Contrôle légal — Assurer l’exactitude des états financiers des sociétés

 

SYNTHÈSE DU DOCUMENT:

Directive 2006/43/CE concernant les contrôles légaux des comptes annuels et des comptes consolidés

QUEL EST L’OBJET DE CETTE DIRECTIVE?

POINTS CLÉS

Registre public des contrôleurs des comptes

Reconnaissance des cabinets d’audit en dehors de leur pays d’origine

Agrément des contrôleurs légaux des comptes issus d’un autre État membre

Les contrôleurs des comptes issus d’autres États membres doivent accomplir un stage d’adaptation (d’une durée maximale de trois ans) et/ou passer des épreuves. Cette mesure garantit qu’ils disposent des connaissances adéquates de matières telles que le droit des sociétés, le droit fiscal et le droit social. Une fois agréés, les contrôleurs des comptes doivent être inscrits dans un registre public.

Formation continue

Indépendance et objectivité

Organisation du travail

Les États membres doivent veiller à ce que, lorsque le contrôle légal des comptes est effectué par un cabinet d’audit, celui-ci désigne au moins un associé d’audit principal et qu’il mette à la disposition de cet associé ou de ces associés des ressources suffisantes et un personnel possédant les compétences et les capacités nécessaires pour s’acquitter convenablement de leurs tâches. Une règle similaire s’applique lorsqu’une entreprise procède à la certification des rapports sur la durabilité.

Confidentialité et secret professionnel

Normes internationales

Tous les contrôles légaux des comptes doivent être effectués sur la base des normes internationales d’audit, sous réserve de leur adoption par la Commission européenne. La Commission a le pouvoir discrétionnaire d’adopter ces normes, et elle ne peut les adopter que si elles respectent certaines conditions. Tant que la Commission n’a pas adopté de norme internationale, les États membres peuvent appliquer des normes nationales.

Désignation et révocation

Audit des comptes consolidés

Dans le cas des comptes consolidés (société mère et filiales), il importe que soient clairement réparties les responsabilités entre les contrôleurs des comptes qui procèdent à l’audit des éléments du groupe. Le contrôleur du groupe (le contrôleur légal des comptes ou le cabinet d’audit qui procède à l’audit des comptes consolidés) assume l’entière responsabilité du rapport d’audit.

Assurance qualité

Normes de certification pour les rapports sur la durabilité

Rapport d’audit et rapport de certification sur les rapports de durabilité

La directive définit en détail des règles spécifiques concernant la manière dont le contrôleur légal des comptes présente les résultats du contrôle légal des comptes et de la certification des rapports sur la durabilité. En outre, ces rapports doivent être élaborés conformément aux exigences des normes de certification adoptées par la Commission et/ou les États membres.

Les États membres peuvent autoriser un prestataire de services d’assurance indépendant (IASP)* établi sur leur territoire pour certifier les rapports sur la durabilité à condition que le prestataire soit soumis à des exigences équivalentes à celles établies pour les contrôleurs par la directive 2006/43/CE.

Enquêtes et sanctions

Petites entreprises

Entités d’intérêt public (EIP)*

Le contrôle légal des comptes des EIP, en raison du besoin d’informations fiables et de leur pertinence aux yeux du public et des investisseurs, est soumis à une réglementation stricte. Ils comprennent notamment:

Le règlement (UE) no 537/2014 contient d’autres règles expressément applicables aux EIP.

Actes d’exécution et actes délégués

La présente directive habilite la Commission à adopter des actes d’exécution et des actes délégués concernant les aspects internationaux de la directive. Ces actes donnent davantage de précisions quant à la façon dont les autorités des États membres et les différents acteurs du marché sont tenus de respecter les obligations énoncées dans la présente directive relative à ce domaine.

DEPUIS QUAND CES RÈGLES S’APPLIQUENT-ELLES?

La directive devait être transposée dans le droit national au plus tard le 29 juin 2008.

CONTEXTE

Pour en savoir plus, veuillez consulter:

TERMES CLÉS

Contrôle légal des comptes. Examen des états financiers exigé par la loi visant à présenter aux actionnaires un avis sur l’exactitude des comptes d’une société ou d’une entité publique.
Contrôleur légal des comptes. Personne physique approuvée par les autorités compétentes d’un État membre, conformément à la directive 2006/43/CE, pour effectuer des contrôles légaux et, le cas échéant, la certification d’un rapport sur la durabilité.
Prestataire de services d’assurance indépendant (IASP). Un organisme d’évaluation de la conformité accrédité conformément au règlement (CE) no 765/2008 pour la certification des informations en matière de durabilité conformément à l’article 34, paragraphe 1, de la directive 2013/34/UE.
Entités d’intérêt public (EIP). Il s’agit notamment:

DOCUMENT PRINCIPAL

Directive 2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 concernant les contrôles légaux des comptes annuels et des comptes consolidés et modifiant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE du Conseil, et abrogeant la directive 84/253/CEE du Conseil (JO L 157 du 9.6.2006, p. 87-107).

Les modifications successives de la directive 2006/43/CE ont été intégrées au texte de base. Cette version consolidée n’a qu’une valeur documentaire.

DOCUMENTS LIÉS

Règlement (UE) no 537/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux exigences spécifiques applicables au contrôle légal des comptes des entités d’intérêt public et abrogeant la décision 2005/909/CE de la Commission (JO L 158 du 27.5.2014, p. 77-112).

Voir la version consolidée.

dernière modification 20.11.2023