ISSN 1725-2431

Journal officiel

de l'Union européenne

C 298

European flag  

Édition de langue française

Communications et informations

50e année
11 décembre 2007


Numéro d'information

Sommaire

page

 

II   Communications

 

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Commission

2007/C 298/01

Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 87 et 88 du traité CE — Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection

1

2007/C 298/02

Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 87 et 88 du traité CE — Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection ( 1 )

4

2007/C 298/03

Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 87 et 88 du traité CE — Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection ( 1 )

5

2007/C 298/04

Communication de la Commission aux producteurs de coton

7

2007/C 298/05

Non-opposition à une concentration notifiée (Affaire COMP/M.4828 — Owens Corning/Saint Gobain Vetrotex) ( 1 )

8

 

IV   Informations

 

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

 

Commission

2007/C 298/06

Taux de change de l'euro

9

 

V   Avis

 

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

 

Commission

2007/C 298/07

Aide d'État — Pologne — Aide d'État C 43/07 (ex N 64/07) — Aide à la restructuration en faveur de Huta Stalowa Wola-BIS — Invitation à présenter des observations en application de l'article 88, paragraphe 2, du traité CE ( 1 )

10

2007/C 298/08

Notification préalable d'une concentration (Affaire COMP/M.5000 — Metinvest/Trametal/Spartan) — Cas susceptible d'être traité selon la procédure simplifiée ( 1 )

19

2007/C 298/09

Notification préalable d'une concentration [Affaire COMP/M.4957 — Perstorp Holding/Solvay Interox (activité caprolactones)] ( 1 )

20

 

AUTRES ACTES

 

Commission

2007/C 298/10

Publication d'une demande de modification au sens de l'article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

21

2007/C 298/11

Publication d'une demande de modification au sens de l'article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

28

 


 

(1)   Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE

FR

 


II Communications

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L'UNION EUROPÉENNE

Commission

11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/1


Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 87 et 88 du traité CE

Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection

(2007/C 298/01)

Date d'adoption de la décision

22.3.2007

Aide no

N 518/06

État membre

République tchèque

Région

Liberecký

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Gestion des forêts dans la région de Liberecký

Base juridique

Zákon č. 289/1995 Sb. o lesích a o změně a doplnění některých zákonů

Zásady pro poskytování finančních příspěvků na hospodaření v lesích z rozpočtu Libereckého kraje a způsobu kontroly jejich využití

Type de la mesure

Régime d'aide

Objectif

Soutien du secteur forestier

Forme de l'aide

Subvention directe

Budget

Budget annuel: 25 millions CZK

Budget global: 175 millions CZK

Intensité

Jusqu'à 100 %

Durée

1.1.2007-31.12.2013

Secteurs économiques

Agriculture (secteur forestier)

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Krajský úřad Libereckého kraje, odbor RVZŽP

U Jezu 642/2a

CZ-461 80 Liberec 2

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/

Date d'adoption de la décision

13.12.2006

No de l'aide

N 594/06

État membre

République tchèque

Région

Zlín

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Gestion des forêts dans la région de Zlín

Base juridique

1)

Zákon č. 129/2000 Sb. o krajích § 36 odst. 1 písm c);

2)

Závazná pravidla pro poskytování finančních příspěvků na hospodaření v lesích na území Zlínského kraje

Type de la mesure

Régime d'aide

Objectif

Aide dans le secteur de la sylviculture

Forme de l'aide

Aide directe

Budget

Total: 150 000 000 CZK (environ 5 342 641 EUR)

Intensité

Jusqu'à 80 %

Durée

1.1.2007-31.12.2012

Secteurs économiques

Agriculture (Sylviculture)

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Zlínský kraj

Třída Tomáše Bati 21

CZ-761 901 Zlín

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/

Date d'adoption de la décision

27.4.2007

Aide no

N 90/07

État membre

Lituanie

Région

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

UAB Žemės ūkio paskolų garantijų fondo garantijos kredito įstaigoms už teikiamus kreditus

Base juridique

Lietuvos Respublikos žemės ūkio ir kaimo plėtros įstatymas (Žin., 2002, Nr. 72-3009),

Lietuvos Respublikos valstybės skolos įstatymas (Žin., 1996, Nr. 86-2045; 2004, Nr. 4-31; 2005, Nr. 83-3041),

Lietuvos Respublikos Finansų įstaigų įstatymas (Žin., 2002, Nr. 91-3891; 2004, Nr. 54-1828),

Lietuvos Respublikos Vyriausybės 1997 m. rugpjūčio 22 d. nutarimas Nr. 912 „Dėl Žemės ūkio paskolų garantijų fondo“ (Žin., 1997, Nr. 79-2009; 2003, Nr. 57-2542; 2005, Nr. 78-2825; Nr. 105-3874 ),

Lietuvos Respublikos Vyriausybės 1997 m. rugpjūčio 22 d. nutarimo Nr. 912 „Dėl Žemės ūkio paskolų garantijų fondo“ pakeitimo projektas

Type de la mesure

Mesure ne constituant pas une aide

Objectif

Développement sectoriel

Forme de l'aide

Budget

Non précisé

Intensité

Durée

Jusqu'au 31.12.2013

Secteurs économiques

Secteur de l'agriculture

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Lietuvos Respublikos žemės ūkio ministerija

Gedimino pr. 19

LT-01103 Vilnius

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/


11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/4


Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 87 et 88 du traité CE

Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2007/C 298/02)

Date d'adoption de la décision

23.10.2007

Numéro de l'aide

N 508/07

État membre

République hellénique

Région

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Kratiki enischysi N/508/07 — Ellada — Ergo autokinitodromos Ionia Odos apo Antirrio eos Ioannina, autokinitodromos PATHE apo Athina (Α.Κ. Metamorfosis) eos Maliako (Skarfeia) kai syndetirios klados Schimatari — Halkida tou PATHE

Κρατική ενίσχυση N/508/07 — Ελλάδα — Έργο αυτοκινητόδρομος Ιωνία Οδός από Αντίρριο έως Ιωάννινα, αυτοκινητόδρομος ΠΑΘΕ από Αθήνα (Α.Κ. Μεταμόρφωσης) έως Μαλιακό (Σκάρφεια) και συνδετήριος κλάδος Σχηματάρι — Χαλκίδα του ΠΑΘΕ

Base juridique

Νόμος 3555/2007 (GG A 81/18-04-2007)

Type d'action

Aide ad hoc

Objectif

Construction d'infrastructure

Forme de l'aide

Aide non remboursable

Budget

330 millions EUR

Intensité

Durée

Jusqu'avril 2014

Secteurs économiques

Transports

Nom et adresse de l'autorité responsable

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/


11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/5


Autorisation des aides d'État dans le cadre des dispositions des articles 87 et 88 du traité CE

Cas à l'égard desquels la Commission ne soulève pas d'objection

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2007/C 298/03)

Date d'adoption de la décision

11.9.2007

Aide no

N 6/07

État membre

Pologne

Région

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Pomoc horyzontalna na inwestycje związane z odnawialnymi źródłami energii (PL 10/2004)

Base juridique

Art. 405 Ustawy z 27 kwietnia 2001 r. Prawo ochrony środowiska (Dz.U. z 2006. nr 129 poz. 902, nr 169, poz. 1199 i nr 170, poz. 1217) Rozporządzenie RM z 27 kwietnia 2004 r. w sprawie szczegółowych warunków udzielania pomocy publicznej na inwestycje związane z odnawialnymi źródłami energii służące ochronie wód przed zanieczyszczeniem (Dz.U. nr 98, poz. 996 oraz z 2005 nr 214, poz. 1800)

Type de la mesure

Régime

Objectif

Protection de l'environnement

Forme de l'aide

Subvention directe, Bonification d'intérêts, Annulation de dettes

Budget

Montant global de l'aide prévue: 50 Mio EUR

Intensité

70 %

Durée

1.1.2007-31.12.2012

Secteurs économiques

Tous les secteurs

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Narodowy Fundusz Ochrony Środowiska i Gospodarki Wodnej, PL-02-673 Warszawa, ul. Konstruktorska 3a oraz wojewódzkie fundusze ochrony środowiska i gospodarki wodnej

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/

Date d'adoption de la décision

23.10.2007

Aide no

N 442/07

État membre

Italie

Région

Veneto

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Banda larga nelle aree marginali della Regione del Veneto

Base juridique

D.Lgs 01.08.03, n. 259; D.Lgs 07.03.05, n. 82; D.G.R. n. 1660 05.06.07; D.D.R. n. 89 23.07.07; attuazione D.G.R. n. 1660 05.06.07

Type de la mesure

Régime

Objectif

Développement sectoriel

Forme de l'aide

Subvention directe

Budget

Montant global de l'aide prévue: 6,87 Mio EUR

Intensité

75 %

Durée

2007-2010

Secteurs économiques

Services de postes et télécommunications

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Regione del Veneto, Direzione Sistema Informatico

Via Pacinotti, 4

I-30175 Venezia Marghera

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/

Date d'adoption de la décision

30.10.2007

Aide no

N 564/07

État membre

Espagne

Région

Madrid

Titre (et/ou nom du bénéficiaire)

Ayudas a la producción de cortometrajes — Madrid — modificación de la ayuda N 415/06

Base juridique

Ley no 2/95, de 8 de marzo, de Subvenciones de la Comunidad de Madrid; Ley no 38/2003 de 17 de noviembre, General de Subvenciones (Ley Estatal); Orden por la que se establecen las bases reguladores para la concesión de ayudas a empresas privadas dedicadas al sector audiovisual y cinematográfico; Proyecto de orden de la Consejería de Cultura y Turismo, por la que se convocan ayudas a la producción cinematográfica para el año 2008

Type de la mesure

Régime

Objectif

Promotion de la culture

Forme de l'aide

Subvention directe

Budget

Dépenses annuelles prévues: 0,4 Mio EUR

Montant global de l'aide prévue: 0,4 Mio EUR

Intensité

100 %

Durée

30.11.2007-28.11.2008

Secteurs économiques

Services récréatifs, culturels et sportifs

Nom et adresse de l'autorité chargée de l'octroi

Consejería de Cultura y Turismo de Madrid

Calle Caballero de Gracia, 132

E-28013 Madrid

Autres informations

Le texte de la décision dans la (les) langue(s) faisant foi, expurgé des données confidentielles, est disponible sur le site:

http://ec.europa.eu/community_law/state_aids/


11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/7


Communication de la Commission aux producteurs de coton

(2007/C 298/04)

La Commission attire l'attention des producteurs communautaires de coton sur sa proposition de règlement du Conseil, adoptée le 9 novembre 2007, visant à modifier le règlement (CE) no 1782/2003 du Conseil du 29 septembre 2003 établissant des règles communes pour les régimes de soutien direct dans le cadre de la politique agricole commune et établissant certains régimes de soutien en faveur des agriculteurs, en ce qui concerne le régime d'aide au coton.


11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/8


Non-opposition à une concentration notifiée

(Affaire COMP/M.4828 — Owens Corning/Saint Gobain Vetrotex)

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2007/C 298/05)

Le 26 octobre 2007, la Commission a décidé de ne pas s'opposer à la concentration notifiée susmentionnée et de la déclarer compatible avec le marché commun. Cette décision est basée sur l'article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil. Le texte intégral de la décision est disponible seulement en anglais et sera rendu public après suppression des secrets d'affaires qu'il puisse contenir. Il sera disponible:

dans la section «concurrence» du site Internet Europa (http://ec.europa.eu/comm/competition/mergers/cases/). Ce site Internet propose plusieurs outils pour aider à localiser des décisions de concentrations individuelles, tel qu'un index par société, par numéro de cas, par date et par secteur d'activité,

en support électronique sur le site Internet EUR-Lex sous le numéro de document 32007M4828. EUR-Lex est l'accès en ligne au droit communautaire (http://eur-lex.europa.eu).


IV Informations

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UNION EUROPÉENNE

Commission

11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/9


Taux de change de l'euro (1)

10 décembre 2007

(2007/C 298/06)

1 euro=

 

Monnaie

Taux de change

USD

dollar des États-Unis

1,4718

JPY

yen japonais

164,53

DKK

couronne danoise

7,4607

GBP

livre sterling

0,7195

SEK

couronne suédoise

9,4182

CHF

franc suisse

1,6557

ISK

couronne islandaise

90,24

NOK

couronne norvégienne

7,992

BGN

lev bulgare

1,9558

CYP

livre chypriote

0,585274

CZK

couronne tchèque

25,998

EEK

couronne estonienne

15,6466

HUF

forint hongrois

251,61

LTL

litas lituanien

3,4528

LVL

lats letton

0,6979

MTL

lire maltaise

0,4293

PLN

zloty polonais

3,5749

RON

leu roumain

3,5175

SKK

couronne slovaque

33,068

TRY

lire turque

1,719

AUD

dollar australien

1,6707

CAD

dollar canadien

1,48

HKD

dollar de Hong Kong

11,4755

NZD

dollar néo-zélandais

1,892

SGD

dollar de Singapour

2,1188

KRW

won sud-coréen

1 359,65

ZAR

rand sud-africain

9,8282

CNY

yuan ren-min-bi chinois

10,8843

HRK

kuna croate

7,312

IDR

rupiah indonésien

13 637,7

MYR

ringgit malais

4,8849

PHP

peso philippin

61,109

RUB

rouble russe

35,951

THB

baht thaïlandais

44,588


(1)  

Source: taux de change de référence publié par la Banque centrale européenne.


