Libre circulation des travailleurs: bilan des droits

La présente communication vise à informer les citoyens européens de leurs droits, lorsqu’ils souhaitent travailler dans un autre pays de l’Union européenne (UE). Ils doivent en effet être traités de la même façon que les travailleurs nationaux concernant l’accès à l’emploi, les conditions de travail, la fiscalité et les prestations sociales.

ACTE

Communication de la Commission au Conseil, au Parlement européen, au Comité économique et social et au Comité des régions du 13 juillet 2010 intitulée Réaffirmer la libre circulation des travailleurs: droits et principales avancées [COM(2010) 373 final - Non publié au Journal officiel].

SYNTHÈSE

Depuis l’établissement du principe de libre circulation des personnes dans l’Union européenne (UE), un grand nombre d’obstacles à la mobilité ont été supprimés. La Commission présente ainsi les principales évolutions juridiques qui ont améliorées les droits des travailleurs migrants européens. De plus, la promotion de la mobilité est un des objectifs de la nouvelle stratégie Europe 2020.

Libre circulation des travailleurs

Le principe de libre circulation des personnes s’applique à tous les citoyens européens dont le séjour ne dépasse pas trois mois. Au-delà de cette période, l’exercice de la liberté de circulation est soumis à certaines conditions. Toutefois, les travailleurs migrants bénéficient de meilleures conditions que les citoyens non actifs.

En effet, le principe de libre circulation des travailleurs donne le droit à tout citoyen européen de travailler dans un autre pays de l’UE (article 45 du traité sur le fonctionnement de l’UE - TFUE). Certains pays peuvent imposer des formalités d’enregistrement des travailleurs au-delà d’une période de trois mois mais aucune autre condition de séjour.

Les travailleurs indépendants (article 49 du TFUE) et les travailleurs détachés dans le cadre d’une prestation de service sont soumis à d’autres dispositions.

Les travailleurs migrants sont ceux qui ont:

D’autres catégories de citoyens peuvent bénéficier de la liberté de circulation des travailleurs, au-delà d’un séjour de trois mois:

Accès à l’emploi

Les travailleurs migrants doivent pouvoir exercer leurs activités professionnelles dans les mêmes conditions que les travailleurs nationaux. Ainsi, ils ne peuvent pas être discriminés concernant:

Les demandeurs d’emploi ont accès aux services publics de l’emploi et aux prestations financières d’aide destinées à faciliter l’accès à l’emploi sur le marché du travail de l’État membre d’accueil.

Égalité de traitement des travailleurs

Toute discrimination est interdite concernant l’emploi, la rémunération et les conditions de travail.

Les travailleurs migrants sont assimilés à des travailleurs nationaux:

Renforcer les droits des citoyens de l’UE

Suite à la publication de la communication de la Commission, le Parlement européen et le Conseil ont adopté en avril 2014 la directive 2014/54/UE relative à des mesures facilitant l’exercice des droits conférés aux travailleurs dans le contexte de la libre circulation des travailleurs.

Pour l’essentiel, la directive vise à:

ACTES LIÉS

Directive 2014/54/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relative à des mesures facilitant l’exercice des droits conférés aux travailleurs dans le contexte de la libre circulation des travailleurs.

Dernière modification le: 04.06.2014