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Document 52014SC0224
COMMISSION STAFF WORKING DOCUMENT EXECUTIVE SUMMARY OF THE IMPACT ASSESSMENT Accompanying the document COMMUNICATION FROM THE COMMISSION TO THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL Better situational awareness by enhanced cooperation across maritime surveillance authorities: next steps within the Common Information Sharing Environment for the EU maritime domain
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Meilleure connaissance de la situation grâce à une coopération renforcée entre les autorités de surveillance maritime: prochaine évolution de l’environnement commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’Union européenne
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Meilleure connaissance de la situation grâce à une coopération renforcée entre les autorités de surveillance maritime: prochaine évolution de l’environnement commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’Union européenne
/* SWD/2014/0224 final */
DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Meilleure connaissance de la situation grâce à une coopération renforcée entre les autorités de surveillance maritime: prochaine évolution de l’environnement commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’Union européenne /* SWD/2014/0224 final */
DOCUMENT
DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ
DE L’ANALYSE D’IMPACT accompagnant le document: COMMUNICATION
DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Meilleure
connaissance de la situation grâce à une coopération renforcée entre les
autorités de surveillance maritime: prochaine évolution de l’environnement
commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’Union
européenne Clause
de non-responsabilité: Le présent résumé n’engage que les
services de la Commission ayant participé à son élaboration, sans préjuger de
la forme définitive d’une décision de la Commission. 1.
Définition du problème La présente
analyse d’impact a pour objectif d’évaluer dans quelle mesure l’Union
européenne doit poursuivre le développement d'un environnement commun de
partage de l’information pour le domaine maritime de l’Union. Les fonctions
sectorielles concernées pour lesquelles cet environnement de partage est utile sont:
1) la sûreté maritime (y compris les activités de recherche et de sauvetage),
la sécurité maritime et la prévention de la pollution occasionnée par les
navires, 2) le contrôle des pêches, 3) la préparation et l'intervention
en cas de pollution marine, la protection du milieu marin, 4) les douanes,
5) le contrôle aux frontières, 6) l’application
générale de la législation et 7) la défense. L’augmentation
des menaces et des risques auxquels le domaine maritime de l’Union européenne est
exposé impose des contraintes supplémentaires aux autorités de surveillance
maritime des États membres de l’UE pour garantir la sûreté et la sécurité de
l’Union et de sa population. Le surcroît de travail auquel lesdites autorités
se trouvent confrontées n’est pas compensé par des ressources supplémentaires,
ce qui les oblige à faire une utilisation plus rentable et efficace des
ressources dont elles disposent déjà. L’actuel échange
d’informations entre les autorités chargées de la surveillance maritime n’est
pas optimal et peut entraîner des pertes d’efficacité, des doubles emplois dans
la collecte des données et des coûts de fonctionnement inutiles. Dans de
nombreux cas, l’échange d’informations n’a pas lieu parce que 1) les
autorités de surveillance maritime ne savent pas que l’information est
disponible quelque part; 2) les mêmes autorités ignorent qu’elles
disposent d’informations présentant de l’intérêt pour autrui et 3) l’échange
d’information est jugé trop complexe pour être réalisé. Il conviendrait
de renforcer le lien entre ces autorités en établissant, sur la base de solutions
et de développements existants, des normes communes qui permettraient l’interopérabilité
des systèmes sectoriels et des services d’information lisibles par ordinateur. Ces
normes amélioreraient encore les possibilités pour les autorités concernées
d’accéder à toute l’information nécessaire à leur fonctionnement et leur
permettraient indirectement d’accroître leur efficacité et leurs performances lors
de l’accomplissement de leurs tâches opérationnelles. Cette approche dépasse le
simple échange de données brutes (par exemple, les positions des navires) et
concerne également le développement de services d’information intersectoriels
et transfrontaliers (par exemple, image de la situation maritime, rapport de
renseignements, liste des navires suspects, analyse des risques, détection des
anomalies, supplément d’informations concernant des accidents majeurs, capacités
de réaction, outils collaboratifs) allégeant la tâche des autorités nationales
de surveillance dans leurs missions quotidiennes. Même si des
améliorations dans le sens d’un meilleur partage des informations ont été
apportées et si de plus en plus de secteurs commencent à échanger des
renseignements entre eux, tous les secteurs participant à des activités de
surveillance maritime n’ont pas prévu le partage de ces services d’information
avec les autres secteurs/fonctions. Un domaine particulier où l’échange d’informations
n’est pas optimal concerne les échanges entre les autorités civiles et
militaires. Trois causes
principales de cette situation insatisfaisante ont été relevées: Cause n° 1:
obstacles juridiques réels ou perçus et incertitude juridique par rapport à
l’échange d’informations entre les secteurs concernés de la surveillance
maritime. Cause n° 2:
absence d’un environnement informatique approprié garantissant
l’interconnectivité des systèmes actuels et futurs. Cause n° 3:
persistance d'obstacles culturels et administratifs à un échange d’informations
approprié. Les parties
prenantes concernées représentent environ 400 autorités traitant des informations
en matière de surveillance maritime sous quelque forme que ce soit. Il s’agit
principalement d’autorités des États membres de l’UE et de l’EEE, mais aussi d'un
certain nombre d’agences de l’Union européenne (telles que l’AECP, FRONTEX, l’EMSA
et l’AED). Une intervention
publique est nécessaire pour garantir une meilleure interopérabilité entre les systèmes
existants, grâce à des normes communes favorisant un échange lisible par
ordinateur de services d’information qui seront en mesure de relever de
nouveaux défis et de remédier aux problèmes identifiés. Une non-intervention aurait
pour conséquence que de plus en plus de menaces et de risques ne seraient pas
traités de la manière la plus efficace qui soit, que des conflits éventuels
entre des objectifs stratégiques centraux de l’Union européenne persisteraient
et que les doubles emplois dans la collecte des données continueraient
d’exister. 2.
