabilité des produits de la pêche et de l'aquaculture conformément
à l'article 58 du règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil; d) la mise en œuvre de programmes visant à échanger et à
analyser des données entre les États membres; e) la modernisation et l'achat de navires, d'avions et
d'hélicoptères de patrouille, à condition qu'ils servent au moins 60 % du
temps à des activités de contrôle de la pêche; f) l'achat d'autres moyens de contrôle, notamment des
dispositifs permettant de mesurer la puissance des moteurs et des équipements
de pesée; g) la mise en œuvre de projets pilotes se rapportant au
contrôle de la pêche, notamment l'analyse de l'ADN des poissons ou le
développement de sites internet relatifs au contrôle; h) des programmes de formation et d’échange, y compris
entre États membres, du personnel responsable des activités de suivi, de
contrôle et de surveillance des activités de pêche; i) des analyses coûts/avantages ainsi que l'évaluation
des audits effectués et des dépenses supportées par les autorités
compétentes au titre du suivi, du contrôle et de la surveillance; j) des initiatives, comprenant l'organisation de
séminaires et l'élaboration de supports d'information, visant à sensibiliser
les pêcheurs et d'autres acteurs tels que les inspecteurs, les procureurs et
les juges, ainsi que le grand public, à la nécessité de lutter contre la pêche
illicite, non déclarée et non réglementée et de mettre en œuvre les
règles de la PCP. 3. Les mesures énumérées au présent article,
paragraphe 2, points h), i) et j), ne sont admissibles au bénéfice de
l'aide que si elles ont trait à des activités de contrôle menées par une
autorité publique. 4. Pour les mesures visées au présent article,
paragraphe 2, points d) et h), seul un des États membres concernés est
désigné en tant qu'organisme payeur. Article 79
Collecte de données 1. Le FEAMP soutient la collecte, la gestion
et l'utilisation de données primaires biologiques, techniques,
environnementales et socioéconomiques, notamment dans le cadre du programme
pluriannuel de l'Union visé à l'article 37, paragraphe 5, du
[règlement relatif à la politique commune de la pêche]. 2. Sont notamment admissibles les types
d'opérations suivants: a) la gestion et l'utilisation de données à des fins
d'analyse scientifique et de mise en œuvre de la PCP; b) des programmes d’échantillonnage nationaux
pluriannuels; c) l'observation en mer de la pêche commerciale et de la
pêche récréative; d) les campagnes océanographiques; e) la participation des représentants des États membres
aux réunions régionales de coordination visées à l'article 37, paragraphe 4
du [règlement relatif à la politique commune de la pêche], aux réunions des
organisations régionales de gestion des pêches durant lesquelles l'UE est
partenaire ou observateur ou aux réunions des organismes internationaux chargés
d'émettre des avis scientifiques. TITRE VI
MESURES FINANCÉES EN GESTION DIRECTE CHAPITRE I
Politique maritime intégrée Article 80
Champ géographique Par dérogation à l'article 2 du présent règlement, le
présent chapitre s'applique également aux opérations effectuées hors du territoire
de l'Union européenne. Article 81
Champ d'application et objectifs L'aide au titre du présent chapitre contribue au
développement et à la mise en œuvre de la politique maritime intégrée de
l'Union. Plus spécifiquement, elle vise à: a) favoriser le développement et la mise en œuvre de
la gouvernance intégrée des affaires maritimes et côtières au niveau local,
régional, national, international et au niveau du bassin maritime et de l'UE,
notamment: i) en promouvant des actions qui incitent les États
membres et les régions de l'UE à développer, introduire ou mettre en œuvre une
gouvernance maritime intégrée; ii) en encourageant le dialogue et la coopération avec et
entre les États membres et les parties prenantes sur des questions relatives à
la mer et aux affaires maritimes, notamment en élaborant des stratégies
spécifiques du bassin maritime; iii) en favorisant les plateformes et les réseaux de
coopération intersectorielle, notamment en faisant participer les représentants
des autorités publiques, les autorités régionales et locales, l'industrie, le
secteur du tourisme, les acteurs de la recherche, les citoyens, les
organisations de la société civile et les partenaires sociaux; iv) en encourageant l'échange de bonnes pratiques et le
dialogue au niveau international, notamment le dialogue bilatéral avec les pays
tiers, sans préjudice d'autres accords ou arrangements éventuels entre l'UE et
les pays tiers concernés; v) en améliorant la visibilité d'une approche intégrée des
affaires maritimes et en sensibilisant les autorités publiques, le secteur
privé et le grand public à cette approche; b) contribuer au développement d'initiatives
intersectorielles qui apportent un bénéfice mutuel aux différents secteurs
maritimes et/ou aux différentes politiques sectorielles, en tenant compte et en
faisant usage des instruments et des initiatives déjà en place, tels que: i) la surveillance maritime intégrée pour améliorer
l'efficacité et l'efficience grâce à des échanges d'informations
intersectoriels et transfrontaliers, tout en tenant compte des systèmes actuels
et futurs; ii) la planification de l'espace maritime et la gestion
intégrée des zones côtières; iii) le développement progressif d'une base de
connaissances marines de grande qualité, complète et accessible au public, qui
permet le partage, la réutilisation et la diffusion de ces données et
connaissances entre différents groupes d'utilisateurs; c) soutenir la croissance économique durable,
l'emploi, l'innovation et les nouvelles technologies dans des secteurs maritimes
émergents et futurs dans les régions côtières, en complémentarité avec les
activités sectorielles et nationales déjà en place; d) promouvoir la protection du milieu marin,
notamment sa biodiversité et les zones marines protégées telles que les sites
Natura 2000, ainsi que l'utilisation durable des ressources marines et
côtières et préciser les limites de la durabilité des activités humaines ayant
une incidence sur le milieu marin, notamment dans le cadre de la
directive-cadre relative à la stratégie pour le milieu marin. Article 82
Opérations admissibles 1. Conformément aux objectifs fixés à
l'article 81, le FEAMP peut soutenir des opérations telles que: a) des études; b) des projets, y compris des projets tests et des projets
de coopération ; c) l'information du public et le partage des meilleures
pratiques, des campagnes de sensibilisation accompagnées d'activités de
communication et de diffusion telles que des campagnes publicitaires, des
manifestations, le développement et la gestion de sites internet, et des
plateformes de parties prenantes, y compris la communication des priorités
politiques de l'Union pour autant que celles-ci soient liées aux objectifs
généraux du présent règlement; d) des conférences, séminaires et ateliers; e) les échanges de meilleures pratiques, des activités de
coordination comprenant des réseaux de partage d'informations et des mécanismes
de pilotage des stratégies spécifiques des bassins maritimes; f) le développement, la mise en œuvre et la gestion de
systèmes et de réseaux informatiques permettant de rassembler, de gérer, de
valider, d'analyser et d'échanger des données concernant la pêche, ainsi que le
développement de méthodes d'échantillonnage pour lesdites données, et
l'interconnexion à des systèmes d'échange de données intersectoriels; 2. Afin d'atteindre l'objectif spécifique de
développement des opérations intersectorielles définies à l'article 81,
point b), le FEAMP peut soutenir: a) le développement et la mise en œuvre d'outils
techniques pour la surveillance maritime intégrée, notamment pour favoriser le
déploiement, le fonctionnement et la gestion d'un système décentralisé
d'échange d'informations dans le domaine maritime (CISE), notamment en
interconnectant les systèmes existants et futurs;
b) des activités de coordination et de coopération entre
États membres en vue de développer la planification de l'espace maritime et la
gestion intégrée des zones côtières, notamment les dépenses portant sur les
systèmes et les pratiques d'échange et de suivi des données, les activités
d'évaluation, la création et la gestion de réseaux d'experts et la mise en
place d'un programme destiné à renforcer les capacités des États membres de
mettre en œuvre la planification de l'espace maritime; c) les outils techniques de mise en place et de gestion
d'un réseau européen d’observation et de données du milieu marin visant à
faciliter la collecte, le regroupement, le contrôle de qualité, la
réutilisation et la diffusion des données marines grâce à une coopération entre
les institutions des États membres participant au réseau. CHAPITRE II
Mesures d'accompagnement de la politique commune de la pêche et de la politique
maritime intégrée en gestion directe Article 83
Champ géographique Par dérogation à l'article 2 du présent règlement, le présent
chapitre s'applique également aux opérations effectuées hors du territoire de
l'Union européenne. Article 84
Objectifs spécifiques Les mesures prévues au présent chapitre facilitent la mise
en œuvre de la PCP et de la PMI, notamment en ce qui concerne: a) les avis scientifiques au titre de la PCP; b) les mesures spécifiques de contrôle et d'exécution
au titre de la PCP; c) les contributions volontaires à des organisations
internationales; d) les conseils consultatifs; e) les règles concernant les informations sur le
marché; f) les activités de communication de la politique
commune de la pêche et de la politique maritime intégrée. Article 85
Avis et connaissances scientifiques 1. Le FEAMP peut soutenir la fourniture de
prestations scientifiques, en particulier de projets de recherche appliquée
directement liés à la mise à disposition de conseils et d'avis scientifiques,
aux fins de l'adoption, dans le cadre de la PCP, de décisions de gestion de la
pêche rigoureuses et efficaces. 2. Sont notamment admissibles les types
d'opérations suivants: a) les études et les projets pilotes nécessaires à la mise
en œuvre et au développement de la PCP, notamment pour rechercher d'autres
techniques de gestion durable de la pêche; b) la préparation et la mise à disposition d'avis
scientifiques par des organismes scientifiques, y compris par des organismes
consultatifs internationaux chargés d'évaluer les stocks, par des experts
indépendants et par les instituts de recherche; c) la participation d'experts aux réunions sur les
questions scientifiques et techniques liées à la pêche et aux groupes de
travail d'experts, ainsi qu'à des organismes consultatifs internationaux et à
des réunions où la contribution des experts de la pêche sera requise; d) les dépenses supportées par la Commission pour des
services liés à la collecte, à la gestion et à l'utilisation de données, à
l'organisation et à la gestion de réunions d'experts de la pêche et à la
gestion de programmes de travail annuels liés à l'expertise scientifique et
technique dans le domaine de la pêche, au traitement des appels de données et
des séries de données, ainsi qu'aux travaux préparatoires destinés à fournir
des avis scientifiques; e) les activités de coopération entre les États membres en
matière de collecte de données, notamment l'établissement et la gestion de
bases de données régionalisées pour le stockage, la gestion et l'utilisation de
données qui favoriseront la coopération régionale et amélioreront la collecte
de données et les activités de gestion, ainsi que l'expertise scientifique aux
fins de la gestion de la pêche. Article 86
Contrôle et exécution 1. Le FEAMP peut soutenir la mise en œuvre
d'un régime de contrôle, d'inspection et d'exécution prévu à l'article 46
du [règlement relatif à la politique commune de la pêche] et spécifié dans le
règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009
instituant un régime communautaire de contrôle afin d'assurer le respect des
règles de la politique commune de la pêche. 2. Sont notamment admissibles les types d'opérations
suivants: a) l'achat conjoint par plusieurs États membres, situés
dans la même zone géographique, de navires, d'avions et d'hélicoptères de
patrouille, à condition que ceux-ci servent au moins 60 % du temps à des
activités de contrôle de la pêche; b) les dépenses liées à l'évaluation et au développement
de nouvelles technologies de contrôle; c) toute dépense opérationnelle liée au contrôle, par les
inspecteurs de la Commission, de la mise en œuvre de la PCP par les États
membres, notamment les dépenses concernant les missions d'inspection, les
équipements de sécurité et la formation des inspecteurs, l'organisation des
réunions et la participation à celles-ci, ainsi que la location ou l'achat, par
la Commission, de moyens d'inspection, conformément au titre X du
règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009; 3. Pour la mesure visée au paragraphe 2,
point a), seul un des États membres concernés est désigné en tant que
bénéficiaire. Article 87
Contributions volontaires à des organisations
internationales Le FEAMP peut soutenir les types d'opérations suivants dans
le domaine des relations internationales: a) le financement volontaire apporté aux organisations des
Nations unies ainsi qu'à toute organisation internationale opérant dans le domaine
du droit de la mer; b) les contributions financières volontaires aux travaux
préparatoires concernant de nouvelles organisations internationales ou à la
préparation de nouveaux traités internationaux présentant un intérêt pour
l'Union européenne; c) les contributions financières volontaires à des travaux
ou à des programmes menés par des organisations internationales et présentant
un intérêt particulier pour l'Union européenne; d) les contributions financières à toute activité
(réunions de travail, réunions informelles ou extraordinaires des parties
contractantes) visant à défendre les intérêts de l'Union européenne dans les
organisations internationales et à renforcer la coopération avec ses
partenaires au sein de ces organisations; À ce propos, lorsque la présence de
représentants de pays tiers devient nécessaire dans l'intérêt de l'Union
européenne lors de négociations et de réunions au sein de forums et
d'organisations internationales, le FEAMP prend en charge les coûts de leur
participation. Article 88
Conseils consultatifs 1. Le FEAMP peut soutenir les coûts
opérationnels des conseils consultatifs établis par l'article 52 du
[règlement relatif à la politique commune de la pêche]. 2. Un conseil consultatif ayant la
personnalité juridique peut prétendre à une aide de l'Union en tant
qu'organisme poursuivant un but d’intérêt général européen. Article 89
Informations sur le marché Le FEAMP peut soutenir le développement et la diffusion par
la Commission d'informations sur le marché des produits de la pêche et de
l'aquaculture conformément à l'article 49 du [règlement (UE)
n° … portant organisation commune des marchés dans le secteur des produits
de la pêche et de l'aquaculture]. Article 90
Activités de communication de la politique
commune de la pêche et de la politique maritime intégrée Le FEAMP peut soutenir: a) les coûts des activités d'information et de
communication liées à la politique commune de la pêche et à la politique
maritime intégrée, notamment: b) les coûts de production, de traduction et de diffusion
de matériel adapté aux besoins spécifiques des différents groupes cibles sur
support écrit, audiovisuel et électronique; c) les coûts de préparation et d'organisation de
manifestations et de réunions pour informer ou recueillir les avis des différentes
parties concernés par la politique commune de la pêche et la politique maritime
intégrée; d) les coûts de transport et de logement des experts et
des représentants des parties prenantes invités aux réunions par la Commission. e) les coûts de communication interne des priorités
politiques de l'Union européenne pour autant qu'elles soient liées aux
objectifs généraux du présent règlement. CHAPITRE III
Assistance technique Article 91
Assistance technique à l’initiative de la
Commission À l'initiative de la Commission et dans la limite du plafond
de 1,1 % du présent Fonds, le FEAMP peut soutenir: a) les mesures d'assistance technique spécifiées à
l'article 51, paragraphe 1, du [règlement (UE) n° […]
portant dispositions communes] pour la mise en œuvre du présent règlement; b) l'application d'accords de pêche durable et la
participation de l'Union aux organisations régionales de gestion des pêches; c) la mise en place d'un réseau européen de GALP
destiné à renforcer les capacités, à diffuser les informations, à échanger les
expériences et les meilleures pratiques et à encourager la coopération entre
les partenariats locaux. Ce réseau coopère avec les organismes chargés de la
mise en réseau et du soutien technique pour le développement local, mis en place
par le FEDER, le FSE et le Feader, en ce qui concerne les activités de
développement local et la coopération transnationale. Article 92
Assistance technique à l'initiative des
États membres 1. À l'initiative d'un État membre et dans la
limite d'un plafond de 5 % du montant total du programme opérationnel, le
FEAMP peut soutenir: a) les mesures d'assistance technique visées à
l'article 52, paragraphe 1, du [règlement (UE) n° […]
portant dispositions communes]; b) la mise en place de réseaux nationaux visant la
diffusion d'informations, le renforcement des capacités, l'échange des
meilleures pratiques et une meilleure coopération entre les GALP sur leur
territoire. 2. À titre exceptionnel et dans des
circonstances dûment justifiées, le plafond visé au paragraphe 1 peut être
dépassé. 3. Les coûts de l'organisme de certification
ne sont pas admissibles au titre du paragraphe 1. 4. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, en ce qui
concerne la définition des activités dévolues aux réseaux nationaux visés au
paragraphe 1. TITRE VII
MISE EN ŒUVRE EN GESTION PARTAGÉE CHAPITRE I
Dispositions générales Article 93
Champ d'application Le présent titre s'applique aux mesures financées en gestion
partagée conformément au titre V. CHAPITRE II
Mécanisme de mise en œuvre Section 1
Intervention du FEAMP Article 94
Détermination des taux de cofinancement 1. La décision de la Commission approuvant le
programme opérationnel établit la contribution maximale du FEAMP à ce programme. 2. La contribution du FEAMP est calculée sur
la base du montant des dépenses publiques admissibles. Le programme opérationnel fixe le taux de contribution du FEAMP
applicable à chacun des objectifs définis au titre des priorités de l'Union
pour le FEAMP, conformément à l'article 6: le taux de contribution maximal
représente 75 % des dépenses publiques admissibles et le taux de contribution minimal est de 20 %. 3. Par dérogation au paragraphe 2, la
contribution du FEAMP est égale à: a) 100 % des dépenses publiques admissibles pour le
soutien au titre de l'aide au stockage visée à l'article 70; b) 100 % des dépenses publiques admissibles pour le
régime de compensation visé à l'article 73; c) 50 % des dépenses publiques admissibles pour
l'aide visée à l'article 78, paragraphe 2, point e); d) 80 % des dépenses publiques admissibles pour
l'aide visée à l'article 78, paragraphe 2, points a) à d) et f)
à j); e) 65 % des dépenses admissibles pour l'aide visée à
l'article 79. Article 95
Intensité de l'aide publique 1. Les États membres appliquent une intensité
maximale d'aide publique de 50 % des dépenses totales admissibles liées à
l'opération. 2. Par dérogation au paragraphe 1, les
États membres appliquent une intensité d'aide publique de 100 % des
dépenses publiques admissibles liées à l'opération, lorsque: a) le bénéficiaire est un organisme de droit public; b) l'opération est liée à l'aide au stockage visée à
l'article 70; c) l'opération est liée au régime de compensation visé à
l'article 73; d) l'opération est liée à la collecte de données visée à
l'article 79. 3. Par dérogation au paragraphe 1, les
États membres peuvent appliquer une intensité d'aide publique représentant 50 %
à 100 % maximum des dépenses totales admissibles lorsque l'opération est
mise en œuvre au titre du titre V, chapitre III, et remplit un des
critères suivants: a) intérêt collectif; b) bénéficiaire collectif; c) accès public aux résultats de l'opération; d) caractéristiques innovantes du projet au niveau local. 4. Par dérogation au paragraphe 1, des
points de pourcentage supplémentaires d'intensité de l'aide publique indiqués à
l'annexe I s'appliquent. 5. L'intensité minimale de l'aide publique
représente 20 % des dépenses totales admissibles liées à l'opération. 6. La Commission établit au moyen d'actes
d’exécution adoptés conformément à la procédure d’examen visée à
l’article 151, paragraphe 3, le mode d'application des différents
points de pourcentage d'intensité de l'aide publique lorsque plusieurs
conditions de l'annexe I sont remplies. Section 2
Gestion financière et utilisation de l'euro Article 96
Modalités de préfinancement 1. En sus des règles générales établies à l'article 72
du [règlement (UE) n° …portant dispositions communes] et après
l'adoption de la décision de la Commission approuvant le programme
opérationnel, un montant initial de préfinancement est versé par la Commission
pour l'ensemble de la période de programmation. Ce montant représente 4 %
de la contribution du budget de l'Union au programme opérationnel concerné. Il
peut être divisé en deux tranches, en fonction des disponibilités budgétaires. 2. Les intérêts
produits par le préfinancement sont affectés au programme opérationnel concerné
et sont déduits du montant des dépenses publiques figurant dans la déclaration
finale de dépenses. Article 97
Exercice comptable L'exercice comptable couvre les dépenses effectuées et les
revenus perçus et enregistrés dans les comptes du budget du FEAMP par
l'organisme payeur pour l'année «N» qui commence le 16 octobre de l'année
«N-1» et se termine le 15 octobre de l'année «N». Article 98
Paiements intermédiaires 1. Des paiements
intermédiaires sont effectués pour chaque programme opérationnel. Ils sont
calculés par l'application du taux de cofinancement de chaque axe prioritaire
de l'Union aux dépenses publiques certifiées au titre de cet axe. 2. La Commission
effectue les paiements intermédiaires, sous réserve des disponibilités
budgétaires, pour rembourser les dépenses payées par les organismes payeurs
agréés pour la mise en œuvre des programmes. 3. Chaque paiement intermédiaire est effectué