V Avis

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

Commission

11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/10


AIDE D'ÉTAT — POLOGNE

Aide d'État C 43/07 (ex N 64/07) — Aide à la restructuration en faveur de Huta Stalowa Wola-BIS

Invitation à présenter des observations en application de l'article 88, paragraphe 2, du traité CE

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2007/C 298/07)

Par la lettre du 10 octobre 2007 reproduite dans la langue faisant foi dans les pages qui suivent le présent résumé, la Commission a notifié à la Pologne sa décision d'ouvrir la procédure prévue à l'article 88, paragraphe 2, du traité CE à l'égard de l'aide susmentionnée.

Les parties intéressées peuvent présenter leurs observations sur l'aide à l'égard de laquelle la Commission ouvre la procédure dans un délai d'un mois à compter de la date de publication du présent résumé et de la lettre qui suit, à l'adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des aides d'État

Rue de la Loi, 200

B-1049 Bruxelles

Fax (32-2) 296 12 42

Ces observations seront communiquées à la Pologne. Le traitement confidentiel de l'identité de la partie intéressée qui présente les observations peut être demandé par écrit, en spécifiant les motifs de la demande.

RÉSUMÉ

PROCÉDURE

Le 20 décembre 2006, la Commission a arrêté une décision approuvant une aide à la restructuration en faveur de Huta Stalowa Wola SA (ci-après dénommé «HSW»), en se basant sur un plan de restructuration daté de février 2006 que la Pologne lui a soumis en mars 2006. Le 2 février 2007, c'est-à-dire après l'adoption de la décision définitive initiale, les autorités polonaises ont présenté une nouvelle version de ce plan, datée de novembre 2006.

DESCRIPTION DU BÉNÉFICIAIRE ET DES MODIFICATIONS APPORTÉES AU PLAN DE RESTRUCTURATION

HSW, bénéficiaire de l'aide et société mère du groupe financier HSW, est implanté à Stalowa Wola. En 1991, il est devenu une société anonyme. L'État et l'ARP (Agence de développement industriel) détiennent ensemble pratiquement 87,6 % (1) de son capital; la participation du personnel représente 4,7 % et celle des autres actionnaires (tant privés que publics) ne dépasse pas 3 % pour chacun. HSW fabrique des engins et équipements pour la construction, ainsi que des équipements militaires. Il ne produit cependant pas d'aciers.

La principale modification du plan de restructuration notifiée consiste en un échange de créances contre des participations: au lieu que HSW rembourse à l'ARP deux emprunts contractés avant l'adhésion, ainsi que les intérêts dont ils s'accompagnent, l'ARP échangera la valeur nominale de la dette contre une participation et deviendra ainsi actionnaire de HSW. Cette opération modifie la forme de l'aide d'État car, au lieu de devoir rembourser 97,9 millions PLN à l'ARP (75 millions PLN pour les deux emprunts initiaux et 22,9 millions PLN au titre des intérêts), HSW a émis des actions pour un montant de 75 millions PLN au profit de l'ARP. L'ARP a déjà procédé à l'échange, sans tenir compte de la clause suspensive.

APPRÉCIATION

Dans la mesure où, pendant le déroulement de la procédure formelle, la Pologne n'a pas communiqué à la Commission la version actualisée du plan de restructuration, qui existait déjà au début de novembre 2006, et où elle n'a pas non plus informé la Commission qu'une version actualisée était en cours d'élaboration, la Commission peut annuler la décision au motif que celle-ci a été fondée sur des informations incorrectes.

Sur la base de la décision définitive initiale positive et de la notification de la modification apportée au plan de restructuration, la Commission a constaté qu'un certain nombre de mesures en faveur du bénéficiaire avaient été accordées avant l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne et n'étaient pas applicables après l'adhésion. Ces mesures ne relèvent pas du pouvoir d'appréciation de la compatibilité des aides d'État qui est conféré à la Commission par l'article 88, paragraphe 2, du traité CE. En revanche, la Commission considère que les autres mesures, qui n'ont pas été accordées avant l'adhésion et qui ne le sont toujours pas à ce jour, constituent une aide notifiée.

La Commission considère que ces mesures constituent des aides d'État au sens de l'article 87, paragraphe 1, du traité CE. La Commission a examiné ces aides au regard des lignes directrices de 2004 concernant les aides d'État au sauvetage et à la restructuration d'entreprises en difficulté.

La Commission a décidé d'ouvrir la procédure prévue à l'article 88, paragraphe 2, du traité CE parce qu'elle doute que toutes les conditions d'autorisation des aides à la restructuration soient remplies, et notamment :

que les plans de restructuration permettent de rétablir la viabilité à long terme du bénéficiaire, car celui-ci est très fortement exposé aux risques de variation des taux de change,

que toute distorsion indue de concurrence puisse être évitée, car les contreparties prévues ou mises en œuvre pourraient ne pas être suffisantes si la Commission constate que le montant de l'aide a augmenté ou que l'effet de l'aide sur la distorsion de concurrence est plus important,

que l'aide est limitée au minimum nécessaire, les autorités polonaises n'ayant pas suffisamment démontré la nécessité du flux de liquidités supplémentaire généré par l'échange de créances contre des participations.

La Commission a demandé à la Pologne de lui fournir des renseignements complémentaires afin de dissiper ces doutes.

TEXTE DE LA LETTRE

«Komisja pragnie poinformować Polskę, że po przeanalizowaniu informacji dostarczonych przez polskie władze w kwestii modyfikacji planu restrukturyzacji, o którym mowa powyżej, podjęła decyzję o wszczęciu procedury ustanowionej w art. 88 ust. 2 Traktatu WE.

I.   PROCEDURA

(1)

W dniu 20 grudnia 2006 r. Komisja podjęła decyzję o zatwierdzeniu pomocy restrukturyzacyjnej na rzecz Huty Stalowa Wola S.A. (zwanej dalej »HSW«) (2). Analiza Komisji wykazała, że cześć pomocy została udzielona przed datą przystąpienia Polski do UE, a część po tej dacie.

(2)

Komisja podjęła pozytywną decyzję (»decyzja pierwotna«) na podstawie planu restrukturyzacji z lutego 2006 r. (»plan lutowy«), przedłożonego przez Polskę w dniu 9 marca 2006 r. Polskie władze zgłosiły zaktualizowaną wersję planu z listopada 2006 r. (»plan listopadowy«) w dniu 2 lutego 2007 r., tzn. już po przyjęciu decyzji pierwotnej. Polskie władze utrzymują, że z przyczyn administracyjnych nie były w stanie zgłosić modyfikacji planu wcześniej (3). Komisja zwraca uwagę na fakt, że podczas pierwotnego formalnego postępowania wyjaśniającego, polskie władze nie ostrzegły Komisji o przygotowywanych lub już przyjętych modyfikacjach planu. Komisja przyjmuje, że polskie władze były informowane o opracowaniu i przyjęciu planu z listopada 2006 r., ponieważ Minister — Skarbu Państwa jest jednym z członków rady nadzorczej spółki.

(3)

W dniu 29 marca 2007 r. Komisja zwróciła się o dodatkowe informacje na temat zmian w planie restrukturyzacji, które polskie władze przedłożyły w dniu 30 kwietnia 2007 r. W dniu 21 maja 2007 r. Komisja zwróciła się do polskich władz o dalsze informacje. Polskie władze przedłożyły je w dniu 5 czerwca 2007 r. Dnia 7 czerwca 2007 r. w Brukseli odbyło się spotkanie służb Komisji, polskich władz i zarządu HSW. Po spotkaniu Komisja przesłała polskim władzom w dniu 22 czerwca 2007 r. pismo z prośbą o przekazanie dodatkowych informacji. Polskie władze przesłały odpowiedź w piśmie z dnia 13 lipca 2007 r.Komisja kolejny raz zwróciła się o informacje w dniu 13 września 2007 r. i otrzymała odpowiedź polskich władz w dniu 19 września 2007 r.

II.   OPIS BENEFICJENTA ORAZ ZMIAN W PLANIE RESTRUKTURYZACJI

II.1.   Beneficjent

(4)

Beneficjent pomocy — HSW S.A. — jest spółką dominującą w grupie kapitałowej HSW z siedzibą w Stalowej Woli, położonej w województwie podkarpackim. Region ten kwalifikuje się do objęcia pomocą na podstawie art. 87 ust. 3 lit. a) Traktatu WE. Spółki wchodzące w skład grupy kapitałowej HSW dostarczają sobie wzajemnie materiały i usługi.

(5)

W 1995 r. dawna spółka zależna HSW, Dressta Sp. z o.o., podpisała z HSW 12-letnią umowę, na mocy której Dressta Sp. z o.o. przejęła na ten okres licencje oraz składniki majątku związane ze sprzedażą produktów HSW na rynkach zagranicznych. Plan listopadowy przewidywał, że w dniu 1 lipca 2007 r. dojdzie do połączenia Dressta Sp. z o.o. i HSW.

(6)

HSW została założona w 1937 r. i początkowo produkowała armaty oraz stal szlachetną. Huta nie jest jednak producentem stali. W 1991 r. została przekształcona w spółkę akcyjną. Blisko 87,6 % (4) akcji znajduje się w posiadaniu Skarbu Państwa i Agencji Rozwoju Przemysłu S.A. (zwanej dalej »ARP«), 4,7 % należy do pracowników, a pozostałe do akcjonariuszy, zarówno prywatnych jak i publicznych, przy czym żaden z nich nie posiada więcej niż 3 % akcji. HSW jest producentem sprzętu i maszyn budowlanych oraz sprzętu wojskowego.

(7)

Do zakończenia restrukturyzacji w styczniu 2008 r. HSW zamierza ograniczyć zatrudnienie, które w pod koniec roku 2002 wynosiło 3 173 pracowników, do poziomu 2 378 pracowników (5).

(8)

Głównymi konkurentami HSW są: Caterpillar Inc., Komatsu, Volvo CE, Terex, Case New Holland (CNH), JCB, Liebherr, Centrum Maszyn Budowlanych (CMB) oraz John Deere. Na rynku światowym największą rolę odgrywają dwa przedsiębiorstwa — Caterpillar i Komatsu. Najważniejszym rynkiem sprzedaży pod względem chłonności i wielkości jest rynek północnoamerykański, a zwłaszcza USA.

II.2.   Zmiany w planie restrukturyzacji

(9)

Polskie władze poinformowały Komisję o zmianach w planie restrukturyzacji, które, zdaniem polskich władz, nie powinny wpłynąć na kwotę pomocy państwa oraz pozostają w zgodności z pkt 52 Wytycznych wspólnotowych dotyczących pomocy państwa w celu ratowania i restrukturyzacji zagrożonych przedsiębiorstw (6) (»wytyczne«). Główna modyfikacja polega na zmianie formy pomocy. Inne zmiany polegają na odroczeniu procesu restrukturyzacji organizacyjnej oraz decyzji o przeprowadzeniu mniej ambitnego programu restrukturyzacji zatrudnienia. Zdaniem polskich władz, zmiany te spełniają wszystkie cztery kryteria zawarte w pkt 52.

Odroczenie procesu restrukturyzacji organizacyjnej

—   Połączenie HSW z HSW-Trading

(10)

Polskie władze podkreśliły, że jednym z zasadniczych problemów, z którymi boryka się spółka, jest przestarzała struktura organizacyjna. W celu rozwiązania tego problemu oddzielono część przedsiębiorstwa bezpośrednio związaną z produkcją (HSW-Trading) od części przeznaczonych na sprzedaż. W związku z tym HSW utworzyło tymczasową niezależną spółkę HSW-Trading. Zgodnie z planem lutowym spółki miały się połączyć w dniu 1 lipca 2006 r. W planie listopadowym polskie władze poinformowały Komisję, że do połączenia dojdzie w dniu 31 marca 2007 r.

—   Połączenie HSW z Dressta

(11)

Ponieważ HSW-Trading było również akcjonariuszem Dressta, odroczenie połączenia HSW z HSW-Trading opóźniło przejęcie Dressty przez HSW, co, zgodnie z planem listopadowym, miało nastąpić w dniu 1 lipca 2007 r.