Analyse de la subsidiarité Les options
privilégiées de l’analyse d’impact sont des options non contraignantes
(communication et document d’orientation) qui n’exigent pas la définition de la
base juridique. La valeur
ajoutée de l’intervention de l’Union européenne a été largement admise dès les
consultations avec les parties prenantes à l’occasion de divers autres
événements et consultations; il existe une forte demande de la part des
autorités nationales pour faire avancer ce projet. De plus, les règles et les
conditions pour un partage transnational de l’information surtout entre
autorités d’un même secteur sont déjà définies au niveau de l’Union. En outre,
un certain nombre d’agences de l’Union européenne participent à des activités
de surveillance maritime. Le principe de subsidiarité
est cependant très pertinent dans ce cas. Bien qu’une intervention ciblée de
l’Union européenne soit nécessaire pour garantir l’interopérabilité des
systèmes actuels, les aspects opérationnels de tout futur environnement commun
de partage de l’information devront être décentralisés. L’Union devrait donc avoir
essentiellement pour rôle d’agir en tant que facilitatrice et de mettre
l’accent sur les aspects transnationaux sans intervenir dans les questions
organisationnelles nationales. 3.
Objectifs L’objectif
général de cette initiative stratégique est de veiller à ce que l’information
relative à la surveillance maritime recueillie par un seul secteur maritime et considérée
comme nécessaire et utile aux activités d’autres secteurs maritimes puisse être
partagée de manière efficace avec ces mêmes secteurs. Les acquis
actuels et les normes existantes concernant l’échange d’informations
constitueront le point de départ, et les travaux devraient avant tout viser à
garantir l’interopérabilité des échanges d’informations réglementés à l’échelon
de l’Union, particulièrement en vue de fournir aux États membres des solutions
d’interopérabilité qu’ils pourront appliquer à l’échelon national. Un des
objectifs spécifiques serait d’améliorer l’échange d’informations entre les
autorités civiles et militaires. Un échange d’informations
amélioré entre les secteurs devrait contribuer à une meilleure vue d’ensemble
de la connaissance du domaine maritime pour les autorités chargées de la
surveillance maritime à l’échelle nationale et de l’Union et à une cohérence
accrue entre les politiques sectorielles conformément à la politique maritime
intégrée de l’Union. L’échange
d’informations prévu entre les secteurs devra respecter les mêmes règles et
principes que les échanges de données qui ont lieu au sein des secteurs, en
particulier les dispositions pertinentes de la Charte des droits fondamentaux
de l’Union européenne, le cadre juridique de l’Union en matière de protection des
données à caractère personnel et la législation nationale appliquant le droit
de l’Union, ainsi que les dispositions pertinentes pour la protection des
données commerciales sensibles. Le premier
objectif spécifique consiste à relever et supprimer les obstacles juridiques
réels ou perçus à un échange justifié d’informations et de services en matière
de surveillance maritime entre les secteurs. Le deuxième
objectif spécifique est de garantir l’interopérabilité entre des solutions
informatiques pertinentes exploitées par les acteurs de la surveillance
maritime au moyen de normes et de spécifications communes. Le troisième
objectif spécifique vise à renforcer la confiance afin de réunir les autorités
des différents secteurs responsables de la surveillance maritime et de
rechercher une meilleure coopération, entre autres par le biais de missions
conjointes, de procédures opérationnelles communes, de la formation et du
partage des meilleures pratiques. 4.