par la Commission sous réserve du respect des obligations suivantes: a) la transmission à la Commission d'une déclaration des
dépenses signée par l'organisme payeur agréé, conformément à l'article 124,
paragraphe 1, point c); b) le respect du montant total de la contribution du FEAMP
octroyée à chacun des axes prioritaires de l'Union pour toute la période
couverte par le programme concerné; c) la transmission à la Commission du dernier rapport
annuel d'avancement sur la mise en œuvre du programme opérationnel. 4. Si
l'une des obligations établies au paragraphe 3 n'est pas respectée, la
Commission en informe immédiatement l'organisme payeur agréé. En cas de
non-respect d’une des conditions prévues aux points a) ou c) du
paragraphe 3, la déclaration de dépenses n’est pas recevable. 5. La Commission effectue le paiement
intermédiaire dans un délai n'excédant pas quarante-cinq jours à compter de
l'enregistrement d'une déclaration de dépenses remplissant les conditions
visées au paragraphe 3, sans préjudice des articles 123 et 127. 6. Les
organismes payeurs agréés établissent des déclarations intermédiaires de
dépenses relatives aux programmes opérationnels, qu'ils transmettent ensuite à
la Commission, dans les délais fixés par celle-ci au moyen d'actes d'exécution
adoptés conformément à la procédure consultative visée à l'article 151,
paragraphe 2. Les déclarations intermédiaires de
dépenses relatives aux dépenses effectuées à partir du 16 octobre sont prises
en charge au titre du budget de l'année suivante. Article 99
Versement du solde et clôture du programme 1. Le
paiement du solde est effectué par la Commission, après réception du dernier
rapport annuel d'avancement sur la mise en œuvre d'un programme opérationnel,
sur la base du plan financier existant, des comptes annuels du dernier exercice
de mise en œuvre du programme opérationnel concerné et de la décision
d'apurement correspondante, sous réserve des disponibilités budgétaires. Ces
comptes sont présentés à la Commission au plus tard 6 mois après la date
finale d'admissibilité des dépenses et couvrent les dépenses effectuées par
l'organisme payeur jusqu'à la dernière date d'admissibilité de celles-ci. 2. Le paiement du solde intervient au plus tard
six mois après la réception par la Commission des informations et documents
visés au paragraphe 1 et l’apurement du dernier compte annuel. Les
montants restant engagés après le paiement du solde sont dégagés par la
Commission au plus tard dans un délai de six mois, sans préjudice des
dispositions de l'article 100. 3. L'absence de transmission à la Commission avant
l’expiration du délai fixé au paragraphe 1 du dernier rapport annuel
d'avancement sur la mise en œuvre et des documents nécessaires à l'apurement
des comptes de la dernière année de mise en œuvre du programme entraîne le
dégagement du solde conformément à l'article 100. Article 100
Dégagement La part d'un engagement budgétaire pour un programme
opérationnel qui n'a pas été utilisée pour le paiement du préfinancement ou
pour des paiements intermédiaires ou pour laquelle aucune déclaration de
dépenses répondant aux exigences prévues à l'article 98, paragraphe 3,
n'a été présentée à la Commission au titre des dépenses effectuées au plus tard
le 31 décembre de la deuxième année suivant celle de l'engagement
budgétaire, est dégagée par la Commission. Article 101
Utilisation de l'euro 1. Les montants figurant dans le programme
opérationnel présenté par l'État membre, les états des dépenses certifiés, les
demandes de paiement et les dépenses figurant dans les rapports annuel et final
d'exécution sont exprimés en euros. 2. Les États membres dont la monnaie n'est pas
l'euro à la date de la demande de paiement convertissent en euros le montant
des dépenses supportées en monnaie nationale. Ces montants sont convertis en euros sur la base du taux de
change comptable mensuel de la Commission valable durant le mois au cours
duquel ces dépenses ont été enregistrées par l'organisme payeur du programme
opérationnel concerné. Le taux est publié chaque mois par la Commission par
voie électronique. 3. Les montants recouvrés en devise nationale
par les États membres dont la monnaie n'était pas l'euro à la date du
recouvrement sont convertis en euros sur la base du taux de change visé au
paragraphe 2. 4. Lorsque l'euro devient la monnaie d'un État
membre, la procédure de conversion définie au paragraphe 3 reste
d'application pour toutes les dépenses comptabilisées par l'organisme payeur
avant la date d'entrée en vigueur du taux de conversion fixe de la monnaie
nationale avec l'euro. Section 3
Admissibilité des dépenses et pérennité Article 102
Dépenses admissibles 1. Outre les règles générales énoncées à
l'article 55, paragraphe 1, du [règlement (UE) n° […]
portant dispositions communes], les factures et les preuves de paiement
permettent également de justifier les paiements effectués par les
bénéficiaires. 2. Seuls les coûts indirects au titre du
titre V, chapitre III, sont admissibles au bénéfice de la
contribution du FEAMP. 3. Par dérogation à l'article 55,
paragraphe 7, du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes], les dépenses devenant admissibles du fait d'une modification du
programme conformément à l'article 22, paragraphe 2, sont admissibles
uniquement à partir du 1er janvier de l'année suivant la
présentation de la modification. Article 103
Calcul des coûts simplifiés, surcoûts ou
pertes de revenus Lorsque l'aide est octroyée sur la base de coûts simplifiés,
de surcoûts ou de pertes de revenus, les États membres veillent à ce que les
calculs correspondants soient appropriés, exacts et établis à l'avance sur la
base d'un calcul juste, équitable et vérifiable. Article 104
Avances 1. Le paiement d'avances est subordonné à la
constitution d’une garantie bancaire ou d’une garantie équivalente
correspondant à 100 % du montant de l'avance. 2. Dans le cas de bénéficiaires publics, les
avances sont versées aux municipalités, aux autorités régionales et à leurs
associations, ainsi qu'aux organismes de droit public. 3. Une facilité fournie comme garantie par une
autorité publique est considérée comme équivalente à la garantie visée au
paragraphe 1, pour autant que ladite autorité s'engage à verser le montant
couvert par cette garantie au cas où le droit au montant avancé n'a pas été
établi. 4. La garantie peut être libérée lorsque
l’organisme payeur compétent constate que le montant des dépenses réelles
correspondant à la participation publique liée à l'opération dépasse le montant
de l’avance. Article 105
Pérennité des critères d'admissibilité de
l'opération 1. Le bénéficiaire continue à respecter les
conditions d'admissibilité visées à l'article 12, paragraphe 1, après
avoir introduit sa demande d'aide et durant toute la période de mise en œuvre
de l'opération et, pour certains types d'opérations, également pendant une
période donnée après le dernier paiement. 2. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, en ce qui
concerne la définition: a) des types d'opérations pour lesquelles les conditions
d'admissibilité doivent être respectées après le dernier paiement et b) de la période visée au paragraphe 1. La Commission exerce les pouvoirs qui lui ont été conférés dans
le plein respect du principe de proportionnalité et en tenant compte du risque
que le non-respect des règles de la PCP correspondantes compromette gravement
l'exploitation durable des ressources biologique vivantes de la mer qui
rétablit et maintient les populations des espèces exploitées au-dessus des
niveaux permettant d'obtenir le RMD, la durabilité des stocks concernés ou la
conservation du milieu marin. CHAPITRE III
Systèmes de gestion et de contrôle Article 106
Responsabilités des États membres Les États membres veillent à ce qu'un système de gestion et
de contrôle ait été mis en place et assure une répartition et une séparation
claires des fonctions respectives de l'autorité de gestion, de l'organisme
payeur et de l'organisme de certification. Les États membres sont responsables
du fonctionnement efficace du système tout au long de la période de mise en
œuvre du programme. Article 107
Autorités compétentes 1. Les États membres désignent, pour chaque
programme opérationnel, les autorités suivantes: a) l'autorité de gestion, qui peut être un organisme de
droit public ou privé, agissant au niveau national ou régional, ou l'État
membre exerçant lui-même cette fonction, et qui est chargée de la gestion du
programme concerné; b) l'organisme payeur agréé au sens de l'article 109; c) l'organisme de certification au sens de l'article 112. 2. Les États membres définissent clairement
les tâches de l'autorité de gestion, de l'organisme payeur et, dans le cadre du
développement local durable, des groupes d'action locale visés à
l'article 62, en ce qui concerne l'application de critères d'admissibilité
et de sélection, ainsi que la procédure de sélection des projets. Article 108
Autorité de gestion 1. L'autorité de gestion est responsable de la
gestion et de la mise en œuvre du programme de manière efficace, rationnelle et
correcte, et elle est chargée en particulier: a) de s'assurer qu'il existe un système d'enregistrement
électronique sécurisé permettant de conserver, de gérer et de fournir les
informations statistiques sur le programme et sa mise en œuvre, qui sont
nécessaires aux fins de la surveillance et de l'évaluation, et notamment les
informations requises pour surveiller les progrès accomplis au regard des
objectifs et priorités de l'Union définis; b) de fournir à la Commission, sur une base trimestrielle,
les données pertinentes sur les opérations sélectionnées pour le financement,
et notamment les principales caractéristiques du bénéficiaire et de
l'opération; c) de veiller à ce que les bénéficiaires et les autres
organismes participant à la mise en œuvre des opérations: i) soient informés de leurs obligations résultant de
l'octroi de l'aide et utilisent soit un système comptable séparé, soit une
codification comptable adéquate pour toutes les transactions relatives à
l'opération; ii) connaissent les exigences concernant la transmission
des données à l'autorité de gestion et l'enregistrement des réalisations et des
résultats; d) de s’assurer que l’évaluation ex ante visée à
l’article 48 du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes] soit conforme au système d'évaluation et de suivi visé à
l'article 131, de l'accepter et de la présenter à la Commission; e) de veiller à ce que le plan d'évaluation visé à
l'article 49 du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes] ait été arrêté et que le programme d'évaluation ex post visé à
l'article 140 soit effectué dans les délais prévus audit article, de
s'assurer que ces évaluations sont conformes au système de suivi et
d'évaluation visé à l'article 131 et de les soumettre au comité de suivi
visé à l'article 136 et à la Commission; f) de fournir au comité de suivi visé à l'article 136
les informations et documents nécessaires au suivi de la mise en œuvre du
programme à la lumière de ses objectifs spécifiques et priorités; g) d'établir et, après approbation par le comité de suivi
visé à l'article 136, de présenter à la Commission le rapport annuel sur la
mise en œuvre visé à l'article 138, accompagné des tableaux de suivi
agrégés; h) de garantir que l'organisme payeur reçoive toutes les
informations nécessaires, notamment sur les procédures appliquées et les
contrôles réalisés en rapport avec les opérations sélectionnées pour le
financement, avant que les paiements ne soient autorisés; i) d'assurer la publicité du programme, en informant les
bénéficiaires potentiels, les organisations professionnelles, les partenaires
économiques et sociaux, les organismes chargés de la promotion de l'égalité
entre les hommes et les femmes et les organisations non gouvernementales
concernées, y compris les organisations environnementales, des possibilités
offertes par le programme et des modalités d’accès à ses financements, ainsi
que d'informer les bénéficiaires de la participation de l'Union européenne et
le grand public sur le rôle joué par l'Union dans le programme. 2. L’État membre ou l’autorité de gestion peut
désigner un ou plusieurs organismes intermédiaires, y compris des autorités
locales ou régionales, ou des organisations non gouvernementales, pour assurer
la gestion et la mise en œuvre des opérations dans le cadre du programme
opérationnel. 3. Lorsqu'une partie de ses tâches est
déléguée à un autre organisme, l'autorité de gestion conserve l'entière
responsabilité de l'efficacité et du bien-fondé de la gestion et de la mise en
œuvre desdites tâches. L'autorité de gestion veille à ce que les dispositions
appropriées aient été arrêtées pour permettre à l’autre organisme d’obtenir
toutes les données et informations nécessaires pour l'exécution de ces tâches. Article 109
Agrément et retrait de l'agrément de
l'organisme payeur 1. Les organismes payeurs sont des services ou
des entités spécialisés des États membres, chargés de gérer et de contrôler les
dépenses. À l’exception du paiement, l’exécution de ces tâches peut être
déléguée. 2. Les États membres agréent en tant qu’organismes
payeurs les services ou entités répondant aux critères d’agrément à fixer par
la Commission conformément à l’article 111, paragraphe 2. 3. Le responsable de l’organisme payeur agréé
établit les informations énumérées à l'article 75, paragraphe 1,
points a), b) et c), du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes]. 4. Lorsqu'un
ou plusieurs des critères d’agrément prévus au paragraphe 2 ne sont pas ou
ne sont plus remplis par un organisme payeur agréé, l'État membre retire
l'agrément, à moins que l'organisme payeur ne procède, dans un délai à fixer en
fonction de la gravité du problème, aux adaptations nécessaires. 5. Les organismes payeurs gèrent et assurent
le contrôle des opérations liées à l’intervention publique qui relèvent de leur
responsabilité et assument une responsabilité globale dans ce domaine. Article 110
Paiement intégral aux bénéficiaires Sauf disposition explicitement contraire dans la législation
de l'Union, les paiements liés au financement prévu par le présent règlement
sont effectués intégralement en faveur des bénéficiaires. Article 111
Compétences de la Commission Afin d’assurer le bon fonctionnement du système établi à
l’article 106, la Commission se voit conférer le pouvoir d'adopter des actes
délégués conformément à l’article 150, traitant: a) des conditions minimales d'agrément des organismes
payeurs portant sur l’environnement interne, les activités de contrôle,
l’information et la communication, et le suivi, ainsi que des règles concernant
la procédure d'octroi et de retrait de l'agrément; b) des règles concernant la supervision et la
procédure de révision de l'agrément des organismes payeurs ; c) des obligations des organismes payeurs en ce qui
concerne la teneur de leurs responsabilités en matière de gestion et de
contrôle. Article 112
Organismes de certification 1. L’organisme de certification est un
organisme d’audit public ou privé, désigné par l'État membre, qui émet un avis
sur la déclaration d'assurance de gestion, portant sur l'exhaustivité,
l'exactitude et la véracité des comptes annuels de l’organisme payeur, le bon
fonctionnement de son système de contrôle interne, la légalité et la régularité
des opérations sous-jacentes ainsi que le respect du principe de bonne gestion
financière. Du point de vue de son fonctionnement, il est indépendant à la fois
de l'organisme payeur concerné, de l'autorité de gestion et de l'autorité
l’ayant agréé. 2. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués conformément à l'article 150 établissant les
règles relatives au statut des organismes de certification, aux tâches
spécifiques, notamment les contrôles, qui leur sont confiées ainsi qu'aux
certificats et rapports, accompagnés de leurs documents d’accompagnement,
devant être rédigés par ces organismes. Article 113
Recevabilité des paiements effectués par les
organismes payeurs Les dépenses dans le cadre de la gestion partagée visée au
titre V et de l'assistance technique visée à l'article 92 ne peuvent
faire l'objet d'un financement de l'Union que si elles ont été effectuées par
des organismes payeurs agréés. CHAPITRE IV
Contrôles effectués par les États membres Article 114
Responsabilités incombant aux États membres 1. Les États membres prennent, dans le cadre
du FEAMP, toutes les dispositions législatives, réglementaires et
administratives, ainsi que toute autre mesure nécessaire pour assurer une
protection efficace des intérêts financiers de l’Union, et en particulier pour: a) s'assurer de la légalité et de la régularité des
opérations financées et contrôler que les produits et services cofinancés ont
été fournis et que les dépenses déclarées par les bénéficiaires ont été payées
par ceux-ci et qu’elles sont conformes à la législation de l’Union et à la
législation nationale applicables, au programme opérationnel et aux conditions
de soutien de l’opération; b) veiller à ce que les bénéficiaires participant à la
mise en œuvre des opérations remboursées sur la base de leurs coûts admissibles
réellement exposés utilisent soit un système de comptabilité distinct, soit un
code comptable adéquat pour toutes les transactions liées à l’opération; c) établir des procédures pour que tous les documents
relatifs aux dépenses et aux audits requis pour garantir une piste d’audit
adéquate soient conservés conformément aux exigences de l’article 62,
point g), du [règlement (UE) n° […] portant dispositions
communes]; d) assurer une prévention efficace de la fraude, en
particulier pour les zones à plus haut niveau de risque, qui aura un effet
dissuasif, eu égard aux coûts et avantages ainsi qu'à la proportionnalité des
mesures; e) prévenir, détecter et corriger les irrégularités et les
fraudes; f) appliquer les corrections financières nécessaires de
manière efficace, dissuasive et proportionnée, conformément à la législation de
l'Union ou à la législation nationale applicable; g) recouvrer les paiements indus et les intérêts et, le
cas échéant, engager les procédures judiciaires nécessaires à cette fin. 2. Les États membres mettent en place des
systèmes de gestion et de contrôle efficaces afin de garantir le respect du
présent règlement. 3. Afin de satisfaire aux obligations visées
au paragraphe 1, points a) et b), les systèmes mis en place par les
États membres incluent: a) des vérifications administratives concernant chaque
demande de remboursement présentée par les bénéficiaires; b) des contrôles sur place portant sur les opérations. Pour les contrôles sur place, l’autorité responsable prélève un
échantillon de contrôle dans l'ensemble des demandeurs, constitué, le cas échéant,
en partie de manière aléatoire et en partie sur la base du niveau de risque, en
vue d'obtenir un taux d'erreur représentatif, tout en ciblant également les
erreurs les plus graves. 4. Les vérifications sur place des différentes
opérations conformément au paragraphe 3, point b), peuvent être
effectuées par sondage. 5. Lorsque l’autorité de gestion est aussi un
bénéficiaire du programme opérationnel, les modalités des vérifications visées
au paragraphe 1, point a), garantissent une séparation adéquate des
fonctions. 6. Les États membres informent la Commission
des dispositions adoptées et des mesures prises en application des paragraphes 1,
2, 3 et 5. Toute condition établie par les États membres pour compléter celles
définies par le présent règlement doit pouvoir être vérifiée 7. La Commission peut, au moyen d'actes
d'exécution, adopter des règles visant une application uniforme des paragraphes
1 à 4. Ces actes d’exécution sont adoptés conformément à la procédure d’examen
visée à l’article 151, paragraphe 3. 8. La Commission adopte, conformément à
l’article 150, des actes délégués établissant les règles relatives aux
modalités applicables à la piste d’audit mentionnée au paragraphe 1,
point c). Article 115
Recouvrement des paiements indus 1. Dans les cas visés à l'article 114,
paragraphe 1, point g), les États membres recouvrent les sommes
indûment payées, éventuellement augmentées d’intérêts de retard. Ils notifient
ces cas à la Commission et tiennent celle-ci informée de l’évolution des
procédures administratives et judiciaires afférentes. 2. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter, conformément à l’article 150, des actes délégués établissant
les modalités relatives aux obligations des États membres visées au
paragraphe 1. Article 116
Irrégularités 1. Pour tout paiement indu résultant
d’irrégularités ou d'autres cas de non-respect, les États membres exigent un
recouvrement auprès du bénéficiaire dans un délai d’un an à compter de la
première indication de cette irrégularité et inscrivent les montants
correspondants au grand livre des débiteurs de l’organisme payeur. 2. Si
le recouvrement n’a pas eu lieu dans un délai de quatre ans après la date de la
demande de recouvrement, ou dans un délai de huit ans lorsque celui-ci est
porté devant les juridictions nationales, les conséquences financières du
non-recouvrement sont assumées par l’État membre concerné, sans préjudice de
l’obligation pour cet État membre de poursuivre les procédures de recouvrement
en application de l’article 115. Lorsque, dans le cadre de la procédure de recouvrement,
l'absence d'irrégularité est constatée par un acte administratif ou judiciaire
ayant un caractère définitif, l'État membre concerné déclare au FEAMP comme
dépense la charge financière supportée par lui en vertu du premier alinéa. 3. Pour des motifs dûment justifiés, les États
membres peuvent décider de ne pas poursuivre le recouvrement. Cette décision ne
peut être prise que dans les cas suivants: a) lorsque les frais déjà engagés et risquant d'être
engagés dépassent au total le montant à recouvrer ou b) lorsque le recouvrement
s'avère impossible à cause de l'insolvabilité du débiteur ou des personnes
juridiquement responsables de l'irrégularité, constatée et admise conformément
au droit national de l'État membre concerné. Lorsque la décision visée au premier
alinéa du présent paragraphe est prise avant que le montant dû ait été soumis
aux règles visées au paragraphe 2, la conséquence financière du
non-recouvrement est à la charge du budget de l’Union. 4. Les conséquences
financières à la charge de l'État membre en vertu du paragraphe 2 sont reprises
par l'État membre concerné dans les comptes annuels à transmettre à la
Commission conformément à l'article 125, point c) iii). La Commission
vérifie et, le cas échéant, décide de modifier les comptes annuels au moyen
