31.7.2017 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 249/31 |
Recours introduit le 1er juin 2017 — Campbell/Commission
(Affaire T-312/17)
(2017/C 249/47)
Langue de procédure: l’anglais
Parties
Partie requérante: Liam Campbell (Dundalk, Irlande) (représentant: J. MacGuill, avocat)
Partie défenderesse: Commission européenne
Conclusions
La partie requérante conclut à ce qu’il plaise au Tribunal:
— |
annuler la décision du 7 avril 2017 par laquelle la Commission européenne lui a refusé l’accès aux documents relatifs à la procédure d’infraction lancée contre la Lituanie au motif d’une prétendue non-application de la directive 2010/64/UE (1). |
Moyens et principaux arguments
À l’appui du recours, la partie requérante invoque cinq moyens.
1. |
Premier moyen tiré du fait que la partie défenderesse n’a pas mené une appréciation concrète de la demande d’accès aux documents en vertu du règlement no 1049/2001, en violation de la jurisprudence pertinente. |
2. |
Deuxième moyen tiré du fait que la partie défenderesse s’est illégalement fondée sur certaines présomptions générales relatives à la divulgation des documents, en violation des principes dégagés par la jurisprudence pertinente. |
3. |
Troisième moyen tiré du fait que la partie défenderesse n’a pas procédé à un examen spécifique et effectif du risque relatif à chaque document, ce qui enfreint également la jurisprudence pertinente. |
4. |
Quatrième moyen tiré du fait que la partie défenderesse n’a pas mené un examen spécifique et effectif d’un éventuel accès partiel, en violation de la jurisprudence. |
5. |
Cinquième moyen tiré d’une erreur manifeste d’appréciation commise par la partie défenderesse en ce qui concerne l’existence d’un intérêt public supérieur, en violation des principes de la jurisprudence. |
(1) Directive 2010/64/UE du Parlement européen et du Conseil, du 20 octobre 2010, relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales (JO 2010, L 280, p. 1.