Mniej ambitny program restrukturyzacji zatrudnienia

(12)

W planie listopadowym zmodyfikowano program restrukturyzacji zatrudnienia: w porównaniu z planem lutowym przewidziano mniejszą redukcję miejsc pracy. Plan listopadowy przewiduje zatrudnienie na poziomie 2 378 pracowników, podczas gdy w poprzedniej wersji była mowa o zmniejszeniu zatrudnienia do poziomu 2 100 pracowników. Zdaniem polskich władz wynika to z trudności związanych ze sprzedażą części spółki zajmujących się świadczeniem usług. Twierdzą one, że ta część działalności nie przynosi strat.

Konwersja zadłużenia na akcje

(13)

Najważniejsza zmiana przewidziana w planie restrukturyzacji polega na konwersji zadłużenia na kapitał zakładowy: HSW nie będzie musiała zwracać dwóch pożyczek udzielonych przez ARP w 2003 r. i 2004 r. ani odsetek od tych pożyczek (7) — zamiast tego ARP dokona konwersji nominalnego zadłużenia na akcje, stając się tym samym akcjonariuszem HSW. Komisja zwraca uwagę na fakt, że w decyzji pierwotnej uznano, że element pomocy zawarty w tych dwóch pożyczkach odpowiada 100 % kwoty głównej pożyczek, tzn. łącznie 75 mln PLN.

(14)

W planie lutowym, niezdyskontowana wartość środków pieniężnych przeznaczona na zwrot dwóch pożyczek udzielonych przez ARP została obliczona na 119 mln PLN.

(15)

Zdaniem polskich władz, do momentu konwersji pożyczek ARP na akcje HSW, z sumy 119 mln PLN beneficjent zwrócił ARP kwotę 21,1 mln PLN narosłych odsetek.

(16)

Nominalna kwota odsetek pozostałych do zwrotu w przypadku nieprzeprowadzenia konwersji wyniosłaby 22,9 mln PLN.

(17)

Operacja ta prowadzi do zmiany formy pomocy państwa, ponieważ HSW została zwolniona z obowiązku zwrotu na rzecz ARP kolejnych 97,9 mln PLN (dwie pierwotne pożyczki wynoszące łącznie 75 mln PLN oraz 22,9 niespłaconych odsetek), dzięki wyemitowaniu akcji na kwotę 75 mln PLN, które zostały przejęte przez ARP. Zdaniem polskich władz konwersja została przeprowadzona już w dniu 2 lipca 2007 r. Oznacza to, że doszło do naruszenia klauzuli zawieszającej (standtstill).

(18)

Powyższa konwersja zadłużenia na akcje prowadzi do uwolnienia aktywów, które służyły jako zabezpieczenie pożyczek. Tym samym poprawia się płynność finansowa beneficjenta, umożliwiając mu zaciąganie dalszych pożyczek i kredytów. W ujęciu rachunkowym, konwersja zadłużenia na kapitał ma niżej opisane skutki dla bilansu HSW. Beneficjent dysponuje większymi aktywami, ponieważ nie musi przeznaczać dostępnych środków finansowych na spłatę pożyczek. Zwiększyły się również pasywa w bilansie HSW, ponieważ w obecnej sytuacji pozycje bilansu dotyczące pożyczek nie »znikną« po spłacie tych ostatnich, ale zostaną zamienione na akcje. Konsekwencją tego kroku jest również wzrost udziału kapitału własnego w sumie bilansowej poprawiający wskaźnik zadłużenia oraz zdolność kredytową HSW, umożliwiając jej łatwiejsze pozyskiwanie nowych środków finansowych.

II.3.   Opis środków pomocy państwa

(19)

W decyzji pierwotnej przedstawiono różne środki w oparciu o wartości przedłożone przez polskie władze (wartości nominalne oraz kwota pomocy). W poniższych tabelach Komisja uwzględniła dodatkowo konwersję zadłużenia na akcje.

Tabela 1

Pomoc przyznana przed dniem 30 kwietnia 2004 r. (tys. PLN)

Nr

Podana data umowy lub decyzji

Organ przyznający pomoc

Forma pomocy

Kwota nominalna

Kwota pomocy

1.

12.12.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Umorzenie podatku VAT za wrzesień 2002 r.

1 047,5

1 047,5

2.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Układ w sprawie rozłożenia na raty spłaty podatku VAT za grudzień 2002 r.

4 769,8

155,0

3.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Porozumienie w sprawie rozłożenia na raty spłaty podatku VAT za marzec 2003 r.

1 771,8

52,2

4.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Porozumienie w sprawie rozłożenia na raty spłaty podatku VAT za maj 2003 r.

2 175,2

77,4

5.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Porozumienie w sprawie rozłożenia na raty spłaty podatku PIT za marzec 2003 r.

623,3

16,0

6.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Porozumienie w sprawie rozłożenia na raty spłaty podatku PIT za maj 2003 r.

463,4

5,0

7.

4.2.2003

Zakład Ubezpieczeń Społecznych (ZUS), Oddział w Rzeszowie

Porozumienie w sprawie rozłożenia na raty należności z tytułu składek za okres czerwiec — październik 2002 r.

6 252,1

1 211,6

8.

28.8.2003

Agencja Rozwoju Przemysłu (ARP)

Pożyczka

40 000,0 (8)

40 000,0 (8)

9.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Porozumienie w sprawie rozłożenia na raty spłaty podatku VAT za czerwiec 2002 r.

696,9

77,1

10.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Odroczenie terminu spłaty raty podatku PIT za lipiec 2002 r.

183,9

15,3

11.

15.9.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Zmiana terminów spłaty rat podatku PIT za sierpień 2002 r.

211,5

26,8

12.

2.12.2003

Urząd Skarbowy w Stalowej Woli

Porozumienie w sprawie rozłożenia na raty spłaty podatku VAT za sierpień 2002 r.

655,5

49,3

13.

5.9.2003

Urząd Miasta Stalowa Wola

Rozłożenie na raty opłat z tytułu użytkowania wieczystego

172,7

8,0

14.

21.3.2003

Urząd Miasta i Gminy Nisko

Rozłożenie na raty opłat z tytułu użytkowania wieczystego

20,5

0,3

15.

30.4.2004

Agencja Rozwoju Przemysłu (ARP)

Pożyczka

35 000,0 (8)

35 000,0 (8)

16.

30.4.2004

Ministerstwo Skarbu Państwa

Podwyższenie kapitału zakładowego

40 000,0

40 000,0

17.

7.11.2003

Ministerstwo Nauki i Informatyzacji

Dotacja

637,0

465,0

18.

20.5.2003

Urząd Miasta Stalowa Wola

Zwrot wydatków

3,3

2,4

19.

20.5.2003

Urząd Miasta Stalowa Wola

Zwrot wydatków

3,3

2,4

20.

6.12.2002

Podkarpacka Izba Skarbowa

Umorzenie zaległości z tytułu podatku VAT

1210

1210

21.

6.12.2002

Rada Miasta Stalowa Wola

Umorzenie zaległości z tytułu podatku od nieruchomości

496,8

496,8

22.

11.12.2002

Zakład Ubezpieczeń Społecznych (ZUS), Oddział w Rzeszowie

Umorzenie niezapłaconych składek wraz z odsetkami

11 088,1

11 088,1

Suma I

72 482,6 (8)

56 006,2 (8)

Tabela 2

Pomoc udzielona po dniu 30 kwietnia 2004 r. na podstawie znowelizowanej ustawy z dnia 30 października 2002 r. o pomocy publicznej dla przedsiębiorców o szczególnym znaczeniu dla rynku pracy (tys. PLN)

Nr

Data przeniesienia aktywów i pasywów na rzecz Operatora

Rodzaj restrukturyzowanych należności

Kwota nominalna

Kwota pomocy

23.

20.6.2005

Restrukturyzacja należności z tytułu podatku VAT i podatku PIT

10 696,6

Polskie władze nie podały kwoty pomocy

24.

20.6.2005

Restrukturyzacja należności z tytułu opłat za korzystanie ze środowiska wraz z odsetkami

5 826,5

jw.

25.

20.6.2005

Restrukturyzacja należności z tytułu składek na ubezpieczenia społeczne (ZUS) wraz z odsetkami oraz opłatami prolongacyjnymi

7 333,2

jw.

26.

20.6.2005

Restrukturyzacja należności z tytułu składek na rzecz Państwowego Funduszu Rehabilitacji Osób Niepełnosprawnych (PFRON) wraz z odsetkami

996,5

jw.

27.

20.6.2005

Restrukturyzacja należności z tytułu podatku od nieruchomości, od września 2002 r. do czerwca 2003 r., na rzecz Rady Miasta Stalowa Wola

3 044,3

jw.

Suma 2

27 897,1

19 293,7 ()

Tabela 3

Pomoc przyznana po dniu 30 kwietnia 2004 r. (tys. PLN)

Nr

Podany termin wypłaty środków

Organ przyznający pomoc

Forma pomocy

Kwota nominalna

Kwota pomocy

28.

21.12.2004-19.10.2005

Różne organy

Odroczenie spłaty zobowiązań publiczno-prawnych

22 094,4

0,259

29.

25.4.2005

Zakład Ubezpieczeń Społecznych (ZUS), Oddział w Rzeszowie

Odroczenie spłaty zobowiązań publiczno-prawnych

16 386,2

0,0

30.

2.7.2007

Agencja Rozwoju Przemysłu (ARP)

Konwersja zadłużenia na akcje powodująca podwyższenie kapitału HSW

75 000,0

97 900,0

Suma 3

113 480,6

97 900,3

Suma całkowita

213 860,3

173 200,2

(20)

Organy przyznające pomoc państwa to: Ministerstwo Skarbu Państwa, Ministerstwo Nauki i Informatyzacji, urzędy skarbowe, władze lokalne, Zakład Ubezpieczeń Społecznych, Państwowy Fundusz Rehabilitacji Osób Niepełnosprawnych (PFRON), izby skarbowe oraz Agencja Rozwoju Przemysłu (ARP).

Wykorzystanie dodatkowych środków pieniężnych

(21)

Zdaniem polskich władze, dzięki konwersji zadłużenia na akcje HSW zdoła zgromadzić zasoby niezbędne do prawidłowego funkcjonowania na rynku oraz konieczne przyszłe inwestycje. Polskie władze zaznaczyły, że z kwoty […] (9) PLN:

[…] PLN zostanie wykorzystane na modernizację sprzętu i dodatkowe inwestycje, niezbędne, zdaniem polskich władz, do przywrócenia rentowności HSW;

[…] PLN potrzebne jest na pokrycie dodatkowych kosztów związanych z odroczeniem połączenia HSW z HSW-Trading, które zwiększyło koszty programu restrukturyzacji zatrudnienia;

[…] PLN zostanie przeznaczone na sfinansowanie dodatkowej kumulacji zasobów oraz pokrycie zwiększonych należności w związku z wydłużeniem terminu wymagalności faktur dla klientów oraz skróceniem terminu zapłaty na rzecz dostawców.

[…] PLN zostanie wykorzystane na sfinansowanie dodatkowych kredytów komercyjnych.

(22)

Polskie władze podkreślają fakt, że dodatkowe środki pieniężne nie zostaną przeznaczone na zakup dodatkowych mocy produkcyjnych, co stałoby w jawnej sprzeczności z pkt 45 wytycznych.

(23)

Uzasadniając zapotrzebowanie na dodatkowe środki polskie władze wyjaśniły, że konkurencja na rynku maszyn budowlanych nasiliła się, tzn. konkurenci HSW wyznaczają swoim klientom dłuższe terminy zapłaty faktur oraz zgadzają się na krótsze terminy zapłaty wobec swoich dostawców. Tym samym HSW potrzebuje rzekomo dodatkowo […] środków pieniężnych na przystosowanie do nowych uwarunkowań rynkowych i odzyskanie rentowności.

III.   OCENA POMOCY

III.1.   Otwarcie formalnego postępowania wyjaśniającego oraz związane z tym uchylenie decyzji pierwotnej na podstawie art. 9 rozporządzenia proceduralnego

(24)

Jak wspomniano powyżej w pkt 2, w trakcie formalnego postępowania wyjaśniającego polskie władze nie przedłożyły Komisji zaktualizowanej wersji planu restrukturyzacji, przyjętej już w początkach listopada 2006 r., ani też nie poinformowały Komisji o przygotowywaniu takiej wersji.