d'actes d'exécution. 5. La Commission peut, au moyen d’actes
d’exécution, décider d’exclure du financement de l’Union les montants imputés
au budget de l'Union dans les cas suivants: a) si l’État membre n’a pas respecté les délais visés au
paragraphe 1; b) si elle considère que la décision de ne pas poursuivre
le recouvrement prise par l'État membre conformément au paragraphe 3 n'est pas
justifiée; c) lorsqu'elle considère que les irrégularités ou
l'absence de recouvrement résultent d'irrégularités ou de négligences
imputables à l'administration ou à toute autre entité officielle d'un État
membre. 6. Avant l'adoption de toute décision au moyen
d'actes d'exécution conformément au présent article, la procédure établie à
l'article 129, paragraphe 6, s'applique. Article 117
Corrections financières effectuées par les
États membres 1. Il incombe en premier lieu aux États
membres de rechercher les irrégularités ou les autres cas de non-respect, de
procéder aux corrections financières nécessaires et d’entamer des procédures de
recouvrement. En cas d’irrégularité
systémique, l’État membre étend ses investigations à toutes les opérations
susceptibles d’être affectées. 2. L'État membre procède aux corrections
financières requises en rapport avec les irrégularités individuelles ou
systémiques ou d'autres cas de non-respect, détectés dans les opérations ou le
programme opérationnel. Les corrections auxquelles il procède consistent à
annuler tout ou partie de la contribution publique à l'opération ou au
programme opérationnel. L’État membre tient compte de la nature et de la
gravité des irrégularités et de la perte financière qui en résulte pour le
FEAMP et applique une correction proportionnée. L’organisme payeur inscrit les
corrections financières dans les comptes annuels de l’exercice comptable au
cours duquel l’annulation a été décidée. 3. Dans les cas de corrections financières
appliquées aux dépenses directement liées au non-respect de l'article 105,
les États membres fixent le montant d'une correction en tenant compte de la
gravité du non-respect des règles de la PCP par le bénéficiaire, de l'avantage
économique retiré de ce non-respect ou de l'importance de la contribution du
FEAMP à l'activité économique du bénéficiaire. 4. La contribution du FEAMP annulée en
application du paragraphe 1 peut être réutilisée pour le programme
opérationnel, sous réserve des dispositions du paragraphe 5. 5. La contribution qui est annulée en
application du paragraphe 2 ne peut être réutilisée pour l'opération ou
les opérations qui ont fait l'objet de la correction, ni, dans le cas d'une
correction financière appliquée à la suite d'une irrégularité systémique ou
d'autres cas de non-respect, pour les opérations concernées par cette
irrégularité systémique ou les autres cas de non-respect. CHAPITRE V
Contrôles effectués par la Commission Section 1
Interruption et suspension Article 118
Interruption du délai de paiement Outre les éléments permettant l'interruption énumérés à
l'article 74, paragraphe 1, points a) à c), du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], il peut être
décidé par l'ordonnateur délégué au sens du [règlement financier] d'interrompre
le délai de paiement d'une demande de paiement intermédiaire pendant une
période maximale de neuf mois si la Commission a adopté une décision, au moyen
d'un acte d'exécution, reconnaissant l'existence de preuves indiquant un cas de
non-respect par l'État membre d'obligations qui lui incombent en vertu de la
politique commune de la pêche, susceptible d'avoir une incidence sur les
dépenses figurant dans un état des dépenses certifié et pour lequel le paiement
intermédiaire est demandé. Article 119
Suspension des paiements 1. La Commission peut suspendre, au moyen d'un
acte d’exécution, tout ou partie des paiements intermédiaires destinés au
programme opérationnel, dans le cas où: a) il existe une grave insuffisance du système de gestion
et de contrôle du programme opérationnel pour laquelle les mesures de
correction n’ont pas été prises; b) des dépenses figurant dans un état des dépenses
certifié sont entachées d'une irrégularité grave ou d'un autre cas de
non-respect n'ayant pas été corrigé; c) l’État membre n’a pas pris les mesures requises pour
remédier à la situation à l’origine d’une interruption en application de
l’article 118; d) il existe une grave insuffisance de la qualité et de la
fiabilité du système de gestion et de contrôle; e) la Commission a adopté, au moyen d'un acte d'exécution,
une décision reconnaissant qu'un État membre a manqué aux obligations qui lui
incombent en vertu de la politique commune de la pêche. Ce non-respect peut
avoir une incidence sur les dépenses figurant dans un état des dépenses
certifié et pour lequel un paiement intermédiaire est démandé; f) les conditions visées à l'article 17,
paragraphe 5, et à l'article 20, paragraphe 3, du [règlement
portant dispositions communes] sont remplies. 2. La Commission peut décider, au moyen d'un
acte d'exécution, de suspendre tout ou partie des paiements intermédiaires
après avoir donné à l'État membre la possibilité de présenter ses observations
dans un délai de deux mois. La Commission peut établir, au moyen d'actes
d'exécution adoptés conformément à la procédure d'examen visée à
l'article 151, paragraphe 3, des modalités relatives à la partie des
paiements susceptible d'être suspendue. Ces montants sont proportionnés à la
nature et à l'importance de la défaillance, de l'irrégularité ou du non-respect
imputable à l'État membre. 3. La Commission décide, au moyen d'un acte
d'exécution, de mettre fin à la suspension de tout ou partie des paiements
intermédiaires lorsque l’État membre a pris les mesures nécessaires pour
permettre la levée de la suspension. Lorsque ces mesures ne sont pas prises par
l'État membre, la Commission peut décider, au moyen d'un acte d'exécution,
d'appliquer des corrections financières en annulant tout ou partie de la
contribution de l’Union au programme opérationnel conformément à
l'article 128 et conformément à la procédure décrite à l'article 129. Article 120
Compétences de la Commission 1. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, définissant
les cas de non-respect visés à l'article 118 et à l'article 119,
paragraphe 1, point e), et énumérant notamment les dispositions de la
PCP qui sont essentielles à la conservation des ressources biologiques de la
mer. 2. La Commission peut établir, au moyen
d'actes d'exécution, les modalités relatives à la procédure d'interruption et
de suspension. Ces actes d’exécution sont adoptés conformément à la procédure
d’examen visée à l’article 151, paragraphe 3. Section 2
Apurement des comptes et corrections financières Article 121
Contrôles sur place effectués par la
Commission 1. Sans préjudice des contrôles effectués par
les États membres conformément aux dispositions législatives, réglementaires et
administratives nationales, de l'article 287 du traité, ainsi que de tout
contrôle organisé sur la base de l'article 322 du traité, la Commission
peut organiser des contrôles sur place dans les États membres dans le but de
vérifier notamment: a) la conformité des pratiques administratives avec les
règles de l'Union; b) l'existence des pièces justificatives nécessaires et
leur concordance avec les opérations financées par le FEAMP; c) les conditions dans lesquelles sont réalisées et
vérifiées les opérations financées par le FEAMP. 2. Les personnes mandatées par la Commission
pour les contrôles sur place, ou les agents de la Commission agissant dans le
cadre des pouvoirs qui leur ont été conférés, ont accès aux livres et à tous
les autres documents, y compris les documents et leurs métadonnées établies ou
reçues et conservées sur support électronique, ayant trait aux dépenses
financées par le FEAMP. 3. Les pouvoirs associés à la réalisation des
contrôles sur place n'ont pas d'incidence sur l'application des dispositions
nationales qui réservent certains actes à des agents spécifiquement désignés
par la législation nationale. Les personnes mandatées par la Commission ne participent
pas, en particulier, aux visites domiciliaires ou à l'interrogatoire formel des
personnes dans le cadre de la législation de l'État membre concerné. Elles ont
toutefois accès aux informations ainsi obtenues. 4. La Commission avise, en temps utile avant
le contrôle sur place, l'État membre concerné ou l'État membre sur le
territoire duquel le contrôle doit avoir lieu. Des agents de l'État membre
concerné peuvent participer à ce contrôle. 5. À la demande de la Commission et avec
l'accord de l'État membre concerné, des contrôles complémentaires ou enquêtes
concernant les opérations visées par le présent règlement sont effectués par
les instances compétentes dudit État membre. Les agents de la Commission ou les
personnes mandatées par celle-ci peuvent y participer. 6. Afin d'améliorer les vérifications, la
Commission peut, avec l'accord des États membres concernés, demander
l’assistance des administrations desdits États membres pour certains contrôles
ou certaines enquêtes. 7. La Commission peut, au moyen d'actes
d'exécution adoptés conformément à la procédure consultative visée à
l'article 151, paragraphe 2, établir des règles relatives aux
procédures à respecter lorsque des contrôles complémentaires visés aux
paragraphes 5 et 6 sont exécutés. Article 122
Accès à l'information 1. Les États membres tiennent à la disposition de la
Commission toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement du FEAMP
et prennent toutes les mesures susceptibles de faciliter les contrôles que la
Commission estimerait utile d'entreprendre dans le cadre de la gestion du
financement de l'Union, y compris des contrôles sur place. 2. Les États
membres communiquent, sur demande de la Commission, les dispositions
législatives, réglementaires et administratives qu'ils ont adoptées pour
l'application des actes de l’Union ayant trait à la politique commune de la
pêche, lorsque ces actes ont une incidence financière pour le FEAMP. 3. Les États membres mettent à la disposition
de la Commission toutes les informations sur les irrégularités et les cas de
fraude présumée détectés, ainsi que sur les mesures prises pour recouvrer les
paiements indus liés à ces irrégularités et fraudes conformément à
l'article 116. Article 123
Accès aux documents Les organismes payeurs agréés détiennent les documents
justificatifs des paiements effectués et les documents relatifs à l'exécution
des contrôles administratifs et physiques prescrits par la législation de
l’Union et mettent ces documents et informations à la disposition de la
Commission. Dans le cas où ces documents sont conservés par une
autorité, agissant par délégation d'un organisme payeur, chargée de
l'ordonnancement des dépenses, celle-ci transmet à l'organisme payeur agréé des
rapports portant sur le nombre de vérifications effectuées, sur leur contenu et
sur les mesures prises au vu de leurs résultats. Article 124
Apurement des comptes 1. Avant le 30 avril de l’année suivant
l’année budgétaire en question et sur la base des informations transmises
conformément à l’article 125, point c), la Commission prend une
décision, au moyen d’actes d’exécution, sur l’apurement des comptes des
organismes payeurs agréés. 2. La décision d'apurement des comptes visée
au paragraphe 1 couvre l'exhaustivité, l'exactitude et la véracité des
comptes annuels soumis. La décision est adoptée sans préjudice des décisions
adoptées ultérieurement conformément à l'article 128. Article 125
Communication des informations Les États membres envoient à la Commission les informations,
déclarations et documents suivants: a) pour l'organisme payeur agréé: i) son acte d'agrément; ii) sa fonction; iii) le cas échéant, le retrait de son agrément; b) pour l'organisme de certification: i) son nom; ii) ses coordonnées; c) pour les mesures relatives aux opérations
financées: i) les déclarations de dépenses, qui valent également
demandes de paiement, signées par l'organisme payeur agréé, accompagnées des
renseignements requis; ii) l'actualisation des prévisions des déclarations de
dépenses qui seront présentées au cours de l'année et les prévisions des
déclarations de dépenses pour l'exercice budgétaire suivant; iii) la déclaration d'assurance de gestion et les comptes
annuels des organismes payeurs agréés; iv) une synthèse des résultats de tous les audits et
contrôles disponibles ayant été effectués. Article 126
Confidentialité Les États membres et la Commission prennent toutes les
mesures nécessaires pour assurer la confidentialité des informations
communiquées ou obtenues lors des contrôles sur place ou, dans le cadre de
l'apurement des comptes, effectués en application du présent règlement. Les principes visés à l'article 8 du règlement
(Euratom, CE) n° 2185/96 du Conseil du 11 novembre 1996 relatif
aux contrôles et vérifications sur place effectués par la Commission pour la
protection des intérêts financiers des Communautés européennes contre les
fraudes et autres irrégularités[36] s'appliquent à ces
informations. Article 127
Compétences de la Commission La Commission peut, au moyen d’actes d’exécution, adopter
des règles concernant: a) la forme, le contenu, la périodicité, les délais
et les modalités de transmission à la Commission ou de mise à sa disposition: i) des déclarations de dépenses et des états
prévisionnels de dépenses ainsi que leur actualisation, y compris les recettes
affectées, ii) de la déclaration d'assurance de gestion et des
comptes annuels des organismes payeurs, ainsi que des résultats de tous les
audits et contrôles disponibles ayant été effectués; iii) des rapports de certification des comptes; iv) des données d'identification des organismes payeurs
agréés et des organismes de certification; v) des modalités de prise en compte et de paiement des
dépenses financées au titre du FEAMP; vi) des notifications des redressements financiers
effectués par les États membres dans le cadre des opérations ou du programme
opérationnel et des états récapitulatifs des procédures de recouvrement
engagées par les États membres à la suite d'irrégularités; vii) des informations sur les mesures prises pour protéger
les intérêts financiers de la Commission. b) les modalités d’échanges d’informations et de
documents entre la Commission et les États membres, ainsi que la mise en place
de systèmes d'information, y compris le type, la forme et le contenu des
données à traiter par ces systèmes et les règles de leur conservation; c) la notification à la Commission par les États
membres d'informations, de documents, de statistiques et de rapports, ainsi que
les délais et les modalités de leur notification; d) les obligations de coopération à respecter par les
États membres pour la mise en œuvre des articles 121 et 122. Ces actes d’exécution sont adoptés conformément à la
procédure d’examen visée à l’article 151, paragraphe 3. Article 128
Correction financière effectuée par la
Commission et critères d'application des corrections financières 1. Dans les autres cas que ceux visés à
l'article 20, paragraphe 4, et à l'article 77 du [règlement
portant dispositions communes], la Commission procède à des corrections
financières, au moyen d’actes d’exécution, en annulant tout ou partie de la
contribution de l’Union à un programme opérationnel lorsque, après avoir
effectué les vérifications nécessaires, elle conclut: a) qu'il existe une grave insuffisance du système de
gestion et de contrôle du programme qui a mis en péril la contribution de
l’Union déjà versée au programme opérationnel; b) que les dépenses figurant dans un état des dépenses
certifié sont irrégulières ou entachées par un autre cas de non-respect et
n'ont pas été corrigées par l'État membre avant l'ouverture de la procédure de
correction au titre du présent paragraphe; c) qu'un État membre ne s'est pas conformé, avant
l'ouverture de la procédure de correction au titre du présent paragraphe, aux
obligations qui lui incombent en vertu de l'article 117. d) que les dépenses figurant dans un état des dépenses
certifié sont entachées de cas de non-respect des règles de la PCP par l'État
membre qui sont essentielles à la conservation des ressources biologiques de la
mer. 2. Dans les cas visés au paragraphe 1,
points a), b) et c), la Commission fonde ses corrections financières sur
des cas individuels d’irrégularité ou d'autres cas individuels de non-respect
détectés et tient compte de la nature systémique ou non de l’irrégularité ou du
cas de non-respect. Lorsqu’il est impossible de quantifier avec précision le
montant des dépenses irrégulières à charge du FEAMP, la Commission applique une
correction financière forfaitaire ou extrapolée. 3. Pour les cas visés au paragraphe 1,
point b), en cas de non-respect de l'article 105, et au
paragraphe 1, point d), la Commission fonde ses corrections
financières uniquement sur les dépenses directement liées au non-respect des
règles de la PCP. La Commission détermine le montant d'une correction en tenant
compte de la gravité du non-respect des règles de la PCP par l'État membre ou
le bénéficiaire, de l'avantage économique retiré de ce non-respect ou de
l'importance de la contribution du FEAMP à l'activité économique du
bénéficiaire. 4. Lorsqu’il est impossible de quantifier avec
précision le montant des dépenses liées au non-respect des règles de la PCP, la
Commission applique une correction financière forfaitaire ou extrapolée,
conformément au paragraphe 6, point a). 5. Lorsque la Commission fonde sa position sur
des faits établis par d'autres auditeurs que ceux de ses propres services, elle
tire ses propres conclusions en ce qui concerne leurs conséquences financières,
après avoir examiné les mesures prises par l'État membre concerné en
application de l'article 117, la notification soumise au titre de
l'article 125, point c), et les éventuelles réponses de l'État
membre. 6. La Commission se voit conférer le pouvoir
d'adopter des actes délégués, conformément à l'article 150, en vue: a) d'établir les critères pour la détermination du niveau
de correction financière à appliquer en cas de corrections financières
forfaitaires ou extrapolées;. b) d'énumérer les règles pertinentes de la PCP visées au
paragraphe 1, point d), qui sont essentielles à la conservation des
ressources biologiques de la mer. Article 129
Procédure 1. Avant de statuer sur une correction
financière au moyen d'actes d'exécution, la Commission ouvre la procédure en
informant l'État membre de ses conclusions provisoires et en l'invitant à faire
part de ses observations dans un délai de deux mois. 2. Lorsque la Commission propose une
correction financière sur la base d'une extrapolation ou à un taux forfaitaire,
l'État membre se voir offrir la possibilité de démontrer, par un examen des
documents concernés, que l'étendue réelle de l'irrégularité ou d'un autre cas
de non-respect, notamment le non-respect des règles de la PCP, est inférieure à
l'évaluation faite par la Commission. En accord avec celle-ci, l’État membre
peut limiter la portée de cet examen à une partie ou un échantillon approprié
des documents concernés. Sauf dans les cas dûment justifiés, le délai imparti
pour cet examen ne dépasse pas deux mois après la période de deux mois visée au
paragraphe 1. 3. La Commission tient compte de tout élément
fourni par l’État membre dans les délais visés aux paragraphes 1 et 2. 4. Si l’État membre n’accepte pas les
conclusions provisoires de la Commission, celle-ci l’invite à une audition afin
de s’assurer de la disponibilité de toutes les informations et observations
pertinentes, en tant que base des conclusions de la Commission sur la demande
de correction financière. 5. Pour appliquer des corrections financières,
la Commission statue, au moyen d’actes d’exécution, dans les six mois suivant
la date de l’audition ou la date de réception des informations complémentaires
lorsque l’État membre accepte d’en fournir à la suite de l’audition. La Commission tient compte de toutes les
informations et observations présentées au cours de la procédure. En l’absence
d’audition, la période de six mois débute deux mois après la date de l’envoi de
la lettre d’invitation à l’audition par la Commission. 6. Lorsque des irrégularités concernant les
comptes annuels transmis à la Commission sont décelées par la Commission ou la
Cour des comptes européenne, la correction financière qui en résulte réduit le
soutien accordé par le FEAMP au programme opérationnel. Article 130
Obligations des États membres L’application d’une correction financière par la Commission
ne remet pas en cause l’obligation de l’État membre de procéder au recouvrement
prévu à l’article 117, paragraphe 2, et de récupérer l’aide d’État au
sens de l’article 107, paragraphe 1, du traité et au titre de
l’article 14 du règlement (CE) n° 659/1999 du Conseil[37]. CHAPITRE VI
Suivi, évaluation, information et communication Section 1
Établissement et objectifs d'un système de suivi et d'evaluation Article 131
Système de suivi et d'évaluation 1. Un système commun de suivi et d'évaluation
pour les opérations financées par le FEAMP en gestion partagée est établi en
vue de mesurer les performances du FEAMP. Afin d'assurer une évaluation
efficace des performances, la Commission se voit conférer le pouvoir d'adopter
des actes délégués, conformément à l'article 150, en ce qui concerne le
contenu et la mise en place de ce cadre. 2. L'incidence du FEAMP est appréciée au
regard des priorités de l'Union visées à l'article 6. La Commission définit, au moyen d'actes d'exécution, l'ensemble
des indicateurs spécifiques pour ces priorités de l'Union. Ces actes
d’exécution sont adoptés conformément à la procédure d’examen visée à
l’article 151, paragraphe 3. 3. Les États membres fournissent à la
Commission toutes les informations nécessaires pour permettre le suivi et
l'évaluation des mesures concernées. La Commission tient compte des besoins en
données et des synergies entre les sources de données potentielles, notamment
de leur utilisation le cas échéant à des fins statistiques. La Commission
adopte, au moyen d'actes d'exécution, des règles relatives aux informations
devant être transmises par les États membres, ainsi qu'aux besoins en données
et aux synergies entre les sources de données potentielles. Ces actes
d’exécution sont adoptés conformément à la procédure d’examen visée à
l’article 151, paragraphe 3. 4. La Commission présente tous les quatre ans
au Parlement européen et au Conseil un rapport sur l'application du présent
article. Le premier rapport est présenté au plus tard le 31 décembre 2017. Article 132