Options stratégiques La question qui
se pose dans la présente analyse d’impact est de savoir comment parvenir à un
meilleur échange d’informations entre les autorités chargées de la surveillance
maritime. Un éventail complet d’options possibles pour garantir un échange
optimal d’informations en matière de surveillance maritime au niveau intrasectoriel
et intersectoriel a été envisagé. Les
options stratégiques retenues ont été regroupées en trois catégories différentes: • aucune
autre intervention de l’Union européenne; • des
mesures volontaires; et • des
mesures juridiquement contraignantes. Trois
différentes sous-options en faveur de mesures volontaires ont été
évaluées: Formulation
d’une communication: Le but de cet instrument
serait essentiellement de fournir une feuille de route pour poursuivre le
développement d’un environnement commun de partage de l’information. Mise en place
d’initiatives stratégiques non contraignantes telles qu’un document
d’orientation et des pratiques exemplaires Ce document
aurait pour objectif de formuler des recommandations, de donner des
orientations et de fournir des exemples de pratiques optimales concernant le
partage d’informations; il viserait également à encourager la coopération parmi
les autorités des États membres de l’UE en vue de lever les obstacles d’ordre
culturel. Création
d’une entreprise commune en vertu de l’article 187 du TFUE L’objectif d’une
telle entreprise consisterait à établir un cadre de coopération et de recherche
pour l’ensemble des parties prenantes concernées afin d’élaborer une nouvelle
génération de services d’informations chargés de la surveillance maritime,
ainsi que d’encourager la coopération civile et militaire dans le but d’améliorer
les performances et la rentabilité des activités de surveillance maritime. Trois
différentes sous-options pour des mesures contraignantes ont été
évaluées: Mise en
place d’un ensemble de mesures stratégiques dans le cadre législatif actuel L’objectif d’une
telle initiative serait d’envisager des modifications, le cas échéant, des
règles européennes sectorielles en vigueur régissant l’échange des
informations liées à la surveillance maritime. Elle n’envisage pas l’adoption d’un
nouvel instrument à l’échelle de l’Union ni n’aborde les obstacles juridiques à
l’échelle nationale. Mise en place
d’un cadre législatif transsectoriel relatif au partage d’informations
(règlement) L’objectif de ce
règlement serait de mettre en place un cadre législatif juridiquement
contraignant qui ne s’efforcerait pas seulement de supprimer les obstacles juridiques
et d’introduire les normes d’interopérabilité technique de la sous-option
précédente, mais aussi de mettre en place, sur un mode contraignant, d’autres
éléments de base du CISE. Établissement
d’un cadre législatif intersectoriel pour les aspects techniques Ce règlement
technique aurait pour objectif de mettre en place les normes d’interopérabilité
nécessaires pour un échange à l’échelle de l’Union des services d’informations. 5.
Analyse d’impacts L’évaluation
des différentes options stratégiques a été réalisée au cours des quatre étapes
suivantes: • une
évaluation qualitative de chaque option stratégique; • une
évaluation quantitative de la valeur ajoutée potentielle de chaque option stratégique
et de la mise en œuvre de tout le potentiel d’un environnement commun de
partage de l’information en tant que tel; • une
évaluation des impacts de ces options sur les droits fondamentaux; • une
évaluation des coûts. L’évaluation
qualitative a conclu que les options volontaires (communication et document
d’orientation proposant des pratiques optimales) constituent la meilleure
solution pour garantir efficacité et cohérence dans la réalisation des
objectifs, notamment en assurant une meilleure coopération entre les autorités
civiles et militaires. Parmi
les options contraignantes, la modification de la législation sectorielle
semble être une solution efficace pour surmonter les entraves juridiques à
l’échelon de l’Union. Les parties prenantes ne se montrent que peu favorables à
un règlement à part entière, qui semble trop complexe pour l’objectif prévu, et
donc disproportionné. L’évaluation
quantitative conclut dans un premier temps que le potentiel d’impact global du
CISE se situe dans une fourchette de 1,6 milliard à 4,2 milliards
d’euros sur dix ans. Une
analyse des risques relative aux défis, risques, menaces et points faibles que
comportent les zones maritimes mondiales présentant un intérêt pour l’Europe (y
compris la mer Baltique, le bassin nordique de la mer Celtique, le golfe de
Gascogne et la région ibérique, la mer Noire, la mer Méditerranée, l’océan Arctique,
l’outre-mer et la haute mer) a conclu que le développement des connaissances et
l’amélioration de la connaissance de la situation maritime sont susceptibles
d’entraîner une réduction de 30 % en moyenne des menaces et des risques, quoique
cet effet ne sera bien entendu pas uniforme en fonction du type de risque et des
différentes régions maritimes d’intérêt européen. L’évaluation
portant sur les droits fondamentaux a conclu qu’aucune de ces options n’a de
répercussions significatives sur ces droits. Toutefois si des mesures
législatives devaient être prises à un stade ultérieur, leur incidence sur les
droits fondamentaux devra encore être évaluée à ce stade. L’évaluation
des coûts a conclu que le coût total sur dix ans en ce qui concerne l’option
retenue est estimé à 133 millions d’euros. Les coûts à l’échelon de l’UE se
montent à 26 millions d’euros et, au niveau des États membres, à 107 millions
d’euros sur dix ans. Le coût
qu’implique la poursuite du développement du CISE dépend dans une large mesure
de la manière dont chaque État membre souhaite s’organiser en interne pour se
connecter à cet environnement, du nombre de services d’information qui seront
fournis dans ce contexte et de la grande diversité des systèmes informatiques
actuels et futurs. 6.