(25)

Komisja może uchylić decyzję, która została oparta na nieprawidłowych informacjach. Kryterium to zostało w niniejszym przypadku spełnione, ponieważ Polska nie przedłożyła zaktualizowanej wersji planu restrukturyzacyjnego kiedy postępowanie było jeszcze w toku, mimo, że plan został już zatwierdzony przez właściwe organy HSW. Plan restrukturyzacji stanowi dla Komisji najważniejsze źródło informacji jeżeli chodzi o ocenę zgodności pomocy restrukturyzacyjnej ze wspólnym rynkiem. Tym samym, mimo, że plan lutowy nie był fałszywym źródłem informacji, stał się on bezprzedmiotowy z chwilą przyjęcia listopadowej wersji planu. Plan lutowy, na którym Komisja oparła decyzję pierwotną był zatem nieprawidłowym źródłem informacji. Ma to tym większe znaczenie, że w wyniku negatywnych zmian w środowisku konkurencyjnym, utrudniających przywrócenie rentowności, konieczne stało się wprowadzenie zmian w planie.

(26)

Art. 9 rozporządzenia proceduralnego stanowi, że »Komisja może cofnąć decyzję […] po udzieleniu zainteresowanemu państwu członkowskiemu możliwości przedłożenia uwag, gdy decyzja została podjęta na podstawie nieprawidłowych informacji udzielonych w toku procedury, które były czynnikiem decydującym dla tej decyzji Przed cofnięciem decyzji i podjęciem nowej decyzji Komisja wszczyna formalną procedurę dochodzenia zgodnie z art. 4 ust. 4. […]«.

(27)

W celu uchylenia pierwotnej decyzji opartej na nieprawidłowych informacjach, które zdecydowały o przyjęciu tej decyzji oraz przyjęcia nowej decyzji, Komisja otwiera niniejszym pismem — na podstawie art. 9 rozporządzenia proceduralnego — formalne postępowanie wyjaśniające.

III.2.   Pomoc państwa w rozumieniu art. 87 ust. 1 Traktatu WE

(28)

Artykuł 87 ust. 1 Traktatu WE stanowi, że wszelka pomoc przyznawana przez państwo członkowskie lub przy użyciu zasobów państwowych w jakiejkolwiek formie, która zakłóca lub grozi zakłóceniem konkurencji poprzez sprzyjanie niektórym przedsiębiorstwom lub produkcji niektórych towarów i wpływa na wymianę handlową między państwami członkowskimi, jest niezgodna ze wspólnym rynkiem.

(29)

W decyzji Komisji o wszczęciu formalnego postępowania wyjaśniającego (10) obie pożyczki zostały uznane za pomoc państwa udzieloną przed przystąpieniem do UE. Kwota pomocy została obliczona jako 100 % jej wartości nominalnej. Polskie władze nigdy nie kwestionowały tych ustaleń.

(30)

Zgłoszona konwersja zadłużenia na akcje polega na podwyższeniu kapitału finansowanym przez ARP. Środek ten związany jest zatem z wykorzystaniem zasobów państwa. Poza tym przynosi on spółce korzyści polegające na ograniczeniu ponoszonych przez nią kosztów. HSW, jako spółka borykająca się z problemami, nie otrzymałaby takich środków finansowych na warunkach rynkowych.

(31)

Ponadto HSW zajmuje się produkcją sprzętu budowlanego, czyli jednym z rodzajów działalności związanych z wymianą handlową między państwami członkowskimi. Główni konkurenci spółki działający na rynku UE zostali przedstawieni w pkt 8.

(32)

W związku z tym konwersja wierzytelności na akcje, który to środek został przyznany po przystąpieniu do UE, stanowi pomoc państwa w rozumieniu art. 87 ust. 1, czego też polskie władze nie podważały.

(33)

Wszystkie pozostałe środki przedstawione w powyższej tabeli zostały w decyzji pierwotnej uznane za pomoc państwa — także w tym przypadku polskie władze nie zgłosiły sprzeciwu.

III.3.   Obowiązująca procedura

(34)

Ponieważ Komisja planuje uchylić pierwotną decyzję ostateczną, zmuszona będzie ponownie ocenić zgodność pomocy restrukturyzacyjnej ze wspólnym rynkiem. Obowiązywać będzie tutaj procedura identyczna z tą zastosowaną przy podejmowaniu decyzji pierwotnej.

(35)

Środki pomocy przyznane przed datą przystąpienia do UE i nie mające zastosowania po tej dacie, nie mogą być badane przez Komisję ani w ramach procedur określonych w art. 88. Traktatu WE, ani w ramach procedury mechanizmu przejściowego przewidzianej w Traktacie o przystąpieniu. Mechanizm ten nie upoważnia Komisji ani nie wymaga od niej weryfikacji środków pomocy, które nie mają zastosowania po przystąpieniu do UE.

(36)

O uznaniu pomocy za udzieloną przed przystąpieniem do UE decyduje przyjęcie przez właściwy organ przed dniem 1 maja 2004 r. prawnie wiążącego aktu zawierającego zobowiązanie do udzielenia takiej pomocy. Jeżeli w dniu przyznania pomocy dokładnie znano zakres zaangażowania finansowego państwa, pomoc indywidualna nie ma zastosowania po przystąpieniu do UE.

(37)

Jeśli z kolei środki przyznano po przystąpieniu, wówczas stanowią one nową pomoc, której zgodność ze wspólnym rynkiem oceniana jest przez Komisję w trybie procedury ustanowionej w art. 88 Traktatu WE.

(38)

Polskie władze nie poinformowały o żadnych innych zmianach w zakresie środków pomocy państwa na rzecz HSW oprócz konwersji zadłużenia na akcje. Zatem w powyższych tabelach wyszczególniono wszystkie środki pomocy państwa (w tym datę ich przyznania) przedstawione w decyzji pierwotnej, a jedyna zmiana polega na dodaniu konwersji zadłużenia na akcje.

III.4.   Wyłączenia na podstawie art. 87 ust. 3 Traktatu WE

(39)

W niniejszej sprawie nie mają zastosowania wyłączenia przewidziane w art. 87 ust. 2 Traktatu WE. Jeżeli chodzi o wyłączenia na mocy art. 87 ust. 3 Traktatu WE — z uwagi na to, że podstawowy cel pomocy dotyczy przywrócenia zagrożonemu przedsiębiorstwu długoterminowej rentowności — można zastosować jedynie wyłączenie zapisane w art. 87 ust. 3 lit. c) Traktatu WE, które zezwala na zatwierdzenie pomocy państwa przeznaczonej na ułatwianie rozwoju niektórych działań gospodarczych, o ile nie zmienia ona warunków wymiany handlowej w zakresie sprzecznym ze wspólnym interesem. W związku z tym pomoc może zostać uznana za zgodną ze wspólnym rynkiem na podstawie art. 87 ust. 3 lit. c) Traktatu WE jedynie wtedy, gdy spełniono warunki ustanowione w wytycznych.

Przywrócenie długoterminowej rentowności

(40)

Aby środek został uznany za zgodny ze wspólnym rynkiem na podstawie pkt 34–37 wytycznych, plan restrukturyzacji musi określać środki pozwalające spółce odzyskać długoterminową rentowność oraz dobrą kondycję finansową w rozsądnym okresie. Plan taki musi opierać się na realistycznych założeniach co do przyszłych warunków działania.

(41)

Komisja wyraża wątpliwości co do możliwości odzyskania przez HSW długoterminowej rentowności, ponieważ wydaje się ona stale potrzebować dodatkowych środków pieniężnych, a środki restrukturyzacyjne przewidziane w planie lutowym okazały się niedostateczne, co stawia pod znakiem zapytania wiarygodność obu planów restrukturyzacji. Plan nie zawiera przekonujących dowodów na to, że zapotrzebowanie na dodatkowe środki pieniężne w 2007 r. miało charakter jednorazowy i wynikało z nagłych zmian postępowania konkurentów HSW, do których HSW musi się przystosować. Innymi słowy nie dowiedziono, że w nadchodzących latach HSW nie grozi podobny niedobór środków pieniężnych.

(42)

Wydaje się również, że HSW, której większość produkcji trafia na eksport (eksportowane towary mają 60-procentowy udział w sprzedaży beneficjenta) jest poważnie narażona na ryzyko kursowe. Zdaniem Komisji ten czynnik ryzyka dla rentowności HSW nie został dostatecznie uwzględniony w planie listopadowym. HSW oszacowała, że minimalny kurs wymiany PLN/EUR gwarantujący pozytywny wynik finansowy wynosi […]. W dniu 18 września 2007 r. kurs ten wynosił 3,79, czyli był tyko o […] % wyższy od kursu stanowiącego próg rentowności. Ma to tym większe znaczenie, że spółka zamierza zwiększyć udział eksportu rozliczanego w EUR z […] do […] %, co zwiększy jej zależność od tej waluty. Perspektywy przystąpienia przez Polskę do strefy EUR, co wiązałoby się z znaczącym obniżeniem ryzyka kursowego, są w chwili obecnej niejasne, ponieważ nie ustalono dotychczas żadnej daty przystąpienia.

Ograniczenie pomocy do minimum

(43)

Zgodnie z pkt. 43–45 wytycznych, pomoc musi być ograniczona do niezbędnego minimum, wystarczającego do restrukturyzacji przedsiębiorstwa.

(44)

Komisja ma wątpliwości co do tego, czy pomoc ograniczona jest do niezbędnego minimum. Punkt 45 wytycznych stanowi co następuje:»Aby ograniczyć efekt zakłócający, kwota pomocy lub forma, w której pomoc jest przyznana, nie mogą stanowić dla przedsiębiorstwa nadwyżki pieniędzy, którą można by użyć do agresywnych działań zakłócających rynek, niezwiązanych z procesem restrukturyzacji. […] Żadna pomoc nie może zostać wykorzystana do finansowania nowych inwestycji, które nie są niezbędne w celu przywrócenia rentowności przedsiębiorstwa.«

(45)

Komisja zwraca uwagę na fakt, że polskie władze nie uzasadniły dostatecznie zapotrzebowania na dodatkowe środki pieniężne uzyskane dzięki konwersji zadłużenia na akcje, aby zagwarantować, że HSW nie otrzyma nadmiarowych środków pieniężnych. Jak wspomniano powyżej w pkt 21, […] PLN ma umożliwić HSW przedstawienie lepszej oferty dla klientów i dostawców. Komisja wyraża wątpliwości, czy takie środki marketingowe można rzeczywiście zaliczyć do środków restrukturyzacyjnych, a tym samym, czy pomoc została ograniczona do niezbędnego minimum.

Zwiększenie kwoty pomocy

(46)

Polskie władze stwierdziły, że konwersja zadłużenia na akcje nie doprowadziła do zwiększenia ogólnej kwoty pomocy. Komisja istotnie ustaliła, że element pomocy zawarty w pierwotnych pożyczkach, które obecnie podlegają konwersji na akcje, wynosił 100 % ich wartości nominalnej (75 mln PLN). Równocześnie jednak Komisja zwraca uwagę na fakt, że w rozpatrywanej sprawie beneficjent zostaje zwolniony z obowiązku zwrotu nie tylko kwoty głównej pożyczki, lecz także należnych odsetek (22,9 mln PLN). HSW zyska zatem dodatkowe środki w kwocie 97,9 mln PLN, które zostaną wykorzystane w sposób opisany w powyższym pkt 21. W związku z powyższym, Komisja wyraża wątpliwości, czy nie doszło do zwiększenia kwoty pomocy z pierwotnych 75 mln do 97,9 mln PLN.

Unikanie zbędnego zakłócania konkurencji

(47)

Zgodnie z postanowieniami zawartymi w pkt. 38–42 wytycznych, należy podjąć środki w możliwie największym stopniu łagodzące potencjalne negatywne skutki pomocy dla konkurentów. Pomoc nie powinna nadmiernie zakłócać konkurencji. Oznacza to zazwyczaj ograniczenie obecności przedsiębiorstwa na rynku po zakończeniu restrukturyzacji. Obowiązkowe ograniczenie lub zmniejszenie obecności firmy na właściwym rynku jest jednym z czynników kompensujących konkurentom skutki udzielenia pomocy.

(48)

Punkt 52 lit. b) wytycznych przewiduje wyraźnie, że »jeżeli kwota pomocy jest zwiększona, wszystkie niezbędne środki wyrównawcze muszą zostać rozszerzone w porównaniu ze środkami pierwotnie przyjętymi« Ponadto, zgodnie z pkt 40 wytycznych, środki wyrównawcze muszą być proporcjonalne do zakłócających skutków pomocy. Wątpliwości Komisji dotyczą zatem nie tylko kwoty pomocy, jak to wyrażono powyżej, lecz także tego, czy w nowej sytuacji pomoc udzielona HSW faktycznie wywrze takie same skutki .