Objectifs Le système de suivi et d'évaluation a pour objectif: a) de démontrer les progrès et les réalisations de la
politique des affaires maritimes et de la pêche et d'évaluer l'incidence,
l'efficacité, l'efficience et la pertinence des opérations financées par le
FEAMP; b) de contribuer à mieux cibler le soutien à la
politique des affaires maritimes et de la pêche; c) d'apporter un soutien à un processus
d'apprentissage commun relatif au suivi et à l'évaluation; d) de fournir des évaluations rigoureuses et dûment
étayées des opérations financées par le FEAMP afin de les intégrer dans le
processus décisionnel. Section 2
DISPOSITIONS TECHNIQUES Article 133
Indicateurs communs 1. Une liste d'indicateurs communs relatifs à
la situation de départ ainsi qu’à l’exécution financière, aux réalisations, aux
résultats et à l’incidence du programme et applicables à chaque programme est
spécifiée dans le système de suivi et d’évaluation prévu à l’article 131
pour permettre l'agrégation des données au niveau de l’Union. 2. Les indicateurs communs sont liés aux étapes
et objectifs établis dans les programmes opérationnels conformément aux
priorités de l'Union visées à l'article 6. Ces indicateurs communs sont
utilisés pour le cadre de performance visé à l'article 19,
paragraphe 1, du [règlement (UE) n° ... portant dispositions
communes] et permet l'évaluation des progrès, de l'efficience et de
l'efficacité de la mise en œuvre de la politique au regard des objectifs
généraux et spécifiques définis au niveau de l'Union, de l'État membre et du
programme. Article 134
Système d'information électronique 1. Les informations essentielles sur la mise
en œuvre du programme, sur chaque opération sélectionnée en vue d’un
financement, ainsi que sur les opérations menées à bien, nécessaires aux fins
du suivi et de l'évaluation, et notamment les principales caractéristiques du
bénéficiaire et du projet, sont enregistrées et conservées sur support
électronique. 2. La Commission s'assure qu'il existe un
système d'enregistrement électronique sécurisé approprié pour enregistrer,
conserver et gérer les principales informations et pour établir un rapport sur
le suivi et l'évaluation. Article 135
Information Les bénéficiaires d'un soutien au titre du FEAMP, notamment
les groupes d'action locale, s'engagent à fournir à l'autorité de gestion et/ou
aux évaluateurs désignés ou autres organismes habilités à assumer des fonctions
en son nom, toutes les données et informations nécessaires pour permettre le
suivi et l'évaluation du programme, en particulier en ce qui concerne la
réalisation des objectifs spécifiques et des priorités. Section 3
Suivi Article 136
Procédures de suivi 1. L'autorité de gestion visée à
l'article 108 et le comité de suivi prévu à l'article 41 du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes] contrôlent la
qualité de la mise en œuvre du programme. 2. L'autorité de gestion et le comité de suivi
assurent le suivi du programme opérationnel au moyen d'indicateurs financiers,
d'indicateurs de réalisations et d'indicateurs de résultats. Article 137
Responsabilités du comité de suivi Outre les responsabilités visées à l'article 43 du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], le comité de
suivi est également chargé de vérifier la performance du programme opérationnel
et l'efficacité de sa mise en œuvre. À cet effet, le comité de suivi: a) est consulté et émet un avis, dans un délai de
quatre mois suivant la décision d'approbation du programme sur les critères de
sélection des opérations financées. Les critères de sélection sont révisés
selon les nécessités de la programmation; b) examine les activités et réalisations en rapport
avec le plan d'évaluation du programme; c) examine les mesures du programme qui ont trait au
respect des conditions ex ante; d) examine et approuve les rapports annuels sur la
mise en œuvre avant leur envoi à la Commission. e) examine les actions en faveur de l’égalité entre
les hommes et les femmes et de l’égalité des chances et les actions de lutte
contre les discriminations, y compris l’accessibilité pour les personnes
handicapées; f) n'est pas consulté sur le plan de travail annuel
en ce qui concerne les collectes de données visées à l'article 23. Article 138
Rapport annuel sur la mise en œuvre 1. Pour le 31 mai 2016, et pour le 31 mai
de chaque année suivante jusqu'à l'année 2023 comprise, les États membres
présentent à la Commission un rapport annuel sur la mise en œuvre du programme
opérationnel au cours de l'année civile écoulée. Le rapport présenté en 2016
porte sur les années civiles 2014 et 2015. 2. Outre ce qui est prévu à l'article 44
du [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], les
rapports annuels sur la mise en œuvre comportent: a) des informations sur les engagements financiers et les
dépenses par mesure; b) une synthèse des activités entreprises en rapport avec
le plan d'évaluation; c) des informations sur le non-respect des conditions de
pérennité établies à l'article 105 et sur les mesures correctrices prises
par les États membres, notamment, le cas échéant, les corrections financières
appliquées conformément à l'article 117, paragraphe 2. 3. Outre ce qui est prévu à l'article 44
du [règlement (UE) n° […] portant dispositions communes], les
rapports annuels sur la mise en œuvre qui doivent être présentés en 2017 et en 2019
comportent également une évaluation des progrès accomplis en vue de garantir
une approche intégrée de l'utilisation du FEAMP et d'autres instruments
financiers de l'UE qui soutiennent le développement territorial, y compris au
moyen de stratégies de développement local, et des conclusions concernant la
réalisation des objectifs pour chaque priorité figurant dans le programme
opérationnel. 4. La Commission adopte, au moyen d'actes
d'exécution, des règles applicables au format et à la présentation des rapports
annuels sur la mise en œuvre. Ces actes d’exécution sont adoptés conformément à
la procédure d’examen visée à l’article 151, paragraphe 3. Section 4
Évaluation Article 139
Dispositions générales 1. La Commission prévoit, au moyen d'actes
d'exécution, les éléments qui doivent figurer dans les rapports d'évaluation ex
ante et ex post visés aux articles 48 et 50 du [règlement (UE)
n° […] portant dispositions communes] et définit les exigences minimales
applicables au plan d'évaluation visé à l'article 49 du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes]. Ces actes
d’exécution sont adoptés conformément à la procédure d’examen visée à
l’article 151, paragraphe 3. 2. Les États membres veillent à ce que les
évaluations soient conformes au système commun d'évaluation convenu
conformément à l'article 131, organisent la production et la collecte des
données requises et communiquent les différents éléments d'information fournis
par le système de suivi aux évaluateurs. 3. Les rapports d'évaluation sont mis à
disposition par les États membres sur internet et par la Commission sur le site
web de l’Union. Article 140
Évaluation ex ante Les États membres veillent à ce que l'évaluateur ex ante
participe à un stade précoce au processus d’élaboration du programme du FEAMP,
et notamment à la mise au point de l'analyse visée à l'article 20,
paragraphe 1, point b), à la conception de la logique d'intervention
du programme et à la définition des objectifs du programme. Article 141
Évaluation ex post Conformément à l'article 50 du [règlement (UE)
n° […] portant dispositions communes], un rapport d'évaluation ex post est
préparé par les États membres pour le programme opérationnel. Ce rapport est
communiqué à la Commission au plus tard le 31 décembre 2023. Article 142
Synthèses des évaluations Des synthèses, au niveau de l’Union, des rapports
d'évaluation ex ante et ex post sont élaborées sous la responsabilité de la
Commission. Les synthèses des rapports d'évaluation doivent être terminées au
plus tard le 31 décembre de l'année qui suit la présentation des
évaluations concernées. Section 5
Information et communication Article 143
Information et publicité 1. En collaboration avec l'autorité de
gestion, l'organisme payeur est chargé, conformément à l'article 108,
paragraphe 1, point i): a) de veiller à la mise en place d’un site ou d’un portail
web unique fournissant des informations sur le programme opérationnel dans
chaque État membre et un accès audit programme; b) d’informer les bénéficiaires potentiels sur les
possibilités de financement au titre du programme opérationnel; c) d’assurer, auprès des citoyens de l’Union, la publicité
du rôle et des réalisations du FEAMP à travers des actions d’information et de
communication sur les résultats et les incidences des contrats de partenariat,
des programmes opérationnels et des opérations. 2. Afin d’assurer la transparence du soutien
apporté par le FEAMP, les États membres tiennent une liste des opérations, en
format CSV ou XML, accessible sur le site ou le portail web unique contenant
une liste et un résumé se rapportant au programme opérationnel. La liste des opérations est mise à jour au moins tous les trois
mois. Les informations minimales devant figurer dans la liste des
opérations, y compris les informations spécifiques relatives aux opérations au
titre des articles 28, 37, 45, 54 et 56, sont énoncées à l’annexe IV. 3. Les règles détaillées concernant les
actions d’information et de publicité à destination du grand public et les
actions d’information à destination des demandeurs et des bénéficiaires sont
définies à l’annexe IV. 4. Les caractéristiques techniques des actions
d’information et de publicité concernant les opérations ainsi que les
instructions relatives à la création de l’emblème et à la définition des
coloris normalisés sont adoptées par la Commission au moyen d’actes d’exécution
conformément à la procédure consultative visée à l’article 151,
paragraphe 2. TITRE VIII
MISE EN ŒUVRE EN GESTION DIRECTE CHAPITRE I
Dispositions générales Article 144
Champ d'application Le présent titre s'applique aux mesures financées en gestion
directe conformément au titre VI. CHAPITRE II
Contrôle Article 145
Protection des intérêts financiers de
l'Union 1. La Commission prend les mesures appropriées
pour garantir la protection des intérêts financiers de l'Union lors de la mise
en œuvre d'opérations financées au titre du présent règlement, par
l'application de mesures préventives contre la fraude, la corruption et toute
autre activité illégale, par des contrôles efficaces et, si des irrégularités
sont décelées, par la récupération des montants indûment versés et, si
nécessaire, par des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives. 2. La Commission ou ses représentants et la
Cour des comptes disposent d'un pouvoir d'audit, sur pièces et sur place, à
l'égard de tous les bénéficiaires de subventions, contractants et
sous-traitants qui ont reçu des fonds de l'Union. L'Office européen de lutte antifraude (OLAF) peut effectuer des
contrôles et vérifications sur place auprès des opérateurs économiques
concernés, directement ou indirectement, par un tel financement, selon les
modalités prévues par le règlement (Euratom, CE) n° 2185/96, en vue
d'établir l'existence éventuelle d'une fraude, d'un acte de corruption ou de
toute autre activité illégale portant atteinte aux intérêts financiers de
l'Union, dans le cadre d'une convention de subvention, d'une décision de
subvention ou d'un contrat concernant un financement de l'Union. Sans préjudice des premier et deuxième alinéas, les accords de
coopération conclus avec des pays tiers et des organisations internationales,
les conventions de subvention, les décisions de subvention et les contrats
résultant de l'application du présent règlement prévoient expressément que la
Commission, la Cour des comptes et l'OLAF sont habilités à procéder à ces audits
et ces contrôles et vérifications sur place. Article 146
Audits 1. Les fonctionnaires de la Commission et de
la Cour des comptes ou leurs représentants peuvent à tout moment, moyennant un
préavis de dix jours ouvrables au minimum, sauf dans les cas urgents, procéder
à des audits sur place portant sur les opérations financées au titre du présent
règlement, dans les trois ans qui suivent le paiement final effectué par la
Commission. 2. Les fonctionnaires de la Commission et de
la Cour des comptes ou leurs représentants dûment habilités pour procéder aux
audits sur place ont accès aux livres et à tout autre document, y compris les
documents et leurs métadonnées établies ou reçues et conservées sur support
électronique, ayant trait aux dépenses financées au titre du présent règlement. 3. Les pouvoirs d'audit visés au
paragraphe 2 n'affectent pas l'application des dispositions nationales qui
réservent certains actes à des agents spécifiquement désignés par la
législation nationale. Les fonctionnaires de la Commission et de la Cour des
comptes ou leurs représentants ne participent pas, en particulier, aux visites
domiciliaires ou à l'interrogatoire formel des personnes dans le cadre de la
législation nationale de l'État membre concerné. Elles ont toutefois accès aux
informations ainsi obtenues. 4. Si une aide financière de l'Union octroyée
au titre du présent règlement est ensuite accordée à un tiers en tant que
bénéficiaire final, le bénéficiaire initial, qui a reçu le soutien financier de
l'Union, fournit à la Commission tous les renseignements utiles sur l'identité
du bénéficiaire final. 5. À cet effet, tous les documents pertinents
peuvent être obtenus auprès des bénéficiaires dans les trois ans qui suivent le
paiement final. Article 147
Suspension des paiements, réduction et
annulation de la contribution financière 1. Si la Commission estime que les fonds de
l'Union n'ont pas été utilisés dans le respect des conditions fixées par le
présent règlement ou par tout autre acte juridique de l'Union pertinent, elle
le notifie aux bénéficiaires, lesquels disposent d'un délai d'un mois, à
compter de la date de cette notification, pour lui transmettre leurs
observations. 2. Si les bénéficiaires ne répondent pas dans
les délais indiqués ou si leurs observations ne sont pas jugées satisfaisantes,
la Commission réduit ou supprime la contribution financière accordée, ou
suspend les paiements. Tout montant indûment payé est reversé à la Commission.
Les sommes non reversées en temps voulu sont majorées d’intérêts de retard dans
les conditions fixées par le [règlement financier]. CHAPITRE III
Évaluation et rapports Article 148
Évaluation 1. Les opérations financées au titre du
présent règlement font l'objet d'un suivi régulier de manière à vérifier leur
mise en œuvre. 2. La Commission assure l'évaluation
régulière, indépendante et externe des opérations financées. Article 149
Rapports La Commission présente au Parlement européen et au Conseil: a) un rapport d'évaluation intermédiaire sur les
résultats obtenus et sur les aspects qualitatifs et quantitatifs de la mise en
œuvre des opérations financées au titre du présent règlement, au plus tard le 31 mars 2017; b) une communication sur la poursuite des opérations
financées au titre du présent règlement, au plus tard le 30 août 2018; c) un rapport d'évaluation ex post, au plus tard le 31 décembre 2021. TITRE IX
DISPOSITIONS PROCÉDURALES Article 150
Exercice de la délégation 1. Le pouvoir d'adopter des actes délégués est
conféré à la Commission sous réserve des conditions fixées par le présent
article. 2. La délégation de pouvoir visée aux
articles 12, 33, 37, 38, 39, 46, 61, 64, 67, 75, 92, 105, 111, 112, 114, 115,
119, 127, 131 et 153 est conférée pour une durée indéterminée à partir du 1er janvier 2014. 3. La délégation de pouvoir visée aux
articles 12, 33, 37, 38, 39, 46, 61, 64, 67, 75, 92, 105, 111, 112, 114, 115,
119, 127, 131 et 153 peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen
ou par le Conseil. La décision de révocation met un terme à la délégation des
pouvoirs spécifiés dans cette décision. La révocation prend effet le jour
suivant celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de
l'Union européenne ou à une date ultérieure qui y est
précisée. Elle ne porte en rien atteinte à la validité des actes délégués déjà
en vigueur. 4. Aussitôt qu’elle adopte un acte délégué, la
Commission le notifie simultanément au Parlement européen et au Conseil. 5. Un acte délégué adopté conformément aux
articles 12, 33, 37, 38, 39, 46, 61, 64, 67, 75, 92, 105, 111, 112, 114, 115,
119, 127, 131 et 153 n'entre en vigueur que s'il n'a donné lieu à aucune
objection du Parlement européen ou du Conseil dans les deux mois suivant sa
notification à ces deux institutions, ou, avant l’expiration de ce délai, si le
Parlement européen et le Conseil ont tous les deux informé la Commission de
leur intention de ne pas formuler d’objections. Cette période peut être
prolongée de deux mois à l'initiative du Parlement européen ou du Conseil. Article 151
Procédure de comité 1. Pour la mise en œuvre des règles relatives
au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, la Commission est
assistée par un comité du Fonds des affaires maritimes et de la pêche. Il
s’agit d’un comité au sens du règlement (UE) n° 182/2011. 2. Dans le cas où il est fait référence au
présent paragraphe, l’article 4 du règlement (UE) n° 182/2011
s’applique. 3. Dans le cas où il est fait référence au
présent paragraphe, l’article 5 du règlement (UE) n° 182/2011
s’applique. TITRE X
DISPOSITIONS FINALES Article 152
Abrogation 1. Les règlements (CE) n° 1198/2006,
(CE) n° 861/2006, (CE) [n° /2011 établissant un programme de soutien
pour le développement d'une politique maritime intégrée], (CE) n° 791/2007,
(CE) n° 2328/2003 et l'article 103 du règlement (CE) n° 1224/2009
sont abrogés à compter du 1er janvier 2014. 2. Les références aux règlements abrogés
s'entendent comme faites au présent règlement. Article 153
Dispositions transitoires 1. Afin de faciliter le passage des systèmes
mis en place par les règlements (CE) n° 1198/2006, (CE) n° 861/2006,
(CE) [n° /2011 établissant un programme de soutien pour le développement
d'une politique maritime intégrée] et (CE) n° 791/2007 au système établi
par le présent règlement, la Commission se voit conférer le pouvoir d'adopter des
actes délégués, conformément à l’article 150, en ce qui concerne les
conditions dans lesquelles l'aide approuvée par la Commission au titre de ces
règlements peut être intégrée dans l'aide prévue au titre du présent règlement,
y compris pour l’assistance technique et pour les évaluations ex post. 2. Le présent règlement n’affecte pas la
poursuite ni la modification, y compris la suppression totale ou partielle, des
projets concernés jusqu’à leur achèvement ou d’une intervention approuvée par
la Commission sur la base des règlements (CE) n° 1198/2006, (CE)
n° 861/2006, (CE) [n° /2011 établissant un programme de soutien pour le
développement d'une politique maritime intégrée] et (CE) n° 791/2007 et de
l'article 103 du règlement n° 1224/2009 ou de toute autre législation
applicable à cette intervention au 31 décembre 2013. 3. Les demandes présentées dans le cadre du
règlement (CE) n° 1198/2006 du Conseil restent valables. Article 154
Entrée en vigueur et mise en application Le présent règlement entre en vigueur le jour suivant celui
de sa publication au Journal officiel de l'Union européenne. Le présent règlement est obligatoire dans tous ses
éléments et directement applicable dans tout État membre. Fait à Bruxelles, le Par le Parlement européen Par
le Conseil Le président Le
président ANNEXE I Intensité
spécifique de l'aide Type d'opérations || Points de pourcentage Liées à la petite pêche côtière, elles peuvent bénéficier d'une augmentation de || 25 Situées dans des îles grecques isolées, elles peuvent bénéficier d'une augmentation de || 35 Situées dans des régions ultrapériphériques, elles peuvent bénéficier d'une augmentation de || 35 Mises en œuvre par une organisation de pêcheurs ou par d'autres bénéficiaires de projets collectifs non visés par le titre V, chapitre III, elles peuvent bénéficier d'une augmentation de || 10 Mises en œuvre par une organisation de producteurs ou des associations d'organisations de producteurs, elles peuvent bénéficier d'une augmentation de || 20 Au titre de l'article 78 portant sur le contrôle et l'exécution, elles peuvent bénéficier d'une augmentation de || 30 Au titre de l'article 78 portant sur le contrôle et l'exécution, en ce qui concerne la petite pêche côtière, elles peuvent bénéficier d'une augmentation de || 40 Mises en œuvre par des entreprises qui ne répondent pas à la définition des PME, elles seront diminuées de || 20 ANNEXE II [Répartition annuelle des crédits d'engagement pour