Comparaison des options || || Efficacité à court terme dans la réalisation des objectifs || Bénéfices économiques, sociaux et environnementaux à court terme || Efficacité à long terme dans la réalisation des objectifs || Bénéfices économiques, sociaux et environnementaux à long terme* || Coût Option 1 || Scénario de base || 0 || 0 || 0 || 0 || 0 Option 2 || Communication || +++ || +++ || +++ || +++ || € Document d’orientation sous la forme d’une recommandation || +++ || +++ || +++ || +++ || €€ Entreprise commune || ++ || + || +++ || +++ || €€€ Option 3 || Modifications de la législation sectorielle || ++ || + || ++ || ++ || €€ Règlement transsectoriel || + || + || +++ || +++ || €€ || Règlement technique || ++ || ++ || ++ || ++ || €€ 0: aucun
changement par rapport au scénario de base; +: progression limitée par rapport
au scénario de base; ++: progression modérée par rapport au scénario de base;
+++: progression élevée par rapport au scénario de base Conclusion L’analyse
d’impact a conclu qu’il ne sera pas possible d’atteindre l’objectif fixé au
moyen d’une seule option stratégique. Les options juridiquement contraignantes
peuvent supprimer des obstacles juridiques et techniques, mais pas pour
l’ensemble des sept fonctions sectorielles, et, de plus, elles ne peuvent pas
maîtriser les obstacles d’ordre culturel. En particulier, cette option stratégique
ne peut pas contribuer à améliorer les échanges d’informations entre les
autorités civiles et militaires. Les options non contraignantes sont les mieux
adaptées pour faire face aux barrières culturelles (qui semblent, du moins à
court terme, être le principal obstacle à l’échange d’informations) et peuvent
être extrêmement utiles dans la recherche de solutions concrètes qui pourraient
concerner l’ensemble des sept fonctions et, partant, améliorer l’échange d’informations
entre les autorités civiles et militaires. Toutefois, ces options n’offrent pas
de réponse suffisante en ce qui concerne la levée des entraves juridiques et
des obstacles techniques. Par
conséquent, la meilleure solution semble être de s’efforcer de combiner
plusieurs options à court, moyen et long terme. Il
semble que la meilleure façon de mettre en œuvre ces mesures à court terme est
d’envisager la publication d’une communication proposant une feuille de route
qui en détaille la mise en œuvre et de définir concrètement les tâches nécessaires
associées au calendrier correspondant. De
telles mesures devraient être suivies à court terme d’un document d’orientation
afin de surmonter avant toute chose les obstacles culturels et de déterminer
les meilleures pratiques concernant le partage d’informations. L’option
alternative consistant à supprimer les obstacles juridiques et techniques par
des modifications progressives de la législation existante semble être la mieux
adaptée et la plus acceptable pour les parties intéressées afin d’éviter une intervention
trop importante de l’Union européenne. Une
réglementation technique peut être une solution à long terme pour développer
une norme de manière cohérente. L’option
privilégiée serait donc une combinaison des options 2.1 et 2.2, éventuellement
associées à 3.1 et 3.3, si une telle mesure est jugée nécessaire. En
conséquence, il est estimé que, comparé au scénario de base, cette combinaison
d’options permet d’exploiter 80 % du potentiel total du projet CISE, tout
en engageant 133 millions d’euros CTP pour 151 millions d’euros
d’économies réalisées et 460 millions d’euros de retombées positives; elle
permet donc de générer un impact positif cumulé progressif de 611 millions
d’euros pendant les dix premières années de mise en place graduelle du CISE. Au
total, l'effet positif du CISE devrait se situer dans une fourchette comprise
entre 160 millions d’euros et 420 millions d’euros par an au cours
des dix prochaines années. 7.
Suivi et évaluation Cette initiative
devra faire l’objet d’un suivi et d’une évaluation à intervalles réguliers, au
moyen d’indicateurs destinés à mesurer l’augmentation relative des flux de
données et l’efficacité accrue des opérations de surveillance maritime.