(49)

Polska jednoznacznie przyznaje, że skutki konwersji zadłużenia HSW na akcje są korzystne dla tej spółki, ponieważ poprawiają znacząco jej płynność finansową. Ta forma pomocy państwa wzmocni pozycję finansową HSW (zob. pkt 18). W samych wytycznych uznano, że różne formy pomocy mogą w zróżnicowany sposób oddziaływać na konkurencję, co jest jedną z przyczyn dla których np. pomoc na ratowanie przedsiębiorstw może przybrać wyłącznie formę pomocy zwrotnej (pkt 25 wytycznych). Komisja ma zatem wątpliwości, czy przewidziane środki wyrównawcze są wystarczające. Nawet gdyby Komisja stwierdziła, że konwersja zadłużenia na akcje nie doprowadziła do zwiększenia kwoty pomocy ale równocześnie ustaliła, że rozpatrywany środek zakłóci funkcjonowanie rynku w większym stopniu niż pierwotnie zakładano, powinna rozważyć konieczność zwiększenia środków wyrównawczych, ponieważ środki te muszą być proporcjonalne do zakłócającego efektu pomocy (pkt 40 wytycznych).

IV.   DECYZJA

(50)

W świetle powyższych ustaleń Komisja zdecydowała o wznowieniu procedury ustanowionej w art. 88 ust. Traktatu WE, w związku z czym informuje polskie władze o możliwości uchylenia decyzji pierwotnej na podstawie art. 9 rozporządzenia proceduralnego oraz zwraca się do polskich władz o dostarczenie, w terminie jednego miesiąca od otrzymania niniejszego pisma, wszelkiej dokumentacji, informacji i danych niezbędnych do oceny zgodności pomocy ze wspólnym rynkiem. Komisja zwraca się do polskich władz o niezwłoczne przesłanie odpisu niniejszego pisma do potencjalnego beneficjenta pomocy.

(51)

Komisja zwraca uwagę na fakt, że rozpatrywany środek został wdrożony z naruszeniem art. 88 ust. 2 Traktatu WE i dlatego może stanowić pomoc niezgodną z prawem. Komisja pragnie przypomnieć polskim władzom, że art. 88 ust. 3 traktatu WE ma skutek zawieszający oraz zwrócić ich uwagę na art. 14 rozporządzenia Rady (WE) nr 659/1999, który stanowi, że wszelka pomoc niezgodna z prawem może zostać odzyskana od beneficjenta.

(52)

Komisja poinformuje o swojej decyzji zainteresowane strony publikując niniejsze pismo wraz z jego streszczeniem w Dzienniku Urzędowym Unii Europejskiej. Komisja poinformuje również Organ Nadzoru EFTA, przesyłając odpis niniejszego pisma. Wszystkie takie zainteresowane strony zostaną wezwane do przedstawienia uwag w terminie jednego miesiąca od dnia publikacji.»


(1)  Leur participation s'élevait à 76 % en décembre 2006 lorsque la décision initiale a été prise.

(2)  Dz.U. L 112 z 3.4.2007, str. 67.

(3)  Zarząd HSW przyjął nowy plan restrukturyzacji już w dniu 7 listopada 2006 r. W dniu 8 grudnia 2006 r. rada nadzorcza HSW zatwierdziła plan — co zdaniem polskich władz oznaczało, że plan mógł być traktowany jako ostateczny. Plan został przekazany do polskiego urzędu ochrony konkurencji (UOKiK) w dniu 13 grudnia 2006 r.

(4)  Udział ten wzrósł z poziomu 76 % w grudniu 2006 r., kiedy to podejmowano decyzję pierwotną.

(5)  Plan listopadowy przewidywał zmniejszenie stanu zatrudnienia do poziomu 2100 pracowników.

(6)  Dz.U. C 244 z 1.10.2004, str. 2–17.

(7)  Chodzi o odsetki narosłe do tej pory oraz odsetki, które narosną w przyszłości do daty upływu terminu pierwotnie wyznaczonego na spłatę pożyczki.

(8)  Kwoty związane z dwiema pożyczkami, które zostały przekształcone na akcje nie są już uwzględniane w sumie całkowitej w Tabeli 1.

(9)  Informacje poufne.

(10)  Dz.U. C 34 z 10.2.2006, str. 5.


11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/19


Notification préalable d'une concentration

(Affaire COMP/M.5000 — Metinvest/Trametal/Spartan)

Cas susceptible d'être traité selon la procédure simplifiée

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2007/C 298/08)

1.

Le 3 décembre 2007, la Commission a reçu notification, conformément à l'article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d'un projet de concentration par lequel l'entreprise Metinvest BV («Metinvest», Pays-Bas), appartenant à System Capital Management JSC holding («SCM», Ukraine), acquiert, au sens de l'article 3, paragraphe 1, point b), du règlement du Conseil, le contrôle de Trametal SpA («Trametal», Italie) et de Spartan UK Ltd. («Spartan», Royaume-Uni) par achat d'actions.

2.

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

Metinvest: exploitation de minerai de charbon et de fer et production d'acier, notamment d'acier plat laminé à chaud (tel que des rouleaux et des tôles quarto),

Trametal: production d'acier plat laminé à chaud, en particulier de tôles quarto,

Spartan: production d'acier plat laminé à chaud, en particulier de tôles quarto.

3.

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l'opération notifiée pourrait entrer dans le champ d'application du règlement (CE) no 139/2004. Conformément à la communication de la Commission relative à une procédure simplifiée de traitement de certaines opérations de concentration en application du règlement (CE) no 139/2004 (2), il convient de noter que ce cas est susceptible d'être traité selon la procédure définie par ladite communication.

4.

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur le projet de concentration.

Ces observations devront parvenir à la Commission au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Elles peuvent être envoyées par télécopie [(32-2) 296 43 01 ou 296 72 44] ou par courrier, sous la référence COMP/M.5000 — Metinvest/Trametal/Spartan, à l'adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

J-70

B-1049 Bruxelles/Brussel


(1)  JO L 24 du 29.1.2004 p. 1.

(2)  JO C 56 du 5.3.2005 p. 32.


11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/20


Notification préalable d'une concentration

[Affaire COMP/M.4957 — Perstorp Holding/Solvay Interox (activité «caprolactones»)]

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2007/C 298/09)

1.

Le 3 décembre 2007, la Commission a reçu notification, conformément à l'article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1) et à la suite d'un renvoi en application de l'article 4, paragraphe 5, dudit règlement, d'un projet de concentration par lequel l'entreprise Perstorp Holding AB («Perstorp», Suède), contrôlée par PAI Partners SAS («PAI», France), acquiert, au sens de l'article 3, paragraphe 1, point b), du règlement du Conseil, le contrôle de l'activité «caprolactones» de Solvay Interox Limited («Solvay», Royaume-Uni) par achat d'actifs.

2.

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

Perstorp: fabrication de produits chimiques à usages spéciaux,

PAI: capital-investissement,

Solvay: production de caprolactone et de ses dérivés.

3.

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l'opération notifiée pourrait entrer dans le champ d'application du règlement (CE) no 139/2004.

4.

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur le projet de concentration.

Ces observations devront parvenir à la Commission au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Elles peuvent être envoyées par télécopie [(32-2) 296 43 01 ou 296 72 44] ou par courrier, sous la référence COMP/M.4957 — Perstorp Holding/Solvay Interox (activité «caprolactones»), à l'adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

J-70

B-1049 Bruxelles


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1.


AUTRES ACTES

Commission

11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/21


Publication d'une demande de modification au sens de l'article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

(2007/C 298/10)

Cette publication confère un droit d'opposition au sens de l'article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil. Les déclarations d'opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à partir de la présente publication.

DEMANDE DE MODIFICATION

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

Demande de modification conformément à l'article 9 et à l'article 17, paragraphe 2

«BLEU DE GEX HAUT-JURA» ou «BLEU DE SEPTMONCEL»

No CE: FR/PDO/117/0109/08.09.2005

AOP ( X ) IGP ( )

Modification(s) demandée(s)

1.   Rubrique(s) du cahier des charges:

Image

Dénomination du produit

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Description du produit

Image

Aire géographique

Image

Preuve de l'origine

Image

Méthode d'obtention

Image

Lien

Image

Étiquetage

Image

Exigences nationales

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Autres [à préciser]

2.   Type de modification(s):

Image

Modification du document unique ou de la fiche-résumé

Image

Modification du cahier des charges de l'AOP ou de l'IGP enregistrée, pour laquelle aucun document unique ni résumé n'ont été publiés

Image

Modification du cahier des charges n'entraînant aucune modification du document unique publié [article 9, paragraphe 3, du règlement (CE) no 510/2006]

Image

Modification temporaire du cahier des charges résultant de l'adoption de mesures sanitaires ou phytosanitaires obligatoires par les autorités publiques [article 9, paragraphe 4, du règlement (CE) no 510/2006]

3.   Modifications:

L'objectif général des modifications demandées est d'apporter toutes les précisions nécessaires pour renforcer tant les conditions de production du lait mis en œuvre que les conditions d'obtention du produit.

Ces modifications permettent de resserrer le lien du produit à son terroir et de mieux préserver les caractéristiques du produit et d'éviter les dérives

Nom: «Bleu de Gex Haut-Jura» ou «Bleu de Septmoncel» au lieu de «Bleu de Gex» ou «Bleu du Haut-Jura» ou «Bleu de Septmoncel»

Explication: simplification des dénominations possibles.

Description: Au 1er paragraphe, au lieu de «poids moyen de 7,5 kg» lire «poids de 6,5 à 8,5 kilogrammes»

Explication: Définition plus précise du poids de chaque fromage.

Au 2ème paragraphe, au lieu de «la croûte du fromage est fine, sèche, jaunâtre, (…)» lire «la croûte du fromage est fine, sèche, blanchâtre à jaunâtre, (…)».

Explication: Précision de la description de la croûte, car traditionnellement, l'aspect extérieur de ce fromage peut être également plus blanc que jaune.

Au 3ème paragraphe, au lieu de «la pâte de couleur blanc à ivoire est marbrée de moisissures bleu-vert assez pâles, bien réparties dans toute la masse, elle est douce et très légèrement friable» lire «la pâte de couleur blanc à ivoire est douce, marbrée de moisissures bleu-vert assez pâles, bien réparties dans toute la masse».

Explication: Le qualitatif de «très légèrement friable» ne concernait que la zone sous croûte de quelques fromages mal affinés. Le retrait de cette mention conduit donc les opérateurs à mieux maîtriser l'affinage des fromages.

Aire géographique: Extension de l'aire géographique aux communes de Lancrans et Léaz ainsi qu'à une partie du territoire des communes de Echenevex, Vesancy, Divonne-les-Bains, Farges, Collonges, Sergy, Bellegarde-sur-Valserine et Saint-Claude.

Explication: Ces communes (ou parties de communes) constituent avec la zone délimitée en 1935 un ensemble homogène. Certaines communes ou parties de communes étaient des enclaves situées à la périphérie de l'aire anciennement délimitée, elles sont désormais insérées à l'intérieur de la nouvelle aire, d'autres en sont le prolongement logique. Toutes ces communes répondent aux critères de l'appellation.

Preuve de l'origine: Ajout de «Une plaque de caséine de couleur ivoire, qui assure l'identification de l'atelier, doit être apposée sur le fromage au cours de la fabrication; elle porte l'identification de l'atelier et le jour de fabrication du fromage».

Explication: La plaque d'identification permet un meilleur suivi de la quantité de meules produites chaque mois par chaque atelier car elle n'est délivrée que par un organisme agréé par l'INAO. Cette plaque de caséine permet aussi de remonter à l'origine de chaque fromage et de vérifier la durée d'affinage.

Elle permet d'assurer une meilleure traçabilité du produit.

Méthode d'obtention: Ajout du paragraphe «Le lait utilisé pour la fabrication doit provenir uniquement de vaches de race Montbéliarde ou de race Simmental française».

Explication: Seules les races de vaches traditionnelles dans cette région sont autorisées car adaptées au milieu montagnard et la qualité de leur lait est adaptée aux exigences du fromage.

Ajout des paragraphes suivants:

«La ration de base des vaches laitières doit être constituée de fourrages issus de prairies situées dans l'aire géographique».

«Sur l'exploitation, la superficie herbagère effectivement exploitée doit être au minimum égale à un hectare par vache laitière».

«Dans des circonstances exceptionnelles, dues notamment aux aléas climatiques, des dérogations temporaires peuvent être accordées par l'INAO afin d'assurer le maintien de l'alimentation du troupeau».

«Les produits ensilés et les autres aliments fermentés sont interdits pour l'alimentation des vaches laitières et sur l'exploitation».

Explication: Ces mesures permettent de resserrer le lien entre l'origine des laits et la spécificité du fromage en favorisant l'exploitation de l'herbe fraîche ou fanée.

Ajout du paragraphe «Le lait doit être apporté à l'atelier de fabrication dans les plus brefs délais après chaque traite ou quotidiennement. Le refroidissement du lait doit être effectué immédiatement si l'emprésurage n'intervient pas dans les deux heures».