la période 2014-2020] ANNEXE III Conditions générales ex ante Domaine || Condition ex ante || Critères de vérification du respect des conditions 1. Lutte contre la discrimination || L’existence d’un mécanisme permettant de garantir l'application et l'exécution effectives de la directive 2000/78/CE du Conseil du 27 novembre 2000 portant création d’un cadre général en faveur de l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail[38] et de la directive 2000/43/CE du Conseil du 29 juin 2000 relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de race ou d’origine ethnique[39]. || – L'application et l'exécution effectives des directives 2000/78/CE et 2000/43/CE du Conseil sont garanties par: – des modalités institutionnelles d’application, d'exécution et de suivi des directives précitées; – une stratégie de formation du personnel intervenant dans la mise en œuvre des fonds et de diffusion d’informations auprès de celui-ci; – des mesures de renforcement de la capacité administrative nécessaire pour l’application et l'exécution des directives précitées. 2. Égalité entre les hommes et les femmes || L’existence d’une stratégie visant à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et d’un mécanisme garantissant son application effective. || – L’application et l’exécution effectives d’une stratégie explicite visant à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes sont garanties par: – un système de collecte et d’analyse de données et d’indicateurs ventilés par sexe permettant l’élaboration de politiques d’égalité fondées sur des éléments probants; – un plan et des critères ex ante d’intégration des objectifs d’égalité entre les hommes et les femmes au moyen de normes et de lignes directrices en la matière; – le recours à des mécanismes d’application, dont l’intervention d’un organisme chargé de l’égalité et d’experts associés à l'élaboration, au contrôle et à l’évaluation des interventions. 3. Handicap || L’existence d’un mécanisme permettant de garantir la l'application et l'exécution effectives de la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées. || – L’application et l’exécution effectives de la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées sont garanties par: – l’application de mesures conformes à l’article 9 de la Convention des Nations unies, visant à prévenir, à recenser et à éliminer les obstacles et les barrières à l’accessibilité des personnes handicapées; – des modalités institutionnelles d’application et de suivi de la Convention des Nations unies conformes à l’article 33 de la Convention; – un plan de formation du personnel intervenant dans la mise en œuvre des fonds et de diffusion d’informations auprès de celui-ci; – des mesures de renforcement de la capacité administrative nécessaire pour l’application et l'exécution de la Convention des Nations unies, dont des dispositions appropriées régissant le contrôle de la conformité aux exigences d’accessibilité. 4.. Marchés publics || L'existence d'un mécanisme permettant de garantir l'application et l'exécution effectives de la directive 2004/18/CE du Parlement européen et du Conseil et la directive 2004/17/CE du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 portant coordination des procédures de passation des marchés dans les secteurs de l'eau, de l'énergie, des transports et des services postaux[40], ainsi qu'un suivi et une surveillance adéquats de celles-ci. || – L'application et l'exécution effectives des directives 2004/18/CE et 2004/17/CE sont garanties par: – une transposition complète des directives précitées; – des modalités institutionnelles d’application, d'exécution et de suivi de la législation de l’Union en matière de marchés publics; – des mesures assurant un suivi et une surveillance adéquats de procédures d’attribution de marché transparentes et une information adéquate sur celles-ci; – une stratégie de formation du personnel intervenant dans la mise en œuvre des fonds et de diffusion d’informations auprès de celui-ci; – des mesures de renforcement de la capacité administrative nécessaire pour l’application et l'exécution de la législation de l’Union en matière de marchés publics. 5. Aides d’État || L’existence d’un mécanisme permettant de garantir la l'application et l'exécution effectives de la législation de l’Union en matière d’aides d’État. || – L'application et l'exécution effectives de la législation de l’Union en matière d’aides d’État sont garanties par: – des modalités institutionnelles d’application, d'exécution et de suivi de la législation de l’Union en matière d’aides d’État; – une stratégie de formation du personnel intervenant dans la mise en œuvre des fonds et de diffusion d’informations auprès de celui-ci; – des mesures de renforcement de la capacité administrative nécessaire pour l'application et l'exécution de la législation de l’Union en matière d’aides d’État. 6. Législation environnementale régissant l’évaluation des incidences sur l’environnement (EIE) et l’évaluation environnementale stratégique (EES) || L’existence d’un mécanisme permettant de garantir l'application et l'exécution effectives de la législation environnementale de l’Union relative à l’EIE et à l’EES, conformément à la directive 85/337/CEE du Conseil du 27 juin 1985 concernant l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement[41] et de la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement[42]. || – L'application et l'exécution effectives de la législation environnementale de l’Union sont garanties par: – une transposition complète et correcte des directives régissant l’EIE et l’EES; – des modalités institutionnelles de d’application, d'exécution et de suivi des directives régissant l’EIE et l’EES; – une stratégie de formation du personnel intervenant dans la mise en œuvre des directives régissant l’EIE et l’EES et de diffusion d’informations auprès de celui-ci; – des mesures permettant de garantir une capacité administrative suffisante. 7. Systèmes statistiques et indicateurs de résultats || L’existence d’un système statistique nécessaire pour entreprendre des évaluations de l’efficacité et de l’incidence des programmes. L’existence d’un système d’indicateurs de résultats efficace requis pour suivre l’avancement vers la production des résultats et pour entreprendre l’évaluation des incidences. || – Un plan pluriannuel de collecte et d’agrégation des données en temps utile est en place, comprenant: – la détermination des sources et des mécanismes permettant de garantir la validation statistique; – des modalités de publication et de mise à disposition des données au public; – un système d’indicateurs de résultats efficace comportant notamment: – la sélection d’indicateurs de résultats pour chaque programme, fournissant des informations sur les aspects liés au bien-être et au progrès pour les citoyens motivant les mesures financées par le programme; – la fixation de valeurs-cibles pour ces indicateurs; – le respect, pour chaque indicateur, des conditions suivantes: robustesse et validation statistique, clarté de l’interprétation normative, réactivité aux mesures prises, collecte en temps utile et mise à disposition des données au public; des procédures adéquates mises en place pour garantir que toute opération financée par le programme est assortie d’un système d’indicateurs efficace. Conditions
ex ante spécifiques 1. CONDITIONS LIÉES AUX PRIORITÉS Priorité UE pour le FEAMP / Objectif thématique (OT) du CSC || Conditions ex ante || Critères de vérification du respect des conditions Priorité FEAMP: 2. Favoriser une pêche innovante, compétitive, et fondée sur les connaissances 3. Favoriser une aquaculture innovante, compétitive, et fondée sur les connaissances OT 3: renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises || Création d'entreprise: des actions spécifiques ont été menées en vue de l’application effective du «Small Business Act» et de son réexamen du 23 février 2011, notamment du principe «Priorité aux PME». || Les actions spécifiques comprennent notamment: – des mesures destinées à réduire à trois jours ouvrables le délai nécessaire pour créer une entreprise, et à en réduire le coût à 100 EUR; – des mesures destinées à réduire à trois mois le délai nécessaire pour obtenir les permis et licences requis pour entamer et exercer l’activité spécifique d’une entreprise; – un mécanisme d’évaluation systématique de l’incidence de la législation sur les PME fondé sur un «test PME», tenant compte, lorsque c’est pertinent, des différences de taille des entreprises; Priorité FEAMP: 3. Favoriser une aquaculture innovante, compétitive, et fondée sur les connaissances 5. Promouvoir une aquaculture durable et efficace dans l'utilisation des ressources OT 6: Protéger l’environnement et promouvoir l’utilisation rationnelle des ressources || L'élaboration d'un plan stratégique national pluriannuel pour l'aquaculture, visé à l'article 43 du [règlement sur la politique commune de la pêche] d'ici à 2014. || – Un plan stratégique national pluriannuel pour l'aquaculture est communiqué à la Commission, au plus tard le jour de la communication du PO; – Le PO inclut les informations sur les complémentarités avec le plan stratégique national pluriannuel pour l'aquaculture Priorité FEAMP: 6. Favoriser la mise en œuvre de la PCP OT 6: Protéger l’environnement et promouvoir l’utilisation rationnelle des ressources || Une capacité administrative avérée pour respecter les exigences en matière de données aux fins de la gestion des pêches établie à l'article 37 du [règlement relatif à la PCP]. || – Une capacité administrative avérée pour élaborer et mettre en œuvre un programme pluriannuel de collecte des données, à soumettre à l'examen du CSTEP et à l'approbation de la Commission; – une capacité administrative avérée pour élaborer et mettre en œuvre un programme de travail annuel pour la collecte des données, à soumettre à l'examen du CSTEP et à l'approbation de la Commission; – des capacités suffisantes du point de vue de l'affectation des ressources humaines pour conclure des accords bilatéraux ou multilatéraux avec les autres ÉM en cas de partage des tâches relevant de la mise en œuvre des obligations en matière de collecte des données Priorité FEAMP: 6. Favoriser la mise en œuvre de la PCP OT 6: Protéger l’environnement et promouvoir l’utilisation rationnelle des ressources || Une capacité administrative avérée pour procéder à la mise en place d'un système de contrôle, d'inspection et d'exécution au niveau de l'Union conformément à l'article 46 du [règlement relatif à la PCP] et spécifié de manière plus détaillée dans le règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil. || Les actions spécifiques comprennent notamment: – une capacité administrative avérée pour élaborer et mettre en œuvre pour la période 2014-2020 le programme de contrôle national visé à l'article 19, paragraphe 1; – une capacité administrative avérée pour élaborer et mettre en œuvre le programme de contrôle national applicable aux plans pluriannuels (article 46 du règlement de contrôle); – une capacité administrative avérée pour élaborer et mettre en œuvre un programme de contrôle commun pouvant être mis au point avec d'autres États membres (article 94 du règlement de contrôle); – une capacité administrative avérée pour élaborer et mettre en œuvre les programmes spécifiques de contrôle et d'inspection (article 95 du règlement de contrôle); – une capacité administrative avérée pour appliquer un système de sanctions efficace, proportionné et dissuasif en cas d'infractions graves (article 90 du règlement de contrôle); – une capacité administrative avérée pour appliquer le système de points en cas d'infractions graves (article 92 du règlement de contrôle) Des capacités suffisantes du point de vue de l'affectation des ressources humaines pour mettre en œuvre le règlement de contrôle. ANNEXE IV
Information et communication relatives au soutien accordé par le FEAMP
1.
liste
des opérations
La liste des opérations visée à l’article 143 contient,
dans au moins une des langues officielles de l’État membre concerné, les champs
de données suivants: –
nom du bénéficiaire (pour les entités légales uniquement; les personnes
physiques ne peuvent être nommément citées); –
numéro des navires de pêche du fichier de la flotte de pêche de l'UE (CFR)
visé à l'article 10 du règlement (CE) n° 26/2004 de la
Commission du 30 décembre 2003[43] (à compléter uniquement
lorsque l'opération est liée à un navire de pêche); –
nom de l’opération; –
résumé de l’opération; –
date de début de l’opération; –
date de fin de l’opération (date attendue de l’achèvement physique ou du
terme de la mise en œuvre de l’opération); –
total des dépenses admissibles; –
montant de la contribution de l'UE; –
code postal de l’opération; –
État concerné; –
priorité de l'Union; –
date de la dernière mise à jour de la liste des opérations. Les intitulés des champs de données et les noms des
opérations sont également fournis dans au moins une autre langue officielle de
l’Union européenne.
2.
Actions
d’information et de publicité à destination du public
2.1.
Responsabilités incombant à l'État membre
1. L'État membre veille à ce que les actions
d'information et de publicité visent une audience aussi large que possible tous
médias confondus au moyen de différentes formes et méthodes de communication à
l'échelon approprié. 2. L’État membre est chargé d’organiser au
moins les actions d’information et de publicité suivantes: a) une grande action d’information annonçant le lancement
du programme opérationnel; b) au moins deux fois durant la période de programmation,
une grande action d'information mettant en avant les possibilités de
financement et les stratégies poursuivies, et présentant les réalisations du
programme opérationnel; c) l’affichage du drapeau de l’Union européenne devant les
locaux de chaque autorité de gestion ou en un lieu de ceux-ci visible du
public; d) la publication, par voie électronique, de la liste des
opérations conformément au point 1; e) la présentation d’exemples d’opérations, par programme
opérationnel, sur le site web unique ou sur le site web du programme
opérationnel accessible depuis le portail web unique; la présentation
d’exemples dans une langue officielle de l’Union européenne de grande diffusion
autre que la ou les langues officielles de l’État membre concerné; f) une partie spécifique du site web unique réservée à la
présentation d'un bref résumé des actions en matière d'innovation et
d'éco-innovation; g) la présentation d’informations actualisées relatives à
la mise en œuvre du programme opérationnel, dont les principales réalisations,
sur le site web unique ou sur le site web du programme opérationnel accessible
depuis le portail web unique. 3. L’autorité de gestion associe les
organismes suivants aux actions d’information et de publicité, conformément à
la législation et aux pratiques nationales: h) les partenaires visés à l'article 5 du
[règlement (UE) n° […] portant dispositions communes]; i) les centres d’information sur l’Europe et les bureaux
de représentation de la Commission dans les États membres; j) les établissements d’enseignement et de recherche. Ces organismes assurent une large diffusion des informations
décrites à l’article 143, paragraphe 1, points a) et b).
3.
Actions
d’information à destination des bénéficiaires potentiels et des bénéficiaires
3.1.
Actions d’information à destination des bénéficiaires potentiels
1. L'autorité de gestion veille à ce que les
objectifs du programme opérationnel et les possibilités de financement offertes
par le FEAMP fassent l'objet d'une large diffusion auprès des bénéficiaires
potentiels et de toutes les parties intéressées. 2. L’autorité de gestion veille à ce que les
bénéficiaires potentiels obtiennent au moins les informations suivantes: k) les conditions d'admissibilité des dépenses à remplir
pour qu’un soutien puisse être octroyé au titre d’un programme opérationnel; l) une description des conditions d'admissibilité des
demandes, des procédures d’examen des demandes de financement et des délais y
afférents; m) les critères de sélection des opérations à soutenir; n) les personnes de contact qui, au niveau national,
régional ou local, peuvent fournir des informations sur les programmes
opérationnels; o) la nécessité que soient proposées dans les demandes des
activités de communication proportionnelles à l’ampleur de l’opération, afin d’informer
le public de la finalité de l’opération et du soutien de l’Union à l’opération.
3.2.
Actions d’information à destination des bénéficiaires
L’autorité de gestion informe les bénéficiaires du fait que
l’acceptation d’un financement vaut acceptation de leur inscription sur la
liste des opérations publiée conformément à l’article 143,
paragraphe 2. FICHE FINANCIÈRE LÉGISLATIVE 1. CADRE DE LA PROPOSITION/DE L'INITIATIVE 1.1. Dénomination
de la proposition/de l'initiative 1.2. Domaine(s)
politique(s) concerné(s) dans la structure ABM/ABB 1.3. Nature
de la proposition/de l'initiative 1.4. Objectif(s)
1.5. Justification(s)
de la proposition/de l'initiative 1.6. Durée
et incidence financière 1.7. Mode(s)
de gestion prévu(s) 2. MESURES DE GESTION 2.1. Dispositions
en matière de suivi et de compte rendu 2.2. Système
de gestion et de contrôle 2.3. Mesures
de prévention des fraudes et irrégularités 3. INCIDENCE FINANCIÈRE ESTIMÉE DE LA PROPOSITION/DE
L'INITIATIVE 3.1. Rubrique(s)
du cadre financier pluriannuel et ligne(s) budgétaire(s) de dépenses
concernée(s) 3.2. Incidence
estimée sur les dépenses 3.2.1. Synthèse
de l'incidence estimée sur les dépenses 3.2.2. Incidence
estimée sur les crédits opérationnels 3.2.3. Incidence
estimée sur les crédits de nature administrative 3.2.4. Compatibilité
avec le cadre financier pluriannuel actuel 3.2.5. Participation
de tiers au financement 3.3. Incidence
estimée sur les recettes FICHE
FINANCIÈRE LÉGISLATIVE
4.
CADRE
DE LA PROPOSITION/DE L'INITIATIVE
4.1.
Dénomination de la proposition/de l'initiative
[Proposition de
règlement du Parlement européen et du Conseil relatif au Fonds européen pour
les affaires maritimes et la pêche [abrogeant le règlement (CE) n° 1198/2006 du
Conseil, le règlement (CE) n° 861/2006 du Conseil et le règlement (CE) n° XXX/2011
du Conseil sur la politique maritime intégrée
4.2.
Domaine(s) politique(s) concerné(s) dans la structure ABM/ABB[44]
[Domaine
politique titre 11 «Affaires maritimes et pêche» de la section 2…] Spécifier les
lignes budgétaires actuelles fusionnées dans les nouvelles: Lignes
budgétaires après 2013:
4.3.
Nature de la proposition/de l'initiative
¨
La proposition/l'initiative porte sur une action nouvelle
(concernant le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche
[abrogeant le règlement (CE) n° 1198/2006 du Conseil, le
règlement (CE) n° 861/2006 du Conseil et le règlement (CE)
n° XXX/2011 du Conseil sur la politique maritime intégrée] pour la
prochaine période de financement 2014-2020) ¨ La proposition/initiative porte sur une action
nouvelle suite à un projet pilote / une action préparatoire[45] ¨ La proposition/initiative est relative à la
prolongation d’une action existante ¨ La proposition/initiative porte sur une action
réorientée vers une nouvelle action
4.4.
Objectifs
4.4.1.
Objectif(s) stratégique(s) pluriannuel(s) de la Commission visé(s) par
la proposition/l'initiative
Le nouvel
instrument financier contribuera essentiellement à trois initiatives phares
dans le cadre de la stratégie Europe 2020: 1) une Europe efficace dans
l'utilisation des ressources, 2) une Union pour l'innovation et 3) une
stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois. Conformément
à la stratégie Europe 2020, les objectifs généraux du futur instrument de
financement sont les suivants: - Soutenir les
objectifs de la politique commune de la pêche réformée par la promotion d'une
pêche et d'une aquaculture durables et viables - Soutenir la
poursuite du développement et de la mise en œuvre de la politique maritime
intégrée - Soutenir un
développement territorial équilibré des zones tributaires de la pêche.
4.4.2.
Objectif(s) spécifique(s) et activité(s) ABM/ABB concernée(s)
Objectif spécifique
dans le cadre de la gestion partagée Dimensions || Objectifs spécifiques Renforcer l'emploi et la cohésion territoriale || – promotion de la croissance économique, de l'inclusion sociale, de la création d’emplois et de la mobilité des travailleurs dans les communautés côtières et de l'intérieur des terres qui sont tributaires de la pêche et de l’aquaculture – diversification des activités de pêche au profit d'autres secteurs de l'économie maritime et croissance de l’économie maritime, y compris en matière d'atténuation des changements climatiques Favoriser une pêche innovante, compétitive et fondée sur les connaissances || – soutien au renforcement du développement technologique, de l’innovation et du transfert des connaissances – renforcement de la compétitivité et de la viabilité de la pêche, en particulier des navires pratiquant la petite pêche côtière, et l'amélioration des conditions de sécurité et de travail – développement de nouvelles compétences professionnelles et de l'apprentissage tout au long de la vie – amélioration de l’organisation des marchés des produits de la pêche Favoriser une aquaculture innovante, compétitive et fondée sur les connaissances || – soutien au renforcement du développement technologique, de l’innovation et du transfert des connaissances – renforcement de la compétitivité et de la viabilité des entreprises aquacoles, en particulier des PME – développement de nouvelles compétences professionnelles et de l'apprentissage tout au long de la vie – amélioration de l’organisation du marché des produits de l'aquaculture Encourager une pêche durable et efficace dans l'utilisation des ressources || – réduction de l'incidence de la pêche sur le milieu marin – protection et rétablissement de la biodiversité et des écosystèmes marins, y compris des services qu'ils fournissent Encourager une aquaculture durable et efficace dans l'utilisation des ressources || – renforcement des écosystèmes liés à l'aquaculture et promotion d'une aquaculture efficace dans l'utilisation des ressources – promotion d'une aquaculture offrant un haut niveau de protection environnementale, de la santé et du bien-être des animaux, ainsi que de la santé publique et de la sécurité Favoriser la mise en œuvre de la PCP || – mise à disposition de connaissances scientifiques et collecte des données – soutien au contrôle et à l'exécution, par le renforcement des capacités institutionnelles et grâce à une administration publique efficace Objectif spécifique dans le cadre de la gestion directe Dimensions || Objectifs spécifiques Pêche fondée sur l'innovation et les connaissances || – Amélioration de l’organisation du marché de la pêche (observatoire) Pêche durable et efficace dans l'utilisation des ressources || – Amélioration de l'offre de connaissances scientifiques et de la collecte de données pour une gestion durable de la pêche – Amélioration du respect des règles au moyen du contrôle Développement et mise en œuvre de la PMI || – Développer des instruments intersectoriels pour une meilleure élaboration des politiques (planification de l'espace maritime, surveillance maritime intégrée, connaissance du milieu marin) – Promouvoir une intégration des politiques qui permette une gestion durable transfrontalière/fondée sur les écosystèmes des bassins maritimes européens Gouvernance de la PCP et de la PMI || – Promouvoir une gouvernance intégrée de la PCP et des affaires maritimes et côtières – Renforcer et rationaliser la participation des parties intéressées dans la gestion de la pêche et de l’aquaculture en fournissant une aide financière de l'Union aux conseils consultatifs – Fournir une aide permettant de couvrir les coûts des activités d'information et de communication liées à la PCP et à la PMI, ainsi que les frais d’experts et de représentants des parties intéressées participant à des réunions de la Commission sur les questions relatives à la PCP et à la PMI Activité(s)
ABM/ABB concernée(s) 11 01
DÉPENSES ADMINISTRATIVES DU DOMAINE POLITIQUE «AFFAIRES MARITIMES ET PÊCHE» 11 02 MarchÉs de la pÊche 11 03 PÊche internationale et droit de la mer
(en partie) 11 04
GOUVERNANCE DE LA POLITIQUE COMMUNE DE LA PÊCHE 11 06 FONDS
EUROPÉEN POUR LA PÊCHE (FEP) 11 07
CONSERVATION, GESTION ET EXPLOITATION DES RESSOURCES AQUATIQUES VIVANTES 11 08
CONTRÔLE ET MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE COMMUNE DE LA PÊCHE 11 09 Politique maritime
4.4.3.