Explication: la réduction des délais évite une dégradation du lait qui aurait une répercussion sur les caractéristiques organoleptiques du fromage.

Au 7ème paragraphe, au lieu de «le lait utilisé pour la fabrication peut être conservé deux jours au maximum», lire «Lorsque le lait est refroidi entre 2 °C et 8 °C, le délai maximum entre la traite la plus ancienne et l'emprésurage est de 36 heures. Si le lait est rafraîchi entre 12 °C et 16 °C la durée maximale de report est ramenée à 14 heures.»

Explication: Le délai de conservation du lait est réduit et les conditions de conservation précisées afin de limiter la dégradation du lait et ainsi préserver les caractéristiques du fromage.

Ajout du paragraphe «Seuls les laits conformes au cahier des charges peuvent entrer dans le local de fabrication du Bleu de Gex Haut-Jura. Ces laits doivent être collectés séparément de tout autre lait ne respectant pas les conditions du cahier des charges».

Explication: Séparation des laits pour faciliter la vérification du respect du cahier des charges et ainsi assurer une traçabilité.

Ajout du paragraphe: L'atelier de fabrication du Bleu de Gex Haut-Jura et ses dépendances ne doivent détenir aucun système ou installation susceptibles de chauffer en un temps court le lait avant emprésurage à une température supérieure à 40 °C.

Explication: Pour garantir l'utilisation de lait cru, élément essentiel pour le Bleu de Gex Haut-Jura.

Ajout du paragraphe: Le lait ne doit pas être chauffé à une température supérieure à 30 °C.

Explication: Limite de réchauffement du lait conforme aux usages.

Ajout du paragraphe «La concentration du lait par élimination partielle de la partie aqueuse avant coagulation est interdite».

Au 12ème paragraphe, au lieu de «la coagulation du lait est obtenue uniquement pour utilisation de présure» lire «seules les présures fabriquées à partir de caillettes de veau sont autorisées».

Ajout des paragraphes suivants:

«L'utilisation de tout additif ou auxiliaire de fabrication ou d'affinage autre que les cultures sélectionnées de ferments lactiques, le pénicillium glaucum et le pénicillium roqueforti, le sel, la présure est interdite».

«La conservation par maintien à une température négative, des matières premières laitières, des produits en cours de fabrication, du caillé ou du fromage frais est interdite».

«La conservation sous atmosphère modifiée des fromages frais et des fromages en cours d'affinage est interdite».

Explication: L'utilisation des traitements et additifs pour les fromages faisait l'objet d'une réglementation générale. Or, il est observé que des nouvelles techniques dont un certain nombre concerne des traitements et additifs, tels que la microfiltration, la concentration partielle des laits ou les enzymes d'affinage, pouvaient avoir des conséquences sur les caractéristiques des fromages d'appellation d'origine. Certains additifs enzymatiques notamment apparaissent incompatibles avec le maintien des caractéristiques essentielles des productions sous AOP.

Il est donc apparu nécessaire de préciser dans les cahiers des charges de chaque appellation d'origine, à la méthode d'obtention, les pratiques actuelles concernant l'utilisation des traitements et additifs sur les laits et dans la fabrication des fromages, ceci afin d'éviter que des pratiques futures non encadrées ne viennent porter atteinte aux caractéristiques des fromages d'appellation.

Ajout d'un paragraphe: Le fromage est moulé individuellement dans un moule de 36 cm de diamètre, avec une toile de jute ou de lin.

Explication: Intégration dans le cahier des charges du procédé traditionnel jusque là non codifié.

Au 14ème paragraphe, au lieu de «le salage est effectué à sec, dans des cuveaux, durant 4 à 6 jours», lire «Le salage n'est réalisé qu'après moulage. Le salage doit être effectué au gros sel sec, individuellement dans des cuveaux pendant plusieurs jours. Le premier salage intervient 4 à 6 heures après le moulage du caillé et un salage journalier est effectué pendant plusieurs jours. Le séjour du fromage en cuveau-saloir individuel est au minimum de trois jours, à une température au moins égale à 18 °C.»

Explication: Le salage est une étape essentielle dans la production de ce fromage et la méthode est spécifique de l'appellation. Cette opération est donc fortement encadrée afin de préserver la qualité des fromages et le savoir-faire traditionnel des fromagers.

Au 16ème paragraphe, au lieu de «le fromage est affiné dans la zone d'origine pendant trois semaines au minimum à compter du jour de fabrication» lire «L'affinage des fromages est au minimum de 21 jours à compter du jour de fabrication, dont au moins 18 jours dans les caves des ateliers de fabrication»

Explication: Limiter les risques sanitaires liés à un transport de trop jeunes fromages. A 18 jours les développements de la croûte et du Pénicillium sont suffisants pour éviter ces risques. Traditionnellement les fromages ne quittent pas la fromagerie d'origine avant cet âge.

Ajout d'un paragraphe: Le fromage doit reposer sur des planches d'épicéa. La température d'affinage doit être comprise entre 6 °C et 14 °C.

Explication: Encadrement des règles traditionnelles d'affinage.

Ajout d'un paragraphe: Le piquage des fromages doit être effectué entre le huitième et le quinzième jour à compter du jour de fabrication.

Explication: Encadrement des règles traditionnelles de piquage.

Ajout d'un paragraphe: «Les fromages âgés de 18 jours et plus, à compter du jour de fabrication, ont une teneur en sel (NaCl) minimale de 0,8 grammes pour 100 grammes de fromage».

Explication: Obligation du résultat minimum de l'opération de salage.

Lien avec le milieu géographique: Au 7ème paragraphe, au lieu de «Dans cette région où alternent les prés, les bois et les combes, la flore extrêmement variée et parfumée donne au lait de vache, en général de race Montbéliarde, une saveur spécifique». lire«Dans cette région où alternent les prés, les bois et les combes, la flore extrêmement variée et parfumée donne au lait de vache, de races Montbéliarde et Simmental française particulièrement adaptés à l'aire géographique, une saveur spécifique».

Explication: Les races Montbéliarde et Simmental françaises sont particulièrement adaptées à la zone de production du lait et sont traditionnellement présentes dans ce secteur. Cette exigence de produire du lait de ces deux races renforce le lien au terroir.

RÉSUMÉ

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«BLEU DE GEX HAUT-JURA» ou «BLEU DE SEPTMONCEL»

No CE: FR/PDO/117/0109/08.09.2005

AOP ( X ) IGP ( )

Ce résumé présente les principaux éléments du cahier des charges du produit à des fins d'information.

1.   Service compétent de l'État membre:

Nom:

Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO)

Adresse:

51, rue d'Anjou

F-75008 Paris

Tél.:

(33) 1 53 89 80 00

Fax:

(33) 1 53 89 80 60

E-mail:

info@inao.gouv.fr

2.   Groupement:

Nom:

Syndicat interprofessionnel du Bleu de Gex/Haut-Jura

Adresse:

Valparc — Espace Valentin

F-25048 Besançon Cedex

Tél.:

(33) 3 81 53 22 30

Fax:

(33) 3 81 53 59 31

E-mail:

bleudegexhaujura@wanadoo.fr

Composition:

producteurs/transformateurs ( X ) autres ( )

3.   Type de produit:

Classe 1.3 — Fromages

4.   Cahier des charges:

[resumé des conditions visées à l'article 4, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006]

4.1.   Nom: «Bleu de Gex Haut-Jura» ou «Bleu de Septmoncel»

4.2.   Description: Fromage au lait cru de vache, à pâte persillée, non cuite, non pressée, se présentant sous la forme d'une meule à faces planes et au talon légèrement convexe, moulé dans une forme d'un diamètre de 36 cm, d'un poids de 6,5 à 8,5 kg, contenant au minimum 50 grammes de matières grasse pour 100 grammes de fromage après complète dessiccation et dont la teneur en matière sèche ne doit pas être inférieure à 52 grammes pour 100 grammes de fromage.

4.3.   Aire géographique: Massif des monts du Jura, c'est à dire le Haut Jura, à cheval sur les départements de l'Ain et du Jura soit les communes suivantes:

Département de l'Ain

Arrondissement de Gex

Canton de Gex: les communes de Gex, Lélex et Mijoux et les parties situées à une altitude d'au moins huit cent mètres des communes de Crozet, Echenevex, Vesancy et Divonne-les-Bains

Canton de Collonges: les communes de Chèzery-Forens, Confort, Lancrans, Léaz et les parties situées à une altitude d'au moins huit cent mètres des communes de Péron, Farges, Collonges et Saint-Jean-de-Gonville.

Canton de Ferney-Voltaire: les parties situées à une altitude d'au moins huit cent mètres des communes de Thoiry et Sergy.

Arrondissement de Nantua

Canton de Bellegarde-sur-Valserine: les communes de Champfromier, Giron, Montanges, Plagne et Saint-Germain-de-Joux, les parties situées à une altitude d'au moins huit cent mètres des communes de Billiat, Châtillon-en-Michaille, Injoux-Génissiat et Villes et la partie de la commune de Bellegarde-sur-Valserine située au Nord-Est du Rhône ou de la Valserine.

Canton de Brénod: les communes du Grand-Abergement et du Petit-Abergement.

Canton d'Oyonnax: les communes de Belleydoux et d'Echallon.

Canton de Nantua: les communes d'Apremont, Charix, Lalleyriat et Le Poizat.

Département du Jura

Arrondissement de Saint-Claude

Canton des Bouchoux.

Canton de Morez: les communes de Lézat, Longchaumois, La Mouille, Prémanon et Tancua.

Canton de Saint-Claude: les communes de Chassal, Lajoux, Lamoura, Lavancia-Epercy (à l'exclusion de la partie de cette commune correspondant à l'ancienne section de commune d'Epercy), Molinges, Les Molunes, La Rixouse, Saint-Claude, Septmoncel, Vaux-lès-Saint-Claude, Villard-Saint-Sauveur et Villard-sur-Bienne.

Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux: les communes de Château-des-Prés, La Chaumusse, Chaux-des-Prés, La Chaux-du-Dombief, Fort-du-Plasne, Grande-Rivière, Lac-des-Rouges-Truites, Les Piards, Prénovel, Saint-Laurent-en-Grandvaux, Saint-Maurice-Crillat (à l'exclusion de la partie de cette commune correspondant à l'ancienne commune de Crillat) et Saint-Pierre.

4.4.   Preuve de l'origine: Chaque producteur de lait, chaque atelier de transformation et chaque atelier d'affinage remplit une «déclaration d'aptitude» enregistrée par les services de l'INAO et permettant à ce dernier d'identifier tous les opérateurs. Ceux-ci doivent tenir à la disposition de l'INAO des registres ainsi que tout document nécessaire au contrôle de l'origine, de la qualité et des conditions de production du lait et des fromages.

Dans le cadre du contrôle effectué sur les caractéristiques du produit d'appellation d'origine, un examen analytique et organoleptique vise à s'assurer de la qualité et de la typicité des produits présentés à cet examen.

Une plaque de caséine de couleur ivoire qui assure l'identification de l'atelier doit être apposée sur le fromage au cours de la fabrication. Elle porte l'identification de l'atelier et le jour de fabrication du fromage.

4.5.   Méthode d'obtention: La production de lait, la transformation en fromage et l'affinage doivent être effectués dans l'aire géographique.

Le lait utilisé pour la fabrication doit provenir uniquement de vaches de race Montbéliarde ou de race Simmental française. La ration de base des vaches laitières doit être constituée de fourrages issus de prairies situées dans l'aire géographique. Les produits d'ensilage et les autres aliments fermentés, dont les balles enrubannées sous film plastique sont interdits sur l'exploitation et dans l'alimentation des cheptels ruminants.

La fabrication du Bleu de Gex est restée très traditionnelle: le caillé, obtenu après emprésurage du lait, est ensuite découpé, brassé et moulé. Toutes ces opérations continuent d'être faites à la main. Le salage à sec qui s'effectue dans un cuveau individuel, comme par le passé, sur plusieurs jours donne à la croûte et à la pâte une texture très particulière. L'ensemencement se fait en cave fraîche et humide où le Bleu de Gex séjourne au minimum 3 semaines sur des planches d'épicéa. L'utilisation de tout additif ou auxiliaire de fabrication ou d'affinage autre que: les cultures sélectionnées de ferments lactiques, le pénicillium glaucum et le pénicillium roqueforti, le sel, la présure, est interdite.

4.6.   Lien: L'origine du Bleu de Gex remonte au 14ème siècle, à l'arrivée de moines du Dauphiné qui s'installent dans le Haut Jura, à l'abbaye de Saint Claude, et apportent avec eux la technique de fabrication d'un fromage à pâte persillée qui prendra par la suite la dénomination de Bleu de Gex. En 1935, l'Appellation d'Origine du Bleu de Gex, également appelé Bleu du Haut Jura ou Bleu de Septmoncel, est consacrée par un jugement du Tribunal Civil de Nantua, puis par un décret du 20 septembre 1977.

Le Bleu de Gex est un fromage de montagne dont les caractéristiques particulières résultent des spécificités de la zone de montagne du Haut Jura, dont les pâturages sont riches d'une flore variée et parfumée, et d'un savoir-faire s'appuyant sur des siècles de pratiques traditionnelles, aujourd'hui encore utilisées dans des unités artisanales. Le lait destiné à la production du Bleu de Gex provient de vaches de races Montbéliarde et Simmental française, particulièrement adaptés à la zone géographique de production.

4.7.   Structure de contrôle:

Nom:

Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO)

Adresse:

51, rue d'Anjou

F-75008 Paris

Tél.:

(33) 1 53 89 80 00

Fax:

(33) 1 53 89 80 60

E-mail:

info@inao.gouv.fr

L'Institut National des Appellations d'Origine est un établissement public à caractère administratif, jouissant de la personnalité civile, sous tutelle du ministère de l'agriculture.

Le contrôle des conditions de production des produits bénéficiant d'une appellation d'origine est placé sous la responsabilité de l'INAO.

Le non-respect de la délimitation de l'aire géographique ou d'une des conditions de production entraîne l'interdiction de l'utilisation, sous quelque forme ou dans quelque but que ce soit, du nom de l'appellation d'origine.

Nom:

Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)

Adresse:

59, Boulevard Vincent Auriol

F-75703 Paris Cedex 13

Tél.:

(33) 1 44 87 17 17

Fax:

(33) 1 44 97 30 37

E-mail:

C3@dgccrf.finances.gouv.fr

La DGCCRF est un service du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie.

4.8.   Étiquetage: Obligation de porter le logo comportant le sigle INAO, les mentions Appellation d'Origine Contrôlée et le nom de l'appellation. De plus, le mot «Gex» est obligatoirement moulé sur chaque fromage au cours de la fabrication.


11.12.2007   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 298/28


Publication d'une demande de modification au sens de l'article 6, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires

(2007/C 298/11)

Cette publication confère un droit d'opposition au sens de l'article 7 du règlement (CE) no 510/2006 du Conseil (1). Les déclarations d'opposition doivent parvenir à la Commission dans un délai de six mois à partir de la présente publication.

DEMANDE DE MODIFICATION

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

Demande de modification conformément à l'article 9 et à l'article 17, paragraphe 2

«ROQUEFORT»

No CE: FR/PDO/117/0131/10.05.2005

AOP ( X ) IGP ( )

Modification(s) demandée(s)

1.   Rubrique du cahier des charges:

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Dénomination du produit

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Description du produit

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Aire géographique

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Preuve de l'origine

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Méthode d'obtention

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Lien

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Étiquetage

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Exigences nationales

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Autres [à préciser]

2.   Type de modification(s):

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Modification du document unique ou du résumé

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Modification du cahier des charges de l'AOP ou de l'IGP enregistrée, pour laquelle aucun document unique ni résumé n'ont été publiés

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Modification du cahier des charges n'entraînant aucune modification du document unique publié [article 9, paragraphe 3, du règlement (CE) no 510/2006]

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Modification temporaire du cahier des charges résultant de l'adoption de mesures sanitaires ou phytosanitaires obligatoires par les autorités publiques [article 9, paragraphe 4, du règlement (CE) no 510/2006]

3.   Modifications:

Aire géographique: La phrase «Grâce aux efforts des professionnels de Roquefort pour encourager l'élevage et développer la production laitière, le lait utilisé en vue de la fabrication du Roquefort provient aujourd'hui essentiellement de la zone appelée “le rayon” et comprenant la plus grande partie de l'Aveyron, et une partie des départements limitrophes, Lozère, Gard, Hérault, Tarn.» est remplacée par «Les efforts développés par les professionnels pour développer l'élevage des brebis ont permis de restreindre progressivement l'aire d'approvisionnement en lait. Aujourd'hui, le lait est collecté uniquement dans la zone correspondant au “rayon” qui comprend 560 communes ou parties de communes».

L'aire de production du lait précédemment définie comportait un grand nombre de communes (5 510 communes). La démarche a consisté à restreindre l'aire strictement aux zones de la moyenne montagne du Sud du Massif Central, du piémont et des bassins intra-montagnards, présentant des usages anciens et actuels, et des systèmes d'élevages caractéristiques. Ainsi ceci renforce le lien du produit à son terroir. Aujourd'hui, l'aire compte uniquement 560 communes ou parties de communes sur 6 départements.

Méthode d'obtention: La méthode d'obtention du produit est complétée des dispositions suivantes:

Ajout de:

«La conservation par maintien à une température négative, des matières premières laitières, des produits en cours de fabrication, du caillé ou du fromage frais est interdite.»

«La conservation sous atmosphère modifiée des fromages frais et des fromages en cours d'affinage est interdite.»

L'utilisation des traitements et additifs pour les fromages faisait l'objet d'une réglementation générale. Or il est apparu que des nouvelles techniques dont un certain nombre concerne des traitements et additifs, tels que la microfiltration, la concentration partielle des laits ou les enzymes d'affinage, pouvaient avoir des conséquences sur les caractéristiques des fromages d'appellation d'origine. Certains additifs enzymatiques notamment apparaissent incompatibles avec le maintien des caractéristiques essentielles des productions sous AOP.

Il est donc apparu nécessaire de préciser dans les cahiers des charges des appellations d'origine, dans la partie méthode d'obtention, les pratiques actuelles concernant l'utilisation des traitements et additifs sur les laits et dans la fabrication des fromages, ceci afin d'éviter que des pratiques futures non encadrées ne viennent porter atteinte aux caractéristiques des fromages d'appellation.

RESUMÉ

RÈGLEMENT (CE) No 510/2006 DU CONSEIL

«ROQUEFORT»

No CE: FR/PDO/117/0131/10.05.2005

AOP ( X ) IGP ( )

Ce résumé présente les principaux éléments du cahier des charges du produit à des fins d'information.

1.   Service compétent de l'État membre:

Nom:

Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO)

Adresse:

51, rue Anjou

F-75008 Paris

Tél.:

(33) 153 89 80 00

Fax:

(33) 153 89 80 60

E-mail:

info@inao.gouv.fr

2.   Groupement:

Nom:

Confédération Générale des Producteurs de lait de Brebis et des industriels de Roquefort

Adresse:

36, avenue de la République — BP 348

F-12103 Millau cedex

Tél.:

(33) 565 59 22 00

Fax:

(33) 565 59 22 08

E-mail:

Composition:

producteurs/transformateurs ( X ) autres ( )

3.   Type de produit:

classe: 1.3 — fromages

4.   Description du cahier des charges:

[résumé des conditions de l'article 4, paragraphe 2, du règlement (CE) no 510/2006]

4.1.   Nom: «Roquefort»

4.2.   Description: Fromage à pâte persillée au lait cru et entier de Brebis, en forme de cylindre, à croûte humide, d'une hauteur de 8,5 à 11,5 cm et un poids de 2,5 à 3 kg. Sa teneur en matière sèche ne doit pas être inférieure à 55 grammes p. 100 grammes de fromage affiné.

La pâte non pressée et non cuite est ensemencée avec des spores de Penicillium roqueforti.

La pâte est onctueuse et bien liée, veinée de bleu uniformément, le bouquet très particulier avec une légère odeur de moisissure et la saveur fine et prononcée.

4.3.   Aire géographique: Au départ une vaste zone au Sud du Massif Central présentant, comme le spécifiait la loi du 26 juillet 1925 les mêmes caractéristiques de races ovines, d'herbages et de climat, et caractérisée par un paysage aride et sauvage où paissent quelques troupeaux de brebis. Grâce aux efforts des professionnels de Roquefort pour encourager l'élevage, développer la production laitière et resserrer le lien entre le produit et son milieu géographique, le lait utilisé pour la fabrication du Roquefort provient uniquement d'une zone de 560 communes ou parties de communes appelée «le rayon» réparties sur les départements de l'Aveyron, de l'Aude, de la Lozère, de l'Hérault, du Gard et du Tarn:

Département de l'Aude

Communes comprises dans l'aire en totalité:

Brousses-et-Villaret, Castans, Caudebrondre, Cenne-Monestiés, Cuxac-Cabardès, Fontiers-Cabardès, Fraisse-Cabardès, La Tourette-Cabardès, Labastide-Esparbairenque, Lacombe, Laprade, Les Martys, Lespinassière, Mas-Cabardès, Mayreville, Miraval-Cabardès, Montolieu, Pradelles-Cabardès, Roquefère, Saint-Denis, Saissac, Verdun-en-Lauragais, Villardonnel, Villemagne.

Communes comprises dans l'aire en partie:

Belpech, Fanjeaux.

Département de l'Aveyron

Communes comprises dans l'aire en totalité:

Agen-d'Aveyron, Aguessac, Alrance, Anglars-Saint-Félix, Arnac-sur-Dourdou, Arques, Arvieu, Asprières, Aurelle-Verlac, Auriac-Lagast, Auzits, Ayssènes, Balaguier-sur-Rance, Balsac, Baraqueville, Belcastel, Belmont-sur-Rance, Bertholène, Bessuéjouls, Bor-et-Bar, Bournazel, Boussac, Bozouls, Brandonnet, Brasc, Broquiès, Brousse-le-Château, Brusque, Buzeins, Cabanès, Calmels-et-le-Viala, Calmont, Camarès, Camboulazet, Camjac, Campagnac, Canet-de-Salars, Cassagnes-Bégonhès, Castanet, Castelmary, Castelnau-Pegayrols, Centrès, Clairvaux-d'Aveyron, Colombiès, Combret, Compeyre, Compolibat, Compregnac, Comps-la-Grand-Ville, Connac, Cornus, Coupiac, Coussergues, Creissels, Crespin, Cruéjouls, Curan, Druelle, Drulhe, Durenque, Escandolières, Espalion, Fayet, Flavin, Fondamente, Gabriac, Gaillac-d'Aveyron, Galgan, Gissac, Goutrens, Gramond, La Bastide-l'Evêque, La Bastide-Pradines, La Bastide-Solages, La Capelle-Bleys, La Capelle-Bonance, La Cavalerie, La Couvertoirade, La Cresse, La Fouillade, La Loubière, La Roque-Sainte-Marguerite, La Salvetat-Peyralès, La Selve, La Serre, Laissac, Lanuejouls, Lapanouse, Lapanouse-de-Cernon, Lassouts, Laval-Roquecezière, Lavernhe, Le Clapier, Le Monastère, Le Truel, Le Vibal, Lédergues, Les Albres, Les Costes-Gozon, Lescure-Jaoul, Lestrade-et-Thouels, L'Hospitalet-du-Larzac, Luc, Lugan, Lunac, Maleville, Manhac, Marcillac-Vallon, Marnhagues-et-Latour, Martrin, Mayran, Mélagues, Meljac, Millau, Montagnol, Montbazens, Montclar, Montfranc, Montjaux, Montlaur, Montrozier, Morlhon-le-Haut, Mostuéjouls, Mounes-Prohencoux, Mouret, Moyrazès, Murasson, Muret-le-Château, Najac, Nant, Naucelle, Nauviale, Olemps, Onet-le-Château, Palmas, Paulhe, Peux-et-Couffouleux, Peyreleau, Peyrusse-le-Roc, Pierrefiche, Plaisance, Pomayrols, Pont-de-Salars, Pousthomy, Prades-Salars, Pradinas, Prévinquières, Privezac, Pruines, Quins, Rebourguil, Recoules-Prévinquières, Réquista, Rieupeyroux, Rignac, Rivière-sur-Tarn, Rodelle, Rodez, Roquefort-sur-Soulzon, Roussennac, Rullac-Saint-Cirq, Saint-Affrique, Saint-André-de-Najac, Saint-André-de-Vézines, Saint-Beaulize, Saint-Beauzély, Saint-Christophe-Vallon, Saint-Côme-d'Olt, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, Sainte-Eulalie-de-Cernon, Sainte-Eulalie-d'Olt, Sainte-Juliette-sur-Viaur, Sainte-Radegonde, Saint-Félix-de-Sorgues, Saint-Geniez-d'Olt, Saint-Georges-de-Luzençon, Saint-Izaire, Saint-Jean-d'Alcapiès, Saint-Jean-Delnous, Saint-Jean-du-Bruel, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Saint-Juéry, Saint-Just-sur-Viaur, Saint-Laurent-de-Lévézou, Saint-Laurent-d'Olt, Saint-Léons, Saint-Martin-de-Lenne, Saint-Rome-de-Cernon, Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Salvadou, Saint-Saturnin-de-Lenne, Saint-Sernin-sur-Rance, Saint-Sever-du-Moustier, Saint-Victor-et-Melvieu, Salles-Curan, Salles-la-Source, Salmiech, Sanvensa, Sauclières, Sauveterre-de-Rouergue, Sébazac-Concourès, Sébrazac, Ségur, Sévérac-le-Château, Sévérac-l'Eglise, Sonnac, Sylvanès, Tauriac-de-Camarès, Tauriac-de-Naucelle, Tayrac, Tournemire, Trémouilles, Vabres-l'Abbaye, Vabre-Tizac, Valady, Valzergues, Vaureilles, Verrières, Versols-et-Lapeyre, Veyreau, Vézins-de-Lévézou, Viala-du-Pas-de-Jaux, Viala-du-Tarn, Villecomtal, Villefrance-de-Panat, Vimenet.