Résultat(s) et incidence(s) attendu(s) dans le cadre de la gestion
partagée et de la gestion directe
Préciser les effets que la
proposition/l'initiative devrait avoir sur les bénéficiaires/la population
visée. La proposition
post-2013 constituera un important instrument de financement pour la mise en
œuvre de la politique commune de la pêche réformée. Cette mise en œuvre
implique de supprimer les subventions coûteuses et inefficaces en faveur des
flottes et de se concentrer sur un nombre limité d'objectifs environnementaux,
économiques et sociaux de la politique commune de la pêche, conformément à la
stratégie Europe 2020 et en veillant avant tout à promouvoir une pêche durable,
à encourager l'innovation verte, et à favoriser une transition plus rapide vers
de nouveaux modes de gestion de la pêche en créant de la croissance et des
emplois dans les communautés tributaires de la pêche qui joueront un rôle
essentiel dans cette transition. Les résultats et
incidences attendus dépendront des programmes opérationnels que les États
membres présenteront à la Commission. Les États membres sont invités à définir
des objectifs spécifiques dans leurs programmes. Partie intéressée || Description des parties intéressées || Intérêts/effets essentiels Bénéficiaires || Secteur de la capture de l’UE || – Les propriétaires, les exploitants et les équipages des navires de l'UE. || – Viabilité des entreprises. – Plus grande résilience face aux chocs économiques, planification à long terme des activités. – Compétences nouvelles, amélioration de la commercialisation et de la promotion. Pêche durable avec moins de rejets. || Secteur de l'aquaculture de l’UE || – Les propriétaires, les exploitants et le personnel des entreprises aquacoles || – Viabilité des entreprises. – Renforcement des incitations du marché en faveur d'une aquaculture durable/ extensive, y compris dans des sites Natura 2000. – Couverture des coûts des exigences environnementales. – Compétences nouvelles, amélioration de la commercialisation et de la promotion. Communautés tributaires de la pêche || – Communautés tributaires de la pêche ou de l’aquaculture pour assurer leur subsistance || – Viabilité des communautés côtières et de l'intérieur des terres qui sont tributaires de la pêche. Secteur de la transformation || – Les opérateurs qui transforment les matières premières importées ou capturées dans les eaux de l'UE || – Renforcement de la compétitivité et augmentation de la valeur ajoutée, stabilité des approvisionnements en produits de qualité. Secteur de la recherche || – Organismes de recherche scientifique et communautés scientifiques fournissant des données sur la PCP et sur le milieu marin. || – Fourniture en temps voulu de données de qualité, fiables et extensives dans le secteur de la pêche, permettant la mise en œuvre d'une politique fondée sur les connaissances. Renforcement des connaissances relatives au milieu marin, intégration des données. Administrations et organismes || – Les organismes nationaux, régionaux et locaux participant à la collecte des données, de manière à assurer l’application et le contrôle de la PCP – Les conseils consultatifs, les ORGP || – Soutien à une mise en œuvre plus efficiente, plus efficace et plus pratique de leurs tâches – Les organismes nationaux, régionaux et locaux chargés de la protection de la côte, de la surveillance du milieu marin, du contrôle des frontières et de la sécurité maritime. || – Soutien à une mise en œuvre plus efficiente, plus efficace et plus pratique de leurs tâches. – Visibilité accrue des préoccupations et des besoins financiers des régions côtières, y compris une meilleure coordination et une utilisation plus stratégique des fonds de l’UE. Autres || Secteurs maritimes de l’UE || – Opérateurs participant à des activités économiques côtières ou en mer (flotte commerciale, tourisme, ports, etc.) || – Amélioration de la sûreté et de la sécurité – Réduction de la charge administrative dans les zones maritimes au moyen de structures stables et intégrées de gouvernance maritime (y compris la planification spatiale). – Renforcement de la communication entre les secteurs maritimes (pôles d'activités maritimes dans les bassins maritimes) Consommateurs || – Les personnes qui consomment les produits de la pêche et de l'aquaculture || – Disponibilité de produits de la pêche et de l'aquaculture de grande qualité, à forte valeur nutritionnelle. Pays tiers || – Le secteur de la pêche en concurrence avec les flottes de l'UE – Les producteurs aquacoles, exportateurs vers l'UE. – Administration. || – Accès au marché de l'UE. – Développement des capacités sectorielles grâce à l’accès à l’aide de l’UE. ONG, société civile et citoyens de l'UE || – ONG environnementales. – Le grand public intéressé et concerné par les secteurs de la PMI et de la pêche, ainsi que le milieu marin || – Gestion durable des mers et des zones côtières, y compris la préservation des stocks de poissons, de la biodiversité marine et de la valeur d'agrément des océans, des fleuves et des lacs. – Développement d'une responsabilité commune en ce qui concerne la durabilité environnementale dans tous les secteurs.
4.4.4.
Indicateurs de résultats d'incidences dans le cadre de la gestion
partagée
Préciser les indicateurs
permettant de suivre la réalisation de la proposition/de l'initiative. Les propositions
prévoient la mise en place d'un cadre commun de suivi et d'évaluation dans le
but de mesurer la performance de la PCP. Ce cadre comprend tous les instruments
relatifs au suivi et à l'évaluation. L'incidence de
ces mesures de la PCP est mesurée par rapport à la réalisation des objectifs
suivants: –
Augmentation de la valeur ajoutée brute par travailleur dans la flotte
de pêche et dans l'aquaculture –
Efficacité énergétique de l'activité de capture –
Coût de l’énergie dans le domaine de l’aquaculture –
Augmentation de la valeur ou du volume des produits commercialisés par
l’intermédiaire d’organisations de producteurs –
Taux de rejet des espèces exploitées commercialement –
Degré de conformité avec les appels de données –
Nombre de stocks évalués par rapport à l’ensemble des stocks exploités –
Nombre d'infractions graves détectées –
Nombre d'emplois créés et d'emplois maintenus par les partenariats
locaux La Commission
définit, au moyen d'actes d'exécution, l'ensemble des indicateurs spécifiques
pour ces objectifs.
4.5.
Justification(s) de la proposition/de l'initiative
4.5.1.
Besoin(s) à satisfaire à court ou à long terme
Afin d'atteindre
les objectifs pluriannuels de la PCP et de remplir les exigences pertinentes du
traité, les propositions visent à fixer le cadre législatif de la PCP pour la
période après 2013
4.5.2.
Valeur ajoutée de l'intervention de l'UE
Conformément au
TFUE, l'Union dispose d'une compétence exclusive en matière de conservation des
ressources biologiques de la mer et d'une compétence partagée pour le reste de
la PCP. En outre, la PCP gère les ressources qui sont communes aux États
membres et étroitement interconnectées avec les écosystèmes marins, lesquels ne
respectent pas les frontières nationales. La capacité de
l'UE de s'orienter vers une pêche durable – en tenant compte des succès limités
de la PCP jusqu'à maintenant et des progrès accomplis dans ce domaine par les
partenaires de l’UE – constituera un test essentiel quant à la crédibilité de
l'Union pour mener les actions stratégiques en faveur du développement durable
et l'un des éléments clés de l'initiative phare relative à l'utilisation
efficace des ressources de la stratégie Europe 2020.
4.5.3.
Leçons tirées d'expériences similaires
Sur la base de
l'évaluation du cadre stratégique actuel, d'une consultation extensive menée
auprès des parties intéressées, ainsi que d'une analyse des défis et besoins
futurs, une analyse d’impact exhaustive a été effectuée. Des informations plus
détaillées figurent dans l’analyse d’impact et dans l’exposé des motifs qui
accompagnent les propositions législatives.
4.5.4.
Compatibilité et synergie éventuelle avec d'autres instruments
appropriés dans le cadre de la gestion partagée
Les propositions
législatives concernées par la présente fiche financière doivent être
considérées dans le contexte plus large de la proposition de règlement-cadre
unique, qui établit des règles communes pour les fonds relevant du cadre
stratégique commun (FEAMP, FEDER, FSE, Fonds de cohésion et Feader). Ce
règlement-cadre contribuera de façon significative à réduire la charge
administrative, à utiliser efficacement les fonds de l'UE et à mettre en
pratique la simplification. Il est également à la base des nouveaux concepts du
cadre stratégique commun pour l’ensemble de ces fonds, ainsi que des futurs
contrats de partenariat couvrant également ces fonds. Le cadre
stratégique commun qui sera établi transposera les objectifs et les priorités
de la stratégie Europe 2020 en priorités pour le FEAMP en liaison avec le
FEDER, le FSE, le Fonds de cohésion et le Feader, ce qui permettra de garantir
une utilisation intégrée des fonds afin d'atteindre des objectifs communs. Il prévoit
également des mécanismes de coordination avec d'autres politiques et
instruments pertinents de l'Union.
4.6.
Durée et incidence financière
¨
Proposition/initiative à durée limitée –
¨ Proposition/initiative
en vigueur du 1.1.2014 jusqu'au 31.12.2020 –
¨ Incidence
financière de 2014 jusqu’en 2023 ¨ Proposition/initiative
à durée illimitée –
Mise en œuvre avec une période de montée en puissance de AAAA jusqu'en
AAAA, –
puis un fonctionnement en rythme de croisière au-delà.
4.7.
Mode(s) de gestion prévu(s)[46]
¨
Gestion centralisée directe par la Commission ¨ Gestion
centralisée indirecte par délégation de tâches d'exécution à: –
¨ des agences
exécutives –
¨ des organismes créés
par les Communautés[47] –
¨ des organismes
publics nationaux/organismes avec mission de service public –
¨ des personnes
chargées de l'exécution d'actions spécifiques en vertu du titre V du
traité sur l'Union européenne, identifiées dans l'acte de base concerné au sens
de l'article 49 du règlement financier ¨
Gestion partagée avec les États membres ¨ Gestion
décentralisée avec des pays tiers ¨ Gestion
conjointe avec des organisations internationales (à préciser) Si plusieurs modes de gestion
sont indiqués, veuillez donner des précisions dans la partie «Remarques». Remarques Gestion partagée: Titres
III, IV et V Gestion directe: Titres VI
et VII
5.
MESURES
DE GESTION
5.1.
Dispositions en matière de suivi et de compte rendu dans le cadre de la
gestion partagée
Préciser la fréquence et les
conditions de ces dispositions. Le Fonds
européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) est l'un des Fonds
relevant du cadre stratégique commun (CSC). Bien que la majeure partie des
dépenses relevant de cet instrument sera administrée dans le cadre de la
gestion partagée, une proportion minime des dépenses fait cependant l'objet
d'une gestion directe par la Commission. I. gestion partagÉe Les comités de
suivi créés pour chaque programme opérationnel et les rapports annuels sur la
mise en œuvre de chacun de ces programmes seront au cœur de l'approche
préconisée. Les comités de suivi se réuniront au moins une fois par an. Ce
système est complété par des réunions d'examen annuelles entre la Commission et
les États membres (EM). En plus des
rapports de mise en œuvre de chaque programme opérationnel, des rapports
d'avancement présentés par les EM en 2017 et 2019 (couvrant la mise en œuvre
des contrats de partenariat) seront résumés dans des rapports stratégiques
préparés par la Commission et soumis aux institutions européennes. En 2018 et
en 2020, la Commission insère dans le rapport annuel qu’elle présente à la
réunion de printemps du Conseil européen une section résumant le rapport stratégique,
en particulier en ce qui concerne les progrès accomplis dans la réalisation des
priorités de l’Union. Un rapport d'évaluation ex post est préparé par les EM
pour leur programme dans le cadre du FEAMP. Ce rapport est communiqué à la
Commission au plus tard le 31 décembre 2023. Le système de
suivi et d'information utilisera des données quantitatives et qualitatives. Les
indicateurs quantitatifs portent à la fois sur des données financières et
physiques. Ces données physiques incluent des indicateurs de réalisation et la
mise au point d'indicateurs de résultat. La Commission a précisé une série
d'indicateurs de réalisation qu'elle utilisera pour l'agrégation des données au
niveau de l'Union. Aux moments clés de la période de mise en œuvre (2017 et 2019),
des données analytiques supplémentaires sur l'état d'avancement des programmes
seront intégrées aux rapports annuels sur la mise en œuvre. Le système de suivi
et d'information exploite pleinement le potentiel du transfert électronique de
données. Il convient de
noter que les mesures relevant auparavant de la gestion directe seront
désormais financées dans le cadre de la gestion partagée: - les mesures
liées à la commercialisation et à la transformation, ainsi que les mesures de
soutien à l'organisation des marchés de la pêche et les mesures destinées à
compenser les surcoûts liés aux produits de la pêche dans les régions
ultrapériphériques, et - les mesures de
soutien au régime de contrôle, d’inspection et d’exécution, ainsi que les
mesures liées à la collecte de données. II.
GESTION DIRECTE Le FEAMP finance
les dépenses suivantes dans le cadre de la gestion directe: - les mesures de
soutien à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique maritime
intégrée, - les mesures de
soutien aux avis et connaissances scientifiques, aux conseils consultatifs, aux
contributions volontaires en faveur des organisations internationales, à la
mise en œuvre de certaines mesures relatives au régime de contrôle,
d'inspection et d'exécution, ainsi qu'aux activités de communication, et - l’assistance
technique. Pour les deux
premiers régimes, la Commission adopte, au moyen d'actes d'exécution, des
programmes de travail annuels. La législation relative au FEAMP établit les
informations que ces programmes doivent contenir en ce qui concerne les
subventions et les marchés publics. Un suivi régulier et des rapports
périodiques sont également prévus et la Commission est tenue de soumettre au
Parlement européen et au Conseil: - un rapport
d'évaluation intermédiaire sur les résultats obtenus et sur les aspects
qualitatifs et quantitatifs de la mise en œuvre des actions financées au titre
du présent règlement, au plus tard le 31 mars 2017; - une
communication sur la poursuite des actions financées au titre du présent
règlement, au plus tard le 30 août 2018; - un rapport
d'évaluation ex post, au plus tard le 31 décembre 2021.
5.2.
Système de gestion et de contrôle dans le cadre de la gestion partagée
5.2.1.
Risque(s) identifié(s)
Depuis 2008, la
Cour des comptes européenne publie dans son rapport annuel, pour chaque
exercice (2007-2010), une estimation du taux d'erreur pour l'ensemble du
domaine politique Agriculture et ressources naturelles fondée sur un
échantillon aléatoire de transactions constitué sur une base annuelle et de
manière indépendante. Le taux d'erreur estimé le plus probable se situe, selon
la Cour, entre 2 % et 5 % (exercices 2007, 2009) et est inférieur à 2 %
pour l'exercice 2008. Pour l'exercice 2010, le taux communiqué était de 2,3 %.
La Cour a conclu que les systèmes de surveillance et de contrôle ne
garantissent pas pleinement la régularité des paiements. L'échantillon de
transactions de la Cour aux fins de son travail d'audit annuel (DAS) est
habituellement réduit (pour l'exercice 2010, 12 paiements ont été contrôlés,
couvrant l'environnement; les affaires maritimes et la pêche; et la santé et la
protection des consommateurs). Quelques erreurs ont été signalées pour l'IFOP
et le FEP. L'IFOP ne faisait pas partie de l'échantillon de la Cour pour les
exercices 2006 et 2007. Dans la mesure
où il est possible de dégager des tendances en matière d'erreurs, les erreurs
les plus fréquentes décelées ces trois dernières années portaient sur le
non-respect des règles de publicité (41 % - mais sans incidence financière
dans tous les cas) et le financement de catégories de coûts non admissibles (30 %),
incluant entre autres des coûts de sous-traitance non admissibles et un projet
reporté au-delà de la période d'admissibilité. Le reste est constitué d'autres
cas (non quantifiables) liés au respect des règles. Toutes les
erreurs quantifiables concernent les conditions d'admissibilité. I. gestion partagÉe 1. Période
de programmation 1994-1999 (clôturée) Le taux d'erreur
global pour cette période de programmation peut être fondé sur le montant
cumulé des corrections financières imposées jusqu'à la fin de 2010, lorsque
tous les programmes ont été clôturés (99 millions d'EUR, ou 3,88 % du
montant alloué). 2. Période
de programmation 2000-2006 (IFOP) La clôture des
programmes est en cours; le taux d'erreur global pour cette période de
programmation est mieux estimé si l'on prend en considération les années
pendant lesquelles le programme était en «vitesse de croisière», c’est-à-dire à
partir de 2005. Sur cette base, le taux d'erreur annuel pour l'IFOP (calculé
comme l'agrégation des erreurs constatées à partir de tests détaillés de
projets, du travail d'audit des systèmes et des corrections forfaitaires
potentielles) représentait, en règle générale, environ 1 % des paiements
effectués chaque année. Compte tenu de
l'ensemble de ces éléments, le taux d'erreur global pour la période de
programmation est estimé à environ 2 %. 3. Période
de programmation 2007-2013 (FEP) Sur la base de
tous les éléments probants de l'audit actuellement disponibles, le taux
d'erreur est considéré comme étant inférieur à 2 %. Pour 2009, le montant
maximal exposé au risque, à la suite de l'analyse des rapports annuels de
contrôle (RAC), des rapports nationaux et des autres DG pour les programmes de
catégorie 2b et 3 était de 1,18 % du total des paiements effectués au
cours de l'année. Le chiffre correspondant pour 2010 est de 1,44 %. II.
GESTION DIRECTE Les taux
d'erreur devraient également être examinés sous un angle pluriannuel, étant
donné que, pour une année donnée, la DG MARE contrôle plusieurs années de
dépenses déclarées et payées. Lorsque l'on prend en compte les taux d'erreur
des années précédentes, révélés par les contrôles ex post de 2006, 2007, 2008
et 2009, les taux d'erreur pluriannuels pour des échantillons provenant des
programmes de collecte de données et des programmes de surveillance et de
contrôle sont, respectivement, de 1,89 % et de 4,33 % (montant des
paiements non admissibles décelés par les contrôles ex post par rapport au
montant des opérations financières ayant effectivement fait l'objet d'un
contrôle ex post). Pour le
programme Marchés et régions ultrapériphériques, aucune dépense non admissible
n'a été constatée en 2010 ou au cours des années précédentes.
5.2.2.
Moyen(s) de contrôle prévu(s)
I. gestion partagÉe Les mécanismes
de contrôle à la base de l’instrument FEAMP seront profondément modifiés après 2013.
Les États membres (EM) seront tenus de désigner trois organismes en
particulier. 1. Autorité
de gestion (AG) L'autorité de
gestion sera chargée en général de superviser la mise en œuvre du programme; il
incombe à l’EM de décider si des économies peuvent être réalisées soit en
utilisant les organismes qui s'acquittent actuellement de cette tâche pour le
FEP, soit en confiant cette mission à une AG d’un autre Fonds. Quelles que
soient la nature et la portée des vérifications et des contrôles qu'elle peut
mener (il incombe à chaque EM de prendre ses dispositions à cet égard), l'AG a,
en matière de contrôle, pour fonction principale de garantir que l'organisme
payeur (qui est responsable en dernier ressort du paiement) reçoive toutes les
informations nécessaires, notamment sur les procédures appliquées et les
contrôles réalisés en rapport avec les opérations sélectionnées pour le
financement, avant que les paiements ne soient autorisés. 2. Organisme
payeur (OP) L'OP doit
remplir certaines conditions d'agrément [l'annexe I du règlement de la
Commission (CE) n° 885/2006 détaille les composantes d’un système de gestion et
de contrôle efficace]. S'il ne remplit pas ces conditions, l'OP peut se voir
retirer son agrément par l'EM, et, par conséquent, ne plus être en mesure de
demander le remboursement des fonds de l'UE venant de la Commission. L'OP peut
déléguer ses tâches, à l'exception du paiement, mais il reste responsable en
dernier ressort de leur bonne exécution. L'OP est
responsable, à des fins d’apurement, de la production des informations
relatives aux comptes annuels. Ces informations comprennent la déclaration
d'assurance par la direction de l'OP concernant l'exhaustivité, l'exactitude et
la véracité des comptes annuels; le bon fonctionnement des systèmes de contrôle
interne; la légalité et la régularité des transactions sous-jacentes. et le
respect du principe de bonne gestion financière. Elles incluent également un
rapport récapitulant l’ensemble des audits et contrôles réalisés, comportant
une analyse des faiblesses systémiques ou récurrentes et indiquant les mesures correctrices
prises ou envisagées. 3. Organisme
de certification (OC) L'OC doit être
indépendant sur le plan opérationnel de l’organisme payeur et de l'autorité
d'accréditation, et compétent sur le plan technique (il doit suivre les normes
d'audit internationales). Comme c'est actuellement le cas dans le cadre de la
politique agricole commune (PAC), il sera responsable de la réalisation de
l’audit annuel des comptes de chaque OP. L'OC est tenu d'établir un rapport
rassemblant ses conclusions et de délivrer (par l'intermédiaire d'un
certificat) un avis d'audit sur la véracité, l'exhaustivité et l'exactitude des
comptes de l'OP, ainsi qu'un avis sur la déclaration d'assurance de gestion
couvrant les domaines mentionnés dans le paragraphe précédent. L'introduction
d'un apurement annuel des comptes incitera davantage les autorités nationales
et régionales à entreprendre des contrôles de qualité en temps opportun en vue
de la certification annuelle des comptes à la Commission. Ces mesures marquent
un renforcement des dispositifs actuels de gestion financière et offrent
davantage de certitudes dans l'optique de l'exclusion des dépenses irrégulières
des comptes chaque année plutôt qu'à la fin de la période de programmation. Cette estimation
dépend néanmoins de la capacité de la Commission et des États membres à réagir
aux principaux risques exposés ci-après. II.