Communes comprises dans l'aire en partie:

Castelnau-de-Mandailles, Prades-d'Aubrac.

Département du Gard

Communes comprises dans l'aire en totalité:

Alzon, Blandas, Campestre-et-Luc, Causse-Bégon, Dourbies, Lanuéjols, Montdardier, Revens, Rogues, Saint-Sauveur-Camprieu, Trèves, Vissec.

Département de l'Hérault

Communes comprises dans l'aire en totalité:

Avène, Bédarieux, Brenas, Cambon-et-Salvergues, Camplong, Carlencas-et-Levas, Cassagnoles, Castanet-le-Haut, Ceilhes-et-Rocozels, Colombières-sur-Orb, Combes, Courniou, Dio-et-Valquières, Ferrals-les-Montagnes, Fraisse-sur-Agout, Graissessac, Hérépian, Joncels, La Salvetat-sur-Agout, La Tour-sur-Orb, La Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Cas, Lamalou-les-Bains, Lauroux, Lavalette, Le Bousquet-d'Orb, Le Caylar, Le Cros, Le Poujol-sur-Orb, Le Pradal, Le Puech, Le Soulié, Les Aires, Les Plans, Les Rives, Liausson, Lodève, Lunas, Mérifons, Mons, Mourèze, Octon, Olargues, Olmet-et-Villecun, Pégairolles-de-l'Escalette, Pézènes-les-Mines, Prémian, Riols, Romiguières, Roqueredonde, Rosis, Saint-Etienne-d'Albagnan, Saint-Etienne-Estréchoux, Saint-Félix-de-L'Héras, Saint-Geniès-de-Varensal, Saint-Gervais-sur-Mare, Saint-Julien, Saint-Martin-de-l'Arcon, Saint-Maurice-Navacelles, Saint-Michel, Saint-Pierre-de-la-Fage, Saint-Pons-de-Thomières, Saint-Vincent-d'Olargues, Salasc, Sorbs, Taussac-la-Billière, Valsmascle, Verreries-de-Moussans, Vieussan, Villemagne-l'Argentière.

Département de la Lozère

Communes comprises dans l'aire en totalité:

Allenc, Badaroux, Balsièges, Banassac, Barjac, Brenoux, Canilhac, Chadenet, Chanac, Chirac, Cultures, Esclanèdes, Florac, Fraissinet-de-Fourques, Gabrias, Gatuzières, Grèzes, Hures-la-Parade, Ispagnac, La Canourgue, La Malène, La Tieule, Lachamp, Lanuéjols, Laval-du-Tarn, Le Massegros, Le Monastier-Pin-Moriès, Le Recoux, Le Rozier, Les Bondons, Les Hermaux, Les Salelles, Les Vignes, Marvejols, Mas-Saint-Chély, Mende, Meyrueis, Montbrun, Montrodat, Palhers, Quézac, Saint-Bauzile, Saint-Bonnet-de-Chirac, Sainte-Enimie, Sainte-Hélène, Saint-Etienne-du-Valdonnez, Saint-Georges-de-Lévéjac, Saint-Germain-du-Teil, Saint-Laurent-de-Trèves, Saint-Pierre-de-Nogaret, Saint-Pierre-des-Tripiers, Saint-Rome-de-Dolan, Saint-Saturnin, Servières, Trélans, Vebron.

Département du Tarn

Communes comprises dans l'aire en totalité:

Aiguefonde, Alban, Albine, Almayrac, Ambialet, Andouque, Anglès, Arfons, Arifat, Assac, Aussillon, Barre, Belleserre, Berlats, Boissezon, Bout-du-Pont-de-Larn, Brassac, Brousse, Burlats, Cadix, Cagnac-les-Mines, Cahuzac, Cambounès, Carmaux, Castanet, Castelnau-de-Brassac, Castres, Caucalières, Courris, Crespin, Crespinet, Curvalle, Dourgne, Durfort, Escoussens, Escroux, Espérausses, Fauch, Faussergues, Ferrières, Fraissines, Gijounet, Jouqueviel, Labastide-Rouairoux, Labessière-Candeil, Labruguière, Lacabarède, Lacapelle-Pinet, Lacapelle-Ségalar, Lacaune, Lacaze, Lacrouzette, Lagardiolle, Lagarrigue, Lamontélarié, Laparrouquial, Lasfaillades, Lautrec, Le Bez, Le Dourn, Le Fraysse, Le Garric, Le Margnés, Le Masnau-Massuguiés, Le Rialet, Le Ségur, Le Travet, Le Vintrou, Lédas-et-Penthiès, Les Cammazes, Lescure-d'Albigeois, Lombers, Marsal, Massaguel, Massals, Mazamet, Miolles, Mirandol-Bourgnounac, Monestiés, Montauriol, Montfa, Montirat, Montredon-Labessonnié, Mont-Roc, Moularès, Moulin-Mage, Murat-sur-Vèbre, Nages, Noailhac, Padiés, Pampelonne, Paulinet, Payrin-Augmontel, Pont-de-Larn, Poulan-Pouzols, Rayssac, Réalmont, Ronel, Roquecourbe, Rosières, Rouairoux, Rouffiac, Roumégoux, Saint-Affrique-les-Montagnes, Saint-Amancet, Saint-Amans-Soult, Saint-Amans-Valtoret, Saint-André, Saint-Antonin-de-Lacalm, Saint-Avit, Saint-Christophe, Saint-Cirgue, Sainte-Croix, Sainte-Gemme, Saint-Grégoire, Saint-Jean-de-Marcel, Saint-Jean-de-Vals, Saint-Julien-du-Puy, Saint-Julien-Gaulène, Saint-Lieux-Lafenasse, Saint-Marcel-Campès, Saint-Martin-Laguépie, Saint-Michel-Labadie, Saint-Pierre-de-Trivisy, Saint-Salvi-de-Carcavès, Saint-Salvy-de-la-Balme, Salles, Saussenac, Sauveterre, Sénaux, Sérénac, Sieurac, Sorèze, Soual, Tanus, Teillet, Terre-Clapier, Tréban, Trébas, Trévien, Vabre, Valderiès, Valdurenque, Valence-d'Albigeois, Vénès, Verdalle, Viane, Villefrance-d'Albigeois, Viviers-lès-Montagnes.

Communes comprises dans l'aire en partie:

Amarens, Arthès, Bernac, Castelnau-de-Lévis, Cestayrols, Cordes-sur-Ciel, Dénat, Graulhet, Lasgraisses, Lempaut, Mouzens, Mailhoc, Navès, Mouzieys-Panens, Pratviel, Peyregoux, Puechoursi, Puylaurens, Souel, Técou.

4.4.   Preuve de l'origine: Chaque opérateur remplit une «déclaration d'aptitude» enregistrée par les services de l'I.N.A.O. et permettant à ce dernier d'identifier tous les opérateurs. Ceux-ci doivent tenir à la disposition de l'I.N.A.O. des registres ainsi que tout document nécessaire au contrôle de l'origine, de la qualité et des conditions de production du lait et des fromages.

Dans le cadre du contrôle effectué sur les caractéristiques du produit d'appellation d'origine, un examen analytique et organoleptique vise à s'assurer de la qualité et de la typicité des produits présentés à cet examen.

4.5.   Méthode d'obtention: La production du lait et la fabrication des fromages doivent être effectués dans l'aire géographique.

La race des brebis des troupeaux laitiers est précisée (race Lacaune et brebis «noires» issues d'animaux correspondant au standard de la race «Lacaune»), avec un délai de 5 ans de mise en conformité. Des précisions sont apportées sur leur alimentation (provenant, sauf dérogations, au moins aux trois quarts de la zone ; pâturage quotidien obligatoire dès que les conditions climatiques le permettent).

Des précisions sont apportées sur le lait, son stockage, l'emprésurage (réalisé à une température comprise entre 28 °C et 34 °C), le caillé (report interdit), le moulage du caillé (effectué après pré-égouttage), l'égouttage (réalisé sans pressage), le marquage, l'ensemencement et le piquage du fromage; le délai de piquage et la réception en cave d'affinage est au maximum de deux jours, voire de quatre jours sous certaines conditions. L'élaboration du fromage est effectuée dans des ateliers spécialement dédiés.

L'ensemencement en Penicillium roqueforti s'effectue soit sous forme liquide au moment de l'emprésurage, soit par saupoudrage au moment de la mise en moule du caillé.

Le fromage est affiné et maturé pendant une période minimale de 90 jours à compter de son jour de fabrication. Au cours de cette période, il est procédé à un affinage, suivi d'une maturation à température dirigée. Le fromage est exposé à nu dans les caves de Roquefort sur Soulzon, situées dans les éboulis de la montagne du Combalou pendant la période nécessaire au bon développement du Pénicillium Roqueforti. Cette durée ne peut en aucun cas être inférieure à deux semaines. Une maturation lente sous emballage protecteur se poursuit dans ces caves ou dans des salles à température dirigée où les fromages sont entreposés. La mise sous emballage protecteur s'effectue exclusivement dans les caves. Les opérations de maturation, de stockage, de découpage, de conditionnement, de préemballage et d'emballage des fromages sont effectués exclusivement dans la commune de Roquefort-sur-Soulzon.

4.6.   Lien: L'origine de la fabrication du fromage à Roquefort est très ancienne.

On retrouve des faisselles à fromages dans les gisements préhistoriques de la région. Dès le 8ème siècle, le fromage de Roquefort est cité dans de nombreux actes, donations, rentes etc … concernant le Rouergue. Au 15ème siècle, Charles VI reconnaît déjà par lettre patente, confirmée par ses successeurs, la nécessité vitale de la défense du Roquefort. Le 31 août 1666, un arrêt du Parlement de Toulouse concède aux habitants de Roquefort sur Soulzon l'exclusivité de l'affinage. C'est le seul fromage dont l'appellation d'origine est reconnue par une loi dès 1925 (Loi du 26 juillet 1925).

La spécificité du Roquefort est l'aboutissement d'une collaboration intime de l'homme et de la nature. Elle s'appuie d'une part sur les caractéristiques du lait provenant de brebis de races traditionnelles nourries selon les usages, et d'autre part sur l'originalité des caves naturelles de Roquefort sur Soulzon, entièrement creusées dans les éboulis au pied des falaises calcaires du Combalou, où s'accomplit un miracle de la nature qui donne au Roquefort sa saveur incomparable.

4.7.   Structure de contrôle:

Nom:

Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO)

Adresse:

51 rue d'Anjou

F-75008 Paris

Tél.:

(33) 153 89 80 00

Fax:

(33) 153 89 80 60

E-mail:

info@inao.gouv.fr

L'Institut National des Appellations d'Origine est un établissement public à caractère administratif, jouissant de la personnalité civile, sous tutelle du ministère de l'agriculture.

Le contrôle des conditions de production des produits bénéficiant d'une appellation d'origine est placé sous la responsabilité de l'INAO.

Le non-respect de la délimitation de l'aire géographique ou d'une des conditions de production entraîne l'interdiction de l'utilisation, sous quelque forme ou dans quelque but que ce soit, du nom de l'appellation d'origine.

Nom:

Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)

Adresse:

59, Boulevard Vincent Auriol

F-75703 Paris Cedex 13

Tél.:

(33) 144 87 17 17

Fax:

(33) 144 97 30 37

E-mail:

C3@dgccrf.finances.gouv.fr

La DGCCRF est un service du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie.

4.8.   Étiquetage: Obligation de porter le logo comportant le sigle INAO, les mentions Appellation d'Origine Contrôlée et le nom de l'appellation. La marque collective du groupement demandeur dite «brebis rouge», créée en 1930, figure également sur l'étiquetage.

A l'exception de la marque confédérale de la Brebis Rouge ainsi que des autres marques de fabrique ou de commerce particulières ou des raisons sociales ou enseignes, l'addition au nom de l'appellation «Roquefort» de tout qualificatif ou de toute autre mention est interdite.


(1)  JO L 93 du 31.3.2006, p. 12.