MÉTHODES DE CONTRÔLE DE LA COMMISSION APPLICABLES À LA GESTION PARTAGÉE Interruption
et suspension des paiements L’ordonnateur
délégué a la possibilité d'interrompre le délai de liquidation d’un paiement
intermédiaire pour une durée maximale de 9 mois si un État membre n'a pas
respecté les règles de l’UE. Les manquements plus graves aux obligations des
États membres sont traités au moyen d'une suspension des paiements, qui ne sera
levée que lorsque l'État membre pourra prouver qu’il a pris les mesures correctrices
nécessaires. Dans des cas extrêmes, la contribution communautaire au programme
peut être annulée. Corrections
financières S'il incombe en
premier lieu à l'EM de déceler et de récupérer les irrégularités et de procéder
aux corrections financières, la Commission a le pouvoir d'imposer des
corrections, qu'elles soient déterminées avec précision ou forfaitaires. Il est
alors prévu de tenir compte de la nature et de la gravité des irrégularités et
d'évaluer l’incidence financière des irrégularités constatées. III.
MÉTHODES DE CONTRÔLE DE LA COMMISSION APPLICABLES À LA GESTION DIRECTE Tous les
programmes sont vérifiés avant approbation pour s’assurer qu'ils respectent la
législation applicable et que les dépenses proposées sont admissibles. Toutes les
déclarations de dépenses sont vérifiées par les services opérationnels au
regard de la décision de financement de la Commission et du programme pertinent
pour contrôler l'admissibilité et la cohérence de ces dépenses. Avant
l'ordonnancement des engagements ou des paiements, une vérification ex ante des
opérations est effectuée sur la base des contrôles des données transmises et de
la preuve du paiement afin de s'assurer de l'admissibilité des demandes de
remboursement. Afin de prévenir
les irrégularités, des missions de suivi prenant la forme de contrôles sur
place sont menées par la Commission en vue de contrôler la mise en œuvre
effective des programmes et de vérifier l'admissibilité des coûts préalablement
aux paiements. Outre les
contrôles ex ante portant sur les transactions financières, la direction
générale veille également à la vérification ex ante de 100 % des documents
et procédures en ce qui concerne les marchés et les subventions. La gestion des
procédures d'appels d'offres et de subventions est décentralisée au niveau des
unités opérationnelles de la direction générale, qui sont chargées de la
vérification opérationnelle. Une vérification indépendante supplémentaire est
effectuée au niveau central par l'unité Budget, qui est chargée de réaliser des
contrôles tout au long de la procédure, ce qui signifie qu'elle examine les
projets de cahiers des charges des appels d'offre/appels à propositions, des
invitations à soumissionner/à soumettre une proposition, les avis de marché,
les rapports d’évaluation et d’attribution, les décisions d’attribution et les
contrats/accords. Il existe également un comité consultatif indépendant (groupe
d'examen de la passation de marchés), qui examine toutes les procédures de
passation de marchés au-delà du seuil de publication et qui conseille les
ordonnateurs délégués sur la légalité et la régularité des procédures. IV.
MÉTHODES DE CONTRÔLE DE LA COMMISSION APPLICABLES À TOUTES LES DÉPENSES DU
FEAMP Toutes les
transactions financières de la direction générale sont soumises à une
vérification ex ante opérationnelle et financière. Audits de la
Commission Tout au long de
la période de mise en œuvre, le secteur de l'audit ex post de la DG MARE
effectue des audits de systèmes comprenant des tests de validation afin de fournir
l'assurance du bon fonctionnement des systèmes et demande aux États membres de
corriger les faiblesses des systèmes et les dépenses irrégulières qui ont été
constatées. La Commission utilise les résultats de ses propres audits, ainsi
que les résultats de l'autorité d'audit nationale afin d'obtenir cette
assurance. Les audits sont sélectionnés sur la base d’une analyse de risque. V. coût des contrôles et rapport coût-efficacité La DG MARE a
rassemblé des informations directes et actualisées sur cette question, en
prenant contact avec 15 États membres, qui représentent 93 % des dépenses
au titre du FEP. Les EM ont été invités à estimer les coûts relatifs au
contrôle des mesures financées par le FEP pour 2010. Le modèle proposé inclut
une illustration du degré d'exhaustivité des contrôles, comme suggéré par la DG
BUDG. Au moment de la
rédaction du présent document, les informations reçues jusqu'à présent sont en
cours d'analyse et certains États membres n'ont pas encore répondu. Il est trop
tôt pour dire si les coûts supportés par les EM aux fins des contrôles du FEP
sont conformes aux résultats communiqués par la DG REGIO: «Les coûts des
activités de contrôle (au niveau national et régional, à l'exclusion des coûts
de la Commission) restent, d'après les estimations, autour de 2 % du total
des fonds administrés au cours de la période 2007-2013»[48]. Il est probable
que, dans l'ensemble, les taux d'erreur et les coûts liés au contrôle restent
largement similaires lors de la prochaine période de programmation à ceux
constatés dans le cadre du FEP. Les actions suivantes pourraient avoir pour
effet d'augmenter les coûts de contrôle: -
Suppression des primes à la démolition des navires et à l'arrêt temporaire des
activités: Ces primes sont relativement simples à administrer et à
contrôler et ne faisaient peser que peu de charges sur les bénéficiaires. Il
n'y a pas d'équivalent dans la nouvelle période de programmation; les coûts de
contrôle et les taux d'erreur liés aux nouvelles mesures pourraient être plus
élevés au début, le temps que les États membres et les bénéficiaires
s'habituent aux nouvelles règles. Les éléments
suivants sont de nature à diminuer les coûts de contrôle: - Montants
forfaitaires/coûts simplifiés: Pas d'obligation de présenter des
documents justificatifs des coûts supportés, ce qui a les conséquences
suivantes: • Une
procédure moins exigeante du point de vue des contrôles • Les
problèmes liés à la preuve de l'admissibilité sont supprimés, ce qui entraîne
une diminution du taux d'erreur • Il
n'est pas nécessaire que les bénéficiaires conservent les documents pendant une
longue période de temps, ce qui entraîne un allègement de la charge (et
éventuellement une diminution du nombre de contrôles); - Systèmes
simplifiés pour le taux de cofinancement et l'intensité de l’aide: Les
systèmes seront plus faciles à appliquer et à vérifier. • Un taux
de cofinancement de 75 % applicable à toutes les régions[49]
contre 3 actuellement; • Une
intensité de l'aide fixée à 50 % du total des dépenses admissibles[50]
contre 24 actuellement; En outre, si les
EM choisissaient d'utiliser les OP qui sont déjà agréés pour effectuer les
paiements du FEAGA et du Feader au titre de la PAC, ainsi que les OC existants,
ils pourraient profiter de la réduction des coûts administratifs qu'engendre un
système commun.
5.3.
Mesures de prévention des fraudes et irrégularités dans le cadre de la
gestion partagée
Préciser les mesures de
prévention et de protection existantes ou envisagées. Les services
chargés des Fonds structurels et l'OLAF ont instauré une stratégie commune de
prévention de la fraude, qui prévoit une série de mesures exécutées en interne
par la Commission et impliquant les États membres pour lutter contre la fraude
dans le cadre des actions structurelles en gestion partagée. La communication
de la Commission sur la stratégie antifraude du 24 juin 2011 [COM(2011) 376
final] a qualifié la stratégie existante de bonne pratique et envisagé de
compléter celle-ci par des mesures dont la plus importante, telle que
préconisée par la proposition de la Commission pour 2014-2020, est la mise en
place par les États membres de stratégies de prévention de la fraude efficaces
et proportionnées aux risques. L'actuelle
proposition de la Commission contient une obligation explicite d'instaurer de
telles stratégies en vertu de l'article 86, paragraphe 4,
point c). Cette disposition devrait accroître la vigilance à l'égard de la
fraude dans l'ensemble des entités participant à la gestion et au contrôle des
fonds dans les États membres, et réduire ainsi le risque de fraude. Le
règlement proposé exigerait que les États membres mettent en place des mesures
antifraude efficaces et proportionnées en prenant en compte les risques
décelés.
6.
INCIDENCE
FINANCIÈRE ESTIMÉE DE LA PROPOSITION/DE L'INITIATIVE
6.1.
Rubrique(s) du cadre financier pluriannuel et ligne(s) budgétaire(s) de
dépenses concernée(s)
· Lignes
budgétaires existantes Dans l'ordre des rubriques du cadre financier pluriannuel
et des lignes budgétaires. Dans le cadre de la gestion partagée Rubrique du cadre financier pluriannuel || Ligne budgétaire || Nature de la dépense || Participation Numéro [Libellé………………………...……………] || CD/CND ([51]) || de pays AELE[52] || de pays candidats[53] || de pays tiers || au sens de l'article 18, paragraphe 1, point a) bis, du règlement financier RUBRIQUE 2 Croissance durable – ressources naturelles || 11.02: Marchés de la pêche 11.06: Fonds européen pour la pêche (FEP) 11.07 01: Conservation, gestion et exploitation des ressources aquatiques vivantes 11.08: Contrôle et mise en œuvre de la politique commune de la pêche || CD || NON || NON || NON || NON Dans le cadre de la gestion directe Rubrique du cadre financier pluriannuel || Ligne budgétaire || Nature de la dépense || Participation Numéro [Libellé………………………...……………] || CD/CND ([54]) || de pays AELE[55] || de pays candidats[56] || de pays tiers || au sens de l'article 18, paragraphe 1, point a) bis, du règlement financier RUBRIQUE 2 Croissance durable – ressources naturelles || 11.01: Dépenses administratives du domaine politique «Affaires maritimes et pêche» 11.02: Marchés de la pêche 11.03 03: Travaux préparatoires des nouvelles organisations internationales de pêche et autres contributions non obligatoires à des organisations internationales 11.04: Gouvernance de la politique commune de la pêche 11.06 11: Fonds européen pour la pêche (FEP) - Assistance technique 11.07 02: Conservation, gestion et exploitation des ressources aquatiques vivantes 11.08: Contrôle et mise en œuvre de la politique commune de la pêche 11.09: Politique maritime || CD || NON || NON || NON || NON
6.2.
Incidence estimée sur les dépenses
6.2.1.
Synthèse de l'incidence estimée sur les dépenses
En millions d'euros (à la 3e décimale) Rubrique du cadre financier pluriannuel: || Numéro 2 || Croissance durable – ressources naturelles DG: MARE || || || 2014 || 2015 || 2016 || 2017 || 2018 || 2019 || 2020 || 2021 || 2022 || 2023 ou années suivantes || TOTAL Crédits opérationnels || || || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire Gestion partagée || Engagements || (1) || 732 || 748 || 768 || 787 || 812 || 828 || 845 || || || || 5 520 Paiements (indicatifs) || (2) || 220,8 || 441,6 || 662,4 || 662,4 || 662,4 || 662,4 || 662,4 || 662,4 || 607,2 || 276 || 5 520 Numéro de ligne budgétaire Gestion directe || Engagements || (1a) || 115 || 129 || 140 || 142 || 145 || 149 || 155 || || || || 975 Paiements (indicatifs) || (2a) || 28,75 || 89,75 || 128,25 || 137,75 || 142,25 || 145,25 || 149,5 || 114,75 || 38,75 || || 975 Crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes spécifiques[57] ASSISTANCE TECHNIQUE || || || || || || || || || || || Numéro de ligne budgétaire 11 01 04 01 - 11 01 04 02 – 11 01 04 03 - 11 01 04 04 - 11 01 04 05 - 11 01 04 06 – 11 01 04 07 - 11 01 04 08 - 11 06 11 || || (3) || 10 || 10 || 10 || 10 || 10 || 11 || 11 || || || || 72 TOTAL des crédits || Engagements || =1+1a +3 || 857 || 887 || 918 || 939 || 967 || 988 || 1 011 || || || || 6567 Paiements (indicatifs) || =2+2a +3 || 259,55 || 541,35 || 800,65 || 810,15 || 814,65 || 818,65 || 822,9 || 777,15 || 645,95 || 276 || 6 567 TOTAL des crédits opérationnels || Engagements || (4) || 847 || 877 || 908 || 929 || 957 || 977 || 1000 || || || || 6 495 Paiements (indicatifs) || (5) || 249,55 || 531,35 || 790,65 || 800,15 || 804,65 || 807,65 || 811,9 || 777,15 || 645,95 || 276 || 6 495 TOTAL des crédits de nature administrative financés par l'enveloppe de certains programmes spécifiques || (6) || 10 || 10 || 10 || 10 || 10 || 11 || 11 || || || || 72 TOTAL des crédits pour le FEAMP || Engagements || =4+ 6 || 857 || 887 || 918 || 939 || 967 || 988 || 1011 || || || || 6 567* Paiements (indicatifs) || =5+ 6 || 259,99 || 541,35 || 800,65 || 810,15 || 814,65 || 818,65 || 822,9 || 777,15 || 645,95 || 276 || 6 567* * Outre le montant prévu pour le FEAMP, une enveloppe est
prévue pour couvrir les accords de pêche durable et l'adhésion de l'Union
européenne aux organisations internationales et aux organisations régionales de
gestion de la pêche, qui disposent de leurs propres actes de base individuels. L'enveloppe
pour les deux actions s'élève à 968 millions d'EUR et est répartie de la façon
suivante: 2014 || 2015 || 2016 || 2017 || 2018 || 2019 || 2020 || TOTAL 146 || 141 || 136 || 136 || 136 || 137 || 136 || 968 Rubrique du cadre financier pluriannuel: || 5 || «Dépenses administratives» En millions d'euros (à la 3e décimale) || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || Année 2021 || Année 2022 || 2023 ou années suivantes || TOTAL DG: MARE || Ressources humaines || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || || || || 80,024 Autres dépenses administratives || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || || || || 22,820 TOTAL DG MARE || Crédits || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || || || || 102,844 TOTAL des crédits relevant de la RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || (Total des engagements = total des paiements) || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || || || || 102,844 En millions d'euros (à la 3e décimale) || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || Année 2021 || Année 2022 || 2023 ou années suivantes || TOTAL TOTAL des crédits relevant des RUBRIQUES 1 à 5 du cadre financier pluriannuel || Engagements || 871,692 || 901,692 || 932,692 || 953,692 || 981,692 || 1 002,692 || 1 025,692 || || || || 6 669,844 Paiements || 274,242 || 556,042 || 815,342 || 824,842 || 829,342 || 833,342 || 837,592 || 777,15 || 645,95 || 276 || 6 669,844
6.2.2.
Incidence estimée sur les crédits opérationnels
–
¨ La
proposition/l'initiative n'engendre pas l'utilisation de crédits opérationnels –
¨ La
proposition/l'initiative engendre l'utilisation de crédits opérationnels, comme
expliqué ci-après: Si les priorités stratégiques sont fixées au niveau de l'UE, les
indicateurs communs de réalisation seront fixés en coopération avec les États
membres. Les objectifs quantifiés liés à ces indicateurs ne seront connus que
lorsque les programmes opérationnels présentés par les États membres seront
adoptés par la Commission. Par conséquent, il n'est pas possible d'indiquer des
objectifs spécifiques en ce qui concerne les réalisations avant 2013/2014. Objectif spécifique dans le cadre de la
gestion partagée Crédits d'engagement en millions d'euros (à la 3e décimale) Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RÉALISATIONS Type de réalisation[58] || Coût moyen de la réalisation || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nbre total de réalisations || Coût total OBJECTIF SPÉCIFIQUE[59]… • Soutien à l'innovation et au transfert des connaissances • Renforcement de la compétitivité et de la viabilité de la pêche, en particulier de la petite pêche côtière • Développement de nouvelles compétences professionnelles. • Amélioration de l’organisation du marché de la pêche • Soutien à l'innovation et au transfert des connaissances • Amélioration de la compétitivité et de la viabilité des entreprises aquacoles, en particulier des PME • Développement de nouvelles compétences professionnelles • Amélioration de l’organisation du marché pour les produits de l'aquaculture • Réduction de l'incidence de la pêche sur le milieu marin • Protection et rétablissement de la biodiversité et des écosystèmes marins, dans le cadre d’une pêche durable • Amélioration de l'offre de connaissances scientifiques et de la collecte de données pour une gestion durable de la pêche • Amélioration du respect des règles au moyen du contrôle • Renforcement des écosystèmes tributaires de l’aquaculture et promotion d'une aquaculture plus efficace dans l'utilisation des ressources • Réduction de l'incidence de l'aquaculture sur l'environnement • Promotion de la croissance économique, de l'inclusion sociale et de la création d’emplois dans les communautés côtières et de l'intérieur des terres qui sont tributaires de la pêche et de l’aquaculture • Diversification des activités de pêche vers d'autres secteurs de l'économie maritime et croissance de l’économie maritime - Réalisation À définir ultérieurement || || || || 731 || || 746 || || 766 || || 785 || || 809 || || 826 || || 843 || || 5 506 Sous-total objectif spécifique || || 731 || || 746 || || 766 || || 785 || || 809 || || 826 || || 843 || || 5 506 COÛT TOTAL || || 731 || || 746 || || 766 || || 785 || || 809 || || 826 || || 843 || || 5 506 Objectifs spécifiques dans le cadre de la
gestion directe Contrôle Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RÉALISATIONS Type de réalisation[60] || Coût moyen de la réalisation || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nbre total de réalisations || Coût total OBJECTIF SPÉCIFIQUE[61]… || Amélioration du respect des règles au moyen du contrôle Promouvoir les navires aux fins du contrôle commun (multinational) dans une zone géographique || Nombre de navires achetés conjointement par les EM || 6,25 (80 % du prix total de 7,812) || 4 || 25 || 2 || 12,5 || 4 || 25 || 2 || 12,5 || 2 || 12,5 || 2 || 12,5 || 2 || 12,5 || 18 || 112,5 Promouvoir les navires aux fins du contrôle commun (multinational) dans une zone géographique || Nombre d'hélicoptères achetés conjointement par les EM || 12,5 (80 % du prix total de 15,625) || || || 1 || 12,5 || || || 1 || 12,5 || 1 || 12,5 || || || || || 3 || 37,5 Promouvoir les navires aux fins du contrôle commun (multinational) dans une zone géographique || Nombre d'avions achetés conjointement par les EM || 13,5 (80 % du prix total de 16,875) || || || || || || || || || || || 1 || 13,5 || 1 || 13,5 || 2 || 27 - Réalisation || Nombre d'inspections menées conjointement par les EM || Sans objet || || || || || || || || || || || || || || || || Missions visant à garantir la mise en œuvre des règles de la PCP || Nombre d'inspections, d'audits et de vérifications menés par les inspecteurs de la Commission || 6,667 || 150 || 1 || 150 || 1 || 150 || 1 || 150 || 1 || 150 || 1 || 150 || 1 || 150 || 1 || 1050 || 7 Réunions du groupe d'experts de la pêche pour garantir la mise en œuvre des règles de la PCP || Nombre de réunions du groupe d'experts de la pêche || 0,017 || 30 || 0,5 || 30 || 0,5 || 30 || 0,5 || 30 || 0,5 || 30 || 0,5 || 30 || 0,5 || 30 || 0,5 || 210 || 3,5 - Réalisation || Développemt d'applications informatiques à des fins d’inspection et de contrôle || Sans objet || || 1,5 || || 1,5 || || 1,5 || || 1,5 || || 15 || || 1,5 || || 1,5 || || 10,5 Total objectif spécifique || || 28 || || 28 || || 28 || || 28 || || 28 || || 29 || || 29 || || 198 Marché de la pêche Crédits d'engagement en millions d'euros (à la 3e décimale) Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RÉALISATIONS Type de réalisation[62] || Coût moyen de la réalisation || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nbre total de réalisations || Coût total OBJECTIF SPÉCIFIQUE Aider les acteurs du secteur à mieux planifier et commercialiser la production et les organismes publics à mieux comprendre la situation du marché et à mener les actions adéquates grâce à des informations continues, fiables et facilement accessibles sur les marchés[63]. - Réalisation || Information des décideurs || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 35 Sous-total objectif spécifique || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 35 COÛT TOTAL || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 5 || || 35 Avis scientifique Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || Total RÉALISATIONS Type de réalisation[64] || Coût moyen de la réalisation || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || || Coût total OBJECTIF SPÉCIFIQUE Obtenir des avis reposant sur des connaissances scientifiques et économiques afin de constituer la base des propositions de règlementation dans le cadre de la PCP et des actions connexes des États membres || || || || || || || || || || || || || || || || Études relatives à la PCP || Rapports de recherche et de conseil || || * || 1,688 || * || 1,739 || * || 1,791 || * || 1,845 || * || 1,9 || * || 1,957 || * || 2,016 || * || 12.936 Soutien aux réunions du CSTEP par le JRC || Soutien logistique || || 27 || 1,126 || 27 || 1,159 || 27 || 1,194 || 27 || 1,23 || 27 || 1,267 || 27 || 1,305 || 27 || 1,344 || 189 || 8.625 Fonctionnement du CSTEP || Indemnités aux experts || || * || 1,013 || * || 1,043 || * || 1,075 || * || 1,107 || * || 1,14 || * || 1,174 || * || 1,21 || * || 7.762 Avis relatifs aux stocks halieutiques et aux écosystèmes || Bases de données et expertise || || * || 1,688 || * || 1,739 || * || 1,791 || * || 1,845 || * || 1,9 || * || 1,957 || * || 2,016 || * || 12.936 Partenariats scientifiques || Projets d'étude || || * || 2,251 || * || 2,319 || * || 2,388 || * || 2,46 || * || 2,534 || * || 2,61 || * || 2,688 || * || 17.25 Avis relatifs aux écosystèmes et à l'économie || Rapports relatifs aux avis || || * || 1,234 || * || 5,001 || * || 4,761 || * || 6,513 || * || 6,259 || * || 5,997 || * || 6,726 || * || 36.491 Sous-total objectif spécifique || || 9 || || 13 || || 13 || || 15 || || 15 || || 15 || || 16 || || 96 COÛT TOTAL || || 9 || || 13 || || 13 || || 15 || || 15 || || 15 || || 16 || || 96 Coopération régionale pour la collecte de données, études
et avis scientifiques Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RÉALISATIONS Type de réalisation[65] || Coût moyen de la réalisation || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nbre total de réalisations || Coût total OBJECTIF SPÉCIFIQUE[66] Coopération régionale pour la collecte des données || || || || || || || || || || || || || || || || - Réalisation || Bases de données régionales || 0.5 || 2 || 1 || 2 || 1 || 2 || 1 || 2 || 1 || 2 || 1 || 2 || 1 || 2 || 1 || 14 || 7 - Réalisation || Projets de coordination régionale || 0.5 || 2 || 1 || 6 || 3 || 6 || 3 || 6 || 3 || 4 || 2 || 4 || 2 || 8 || 4 || 36 || 18 Sous-total objectif spécifique || 4 || 2 || 8 || 4 || 8 || 4 || 8 || 4 || 6 || 3 || 6 || 3 || 10 || 5 || 50 || 25 OBJECTIF SPÉCIFIQUE Études || || || || || || || || || || || || || || || || - Réalisation || Études || 0.5 || 10 || 5 || 10 || 5 || 10 || 5 || 10 || 5 || 12 || 6 || 12 || 6 || 14 || 7 || 78 || 39 Sous-total objectif spécifique || 10 || 5 || 10 || 5 || 10 || 5 || 10 || 5 || 12 || 6 || 12 || 6 || 14 || 7 || 78 || 39 || || || || || || || || || || || || || || || || COÛT TOTAL || || 7 || || 9 || || 9 || || 9 || || 9 || || 9 || || 12 || || 64 Gouvernance Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || 2014 || 2015 || 2016 || 2017 || 2018 || 2019 || 2020 || TOTAL RÉALISATIONS Type de réalisation[67] || Coût moyen de la réalisation || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nbre total de réalisations || Coût total OBJECTIF SPÉCIFIQUE[68] Gouvernance de la PCP || || || || || || || || || || || || || || || || - Réalisation: Conseils consultatifs || Services || 0,33 || 9 || 3 || 9 || 3 || 9 || 3 || 9 || 3 || 9 || 3 || 9 || 3 || 9 || 3 || 9 || 21 - Réalisation: Information, communication et réunions de la Commission avec des experts/les parties intéressées || Produits || 0,1 || 40 || 4 || 40 || 4 || 50 || 5 || 50 || 5 || 50 || 5 || 60 || 6 || 60 || 6 || 350 || 35 || || || || || || || || || || || || || || || || || || Sous-total objectif spécifique || 49 || 7 || 49 || 7 || 59 || 8 || 59 || 8 || 59 || 8 || 69 || 9 || 69 || 9 || 359 || 56 COÛT TOTAL || 49 || 7 || 49 || 7 || 59 || 8 || 59 || 8 || 59 || 8 || 69 || 9 || 69 || 9 || 359 || 56 Politique maritime intégrée Indiquer les objectifs et les réalisations || || || Année || Année || Année || Année || Année || Année || Année || TOTAL || 2014 || 2015 || 2016 || 2017 || 2018 || 2019 || 2020 ò || RÉALISATIONS || Type de réalisation[1] || Coût moyen || Nombre de || Coût || Nombre de || Coût || Nombre de || Coût || Nombre de || Coût || Nombre de || Coût || Nombre de || Coût || Nombre de || Coût || Nbre total de réalisations || Coût || réalisations || réalisations || réalisations || réalisations || réalisations || réalisations || réalisations || total OBJECTIF SPÉCIFIQUE N° 1: Promouvoir la gouvernance maritime intégrée au niveau local, régional et national, au niveau des bassins maritimes, au niveau de l'UE et au niveau international || || || || || || || || || || || || || || || || Réalisation: actions visant à soutenir les approches intégrées des affaires maritimes dans les États membres et dans les bassins maritimes européens || || 3,01 || || 3,33 || || 3,93 || || 3,93 || || 4,06 || || 4,06 || || 4,25 || || 26,57 Réalisation: mise en place d'un cadre bilatéral et régional et réunions avec des partenaires clés pour améliorer la collaboration internationale en matière d'affaires maritimes || || 0,16 || || 0,17 || || 0,21 || || 0,21 || || 0,21 || || 0,21 || || 0,22 || || 1,39 Sous-total objectif spécifique n° 1 || || 3,17 || || 3,50 || || 4,14 || || 4,14 || || 4,27 || || 4,27 || || 4,47 || || 27,96 OBJECTIF SPÉCIFIQUE N° 2: Développer les actions intersectorielles qui apportent un bénéfice mutuel aux différents secteurs et/ou aux différentes politiques sectorielles || || || || || || || || || || || || || || || || Réalisation: actions de soutien à la mise en œuvre de la planification de l'espace maritime dans les États membres et dans les bassins maritimes européens || || 1,76 || || 2,50 || || 3,99 || || 3,99 || || 4,28 || || 4,28 || || 4,73 || || 25,53 Réalisation: nombre de séries de données de surveillance échangées entre les secteurs || || 11,34 || || 12,50 || || 14,81 || || 14,81 || || 15,28 || || 15,28 || || 15,98 || || 100,00 Réalisation: nombre de téléchargements des données rassemblées par le réseau européen d’observation et de données du milieu marin || || 23,82 || || 26,25 || || 31,11 || || 31,11 || || 32,09 || || 32,09 || || 33,54 || || 210,01 Sous-total objectif spécifique n° 2 || || 36,92 || || 41,25 || || 49,91 || || 49,91 || || 51,65 || || 51,65 || || 54,25 || || 335,54 OBJECTIF SPÉCIFIQUE N° 3: Soutenir la croissance durable, l'emploi et l'innovation dans les secteurs maritimes. || || || || || || || || || || || || || || || || Réalisation: nombre de projets sélectionnés apportant un soutien direct à l'innovation. || || 2,27 || || 2,51 || || 2,96 || || 2,96 || || 3,05 || || 3,05 || || 3,20 || || 20,00 Réalisation: nombre de mesures de sensibilisation et de diffusion des informations au niveau de l'UE, au niveau national et au niveau régional || || 1,13 || || 1,25 || || 1,48 || || 1,48 || || 1,53 || || 1,53 || || 1,60 || || 10,00 Sous-total objectif spécifique n° 3 || || 3,40 || || 3,76 || || 4,44 || || 4,44 || || 4,58 || || 4,58 || || 4,80 || || 30,00 OBJECTIF SPÉCIFIQUE N° 4: Protection du milieu marin et exploitation durable des ressources marines et côtières. || || || || || || || || || || || || || Réalisation: Actions de soutien à la mise en œuvre de la directive-cadre relative à la stratégie pour le milieu marin || || || 5,50 || || 5,50 || || 5,50 || || 5,50 || || 5,50 || || 5,50 || || 5,50 || || 38,50 COÛT TOTAL || || 49 || || 54 || || 64 || || 64 || || 66 || || 66 || || 69 || || 432 Organisation régionale de gestion des pêches (ORGP) -
volontaire Indiquer les objectifs et les réalisations ò || || || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RÉALISATIONS Type de réalisation[69] || Coût moyen de la réalisation || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nombre de réalisations || Coût || Nbre total de réalisations || Coût total OBJECTIF SPÉCIFIQUE[70]… || || || || || || || || || || || || || || || || - Réalisation || Travaux préparatoires des nouvelles organisations internationales de pêche et autres contributions non obligatoires à des organisations internationales || || 18 || 10 || 18 || 13 || 18 || 13 || 18 || 13 || 18 || 14 || 18 || 16 || 18 || 15 || 126 || 94 COÛT TOTAL || 18 || 10 || 18 || 13 || 18 || 13 || 18 || 13 || 18 || 14 || 18 || 16 || 18 || 15 || 126 || 94
6.2.3.
Incidence estimée sur les crédits de nature administrative
6.2.3.1.
Synthèse
–
¨ La
proposition/l'initiative n'engendre pas l'utilisation de crédits de nature
administrative. –
¨ La
proposition/l'initiative engendre l'utilisation de crédits de nature
administrative, comme expliqué ci-après: En millions d'euros (à la 3e décimale) || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 || TOTAL RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Ressources humaines || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 11,432 || 80,024 Autres dépenses administratives || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 3,260 || 22,820 Sous-total RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 14,692 || 102,844 Hors RUBRIQUE 5[71] du cadre financier pluriannuel || || || || || || || || Ressources humaines || 1,724 || 1,724 || 1,724 || 1,724 || 1,724 || 1,724 || 1,724 || 12,068 Autres dépenses de nature administrative || 8,276 || 8,276 || 8,276 || 8,276 || 8,276 || 9,276 || 9,276 || 59,932 Sous-Total hors RUBRIQUE 5 du cadre financier pluriannuel || 10 || 10 || 10 || 10 || 10 || 11 || 11 || 72 TOTAL || 24,692 || 24,692 || 24,692 || 24,692 || 24,692 || 25,692 || 25,692 || 174,844 Besoins estimés en ressources humaines –
¨ La
proposition/l'initiative n'engendre pas l'utilisation de ressources humaines. –
¨ La
proposition/l'initiative engendre l'utilisation de ressources humaines, comme
expliqué ci-après: Estimation à exprimer en valeur entière (ou au plus
avec une décimale) || Année 2014 || Année 2015 || Année 2016 || Année 2017 || Année 2018 || Année 2019 || Année 2020 Emplois du tableau des effectifs (postes de fonctionnaires et d'agents temporaires) || || 11 01 01 01 (au siège et dans les bureaux de représentation de la Commission) || 82 || 82 || 82 || 82 || 82 || 82 || 82 || XX 01 01 02 (en délégation) || 1 || 1 || 1 || 1 || 1 || 1 || 1 || XX 01 05 01 (recherche indirecte) || || || || || || || || 10 01 05 01 (recherche directe) || || || || || || || || Personnel externe (en équivalent temps plein: ETP)[72] || || 11 01 02 01 (AC, END, INT de l'enveloppe globale) || 12 || 12 || 12 || 12 || 12 || 12 || 12 || XX 01 02 02 (AC, AL, END, INT et JED dans les délégations) || || || || || || || || 11 01 04 || - au siège[73] || 16 || 16 || 16 || 16 || 16 || 16 || 16 || - en délégation || 7 || 7 || 7 || 7 || 7 || 7 || 7 || XX 01 05 02 (AC, END, INT sur recherche indirecte) || || || || || || || || 10 01 05 02 (AC, END, INT sur recherche directe) || || || || || || || || Autre ligne budgétaire (à spécifier) || || || || || || || || TOTAL || 118 || 118 || 118 || 118 || 118 || 118 || 118 XX est le domaine politique ou le titre concerné. Les besoins en ressources
humaines seront couverts par les effectifs de la DG déjà affectés à la gestion
de l'action et/ou redéployés en interne au sein de la DG, complétés le cas
échéant par toute dotation additionnelle qui pourrait être allouée à la DG
gestionnaire dans le cadre de la procédure d'allocation annuelle et à la
lumière des contraintes budgétaires existantes. Description des tâches à
effectuer: Fonctionnaires et agents temporaires || Personnel externe ||
6.2.4.
Compatibilité avec le cadre financier pluriannuel actuel
–
¨ La
proposition/l'initiative est compatible avec le prochain cadre
financier pluriannuel. –
¨ La
proposition/l'initiative nécessite une reprogrammation de la rubrique concernée
du cadre financier pluriannuel. Expliquez la reprogrammation requise, en précisant les
lignes budgétaires concernées et les montants correspondants. –
¨ La
proposition/l'initiative nécessite le recours à l'instrument de flexibilité ou
la révision du cadre financier pluriannuel[74]. Expliquez le besoin, en précisant les rubriques et
lignes budgétaires concernées et les montants correspondants.
6.2.5.
Participation de tiers au financement dans le cadre de la gestion
partagée
–
La proposition/l'initiative ne prévoit pas de cofinancement par des
tierces parties. –
¨ La
proposition prévoit un cofinancement du financement européen par les États
membres. Le montant exact ne peut pas être quantifié tant que les programmes
opérationnels n'ont pas été adoptés: Crédits en millions d'euros (à la 3e décimale) || Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'incidence (cf. point 1.6) || Total Préciser l'organisme de cofinancement || || || || || || || || TOTAL crédits cofinancés || || || || || || || ||
6.3.
Incidence estimée sur les recettes
–
¨ La
proposition/l'initiative est sans incidence financière sur les recettes. –
¨ La
proposition/l'initiative a une incidence financière décrite ci-après: ·
¨ sur les
ressources propres ·
¨ sur les
recettes diverses En millions d'euros (à la 3e décimale) Ligne budgétaire de recette: || Montants inscrits pour l'exercice en cours || Incidence de la proposition/de l'initiative[75] Année N || Année N+1 || Année N+2 || Année N+3 || insérer autant d'années que nécessaire, pour refléter la durée de l'incidence (cf. point 1.6) Article …………. || || || || || || || || Pour les recettes diverses qui
seront «affectées», préciser la(les) ligne(s) budgétaire(s) de dépense
concernée(s). Préciser la méthode de calcul de
l'effet sur les recettes. [1] JO C […] du […], p. […]. [2] JO C […] du […], p. […]. [3] JO
L 223 du 15.8.2006, p. 1. [4] JO
L 160 du 14.6.2006, p. 1. [5] JO
L 209 du 11.8.2005, p. 1. [6] JO L 176 du 6.7.2007,
p. 1. [7] COM(2010) 2020 final du 3.3.2010. [8] JO L 164
du 25.6.2008, p. 19. [9] JO L 286 du 29.10.2008, p. 1. [10] JO L 343 du 22.12.2009, p. 1. [11] COM(2011) 615 final. [12] COM(2002) 511 final. [13] JO
L […], […], p. […]. [14] JO
L 176 du 6.7.2007, p. 1. [15] COM(2007) 575
final du 10.10.2007. [16] Conclusions
du Conseil «Affaires générales» du 14 juin 2010, résolution du
PE du 21 octobre 2010 sur la politique maritime intégrée (PMI) –
Évaluation des progrès réalisés et nouveaux défis. Avis du Comité des régions
sur le «Développement d'une politique maritime intégrée et la connaissance du
milieu marin 2020» [17] JO C […], […], p. […]. [18] COM(2009) 163 final du 22.4.2009. [19] Arrêt
de la Cour du 9.11.2010, affaires jointes C-92/09 et C-93/09, Schecke. [20] JO L 55 du 28.2.2011, p. 13. [21] COM(2011) 425 final. [22] COM(2011) 615 final. [23] JO L 148 du 6.6.2002. [24] JO L 134 du 30.4.2004, p. 114. [25] JO L 5 du 9.1.2004, p. 25. [26] JO L du , p. . [27] JO L […], […], p. […]. [28] JO L 206 du 22.7.1992, p. 7. [29] JO L 20 du 26.1.2010, p. 7. [30] JO L 189 du 20.7.2007, p. 1. [31] JO L 204 du 6.8.2009, p. 15. [32] JO L 114 du 24.4.2001, p. 1. [33] JO L 154 du 21.6.2003, p. 1. [34] JO L 93 du 31.3.2006, p. 12. JO L 335M du 13.12.2008,
p 213(MT). [35] JO L 343 du 22.12.2009, p. 1. [36] JO L 292 du 15.11.1996, p. 2. [37] JO L 83 du 27.3.1999, p. 1. [38] JO L 303
du 2.12.2000, p. 16. [39] JO L 180
du 19.7.2000, p. 22. [40] JO L 134 du 30.4.2004,
p. 1. [41] JO L 175 du 507.1985,
p. 40. [42] JO L 197 du 21.7.2001,
p. 30. [43] JO L 5 du 9.1.2004, p. 25. [44] ABM: Activity-Based Management – ABB: Activity-Based
Budgeting. [45] Tel(le)
que visé(e) à l'article 49, paragraphe 6, point a) ou b), du
règlement financier. [46] Les
explications sur les modes de gestion ainsi que les références au règlement
financier sont disponibles sur le site BudgWeb: http://www.cc.cec/budg/man/budgmanag/budgmanag_fr.html [47] Conformément
à l’article 185 du règlement financier. [48] Étude «Regional governance in the context of
globalisation: reviewing governance mechanisms & administrative
costs. Administrative workload and costs for Member State public
authorities of the implementation of ERDF and Cohesion Fund», 2010 [49] À
l’exception de la collecte de données et des mesures de contrôle. [50] Exceptions
clairement indiquées et justifiés du point de vue stratégique (petite pêche,
actions collectives, îles périphériques grecques, régions ultrapériphériques). [51] CD
= crédits dissociés / CND = crédits non dissociés. [52] AELE:
Association européenne de libre-échange. [53] Pays
candidats et, le cas échéant, pays candidats potentiels des Balkans
occidentaux. [54] CD
= crédits dissociés / CND = crédits non dissociés. [55] AELE:
Association européenne de libre-échange. [56] Pays
candidats et, le cas échéant, pays candidats potentiels des Balkans
occidentaux. [57] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche
indirecte, recherche directe. [58] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [59] Tel
que décrit dans la partie 1.4.2. «Objectif(s) spécifique(s)…». [60] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [61] Tel
que décrit dans la partie 1.4.2. «Objectif(s) spécifique(s)…». [62] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [63] Tel
que décrit dans la partie 1.4.2. «Objectif(s) spécifique(s)…». [64] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [65] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [66] Tel
que décrit dans la partie 1.4.2. «Objectif(s) spécifique(s)…». [67] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [68] Tel
que décrit dans la partie 1.4.2. «Objectif(s) spécifique(s)…». [69] Les
réalisations se réfèrent aux produits et services qui seront fournis (par
exemple: nombre d'échanges d'étudiants financés, nombre de km de routes
construites, etc.). [70] Tel
que décrit dans la partie 1.4.2. «Objectif(s) spécifique(s)…». [71] Assistance
technique et/ou administrative et dépenses d'appui à la mise en œuvre de
programmes et/ou d'actions de l'UE (anciennes lignes «BA»), recherche indirecte,
recherche directe. [72] AC
= agent contractuel; INT = intérimaire; JED = jeune expert en délégation. AL =
agent local; END = expert national détaché; [73] Essentiellement
pour les Fonds structurels, le Fonds européen agricole pour le développement
rural (Feader) et le Fonds européen pour la pêche (FEP). [74] Voir
points 19 et 24 de l'accord interinstitutionnel. [75] En
ce qui concerne les ressources propres traditionnelles (droits de douane,
cotisations sur le sucre), les montants indiqués doivent être des montants
nets, c'est-à-dire des montants bruts après déduction de 25 % de frais de
perception.